volume 15 no 2 ÉtÉ 2009 george harrison · on retrouve donc sur songs by george harrison 19...

20
VOLUME 15 NO 2 www.beatlesquebec.ca ÉTÉ 2009 EN PLUS : EN PLUS : UNE SEMAINE POUR LA UNE SEMAINE POUR LA PAIX - CRITIQUE DU LIVRE AIX - CRITIQUE DU LIVRE JOHN LENNON - THE NEW JOHN LENNON - THE NEW YORK YORK YEARS YEARS PETITE HIST PETITE HIST OIRE D’UNE GRANDE EXPOSITION OIRE D’UNE GRANDE EXPOSITION UNE UNE AVENTURE BIEN MOUVEMENTÉE VENTURE BIEN MOUVEMENTÉE CAN’T BUY CAN’T BUY ME LOVE - GILLES V ME LOVE - GILLES VALIQUETTE ALIQUETTE CONVENTION BEA CONVENTION BEATLES À QUÉBEC TLES À QUÉBEC GEOR GEOR GE HARRISON GE HARRISON LET IT ROLL LET IT ROLL • NOUVELLE COMPILA • NOUVELLE COMPILA TION TION

Upload: others

Post on 21-Oct-2020

19 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

  • VOLUME 15 NO 2 www.beatlesquebec.ca ÉTÉ 2009

    EN PLUS : EN PLUS :

    UNE SEMAINE POUR LAUNE SEMAINE POUR LA PPAIX - CRITIQUE DU LIVREAIX - CRITIQUE DU LIVREJOHN LENNON - THE NEW JOHN LENNON - THE NEW YORK YORK YEARSYEARS

    PETITE HISTPETITE HISTOIRE D’UNE GRANDE EXPOSITIONOIRE D’UNE GRANDE EXPOSITIONUNE UNE AAVENTURE BIEN MOUVEMENTÉEVENTURE BIEN MOUVEMENTÉE

    CAN’T BUYCAN’T BUY ME LOVE - GILLES VME LOVE - GILLES VALIQUETTEALIQUETTECONVENTION BEACONVENTION BEATLES À QUÉBECTLES À QUÉBEC

    GEORGEORGE HARRISONGE HARRISONLET IT ROLLLET IT ROLL • NOUVELLE COMPILA• NOUVELLE COMPILATIONTION

  • VOLUME 15 NO 2 ÉTÉ 2009

    MOT DU PRÉSIDENTMOT DU PRÉSIDENTChers membres,

    En même temps que l'été et ses chauds rayons, Beatles Québec vous offre sontout nouveau Magazine. Je suis sûr que le choix des articles saura une fois deplus vous plaire. J'aimerais remercier tous les collaborateurs, anciens etnouveaux, qui font de notre publication un succès à chaque parution.

    Pendant que j'écris ces lignes, quelques Maccamaniaques du Québec se prépa-rent pour le spectacle de Paul McCartney à Halifax. À votre demande, BeatlesQuébec a organisé un voyage en autobus (Le Magical Mystery Bus 2 !) pour per-mettre à certains d'entre vous d'assister au seul spectacle en sol canadien de SirPaul en 2009. Du moins, c'est ce qu'ils disent. Au rythme où les annonces despectacles se succèdent (New-York, Boston, Washington, Atlanta…), on verrabien si ce sera vraiment le cas. Le compte-rendu du périple sera publié dans notreprochain Magazine avec une appréciation du spectacle d'Halifax, bien sûr. Je medemande bien quelle musique jouera durant l'aller-retour…

    Je crois que nous sommes tous un peu fébriles dans l'attente de la rééditionremasterisée du catalogue des Beatles. Rien n'est encore confirmé, mais BeatlesQuébec pourrait souligner cet événement spécial avec vous. Bien que le 9 sep-tembre approche à grands pas, notre prochain magazine ne sera pas entre vosmains avant le mois d'octobre. Je vous invite donc à visiter régulièrement notresite Internet officiel afin d'en savoir plus sur nos projets. Notre page d'accueil voustiendra informé dès que nous aurons une annonce à faire. Vous pouvez égale-ment nous offrir vos suggestions ou échanger avec d'autres fans dans la sectionFabForum du site.

    Je vous ai assez retenu comme cela, allez sans plus tarder dévorer le contenudes pages qui suivent.

    Bonne lecture !

    YVES BOIVIN Président intérimaire Beatles Québec

    BEATLES QUÉBEC MAGAZINERédacteur en chef Alain LacasseCorrections Yves Boivin

    Michel LaverdièreEsther Mercier-Mongeau

    Traduction Yves BoivinEsther Mercier-MongeauJocelyne Rochon

    Infographie Michel LaverdièreAnciens numéros Jean Roy

    ABONNEMENT 4 numéros par annéeCANADA 25 $ USA 30 $ Autres pays 40 $(chèque ou mandat-poste seulement)

    BEATLES QUÉBEC57, Impasse de l’ÉrablièreShefford (Québec) Canada J2M 1P2

    Courriel : [email protected]

    MEMBRES DU COMITÉYves Boivin Président intérimaireMichel Guillemette WebmestreJean Roy Trésorier, liste des membresJocelyne Rochon AdministratriceEsther M-Mongeau SecrétaireMichel Laverdière Éditeur et relationnisteMathieu Lacourse CommunicationsJean Laquerre Archives vidéo

    REPRÉSENTANTS RÉGIONAUXAlain Lacasse Ville de QuébecRichard Lamontagne Saguenay-Lac Saint-JeanMichèle St-Pierre Rimouski et Bas du fleuve

    Fondé à Québec par Roger T. Drolet en novembre 1994,Beatles Québec est un fan club dédié à l'oeuvre et la carrièredes Beatles.

    8 Les textes et photos dans ce magazine sont protégés par laLoi sur le Droit d’Auteur du Canada. Toute reproduction totaleou partielle est formellement interdite sans l’autorisation écritede BEATLES QUÉBEC.

    SOMMAIRE

    Page 3 • LET IT ROLL • SONGS BY GEORGE HARRISON par Yves Boivin

    Page 4 • JOHN LENNON • The New York Years par Christelle Bilodeau

    Page 6 • UNE SEMAINE POUR LA PAIX par Alain Lacasse

    Page 7 • LA PETITE HISTOIRE D’UNE GRANDE EXPOSITION par Alain Lacasse

    Page 8 • MÉLI-MÉLO # 3 par Esther Mercier-Mongeau

    Page 9 • DÉPÊCHES EXPRESS par Patrice Gagnon

    Page 11 • PAUL McCARTNEY & RINGO À NEW YORK par Manon Tremblay

    Page 12 • UNE AVENTURE BIEN MOUVEMENTÉE par Jean-Sébastien Simard

    Page 14 • CAN’T BUY ME LOVE / YOU CAN’T DO THAT par Gilles Valiquette

    Page 17 • MA CONVENTION BEATLES 2009 À QUÉBEC par Sébastien Tremblay

    Page 19 • ANCIENS NUMÉROS DU RQABulletin

  • LET IT ROLLLET IT ROLL ::SONGS BYSONGS BY GEORGE HARRISONGEORGE HARRISON

    par Yves Boivin

    EEMI a lancé, le 16 juin dernier, Let It Roll:Songs by George Harrison, un disque dontles pièces couvrent la portion solo de la car-rière de George. Je fais attention ici de nepas utiliser les termes « greatest hits » ou« best of » car ce n'est pas le cas de cedisque. L'appellation appropriée serait plutôt« portrait » ou « survol »… Pour être unevraie compilation de succès, on devraitaussi y retrouver You, Crackerbox Palaceou Ding Dong, Ding Dong pour ne nommerque celles-là.

    On aurait le droit d'être déçu par la parutionde Let It Roll ou de ne pas trop comprendrela motivation de mettre en marché un teldisque. Dhani Harrison aurait déclaré qu'uncoffret de raretés de son père est prêt, maisque EMI l'aurait refusé! Ils ont préféré sortirune compilation incomplète. De plus, lescollectionneurs ont bien peu de choses à semettre sous la dent. On peut argumenterque les trois pièces tirées de la captation duspectacle Concert For Bangladesh (WhileMy Guitar Gently Weeps, Something etHere Comes The Sun) sont uniques, avecleurs introductions et finales « propres ». Onse réjouit également de l'inclusion de I Don'tWant To Do It, tirée de la bande sonore dePorky's Revenge, qui reste une belle raretémais ce n'est pas un titre inédit.

    On retrouve donc sur Songs By GeorgeHarrison 19 chansons, dont quelquesincontournables : My Sweet Lord, Got MyMind Set On You, What Is Life, When WeWas Fab, Give me love (Give Me PeaceOn Earth) et All Those Years Ago. Il estaussi agréable d'entendre à nouveau (etde redécouvrir) Ballad Of Sir Frankie Crisp(Let It Roll), Isn't It A Pity, Blow Away ouCheer Down. Si vous choisissez de

    télécharger l'album à partir du site iTunes,vous aurez finalement droit à une piècesupplémentaire inédite, le démo de Isn't It APity enregistré en 1969 !

    Pour apprécier Let It Roll, il faut finalement leprendre pour ce qu'il est vraiment. C'est unesélection de pièces choisies et rassembléespour mettre en valeur et mon-trer la diversitéde l'œuvre de George après les Beatles.C'est un disque qui s'écoute étonnammentbien et dont la présentation visuelle ainsi quematérielle est extrêmement bien soignée.

    Les photographies sont superbes mais letexte dans le livret est un peu faible. Laremasterisation a été confiée à Giles Martin

    (le fils de George Martin) et on ne peutqu'applaudir son travail.

    Let It Roll : Songs By Geoge Harrisonreste quand même une belle acquisition àfaire et vous l'écouterez pro-bablementsouvent, mais ce n'est pas un disque quipassera à l'histoire. Une vraie compilationde succès avec quelques inédits ou unconcept à la Wingspan de Paul McCartneyauraient assurément été plus appropriéspour couvrir la carrière de George et fairedécouvrir ses chansons à une nouvellegénération de fans, en plus de faire plaisirà ses admirateurs de longue date.

    BEATLES QUÉBEC 3

  • 4 BEATLES QUÉBEC

    JOHN LENNON : JOHN LENNON : THE NEW THE NEW YORK YORK YEARSYEARS

    par Christelle Bilodeau

    JJe sautais littéralement de joie quand j'aisu que le Rock and Roll Hall of FameAnnex de New York allait accueillir, dèsle 12 mai, une exposition sur les annéesde John dans la Grosse Pomme. J'y suisallée ce matin, 16 mai, premier samedide l'exposition. Il y avait foule et les bil-lets étaient « sold-out » jusqu'à 11h30.Eh oui, John est très populaire !

    À l'entrée, on reçoit un casque d'écoutequi joue de la musique selon l'endroit oùl'on se trouve dans la bâtisse. La premièresalle contient tous les noms des gensintronisés au Rock and Roll Hall of Fameclassés par année. Puis on visionne unfilm de 10 minutes sur l'évolution du rockand roll (oui, oui ! Les Beatles en faisaientpartie !). Une fois la vidéoterminée, on passe à la vis-ite du musée, qui contientplusieurs objets ayantappartenu aux légendes dela musique.

    Enfin on arrive à la salleconsacrée à John. Elle estentièrement blanche. Surle premier mur à notregauche est exposé lefameux t-shirt New YorkCity aux manches cou-pées que portait John pen-dant une session de pho-tos avec Bob Gruen. Justeà côté est posé son ma-gnifique grand chapeaunoir qu'il portait souventainsi que son manteaunoir, sa robe de chambreornée d'une épinglette bril-lante d'Elvis et le veston

    qu'il avait acheté au surplus de l'armée ; unde ses vêtements préférés.

    Pour bien comprendre à quel point il étaitdifficile pour John d'obtenir son permis derésidence aux États-Unis, une série de let-tres échangées entre le départementaméricain de l'immigration et John estépinglée sur le mur. Juste à côté trône fière-ment sa « green card », qu'il a mis tant detemps à obtenir.

    Au centre de la pièce se trouvent des arte-facts divers comme des paroles écrites à lamain, un Grammy, son piano Steinway,plusieurs guitares, des photos auto-graphiées et j'en passe. Entre chaque élé-ment de l'exposition, on peut admirerplusieurs photographies de John et Yoko

    prises un peu partout dansla ville. Ensuite, un bancest mis à notre dispositionpour regarder des vidéosde John projetés sur le mur,selon différents thèmes.Environ une douzaine devidéos sont projetés,d'Imagine à Woman Is TheNigger Of The World enpassant par The Luck OfThe Irish. Ce fut impossiblede retenir mes larmes alorsque je voyais John, plusgrand que nature, protestercontre les injustices et laguerre, ou souriant, encompagnie de Sean etYoko, plein de vie, dansantet riant.

    Tout juste à côté, sur lemur, une grande affiche

  • BEATLES QUÉBEC 5

    nous annonce que plus de 932 000 per-sonnes ont été tuées par balles auxÉtats-Unis depuis l'assassinat deLennon le 8 décembre 1980. C'est 16fois le nombre de soldats tués auVietnam. Je fais quelques pas à peine etje me retrouve face à face avec un sacen papier, qui est dans un sac en plas-tique transparent. On ne peut pas voirson contenu mais à l'intérieur se trouventles vêtements ensanglantés de Johnaprès son assassinat. Dessous, unebrève mais très touchante description,Yoko écrit: John était ce que tout lemonde rêve de devenir; il possédait toutce que l'on peut rêver d'avoir. Après samort, tout ce qui en reste se trouve dansce sac de papier. Je voulais que lemonde le sache.

    Ça fait réfléchir et ça m'a arrachéplusieurs larmes. Juste à côté on peutsigner notre nom sur une grande feuilleblanche qui couvre la moitié du mur. Ils'agit d'une pétition qui sera envoyée auprésident Obama à la fin de l'exposition,afin de l'encourager à discuter de laquestion des armes à feu au Congrès.

    Tout comme l'exposition de Montréal, untéléphone est au mur et s'il sonne, c'estYoko qui appelle pour dire bonjour! Unpeu plus loin, on arrive à un autre écransur lequel sont projetés divers filmsexpérimentaux de John et Yoko, commeFly, et des extraits de leurs participationsau Dick Cavett Show.

    L'exposition, qui se poursuit jusqu'à la finde 2009, est en plein coeur de Soho, àdeux pas de Greenwich Village au 76Mercer Street. Il est préférable d'acheterson billet d'avance et d'arriver un peuplus tôt. Le Rock and Roll Hall of FameAnnex est ouvert 7 jours sur 7. Une bou-tique de souvenirs vend des produitsdérivés de John, de l'exposition et desBeatles, en plus de divers artistes figu-rant au Hall of Fame.

  • UNE SEMAINE POUR UNE SEMAINE POUR LALA PPAIXAIX

    par Alain Lacasse

    CCritique est un bien grand mot pour com-menter ce livre, Une semaine pour la paix,qui regroupe une sélection de clichés del'excellent, et regretté, photographe GerryDeiter (1934-2005).

    Joan Athey a fait un choix minutieux dans lamyriade de photos que Gerry Deiter a pri-se lors du célèbre « Bed-In » de JohnLennon et Yoko Ono à Montréal au prin-temps de 1969. De son côté, Paul McGrathen a supervisé l'édition.

    Pour l'essentiel, Une semaine pour la paixest un album de photos, mais quelles pho-tos ! Gerry Deiter a su saisir l'âme ducélèbre couple et l'ambiance générale danschaque cliché, ce qui est particulièrementremarquable. On découvre également lequotidien de John et Yoko dans leur suite1742 de l'hôtel Reine-Elizabeth à Montréal.Les moments intimes et ceux plus mar-quants de cet événement sont très bienillustrés.

    Qu'elle soit en noir et blanc ou en couleur,chaque photo est éloquente. Outre les pho-tos, nous avons aussi droit à quelquestextes, pour la plupart des témoignages degens plus ou moins connus. Mentionnonsentre autres Paul McGrath, André Perry,Donald Tarlton, Gerry Deiter et Yoko Ono.En plus, nous retrouvons une mini-biogra-phie de John et Yoko à partir de leur ren-contre en 1966 jusqu'au « Bed-In » deMontréal, ainsi qu'une présentation des col-laborateurs de cet album photo.

    Édité avec une couverture rigide et despages en papier glacé de haute qualité, cetalbum de photos de 120 pages mérite de seretrouver dans votre bibliothèque. C'est la maison d'édition québécoiseParfum d'encre qui publie Une semainepour la paix, un excellent livre. La versionoriginale de cet ouvrage a été publiée enanglais, à peu près au même moment, sousle titre Give Peace A Chance.

    6 BEATLES QUÉBEC

  • BEATLES QUÉBEC 7

    LL’’exposition Imagine : la ballade pour lapaix de John et Yoko, qui a été présentéece printemps au Musée des Beaux-Arts deMontréal, a remporté un succès remar-quable. Des dizaines de milliers de visi-teurs ont pu découvrir ou redécouvrir unepage importante de la carrière et la vie deJohn Lennon et Yoko Ono. Pour les ama-teurs québécois des Beatles et de JohnLennon, cet événement, qui visait àsouligner le 40ème anniversaire du « Bed-In » du célèbre couple à l'hôtel Reine-Elizabeth, était un rendez-vous incon-tournable. On pouvait y admirer desœuvres et artefacts propre à cette mani-festation artistique.

    Toutefois, mettre sur pied une telle exposi-tion représentait une aventure vraimentspéciale. Afin d'en connaître davantagesur l'origine de ce projet et son organisa-tion, l'auteur de cet article a interrogé ladirectrice du Musée des Beaux-Arts deMontréal, Mme. Nathalie Bondil, lors duvernissage de ce projet le 31 mars dernier.Voici cette entrevue :

    Alain Lacasse : Bonjour Mme Bondil.Pour commencer, qui a eu l'idée de l'ex-position Imagine : la ballade pour la paixde John et Yoko ?

    Nathalie Bondil : C'est moi et EmmaLavigne, qui est commissaire de l'exposi-tion. Mme Lavigne, qui est une amie per-sonnelle, avait fait une exposition trèsremarquée sur John Lennon au Muséede la musique à Paris il y a quelquesannées. Plus récemment, elle a aussi tra-vaillé sur Warhol Live que le Musée desBeaux-Arts de Montréal a présenté en2008. En discutant avec elle de choses etd'autres, elle a soudainement mentionnéque le 40ème anniversaire du « Bed-In » deJohn Lennon et Yoko Ono à Montréals'en venait et que nous, du Musée desBeaux-Arts de Montréal, devrionssouligner cet événement.

    Ça m'a ouvert les yeux et j'ai compris quece « happening » était aussi actuel et per-

    tinent aujourd'hui par la promotion de sonmessage pacifiste qui est toujours aussiextrêmement fort.

    A.L. : Du moment où vous convenez demonter cette exposition avec MmeLavigne, quels étaient les étapes à sui-

    LALA PETITE HISTPETITE HISTOIRE D’UNE GRANDEOIRE D’UNE GRANDEE X P O S I T I O NE X P O S I T I O N

    ENTREVUE ENTREVUE AAVEC NAVEC NATHALIE BONDILTHALIE BONDILpar Alain Lacasse

    vre ? Il fallait bien sûr contacter Mme YokoOno.

    N.B. : Absolument. On ne pouvait faire ceprojet sans l'accord de Yoko Ono pourvalider la conception, etc. Elle nous a lais-sé une très grande liberté mais elle étaitaussi très attentive et présente à toutesles étapes de la conception du projet. Deplus, Emma la connaissait très bien etavait une excellente relation avec cetteartiste. Et comme le Musée souhaitait quel'exposition soit gratuite et prolonger l'ac-tion de paix de Yoko par son art, elle aaccepté. Mme Ono s'est rendu compteque notre intention et la sienne serejoignaient dans notre projet.

    A.L. : Entre son acceptation du projet etson implication dans cette exposition, il y aquand même une grande différence. Ellevous a prêté des artefacts, des pièces desa collection privée, tout en puisant, devotre côté, ailleurs pour les items présen-tés dans le cadre de l'exposition.

    N.B. : Travailler avec Yoko Ono, c'est colla-borer avec quelqu'un d'extrêmementimpliqué. C'est une vraie artiste qui croitprofondément au message et à l'art qu'ellefait. C'est une femme et une artiste trèsactive et engagée. Elle enregistre d'ailleursun album en ce moment et elle a été à laBiennale d'art contemporain de Venise. Ellene fait pas les choses à moitié. Elle nous aaccompagné étape par étape dans toutesles dimensions du projet.

    A.L. : À quel moment le travail a-t-il vrai-ment commencé sur cette exposition, oùon a déterminé le calendrier, etc.?

    N.B. : Ça c'est fait de manière assezinformelle. À partir du moment où Yoko adit oui au principe, monter le projet et le luiprésenter s'est extrêmement bien passé.On a raffiné chacune des étapes du projetet puis voilà, ça a pris environ un an etdemi. C'est évident que l'aide d'EmmaLavigne et Thierry Planelle, qui est le

    PHOT

    O : M

    AUDE

    PILO

    NPHOTO : ALAIN LACASSE

  • 8 BEATLES QUÉBEC

    EXPOSITION (suite)

    directeur artistique et illustrateur sonore, apermis d'accélérer les choses.A.L. : Yoko a-t-elle visité l'exposition avantson vernissage ?

    N.B. : Oui, dès son arrivée à Montréal hier(30 mars). Elle l'a parcourue en détail àplusieurs reprises et elle a beaucoup aimél'installation. C'est une artiste qui se pas-sionne pour ses projets et qui ne fait pasles choses à moitié.

    Il y a des parties plus historiques au départmais les deux dernières salles ont étéconçues spécialement pour Montréal.Dans son esprit, c'était conçu pourMontréal mais elle a aussi voulu que l'ex-position soit un lieu de rencontres, departage, d'actions, ce qui devient de ce faitcohérent avec sa vision de l'art con-ceptuel, sociétal.

    A.L. : Ça doit être un soulagement lorsquel'artiste est satisfait de toute l'exposition.

    N.B. : Effectivement, c'est beaucoup de ten-sion car nous voulons toujours être trèsjuste avec les propositions que nous faisonset nous désirons être en prise avec son con-cept. C'est tout un défi de rentrer dans cet

    univers-là et de recréer une œuvre d'art quiest un pur concept. Ça a été très complexemais extrêmement passionnant à faire.

    L'exposition s'adresse bien sûr aux « baby-boomers » mais elle permet aussi auxjeunes qui n'ont pas connu cette époque dese familiariser avec la culture et l'art decette période.

    A.L. : Est-ce que le côté interactif esthabituel pour vos expositions où est-ce pro-pre à cette exposition ?

    N.B. : Pour Yoko, la participation du publicest fondamentale et essentielle à son

    processus artistique. Le public est acteurdans cette exposition. Vous pouvez vousétendre dans le lit du « Bed-In », planterdes clous, jouer avec les jeux d'échecs oùtous les pions sont blancs, jouer du pianoet apposer vos vœux dans les arbres.

    A.L. : Merci beaucoup et au revoir !

    N.B. : Merci.On peut conclure aisément que le Muséedes Beaux-Arts de Montréal aura soulignédignement le 40ème anniversaire du « Bed-In » de John et Yoko à l'hôtel Reine-Elizabeth.

    M É L I - M É L O # 3M É L I - M É L O # 3 PAR ESTHER MERCIER-MONGEAU SOLUTION DU SOLUTION DU M É L I - M É L O # 2M É L I - M É L O # 2VVOUSOUS DEVEZDEVEZ REPLACERREPLACER LESLES LETTRESLETTRES DONNÉESDONNÉES DANSDANS LELE BONBON ORDREORDRE

    AFINAFIN DEDE DÉCOUVRIRDÉCOUVRIR 15 15 CHANSONSCHANSONS ENREGISTRÉESENREGISTRÉES LORSLORS DEDE LL''AUDITIONAUDITIONDESDES BEABEATLESTLES POURPOUR LESLES DISQUESDISQUES DDECCAECCA LELE 11 ERER JANVIERJANVIER 1962. 1962.

    1- DEEEFHLLOOOTVV (4mots)2- EMNOY (1 mot)3- AEFLLORSTU (3 mots) 4- AAABBCDEEFGKMOOORTYY (6 mot) 5- ACCEEHLOORSTT (3 mots)6- ADDEEEIKLMORRS (3 mots)7- ACGGGHIIIINNNOPRTWY,, (3 mots) 8- ACEHINRS' (1 mot)9- AEEHILLORSTTUWY (4 mots) 10- EHIMMPS (1 mot) 11- EEGHIILLLLLORTT (3 mots)12- ABCEEHMMOSU (2 mots) 13- ABEEEEHIIMNNPRRSTT (4 mots)14- AABEFHIKORSY (3 mots) 15- EEEHHIKLNOOOORRSTTVW (7 mots)

    Solution dans le prochain numéro.

    Les titres des albums desBEATLES

    1- A HARD DAY’S NIGHT2- ABBEY ROAD3- THE BEATLES4- HELP !5- MAGICAL MYSTERY TOUR6- REVOLVER7- SGT PEPPER’S LONELY HEARTS

    CLUB BAND8- LET IT BE9- YELLOW SUBMARINE10- RUBBER SOUL

    PHOTO : ALAIN LACASSE

  • BEATLES QUÉBEC 9

    DÉPÊCHES EXPRESS PDÉPÊCHES EXPRESS PAR PAR PAATRICE GAGNONTRICE GAGNONCOFFRET DE GÂTERIES COFFRET DE GÂTERIES AU PRINTEMPS 2010 ?AU PRINTEMPS 2010 ?

    Le magazine Beatlefan rapportait, lors desa dernière édition, la sortie probable d'uncoffret de 4 CD d'enregistrements rares dePaul McCartney pour le printemps 2010.Initialement prévu dès 2001 comme unesuite à Wingspan, le projet fut mis de côté,faute de temps, et devait voir le jour cetautomne. Mais les nombreux autres pro-duits Beatles qui arriveront en magasin àce moment-là auraient incité à revoir lesplans et à reporter ce projet au printempsprochain, période qui correspondrait à unetournée de McCartney où ce dernier inter-préterait du matériel plus méconnu de sonrépertoire. Une source, près de MPL, amentionné à Beatlefan qu'un deuxième ettroisième coffrets sont aussi en prépara-tion, s'attaquant aux démos et aux presta-tions « live ». N'attendez toutefois pasceux-ci avant quelques années.

    Toujours selon Beatlefan, mais sans queMPL n'ait à ce jour confirmé quoi que cesoit, voici quelques informations quant aucontenu de ce coffret qui sauront aiguiservotre appétit : Man We Was Lonely (en duoavec Johnny Cash), Is It Raining InLondon, So Like Candy (avec ElvisCostello), une chanson de LindaMcCartney chantée en duo par Paul et leurfils James, Every Night (take 1), BestFriend (version studio), Soily (version stu-dio), Six O'clock (chantée par Paul), LoveIn Song (take 1), Waterspout, Stop YouDon't Know Where She Came From, TheFool On The Hill (extrait de Give MyRegards To Broadstreet, elle faisait partie àl'origine du medley avec Yesterday,Wanderlust et Here There AndEverywhere). Trois pièces issues d'une desdernières sessions de Wings avaient étépréparées mais n'ont finalement pas étéretenues pour le coffret : Ecology Of TheWorld, Rock'n'roll Rodeo et Good MorningSong .

    LIVE PEACE IN TLIVE PEACE IN TORONTORONTOO EN DVDEN DVD

    Quarante ans après sa tenue, le spectaclede John Lennon et le Plastic Ono BandLive Peace In Toronto 1969 refait surface,en format DVD. Déjà paru en DVD, mais

    MAMATÉRIELTÉRIEL INÉDIT DE INÉDIT DE GEORGE HARRISON ? GEORGE HARRISON ? PPAS POUR TAS POUR TOUT DE SUITE !OUT DE SUITE !

    S'il n'en tenait qu'à Dhani Harrison et samère, Olivia, les fans auraient droit à uncoffret de musique encore inédite deGeorge Harrison. Interrogé à ce sujet enmarge du Coachella Festival, enCalifornie, en avril dernier, Dhani confirmequ'un coffret est prêt depuis 5 ans, mais« EMI ne veut pas le sortir. Ce n'est pas denotre faute, mais celle de ces enfants dechienne (sons of a bitch) chez EMI. » Au moins, c'est clair…

    PPAULAUL ET RINGO RÉUNIS POURET RINGO RÉUNIS POURPRÉSENTER « ROCK BAND »PRÉSENTER « ROCK BAND »

    Pour une deuxième fois en trois mois (rap-pelons-nous le 4 avril dernier, au RadioCity Music Hall à New-York), Paul et Ringoétaient réunis sur une même scène le 1erjuin dernier, lors de la foire commercialeMicrosoft XBOX 360 E3 à Los Angeles,pour présenter officiellement le jeu vidéoTHE BEATLES : ROCK BAND, accompa-gnés d'une bande-annonce ne laissantabsolument personne indifférent. On y aprésenté 10 des 45 chansons en vedettedans le jeu vidéo, sous l'habile supervisionmusicale de Giles Martin. D'autres chan-sons, dont l'album Abbey Road au com-plet, seront éventuellement disponiblespour téléchargement. Pour All You Need IsLove, vous devrez la télécharger à partirde XBOX LIVE le 9 septembre seulement,et les profits de la vente iront à l'organismeMédecins sans frontières, désigné parPaul, Ringo, Olivia Harrison et Yoko Ono.D'ailleurs, Olivia et Yoko étaient aussiprésentes le 1er juin dernier. Rendez-voussur le www.thebeatlesrockband.com/trai-ler/php pour visualiser la bande-annonce,et sur you tube pour une démonstration aukiosque de Microsoft durant la foire.

    George Harrison est à l'origine du conceptdu spectacle Love avec le Cirque duSoleil, et voilà que Dhani Harrison imite lepaternel avec cette idée de génie dejumeler la musique des Beatles à un desjeux vidéos les plus populaires de laplanète. Au moment où l'industrie de lamusique s'interroge sur l'avenir de la ventede musique, ce projet permettra auxBeatles de conquérir, sur leur propre ter-rain, une clientèle plus jeune, en plus degénérer des sommes astronomiques,supérieures à mon avis à tout ce que pour-rait procurer la vente des chansons suriTunes.

    aujourd'hui épuisé, Live Peace In Toronto1969 sera cette fois distribué par ShoutFactory. Le DVD comprend aussi uneentrevue avec Yoko Ono, enregistrée en1988, et des prestations de Bo Diddley,Little Richard et Jerry Lee Lewis durant leRock and Roll Revival Festival. Pas lameilleure prestation « live » de JohnLennon, mais la valeur historique del'événement peut valoir l'achat.

    ALLEN KLEIN EST MORTALLEN KLEIN EST MORT

    Allen Klein, qui fut notamment le gérantdes Beatles de 1969 à 1977, est décédé lesamedi 4 juillet 2009 à New-York dessuites de la maladie d'Alzheimer. Il étaitâgé de 77 ans.

    C'est John Lennon, avec le soutien deGeorge Harrison et Ringo Starr, qui avaitimposé Klein comme nouveau gérant desBeatles et nouveau directeur de la com-pagnie Apple. Paul McCartney s'étaitopposé à cette décision. Cette situationallait conduire l'ex-Beatle à poursuivre ses3 collègues devant les tribunaux afin demettre un terme à la carrière des Beatles.L'histoire allait donner raison à McCartneydans le dossier Allen Klein.

  • DÉPÊCHES EXPRESS... (suite)

    L'ÉDITION DELUXE DE L'ÉDITION DELUXE DE ELECTRIC ELECTRIC ARGUMENTSARGUMENTSMAINTENANT DISPONIBLEMAINTENANT DISPONIBLE

    Au moment d'écrire ces lignes, le siteInternet de Paul McCartney annonce quela version Deluxe de l'album ElectricArguments, du Fireman, est maintenantdisponible, après maints reports.Intéressant comme contenu : deuxœuvres artistiques en édition limitée, unlivret, album vinyle double pressé survinyle 200 g, un ensemble de 4 CD com-prenant la version régulière du CD (13pièces), un CD avec versions alternativesou production différente de 7 pièces, undisque haute-résolution audio et DVDvideo incluant les 13 pièces de l'album, unmix inédit de Highway et le vidéo (encoreinédit) de Dance 'Til We're High, et finale-ment un dernier DVD Audio de 5 piècesavec les pistes isolées permettant à l'util-isateur de remixer lui-même chacune deces chansons.

    McCARTNEYMcCARTNEY: HALIF: HALIFAX ET AX ET NEWNEW-YORK EN JUILLET-YORK EN JUILLET

    Le mois de juillet s'annonce plutôt occupépour Paul McCartney, alors qu'il visiteraHalifax le 11 (un premier concert danscette ville canadienne) et New-York les17, 18 et 21 pour devenir le premierartiste à se produire au nouveau stade debaseball des Mets de New-York. LesBeatles avaient été les premiers à jouerau Stade Shea, en 1965, et McCartney ya chanté les dernières notes en juillet2008, lors du spectacle de Billy Joel,dernier spectacle de l'histoire du stade

    Shea. L'homme a tout de même de la suitedans les idées…

    Aussi Washington le 1er août, Boston,les 5et 6 août, et Atlanta le 15 août. Ça com-mence à ressembler à une tournée ?

    DENNYDENNY LAINE :LAINE :DE RETDE RETOUR SUR SCÈNEOUR SUR SCÈNE

    Pour un soir seulement, Denny Laine estremonté sur scène au Cache Creek Casinode Brooks, California, le 28 mai dernier.Durant un peu plus d'une heure, Laine etses musiciens ont enfilé ses succès solo,avec les Moody Blues ou avec Wings. Il a,entre autres, interprété Deliver YourChildren, Again And Again, No Words, GoNow, Band On The Run et Mull Of Kintyre.

    LE RETLE RETOUR DU OUR DU PLASTIC ONO BAND ?PLASTIC ONO BAND ?

    Yoko Ono prépare un nouvel album, inti-tulé Between My Head And The Sky, dont lasortie est prévue pour le mois de septem-bre.

    Pour l'enregistrement du disque, elle s'estentourée de plusieurs collaborateursrenommés, dont Sean Lennon, le fils qu'ellea eu avec John Lennon, et Yuka Honda(Cibo Matto) rapporte le magazine britan-nique NME. Elle avait déjà travaillé avec luipar le passé, notamment pour son albumRising, paru en 1995. D'ici la sortie deBetween My Head And The Sky, un EP 4-titres intitulé Don't Stop Me! a été commer-cialisé via iTunes.

    LUCYLUCY RENOUE RENOUE AAVEC JULIANVEC JULIAN

    Julian Lennon a récemment repris contactavec Lucy Vodden, née O'Donnell, pour lui

    offrir aide et amitié lorsqu'il a appris qu'ellesouffrait du lupus.

    Dans les années 60, Julian avait offert undessin à son père John dans lequel il avaitillustré sa copine de classe Lucy. En leregardant, l'œuvre a inspiré le célèbreBeatle aux lunettes rondes à écrire safameuse chanson Lucy In The Sky WithDiamonds.

    PREMIER PREMIER ALBUM DE ALBUM DE KLAUS VOORMANNKLAUS VOORMANN

    Klaus Voormann, un vieil ami des Beatlesdepuis la période Hambourg sa ville d'ori-gine, publiera (si ce n'est déjà fait) cet étéson premier album chez Universal Music.A Sideman's Journey propose de nom-breuses reprises en collaboration avecplusieurs amis musiciens, dont PaulMcCartney et Ringo Starr. C'est la pre-mière fois que l'artiste-musicien, auteurdes pochettes des disques Revolver etAnthology des Beatles, sera en vedettesur un disque.

    KLAUS VOORMANN & Dr. JOHN

    10 BEATLES QUÉBEC

    Outre les Beatles, Allen Klein a aussi géréla carrière des Rolling Stones avecAndrew Loog Oldham de 1965 à 1968ainsi que d'autres artistes. Klein a fondé lacompagnie de disques ABKCO qui détient,notamment, les droits des enregistrementsdes Rolling Stones durant les années 60(Période Decca-London).

    UN GOLDEN LION UN GOLDEN LION AAWWARD ARD POUR POUR YOKOYOKO

    Le 6 juin dernier, lors de la 53èInternational Art Exhibition tenue à Venise,Italie, Yoko Ono acceptait le Golden LionAward, pour l'ensemble de son œuvre.Son fils Sean et la copine de ce dernierCharlotte Kemp Muhl, l'accompagnaient.

  • BEATLES QUÉBEC 11

    En plein cœur de New York en ce 4 avril2009, je me prépare à vivre une soirée quis'annonce mémorable.

    Dans la file d'attente du Radio City MusicHall, l'excitation est palpable. Après la véri-fication de mon billet, je pénètre dans lemagnifique hall d'entrée. Le programmesouvenir que l'on me remet est superbe.Sur la page couverture figure une photo deSir Paul avec le nom des autres artistes. Àl'intérieur, on y retrouve entre autre un motde David Lynch ainsi que deux magnifiquespages; l'une consacrée à Paul et Ringo,l'autre qui contient la liste des donateurs etoù j'ai le bonheur d'y figurer.

    Ce spectacle bénéfice, intitulé CHANGEBEGINS WITHIN, dont fait partie plusieursartistes, est destiné à financer la Fondationde David Lynch qui encourage la pratiquede la méditation transcendentale dans lesécoles. Outre Paul et Ringo, on note la par-ticipation de Sheryl Crow, Bettye Lavette,Eddie Vedder, Moby, Paul Horn, Donovan,Ben Harper, Howard Stern et JerrySeinfeld, tous réunis dans un même butl'instant de ce spectacle.

    Le début de la soirée est ponctué detémoignages, de vidéos sur les effets béné-fiques de la méditation et de prestationsmusicales. Vient ensuite le moment de l'en-tracte. Je décide de me lever pour allerdécouvrir d'un peu plus près la scène. Jeremarque alors Yoko Ono discutant avecOlivia Harrison. J'en profite donc pour ser-rer la main de Yoko avant que le garde ducorps de celles-ci m'invite à quitter sansavoir l'honneur de répéter le même gesteavec Olivia.

    L'entracte terminé, je retourne à mon siège,comblée mais un peu déçue et attendanthâtivement la deuxième partie. Ringo fut lepremier à se présenter sur scène. Il nousoffre It Don't Come Easy puis la chansonBoys pour conclure par le coloré YellowSubmarine.

    Arrive enfin le moment que j'attends depuisfort longtemps, l'entrée de mon idole PaulMcCartney avec la chanson Drive My Car.Je suis subjuguée, consciente que cethomme ayant composé tant de chefs d'œu-vres est toujours vivant et qu'il est là, en cemoment précis, pour ME les interpréter.

    Par la suite, Sir Paul et ses musiciens nousprésentent Jet suivi de Got To Get You IntoMy Life. Ils poursuivent avec l'incontour-nable Let It Be pour enchaîner avec LadyMadonna. Une magnifique interprétation deBlackbird nous est aussi offerte, sans ou-blier l'émouvant Here Today. Cette chansondédiée à John Lennon est pour moi un autredes beaux moments de ce spectacle.Macca continue ensuite avec un succès des

    Wings : Band On The Run ainsi qu'un hitdes Beatles: Can't Buy Me Love.

    Pour interpréter With A Little Help From MyFriends, Paul nous présente celui quichantera avec lui: « Ladies et Gentlemen,Billy Shears! » Un Ringo énergique arrivesur scène pour créer le moment ultime decette soirée. La moitié des Beatles sur unemême scène, je suis aux anges.

    Le spectacle se terminant sur cette note,c'est un Radio City Music hall rempli àpleine capacité qui est alors habité de gensvibrant à l'unisson, sous l'œil des caméras,ovationnant la performance des artistestout en espérant un rappel. Ce rappel tantespéré nous offre Cosmically Consciousinterprété par tous les artistes avec Ringo àla batterie. L'électrisant I Saw Her StandingThere clôt le concert de façon magistrale.

    À la sortie, carte d'invitation en main, moi etles autres donateurs sommes conviés àune réception post concert au luxueux FourSeasons Restaurant où champagne et horsd'œuvres sont à l'honneur. ChristelleBilodeau a la chance de m'accompagnerpuisque une personne lui a fait don de sacarte donnant accès à cette soirée. Je suissi euphorique d'être avec mon amie, qui ad'ailleurs joué un rôle important dans laréalisation de ce rêve. Avant de quitter cequi fut une soirée plus que parfaite, un saccadeau contenant le livre de David LynchCatching The Big Fish ainsi qu'un gilet deMacca, nous est remis.

    La Beatlemaniaque que je suis depuis plusde vingt ans pourra mourir en paix; j'ai enfinvu Paul McCartney et le comble de l'incon-cevable, Ringo Starr sur la même scène…Cette image restera à jamais gravée dansmon coeur et dans ma mémoire.

    Je tiens à remercier mon conjoint Sylvainainsi que ma mère Lise sans quoi ce rêven'aurait pas été possible. Merci d'avoir ral-lumé l'étincelle dans mes yeux…

    PPAULAUL MMcCARTNEYcCARTNEY & RINGO ST& RINGO STARRARRréunis au Radio City Music Hall de New réunis au Radio City Music Hall de New YYorkork

    par Manon Tremblay

    MANON TREMBLAY

  • 12 BEATLES QUÉBEC

    UNE UNE AAVENTURE BIEN MOUVEMENTÉEVENTURE BIEN MOUVEMENTÉE AAVECVEC

    YOKOYOKO !!par

    Jean-SébastienSimard

    UUn petit bond dans le temps et me voilàarrivé devant le pavillon en face du Muséedes Beaux-Arts de Montréal où j'attendsmon ami Charles et sa copine. Étant seulà attendre devant le Musée, j'ai décidéd'aller prendre un breuvage dans un café.Je suis revenu plus tard et un homme étaitmaintenant sur place.

    Sur le coup, je ne lui ai pas parlé, mais àun moment donné, il m'a demandé :« Savez-vous quand le Musée ouvre ? »Je lui ai répondu qu'il devait, en principe,ouvrir à 10h pour la conférence de presseavec Yoko Ono. Après une courte discus-sion, il m'a dit qu'il était le garde du corpsde madame Ono. J'étais tout excité! Par lasuite un photographe est arrivé à la portede la célèbre institution artistique. Je suisallé le voir pour lui demander s'il venaitpour la conférence de presse. Quand ilm'a dit oui, j'ai commencé à lui parler dema passion pour les Beatles.

    Une trentaine de minutes plus tard, mesdeux amis sont arrivés main dans la main.Nous avons commencé à penser auxportes où Yoko pourrait entrer. On en aidentifié deux. Nous étions donc sur lecoin de la rue et regardions les deux

    entrées, tandis que plusieurs journalistescontinuaient d'arriver à l'entrée principaledu Musée. C'est à ce moment que nousavons reconnu Jacques Cordeau, le pèrede mon ami Charles. Quand il est arrivé, ilme donnait l'impression d'être un journa-liste. Je ne sais pas si c'est le fait que je lelui ai mentionné qui l'a poussé à aller à l'in-térieur de la bâtisse et à se faire passerpour un journaliste mais il a été trèschanceux, car il a réussi à assister à la con-férence presse.

    Il était 9h30 quand, tout à coup, je me suisdit que de l'autre côté, il y avait assurémentune autre entrée. Alors, je suis allé voir etj'ai constaté qu'il y avait un peu plus demonde. J'ai donc rejoint Charles pour luifaire part de cette information.

    Un peu plus tard, nous nous y sommes ren-dus et y avons recontré un homme prénom-mé « Dan » qui portait un chandail NewYork City avec une photo de John Lennon !Charles et moi nous disions que Yokoarriverait sûrement par cette porte. On s'estdonc installé là pour l'attendre et jaser unpeu avec lui. Quelques minutes plus tard,des gardes de sécurité sont sortis duMusée et deux luxueuses automobiles

    noires sont arrivées. Yoko débarqua del'une d'elles, accompagnée de gardes ducorps. On l'a à peine vu passer et elle estentrée en vitesse à l'intérieur de la bâtissepour la conférence de presse. Noussommes donc restés sur les lieux jusqu'àce qu'elle sorte. Pour passer le temps,nous avons parlé du Fabforum (du siteInternet beatlesquebec.ca) avec Dan. Ilnous a dit qu'il y est inscrit, mais qu'il nefaisait que lire les messages.

    Vers 11h30, nous étions, Charles, Émilie,Dan et José, un petit nouveau, et moi, prèsde la porte où Yoko Ono était entrée,vinyles et crayons en main, pour tenterd'obtenir son autographe. Dès sa sortie, jelui ai présenté mon vinyle et elle l'a signécar elle avait déjà un crayon en main.J'étais tellement heureux, je « capotais » !Nous avons tous eu notre autographe.Quand Yoko est montée dans la Mercedes5, je lui faisais de grands signes de la mainet je voyais sa petite main nous saluer, j'é-tais super content!

    Par la suite, nous avons pris des photosdevant une vitrine remplie d'objets de l'ex-position Imagine: la ballade pour la paix deJohn et Yoko et nous sommes entrés dans

    Il est 5h30, je me lève et me prépare pour partir avec mon père à 6h15...

    PHOTO : MAUDE PILON

  • BEATLES QUÉBEC 13

    le Musée où nous avons vu Alain Lacasseet Sébastien Tremblay, qui eux avaientassisté à la conférence de presse de Yoko.Ils nous ont raconté ce qui s'était passé.

    Environ une demi-heure plus tard, noussommes allés, en compagnie deSébastien mais sans Alain, à l'hôtel ReineElizabeth en automobile avec José. Nousvoulions prendre des photos de nous avecnos vinyles signés dans la chambre 1742où John et Yoko avaient fait leur « Bed-In »pour la paix. Nous avons cherché la cham-bre pendant quinze minutes.

    Quand nous sommes finalement arrivés àla célèbre chambre, elle était entre-ouverte. Alors, j'ai essayé de voir s'il yavait des gens à l'intérieur, car j'entendaisparler. José, qui parle très bien anglais, a

    cogné à la porte et une femme est venuenous voir. Elle a dit en anglais que des gensfaisaient des entrevues, alors nous n'avonspas pu entrer, mais nous avons pris desphotos devant la porte avec nos précieuxvinyles !

    Par la suite, nous sommes allés manger etavons discuté durant près d'une heure. Àce moment, José est parti. Ayant planifié deretourner au Musée pour le vernissage del'exposition Imagine, prévu à 17h, car Yokodevait y être présente, nous avons choiside passer un peu de temps au magasinHMV du centre-ville sur la rue Sainte-Catherine. Nous y avons retrouvé Alain quimagasinait un peu, comme nous d'ailleurs.Nous avons parlé pendant près d'une heuredans une rangée de DVD.

    Vers 15h30, Charles, Émilie et moi sommespartis à la station de métro Bonaventurepour reconduire cette dernière à son travail.Ensuite, nous sommes retournés au Muséedes Beaux-Arts, à la même porte d'entréeempruntée par Yoko en matinée. Deuxhommes étaient déjà présents avec deschoses à faire signer. Nous avons com-mencé à parler avec eux et nous noussommes aperçus qu'un de ces hommes étaitFlowerman, un autre membre du Fabforum.

    Quelques minutes plus tard, nous sommesretournés à l'entrée principale du Musée oùAlain, Sébastien et Julie, une membre duFabforum et de Beatles Québec, étaientassis en attendant le début du vernissage.Julie a décidé de venir nous rejoindre à l'ex-térieur pour attendre avec nous l'arrivée deYoko. Après une demi-heure, les gardes ducorps sont arrivés et elle est descendue dela voiture pour entrer à l'intérieur de labâtisse. Cependant, elle n'a signé aucunautographe, au grand désespoir des fansqui attendaient dehors.

    Charles, Flowerman et moi sommesensuite allés souper avant de retournerattendre que Yoko ne sorte du Musée, enespérant que son fils, Sean Lennon, soitavec elle. Le vernissage venait de com-mencer alors nous cherchions une façond'y entrer. Charles et moi avons alors vuune porte entre-ouverte derrière l'immeu-ble, à cause d'un fil qui allait à l'intérieur enprovenance d'un camion de RDI. Noussommes donc entrés par cette porte et

    nous sommes montés jusqu'en haut.

    Quand nous avons vu un homme qui mon-tait la garde, nous sommes partis et nousavons tenté notre chance en passant parla porte principale du Musée pour aller àce fameux vernissage. La dame quiaccueillait les journalistes lors de la con-férence de presse du matin nous a vupasser. Je l'ai supplié de nous permettred'aller au vernissage, car nous sommes degrands fans des Beatles et de tout ce quiles concerne. Elle nous a laissé passer !Nous « capotions », nous courionspresque dans les marches !

    Nous sommes enfin arrivés au vernissageet avons vu Alain, Sébastien et, plus tard,une photographe qui nous était connue.C'était Maude Pilon.

    Nous avons tout d'abord visité l'exposition,où j'ai pris un bon lot de photos. C'étaitmagnifique et, à la fin, il y avait un petitmagasin avec plusieurs articles de John,tous très intéressants. Charles et moiavons ensuite pris un verre de vin enécoutant la musique d'ambiance et en dis-cutant avec plusieurs personnes.

    Après le vernissage, nous sommes partisen pensant que nous pourrions nous ren-dre à l'avenue Mont-Royal. Il était 20h40 etnous voulions aller dans un magasin devinyles pour passer le temps, car Charlesdevait aller chercher sa copine pour22h30. Finalement, ce projet est tombé àl'eau et nous nous sommes dirigés vers lastation Berri-UQAM où nous avons jasé unpeu. Nous sommes ensuite partis chacunde notre côté. Voilà, c'est tout pour ce récitde notre aventure inoubliable !

    PHOTO : MAUDE PILON

    PHOTO : MAUDE PILON

  • INSCRIPTIONS TYPIQUES (CCAN 5150.01)

    [ RECTO ]

    Centre supérieurCAN'T BUY ME LOVE(Lennon- McCartney)

    Côté droitNorthern Songs Music, Ltd.ASCAP-2:125150(45-X44914)

    Centre inférieurTHE BEATLESMFD. IN CANADA BY CAPITOLRECORDS OF CANADA, LTD. REGISTERED USER, COPYRIGHTED.

    [ VERSO ]

    Centre supérieurYOU CAN'T DO THAT(John Lennon- Paul McCartney)

    Côté droitNorthern Songs Music, Ltd.ASCAP-2:33

    CAN’T BUYCAN’T BUY ME LOVE / ME LOVE / YOU CAN’T DO THAYOU CAN’T DO THATT

    CAPITCAPITOLOL 5150 5150 • La sortie de Can’t Buy Me Love au Canadasera une commande américaine.

    • Alors que le troisième passage des Beatlesau Ed Sullivan Show était télédiffusé à traversl'Amérique le dimanche 23 février 1964, legroupe était déjà de retour en Angleterre.L'enregistrement de la pièce You Can't DoThat était clairement une priorité à leur retourau studio Abbey Road le matin du 25 février.

    L'arrangement musical de ce titre mettra envedette la dernière trouvaille de GeorgeHarrison en sol américain : une guitare élec-trique 12-cordes modèle 360, cadeau du fab-ricant Rickenbacker.

    • La chanson Can’t Buy Me Love fut com-posée par Paul McCartney dans une suite del'hôtel Georges V après que l'administration yeût déménagé un piano droit, à la demandedu groupe.

    Au cours de la même période, John et Paulcomposeront également One And One Is Two,un titre qu'ils refileront éventuellement à unautre groupe de Liverpool, les Strangers.

    Gilles Valiquette poursuit sa série d'articlesfaisant le point sur la discographie cana-dienne des Beatles. Le compte-rendu selimite aux disques parus au cours de lacarrière du groupe, soit de 1962 à 1970.Le lecteur est appelé à contribuer, par lebiais des AVIS DE RECHERCHEparsemés dans le texte, via l'adresse élec-tronique [email protected]. Les ajoutspertinents ainsi trouvés seront mentionnésdans les rubriques à paraître dans lesprochains numéros. Les items pho-tographiés proviennent de la collectionpersonnelle de l'auteur.

    Veuillez noter que les numéros d'identifi-cation SIN (Spizer Identification Number)ont été modifiés pour refléter les ajuste-ments récents apportés par les spécia-listes Perry Cox et Frank Daniels (PriceGuide for the Beatles American Records -498 Productions)

    CAPITOL 5150CAN’T BUY ME LOVE / YOU CAN’T DO THAT

    DATE DE LANCEMENT : Vendredi, 13 mars 1964.

    LABEL : Caractères de couleur noire sur tour-billon générique jaune et orange avec inscrip-tion « RECORDED IN GREAT BRITAIN » sousla marque de commerce Capitol (avec logodôme) à gauche du centre.

    POCHETTE PROTECTRICE : Type 2 (fini mat).

    CONTEXTE

    • En mars 1964, les parutions canadiennesprovenaient de deux sources : les dictats deCapitol USA et les choix du directeur artistiquePaul White pigés directement du répertoire bri-tannique.

    14 BEATLES QUÉBEC

    PPARAR GG ILLESILLES VVALIQUETTEALIQUETTE5150(45-X44913)

    Centre inférieurTHE BEATLESMFD. IN CANADA BY CAPITOLRECORDS OF CANADA, LTD. REGISTERED USER, COPYRIGHTED.

  • CAN’T BUYCAN’T BUY ME LOVE (suite)ME LOVE (suite)

    BEATLES QUÉBEC 15

    PARTICULARITÉS CANADIENNES

    • La sortie britannique de Can’t Buy Me Loveeut lieu le vendredi 20 mars 1964 alors que lescommandes totalisaient plus d'un million d'ex-emplaires avant sa lancée. Aux É.-U., onchoisit plutôt lundi le 16 pour la mise enmarché, soit deux semaines plus tôt queprévu. Puisque Paul White avait déjà décidéde sortir Twist And Shout en simple le 16 mars,il se résigna à mettre Can’t Buy Me Love enmarché dès vendredi 13 (!) même si les sor-ties de 45-tours étaient normalement prévuesles lundis chez Capitol Canada.

    Conséquemment, le Canada aura le créditd'avoir été un des premiers pays à lancer offi-ciellement Can’t Buy Me Love.

    • Contrairement à la pratique américaine,Capitol Canada choisit de ne pas accompa-gner le disque d'une pochette illustréeimprimée sur papier glacé (picture sleeve). Cen'était tout simplement pas la norme au pays.

    Can't Buy Me Love sera éventuellementutilisé dans le film A Hard Day's Night enremplacement de I'll Cry Instead que leréalisateur Richard Lester ne trouvera pasconvenable à une scène en particulier.

    De plus, on devait tenir compte deséchéanciers et des coûts supplémentaires.

    Contrairement à d'autres parutions sur 45tours, aucune pochette américaine ne futimportée au Canada. De fait, les pochettesaméricaines de ce titre sont si difficiles à trou-ver qu'une copie en excellente condition com-mande généralement un prix allant dans lesquatre chiffres chez les collectionneurs avertis.

    • En regard des informations affichées sur l'éti-quette du disque, force est d'avouer que lesinformations originales provenaient probable-ment des États-Unis et non de la Grande-Bretagne comme c'était normalement le casauparavant. Notamment :

    - L'inclusion des noms complets des auteurs-compositeurs John Lennon et Paul McCartney,

    - L'inclusion de la société de droit d'exécutionASCAP (qui n'existe pas au Canada !),

    - Et l'utilisation des numéros matriciels améri-cains 45-X44914 et 45-X44913.

    Can't Buy Me Love atteindra des ventescumulant 2,100,000 trois jours après sa sor-tie aux USA. Cinq usines de pressage furentmises à contribution pour ce faire.

    À noter également : le crédit « Northern SongsMusic, Ltd. » semble indiquer que cette raisonsociale a maintenant pris pied officiellementen sol américain et que l'éditeur Dick Jamesn'aura plus recours à de sous-éditeurs pouradministrer les chansons des Beatles auxÉtats-Unis.

    • La version québécoise de Can’t Buy Me Lovedont le titre est Je ne peux l'acheter fut inter-prétée par Michèle Richard sur l'album Laplus belle pour aller danser paru en 1964 chezTrans-Canada (TF-320).

    GRAVURE

    • Bien que Capitol USA attribuait ses propresnuméros de catalogue, que les disques étaientgravés aux États-Unis et que les pièces pour fa-brication étaient exportées au Canada, lagravure du 5150 est de fait une affaire cana-dienne.

    On suppose que les pièces américaines ontété abîmées lors du processus. On aurait alorschoisi de refaire une gravure au Canada plutôtque de demander un remplacement à CapitolUSA. Considérons également que le Canadaavait normalement accès à des bandesprovenant directement de la Grande-Bretagne.

    La firme RCA de Toronto assuma donc lagravure et l'usine de Smith Falls, la fabricationcomme à l'habitude.

    • Ainsi, les copies canadiennes originalesaffichent le numéro "45-X44914" tracé à lamain dans le vinyle de la face A (CCAN5150.01A) et "45-X-44913" sur la face B(CCAN 5150.01B). Remarquez le tiret supplé-mentaire erroné du deuxième numéro.

    RÉÉDITIONS

    • On rapporte que la première réédition cana-dienne retient les caractéristiques de la sortieinitiale, mais suite à la réorganisation corpora-tive de Capitol au Canada en juin 1966, lamention en petits caractères au centreinférieur se lira dorénavant « MFD. IN CANA-DA BY CAPITOL RECORDS (CANADA) LTD.– REGISTERED USER. COPYRIGHTED.»(CCAN 5150.21).

  • CAN’T BUYCAN’T BUY ME LOVE (suite)ME LOVE (suite)

    16 BEATLES QUÉBEC

    Can't Buy Me Love débuta le 23 mars 1964 au palmarès CHUM. Contrairement au succèsphénoménal atteint en Angleterre et aux É.-U., le titre n'atteindra que la 3e position auCanada le 13 avril suivant. AVIS DE RECHERCHE : Votre exemplaire du45 tours Can’t Buy Me Love dépasse-t-il lesinscriptions 45-X44914-7 et 45-X44913-7 ?

    • Les rééditions subséquentes du titre Can’tBuy Me Love suscitent moins d'intérêt chezles collectionneurs parce qu'elles furent com-mercialisées après la dissolution du groupe.

    À ce moment, les inscriptions matriciellesatteignaient 45-X44914-6 et 45-X-44913 (?).

    • La réédition suivante (CCAN 5150.46)apparut en 1969 sur étiquette glacée rouge etorange concentrique que les anglophonesqualifient de target label. Ces copies adoptentles inscriptions matricielles 45-X44914-6 et45-X44913-7.

    • Celle qui suit est une variation de la précé-dente arborant un label concentrique mat. Lesinscriptions atteignent alors 45-X44914-7 et45-X44913-7.

  • BEATLES QUÉBEC 17

    ENCOURAGEZ NOS ENCOURAGEZ NOS PPARTENAIRES !ARTENAIRES !

    et profitez de vos escomptes !et profitez de vos escomptes !

    QUÉBECQUÉBEC

    VISION ROCK, Place Laurier, 3e étage, Ste-Foy, Qc * 418-657-6732 15%15%

    TPM, Place Fleur de Lys, Ste-Foy ,Qc * 418-524-7894 10%10%

    CD MÉLOMANE, 248 rue St-Jean, Québec * 418-525-1020 10%10%sur CD neufs seulement

    PASSE-TEMPS 3000, Place Fleur de lys, Québec * 418-529-9658 10%10%

    SARMA(sur publications rétros « RENDEZ-VOUS »)* 418-648-9485 15%15%

    MONTRÉALMONTRÉAL

    COLLECTOPHILE3570 Blvd Henri-Bourassa Est,Montréal-Nord * 514-955-0355 10%10%

    DISQUES BEATNICK3770 rue Saint-Denis, Montréal* 514-842-0664 (achat min. $50) 10%10%

    MMaa ccoonnvveennttiioonn BBeeaattlleess 22000099 àà QQuuéébbeeccMMaa ccoonnvveennttiioonn BBeeaattlleess 22000099 àà QQuuéébbeeccpar Sébastien Tremblay

    AAyant travaillé dans la nuit de vendredi àsamedi, j'espérais une convention élec-trisante qui me garderait éveillé!

    Commençons pour les coups de cœur etles surprises de la journée.

    Après avoir dormi un bon 45 minutes etpris une douche rapide, voila qu'arrive magrande amie Caro. Voulant éviter de payerinutilement un stationnement, ma copinenous a amené à la convention, c'est àpeine à 10 minutes de chez moi.

    Déjà à notre arrivée, les exposants sont là.(Il y a, par contre, de grands absents, mal-heureusement...)

    Viens l'heure des prix de présence... prixtrès intéressants d'ailleurs. De mémoireÉmilie, Émilie-Jeanne, Jacques, ... et plein

    d'autres d'ailleurs, sont repartis avec unquelque chose à découvrir ou à porter.

    Viens le tour de nos invités...

    Comment résumer de telles entrevues? Ilm'est impossible de retirer une question carelles étaient toutes pertinentes et lesréponses, souvent longues et élaborées,étaient très intéressantes.

    Je tâcherai tout de même de vous en faire lecompte rendu le plus fidèlement possible.

    Nos deux invités avaient la parole facile etfurent très généreux de leurs temps. Mercià eux.

    Mme Cathy Senay, journaliste pour laSociété Radio-Canada, nous racontequ'elle reçut une affectation de ses patrons

    pour faire une entrevue avec Sir Paul laveille même de l'entretien. Un délai trèscourt. Ayant une aisance à travailler enanglais, elle fut l'heureuse élue. Paul nedésirant pas d'entrevue filmée, c'est doncpar téléphone que ça se déroula.Heureusement le tout sera capté par lasociété d'état.

    Ne perdant pas une minute, c'est telle uneéponge qu'elle absorba toutes les informa-tions pertinentes sur la carrière de sonillustre interlocuteur.

    Une crainte demeure dans l'esprit de MmeSenay, la différence des accents : va-t-ilcomprendre ses questions, va-t-elle com-prendre les réponses de Paul ?

    Prenant le temps de décompresser avecson équipe mais sursautant à chaque fois

    que le téléphone retentit, l'in-terview débute enfin, sansréel stress. Elle s'adresse àlui, en l'appelant par politesseMr. McCartney, il lui rétorquealors : « I call you Cathy, youcan call me Paul », l'am-

    PHOTO: MICHEL

    PELLETIER

    PHOTO: MICHEL

    PELLETIER

    PHOTO : JULIE ROCH

  • 18 BEATLES QUÉBEC

    MAMA CONVENTION (suite)CONVENTION (suite)

    biance est donc amicale et décontractée.Elle nous décrit un homme présent, qui seconsacre entièrement à la conversation etnon pas quelqu'un qui semble faire autrechose en même temps.

    Fait à noter, elle fut la première journalisteparmi les médias retenus à obtenir uneentrevue avec le Beatle. Elle fut la seuleà aborder avec lui la question de la contro-verse entourant sa venue en sol québé-cois pour fêter les 400 ans de la ville et deprésence francophone dans cette partiede l'Amérique du nord. Ce qui causad'ailleurs un léger malaise.

    Elle demanda à Paul ce qu'il connaissaitde la ville, de son histoire. Il lui racontases classes étant jeune et ses vaguessouvenirs sur le général Wolfe. Il poursui-vit en lui demandant pourquoi ces genss'offusquaient de le voir donner son spec-tacle vu que de toute façon les Françaisont gagné la bataille. Voilà donc unblanc… allait-elle donner un cours d'his-toire à Sir Paul McCartney ? Ne sachanttrop quoi répondre, c'est finalement lui quirepris la conversation « Oh…I'm joking ! »Ouf…il blaguait !

    Le temps qui lui était alloué était de dixminutes…la générosité de Macca fitqu'elle eût droit finalement à plus de vingtminutes. Elle a donc eu le temps de posertoutes ses questions, il ne lui en restaitplus une seule.

    Vient l'heure où notre interviewer, ce cherM. Lacasse, reçut M. Pierre Marchand,président de la section musique duGroupe Archambault, anciennement deMusique Plus et Musimax. Il nous entre-tient sur la captation vidéo du spectacle dePaul McCartney à Québec, sur les Plainesd'Abraham, l'année dernière.

    Il nous raconte avoir entendu parler duspectacle en même temps que nous, parle message que Paul enregistra lui-mêmepour nous annoncer la bonne nouvelle. Ilétait en vacances avec sa famille, par con-séquent loin de son bureau, mais com-mença tout de même les démarchesauprès de M. Daniel Gélinas, le directeur-général de la Société du 400ème, pour

    prendre contact avec l'équipe de MPL etleur offrir une captation pour la télévisiondite payante (Illico, Indigo, Pay Per View,etc.).

    Pendant les négociations, il réussit àobtenir les droits de diffusion sur la télévi-sion payante et généraliste (d'où la présen-tation à TVA du spectacle le 31 décembredernier) mais il obtint un refus catégoriqueen ce qui avait trait au format DVD. Il reçutcomme réponse que si il continuait àpousser l'idée d'un DVD, les négociationsétaient terminées. Ne voulant pas perdreles acquis, il abandonna donc l'idée et selimita à la télévision.

    Fait intéressant; le contrat fut signé avec lafirme d'avocat de Lee Eastman, le défuntpère de Linda, à qui Paul confie encore ettoujours ses dossiers.

    M. Marchand enchaîna sur les différentsproblèmes de diffusion éprouvés.

    Pour la perte de son et d'image du côté dusignal de Bell (Canal Indigo), il s'agissaitd'une erreur de la part du diffuseur qui avaitmal planifié la réservation des ondes, enarrêtant le tout à minuit.

    Pour les problèmes de son pendant lachanson Sgt Pepper / The End… c'étaitune question technique concernant l'enre-gistrement audio multipiste. Les équi-pements avaient été réglés à l'heure, ainsià minuit, les compteurs se sont retrouvés àzéro et l'appareil s'est éteint. Plus d'enre-gistrement. C'était après Yesterday. Letemps que les techniciens réalisent l'erreurcommise et remettent en marche le tout, leson est manquant sur ce que Paul dit à lafoule et le début de la chanson. Vousremarquerez en écoutant bien que chaquepiste revient progressivement. Ça prendraexactement 1 minute 24 secondes avantd'avoir toutes les pistes. Le problème futultérieurement corrigé par un technicien enmixant le retour de son de Paul et les ban-des « abîmées » de l'enregistrement del'équipe.

    Il conclut l'entrevue en nous racontant unede ses rencontres avec Paul (dont la pre-mière eut lieu pendant sa première tournée

    solo en 1989), suite à une entrevue avecMme Sonia Benezra. Sa rencontre en2000 avec George Harrison, avec qui ilparlait d'automobiles. Sa rencontre avecRingo, celui qui, selon lui, était le plustriste des trois, et sa rencontre manquéeavec John, le seul Beatle qu'il n'a pas eula chance de rencontrer.

    De voir des images inédites de l'arrivée dePaul... du test de son pendant quelquesinstants me rappelaient de forts souvenirset je revivais pour quelques instants cesmoments magiques.

    De revoir Julie, Charles, Jacques, Alain,Yves, Michel, Pierre, Carole, Emilie, Émi-lie-Jeanne, Micheline et Pierre, M. et MmeTurmel, et tous ceux et celles que j'oublie... m'ont permis de passer une très bellejournée en bonne compagnie.

    L'absence de personnes très importantespour moi et pour nous...

    Christelle, José, Réjean, Alison, EricDumont... vous étiez avec nous en paroleset en pensées.

    Voila pour mon compte rendu.... belle con-vention réussie, encore une fois (Eh ! Jem'occupais de la musique... ça doit êtrejuste pour ça...hahaha).

    Félicitations aux metteurs en scène decette convention... Alain, Yves, Michel,Jean, Michel, Pierre, Richard...tous lesautres que j'oublie en ce moment mais àqui je pense...considérez vous commeremerciés.

    En terminant, Beatles Québec tient àremercier le Bistro La Casbah pour sonaccueil et sa grande collaboration ainsique EMI Music Canada, Universal MusicCanada, Fontana North, La Société du400ème de Québec, M. Richard Ouimet etles Messageries de Presse Benjamin Inc.pour leur support à notre événement viales prix de présence.

  • INVENTINVENTAIREAIRE# Référence Date Extrait du contenu

    1 Vol 1 No 1 Nov. 1994 Naissance du RQAB2 Vol 1 No 2 Printemps 1995 Live At The BBC3 Vol 1 No 3 Été 1995 Première rencontre des membres du RQAB4 Vol 1 No 4 Automne 1995 Décès de Lennon : 15 ans déjà5 Vol 2 No 1 Hiver 1996 Anthology 1 / Free As A Bird / Real Love6 Vol 2 No 2 Printemps 1996 Anthology 2 / Best of Badfinger7 Vol 2 No 3 Automne 1996 Robbie McIntosh / Vidéo Anthology 8 Vol 2 No 4 Hiver 1996 - 1997 Épuisé L'entrevue avec Pete Best - 1ère partie / Anthology 39 Vol 3 No 1 Printemps 1997 L'entrevue avec Pete Best - 2e partie10 Vol 3 No 2 Été 1997 Flaming Pie 11 Vol 3 No 3 Automne 1997 Rencontre avec Pete Best / Ass de Badfinger en CD12 Vol 3 No 4 Hiver 1997 Gilles Ouellet et le spectacle The Beatles Connections13 Vol 4 No 1 Printemps 1998 Spectacle de musique classique de Paul à New York14 Vol 4 No 2 Été 1998 Lennon Legend / London Beatles Fan Club15 Vol 4 No 3 Automne 1998 Épuisé Vertical Man de Ringo / Entrevue Nanette Workman16 Vol 4 No 4 Hiver 1998 L' Anthology de Lennon / Rushes de McCartney17 Vol 5 No 1 Printemps 1999 Entrevue avec Joey Molland de Badfinger18 Vol 5 No 2 Été 1999 Julian à Montréal / Le Bed-In de John & Yoko: 30 ans déjà19 Vol 5 No 3 Automne 1999 Le nouveau Yellow Submarine / Entrevue avec André Perry20 Vol 5 No 4 Hiver 1999 I Wanna Be Santa Claus de Ringo / Entrevue avec George Martin21 Vol 6 No 1 Printemps 2000 La fin des Beatles: 30 ans déjà / A Garland For Linda22 Vol 6 No 2 Été 2000 Liverpool Oratorio, The Family Way et A Leaf de McCartney23 Vol 6 No 3 Automne 2000 The Beatles Anthology (le livre) / Entrevue avec Jean Beaulne24 Vol 6 No 4 Hiver 2000 The Beatles " 1 " / Entrevues avec François Bégin et Tony Levin25 Vol 7 No 1 Printemps 2001 Réédition de All Things Must Pass / Entrevue avec Patrick Zabé26 Vol 7 No 2 Été 2001 Wingspan de Paul / Entrevue avec Michel Desrochers27 Vol 7 No 3 Automne 2001 Ringo Starr à Montréal / Anthology…So Far de Ringo28 Vol 7 No 4 Hiver 2001 Décès de George Harrison / Conversation avec Julia Baird29 Vol 8 No 1 Printemps 2002 Rencontre avec Paul McCartney 30 Vol 8 No 2 Été 2002 Paul McCartney à Toronto / Conversation avec Ralph Ellis31 Vol 8 No 3 Automne 2002 King Biscuit Flower Hour de Ringo / Entrevue avec André Ducharme32 Vol 8 No 4 Hiver 2002 Brainwashed de George Harrison / DVD A Hard Day's Night33 Vol 9 No 1 Printemps 2003 Ringo Rama de Ringo / Conversation avec Mark Lewisohn34 Vol 9 No 2 Été 2003 L'Anthology sur DVD / Paul McCartney par Louis-Philippe Ouimet35 Vol 9 No 3 Automne 2003 Le DVD Paul Is Live / Entrevue avec Louis-Philippe Ouimet36 Vol 9 No 4 Hiver 2003 Let It Be…Naked / Concert For George / DVD Lennon Legend37 Vol 10 No 1 Printemps 2004 The Beatles The First U.S. Visit / Conversation avec Allan Williams38 Vol 10 No 2 Été 2004 The Dark Horse Years d'Harrison / Beatles with Tony Sheridan39/40 Vol 10 No 3-4 Automne/hiver 2004-2005 10e anniversaire du RQAB / Beatles 101 / Pete Best Band à Ottawa41 Vol 11 No 1 Printemps 2005 The Capitol Albums Vol 1 / Acoustic de John Lennon42 Vol 11 No 2 Été 2005 Paul McCartney par Barry Miles / Rencontre avec Mark Lewisohn43 Vol 11 No 3 Automne 2005 Chaos And Creation In The Backyard de Paul / Choose Love de Ringo44 Vol 11 No 4 Hiver 2006 CD/ DVD Concert For Bangla Desh / Working Class Hero de Lennon45 Vol 12 No 1 Printemps 2006 Northern Songs selon Gilles Valiquette - 1ère partie46 Vol 12 No 2 Été 2006 The Capitol Albums Vol 2 / Northern Songs - 2e partie47 Vol 12 No 3 Automne 2006 La première de Love selon Gilles Valiquette / Ecce Cor Meum de Paul48 Vol 12 No 4 Hiver 2006/7 Le CD Love des Beatles / Réédition de Living In The Material World

    ANCIENS NUMÉROS DU RQABULLETINANCIENS NUMÉROS DU RQABULLETINLe RQABulletin a été le magazine officiel du Réseau Québécois des Ami(e)s des Beatles (RQAB) pendant plus de10 ans avant la création du magazine BEATLES QUÉBEC. Il a été publié 4 fois par année. Chaque membre du RQABrecevait ces numéros. Des extraits sont disponibles sur notre site Internet : www.beatlesquebec.ca

    Le RQABulletin n'est pas disponible en kiosque. Les numéros du RQABulletin ont été imprimésen quantités limitées. Si vous voulez compléter votre collection, il est encore temps ! Vous pou-vez vous les procurer par le club Beatles Québec par la poste ou lors de nos réunions / conventions.

    COÛT : 6.00 $ l'unité (Canada) (poste incluse)7.50 $ pour les autres pays (poste incluse)

    PAR LA POSTE : Dressez une liste des numéros que vous voulez et expédiez le tout en in-cluant un chèque à l'ordre de Beatles Québec à :

    Beatles Québec57 Impasse de l'ÉrablièreShefford, Québec , Canada J2M 1P2

  • PHOTO : JULIE ROCH

    PHOTO : JULIE ROCH

    PHOTO : MICHEL PELLETIER

    PHOTO : MICHEL PELLETIER

    PHOTO: MICHEL

    PELLETIER

    PHOTO: MICHEL

    PELLETIER

    PHOTO: MICHEL

    PELLETIER

    Disponible le09-09-09

    stéréo

    mono