PROJET DE SERVICE 2015-2020

A.I.F.S.T.FOYER

PERE ROBERT Classe et Ateliers Alternatifs (C2A)

A.I.F.S.T.

« Sans affection, pas de confiance. Sans confiance, pas d’éducation » Don BOSCO

« L’exemple n’est pas un moyen d’éduquer, c’est le seul » Gandhi

« Tout ce qui est fait pour moi, sans moi, est fait contre moi » Nelson MANDELA

PROJET DE SERVICE 2015-2020

Table des matières

Madame Monsieur,

Bénéficiaire direct ou indirect, partenaire ou professionnel, salarié ou bénévole, vous allez entamer la lecture du Projet de Service de La Classe et Ateliers Alternatifs pour la période de 2015-2020. Ce projet est le fruit d’une réflexion collective et restitue les valeurs et les principes défendus quotidiennement par les professionnels du service. Au-delà des mots, vous retrouverez les spécificités du service et ses modalités de mises en œuvre pour faire vivre ses missions principales :- Accueillir des jeunes en difficultés momentanées avec le milieu scolaire ordinaire,- Permettre à ces mêmes jeunes de retrouver le goût d’apprendre et de valoriser leurs compétences. Ce projet puise sa force dans l’expérience acquise depuis des décennies au sein du Foyer Père Robert et qui résulte de l’accumulation des pratiques éducatives de professionnels venant de divers horizons. Il n’a d’autre ambition que de proposer une expérience éducative et pédagogique respectueuse et valorisante des jeunes accompagnés.

Je remercie l’ensemble des personnels, membres du C.A et partenaires ayant contribué à la reflexion et l’élaboration de ce présent projet.

Bruno BENARDDirecteur Foyer Père Robert

5. L ’ IMPLANTAT ION TERR I TOR IALE DE LA CLASSE ET ATEL I ERS ALTERNAT IFS 41

1. Les mutualisations au sein du Foyer du Père Robert 42

2. Partenariat, réseau et coopération 43

Concernant le champ familial 43

Les réseaux et fédérations : 43

Concernant le champ institutionnel 44

Concernant le champ éducatif 44

Concernant le champ de l’orientation et de l’insertion professionnelle 45

Concernant le champ de la citoyenneté 45

6. DEMARCHE QUAL I T E E T P ERSPECT I V ES DE L ’ ES PACE P EDAGOG IQUE

P ROFESS IONNEL A 5 ANS 4 7

1. De l’évaluation interne à l’évaluation externe 48

2. Rappel du plan d’actions : 49-50

3. Les enjeux et perspectives d’avenir et le plan d’actions à 5 ans 51

LA FICHE D’IDENTITE DE L’ESPACE PEDAGOGIQUE ET PROFESSIONNEL 6

INTRODUCTION :

CONTEXTE, FONDEMENTS ET ATTENTES RELATIFS AU PROJET DE SERVICE 7

I. P R ESENTAT ION DU FOYER P ERE ROBERT 9

1. L’AIFST et LE FOYER PERE ROBERT : histoire, organisation générale et but 9

L’AIFST en quelques mots 10

2. Le service Classe et Ateliers Alternatifs (c2a) : son histoire, sa philosophie, sa spécificité… 11

Quelques repères historiques 12

La Classe et Ateliers Alternatifs, c’est quoi ? 13

La pédagogie de la Classe et Ateliers Alternatifs 14

A propos de la nouvelle appellation du service 15

3. Les jeunes : un public en évolution permanente 19

2. L ES M ISS IONS DE LA CLASSE ET ATEL I ERS ALTERNAT IFS 22

1. L’évolution de la législation et son influence sur l’action du service 23

2. L’offre de service et son organisation 24

3. L ’ IND IV IDUAL I SAT ION DES PARCOURS DES USAGERS 32

1. L’accompagnement des usagers de l’entrée à la sortie 33

2. Projet individualisé : élaboration et actualisation 33

4. L ES RESSOURCES DE LA CLASSE ET ATEL I ERS ALTERNAT IFS 3 6

1. L’organisation de la Classe et Ateliers Alternatifs et les compétences mobilisées 37

2. L’équipe et ses modalités de fonctionnement 38

L’entretien individuel 38

La réunion de vie du groupe 38

La réunion d’équipe 38

Les rencontres avec les parents 39

La réunion institutionnelle 39

3. Les moyens matériels à disposition 40

Fiche d’identité

ESPACE PÉDAGOGIQUE ET PROFESSIONNEl

Ecole primaire publicLe Foyer Père RobertClasse et Ateliers Alternatifs12 rue de la Chapelle14 100 CAEN

: 02 31 44 20 99 : epp.aifst@orange.fr

CAPACITÉ D’ACCUEIL

HORAIRES D’OUVERTURE

Lundi, Mardi, Jeudi

9H00 - 12H00 / 13H30 - 16H30

Mercredi Vendredi

9H00 - 12H00

COMPOSITION DE L’EQUIPE

Directeur du FOYER PÈRE ROBERT,

Chef de service éducatif,

Psychologue clinicien,

Professeur des écoles (mise à disposition par l’enseignement catholique),

Educateur technique spécialisé,

Educateur technique.

Adresse:

CONTACT

Robert

CINEMA

INTRODUCTION

CONTEXTE, FONDEMENTS ET ATTENTES RELATIFS AU PROJET DE SERVICE

CONTACT

Adresse : Ecole primaire publique

Le Foyer Père Robert

Classe Ateliers Alternatifs

122 rue de la Folie

14000 Caen

02.31.44.20.99

c2a.aifst@orange.fr

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Robert

CINEMA

Le respect de sa dignité, de son intégrité, de sa vie privée, de son intimité et de sa sécuritéLe libre choix entre les prestations adaptées qui lui sont offertesLe droit à un accompagnement individualisé de qualité favorisant son développement, son autonomie et son insertionLa confidentialité des informations concernant sa situation L’accès à toute information ou document relatif à sa prise en chargeUne information sur ses droits fondamentauxLa participation à la conception et à la mise en œuvre de son projet d’accompagnement

le livret d’accueil la charte des droits et libertés de la personne accueillie le règlement de fonctionnement le conciliateur ou personne qualifiée le Conseil de la Vie Sociale (CVS) et les autres formes de participation le contrat de séjour et/ou document individuel de prise en charge et … le projet d’établissement

… et introdUit 7 oUtiLS :

LA LOI Du 2 jANvIEr 2002 promeUt LeS droitS fondamentaUx deS USagerS et de LeUrS famiLLeS

L’élaboration du projet de service représente une nécessité fondamentale et est une obligation légale. Par la dynamique de réflexion qu’il impose, le projet d’établissement vise la définition réaliste des fondements de l’action quotidienne. il permet d’apprécier l’environnement dans lequel l’établissement s’inscrit, les missions poursuivies, la nature et la pertinence du service rendu à une population clairement identifiée, l’organisation, les méthodes d’accompagnement ainsi que les modes d’évaluation utilisés pour apprécier la qualité des services rendus.

poser cette réflexion sur le fonctionnement doit permettre de définir les adaptations nécessaires en interrogeant toutes les dimensions de l’action pour les cinq années à venir.

Le projet de service 2015-2020 de C2A du FOYER PERE ROBERT est élaboré dans un contexte de restructuration avec une volonté affirmée, d’une part, de mettre en évidence la philosophie et les spécificités du service (« son ADN ») et, d’autre part, d’en faire un support d’échanges et de cohésion. pour cela, l’ensemble du personnel a été mobilisé autour de groupes de travail dans le cadre d’une démarche participative.

Nous vous en souhaitant une bonne lecture…

I. PRESENTATION de c2a

1. L ’A IFST et LE FOYER PERE ROBERT

H isto i re , organisat ion généra le et but

8 9

Robert

CINEMA

2. LE SERVICE CLASSE ET ATELIERS ALTERNATIFS (C2A)

Son h isto i re , sa ph i losoph ie , sa spéc i f i c i t é…

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L’AIFST en que l ques mots

L’association institution familiale Sainte thérèse (a.i.f.S.t.) est fondée le 30 Septembre 1928. déclarée le 12 mars 1930, elle est reconnue d’utilité publique le 9 août 1937.

Le but de l’association consiste à « accueillir les enfants orphelins, malheureux et tous autres qu’on voudra bien lui confier, de les élever dans une atmosphère de famille, de leur donner une éducation et une instruction en rapport avec leurs goûts et leurs aptitudes, de les armer pour les luttes de l’existence (Article 1 des statuts)» .

L’aifSt eSt CompoSée de 3 étabLiSSementS :

OrganigrammeAIFST « ASSOCIATION INSTITUTION FAMILIALE SAINTE THERESE »

Fondé en 1985, le Centre Horticole du LONDEL est implanté au 60 rue de la folie - 14000 Caen.

Il a pour objet de proposer des formations qualifiantes aux métiers de l’horticulture. Son champ d’action s’étend aux dispositifs d’Insertion par l’Activité Economique. Le FOYER PERE ROBERT est longuement présenté ci-dessous.

Robert

Foyer

Père RobertLe

FoyerPère RobertLe

A.I.F.S.T.A.I.F.S.T. « ASSOCIATION INSTITUTION

FAMILIALE SAINTE THÉRÈSE »

122 rue de la Folie

Rue de la Chapelle

Boulev

ard

Maréch

al Juin

Route de courseulles

D177

Quelques repères histor iques

L’Ecole Sainte Thérèse de l’enfant jésus (réelle appellation du service « Classe et Ateliers Alternatifs ») a été créé en xxx et a toujours été implantée sur le site du FOYER PERE ROBERT.

elle a été un service physiquement intégrée au foyer jusqu’en 1993, année à partir de laquelle elle a été installée dans l’ancienne salle des fêtes de la ville.

en 2005, il a été décidé de nommer l’ecole Sainte thérèse de l’enfant Jésus « C2a» (Classe et Ateliers Alternatifs) pour deux raisons :

d’une part, les jeunes accueillis sont très souvent en situation d’échec scolaire, le terme ‘Ecole’ est, pour eux, connoté négativement

D’autre part, ce changement de nom devait aussi permettre aux partenaires de mieux identifier la structure

a noter que le service est doté de son propre budget de fonctionnement depuis 2010.La structure déménage en septembre 2015à l’école robert Desnos, 122 rue de la Folie, à Caen.

A cette occasion, l ’Espace Pédagogique et Profess ionnel (EPP) est renommé « Classe et Atel iers Alternatifs » (C2A).

La Classe et Ateliers Alternatifs, c’est quoi ? …

12 13

Le service s’inscrit dans un système scolaire alternatif. il est un lieu de prévention, de protection et d’apprentissage.La priorité est d’aider le jeune à se (re)construire, à assumer son histoire et à concentrer ses efforts sur son avenir par la consolidation de ses acquis et la sensibilisation au monde du travail.par un équilibre entre le scolaire (dont la représentation les fait fuir) et le développement de l’estime de soi (fragilisée par une succession d’échecs), l’équipe aide les adolescents à trouver une orientation professionnelle en fonction de leurs appétences, leurs compétences et leur niveau scolaire.il s’agit de réconcilier ces jeunes avec les apprentissages dans le but

de restaurer une confiance en eux et en leurs capacités. L’objectif est qu’ils intègrent à nouveau le cursus traditionnel ou, tout du moins, qu’ils investissent l’espace professionnel en ayant comblé tout ou partie de leurs lacunes.Ainsi, c’est par « petites étapes calibrées » que les progrès sont possibles, visibles et toujours valorisés. La confiance en soi et l’estime de soi s’installent progressivement, même si des régressions sont toujours possibles.Les professionnels s’appuient, avant tout, sur les ressources du jeune en vue de le restaurer.La relation pédagogique basée sur le rapport positif renforce et encourage la capacité de résilience.

122 rue de la folie CAEN aujourd’hui

Un travail exigeant, une adaptabilité permanente aux besoins de chaque jeune.

Le travail éducatif et pédagogique de l’équipe est particulier, complexe, ponctué d’imprévus, de réussites, de tâtonnements, d’échanges, de patience, d’échecs, de tolérance, de frustrations, de respect...L’adaptabilité permanente de l’équipe est indispensable pour la prise en compte des difficultés inhérentes aux problématiques diversifiées et complexes des adolescents accueillis.

La pédagogie de la Classe et Ateliers Alternatifs, c’est à la fois … uNE péDAGOGIE DIFFérENCIéE

La pédagogie de projets est utilisée en atelier. elle est une pratique de pédagogie active. La réalisation de productions concrètes permet de remobiliser les jeunes, générer des apprentissages, d’intégrer de nouveaux savoir-faire et concourir à leur socialisation et au développement du vivre ensemble. C’est l’idée de restaurer des objets autant que restaurer les jeunes. Les professionnels de la Classe et ateliers alternatifs souhaitent inscrire les jeunes dans des projets « hors les murs » qui peuvent, parfois, être portés avec des partenaires relevant de différents champs (sportif, culturel...).Ces activités extérieures sont des temps collectifs particuliers et fédérateurs, ils concourent à l’ouverture culturelle, à la socialisation des jeunes et, également, au développement du vivre ensemble. Ces instants privilégiés permettent aussi la médiation des tensions.

La pédagogie différenciée est utilisée en classe.elle vise à adapter l’enseignement à l’hétérogénéité des jeunes pour favoriser leur réussite. Cette différenciation pédagogique définie par Philippe Merieu* permet de renforcer l’estime de soi des élèves en proposant des situations d’apprentissage favorisant la réussite. et c’est par cette réussite que l’on va renforcer la motivation aux apprentissages.L’objectif est double : modifier un comportement et réconcilier l’apprenant. Une pédagogie basée sur un enseignement différencié s’appuie sur des principes de diversification et d’adaptation des situations d’apprentissage. elle présente une réponse à l’hétérogénéité des élèves accueillis au sein de l’école et constitue un moyen de lutter contre le décrochage scolaire.

uNE péDAGOGIE DE prOjETS

*Philippe MERIEU (1985), « L’école, mode d’emploi », paris, eSf editeur. p 19.

Après réflexions, il est décidé que l’Ecole Sainte Thérèse, communément appelée espace pédagogique et professionnel, prenne l’appellation de « Classe et Ateliers Alternatifs ». L’appellation retenue se veut, à la fois, fidèle à la philosophie de l’action éducative menée depuis longtemps au sein de l’institution et, à la fois, visible pour les jeunes, leurs familles et les partenaires.

Les outils et méthodes évoluent, l’esprit perdure…

a la lecture du projet éducatif de 1996 (cf. pages suivantes), il est constaté que même si les méthodes et outils pédagogiques et éducatifs évoluent, la philosophie qui anime l’action, quant à elle, reste intacte et toujours d’actualité.elle constitue, en quelque sorte, l’adn du service.

A propos de la nouvelle appellation du service :

LE LOGO A éTé réALISé AvEC LE CONCOurS LES jEuNES Au COurS Du DEuxIèME TrIMESTrE 2015.

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Notre projet d’action éducative

3.1. inSpiration

S’il fallait résumer notre projet éducatif en quelques lignes, nous dirions que l’essentiel consiste à :

aider les jeunes à assumer leur histoire, aussi lourde soit-elle, de façon à pouvoir concentrer leurs forces sur la construction de leur avenir, par le réinvestissement de la formation scolaire et professionnelle ainsi que l’apprentissage de l’autonomie et de la vie sociale.

La pédagogie mise en œuvre s’inspire de la pédagogie de jean BOSCO (voir chapitre 4)

L’éducation, à la manière de Jean bosco, est principalement conçue comme une collaboration entre l’éducateur et le jeune. aussi ce dernier est-il associé dès le départ à la réalisation du projet. avant son admission, (sauf dans le cas d’urgence) le candidat passe une semaine entière dans l’etablissement qui donne lieu à un bilan effectué avec lui. L’adhésion du jeune au projet de l’etablissement est une condition nécessaire à son admission, car nous sommes persuadés que nous ne pourrons mener une action éducative efficace auprès d’un jeune sans l’obtention de son adhésion. Eduquer ne signifie pas « dresser », mais « s’adresser » : on ne peut aider un jeune que s’il souhaite être aidée. Tel est l’enjeu qui lui est clairement indiqué au moment de son admission.

La réalisation d’un tel projet passe par l’écoute du jeune, la liaison avec sa famille, l’insistance mise sur la formation scolaire et professionnelle, l’apprentissage de l’autonomie et l’expérimentation de la vie sociale au sein des groupes de vie.

REPRENONS CHACUN DE CES POINTS EN LES DÉvELOPPANT qUELqUE PEU.

3.2. L’éCoUte dU JeUne

L’écoute individualisée de chacun des jeunes, dans un climat de respect, de confiance et d’affection est privilégiée.

La réalisation de notre projet d’action éducative nécessitant principalement l’implication personnelle de chaque jeune, nous cherchons, avant tout à développer la qualité de la relation éducative grâce au partage de la vie quotidienne et à cette écoute individualisée.

tout ce qui va pouvoir contribuer à développer les capacités d’expression du jeune, que ce soit sur le plan corporel ou verbal, est systématiquement encouragé. notons en particulier l’importance accordée dans l’etablissement à la pratique du sport, du théâtre, de la vidéo, de la musique.

L’action éducative menée auprès du jeune va également s’appuyer sur la pratique d’entretiens réguliers, notamment sous forme de dialogue qualifié « d’entretiens de soutien », destinés à aider le jeune à prendre conscience de ses difficultés et de lui apporter une aide pour les surmonter. Ces entretiens, réalisés par le directeur, le Chef de service éducatif, la psychologue de l’etablissement, les educateurs, s’appuient sur une lecture phénoménologique de l’existence du sujet. De tels entretiens, visent à explorer comment s’est déroulé le parcours du sujet, à l’aider à se réapproprier sa propre histoire en y intégrant sa part de responsabilités personnelle.

Des suivis thérapeutiques extérieurs sont également envisageables en fonction de la problématique du jeune.

3.3. La LiaiSon aVeC La famiLLe

La mise à distance, constituée par le placement du jeune en internat, est mise à profit pour entreprendre une réorganisation des rapports familiaux. Ce travail nécessite une liaison constante avec les familles, qui sont reçues au foyer et constamment associées au travail éducatif mené auprès de leur jeune. Le retour des jeunes en famille (fréquence hebdomadaire, bimensuelle ou mensuelle) est déterminé en accord avec chaque jeune et sa famille, ainsi qu’avec les autorités de tutelle.

Les familles des semi-internes, des jeunes en service de suite sont régulièrement visités par l’éducateur du service ou reçus au foyer.

parfais la liaison avec la famille sera assurée par, un travailleur social d’un service de milieu ouvert. dès lors un travail de complémentarité s’installera entre ce service et notre institution.

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3.4. L’inSiStanCe miSe SUr La formation SCoLaire et profeSSionneLLe

Acquérir une solide formation professionnelle constitue un facteur indispensable à nos yeux pour favoriser la réussite d’un véritable projet d’insertion sociale. L’insistance mise sur l’acquisition d’une telle formation s’avère être une caractéristique essentielle de l’action éducative menée au foyer père robert.

Aussi l’admission d’un garçon au Foyer père rOBErT s’accompagne-t-elle nécessairement de la formalisation d’un projet de formation scolaire et professionnelle.

NOUS CONSACRERONS LE CHAPITRE 5 à CE SUjET.

3.5. L’apprentiSSage de L’aUtonomie

durant son séjour au foyer, le jeune va progressivement apprendre à acquérir l’autonomie suffisante pour pouvoir répondre à ses propres besoin, que ce soit dans le domaine de la vie quotidienne, de la formation ou des loisirs.

grâce à la situation géographie privilégiée de foyer, le garçon est autonome dans ses transports (bus, cycle) et tout ce qui va favoriser son insertion sociale (formation et loisirs à l’extérieur du centre) est systématiquement encouragé, ce qui nécessite une grande articulation avec l’extérieur (liens avec les familles, les écoles, les centres de formation, les entreprises, les travailleurs sociaux, les clubs sportifs et les associations locales).

Mais si elle est parfois difficile à gérer, une telle ouverture, par les liens qu’elle permet entre jeunes du Foyer et gens de l’extérieur nous semble indispensable à l’efficacité de la prise en charge éducative destinée à développer les capacités d’autonomie du jeune.

3.6. L’expérienCe de La Vie SoCiaLe

L’articulation du Foyer sur l’extérieur permet au jeune d’expérimenter la vie sociale. Mais un excellent moyen d’expérimentation est également constitué, à l’intérieur de l’etablissement, par le partage de la vie de groupe.

Un accent considérable est placé, dans le foyer, sur la vie de groupe. La vie partagée dans le groupe permet en effet au jeune de se situer face aux autres, mais également de découvrir les également inhérentes à la vie collective.

pour des jeunes présentant en grande majorité des troubles affectifs, et donc par là-même une certaine inadaptation à la vie sociale, le groupe de vie est utilisé, par la dynamique qui lui est propre, comme moyen thérapeutique permettant aux jeunes de prendre conscience de leurs difficultés relationnelles, et de pouvoir ainsi modifier leurs attitudes. Un mouvement de mutuelle reconnaissance ne peut manquer de se mettre en place : chaque membre du groupe doit reconnaitre les autres, s’il veut lui-même être reconnu.

vU L’IMPORTANCE DE CETTE vIE DE gROUPE, NOUS CONSACRERONS LE CHAPITRE 6 à L’ORgANISATION DE CES gROUPES DE vIE à L’INTERNAT.

Robert

CINEMA

3 . LES JEUNES :

un p ub l i c en é v o l u t i on p e rmanen t e

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Classe et Ateliers Alternatifs

accueille des adolescents, filles ou garçons, âgés de 12 à 16 ans au moment de l’admission. actuellement, il est constaté que la population est majoritairement masculine.Ces jeunes, en obligation scolaire, ne présentent pas de déficience reconnue, ils ne relèvent pas du champ du handicap. Ils sont exclus des établissements scolaires, ou sont dans le refus du système scolaire traditionnel.

Ces adolescents vivent des difficultés ou des ruptures familiales, sociales ou scolaires, voire, parfois, relèvent du champ pénal. Cela se manifeste, au quotidien, par des souffrances et angoisses dont la verbalisation est très difficile. Ces états, liés à des carences éducatives, voire, affectives, se manifestent par des situations d’échecs très importants, notamment d’ordre scolaire (et ce, depuis de nombreuses années parfois). différents troubles et passages à l’acte sont observés: fugues, délinquances, violences physique et verbale, refus du système scolaire traditionnel…

Le besoin de ritualiser le quotidien

pour apaiser les tensions et les angoisses des jeunes, il est nécessaire de créer des rituels. ils sont des repères spatiotemporels et revêtent plusieurs formes : l’absolue nécessité d’avoir une équipe pérenne tenant un discours commun, avoir un lieu dédié avec des horaires réguliers, ou encore, plus prosaïquement, de positionner au même endroit les livres, les cahiers…

C2A accueille, au maximum, 15 jeunes. ils sont orientés par la direction de l’enfance et de la famille (def).a noter que, en cours d’accompagnement, des jeunes peuvent manifester des troubles du comportement relevant du soin et/ou de déficiences. Ils relèvent donc de prises en charge plus spécialisées et bénéficient, par conséquent, d’une réorientation (après reconnaissance de la MDPH). Les professionnels de C2A se doivent d’adapter leur prise en charge (renforcement de la dimension psychologique notamment) et accompagner les jeunes concernés vers d’autres types de structures ou dispositifs.

a noter que C2a accueille également des mineurs étrangers isolés. ils n’ont pas (ou peu) été scolarisés et peu sont francophones. Ils ont besoin d’un accompagnement très individuel. en 2014, C2a a accueilli 5 mineurs étrangers isolés, soit 1/3 des effectifs.pour ces derniers, C2a peut constituer : pour les jeunes non-francophones, une passerelle vers une scolarité de type « Français Langue Etrangère (FLE) »

pour les jeunes qui ont été scolarisés dans leur pays d’origine, une passerelle vers une scolarité classique est aménagée en lien avec le collège

L’ACCOMPAGNEMENT DES MINEURS ETRANGERS ISOLES

Des outi ls spécifiques

Le but de l’accompagnement est de favoriser l’inclusion des jeunes dans leur nouvel environnement. pour cela, il leur est prioritairement enseigné la langue française (ou tout mode de communication adapté), mais aussi l’Histoire de France, les pratiques culturelles quotidiennes (la relation filles garçons par exemple), les repères géographiques, etc.La priorité est donc donnée à l’instruction. au début, ces jeunesne travaillent pas en atelier. ils les intègrent progressivement,

dans un premier temps, en vue de « souffler » puis, dans un second temps, d’évaluer leurs acquis et de les valoriser. Ces jeunes ont souvent une motivation forte pour intégrer le collège.il est constaté qu’un encadrement de type« 1 pour 1 » est indispensable et il est souvent nécessaire de procéder à une importante recherche et expérimentation de méthodes et d’outils adaptés (accompagnement « par tâtonnement »).

ET DANS 5 ANS … ?

La mixité. Systématiser le bilan des acquis.Le renforcement de la mixité va obliger les professionnels et la direction du service à faire évoluer l’accompagnement éducatif (respect de la différence de genre, rapport à la sexualité…).En outre, en vue de toujours mieux accompagné les jeunes, il devient nécessaire d’établir un bilan des acquis et capacités pour chacun des jeunes accueillis.

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Robert

CINEMA

II. LES MISSIONS

DE LA CLASSE

ET ATELIERS ALTERNATIFS

1 . L ’éVOLUT ION DE LA LéG ISLAT ION ET SON INFLUENCE SUR L ’ACT ION DU SERV ICE

LA LOI 78-753 Du 17 juILLET 1978 réglemente la possibilité d’accès aux documents administratifs.

LA LOI Du 2 jANvIEr 2002 définit des droits fondamentaux pour les personnes accompagnées et place l’usager au cœur du dispositif d’accompagnement. elle favorise une reconnaissance et une place dans la société.

de plus, cette loi permet plus de transparence et de lisibilité des actions, à travers l’élaboration du projet d’établissement et la mise en place d’une démarche d’amélioration continue de la qualité (certifications, évaluation interne).des outils ont été ainsi développés établissant les contours de l’action qui donne cette place centrale à l’usager. Ce dernier s’est vu ainsi garantir sa participation à la vie de l’établissement et à l’élaboration de son projet individualisé à travers des dispositifs et des outils :

LE CONSEIL DE LA vIE SOCIALE, LE prOjET INDIvIDuALISé, LE LIvrET D’ACCuEIL, ETC.

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Robert

CINEMA

2 . L ’OFFRE DE SERV ICE ET SON ORGANISAT ION

C2A accueille 15 jeunes pour 4 encadrants, ce qui permet d’individualiser les accompagnements.La spécificité de C2A est d’axer, prioritairement, le travail autour du développement des savoir-être des jeunes.Ce travail permet de valoriser l’estime de soi et la confiance en soi des jeunes, favorisant, par conséquent, la concentration, la curiosité, le recul de la méfiance et de l’agressivité. C’est donc avant tout la connaissance de soiet le vivre ensemble qui sont travaillés.

LE JEUNE EST DECROCHEUR,

INCLASSABLE ET/OU INCASABLE... L’impérieuse nécessité de mettre en oeuvre une pédagogie inclusive.

Selon l’education nationale, un décrocheur est « un élève de 16 ans sorti du système scolaire sans qualification ».Selon les professionnels de le C2a, un « décrocheur » est un jeune de 12 à 16 ans, qui est exclu ou s’est exclu du système scolaire, et ce, parfois, depuis l’école primaire.Ce jeune devient ainsi « inclassable » voire, « incasable » au sens où Michelle gUIgUE le précise : « ce jeune ne pourrait être casé nulle part et ne pas trouver en définitive de place au sein de la société. » (Cf. michelle gUigUe, Les déchirements des institutions éducatives, jeu d’acteurs face au décrochage scolaire, 2014).aussi, ce jeune, a besoin d’une pédagogie inclusive qui part du postulat selon lequel «chaque enfant a des caractéristiques,

des intérêts, des aptitudes et des besoins d’apprentissage qui lui sont propres (…) Les systèmes éducatifs doivent, par conséquent, être conçus et les programmes appliqués de manière à tenir compte de cette grande diversité de caractéristiques et de besoins ». (Cf. michèle mainardi, pour une pédagogie inclusive, la pédagogie de l’accessibilisation et les personnes avec des incapacités de développement, thèse de doctorat, Centre de pédagogie curative, Université de fribourg, Suisse, 2010, p 7.L’approche des professionnels de C2a ne peut que se référer à ce type de pédagogie pour répondre aux besoins du jeune accueilli…

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rappelons que C2a correspond à un ensemble d’espaces et d’ateliers sous la responsabilité d’une chef de service, en lien étroit avec une professeure des écoles (mise à disposition par l’enseignement catholique) et 2 éducateurs techniques spécialisés et une psychologue.

CES ESPACES ET ATELIERS COMPLÉMENTAIRES SONT AU NOMBRE DE CINq :

eSpaCe SportS ET ACCÈS

à LA CULTURE

eSpaCe CLaSSe

eSpaCe TECHNIqUE

de type ateLier

eSpaCe CHANTIERS,

éCoLeS et StageS

eSpaCeÉvÈNEMENTS

LoCaUx

vALOrISEr DévELOppEr SES ACquIS

ils sont aussi et surtout des temps privilégiés permettant les échanges autour de différentes thématiques concernant le jeune :

La vie relationnelle, affective et sexuelle

La citoyenneté / l’éducation civique (le vote, les institutions, le racisme / la tolérance…)

La santé et les nécessités sanitaires (addictions diverses (alcool, drogues), infections…)

il est souhaité parallèlement de renforcer les échanges autour de la tolérance, du racisme, du vivre ensemble… et de développer les échanges autour des démarches administratives (en lien avec la Sécurité Sociale, le Centre des impôts,...).

1. L’espace classe :

Le travail en classe s’effectue par groupes de 5 jeunes maximum. il est parfois nécessaire de subdiviser le groupe de jeunes sur deux espaces géographiquement différents. Le bUt eSt doUbLe : Créer les conditions de tranquillité nécessaires pour que chacun puisse travailler, sans souffrir du regard de l’autre

Limiter les tensions et conflits

IL EST DONC NÉCESSAIRE D’ADAPTER CHAqUE SÉANCE AUx jEUNES ACCUEILLIS.

pour les jeunes en rupture complète et en refus total de scolarité, il est proposé d’effectuer une remise à niveau adaptée en mathématiques et en français afin de préparer l’obtention du Certificat de Formation générale.

Le cert if icat de Formation Générale (CFG)Le Cfg valide des acquis dans des domaines de connaissances générales, notamment pour les élèves des enseignements généraux et professionnels adaptés et de troisième d’insertion.Le certificat de formation générale garantit l’acquisition de connaissances de base dans trois domaines généraux de formation : le français, les mathématiques et la vie sociale et professionnelle.

rechercher une (ré)orientation rechercher un lieu de stage apporter des techniques de recherche d’emploi (CV, lettres de motivation) faire des recherches d’employeur ou de lieu de stage participer à des salons et forums de l’orientation, de l’apprentissage, de l’emploi Se préparer aux entretiens de recrutement

L’espace classe est doté d’ordinateurs. Les jeunes y ont un accès (surveillé), tant pour effectuer du travail scolaire que pour mener des recherches correspondants aux matières scolaires.L’espace classe est également un lieu d’accès à la vie socio-professionnelle.

LeS aCtionS SUiVanteS Sont menéeS en fonCtion DES BESOINS ET SOUHAITS DU jEUNE :

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en partenariat avec le Cned, quand cela est possible, il est mis en œuvre des formations à distance.Il est proposé et mis en œuvre des tests de niveau afin d’établir les lacunes et les acquis scolaires des jeunes, en cohérence avec les principes de C2a, l’accent est particulièrement mis sur leurs acquis.

LeS obJeCtifS de CeS teStS de niVeaUx permettent : poser un diagnostic avant d’engager un apprentissage garantir un regard positif permettant l’encouragement de chaque apprenant permettre à l’équipe éducative de réajuster les outils pédagogiques pour remobiliser les apprenants Redéfinir et réajuster le parcours d’apprentissage mettre en place des situations de remédiation dans les apprentissages

ENFIN, LES ÉLÈvES TIENNENT à jOUR UN BLOg Où SONT ExPOSÉS ET vALORISÉS LEURS CRÉATIONS, LEUR TRAvAIL SCOLAIRE, AINSI qUE L’ENSEMBLE DES ACTIvITÉS RÉALISÉES AU SEIN DE C2A.

Le blog et le compte Facebook C2A

envisager de travailler avec les jeunes autour de l’utilisation des outils de partage d’informations (facebook, twitter, instagram), notamment en termes de confidentialité, de respect d’autrui, de la nécessité de se protéger, de dépendance, etc.

2. L’Espace technique de type atelier :

Cet espace vise à accompagner le jeune au quotidien dans la découverte de lui-même, de ses capacités et compétences, voire, de ses talents, à développer sa relation aux autres et le lien avec la nature. C’est donc « placer le jeune au centre de l’action ».il est, rappelons-le, basé sur la pédagogie de projets. il est organisé sous forme d’ateliers où les jeunes, au gré des projets, travaillent le bois, le métal et effectuent de la marqueterie, de la couture ou de la peinture d’art. Le jeune se restaure lorsqu’il restaure des objets.

Ils peuvent laisser s’exprimer leur créativité et tester leurs capacités manuelles. L’atelier est donc un outil au service des projets individualisés. La finalité en atelier est que chaque réalisation puisse s’inscrire à l’extérieur, soit dans un cadre familial (projet personnel) ou encore dans un cadre public (projet collectif).Ces projets valorisent le jeune, le poussent à évoluer dans différents milieux socio-culturels, à échanger et discuter de son travail avec l’adulte. L’observation et l’évaluation de la dextérité et de la motricité du jeune se fera quotidienne tant, en atelier, que, sur les terrains de stage.

Cet espace s’appuie sur des modules d’acquisition de savoir-faire au travers de la réalisation d’objets. La population accueillie étant hétérogène, tant en âge, qu’en acquisitions scolaires et motivations, il est nécessaire que les modules proposés soient accessibles à chaque niveau, ce qui impose un travail de préparation et de projection incontournable afin d’éviter, de nouveau, des décrochages.

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3. L’espace chantiers-écoles et stages :

Les jeunes s’orientent principalement vers un apprentissage, ils sont donc accompagnés vers et dans cette orientation professionnelle via, notamment, des stages en entreprises.ainsi, par petits groupes, des chantiers purement techniques sont réalisés.Ces expériences permettent aux jeunes de travailler dans des conditions manuelles et techniques proches des réalités et exigences professionnelles (horaires, qualité du travail, assiduité, etc.).

ExEMPLES DE CHANTIERS-ÉCOLES : faire une palissade chez un particulier poser des jardins suspendus Concevoir des ateliers à thème (ex : atelier insectes pour la maison de la nature du Centre permanent d’initiatives pour l’environnement, Cpie) organiser un bar à thé, etc

LA MISE EN œUvRE DE STAgES EST INDISPENSABLE à PARTIR DE L’âgE DE 14 ANS (le nombre de semaines varie selon l’âge et le projet de chacun)

CeS StageS en entrepriSeS permettent de : découvrir des métiers (re)trouver une orientation professionnelle Se valoriser Se confronter au monde économique Tester sa capacité d’intégration socio-professionnelle (ayant des codes et règles spécifiques) Concevoir ou confirmer un choix d’orientation professionnelle Se distancier du reste du groupe, leur donner un autre statut, souvent, plus valorisant, ect

exempLeS de LieUx de Stage :

Artisans locaux et petites entreprises (relevant de la grande distribution, du Commerce, de l’hôtellerie, de la restauration…), communes et administrations…

Chaque période de stage est régie par des conventions et des bilans sont effectués en lien avec les maitres de stage. Ces conventions et bilans constituent, avec les fiches d’évaluation des savoirs, une partie du passeport du jeune.

LE PASSEPORT : Une trace du parcours du jeune valor isant et reconnaissant ses acquis.

Ce document est constitué du dossier scolaire et professionnel au sein de C2a, il est basé sur des photos de ses réalisations et des activités suivies, des évaluations, des bilans, des rapports de stage, du Cfg et de toute autre information ou pièce permettant de valoriser son travail.

4. L’espace « hors les murs » :

en fonction des opportunités et contraintes, les jeunes préparent et/ou participent à des évènements locaux.CitonS, par exempLe : Le grand déballage à HEROUvILLE en lien avec la Boutique Habitat et la CAF (recours à une ressourcerie et mise en vente de meubles relookés, de jouets à des habitants…) « La broc à DD » (pour développement durable) à Caen : relookage et vente de meubles… beaucoup d’exposants, mise en œuvre par la CAF et Arts itinérants et CPIE Le Carnaval de granViLLe différents marchés de noël divers vide-greniers, etc

MOUV ’ART : Un évenement majeur de l ’année 2015

mouv’art vise à favoriser la créativité artistique des jeunes.5. L’espace sport et accès à la culture :

LeS SportS : chaque jeune à une planification de séances de sport, elles varient tout au long de l’année en fonction de la saison et de la météo il est mis en œuvre des sports collectifs (football, basket-ball…) et plus individuels (escalade, natation, vélo, canoé-kayak…)L’ACCÈS à LA CULTURE : en vue de travailler sur leur ouverture d’esprit et leurs a priori, les jeunes sont aussi accompagnés vers et dans des activités et manifestations culturelles : cinéma, théâtre, expositions, cinéclub, bibliothèque, jeux de société, etcLeS SortieS natUre : découvrir sa région, son environnement naturel, sortir de son quartier, faire des découvertes, se découvrir soi-même… tels sont les objectifs des sorties natureExemples de sorties nature : visite du mont-Saint-michel, du centre-ville de Caen, pêche à pied, etc.

LeS CampS : l’équipe propose de partir, soit en gite, soit en camping, durant une semaine. Le but est d’expérimenter de nouvelles activités, découvrir un autre département, s’essayer à un autre fonctionnement, changer ses habitudes, se découvrir en changeant ses repères habituels, ectExemples : il est organisé des camps et séjours à la montagne, à la plage, en forêt…

Cet eSpaCe regroUpe LeS aCtiVitéS SUiVanteS :

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Robert

CINEMA

III. L’INDIVIDUALISATION

DES PARCOURS DES USAGERS

2. Pro j e t ind iv idua l i s é : é laborat i on e t actua l i sat i on

Des fiches « savoir-faire » et « savoir-être » sont conçues et réévaluées tous les 6 semaines avec le jeune lors d’entretiens individuels. Les objectifs à atteindre sont définis et mis en place par et avec le jeune. Les professionnels de C2a partent du principe que le jeune connaît ses limites, les objectifs seront donc atteignables et le jeune ne s’inscrira plus dans une spirale d’échecs.Cette forme de contrat pédagogique incite à « faire entrer la coopération, la communication, la connaissance de soi et à mettre le jeune au centre de la démarche pédagogique ».

1. L ’accompagnement des usagers de l ’ entrée à la sor t i e

Robert

ACTION à L’INSTANT T

ACTION à RÉALISERaU CoUrS d’Une période donnée

1e examendU doSSier dU JeUne

DéCISION D’ADMISSION

ou le refus est motivé

approfondiSSement de L’examen:

un temps de rencontre

JoUrnée d’immerSion poSSibLe au sein

de C2a

Robert

accueil du jeune a C2a

1e examendU doSSier dU JeUne

ConCeptionet réaLiSation

dU proJetindiVidUaLiSé

aCtUaLiSation dU proJet réaLiSé

Robert

entretiens individuels

Robert

synthese echeance

du mandatfin

de l’accompa-gnement

T = 0 T = 2 semaines T = 1 an

LéGENDE

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Les cr i t è r es d ’admiss i on

Le jeune doit avoir entre 12 et 16 ans lors de l’admission Le jeune doit être orienté par le service direction enfance famillenota bene : les jeunes peuvent ou non être en internat au foyer pere robert.

Le 1er examen du dossier vise à s’assurer de l’adéquation entre l’accompagnement proposé et les besoins du jeune.L’approfondissement de l’examen de la demande vise à confirmer l’adéquation, à vérifier et définir des solutions individualisées. pour cela, le chef de service (et, en cas de besoin, le psychologue) rencontre le jeune, ses parents et, éventuellement, des partenaires demandeurs.en cas de besoin, il est organisé une journée d’immersion au sein de C2a.

PUIS, LE jEUNE EST ADMIS à C2A (ou le refus est motivé).

L’accue i l à C2A

La situation du jeune est présentée en réunion d’équipe en vue d’organiser son intégration.pUiS, iL eSt organiSé : Une visite du site qui permet de présenter le site, l’équipe et les autres jeunes des temps d’observation mutuelle et de testsCette phase d’observation permet : Au jeune d’exprimer ses préférences quant aux activités possibles à l’équipe d’identifier ses capacités, potentiels et axes de progrès

UN ENTRETIEN INDIvIDUEL SPÉCIFIqUE est organisé dans les 2 semaines qui suivent l’arrivée du jeune

en vue d’organiser l’accompagnement. L’objectif de cet entretien est de co construire le projet individuel du jeune.

La ConCeption dU proJet indiVidUeLnota bene : l’acquisition et/ou la consolidation

des savoirs de base et la thématiquede l’hygiène de vie (gestion du sommeil, équilibre alimentaire, pratique s’activités

sportives…) sont incontournables dans les projets.

A partir des axes de travail généraux, des objectifs opérationnels spécifiques sont établis.Exemples d’axe de travail général : passage du Cfg, obtention du brevet des collèges professionnels ou accéder à une formation qualifiante.

exempLeS d’obJeCtifS opérationneLS :

passage du Cfg : établir un bilan des acquis, remise à niveau spécifique, présenter et défendre un projet thématique (souvent lié à un stage professionnel), se présenter à l’examen écrit, se présenter à l’examen oral, ect obtention du brevet des collèges professionnels : établir un bilan des acquis, remise à niveau en français, mathématiques… à partir de supports et outils adaptés (le Cned est le partenaire privilégié) Accéder à une formation qualifiante : établir un bilan des acquis, définir une orientation (dans le cadre de l’activité vie sociale et professionnelle par exemple), rechercher et mettre en œuvre des stages en entreprise, développer une confiance en soi suffisante pour se présenter lors d’un forum de l’alternance et s’intégrer une formation, s’inscrire dans une formation, ect

Les projets individuels sont actualisés et réajustés, notamment, lors des entretiens individuels.a échéance du mandat (en principe, chaque année), une synthèse est effectuée. elle permet d’établir un bilan des objectifs (atteints, partiellement atteints ou non atteints) et de fixer de nouvelles pistes de travail. Cette synthèse est envoyée à la DEF en vue d’un examen du renouvellement du mandat, les parents sont associés à cette étape.

Des out i l s d ’ éva luat i on adaptés e t va l o r i santstoujours en vue de valoriser les jeunes, des évaluations sont régulièrement mises en œuvre. Les outils sont fonctions des projets. il est constaté que les jeunes sont en attente de retour de la part des professionnels.en cas de besoin, l’évaluation du jeune est pensée pour que celui-ci puisse développer sa confiance et son estime, elles peuvent être menée individuellement ou collectivement.

EvOLUTION à 5 ANS ? renforcer le travail avec les familles – Co-construire les parcours scolaires avec les collèges.

Le travail avec les familles est à développer, cela pourrait passer, par exemple, par la mise en œuvre d’un temps spécifique lors de l’admission et de la rentrée scolaire, des temps d’échanges institutionnalisés (fréquence à définir), ou encore par un rendu-compte des progrès et aspects positifs de l’accompagnement…par ailleurs, les professionnels constatent que les jeunes ont souvent pour objectif d’intégrer le collège ; il convient dès lors de concevoir et mettre en œuvre un parcours scolaire co-construit entre C2a et les collèges.

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Robert

CINEMA

IV. LES RESSOURCES

DE LA CLASSE ET ATELIERS ALTERNATIFS

etre garant de la mise en œuvre du projet de servicemanager l’équipe éducative au quotidien (planning et encadrement animer les réunions de service…)Veiller à la sécurité du personnel et des usagers du servicegérer l’enveloppe de fonctionnement du serviceassurer l’interface entre la direction, l’équipe éducative, les jeunesles familles (et représentants légaux) et les partenaires et membres du réseauetre garant des projets individualisés et des écrits

apporter un éclairage sur les situations des jeunesrencontrer le jeune et sa famille lors de l’entretien d’admissionaider à élaborer et actualiser les projets individualisésaccompagner sur le plan psychologique les jeunesetablir des diagnostics et rédiger des rapports psychologiquesapporter un soutien à la parentalitépréconiser et / ou fait passer des tests psychologiques

mettre en place les conditions optimales d’accès aux apprentissages scolaires et des codes sociauxApprécier et remédier aux difficultés d’apprentissageapporter son concours à la conception et l’actualisation des projets individualisésContribuer à l’identification des besoins des jeunes,favoriser et contribuer à la mise en œuvre d’actions pédagogiques différenciées et adaptées.

participer à l’insertion scolaire et professionnelle des jeunes par l’encadrement et l’enseignement d’activités techniquestransmettre des savoirs et des savoir-faire dans le souci d’amener des jeunes à se remobiliser en vue d’apprentissagesExercer un rôle pédagogique et éducatif en lien avec l’équipe pluridisciplinaire dans le cadre d’un projet de structure et de projets individualisésorganiser et gérer les enseignements et les activités en les différenciant et les adaptant aux jeunes

1. L’organisat ion de la Classe et Ate l i ers Alternat ifs et l es compétences mobi l i sées

CHEF DE SERvICE ÉDUCATIF

profeSSeUr SpéCiaLiSé deS éCoLeS

PSYCHOLOgUE CLINICIENNEEDUCATEUR TECHNIqUE SPÉCIALISÉ

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2. L’équ ipe et ses modal i tés de fonct ionnement

L’entretien indiVidUeL

réalisé en moyenne chaque trimestre (après chaque période scolaire), l’entretien individuel vise à « faire un point » sur le projet individualisé de chaque jeune.

LeS obJeCtifS de Cet entretien: faire valider par le jeune et par le professionnel, les acquis et le niveau scolaire orienter et préparer le travail des semaines suivantes mettre en place avec le jeune des objectifs réalisables à court terme qu’il a lui-même énoncé

La fiche d’évaluation : elle est remplie par le jeune, elle lui permet de s’autoévaluer, de discuter de ses difficultés et progrès avec un adulte, de visualiser ses réussites et les progrès qui lui restent à réaliser. Le jeune est force de proposition quant aux moyens de réussite. Cette fiche permet aux jeunes d’avoir des repères sur sa progression, donc de percevoir l’intérêt de venir à C2A.Ce système d’évaluation progressif favorise l’estime de soi.

La réUnion de Vie dU groUpe

Co-animée par les professionnels éducatifs et pédagogiques de C2a, elle a lieu chaque vendredi matin pendant 1 heure.eLLe poUrSUit 4 obJeCtifS : faire un point sur la semaine (chantier et scolarité, retour de stage…) valoriser celle-ci reposer le cadre (instant de régulation) proposer et planifier les activités de la semaine à venir

LA RÉUNION D’ÉqUIPE

animée chaque semaine par le chef de service et/ou le psychologue clinicien,

eLLe eSt organiSée en troiS tempS : C’est, tout d’abord, un temps visant à organiser l’accompagnement puis, il est abordé la prise en charge de l’ensemble des jeunes Enfin, si besoin, cette réunion peut prendre la forme d’une réunion de synthèse et permettre d’affiner le projet individualisé

elle est un lieu de régulation et de médiation au sein de l’équipe et permet aussi de rencontrer les parents pour restituer la note de synthèse.elle donne lieu à un ordre du jour et un compte-rendu.

LeS renContreS aVeC LeS parentS

Les professionnels rencontrent les parents en vue d’élaborer et actualiser le projet personnalisé.en fonction des besoins, des disponibilités et de l’investissement des parents, les professionnels rencontrent ces derniers en vue d’échanger autour de l’action éducative en cours, y compris autour des situations de tensions et de conflits, ect

La réUnion inStitUtionneLLe

animée par le directeur 4 fois par an, elle vise à informer l’ensemble du personnel des sujets liés à la vie de l’institution : démarche qualité, projets en cours et à venir, organisation générale de la structure, décision prise par l’association, etc

a noter, une fois par an, lors de la rentrée scolaire en septembre, la réunion institutionnelle vise à effectuer un bilan de l’été et à décider du fonctionnement et de l’organisation de l’année scolaire à venir (planning des activités...)

elle donne lieu à un ordre du jour et un compte-rendu

LES RÉUNIONS D’ANALYSE DE PRATIqUES PROFESSIONNELLES

Animées par un intervenant extérieur dans le but d’aider les professionnels dans leur analyse du quotidien (notion de « juste distance », prise de hauteur et recul, échanges autour de situations complexes, régulation éducative, etc.)

7 foiS par an et par SerViCe : SaiS et gareLLi ensemble mandela et groupe foyer ensemble atelier et Classes alternatifs

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1 DIrECTEurFoyer père robert

1 ChEF DE SErvICE EDuCATIF

2 pSyCOLOGuES CLINICIENS

1 ASSISTANTE DE DIrECTION

1 ChEF DE SErvICE ADMINISTrATIF ET COMpTABLE

2 AGENTS SErvICES

TEChNIquES

SErvICESADMINISTrATIFS1 agent administratif principal

SErvICESGENErAux3 maitresses de maisons1 agent de service intérieur

EN LIEN AVEC TOUS LES SERVICES

LIEN FONCTIONNEL

LIEN HIERARCHIQUE

C2A«Classe et Ateliers Alternatifs»1 directrice professeur (mise à disposition par la D.D.E.C)2 ETS/1 educ. scolaire

Organigramme fonct ionne l De C2a

3. Les moyens matér i e ls à dispos i t i on

POUR MENER à BIEN LE PROjET, LE SERvICE DISPOSE :

Un espace d’accueil, incluant un espace cuisine 2 espaces « classe » (dont une salle de réunion) 2 espaces ateliers et un espace de stockage 1 espace dédié à la pratique sportive 1 espace de réunion 1 garage 1 vestiaire et des sanitaires Des bureaux

EN PLUS DE CETTE ORgANISATION SPATIALE, LE SERvICE DISPOSE DES ÉqUIPEMENTS SUIvANTS :

equipement informatique avec accès internet equipement multimédia : télévision, appareil photo, go-pro, caméscope, ect différents machine-outil (combiné menuiserie, poste à souder mig, etc.) des véhicules : 3 vélomoteurs, 1 véhicule 6 places benne et 1 véhicule 9 places equipement sportif : ballons, vélos, kayaks, ect

EvOLUTION à 5 ANS ? vers une appropriation de l’espace DESNOS.

C2a a déménagé récement vers l’espace deSnoS à Caen, outre les nécessaires travaux, cela à nécessité un travail spécifique auprès des jeunes pour les aider à investir les lieux (cf. le focus relatif au besoin de ritualiser le quotidien évoqué plus haut dans le projet) et une adaptation des activités aux spécificités des lieux.

Robert

CINEMA

V. L’IMPLANTATION

TERRITORIALE DE LA CLASSE

ET ATELIERS ALTERNATIFS

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nota bene : en dehors de ces différents temps d’échanges, les professionnels se réunissent très fréquemment de manière informelle, notamment lors des temps de déjeuner, pour réguler la dynamique du groupe, prendre des décisions urgentes, coordonner des actions diverses…

1. Les mutual i sat ions au se in du Foyer du Père Robert

DES MOYENS HUMAINS SONT MUTUALISÉS ENTRE PLUSIEURS SERvICES : psychologue : qui intervient sur 2 groupes, le SaiS et C2a Chef de service : qui manage 1 groupe d’internat, le SaiS et C2a directeur : qui manage l’ensemble des groupes et services de l’établissement personnel d’entretien, administratif et comptable qui intervient sur leur champ respectif dès que de besoin (maintenance des locaux, entretiens des espaces et hébergement, etc.)

dans le cadre de la réorganisation, les maitresses de maison des groupes vont préparer les repas du midi et les éducateurs d’internat vont chercher et ramener les jeunes entre le service et les internats.

DES MOYENS TECHNIqUES SONT MIS EN COMMUN entre LeS internatS dU foyer pere robert et C2a :

Les véhicules et le petit outillage sont mis à la disposition des éducateurs d’internat lors des soirées et weekends et, en cas de besoin, sont mis à la disposition de l’homme d’entretien.

a noter enfin qu’un terrain de 3000m² implanté sur le site du Londel (appartenant à l’aifSt) est mis à disposition de C2a pour permettre aux jeunes et aux éducateurs techniques de mettre en œuvre une éducation à l’environnement vers un développement durable.il est ainsi envisager de faire du « cabanisme » (activité autour de la mise en œuvre de cabanes), de favoriser la découverte de la biodiversité et l’approche du milieu naturel.Cela sera le poumon vert du service, une classe verte permanente.

CONCERNANT LE CHAMP FAMILIAL

Les parents : premiers partenaires de l’équipe, les parents, en tant que responsables légaux des jeunes, sont signataires des projets individualisés et informés régulièrement de l’accompagnement. il est recherché leur concours et leur coopération dans la conception et la mise en œuvre de l’accompagnement éducatif et pédagogique. Le travail de avec les parents reste néanmoins à renforcer.

2. Partenar iat , réseau et coopérat ion

LeS réSeaUx et fédérationS

Le réseau salésien : le foyer pere robert en est membre et, à ce titre, les professionnels sont tous membres de l’équipe éducative et peuvent participer à des sessions de formation et des séminaires.

L’adC : l’Association des Directeurs Certifiés est une instance d’échanges et de partages entre directeur d’établissement et associatifs permettant de réfléchir et de prendre hauteur et recul sur le métier de directeur et ses enjeux

L’UriopSS basse-normandie : L’Union régionale interfédérale des organismes privés non lucratifs Sanitaires et Sociaux de Basse-Normandie est pour le FOYER PERE ROBERT un lieu de réflexion et de coordination, un moyen de représenter et de défendre les intérêts du secteur et un soutien technique.

Le SyneaS : Le syndicat des employeurs associatifs de l’action sociale et médico-sociale permet au foyer pere robert de soutenir les négociations des conventions collectives, d’être accompagné sur tout domaine technique et de représenter ses intérêts auprès des pouvoirs publics.

L’odef : L’observatoire départemental de l’enfance et de la famille (liée à l’observatoire national de l’enfance en danger) permet au FOYER PERE ROBERT de mieux analyser connaitre les besoins réels du territoire et concourir à l’amélioration des formes d’aide et d’accompagnement social et éducatif.

L’eSpaS 14 : Le groupement de coopération sociale et médico-sociale (gCSmS) « ESPAS 14 » (Ensemble et Solidaires Pour l’Action Sociale) regroUpe LeS 5 aSSoCiationS :

association des amis de Jean bosco (aaJb)association institution familiale Saint thérèse (aifSt)association le Clos Saint Josephassociation itinérairesassociation l’Œuvre notre dame

Soit, 35 établissements et services, 1500 places, près de 800 salariés et plus de 100 adhérents/administrateurs/bénévoles. Elle vise à construire une société plus solidaire via les axes suivants:

redynamiser l’engagement bénévole, accompagner et soutenir les professionnels dans leurs métiers et optimiser les ressources.

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CONCERNANT LE CHAMP ÉDUCATIF

Avec l’enseignement catholique : La direction départementale de l’enseignement Catholique (ddeC) : dans le cadre d’un contrat simple, le professeur des écoles est mis à disposition du service. de plus, la ddeC permet la mise en œuvre de formations et de rencontres entre les différents enseignants spécialisés relevant de tout type d’établissement : institut médico-educatif, institut thérapeutique, educatif et pédagogique (itep), CLiS (Classes pour l’inclusion Scolaire), ULiS (Unités pédagogiques d’intégration), etc. Les collèges et lycées privés : ils sont sollicités en vue d’une re-scolarisation des jeunes à l’issue de leur accompagnement par le service, ou, pour mettre en œuvre des périodes d’immersion en vue d’intégrer une scolarité permettant une formation professionnelle de type CAP. Citons, par exemple, le Collège du Sacré Cœur (Caen), le Lycée Lemonnier (Caen) et le Lycée professionnel oasis (Caen).

La direction de l’enfance et de la famille (def) : ce service du Conseil départemental statue sur la demande d’orientation des jeunes vers C2a,

Les services aemo (action educative en milieu ouvert) et Semo (Service educatif en milieu ouvert) : en complément de l’action du service, ils assurent, en fonction de leur ordonnance, un suivi du jeune en famille,

Le tribunal pour enfants : il intervient dans le cadre de mesures d’accueil de jour.

Avec l’Education Nationale : L’inspection académique : en vue de valider une (ré)orientation en fLe des mineurs étrangers ou de mettre en place des emplois du temps aménagés entre un collège et C2a Les collèges : à ce jour, C2a travaille avec le collège de secteur Lechanteur (Caen) Le Centre Académique pour la Scolarisation des Nouveaux Arrivants et des enfants du Voyage (CaSnaV) : dans le cadre de l’accueil de jeunes allophones et des migrants, ce centre académique permet d’évaluer le niveau d’acquisition et de maitrise de la langue française et apporte un soutien technique (supports pédagogiques divers), Le Cned (Centre national d’etude à distance) : permet l’enseignement à distance par la mise à disposition de supports pédagogiques,

CONCERNANT LE CHAMP INSTITUTIONNEL

CONCERNANT LE CHAMP DE L’ORIENTATION ET DE L’INSERTION PROFESSIONNELLE

avec certains des partenaires énoncés précédemment (Cio, mission locale, CriJ, etc.), le service travaille également sur le champ de l’orientation et de l’insertion professionnelle.de pLUS, Le C2a traVaiLLe aUSSi aVeC : La Chambre de métier et de l’artisanat, la CCi, la maison du bâtiment, etc Les entreprises locales principalement des secteurs d’activités suivants : la construction, les métiers de bouche et du commerce et de la grande distribution

CONCERNANT LE CHAMP DE LA CITOYENNETÉ

Les jeunes conçoivent et développent des supports dans le cadre de manifestations ponctuelles ou régulières organisées par des partenaires intervenant sur différents champs :

Le champ social

Les CAF, les MjC et les centres sociaux de l’agglomération caennaise : C2A s’intègre aux différentes actions sociales menées par ces structures. Exemple : avec la CAF, permettre aux jeunes d’aller dans différents quartiers de la métropole mettre en œuvre différentes actions (rénovation de meubles, expositions photo ou art plastique…) en vue de travailler plusieurs aspects (la culture inter quartiers, la socialisation des jeunes, l’échange intergénérationnel, la citoyenneté…).

Le Centre régional de documentation pédagogique (Crdp) Le Centre régional d’information Jeunesse (CriJ) La mission Locale L’onisep La fédération française des motards en Colère (ffmC 14) en vue de passer le permis am (autorisant un jeune à conduire, dès l’âge de 14 ans, un cyclomoteur ou un quadricycle léger à moteur (voiturette ou quad) Le Centre d’information et d’orientation (Cio) Les centres de formation professionnelle : Le greta (groupement d’etablissements publics d’enseignement), l’irfa (institut régional de la formation et de l’apprentissage), Cfa (Centre de formation des apprentis) et toute autre structure pouvant concourir au développement des compétences et à la citoyenneté du jeune

En vue d’enrichir les méthodes et outils du service, les professionnels s’appuient égalementsur différents centres de ressources, CITONS :

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Le champ de l’insertion par l’activité économique

Les structures d’insertion par l’activité économique : La Chiffonnerie, Véli’sol, les Jardins d’arlette, Le café sauvage, arts’ itinérant, etc. organisent différentes manifestations dans lesquelles les jeunes s’intègrent via leurs créations. Exemples : conception d’un vélo végétalisé, décoration des stands d’un défilé de mode mené dans un quartier…

Le champ du développement durable :

C2a travaille avec La maison de la nature, normandie équitable ou le Centre permanent d’Initiation à l’Environnement (CPIE). Ex : exposition « Les bzzz bzzz » avec la maison de la nature.

Le champ culturel :

Dans le cadre des expositions organisées par « Aux arts citoyens », les jeunes conçoivent, par exemple, des meubles à partir de tambour de machines à laver, des lampes à partir de matériaux de récupération et de meubles détournés, etc. Avec l’entreprise Breuil (en lien avec « Aux arts citoyens »), les jeunes mettent en œuvre une sculpture pour l’évènement mouv’art.C2a travaille aussi avec l’association encrage pour concevoir les logos de mouv’art et du service.

Enfin, les jeunes sont accompagnés dans leur accès aux bibliothèques, musées et cinéma « art et recherche » (c’est-à-dire, Le Lux et Le café des images).

Un réseau partenar ia l performant e t comp l émenta i r e

L’accompagnement des jeunes de C2a ne peut pas se faire sans le concours d’un réseau partenarial large et fort.

EvOLUTION à 5 ANS ? renforcer la communication externe autour de l’AIFST, du FOyEr pErE rOBErT et de C2A.

En vue de mieux connaitre l’association, le FOYER PERE ROBERT et le service auprès des parents, des partenaires et, plus largement, du grand public, des sites internet spécifiques sont actuellement en cours de conception. Le but est de faire connaitre l’établissement et de mettre en avant la vitalité de la structure, il est ainsi prévu de mettre en ligne le projets associatif, le projet d’établissement du foyer, le projet de service de C2a, mais aussi des témoignages, des liens vers le blog et la page facebook de C2a…

Robert

CINEMA

VI. DEMARCHE QUALITE

ET PERSPECTIVES

DE L’ESPACE PEDAGOGIQUE

PROFESSIONNEL A 5 ANS

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2. Rappe l du p lan d’act ions :

Actions

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Axe de travail

Partenaires et réseaux soc iaux

Accompagnement

Accompagnement

Accompagnement

Accompagnement

Accompagnement

Accompagnement

partenar iats et réseaux

Admit ion

Accompagnement

Accompagnement

partenar iats et réseaux

partenar iats et réseaux

partenar iats et réseaux

partenar iats et réseaux

Action d’amElioration

Commuiquer autour du changement d’appé lat ion

Faire évo luer l ’ offre de serv ice avec l e renforcement de la mix i té

Systémat iser l e b i lan des acqu is et potent ie ls lors du démarrage

Accompagner l es jeunes dans l ’ut i l i sat ion des réseaux soc iaux (Facebook, Twitter . . .)

Renforcer l e v ivre ensemble , la to l érance. . .

Aider l es jeunes dans leurs démarches administrat ives

Renforcer la part ic ipat ion des fami l l es au projet de leurs enfants

Co-constru ire des parcours avec l es co l l èges

Renforcer l e trava i l avec l ’Educat ion Nat ionale transmiss ion d’ informat ions

Invest i r l e nouve l espace Desnos Accompagner l es jeunes

Invest i r l e «poumon vert» de C2A (terra in au Londe l)

Col laborer avec la MIJEC en vue de prévenir l e décrochage sco la i re

Ident if i er et trava i l l er avec des orthophonistes de référence

Idens if I er l e réseau des structures favor isant la c i toyenneté

Déve lopper la communicat ion de l ’AIFST, le FOYER et C2A

Le projet d’établissement n’est pas une finalité.

Les démarches d’évaluation interne et externe représentent des opportunités pour les professionnels et la direction de questionner collectivement les pratiques, les orientations et l’éthique de la structure.

Conformément au principe d’amélioration continue, le projet tel qu’il est rédigé ce jour n’est pas figé, il bénéficiera d’aménagement et de modifications en fonction de la vie de l’établissement et des besoins des jeunes et de leur entourage.pour faire face à ces obligations, le second semestre 2015 a vu la mise en œuvre de l’évaluation interne et le 1er semestre 2016 sera notamment consacré à la mise en œuvre de l’’évaluation externe.

SCHÉMA DE LA LOgIqUE D’AMÉLIORATION CONTINUE DE LA qUALITÉ :

1. De l ’ éva luat ion interne à l ’ éva luat ion externe

prOjET D’éTABLISSEMENTTous les 5 ans

EvALuATION ExTErNETous les 7 ans

prOjET D’éTABLISSEMENT

Tous les 5 ans

EvALuATION INTErNETous les 5 ans

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Robert

CINEMA

ANNEXES

Robert

Foyer

Père RobertLe

FoyerPère RobertLe

LES 15 ACTIONS MISES EN évIDENCE SE rEGrOupENT EN 2 AxES DISTINCTS.

Ces axes, validés en comité de pilotage, constituent les orientations de la structure sur les 5 années à venir.

3. Les enjeux et perspect ives d’avenir et l e p lan d’act ions à 5 ans

L’axe aCCompagnement :

toujours en vue d’améliorer l’accompagnement des jeunes, il convient de renforcer les liens avec l’education nationale lors de la phase d’admission, de systématiser le bilan des acquis et potentiels de des jeunes dans les premiers temps du placement, de travailler sur leur esprit de citoyenneté (tolérance, respect…), de développer des activités orientées développement durable au moyen du « poumon vert » et de mieux les aider dans leurs démarches administratives.

Avec le renforcement programmé d la mixité des publics, C2A devra également faire évoluer son offre de service.Avec le déménagement, un accompagnement spécifique des jeunes devra être mis en œuvre pour les aider à appréhender ce changement

Surtout, les parents devront être mieux associés dans l’ensemble des phases de l’accompagnement.Cet axe est prioritaire, il démarre dès septembre 2015 avec le déménagement.

L’axe réSeaU et partenaireS :

Intimement liées à l’axe Accompagnement, les actions de l’axes Réseau et partenaires à mieux accompagner le jeune, ainsi il est valider de collaborer avec la miJeC en vue de prévenir le décrochage scolaire, d’identifier et collaborer avec des orthophonistes de référence, de densifier le réseau favorisant la citoyenneté et de co-construire les parcours des jeunes en lien étroit avec les collèges.

En outre, le développement de la communication externe (sites Internet, logo…) permettra à l’AIFST, au FOYER PERE ROBERT et à C2A d’être mieux identifiés et de faire connaitre leur savoir-faire.Cet axe sera mis en œuvre à partir de 2016.

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A.I.F.S.T

El l es sont au nombre de s ix :

1. La déc larat ion universe l l e des dro i ts de l ’homme

2. La Convent ion Internat ionale re lat ive aux Dro i ts de l ’Enfant

3. La charte de Miss ion éducat ive-pastora le de la Fami l l e sa lés i enne (extra i t commenté)

4. La trame v ierge du projet indiv idual isé

5. La trame du b i lan d’échéance

6. Le règ lement de fonct ionnement / contrat de sé jour

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Le pr inc ipe de la ïc i t é , p i e r r e angu la i r e du «v ivre ensemble».

Sans renier son histoire catholique, le foyer pere robert (et, plus largement, l’aifSt) est un établissement laïc.

Selon le dictionnaire Le LaroUSSe, la laïcité est une conception et une organisation de la société fondée sur la séparation de l’église et de l’état et qui exclut les Églises de l’exercice de tout pouvoir politique ou administratif, et, en particulier,

de l’organisation de l’enseignement. (Le principe de la laïcité de l’état est posé par l’article 1er

de la Constitution française de 1958.) Elle est donc le principe sur lequel s’appuyer pour favoriser le «

vivre ensemble », elle affirme, parallèlement, la liberté de conscience et ne place aucune opinion au-dessus

des autres (religion, athéisme, agnosticisme ou libre-pensée), construisant ainsi l’égalité républicaine.

Les annex e s s ont c onsu l tab l e s e t t é l é charg eab l e s su r f o y e rp e r e r ob e r t . f r

Ecole primaire publiqueLe Foyer Père Robert

Classe Ateliers Alternatifs122 rue de la Folie

14000 Caen

02.31.94.13.76c2a.aifst@orange.fr

fo y e rp e r e r ob e r t . f r

mise en page et illustrations par rébecca motel

rmotel@live.fr