villepinte citoyenne n°30

avrilA partir de 15h33Dimanche

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Villepintecitoyenne

AVRIL 2011

Journal de la Ville de Villepinte

N°30

Place du marché

La Haie Bertrand

Stade Infroit

Marie Laurencin Départs Départs

Grand

l’esplanadeBel Air

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VILLEpINTE cIToyENNE / N° 30 / AVRIL 2011 3

SANTE

DJ’ai été bouleversée, comme vous, par la terrible catastrophe qui vient de frapperdurement le Japon. Son peuple courageux, digne et impressionnant de sang froiddans l’adversité, mérite notre compassion et notre solidarité.

Il faut lui rendre hommage mais les épreuves que subissent les Japonais et au-delà, les peuples voisins, doivent nous interroger tous.

Non seulement l’accident nucléaire de Fukushima montre que l’énergie nucléaire, loin s’en faut, n’est pas une énergie propre et inoffensive, que la diversification des sourcesd’énergie est plus que jamais une nécessité. C'est un fait : il existe des biens communs del’humanité (air, eau, énergie, environnement, etc.) dont la gestion ne peut être laissée ni auxégoïsmes nationaux, ni aux logiques boursières des multinationales. Ces biens communsqui déterminent le devenir de notre civilisation ne concernent plus seulement les nationsou les multinationales qui les surexploitent mais notre planète entière. Ils font partie d’unbien public universel.

Cet attachement au bien public, aux services publics et à leur gestion transparente etdémocratique est au cœur de mes engagements.

Pour une gestion démocratique du bien public

n Nelly Roland IriberryMaire de VillepinteConseillère générale

4 VILLEpINTE cIToyENNE / N° 30 / AVRIL 2011

EDITO

ACTUALITETrouver un emploi estival avec le deuxième Forum des jobs d’étéDes chantiers qui avancentVillepinte invente la classe cultureLa boxe à Villepinte : le Faucon Gym Boxing Clubmarque des poingsLe City-stade Criqui a fait peau neuve Villepinte coopère avec Fatao, un village du Mali

CA BOUGELes coups de cœur du service cardio

CULTURELe Centre culturel revêt les couleurs d’Arlequin

Le Carnaval sous le signe de l’Asie

Gala de danse aux Espaces V

Les femmes comoriennes à l’honneur

A la découverte des Arts martiaux Khmers

Félicitations à la Troupe de Villepinte !

SPORTChampion du Monde et Villepintois : Bingo, un nom prédestiné pour gagnerL’association Flamboyant Villepinte peut flamberLe CRV, un club de randonnée en pleine ascensionForce athlétique

EN IMAGESMars à Villepinte

REPORTAGE8 mars 2011 : la Journée internationale de la Femme

HISTOIRE Villepinte d'hier et d'aujourd'hui

VILLEPINTE PRATIQUE Numéros utiles / Services Municipaux / Pharmacies de garde / Déchetterie / Etat-Civil / Ramassage des encombrants / Petites annonces /Permanences en Mairie principale / Info du mois

EXPRESSION DES GROUPES POLITIQUES

COURRIER DES LECTEURS

AGENDA D’AVRIL

SoMMAIRE AVRIL 2011

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Villepinte Citoyenne - avril 2011 - N° 30Journal d’information de la ville de VillepinteDépôt légal à parution - ISSB 1278-4052

Directeur de la publication : Nelly Roland Iriberry, Maire de Villepinte, Conseillère générale

Conception et réalisation : service communication - Mairie de Villepinte

Rédaction : Julien Wagner, Céline Claraz, Anne-Leïla Ollivier, Fiona Imbratta, Stéphane FernandezA collaboré à ce numéro : service archives

Photographies : Emilien Cancet, Raja KhomsiMélanie Demarle et service communication

Mise en page : Sophie Puch-Herrantz et Claude Vitale

Création maquette : Clarisse Vallée et Claude Vitale

Publicité : société Prest'action 01 56 49 10 00

Imprimerie Le Réveil de la Marne Numéro réalisé dans le cadre de la protection de l’environnement sur un papier certifié PEFC.

avrilA partir de 15h33Dimanche

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A LA UNE AcTU


L’année dernière, la Municipalité,la Direction de l’économie et du commerce et le PointInformation Jeunesse avaientorganisé le premier Forum desjobs d’été, qui avait remporté un franc succès. Une opérationrenouvelée cette année : le mercredi 13 avril aux Espaces V.

Il n’est jamais trop tôt pour trouver un travail saisonnier.Villepinte accueille un grand nombre d’entreprises et de secteurs d’activités sur son territoire, avec le Parc des

Expositions et Paris Nord 2. Pour ce faire, la Municipalité organise, par l’intermédiaire du Point Information Jeunesse(PIJ) et de la Direction de l’économie et du commerce, sondeuxième Forum des jobs d’été, après le succès obtenu lors desa première édition en mars 2010. Il se tiendra le mercredi 13 avril prochain à partir de 13h30 jusque 18h, aux Espaces VRoger Lefort.

De nombreuses entreprises présentes. Lescandidats vont ainsi pouvoir rencontrer des représentantsd’entreprises locales et répondre à différentes offres d’emploissaisonniers. Ce sera également l’occasion pour les mineurs de16 à 18 ans de réaliser une première expérience profession-nelle, des offres leur étant spécialement consacrés. Plusieurs

entreprises sont ainsi attendues, telles que la TRA, l’AssociationAide à domicile, Idées Interim, etc. Il ne faudra bien évidemmentpas oublier de se munir de plusieurs CV.

Des offres d’emploi. Au programme de cette éditionégalement, la présence de différents partenaires villepintois telsque la Mission locale ou la Direction de l’économie et du com-merce. L’accueil du public sera effectué par le service jeunessede la ville. Des classeurs CIDJ (Centre d’information et dedocumentation jeunesse) seront mis à disposition afin dedécouvrir différents métiers ou de disposer de conseils pratiques. Un pôle informatique disposant d’Internet sera installé sur la scène des Espaces V et permettra de surfer surdes sites d’emplois saisonniers. Des offres d’emploi provenantde nombreuses entreprises qui ne pourront être présentes surle Forum seront affichées sur un grand tableau. Toutes lesconditions sont ainsi réunies pour dénicher un job cet été ! n

Trouver un emploi estival

avec le deuxième Forum des jobs d’étéEMPLOI

Le Forum de l’emploi du Lycée Georges BrassensRapprocher le lycée et les entreprises, tel est le souhait de madameYerro, proviseur du lycée professionnel Georges Brassens. Une cellule Partenariat Entreprise a été créée il y a cinq ans, afin d’insérer les élèves pendant leur période scolaire dans le monde dutravail, en leur trouvant des formations, des stages, des missions decourte durée. Un des grands projets de la cellule eut lieu le 22 marsdernier avec la sixième édition du Forum de l’emploi, destiné uniquement aux élèves du lycée et ouvert cette année aux collégiens villepintois, afin de les orienter déjà professionnellement.« L’objectif est de faire venir des entreprises et d’obtenir des témoignagessur leurs métiers ; ces entreprises peuvent également recruter pour des stages, des emplois de courte durée, des CDD ou des CDI, après l’obtention du diplôme », explique M. Krouna, professeur de

commerce et un des deux encadrants de la cellule. Un forum qui a déjà porté ses fruits : certains élèves sont devenus AmbassadeursEntreprises et participent en tant qu’hôtes à différents salons, grâce à Carrefour Emploi. « Je dirige par exemple les gens selon leurs domainesd’activités, on apprend beaucoup de choses, car c’est très enrichissant et structuré », se souvient Amira. « Sur le dernier salon, j’étais dehors, je distribuais des flyers et je faisais venir les gens. Ce n’est pas toujours facile, mais j’ai beaucoup aimé cette expérience », s’amuse Sonia. Un exemple à suivre.

n De nombreux jeunes Villepintoissont attendus lors du 2ème Forum des jobs d’été


AcTU cADRE DE VIE

TRAVAUX

Les travaux en coursTravaux d’enfouissement sur l’avenue de Clignancourt, depuis le 28 mars et pour une durée de trois moisParking Colette : réfection de la piste cyclable Dambel, depuis le 21 mars, pour une durée de quatre semaines.Travaux sur l’avenue des Lacs à partir de la mi avril pour une durée de huit semaines.Plantation ANRU de la partie sud (au Cosom) depuis le 28 mars pour une durée de cinq semaines.

Villepinte Citoyenne y reviendra dans un prochain numéro.

Des chantiers qui avancentA Villepinte, les chantiers sont nombreux. La livraison d’une premièretranche de logements à la Fontaine Mallet (ilot Gauguin) s’ajoute la miseaux normes handicapées dans les écoles et le démarrage des travaux àLambardière.

n Fontaine Mallet : mise en habitation des premiers logements, les pavillons de la villa Gauguin.

Depuis décembre 2010, treize familles de la Fontaine Mallet ont été relogées dans les maisons Gauguin, réalisées parle bailleur EFIDIS. Habitat innovant, elles ont été conçues de manière industrielle et à ossature en bois, dans le but de

réduire les délais de livraison (huit mois au lieu de quinze), d’offrir une qualité architecturalecontemporaine permettant une transition visuelle entre le tissu pavillonnaire et le collectif, maisaussi de répondre aux exigences de développement durable (labellisation BBC - BâtimentBasse Consommation). Ce programme immobilier, constitué de treize pavillons de ville, sesitue sur la rue Eugène Delacroix, à proximité du collège Jean Jaurès et participe à la

rénovation du quartier de la Fontaine Mallet. Pour plus de renseignements, vousretrouverez la Lettre de Fontaine Mallet dans la Mairie Principale, la Mairie

annexe et le Kiosque du Centre administratif.

n Gymnase Lambardière : démarragedes travaux d’agrandissement

C’est une extension de 220 mètres carrés quiest prévue au gymnase Lambardière, aveccréation de deux vestiaires avec douchespour le football américain, une nouvelle logepour le gardien, une nouvelle entrée, deuxbureaux de réserve, une salle de réunion…Soit six mois de chantier pour une ouvertureprévue à la rentrée sportive prochaine.

n Accessibilité aux personnes handicapées dans les écoles maternelles

Suite au diagnostic relatif à l’accessibilité aux personnes handicapées effectué sur tous les sites de la commune en 2009, toutes les écolesmaternelles villepintoises sont mises aux normes en2011. Pour les écoles Victor Hugo et Marie Laurencin,les travaux auront lieu pendant les congés scolaires de Pâques. En ce qui concerne les écoles Merisiers et Charlemagne, les travaux d’accessibilité extérieure et intérieure sont déjà effectués. Des portes élargiesavec un vantail de 90 cm, des sanitaires créés pour les personnes handicapées, tous les rez-de-chaussées sontainsi rendus conformes. Pour les Merisiers, pendant lesvacances, sera refait le revêtement de sol, désormaistrop glissant, ainsi qu’une bande podotactile pour lesmarches des escaliers.

VIE LocALE


AcTU

Quand Villepinte invente la classe culture

Opération opéra. « L’idée était de faire venir lesélèves pendant une semaine au Centre culturel et de leur fairedécouvrir les installations qu’il offre, tels que le Conservatoire etla Médiathèque et de leur permettre de les utiliser à bonescient », explique Madame Garcia, l’enseignante de ces 23enfants de CE1 de l’école Pasteur qui inaugure ainsi avecses élèves cette Classe culture en partenariat avecl’Inspection de l’Education Nationale, sur le thème desContes du Chat perché de Marcel Aymé. « Pour faire participer ma classe, j’ai répondu à un appel à candidature des enseignants et j’ai été sélectionnée ». Le tout étant depréparer ces petits Villepintois à leur première sortie àl’opéra Bastille à Paris le 14 mars. Pour ce faire, ils ontcomplété les contes de Marcel Aymé avec d’autres lecturesayant pour thèmes l’univers de la ferme, la personnificationdes animaux dans les histoires, les animaux en musique…

Eveil musical. Tout le personnel du Centre culturel,ainsi qu’une animatrice du service enfance-éducation, s’estmobilisé pour le bon déroulement de cette premièreClasse culture. Raphaël, par exemple, professeur de MAO(Musique assistée par ordinateur) a ainsi préparé deuxateliers de découverte musicale aux élèves. « Le premier estconsacré aux sons, ceux des animaux et ceux des instrumentsde musique, afin de leur montrer ce que l’on peut faire avec unordinateur, comme la transformation du son, l’enregistrement,etc », explique-t-il. « Je leur ai également présenté les différents instruments que l’on retrouve dans un orchestre, ainsique les voix lyriques, sous forme de petits quizz et ça a plutôtbien marché. Je leur ai même glissé quelques petits piègesaujourd’hui et ils ont été très attentifs ». Les enfants semblenten effet en redemander. A l’Igloo, des lectures ont ponctuél’après-midi avec des ouvrages associant musique et animaux.L’interactivité avec les enfants bat son plein quand on leurdemande de retrouver à quel animal renvoie tel morceau qu’onleur fait écouter du Carnaval des animaux de Saint-Saëns ou Pierre et le Loup de Prokofiev. Le 5 avril, les parents décou-vriront au Centre culturel une exposition confectionnée parleurs enfants issue de cette semaine de Classe culture et quin’aurait pas manqué d’étonner Marcel Aymé. n

Sur le principe de la classe de mer ou classe de neige, du 7 au 11 mars 2011,au Centre culturel Joseph Kessel, a eu lieu la première Classe culture,ouverte à 23 enfants de CE1 de l’école Pasteur. L’occasion pour eux dedécouvrir cet espace de culture et d’éveil autour du thème des Contesdu Chat perché qui les a conduits jusqu’à l’Opéra Bastille.

VIE SCOLAIRE

n La classe culture en partance pour l’Opéra Bastille

n ... et la musique

La jeunesse villepintoise en vacances !Pour cet été 2011, la Municipalité a concocté pour nos jeunes de 6 à 17 ans un programme de séjoursaussi riches que variés. De la découverte des régions de France (Vendée, Haute-Savoie, Aveyron,Limousin, Landes…) aux séjours linguistiques, il y en aura pour tous les goûts et tous les plaisirs. Les tarifs sont calculés en fonction du quotient familial. Retrouvez le guide complet des destinations etactivités proposées dans les points accueils de la ville ainsi que sur le site Internet www.ville-villepinte.fr.Les inscriptions se feront à compter du 8 avril au service Enfance/Education, Bâtiment A,avenue Paul Vaillant Couturier. Renseignements au 01 41 52 53 00.

n Où l’on apprend à aimer le texte, les auteurs...

Villepinte - Tél. : 01 41 52 53 00

Directeur de la publication : Nelly Roland Iriberry, Maire de Villepinte

Rédaction : service Enfance/Education

Rédaction et Suivi : Céline Claraz

Conception maquette, PAO : Clarisse Vallée

Impression : Imprimerie Le Reveil de la Marne - Février 2011

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Mieux connaître le clubLe Faucon Gym Boxing Club tient son nom de l'animal. Une comparaisoncar ce dernier fonce sur sa proie avec une précision et une force inéga-lable. C'est d'une certaine manière la devise du club. Les résultats leprouvent : voici quelques exemples de titres remportés par le club : 3 ceintures mondiale pro2 ceintures europe (dont une féminine)1 ceinture champion de France proDe nombreux titres de champion de france et champion d'Ile de France.

On se tait ! On doit rester dans sa bulle. Comme pendant un combat » assène avec autorité undes entraîneurs lors du footing d'échauffement. Après plusieurs tours de tatamis, s'en suivent des enchaînements de pompes, d'abdos, de footings intensifs, puis des combats à

deux. Pendant deux heures, la salle se remplit de transpiration et de sourcils froncés.Tous les regards sont fixes, déterminés et concentrés. La salle dispose d'un tatami

d'environ 60 mètres carré et de deux rings bleu alignés.Sur les rings, quelques pros préparent leur prochain combat. Les débutants sur letatami d'à côté leur jettent parfois un regard oblique admirateur. Le club compte 170 licenciés malgré ses moyens plutôt modestes. Il faut dire queles résultats élitistes du club (lire encadré) attirent. « Ici, il y a pas mal de grands

champions, le club commence à être réputé, c'est intéressant » explique un futurnouveau, venu observer l'entraînement en vue de s'y inscrire. Richard Roudy, président du club et aussi entraîneur, est un peu le papa duFaucon Gym Boxing Club depuis maintenant 15 ans. Pour lui, la clé de bonsrésultats, c'est la fermeté. « J'ai voulu instaurer deux valeurs : discipline et

respect. Quand on vient ici, c'est pas pour rigoler, c'est pour bosser. C'est pour ça qu'onentend les mouches pendant l'entraînement ! » explique-t-il en plaisantant. «Quand d'autres

que moi ont commencé à entraîner, ils m'ont demandé pourquoi les gens ne revenaient plus au fur et à mesure de leurs cours. Je leur ai dit : il faut les faire souffrir. Ne pas sourire, pas de place pour lagentillesse. Juste rigueur et travail. ». C'est ce que fait Glaude Gusner, que tout le monde

surnomme « Bingo ». « L'idée c'est entraînement difficile, combat facile » résume Bingo. Fort de son succès et de ses résultats, le club Villepintois compte des inscrits résidant pourtant enSeine-et-Marne. Parfois, d'autres entraîneurs sont même venus incognito pour observer lesméthodes, appareil photo ou caméra à la main ! Le revers de la médaille. Evidemment cesderniers ne sont pas les bienvenus, fair play oblige. Le Faucon Gym Boxing club de Villepinte doit se concentrer : les rendez-vous ne manquentpas. Le 28 mai prochain, le « Master Kick One » verra s'affronter l'Ile-de-France face à l'Espagne aux Espaces V pendant toute

la journée. Il s'agit d'un galainternational de boxe commeil n'y en a pas eu ses 25dernières années. Cesera l'occasion de voirles boxeurs du clubsur le ring, un événe-ment à ne pas rater ! n


AcTU VIE LocALE

La boxe à Villepinte : le Faucon Gym Boxing Club marque des poings !Une véritable fabrique à champions ! Depuis maintenant six ans, leFaucon Gym Club est numéro un, catégorie combattant international, et classé dans les cinq meilleurs clubs de kick boxing de France. Le palmarès le prouve (voir encadré), aussi bien chez les hommes que chez

les femmes. Petit tour d'horizon et poings sur les i...

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ASSOCIATION

cADRE DE VIE AcTU


Le City-stade Criqui a fait peau neuve Engagement tenu. Les jeunes Villepintois du quartier de la HaieBertrand-Vieux Pays peuvent désormais profiter d’un nouveau plateaud’évolution depuis le mois de février. Mais saviez-vous d’où provient lenom de Criqui ?

n Il aura fallu six semaines de travaux pour achever

le nouveau plateau d’évolution

du city-stade Criqui. Ce dernier fait une surface de 450

mètres carrés

et le coût total des travaux est revenu à 84 000 euros.

Le saviez-vous ?

EQUIPEMENT

Eugène Criqui, Villepintois, boxeur et champion du monde Tous les Villepintois ont un jour ou l’autre entendu parler du stade et del’aire de jeu Eugène Criqui. Mais qui sait encore aujourd’hui que c’était unchampion de boxe au parcours exceptionnel, l’un des plus grands de sadiscipline, l’égal d’un Georges Carpentier ou d’un Marcel Cerdan ?

Eugène Criqui commence la boxe en 1910 et voit sa carrière interrompuepar la Première Guerre mondiale. Très vite, il remonte sur le ring aprèsguerre et enchaîne les bons résultats. Champion de France en 1921, champion d’Europe en 1922, il gagne le titre mondial des « poids plume »par KO à New-York, le 2 juin 1923. Il met fin à la compétition en 1928, au terme d’une carrière prestigieuse.

Il vivra plusieurs années rue Edouard Branly à Villepinte et meurt en 1977.Premier champion du monde d’une longue série de champions qui vontvivre ou passer par Villepinte, il est le personnage précurseur et symboliqued’une tradition sportive qui va s’installer peu à peu à Villepinte jusqu’àaujourd’hui.


AcTU INTERNATIoNAL

Villepinte coopère avec Fatao, un village du Mali

En Novembre dernier, une délégation de la ville conduite par Mme le Maire, M. Faguier (Maire adjoint à l’action sociale et à la santé) et Mme Malki, Maire-adjointe à la coopération décentralisée s’est rendu àFatao pour mettre en place une collaboration sur la santé.

COOPÉRATION DÉCENTRALISÉE

Après avoir été présen-tée au personnel le 15avril, l'exposition sur leprojet de coopérationavec le Mali sera pré-sentée à tous lesVillepintois qui le sou-haitent le samedi 16avril à partir de 14h àl'Hôtel de ville, dans lasalle des mariages.

n La convention La coopération décentralisée désigne l’établissement derelations de long terme entre collectivités territorialesfrançaise et étrangère, formalisées par une convention.Elle regroupe l’ensemble des actions de coopérationinternationale menées par les collectivités territoriales. La coopération décentralisée est reconnue par la loidepuis 1992. Elle mobilise toutes les compétenceslocales, implique tous les acteurs des territoires qui peu-vent apporter un appui technique et méthodologique àleurs partenaires.Ici, aux côtés de Monsieur Dabo, maire de Fatao, MadameNelly Roland signe la convention entre la ville deVillepinte et la commune de Fatao.

n Les partenairesLes bases de la collaboration entre la ville de Fatao et la villede Villepinte, portée par le service prévention /santé, sont établies à partir d’échanges autour de pratiques profession-nelles, qui modifient les rapports généralement entretenusentre le Nord et le Sud.Le projet porté a été expliqué lors des rencontres avec lesprofessionnels, des assemblées de sages, auprès de personnesressource. Toutes nos rencontres ont été organisées parl’AMSCID (Association Malienne de Solidarité et deCoopération Internationale pour le Développement). Ici,Madame Nelly Roland aevc son équipe technique, aux côtés del’équipe de l’AMSCID.

n La santé à FataoLa politique sectorielle de santé duMali a été bâtie sur une structurepyramidale de santé dont le premier niveau est le centre desanté communautaire (CSCOM). LeCSCOM est un centre de santéprivé sans but lucratif, dont la gestion est assurée par l’ASACO(association de santé communau-taire), liée à l’Etat par une convention.

Le CSCOM de Fatao reçoit la population de trois quartiers (Mountain, Dialiba, Fatao) ettrois hameaux (Kaimpo, Gourdi, Boulé). Il est composé de Mr Moussa Kébé, médecin, d’un infirmier, de deux matrones, d’un pharmacien.

A ne pas manquer


HôpITAL AcTIoN

Déficit de la Sécu, crise des hôpitaux, médecins en colère, infirmières surmenées…La période est rude pour les praticiens de santé. Pour se rendre compte de leurquotidien, Villepinte Citoyenne a rencontré un médecin et une infirmière du service de cardiologie de l’hôpital Ballanger, lequel, après trois mois de bataille pouréviter sa fermeture, vient de s’installer dans ses locaux neufs.

Les coups de cœur

du service cardio

L’équipe médicale. La journée du docteur Maroni commence à 8h. Un jour sur deux, il fait la tournée des patientsaccompagné d’un interne en fin d’étude de médecine, et parfois,d’étudiants de la fac de médecine de Bobigny : « On gère la visitemédicale avec l’interne, les entrées et sorties, les besoins d’examenscomplémentaires, etc. La charge d’enseignement fait partie de montravail ». Le service emploie trois médecins et un assistant, soitquatre médecins hospitaliers à temps plein, trois internes, sansoublier les médecins de garde la nuit… Auxquels il faut ajouterencore les médecins attachés, des spécialistes qui ont un cabinetmédical en ville et font des vacations à l’hôpital, comme l’écho-graphie. L’après-midi, les internes accueillent les patients «entrants», ainsi que les familles à qui il faut donner des nouvelles.« Les internes sont attachés aux hospitalisés. Nous, les seniors, nous

assurons une activité de consultation à tour de rôle dans un localdédié ». La journée du médecin se termine par la «contre visite» :« On refait le tour de tous les patients à la lumière des examenscomplémentaires de la journée ».

L’équipe para-médicale. « Faut avoir de bonnes jambesdans ce service ! » Madame Martin, infirmière de vocation depuis1978, est depuis 1998 « cadre de santé » : « Autrefois on disait surveillante : j’ai des réunions, des projets à suivre, des plannings à faire…». Madame Martin dit manquer de temps pour voir lespatients, regrette presque l’époque où elle était simple infirmière.Elle doit aujourd’hui gérer « tout un petit monde », c’est-à-dire unetrentaine de personnes : 18 infirmières, 12 aides-soignants (AS),ainsi que les agents du ménage (ASH), qui se relaient jour et nuit

nL’hôpital Robert Ballanger couvre un secteur géographique de 450 000 personnes

AcTIoN HôpITAL


dans le service. 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, week-ends et jours fériés, infirmières et aides-soignantes travaillent sur unroulement « trois huit », 6h10/13h30, 13h20/20h50, et20h30/6h30. « C’est ça les contraintes du service public… On ne metpas les patients à la porte le vendredi soir ! L’activité à l’hôpital, ça nes’arrête jamais. »

Transmission. Les équipes se composent de deux infirmières et une AS pour dix patients, et travaillent en étroitecollaboration avec les médecins. Après avoir assuré la transi-tion avec l’équipe précédente, pris note des événements et destraitements de chacun, elles s’occupent de leur groupe depatients : d’abord les soins infirmiers (prélèvements, pansements..), qui doivent être finis à 9h (pour le service dumatin) ; puis les soins classiques, les électrocardiogrammes, lesexamens et traitements prescrits par les médecins… « Notremétier c’est une part de technique, et puis ce qu’on appelle le rôlepropre : la toilette, le confort, l’écoute du patient et des familles, unepart de communication que l’on peut faire seule, sans forcément enparler au médecin. Une infirmière doit tout faire. On se démultipliecomme si on avait quatre têtes… ». Et, comme le médecin, lesinfirmières doivent former les apprenties, infirmières et AS.

Nuit. La nuit, pas question de se reposer, tout le monde est surle pont dans le service cardio pour assurer une permanence dessoins jusqu’au lendemain 8h. Le patient hospitalisé peut avoirune crise n’importe quand, il faut aussi assurer l’accueil et lessoins au patient entré en urgence, déclencher des examens sinécessaire… « Une angioplastie coronaire par exemple, explique M. Maroni, en cas d’infarctus du myocarde, doit être faite 24h/24.Impossible d’attendre si le patient arrive à 3h du matin ! On fait ça àBallanger depuis dix ans, et c’est ça qu’on a sauvé récemment ». Côtéinfirmières, l’équipe de nuit fait au moins trois tours des lits, pourrépondre aux besoins des patients, changer une perfusion, faireune injection... Et aussi accueillir les urgences… « Il y a toujoursquelque chose à faire la nuit : un chariot à vérifier, à nettoyer… On n’apas le temps de dormir ! » Certaines infirmières, les « filles denuit », choisissent de ne travailler qu’en nocturne : « On caleleur tour, puis on affecte les filles de jour la nuit. C’est toujours unenégociation… ».

« Conjoncture ». Le médecin et l’infirmière ont commencéleur carrière dans les années 70, et évoquent avec un brin de nostalgie cette époque-là, où tout était à faire. M. Maroni étaitinterne : « C’était une période de plein développement des petits hôpitaux, on a vécu la création de services de spécialités, l’augmentationdu nombre de lits, du personnel… On était des équipes pionnières.Internes, on assurait des gardes de 48h d’affilée, c’était fatiguant maisça créait des liens, aussi. Depuis les années 90, c’est plutôt une période derégression, certaines activités ferment, c’est ce qui a failli nous arriver ».Depuis, les « quotas » mis en place par l’ARS, le médecin a dûs’adapter à la logique comptable : « On a dû faire plus d’actes. C’estcomme les maternités : si vous avez n accouchements par an, c’est troppeu pour ce que ça coûte, alors on ferme, et on regroupe trois petitesmaternités. Conceptuellement c’est peut-être pieux, mais ces petitesmaternités représentaient un bassin de vie… C’est toujours bizarre deparler comme ça. »

Des choix. Malgré ce changement, malgré les sollicitations duprivé, M. Maroni est resté fidèle à l’hôpital public : « Il reste ici unesprit d’hôpital de banlieue ou de province, avec des équipes qui s’entendent bien, où il est agréable de travailler ensemble. On continue

à faire vivre ces structures parce qu’on est attaché à une certaine philosophie, aussi ». Mme Martin parle également de choix, et s’inquiète de l’avenir de l’hôpital : « La rentabilité du secteur privé,je n’en voulais pas ! Mais maintenant je la retrouve dans le secteurpublic… ». Elle aussi a reçu des propositions. Pour une infirmière,qui, après trois ans d’études, débute à 1500 euros par mois à l’hôpital, les sirènes du privé peuvent être tentantes. « Certaines yvont, et puis reviennent : elles se retrouvent avec 60 patients pour uneinfirmière… Ici, on respecte quand même certaines choses… Certainespathologies coûtent très cher, oui, mais c’est important de soigner toutle monde. On a des patients qui ne pourraient pas être soignés dansune clinique privée. Pourquoi on les laisserait de côté ? Pour des restric-tions budgétaires ? Pour moi, l’hôpital public, c’est important ». n

Date Admis en urgence (USI) Admis en hospitalisation

Lundi 28février

deux entrants :à 0h15à 6h15

quatre entrants entre 11h15 et 15h30

trois sortants

mardi 1er

marsdeux entrants :

à 2h50à 14h30

trois entrants entre 14h et 15h30

quatre sortants

mercredi 2 mars

deux entrants :à 16h

à 17h30

trois entrants entre 14h et 16hquatre sortants

jeudi 3mars

un entrant :à 18h

deux entrants entre 14h30 et 16h

cinq sortants

vendredi4 mars

un entrant :à 23h15 deux entrants l’après-midi

cinq retours

samedi 5 mars

quatre entrants :entre 14h et 18h

zéro entrantquatre sortants

dimanche6 mars

trois entrants :à 8hà 18hà 21h

zéro entrantun patient envoyé en chirurgie cardiaque

Une sem a ine d’activité du service de cardiolog ie : entréeset sorties des patients en urgence (US I : un ité de soins

intensifs, 7 lits) ou en hosp ita lisat ion (21 lits).

nLe service cardiologie de l’hôpital Ballanger


Villepinte Citoyenne : Le service de cardiologie del’hôpital vient d’être sauvé. Comment cela s’est-ilpassé ?M. Toulouse : On s’est battus. Les hôpitaux sont soumis auxcritères de l’ARS2, qui fixe des seuils en matière d’actes. Pourun service de cardiologie, c’est fixé à 350 actes d’angioplastiecoronarienne par an. On était bons en 2009, en 2010 aussi…Pour 2011, on devrait dépasser les 400. C’est donc repartipour cinq ans pour nous - la cardio de Gonesse a dû fermer,n’ayant réalisé « que » 310 actes… Mais on ne va pas s’endormir sur nos lauriers : ils vont relever les seuils. Lapolitique gouvernementale, c’est faire des gros centres.

V.C. : Que représente le service de cardiologie del’hôpital Ballanger ?

M. T : On dispose d’un beau service aujourd’hui : 28 lits, dont 21 lits d’hospitalisation cardio traditionnelle, 7 lits de soinsintensifs (urgences, pathologies cardiaques aiguës), une salle de cardiologie interventionnelle performante. La seule chosequ’on ne fait pas, c’est la chirurgie cardiaque, assurée par l’AP-HP. Nous avons des accords avec les cliniques voisines, commeVert-Galant, avec qui nous gérons la sintigraphie, une méthode d'imagerie médicale nucléaire pour détecter les petitestumeurs ou les artères bouchées. Nous avons par ailleurs acheté un nouvel IRM, ce qui se fait de plus performant actuellement.Et nous emménageons ce mois-ci dans un bâtiment neuf dédié à la cardiologie. Tout le matériel a été rénové à cette occasion.

V.C. : Quels sont les enjeux d’un tel service ?M. T : Ici, on s’adresse à toute la population quelle qu’elle soit. C’est l’hôpital public qui s’occupe des personnes en difficulté. Si ce n’est lui, qui le fera ? Je considère qu’on doit mettre à disposition de la population les dernières techniques médicales.C’est pour ça qu’on ne veut pas qu’on nous pique la cardio ! On veut un hôpital moderne, qui s’adresse à toute la population,et qui reflète le niveau de technologie de notre temps. On ne veut pas être l’hôpital des pauvres, ni celui des privilégiés. C’est dans ce cadre qu’on a proposé un plan de restructuration de l’hôpital Ballanger.

V.C. : Quels étaient les besoins ?M. T : La dernière restructuration date de 1981, et depuis, rien… à part dix lits en pédopsychiatrie. Un plan directeur a étéconçu avec des médecins, syndicats, cadres… La première phase a trouvé des financements et sera achevée en septembre2011. Elle comprend un nouveau bâtiment femmes/enfants : maternité, néo natalité, gynéco, urgences, pédiatrie. Indispensablepour une population au plus fort taux de fécondité de France… Un autre centralisera toutes les consultations extérieures enun même lieu. Aujourd’hui, les consultations externes, c’est un vrai parcours du combattant ! Enfin, un nouveau bâtiment recevra l’extension du service de soins de suite et réadaptation (SSR) avec 105 places. La phase 2 n’est pas encore financée,elle concernera un plateau technique qui centralise les labos, les lits de soins intensifs (réa, cardio, USIC), une nouvelle pharmacie… Si tout se passe bien, en 2016 nous disposerons d’un hôpital public répondant aux besoins de la population.

V.C. : Que pensez-vous des quotas imposés par l’ARS ?M. T : L’objectif est de résorber le déficit de la CNAM, et la rationalisation des dépenses est inévitable. Mais rappelons-nousque la Sécu a été créée dans un pays en ruines. La logique comptable et financière ne doit pas l’emporter sur l’éthique. n

HôpITAL AcTIoN

La cardiologie à l’hôpital Robert Ballanger :« On a gagné une bataille, mais pas la guerre »Directeur-adjoint entre 1975 et 1986, M. Toulouse revient à l’hôpitalBallanger en 2005 comme directeur et met en place un plan de restructu-ration. Pour l’heure, il peut se féliciter du sauvetage de l’angioplastie coronarienne1, menacée par un rapport défavorable de l’ARS en décembredernier. Après trois mois de bataille, le service « cardio » respire.

INTERVIEW

L’hôpital Ballanger en chiffres : 450 000 : bassin de population amenée à fréquenter l’hôpital 2600 : nombre d’accouchements par an (1800 en 2006)130 000 : consultations externes par an75 000 : passages aux urgences par an (1/3 du 93)32 000 : séjours/lits par anPhase 1 de la restructuration : 94 millions d’eurosPhase 2 : 60 millions d’euros (+ 30 000 de matériel)Nouveau bâtiment de cardiologie : 7 millions d’euros

1 Traitement des artères du cœur, dont l’affection la plus grave est l’infarctusdu myocarde.

2 La loi du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients,à la santé et aux territoires, crée, dans son article 118, les Agences Régionalesde Santé, « piliers de la réforme du système de santé ».

nM. Toulouse, directeur de l’hôpital Ballanger

Villepinte Citoyenne : Comment est née cetteexposition sur Arlequin ?Brigitte Cazeaux : Tout est parti de notre association, LesEditeurs associés. Nous sommes cinq éditeurs qui mettonsen commun nos savoir-faire et nous nous aidons les uns les autres pour tout ce qui est diffusion des œuvres,etc. Nous sommes une petite structure, mais avec beaucoup d’idées et de talents. En 2008, aidés par larégion Ile-de-France, nous avons collaboré avec le Salondu Livre jeunesse de Montreuil pour qui nous avions proposé une exposition sur le thème de la peur. Puis, ils nous ont demandé de créer l’exposition suivante, en2009. L’Italie était alors l’invitée d’honneur. Pour lui rendrehommage, nous avons pensé à Arlequin, personnageemblématique qui permettait d’explorer de nombreusespistes artistiques.

V.C. : Comment s’est déroulé le processus decréation ?B.C. : Nous avons tout de suite eu la volonté de faire uneexposition avec 25 illustrateurs. Chacun réaliserait unportrait de ce personnage célèbre de la commedia dellarte. Ensuite, nous avons édité un catalogue de cetteexposition, avec toute une préface historique. Chacun descinq éditeurs de l’association a fait un livre sur Arlequinet nous disposons ainsi d’un coffret en six volumes qui estdiffusé en même temps que l’exposition. En tout, il y a cinquante illustrations, dont la moitié sont des originaux.En parallèle, nous avons mis en place des fiches pédagogiques concernant Arlequin, avec par exemple lethème de la fourberie, la symbolique de son costume…

V.C. : Depuis Montreuil, est-ce la première foisque cette exposition est présentée ?B.C. : Villepinte est la deuxième ville de Seine-Saint-Denisaprès Montreuil à accueillir notre exposition qui a eud’excellentes retombées. Elle a ainsi été présentée àParis, à Cholet et bientôt à Aubervilliers. Mais noussommes aussi très fiers d’avoir été contactés par des centres culturels en Italie, mais aussi à Alger. n

ArlequinsHall d’exposition du Centre culturel Joseph KesselDu 5 avril au 28 mai.Vernissage le mercredi 6 avril à 14h. avec une visite interactive de l’exposition pour les enfants. Entrée libre.

A L’AffIcHE


cULTURE

Les EditeursassociésL’association Les Edite

urs

associés a été créée en

2004 et comprend trois

maisons d’édition parisiennes :

Chandeigne, Les oiseaux

de passage et Points de

suspension, une belge, Esperluète

et une suisse, Quiquandquoi.

EXPOSITION Le Centre culturel revêt les couleurs d’Arlequin

On ne présente plus Arlequin, emblème de la commedia dell arte, quiparsème le monde du théâtre de sa malice. L’association Les Editeursassociés organise, au Centre culturel Joseph Kessel, une expositionconsacrée à ce personnage. Rencontre avec Brigitte Cazeaux, éditrice dePoints de suspension et membre de l’association.

La Classe culture autour d’ArlequinsLa Classe culture reprend en mai, les 26, 27, 30 et 31, autourde l’exposition Arlequins. Elle concernera cette fois des élèvesde CP. Au programme, des temps d’apprentissage auConservatoire de musique, de danse et de théâtre, à laMédiathèque et dans le Hall d’exposition du Centre Culturel,autour d’un travail graphique, plastique, musical et littéraire.

sarah© éditeurs associéswww.lesediteursassocies.com

A L’AffIcHE


cULTURE

DANSE Gala de danse aux Espaces V

Comme chaque année, l’association Vitadanse, spécialiséedans les cours de danse de salon et de rock, organise songrand gala. Celui-ci aura lieu le samedi 9 avril dans la salle

Joséphine Baker des Espaces V Roger Lefort. Au programme decette édition, des exhibitions des élèves, des démonstrations dedanses et une grande soirée dansante prévue de 20h30 à 2 heuresdu matin. Sur place, vous retrouverez des ventes de sandwiches,pâtisseries et boissons et une grande tombola. Plus d’informations au 06 30 56 87 50 ou au 01 43 84 54 60.http://vitadanse93.free.fr

DANSE Félicitations à la

Troupe de

Villepinte !

Fabienne Thibeault peut être fièredes chanteurs de sa troupe villepin-toise ! Les grands airs de la chanson

française et internationale qu’ils ontentonné le 4 mars dernier ont remportéun vif succès. « Une soirée magique ! »s’est exclamée la chanteuse. Avant le prochain concert de la troupe le 28 juinprochain aux Espaces V

ASSOCIATION Les femmes comoriennes

à l’honneurL’association des Comoriens deVillepinte, en partenariat avec laMairie de Villepinte, célèbrent lajournée de la femme como-rienne avec un spectacle dedanse traditionnelle le Wadahaou danse du pilon.Samedi 9 avril de 14h à 20hSalle la Haie Bertrand1 rue Sacco et Vanzetti Entrée : 5 €Buvette (plats traditionnels)

ARTS MARTIAUX A la découverte des

Arts martiaux

Khmers

A l'occasion des "Interclubs de Kunkhmer"qui se dérouleront à Villepinte le 9avril prochain vous pourrez découvrir lesArts martiaux Khmers, appelés Kbach kunboran khmer. Disciplines existant depuisplus de deux mille ans, ils se pratiquentsous deux aspects : sans armes (combatavec pieds et poings : kun daï, projections,immobilisations…) ou avec armes (bâtons,épée…). Sous le protectorat français, lesArts martiaux Khmers étaient interdits etune forme sportive moins dangereuse aété instaurée, connue actuellement sous l'appellation "Kun khmer". Ces disciplines,qui avaient failli disparaître, sont remises à l’honneur à Villepinte. Chan Ratana, combattant cambodgien, vainqueur de laCoupe « Bayon TV » en juillet 2010, nousfera découvrir cette forme sportive del’Art martial Khmer, lors du Gala de boxecambodgienne qui se déroulera le samedi9 avril de 15h à 19h aux Espaces VRoger Lefort. Entrée : 10 €Soirée festive Khmer à 21h30. Entrée : 10 €

FESTIVITÉ Le Carnaval

sous le signe de l’Asie

Comme chaque année lejoyeux cortège duCarnaval partira de

quatre quartiers de la Ville(Marie Laurencin, La HaieBertrand, Place du Marché etStade Infroit) avant de se réunirsur l’esplanade du Bel Air. Cetteannée l’Asie est à l’honneur,petits et grands, sortez costumes et cotillons pour embraser dansune ambiance des plus festives, le « Bonhomme Carnaval ».Dimanche 3 avril à partir de 15h.

Ce que la mer me dit de toiLe vendredi 1er avril, la chorégraphe CécileChevassus va présenter avec sa compagnie un spectacle de danse original ayant la merpour thème sur une bande-son de PeterGabriel. Onirisme, esthétisme et sensualitésont au rendez-vous de ce spectacle où la merest à la fois représentée comme bienfaisanteet dangereuse…Vendredi 1er avril à 20h30Espaces V Roger Lefort, salle Jacques Brel. Tarif unique : 8 €


poRTRAITSpoRT

Champion du Monde et Villepintois Bingo, un nom prédestiné pour gagner

HANDBALL

«Quand je suis arrivé en 2008 au Club du TremblayHandball, je n’avais pas le permis. Il fallait que jene sois pas trop loin du gymnase. J’ai trouvé un

logement au Vert-Galant, comme j’y étais bien, j’y suis resté »explique-t-il. Tout a commencé quelques années plustôt à Vaux-en-Velin : « Le hand, c’est venu naturellementavec les copains ». Arnaud Bingo est marqué par lesport : « Ma mère était athlète et concourrait aux JeuxOlympiques d’Atlanta ».

Sa révélation s’est faite dans son

club. Aujourd’hui il se sent bien au TFHB Club maisil y a du travail : « C’est le seul club du département àconcourir en Championnat de France et en Couped’Europe ». De fait, Arnaud s’y sent tellement bien queson talent explose et ce jeune sportif est sélectionné

pour la 1ère fois en Equipe de France, il y a six mois contre la Tunisie. Sa vivacité et sa tonicité séduisent, ses jaillissements enflammentle public. Tout s’enchaîne alors très vite. Sélectionné pour le Championnat du Monde en Suède, il décroche la médaille d’or. Résultat :des milliers de personnes l’accueillent lui et ses coéquipiers de l’équipe de France à l’aéroport de Roissy.

Arnaud est sélectionné, à nouveau avec les Bleus et il rencontrera la Serbie pour un match amical.« Je fais partie du groupe et il ne fautpas s’endormir sur ses lauriers car c’est important de prouver qu’on mérite d’appartenir à la meilleure équipe du monde ». Pour autant, la modes-tie ne le quitte pas : « C’est difficile de faire ta place tout de suite quand tu es jeune. Il faut être là, regarder, apprendre, franchir progressivementles étapes ». La prochaine à moyen terme, c’est Londres en 2012 : « Les Jeux Olympiques font vraiment partie de mes objectifs personnels ».Il est prêt à en respecter les contraintes car « pour être frais pendant les matchs et les entraînements, il faut faire attention à ton hygiène devie, éviter de sortir. J’ai de la chance de faire de ma passion mon métier. ». En somme, la vie d’un vrai professionnel avec entraînement tousles jours, deux fois par jour.

Fier d’habiter dans le 93. Simplicité etaccessibilité le caractérisent : « Sur le terrain je suis hargneux mais en dehors, c’est tout le contraire ». Ce champion est vraiment intégré à son club, comme àsa banlieue d’accueil : « Au début c’est dépaysant mais celafait quatre ans que j’habite ici, je salue et je parle à tout lemonde, on m’arrête dans la rue et je discute. Tu t’identifiesau lieu et quand tu entends ce que les médias racontent du93, tu te dis que c’est complètement décalé ».

Des surnoms ? « J’en ai mais je ne vais pas vousdire le mien, c’est uniquement entre joueurs ». ArnaudBingo est donc son nom, un nom de champion qui vacontinuer à transpercer les cages et si vous le croisez

un jour ou l’autre au Vert-Galant, n’hésitez pas, parlez-lui, c’est un champion du mondesimple et sympa. n

Arnaud Bingo est handballeur en Division 1 à Tremblay-en-France, ilhabite au Vert-Galant et vient de remporter le titre de Champion duMonde, en Suède, avec « Les experts », surnom de l’équipe de France.

Le handball est le sport collectif le plus médaillé en France :Champion du Monde en 2009 et 2011Champion Olympique (JO) 2008Champion d’Europe 2010

En résuméLe club de Tremblay-en-France Handball TFHB est 7ème au classement national et qualifié pour les ¼ en Coupe d’Europe. Prochaines rencontres :9 avril Tremblay/Saint-Raphaël, 16 avril Tremblay/Dijon 30 avril Tremblay/Ivry

En bref...

nArnaud Bingo offre son maillotde l’équipe de France au député.

nArnaud Bingo, un arrière en extention

n Les joueurs saluent toujours leurs supporters.

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SpoRT cA BoUGE

L’association Flamboyant Villepinte peut flamber

FOOTBALL

Samedi 12 mars a eu lieu la rencontredéterminante qui

opposait l’équipe desVillepintois U15 (ancienne-ment moins de 13 ans)première au classement, àl’équipe de Noisy-le-Sec ladeuxième du district 93(premier niveau départe-mental). Une victoire longtemps incertaine qui fait suite au match nul de l’aller. A la première mi-temps, le club de

Noisy-le-Sec ouvre le score. Il faudra attendre la seconde période pour que les attaquants de Villepinte fassent la différence : deux buts marqués et une victoire assurée par Nicolas et Abdou. Un match qui permet aux FL Villepinte deconserver sa place de premier au classement et qui donne le ton pour la saison prochaine : une possible montée endeuxième division du district 93.

Le CRV, un club de randonnée en pleine ascension

RANDONNÉE

Déjà 35 adhérents pour cette jeune association spécialisée dans la randonnée pédestre connue pour son très bon esprit d’équipe, son encadrement sécuritaire et sa convivialité. Deux des six animateurs concourent pour le brevet fédéral en mai prochain. Le CRV est ouvert à toute personne qui souhaite venir le rejoindre, à

condition d’être amateur de randonnées et de balades en pleine nature ! Le club recherche également des animateurs.Pour tout renseignement, n’hésitez pas à joindre Marie-Hélène au 06 13 58 01 55 ou Jean-Marie au 06 78 71 51 78

n De gauche à droite et de bas en hautIvan, Michael, Bakary, Emanuel, Abdou, Medhi, Nicolas, Adrien, Jean-Etienne, Romaric, Mohamed, Yanis,André-luc, Abdelhakim, Pierrig

Force athlétique

ATHLÉTISME

Le samedi 5 mars, au stade Coubertin, ont eu lieu les championnats de France « Elite » de Force athlétique. Le Villepintois Patrick Eliezer, 33 ans, s’y est particulièrement

distingué, sacré vice-champion de France (en bleu sur la photo) avecun total de 782,5 kgs sur les trois mouvements : squat (272,5 kilos),développé couché (210 kilos) et soulevé de terre (300 kilos). Grâceà cette belle performance, Patrick est désormais classé en interna-tional B, ce qui lui permet de participer aux championnats d’Europes’il est sélectionné par l’équipe de France. Bonne chance à lui.

EchecsLe Cercle d'Echecs de Villepinte continue debriller et de faire échec et mat ! Il a désor-mais deux championnes de Ligue Ile-de-France des Echecs lors du dernierChampionnat de Ligue disputé du 21 au 25février 2011. Il s’agit d’Anaïs Azouni, enPupillette et d’Elise Bellaïche en Benjamine.Le Club aura aussi quatorze jeunes qui participeront au Championnat de Francedes Jeunes qui aura lieu à Montluçon en cemois d’avril. Nous vous tiendrons informésdes résultats dans notre prochain numéro.

Les Diables rougesAvec une fiche de six victoires et zérodéfaite et encore deux matchs de saisonrégulière à jouer, les Diables Rouges sontdéjà champions de la poule C et qualifiéspour les phases finales.Le 24 avril 2011 à 14h00 les Diables Rougesde Villepinte engagés en championnat natio-nal D3 joueront leur premier match de playoff de leur histoire. Le match se déroulerasur le stade Pierre Lacan.

IntégrathlonRendez-vous le mois prochain pour ladeuxième édition de l’Intégrathlon qui réunira sportifs valides et non-valides autourde nombreuses disciplines sportives. Cegrand rendez-vous organisé conjointementpar les villes de Villepinte, Tremblay-en-France, Blanc Mesnil, Aulnay-sous-Bois etSevran aura lieu du 20 au 22 mai. SurVillepinte, toutes les activités auront lieu aucentre sportif Schwendi Schönebürg. Vousretrouverez toutes les infos dans le prochainnuméro de Villepinte Citoyenne et sur le site www.integrathlon.com.

Résultats sportifs...

Le club compte 350 licenciés et 15 entraîneursPrésident : M. Maran

Prochaines rencontres à domicile :2 avril à 16h - Stade InfroitFLV/Porte de Bagnolet9 avril à 15h30 - Stade InfroitFLV/Romainville

Bientôt les inscriptions :Quand ? Début mai Qui contacter ? Cyrille Kouassi au 06 12 81 63 68Plus d’informations sur le site www.flvillepinte.com

Rappel...

n Patrick Eliezer (en bleu), villepintois.

MA

RS Toutes les photos : www.ville-villepinte.fr,Ca s'est passé à Villepinte

IMAGES ALBUM pHoToS

Les Antilles se sont invitées aux Espaces V dans le cadre de Banlieues Bleues s

Commémoration de la fin de la guerre d’Algérie le 19 mars derniers s

Thomas Ngijol a proposé un spectacle de stand-up qui a enthousiasmé les Villepintoiss

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s

ALBUM pHoToS IMAGES

Plus de 500 spectateurs ont applaudi à tout romprela Troupe de Villepinte qui a entonné les plus grandsairs de la chanson française et internationale,autour de Fabienne Thibeault

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Le lycée professionnel Georges Brassens a organisé le 22 mars son 6ème Forum de l’emploi

s

Au Conservatoire, concert de chant lyrique dans le cadre de l’Année de l’AsiesDimanche 6 mars, les Espaces V se sont transformés en un gigantesque Thé dansant

s

Monsieur et Madame Blin ont célébré leurs noces d’or en compagnie de leurs prochess


s


Les inégalités faites aux femmesdemeurent encore, ne serait-ceque sur les salaires. En effet,

les femmes gagneraient en moyenne24% de moins que les hommes et ellesoccupent bien souvent davantage d’emplois précaires que ces derniers.

12h. Les pensionnaires féminines del’EPADH Pétronille ont eu une belle surprise : des roses leur ont été distri-buées par le Maire, ainsi qu’au personnelde l’établissement. Mais comme àVillepinte l’inégalité des sexes n’existepas, les messieurs reçurent égalementleur fleur pour célébrer cette Journéede la Femme.

14h. A la salle des rencontres de laMédiathèque, l’Atelier Santé Ville, inauguréen mars 2010, a proposé au public unerestitution des productions du groupe

de travail Droits des femmes. Le publica ensuite été convié à découvrir l’expo-sition Les Adolescents du Centre culturel.

15h. Moment d’émotion à la maisonde retraite de Tremblay-en-France où vitla doyenne de Villepinte, Jeanne Durand, qui célébrait en ce 8 mars, ses 105 ans,entourée des siens. Distribution decadeaux, chansons et gâteau à la moussede kiwi étaient au programme des festivités.

17h30. Direction les Espaces VRoger Lefort où les agents municipauxféminins de la ville ont partagé un verrede l’amitié. Le Maire, au détour d’un dis-cours consacré à son action envers lesfemmes, a rappelé les nombreuses initia-tives menées par la Municipalité en2010 comme « la sensibilisation des plusjeunes à ces problématiques avec des

opérations vers les collèges et les lycées : untravail a ainsi été engagé avec une classede CM2 de l’école Charles de Gaulle, sur laprévention et pour la promotion de l’égalitéfilles/garçons ».

18h30. A l’espace Jacques Prévertdu Centre social André Malraux, eut lieule vernissage de l’exposition Devenir defemmes, Avenir d’Afrique qui a réuni denombreuses personnes du quartier,essentiellement féminines et de toutesles générations. Les liens qui unissentmaintenant Villepinte au village de Fatao,au Mali, ont été rappelées, ainsi que différentes actions qui ont déjà étémenées par le Service santé de la ville.L’exposition fut suivie par la présentationdu livre de photographies Migration(s)dont les femmes des ateliers socio-linguistiques du CSAM sont leshéroïnes. n

Le 8 mars 1910, sur la proposition de Clara Zetkin, la Journée internationalede la Femme est créée à Copenhague. Elle sera instaurée officiellementpar l’ONU en 1977. Elle ne sera célébrée en France qu’à partir de 1982.

ÉVENEMENT

REpoRTAGEIMAGES

8 mars 2011 : la Journée internationale de la Femme


HISToIRE pAUSE

La cité d’urgence Bellevue

VILLEPINTE D'HIER ET D'AUJOURD'HUI

Sous la pression de l'opinion publique à la suite de la campagne effectuée par l'Abbé Pierre en 1954, le gouvernement adopte un programme de 12 000 logements

neufs en cités d'urgence destinées à accueillir les familles ou lesisolés qui sont à la rue. Cinquante-trois logements de ce typevoient le jour sur le terrain Bellevue à Villepinte.

Une réponse à la crise du logement de

l’après-guerre. Lors d’un recensement effectué en 1950 àla demande de la commission départementale des constructions,Villepinte souligne la nécessité de construire de nouveauxlogements dans la commune. Dès 1954, le gouvernementdécide de lancer et d’exécuter immédiatement un programmede 6 000 logements économiques de première nécessité destinés aux « sans logis » en région parisienne. Les habitationsproposées ne sont pas des immeubles collectifs, mais desconstructions à rez-de-chaussée ou à un étage, réalisées enbande, de façon à ne pas dépasser une densité de cinquantelogements par hectare. Malgré leur caractère économique et ledélai relativement court donné pour leur construction, ceslogements étaient considérés comme définitifs, susceptiblesd’une durée de vie de cinquante ans au minimum dans desconditions normales d’entretien. La réalisation des constructionsne se fait pas par les communes, mais par des organismes d’H.L.M.existants : offices publics ou sociétés d’H.L.M. Le financement destravaux est effectué par l’organisme H.L.M. constructeur, qui peutemprunter auprès de la caisse des dépôts et consignations, 90%de la dépense totale (terrain, construction proprement dite,viabilité,…). La commune est appelée à garantir le remboursementdes emprunts en cas de défaillance de la société, mais elle doitégalement se manifester en ce qui concerne l’acquisition etl’aménagement des terrains. Etant donné qu’il s’agit deconstruire des logements économiques, les terrains doiventpouvoir être aménagés à peu de frais, notamment du point de vuede la viabilité, de l’alimentation en eau potable ou encore del’acheminement de l’électricité. Ce programme de constructiondoit permettre d’assurer le logement de plusieurs famillespour un loyer relativement modéré proportionnel aux ressources des locataires.

Les premiers logements sociaux à Villepinte.

Le 15 juillet 1954, la commune de Villepinte et la société LeFoyer du Fonctionnaire et de la Famille signent une convention en vue de procéder à la construction de cinquante-trois logements de première nécessité sur le terrain Bellevue. Lesavenues Daubenton et Diderot sont percées en 1955 pourpermettre l’accès au lotissement. L’ensemble des logementsest occupé au 1er juillet 1955. Dès leur conception, les bâtiments présentent de nombreuses malfaçons. Une délibération du 16 février 1956 dénonce la construction hâtivedu lotissement, mettant notamment en avant une certainenégligence dans les travaux et la désinvolture avec laquelle dessommes importantes ont été dépensées pour un programmeincomplet et sans étude précise. En 1957, l’amicale des locatairesde la « Cité Bellevue » envoie une pétition au secrétaire d’étatde la reconstruction et du logement de l’époque, BernardChochoy et à la commune de Villepinte pour y dénoncer l’ensemble des dysfonctionnements de la cité d’urgence. « Ceslogements ne répondent pas du tout à l’aspiration des honnêtesouvriers qui les habitent. Nous ne demandons pas des palaces, mais au moins des logements sains et décents » peut-on lire. Lesbâtiments présentent des malfaçons (absence d’isolation, présence d’humidité dans les murs, évacuation des eaux uséesnon fonctionnelle,…) et les infrastructures collectives ne sontpas achevées (routes non goudronnées, rues non éclairées,…).Le 8 février 1964, le Conseil Municipal de Villepinte propose la suppression de la cité d’urgence, dont les bâtiments « s’ilsdépannent les cas urgents et douloureux n’en demeurent pas moins quelque chose devenu inacceptable de notre époque ». La démolition effective de la cité d’urgence Bellevue a lieu ennovembre 1975. Le terrain est alors rétrocédé à la ville. La construction de nouveaux H.L.M. à la place de cette citépavillonnaire est décidée au début des années 1980.n

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, laFrance est confrontée à une crise du logementdont les causes ne sont pas seulement dues aux conséquences des bombardements (environ500 000 logements détruits et près d'un milliondégradés plus ou moins fortement), mais aussi auxconséquences de la politique menée précédemment,qui n'a pas pris en compte l'exode rural massif.Focus sur la cité d’urgence Bellevue à Villepinte,aujourd’hui disparue, bâtie entre 1954 et 1955.

n En juin 1958, deux fillettesposent dans le jardin de leurpavillon de la cité d’urgence

Bellevue (Collection privée, prêt de Geneviève et Robert Montagne).

La rédaction remercie M. Laurent pour avoir bien voulu mettre à sadisposition la photo de la fanfare municipale (Villepinte Citoyenne 28,février 2011)

Remerciement


INfoS pRATIQUES

Tous les dimanches et jours fériés

Pharmacie Dargent

21, avenue de la Gare

Villepinte

Tél : 01 48 61 59 99

l Assistantes sociales : 01 43 83 03 63

l Centre anti-poisons : 01 40 05 48 48

l Commissariat de Police : 01 49 63 46 10

l Eaux (urgence) : 0811 900 400

l Urgence Gaz : 0 810 433 093

l Urgence Electricité : 0 810 333 093

l Hôpital R. Ballanger : 01 49 36 71 23

l Parc des Expositions : 01 48 63 30 30

l Police Secours : 17

l Pompiers ligne de ville : 18 ou 01 48 60 61 10

l RATP : 32 45

l Samu : 15 ou 01 48 31 15 15

l SNCF grandes lignes : 08 92 35 35 35

l Police Municipale : 0800 093 420

PHARMACIE

DE GARDE

NUMÉROS UTILES

PETITES ANNONCES

l Hôtel de Ville et renseignements généraux : 01 41 52 53 00

l Antenne Mairie du Vert-Galant : 01 48 61 86 30

l Centre Culturel Joseph Kessel : 01 55 85 96 10

l Conservatoire à rayonnement communal : 01 55 85 96 20

l Centre municipal de prévention et de santé : 01 43 85 96 09

l Mission locale : 01 41 52 53 69

l Piscine municipale Agnès Béraudias : 01 43 85 37 86

l Politique de la ville : 01 41 52 53 40

l Service jeunesse : 01 41 52 53 10

l Service logement : 01 41 52 53 55

l Service des sports : 01 43 84 84 51

l Services techniques : 01 41 52 53 53SERVICES MUNICIPAUX

PERMANENCES S DE GARDEl Impôts : Mardi 5 et 19 avril 2011 de 14h à 16h, sans rendez-vous.

l Avocats : Lundi 4 et mercredi 13 avril 2011, de 18h à 19h, sur rendez-vous.

l Notaires : Mercredis 6 et 20 avril 2011, de 14h à 15h30,sur rendez-vous.

l S.O.S Victimes : Tous les jeudis, de 9h à 12h20, sur rendez-vous.

l ADIL : Mercredi 20 avril 2011 de 9h à 12h, sur rendez-vous.

l Renseignements : Standard de la Mairie au 01 41 52 53 00.

l Assistante maternelle agréée depuis 2001cherche des enfants à garder. Vend également uncosy pour bébé (30 €) et un panier de dragéesde couleur rose (10€).Tél : 06 13 30 21 95

l Loue box fermé, rue Henri Barbusse, 60 €par mois.Tél : 01 48 60 62 40

l Assistante maternelle agréée depuis dix anscherche à garder un bébé de 2 mois ½ et unpetit de 2 à 3 ans, à temps complet, du lundi auvendredi, sauf mercredi et toutes les vacancesscolaires, de 7h à 17h. Tél : 06 81 57 13 38

pRATIQUES INfoS


Boulevard Laurent et Danièle Casanova

0 800 10 23 13L’accè s à la déchetterieest gratuit pour les Villepintois. Les usagers doivent présenter un justificatif de domicile.

Horaires d’ouvertureDu 1er novembre au 30 avrill Lundi : 9h-12h et 15h-18hl Mardi : 9h-14hl Mercredi : 9h12h et 15h-18hl Jeudi : 9h-14hl Vendredi : 14h-18hl Samedi : 10h-18hl Dimanche: 10h-14hLa déchetterie est fermée les jours fériés.Rappel : pour les encombrants, ramassage sur rendez-vous. Contactez le 0800 10 23 13.

LA DÉCHETTERIE

Naissances Lucas OZDENRayane BENOMARILyes HADDADSoumaya BIERREHamza NEGGAZAsma BOUCHEREl-Madhi-Mohamed GHEDIRCharli PINONIsmaïl SALAH

Mariages Patrice COLPIN et Marie-Corinne MUSSARDDavid SERIFOVIC et Ljubica BALINOVICBilal TLATI et Caroline LADURELLE

Les dispositions de l'article 9 du Code Civil s'opposent à la divulgation de tout élément de vieprivée d'une personne sans le consentement decelle-ci. Les données d'état civil ne peuvent êtrepubliées que si les intéressés ont préalablement formulé leur accord par écrit.

PERMANENCES DES ÉLUS S DE GARD

Nelly ROLAND IRIBERRYMaire et Conseillè re généraleLe vendredi après-midi de 14h à 20hHôtel de Ville sur rendez-vous

Christophe BORGELPremier Maire-adjoint en charge de la vie des quartiers, du lien intergénérationnel, de la démocratie locale et de la tranquillité publiqueLe vendredi de 14h30 à 18h30 sur rendez-vous

Pierre FAGUIERAdjoint au Maire en charge de l’action sociale, de solidarité et de la santéSur rendez-vous

Marie-Thérèse HUBERTAdjointe au Maire en charge de l’enfance, de la petite enfance et des séjoursLe mardi de 15h30 à18h - Hôtel de Ville sur rendez-vous

Jeanne-Camille BROUAdjointe au Maire en charge du développement économique, de l’emploi et de la formationLe jeudi de 10h à 12h et de 14h à 17h et le vendredi de 10h à 12h

Jean-Marc NAUMOVICAdjoint au Maire en charge de l’urbanisme, des travaux neufs, de la gestion et de la rénovation du patrimoineLe mardi de 15h30 à 17h30 - Service urbanisme sur rendez-vous

Isabelle REYDANTAdjointe au Maire en charge des FinancesSur rendez-vous

Arnaud KERAUDRENAdjoint au Maire en charge du sport, de la jeunesse et de la vie associativeLe lundi soir sur rendez-vous

Naïma BOUSSELITAdjointe au Maire en charge de la politique de la ville et rénovation urbaine

Abdelkader ARRAHMANEAdjoint au Maire en charge de la culture et des fêtes

Ouazzanya MALKIAdjointe au Maire en charge des relations internationales, de la coopération décentralisée et des jumelages

Jean-Luc TERREYREAdjoint au Maire en charge du développement durable, des eaux, de la gestion des déchets, de la biodiversité urbaine et des espaces verts

Philippe PALOMOAdjoint au Maire comité de quartiers, en charge des affaires scolaires et du personnel communal

Dominique ROBERTAdjoint au maire comité de quartiers, en charge du commerce et de l’artisanat Le vendredi de 14h30 à 18h sur rendez-vous

Jean PORTAConseiller délégué à l’urbanisme opérationnel, aux cérémonies, auxanciens combattants, au devoir de mémoire, à la culture de paixLe 1er mercredi du mois de 9h à 12h - Hôtel de VilleLes 2ème, 3ème et 4ème mardis du mois de 9h à 12h - Service urbanismeSur rendez-vous

Claude CHIROUSEConseiller délégué à l’action SocialeSur rendez-vous

Marie-Claude POUCHINConseillè re déléguée au logement et aux retraitésLe mardi de 9h à 11h30 et le dernier samedi du mois de 9h à 11h30Service logement sur rendez-vous

Daniel PALCYConseiller délégué à la voirie, la propreté, aux transports, à la circulationet à l’assainissement

Kristina WEIDEMANN-ROUSSEAUConseillè re déléguée à la petite enfance

Morgane OUDDAHConseillè re déléguée à la Jeunesse

Prendre rendez-vous auprès du secrétariat des élus au 01 41 52 53 00

ETAT-CIVIL

Prépa bac 2011Comme chaque année, la Direction de la jeunesse propose l'action Prépa bac en direction deslycéens de première et de terminale. L'objectif de ceprojet est d'apporter une aide méthodologique auxjeunes Villepintois qui vont passer les épreuves dubaccalauréat. Prépa bac commencera à partir du4 avril 2011 et durera jusqu'à la fin des épreuves.Pour ce faire, il faut s’inscrire auprès du servicejeunesse de la ville et payer une participationfinancière de 40€ (et 10€ pour la préparationdes épreuves de rattrapage). Il faudra apportervotre dernier relevé de notes, un justificatif dedomicile et une photo. Par ailleurs, le service jeunesse recherche des encadrants pour ces ateliers de prépa bac. Les critères requis sont lessuivants : être titulaire d’un bac+3, maîtriser laméthodologie des épreuves du baccalauréat etjustifier d’une expérience similaire.Lieu d'inscription et renseignements : Service Jeunesse, 35 av. Paul Vaillant Couturier.Tél : 01 41 52 53 10

Salon petite enfance, social et santéLe 5 mai prochain, se tiendra à Pantin, dans leslocaux du CIG, un salon des métiers de la fonctionpublique territoriale des secteurs petite enfance,social et santé. Un salon dont l’objectif est defaciliter le recrutement dans ces secteurs. Serontégalement présents des conseillers d’orientationet des centres de formations. CIG Pantin, 157 avenue Jean Lolive, PantinOuverture de 10h à 17h. Entrée libre.

INFOS DU MOIS


TRIBUNE EXpRESSIoN DES GRoUpES poLITIQUES

Chaque auteur engage sa responsabilité quant au contenu de ses articles.

Les leçons des révolutions dans le monde arabe Les révolutions dans le monde arabe depuis le mois de décembre dernier sont porteuses d’espoir pour tous les peuples du monde, et surtout pour nous enFrance qui avons des liens spéciaux avec le Sud de la Méditerranée depuis des siècles. Les situations d’un pays à l’autre sont très différentes mais le courage desTunisiens, des Egyptiens, des Libyens, des Yéménites et des habitants du Bahrein qui ont bravé la répression dictatoriale est une leçon pour tous. Il montre à tousles dirigeants du monde qu’on ne peut pas gouverner contre les intérêts du plus grand nombre, et aux citoyens qu’on peut s’opposer efficacement à toutes lesoligarchies, même quand celles-ci sont soutenues par les plus grandes puissances mondiales et par le FMI. Les événements récents ont pu nuancer l’enthousiasmeprovoqué par l’exemple tunisien. En Libye Kadhafi a résisté à l’insurrection, et son ancien ami M. Sarkozy lance dans ce pays aux côtés des Etats-Unis et de laGrande Bretagne une opération militaire très ambiguë aux relents néo-colonialistes. L’Egypte sous la botte des militaires reste dans une situation incertaine, et lamonarchie du Bahrein réprime les manifestants avec la complicité des puissances occidentales. Mais l’histoire est loin d’être terminée : de Sanaa jusqu’en Syrie l’aspiration au changement et à la démocratie reste profonde. Ce printemps des peuples augure d’un monde nouveau dans lequel la parole de chacun pèsera surle cours des événements. Nous devons nous aussi nous en inspirer afin qu’en France le pouvoir politique, économique et financier ne soit plus approprié par un petit nombre. Agissons ensemble pour qu’on ne puisse plus, comme on l’a vu au cours des dernières années, modifier les régimes des retraites, sacrifier les services publics, diminuer les avantages sociaux, engager des guerres à l’étranger sans consulter le peuple. La politique se fait avec les gens et pour les gens, voilàce que nos dirigeants devraient apprendre, en ce moment, du vent de liberté qui souffle sur le monde arabe.

« La gestion municipale des écoles laisse à désirer »Nous rencontrons de nombreux parents d’élèves qui se plaignent du manque d’écoute des élus pour les questions tenant au fonctionnement des écoles. Il n’ya quasiment jamais de réponses, même aux demandes faites par écrit.Les parents se plaignent de la cantine pour leurs enfants. Les quantités sont insuffisanteset les menus varient peu. Le choix des aliments pourrait être plus sain et diététique. Par exemple beaucoup de parents nous ont dit qu’ils souhaitaient que l’ondonne davantage de fruits aux enfants. Le choix fait par l’actuelle majorité de « municipaliser » la restauration scolaire et par conséquent celle des personnesâgées, n’est pas étrangère à cette perte de qualité. Nous avions voté contre et nous avions vivement critiqué ce choix. Le calcul des portions, la variété des aliments, le nombre de calories, tout cela est un métier. Cela ne s’improvise pas. Les observations faites de Conseil d’école en Conseil d’école restent lettresmortes. Les élus de la majorité temporisent et, souvent, estiment qu’il s’agit de remarques isolées et par là même qu’elles ne sont pas recevables. Pour la sécurité, les observations faites au Conseil d’école, ne sont pas toujours relayées comme il le faudrait par les élus auprès des services de la Mairie.Il y a aussi lesnuisances pour les riverains, qui sont venus nous en parler. Il arrive que les systèmes d’alarme se déclenchent intempestivement. Les écoles ne disposant pas ducode pour la stopper, il faut donc systématiquement attendre « l’astreinte mairie » ou la Police Municipale, qui, elles seules, en disposent. Malheureusement, sil’alarme se déclenche entre 8 heures et 8 heures 30, personne ne peut intervenir. Il est donc souhaité, ce serait plus simple et plus rapide, que les écoles puissent connaître le code. Pourquoi donc cela prend-il tant de temps ? Les demandes d’abris vélos pour limiter les vols ne sont pas prises en compte. Cettequestion est à l’étude depuis trop longtemps. Enfin, il faudrait davantage de cars. Il n’y en a pas assez. Il en faudrait au moins un de plus avec une meilleure hiérarchie des priorités. Bref un manque de suivi des demandes, un manque d’anticipation, d’écoute et de réactivité flagrant de l’actuelle majorité municipale.

Groupe de la gauche citoyenne, communiste et écologique : Nelly Roland Iriberry, Pierre Faguier, Marie-ThérèseHubert, Isabelle Reydant, Naima Bousselit, Arnaud Keraudren, Jean-Luc Terreyre, Jean Porta, Marie-Claude Pouchin,Daniel Palcy, Dominique Robert, Pierre Jean-Baptiste, Lahcen Essaid, Sabine Boury, Céline Massengo et Brigitte Arri.

Europe Ecologie Les Verts, avec Kristina Weidemann-Rousseau et Claude Chirouse, rédigé par Kristina Weidemann-Rousseau

Expression libre du groupe « Villepinte à Cœur », rédigé par Martine Valleton et son équipe.

Eh non, nous ne parlerons pas de la catastrophe nucléaire du Japon, même si notre esprit et notre cœur est avec les Japonais. La cause anti-nucléaireétait la première cause des Verts et nous aurons bien d'autres occasions d'y revenir. Non, notre étonnement aujourd'hui concerne Les Français et la culturedes Langues. Depuis le début du mois de février, notre ministre de l'éducation, Luc Chatel, nous annonce de grands projets sur les langues vivantes, souhaitant même "réinventer l’apprentissage de l’anglais en France". Or, pour une bonne approche de la langue, il faut y mettre les moyens, humains etpédagogiques ! Aujourd'hui, force est de constater que dans nos écoles Villepintoises, tous les enfants ne sont pas logés à la même enseigne. Certains CM2n'ont d'ailleurs pas eu du tout de cours d'anglais depuis la rentrée au mois de septembre. Pourquoi ? Parce que la seule enseignante de l'école ayant étéformée à l'enseignement de l'anglais était absente. Aujourd'hui, l'Education Nationale demande aux professeurs des écoles, qui n'ont pas été spécialisésdans la matière, d'enseigner l'anglais, alors que bien souvent ils ne maitrisent pas la langue. Pour comparaison, les professeurs de langues de l'enseigne-ment supérieur sont titulaires du CAPES (3 ans d'études).Comment transmettre quelque chose que l'on ne connait pas ? Même en s'appuyant sur des outils pédagogiques existant, comment donner la bonneprononciation à un élève ? Comment répondre aux questions des enfants quand on ne maitrise pas le sujet ? Le meilleur moyen d'apprendre une languereste l'enseignement par un natif, ou tout au moins par une personne ayant résidé dans le pays pendant quelque temps et qui a l'occasion de s'imprégner dela langue et de ses coutumes. Si l'ambition du Ministre de l'Education et réellement d'améliorer les capacités linguistiques des enfants français, peut-êtrefaudrait-il songer à employer des intervenants anglais dans nos écoles.Merci aux enseignants et aux élèves du Vert-Galant 1 pour avoir supporté les travaux : maintenant l'école est magnifique !

Réussir Villepinte ensemble rédigé par Gonzalo Chacon

A quoi ressemblera notre territoire dans 20 ans ? En créant Terres de France, les villes qui composent notre communauté d’agglomération ont voulu s’unir pour donner,ensemble, un nouvel élan à ce territoire de la région parisienne. Au cœur d’un des pôles de développement économique de notre région capitale, nos villes ont souffertdes maltraitances urbaines, économiques et sociales. Parce qu’elles ont décidé de prendre en main leur destin, elles ont décidé de dépasser les concurrences territoriales, de mutualiser leurs compétences et leurs moyens, de se développer ensemble dans la solidarité. Certes les objections de taille du territoire que nous avons relevées lorsdu débat précédent sa création demeurent. Certes le millefeuille avec le SEAPFA est toujours présent et doit être clarifié. Mais les socialistes de notre territoire s’inscri-vent dans l’envie d’élaborer un destin commun à nos villes. La décision de construire un projet de territoire participe de cette envie. Ce projet, parce qu’ils sont en chargede l’Urbanisme et l’aménagement du Territoire, les Socialistes le porteront en partenariat avec la population et tous les acteurs qui font la vie du territoire. Nous sou-haitons trouver sur notre territoire un équilibre de toutes les fonctions urbaines, un développement durable et solidaire et une répartition plus juste des activités, pourune plus grande qualité de vie des habitants. La mutation accélérée de notre territoire remet en cause notre modèle de Ville. La mutualisation des moyens de chacunpermettra de créer un véritable réseau de services publics, culturels et sportifs à destination des habitants. Nous souhaitons améliorer l’environnement de vie de nosconcitoyens afin que ceux qui y vivent y restent et y travaillent et ceux qui n’y font que travailler, constatent combien il y fait bon vivre et décident de s’y installer avecleur famille. Nous souhaitons promouvoir une croissance maîtrisée de la population, des logements et des emplois. Notre territoire ne doit plus être qu’un territoire depassage, mais un lieu d’ancrage pour les familles qui pourront y trouver emploi et logements adaptés à ses besoins. Le schéma de cohérence et d’organisation territo-riale, le SCOT, est l'outil qui permettra d'accompagner cette construction et la mise en oeuvre de notre projet. Parce que donner un sens à l’avenir de notre territoire,c’est d'abord respecter celles et ceux qui le composent et qui l'animent quotidiennement, nous élaborons un projet global, nourri de cette diversité et de ces atouts.


VoUS LA pAGE DES LEcTEURS

VOTRE MAIRE VOUS REPOND

Le Centre des impôts le plus proche de Villepinte est celui du Blanc-Mesnil (Centre d'Affaires Paris-Nord). Vous pouvez le joindre au numéro de téléphone suivant : 01 48 14 40 31. Par ailleurs, si vous disposez d’Internet, il existeun site qui vous permet de signifier votre changement de coordonnées à différents organismes dont les impôts, laCaisse d’Allocations Familiales, le Pôle Emploi, la Poste ou EDF. Il suffit de se rendre sur ce site https://mdel.mon.service-public.fr/je-change-de-coordonnees.htmlSinon, il vous suffit d’adresser un courrier à votre ancien Centre des impôts en signifiant vos nouvelles coordonnées.

Nelly Roland Iriberry, Maire de Villepinte, Conseillère générale

Madame le Maire,Je viens de m’installer à Villepinte, mais je ne sais pas à quel Centre des impôts jedois m’adresser, ni même la procédure du changement d’adresse vis-à-vis de monancien centre. M. D.P.

VOTRE MAIRE VOUS REPOND

Le stationnement alterné, est une réglementation du Code de la route. Il a plusieurs avantages, comme celui de permettre le nettoiement des caniveaux, ce qui serait beaucoup plus difficile si les véhicules se garaient toujours dumême côté. Voici un rappel de la réglementation sur le stationnement alterné, tel qu’il est appliqué dans le CodeRural. Il s’agit de l’article R417-2 :

I - Lorsque le Maire décide d'instituer à titre permanent, pour tout ou partie de l'année, sur une ou plusieurs voies de circulation de l'agglomération, le stationnement unilatéral alterné des véhicules, la périodicité de celui-ci doit être semi-mensuelle.

II - Ce stationnement s'effectue alors dans les conditions suivantes : 1/ Du 1er au 15 de chaque mois, le stationnement est autorisé du côté des numéros impairs des immeubles bordantla rue. 2/ Du 16 au dernier jour du mois, le stationnement est autorisé du côté des numéros pairs.

III - Sauf dispositions différentes prises par l'autorité investie du pouvoir de police, le changement de côté s'opèrele dernier jour de chacune de ces deux périodes entre 20h30 et 21 heures.

IV - Tout stationnement contraire aux dispositions du présent article est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la première classe.

Nelly Roland Iriberry, Maire de Villepinte, Conseillère générale

Madame le Maire,J’habite dans une rue à stationnement alterné. Malheureusement, certains de mesvoisins ne le respectent pas. Pourriez-vous rappeler la règle de ce stationnementafin que circuler dans ma rue ne soit plus un jeu de slalom ? Mme R.T.

Cette page est la vôtre : réaction sur le journal, question d’ordre général sur la vie municipale, interrogation sur un point précis, ou toutsimplement envie de vous exprimer. La rédaction sélectionnera les courriers les plus à même d’intéresser l’ensemble des Villepintois etMadame le Maire Nelly Roland Iriberry s’engage à y répondre. Vous pouvez envoyer vos lettres par voie électronique ([email protected]) ou postale (Madame le Maire - Mairie de Villepinte -place de l’Hôtel de Ville - 93420 Villepinte), en n’omettant pas d’indiquer comme objet "courrier des lecteurs".

EN AVRIL À VILLEpINTE AGENDA


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SpectacleCe que la merme dit de toi

20h30Espaces V Roger Lefort

Carnaval à partir de

15hPoints dedépart : MarieLaurencin, stade Infroit,Place duMarché et HaieBertrand

Randonnée seniorForêt de Compiègne

8h30Inscriptions auprès du service des sports le mardi 29 mars

Soirée jazz19h

Galerie d’expositionCentre culturel Joseph Kessel

Café du citoyen14h

Centre social André Malraux

Club des lecteurs14h

MédiathèqueCentre culturel Joseph Kessel

Atelier multimédia« La navigation sur Internet »

10hMédiathèqueCentre culturel Joseph Kessel

Heure du conteDragon des eaux, dragon de feu

10h30MédiathèqueCentre culturel Joseph Kessel

Vernissage de l’expositionArlequins

14hGalerie d’expositionCentre culturel Joseph Kessel

« Chez Koffi »16h


Atout-Textes en milieu scolaire« Le temps des présentations ! »

19h30Ferme Godier

Atout-Textes en milieu scolaire« Le temps des présentations ! »

15hFerme Godier

« Chez Koffi »16h


2ème Forumdes jobsd’été

13h30 à 18hEspaces V Roger Lefort

Foire à la brocante9h à 18h

Esplanade Bel Air

Atelier multimédia jeunesse« Atelier de création »




Club des lecteurs manga« Otaku 420 »


Don du sang15h à 19h30

Salle Joséphine BakerEspaces V Roger Lefort



« Chez Koffi »14h


Chasse aux œufs de Pâques

9h à 12hParc du Sausset

Anniversaire de la Libération des camps de la mort

10h45 : Square de la Déportation11h15 : Cimetière

Atelier multimédia « Créationet utilisation de la boîte mail »


Heure du conte Un ballon pour…10h30

MédiathèqueCentre culturel Joseph Kessel

« Chez Koffi »16h


Conseil Municipal20h

Espaces V Roger Lefort

Atelier mul-timédia jeunesse « Jeux enligne-round 7 »


Club des lecteurs jeunesse« Ca m’dit de lire »


6Mercredi avril

4Lundi avril

7Jeudi avril

21Jeudi avril

Du 5 avril au 28 maiExposition ArlequinsGalerie d’expositionCentre culturel Joseph Kessel

5Mardi avril

19Mardi avril

Jardinier

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InfosPoint Information Jeunesse35 av. Paul Vaillant Couturier93420 Villepinte - 01 41 52 53 23www.ville-villepinte.fr

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13h30 - 18hEspaces VRoger Lefort

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Forumjobs d’été

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12Mardi avril

13Mercredi avril 27Mercredi avril

17Dimanche avril

30Samedi avril

20Mercredi avril

23Samedi avril

24Dimanche avril

1erVendredi avril

villepinte citoyenne n°30

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