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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2008 : 93ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 93 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Mardi 23 Décembre 2008 Retrouvez les news sur : http://www.collectifvan.org GENOCIDE ARMENIEN/TURQUIE Turquie: «Ecrire l’histoire en arrachant les pages» Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Cengiz Aktar, Oral Calislar et Temel Iskit (ex-diplomate qui écrit dans le journal Taraf), tous trois signataires de la campagne d’excuses aux Arméniens, étaient les invités de l’émission 32ème jour sur la chaîne TV turque Canal D, le 18 décembre au soir. Etaient également invités trois opposants à cette pétition : Deniz Bolukbasi (MHP), Sukru Elekdag (CHP et ex-diplomate) et Candan Azer (ex-diplomate). Le débat était animé par le journaliste turc Mehmet Ali Birand (neutre) et Ridvan Akar (plutôt pro- signature et même pro-reconnaissance du génocide arménien). En même temps se déroulait sur la chaîne ATV, un autre débat télévisé, avec Baskin Oran dont les propos ont choqué des téléspectateurs arméniens de Turquie. Pour en revenir au débat de Canal D, à l’évidence, cette pétition d’excuses aux Arméniens, malgré ses lacunes et les

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Page 1:  · Web viewFinalement, j’ai découvert que les pages des livres d’histoire avaient été arrachées. Je me suis revolté. Il faut que les pages s’ouvrent ! Quant à l’ASALA,

A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 Avril 2008 : 93ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc93 ans de déni : ça suffit !

-------------------------------------------------------------------

VEILLE MEDIA

Mardi 23 Décembre 2008

Retrouvez les news sur :http://www.collectifvan.org

GENOCIDE ARMENIEN/TURQUIE

Turquie: «Ecrire l’histoire en arrachant les pages»

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Cengiz Aktar, Oral Calislar et Temel Iskit (ex-diplomate qui écrit dans le journal Taraf), tous trois signataires de la campagne d’excuses aux Arméniens, étaient les invités de l’émission 32ème jour sur la chaîne TV turque Canal D, le 18 décembre au soir. Etaient également invités trois opposants à cette pétition : Deniz Bolukbasi (MHP), Sukru Elekdag (CHP et ex-diplomate) et Candan Azer (ex-diplomate). Le débat était animé par le journaliste turc Mehmet Ali Birand (neutre) et Ridvan Akar (plutôt pro-signature et même pro-reconnaissance du génocide arménien).

En même temps se déroulait sur la chaîne ATV, un autre débat télévisé, avec Baskin Oran dont les propos ont choqué des téléspectateurs arméniens de Turquie. Pour en revenir au débat de Canal D, à l’évidence, cette pétition d’excuses aux Arméniens, malgré ses lacunes et les motivations « anti-génocide » de ses instigateurs, aura fait sauter le tabou du génocide arménien en Turquie. Espérons que ce ne soit pas pour en faire un tabou partout ailleurs dans le monde…

Emission 32ème jour sur Canal D, le 18 décembre.

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Ci-dessous un récapitulatif des positions de chaque intervenant :

Oral Calislar et Cengiz Aktar ont présenté la campagne comme une initiative civile hors des enjeux politiques.

Sukru Elekdag : C’est une très mauvaise initiative pour plusieurs raisons, de plus le moment est très mal choisi. Le mot ‘Medz Yeghern’ signifie ‘génocide’ pour les Arméniens ; en plus le verbe ‘nier’ rappelle la ’négation’ et le négationnisme. La diaspora arménienne utilise ce mot. Il faut modifier le texte. il faut enlever le Medz Yeghern et le verbe nier.

Cengiz Aktar : Medz Yeghern est le terme utilisé par les Arméniens pour désigner ce qu’ils ont vécu en 1915 et ce mot date de cette époque-là. Alors que le mot génocide a été inventé en 1948. D’ailleurs, nous ne somme pas ici pour discuter de savoir si c’était un génocide ou non. Ne détournez pas le sujet. Ce texte a été préparé suite à une longue réflexion de plus de 240 universitaires et historiens qui ont donné leur avis.

Candan Candan Azer : Les Arméniens ne disent pas ‘génocide’ mais utilisent le mot ‘Medz Yeghern’ pour définir ce qui s'est passé. En arménien, il n’y a pas de mot génocide (Nota CVAN : faux. Le mot « Tseghasbanoutioun », littéralement « assassinat d’une race » est utilisé en arménien. L'expression « Medz Yeghern », à savoir la « Grande Catastrophe », était surtout utilisé par la génération qui l’avait subie en 1915/1923. Certains des rescapés avaient également été témoins auparavant des massacres hamidiens de 1895/96).

Deniz Bolukbasi : J’ai honte de ceux qui se sont excusés. Cette campagne calomnie le peuple turc. On dirait que c’est une mode ; les intellectuels turcs pensent qu’il faut parler de ce sujet pour être considéré comme intellectuel. Il y en a même qui sont devenus titulaires de ce sujet : ils sont payés pour. Porte-paroles, cadres (commissionnés), ils basent leur carrière académique sur ce sujet. Vous, Temel Iskit, en tant qu’ex-diplomate n’avez-vous pas honte ? La diaspora travaille avec acharnement depuis 1915 : son but est de modifier l’opinion publique du monde entier. Finalement, ils ont attaqué la Turquie et ils utilisent les soi-disant intellectuels turcs ? Est-ce que vous présentez vos excuses aussi aux Arméniens de l’Asala ?

Ridvan Akar : Que voulez-vous dire par ‘titulaires’ de ce sujet ou des "commissionnés"(Nota CVAN : sous-entendu « voulez-vous insinuer qu’ils sont payés pour ? »).

Deniz Bolukbasi : Je veux dire que, sous prétexte d’être comme des occidentaux modernes, ils font carrière sur ce sujet.

Temel Iskit : Je ne suis pas obligé de répondre à vos provocations, mais je souhaite dire pourquoi j’ai signé. Durant toute ma carrière en tant que diplomate, je suis passé par plusieurs phases :

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d’abord « Il n’y a pas eu une telle chose », ensuite « ce sont eux qui l’ont fait » (Nota CVAN : Ce sont les Arméniens qui ont exterminé les Turcs) et puis « eux, ils l’ont fait, nous l’avons fait aussi ». Finalement, j’ai découvert que les pages des livres d’histoire avaient été arrachées. Je me suis revolté. Il faut que les pages s’ouvrent ! Quant à l’ASALA, nous sommes en train de parler d’une tragédie humaine, il ne s’agit pas d’une concurrences des crimes : je parle des pages perdues !

Cengiz Aktar : Oui, nous avons changé, heureusement d’ailleurs. Depuis Ozal, la Turquie s’ouvre au monde. Depuis 1983, 1993 et 1999 la Turquie a fait des pas importants et nous parlons de tous les tabous ; pas seulement de la question arménienne ; Arméniens, Kurdes, Alevis, Droits des femmes, des homosexuels : nous sommes dans l’ère de l’information. 250 personnes ont préparé ce texte ; ce dont nous n’avons pas discuté depuis 90 ans, 13 500 personnes l’ont signé en 3 jours pour dire « oui, ce que nous avons fait était mal.»

Candan Azer : Nous avons travaillé au niveau diplomatique sur cette question et 68 scientifiques renommés ont fait une déclaration commune pour dire que ce n’était pas un génocide. Nous avons démoli les affirmations des Arméniens une par une. Ils continuent encore, nous sommes inactifs contre eux…

Oral Calislar : Vous arrachez les pages d’histoire, vous modifiez l’histoire. J’ai participé à une conférence sur Mimar Sinan : un prof d’histoire a fait un exposé pendant des heures mais il n’a pas parlé de ses origines (Nota CVAN : l’architecte Sinan était arménien). Je suis allé lui poser la question pour lui dire que le monde entier connaissait la vérité : pourquoi ne l’avait-il pas écrite ? Il m’a répondu qu’il l’avait écrite mais que les autorités l’avaient obligé à l’enlever. Voilà votre mode de fonctionnement : vous arrachez les pages qui ne vous conviennent pas. On ne peut pas écrire l’histoire en arrachant les pages. C’était la richesse de l’Empire ottoman : pourquoi la cacher ? Aujourd’hui l’Anatolie est peuplée de gens qui ont des grand-mères arméniennes. De pauvres petites filles qui avaient été forcées de se marier et d’être islamisées…Pour insulter quelqu’un, vous lui dites que sa grand-mère était arménienne. Vous avez même attaqué Gül parce qu’il ne s’est pas opposé à la pétition. Vous n’avez pas honte? C’est une tragédie. Comment pouvez-vous la comparer avec le terrorisme arménien ?

Candan Azer et Elekdag : Oui, il ne faut pas utiliser l’appartenance ethnique comme une insulte. Mais il faut comprendre que c’était de la légitime défense (Nota CVAN : contre la pétition d’excuses) et on ne peut pas salir le peuple entier.

Oral Calislar : C’était une décision prise par l’Etat, pas par les individus (Nota CVAN : il parle du génocide). C’est pourquoi, c’est un crime d’Etat.

Sukru Elekdag : Oui, mais il faut voir les circonstances.

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Oral Calislar : C’était organisé par l’Etat oui ou non ?

Sukru Elekdag : Oui, mais l’Etat avait pris les précautions pour que cela se déroule dans de bonnes conditions.

C Aktar : Rien que pour cela, on peut demander pardon, non ?

Sukru Elekdag : Eux aussi ont tué dans le sud-est. Est-ce qu’ils vont s’excuser ?

Cengiz Aktar : Les Turcs et les Kurdes sont toujours sur ces terres alors qu’il n’y a plus d’Arméniens. Pourquoi les Arméniens doivent-ils présenter des excuses ?

Oral Calislar : Les déportés étaient des femmes et des enfants, comment expliquez-vous cela ?

Sukru Elekdag : Il y avait des maquisards arméniens.

Ridvan Akar : Si vous permettez, je voudrais savoir pourquoi les Arméniens de Kutahya ou Kocaeli (Izmit) ont été déportés ? Il n’y avait pas de danger de révolte dans ces régions-là.

Sukru Elekdag : Si, il y avait des maquisards : regardez dans ma région natale, Kastamonu, les Arméniens n’ont pas été déportés parce qu’ils étaient des artisans et des gens simples.

Ridvan Akar : Oui, c’est pourquoi la République turque a jugé qu’il y avait trop d’Arméniens dans cette région et les a envoyés à Istanbul en 1944 !

Sukru Elekdag : Oui, justement, ils n’étaient donc pas morts. (Nota CVAN : La plupart des Arméniens de cette région sont islamisés : c’est pourquoi ils ont échappé à la déportation. A l’enterrement de Hrant Dink, ils étaient venus par villages entiers) .

Cengiz Aktar : Pourquoi détruisez-vous les maisons, les églises, les bâtiments merveilleux et les cimetières ?

Sukru Elekdag : Si. On protège les vestiges historiques d’Ani…

Cengiz Aktar : Rectifiez s’il vous plait : ANI pas Ani (Nota CVAN : Aktar fait allusion avec ironie au fait que le ministère de la Culture a changé le nom arménien de Ani, en ANI – sans point sur le « i » - qui est un mot turc signifiant « souvenir »).

Temel Iskit : Vous ne supportez même pas les noms. Voilà pourquoi je me révolte. Je refuse que le nom d’Ani soit changé en ANI, je refuse que le mot ‘Arménien‘ soit utilisé comme une insulte. Ce n’est pas seulement une question de passé, c’est toujours d’actualité.

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Sukru Elekdag : Le génocide est ancré dans les gens de la diaspora et des Arméniens en général. Cette haine ne doit pas continuer : il faut l’arrêter.

Temel Iskit : Oui, il faut que la haine cesse (Nota CVAN : mais lui, il parle de la haine des Turcs…).

Sukru Elekdag : Voila pourquoi j’ai proposé la commission d’historiens, ensuite une instance internationale décidera…

Oral Calislar : C’est votre affaire, l’Etat peut faire ce qu’il veut mais personne ne peut empêcher les individus de s’excuser. Lorsque je visite les pays du monde entier, je rencontre des gens qui ont été arrachés à l'Anatolie, qui sont malheureux. Cela me rend triste : on aurait pu vivre ensemble. Nous sommes des citoyens : les décisions des politiciens ne nous concernent pas. L’Etat fait son travail et nous …

Sukru Elekdag : Oui mais votre initiative nuit aux intérêts de la Turquie. Le génocide…

Oral Calislar : Non, l’intérêt de la Turquie c’est la demande de pardon. Parmi les signataires, il y en a qui reconnaissent le génocide, d’autres qui ne reconnaissent pas, mais cela n’empêche pas qu’ils s’excusent de ce qui s’est passé.

Sukru Elekdag : Vous ne vous rendez pas compte que vous reconnaissez le génocide par cette campagne ?

Oral Calislar : Que je le reconnaisse ou non cela ne concerne que moi..

Candan Azer : N’êtes-vous pas désolés pour les Turcs assassinés dans le sud-est par les Arméniens ?

Oral Calislar : Ce n’est pas le sujet de notre débat. Bien sûr que je suis triste pour eux aussi, ils étaient nos mères, nos pères.

Deniz Bolukbasi : Je me demande à quel point ces personnes qui s’excusent sont sérieuses : 13 500 personnes. C’est facile de signer dans le monde virtuel (sur le net). J’aimerais voir combien vont signer sur la place centrale des villes à Van, à Erzincan ou à Erzurum. De quel droit jugez-vous les événements de 1915, c’est une question historique et juridique, non ?

Oral Calislar : Pourquoi avez-vous peur du mot « génocide » ?

Deniz Bolukbasi : C’est le crime le plus bas qui puisse exister, comment pouvez-vous l’attribuer au peuple turc, vous salissez la mémoire de nos ancêtres.

Oral Calislar : Pourquoi serais-je - ou mon peuple serait - responsable du crime commis par le Comité Union et Progrès ? Justement le peuple turc ne

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doit pas porter cette tâche noire.

Deniz Bolukbasi : Ali Babacan se dit intellectuel et prononce de belles paroles, alors qu’il signe aussi s’il est si intellectuel que ca !

M.A. Birand : Le ministère des Affaires extérieures doit justement faire une déclaration officielle et doit condamner les paroles du député d’Izmir (CHP) au sujet de la mère de Gül. C’est très moche et on doit avoir honte de ces paroles…

Sukru Elekdag : Je refuse catégoriquement que la mère de Gül soit arménienne !

Oral Calislar et Cengiz Aktar : Pourquoi ? Est-ce que c’est une insulte ?

Sukru Elekdag : Non, j’ai des amis arméniens, je ne veux pas les blesser.

Cengiz Aktar : Car vous savez très bien qu’Aritman veut insulter Gül avec ces paroles.

Temel Iskit : Voici ce que je veux vous dire lorsque je dis que ce n’est pas un problème du passé. Lors d’un match de foot à Trabzon, les sportifs ont utilisé des slogans : « Génocide à Trabzon pour l’Arménien Oguz » (Nota CVAN : Oguz est le directeur technique de l’équipe adverse) ou encore « Nous avons commencé notre chemin avec des Ogun… » (Nota CVAN : nom de l’assassin du journaliste arménien de Turquie, Hrant Dink).

Candan Azer : Vous ne pensez pas que la pétition signée par 68 historiens, éditée par le Washington Post, n’a aucun sens ? Ces gens-là ont été menacés par les Arméniens.

Oral Calislar : Est-ce qu’il y a des morts ? Hrant Dink a été assassiné parce qu’il avait dit que c’était un génocide. Est-ce que vous pensez que nous arrivons à discuter ? Que nous ne recevons pas de menaces… ? Ces 6 derniers mois, 48 nouveaux procès ont été ouverts, le saviez-vous ?

Candan Azer : Aujourd’hui, je ne peux pas dire ce que je pense en Suisse.

Oral Calislar : On n’arrive pas du tout à parler ici non plus. Hrant est mort à cause de cela ! Vous ne supportez même pas une campagne si modeste, si douce.

Temel Iskit : N’ayez pas si peur. La convention de 1948 dit que les individus peuvent être coupables des crimes, pas les nations.

Sukru Elekdag : Si. Depuis les événements de Bosnie Herzégovine, la convention a été modifiée. Les Etats peuvent être tenus pour responsables.

Temel Iskit : Justement, les ‘Etats’ et pas les ‘Nations’.

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Sukru Elekdag : J’ai compris que ceux-là (Nota CVAN : il parle des trois défenseurs de la pétition) n’ont pas compris le sens du texte qu’ils ont rédigé.

Oral Calislar : Trois ou quatre Unionistes commettent des crimes, pourquoi voulez-vous que notre peuple soit tenu pour responsable ?

Cengiz Aktar : Les gens ont caché leurs voisins pour sauver leur vie. Et aujourd’hui ils veulent signer la pétition mais vous les en empêchez. Le site est bloqué par des attaques externes.

M.A.Birand : Savez-vous qui bloque le site ? Des hackers ?

Cengiz Aktar : Je ne peux accuser personne sans certitude. Mais c’est une action délibérée : 1 million de clics par seconde est émis pour empêcher les gens d’entrer sur le site.

Sukru Elekdag : En ce moment même, des négociations secrètes sont poursuivies avec l’Arménie. C’est pourquoi, je dis que le moment est mal choisi. La commission d’historiens doit être créée et nous allons utiliser les instances internationales pour faire reconnaître notre version. Pourquoi voulez-vous reconnaître quoi que soit ?

Oral Calislar : Les discussions politiques (diplomatiques) ne me concernent pas.

Temel Iskit : Les travaux au niveau de l’Etat et au niveau des initiatives civiles doivent être dissociés.

Sukru Elekdag : Mais votre initiative va nuire aux actions diplomatiques. Les soi-disant intellectuels et les artistes doivent connaître leurs limites.

Temel Iskit : On n’en sait rien : c’est le temps qui va montrer les conséquences. Vous vous étiez opposés également à la conférence qui a finalement a eu lieu à Bilgi.

Sukru Elekdag : En ce moment même, des négociations ont lieu. C’est une chose nuisible (Nota CVAN : la campagne d’excuses).

Deniz Bolukbasi : Bien sûr que c’est néfaste. Leur but est d’avoir le soutien des parlements et ensuite, avec une base juridique, les revendications vont arriver. Il faut qu’ils abandonnent leurs revendications territoriales, qu’ils cessent d’utiliser le Mont Ararat comme symbole national et qu’ils acceptent la création d’une commission d’historiens. Les Arméniens ne veulent pas discuter de l’histoire sous prétexte que c’est un fait réel. Mais un sujet non connu ne peut-il pas être discuté ? En Turquie aussi, il y a eu des personnes qui soutiennent ce sujet (Nota CVAN : qui admettent que que le génocide a réellement a eu lieu).

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Temel Iskit : L’attitude de la Turquie et les politiques menées par la Turquie jusqu’à aujourd’hui n’ont rien apporté. L’adoucissement du sujet sur le plan international ne peut être que bénéfique pour la Turquie. Personne ne peut juger un pays démocratique.

Oral Calislar : Les réactions internationales sont très positives; même les plus fervents de la diaspora se sont adoucis ; ils ont les larmes aux yeux, ils nous disent « pour une fois depuis des lustres, vous faites quelque chose de gentil».

Cengiz Aktar : La déportation est la chose le plus néfaste que l’Anatolie a jamais vue. C’était une catastrophe. Ca été un effondrement économique en Anatolie. La révolte kurde actuelle est également la conséquence de cette déportation. Il n’y a même pas d’intelligence dans cette affaire. Ce sont les hommes d’Etat de l’époque qui nous ont menés à cette situation. Nous, nous vous parlons d’une affaire de conscience !

Candan Azer : Les Arméniens travaillent avec acharnement contre nous depuis…

Temel Iskit : De quels Arméniens parlez-vous ? Ce n’est pas un ensemble unitaire !

Candan Azer : Je parle de la diaspora et de l’Arménie ; jusqu’en 1991, la diaspora et l’Arménie ont travaillé sans cesse. Ils ont réussi à influencer la communauté internationale. Cette propagande est arrivée jusqu’à chez moi, elle a atteint mes intellectuels, mes femmes au foyer, mes musiciens : ils sont tous contaminés.

Oral Calislar : Cela signifie que les méthodes de la République turque étaient inefficaces. Cet Etat a tué ses propres enfants dans les année 80, des étudiants brillants, des enfants de 17 ans ont été exécutés sans pitié. Un citoyen n’est pas l’égal de l’Etat. Le citoyen ne peut pas porter le poids du crime de l’Etat.

Sukru Elekdag : Je respecte la sincérité de O.Calislar, il écoute la voix de sa conscience mais il faut voir comment c’est perçu dans le monde.

Oral Calislar : Le monde découvre qu’il y a aussi des Turcs ayant une conscience.

Sukru Elekdag : Non, ils disent qu’« il y a des Turcs qui soutiennent la reconnaissance du génocide ».

Cengiz Aktar : Non, j’ai reçu les réactions des médias les plus importants comme le Washington Times, Le Monde, … ils sont très positifs et ils n’emploient pas le terme de « génocide ».

Sukru Elekdag : J’ai toujours dit qu’il fallait une commission d’historiens.

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Ridvan Akar adresse une question à Deniz Bolukbasi : Vecdi Gönül a déclaré « si les Arméniens et les Grecs étaient restés en Turquie, nous ne serions pas la nation que nous sommes aujourd’hui ». Cengiz Aktar a souligné aussi ce fait en disant que l’Anatolie avait subi un effondrement économique, qu’en pensez-vous ?

Deniz Bolukbasi : Je n’entrerai pas dans cette polémique. La campagne, comme vous dites, n’est pas uniquement une question de conscience et d’individus. Elle bénéficie aux intérêts de l’Arménie : Sarkissian peut la signer aussi. C’est dans son intérêt. Elle a causé des mécontentements parmi la population turque. Ca nous dérange.

Ridvan Akar : J’adresse la même question à S.Elekdag.

Sukru Elekdag : Cette déclaration m’a beaucoup dérangé. Car cela rappelle certains événements de notre histoire proche. C’est une énorme gaffe de la diplomatie turque. Je n’approuve pas cette déclaration. (Nota CVAN : ce ne sont pas les propos du ministre de la Défense turc qui le dérangent, mais le fait que Vecdi Gönül se soit fait piéger avec cette déclaration par laquelle il légitimait la déportation et l’extermination des Arméniens et des Grecs de Turquie).

Cengiz Aktar : Cette déclaration montre que la nation est définie par l’Islam et que les chrétiens étaient en dehors de cette définition. On s’est ainsi débarrassé d’eux.

Deniz Bolukbasi : Ce n’est pas vrai. La nation turque est composée de Turcs.

Cengiz Aktar : Monsieur, nous savons tous que depuis 1840, l’est de Anatolie a été rempli d’immigrés non turcs venus du Caucase. En 1870, 50% de la population de l’Empire, 13 000 000 de personnes, ne savaient pas parler la langue turque, mais ils étaient musulmans. Alors que lors de la définition de l’Etat-nation, les chrétiens ont été exclus.

Oral Calislar : Lorsque Hrant Dink a été assassiné, des millions ont écouté la voix de leur conscience. Le monde entier l’a apprécié. Cette déclaration aussi est la voix de la conscience.

Cengiz Aktar : Les politiciens réfléchissent trop. Au lieu de provoquer le peuple et créer une tension, ils doivent l’encourager.

Deniz Bolukbasi : C’est une initiative malheureuse qui ne fait que salir nos ancêtres et notre histoire.

Candan Azer : - Il faut continuer à discuter avec les Arméniens - Il faut qu'ils acceptent nos frontières (Misak-i Milli) - Il ne faut plus qu'ils montrent le mont Ararat comme leur symbole

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national - On va aller devant une instance internationale pour faire reconnaître la vérité (leur vérité) pour que cela cesse. Nous avons ouvert nos archives. Les Anglais ont ouvert leurs archives. Il n’y a plus que les Français et les Arméniens qui n’ont pas ouvert leurs archives. On peut supposer que les archives françaises sont aussi en notre faveur, sinon ils les auraient ouvertes depuis longtemps.

Sukru Elekdag : Cela n’a rien à voir avec un génocide. Nous considérons que vous avez utilisé le mot Medz Yeghern sans en connaître la signification.

M.A.Birand : Je remercie mes invités. C’était un 32ème Jour exceptionnel, sans dispute, et avec un très haut nivau de discussion.

Traduction du turc : S.C. pour le Collectif VAN - 23 décembre 2008 - 09:50 - http://www.collectifvan.org/

Turquie : les vrais intellectuels en marche ?

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La campagne d’excuses des intellectuels turcs envers les Arméniens donne lieu à des prises de position publiques, allant du pire vers le meilleur. Parmi les prises de position courageuses demandant pardon pour le gé-nocide arménien de 1915, celle de Nil Demirkazik, Présidente de Çocuk-Der (Association de défense des Droits des Enfants). Il se-rait intéressant de savoir quelles sont les personnes visées par Nil Demirkazik lorsqu’elle parle des intellectuels « qui ne doivent pas être les pions du pouvoir » et qui sont tenus « de s’éloigner des sentiments de supériorité, de pouvoir, de chauvinisme, de racisme ». Qui sont donc ceux qu’elle nomme « les faux intellectuels » ? Nous avons, pour notre part, notre petite idée.

« JE DEMANDE PARDON AUX ARMENIENS PARCE QUE… »

Extraits :

Le « nettoyage ethnique », perpétré par l’Etat ottoman en 1915, est quali-fié aujourd’hui par l’Etat Turc, de « déplacement » et l’Etat refuse toujours d’admettre qu’il s’agit d’un « génocide » alors que les événements de 1915 correspondent à la description d’un « génocide » tel que celui-ci est défini par la Convention des Nations Unies. Si on regarde les choses défi-nissant un génocide selon la Convention des N.U. signée le 11 décembre

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1946 : Les actes constituant un génocide : Selon cette convention, si l’une des conditions suivantes est remplie pour éliminer une nation, un groupe ethnique, ou un groupe religieux partielle-ment ou totalement, il constitue un crime de génocide.

a) Assassiner des membres d’un Groupe ; b) Endommager physiquement ou mentalement les membres d’un Groupe.

c) En calculant la destruction totale ou partielle d’un groupe, modifier déli-bérément les conditions de vie d’un Groupe. d) Prendre des précautions pour empêcher des naissances au sein d’un Groupe. e) Transférer par la force les enfants d’un Groupe à un autre groupe.

Comme on peut observer d’après ces articles, ce qui est perpétré par l’Em-pire ottoman est indéniablement un nettoyage ethnique, c'est-à-dire un génocide. D’ailleurs, avant même 1915, les recherches ont clairement dé-montré que les massacres de 1895-1896, les massacres de 1896 à Urfa, Birecik, Adiyaman, Besni, les massacres de 1909 à Adana, ont été perpé-trés par le Comité Union et Progrès et Teskilat-i Mahsusa (Organisation spéciale) suite à la demande de l’Etat. Ces événements étaient des signes précurseurs du génocide attendu.

Qui étaient les acteurs principaux de ces massacres en 1915 ?

…. Résumé CVAN : L’auteur résume les événements historiques en commen-çant par les massacres de 1894 – Abdul Hamid II, elle dénonce une par une les organisations telles que Union et Progrès, Teskilat-i mahsusa, les idéologues, les médecins comme Mehmet Talat Paşa, İsmail Enver Paşa, Ahmet Cemal Paşa, Ziya Gökalp, Dr. Bahaettin Şakir, Dr. Nazım.)

Nous savons tous que les événements vécus en 1915 étaient un génocide et que c’était le 1er génocide du 20ème siecle. Le processus de construc-tion de l’Etat Nation et la Turquisation de l’Anatolie a ainsi commencé. Plus tard Hitler allait se baser sur ce génocide impuni.

… Et on va observer que ce génocide a constitué un exemple pour les sui-vants.

… En 1986 lors des discussions au Sénat des Etats-Unis, il a été signalé que l’indifférence de l’humanité devant le génocide des Arméniens avait ouvert la voie au génocide des juifs.

….

En conséquence du génocide, plus d’un million d’Arméniens sont morts.

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Malheureusement les puissances européennes n’ont pu ou n’ont pas voulu empêcher ces massacres. Pire encore, elles n’ont pas fait le nécessaire pour punir les coupables à la fin de la 1ère guerre mondiale. Les souf-frances et les massacres vécus à cette époque se sont enfoncés dans l’obscurité de l’histoire et ont été oubliés. ….

Résumé CVAN : l’auteur explique ensuite la naissance du fascisme turc comme conséquence du génocide et l’oppression actuelle du peuple kurde. Elle dit qu’il faut que la Turquie affronte son passé comme l’a fait l’Allemagne. Elle dit que le peuple turc doit apprendre son histoire et ap-prendre à respecter les souffrances pour que les sentiments de haine et de vengeance disparaissent.

Présenter nos excuses aux Arméniens est notre devoir humain et il doit être fait de toute urgence. Mais nous ne pouvons pas attendre qu’un sys-tème inhumain puisse exprimer des sentiments humains. C’est pour cette raison que ce sont les intellectuels de ce pays qui peuvent montrer ce cou-rage.

Car l’Intellectuel n’a pas d’idéologie, ne peut pas en avoir. L’intellectuel n’est pas un militant. Encore moins le pion du pouvoir. Il ne peut pas exprimer uniquement les choses qui plaisent au pouvoir, il est obligé d’exprimer même les paroles qui le dérangent.

L’intellectuel est objectif, humaniste et démocrate. Il est conditionné pour dire la vérité et uniquement la vérité. L’Intellectuel est tenu de s’éloigner des sentiments de supériorité, de pou-voir, de chauvinisme, de racisme ; car l’intellectuel est obligé de respecter et de défendre la liberté, l’égalité, la paix et la fraternité.

Voilà pourquoi, lorsque nos « vrais intellectuels » deviendront plus sen-sibles, plus démocrates, plus humanistes, plus objectifs et plus courageux, plus audacieux que « les faux intellectuels », alors à ce moment-là, la Tur-quie pourra avancer vers la PAIX. …

NİL DEMİRKAZIK

PRESIDENTE de ÇOCUK-DER (Association de défense des Droits des En-fants)

Traduction du turc : S.C. pour le Collectif VAN - 23 décembre 2008 - 07:24 - http://www.collectifvan.org/

Lire aussi:

Pétition turque pour stopper la reconnaissance du génocide

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http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=24976

http://www.ermenilerdenozurdiliyorum.com/nil-demirkazik-17.12.2008.html

Vidéo France24 : pétition turque pour implorer pardon

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Plusieurs milliers de Turcs ont signé une pétition sur Internet, lancée par des intellec-tuels, demandant pardon à "leurs frères arméniens" pour les évé-nements de 1915. Cette démarche ne trouve pas grâce auprès de toute la population. Voir la vidéo de France24.

Arménie - Turquie

Une pétition en ligne implore le pardon des Arméniens

Lundi 22 décembre 2008

Plusieurs milliers de Turcs ont signé une pétition sur Internet, lancée par des intellectuels, demandant pardon à "leurs frères arméniens" pour les événements de 1915. Cette démarche ne trouve pas grâce auprès de toute la population.

Plusieurs milliers de Turcs ont demandé pardon à leurs "frères arméniens" en signant une pétition lancée par une poignée d'intellectuels turcs. Une démarche inimaginable il y a quelques années encore. L'Arménie accuse la Turquie d'avoir massacré 1,5 million d'Arméniens dans les dernières an-nées de l'Empire Ottoman. Mais l'Etat turc récuse les accusations de géno-cide. Après 90 ans, un tabou est en train de tomber en Turquie, puisque certains remettent en cause publiquement l'idéologie officielle.

Grâce à la démarche inédite de plusieurs intellectuels, un tabou pourrait se briser en Turquie. Une pétition demandant pardon aux Arméniens pour les événements de 1915 est diffusée sur Internet. En trois jours, elle a re-cueilli 13 000 signatures.

Pour visualiser la vidéo, copier et coller ce lien dans votre naviga-teur web, puis cliquer sur la vidéo.

http://www.france24.com/fr/20081222-reportages-turquie-genocide- armenien-lettre-excuse-intellectuels-histoire-officielle reconnaissance

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«Je m'excuse»: des intellectuels turcs contre la négation du génocide arménien

23 déc 2008Par Elif Kayi

«Ma conscience ne peut accepter que l'on reste indifférent à la Grande Ca-tastrophe que les Arméniens ottomans ont subie en 1915, et qu'on la nie. Je rejette cette injustice et, pour ma part, je partage les sentiments et les peines de mes sœurs et frères arméniens et je leur demande pardon.". Plus de 15.000 personnes ont à ce jour signé l'appel Özür Diliyorum (Je m'excuse) mis en ligne sur le site Internet www.ozurdiliyoruz.com par un groupe d'intellectuels turcs.

Le terme «génocide» a volontairement été évité. Le journaliste Baskin Oran, un des initiateurs de l'appel, explique qu'il ne régnait pas de consen-sus autour de ce terme parmi les premiers signataires et que le terme de «grande catastrophe» (Metz Yeghern), employé avant la découverte du mot génocide, a été préféré. Rappelons aussi que la mise en parallèle du terme «génocide» avec les événements de 1915 est représsible pénale-ment en Turquie. Parler de génocide arménien tombe sous le coup de l'in-fame article 301 du code pénal turc qui, depuis le 30 avril 2008, qualifie de crime toute insulte à la «turquicité», concept extrêmement flou. Avant cette réforme, l'article santionnait toute insulte à «la Turquie, l'ethnicité turque et les institutions turques».

Les réactions à l'appel ne se sont pas faites attendre. Sortant mercredi d'une rencontre avec le président bulgare Georgi Parvanov à Ankara, le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan s'est adressé aux journalistes en ces termes: «Ceux qui ont commis un crime doivent s'excuser. Je n'ai commis aucun crime, pourquoi devrai-je m'excuser?». Plus virulente fut la réaction d'une cinquantaine d'anciens diplomates et ambassadeurs turcs, qui dans un communiqué de presse, dénoncent une démarche «injuste et fausse» : «Une telle démarche infondée et unilatérale constitue une at-teinte à la dignité de notre histoire comme une trahison de la mémoire de tous ceux qui sont morts à cause des agissements des organisations terro-ristes à la fin de l'Empire ottoman comme tout au long de notre histoire ré-publicaine». Référence est ici faite aux attentats pérpétrés par l'organisa-tion terroriste d'orientation marxiste-léniniste ASALA (Armée secrète armé-nienne de libération de l'Arménie), qui entre 1973 et 1985 exécuta 43 di-plomates turcs au cours de divers attentats, dont un des plus sanglants a eu lieu à l'aéroport d'Orly le 15 juillet 1983 et au cours duquel huit per-sonnes trouvèrent la mort. L'une des initiatrices de cette réaction est Ülkü Süelkan, la veuve d'une victime d'ASALA.

La version officielle turque présente les «évenements de 1915» comme des mesures nécessaires de transfert des populations arméniennes pré-

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sentes sur le front russe, et d'un contexte de guerre, où Turcs et Armé-niens se combattirent et s'entre-tuèrent. En 2002, le Land allemand du Brandebourg introduisit pour la première fois en Allemagne la mention du génocide arménien dans le programme d'histoire de ses lycées. Au mois de janvier 2005, après un repas avec le consulat général de Turquie, Aydin Durosoy, le premier ministre du Brandebourg Matthias Platzeck annonçait le retrait de cette mention. Interrogée par la presse, l'ambassade de Tur-quie en Allemagne récusa l'accusation d'avoir émis une quelconque pres-sion à l'encontre du gouvernement local. Finalement, après des réactions enflammées dans les médias et le monde politique, la mention de géno-cide fut réintroduite dans le programme d'histoire des lycées du Brande-bourg.

En janvier 2006, une initiative, «Grand Projet 2006» menée par des per-sonnalités comme Rauf Denktach, président de la république chypriote du Nord, ou Dogu Perinçek, ex-maoiste et président du parti des travailleurs turcs, condamné en Suisse pour négation du génocide arménien, appelait les Turcs d'Europe à manifester à Berlin le jour du 85ème anniversaire de la mort de Mehmet Ali Talat, plus connu sous le nom de Talat Pacha, Mi-nistre de l'intérieur sour l'empire ottoman déliquescent de 1915-1916 et haut responsable du génocide. Talat Pacha fut assassiné le 15 mars 1921 par un étudiant arménien à Berlin, où il avait trouvé refuge après avoir été condamné à mort par la nouvelle République de Turquie. L'appel du «Grand Projet 2006», «Prends ton drapeau et viens à Berlin !», qui circula à travers un portail Internet et fut répércuté dans la presse turque par de nombreux quotidiens, reçut dans un premier temps l'aval d'institutions turques établies en Allemagne. Finalement, la plupart des institutions qui avaient souscrit à l'appel se retirèrent. Raison invoquée : la personnalité décriée de l'auteur de l'appel, Perinçek, considérée — non sans raison — comme un dangeureux excentrique. Le président de la communauté turque de Berlin, Tacettin Yatkin, déclara à la presse que les organisateurs de cette initiative avait «utilisé son nom sans son accord» et que son orga-nisation souhaitait effectivement manifester pour l'anniversaire de la mort de Talat Pacha, mais qu'elle n'avait «rien à faire avec des gens pareils». Aucune explication quant au caractère pourtant infamant de cette mani-festation ne se fit entendre. Seul un petit collectif, mené par l'historien et auteur turc de Cologne, Dogan Akhanli, protesta et se réunit le jour de la manifestation des admirateurs de Talat Pacha pour organiser une visite guidée alternative.

L'histoire du génocide arménien en Turquie pourrait se résumer à 85 ans de formatage éducatif et culturel. A Ankara, dans le quartier animé de Kizi-lay, des groupes de jeunes étudiants se promènent et se retrouvent autour d'un thé, d'un coca-cola ou d'une bière. Ayşe et ses amis, étudiants à l'uni-versité technique du Moyen-Orient, apartiennent à cette nouvelle jeunesse turque, peu ou pas politisée, soucieuse des marques et de son apparence, qui écoutent de la musique américaine et rêve d'aller en vacances à Bar-celone ou à Ibiza. Quand on les questionnent sur «les événements de 1915», tous sont d'accord pour dire que «ce qui est arrivé autrefois est vraiment terrible». Cependant, il faut bien le rappeler, «les Turcs, aussi,

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ont été victimes», comme souligne Kerem. Certains évoquent les bandes de bandits kurdes, chargés d'encadrer les colonnes de déportés, à qui on attribue la responsabilité des atrocités commises. Cette génération parle comme celle de ses parents. Pour eux aussi, ce qui c'était passé était le ré-sultat d'une guerre. C'est ce qu'ils avaient appris à l'école. «Mais il faut tourner la page», s'empresse d'ajouter Ayşe. Aujourd'hui, bien qu'elles ré-futent tout autant le mot de génocide, à la différence de leurs aînés, les jeunes générations turques ne veulent souvent même plus polémiquer. Lors du match amical Turquie-Arménie qui s'est déroulé à Erevan au mois de septembre dernier, la réaction de la jeunesse turque pouvait tenir dans la remarque faite par Cengiz, un étudiant en sciences informatiques de 22 ans, originaire de Denizli : «C'est juste un match amical. Et de toute façon, l'Arménie est une équipe faible, la Turquie va gagner». La dimension poli-tique semblait quasi-absente du côté turc.

Dans les années 1970 et 1980, lorsque des membres de l'ASALA com-mirent à plusieurs reprises des attentants visant des diplomates turcs, la Turquie était sortie de sa torpeur, de son oubli de l'histoire. La revendica-tion des terroristes : que la Turquie reconnaisse les 1,5 millions de morts du génocide arménien. Les Turcs ouvraient les yeux sur une nouvelle ver-sion d'un pan de leur histoire. Dans un entretien, l'écrivain Elif Safak, elle-même fille d'une diplomate turque, évoquait ses premiers souvenirs des Arméniens, qu'elle percevait enfant alors comme une menace. Plusieurs années plus tard, Elif Safak se retrouvera au banc des accusés de l'état turc pour avoir évoqué dans un de ses ouvrages, La bâtarde d'Istanbul, le génocide arménien. C'est un appel à une réelle prise de conscience que demande le journaliste Baskin Oran, qui, dans une tribune pour le site d'in-formations Turquie européenne, rappelle: «Après m'être mêlé des affaires d'autres pays, permettez moi au moins que je demande en mon nom propre pardon aux petits-enfants de mes propres concitoyens pour avoir si tardivement pris conscience du déni de 85 ans d'un nettoyage ethnique accompli dans mon propre pays.»

Dans cette même tribune, il pose la question suivante: «Or, êtes-vous conscients que nous sommes entrés dans une ère de “demande de par-don”?». Et il cite les exemples de différents pays : les enquêtes sur le ré-gime franquiste en Espagne, le pardon des autorités canadiennes à l'en-contre des populations autochtones et des autorités australiennes à l'en-contre des Aborigènes pour leurs politiques d'assimilation. Et d'autres. La Turquie se trouve elle aussi à une période charnière de son histoire. Les anciennes générations se barricadent, la jeunesse veut oublier, mais pour-tant un courant commence à prendre de l'ampleur, un courant qui de-mande de l'objectivité, qui rejette les discours polissés et formateurs, qui a soif de vérité et d'un début de reconnaissance. Conduit par un souffle issu du mouvement Nous sommes tous des Arméniens, né au lendemain de l'assassinat du journaliste turc d'origine arménienne Hrank Dink, cette dy-namique, bien qu'encore très limitée, ne demande qu'à prendre de l'am-pleur.

Ainsi, le président turc Abdullah Gül employa des termes différents de son

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premier ministre pour qualifier l'appel des intellectuels turcs : «En Turquie, toute opinion devrait être discutée de manière ouverte et ceci est la poli-tique du gouvernement turc». On peut discuter de la signification des pa-roles de Gül et replacer son intervention dans le cadre de la politique d'un parti -AKP, Parti de la Justice et du Développement- soucieux de son image de démocrate à l'étranger. Mais la Turquie, décrite par le journaliste Tanil Boran en 1996 dans la revue turque Birikim comme un «modèle de menta-lité basée sur des théories conspiratrices», ne pouvait rater cette occa-sion. Lors d'une réunion de la commission du Ministère des affaires étran-gères, Canan Aritman, députée originaire d'Izmir et membre du parti so-cial-démocrate de l'opposition CHP (Parti républicain du peuple) s'opposa fermement à la réaction du président Gül : «Il est clair que le président supporte cette campagne. Abdullah Gül devrait être le président du public turc, pas de sa propre ethnicité». Et de s'empresser d'ajouter : «Je vou-drais que vous recherchiez son origine. Vous découvririez alors le côté de sa mère», insinuant l'origine arménienne de la mère de Gül.

En 2004, le quotidien de langues turque et arménienne, Agos, dont Hrank Dink était le rédacteur en chef, avait publié les révélations d'une nièce de la fille adoptive de Mustafa Kemal, Sabiha Gökçen -connue pour avoir été la première femme pilote militaire de Turquie- selon lesquelles Sabiha était d'origine arménienne. Cette publication avait provoqué un débat passion-né en Turquie et de nombreuses protestations s'étaient faites entendre, notamment de la part de généraux, qui voyaient dans ces propos une ten-tative de diviser le pays. En 2005, lorsque l'avocate Fethiye Cetin publia son autobiographie Le Livre de ma grand-mère, relatant comment elle dé-couvrit, adulte, que sa grand-mère était arménienne, orpheline du géno-cide, de nombreux Turcs et Turques se reconnurent ou crurent reconnaître leur propre histoire dans cet ouvrage et se lancèrent dans des recherches généalogiques, fictives ou réelles...

http://www.mediapart.fr/club/blog/elif-kayi/231208/je-m-excuse-des-intel-lectuels-turcs-contre-la-negation-du-genocide-armeni

Génocide des Arméniens : Suite des réactions à la pétition d’excuse des intellectuels turcssamedi20 décembre 2008, par Stéphane/armenews

Les partisans de la pétition d’excuse disent qu’il est temps de se deman-der ce qui est vraiment arrivé en 1915. Cengiz Aktar, un politologue de l’Université Bahcesehir d’Istanbul et un des principaux initiateurs de la campagne a dit que le but de l’initiative était de rompre "le silence qui en-veloppe cette question".

Selon M. Aktar, quelques-unes des réactions qui ont commencé à arriver

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montrent que l’initiative a frappé un grand coup. "Nous avons obtenu d’abondants messages de reconnaissance". Il a comparé cette initiative aux efforts en Allemagne après 1945 pour faire face à la période nazie.

Quelques observateurs pensent même que rien que le fait que les initia-teurs aient été capable de publier cette excuse est un signe de la maturité démocratique de la Turquie. "Dans la vieille Turquie que nous connaissions une campagne comme celle-ci aurait été interdite, on aurait menacé les principaux acteurs et quelqu’un aurait essayé de lancer des enquêtes contre eux".

Mensur Akgun, un chroniqueur du quotidien Referans a écrit "À l’heure ac-tuelle au moins, la situation est différente dans la Turquie d’aujourd’hui. Il n’y a eu aucune menace crédible".

Cependant, les nationalistes ont commencé à critiquer le groupe. "Il n’y a aucun crime pour lequel nous devons avoir honte et pour lequel nous de-vons faire des excuses" a déclaré Devlet Bahceli, le chef du Parti du Mou-vement Nationaliste ou MHP.

"Laissez-nous tout d’abord dire que comme individu personne n’a le droit de faire des excuses de la part de la nation turque, une telle initiative sent la provocation qui ne profitera à personne " a écrit Yigit Bulut, un chroni-queur au quotidien Vatan. M. Bulut a accusé les intellectuels de suivre George Soros, un homme d’affaires américain dont les nationalistes turcs voient son Institut pour une Société Ouvert comme un outil pour saper l’état turc.

"Quelque chose a eu lieu " en 1915 a déclaré le sociologue Ferhat Kentel, qui a aussi signé le texte dans Vatan. "Il y avait un million d’arméniens dans ce pays. Aujourd’hui, il reste 60000 arméniens. Cela signifie que [les arméniens] ne sont plus là. Nous, les Turcs sommes ici. Comme les Kurdes. ”

Il a ajouté : "appelez-le un génocide si vous préférez, appelez-le autre-ment. Un million de personnes a été détruit, a été déporté, a été tué, a été envoyé dans les déserts, c’est une vérité".

Les responsables de l’initiative ont refusé de donner un objectif chiffré de signataires qu’ils espèrent réunir. M. Aktar a dit que le meilleur résultat possible de l’initiative serait d’obtenir les signatures de "figures significa-tives" et "de réunir autant de personnes que possible en Anatolie".

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=47555

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Ertugrul Ozkok : la campagne d’excuse pour les ar-méniens est une plaisanteriemardi23 décembre 2008, par Stéphane/armenews

Enfin je suis délivré. Peter Gabriel, un chanteur quej’ai beaucoup aimé pendant sa période de "Genèse" mais dont je trouve difficile de com-prendre l’obsession ethnique a rejoint la campagne "pour faire des ex-cuses aux arméniens".

Il a fait des excuses de la part de nous, "les Turcs", aux arméniens pour les mauvaises choses que "nous les Turcs" avons fait aux arméniens.

Je réflechissai s’il fallait se joindre à la campagne ou non. J’ai été délivré quand j’ai lu les nouvelles de Gabriel. Puisqu’il fait des excuses aux armé-niens en notre nom, les Turcs, alors je fais des excuses aux Indiens, aux Pakistanais et aux peuples indigènes des anciennes colonies en Extrême-Orient de la part "des Britishs" . Pour les mauvaises choses que "ce British" a fait à ces peuples.

La formule pour une solution historique de la question arménienne a été trouvée. Les gens de pays différents font des excuses aux gens de quelques autres pays pour les mauvaises choses qu’un autre pays leur a faites.

De plus les Parlements du pays ont repris le pouvoir "de l’action de récrire l’histoire" ou vice versa pour les mauvaises choses qu’un pays a faites à une autre nation.

Dans ce cas, pour nous, comme turcs il n’y a aucun problème. Quant aux arméniens ; nous avons maintenant une chance de résoudre ce problème via des mandataires. * * * On va laisser de côté l’aspect amusant. Je consi-dère cette "campagne d’excuse" lancée par quelques intellectuels turcs comme une énorme plaisanterie.

Le texte qu’ils ont préparé est merveilleux !

Maintenant j’attends avec agitation pour juste voir combien de Turcs vont rejoindre la campagne la plus romantique de l’histoire. Un million de per-sonnes ? Peut-être deux, trois, cinq millions ?

Que se passera-t-il si le nombre de personnes signataires n’atteint pas les 47% qui présentent la moyenne nationale ?

Pensez-y : "si la moitié de la nation ne fait des excuses ..."

Nous serons déshonorés aux yeux des arméniens. * * * Puisque Peter Ga-briel a rejoint le mouvement, je pense que nous devons placer sur la table toutes les questions necessitant des excuses.

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Par exemple, qui va faire des excuses pour les diplomates turcs assassinés par l’organisation terroriste de l’ASALA ?

Nous devons trouver des gens d’autres pays puisque aucun arménien, ou bien l’Arménie ou bien la diaspora ne s’est présenté pour le faire.

Je propose un appel à Mick Jagger. Il le signera à coup sûr.

Nous devrions frapper à la porte de l’Allemagne pour arriver obtenir des excuses pour les turcs et les kurdes qui ont été abattus par les gangs ar-méniens en 1915, mais les Allemands ont une autre question d’excuse à traiter.

En ce qui concerne les civils turcs qui ont été tués dans Thessaloniki pen-dant les Guerres Balkaniques, malgré le fait ils avaient rendu leurs armes.

Qui va faire des excuses pour leur mémoire ?

Pensez-vous qu’un Canadien puisse le faire ?

Léonard Cohen, par exemple.

Non il ne le fera pas - puisqu’il aime les grecs et a vécu dans une île greque pendant des années. Peut-être il sera possible de trouver un asia-tique.

Laissez-moi vous avertir : Il est facile de trouver quelqu’un qui tombera sur le dos des Turcs mais il ne sera pas si facile de trouver quelqu’un qui fasse des excuses pour les Turcs qui ont été massacrés.

* * *

Tout de même c’est une bonne chose d’avoir quelques intellectuels turcs qui font des excuses de la part des Turcs.

Dans l’avenir nous nous lèverons devant le monde entier et dirons "regar-der nous avons des gens qui font des excuses. Mais il n’y a même pas un représentant de leur côté."

Je soutiens sincèrement cette campagne pour dire cela. Et je promets de donner mon plein support, comme Peter Gabriel l’a fait, aux campagnes de signature qui sont lancés pour toutes mauvaises choses que les Britishs et les français ont faites.

Article publié dans le quotidien turc Hurriyet mercredi 17 décembre 2008

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=47629

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La Turquie à l'assaut de sa mémoireSoutenus par le président Abdullah Gül, des intellectuels ont lancé le dé-

bat sur la reconnaissance du génocide arménien. Une évolution historique.

Bien sûr, Abdullah Gül avait été sifflé mais il était venu. En septembre der-nier, à Erevan, la capitale du pays, l'Arménie rencontrait son ennemi héré-ditaire, la Turquie en poule de qualification pour la prochaine coupe du monde de football. Quatre-vingt-dix ans après la « grande catastrophe », comme les Arméniens nomment leur génocide et au cours duquel un mil-lion d'entre eux trouva la mort, le chef de l'Etat turc avait osé le rappro-chement et briser le cercle infernal de la haine. Ce petit geste, pas vrai-ment anodin, a soudain libéré la parole, après un premier colloque univer-sitaire sur le sujet voici trois ans.

Depuis le début de cette semaine, quatre intellectuels de gauche ont lancé une pétition sur internet qui a déjà recueilli 15.000 signatures et le soutien discret mais réel de M. Gül qui estime que « chacun peut donner son opi-nion librement ». Le texte est on ne peut plus clair : « Ma conscience ne peut pas accepter que l'on reste indifférent et que l'on nie la grande catas-trophe subie par les Arméniens ottomans en 1916. Je rejette cette injustice et, pour ma part, je partage les sentiments et les peines de mes frères et sœurs arméniens. Je leur demande pardon ». Menaces de mort et insultes

Dans une Turquie nationaliste, où la négation du génocide a été érigée en raison d'Etat, les menaces de mort, les accusations de trahison et les in-sultes ont aussitôt fusé à l'encontre des auteurs du document, tous proches de Hrant Dink, un journaliste d'origine arménienne assassiné en janvier 2007. Une députée kémaliste a même attaqué le président de la République, sous-entendant qu'il aurait des racines arméniennes, ce qui est considéré du côté d'Ankara comme une tache indélébile, un péché ma-jeur.

Mais, cette fois-ci, le débat s'ouvre enfin sur la place publique et il ne peut plus être balayé d'un revers de main. Le Premier ministre, l'islamiste dit modéré, Racip Tayyip Erdogan a vite réagi contre le texte : « Je ne l'ac-cepte pas. Nous n'avons commis aucun crime et nous n'avons pas besoin de nous excuser ». Signe des divisions gouvernementales, le ministère des Affaires étrangères estime n'avoir « pas à réagir ».

La responsabilité de l'école

Au moment où les négociations pour l'entrée de la Turquie dans l'Union eu-ropéenne viennent de franchir une nouvelle étape, ce débat montre que la démocratie progresse sur les rives du Bosphore. Sujet tabou, le génocide

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arménien est constamment nié. Y compris dans les manuels scolaires. « A l'école, nous subissons un lavage de cerveau », affirme Baksin Oran, l'un des initiateurs de la pétition.

Certes, il faudra encore du temps, beaucoup de temps, avant que les Turcs regardent la réalité en face, cessent de s'enfermer dans le négationnisme et de dire que des dizaines de milliers « d'Anatoliens » sont morts, eux aussi, lors de ces deux cruelles années. Mais désormais le débat public est ouvert. Et il ne se refermera plus.

Patrick PEROTTO [email protected]

http://www.estrepublicain.fr//une/monde/art_968079.php

Koksal Toptan opposé à la pétition d’excuse

mardi23 décembre 2008, par Stéphane/armenews

"La politique de la Turquie en la matière est claire et elle précise que la question, qui est du ressort des historiens, doit être tenue en dehors des débats politiques", a déclaré vendredi le président de la Grande Assem-blée Nationale de Turquie (TBMM), M. Koksal Toptan.

Il exprimait ainsi sa désapprobation à la campagne d’intellectuels turcs de-mandant pardon aux Arméniens pour le génocide de 1915.

"Cette politique doit être accueillie raisonnablement par tout le monde", a-t-il ajouté.

"Des intellectuels publient une pétition demandant pardon. Dans ce texte des affirmations controversées sont montrées comme vraies. Ils signent la pétition, condamnent la Turquie et demandent pardon aux Arméniens, c’est erroné et injuste", a-t-il précisé.

M. Toptan a tenu à rappeler que jusqu’en 1980, près de 40 diplomates turcs avaient été assassinés par des arméniens. "Qui va demander pardon pour ces assassinats", a-t-il ajouté.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=47667

Génocide des Arméniens : La presse turque et la pétition d’excuse des intellectuels

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mardi23 décembre 2008, par Stéphane/armenews

Extraits de la presse turque de ces derniers jours :

MILLIYET - "ET LA TURQUIE POLEMIQUE" :

Diverses réactions sont enregistrées à la campagne d’un groupe d’intellec-tuels turcs demandant pardon aux Arméniens dont les ascendants ont été préjudicié lors des évolutions tragiques en 1915 en Anatolie.

Les uns soutiennent, les autres gardent leurs distances et d’autres fus-tigent.

Probablement, ce sont aux qui ont perpétré un génocide :"Je n’ai commis aucun crime alors pourquoi m’excuser", a déclaré le Premier ministre Re-cep Tayyip Erdogan en réaction à une campagne entamée par des intellec-tuels turcs concernant les événements tragiques qui ont survenu en 1915 en Anatolie. La campagne consiste en une pétition qui demande pardon aux Arméniens dont les ascendants ont été préjudicié lors des évolutions tragiques. "Probablement ils (ceux qui ont entamé la campagne) ont com-mis un crime et donc s’excusent mais la République de Turquie n’a rien à se reprocher", a déclaré Erdogan en répondant aux questions des journa-listes.

SABAH -

"Le fait que les évolutions en 1915 en Anatolie soient débattues librement par l’opinion publique et les milieux académiques turcs, démontre que la Turquie est plus en avance par rapport à certains pays", indique jeudi un communiqué du Centre de presse de la Présidence de la République.

TURKIYE - LA TURQUIE EST EN PAIX AVEC SON HISTOIRE : GUL

"Le fait que les évolutions en 1915 en Anatolie soient débattues librement par l’opinion publique et les milieux académiques turcs, démontre que le peuple turc est en paix avec son histoire", indique jeudi un communiqué du Centre de presse de la Présidence de la République.

"Ceux qui ont entamé cette campagne me font honte", a déclaré le chef du parti de l’Action Nationaliste (MHP, opposition droite nationaliste), Dev-let Bahceli, concernant une campagne entamée par des intellectuels turcs concernant les événements tragiques qui ont survenu en 1915 en Anato-lie, qui ont marqué Turcs et Arméniens.

ZAMAN

"C’est parce que vous avez perpétré un génocide que vous vous excusez ?"

Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a réagi à une campagne enta-

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mée par des intellectuels turcs demandant pardon aux Arméniens dont les ascendants ont été préjudiciés lors des évolutions tragiques en 1915 en Anatolie.

"Probablement ils (ceux qui ont entamé la campagne) ont commis un crime et donc s’excusent mais la République de Turquie n’a rien à se repro-cher", a déclaré Erdogan.

YENI SAFAK

"Je n’ai commis aucun crime alors pourquoi m’excuser", a déclaré le Pre-mier ministre Recep Tayyip Erdogan concernant une campagne entamée par des intellectuels turcs concernant les événements tragiques qui ont survenu en 1915 en Anatolie.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=47669

Ali Babacan : « La campagne arménienne peut endommager les pourparlers en cours »

mardi23 décembre 2008, par Stéphane/armenews

Le ministre turc des Affaires Etrangères Ali Babacan a exprimé vendredi ses craintes sur la pétition d’excuse lancée par des intellectuels turcs affirmant que celle-ci pourrait endommager les efforts en vue d’améliorer les relations diplomatiques entre les deux pays.

La pétition indique « Ma conscience refuse l’insensibilité vis à vis de la Grande Catastrophe qu’ont subie les Arméniens ottomans en 1915 e t sa négation. Je refuse cette injustice, je partage les sentiments et la douleur de mes frères et sœurs arméniens et je leur demande pardon ».

Ses commentaires interviennent le même jour où l’armée turque indique qu’elle était opposée à la campagne sur internet. Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a aussi critiqué la campagne.

"C’est une question sensible pour la Turquie. Il y a un processus de négociation en cours (avec l’Arménie) ... Cette sorte de débat est inutile à quiconque particulièrement en période de négociations et elle peut nuire au processus de négociation" a dit Ali Babacan cité par l’agence de presse Anatolie.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=47677

TURQUIE • "Arméniens, pardonnez-nous !" : la

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pétition qui fait scandale

Revue de presse - 22 déc. 2008

Depuis le 17 décembre, un texte signé d'intellectuels turcs et évoquant "la Grande Catastrophe subie par les Arméniens ottomans" suscite une vive polémique, qui dépasse les frontières turques.

L'opinion publique turque est en ébullition. Depuis la publication sur Internet de la pétition intitulée "Arméniens, pardonnez-nous !" appelant à demander pardon pour "la Grande Catastrophe que les Arméniens ottomans ont subi en 1915", la société est divisée entre supporters et détracteurs de cette initiative d'un groupe d'intellectuels turcs, informe le quotidien russe Vremia Novostieï. En quelques jours, près de 20 000 personnes ont signé ce texte, en dépit des difficultés de connexion au site Internet dès le 18 décembre 2008, c'est-à-dire le lendemain du jour de lancement de la pétition.

Au risque de s'exposer à la colère des extrémistes et des milieux politiques turcs, Ahmet Insel, Baskin Oran, Cengiz Aktar, Ali Bayramoglu et près de 200 autres représentants de l'élite turque ont voulu exprimer leurs regrets pour cette "injustice" et partager "les sentiments et la douleur" de leurs "sœurs et frères arméniens" ; sans toutefois utiliser le mot "génocide" – interdit par le Code pénal – et sans préciser le nombre de victimes – estimées par les historiens arméniens à plus de 1,5 million.

L'initiative a suscité des protestations vigoureuses chez les politiciens et les diplomates turcs. Pour eux, la démarche est "une erreur contraire aux intérêts nationaux et irrespectueuse vis-à-vis de l'histoire du pays". Une contre-pétition intitulée "Nous ne nous excusons pas" circule d'ailleurs aussi sur le Net.

L'indignation est telle que, selon le quotidien azerbaïdjanais Zerkalo, le Parti républicain du peuple a exigé la création d'une commission chargée de déterminer l'origine ethnique d'Abdullah Gül, président de la république de Turquie. "Sa mère est arménienne. Mais peu importe qui il est et d'où il vient, car, en tout état de cause, il doit défendre les intérêts de notre pays. Il aurait dû déclarer au monde entier que la Turquie n'avait pas commis le 'génocide' des Arméniens", s'indigne un membre de ce parti.

En Azerbaïdjan, pays qui adhère à la thèse négationniste, qui est le principal allié de la Turquie dans la région et dont les relations avec l'Arménie sont empoisonnées par le conflit du Haut-Karabakh, l'inquiétude monte quant au réchauffement des relations arméno-turques engagées depuis septembre dernier. Dans le journal de Bakou, Echo, le politologue azéri Fikret Sadykhov fustige l'élite politique turque : cette dernière céderait "pour entrer dans l'Union européenne et résoudre certains problèmes corporatistes internes et externes".

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A l'opposé, le trihebdomadaire arménien Golos Armenii salue l'initiative des intellectuels turcs : "La pétition montre que la limite ultime de la liberté de pensée en Turquie a été repoussée, ce qui était inimaginable il y a encore dix dans. Et nous leur exprimons notre respect. Cependant, cette action est destinée à frapper l'opinion publique mondiale, prête à se contenter de toute forme de 'dialogue' et de 'rapprochement' entre ennemis jurés, Turcs et Arméniens. Pour nous, les Arméniens, chaque mot compte. Et aux côtés des mots sincères sur l'équité et la compassion [dans la pétition], on trouve encore des mensonges qui nous éloignent de la vérité historique", notamment parce que le mot "génocide" a été évité.

L'historien arménien Rouben Safrastian, cité par Zerkalo, est néanmoins optimiste : "Certes cela se fait lentement, mais le peuple turc tente d'accéder à la vérité, pour se repentir et se purifier. L'essentiel est que le processus ait commencé." Et Echo de rapporter : "En 2009, la frontière arméno-turque pourrait s'ouvrir." Un premier pas concret vers une possible réconciliation ?

Alda Engoian

http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=92912

TURQUIE

Turquie : sur la route d’un passé arménien fragmenté

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Armen Aroyan est l’un des rares historiens qui étudie et partage son savoir en organi-sant des voyages guidés en Arménie historique. Il a organisé une soixantaine de voyages en Turquie, sur les territoires où vivaient jusqu’en 1915, 2,2 millions d’Arméniens. Aroyan organise chaque voyage en fonction des desiderata des participants l’accompa-gnant dans ses Armenian Heritage Tours. C’est pour tous un abou-tissement et une troisième dimension. Ils peuvent voir leur village « d’avant le génocide de 1915 » et visualiser les images du passé qui leur ont été transmises par leurs parents et grands-parents, rescapés de l’horreur. A l’heure où une partie de la société civile de Turquie semble découvrir avec étonnement qu’un peuple 3 fois millénaire a disparu d’Anatolie après 1915, ces voyages personna-lisés peuvent aider les Arméniens de diaspora à se « réapproprier » mentalement une histoire brutalement interrompue.

Les voyages d’Armen Aroyan en Arménie Occidentale aident à faire revivre le passé

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Alexandra Bezdikian

OAKLAND, Calif. – À une époque où l’Arménie historique a disparu dans le paysage lointain d’un monde moderne, les Arméniens de la diaspora n’ont pas d’autre choix que de rassembler les morceaux épars d’un passé frag-menté. Armen Aroyan est l’un de ces rares historiens qui non seulement étudie, mais partage également son savoir en organisant des voyages gui-dés en Arménie historique.

Aroyan est un voyageur du temps qui déconstruit les fils tenus de notre histoire effrayée pour tisser de nouveaux souvenirs pour les nouvelles gé-nérations. Comme assis à son métier à tisser, il aide à ranimer ces souve-nirs de “back home” que la plupart des jeunes Arméniens d’aujourd’hui ne connaissent et ne comprennent que par les yeux de leurs grands-parents et les distorsions de la modernité.

Le guide, l’organisateur, le professeur et l’historien suit les fragments flous de notre passé, emmenant avec lui ceux qui cherchent un apaisement et une découverte des lieux qu’un jour nous appelions tous chez nous. Il est le forgeron de la mémoire, prenant des photos d’un lieu qui fut si beau, transmis pratiquement par droit d’aînesse, les intégrant à cette tapisserie énigmatique que nous nous efforçons tous de déchiffrer en tant qu’Armé-niens.

Le premier séjour d’Armen Aroyan a commencé avec des visites guidées sur les terres de l’Arménie historique au début des années 1990, après avoir accompli dans les années 80 un voyage d’affaires qui se transforma en pèlerinage qui lui fit découvrir ses racines. “Ma grand-mère parlait tou-jours de sa vie à Aintab” nous dit-il tendrement. “Elle disait que la vie était si belle là-bas et elle racontait [qu’Aintab] avait les meilleurs fruits et la meilleure nourriture, et que c’était une ville très belle. Alors, cet endroit était inné pour moi et j’ai toujours eu la curiosité d’y venir, une sorte d’at-tirance pour Aintab. Donc, quand j’en ai eu la chance en vieillissant, je suis venu visiter la ville.” Après avoir accompli ce qui peut être décrit comme une expédition émotionnelle dans les villages de son propre passé, Aroyan a dédié la décennie suivante à emmener des participants désireux de faire des voyages similaires aux siens.

Avec un service de première classe allié à des expériences uniques et inté-ressantes, de nombreuses personnes ont bientôt recherché à partir avec Aroyan. Au retour de son premier voyage officiel en tant que guide en oc-tobre 1991, 20 personnes l’attendaient, prêtes à partir. Depuis, il a organi-sé une soixantaine de voyages. “Il n’y a jamais eu de problèmes pour trou-ver des gens qui désiraient partir”, explique Aroyan. “Ils étaient contents de partir. Ils en avaient le désir et c’est devenu la réalisation d’un rêve qu’ils pensaient impossible. C’était la transmission d’un héritage de grands-parents à petits-enfants.” Aroyan organise chaque voyage en fonc-tion des desiderata des participants l’accompagnant dans ses Armenian Heritage Tours, et ils ressentent un sentiment d’exclusivité et une atten-

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tion personnelle qui n’est égalée par aucun autre voyage organisé de ce type.

“Tout est personnalisé pour chaque client” dit Aroyan. “Vous me dites d’où vient votre grand-mère et j’intègrerai les villages à la liste des visites im-portantes telles que Ani, le Lac de Van et le Mont Ararat. Donc chaque voyage est différent. Cela dépend entièrement des participants.” Les parti-cipants peuvent attester de son engagement à fournir une expérience ex-traordinaire pour tous, ainsi que son dévouement à aider à préserver un héritage important pour le futur. “Il est poussé par une mission,” dit Perouz Seferian, Ontario, Canada, l’une des participantes les plus récentes. “Je pense qu’Armen essaierait de déplacer le Mont Ararat si c’était la seule fa-çon d’arriver à votre village. Cela faisait des années que je voulais voir Ka-lan, le village où mon père et mon grand-père sont nés. Ce n’est pas sur la carte, mais Armen a réussi à m’y emmener.”

“Armen est décontracté et il dose les désirs et les souhaits des différentes personnes qui ont des attentes différentes” ajoute Don Barsumian de Los Angeles. “Il a fait un travail excellent en contentant tout le monde.

Il a rassemblé une vaste collection de matériel d’archives, des photos et des vidéos, et il s’est fait des amis au cours des ans : Aroyan a créé un ré-seau d’Arméniens du monde entier, qui se réunissent pour apprécier les sites arméniens historiques les plus beaux.

D’Adana, Aghtamar et Aintab à Marash, Talas et Zeitoun, les Arméniens peuvent découvrir ces lieux du passé sans peur ni hésitation. Pour nombre d’entre eux, ces voyages sont des moyens de catharsis, une façon de ré-concilier les événements du passé avec un futur plein d’espoir.

Pour Seferian, son expérience lui a changé la vie. “J’étais dans le village qui a manqué à mon père et mon grand-père tout au long de leurs vies d’exilés.” Elle parle de son voyage en septembre dernier. “J’aurais telle-ment aimé qu’ils soient avec moi. Enfant, je les entendais pleurer la nuit sur leur famille disparue et le confort familier de leurs maisons au village.”

Aroyan emmène Seferian le long d’une route que sa famille a prise, le long de cette route où, comme son père l’a écrit, il a vu sa grand-mère se faire assassiner. “Dans Oghnout, là où la caravane s’était arrêtée quatre jours, j’ai rencon-tré un homme dont l’arrière grand-père avait été abandonné enfant, dans l’espoir qu’il survivrait” dit Seferian. “J’étais submergée d’émotions en réa-lisant que ses ancêtres et les miens avaient partagé une terreur commune à l’endroit même où nous nous tenions tous les deux.

J’ai dispersé des graines de fleurs dans tous ces endroits, et autour de la cathédrale d’Ani, en mémoire du million et demi de personnes [qui n’ont pas de sépultures]. J’ai semé des graines de légumes, en hommage à la fa-mine qu’ils ont enduré, et j’ai également planté des graines de lin, en sou-

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venir des victimes qui avaient été dépouillées de leurs vêtements.”

Seferian dit qu’elle reviendra au printemps prochain. “Je veux voir si les fleurs roses et dorées du souvenir ont poussé, si les légumes sont sortis, si le lin a germé”, dit-elle. “J’ai laissé des bougies allumées à Ani. Je ne veux pas que quiconque puisse penser que nous avons oublié 1915.”

Aroyan a changé et amélioré de nombreuses vies. Sans son engagement à la cause et grâce aux pièces de puzzle qu’il redonne à ses compatriotes arméniens pour compléter leur connaissance sur leurs familles, beaucoup vivraient dans l’intranquillité.

Voilà l’héritage d’Armen Aroyan. Il continue à donner un sens de paix à ceux qui l’accompagnent “C’est extrêmement gratifiant de voir ces gens heureux” dit Aroyan. “J’en tire une grande satisfaction. C’est pour eux un aboutissement et une troisième dimension. Ils sont à présent capables de voir leur village et de visualiser les images du passé qui leur ont été trans-mises par leurs parents et grands-parents.”

Armenian Reporter 13 décembre 2008

©Traduction légèrement résumée C.Gardon pour le Collectif VAN - 18 dé-cembre 2008 - 07:15 http://www.collectifvan.org/

Lire le texte original dans la rubrique Anglais

Turquie : le Premier ministre menace le journal AksamInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous

soumet cette information publiée sur le site de Reporters sans Frontières le 22 décembre 2008.

22. 12

"Soit tu fermes ton journal, soit tu ne publies plus de mensonges !". C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, au proprié-taire du journal Aksam, Mehmet Emin Karamehmet, en réaction à un ar-ticle publié en Une du journal, le 20 décembre 2008.

"Nous sommes très inquiets pour la liberté de la presse en Turquie. Ce genre de menaces est intolérable de la part d’un dirigeant. Nous appelons les autorités turques à cesser ces injonctions verbales à l’encontre des journalistes", a déclaré Reporters sans frontières.

Dans la Une d’Aksam datée du 20 décembre, un article intitulé "Poison

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gratuit" critiquait la politique d’aide au charbon du Premier ministre en dé-nonçant une baisse de la consommation du gaz de 35% dans le pays, après que son prix a augmenté de 80%.

Depuis 2005, l’article 301 du code pénal sanctionne de six mois à trois ans de prison “quiconque humilie ouvertement le gouvernement, les organes de justice de l’Etat, les structures militaire ou policière”. Le Premier mi-nistre pourrait utiliser cette arme judiciaire pour traduire en justice Meh-met Emin Karamehmet.

http://www.rsf.org/article.php3?id_article=29773

Yasar Kemal décoré en Turquie

mardi23 décembre 2008, par Stéphane/armenews

Le président de la République turque, Abdullah Gul a décerné jeudi la Grande récompense Culturelle et d’Art de la Présidence de la République à l’écrivain Yasar Kemal dans la catégorie littérature, à l’architecte Turgut Cansever catégorie architecture et au Dr. Alaeddin Yavasca dans la catégorie musique, a-t-on rapporté vendredi.

’’Cansever, Yasar Kemal et Yavasca, depuis une longue décennie ont fait cadeau à la Turquie et au monde entier de leurs belles oeuvres’’, a déclaré M. Gul, lors de la cérémonie de remise des récompenses au palais présidentiel de Cankaya à Ankara.

’’Grâce à la période républicaine, nous avons pu apprendre la langue et la culture’’, a déclaré, pour sa part Yasar Kemal en se plaignant par ailleurs de ’’l’état dans lequel se trouve le monde actuel’’.

’’Aujourd’hui, des millions de gens meurent de faim, de carence et de négligence’’, a-t-il précisé en appelant les leaders mondiaux à prendre des mesures. ’’Car cela ne peut pas continuer ainsi, l’humanité risque de périr’’, a-t-il ajouté.

’’Un jour tout le monde dira, ’’un écrivain turc l’avait dit’’’’, a-t-il encore ajouté et indiqué : ’’Je me fiche de la littérature, c’est mon honneur qui est important’’.

M. Kemal a par ailleurs déclaré que la mondialisation abîmait les diverses langues et cultures à travers le monde et il a ajouté : ’’Un monde condamné à une seule langue est un monde qui s’éteint’’.

Yaþar Kemal, (85 ans), de son vrai nom Kemal Sadýk Gogceli, est un romancier né dans le village de Hemite près d’Osmaniye, (sud).

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Son roman ’’Mèmed le Mince’’ lui valut le succès en 1955, succès grandissant qui lui valut d’être pressenti pour le Prix Nobel de littérature en 1972. Il reçut la médaille de la Légion d’honneur en 1984.

Son style est un mélange entre une narration influencée par les traditions orales des bardes turcs et une influence plus occidentale comme le recours à un genre parfois proche du courant de conscience.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=47228

Allégation d’arménité : Canan Aritman affirme avoir été menacée

mardi23 décembre 2008, par Stéphane/armenews

" Je ne juge pas, ni n’humilie le président dans mes affirmations quant à son origine ethnique, au contraire j’exprime mon respect. Je critique le président pour ne pas voir ou ignoré les dangers en Turquie et la non prise de mesures nécessaires ”a déclaré Canan Aritman membre du parti du Pauple Républicain (CHP). Elle a affirmé que la nouvelle stratégie de l’Arménie et la diaspora arménienne est de faire admettre par le peuple turc le génocide arménien. Cana Aritman a aussi regretté l’évaluation faite par les médias et les cercles politiques de sa déclaration comme déshonnorante.Elel a affirmé que ceux qui disent cela ne connaissent pas la signification du mot déshonneur.

La parlementaire a dit avoir reçu beaucoup d’appels et courriers électroniques de gens. “ Les gens disent “ nous vous soutenons, vous êtes la voix de la nation ”. Mes assisitants et moi ne trouvons pas le temps de répondre aux appels et aux courriers électroniques ” a-t-elle dit.

Canan Aritman a aussi dit qu’on l’a menacé.

“ J’ai jamais eu peur de personne. Je ne prête pas attention à ces menaces. Je suis heureuse d’être l’avocate de la nation. Je continuerai ” a-t-elle dit.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=47680

Allégation d’arménité : La famille du président turc va poursuivre en justice Canan Aritman

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mardi23 décembre 2008, par Stéphane/armenews

La famille du président turc Abdullah Gul va poursuivre en justice Canan Aritman la députée du parti du Peuple Républicain (CHP) qui a prétendu que la mère du président avait des origines arméniennes. En Turquie affir-mer qu’une personne est arménienne est une insulte.

Selon Majid Gul frère du président vivant à Kayseri les propos de Canan Aritman les ont rendus en colère.

"C’est une déclaration sans fondement. Nos parents vivant à Ankara pren-dront toutes les mesures légales nécessaires de la part des familles Gul et Satoglu" a-t-il dit.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=47679

Le président Gul suspecté d’avoir des ancêtres armé-niensmardi23 décembre 2008, par Gari/armenews

La position du président turc Abdullah Gul, plutôt positive, concernant la démarche de quelque 200 intellectuels et universitaires turcs qui ont lancé sur le Net une campagne de repentir collectif de la nation turque pour le génocide perpétré contre les Arméniens de l’Empire ottoman durant la Pre-mière Guerre mondiale, l’a rendu hautement suspect aux yeux des tenants de l’orthodoxie kémaliste.

Une telle position trahissait forcément des origines arméniennes, une ac-cusation grave, en tout cas aux yeux du responsable politique turc de l’op-position qui l’a portée contre le président turc. « Force est de constater que le président soutient cette campagne. Abdullah Gul se doit d’être le président de la nation turque entière, et non de la communauté ethnique où il a ses origines.

Faites une recherche sur les origines ethniques de la mère du président, et vous comprendrez », a déclaré le 18 décembre Janan Aritman, député du Parti républicain du peuple (CHP, opposition nationaliste), cité notamment par l’agence de presse d’Azerbaïdjan. Les déclarations faites le même jour par M. Gul, qui avait pris ses distances avec son premier ministre Erdogan, pour justifier l’initiative des intellectuels turcs concernant le génocide des Arméniens comme une illustration du débat démocratique dans le pays, lui ont valu de vives critiques de la part d’une grande partie de la classe poli-tique turque.

Mme Aritman a tenu à préciser pour sa part qu’elle ne « jugeait » pas le

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président pour ses supposées origines ethniques, ajoutant que ses cri-tiques n’avaient pas vocation à l’humilier mais au contraire à lui exprimer son respect. Mais le frère du président, Majid Gul, qui réside à Kayseri, ne l’entend pas de cette oreille et a déclaré que les allégations de Mme Arit-man étaient dénuées de tout fondement, en ajoutant que ses « proches ré-sidant à Ankara prendront les dispositions juridiques qui s’imposent au nom des familles Gul et Satoglu » pour répondre à ces « accusations ».

« J’ai critiqué le président pour ne pas voir ou pour ignorer les dangers auxquels fait face la Turquie et ne pas prendre les mesures nécessaires », a expliqué la députée turque, qui met en garde contre « la nouvelle straté-gie de l’Arménie et de la diaspora arménienne visant à faire reconnaître le génocide arménien par les Turcs ». Concernant la campagne, elle a estimé que ses initiateurs étaient des « traîtres ». Ces propos interviennent quelques jours après une déclaration signée par quelque 60 anciens diplo-mates turcs dénonçant la campagne sur Internet comme « erronée et contraire aux intérêts nationaux turcs ».

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=47685

Allégation d’arménité : Abdullah Gul obligé de s’ex-pliquermardi23 décembre 2008, par Stéphane/armenews

Le président Abdullah Gül a fait une déclaration dimanche sur les origines ethniques de sa famille en réponse à une tentative d’une députée du parti du Peuple Républicain de lier l’attitude du président envers la campagne d’excuse récemment lancée en faveur du génocide des Arméniens de 1915 à ses racines ethniques.

Canan Aritman avait prétendu la semaine dernière que la mère du Pré-sident Gül était d’origine arménienne et a continué à attaquer le président dans une interview publiée dimanche dans le quotidien Milliyet disant qu’elle jetera une chaussure au président quand elle le verra de la même manière qu’un journaliste irakien a lancé ses chaussures lors d’une visite du président américain George W. Bush.

Dans sa déclaration Abdullah Gül a annoncé que le côté de sa mère, la fa-mille Satoglu de Kayseri et le côté de son père, la famille Gül aussi de Kay-seri, sont musulmans et turcs, et ce depuis des siècles selon les arbres gé-néalogiques.

"Je respecte les origines ethniques, les différentes croyances et les liens familiaux de tous mes citoyens et je vois cela comme une réalité et aussi la richesse de notre pays avec son histoire impériale. Je voudrais aussi souligner que tous mes citoyens sont égaux les uns vis-à-vis des autres in-

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dépendamment de toutes les différences. Personne n’a de supériorité l’un par rapport à l’autre. Chacun a les mêmes droits égaux garantis par notre Constitution" affirme la déclaration. "Je suis fier de notre pays, qui a atteint ce niveau de compréhension" conclu Abdullah Gul.

"Je jetterais une chaussure et attirerais l’attention sur cette question" a dé-claré Canan Aritman dans le quotidien Milliyet. Elle a aussi répondu à Mah-met Mecit Gul le frère d’Abdullah Gül qui a dit que les familles Gül et Sato-glu la poursuivraient en justice. "Je ne recommanderais pas de me pour-suivre en justice. Ils seraient embarrassés. Il n’y a aucune base légale pour un tel procès" a-t-elle dit.

Canan Aritman a aussi écarté le côté raciste de ses remarques visant à in-sulter une appartenance ethnique particulière. "La nation m’a comprise. Je ne comprends pas pourquoi la presse ne le fait pas" a-t-elle dit.

Elle a précisé qu’elle connaissait l’appartenance ethnique d’Abdullah Gü depuis longtemps ajoutant qu’on devrait apprécier qu’elle ne l’ai pas révé-lé l’information pendant la campagne électorale de Gül.

Le président du Parlement turc Koksal Toptan s’exprimant devant des jour-nalistes à l’aéroport Esenboga d’Ankara dimanche avant son départ pour la Macédoine pour une visite officielle, a dit que la campagne d’excuse était injuste car c’était une tentative unilatérale de reconnaître la culpabili-té de la Turquie. Cependant, il a dit que les paroles de Canan Aritman étaient "extrêmement incorrectes."

"Elle a dit des choses qu’elle n’aurait jamais dû dire en vertu du serment que nous faisons au Parlement" a-t-il dit. "Nous ne pourrons jamais nous engager dans un comportement visant à rechercher les racines de chacun et ensuite faire un dessin à partir de ces conclusion. Je me serais attendu à entendre Aritman reconnaitre que ses paroles ont dépassé sa pensée. Mais j’ai été attristé par ses nouvelles déclarations aujourd’hui dans des jour-naux confirmant sa déclaration précédente."

En parlant à un congrès du CHP dimanche soir Canan Aritman a répondu à la déclaration d’Abdullah Gül. "Je n’ai jamais demandé au président d’an-noncer son arbre généalogique. J’ai juste voulu qu’il protége sa nation et état, le devoir qui lui est assigné selon la Constitution."

"Pourquoi le président ne montre-t-il pas une position de principe montrée par le Premier ministre ?" a demandé Canan Aritman pendant le congrès. Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan avait violemment réagit à la campagne des intellectuels.

"C’est une erreur pour le président de ne pas démontrer la même position. Comment un président ne peut-il pas protéger les droits et la fierté de son Etat et de sa nation ?" a-t-elle demandé disant que la campagne avait été crée pour créer l’impression dans la communauté internationale que la Turquie avait accepté les "allégations de génocide".

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"Les intellectuels arméniens ont posté une lettre en ligne de remerciement à Gül" a dit Canan Aritman. "Un député azéri que je connais va me l’a tra-duire et me l’enverra. Ils disent à Abdullah Gül : " merci. Vous êtes rentré dans l’histoire en étant le premier président à reconnaître le génocide".

"Comment un président - qui ne se soucie jamais de la démocratie et des libertés lors du 1er mai quand la police donne un coup de pied aux femmes à terre - peut-il soutenir ceux qui disent que nous avons commis un génocide et qui font des excuses pour cela ?" a déclaré Canan Aritman.

Le CHP a aussi réagi aux propos de Canna Aritman lui lançant un avertis-sement pour être intervenue dans deux émissions de télévision sans la permission du CHP.

L’avertissement rappelle à Canan Aritman que, selon le code du parti CHP les députés sont supposés informer l’administration du parti des pro-grammes de télévision où ils apparaîtront et les déclarations de presse qu’ils feront.

L’avertissement avance que les interventions de Canan Aritman allaient contre la position du parti sans autre précision.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=47676

Turquie : 57kg d'explosifs saisis

AFP 23/12/2008 | Mise à jour : 11:55 |

La police turque a saisi dimanche un véhicule bourré de 57 kg d'explosifs et de munitions dans le sud-est de la Turquie, a-t-on indiqué aujourd'hui de source officielle. Le minibus a été retrouvé abandonné en quartier périphérique de Diyarba-kir, la principale ville du sud-est anatolien peuplé majoritairement de Kurdes, quelques heures après que la police l'eut poursuivi en raison d'un comportement suspect de son chauffeur, précise une communiqué du gou-vernorat de Diyarbakir.

Selon la police, le véhicule transportait sa cargaison, dont des grenades, des lance-roquettes et des lance-grenades, vers le Kurdistan irakien où les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit), disposent de plusieurs bases-arrières pour attaquer la Turquie.

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Le PKK a lancé en 1984 une campagne armée pour obtenir l'autonomie du sud-est de la Turquie. Le conflit a fait 44.000 morts.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/12/23/01011-20081223FILWWW00355-turquie-kg-d-explosifs-saisis.php

Fethiye Cetin « le mouvement de démocratisation de la société turque est inéluctable »dimanche21 décembre 2008, par Krikor Amirzayan/armenews

Nous avons rencontré Fethiye Cetin, l’avocate turque d’origine armé-nienne, militante des Droits de l’homme, emprisonnée durant trois ans en Turquie, suite au coup d’Etat militaire de 1980 est aujourd’hui sereine. Nous l’avons rencontrée à Marseille, durant trois jours, du 13 au 15 dé-cembre. Fethiye Cetin accompagnait Rakel Dink dans la capitale pho-céenne. Les deux femmes étaient venues à l’invitation des organisateurs du 2e Festival national du livre arménien. L’occasion pour les « Nouvelles d’Arménie Magazine » de l’interviewer.

-Nouvelles d’Arménie Magazine : Madame Cetin, nous connaissons votre engagement pour les libertés et les Droits de l’homme en Turquie. Vous êtes également intervenue dans le dossier de Hrant Dink. Rencontre-vous des difficultés dans l’exercice de votre action ou l’exercice de votre métier ?

Fethiye Cetin : vous dire que c’est facile, ce serait vous mentir. Bien évi-demment que les difficultés sont nombreuses car c’est un pays qui est en mutation, certes lente, vers une forme de démocratie. Mais à Istanbul nous arrivons tout de même à travailler et enregistrer quelques réussites.

-Nouvelles d’Arménie Magazine : la société turque fait-elle réellement un pas vers la démocratie ?

Fethiye Cetin : c’est incontestable. La Turquie évolue chaque jour, et sans doute beaucoup plus rapidement que ce que vous pouvez imaginer. Au-jourd’hui nous avons beaucoup de nos concitoyens turcs qui ont un regard nouveau et différend sur les Arméniens et le génocide.

-Nouvelles d’Arménie Magazine : Pensez-vous que le poids du nationalisme dit « laïcité » d’Atatürk puisse permettre ce développement vers la démo-cratie ?

Fethiye Cetin : le mouvement d’évolution, de démocratisation est très fort. Et il est inéluctable. Vous ne pouvez imaginer les changements profonds qui sont intervenus ces dernières années dans les mentalités. Nous devons encourager ce mouvement.

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-Nouvelles d’Arménie Magazine : Ne craignez-vous pas d’être la cible de ces violences des extrémistes turcs ?

Fethiye Cetin : Le risque demeure. Mais pourquoi craindre ? Je vous le ré-affirme, chaque jour ceux qui rejoignent nos idées et qui veulent réelle-ment démocratiser la Turquie sont plus nombreux. Et dans la rue, à travers les regards que me portent les citoyens turcs à Istanbul, je constate que ceux qui me soutiennent peuvent être aussi nombreux que ceux qui me haïssent. Car il faut savoir qu’en Turquie, soit vous êtes aimé et soutenu, soit vous êtes haï. C’est le pays des extrêmes, et il n’y a pas de place au juste milieu. Interview réalisée à Marseille par Krikor Amirzayan

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=47627

Turquie: le déficit budgétaire baisse de 14,8%2008-12-19 09:15:09

ANKARA, 18 décembre (Xinhua) -- La Turquie a annoncé que le déficit bud-gétaire a diminué de 14,8% au cours des onze premiers mois de l'année 2008 par rapport à la même période de l'année dernière, a rapporté l'agence de presse semi-officielle Anatolia.

Le déficit budgétaire entre janvier et novembre s'est établi à 5,4 milliards de dollars, en baisse par rapport aux 6,3 milliards de dollars de l'année dernière à la même période, a indiqué le ministère turc des Finances, cité par Anatolia.

Le déficit du mois de novembre seul s'élève à 2,2 milliards de dollars, soit une augmentation par rapport aux 46,1 millions de dollars du mois d'oc-tobre, alors que le mois de novembre de l'année dernière a connu un sur-plus de 1,66 milliard de dollars.

Le fait que le budget au mois de novembre ait été déficitaire par rapport au surplus de l'année dernière, a fait voir un nouveau signe de détériora-tion de l'économie du pays.

Selon le reportage, l'excédent initial, qui exclue les paiements des intérêts sur la dette du gouvernement, s'est accru de 8,8% pendant les onze pre-miers mois de l'année 2008 par rapport à la même période de 2007, attei-gnant 26,3 milliards de dollars et dépassant l'objectif initial de surplus fixé à 19,35 milliards de dollars.

Entre temps, les recettes budgétaires ont été aussi en hausse de 10,9% au cours de la même période en 2008, soit 125,8 milliards de dollars, réali-

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sant 94,7% de l'objectif des recettes budgétaires fixé à 132,8 milliards de dollars, selon le reportage.

http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-12/19/content_782424.htm

LOIS MEMORIELLES

Questions mémorielles : le rapport complet de l'Assemblée nationale (XX)

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente la vingtième partie du Rapport de la Mission d'informa-tion sur les questions mémorielles publié sur le site de l'Assem-blée nationale.

Pour connaître la position du Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme], lisez :

Liberté pour l'Histoire ou Liberté pour nier l'Histoire ?

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=24286

Table ronde sur : « Une histoire, des mémoires »

(Extrait du procès verbal du mardi 16 septembre 2008)

Présidence de M. Guy Geoffroy, vice-président

La mission d’information sur les questions mémorielles a organisé une table ronde sur le thème « Une histoire, des mémoires » avec les invités suivants : M. Mouloud Aounit, président du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP), M. Alexis Govciyan, président du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France, MlleValérie Haas, maître de conférence en psychologie sociale à l’Université Lumière Lyon 2, M. David-Olivier Kaminski, membre du comité directeur du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), M. Patrick Karam, délégué interministériel à l’égalité des chances des français d’Outre-mer, M. Raymond Kévorkian, professeur à l’Institut géopolitique de Paris VII-Saint-Denis, conservateur de la bibliothèque arménienne, directeur de la Revue d’histoire arménienne contemporaine et auteur du livre Le génocide arménien, Mme Barbara Lefebvre, historienne, présidente de la commission « Éducation » de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA) et M. Patrick Lozès, président du Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN).

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M. Guy Geoffroy, vice-président de la mission d’information. Je remercie les participants à cette quatrième table ronde d’avoir répondu à notre invitation.

Notre mission a été créée le 25 mars dernier par la conférence des présidents, à l’initiative du président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer, qui m’a demandé de le suppléer aujourd’hui. Elle a interrogé dans un premier temps de grands témoins de ces questions, en particulier des historiens, des sociologues, des philosophes, puis à organisé des tables rondes visant à enrichir son information avant qu’elle ne formule dans le rapport qu’elle remettra à l’issue de ses travaux, les préconisations les plus précises possible.

Le thème sur lequel nous vous invitons à réfléchir, « Une Histoire, des mémoires », peut sembler d’une ambition démesurée. Comment une même histoire peut-elle se retrouver traduite dans des mémoires différentes, concurrentes ou opposées, dont l’appréciation de la réalité est partielle même si elle n’est pas forcément partiale ? Je vous propose d’organiser nos échanges en deux parties s’articulant autour de deux questions. Premièrement, pouvons-nous organiser une coexistence paisible et positive entre des mémoires discordantes ? Deuxièmement, quel rôle les associations et les pouvoirs publics peuvent-ils jouer en matière mémorielle ? Bien entendu, cette deuxième question nous amènera à nous demander quelle est la raison d’être des lois mémorielles et comment vous jugez l’attitude du Parlement en la matière.

Avant de vous donner successivement la parole pour un propos introductif, je me dois de signaler que Mme Dalila Kerchouche, écrivain, scénariste des films Harkis et Amère Patrie, nous a demandé d’excuser son absence.

M. Patrick Karam. Permettez-moi de regretter tout d’abord l’absence d’une association majeure, le comité « Marche du 23 mai » qui avait lancé la grande marche de 1998 ayant conduit à la reconnaissance, dans la loi « Taubira », de l’esclavage comme un crime contre l’humanité. Serge Romana, président de cette association, travaille en relation étroite avec différentes organisations comme le conseil de coordination des organisations arméniennes de France (CCAF). Il a conduit des délégations au mémorial de la Shoah à Paris et au mémorial de Yad Vashem en Israël. Il mène donc un vrai dialogue avec les descendants de victimes de crimes contre l’humanité et il serait très utile de l’auditionner.

M. Guy Geoffroy, vice-président. La mission a prévu d’entendre M. Serge Romana lors d’une prochaine table ronde.

M. Patrick Karam. Je vous remercie.

Parmi les trois groupes humains victimes, en France, de crimes contre l’humanité, la mémoire des Juifs n’a rien à voir avec celle des Arméniens ou celle des descendants de victimes de l’esclavage.

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Pour les Juifs, tout acte d’antisémitisme ramène à la Shoah. Ils font des cauchemars qui les réveillent. Ce n’est pas le cas des descendants d’esclaves. Pour les Juifs, il faut que cela ne se reproduise jamais. La question est très actuelle, très présente. Pour les Arméniens, la question est celle de la négation du génocide par la Turquie. S’y ajoute celle de la survie et du développement de l’Arménie dans ses frontières actuelles. Pour les Antillais, la question est essentiellement identitaire : qui sont-ils ? Leur identité a été niée. Lorsqu’en 1848 la République a aboli une deuxième fois l’esclavage, elle l’a fait sur le principe « Tous nés en 1848 ». Les Antillais étaient invités à faire abstraction du passé et de leurs ancêtres esclaves. L’idée est maintenant de retrouver cette filiation rompue pour s’insérer, par ce travail identitaire, dans la République.

Il est important, lorsque l’on parle de génocide ou de crime contre l'humanité, de ne pas établir une hiérarchie des souffrances. Chacune a sa spécificité mais on ne saurait affirmer que telle souffrance a été plus vive que l’autre. Les descendants d’esclaves ne peuvent entendre ce discours-là. Il n’est pas possible non plus d’établir une hiérarchie en fonction du temps, en accordant par exemple plus d’attention à une souffrance récente qu’à une souffrance ancienne. Lorsque j’étais à la tête du Collectifdom, j’ai poursuivi en justice un historien. Cette démarche a soulevé un grand débat. J’estime en tout cas que la problématique ne peut être abordée de façon apaisée que si elle s’inscrit dans un cadre véritablement national. Toute histoire est communautaire. Les Vendéens ont leur propre histoire, qui peut différer, à des moments donnés, de l’histoire nationale telle qu’elle nous est racontée. Il en va de même pour les Français d’outre-mer descendants d’esclaves. Reste que leur histoire s’inscrit dans un ensemble plus vaste, celui de l’histoire nationale.

Le deuxième écueil à éviter est en effet de croire que les histoires communautaires ne sont pas l’histoire nationale alors qu’elles sont par essence des histoires nationales. Chaque région a son histoire plus ou moins tragique mais chaque région a contribué à l’édification de la nation française.

Encore faut-il que la recherche historique soit menée de manière scientifique. En Guadeloupe ou en Martinique, le terme de « nég’marron » est péjoratif. Or les nég’marrons représentent la résistance à l’oppression. Alors que l’on valorise les résistants métropolitains de 1940, on dévalorise ceux de l’époque de l’esclavage. L’histoire doit être écrite de manière juste et scientifique.

Elle doit aussi redonner à chaque descendant de victime sa place dans la société. Nos compatriotes de métropole sont souvent férus de généalogie. Certains peuvent retrouver des ancêtres jusqu’aux XVIe, XVIIe ou XVIIIe siècles. Comment un descendant d’esclaves retrouvera-t-il ses ancêtres ?

Les descendants d’esclaves ont contribué à construire l’identité de la France. Mme Taubira a souligné, dans ses ouvrages, ce que la richesse de certaines villes, et même l’essor économique de la France tout entière,

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doivent à la période tragique de l’esclavage. Il ne s’agit pas de réclamer une vengeance ou une revanche mais de restituer dans un cadre national les histoires des différentes communautés qui composent la nation.

C’est à ces conditions que l’on évitera une histoire conflictuelle et que l’on instaurera un vrai dialogue entre les communautés au sein de la nation française, et entre ces communautés et la nation française. En travaillant avec les autres communautés pour restituer l’histoire des Ultramarins, le comité « Marche du 23 mai » évite la concurrence des mémoires, la confrontation, le « tout victimaire », et remet au centre du projet républicain la mémoire de l’esclavage.

Mme Barbara Lefebvre. Je remercie les parlementaires d’avoir convié la LICRA à s’exprimer aujourd'hui. Notre association tient sa légitimité de son ancienneté et du combat qu’elle a mené dans un contexte historique parfois très douloureux pour ses propres membres et pour la communauté nationale. Après la Seconde Guerre mondiale, elle a su se transformer pour écouter les mutations de la société française et dépasser le cadre initial de la lutte contre l’antisémitisme pour s’attacher aussi à la lutte contre le racisme. Aujourd'hui, la plupart de nos actions sont dirigées contre les discriminations et le racisme.

Vous avez parlé, monsieur le président, de mémoires discordantes et concurrentes, en écho au titre de l’historien Jean-Michel Chaumont, La Concurrence des victimes. La concurrence, c’est la rivalité entre différents groupes poursuivant un même but. Or, les différentes mémoires ne poursuivent pas exactement le même but. Les victimes de la Shoah, celles du génocide des Arméniens, celles du génocide rwandais, les descendants des esclaves, la deuxième ou troisième génération post-coloniale : les objectifs de ces mémoires ne sont pas les mêmes.

Certaines visent à l’intégration nationale – politique, sociale, économique – mais ceux qui veulent être des citoyens à part entière se heurtent à des discriminations parfois réelles, mais aussi parfois imaginées du fait de l’enfermement communautaire. Dans d’autres cas, l’objectif est la reconnaissance, l’inscription dans l’histoire nationale à travers des commémorations et tout un arsenal institutionnel que seul l’État central est à même de proposer : c’est d’ailleurs ce qui fait que l’on en appelle toujours à lui et à la loi. Enfin, le but peut être la réparation, matérielle – restitution de biens spoliés, etc. – ou symbolique.

La notion de concurrence des mémoires est donc biaisée dès le départ. Et, lorsqu’elle se transforme en concurrence des victimes, elle tend à fragmenter le corps national puisque ce sont des citoyens français qui s’affrontent. Il y a là un vrai danger pour la construction de la communauté nationale dans la mesure où sont concernés des groupes minoritaires qui auraient intérêt à s’intégrer et à travailler ensemble pour éviter les anachronismes et pour éviter que la comparaison revienne à mettre en équivalence ou à hiérarchiser les souffrances. On ne peut comparer que ce qui peut l’être. Un génocide ne peut être comparé avec

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la traite des esclaves de même que l’on ne peut comparer la traite des esclaves avec la colonisation. En revanche, on peut comparer différents types d’administration coloniale ou différents types de génocide.

Dans son discours, la République française ne cesse de prôner l’égalitarisme : les citoyens sont égaux en droits et en devoirs. Or, dans la réalité, si l’on n’appartient pas à un certain milieu social et économique, si l’on ne bénéficie pas d’un réseau, on ne se trouve pas dans une relation d’égalité avec les autres. Il est dès lors inévitable d’assister à une surenchère comparative des mémoires. Qui plus est, la société moderne est obsédée par la comparaison sociale : l’autre a toujours plus que moi, les autres ont toujours plus que nous.

Voilà pourquoi la réflexion de la LICRA porte sur l’intégration sociale et économique de l’ensemble des membres de la communauté nationale. Sans cette intégration, on aboutira inévitablement à une concurrence des mémoires et à une crise de l’identité nationale. On ne peut se concentrer sur les questions mémorielles et historiques en négligeant la revendication profonde d’intégration – même si elle apparaît parfois brutale ou agressive – qui les sous-tend. L’intégration pleine et entière, promise par la République au nom de l’égalité, n’est pas réalisée : selon que l’on vit dans certains quartiers ou dans certains centres-villes, on n’a pas la même lecture de la réalité. La contradiction entre la réalité et le discours de l’égalité peut exacerber une vision fantasmée du passé et une reconstruction des mémoires. La tentation est alors réécrire le passé mémoriel du groupe auquel on se sent appartenir en le glorifiant. Cela peut donner lieu à des confrontations douloureuses, comme celle à laquelle on a assisté au sujet de la colonisation.

Enfin, il faut soigneusement distinguer communauté et communautarisme. La nation française est une agglomération volontaire de communautés. La société du XVIIe siècle était une société d’ordres et de corps. Du fait de sa naissance, on appartenait à un ordre, mais on pouvait ensuite, par ses choix professionnels, intégrer un corps – celui des médecins, des avocats, etc. – et avoir ainsi la possibilité d’entrer en contact avec des membres d’autres ordres.

Une société est toujours un millefeuille de communautés. La communauté est un groupe social qui partage un héritage, une histoire, des valeurs communes. Ses membres sont libres de vivre leur appartenance communautaire à l’intérieur de la nation à laquelle ils se sont volontairement agglomérés. Alors que l’intérêt général doit primer sur l’intérêt particulier, dans le communautarisme, l’intérêt particulier prime l’intérêt général. Il en résulte une fragmentation du corps social qui accentue les ségrégations et les discriminations dont on est pourtant victime et dont on demande l’arrêt. Un acte législatif et des propos qui l’ont entouré – je pense à l’injonction faite aux enseignants de relayer un jugement de valeur, à savoir les « aspects positifs » de la colonisation – ont exacerbé la concurrence des mémoires. Cette disposition était inacceptable pour les enseignants comme pour tous les citoyens français.

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On ne peut accepter qu’une loi proclamative énonce un jugement de valeur sur un événement historique.

Si l’on se détourne de cette voie, il sera possible de travailler à un apaisement des mémoires. Dans le cas contraire, on ne fera que renforcer le sentiment de rejet éprouvé par une partie importante du corps national et provoquer un cycle revendicatif d’affirmation identitaire de plus en plus agressif à l’égard du reste de la population. On accentuera ainsi les discriminations vis-à-vis de ceux dont on devrait faciliter l’intégration pour répondre à l’idéal égalitaire qui fait tout l’honneur de la République française mais qui reste, en partie, à travailler.

M. Alexis Govciyan. Je remercie la mission d’information d’avoir invité le conseil de coordination des organisations arméniennes de France. Nous avons déjà été amenés à travailler avec les parlementaires pour traiter le douloureux dossier de la reconnaissance par la France du génocide arménien et, plus récemment, la question de la pénalisation de la négation de ce génocide.

En premier lieu, la tragédie qui a frappé les Arméniens au début du XXe siècle dans l’Empire ottoman est bien un génocide. Cela a été prouvé par les historiens et reconnu par les instances internationales. Notre pays l’a lui aussi proclamé haut et fort en 2001. Cet acte politique était destiné à délivrer un message à un pays qui, lui, continue de nier la réalité du génocide.

Le principe républicain du vivre ensemble suppose que chacun, dans sa différence et quelles que soient ses origines, puisse à travers la République et par la République vivre avec les autres et non pas à côté d’eux. De ce point de vue, une mémoire n’appartient pas à un groupe d’hommes. La mémoire du génocide arménien n’appartient pas uniquement aux Arméniens, la Shoah n’appartient pas uniquement aux Juifs : l’abjection de ces tragédies touche l’humanité qui est en chacun de nous. S’il peut y avoir des mémoires et des approches différentes, il ne saurait y avoir des mémoires discordantes, surtout dans la République.

La question est donc de savoir comment organiser le respect collectif des mémoires. Il faut aussi éviter le culte de la mémoire, qui équivaut, en quelque sorte, à une absence d’avenir. Rester figé, c’est apporter le communautarisme. La communauté nationale doit pouvoir organiser le maintien, le développement, la transmission de la mémoire. Dans cette mémoire collective figurent bien entendu le génocide des Arméniens et la Shoah. Celle-ci est le crime le plus abject de par son modus operandi, mais elle a été possible parce que Hitler savait, après le génocide arménien, que l’on pouvait organiser de telles choses et aurait même dit : « Qui se souvient encore du massacre des Arméniens ? »

Il est très heureux que nous menions cette réflexion sur la mémoire collective mais nous ne devons pas l’orienter vers l’idée de concurrence. Il n’y a pas de concurrence dans la souffrance. Le nouveau cadre qu’il nous

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reste à fixer exige le respect des différences.

M. Mouloud Aounit. Je remercie la mission d’information d’avoir convié le MRAP à contribuer à cette réflexion et me réjouis de cette volonté de trouver désormais les conditions de l’apaisement et de la coexistence sur des problèmes éthiques très importants. La consultation et la concertation auraient notamment pu permettre d’éviter les incompréhensions et les blessures qu’a engendrées la loi du 23 février 2005. Il est de bonne méthode d’entendre des gens qui, modestement, peuvent apporter une petite pierre à l’édifice du « vivre ensemble ».

Les questions de mémoire ne représentent pas seulement un enjeu du passé car il est important de reconnaître le passé pour comprendre le présent et pour construire l’avenir. La communauté nationale est composée d’hommes et de femmes qui, par leurs parents, leurs grands-parents, ont eu affaire avec l’histoire de France. On ne pourra construire le vivre ensemble sur l’oubli, le sentiment de mépris ou l’occultation de certaines douleurs.

J’ai grandi et je vis en Seine-Saint-Denis où, dans les quartiers populaires, la question de la mémoire ne fait pas l’objet d’un débat permanent mais où la quête de reconnaissance est immense. Après trois générations, on continue d’appeler les enfants français qui y vivent des « Français issus de l’immigration » – ce qui signifie toujours « issus de l’immigration des ex-colonies ».

La quête de reconnaissance est liée aux humiliations que provoquent les discriminations, lesquelles sont aussi, d’une certaine manière, le prolongement d’une histoire pas totalement reconnue et assumée, et trahissent la persistance des stéréotypes et des préjugés. Ces blessures quotidiennes sont d’autant plus vives que les humiliations subies par les parents sont oubliées, niées. Or, on ne pourra construire le « vivre ensemble » avec ces populations si l’on reste sur des négations et des trous de mémoire.

Pour apporter un apaisement à ces questions, la volonté politique est importante mais insuffisante. Il faut aussi créer les conditions de l’apaisement. Or il existe aujourd'hui un terrible poison : cette logique qui tente d’organiser une hiérarchie des souffrances et une concurrence des victimes et des mémoires. Cette logique, il faut la combattre sans faiblesse. En même temps, je suis de ceux qui pensent qu’il faut que toutes les populations vivant en France aient une connaissance égale de leur histoire. Aujourd'hui, certaines mémoires se trouvent dans des angles morts. Il faut donc se donner les moyens du travail de connaissance, à commencer par l’accès aux archives, mais aussi d’une reconnaissance officielle de ce que la France a pu faire au nom du peuple français. On a procédé à certaines reconnaissances légitimes, par exemple au sujet de la participation aux forfaits du nazisme ou en reconnaissant l’esclavage comme crime contre l’humanité, mais la question coloniale est manquante.

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Ce n’est pas tout de dire qu’il ne faut pas entrer dans des logiques communautaires : il faut qu’il y ait un partage de l’ensemble des mémoires. C’est à cette condition que l’on pourra terrasser la logique de concurrence. Nous accusons aujourd'hui un retard immense vis-à-vis des populations issues de l’immigration des ex-colonies.

Je souhaite également souligner que le communautarisme résulte parfois d’une logique d’exclusion : on se renferme sur soi, sur sa communauté, sur son histoire, et l’on dresse des murs là où l’on devrait créer des passerelles de partage et de connaissance.

Un autre poison mortel est l’instrumentalisation des mémoires. Le terrible article de la loi du 23 février 2005 sur les bienfaits du colonialisme est une véritable provocation à l’égard des enfants issus des ex-colonies, qui sont précisément en quête de reconnaissance. Au-delà du fait qu’il n’appartient pas aux parlementaires d’écrire l’histoire – laissons cela aux historiens et aux citoyens –, cette loi organise une différence, voire une discrimination, et ravive une logique de concurrence avec les harkis en ouvrant à des personnes de l’OAS (Organisation de l’armée secrète) des possibilités d’indemnisation.

Il faut aussi savoir que certains peuvent utiliser les questions mémorielles pour régler des problèmes politiques dans d’autres pays.

Si l’on veut vraiment créer les conditions de l’apaisement, il faut se détourner de cette instrumentalisation des mémoires qui est le plus mauvais service que l’on puisse rendre à tous ceux qui sont simplement en quête de justice, de reconnaissance et d’envie du vivre ensemble sur la base de l’égalité.

M. Christian Vanneste. J’ai participé à presque toutes les réunions de cette mission et, une fois de plus, je voudrais bien différencier le travail scientifique de l’histoire et le travail affectif de la mémoire. Ce n’est pas un hasard si, dans l’intitulé de cette table ronde, « histoire » est au singulier et « mémoires » au pluriel.

Pour autant, si nous voulons discuter sérieusement, il faut que vous fassiez tous preuve d’un peu d’honnêteté historique et, quand vous citez un texte, que vous évitiez de le déformer. Je suis l’auteur de l’article 4 de la loi du 23 février 2005. Ni le terme de « colonie » ni celui de « colonisation » n’y figurent. Le texte se réfère à « la présence française outre-mer », ce qui est tout à fait différent car cette présence n’a pas cessé avec les colonies : la France est toujours présente outre-mer, Dieu merci !

Mon amendement a été voté quatre fois par les parlementaires avant d’être déclassé pour des raisons qui m’échappent. Si vous vous reportez aux arguments que j’ai développés pour le soutenir, vous remarquerez que je n’ai donné que des exemples médicaux : ainsi Laveran et la lutte contre la malaria en Algérie. Au demeurant, la présence médicale de la France

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outre-mer est aujourd'hui encore très forte.

L’article 4 comporte en outre l’expression « en particulier » : jamais il ne s’est agi d’obliger les historiens à dire du bien de la présence française outre-mer. Il s’agit simplement de rappeler que la France a fait aussi de bonnes choses. Cela dit, dans un texte consacré aux rapatriés, nous avons eu tendance, je l’admets bien volontiers, à mettre plutôt l’accent sur le côté positif. Mais ce n’était nullement exclusif : relisez le texte !

Sachez enfin, Monsieur Aounit, que cet amendement trouve son origine dans une discussion que j’ai eue avec de jeunes musulmans de ma circonscription qui regrettaient que l’on ne parle jamais de leurs parents et de leurs grands-parents qui se sont battus pour la France et qui, en particulier, l’ont libérée. J’ai donc voulu que l’on en parle. Je vous renvoie à la suite de l’amendement, qui mentionne explicitement « la place éminente » à laquelle ont droit les combattants de l’armée française issus de l’outre mer et les sacrifices qu’ils ont consentis.

Ce que dit le texte, c’est que, lorsque l’on veut bâtir une communauté nationale, il ne faut pas opposer les mémoires des communautés particulières. Il faut au contraire susciter un véritable sentiment de communion nationale, et donc insister davantage sur ce que chacun a fait de positif pour l’autre que sur les éléments négatifs. Je suis bien entendu favorable à ce que l’on prenne en compte les souffrances mais ne pensez pas que l’on puisse construire une union nationale sur les souffrances des uns et des autres, en accusant les pères des uns des souffrances des pères des autres. Je préfère que l’on dise : « Si tu as été sauvé, c’est grâce au père de celui qui est en face ».

Je continue à déplorer que l’on ait sacrifié ce texte au politiquement correct car son intention était excellente et on n’en cite jamais la rédaction exacte. Quoi qu’il en soit, efforçons-nous d’éviter que la coexistence des mémoires empêche l’existence d’une mémoire de la communauté nationale et l’existence d’une histoire des historiens à vocation scientifique, même si elle reste une science « humaine ».

Mme George Pau-Langevin. Vous avez indiqué, cher collègue, que votre amendement était inspiré par une discussion avec des jeunes musulmans. Cette discussion avait-elle lieu dans un cadre religieux ou s’agissait-il simplement de jeunes de votre circonscription ? Il faut en effet rendre hommage aux troupes de l’outre-mer. Celles-ci comportaient des musulmans, des israélites, etc..., mais aussi beaucoup d’agnostiques.

M. Christian Vanneste. La discussion à laquelle j’ai fait allusion s’est déroulée lors d’une réunion des jeunes musulmans de France.

M. Patrick Lozès. Les mots qui ne sont pas fixés trahissent souvent des réalités qui ne sont pas fixées. Si le communautarisme existe dans notre pays, il est aujourd'hui très minoritaire. Dans leur grande majorité, les groupes qui s’expriment dans le débat public demandent la justice sociale

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et l’égalité. Pouvoir vivre dans les mêmes immeubles ou travailler dans les mêmes entreprises que les autres citoyens, ce n’est pas du communautarisme, c’est une demande de reconnaissance.

Je ne voudrais pas, lorsque l’on parle des brûlures de l’histoire, que l’on oublie la traite « négrière ». Les Antillais ne viennent pas de la lune : ils sont bien le produit d’une histoire, celle de la traite.

Si les Noirs n’existent pas scientifiquement, ils restent aujourd'hui en France un groupe social visible qui est victime de la discrimination. Le conseil représentatif des associations noires de France, que j’ai l’honneur de présider, a été créé ici même, dans une salle de l’Assemblée nationale – et il ne pouvait en être autrement puisque nous plaçons notre action dans une perspective républicaine. Lorsque l’on me demande ce qu’est une « association noire », j’ai coutume de répondre qu’il s’agit d’une association qui est sensible aux discriminations dont les populations noires peuvent être victimes : cela concerne donc tout le monde.

J’évite le mot de « communauté » car j’ignore ce que pourrait être la communauté noire. À mes yeux, une communauté suppose une origine commune, une culture partagée, une identité. Je ne vois pas plus ce que pourrait être la communauté blanche…

La concurrence des mémoires constitue un risque qu’il convient d’analyser avec sérénité. Il est en effet inacceptable, dans notre République, que se développe une concurrence des mémoires ou des victimes. Mais nous ne devons pas nous méprendre sur la signification des demandes qui s’expriment çà et là. Les groupes en question se feront de plus en plus entendre tant que leurs demandes seront traitées par le mépris et balayées d’un revers de la main. Nous prendrons alors le risque de laisser la place à des groupes de plus en plus radicaux qui, eux, se feront entendre si les demandes pacifiques et républicaines ne sont pas entendues.

Il est heureux que l’Assemblée se saisisse de la question de savoir jusqu’où pourrait aller la concurrence des mémoires. Le rôle des représentants du peuple ne saurait se limiter à attendre que l’on frôle la guerre civile, que les bien publics soient endommagés ou que la nation soit mise en danger pour jeter un œil sur ce que j’ai appelé « les brûlures de l’histoire ».

Mme Valérie Haas. Je remercie la mission d’information de m’avoir conviée à cette table ronde. Il me semble que les sciences sociales ont leur place à côté de l’histoire et j’ai le sentiment, en tant que psychosociologue, de représenter ici d’autres sociologues ou ethnologues qui travaillent sur les questions mémorielles mais aussi sur l’oubli, dont on parle moins aujourd'hui.

Nous sommes dans une phase de « tout mémoire ». On a parlé à ce propos de « commémorite aiguë » ou de « tyrannie de la mémoire ».

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L’impératif du souvenir, qui prend une place assez importante sur la scène publique, ne nous empêche-t-il pas de faire valoir la possibilité d’un droit à l’oubli ? La mémoire est toujours perçue comme un bienfait alors que l’oubli est généralement craint. Pour moi, la question est plutôt de savoir quel usage on fait du passé et de la mémoire.

On s’est demandé d’emblée, dans la présentation de cette table ronde, si des mémoires discordantes pouvaient coexister. On ne peut répondre que par la négative : être discordant, c’est ne pas être en harmonie. Or nous discernons, dans les interventions des participants, de nombreux points de convergence. Plutôt qu’à des mémoires discordantes, nous sommes confrontés à des « mémoires plurielles ».

Il faut s’entendre aussi sur le type de mémoire dont on parle et sur les vecteurs de transmission. À côté de la transmission institutionnelle – celle de l’école – et de la transmission collective assurée par les groupes, on parle moins de la transmission autobiographique – celle des sujets eux-mêmes, des mémoires privées qui se relient à la mémoire collective – et de la transmission médiatique.

Pour un même événement, plusieurs groupes peuvent avoir des souvenirs différents, chacun reconstruisant à sa manière un passé commun. Henri Rousso l’a bien montré pour la période de la Seconde Guerre mondiale : selon que l’on est rescapé des camps de la mort, ancien résistant, ancien prisonnier de guerre, les mémoires d’un même objet sont différentes.

Il faut aussi souligner l’aspect dynamique de la mémoire, dont le rapport d’intensité, comme disait Halbwachs, sera différent en fonction du temps. À cet égard, je souscris à ce qui a été dit sur les risques d’instrumentalisation de l’histoire. Selon le temps présent, des mémoires glorieuses dans le passé peuvent devenir des mémoires honteuses, et réciproquement.

Je le répète, je ne crois pas que l’on puisse parler de mémoires discordantes. Les mémoires sont les facettes multiples d’une même histoire et forment comme un kaléidoscope. Il faut les considérer du point de vue de la réminiscence, de la sélection qui s’opère dans le temps.

De plus, les questions mémorielles sont en prise directe avec la question des identités sociales et individuelles, donc à celle de l’image de soi et de l’image de l’autre. Les travaux d’Halbwachs ont montré que la mémoire est un des fondements du sentiment d’identité et de sa permanence. D’où l’importance du retour sur le passé pour les groupes, les collectivités, les communautés. La mémoire est la perpétuation des identités collectives mais elle peut aussi permettre de ramener à la conscience collective et dans le corps social des éléments du passé occultés ou oubliés. Elle peut donc aider le corps social à vivre, à retrouver ses racines, à renouer le fil de la continuité dans certains cas. Ce n’est pas seulement le rappel d’un contenu événementiel : elle est également inscrite dans des coutumes et des pratiques de groupe. C’est pourquoi elle est essentielle comme moyen

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d’affirmer une identité sociale ou culturelle. On a là différents modes d’expression d’une mémoire collective.

Je voudrais pour terminer présenter un cas différent de ceux que nous évoquons aujourd'hui mais qui illustre les enjeux et les risques de la mémoire dans le présent, lorsque la différence avec l’autre est ressentie comme une menace et fait craindre une intrusion. Il y a quelques années, j’ai été amenée à travailler sur la mémoire collective des habitants de la ville de Vichy, les Vichyssois. Cette mémoire étant quelque peu lourde à porter, j’ai observé comment le pouvoir – politique notamment – pouvait reconstruire l’histoire dans le présent.

À partir des années 1990, qui correspondent, selon Henri Rousso, à la « période obsessionnelle » de notre pays à l’égard de Vichy, les Vichyssois se sont trouvés confrontés à toute une série de références à leur ville et à leur histoire. Ils ont alors porté en eux et avec eux les traces de cette histoire honteuse. Parce que les questions identitaires étaient importantes et que les Vichyssois portaient, en quelque sorte, des stigmates de notre histoire nationale, la ville s’est mise à reconstruire son histoire : elle a tenté de remplacer une période historique par une autre en mettant en exergue Napoléon III.

Cet exemple illustre le caractère dynamique de la mémoire. L’histoire peut être transformée et il faut prendre garde aux risques que cela représente. Il me semble que les Vichyssois ne sont pas encore tout à fait débarrassés des questions mémorielles qui les poursuivent. On entendra de nouveau parler de la ville de Vichy début novembre et cela risque d’alourdir le fardeau pour ses habitants.

M. Guy Geoffroy, vice-président. C’est bien parce que vos travaux apportent un éclairage intéressant sur notre sujet que la mission a pris l’initiative de vous inviter à cette table ronde.

M. Raymond Kévorkian. Bien que n’étant pas un spécialiste des questions de mémoire, je suis régulièrement confronté, en tant qu’historien, à un public qui porte une mémoire. Je me suis rendu compte à cette occasion que la pointe de la recherche historique peut brusquer une mémoire qui s’est inscrite et quelque peu figée dans des schémas et qui a du mal à percevoir que les choses sont moins « carrées » qu’il n’y paraît, que tout est dans les nuances et que la recherche historique est évolutive.

Je concentrerai mon propos sur la mémoire liée aux violences de masse et aux génocides. Dans le cas du génocide des Arméniens, nous devons faire face en France à une mémoire double. L’une est issue du groupe victime, l’autre du groupe bourreau. Les deux groupes cohabitent sur le territoire dans un rapport de forces à peu près équilibré. Le problème qui en résulte pour les élus dépasse le cadre politique : il touche également à la sécurité publique. Il y a deux ans, on a assisté à Lyon à des manifestations de populations d’origine turque visant à nier le génocide des Arméniens, pourtant reconnu par une loi de la République.

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En Turquie, nous avons affaire à un véritable déni d’État. C’est là une singularité du cas arménien. Ce déni a des effets concrets dans les communautés turques ou d’origine turque qui se sont constituées en Europe. Le problème n’est donc pas seulement français mais européen, au même titre que la Shoah. Sans doute faudrait-il à cet égard que les élus mènent une réflexion plus globale.

Les populations qui sont nées en Turquie et se sont installées en France il y a dix, vingt ou trente ans ont reçu une instruction où le terme « Arménien » était systématiquement stigmatisé. On ne décèle de légère évolution dans les médias turcs que depuis très peu de temps.

C’est donc une mémoire qui s’est bâtie à l’extérieur mais qui a été importée en France et qu’il va falloir assumer. Après une conférence que j’ai faite à Grenoble sur le génocide des Arméniens, un père de famille d’origine turque m’a rapporté que sa fille était revenue en pleurs à la maison après que son professeur eut évoqué en classe cet événement et il m’a reproché d’aller dans ce sens. Une telle situation est en effet très douloureuse. J’ai pourtant été obligé de répondre à cet homme que je n’étais pas responsable de l’instruction qu’il avait reçue dans son pays et qui le mettait dans l’incapacité d’assumer son passé.

La France est donc confrontée à ce problème et doit s’interroger sérieusement sur la nécessité de légiférer à ce sujet.

S’agissant plus généralement des violences de masse, un travail collectif reste à accomplir entre les mémoires des descendants de victimes. Les études comparatistes sont sans doute une des solutions permettant de rapprocher les victimes entre elles et les faire communier dans une même douleur. Les historiens ont parfaitement établi les traits communs à toutes les violences de masse : on a toujours affaire à un contexte de guerre, à un État totalitaire, à un régime de parti unique et, le plus souvent, on a recours à des paramilitaires pour exécuter les violences.

Il y a deux ans, au mémorial de la Shoah, nous avons tenu une conférence commune sur la Shoah et le génocide des Arméniens dans une perspective comparatiste. Nous avons croisé systématiquement nos regards. Les Juifs et les Arméniens qui composaient le public sont alors intervenus pour constater qu’ils avaient en partage des expériences similaires. Il est important de multiplier de telles rencontres et de faire parler des groupes victimes de crimes contre l’humanité et des groupes victimes d’autres types de violences, par exemple coloniales.

Enfin, un travail énorme reste à accomplir au sein du système éducatif. Les professeurs d’histoire ont un rôle central à jouer. Il faut leur laisser une grande latitude tout en leur donnant la formation et les instruments nécessaires pour éviter de brutalise les mémoires, même si celles-ci sont issues, comme dans le cas que j’évoquais, d’un groupe de bourreaux.

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Mme Barbara Lefebvre. Avec Sophie Ferhadjian, j’ai dirigé un ouvrage intitulé Comprendre les génocides du XXe siècle ; comparer, enseigner. Nous y envisageons la possibilité de travailler sur les génocides dans le cadre scolaire et selon une approche comparatiste en confrontant cinq génocides : le génocide des Arméniens, la Shoah, la famine génocidaire ukrainienne, le génocide du Cambodge et celui des Tutsis du Rwanda.

Contrairement à ce que pensent souvent ceux qui ne sont pas historiens, la comparaison ne permet pas d’aplanir les différences et de les banaliser, mais au contraire de singulariser à partir de composantes communes. Ainsi, un des principaux traits communs des génocides idéologiques du XXe siècle est l’intentionnalité génocidaire du bourreau, du régime totalitaire ou proto-totalitaire qui le commet. L’approche comparatiste permet au groupe victime mais aussi à la société tout entière de comprendre ce que c’est que d’être victime, d’être bourreau, ou d’être membre d’une société qui a commis un génocide et d’en avoir été le témoin passif, un bystander, comme la majorité de la population.

L’enseignement des génocides semblant très lourd à mettre en œuvre, nous proposons dans cet ouvrage des pistes et une typologie permettant une comparaison historique des génocides et non pas une comparaison des mémoires.

Une approche comparée de l’esclavage est également possible, précisément pour singulariser la traite négrière occidentale par rapport aux traites intra-africaines et arabes et pour comprendre pourquoi elle a pu être considérée comme le paradigme de la traite du fait des moyens techniques qu’elle a mis en œuvre.

De même, il y a eu différents types de pratiques et d’administration coloniales mais ceux-ci présentent des caractères communs. L’avant-scène, pour ainsi dire, s’est construite dans les métropoles coloniales et continue de hanter les représentations inconscientes de certaines populations. M. Aounit l’a justement relevé, même si je ne suis pas toujours d’accord avec lui sur la perpétuation de ces luttes aujourd'hui. La question importante est celle de l’infériorisation sociale car c’est elle qui explique l’enfermement communautaire. Je ne suis favorable ni au discours des « indigènes de la République » ni aux positions défendues par le député Lionnel Luca : ce sont des outrances qui se répondent et qui sont tout à fait négatives.

Dans le cadre d’un enseignement comparé, le génocide des Tutsis du Rwanda ne doit pas être négligé. Il n’existe pas en France de communauté de Tutsis qui puisse interpeller la République et émettre des revendications sur cette question. Si l’on se réfère à la déclaration du président Chirac, en 1995, sur la responsabilité de la France dans le génocide des Juifs, il existe, je crois, une attente de la part de l’ensemble de la communauté française. Les Rwandais présents en France étant surtout, semble-t-il, des personnes exfiltrées à la suite d’opérations militaires et se trouvant éventuellement dans le camp des génocidaires, ce ne sont pas eux qui

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feront pression pour qu’une commission d’enquête, notamment parlementaire, se mette en place pour faire la lumière sur la participation de la France dans la perpétration de ce génocide.

Il s’agit ici de mémoire, d’histoire et de reconnaissance. Le discours du président Chirac a fait sauter un verrou. Sur l’implication de la France dans le génocide des Tutsis du Rwanda, il y a aussi quelque chose à dire. C’est à la fois une question mémorielle et une question de justice.

M. David-Olivier Kaminsky. Je vous prie de bien vouloir excuser le président du CRIF, M. Prasquier, retenu à Bordeaux pour une cérémonie de commémoration.

Le terme de « concurrence des mémoires » me choque profondément. On ne peut considérer la mémoire comme une sorte d’exploit sportif dont on pourrait dégager des récurrences, des constances. Chaque mémoire, chaque souffrance est spécifique et chacun peut porter des voix différentes.

Je voudrais aussi réaffirmer la totale singularité de la Shoah sans pour autant que cela veuille dire qu’elle est remise en cause par d’autres revendications mémorielles. Notre société doit, au contraire, pouvoir faire cohabiter toutes les mémoires. L’idée que celles-ci devraient se percuter ou se dépasser les unes les autres est profondément négative. Il me semble que les députés doivent y réfléchir dans leur travail législatif.

La mémoire est au premier chef un vécu personnel et familial qui est transmis aux enfants, aux petits-enfants, etc. C’est lorsqu’elle interpelle l’universel qu’elle devient mémoire collective. Le devoir de mémoire doit être exercé sans complexe. On ne peut éprouver un sentiment de culpabilité à commémorer. Si l’on n’oublie pas, c’est, à titre personnel, pour les victimes, mais aussi pour la responsabilité nationale, pour que cette expérience historique douloureuse ne soit plus jamais rééditée. Le travail législatif sert donc parfois de garde-fou.

Mon père a été déporté. Cependant, ma mémoire familiale représente un vécu très privé. D’un autre côté, la mémoire de la Shoah est une mémoire mondiale. L’héritage de ce qu’a vécu mon père est donc aussi un héritage collectif. À chacun de le perpétuer, la première condition étant que les personnes qui ont vécu ces tragédies en parlent.

Je salue le magnifique travail d’historien accompli par Barbara Lefebvre ; néanmoins, avant d’opérer des comparaisons, il faut bien expliquer la réalité. On constate que certains élèves ont des lacunes considérables. La base est donc que chacun de nos jeunes concitoyens sachent bien ce qu’est la mémoire collective, que ce soit la mémoire des colonies, la mémoire de l’esclavage, la mémoire génocidaire ou la mémoire de la Shoah.

Pour ce qui est du travail historique, je conviens volontiers, Monsieur

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Vanneste, qu’il s’agit d’une science humaine, mais autant suivre la démarche la plus scientifique possible. C’est une condition, avec l’action des associations, les témoignages et l’écho médiatique qui en est fait, pour pérenniser une forme harmonieuse des mémoires.

On parle beaucoup des questions de couleur de peau et de religion mais la discrimination existe dès l’école maternelle sur des critères qui n’ont rien à voir avec le racisme et l’antisémitisme. Si le législateur a eu raison de poser des garde-fous, le travail de pacification suppose également que l’on accepte de se reconnaître les uns les autres.

M. Guy Geoffroy, vice-président. Vos propos, Monsieur Kaminski, sont au contraire très structurés et constituent même une transition opportune à la seconde partie de notre discussion, puisque vous avez évoqué le rôle des associations. Je note en outre que si nous, parlementaires, étions jusqu’ici invités à la plus grande prudence législative en matière mémorielle, certaines de vos interventions semblent plaider en faveur d’une responsabilisation par la loi.

Pour synthétiser très brièvement quelques unes des perspectives dont il a été fait état, je remarque que vous avez repoussé la notion de mémoires discordantes car même si toutes les mémoires ne visent pas le même objectif, elles ne sont pas pour autant concurrentes ou opposées. Favoriser l’exacerbation concurrentielle reviendrait à promouvoir le communautarisme au détriment de l’idée républicaine du « vivre ensemble ». Enfin, deux questions particulières se posent : d’une part, comment mieux apprécier chacune des mémoires à travers, par exemple, une forme de comparatisme ? D’autre part, comment faire de chacune d’entre elles une voie d’accès à l’universalité de telle manière qu’elles soient « concourantes » et non concurrentes ?

M. Christian Vanneste. J’ai eu l’occasion d’opposer l’histoire – qui se veut objective – à la mémoire – plus affective et souvent instrumentalisée. Or, non seulement l’utile ne saurait être un critère du vrai mais ne ressasse-t-on pas parfois certains événements afin d’en escompter un bénéfice ? Comment, même dans le registre mémoriel, atteindre un maximum d’objectivité ? Avant d’écrire une proposition de loi visant à faire reconnaître le génocide ukrainien de 1932 et 1933, je me suis interrogé sur la pertinence, en l’occurrence, du terme de « génocide ». Un citoyen à l’écoute de nos travaux m’a d’ailleurs orienté à ce propos vers l’œuvre de Raphaël Lemkine. Ne pourrions-nous pas, nous aussi, nous efforcer de mieux définir les termes que nous employons ? Si chacun brandit le mot de génocide, je crains qu’il ne finisse par ne plus vouloir rien dire.

De plus, il existe deux types de lois mémorielles : celles qui tendent à reconnaître un fait ; celles qui pénalisent la non-reconnaissance de celui-ci. J’ai adhéré à cette typologie jusqu’à ma lecture de Pascal Bruckner s’interrogeant sur la valeur d’une vérité devant être défendue devant les tribunaux : n’est-ce pas, au contraire, affaiblir cette dernière quand elle devrait avoir le poids de l’évidence ? Je suis donc extrêmement réservé

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s’agissant du caractère pénal de ces lois. Mais j’éprouve tout le poids de la Shoah en me rendant au musée Nissim de Camondo où se trouvent les magnifiques collections du XVIIIe siècle français que cette famille d’origine juive a léguées à la France. Leur fils fut tué pendant la première guerre mondiale et leurs descendants déportés durant la seconde. La honte que l’on ressent devant une telle ignominie est incommensurable.

Enfin, j’espère que la réforme récente de la Constitution permettra de faire voter des résolutions : cela pourrait aider à résoudre bien des difficultés.

M. Pascal Lozès. Si chaque groupe comporte des victimes, ne risque-t-on pas de nier celles des autres ? M. Vanneste, une fois n’est pas coutume, a raison : l’histoire n’est pas faite pour accuser ou excuser mais pour expliquer. Le devoir de mémoire, loin d’alimenter la volonté de revanche et le ressentiment, doit favoriser la réconciliation nationale. Par ailleurs, nul n’a envie d’être enfermé dans un statut victimaire.

La Shoah, quant à elle, constitue le paroxysme de l’élimination de l’homme par l’homme : non seulement ceux qui en disconviennent sont une infime minorité mais c’est une véritable abomination que de prétendre défendre les Noirs en s’en prenant aux Juifs. Les radicaux qui tiennent de tels discours, au fond, ont rejoint l’extrême droite.

Il est en outre tout à fait bienvenu d’enter le devoir de mémoire sur des événements glorieux : des esclaves se sont révoltés ; ils ont inventé une langue, une littérature, une culture ! Toussaint Louverture, Louis Delgrès ou les Nègres marrons sont des héros ! Je songe aussi, dans le même ordre d’idée, à la Société des amis des Noirs, à Condorcet, La Fayette ou Loménie de Brienne. La mémoire, de surcroît, n’est pas communautaire par essence : que dire des Falashas, ces Juifs noirs d’Éthiopie ? Nous sommes tous des Falashas victimes de haines ancestrales.

La transmission de la mémoire passe, de plus, par les initiatives officielles, certes, mais également par un lien fort avec les manifestations populaires. J’ai été choqué, lors des 10-mai successifs organisés en mémoire des victimes de l’esclavage, qu’il ne soit pas fait davantage appel à nos concitoyens. Les médias pourraient y concourir ! Le 10-mai, du reste, n’est pas réservé aux seuls Afro-caribéens pas plus que la Shoah ne concerne les seuls Juifs ou le génocide arménien les seuls Arméniens. Les pouvoirs publics, en matière de célébrations, doivent trouver un équilibre.

Sur un plan législatif, je note que les dernières incursions parlementaires dans le domaine mémoriel n’ont pas toujours été du meilleur aloi – je pense, notamment, à la loi du 23 février 2005 – même si toutes les lois mémorielles ne peuvent pas être mises sur le même plan : écrire que l’esclavage est un crime contre l’humanité, ce n’est pas du même ordre que de demander aux professeurs d’enseigner les supposés bienfaits de la présence française outre-mer. Par ailleurs, il ne faut pas confondre le rôle des historiens et celui des députés. Les associations, qui sont autant de sentinelles vigilantes, mériteraient d’être beaucoup plus consultées en

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amont des commémorations publiques. Ester en justice ne suffit pas ! On peut certes se trouver en désaccord avec M. Pétré-Grenouilleau mais il aurait été en l’occurrence préférable de répondre au livre par un autre livre ! La judiciarisation de la société, par ailleurs, est un risque à courir. Comme le disait Gambetta : « Ce qui constitue la démocratie, ce n’est pas de reconnaître des égaux mais d’en faire. »

Enfin, je rappelle que l’Italie s’est récemment engagée à verser à la Libye 200 millions de dollars par ans durant 25 ans en préjudice des exactions subies pendant la période coloniale.

Mme Valérie Haas. A trop focaliser le débat sur les victimes, il ne faut pas perdre de vue qu’il y a aussi des bourreaux si l’on veut éviter les confusions – je pense, notamment, à ce qui est parfois dit des Tutsis du Rwanda.

M. Kaminski l’a rappelé : la transmission familiale fonctionne, certes, mais ce n’est pas toujours le cas. En la matière, il me semble donc que l’école mais également les médias doivent jouer un rôle essentiel. Il me paraît par ailleurs opportun de favoriser chez les élèves la promotion d’une « mémoire universelle » ou d’une « mémoire de masse » afin de développer une responsabilisation collective et une mobilisation en faveur des droits de l’homme. Qu’en est-il, en effet, de cette « post-mémoire », comme disent certains chercheurs, caractérisant des générations n’ayant absolument pas été touchées par les événements que nous évoquons ? La presse, elle, doit également contribuer à transmettre les mémoires et l’histoire. J’ai travaillé avec l’université Lyon II sur la façon dont les journaux ont traité des commémorations des dix ans du génocide des Tutsis : outre que ce fut très lacunaire, la presse ne fit aucune comparaison avec d’autres génocides. Les associations, quant à elles, doivent être bien entendu consultées mais il ne faut pas oublier que certaines sont plus influentes et puissantes que d’autres. Enfin, je rappelle que des historiens, mais aussi des sociologues, des ethnologues, des anthropologues et des psychologues sociaux oeuvrent également à la définition et à la préservation de différentes mémoires.

Mme Marie-Louise Fort. Je suis certes très fière de siéger à l'Assemblée nationale d’un pays capable de réunir des gens aussi différents que vous l’êtes mais je déplore que les commémorations soient trop souvent confinées à des manifestations auxquelles ne participent que des officiels. La loi, quant à elle, doit avant tout fixer un cadre avant que d’envisager une pénalisation qui, parfois, nuit à la réflexion. Désormais, le vote de résolutions permettra peut-être une plus grande souplesse. Je souhaiterais par ailleurs que les associations que vous représentez ne soient pas seulement présentes à Paris ou dans les grandes villes mais qu’elles rayonnent sur l’ensemble de notre territoire. La République est fondée sur trois piliers qui définissent notre « vivre ensemble » : la liberté, l’égalité, la fraternité. Il faut donc non seulement partager les mémoires afin que chacune puisse y contribuer mais aussi veiller à lutter contre le communautarisme afin d’être unis face aux nouvelles menaces.

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M. Alexis Govciyan. M. Vanneste a posé de bonnes questions et a eu raison de faire référence à Raphaël Lemkine : tout n’est pas comparable et il n’est pas possible de dire n’importe quoi. Lemkin parle de « génocide » à propos de la Shoah tout en faisant référence au génocide des Arméniens : là a commencé de se produire l’indicible, l’inacceptable, l’inimaginable. En revanche, il ne me semble pas possible de parler aussi légèrement de l’utile et du vrai : il y a des lignes rouges – racisme, antisémitisme, négationnisme – à ne pas franchir et la loi pénale doit sévir contre celui qui nie l’autre.

Mme Marie-Louise Fort. Assurément.

M. Alexis Govciyan. Il ne faut surtout pas toucher à la loi « Gayssot »…

Mme Marie-Louise Fort. Ce n’est absolument pas mon propos.

M. Alexis Govciyan. … non plus qu’à la loi du 12 octobre 2006 relative à la reconnaissance du génocide arménien : il ne s’agit pas de punir mais de protéger chaque citoyen ainsi que la paix civile.

M. Patrick Karam. Je comprends les interrogations de Mme Fort.

Nous avons parlé du génocide des Ukrainiens, mais quid de celui des Kazakhs, des Ingouches ou des Tchétchènes au XIXe siècle ? Un problème de définition se pose, en effet, mais il relève de l’appréciation politique.

Je rappelle en outre que M. Pétré-Grenouilleau a été assigné en justice non pour son ouvrage mais pour les propos qu’il a tenus dans le Journal du dimanche : la loi « Taubira » serait presque responsable de l’antisémitisme et l’esclavage ne relèverait pas du génocide. Aux juges d’évaluer si cela est en infraction avec la loi mais les historiens qui ont pris fait et cause pour lui ont eu tort de mélanger des concepts différents.

Par ailleurs, trois lois mémorielles ont été votées – loi « Gayssot », génocide arménien, loi « Taubira » – parce qu’il existe des crimes plus horribles que d’autres et c’est aux politiques qu’il appartient de les caractériser comme tels. Elles répondent en outre à des demandes sociales qui contribuent à maintenir la paix civile contre certaines provocations. J’ai eu l’occasion de le dire : il n’y a pas de communautarismes mais des communautés d’histoires s’inscrivant dans l’histoire nationale. De surcroît, ces lois délivrent un message : « Plus jamais cela ! ». La loi « Gayssot », en particulier, est nécessaire car elle permet aux Juifs d’éviter d’être victimes de provocations. Son extension à destination des Arméniens ou des descendants d’esclaves me semblerait en l’occurrence aller dans le bon sens.

De plus, si les peuples peuvent avoir une perception différente de ce qu’est un crime contre l’humanité ou un génocide, ce relativisme ne doit pas nous empêcher d’énoncer ce qui pour nous, Français et Européens,

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constitue un absolu.

Je note, enfin, que ces lois mémorielles s’inscrivent dans une logique internationale – que l’on songe aux travaux de l’ONU ou au tribunal pénal international – et que ce n’est pas le moment, en France, d’aller à l’encontre de ce mouvement.

Mme Marie-Louise Fort. Ce n’était pas mon intention.

M. Patrick Karam. J’en disconviens d’autant moins que j’adhère à tous vos propos et, notamment, à ceux qui concernent le bien-fondé des résolutions.

S’agissant des dates de commémoration, je rappelle que le 10-mai avait été d’abord conçu comme une journée métropolitaine de commémoration de l’abolition de l’esclavage alors que cela concernait bien plutôt les départements d’outre-mer. Une circulaire du Premier ministre a ensuite permis de faire du 10-mai une journée nationale d’hommage concernant tous les Français, quelle que soit leur origine. Quant au 23-mai, c’est désormais une journée métropolitaine du souvenir organisée par les descendants d’esclaves. Le 10 mai, le Président Sarkozy a été ovationné au jardin du Luxembourg et le 23 mai, à Saint-Denis, avec le Comité Marche du 23 mai, nous avons tous eu le sentiment que la mémoire était enfin apaisée et que la République avait rétabli une filiation jusqu’à ce jour abolie.

Par ailleurs, si la France – l’un des très rares pays à avoir reconnu l’esclavage en tant que crime contre l’humanité – est exemplaire, je n’en dirai pas de même d’autres pays européens. L’Europe ne pourrait-elle donc pas prendre une initiative commune ?

Enfin, il n’est pas question de battre sans cesse sa coulpe. Aujourd’hui, il n’y a plus de bourreaux ni de victimes et vous n’êtes pas une victime, Monsieur Kaminski, même si vos parents l’ont été : vous êtes descendant de victime. Et les descendants de victimes juifs, arméniens ou noirs doivent discuter ensemble, travailler main dans la main, faire front commun.

M. Mouloud Aounit. Il serait très dangereux d’ouvrir la boîte de Pandore. Si la loi doit protéger et réparer, elle ne doit pas provoquer – à l’instar de celle du 23 février 2005. C’est en revanche grâce à la loi « Gayssot » que nous avons pu faire condamner, au nom du peuple français, MM. Le Pen, Gollnisch ou Garaudy. C’est elle qui garantit le respect de la dignité et pose une limite intangible entre opinion et délit ! A-t-elle jamais entravé les recherches d’un seul historien ? Non !

La loi, en outre, vise à apporter une reconnaissance officielle qui, en l’occurrence, fait défaut à l’endroit des crimes d’État commis pendant la colonisation : le 17 octobre 1961, Sétif, Charonne… autant de dates historiques qui n’ont pas d’existence légale ! Or, le « vivre ensemble » est

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impensable sans l’égalité de traitement des différentes mémoires.

Les associations, quant à elles, sont des vigies républicaines et permettent parfois de faire pièce à un certain autisme politique. Si les premiers rassemblements que nous avons organisés au Pont Saint-Michel, il y a quinze ans, pour commémorer le 17 octobre 1961 – ratonnade d’État organisée sous l’autorité de M. Papon – comptaient à peine une quinzaine de personnes, nous sommes maintenant des centaines ! Ces manifestations sont également l’occasion de rapprochements puisque j’ai eu l’occasion de donner la parole à l’association « Harkis et droits de l’homme » afin qu’ensemble nous condamnions tout esprit de revanche et d’amalgame.

Enfin, une autre population souffre d’un manque de reconnaissance : les Tsiganes, pourtant eux aussi victimes des monstruosités nazies. Le 10 octobre, j’irai inaugurer une stèle à Saint-Lô pour rappeler leur immonde extermination. Voilà, aussi, le rôle des associations.

Mme Marie-Louise Fort. Je n’ai jamais évoqué quelque abolition législative que ce soit mais j’ai écouté vos propos avec attention et j’ai été sensible, Monsieur Aounit, à la référence que vous avez faite aux Harkis dont, hélas, nous ne parlons peut-être pas suffisamment : j’ai seulement dit qu’une inflation de lois mémorielles pourrait aboutir à l’inverse de ce que nous souhaitons réaliser, ce « vivre ensemble » qui est au fondement de la République. Les associations ont bien entendu un rôle essentiel à jouer et ce n’est certainement pas le législateur qui le remettra en cause.

M. David-Olivier Kaminski. Il est heureux que personne ne conteste le bien fondé de la loi « Gayssot » ainsi que son renforcement par les dispositions Lellouche. Elle ne concerne d’ailleurs pas, Monsieur Karam, les seuls Juifs puisqu’elle tend à lutter contre le racisme et l’antisémitisme, deux lignes rouges absolument infranchissables. J’ajoute que lorsque la cellule familiale est désintégrée et que l’école connaît des difficultés, les tribunaux sont les derniers bastions de la norme et de la loi. Or, la suppression des lois mémorielles reviendrait à faire exploser les dernières barrières qui contiennent une barbarie toujours renaissante. Enfin, si la pluralité des mémoires, loin de nous léser, nous enrichit, leur concurrence, elle, serait très préjudiciable : c’est la fraternité qui, ultimement, doit nous réunir et c’est grâce à elle que nous pouvons coexister. Vous avez eu raison, Monsieur le Président, de parler à ce propos de « mémoires concourantes ».

Mme Barbara Lefebvre. La dichotomie entre loi normative – loi « Gayssot » – et lois « proclamatives » – sur le génocide arménien ou l’esclavage – soulève certes un certain nombre de problèmes sur lesquels nous nous sommes exprimés mais personne ne doute que le racisme, le négationnisme ou l’antisémitisme ne soient responsables de troubles à l’ordre public et qu’ils doivent être comme tels sanctionnés. La LICRA, au moins autant que le MRAP, a ainsi eu l’occasion de faire condamner plusieurs fois MM. Faurisson, Le Pen, Gollnisch et Garaudy.

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Il me semble, en revanche, qu’il serait opportun de rallonger le délai de prescription des délits négationnistes – qui n’est que de trois mois – en le portant à un an, notamment afin de lutter contre la diffusion de ce genre de propos sur Internet.

(...)

Rapport pdf à télécharger sur :

http://www.assemblee-nationale.fr/13/rap-info/i1262.asp

Lire aussi :

Questions mémorielles : le rapport complet de l'Assemblée nationale (I) http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=23995

Questions mémorielles : le rapport complet de l'Assemblée nationale (II) http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=23996

Questions mémorielles : le rapport complet de l'Assemblée nationale (III) http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=23997

Questions mémorielles : le rapport complet de l'Assemblée nationale (IV) http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=23998

Questions mémorielles : le rapport complet de l'Assemblée nationale (V) http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=23999

Questions mémorielles : le rapport complet de l'Assemblée nationale (VI) http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=24018

Questions mémorielles : le rapport complet de l'Assemblée nationale (VII) http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=24019

Questions mémorielles : le rapport complet de l'Assemblée nationale (VIII) http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=24020

Questions mémorielles : le rapport complet de l'Assemblée nationale (IX) http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=24378

Questions mémorielles : le rapport complet de l'Assemblée nationale (X) http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=24379

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Questions mémorielles : le rapport complet de l'Assemblée nationale (XI)http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=24380http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=24286

http://www.assemblee-nationale.fr/13/rap-info/i1262.asp

http://www.assemblee-nationale.fr/13/cr-miqm/07-08/c0708010.asp#P9_168

Questions mémorielles : le rapport complet de l'Assemblée nationale (XII)http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=24381

Questions mémorielles : le rapport complet de l'Assemblée nationale (XIII)http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=24382

Questions mémorielles : le rapport complet de l'Assemblée nationale (XIV)http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=24383

http://www.assemblee-nationale.fr/13/rap-info/i1262.asp

Questions mémorielles : le rapport complet de l'Assemblée nationale (XV)http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=24745

Questions mémorielles : le rapport complet de l'Assemblée nationale (XVI)http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=24747

Questions mémorielles : le rapport complet de l'Assemblée nationale (XVII)http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=24885

Questions mémorielles : le rapport complet de l'Assemblée nationale (XVIII) http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=24886

Questions mémorielles : le rapport complet de l'Assemblée nationale (XIX)http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=24887

http://www.assemblee-nationale.fr/13/rap-info/i1262.asp

SOMMAIRE DE LA REVUE DE PRESSE DU CVAN DU 23.12.2008

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant : la Turquie, le génocide arménien, le néga-tionnisme, le Darfour, la Shoah, le génocide des tutsi, l'Union eu-

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ropéenne, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire nos informations et traductions mises en ligne sur : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1.

Turquie : « Ecrire l’histoire en arrachant les pages » Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Cengiz Aktar, Oral Calislar et Te-mel Iskit (ex-diplomate qui écrit dans le journal Taraf), tous trois signa-taires de la campagne d’excuses aux Arméniens, étaient les invités de l’émission 32ème jour sur la chaîne TV turque Canal D, le 18 décembre au soir. Etaient également invités trois opposants à cette pétition : Deniz Bo-lukbasi (MHP), Sukru Elekdag (CHP et ex-diplomate) et Candan Azer (ex-di-plomate). Le débat était animé par le journaliste turc Mehmet Ali Birand (neutre) et Ridvan Akar (plutôt pro-signature et même pro-reconnaissance du génocide arménien). http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=25062

Vidéo France24 : pétition turque pour implorer pardon Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Plusieurs milliers de Turcs ont si-gné une pétition sur Internet, lancée par des intellectuels, demandant par-don à "leurs frères arméniens" pour les événements de 1915. Cette dé-marche ne trouve pas grâce auprès de toute la population. Voir la vidéo de France24. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=25048

Turquie : sur la route d’un passé arménien fragmenté Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Armen Aroyan est l’un des rares historiens qui étudie et partage son savoir en organisant des voyages gui-dés en Arménie historique. Il a organisé une soixantaine de voyages en Turquie, sur les territoires où vivaient jusqu’en 1915, 2,2 millions d’Armé-niens. Aroyan organise chaque voyage en fonction des desiderata des par-ticipants l’accompagnant dans ses Armenian Heritage Tours. C’est pour tous un aboutissement et une troisième dimension. Ils peuvent voir leur village « d’avant le génocide de 1915 » et visualiser les images du passé qui leur ont été transmises par leurs parents et grands-parents, rescapés de l’horreur. A l’heure où une partie de la société civile de Turquie semble découvrir avec étonnement qu’un peuple 3 fois millénaire a disparu d’Ana-tolie après 1915, ces voyages personnalisés peuvent aider les Arméniens de diaspora à se « réapproprier » mentalement une histoire brutalement interrompue. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=25045

Presse arménienne : Revue du 19 décembre 2008 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Ar-ménie le 19 décembre 2008. Le projet de résolution du 17 décembre adop-

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té par la Commission de suivie de l’APCE constitue l’essentiel de l’actualité dans le contexte procès du « Groupe des «7 » qui commence aujourd’hui. Certains considèrent que les autorités tentent d’accuser l’APCE de prati-quer une politique de doubles standards en arguant que cette instance eu-ropéenne n’a jamais proposé de mesures coercitives à l’encontre de l’Azer-baïdjan ou de la Turquie bien que la situation des droits de l’homme laisse à désirer dans les deux pays. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=25063

Turquie : les vrais intellectuels en marche ? Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La campagne d’excuses des in-tellectuels turcs envers les Arméniens donne lieu à des prises de position publiques, allant du pire vers le meilleur. Parmi les prises de position cou-rageuses demandant pardon pour le génocide arménien de 1915, celle de Nil Demirkazik, Présidente de Çocuk-Der (Association de défense des Droits des Enfants). Il serait intéressant de savoir quelles sont les per-sonnes visées par Nil Demirkazik lorsqu’elle parle des intellectuels « qui ne doivent pas être les pions du pouvoir » et qui sont tenus « de s’éloigner des sentiments de supériorité, de pouvoir, de chauvinisme, de racisme ». Qui sont donc ceux qu’elle nomme « les faux intellectuels » ? Nous avons, pour notre part, notre petite idée. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=25041

Turquie : le Premier ministre menace le journal Aksam Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet cette information publiée sur le site de Reporters sans Frontières le 22 dé-cembre 2008. "Soit tu fermes ton journal, soit tu ne publies plus de men-songes !". C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre turc, Recep Tayyip Er-dogan, au propriétaire du journal Aksam, Mehmet Emin Karamehmet, en réaction à un article publié en Une du journal, le 20 décembre 2008. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=25047

Koksal Toptan opposé à la pétition d’excuse "La politique de la Turquie en la matière est claire et elle précise que la question, qui est du ressort des historiens, doit être tenue en dehors des débats politiques", a déclaré vendredi le président de la Grande Assem-blée Nationale de Turquie (TBMM), M. Koksal Toptan. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25077

De Gucht salue le jugement dans le procès de Bogosora Le ministre des Affaires étrangères, Karel De Gucht, a fait part vendredi de la satisfaction des autorités belges à l'annonce de la condamnation de Théoneste Bagosora pour son implication dans le génocide au Rwanda en 1994. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25076

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Allégation d’arménité : Abdullah Gul obligé de s’expliquer Le président Abdullah Gül a fait une déclaration dimanche sur les origines ethniques de sa famille en réponse à une tentative d’une députée du parti du Peuple Républicain de lier l’attitude du président envers la campagne d’excuse récemment lancée en faveur du génocide des Arméniens de 1915 à ses racines ethniques. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25075

6.000 enfants soldats au Darfour Il y a environ 6.000 enfants soldats au Darfour, région en guerre civile de l'ouest du Soudan, et environ deux millions d'enfants sont affectés par ce conflit, selon un responsable du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef). http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25074

Somalie : "Un génocide qui ne dit pas son nom" L'envoyé spécial de l'ONU pour la Somalie a jugé, lundi 22 décembre, qu'il y avait "en Somalie un génocide qui ne dit pas son nom, avec des généra-tions entières sacrifiées" dans la guerre. "On est dans l'urgence, surtout avec le retrait annoncé de l'Ethiopie et on ne peut pas se dérober devant nos responsabilités", a martelé Ahmedou Ould Abdallah, en marge d'une réunion du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine à Addis-Abe-ba. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25072

Le président Gul suspecté d’avoir des ancêtres arméniens La position du président turc Abdullah Gul, plutôt positive, concernant la démarche de quelque 200 intellectuels et universitaires turcs qui ont lancé sur le Net une campagne de repentir collectif de la nation turque pour le génocide perpétré contre les Arméniens de l’Empire ottoman durant la Pre-mière Guerre mondiale, l’a rendu hautement suspect aux yeux des tenants de l’orthodoxie kémaliste. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25073

Une croix gammée sur le local de l'UJRE Des organisations ont appelé à manifester après la découverte d'une croix gammée sur la porte d'une organisation juive. Le signe nazi a été décou-vert jeudi soir par la secrétaire de l'Union des juifs pour la résistance et l'entraide (UJRE), située rue de Paradis dans le Xe arrondissement de Paris.

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25070

L'offre russe jugée recevable pour la 1ère centrale nucléaire en Turquie

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L'Institut turc de l'énergie atomique (TAEK) a annoncé vendredi qu'il ju-geait recevable une offre faite en septembre par la compagnie publique russe Atomstroyexport pour la construction de la première centrale nu-cléaire de Turquie. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25071

Génocide des Arméniens : La presse turque et la pétition d’excuse des intellectuels Extraits de la presse turque de ces derniers jours : MILLIYET - "ET LA TUR-QUIE POLEMIQUE" : Diverses réactions sont enregistrées à la campagne d’un groupe d’intellectuels turcs demandant pardon aux Arméniens dont les ascendants ont été préjudicié lors des évolutions tragiques en 1915 en Anatolie. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25066

Barrage controversé en Turquie: Berlin suspend ses garanties fi-nancières L'Allemagne a suspendu ses garanties bancaires à un projet turc contro-versé de barrage hydroélectrique à Ilisu (sud-ouest), Ankara n'ayant pas répondu à ses inquiétudes en matière sociale et environnementale, a indi-qué lundi un porte-parole. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25050

Allégation d’arménité : La famille du président turc va poursuivre en justice Canan Aritman La famille du président turc Abdullah Gul va poursuivre en justice Canan Aritman la députée du parti du Peuple Républicain (CHP) qui a prétendu que la mère du président avait des origines arméniennes. En Turquie affir-mer qu’une personne est arménienne est une insulte. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25060

La douane saisit 10 tonnes de chocolats de contrefaçon A quelques jours des fêtes, les douaniers de Rungis (Val-de-Marne) ont fait une drôle de découverte. Dans un container réfrigéré en provenance de Turquie, ils ont saisi près de 10 tonnes de chocolat de contrefaçon. Des bouchées de cacao qui contrefaisaient une marque très connue. "Une pre-mière", a précisé la direction des douanes. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25051

Yasar Kemal décoré en Turquie Le président de la République turque, Abdullah Gul a décerné jeudi la Grande récompense Culturelle et d’Art de la Présidence de la République à l’écrivain Yasar Kemal dans la catégorie littérature, à l’architecte Turgut Cansever catégorie architecture et au Dr. Alaeddin Yavasca dans la catégo-

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rie musique, a-t-on rapporté vendredi. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25064

Vingt ans de conflit dans le Haut-Karabakh 1988. Premiers heurts interethniques au Haut-Karabakh, une région d’Azerbaïdjan majoritairement peuplée d’Arméniens, et qui demande son rattachement à l’Arménie. 1991. Après l’effondrement de l’URSS, les forces arméniennes et azéries s’affrontent directement. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25059

Ali Babacan : « La campagne arménienne peut endommager les pourparlers en cours » Le ministre turc des Affaires Etrangères Ali Babacan a exprimé vendredi ses craintes sur la pétition d’excuse lancée par des intellectuels turcs affir-mant que celle-ci pourrait endommager les efforts en vue d’améliorer les relations diplomatiques entre les deux pays. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25058

Iran-Arménie: début de la pose d'un oléoduc en 2009 La pose d'un oléoduc Iran-Arménie commencera en 2009, a fait savoir lun-di lors d'une conférence de presse à Erevan le ministre arménien de l'Ener-gie et des Ressources naturelles Armen Movsissian. "Des négociations ont déjà eu lieu avec l'Iran, et l'oléoduc partira de la raffinerie de Tabriz vers l'Arménie", a indiqué le ministre. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25057

Bachar al-Assad envisage des négociations directes avec Israël La Syrie et Israël, qui sont en état de belligérance depuis la première guerre israélo-arabe de 1948, mènent depuis mai des discussions indi-rectes via la Turquie. Le président syrien Bachar al-Assad a certifié, lundi 22 décembre, que son pays pourrait engager des pourparlers de paix di-rectes avec Israël basées sur les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, lors d'une conférence de presse avec son homologue croate Stipe Mesic. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25056

Darfour : Pas d'amélioration véritable, selon le chef du maintien de la paix Si des progrès ont été réalisés depuis le transfert d'autorité entre la Mis-sion de l'Union africaine et l'Opération hybride UA-ONU au Darfour (MI-NUAD) il y a un an, ils ont été beaucoup trop lents pour améliorer réelle-ment la situation de la population et inadéquats pour résoudre la crise, a dit vendredi le chef des opérations de maintien de la paix, Alain Le Roy, devant le Conseil de sécurité. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25040

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Allégation d’arménité : Canan Aritman affirme avoir été menacée " Je ne juge pas, ni n’humilie le président dans mes affirmations quant à son origine ethnique, au contraire j’exprime mon respect. Je critique le pré-sident pour ne pas voir ou ignoré les dangers en Turquie et la non prise de mesures nécessaires ”a déclaré Canan Aritman membre du parti du Pauple Républicain (CHP). http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25065

Oléoduc reliant l'Iran à l'Arménie: début des travaux à l'été 2009 La construction d'un oléoduc reliant l'Iran à l'Arménie pour livrer du pétrole à cette ex-république soviétique va commencer à l'été 2009, a déclaré lun-di le ministre arménien de l'Energie, Armen Movsissian. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25055

Face à l'opposition russe, l'OSCE retire sa mission de Géorgie L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) va reti-rer sa mission de Géorgie "à partir du 1er janvier" après l'opposition de la Russie à une prolongation de son mandat qui s'achève le 31 décembre, a annoncé lundi la présidence finlandaise de l'OSCE. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25053

Quand Paris serrait la main du diable Si l’on en juge par les réactions de Paul Quilès, ex-président de la Mission parlementaire française à l’origine du rapport « Enquête sur la tragédie rwandaise » (décembre 1998), s’exprimant hier sur France Inter, tout fait nouveau concernant le dossier du génocide rwandais suscite la crispation de Paris. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25044

Somalie : "génocide" L'envoyé spécial de l'ONU pour la Somalie a jugé aujourd'hui qu'il y avait "en Somalie, un génocide qui ne dit pas son nom, avec des générations entières sacrifiées" dans la guerre, qualifiée de "récréation de presque 20 ans" durant laquelle "les Somaliens ont détruit leur pays". http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25043

TURQUIE • "Arméniens, pardonnez-nous !" : la pétition qui fait scandale Depuis le 17 décembre, un texte signé d'intellectuels turcs et évoquant "la Grande Catastrophe subie par les Arméniens ottomans" suscite une vive polémique, qui dépasse les frontières turques. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25042

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Azerbaïdjan: Les radios étrangères menacées de suspension Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet ce Communiqué de Presse publié sur le site de Reporters sans Frontières le 22 décembre 2008. Reporters sans frontières déplore que les radios étran-gères qui émettent en Azerbaïdjan soient menacées de suspension au 1er janvier 2009. Une loi prévoit qu’aucune radio étrangère n’est autorisée à émettre sur les ondes courtes du pays si elle ne signe pas de contrat avec l’État. Les programmes en azéri de Radio Free Europe/ Radio Liberty, BBC et Voice of America sont particulièrement concernés. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=25049

Questions mémorielles : le rapport complet de l'Assemblée natio-nale (XX) Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente la vingtième partie du Rapport de la Mission d'information sur les questions mémorielles publié sur le site de l'Assemblée nationale. Le thème sur le-quel nous vous invitons à réfléchir, « Une Histoire, des mémoires », peut sembler d’une ambition démesurée. Comment une même histoire peut-elle se retrouver traduite dans des mémoires différentes, concurrentes ou opposées, dont l’appréciation de la réalité est partielle même si elle n’est pas forcément partiale ? Pour connaître la position du Collectif VAN [Vigi-lance Arménienne contre le Négationnisme], lisez : Liberté pour l'Histoire ou Liberté pour nier l'Histoire ? http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=24888

Rose Kabuye peut retourner au Rwanda pour les fêtes Rose Kabuye, une proche du président rwandais Paul Kagame mise en exa-men et placée sous contrôle judiciaire dans l'enquête sur l'attentat contre le président Habyarimana en 1994, a été autorisée lundi à retourner au Rwanda pour les fêtes, ont indiqué à l'AFP ses avocats. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25094

«Je m'excuse»: des intellectuels turcs contre la négation du géno-cide arménien «Ma conscience ne peut accepter que l'on reste indifférent à la Grande Ca-tastrophe que les Arméniens ottomans ont subie en 1915, et qu'on la nie. Je rejette cette injustice et, pour ma part, je partage les sentiments et les peines de mes sœurs et frères arméniens et je leur demande pardon." http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25091

Visite du Premier minsitre géorgien en Turquie Le Premier ministre géorgien, M. Grigol Mgaloblishvili, est arrivé mardi à Ankara, entamant une visite de travail, a rapporté l'agence de presse Ana-tolie. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25092

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La Somalie n'est pas prête pour une opération de maintien de la paix Estimant dans une lettre au Conseil de sécurité que la situation en Somalie ne se prête pas à l'envoi d'une mission de maintien de la paix, le Secré-taire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a proposé de renforcer d'abord la mission de l'Union africaine dans le pays. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25090

Turquie : 57kg d'explosifs saisis La police turque a saisi dimanche un véhicule bourré de 57 kg d'explosifs et de munitions dans le sud-est de la Turquie, a-t-on indiqué aujourd'hui de source officielle. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25089

La constitution turque : une affaire impérieuse Le ministre des Affaires étrangères turc et négociateur en chef dans le cadre du processus d’adhésion à l’Union européenne, Ali Babacan, lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’OTAN qui s’est te-nue récemment, a indiqué que, dans l’état actuel des choses, la constitu-tion turque n’aidera pas la Turquie à faire avancer son programme de ré-formes. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25088

Darfour : Pas d'amélioration véritable Si des progrès ont été réalisés depuis le transfert d'autorité entre la Mis-sion de l'Union africaine et l'Opération hybride UA-ONU au Darfour (MI-NUAD) il y a un an, ils ont été beaucoup trop lents pour améliorer réelle-ment la situation de la population et inadéquats pour résoudre la crise, a dit vendredi le chef des opérations de maintien de la paix, Alain Le Roy, devant le Conseil de sécurité. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25087

Génocide des Arméniens : Suite des réactions à la pétition d’ex-cuse des intellectuels turcs Les partisans de la pétition d’excuse disent qu’il est temps de se deman-der ce qui est vraiment arrivé en 1915. Cengiz Aktar, un politologue de l’Université Bahcesehir d’Istanbul et un des principaux initiateurs de la campagne a dit que le but de l’initiative était de rompre "le silence qui en-veloppe cette question". http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25086

La Turquie appelle toutes les parties prenantes à résoudre la crise du Darfour Le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères Burak Ozugergin

Page 69:  · Web viewFinalement, j’ai découvert que les pages des livres d’histoire avaient été arrachées. Je me suis revolté. Il faut que les pages s’ouvrent ! Quant à l’ASALA,

a appelé lundi toutes les parties prenantes à résoudre la crise du Darfour et à restaurer la paix au Soudan. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25085

Fethiye Cetin « le mouvement de démocratisation de la société turque est inéluctable » Nous avons rencontré Fethiye Cetin, l’avocate turque d’origine armé-nienne, militante des Droits de l’homme, emprisonnée durant trois ans en Turquie, suite au coup d’Etat militaire de 1980 est aujourd’hui sereine. Nous l’avons rencontrée à Marseille, durant trois jours, du 13 au 15 dé-cembre. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25084

Turquie: le déficit budgétaire baisse de 14,8% La Turquie a annoncé que le déficit budgétaire a diminué de 14,8% au cours des onze premiers mois de l'année 2008 par rapport à la même pé-riode de l'année dernière, a rapporté l'agence de presse semi-officielle Anatolia. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25083

Ertugrul Ozkok : la campagne d’excuse pour les arméniens est une plaisanterie Enfin je suis délivré. Peter Gabriel, un chanteur quej’ai beaucoup aimé pendant sa période de "Genèse" mais dont je trouve difficile de com-prendre l’obsession ethnique a rejoint la campagne "pour faire des ex-cuses aux arméniens". http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25081

Darfour: L'Onu réclame des hélicoptères Selon Alain le Roy, secrétaire général adjoint de l'Onu chargé des opéra-tions de maintien de la paix, le manque d'équipements, en particulier d'hélicoptères, bloque les efforts des forces de paix au Darfour. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25082

La Turquie à l'assaut de sa mémoire Soutenus par le président Abdullah Gül, des intellectuels ont lancé le débat sur la reconnaissance du génocide arménien. Une évolution historique. Bien sûr, Abdullah Gül avait été sifflé mais il était venu. En septembre der-nier, à Erevan, la capitale du pays, l'Arménie rencontrait son ennemi héré-ditaire, la Turquie en poule de qualification pour la prochaine coupe du monde de football. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25080

Barrage d'Illisu: l'Allemagne a suspendu ses garanties financières

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L'Allemagne a suspendu ses garanties financières à ses entreprises partici-pant au projet controversé du barrage d'Ilisu et donne un délai à Ankara pour remplir plusieurs conditions. La Suisse et l'Autriche devraient suivre et annoncer leur décision d'ici mardi soir.

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25093

UE/TURQUIE

La constitution turque : une affaire impérieuse

Liam Hardy - Washington – Le ministre des Affaires étrangères turc et né-gociateur en chef dans le cadre du processus d’adhésion à l’Union euro-péenne, Ali Babacan, lors d’une réunion des ministres des Affaires étran-gères de l’OTAN qui s’est tenue récemment, a indiqué que, dans l’état ac-tuel des choses, la constitution turque n’aidera pas la Turquie à faire avan-cer son programme de réformes.

Ces propos font écho à la déclaration, en septembre dernier, du Commis-saire à l’élargissement, Olli Rehn, selon lequel la réforme constitutionnelle accélérerait considérablement le processus d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne et pourrait ‘‘ briser le cycle’’ des crises politiques qui secouent le pays comme la crise de l’année dernière liée à l’élection prési-dentielle et le procès qui a eu lieu cette année devant la cour constitution-nelle pour dissoudre le parti dirigeant.

Bien que le débat portant sur le changement de la constitution se soit apaisé au cours de l’année dernière, Babacan a, à juste titre, attiré l’atten-tion sur cette question dont les conséquences pour la Turquie sont impor-tantes. La présente constitution, entrée en application sous le régime mili-taire turc en 1982, a été à l’origine de sérieux casse-têtes.

Beaucoup en Turquie soutiennent que la présente constitution limite les droits et libertés fondamentaux, y compris les libertés de parole, de reli-gion, d’expression et d’association.

A la fois pour des raisons de stabilité intérieure et de plus grande compati-bilité avec l’Union européenne, le débat s’est concentré par le passé sur la création d’une nouvelle constitution qui fonctionnerait plus démocratique-ment et garantirait davantage les droits et libertés de tous les citoyens turcs. Une nouvelle énergie doit émaner des partis politiques turcs et de la société civile pour qu’une action soit entreprise au plus vite. Cependant, les récents événements et la quantité de travail du gouvernement rendent, à l’heure actuelle, cette tâche très ambitieuse.

Suite aux élections de 2007, le Parti pour la justice et le développement (AKP), actuellement en place, a fait l’effort de rédiger l’avant-projet d’une nouvelle constitution. Il a cependant commis de graves erreurs. Les res-

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ponsables tentèrent en effet de rédiger en secret un avant-projet sans consulter d’autres partis politiques ou institutions. L’avant-projet a ensuite été divulgué à la presse.

Par la suite, l’adoption d’amendements à la constitution permettant le port des foulards dans les universités et l’accusation de l’AKP de porter atteinte au principe de laïcité ont largement fait diversion.

Entre-temps, d’autres événements sont venus occuper le devant de la scène: la violence accrue de la part du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), le conflit Russie-Géorgie, les nouveaux liens avec l’Arménie, la mé-diation entre la Syrie et Israël, la crise économique mondiale et le scan-dale qui entoure le groupe clandestin Ergenekon dont certains prétendent qu’il fomentait un complot et d’autres affirment que c’était une excuse avancée par le gouvernement pour arrêter ses détracteurs.

Il ressort que le débat portant sur une nouvelle constitution a été laissé de côté.

Les Turcs les plus conservateurs soutiennent que, la présente constitution ayant été amendée tant de fois (en 26 ans, 79 articles ont été modifiés et 13 amendements ajoutés), seuls certains amendements supplémentaires seraient nécessaires.

D’autres, notamment chez les universitaires et dans la société civile, in-sistent pour qu’une convention constitutionnelle soit convoquée afin qu’elle procède à la révision complète de la constitution, soutenant que l’esprit dudit document doit être révisé.

Il est probable qu’un nouveau projet renforcerait le système parlemen-taire, réduirait les pouvoirs du président, réformerait le système judiciaire et définirait clairement les libertés individuelles.

Une tentative visant à réviser la constitution turque pourrait être aussi im-pressionnante et peut-être aussi risquée qu’une opération à coeur ouvert. Cependant, de nombreux secteurs de la société ont réclamé le change-ment, affirmant que la Turquie avait beaucoup progressé depuis l’époque du régime militaire et que la constitution devait être l’expression de ce progrès.

Toutefois, le défi sera de convaincre les dirigeants politiques de la nécessi-té d’entreprendre ces réformes le plus tôt possible et de soutenir la volon-té politique pour les mettre à exécution. Encore secoués par la gêne des récentes tentatives de changement de la constitution, il est peu probable que les dirigeants prennent le risque de revenir sur la question dans un proche avenir. Par ailleurs, le gouvernement sera occupé à régler de nom-breuses questions régionales concernant la Turquie.

Cependant, à en juger par les commentaires du ministre des Affaires étrangères, Ali Babacan, et d’autres dirigeants, il faut relever les défis et

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aller de l’avant avec les réformes dans un cadre constitutionnel solide et, il serait sain pour l’avenir de la Turquie, d’avoir un nouveau débat animé sur la constitution.

CG News-Emarrakech Samedi 20 Décembre 2008

http://www.emarrakech.info/La-constitution-turque-une-affaire-imperieuse_a17345.html

ANTISEMITISME

Une croix gammée sur le local de l'UJRE

PARIS 21/12/2008 | 19:36

Des organisations ont appelé à manifester après la découverte d'une croix gammée sur la porte d'une organisation juive

Le signe nazi a été découvert jeudi soir par la secrétaire de l'Union des juifs pour la résistance et l'entraide (UJRE), située rue de Paradis dans le Xe arrondissement de Paris.

L'UJRE a immédiatement porté plainte pour "dégradation volontaire à caractère raciste".

L'association a appelé à un rassemblement mardi à 18h devant son siège, "contre la résurgence de l'antisémitisme et du nazisme".

Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) s'est joint à l'appel, condamnant ces "actes racistes ciblés et répétitifs qui appellent une plus grande mobilisation des pouvoirs publics avec obligation de résultats".

Le Crif, quant à lui, "dénonce cet acte ignoble (...) qui n'est pas dû au hasard: c'est à la fois la résistance juive aux nazis et les survivants de la Shoah qu'on a voulu souiller", estime le Conseil représentatif des institutions juives de France. L'UJRE est une organisation créée en 1943 pour regrouper les juifs résistant contre les nazis.

http://info.france2.fr/france/49906605-fr.php

GENOCIDE RWANDAIS

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Rose Kabuye peut retourner au Rwanda pour les fêtes

Il y a 14 heures

PARIS (AFP) — Rose Kabuye, une proche du président rwandais Paul Ka-game mise en examen et placée sous contrôle judiciaire dans l'enquête sur l'attentat contre le président Habyarimana en 1994, a été autorisée lundi à retourner au Rwanda pour les fêtes, ont indiqué à l'AFP ses avo-cats.

"Pour des raisons familiales, nous avions demandé à ce que Mme Kabuye puisse se rendre à Kigali pour la période des fêtes", a expliqué à l'AFP l'un de ses avocat, Me Léon-Lef Forster, en annonçant que cette demande avait été acceptée par les juges, après un avis favorable du parquet.

"C'est une décision qui prend en considération la situation humaine dans laquelle se trouve ma cliente et qui montre que la justice peut fonctionner efficacement tout en étant modérée", s'est félicité l'avocat en précisant que Mme Kabuye, qui récupérera son passeport mardi matin, est tenue de revenir en France le 10 janvier.

"Elle a envoyé une lettre dans laquelle elle s'engage à respecter l'ordon-nance des juges", a précisé à l'AFP son autre avocat, Me Bernard Maingain, en ajoutant que le ministère de la Justice rwandais avait également expri-mé dans une lettre la volonté du gouvernement rwandais de respecter l'engagement pris auprès du juge français.

Sous le coup d'un mandat d'arrêt international délivré en 2006 par la France, Rose Kabuye, 47 ans, avait été interpellée le 9 novembre en Alle-magne et transférée à Paris où elle avait été mise en examen par le juge antiterroriste Marc Trévidic pour complicité d'assassinats et association de malfaiteurs, le tout en relation avec une entreprise terroriste.

Le juge la soupçonne d'avoir pris part à l'attentat le 6 avril 1994 contre l'avion du président rwandais Juvénal Habyarimana, signal déclencheur d'un génocide qui a fait selon l'ONU environ 800.000 morts, essentielle-ment parmi la minorité tutsie. Elle nie les faits qui lui sont reprochés, selon ses avocats.

Présentée à un juge des libertés et de la détention (JLD), elle a été laissée en liberté sous contrôle judiciaire avec notamment l'interdiction de quitter la France sans autorisation.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jBQx9h6DalTD6TQ-RI0ElFoTpY6Lg

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Quand Paris serrait la main du diableArticle paru le 20 décembre 2008

Si l’on en juge par les réactions de Paul Quilès, ex-président de la Mission parlementaire française à l’origine du rapport « Enquête sur la tragédie rwandaise » (décembre 1998), s’exprimant hier sur France Inter, tout fait nouveau concernant le dossier du génocide rwandais suscite la crispation de Paris. La crainte de voir surgir une nouvelle confirmation de l’implica-tion de l’État français dans le génocide de 1994 relève désormais du ré-flexe conditionné. Surtout depuis la publication des travaux de la commis-sion d’enquête mise en place à ce sujet par Kigali.

Il faut dire que le curriculum vitae du colonel Théoneste Bagosora s’avère emblématique en la matière. Formation militaire en France comme nombre d’autres officiers supérieurs de l’armée de Habyarimana. Surtout, en rela-tion permanente avec les « coopérants militaires » français opérant sur place de 1990 à 1994. Dans son ouvrage J’ai serré la main du diable (Édi-tions Libre Expression), le général canadien des casques bleus, Roméo Dallaire, témoigne des liens étroits existant alors entre la direction de l’ar-mée rwandaise ou de la garde présidentielle et les militaires et diplomates français sur place. De même, Vénuste Kayimahe, ancien salarié du Centre culturel français de Kigali, évoque dans France-Rwanda : les coulisses du génocide (Éditions Dagorno) les rencontres à répétition du colonel Bagoso-ra et de ses proches collaborateurs avec l’ambassadeur de notre pays. Il faudrait aussi citer une certaine vente d’armes ayant été conclue aux Sey-chelles avec l’aval d’une banque française et réceptionnée par le même Bagosora. Cela en juin 1994, soit trois mois après le début du carnage.

Le général Dallaire indique avoir appris après coup que « la France avait écrit au gouvernement canadien pour demander (son) retrait du comman-dement de la MINUAR. Il était évident que quelqu’un avait lu (ses) rapports et n’avait pas apprécié qu’(il) mentionne clairement la présence des sol-dats français au sein de la garde présidentielle… » Finalement, Paul Quilès peut se féliciter d’une chose : que Bagosora ne se soit pas montré plus di-sert concernant tous ces domaines. J. C.

http://www.humanite.fr/2008-12-20_International_Quand-Paris-serrait-la-main-du-diable

De Gucht salue le jugement dans le procès de Bogo-soraLe ministre des Affaires étrangères, Karel De Gucht, a fait part vendredi de la satisfaction des autorités belges à l'annonce de la condamnation de Théoneste Bagosora pour son implication dans le génocide au Rwanda en 1994.

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"Ce jugement, est source d'espoir pour les familles des victimes de voir la communauté internationale établir la vérité au sujet du génocide. Pour la Belgique, la condamnation de Théoneste Bagosora revêt un caractère tout particulier. Cet individu, considéré comme le cerveau du génocide, a en effet vu sa responsabilité reconnue par le TPIR dans l'assassinat des dix casques bleus belges", souligne M. De Gucht.

Le Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR) basé à Arusha en Tanzanie a condamné jeudi à la prison à vie le Colonel Théoneste Bagosora ainsi que le lieutenant-colonel Anatole Nsengiyumva et le major Aloys Nta-bankuze pour leur participation au génocide rwandais en 1994. M. De Gucht saisit en outre l'occasion de ce jugement pour "saluer l'inlassable engagement des juges et de tout le personnel du TPIR".

19/12/08 22h04

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/563947/2008/12/19/De-Gucht-salue-le-jugement-dans-le-proces-de-Bogosora.dhtml

Rose Kabuye peut retourner au Rwanda pour les fêtes

Il y a 14 heures

PARIS (AFP) — Rose Kabuye, une proche du président rwandais Paul Ka-game mise en examen et placée sous contrôle judiciaire dans l'enquête sur l'attentat contre le président Habyarimana en 1994, a été autorisée lundi à retourner au Rwanda pour les fêtes, ont indiqué à l'AFP ses avo-cats.

"Pour des raisons familiales, nous avions demandé à ce que Mme Kabuye puisse se rendre à Kigali pour la période des fêtes", a expliqué à l'AFP l'un de ses avocat, Me Léon-Lef Forster, en annonçant que cette demande avait été acceptée par les juges, après un avis favorable du parquet.

"C'est une décision qui prend en considération la situation humaine dans laquelle se trouve ma cliente et qui montre que la justice peut fonctionner efficacement tout en étant modérée", s'est félicité l'avocat en précisant que Mme Kabuye, qui récupérera son passeport mardi matin, est tenue de revenir en France le 10 janvier.

"Elle a envoyé une lettre dans laquelle elle s'engage à respecter l'ordon-nance des juges", a précisé à l'AFP son autre avocat, Me Bernard Maingain,

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en ajoutant que le ministère de la Justice rwandais avait également expri-mé dans une lettre la volonté du gouvernement rwandais de respecter l'engagement pris auprès du juge français.

Sous le coup d'un mandat d'arrêt international délivré en 2006 par la France, Rose Kabuye, 47 ans, avait été interpellée le 9 novembre en Alle-magne et transférée à Paris où elle avait été mise en examen par le juge antiterroriste Marc Trévidic pour complicité d'assassinats et association de malfaiteurs, le tout en relation avec une entreprise terroriste.

Le juge la soupçonne d'avoir pris part à l'attentat le 6 avril 1994 contre l'avion du président rwandais Juvénal Habyarimana, signal déclencheur d'un génocide qui a fait selon l'ONU environ 800.000 morts, essentielle-ment parmi la minorité tutsie. Elle nie les faits qui lui sont reprochés, selon ses avocats.

Présentée à un juge des libertés et de la détention (JLD), elle a été laissée en liberté sous contrôle judiciaire avec notamment l'interdiction de quitter la France sans autorisation.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jBQx9h6DalTD6TQRI0ElFoTpY6Lg

DARFOUR

Darfour : Pas d'amélioration véritable, selon le chef du maintien de la paixle 22-12-2008 11:08 | émis par : ONU Organisation des Nations Unies

catégorie : Organisations Internationales

thème : Soudan Darfour / Afrique

zone : Soudan

Si des progrès ont été réalisés depuis le transfert d'autorité entre la Mis-sion de l'Union africaine et l'Opération hybride UA-ONU au Darfour (MI-NUAD) il y a un an, ils ont été beaucoup trop lents pour améliorer réelle-ment la situation de la population et inadéquats pour résoudre la crise, a dit vendredi le chef des opérations de maintien de la paix, Alain Le Roy, devant le Conseil de sécurité.

M. Le Roy, Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, a déclaré qu'après six ans de conflit, plusieurs millions de personnes survivaient dans des camps et étaient dépendantes de l'aide humanitaire.

« La situation ne s'est pas améliorée » et rien que ces derniers mois,

Page 77:  · Web viewFinalement, j’ai découvert que les pages des livres d’histoire avaient été arrachées. Je me suis revolté. Il faut que les pages s’ouvrent ! Quant à l’ASALA,

100.000 personnes supplémentaires ont été déplacés, a-t-il dit. La MINUAD a perdu 21 membres de son personnel pendant sa première année d'opé-ration, a-t-il indiqué, avant de déplorer la poursuite des bombardements aériens par l'aviation gouvernementale alors que les autorités ont décrété un cessez-le-feu unilatéral.

Pour sa part, Susana Malcorra, Secrétaire générale adjointe à l'appui aux missions, a affirmé que l'objectif de déployer 60% du personnel en uni-forme d'ici la fin de l'année était en cours de réalisation.

Les défis consistant à déployer comme prévu 80% de l'effectif autorisé d'ici à la fin mars 2009, sont désormais bien connus, a-t-elle dit.

Depuis plus d'un an, l'ONU demande en vain aux États Membres la fourni-ture de diverses unités dont des hélicoptères légers tactiques et 18 hélico-ptères de manoeuvre.

M. Le Roy a évoqué par ailleurs la question de l'éventuelle inculpation du Président soudanais Omar Al-Bachir par la Cour pénale internationale (CPI).

« Nous avons reçu des signaux contradictoires du gouvernement sur cette question », a-t-il dit. D'un côté, il y a eu des assurances qu'il n'y aurait au-cune conséquence pour la MINUAD et la Mission des Nations Unies au Sou-dan (UNMIS) [active au Sud-Soudan] si la CPI devait accéder à la demande d'inculpation formulée par le Procureur, Luis Moreno-Ocampo. Mais dans le même temps des déclarations de responsables gouvernementaux contre-disent cette position, a constaté M. Le Roy. Il a assuré que les Casques bleus continueraient de travailler de façon impartiale.

© News Press 2008

http://www.tv5.org/TV5Site/info/communiques-de-presse-article.php?NPID=FR210371

6.000 enfants soldats au DarfourAFP 23/12/2008 | Mise à jour : 10:38 |

Il y a environ 6.000 enfants soldats au Darfour, région en guerre civile de l'ouest du Soudan, et environ deux millions d'enfants sont affectés par ce conflit, selon un responsable du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef).

"Tous les groupes et factions armés au Darfour ont eu recours à des en-fants. Nous estimons le nombre d'enfants (soldats) au Soudan approxima-

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tivement à 8.000. Environ 6.000 d'entre eux sont au Darfour", a déclaré hier à la presse le représentant de l'Unicef au Soudan, Ted Chaiban.

"Cela ne signifie pas qu'ils portent tous des armes et qu'ils combattent, mais ils sont au côté des groupes armés. Nous avons vu des enfants en uniforme et portant des armes dans pratiquement chacune des forces", a-t-il ajouté.

Des jeunes ont également été associés aux Forces armées soudanaises, a-t-il ajouté. Sur 400 cas rapportés cette année, les plus jeunes soldats associés au groupe rebelles du Darfour avaient 11 ans, mais la plupart avait entre 15 et 17 ans. Un jeune de moins de 18 ans est considéré comme un enfant, selon la communauté internationale et la loi soudanaise. Mais dans plu-sieurs cultures tribales, un jeune est perçu comme un adulte après la pu-berté.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/12/23/01011-20081223FILWWW00318--enfants-soldats-au-darfour.php

Darfour: L'Onu réclame des hélicoptères19/12/2008 - 18:39

Selon Alain le Roy, secrétaire général adjoint de l'Onu chargé des opéra-tions de maintien de la paix, le manque d'équipements, en particulier d'hélicoptères, bloque les efforts des forces de paix au Darfour. "Depuis un an nous demandons des unités de soutien logistique, des unités de trans-port, une unité de reconnaissance aérienne, des hélicoptères légers tac-tiques et 18 hélicoptères intermédiaires", a déploré Alain Le Roy devant le Conseil de sécurité de l'ONU. "Tout cela est encore en suspens."

http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200851/darfour-l-onu-re-clame-des-helicopteres_173810.html?popup

La Turquie appelle toutes les parties prenantes à ré-soudre la crise du Darfour2008-12-23 08:45:34

ANKARA, 22 décembre (Xinhua) -- Le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères Burak Ozugergin a appelé lundi toutes les parties pre-nantes à résoudre la crise du Darfour et à restaurer la paix au Soudan.

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"La Turquie a coopéré avec la communauté internationale pour contribuer à la paix, à la stabilité et au bien-être au Soudan", a déclaré M. Ozugergin lors d'une conférence de presse à Ankara, interrogé sur la visite la se-maine dernière de l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU Ashraf Qazi au Soudan.

"La Turquie accorde une grande importance à l'indépendance, à la souvrai-neté, à l'unité et à l'intégrité territoriale soudanaises et nous sommes convaincus que toutes les parties prenantes devront respecter la mise en oeuvre de l'Accord de paix global qui élabore un cadre important pour la paix et la stabilité au Soudan", a indiqué M. Ozugergin.

"Nous sommes aussi ravis du rôle central et des activités de la mission de l'ONU dans le Sud-Soudan", a-t-il ajouté.

Le porte-parole a souligné que la Turquie, qui est devenue un membre non-permanent du Conseil de sécurité de l'ONU et un partenaire straté-gique de l'Union africaine, pourrait continuer à manifester un intérêt spé-cial sur les problèmes régionaux, dont les développements en Afrique.

Le représentant Qazi a rencontré le président turc Abdullah Gul, le ministre des Affaires étrangères Ali Babacan et le sous- secrétaire adjoint au minis-tère des AE, Unal Cevikoz, lors de son séjour à la capitale turque d'Ankara, a révélé le porte-parole.

Au début du mois prochain, des ministres arabes et africains des AE se réuniront à la capitale qatariote de Doha pour discuter des manières à res-taurer la paix au Darfour, la région occidentale du Soudan.

http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-12/23/content_784475.htm

Darfour : Pas d'amélioration véritableselon le chef du maintien de la paix

Si des progrès ont été réalisés depuis le transfert d'autorité entre la Mis-sion de l'Union africaine et l'Opération hybride UA-ONU au Darfour (MI-NUAD) il y a un an, ils ont été beaucoup trop lents pour améliorer réelle-ment la situation de la population et inadéquats pour résoudre la crise, a dit vendredi le chef des opérations de maintien de la paix, Alain Le Roy, devant le Conseil de sécurité.

M. Le Roy, Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, a déclaré qu'après six ans de conflit, plusieurs millions de personnes survivaient dans des camps et étaient dépendantes de l'aide humanitaire.

« La situation ne s'est pas améliorée » et rien que ces derniers mois, 100.000 personnes supplémentaires ont été déplacés, a-t-il dit. La MINUAD

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a perdu 21 membres de son personnel pendant sa première année d'opé-ration, a-t-il indiqué, avant de déplorer la poursuite des bombardements aériens par l'aviation gouvernementale alors que les autorités ont décrété un cessez-le-feu unilatéral.

Pour sa part, Susana Malcorra, Secrétaire générale adjointe à l'appui aux missions, a affirmé que l'objectif de déployer 60% du personnel en uni-forme d'ici la fin de l'année était en cours de réalisation.

Les défis consistant à déployer comme prévu 80% de l'effectif autorisé d'ici à la fin mars 2009, sont désormais bien connus, a-t-elle dit.

Depuis plus d'un an, l'ONU demande en vain aux États Membres la fourni-ture de diverses unités dont des hélicoptères légers tactiques et 18 hélico-ptères de manoeuvre.

M. Le Roy a évoqué par ailleurs la question de l'éventuelle inculpation du Président soudanais Omar Al-Bachir par la Cour pénale internationale (CPI).

« Nous avons reçu des signaux contradictoires du gouvernement sur cette question », a-t-il dit. D'un côté, il y a eu des assurances qu'il n'y aurait au-cune conséquence pour la MINUAD et la Mission des Nations Unies au Sou-dan (UNMIS) [active au Sud-Soudan] si la CPI devait accéder à la demande d'inculpation formulée par le Procureur, Luis Moreno-Ocampo. Mais dans le même temps des déclarations de responsables gouvernementaux contre-disent cette position, a constaté M. Le Roy. Il a assuré que les Casques bleus continueraient de travailler de façon impartiale.

News Press 22/12/2008 11:08

http://www.newspress.fr/communique_210371_780.aspx

SOMALIE

La Somalie n'est pas prête pour une opération de maintien de la paixselon Ban

22 décembre 2008 – Estimant dans une lettre au Conseil de sécurité que la situation en Somalie ne se prête pas à l'envoi d'une mission de maintien de la paix, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a proposé de ren-forcer d'abord la mission de l'Union africaine dans le pays.

« Le Secrétaire général note dans une lettre transmise vendredi les op-

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tions en matière de maintien de la paix pour la Somalie », a rapporté lundi la porte-parole du Secrétaire général, Michèle Montas, lors de son point de presse quotidien, au siège de l'ONU, à New York.

Ban Ki-moon y « souligne les progrès accomplis en ce qui concerne le pro-cessus de paix de Djibouti mais souligne que le pays n'est pas mûr pour une opération de maintien de la paix ».

Le Secrétaire général relève aussi que ses efforts pour mobiliser une force de stabilisation robuste n'ont toujours pas abouti.

En l'absence d'une telle force, le Secrétaire général propose de renforcer l'AMISOM [la mission de l'Union africaine (UA)], d'intensifier la formation du personnel militaire et de police somalien et de créer une force maritime dotée d'éléments de réaction rapide afin que le processus de paix puisse prendre racine, a dit la porte-parole. http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=18043&Cr=Somalie&Cr1=Ban

Somalie : "Un génocide qui ne dit pas son nom"LEMONDE.FR avec AFP | 22.12.08 | 18h31 • Mis à jour le 22.12.08 | 18h36

L'envoyé spécial de l'ONU pour la Somalie a jugé, lundi 22 décembre, qu'il y avait "en Somalie un génocide qui ne dit pas son nom, avec des généra-tions entières sacrifiées" dans la guerre. "On est dans l'urgence, surtout avec le retrait annoncé de l'Ethiopie et on ne peut pas se dérober devant nos responsabilités", a martelé Ahmedou Ould Abdallah, en marge d'une réunion du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine à Addis-Abe-ba.

L'armée éthiopienne, qui intervient oficiellement depuis fin 2006 en Soma-lie pour soutenir le gouvernement de transition, a annoncé son retrait total du pays d'ici au début 2009. Sans l'Ethiopie, la force de paix de l'UA en So-malie (Amisom), mal équipée et en sous-effectif (3 400 soldats burundais et ougandais), restera seule face à une rébellion islamiste revigorée et qui contrôle désormais une grande partie du pays.

Pour parer à cette menace, les Etats-Unis jugent nécessaire l'envoi d'une opération de maintien de la paix de l'ONU pour mettre fin à la guerre civile qui ravage le pays depuis 1991. Pour M. Ould Abdallah, "la priorité n'est pas le déploiement d'une force internationale mais de donner à l'Amisom les moyens de rester". Un avis partagé par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, qui estime que les "conditions ne sont pas favorables" pour l'envoi d'une telle force.

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L'ONU a organisé deux missions en Somalie, de 1992 à 1995, pour venir en aide aux populations victimes de la famine. Toutes se sont achevées dans la débâcle et ont longtemps freiné toute nouvelle opération onu-sienne de maintien de la paix.

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2008/12/22/so-malie-un-genocide-qui-ne-dit-pas-son-nom_1134245_3212.html

Somalie : "génocide"

(envoyé de l'ONU) AFP 22/12/2008 | Mise à jour : 11:36 |

L'envoyé spécial de l'ONU pour la Somalie a jugé aujourd'hui qu'il y avait "en Somalie, un génocide qui ne dit pas son nom, avec des générations entières sacrifiées" dans la guerre, qualifiée de "récréation de presque 20 ans" durant laquelle "les Somaliens ont détruit leur pays".

Ahmedou Ould Abdallah, envoyé spécial de l'ONU, s'exprimait auprès de l'AFP, en marge d'une réunion au siège de l'Union africaine (UA) à Addis Abeba du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA sur les situations en Somalie, mais aussi en République démocratique du Congo (RDC) et en Mauritanie.

"Les déclarations de l'Igad (Autorité intergouvernementale pour le déve-loppement - 6 pays d'Afrique de l'Est) et du Kenya ces derniers jours ont montré que la région veut sonner la fin d'une récréation de presque 20 ans pendant laquelle les Somaliens ont détruit leur pays", a lancé M. Ould Ab-dallah.

"Il y a en Somalie un génocide qui ne dit pas son nom, avec des généra-tions entières sacrifiées; les (dirigeants) somaliens sont secoués par les menaces de sanctions (...) ils ont peur de la fin de l'impunité", a-t-il pour-suivi.

"On est dans l'urgence, surtout avec le retrait annoncé de l'Ethiopie et on ne peut pas se dérober devant nos responsabilités", a-t-il martelé.

L'armée éthiopienne, intervenue officiellement depuis fin 2006 en Somalie voisine, a annoncé son retrait total du pays d'ici début 2009.

L'Igad a condamné dimanche le président du gouvernement de transition somalien, Abdullahi Yusuf Ahmed, et imposé des sanctions contre Moha-moud Mohamed Gouled, le Premier ministre désigné par M. Yusuf le 16 dé-

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cembre, malgré l'opposition du Parlement somalien qui a jugé illégal le li-mogeage du précédent Premier ministre, Nur Hassan Hussein.

Selon la charte du gouvernement fédéral de transition, le président n'a pas le pouvoir de démettre le Premier ministre sans l'approbation du Parle-ment. Or, ce dernier a apporté un soutien massif au Premier ministre limo-gé et à son gouvernement, les qualifiant de "légitimes".

De son côté, le Kenya a récemment annoncé que son gouvernement allait prendre des sanctions individuelles contre M. Yusuf, suite à sa décision de démettre M. Hussein.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/12/22/01011-20081222FILWWW00288-somalie-genocide-qui-ne-dit-pas-son-nom.php

FRANCE

La douane saisit 10 tonnes de chocolats de contrefa-çon

22.12.2008, 15h36 | Mise à jour : 16h02

A quelques jours des fêtes, les douaniers de Rungis (Val-de-Marne) ont fait une drôle de découverte. Dans un container réfrigéré en provenance de Turquie, ils ont saisi près de 10 tonnes de chocolat de contrefaçon. Des bouchées de cacao qui contrefaisaient une marque très connue. "Une pre-mière", a précisé la direction des douanes.

Pour féliciter ses troupes, le directeur général des douanes et droits indi-rects (DGGDI), Jérôme Fournel, a même décidé de venir saluer le travail des douaniers à l'origine de «cette importante saisie». Il tiendra demain mardi une conférence de presse à ce sujet à l'Entrepôt Hall'aska Logistics à Orly, dans le sud de Paris.

Selon un haut responsable des douanes, la contrefaçon ne touche plus dé-sormaias uniquement les produits de luxe (maroquinerie, parfums et même cigares cubains), mais de plus en plus les produits de consomma-tion courante : savon, pièces détachées de voitures, électroménager, jouets traditionnels, médicaments...

Les organisations mafieuses, ajoute ce responsable, «diversifient de plus en plus leurs activités: drogue, blanchiment d'argent sale, réseaux d'immi-gration illégale, contrebande de cigarettes et contrefaçon». Des réseaux qui possèdent une «très grande réactivité à l'événementiel» (JO, coupes

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du monde de football et de rugby, sorties de films ou calendrier, comme le montre cette saisie de friandises à la veille des fêtes de fin d'année.

Leparisien.fr avec AFP

http://www.leparisien.fr/faits-divers/la-douane-saisit-10-tonnes-de-choco-lats-de-contrefacon-22-12-2008-351138.php

TURQUIE/ALLEMAGNE

Barrage controversé en Turquie: Berlin suspend ses garanties financières

BERLIN - L'Allemagne a suspendu ses garanties bancaires à un projet turc controversé de barrage hydroélectrique à Ilisu (sud-ouest), Ankara n'ayant pas répondu à ses inquiétudes en matière sociale et environnementale, a indiqué lundi un porte-parole.

"Notre position a toujours été claire: les contrats doivent être dénoncés si la protection des personnes, de l'environnement et de la culture n'est pas garantie dans la zone concernée", a expliqué lors d'un point de presse un porte-parole du ministère allemand du Développement et de la Coopéra-tion.

Les autorités turques n'ont pas apporté sur ce dossier de réponse satisfai-sante, et ce alors que Berlin leur avait accordé pour cela une période de deux mois qui a expiré le 12 décembre, a souligné le porte-parole.

En conséquence, Berlin a suspendu les garanties financières qu'il apportait aux entreprises allemandes participant à la construction de ce barrage sur le Tigre, un projet de 1,2 milliards d'euros qui, selon ses détracteurs, doit entraîner le déplacement forcé de plus de 50.000 riverains et menace le patrimoine culturel de la ville kurde de Hasankeys.

Le projet de construire un barrage à Ilisu, près de la frontière irakienne, est évoqué depuis les années 1980. Dans sa forme actuelle, le projet com-prend la construction de 19 centrales électriques, qui généreraient 1.200 mégawatts et contribueraient au développement économique et social dans cette région en créant à terme 3,8 millions d'emplois directs et indi-rects.

(©AFP / 22 décembre 2008 15h23)

http://www.romandie.com/infos/news2/081222142351.oy7054li.asp

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Barrage d'Illisu: l'Allemagne a suspendu ses garan-ties financièresL'Allemagne a suspendu ses garanties financières à ses entreprises partici-pant au projet controversé du barrage d'Ilisu et donne un délai à Ankara pour remplir plusieurs conditions. La Suisse et l'Autriche devraient suivre et annoncer leur décision d'ici mardi soir.

Les garanties financières de ces trois pays sont compromises car Ankara n'a pas rempli jusqu'au 12 décembre plus de 150 conditions fixées par les agences de garantie à l'exportation pour ce barrage situé dans le sud-est de la Turquie.

Le gouvernement turc dispose d'un dernier délai de 180 jours accordé par Berlin pour remplir ses conditions dans les domaines de la protection de l'environnement, des biens culturels et de la population, a annoncé un porte-parole du ministère allemand d'aide au développement.

Les agences suisse et autrichienne de garantie à l'exportation devraient prendre la même décision, car elles ont jusqu'à présent toujours négocié ensemble. La suite de la procédure sera décidée d'ici mardi soir, a précisé l'assurance de crédits allemande Euler Hermes.

Quatre sociétés suisses sont engagées dans la réalisation du barrage: Al-stom, Stucky, Colenco et Maggia. Pour ces firmes, la centrale hydroélec-trique d'Ilisu, sur le cours inférieur du Tigre, représente un marché de quelque 225 millions de francs. (ats / 22 décembre 2008 17:29)

http://www.romandie.com/infos/ats/display2.asp?page=20081222172947697172194810700_brf041.xml

TURQUIE/RUSSIE

L'offre russe jugée recevable pour la 1ère centrale nucléaire en TurquieL'Institut turc de l'énergie atomique (TAEK) a annoncé vendredi qu'il ju-geait recevable une offre faite en septembre par la compagnie publique russe Atomstroyexport pour la construction de la première centrale nu-cléaire de Turquie.

"Il a été décidé à la suite d'une série d'examens que l'offre répond aux cri-tères (de sécurité) du TAEK", souligne un communiqué publié sur le site in-

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ternet de cet organisme. La société russe a été la seule à répondre à un appel d'offre. Le montant de l'offre n'a pas été annoncée.

Selon les autorités turques, 13 compagnies s'étaient montrées intéressées par le projet et s'étaient procurées le cahier des charges dont le français Vinci Construction Grands Projets, le franco-belge Suez Tractebel et le ca-nadien AECL (Atomic Energy Of Canada Limited). Mais aucune n'a fait d'offre concrète.

L'offre de la société russe qui a un partenaire turc, le groupe Park, doit en-core être étudiée par la Tetas, la compagnie d'électricité nationale, puis la décision finale reviendra au conseil des ministres, soulignent les spécia-listes du dossier.

Atomstroyexport est la plus grande compagnie russe mettant en oeuvre des accords intergouvernementaux sur la construction de sites nucléaires à l'étranger. Désireuse de réduire sa dépendance énergétique envers l'étranger, la Turquie prévoit de construire trois centrales nucléaires d'ici cinq ans.

Les défenseurs de l'environnement s'inquiètent en particulier du premier projet, qui comprend la construction d'un réacteur à seulement 25 km d'une ligne de faille sismique dans le sud du pays, près de Mersin.

Le deuxième réacteur doit être construit à Sinop, dans le nord de Turquie, sur la mer Noire, et là aussi les organisations environnementales s'y op-posent avec force.

Un précédent projet de centrale nucléaire en Turquie avait été contraint à l'abandon pour des raisons financières notamment, et le gouvernement avait retiré son appel d'offres. C'est la quatrième tentative d'Ankara dans ce domaine depuis plus de 35 ans. (AFP, 19 déc 2008)

http://www.info-turk.be/364.htm#russe

TURQUIE/GEORGIE

Visite du Premier minsitre géorgien en Turquie2008-12-23 18:36:20

ANKARA, 23 décembre (Xinhua) -- Le Premier ministre géorgien, M. Grigol Mgaloblishvili, est arrivé mardi à Ankara, entamant une visite de travail, a rapporté l'agence de presse Anatolie.

Le chef du gouvernement géorgien, reçu par le président turc, M. Abdullah Gul, rencontrera son homologue turc Recep Tayyip Erdogan.

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Les relations bilatérales ainsi que les dossiers régionaux, tels que la dis-sension entre la Géorgie et la Russie, figureront en tête de l'ordre du jour des discussions.

Selon certaines sources, Tbilissi a eu des échanges secrets avec Moscou, via des intermédiaires, sur la reprise des vols directs et des relations diplo-matiques, rompus en août dernier après la crise russo-géorgienne sur le dossier des régions séparatistes géorgiennes pro-russes.

Lors de son séjour en Turquie, M. Mgaloblishvili s'entretiendra aussi avec le ministre turc du Commerce extérieur, M. Kursad Tuzmen. Les deux hommes participeront ensuite au Forum commercial turco-géorgien.

http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-12/23/content_784923.htm

TURQUIE/ISRAEL/SYRIE

Bachar al-Assad envisage des négociations directes avec IsraëlNOUVELOBS.COM | 22.12.2008 | 16:16

La Syrie et Israël, qui sont en état de belligérance depuis la première guerre israélo-arabe de 1948, mènent depuis mai des discussions indi-rectes via la Turquie.

Le président syrien Bachar al-Assad a certifié, lundi 22 décembre, que son pays pourrait engager des pourparlers de paix directes avec Israël basées sur les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, lors d'une conférence de presse avec son homologue croate Stipe Mesic.

Bachar al- Assad a estimé qu'"il était normal que (la Syrie et Israël) passent ultérieurement au stade des négociations directes, la paix ne pou-vant se réaliser par des négociations indirectes uniquement".

"Si les négociations indirectes réussissent, les discussions directes réussi-ront elles aussi et la paix se réalisera naturellement", a-t-il ajouté.

La Turquie, l'entremetteuse

La Syrie et Israël, qui sont en en état de belligérance depuis la première guerre israélo-arabe de 1948, mènent depuis mai des discussions indi-rectes via la Turquie. Des négociateurs israéliens et syriens se sont rencontrés à quatre reprises depuis mai par l'entremise de diplomates turcs à Istanbul, sans cependant parvenir à des résultats probants. Une cinquième série, prévue le 18 sep-tembre, a été reportée à la demande d'Israël.

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"Il est essentiel d'appliquer les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU" liées au conflit israélo-arabe, a ajouté le président Assad.

Le plateau du Golan, objet de convoitise

La Syrie réclame en échange de la paix la restitution totale du plateau du Golan jusqu'aux rives du lac de Tibériade, principale réserve d'eau douce d'Israël, ce que l'Etat hébreu a toujours refusé.

Israël a annexé le plateau stratégique du Golan en 1981 après l'avoir conquis en 1967.

Il est également important d'"activer le rôle de l'Europe" dans le processus de paix. "Il faut lier les relations israélo-européennes à l'acceptation par Is-raël d'(appliquer) les résolutions" de l'ONU, a-t-il lancé.

Retrait des territoires palestiniens

Les résolutions 242 et 338 appellent Israël à se retirer des territoires arabes occupés à l'issue de la guerre israélo-arabe de 1967.

"Les pays européens doivent œuvrer pour que soit levé le blocus injuste imposé au peuple palestinien à Gaza, et pour rendre les territoires occupés (par Israël) à leurs propriétaires légitimes", a encore déclaré Bachar al-As-sad. Le président syrien a par ailleurs exprimé l'espoir que la nouvelle adminis-tration américaine "œuvre sérieusement pour la paix".

De son côté, le président croate, en visite à Damas depuis dimanche soir, a dit vouloir rendre visite mardi aux soldats croates de la Force des Na-tions unies (Fnuod) chargée de surveiller le cessez-le-feu entre la Syrie et Israël.

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20081222.OBS6773/bachar_alassad_envisage_des_negociations_directes_avec_.html

ARMENIE

Presse arménienne : Revue du 19 décembre 2008

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 19 décembre 2008.

Revue de la presse arménienne du 19 décembre

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Arménie- APCE

Le projet de résolution du 17 décembre adopté par la Commission de sui-vie de l’APCE constitue l’essentiel de l’actualité dans le contexte procès du « Groupe des «7 » qui commence aujourd’hui. Certains considèrent que les autorités tentent d’accuser l’APCE de pratiquer une politique de doubles standards en arguant que cette instance européenne n’a jamais proposé de mesures coercitives à l’encontre de l’Azerbaïdjan ou de la Turquie bien que la situation des droits de l’homme laisse à désirer dans les deux pays.

Pour d’autres la résolution de l’APCE est un gain de cause obtenu par l’op-position dans sa lutte politique menée contre l’administration puisque les personnes, en détention depuis neuf mois, sont enfin reconnues par la ré-cente résolution comme des prisonniers politiques. Ce sérieux défi doit être relevé par les autorités mises devant un dilemme : soit amnistier tous les détenus soit interrompre les poursuites pénales suite aux événements des 1er et 2 mars.

Arménie-UE

L’Ambassadeur Raoul de Luzenberger, chef de la délégation de la Commis-sion européenne en Arménie constate une activation dans les relations Ar-ménie – Union Européenne. Ce constat a été fait au cours des discussions sur la mise en oeuvre du plan d’actions 2008 de la Politique européenne de voisinage organisée par initiative « Partenariat au nom d’une société ouverte ». Selon le chef de la délégation des réformes structurelles et éco-nomiques sont en cours en Arménie malgré le recul du contexte politique. « A vous de juger de votre pays. A vous de nous parler de l’utilité de cette politique. Pour ce qui nous concerne, nous avons pris de sérieux engage-ments afin de soutenir l’Arménie » a-t-il déclaré.

L’Ambassadeur a également annoncé l’arrivée l’année prochaine d’une dé-légation européenne chargée de discuter avec le gouvernement arménien des perspectives de l’inclusion de l’Arménie dans une zone de libre échange, de l’accessibilité pour l’Arménie des marchés intérieurs de l’EU, et du régime des visas./Hayastani Hanrapetoutioun , Aravot/

Arménie-Turquie

L’Ambassadeur de Turquie en Azerbaïdjan a déclaré que la question de l’ouverture de la frontière avec l’Arménie ne fait pas objet de négociations. Evoquent la poursuite du dialogue entre les deux pays sur la normalisation des relations bilatérales le diplomate a souligné que ce processus ne peut pas être préjudiciables à l’Azerbaïdjan. / Jamanak-Erevan/

Affaires intérieures

Selon le vice-ministre des finances , la crise financière sera périlleuse pour

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la population du fait d’une nette diminution des transferts extérieurs vers l’Arménie. /Jamanak-Erevan/

Statistiques

Selon le service national des statistiques, les flux commerciaux au cours des 10 premiers mois de l’année étaient de $ 4. 520 milliards de dollars dont $ 941,25 millions pour les exportations, et $ 3.579 milliards pour les importations. Le solde négatif est de $ 2,638 milliards. /Jamanak-Erevan/

Affaires régionales

Le Secrétaire général de l’Organisation du Traité de la Sécurité Collective (OTSC) Nikolaï Bordiouja a déclaré que les événements géorgiens ont dé-montré que l’état de la solidarité au sein de l’OTSC laisse à désirer sou-haite mieux. Se référant à InterFax Mediamax fait part de la tenue en fé-vier 2009 de la réunion des ministres des AE de l’OTSC. Cette réunion aura pour objectif le renforcement de la solidarité et du soutien mutuel aux ac-tions conditionnées par le soutien «extrêmement parcimonieux» accordé à la Russie par les autres membres lors de la crise géorgienne. « Si les Etats souhaitent assurer leur sécurité ils sont tenus par l’obligation de faire montre de solidarité et de soutien » a-t-il conclu. /Aravot, Hayastani Hanra-petoutioun/

Relations avec les Etats-Unis

L’Assemblée arménienne d’Amérique a salué la désignation de Mark Kirk (républicain) comme co-président du Caucus arménien du Congrès améri-cain.

http://www.ambafrance-am.org/Revue/20081219.pdf

ARMENIE/IRAN

Oléoduc reliant l'Iran à l'Arménie: début des travaux à l'été 2009

EREVAN - La construction d'un oléoduc reliant l'Iran à l'Arménie pour livrer du pétrole à cette ex-république soviétique va commencer à l'été 2009, a déclaré lundi le ministre arménien de l'Energie, Armen Movsissian.

Cet oléoduc long de 300 kilomètres reliera la ville iranienne de Tabriz à Eraskh, en Arménie, où un dispositif d'accès au réseau sera construit, a-t-il précisé lors d'une conférence de presse.

"L'Arménie recevra du pétrole et du carburant diesel de la raffinerie de pé-

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trole située dans la ville iranienne de Tabriz, à travers ce pipeline dont la construction débutera l'été prochain", a ajouté M. Movsissian.

Les coût des travaux prévus sur deux ans s'élèvera à 200-240 millions de dollars (143-171 millions d'euros). Cette somme sera financée à parts égales par les deux pays.

Le projet s'inscrit dans les efforts entrepris par l'Arménie pour diversifier ses approvisionnements en énergie, en particulier après la guerre russo-géorgienne en août, qui a perturbé l'approvisionnement de l'Arménie.

"Nous procédons à la diversification des approvisionnements en énergie, dans le but de garantir la sécurité énergétique du pays", a souligné le mi-nistre.

L'Arménie et l'Iran ont inauguré en 2007 un gazoduc qui va acheminer 36 millions de mètres cubes de gaz d'Iran en Arménie pendant 20 ans. L'Ar-ménie payera le gaz avec l'électricité qu'elle produit dans une centrale nu-cléaire datant de l'époque soviétique.

Erevan a renforcé ses liens avec Téhéran en raison du blocus économique imposé par les pays voisins, l'Azerbaïdjan et la Turquie, en raison du conflit sur la région du Nagorny-Karabakh et des efforts de l'Arménie pour faire reconnaître par la communauté internationale comme un génocide les massacres et déportations d'Arméniens entre 1915 et 1917 dans l'Empire ottoman, qui ont fait plus de 1,5 million de morts.

(©AFP / 22 décembre 2008 17h27)

http://www.romandie.com/infos/news2/081222162725.qjhuuos8.asp

Iran-Arménie: début de la pose d'un oléoduc en 2009(ministre)

20:14 | 22/ 12/ 2008

EREVAN, 22 décembre - RIA Novosti. La pose d'un oléoduc Iran-Arménie commencera en 2009, a fait savoir lundi lors d'une conférence de presse à Erevan le ministre arménien de l'Energie et des Ressources naturelles Ar-men Movsissian.

"Des négociations ont déjà eu lieu avec l'Iran, et l'oléoduc partira de la raffinerie de Tabriz vers l'Arménie", a indiqué le ministre.

Selon lui, l'Arménie s'est retrouvée dans une situation très difficile pendant

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le conflit osséto-géorgien d'août dernier à cause des problèmes liés à l'im-portation dans le pays de produits de première nécessité.

"Nous avons réussi à organiser le travail pour éviter ces problèmes à la po-pulation, mais cela a coûté très cher à notre Etat", a rappelé M.Movsissian.

Le pétrole tient une place très importante parmi les marchandises de pre-mière nécessité, a poursuivi le ministre.

Et d'ajouter qu'à Eraskh, non loin d'Erevan, il est prévu de construire un terminal auquel le nouvel oléoduc sera branché, ce qui permettra de sto-cker des produits pétroliers en quantité nécessaire.

Le ministre a aussi insisté sur l'importance de la construction d'un chemin de fer depuis l'Arménie vers l'Iran. "Cette idée a été encore une fois débat-tue avec l'Iran qui s'est déclaré disposé à construire une voie ferrée depuis Tabriz jusqu'à la frontière avec l'Arménie.

"A l'heure actuelle, nous essayons de trouver des fonds pour financer la construction sur le territoire de l'Arménie", a appris M.Movsissian.

http://fr.rian.ru/world/20081222/119121901.html

KARABAKH

Vingt ans de conflit dans le Haut-Karabakh

22/12/2008 18:54

1988. Premiers heurts interethniques au Haut-Karabakh, une région d’Azerbaïdjan majoritairement peuplée d’Arméniens, et qui demande son rattachement à l’Arménie.

1991. Après l’effondrement de l’URSS, les forces arméniennes et azéries s’affrontent directement.

1994. Un cessez-le-feu est signé, mais aucun traité de paix. Les forces ar-méniennes ont réussi à s’emparer du Haut-Karabakh ainsi que de 9 % du territoire azerbaïdjanais quand les positions se figent. 800 000 réfugiés azéris ont dû quitter les régions de guerre, tandis que 400 000 Arméniens d’Azerbaïdjan ont dû également s’enfuir.

http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2360070&rubId=786

AZERBAIDJAN

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Azerbaïdjan: Les radios étrangères menacées de suspensionInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet ce Communiqué de Presse publié sur le site de Reporters sans Frontières le 22 décembre 2008.

22.12.2008

Reporters sans frontières déplore que les radios étrangères qui émettent en Azerbaïdjan soient menacées de suspension au 1er janvier 2009. Une loi prévoit qu’aucune radio étrangère n’est autorisée à émettre sur les ondes courtes du pays si elle ne signe pas de contrat avec l’État. Les programmes en azéri de Radio Free Europe/ Radio Liberty, BBC et Voice of America sont particulièrement concernés.

“La menace qui pèse sur ces médias est en parfaite contradiction avec les engagements pris par le pays lors de son adhésion à l’OSCE et au Conseil de l’Europe. Nous exigeons le maintien des radios étrangères en Azerbaïdjan. Si la solution réside dans la signature d’un contrat avec l’État, nous espérons que cela sera possible. Dans le cas contraire, il est clair que cela relèvera d’une décision politique”, a déclaré l’organisation.

L’Azerbaïdjan s’est engagé à l’ouverture démocratique en 1992, lors de son admission à l’OSCE, et en 2001, lors de son adhésion au Conseil de l’Europe. Or, Radio Free Europe/ Radio Liberty, Voice of America et BBC sont menacées de suspension depuis l’été 2008. Le 25 décembre 2008, le conseil de la télévision et de la radio du pays statuera sur le sort définitif de ces radios, qui, si elles s’accordent sur les conditions d’émission, devront tout de même modifier le contenu de leurs programmes.

http://www.rsf.org/article.php3?id_article=29770

RUSSIE/GEORGIE

Face à l'opposition russe, l'OSCE retire sa mission de GéorgieVIENNE (AFP) - 22/12/2008 14h39

L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) va retirer sa mission de Géorgie "à partir du 1er janvier" après l'opposition de la Russie à une prolongation de son mandat qui s'achève le 31 décembre, a annoncé lundi la présidence finlandaise de l'OSCE.

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"A partir du 1er janvier, nous allons commencer à retirer notre mission", a annoncé devant des journalistes Antti Turunen, l'ambassadeur de Finlande auprès de l'organisation qui présidait la réunion du conseil permanent de l'OSCE lundi à son siège à Vienne.

Le démantèlement de cette mission, qui compte 180 salariés employés à différentes tâches comme la surveillance des droits de l'homme et l'aide à la démocratisation, prendra "plusieurs mois", a ajouté M. Turunen. "Les salariés locaux vont notamment devoir se chercher un nouvel emploi", a-t-il précisé.

"Nous avons tenté d'être inventifs mais les positions sont tellement éloignées que nous ne voyons pas de sens à tenter de les rapprocher maintenant", a-t-il poursuivi, espérant une reprise des négociations début 2009.

La proposition de l'actuelle présidence finlandaise d'une extension technique de trois mois de la mission des observateurs de l'organisation, qui compte 56 Etats membres, en Géorgie a achoppé sur la volonté de la Russie d'exclure l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie du mandat de l'OSCE.

Une position inacceptable pour Tbilissi, car elle signifierait une reconnaissance indirecte de l'indépendance de ces deux anciennes provinces géorgiennes, reconnues uniquement par Moscou, proclamée à l'issue du conflit entre la Géorgie et la Russie en août.

Le gouvernement géorgien a en outre accusé lundi la Russie de vouloir cacher des "crimes de guerre" en s'opposant à la prolongation de la mission de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe.

"La Russie tente de bloquer la mission d'observation de l'OSCE en Ossétie du Sud parce qu'elle a commis des crimes de guerre y compris des nettoyages ethniques contre les Géorgiens", a déclaré à l'AFP le ministre géorgien de la Réintégration Temour Iakobachvili.

Le conseil de l'OSCE avait décidé le 19 août, à la suite du conflit en Ossétie du Sud, d'"augmenter pour une période minimum de six mois le nombre des observateurs militaires au sein de la mission de l'OSCE en Géorgie de jusqu'à 100 personnes". Mais seuls vingt observateurs militaires avaient été dans l'immédiat déployés dans les zones adjacentes à l'Ossétie du Sud.

Et ce sont ces vingt observateurs militaires qui resteront sur le terrain en Géorgie jusqu'au 19 février, échéance d'un mandat distinct de la mission principale de l'OSCE sur place.

Huit autres, présents avant le conflit, seront retirés. Malgré leur mandat, ils n'ont pu entrer en Ossétie du Sud et en Abkhazie depuis la fin des hostilités.

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"Je regrette cette situation. L'OSCE a encore beaucoup de travail à réaliser dans la région", a réagi à Helsinki le président en exercice de l'organisation, le chef de la diplomatie finlandaise Alexander Stubb.

"Nous avons besoin d'une présence de l'OSCE des deux côtés (de la zone tampon), notamment pour observer les processus de démocratisation et de retour des réfugiés", a insisté Ian Cliff, l'ambassadeur du Royaume Uni auprès de l'OSCE, fustigeant la position russe.

Tout en invitant les membres de l'OSCE à mettre à profit les quelques mois que durera le retrait "pour reprendre les négociations", l'ambassadeur de Russie Anvar Azimov n'a pas fait mystère de la position de son pays.

"Un échec ne serait pas une tragédie. Les institutions continueront leur travail avec ou sans l'OSCE", a-t-il estimé.

La négociation d'un nouveau mandat pour l'OSCE en Géorgie sera au sommet de l'ordre du jour de la diplomatie grecque, qui va succéder au 1er janvier à la Finlande à la présidence annuelle tournante de l'organisation.

Le processus pourrait rester bloqué jusqu'à ce que Russes et Géorgiens concluent un accord sur la sécurité dans la région. La prochaine rencontre est prévue à la mi-février à Genève.

Au cours de la dernière série de discussions mi-décembre, ils n'avaient pu rapprocher suffisamment leurs positions.

© 2008 AFP

http://www.tv5.org/TV5Site/info/sommaire-2-Monde.htm

ANGLAIS

Armenian Reporter December 13, 2008

Armen Aroyan’s custom tours to Western Armenia help bring the past aliveby Alexandra Bezdikian

OAKLAND, Calif._ – In a time when historic Armenia has all but vanished into the distant landscape of a modern world, Armenians living in the diaspora are left to put together the pieces of a fragmented past. Armen Aroyan is one of those rare historians who not only studies but shares his education by leading tours to historic Armenia. Aroyan is a time traveler who deconstructs the fine strands of our scarred history to weave new memories for new generations.

Sitting at the loom, he helps to rekindle those memories of “back home” that most of today’s young Armenians have come to know and understand

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through the eyes of their grandparents and the distortion of modernity. The tour leader, organizer, educator, and scholar of history is the one following the shadowy fragments of our past, taking those who seek him out on a journey of healing and discovery to the places we all once called home. He is the memory maker taking vague images of a once-beautiful place passed down almost by birthright and making them part of this enigmatic tapestry we all struggle to unravel as Armenians.

Th e first sojourn Armen Aroyan first began giving tours into the lands of historical Armenia in the early 1990s, after having completed in the 1980s a business trip-turned-pilgrimage that uncovered his own roots. “My grandmother always talked about what it was like living in Aintab,” he shared fondly. “She would say that life was so good over there and she would say how [Aintab] had the best fruits and food, and was so beautiful. So this place was inbred in me and I always had a curiosity to see it, a kind of draw to Aintab. And so, when I had the chance when I got older, I went to visit it.” After fulfilling what can be described as an emotional expedition to the villages of his own past, Aroyan dedicated the nextdecade and a half to taking willing participants on similar journeysof their own.

With first-class treatment served with a side of exciting and uniqueexperiences, Aroyan soon had people seeking him out with vigor.After his first official trip as a tour guide, back in October 1991, 20people were waiting and ready to go on his return trip. Since then hehas organized some 60 trips. “Th ere was no problem finding people [who wished to] go,” Aroyan explained.

“They were very happy to go. They had the desire and it became a fulfillment of a dream they didn’t think was possible. It was a passing of heritage between grandparents to their grandchildren.” Because Aroyan caters each trip to the specific wishes of those who accompany him, participants of his Armenian Heritage Tours walk away feeling a sense of exclusivity and personal attention that is virtually unmatched by any other tour of its kind.

“It’s all custom-planned,” Aroyan said. “You tell me where your grandmother is from and I’ll incorporate all these villages on topof the major attractions like Ani and Lake Van and Mount Ararat.So every trip has been different. It completely depends on the participants.” Tour takers can attest to his fierce commitment to providing a meaningful experience for all, as well as to the dedication Aroyan possesses to helping preserve an important legacy for the future.

“He is driven by a mission,” said Perouz Seferian of Ontario, Canada, one of Aroyan’s most recent tour participants. “I think Armen would try to move Mount Ararat if that was the only way he could get you to your village. I have for many years had a profound need to see Kalan, the village where my father and grandfather were born. It’s not on the map, but Armen somehow took me there.”

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“Armen is a laid-back individual and has to balance the desires andwishes of different people with different expectations,” added Don Barsumian of Los Angeles. “I thought he did an excellent jobkeeping most everybody happy. All the accommodations were first classand enjoyable.” Having amassed an extensive collection of archival material, such as photos and videotapes, as well as friends over the years, Aroyan has created a network of Armenians from all over the world, who come together to enjoy some of the most beautiful and historic Armeniansites.

Epiphanies From Adana, Aghtamar, and Aintab to Marash, Talas, and Zeytun, Armenians are able to unveil these places of the past withoutfear or hesitation. For many, these trips are vehicles of catharsis, waysfor many to reconcile events of the past with a hopeful future.For Seferian, her experience was simply life-changing. “I stood inthe village my father and grandfather had yearned for all their exiledlives,” she said of her trip this past September. “And wished so muchthat they could have been there with me. As a child, I would hearthem weep in the night for lost family members and for the simplefamiliar comforts of home in their village.”

Aroyan led Seferian along the caravan route that her family hadtaken, along the road where, as her father had written, he saw hisgrandmother murdered. “In Oghnout, where the caravanhad stopped for four days, I met a man whose great grandfatherhad been left behind as a child, in hopes that he would somehowsurvive,” Seferian said. “I was flooded with emotion as I realizedthat his ancestors and mine had shared a common terror at thevery place we were both standing.

I cast fl ower seeds in all these places, and around the cathedral atAni, in memory of all the 1.5 million who [have no graves bearingtheir names]. I cast root-vegetable seeds, in acknowledgment of theirterrible hunger, and I scattered fi - ber flax seeds, which linen is spunfrom, remembering that most of the victims first had their clothingremoved.”

Seferian says she is going back next spring. “I want to see if the pink and gold flowers of memory have grown, if root vegetables have taken hold,and if the fiber flax seed has sprouted,” she said. “I left candles burningat Ani. I don’t want anyone to think that we have forgotten 1915.”

Aroyan has impacted and changed many lives for the better. Without his service and dedication to the cause of giving his fellow Armeniansthe missing pieces to their own family puzzles, many would continue to live lives without peace or closure. Th at is Armen Aroyan’s legacy. Hecontinues to give a sense of peace to those who embrace it.

“It is extremely gratifying to see people happy,” Aroyan said. “I get

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a lot of satisfaction from that. It gives them a lot of closure and athird dimension. Now they are able to see their village and couldpicture the images of the past that was passed down to them throughparents and grandparents.”

Turkish MP Urges Parliament to Apologize to Armenians; Brawl EnsuesPublished: Monday December 22, 2008

ISTANBUL (Marmara)--A Turkish parliament member's request Sunday that the legislature apologize to Armenians for the “events of 1915” has caused an uproar in parliament, with members hurling personal insults at one another.

Democratic Society Party (DTP) member Osman Euzcelik brought the matter up during parliament's discussion of the education ministry budget and went on to recall the Armenian massacres by using the Kurdish word that describes Genocide.

He also said that he had heard stories about the Armenian killings as child growing up in Turkey and added that the killings were planned by the sultan of the Ottoman Empire and were carried out by groups called Hamiddiye, which also had Kurdish members.

Euzcelik likened the campaign to kill Armenians to the current campaign waged against the Kurdistan Workers Party (PKK).

“These groups killed a large number of Armenians. A lot of times they would line up the Armenians and shoot them in the chest. All Armenians of Martin were killed and some fled to Syria,” said Euzcelik, who added that his grandfather's family provided refuge for Genocide survivors.

Nevzad Pakdil, who was presiding over the parliament session, interrupted Euzcelik, blasting him for “insulting the society in which you live.”

Euzcelik said that he was apologizing to Armenians on his own behalf.

Pakdil intervened again attempting to stifle the parliament member. Members of the Justice and Development Party (AKP) applauded the Pakdil while another DTP member, Surru Saken directed his anger to Paktdil by saying, “Mr. Chairman, you represent the Marash district and you know full well the extent of the tragedy that unfolded there.”

This comment prompted a member of the AKP to walk toward DTP members and begin screaming at his fellow parliamentarians. Another parliament member intervened to stop what could have become a physical altercation.

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“Should we not talk about the facts? There is not one Assyrian left,” screamed another DTP member during the commotion, which was followed by several DTP members leaving the parliament.

The unprecedented demonstration in Parliament came less one a week after 200 Turkish intellectuals launched an internet petition apologizing to the Armenians for what they called the "injustice" of the "Great Catastrophe" of 1915. The petition, which sparked controversy in Turkey, as garnered over 20,000 signatures by Monday, stirring a media storm on the topic and challenging taboos on the Armenian Genocide. It has drawn the ire of Turkey's ultra nationalists, provoking also Turkey's powerful generals, former diplomats, the Foreign Minister, and the Prime Minister to denounce the campaign.

Earlier in October, DTP leader, Ahmet Turk, denounced the government's policy regarding the Kurdish issue, describing it as “cultural and societal genocide."

"The policy of denial, assimilation and eradication has affected people. Only the Kurds resisted. They still resist," Turk told demonstrators in the south-eastern city of Diyarbakir on October 22.

DTP, the country's main Kurdish party, has been under siege by the Turkish government, facing a possible ban by the constitutional court in what is widely recognized as being a politically charged case aimed at decapitating the party.

Monday, December 22, 2008

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Iran, Armenia to Build Oil PipelinePublished: Monday December 22, 2008

YEREVAN (Combined Sources)--Construction of a multi million-dollar oil pipeline connecting neighbors, Iran and Armenia is to begin next year, Armenia's Energy Minister said Monday.

The 300-kilometer pipeline will run from Iran's northwestern city of Tabriz to Armenia's southern city of Yeraskh, Energy Minister Armen Movsisian told reporters on Monday.

"Armenia will receive petrol and diesel fuel from the oil refinery located in the Iranian city of Tabriz through the pipeline, construction of which starts

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next spring," he said.

Movsisian estimated that the pipeline would be completed in two years and would cost between $200-240 million with each country covering half the cost. The project is meant to diversify Yerevan's energy supplies.

"In order to guarantee the country's energy security we are moving toward the diversification of energy supplies," Movsisian added.

Armenia officially completed construction earlier this month on a 140km natural gas pipeline, which could reduce its heavy dependence on Russian energy resources and significantly boost its electricity exports. The pipeline, which runs from Iranian Tabriz to Armenia's Southern Meghri region, will bring 2.3 to 2.5 billion cubic meters of gas annually into Armenia, which in turn will send back to Iran 3kwh of electricity for each cubic meter of gas.

The announcement comes a week after Movsisian traveled to Tehran to meet with Iranian Foreign Minister Manouchehr Mottaki to discuss the pipeline and the prospects of building a hydro electro power station on the Aras (Arax) River, the Fars News Agency reported

The oil refinery was initially to be a joint project between Armenia and Russia and would have been built in the Armenian city of Eraskh. But Russia's withdrawal from the project effectively tanked its prospects, Movsisian said during a press conference on Sunday, December 14.

The news came as Iranian Oil Minister Gholamhossein Nozari said Sunday that a ministry delegation will travel to Turkey to discuss construction of a pipeline to take Iranian gas to Europe. Nozari said Iran and Turkey are exploring prospects for a joint venture to construct two pipelines that will transport natural gas from the Islamic Republic to Turkey and Greece.

The joint venture was discussed as Nozari--en route to attend a crucial meeting of the Organization of Petroleum Exporting Countries (OPEC)--made a stop off in Ankara and met with his Turkish counterpart Hilmi Guler late lastTuesday.

The two ministers met in an effort to advance a broader memorandum of understanding, signed in November, which includes Turkish participation in developing three phases of the South Pars gas field.

Nozari said that an oil ministry delegation will travel to Turkey by the end of next week to discuss construction of the pipeline and other details included in the agreement.

"Within the framework of the agreement, it's been decided to guarantee the company constructing the pipeline, from the Iranian border to the Greek border, for delivery of 30 to 35 million cubic meters of gas a day," He said, responding to a question on the level of Iranian natural gas

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exports to Europe.

Monday, December 22, 2008

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Georgian Church Claims in Armenia Baseless, Says HistorianPublished: Thursday December 18, 2008

YEREVAN (ArmRadio)--Recent demands by a Georgian political group for the return of Georgian Churches in Armenia are baseless, according to historian Alexander Kananyan.

Georgia's National Christian Movement party staged a demonstration at the Armenian Embassy in Georgia on December 11 demanding the return of some 10 Orthodox churches and chapels located in Armenia's northern Lori region.

The protests come in response to recent demonstrations in Armenia, as well as official and religious condemnations of the destruction of the St. Mary's Armenian Church--also known as the Norashen Church--in Georgia.

The group claimed that the “historic and architectural components” of the churches “indicate that they belong to the Georgian Orthodox Church and not the Armenian Apostolic Church.” The group also alleged that the Armenian government had let the churches fall into ruin.

But the origins of the churches are, in fact, Armenian, Kananyan said, explaining that the churches were temporarily placed under the jurisdiction of the Georgian monarchy during the Turco-Mongol invasions that followed the collapse of Bagratuni Armenia.

“The question, of course, refers to temporary authority,” he said.

With the collapse of the Armenian kingdom of Ani in the 12th century, Armenia's nobility allied with the Georgian branch of the Bagratuni dynasty in an effort to counter the Seljuk invasions plaguing their lands.

It is in this period of Georgian-Armenian interlude, “from the end of the 12th to the start of the 13th century” when “those churches were under the jurisdiction of the Georgian Church,” Kananyan explained.

The clergy of the churches, however, “remained Armenian, spoke Armenian, but sang Masses in Georgian because of diplomatic principles.”

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It was also during this period that Armenian and Georgian armies were able to recapture much of occupied Armenia, paving the way for the rebirth of an Armenian kingdom. But a new wave of invasions, now from the Mongols, overran the budding Armenian kingdom and left the Armenian churches under Georgian jurisdiction.

Thursday, December 18, 2008

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Mastermind of Rwanda Genocide Found Guilty, Jailed for LifePublished: Thursday December 15, 2008.

ARUSHA, Tanzania (Times)--A former army colonel was jailed for life yesterday after being found guilty of masterminding the 1994 Rwandan genocide in which more than 800,000 people were slaughtered in 100 days - history's fastest mass killing.

A special UN tribunal found that Theoneste Bagosora, 67, and two co-defendants had plotted and organized the killings of ethnic Tutsis and moderate Hutus opposed to the rule of President Habyarimana.

It is the first time the International Criminal Tribunal for Rwanda (ICTR), based in the northern Tanzanian town of Arusha, has convicted anyone for organizing the killings.

Two other former military officers, Anatole Nsengiyumva and Aloys Ntabakuze, were also found guilty of genocide, crimes against humanity and war crimes. All three were given life sentences.

The three organized, armed and trained the notorious Interahamwe militia, which carried out much of the slaughter. Most of the killings took place with machetes and thick wooden sticks covered with nails.

The court found Bagosora guilty of chairing a committee that drew up lists of those to be massacred, rejecting his defense that the killings were not organized and therefore not genocide.

It ruled that he planned the murders as early as 1990 and had drafted a paper circulated within the army describing Tutsis as "the principal enemy".

He later stormed out of peace talks, accusing government delegates of

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being too soft on Tutsi-led rebels and said that he was returning to Kigali to "prepare the apocalypse".

Bagosora's lawyer said that his client would appeal against the verdict. A fourth man, Brigadier Gratien Kabiligi, the former head of military operations, was cleared and ordered to be released from custody immediately.

Rwanda, which has had a fraught relationship with the UN court, immediately welcomed the verdict.

"Justice has been delivered. We are satisfied," Aloys Mutabingwa, the Rwandan representative to the ICTR, declared. "The essential thing is that their role in the genocide was established. The court ruled that Bagosora had the authority over the killers. It is the most important thing."

The killings began a few hours after the aircraft of President Habyarimana, a Hutu, was blown up on approach to Kigali airport as he returned from failed peace talks on April 6, 1994.

The court found that among the first to be targeted by Bagosora were the Prime Minister, Agathe Uwilingiyimana, a moderate Hutu in favor of a government of national unity with Tutsi rebels, and her bodyguard of 10 Belgian UN peacekeepers.

The peacekeepers' bodies were horribly mutilated - an act that outraged public opinion in Belgium and led the Government to withdraw its contingent to the UN force and abandon more than 2,000 Tutsi civilians who had sought refuge at their base at the Ecole Technique in Kigali.

They were all slaughtered within an hour of the pullout, an event later recorded in several films about the genocide.

The UN Force Commander, General Romeo Dallaire, who begged the Belgians to stay, described Bagosora as the "kingpin" behind the genocide. In his memoir, Shake Hands with the Devil, the Canadian officer wrote that Bagosora was a "known extremist" who controlled the militia leaders as much as anyone could.

At their last meeting on Rwandan soil, Bagosora said that the next time he saw the general he would kill him. Their subsequent encounter was in the Arusha courtroom when Mr Dallaire, who suffered a breakdown after the genocide, testified for the prosecution.

When The Times met Bagosora, then a colonel, on Day 10 of the genocide, he claimed to be deploying the Rwandan Army to stop the killings, despite being surrounded by a smiling group of drunk militia leaders, many of whom wore bloodstained clothes.

He angrily denounced efforts by the International Committee of the Red

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Cross to escort Tutsi children to safety while his supporters menacingly drew fingers across their throats.

It was later alleged that France, which supplied the Habyarimana Government with arms and finance even as the genocide had begun, took Bagosora to safety by helicopter after Tutsi rebels advanced across the country, captured the capital and ended the killings.

In 1996 Bagosora was captured in Cameroon and flown to Arusha to stand trial.

The case, which began in 2002 and was expected to last two years, became the lengthiest and most complex the ICTR had yet handled.

About 242 witnesses, many of them survivors flown from Rwanda, were called, more than 1,600 exhibits displayed and about 30,000 pages of transcripts compiled.

In another verdict yesterday, the UN tribunal for Rwanda - which has only one year left to run - also sentenced Habyarimana's brother-in-law, Protais Zigiranyirazo, a businessman known as "Monsieur Z", to 20 years in prison for genocide and extermination as a crime against humanity.

Thursday, December 18, 2008

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Gul Denies Armenian OriginsPublished: Monday December 22, 2008

ANKARA (Today's Zaman)--Turkish President Abdullah Gul released a statement Sunday dispelling allegations by a Republican People's Party (CHP) deputy that his mother was Armenian, Today's Zaman reported.

The statement came as CHP deputy Canan Artiman continued to lodge criticism at the president in an interview published in the Milliyet daily Sunday, saying that she would like to throw a shoe at the president when she sees him in the same way an Iraqi journalist last week hurled a shoe at visiting US President George W. Bush.

In his statement Sunday, Gul announced that his mother's side, the Satoglu family from Kayseri, and his father's side, the Gul family also from Kayseri, are Muslim and Turkish, according to centuries of written genealogical records.

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"I respect the ethnic background, different beliefs and family ties of all my citizens and see this as a reality and also the wealth of our country with its imperial history. I also would like to emphasize that all my citizens are equal to one another regardless of any differences. No one has any superiority whatsoever over another one. Everybody has the equal and same rights under the guarantee of our Constitution," the statement read.

"I am proud of our country, which has reached this level of understanding," Gul said.

Aritman's allegations came in response to a statement by the Turkish President Thursday commenting on an online petition initiated by a group of about 200 prominent Turkish intellectuals, academics and newspaper columnists apologizing to the Armenians for their suffering during the "Great Catastrophe" of 1915.

Gul, who visited Armenia in September, said “the fact that the issue is discussed freely in academic and public circles is proof of the presence of democratic discussion in Turkey."

Monday, December 22, 2008

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Azeri POW Seeks Armenian CitizenshipPublished: Monday December 22, 2008

YEREVAN (RFE/RL)--An Azerbaijani soldier who crossed the border into Armenia in October appeared on television last week, saying that he will not return home and wants to stay in Armenia for good.

Rafik Hasanov reportedly crossed into Armenia from the westernmost section of its long and heavily militarized border with Azerbaijan on October 8. According to the Armenian military, the 19-year-old conscript willingly surrendered to its troops stationed there, citing systematic hazing at the hands of Azerbaijani army officers and fellow soldiers.

Armenian state television broadcast late Thursday excerpts from an interview which Hasanov said was videotaped the previous day at his own request. The Defense Ministry in Yerevan released the full transcript of the interview, translated from the Azerbaijani language, on Friday.

“I have willingly come to Armenia and am going to become an Armenian citizen,” declared Hasanov. “I will not return to Azerbaijan because they beat and humiliate me there.”

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“I am treated well and receive medical assistance in Armenia, and I want to send my warm regards to my parents, relatives, friends and tell them not worry about me: they don't beat me, they treat me well here,” he said before reading out a poem dedicated to his family.

It was not clear if Hasanov has also communicated his stated wish to stay in Armenia to representatives of the International Committee of the Red Cross (ICRC). The latter usually visit Armenian and Azerbaijani prisoners of war and arrange their repatriations.

The Azerbaijani government and military did not immediately react to the development. While instances of Azerbaijani soldiers fleeing their units to avoid mistreatment by their commanders and comrades are reported on a regular basis, it is the first time that an Azerbaijani serviceman claims to be seeking permanent asylum in Armenia.

Hasanov claimed that he was beaten up in “almost daily” and shot himself in the foot to be transferred to a military hospital. He said his commanders continued to ill-treat him after he was discharged from the hospital and sent back his army unit deployed near the western Azerbaijani town of Gazakh.

“I am appealing to [Azerbaijani Defense Minister] Safar Abiev to inspect Gazakh's 707th army brigade and, in particular, the fifth battalion and the first battalion's outposts at Aslan Beyli, Gay Makhli and Kyamarli,” continued Hasanov. “Let them check and see why such things occur.”

Yaghub Mukhtarov, another Azerbaijani soldier serving in the Gazakh area, likewise alleged hazing at the hands of fellow soldiers and officers as he was taken prisoner by Armenian forces last March. Mukhtarov was repatriated to Azerbaijan with the help of the ICRC less than two months later.

Also, last February Armenia deported to an unnamed “European country” another Azerbaijani soldier captured in similar circumstances in January 2006. The soldier, Samir Mamedov, apparently refused to return home to avoid prosecution on treason charges. At least several Azerbaijani soldiers were reportedly handed lengthy prison sentences in recent years after returning from Armenian captivity.

Monday, December 22, 2008

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AGENDA TV, RADIO & CINEMA

Décembre/Janvier

Mar 23/12

Le Voyage en Arménie 00h10-02h10 Ciné Cinéma Premier

Histoire du peuple juif La stigmatisation. 14h30-15h15 Histoire

Mer 24/12

Paris - Jérusalem : 6000 kms à pied Un pied dans l'Orient. 00h15-00h39 Voyage

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Guerre et civilisation Le prix de la guerre. 17h10-18h04 Toute L'HISTOIRE

Charles Aznavour présent sur les ondes !! Le Noël des petits chanteurs 20h50-22h50 sur France 3.

Jeu 25/12

Le Voyage en Arménie 03h40-05h40 Ciné Cinéma Premier

Foi et tradition des chrétiens orientaux Les trésors des Mékhitaristes de Venise. 09h00-09h29 France 2

Histoire du peuple juif Sion. 14h30-15h24 Histoire

Ven 26/12

Le Noël des petits chanteurs 02h10-04h10 France 3

Guerre et civilisation Le prix de la guerre. 13h50-14h44 Toute L'HISTOIRE

Cristian Mijares (Mex)/ Vic Darniyan (Arm) 20h30-22h00 Eurosport

Sam 27/12

Paris - Jérusalem : 6000 kms à pied Un pied dans l'Orient. 17h50-18h14 Voyage

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Dim 28/12

Paris - Jérusalem : 6000 kms à pied Un pied dans l'Orient. 14h50-15h14 Voyage

Guerre et civilisation Le prix de la guerre. 19h50-20h44 Toute L'HISTOIRE

Lun 29/12

Shoah 01h40-04h15 Planète

Histoire du peuple juif La stigmatisation. 14h30-15h15 Histoire

Mar 30/12

Shoah 01h55-03h55 Planète

Mer 31/12

Shoah 01h30-03h35 Planète

Histoire du peuple juif Sion. 14h30-15h24 Histoire

Jeu 1/1

Charles Aznavour et ses amis 02h30-04h40 TF1

Ven 2/1

Shoah

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01h30-03h35 Planète

RASSEMBLEMENTS – EXPOSITIONS – CONCERTS - SPECTACLES

2008 : Faites un don au Collectif VAN et payez moins d’impôts

La fin de l’année approche : faites un don déductible de vos impôts 2008 et aidez le Collectif VAN

Chers amis et sympathisants,Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme], fondé en 2004, oeuvre pour dénoncer le négationnisme de l’Etat turc exporté en Europe et particulièrement en France. Ce danger, qui menace l’idéal démocratique et les valeurs républicaines de la France, se fait très présent à l’heure où la question de la possible adhésion de la Turquie dans l’Union européenne, se pose avec de plus en plus d’insistance.

Le Collectif VAN étend son action à la lutte contre tous les génocides et tous les négationnismes. A ce titre, il est membre du Conseil d’Administration du Collectif Urgence Darfour rassemblant des associations telles que SOS Racisme, la Licra, etc.

Le Collectif VAN organise son action suivant deux pôles, le Pôle Vigilance Média et le Pôle Evènementiel.Le premier prend en charge la préparation d’une revue de presse [Veille-Média] quotidienne etinternationale, concernant les news traitant du génocide arménien, de son négationnisme, des autresgénocides et de leur négation, des droits de l’homme, de Chypre, de l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne, de la situation géopolitique dans le Caucase, etc. Cette revue de presse est disponible sur notre site www.collectifvan.org référencé dans les Actualités Google : ce site connait des pics de 8000 visites uniques par jour. La Veille-Média est envoyée gratuitement 5j/semaine sous forme de document électronique, à des milliers de destinataires en France et dans le monde.

L’association travaille aussi sur :• La signalisation de tout fait négationniste (TV, radio, presse écrite, internet, édition, etc.).• La mise en place d’un « Observatoire du négationnisme » en France.• Une réflexion autour d’actions et d’outils pédagogiques destinés à alerter les élèves, étudiants,enseignants, journalistes, etc. sur les pièges du négationnisme.

Le Pôle Evènementiel a organisé plus de 40 actions*, certaines très médiatisées. Il s’agit surtout d’actions de sensibilisation sur le terrain :

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happenings culturels, évènementiels, débats-conférences, manifestations, etc. En avril 2005, 2006, 2007, 2008, le Collectif VAN a mené 4 années de suite, des actions d’envergure – avec la participation d’artistes - sur le Parvis de Notre-Dame de Paris. Il a initié et réalisé les opérations de communication de plusieurs mairies en France sur le modèle de celle qu’il a créée pour la Mairie de Paris en 2005 : « Génocide arménien, Paris se souvient ».

En 2006 et 2007, le Collectif VAN a communiqué en pleine page dans un quotidien de la presse nationale et a fait tourner dans Paris et la proche banlieue une « caraVAN » de 4 camions, avec un visuel et son slogan « Le négationnisme est un crime. Pour le punir il faut une loi », afin d’attirer l’attention des médias et de l’opinion publique sur la nécessité d’une loi pénalisant le négationnisme.Ces actions ont pu être réalisées grâce à la confiance que nous accordent nos membres et sympathisants. Le travail mené par le Collectif VAN nécessite des moyens conséquents. Notre financement, hormis une subvention reçue de la Ville d’Issy-les-Moulineaux en 2007, repose sur vous.

Si vous estimez notre travail nécessaire, merci de nous encourager à le continuer : 2009 verra le lancement de l’Année de la Turquie en France, de juillet 2009 à mars 2010, avec ce que cela suppose de propagande mensongère à dénoncer et à contrecarrer. Les contribuables ont jusqu’au 31/12/08 pour faire des dons déductibles de leur déclaration 2008 (chèques à envoyer à l’adresse en bas-de-page).En espérant vous compter au nombre de nos donateurs, je vous remercie au nom du Collectif VAN,

Séta Papazian, Présidente

Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - FranceBoite vocale : 0 870 72 33 46 - Email: [email protected]://www.collectifvan.org

Agenda - Spectacle: Ararat Mon Amour

La jeunesse arménienne de France présente

Un spectacle de l'ensemble Arax Sassoun 40 danseurs, 25 musiciens

Ararat mon Amour

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les 10, 11 et 12 avril 2009 au Théâtre Toursky.

La belle idée Cadeau de Noel Places numérotées, en vente à la FNAC et à la JAF Marseille 04-91-802-820

Agenda - Bibliographie de l'ACAM s'enrichit de nou-veaux ouvragesNouveaux livres

La bibliographie de l'ACAM s'enrichit de nouveaux ouvrages, voyez sur le site de l'ACAM :

"La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage", sous la direction de Jacques Semelin

La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage Titre : La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage / au-teur(s) : Editeur : Les Presses de Sciences Po Année : 2008 Imprimeur/Fabricant : Description : 550 pages Collection : Académique Notes : Autres auteurs : Jacques SEMELIN [directeur] - Yves TERNON [contribu-tion] - Raymond Haroutiun KEVORKIAN [contribution] - Sujets : Génocides ISBN : 9782724610895 Bibliothèque : Prix : 28,00 euros Boutique : Alapage

--------- Commentaire :

Les actions menées pour tenter de sauver des juifs pendant la seconde guerre mondiale connaissent une certaine notoriété en France depuis que le titre de « Justes » a été introduit dans la législation française en 2000, mais les ouvrages scientifiques sur le sujet sont rares. Les actions de sau-vetage des Arméniens (1915-1916) et des Tutsis (1994) restent quant à elles largement inconnues.

http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=semelin-jacques

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"Un acte honteux. Le génocide arménien et la question de la res-ponsabilité turque", du sociologue turc Taner Akçam

Titre : Un acte honteux. Le génocide arménien et la question de la respon-sabilité turque / auteur(s) : Taner AKÇAM - Traduit du turc par Odile De-mange Editeur : denoel Année : 2008 Imprimeur/Fabricant : Description : 490 pages, 15 x 23 cm, couverture illustrée Collection : Médiations Notes : Autres auteurs : Sujets : Génocide arménien -- Négationnisme ISBN : 9782207259634 Bibliothèque : Prix : 25,00 euros Boutique : Alapage

----------- Commentaire :

A ceux qui s'interrogent encore sur la réalité du génocide des Arméniens, perpétré en 1915 par les Jeunes-Turcs au pouvoir à Constantinople, le livre de Taner Akçam devrait ôter leurs derniers doutes. Paru aux Etats-Unis en 2006, l'ouvrage de ce sociologue turc prend à contre-pied la thèse offi-cielle turque sur ce crime commis pendant la Grande Guerre.

Pour la première fois, un chercheur turc a le courage d'ouvrir les archives ottomanes sur cette période sensible et d'assumer pleinement ce qui s'est passé : ici, la catastrophe est disséquée non du point de vue des victimes mais à travers le regard des assassins. La représentation du drame s'en trouve transformée. Avec Taner Akçam, ce qui compte, ce n'est plus le té-moignage des rescapés, mais d'abord l'analyse d'un empire paranoïaque capable de transformer ses dirigeants en bourreaux. A 55 ans, cet ensei-gnant au Center for Holocaust and Genocide de l'université du Minnesota concentre ses travaux sur une question : "Avons-nous des preuves d'une planification centrale et déterminée des autorités ottomanes visant la des-truction totale ou partielle du peuple arménien ?"

En Turquie, la tragédie de 1915 est encore aujourd'hui présentée comme une cruelle conséquence de la guerre, et non comme un acte volontaire et formalisé : selon cette thèse, les sources officielles ne comporteraient au-cune preuve de l'élimination délibérée et systématique des Arméniens. L'auteur démontre ici que ce discours est sans fondement. De façon irréfu-table, il souligne la responsabilité du régime au pouvoir, de l'Etat, de son administration, et d'abord de l'armée. La bureaucratisation du meurtre col-

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lectif apparaît évidente, dit-il, dès lors que l'on se fonde sur "les minutes des débats parlementaires, la correspondance privée des organisateurs du crime et les procès-verbaux de soixante-trois tribunaux militaires jugeant en 1919 les dirigeants du CUP (le Comité union et progrès, le parti au pou-voir)", qui accablent ce dernier ainsi que l'armée turque.

Outre la responsabilité de l'Etat, Taner Akçam insiste sur la continuité entre les Jeunes-Turcs et les kémalistes qui fondent la République en 1923 : en effet, la majorité des dirigeants de la Turquie moderne sont issus des rangs jeunes-turcs, y compris Mustapha Kemal, et nombre d'entre eux sont compromis dans l'entreprise génocidaire.

Cette idée de continuité est rarement examinée par les historiens ; elle rompt avec la thèse selon laquelle la République kémaliste n'aurait rien à voir avec les événements de 1915. En réalité, les lois adoptées dans les années 1920 parachèvent le processus d'éradication de la présence armé-nienne dans le pays.

C'est le nationalisme qui fait le lien entre les deux régimes. Taner Akçam en décortique l'ambition : créer une Turquie homogène. Un dessein inter-rompu par les échecs militaires (1912-1915) attribués à "l'élément armé-nien". Enfin, il aborde l'aspect économique de ce crime contre l'humanité, considérant que c'est dans la spoliation des Arméniens de l'empire, sou-vent aisés, que sont jetées les bases d'une bourgeoisie turque, pilier de la proto-modernité kémaliste.

Telles seraient donc les origines du négationnisme d'Etat toujours en vi-gueur en Turquie, mais désormais bousculé par une société turque dési-reuse de s'approprier son histoire. En ce sens, ce livre salué par Orhan Pa-muk, Prix Nobel de littérature 2006, invite la Turquie à revisiter sa mé-moire. L'exercice est courageux : à Ankara, tout auteur qui soulève le ta-bou arménien voit sa liberté menacée par les tribunaux. Ancien militant d'extrême gauche, qui a connu la prison dans les années 1980, Akçam n'en prend pas moins, désormais, ses précautions : "Un acte honteux" n'est-elle pas l'expression utilisée par Kemal lui-même pour qualifier l'ex-termination des Arméniens ?

Hier comme aujourd'hui, l'identité arménienne, prolongement de la culture occidentale, demeure une pierre d'achoppement entre Turcs et Européens. Tant que la Turquie ne s'interrogera pas "sur sa perception des droits de l'homme et de la démocratie", prévient-il, le dissensus sur les normes éthiques perdurera. Selon Taner Akçam, il revient donc à la Turquie de s'affranchir de cet "acte honteux" par un acte courageux : la reconnais-sance du génocide.

http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=akcam-taner

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"La flotte française au secours des Arméniens, 1909-1915", de

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Georges Kevorkian

Titre : La flotte française au secours des Arméniens, 1909-1915 / auteur(s) : Georges KEVORKIAN - Editeur : marines Année : 2008 Imprimeur/Fabricant : Description : 127 pages, 19 x 26 cm Collection : Notes : Autres auteurs : Sujets : Génocide arménien -- Histoire contemporaine -- Flotte française ISBN : 9782357430099 Bibliothèque : Prix : 29,00 euros Boutique : Alapage

---------- Commentaire :

Avril/mai 1909

L’Empire ottoman, depuis juillet 1908, est aux mains des « Jeunes-Turcs » qui ont renversé le régime du sultan Abdul Hamid (le « Grand Saigneur »), promettant la mise en œuvre de la constitution libérale de 1876, jamais appliquée. Des troubles éclatent en Cilicie où les nationalistes turcs, de crainte que cette constitution leur fasse perdre leur prééminence vis-à-vis des autres communautés non musulmanes, notamment des Arméniens fortement implantés dans cette province, s’en prennent à ces derniers qui sont ainsi l’objet d’une terrible oppression. Les missions chrétiennes de la région ne sont pas épargnées. Alertées, les pays occidentaux dépêchent leurs navires de guerre pour aider, secourir leurs ressortissants et les com-munautés arméniennes. La France, n’est pas en reste : l’escadre légère de Méditerranée, sous les ordres du contre-amiral Pivet, rallie le golfe d’Alexandrette. On assistera alors à une opération d’ingérence humani-taire en territoire turc…

Septembre 1915

La « Grande Guerre » a éclaté en août 1914 : l’Empire ottoman s’est allié aux Empires allemand et austro-hongrois pour combattre les pays de « l’Entente », Grande-Bretagne, Russie et France. La 3ème escadre de la flotte de combat française en Méditerranée, sous les ordres du contre-ami-ral Darrieus, qui vient d’assurer l’intérim du vice-amiral Dartige du Fournet appelé à remplacer le vice-amiral Boué de la Peyrère à la tête de l’armée navale, surveille les côtes syriennes. Le gouvernement turc a décrété l’ex-termination de sa population arménienne. Des villageois arméniens de la région du Mont Moïse, en bordure du golfe d’Alexandrette, sont acculés sur la plage : leur héroïsme face aux soldats turcs ne peut tenir encore plus longtemps. Les marins français vont sauver ces Arméniens en les re-

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cueillant sur leurs navires et en les transportant dans des camps de réfu-giés à Port-Saïd avec l’aide des autorités anglaises. On assistera alors à une opération de sauvetage, de plus de 4000 Arméniens, remarquable-ment organisée par la Marine française....

Cet ouvrage est un récit historique construit à partir d’archives exception-nelles émanant pour partie des descendants des amiraux français impli-qués dans ces opérations de sauvetage. Il prend place dans le contexte du conflit mondial et des soubresauts de l’Empire ottoman. Il rappelle, s’il en est besoin, les malheurs de ce peuple de tradition chrétienne et rend hom-mage au courage des marins français.

http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=kevorkian-georges ----------------------

Agenda - 5 février 2009: Inauguration de l'Atelier d'ARAMLe Collectif VAN vous présente cette information:

Marseille - 19 décembre 2008

Après quatre mois de travaux, les travaux de l'Atelier d'ARAM sont sur le point d'être terminés. Toute l'équipe de l'association est heureuse de vous proposer quelques photographies des locaux.

AGENDA - INVITATION

> L'Atelier d'ARAM sera inauguré le jeudi 5 février 2009 à 19h. Nous vous invitons d'ors et déjà à noter sur votre agenda cette date et à en parler autour de vous.

>> Malgré une aide financière de la Région Provence Alpes! Côte d'Azur (à hauteur de 78% des frais d'investissements), l'association a besoin de la mobilisation de toutes et tous pour rembourser le prêt bancaire.

Nous comptons sur vous.

Envoyez vos dons à : Association ARAM 8 bis, place Pélabon 13013 Marseille Tél/Fax : 04 91 06 57 36 Mail : asso.aram (at) wanadoo.fr

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Agenda - 8ème Foire du Livre du Conseil Communau-taire Arménien de la Côte d'AzurLe Conseil Communautaire Arménien de la Côte d'Azur* vous invite à as-sister à sa 8e Foire du Livre

Dimanche 4 janvier 2009 à 15h00 au Complexe Barsamian de Nice (281, Bd de la Madeleine)

Avec la présence exceptionnelle du Professeur Taner AKçAM Auteur de « Un acte honteux » et « Ermeni Meselesi Hallolunmustur » et de l'ancien Ambassadeur de France en Arménie S. E. Henry CUNY Auteur de « Armé-nie, l'âme d'un peuple Un essai de psychanalyse de l'âme arménienne »

Suivez les conférences-débats avec les auteurs présents et faites dédica-cer vos ouvrages

Entrée libre

Renseignements : 04 97 07 06 13 - 06 14 40 71 09

*Manifestation réalisée avec le soutien du Conseil Général des Alpes-Mari-times et du Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d'Azur

Agenda - Soirée Edgar Chahine au Yan's Club

Soirée Edgar Chahine au Yan's Club

À l'occasion de la parution du livre "Edgar Chahine peintre graveur 1879-1947" par Benoît Noël, Éditions BVR Le Yan's Club, l'Association Culturelle Arménienne de Marne la-Vallée (ACAM) et l’Union des Médecins Arméniens de France (UMAF) vous convient à une soirée en présence de Pierre Cha-hine, fils du peintre, de l'auteur et de l'éditrice

le vendredi 16 janvier 2009, à partir de 20 heures au Yan's Club, 5 avenue Reille, 75014 PARIS.

Au programme :

- Conférence-projection par l'auteur,

- dédicace du livre

- dîner au club (prix du repas 30 euros)

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Une tombola est prévue au profit des oeuvres de l’ACAM et de l’UMAF ; lots : une gravure originale d'Edgar Chahine Réservation indispensable pour le dîner auprès de Gérard (au Yan's Club) : 01 45 89 20 48 Renseigne-ments :

- ACAM : 09 51 73 50 33, http://www.acam-france.org/ - UMAF : http://www.umaf.fr/

- Yan's Club : 01 45 89 20 48

Agenda - Annonce d'un dictionnaire électronique ar-ménienE-Lexique Machtotz Un dictionnaire électronique arménien occidental-français et l’inverse - 32 000 mots ou expressions en arménien et 35 000 en français

- pour PC uniquement, WINDOWS 98SE, 2000, XP, Vista

- Voyez les modalités en pièce jointe

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dictionnaire électronique* arménien occidental-français et l’inverse 32 000 mots ou expressions en arménien et 35 000 en français

Recherche d’un mot en arménien ou en français avec l’orthographe exacte ou approchante. Possibilité de rechercher un mot arménien en l’écrivant phonétiquement en caractères français. Correction d’un mot français ou arménien mal orthographié. Et autres fonctionnalités.

Données issues des dictionnaires de Krikor CHAHINIAN et de Haroutioun KURKDJIAN publiées à Beyrouth par la Maison CHIRAK

Le e--Lexiique Machttottz est développé en commun par les associations : Collège du Dictionnaire Machtotz – CDM, Genève (Suisse) Collège Diction-naires Machtotz France – CDMFrance, Paris (France) Le CD-Rom e--Lexiique Machttottz est adressé aux adhérents. Utiliser le Bulletin d’adhésion

ci-dessous et l’envoyer à CDMFrance - 34 avenue des Champs-Élysées, 75008 Paris On peut également télécharger le logiciel à partir du site Inter-net : http://machtotz.av-d.ch/m/index.php

* pour PC uniquement, WINDOWS ® 98SE, 2000, XP, Vista

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Télécharger le pdf : http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=24783

Agenda - 14 et 15 mars: "Parfums d'Arménie" au Ca-sino de ParisPour les Fêtes de fin d'année vous cherchez un cadeau original?

Offrez 2 heures de rêves avec le spectacle

Parfums d'Arménie de la Compagnie de danse YERAZ.

Venez vivre ou revivre un grand moment d'émotion au CASINO DE PARIS le samedi 14 et le dimanche 15 mars.

Réservez vite vos places au 08.926.98.926 ou auprès d'Armineh au 06.24.33.35.86 ou bien par mail : [email protected].

Agenda - Shoah par balles - L'histoire oubliée

Année 2008 | Durée 85 minutes Pays : France | Genre : Europe Réalisé par : Romain Icard Produit par : MK2 Intervenant : Père Patrick Desbois

Voir un extrait vidéo http://www.imineo.com/shoah-par-balles-histoire-ou-bliee-pere-patrick-desbois/142/extrait-gratuit-8077.htm

Le Père Patrick Desbois révèle un pan du génocide trop longtemps ignoré. La shoah par balle qui apparaît pour les historiens comme le début de la "solution finale" est largement méconnue. Le grand public, pour qui l'ex-termination des Juifs a débuté avec les camps de concentration et les chambres à gaz n'en a pour ainsi dire jamais entendu parler. C'est le tra-vail du Père Patrick Desbois que de revenir aujourd'hui sur cette terrible page de l'histoire, sur un pan de génocide trop longtemps oublié qui a dé-buté en juin 1941 sur le front de l'est.

"Pour que le meurtre d'un million et demi de Juifs ukrainiens ne tombe pas dans l'oubli" Simone Veil

http://www.imineo.com/documentaires/histoire/europe/shoah-par-balles-histoire-oubliee-video-8077.htm

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Agenda - Dimanche 15 mars 2009 : voyage de Mé-moire au camp d'AuschwitzDimanche 15 mars 2009 : VOYAGE DE MÉMOIRE AU CAMP D'AUSCHWITZ

VOYAGES DE MÉMOIRE AU CAMP D'AUSCHWITZ

Voyages individuels

Chaque année, le Mémorial de la Shoah organise des visites d’une journée sur le site d’Auschwitz-Birkenau, ouvertes à toutes personnes souhaitant faire ce voyage de mémoire et de recueillement. En 2007, 593 personnes ont participé à ces voyages individuels.

Saison 2008/2009

Pour l’année 2008-2009, 4 dates sont proposées aux particuliers et collec-tivités souhaitant faire l’expérience de ces voyages de mémoire. -Dimanche 15 mars 2009 -Dimanche 22 mars 2009

L’organisation de ces voyages développés par le Mémorial de la Shoah est confiée à son service des lieux de mémoire.

Les voyages d’une journée se déroulent selon un programme standard, modulé en fonction des connaissances ou des centres d’intérêts des parti-cipants. Ces voyages sont aussi pour les participants l’occasion d’entendre la parole des rescapés.

Programme

Matinée :

La visite débute entre 10h30 et 11h, sur le site d’Auschwitz-Birkenau, après un arrêt sur la « Judenrampe ». Elle intègre le camp de quarantaine, le « Bahnrampe », le camp des femmes, les crématoires 1 et 5 : le « Kanada » et la « Central Zauna ».

Elle s’achève par un moment de recueillement devant le monument inter-national.

Après-midi :

Après une courte pause, la visite reprend sur le site d’Auschwitz I par le pavillon français, puis les blocs 4 (extermination) et 5 (preuves matérielles du crime), ainsi que le Bunker, le mur des fusillés et le crématoire 1.

Transport

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- Rendez-vous à 6h du matin à Roissy CDG. - Départ pour Cracovie par avion spécial. Arrivée à Cracovie vers 9h30. - Transfert aller/retour Cracovie-Auschwitz en autobus. - Retour le soir vers 22h à Roissy CDG.

Remarque : Prévoir des vêtements chauds, un repas léger (sandwich / boissons adaptées aux restrictions sur le transport des liquides.)

La participation des enfants de moins de 15 ans est déconseillée.

Se munir d’une pièce d’identité pour les ressortissants européens (ainsi qu'une autorisation de sortie du territoire pour les mineurs non accompa-gnés) ou d’un passeport valide et une autorisation de circuler pour les mi-neurs de nationalité étrangère.

INSCRIPTIONS ET RENSEIGNEMENTS

Tarifs

360€ par personne (transport, taxes, visites, assurance-rapatriement, petit déjeuner et repas standard végétarien servis dans l’avion.)

Contact

Valérie Ezra : Tél. 01 53 01 17 15 E-mail : [email protected]

Pour participer à ce voyage, merci de remplir et de retourner le formulaire (lien en savoir plus) accompagné de votre règlement par chèque établi à l'ordre du Mémorial de la Shoah, à l'adresse suivante : Mémorial de la Shoah - 17, rue Geoffroy l'Asnier - 75004 Paris. Les inscriptions seront prises en compte par ordre d’arrivée. http://www.topj.net/fr/agenda/info.tpl?sku_arch=34367704662430967

Agenda - Entre séisme et génocide, « Traumatismes, Mémoire et Culture »

Ecoutez l'émission sur le colloque « Traumatismes, Mémoire et Culture » à Erevan de juillet 2008.

Avec l'organisateur du colloque: Diran Donabédian et deux participants: Ja-nine Altounian et Frédéric Khidichian.

Emission diffusée sur : FM 99, 5

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Carte sur Table Débats et information Samedi à 10h15 Redif : dimanche 9h15

et disponible désormais sur le site :

http://radio-aypfm.com/

Cliquez sur "Archives", Choisissez "Cartes sur table" - Samedi 13 décembre à 10h15, Présentateur : Hasmig Papazian.

Agenda - Un conte arménien au Marché de Noël d'Is-sy-les-MoulineauxVous pourrez retrouver lors de l'édition 2008 du Marché de Noël

qui se déroulera sur l'Esplanade de l'Hôtel de Ville d'Issy-les-Mou-lineaux du samedi 13 au mardi 16 décembre de 9h00 à 19h00, la Croix Bleue des Arméniens de France, association à vocation hu-manitaire et sociale, qui encourage le rayonnement de la culture arménienne et qui vendra entre autres sur son stand, « La Reine Anahide », conte d'Arménie pour enfants paru aux Editions du Bonhomme Vert, adapté par Hugues Beaujard et illustré par Séta Papazian.

Le Marché de Noël de la Ville accueille les associations Trouvez des cadeaux originaux pour les fêtes de fin d'année tout en œu-vrant pour la bonne cause !

Vous pourrez retrouver lors de l'édition 2008 qui se déroulera sur l'Espla-nade de l'Hôtel de Ville du samedi 13 au mardi 16 décembre de 9h00 à 19h00 les associations suivantes :

- Les Papillons blancs de Clamart, Issy-les-Moulineaux et communes voi-sines gère un Centre d'Initiation au Travail et aux Loisirs (CITL) proposant aux personnes inaptes au travail une activité variée afin de développer ou de maintenir leur potentialité d'insertion sociale.

- Artisans du Monde défend l'idée d'un commerce équitable à trois di-mensions : économique, éducative et politique et construit avec ses parte-naires du Sud une économie solidaire au service du développement du-rable. L'un de ses moyens d'action est la vente de produits issus du com-merce équitable.

- Le Secours Catholique lutte contre toutes les formes de pauvreté et d'exclusion et cherche à promouvoir la justice sociale.

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Les nouveautés 2008:

- La Croix Bleue des Arméniens de France, association à vocation hu-manitaire et sociale, encourage le rayonnement de la culture arménienne.

Bon à savoir : « La Reine Anahide », conte d'Arménie pour enfants paru aux Editions du Bonhomme Vert, adapté par Hugues Beaujard et illustré par Séta Papazian, sera en vente sur le stand de la CBAF.

- Les P'tits bouts de papier, association de loisirs créatifs, développe la connaissance et la mise en valeur du scrapbooking, du mixed media et de la calligraphie.

- L'association des paralysés de France (APF) poursuit toujours son combat pour une participation pleine et entière des personnes en situation de handicap et leur famille dans la société.

http://www.issy.com/index.php/fr/associations/actualites/le_marche_de_noel_de_la_ville_accueille_les_associations

Agenda - Activités de l'UGAB Paris du 12/12 au 7 jan-vier 2009 L’UGAB communique:

Vendredi 12 décembre : Conférence-débat à 20h30 : Les stratégies des nouvelles alliances dans le Caucase et incidences sur l'Arménie

Intervenants :

- Gaidz MINASSIAN, docteur en sciences politiques, journaliste - Silvia SERRANO, maître de conférences à l’université de Clermont-Fer-rand, spécialiste du Caucase et auteur de « Géorgie, sortir d’Empire »

Jeudi 18 décembre : Rencontre avec Hayk DEMOYAN, directeur du Musée du Génocide d’Erevan (Tzitzernakapert) à 20h : Perspectives d'avenir au-tour d'une institution vouée à la conservation de la Mémoire et au déve-loppement de la recherche historique

Mercredi 7 janvier 2009 : Présentation du livre de Tarner Akçam « Un acte honteux », le génocide Arménien et la question de la responsabilité turque à 20h30 A l’occasion de sa parution récente aux éditions Denoël

Flora HAKOBYAN AGBU Europe Communication and Project Officer

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11 Square Alboni 75016 Paris

Tel.: + 33 1 45 24 72 73 Fax: + 33 1 40 50 88 09 Email: [email protected]

Agenda - Avant-programme des 1ères Journées Arméniennes d'Al-then Paluds

1ères Journées ARméniennes d’Althen Paluds 8-10 mai 2009

Yves Ternon et Claude Mutafian seront les animateurs du débat "Négation-nisme et historiens".

2 autres débats sont prévus dont les facilitateurs seront Raymond Aydabi-rian et Mihran Amtablian.

ALTHEN des PALUDS n'offre qu'une 50 aine de chambres ( hotels + gites).

Réservez dès maintenant les packs hébergement/spectacles pour le WE du 8 au 9 ( ou 10).

Les 1ères demandes seront servies en 1er.

Prix : 60 euros la chambre pour 2 personnes, petit déjeuner compris soit 120 euros pour les 2 nuits.

Téléphoner à la Mairie d'Althen pour les réservations: 04 90 62 01 02

La programmation des films est encore à peaufiner dans le détail. Serge Avédikian vous prépare notamment des raretés comme les films d’Arta-vazd Pelechian.

L’accueil des participants et leur installation se fera VENDREDI 8 matin ( avant midi) PLACE de l’Eglise d’Althen des Paluds.

Des packs hébergement/ spectacles vous seront proposés. Pour nous per-mettre d’évaluer les besoins et de négocier les prix des chambres, merci de nous adresser dès maintenant vos intentions de séjour avec vos noms, le nombre de chambres. Pour simplifier les choses, ces packs concerneront seult les séjours pour les 2 nuits ( 8 et 9 mai) ou les 3 nuits ( 8,9 et 10 mai). Ceux qui arrivent par le train devront donner au Comité d’Organisa-tion leurs horaires d’arrivée et de départ pour la mise en place de na-

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vettes.

La place de l’Eglise sera tout à la fois la PLACE de RENCONTRE, la PLACE du MARCHE, la PLACE du HAPPENING ( là où on peut danser, chanter, man-ger, boire etc…) .

C’est ici que ROBERT KECHICHIAN fera un film-interview de Shamiram Se-vak , la fille du poète Ruben Sevak assassiné en 1915.

C’est ici que se termineront ces 1ères JARA par l’arrivée du groupe de danse depuis la grande salle qui nous entraînera dans un Kotchari géant et par le pot de clôture offert par Monsieur le Maire.

Télécharger le programme

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=24392

Agenda - Voyages Byblos: tarifs négociés pour l'Ar-ménie Voyages Byblos, spécialiste de l'Arménie vous propose ses tarifs négociés au départ de Paris et Province.

- VOLS à partir de 388 €* TTC au départ de Paris, franchise bagages 30kg

- VOLS à partir de 513 €* TTC au départ de Province (Marseille, Nice, Lyon...), franchise bagages 30kg

De nombreuses promotions vous sont proposées tout au long de l'année.

Découvrez l'Arménie à travers notre brochure ORIENTISSIMES :

-Voyages à la carte -Séjours -Circuits - Ecotourisme - Voyages de groupe, d'affaires.

De plus, vous pouvez bénéficier de nos facilités de paiement en 3 ou 4 fois* à l'agence et vous pouvez également payer à distance*.

Pour plus de renseignements notre équipe est à votre entière disposition.

*Voir les modalités à l'agence.

VOYAGES BYBLOS 101 rue Sainte 13 007 Marseille

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TEL : 04 91 54 00 53 / FAX : 04 91 54 00 56 EMAIL : [email protected] WEB : www.voyagesbyblos.com

VOYAGES BYBLOS 101 RUE SAINTE 13007 MARSEILLE TEL 04 91 54 00 53 / FAX 04 91 54 00 56 EMAIL [email protected]

Agenda - Concert/Carte blanche aux professeurs : Svetlana Ega-nian

TITRE Carte blanche aux professeurs : Svetlana Eganian

RESUME

Komitas Sogomon Sogomonian : six Danses pour piano. Arno Babadjanian : prélude, danse de Vagharchapat, Impromptu, Capriccio, Elégie à la mé-moire de Aram Kchatchatourian, Humoresque. A. Aroutiunian et A. Babad-janian : La Rhapsodie arménienne pour deux pianos.Komitas Sogomon So-gomonian : Six Danses pour piano. Arno Babadjanian : Prélude, Danse de Vagharchapat, Impromptu, Capriccio, Elégie à la mémoire de Aram Kchat-chatourian, Humoresque. A. Aroutiunian et A. Babadjanian : La Rhapsodie arménienne pour deux pianos.

THEMATIQUE Concert; DETENTE; Spectacles;

DEBUT Le mercredi 01 Avril 2009 à 10h00

FIN Le mercredi 01 Avril 2009 à 17h00

ADRESSE 3 quai Chauveau 69009 Lyon 9ème

SITE WEB http://www.cnsmd-lyon.fr/

http://www.tourisme-animation.fr/fiche/carte_blanche_aux_professeurs___svetlana_eganian5699.htm

Agenda - 10 janvier : bal annuel de Homenetmen Le bal annuel de Homenetmen France Le semdi 10 janvier à partir de 20h30

Avec la participation Hovsep et son orchestre Gomitas A l’hôtel « Le Méridien Etoile » 81 boulevard Gouvion Saint Cry

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75017 Paris

Voir le plan

Réserver 01 44 05 17 77

Réserver vos placeshttp://www.homenetmen.fr/reservation.php?page=2

Agenda - 24 janvier/ Concert Sergey KhatchatryanConcert Sergey Khatchatryan, Salle Pleyel, samedi 24 janvier 2009, à 20 heures

Les mélomanes apprécient beaucoup Sergey Khatchatryan, jeune violo-niste arménien au talent incontestable. Il sera en concert avec L’Orchestre National de Russie dirigé par Mikhail Pletnev Au programme :

- Concerto pour violon de Aram Khatchaturian - ainsi que plusieurs oeuvres de Nikolaï Rimski-Korsakov : La Légende de la ville invisible de Kitège et de la demoiselle Fevronia (La bataille de Kerzhe-nets), La Demoiselle des neiges : suite, Les Contes du Tsar Saltan (Les Trois Merveilles) - Voyez les modalités en pièce jointe

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Samedi 24 janvier 2009, 20 heures Sergey Khatchatryan, violon

en concert avec

L’Orchestre National de Russie dirigé par Mikhail Pletnev Vous entendrez le Concerto pour violon de Aram Khatchaturian ainsi que plusieurs oeuvres de Nikolaï Rimski-Korsakov :

La Légende de la ville invisible de Kitège et de la demoiselle Fe-vronia (La bataille de Kerzhenets) La Demoiselle des neiges : suite Les Contes du Tsar Saltan (Les Trois Merveilles)

Tarifs : 85 €, 65 €, 45 €, 30 €, 10 €

Renseignements et réservations :

- sur le site internet http://www.sallepleyel.fr/ - par téléphone au 01 42 56 13 13, du lundi au samedi, de 11h à 19h

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(2€ de frais de réservation téléphonique par billet)

Salle Pleyel / 252 rue du faubourg Saint Honoré / 75008 Paris Métro Ternes ou Charles de Gaulle – Etoile

Télécharger le pdf : http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=24832

Agenda - Activités de l'UGAB Paris/Ile de France - du 4 décembre au 7 janvier 2009Vous trouverez ci-dessous les éléments d'information sur des évènements organisés par l'UGAB Paris/Ile de France et qui pourraient vous intéresser.

Toutes ces activités auront lieu au Centre Culturel Alex Manoogian de l'UGAB (118 rue de Courcelles, Paris 17e). N'hésitez pas à faire partager ces informations avec vos familles et amis.

Toutes ces informations sont également disponibles sur notre site :

http://paris.agbueurope.org/

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Mercredi 7 janvier : Présentation du livre à 20h30 : «Un acte hon-teux »

-Tarner Akçam, auteur du livre

Pour plus d'information, visitez notre site http://paris.agbueurope.org/

Amicalement,

UGAB Paris/Ile de France

Agenda - Un conte arménien au Salon du livre jeunesse de MontreuilSéta Papazian, qui a signé les illustrations de l'album jeunesse "La Reine Anahide", paru aux Editions du Bonhomme Vert en octobre 2007, dédicacera ce conte traditionnel arménien, sur la région pa-risienne et à Marseille durant les mois de novembre et de dé-

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cembre 2008. Elle sera présente ce samedi sur le Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil, à la Grande braderie de Chène France, au Festival National du Livre Arménien à Marseille et au Salon Armen Livres (organisé par la MCA d'Alfortville). Une belle occasion de faire un cadeau de Noël personnalisé !

"La Reine Anahide" : personnalisez vos cadeaux de Noël !

Dédicaces décembre 2008 :

Armen Livres (MCA Alfortville) Le dimanche 14 décembre 2008 à partir de 14H Espace "Le 148" 148 rue Paul Vaillant Couturier 94140 Alfortville

Marseille :

Festival National du Livre Arménien (organisé en partenariat avec l'ACAM, par l'association TERRE D'ARMENIE et RICHARD FINDYKIAN CONSULTANT) le Samedi 13 Décembre 2008 à la Bibliothèque Départementale Gaston Defferre de Marseille (face au port, quartier Euroméditérranée). A partir de 14H.

Plus d'infos sur : http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=23746

Bon à savoir : L'ouvrage La Reine Anahide sera également disponible à la vente, lors de la Braderie de Chène France de Marseille - samedi 29 et dimanche 30 no-vembre 2008 - Ecole Bilingue Hamaskaïne - 60, boulevard Pinatel - 13012 Marseille

http://lareineanahide.blogspot.com/

Agenda - Arménie, terre de culture et d'émotionsLe voile se lève enfin sur le premier pays christianisé du monde. Est-ce en-core l'Occident ou bien déjà l'Orient ? Au carrefour des grandes routes commerciales, l'Arménie est une étape sur la route de la soie, elle en subit

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toutes les influences. Théâtre des luttes entre ses puissants voisins, elle est souvent envahie, vassalisée, amputée d'une partie de son territoire et de sa population. Comment ce peuple, aussi malmené par l'histoire est-il resté debout ? Comment a-t-il conservé son identité intacte ? Sans doute parce que l'Arménie est soudée à ses deux piliers que sont sa religion et son alphabet.

Après génocide, séisme, éclatement de l'URSS, conflit du Karabagh, l'Ar-ménie d'aujourd'hui se reconstruit, dans les soubresaults de la post-indé-pendance, grâce à sa principale richesse : la matière grise. Connus pour leurs compétences commerciales, les Arméniens sont avant tout des bâtis-seurs. L'architecture unique des églises, monastères, forteresses, khatch-kars, témoignent depuis des millénaires, du génie artistique de ce peuple.

Marie-Dominique Massol s'est immergée avec délices dans ce pays diffi-cile, blotti dans les contreforts du Caucase. Dans ces montagnes, d'une beauté âpre et sauvage, elle a cueilli les sourires, guetté les regards, écou-té les histoires, ri des "anekdots". Elle s'est délectée de cette culture multi-millénaire qui nous ramène aux sources de la civilisation. Elle rapporte un témoignage réaliste de l'Arménie d'hier et d'aujourd'hui, un voyage à tra-vers une terre de grande culture, un regard sensible et respectueux.

Format 16/22 - 192 pages sur papier couché brillant - Reliure cousue bro-chée - 117 photos couleur.

ZANZIBAR PARFUMS D'EPICES PARFUMS D'HISTOIRE

Subtil mélange de culture africaine et arabe, baigné dans la moiteur des tropiques, l'archipel de Zanzibar attire chaque année davantage de visi-teurs. Marie-Dominique Massol nous ouvre les portes de la civilisation swa-hili, d'un islam commerçant et accueillant, un voyage à travers les siècles dans les pas des princesses et des sultans. Un livre riche en informations pour vous transporter dans ces îles parfumées d'épices et d'histoire.

ARMENIE, TERRE DE CULTURE ET D'EMOTIONS

Marie-Dominique MASSOL Parution : 09/08

Format : 16/22 cm.

192 pages sur papier couché brillant

117 photos couleur, cartes

Reliure cousue brochée

Prix Public : 25 €

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ISBN : 978-2-81110-043-8

Editions KARTHALA

22-24, bd. Arago - 75013 Paris

tél : 01 43 31 15 59

http://www.karthala.com/

Nota :

L'auteur a également tourné un film en 2006 sur le même sujet :

ARMENIE

Récit, débat et grand film de Marie-Dominique MASSOL

Entre les puissants massifs du Caucase, de l'Iran et de l'Asie Mineure, l'Ar-ménie résonne encore des échos des mythes fondateurs. Est-ce encore l'Europe ? Est-ce déjà l'Asie ?

Marie Dominique Massol nous entraîne dans un pays mystérieux, à la beauté âpre et sauvage qui sied si bien à cette terre pétrie d'émotions.

Nous vivrons une aventure étonnante à travers les forêts profondes, les vallées encaissées, les canyons vertigineux, les sommets déchiquetés, le lac Sevan, la douceur des cônes volcaniques, sous l'ombre protectrice du Mont Ararat qui pourtant se trouve aujourd'hui en Turquie.

Sur ce territoire, jalonné de katchkars, ces pierres croix brodées, sur-gissent des forteresses accrochées aux pitons rocheux, des monastères taillés dans la roche qui défient les hommes et s'offrent à Dieu. Ici, la vie et la mort s'entremêlent lors de rituels ancestraux.

Malgré son histoire douloureuse, ce peuple de grande culture, possède une langue, un alphabet, une religion uniques et sa principale richesse réside dans sa matière grise.

Nous partagerons le quotidien de ces Arméniens qui se sont racontés avec pudeur et sincérité. Nous dégusterons des lavatch et porterons tant de toasts au « Grand Charles » et à l'amitié avec la France que vous n'oublie-rez pas la légendaire générosité.

Marie-Dominique a voulu comprendre la « douleur Karabagh » et s'est ren-due dans cette enclave chrétienne en terre musulmane. Les larmes de la guerre entachent encore les paysages et les âmes, mais le Karabagh fait preuve d'un dynamisme surprenant.

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La diaspora n'est pas étrangère aux changements qui s'opèrent en Armé-nie, surtout dans les villes. Gumri, efface peu à peu les traces du terrible séisme. Erevan, la « ville rose » toute de tuf vêtue est un grand chantier. En un an et demi, la réalisatrice a vu les buildings pour hommes d'affaires pressés, les cafés pour jeunesse branchée, se multiplier.

Drapée d'un charme oriental, la capitale fait preuve d'un dynamisme à l'occidental.

Venez découvrir un document unique, car derrière l'œil de cette caméra se dissimule la sensibilité d'une femme dont la première ambition est de par-tager la découverte de « son » Arménie, celle qu 'elle a ressentie, « à fleur de vie ».

Un grand film débat CAP MONDE, présenté par son auteur.

http://www.cap-monde.com/ARMENIE,_TERRE_DE_CULTURE_ET_D'EMO-TIONS-film-24.htm

http://www.cap-monde.com/Les_livres-prestation-4.htm

Agenda - Avant-programme des 1ères Journées Ar-méniennes d'Althen Paluds

Chers Amis,

Voici l'Avant-Projet de Programme.

Il sera sans doute légèrement modifié, il subira des ajouts, des retraits, mais l'essentiel est dans ce document. J'espère que le projet de se voir TOUS une fois par an autour d'un pro-gramme VARIE et A LA CARTE nous fera nous retrouver nombreux en toute CONVIVIALITE.

ALTHEN des PALUDS n'offre qu'une 50 aine de chambres ( hotels + gites).

Réservez dès maintenant les packs hébergement/spectacles pour le WE du 8 au 9 ( ou 10).

Les 1ères demandes seront servies en 1er.

Le Comité d'Organisation des JARA est dans les langes aussi, nous n'avons pas un carnet d'adresses fourni. Nous comptons sur VOUS pour diffuser l'info.

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DJERMOREN Mooshegh

Télécharger le document pdf

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=23791

Agenda - 27 janvier: Récital de "Canzoni Napoletane" avec Rouben ElbakianEn partenariat avec Cultura ed Italia

Récital de " CANZONI NAPOLETANE "

ROUBEN ELBAKIAN

Tenore a la Voce d'Oro

Mardi 27 janvier à 20h30

Amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne

LOCATION - TICKETNET - http://www.ticketnet.fr/shop/intro.asp?idtier=78768 - 0 892 390 100

Virgin Mégastore, Galeries Lafayette, Auchan,

E-Leclerc, Cultura...

Intégralité de critique et avis des personnalités - voir les pièces jointes

Pour de plus amples informations : http://www.roubenelbakian.com/

Désir Belcanto Production

[email protected]

Agenda - Lucineh Hovanissian won Toronto Exclusive Magazine Awards 2008LUCINEH HOVANISSIAN WON TORONTO EXCLUSIVE MAGAZINE AWARDS 2008

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INTERNATIONAL ARTIST OF THE YEAR & BEST INTERNATIONAL JAZZ SONG

Lucineh Hovanissian “My childhood” (©“Made in Armenia ”, 2008)

NOMINATION FOR:

BEST INTERNATIONAL WEB SITE

http://www.torontoexclusive.com/magazineawardsonline/

http://www.lucinehovanissian.am/

mp3s from her latest album

“Made in Armenia” are on:

http://www.sonicbids.com/epk/epk.aspx?epk_id=147806

Agenda - Un chemin de promesses Paris-Jérusalem

A l’occasion de la sortie du récit de voyage, on vous invite à découvrir les huit mois de marche.

LIRE UN EXTRAIT: http://my.wobook.com/00000006633ed4f6693fd25a5d2deb21a471cb77c3fc61844e

VOIR UNE VIDEO: http://www.enchemin.org/

Un chemin de promesses. 6 000 km à pied et sans argent, de Paris à Jérusalem. Une aventure à la rencontre des autres et d’eux-mêmes.

En marchant et demandant le gîte et le couvert, Mathilde et Édouard Cortès se sont donné la main pendant 6 000 km. Jeunes mariés, ils ont fait le pari que l’amour et la confiance leur feraient vaincre tous les obstacles.

Paris, 17 juin 2007, Mathilde et Édouard partent en voyage de noces… à pied. Ils ont en tête le rêve fou de rallier Jérusalem, sans un sou en poche, dans une volonté de dépouillement, à la manière des pèlerins du Moyen Âge. Leurs besaces sont légères pour permettre à leurs pensées de s’envoler.

Des Alpes aux forêts des Balkans, des steppes d’Asie Mineure aux eaux du Jourdain, Édouard et Mathilde cheminent à travers quatorze pays, gravissant des montagnes, traversant des régions en guerre, franchissant

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des zones désertiques, dormant à la belle étoile… Dans ce grand trek, des étapes aux noms mythiques : Vézelay, Vérone, Mostar, Istanbul, Alep, Damas.

Découvrir les autres, ils y sont forcés pour survivre, puisqu’il faut, chaque jour, trouver celui qui leur offrira de quoi se nourrir. Du forestier jurassien au berger croate, de la fillette serbe du Kosovo au diamantaire turc, du derviche de Cappadoce à l’espion syrien, les rencontres sont belles, enrichissantes, souvent étonnantes… même si certaines leur réservent de bien mauvaises surprises. Dans l’adversité, Mathilde et Édouard apprennent à mieux se connaître et à s’aimer malgré leurs faiblesses.

Les deux jeunes gens forcent leurs limites pour atteindre leur but. Le récit de leurs huit mois de rencontres, de solitude, de faim souvent, de peur parfois, constitue une extraordinaire et authentique aventure humaine et intérieure.

• Parution : 3 novembre 2008 • 320 pages • Un cahier photos de 16 pages couleur

ACHETER CE LIVRE:

http://www.xoeditions.com/spip.php?page=article_commande&id_article=248

FILMS produits par Gédéon programmes : Une série de 7X26 minutes sera diffusée sur la chaîne Voyage les 8, 15 et 22 décembre 2008 à 20h50 dans Authentik Aventures. Diffusion sur France 5 en 2009.

POUR INFORMATION : - Avec Michel Drucker, vous pourrez nous entendre le 24 novembre entre 9h30 et 11h sur Europe 1. - Avec Sophie Davant et Didier Régnier, vous pourrez nous voir sur France 2 dans C’est au programme le 14 novembre à 9h45. - Nous dédicacerons notre livre à la Fête du Livre du Figaro Magazine le dimanche 30 novembre de 14h à 18h30 au Palais Brongniart à Paris. - Nous présenterons notre voyage au Café de l’Aventure au Zango (15 rue du Cygne 75001 métro Etienne Marcel) le 2 décembre à partir de 20h.

Agenda - Les monuments de la région de Mouch-Sassoun-Van Située au cœur de l'Arménie historique, la région de Mouch-Sassoun-Van (réputée Eden Paradis terrestre selon les notions sacrées anciennes du roche-Orient antique et la Bible) abonde en églises, couvents et forteresses historiques.

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Après un travail de fourmi, qui a duré près de trois ans, Jean V. Guréghian a réussi à répertorier, sur une carte, environ 250 monuments d'architecture dans la région de Mouch-Sassoun-Van, au cœur de l'Arménie historique.

Après, quelques descriptions et généralités, il y a aussi, en fin du livre, une liste de plus de 300 localités, avec les noms arméniens d'origine et la correspondance en turc (les noms ayant été changés après le Génocide de 1915).

CE LIVRE DEVIENDRA, A NE PAS EN DOUTER, UNE REFERENCE POUR LES CHERCHEURS, LES ETUDIANTS ET MEME LES JURISTES.

Grâce à leurs soutiens, la Fondation Gulbenkian et l'Institut Tchobanian ont permis la publication de ce livre indispensable.

Attention tirage limité : commandez votre exemplaires dès maintenant.

Les souscriptions sont ouvertes sur le site de l'éditeur

http://editions.sigest.net/page000100fc.html

ou alors par un chèque de 14 euro libellé à

SIGEST 29 rue Etienne Dolet 94140 Alfortville

Vous recevrez l'ouvrage chez-vous par la poste dès la publication.

http://editions.sigest.net

Agenda - Christianisation de l'Arménie - Volume II

Souscription : parution prochaine aux Editions Sources d'Arménie :

Christianisation de l'Arménie - Volume II : L'œuvre de Saint Grégoire l'Illuminateur

Ce volume traitera de la vie et de l'action de saint Grégoire l'Illuminateur, l'apôtre de l'Arménie et paraîtra en 2008. Il réunira les sources sur le règne du roi d'Arménie Tiridate III le Grand et le pontificat de saint Grégoire l'Illuminateur. Sur la base de ses textes, une analyse nouvelle du règne de Tiridate III le Grand sera proposé. Mais surtout c'est l'œuvre de saint Grégoire l'Illuminateur qui constituera le cœur du volume. La date de la conversion de Tiridate sera longuement abordée. Mais aussi les liens de

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l'Église arménienne avec la Grande Église et la mise en place d'une structure ecclésiale en Arménie seront analysés.

[email protected]

Par Courrier : Sources d'Arménie BP 2566 69217 Lyon cedex 02

Volume II sur l'Histoire du Christianisme Arménien : L’œuvre de saint Grégoire l’Illuminateur http://sourcesdarmenie.com/joomla/index.php?option=com_content&task=view&id=30&Itemid=1

Pour acheter le livrehttp://sourcesdarmenie.com/joomla/index.php?option=com_content&task=view&id=20&Itemid=33

Agenda - Opération "Houys" [Espoir] pour les enfants d'ArménieMise en place depuis le début de l'année 2008, l'opération « Houys » a permis de réaliser cet été plus de 17 000 € de travaux au niveau des sanitaires, cuisine et chambres de l'orphelinat Houys à Gumri.

Une seconde phase avec le soutien de nombreux artistes peintres, sculpteurs, dessinateurs et photographes a été mise en place.

Vous aussi, participez à cette seconde opération en achetant un Bon de Soutien à 10 €.

Lors de la soirée de clôture du samedi 31 janvier 2009 au Yan's un tirage au sort des numéros de Bon de Soutien permettra de gagner de nombreuses œuvres offertes par ces artistes participants.

Ces Bons de Soutien sont imprimés sur des cartes représentant des œuvres de Jansem.

Commandez dès maintenant ces Bons en téléphonant au 06 19 99 28 37

Consulter le site Internet : http://www.houys.fr/

et le blog : http://blog.houys.eu

Télécharger le pdf et le word document:

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http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=22316

Agenda -Présentation de “ Le voyage des ombres“La présentation d'un livre destiné à faciliter une meilleure trans-mission de notre mémoire collective dans les écoles.

“ Le voyage des ombres“ aux éditions du Cygne

C’est au travers d’une chronique poétique des événements les plus dou-loureux du vingtième siècle que l’auteur nous invite à revisiter la planète.

Sa prose concise impose à chaque mot le poids de l’histoire. La parole s’exclame : « Cric crac ! » conte la tradition haïtienne. « Me voilà ! » en-gage la foi. Elle évoque la légende malgache d’un « oiseau cendreux » qui « feint les pleurs du bébé » et « miaule les chiens » ; à « petits pas », elle enterre la chair, expire « les cris de la terre », torture, « tord tue », crie « les silences de la nuit », devient muette « paroles d’yeux ». Elle rappelle les sacrifices mayas des « épouses aux langues hérissées », interroge la raison africaine : « Qui est le maître de la mort ? »

Son écriture métaphorique n’est présente que pour mieux « penser » une plaie encore béante dans notre mémoire collective. Par ce voyage mémo-riel dans l’antre des barbaries humaines, l’auteur rend un vibrant hom-mage aux innombrables disparus.

Le voyage des ombres de Anick ROSCHI http://www.editionsducygne.com/editions-du-cygne-voyage-des-ombres.html

ISBN : 978-2-84924-063-2

13 x 20 cm

62 pages

12,00 €

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Pays visités dans le livre :

Namibie, Arménie, France, Haïti, Pologne, Algérie, Japon, Madagascar, Co-rée du Nord, Chine, Cameroun, Mozambique, Angola, Nigeria, Israël, Viet-nam, Chili, Afrique du Sud, Cambodge, Argentine, Guatemala, Iran, Salva-dor, Liban, Timor, Oriental Irak, Inde, Érythrée, Bosnie-Herzégovine, Rwan-

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da, Sri Lanka, Sierra, Léone, Russie.

Dans la presse pédagogique :

Le voyage des ombres http://www.afef.org/blog/index.php?2008/02/11/228-le-voyage-des-ombres

Extrait du livre :

Boucles

Les boucles du jour

Tombées à vos pieds

Caressent les nuits

De nos mémoires brûlées.

Auschwitz, 3 Septembre 1941, Pologne © 2007 Anick Roschi

http://www.culturactif.ch/ecrivains/roschi.htm

SITES GENOCIDE ARMENIEN

Visitez nos liens

http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

------------------------------------------------------------------------------------------N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information.Quelques adresses et tél.:

TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02Internet : www.france3.frEmail : [email protected]

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[email protected]

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedexTel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedexTel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10Internet : www.m6.fr

I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 ParisTel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50Internet : www.lci.frQuelques émissions radiosoù les auditeurs peuvent intervenir

Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

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RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.

France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonneSi vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralitéLe répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite !

RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'infoDu lundi au vendredi de 6h à 10h.Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

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L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VANVigilance Arménienne contre le Négationnisme

Boîte vocale : 08 70 72 33 [email protected]

Collectif VAN - BP 2008392133 Issy-les-Moulineaux Cedex

Les News en ligne chaque jour sur :www.collectifvan.org