valorisation du tourisme non-marchand et des alternatives de

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Communauté française Haute Ecole Charlemagne Catégorie économique « Les Rivageois » Rue des Rivageois 6 4000 LIEGE Valorisation du tourisme non-marchand et des alternatives de voyages vis-à-vis de l’industrie touristique DRECHSEL Olivier Promoteur : Mme Renquin 3TG1 Lecteur : Mme Calvo Bachelier en Tourisme Année académique Option Gestion 2011-2012

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Communauté française

Haute Ecole Charlemagne

Catégorie économique

« Les Rivageois »

Rue des Rivageois 6

4000 LIEGE

Valorisation du tourisme non-marchand et des

alternatives de voyages vis-à-vis de l’industrie

touristique

DRECHSEL Olivier Promoteur : Mme Renquin

3TG1 Lecteur : Mme Calvo

Bachelier en Tourisme Année académique

Option Gestion 2011-2012

2

Communauté française

Haute Ecole Charlemagne

Catégorie économique

« Les Rivageois »

Rue des Rivageois 6

4000 LIEGE

Valorisation du tourisme non-marchand et des

alternatives de voyages vis-à-vis de l’industrie

touristique

DRECHSEL Olivier Promoteur : Mme Renquin

3TG1 Lecteur : Mme Calvo

Bachelier en Tourisme Année académique

Option Gestion 2011-2012

3

Je tiens tout d’abord à remercier

Mme Cardols, pour avoir répondu à

mes questions et m’avoir aidé à

m’orienter dans la partie pratique de

mon TFE.

Je remercie également Mme

Renquin, pour m’avoir conseillé un

ouvrage qui fut une source utile à

mon travail.

Je tiens finalement à remercier mes

parents qui m’ont beaucoup soutenu

dans ce travail de longue haleine.

4

Table des matières

Table des matières ................................................................................................................................ 4

Liste des abréviations ........................................................................................................................... 5

Introduction ............................................................................................................................................ 6

Partie théorique ..................................................................................................................................... 9

A. Hébergement .......................................................................................................................... 10

1) Le CouchSurfing ........................................................................................................................ 10

2) L’échange de logements ....................................................................................................... 16

3) Le gardiennage bénévole de maison ................................................................................. 19

4) L’auberge de jeunesse ............................................................................................................ 21

5) Le camping sauvage ............................................................................................................... 24

B. Transport ................................................................................................................................... 26

1) Le covoiturage .......................................................................................................................... 26

2) L’auto-stop ................................................................................................................................. 30

3) Le bateau-stop .......................................................................................................................... 34

C. Divers ......................................................................................................................................... 37

1) Web 2.0 ....................................................................................................................................... 37

2) Geocaching .............................................................................................................................. 40

3) Wwoofing ................................................................................................................................... 41

4) Autres........................................................................................................................................... 42

Partie pratique ..................................................................................................................................... 43

Conclusion ........................................................................................................................................... 47

Bibliographie ........................................................................................................................................ 48

Notes ..................................................................................................................................................... 52

5

Liste des abréviations

CS : CouchSurfing, terme général utilisé pour parler de la pratique de l’hébergement

chez des inconnus, car il renvoie au nom du réseau d’hospitalité le plus répandu

actuellement sur Internet : couchsurfing.org.

Web 2.0 : terme désignant l’évolution récente du Web vers plus de simplicité et

d'interactivité, permettant à chacun d’y contribuer et d'échanger des informations.

PtP, C2C : Peer to Peer & Consumer to Consumer, termes désignant les échanges

d’informations, conseils et autres, entre consommateurs.

HI : Hostelling International, organisation qui rassemble des associations d’auberges de

jeunesse du monde entier.

WWOOF : World-Wide Opportunities on Organic Farms, nom du réseau mondial de fermes

bio proposant le gîte et le couvert en échange d’une aide aux travaux agricoles.

GGN : Global Greeter Network, nom du réseau de guides bénévoles.

6

Introduction

Une petite vue d’ensemble

Dans notre monde toujours plus globalisé, le tourisme connaît, lui aussi, une standardisation

massive. Cependant, depuis quelques années, on constate la volonté de plus en plus de

personnes de sortir du schéma de voyage traditionnel et de retrouver ainsi de l’authenticité

lors de leurs voyages.

La recherche de l’authenticité peut s’expliquer en raison de plusieurs facteurs: la

standardisation de notre monde, d’où découlent les interrogations à propos de l’identité,

l’idéalisation de la nature et de ses bienfaits, ainsi que la nostalgie d’un passé glorifié. Tout

cela nous donne la sensation, dans notre société occidentale, de ne plus connaître nos

racines et donc de vouloir les retrouver.

Cette recherche d’authenticité s’exprime alors sous la forme d’un retour à la nature, aux

valeurs traditionnelles et aux échanges désintéressés avec les populations locales.

Dans cette optique, notre société postmoderne, caractérisée par le développement des

nouvelles technologies de l’information et de la communication, nous permet aujourd’hui,

grâce à Internet, d’être très facilement en contact avec des gens du monde entier, mais

également d’aller à leur rencontre.

En effet, de nombreux moyens sont désormais à la portée de tous pour voyager tout en étant

plus proche des gens, que ce soit tout au long du trajet ou bien sur place. Grâce à Internet, il

est aujourd’hui possible de planifier des rencontres avec des personnes du monde entier

dans le but de partager leur vie quotidienne, d’aller dormir chez eux, mais aussi afin de faire

un bout de chemin ensemble, ou encore pour échanger un logement.

En outre, la génération « Web 2.0 » grandissant, de plus en plus de sites faits par et pour les

voyageurs ont vu le jour. Ces sites permettent l’échange d’informations, de conseils, de

recommandations, de commentaires et de comptes rendus d’expériences.

En résumé, ces évolutions et tendances récentes nous ouvrent donc la voie vers une nouvelle

ère, une ère dans laquelle les voyages peuvent être organisés par nos propres moyens et

dans un cadre social plus proche de la réalité.

7

Mes motivations

Ayant déjà voyagé dans plusieurs pays et continents, il y eut un moment où je me suis lassé

de découvrir uniquement des constructions et des paysages et de rester dans les chemins

balisés de l’industrie touristique.

Je suis donc resté attentif à ce qui se faisait de nouveau autour de moi et c’est comme cela

qu’un jour, j’ai eu la possibilité d’essayer une de ces pratiques fleurissantes, le Couchsurfing.

Cette dernière m’aura permis d’aller loger chez l’habitant à plusieurs reprises.

Depuis, mon intérêt envers ces nouvelles manières de voyager a grandi et c’est pour cela

que j’ai décidé de baser mon travail de fin d’études sur ce sujet.

Au départ, je n’étais pas sûr d’avoir suffisamment d’informations à traiter, mais il s’est avéré,

au fur et à mesure, qu’il existait plus de nouvelles pratiques que je n’en connaissais.

Au final, chaque site m’en faisait découvrir un autre, à tel point que j’ai eu bien plus de

travail que prévu.

Ma méthodologie

En fouillant sur Internet, j’ai donc cherché à découvrir le plus de tendances possible, celles-là

mêmes qui permettent d’être plus proche de la réalité vécue par les personnes rencontrées

lors de voyages.

J’ai lu et analysé les sites. J’ai observé leurs différences, avantages et inconvénients. Je les ai

triés selon leur succès, leur présentation et leur fiabilité, afin de pouvoir vous les recommander

et en faire un classement logique (cf. les tableaux que j’ai réalisés). En effet, l’ordre dans

lequel j’évoque les différents sites va du plus utilisé au moins connu.

Je parle principalement du côté théorique de ces pratiques et de leur fonctionnement,

n’ayant, pour la plupart, pas eu l’occasion de les essayer par moi-même. Néanmoins, dans la

partie pratique, je parle un peu du cas du Couchsurfing via ma propre expérience.

Les produits touristiques classiques tels que l’hébergement dans des structures hôtelières, le

transport organisé et autres, seront donc mis de côté. Seule une exception sera faite pour les

restaurants car je considère que ceux-ci font, d’une certaine manière, partie intégrante du

quotidien des habitants.

8

Et bien que le titre du TFE évoque les alternatives de voyages, il n’est pas question ici de

parler de tourisme alternatif. En effet, ce dernier reste dans la sphère du tourisme lucratif alors

que mon travail porte bien sur le tourisme non-marchand.

En ce qui concerne la partie pratique, j’ai estimé qu’elle n’avait pas besoin d’être très

longue. Le but de cette dernière étant de donner envie aux lecteurs de se lancer dans

l’aventure, j’y ai donc parlé de ma propre expérience afin qu’ils puissent avoir une idée

concrète de ce que j’ai pu vivre grâce au Couchsurfing.

9

Partie théorique

Revenons-en tout d’abord aux bases avec la définition du tourisme : selon l’OMT, « Le

tourisme est un déplacement hors de son lieu de résidence habituel pour plus de 24 heures

mais moins de 4 mois, dans un but de loisirs, un but professionnel (tourisme d’affaires) ou un

but sanitaire (tourisme de santé) ». Le tourisme englobe ainsi plusieurs secteurs d’activités tels

que le transport, la restauration, les loisirs et l’hébergement.

Quant au tourisme alternatif, non développé ici, celui-là est en fait le nom général donné aux

diverses alternatives vis-à-vis du tourisme de masse, telles que : le tourisme durable, le

tourisme vert, le tourisme rural, le tourisme équitable et le tourisme participatif.

Dans cette partie, je vais développer les différents produits touristiques non-marchand que

j’ai pu recenser, classés par catégories, à savoir : l’hébergement, le transport, ainsi que les

activités et autres, reprises sous le titre « divers ».

10

A. Hébergement

L’hébergement touristique compte plusieurs produits: hôtels, campings, villages de vacances,

chambres d’hôtes.

Il existe cependant trois modes d’hébergement non marchand différents qui permettent de

se loger gratuitement ou à prix réduits : les auberges de jeunesse, l’hébergement chez des

parents ou des amis et le camping sauvage. À cela viennent s’ajouter trois nouvelles

tendances rendues possibles grâce à Internet : le CouchSurfing, l’échange de logements

ainsi que le gardiennage bénévole de maisons.

Je vais donc développer ici ces alternatives en commençant d’abord par les nouvelles

tendances.

1) Le CouchSurfing

Apparu il y a quelques années, le

CouchSurfing est un mode d’hébergement

non marchand chez l’habitant, très vite

devenu une nouvelle tendance touristique et

dont le nombre d’adeptes croît de manière

importante d’année en année. Cette

pratique consiste à trouver un hébergement

gratuit proposé par des résidents locaux

contactés via un site web. Le plus utilisé et celui que je vais développer dans ce TFE est

Couchsurfing.org, bien qu’il en existe d’autres que j’évoquerai par la suite.

Définition

D’un point de vue étymologique, le

terme CouchSurfing signifie « surfer

d’un canapé à l’autre ».

Autrement, voici deux définitions que

l’on peut trouver sur le site web :

« CouchSurfing est un réseau

international à but non lucratif qui met

11

en relation les voyageurs et les habitants de plus de 230 pays et territoires de par le monde. »

(Couchsurfing.org – à propos)

« Notre objectif en tant qu'organisation est de créer des expériences enrichissantes: des

rencontres interculturelles amusantes, participatives et enthousiasmantes. Ces expériences

prennent diverses formes. Initialement, le but de CouchSurfing était essentiellement

d'héberger des voyageurs et de séjourner chez l'habitant en tant qu'invité. Outre ces

expériences principales, nous favorisons désormais également un panel croissant d'activités

et d'événements. » (Couchsurfing.org - A propos)

CouchSurfing est donc un réseau social d’hospitalité ainsi qu’une organisation non

marchande qui existe depuis 2004 sur le web et qui facilite la rencontre entre les voyageurs

et les habitants, autant dans le cadre de l’hébergement que de la vie quotidienne.

Historique

Depuis quelques années, cette nouvelle pratique s’est développée au niveau de

l’hébergement grâce à l’évolution des technologies et de l’Internet. En plus du site web

« CouchSurfing.org », différents sites sont apparus, proposant d’adhérer à différents réseaux

ou communautés de voyages : « Hospitalityclub.org », « Globalfreeloaders.com »,

« Tripping.com », « Warmshowers.org », « Bewelcome.org » ou encore « Servas.org », qui fut le

premier réseau d’hospitalité (non virtuel) créé en 1949 et fonctionnant sur base de carnet

d’adresses. Hormis le site Warmshowers réservé aux cyclistes, les autres réseaux ont le plus

souvent des objectifs similaires et ce qui les différencie avant tout reste le nombre de

membres inscrits.

Voici ici un aperçu de la fréquentation des différents réseaux évoqués :

RESEAUX NOMBRE DE MEMBRES

CouchSurfing.org 4.600.000

Hospitalityclub.org 647.000

Globalfreeloaders.com 89.000

Tripping.com 50.000

Warmshowers.org 23.000

Bewelcome.org 20.000

Servas.org 19.000

(juillet 2012)

12

On dénombre en effet une croissance exponentielle du nombre de membres depuis les

débuts du site « Couchsurfing.org ». Il y avait 50.000 membres en 2005, 800.000 en 2008,

1.300.000 en août 2009 et 3.800.000 aujourd’hui (mars 2012). Le CouchSurfing ne représente

évidemment qu’une petite part du marché de l’hébergement touristique pour le moment,

mais cette pratique a encore de l’avenir devant elle, étant donné le succès croissant de

l’Internet et la recherche d’authenticité des consommateurs vis-à-vis du tourisme de masse

standardisé.

Fonctionnement

Le site Couchsurfing.org est un site semi-public. La plus grande partie des informations sont

accessibles par toute personne se connectant au site, mais certaines le sont uniquement par

les membres. Néanmoins, s’inscrire sur le site n’engage à rien et est à la portée de tous.

Une fois inscrit, chaque membre se crée un profil et se décrit ainsi de manière personnelle,

détaillant ses hobbies, ses occupations, son lieu de résidence, dans le but d’augmenter des

chances de rentrer en contact avec d’autres utilisateurs. On trouve aussi une autre partie qui

concerne les préférences du membre en ce qui concerne la musique, les films, les séries et

autres.

Les membres ont également la possibilité de s’inscrire dans des groupes afin de retrouver des

gens ayant les mêmes centres d’intérêts (par ville, passion, orientation sexuelle,…).

L’appartenance à un groupe est alors indiquée sur le profil de la personne, avec en plus la

raison pour laquelle il s’y est inscrit.

Leur profil créé, les voyageurs vont alors contacter des hôtes via le site web, qui accepteront

ou non de les héberger, toujours gratuitement, d’aller boire un verre ou encore de leur faire

visiter la ville.

Pour trouver ces éventuels hôtes dans la base de données, la sélection se fait en fonction de

la destination et seulement après selon l’individu. Une fois la destination choisie, CouchSurfing

se présente comme un catalogue de personnes disponibles. A chaque membre correspond

un cadre résumant quelques informations du profil (photo, nom, lieu exact, nombre

d’expériences et d’amis, etc.).

La recherche peut aussi être affinée selon divers critères : âge, sexe, disponibilité, fait d’avoir

une photo, nombre de personnes pouvant être accueillies, possibilité de chaise roulante, etc.

Attention cependant à ne pas confondre la gratuité de la pratique avec le profit personnel.

D’ailleurs, la participation aux tâches (et/ou aux frais) va de soi et s’impose naturellement.

13

Bien sûr, la relation est située en dehors d’un cadre marchand mais il convient plutôt de voir

cela comme un cadre domestique ou amical.

Il s’agit ici de découvrir du pays en partageant la vie des habitants et en retour, d’accueillir

des voyageurs chez soi ou leur faire découvrir la région, partager une passion, etc. (si on en a

la possibilité et l’envie, rien n’étant obligatoire). Cette pratique se réalise donc dans un esprit

d’hospitalité désintéressée et d’échange culturel.

Pour terminer, le site évoque certaines valeurs nécessaires à ce type de pratique. En effet, il

est bon de comprendre le principe du CouchSurfing pour pouvoir en retirer de bonnes

expériences. La règle première ici est donc clairement l’adaptation : le CouchSurfer doit être

capable de s’adapter à ceux

qui l’hébergent, et non l’inverse.

On retrouve également sur le site

des conseils concernant

l'hébergement et les relations

particulières à cette pratique.

Sécurité

Dans la pratique, les membres

de CouchSurfing, autant les

hôtes que les invités, vont se retrouver, dans un endroit privé sans se connaître. Cette situation

pouvant créer une crainte ou un malaise, il existe, sur le site, plusieurs manières d’assurer une

certaine sécurité.

Comme dit précédemment, les membres complètent en premier lieu un profil d’utilisateur. Ils

ne sont certes pas obligés de dévoiler leurs informations personnelles mais doivent au

minimum donner leur identité, leur adresse (alors vérifiée par l’organisme), une photo, ainsi

qu’une description de leur logement dans le cas où ils souhaitent accueillir des gens chez

eux.

Qui plus est, des références et commentaires sont également visibles sur le profil du

Couchsurfer. En effet, après une rencontre, l’hôte et l’invité peuvent laisser leurs

appréciations et critiques sur la page personnelle de la personne rencontrée.

La sécurité du CouchSurfing se base donc principalement sur un système d’autorégulation

au sein du réseau. Ce système de réputation/référence sert de description de l’individu car il

14

donne une image de la façon dont les autres perçoivent le membre. Ce système est assez

informel mais néanmoins très honnête et réaliste.

Ainsi, avant de décider de séjourner chez un inconnu ou d’accueillir quelqu’un chez eux, les

Couchsurfers peuvent consulter les commentaires concernant la personne en question et

juger ainsi de son sérieux. Un membre peut également refuser d’en héberger un autre, et ce,

sans avoir à se justifier.

À un niveau plus technique, on retrouve également d’autres procédures :

1) La certification : procédure payante non obligatoire qui permet de vérifier le nom

et l’adresse du membre via un courrier muni d’un code.

2) Le vouch : marque de confiance d’une personne ayant déjà une bonne

référence sur le site.

Pour finir, on peut également prendre en considération une hypothèse concernant la

confiance générale des participants entre eux. Cette dernière pourrait s’expliquer par un

certain niveau de développement économique, car, dans cette pratique, le monde

occidental est bien plus représenté que le reste de la planète.

Et il semblerait bien en effet que les individus post-matérialistes (nés dans des conditions

confortables d’un point de vue sécuritaire et économique) aient tendance à être plus

tolérants mais aussi plus confiants envers l’autre.

Profil des membres

La plupart des Couchsurfers proviennent, selon les statistiques du site, de pays industrialisés :

essentiellement l’Europe (+/-50%) et l’Amérique du Nord (30%). Par ailleurs, on recense autant

d’hommes que de femmes et, bien que l’on retrouve des groupes de personnes (couples,

groupes d’amis ou familles), la plupart des membres sont des personnes voyageant seules.

Quant à l’âge des participants, il est en grande partie situé entre 18 et 29 ans.

15

Répartition mondiale des Couchsurfers (20 avril 2012)

Source : http://www.couchsurfing.org/couchsurfer_map

16

2) L’échange de logements

L'échange de maisons et d’appartements (home exchange en anglais) est une pratique qui

consiste en un prêt de logements respectifs entre deux familles (couples ou autres) durant

une période déterminée.

Ce système d’échange non

commercial, qui existe déjà depuis

plus de cinquante ans, est désormais

rendu possible grâce à des sites

Internet qui mettent en relation les

différentes personnes qui souhaitent

vivre cette expérience.

En effet, de nombreux sites web

proposent ce type d’hébergement :

« Homeexchange.com », « Intervac-homeexchange.com», « Homeforswap.com »,

« Homechichome.com» (logements de luxe), « Homelink.fr », « 1sthomeexchange.com »,

« Homeforexchange.com », « Echangedemaison.com », « Lovehomeswap.com »,

« Trocmaison.com », « Switchome.org », « Echange-maison.net », etc.

A titre d’exemple, le site « homeexchange.com » compte plus de 42.000 membres inscrits

dans plus de 140 pays, témoignant ainsi de l’importance du phénomène.

Voici quand même ici un aperçu de la fréquentation des principaux réseaux :

RESEAUX NOMBRE DE MEMBRES

Homeexchange.com 42.000

Intervac-homeexchange.com 30.000

Homeforswap.com 20.000+

Homechichome.com 20.000

1sthomeexchange.com 19.000

Homelink.fr 18.000

Homeforexchange.com 15.000

(mai 2012)

17

Fonctionnement

Sur la plupart des sites, une petite somme est

demandée au moment de l’inscription. Celle-

ci permet d’avoir accès à la liste des

membres souhaitant échanger leur résidence.

D’autres sites, bien que plus rares, laissent au

contraire la liberté de consulter gratuitement

les offres. En réalité, la concurrence entre les

sites d’échanges permet aujourd’hui au

voyageur de bénéficier de tarifs raisonnables

(environ entre 70 à 120 € pour une adhésion

annuelle).

Il n'est pas impératif que les deux logements soient de même nature ou de même standing.

Le logement échangé peut être autant une maison qu’un appartement, un studio, une

résidence secondaire ou même un mobil-home. Cette interaction ne se devra pas non plus

d’être simultanée (par exemple dans le cas d’une résidence secondaire).

En revanche, l’échange reste assez souvent associé à un échange de voitures.

L’échange de logement est envisageable que l'on soit propriétaire ou locataire. Aussi

longtemps qu’il exclue toute rémunération, cela est considéré comme une invitation. Dès

lors, l’assureur de l’habitation intègre ce risque et il n’est donc même pas nécessaire de le

prévenir.

Dans la pratique, sur les différents sites, l’outil de recherche proposera en général de trier les

maisons selon plusieurs critères : la situation (pays, région, ville), les dates, les langues, le type

de logement. Selon les sites, la recherche sera plus avancée ou non et offrira plus de

détails pour affiner le tri : non-fumeur, animaux non-admis, enfants non-admis, nombre de lits,

facilités, nombre d’expériences précédentes, etc.

Ensuite, sur les profils, on retrouve différentes informations telles que la description de la

maison, sa situation exacte, des photos ainsi que des conditions telles que celles citées juste

au-dessus.

Chaque membre a ensuite la possibilité de contacter les participants par email (et parfois

par téléphone), afin de décider de faire l’échange et de fixer les conditions (période, durée,

modalités)

18

Malgré tout, chaque échange repose d’abord et surtout sur une confiance réciproque

(même si des assurances existent selon les sites). Les membres possèdent généralement le

même état d’esprit, basé sur le respect, l’échange culturel et la convivialité, et c’est cela qui

permet le bon fonctionnement du système.

On peut donc terminer en disant que le principal attrait pour ce mode d’hébergement est

que les personnes diminuent fortement le coût de leurs vacances, avec en plus l’impression

d’être chez soi, tout en étant à l’étranger.

19

3) Le gardiennage bénévole de maison

Le gardiennage bénévole de maison (home/house sitting en anglais) est un concept non-

lucratif né aux Etats-Unis, et apparu en Europe dans les années 90, qui consiste en un

échange de services entre particuliers (propriétaire et gardien/home-sitter). Il est question ici

d’occuper/garder la maison, nourrir les animaux, arroser les plantes, relever le courrier, etc.

pendant une période déterminée, mais aussi, en contrepartie, de disposer de l’habitation

des personnes en voyages.

Cette pratique, qui existe déjà depuis

quelques années, a été simplifiée et est

devenue de plus en plus populaire grâce à

l'usage de l'Internet, via des sites web tels

que :

« Holidaysitting.be », «Ilidor.com»,

«Maisonbleucitron.com», «Homesitting.fr»,

«Partirtranquille.com», «Holidays-sitters.com».

Fonctionnement

Dans tous les cas, l’adhésion à un de ces sites web passe par le paiement d’une cotisation

annuelle et/ou parfois de frais d’inscriptions (50-100€). Ces frais permettent la maintenance

du site ainsi que les services offerts par celui-ci.

Les personnes qui se proposent comme gardiens doivent, pour la plupart des cas, suivre un

processus afin de s’inscrire. Les conditions varient selon les sites mais en voici tout de même

un aperçu. Après l’identification sur le site, les volontaires remplissent un questionnaire en

ligne. Il s’en suit, en général, un entretien téléphonique pour connaître leurs motivations et

décider de donner suite à leur adhésion ou non. Une fois tout cela effectué, une demande

de justificatifs est introduite (extrait de casier judiciaire, justificatifs d’identité, de domicile,

etc.).

L'adhésion d’un home-sitter à un service de gardiennage entraîne automatiquement son

référencement dans une base de données. Du coup, l’organisme dispose d’un fichier

reprenant les coordonnées et les disponibilités des gardiens.

20

Le plus souvent, les gardiens sont des couples de retraités. Ceux-ci sont d’ailleurs privilégiés,

voire parfois les seuls autorisés. Cela s’explique pour plusieurs raisons. D’une part, les années

de vie apportent une meilleure expérience de la gestion d’une maison. D’autre part, les

personnes retraitées sont disponibles toute l’année car libérées des contraintes

professionnelles et familiales, et donc réactives en cas d’urgence.

Motivations

Les motivations des membres sont différentes dans

cette pratique. Ce que recherchent les

propriétaires est avant tout une présence

dissuasive pour éloigner les personnes indésirables,

la garde des animaux domestiques mais aussi,

dans une certaine mesure, l’entretien du jardin.

Quant aux motivations des home-sitters, celles-ci

sont tout autres : découvrir de nouvelles régions, un

nouvel environnement, rester actifs, faire des

rencontres, être au contact d'animaux. Pour eux,

ce système revient d’une certaine manière à des vacances gratuites.

Assurances

En général, la plupart des risques, en ce qui concerne les dommages extérieurs aux

agissements des home-sitters, sont couverts par l'assurance « Multi-risques Habitation » du

propriétaire.

En outre, les gardiens doivent disposer de leur propre assurance « Responsabilité Civile Vie

Privée », assortie d'une clause "Villégiature", qui interviendrait en cas d’incidents relevant de

leur responsabilité.

L'intermédiaire (le site web) doit, quant à lui, souscrire chaque année une assurance de

responsabilité civile professionnelle couvrant l'activité de gardiennage (non professionnelle)

sur les résidences. Les garanties doivent alors au moins couvrir les dommages matériels et

immatériels, le vol, les atteintes accidentelles à l'environnement et les intoxications.

Evidemment, en fonction des sites web, les assurances proposées ou inclues sont différentes.

Néanmoins, les gardiens peuvent généralement compter sur un service d'assistance 7 jours

sur 7 et 24h sur 24 en cas d’incidents.

21

4) L’auberge de jeunesse

L’auberge de jeunesse (youth hostel en anglais) est un établissement qui propose un

hébergement plutôt destiné aux jeunes, à un prix relativement bon marché.

Les chambres sont le plus souvent partagées avec d’autres locataires ; les pièces telles que

les sanitaires ou la cuisine sont, en général, communs. Quant au service offert, il est lui aussi

limité : les lits ne sont pas faits à l’avance et l’on ne propose que peu ou pas de restauration.

Les auberges, contrairement aux hôtels, se caractérisent par des relations plus informelles et

plus proches, autant entre les employés et les clients qu’entre les clients eux-mêmes. De plus,

des espaces conviviaux sont prévus pour faciliter la rencontre entre les voyageurs : cuisine,

salles communes, bibliothèques, etc.

Certaines auberges proposent même des activités (loisirs, sports, rencontres de jeunes, ainsi

que des services d’échanges de livres, DVD,…) et, en ce qui concerne la limite d’âge, celle-

ci a été abandonnée dans la plupart des auberges de jeunesse, même s’il se peut que

certains établissements l’appliquent toujours.

Mais voilà, au-delà de toutes ces similitudes, il existe bien deux types d’auberges de jeunesse:

les auberges membres d’Hostelling International (HI), sans but lucratif, et les auberges gérées

de manières indépendantes (non-HI).

Hostelling International

HI, aussi connu sous le nom de « Fédération Internationale

des Auberges de Jeunesse » (FIAJ) ou « International Youth

Hostel Federation » (IYHF), est une A.S.B.L. britannique

comprenant 90 associations d'auberges de jeunesse qui

gèrent plus de 4000 établissements dans 80 pays à travers

le monde.

Avec près de 4 millions de membres, HI est l’une des plus

importantes organisations associatives pour la jeunesse

dans le monde.

Dans l’optique de l’hébergement non lucratif et culturel, la principale mission d’HI est

d’ailleurs, comme citée sur le site, de :

« Promouvoir l’éducation des jeunes de toutes les nations, en particulier ceux ayant des

moyens limités, en les encourageant à avoir une plus grande connaissance, un amour et une

22

attention particulière pour le monde rural, et une appréciation des valeurs culturelles des

villes et villages des quatre coins du monde et, en complément, mettre à disposition des

auberges de jeunesse dans lesquelles il ne devra avoir aucune distinction de race,

nationalité, couleur de peau, religion, sexe, classe ou opinions politiques, et ainsi développer

une meilleure compréhension de leurs semblables, tant dans leur pays qu’à l’étranger ».

(Hihostels.com – Nos convictions)

En tant que non-membre, surfer sur le site Internet « Hihostels.com » permet d’accéder aux

services proposés. Néanmoins, pour les personnes intéressées, une adhésion (ouverte à tous)

est possible, amenant des avantages et réductions dans tout un tas de domaines.

Quant aux établissements concernés, ils doivent, pour faire partie de l’association, être

sélectionnés par HI même, selon des critères spécifiques de qualité, à savoir : accueil,

confort, propreté, sécurité et intimité.

En effet, les normes garanties chez Hostelling International signifient que l’on peut compter

sur une qualité constante dans toutes les auberges HI. Toutes les associations membres

doivent d’ailleurs appliquer régulièrement des programmes de vérification de conformité, en

plus de recevoir des inspections directes des équipes d’HI.

Auberges indépendantes

Souvent, toute auberge ne faisant pas partie d’Hostelling International est considérée

auberge indépendante. Elles sont appelées indépendantes même lorsqu’elles font partie

d’une autre association d’auberge de jeunesse telle que Scottish Independent Hostels ou

Backpackers Canada par exemple.

Dans ce type d’établissement, le terme « auberge de jeunesse » (youth hostel) est, dès lors,

moins utilisé et se voit remplacé par « backpackers’ hostel ».

Malgré cela, avec l’évolution de d’industrie des auberges de jeunesse, les auberges HI et

non-HI se ressemblent de plus en plus et on voit également aujourd’hui de nombreux

backpackers’ hostel associé à HI.

On pourra donc aussi trouver son bonheur sur des sites web proposant des auberges non-HI

partout dans le monde, tels que : « Hostels.com », « Hostelworld.com », « Hostelbookers.com »

(sans frais de réservation), etc.

23

Voici ici un aperçu de la fréquentation des différents réseaux :

SITES NOMBRE D’ETABLISSEMENTS

Hostels.com 36.700

Hostelworld.com 27.000

Hostelbookers.com 3.500

(juin 2012)

24

5) Le camping sauvage

Le camping sauvage (wild camping

en anglais) est une forme de camping

pratiqué en pleine nature ou aux

abords d’une agglomération, dans un

lieu peu ou non aménagé, par des

personnes ayant un véhicule et

restant plusieurs nuits au même

endroit.

Lorsqu’il ne dure qu’une nuit, le

camping sauvage est appelé

« bivouac », et se résume

généralement à une tente ou un abri de fortune.

Ce dernier est généralement pratiqué par des personnes participant à des activités de plein

air (randonnée, escalade, vtt, kayak, etc.) et n'ayant d'autres choix que de s'installer dans la

nature, car trop éloignés de toutes infrastructures. Le bivouac est d’ailleurs souvent le seul

mode de camping autorisé dans les Parcs Naturels des pays européens.

Bref, le camping sauvage a surtout comme avantage le fait d’être gratuit et de se situer

dans un cadre naturel souvent remarquable.

Réglementations

Alors que certains pays admettent le droit de camper dans des espaces naturels sans

autorisation préalable du propriétaire (dans l’optique d’un droit plus général d’accès aux

espaces naturels), dans d’autres pays, cela n’est pas autorisé par la loi.

En Belgique, au Danemark et aux Pays-Bas, le camping sauvage est interdit sur tout le

territoire. Cependant, il est toujours possible de s’installer dans une prairie en demandant

l’accord du propriétaire, ou de demander l’accord d’un garde forestier pour s’installer dans

un bois. En France, le camping sauvage est généralement autorisé, sauf dans certaines zones

telles que les bois, les forêts et les routes, dans des sites protégés ou classés et sur les rivages

de la mer. Par contre, au Québec, le camping sauvage est couramment autorisé, même

dans des réserves ou parcs naturels.

25

Prenons, par exemple, le cas de la France pour se faire une idée :

En France, la législation se situe entre ces deux pratiques. Le camping sauvage est

généralement autorisé mais réglementé pour certaines zones.

Il est en effet interdit de camper :

aux bords de mer ;

sur les routes et voies publiques ;

dans les bois, forêts et parcs qui sont classés comme réserves naturelles ;

dans un site classé dans les « zones de protection du patrimoine de la nature et des

sites » ;

à moins de 500 m d'un monument classé « historique » ;

à moins de 200 m d’un point de captage d'eau potable ;

dans certaines zones déterminées par les autorités municipales ou préfectorales.

D’ailleurs, on retrouve sur place des panneaux réglementaires, disposés aux points d'accès

des zones interdites.

En outre, tout stationnement de plus de trois mois par an, hors terrains aménagés, doit être

autorisé par l’autorité responsable (mairie/commune), et l'autorisation n’est donnée que

pour trois ans maximum.

En ce qui concerne les parcs nationaux et les parcs naturels régionaux français, le camping

sauvage y est généralement interdit. Quant au bivouac, il peut être autorisé mais avec des

conditions particulières, différentes selon chaque parc.

Au final, il est donc toujours nécessaire de s’informer au préalable sur la réglementation de la

région à parcourir. Le plus simple est quand même de demander aux propriétaires de terrains

privés la permission de s’y loger ou de se renseigner auprès des communes, mairies pour

connaître les lieux autorisés. Autrement, la plupart des guides de randonnée fournissent

également des informations sur la réglementation pour les bivouacs.

Les sites web sur le camping sauvage sont plus rares que pour les autres pratiques, mais voici

tout de même deux sites qui proposent entre autre une carte avec des emplacements

répertoriés par des particuliers :

« worldofwildcamping.com » & « le-

camping-sauvage.fr ».

26

B. Transport

1) Le covoiturage

Le covoiturage (carsharing ou carpooling en anglais) est

« l'utilisation conjointe et organisée d'un véhicule, par un

conducteur non professionnel et un ou plusieurs

tiers passagers, dans le but d’effectuer un trajet commun ».

(Wikipédia – Covoiturage)

Les avantages de cette pratique sont aussi bien individuels

(économiser les dépenses de carburant et de maintenance,

développer le lien social) que collectifs (diminuer

les embouteillages, la pollution).

Même si, en premier lieu, le covoiturage n’est pas destiné au tourisme, il peut être utilisé dans

le but de voyager ou dans un contexte de loisirs, ce qui en fait une alternative de transport

économique et accessible.

Principe

Tout d’abord, ici c'est le conducteur qui propose de partager son véhicule pour un trajet à

effectuer. Il va donc offrir un certains nombres de places aux éventuels passagers. C’est lui

qui décide de la date, de l’heure et du lieu de rendez-vous du voyage. Ce dernier,

déterminé à l’avance, est souvent le même pour

tout le monde. À l'arrivée, le conducteur dépose les

passagers là où lui-même s'arrête, ou bien à l'endroit

que chacun souhaite, en évitant de faire un grand

détour.

Le conducteur peut éventuellement, sur les longs

trajets, demander à être remplacé au volant par l’un

des passagers afin qu'il puisse se reposer un peu (voir

conditions assurances).

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Le partage des frais est laissé à l'appréciation du conducteur. La formule la plus classique

consiste à diviser le coût du carburant et des péages par le nombre de personnes. Les frais

généraux tels que ceux d'entretien ou d'assurance peuvent être inclus dans le calcul du coût

du trajet. Mais attention que le conducteur est tenu de ne pas faire de bénéfice, cela étant

interdit par la loi.

Internet

Au-delà du transport entre personnes se connaissant, le covoiturage ne peut fonctionner que

via un système intermédiaire (site internet, échange de courriels ou de SMS, etc.), aidant à

mettre en relation conducteurs et passagers.

Internet a d’ailleurs beaucoup contribué à cette pratique en facilitant les contacts entre

voyageurs. De nombreux sites web permettent aujourd’hui l’offre et la demande de

covoiturages, réguliers ou ponctuels, de proximité ou de longue distance.

En voici quelques-uns:

RESEAUX NOMBRE DE MEMBRES

Carpooling.com 3.800.000

Covoiturage.fr 2.000.000

123envoiture.com 400.000

Covoiturage.com 340.000

(juillet 2012)

Il en existe évidemment beaucoup d’autres, tels que « Karzoo.eu », « Eurostop.be »,

« Carpoolworld.com », etc.

En France, par exemple, on compte de nombreux sites web pour le covoiturage et ceux-ci

ne cessent d´augmenter, prouvant l’importance du phénomène. Même la plupart des sites

de petites annonces gratuites proposent une rubrique covoiturage. Seulement voilà, cette

multitude de sites est un frein à l'essor du covoiturage (en France dans ce cas-ci), car pour

cette raison la plupart d’entre eux souffrent d'une faible fréquentation.

28

Fonctionnement

Malgré de possibles différences selon les sites web, on retrouve généralement des

procédures semblables:

L’utilisation du site (recherche de trajet ou proposition) nécessite obligatoirement une

inscription, bien que toujours gratuite, ainsi que la création d’un profil avec un

minimum de données personnelles comme le nom, le prénom, le numéro de

téléphone et l’adresse email ;

Le montant par personne à payer au conducteur est clairement annoncé avant le

départ ;

Les horaires de départ et d'arrivée et le point de rendez-vous sont convenus à

l'avance ;

Les préférences sont en général précisées sur le profil (ex : non-fumeur, pas

d’animaux, bagages acceptés ou non,...). Quant aux questions relatives aux étapes

éventuelles, aux détours possibles, au nombre de passagers, aux bagages, etc.

celles-ci doivent également être traitées à l'avance ;

Les sites offrent souvent aussi la possibilité de calculer le coût du trajet à effectuer

ainsi que la répercussion environnementale (CO2/km).

Assurances

En tant que conducteur, il est obligatoire de souscrire un contrat d'assurance auto qui

comporte, au minimum, la responsabilité civile. Cette garantie couvre les tiers, donc aussi les

partenaires de covoiturage, considérés comme des passagers ordinaires. Le covoiturage

régulier ou occasionnel n’entraînerait donc pas de changement particulier du contrat vis-à-

vis des compagnies d’assurance.

Néanmoins, il est préférable de déclarer à son assureur que l’on participe à une forme

quelconque de covoiturage, au cas où il existerait des clauses restrictives.

Si le conducteur souhaite laisser le volant à l’un de ses passagers (pour un long trajet), il lui

faudra vérifier que son contrat ne comporte pas une clause de conduite exclusive, pour ne

pas perdre de garanties.

Dans l’autre cas, en tant que passager, il est légitime de vérifier que le conducteur soit bien

en possession du permis de conduire ainsi que de contrôler la validité de son assurance.

29

Evolution

Il existe déjà, dans certains pays, des aires de stationnement

servant de points de chute pour le covoiturage (où on peut

laisser sa voiture, ou encore faire de l’auto-stop), ainsi que

des voies réservées en cas d'embouteillage, etc.

On retrouve par exemple des voies réservées aux véhicules

à occupation multiple (VOM, ou HOV pour « high-

occupancy vehicle ») au Canada et aux Etats-Unis, tandis

qu’au Pays-Bas, il existe des « lifters plaats » qui consistent en

un trottoir d'environ un kilomètre à l'entrée des autoroutes

(pour covoitureurs et autostoppeurs).

Un système de signalisation a même été mis en place afin de les reconnaître.

La pratique est cependant peu courante en Europe car tandis qu’il y a plus de 4000 km de

VOM en Amérique du Nord, la Norvège est un des seuls pays européens qui en possèdent.

30

2) L’auto-stop

L’auto-stop (hitchhiking en anglais) est une pratique

utilisée comme moyen de transport économique et

qui consiste à se faire transporter par le véhicule

d'un automobiliste, camionneur ou autre. Pour cela,

le voyageur se positionne généralement le long

d'une route, et fait un geste reconnaissable (tendre

le pouce, le poing fermé et le bras tendu), indiquant

aux conducteurs qu'il souhaite se faire transporter, et

cela le plus souvent gratuitement. Cette activité

peut porter plusieurs appellations : faire de l'auto-

stop, faire du stop ou encore faire du pouce

(Québec).

Les raisons de ce moyen de transport sont multiples : on peut pratiquer l’autostop par

nécessité (manque de moyens financiers, pas d'autre moyen de transport disponible), pour

l'aventure, la rencontre et le contact social (rencontrer des gens inconnus), pour l’écologie,

etc.

En effet, l’auto-stop est un excellent moyen pour rencontrer des gens. Les personnes

rencontrées ont, qui plus est, bien souvent le désir d’aider l’auto-stoppeur dans son voyage

et certaines d’entre elles peuvent parfois aller jusqu’à l’inviter pour un repas ou même

l’héberger si le contact passe bien.

D’ailleurs, comme le dit Jérémy Marie sur son site web : « L’autostop permet d’entrer en

contact avec la population locale et c’est également un filtre naturel qui laisse passer les

personnes ouvertes au contact et à l’échange. Bien entendu il arrive que ce ne soit pas le

cas mais le fait est que la diversité des personnes qui nous ouvre la porte nous invite à être

ouvert au contact, à partager, à apprendre et à donner ».

Réglementations

L'auto-stop est interdit sur l’autoroute dans la plupart des pays et sur toutes les voies interdites

aux piétons (chaussée, bas-côté…). Il est cependant autorisé sur toutes les autres routes ainsi

qu’aux entrées d'autoroute, péages, feux de signalisation, stations essence et différentes

aires.

31

L’Europe et l’Amérique sont habituées aux auto-stoppeurs et il est relativement facile de

trouver du transport. Néanmoins, l’auto-stop est déconseillé voire interdit dans certains

endroits (notamment dans certains États américains, en Suède) que ce soit pour des raisons

de sécurité ou par simple loi à l’encontre cette pratique.

Il arrive que les policiers contrôlent les auto-stoppeurs. Mais à moins de faire du stop sur

l’autoroute même, l’auto-stoppeur n’aura rien à se reprocher. Il existerait cependant des

exceptions dans certains pays, c’est pourquoi il est conseillé de se renseigner sur les

législations en vigueur avant de voyager.

Sécurité

En cas d’accident, l’auto-stoppeur est toujours

couvert par l’assurance de l'automobiliste. Et si

l’automobiliste n’est pas responsable de l’accident,

c’est alors l’assurance du propriétaire du véhicule

en faute qui l’indemnise.

Si l’auto-stoppeur se voit demander par

l’automobiliste de conduire le véhicule et qu’il est

victime d’un accident, il ne sera alors couvert que si

l’automobiliste est assuré « tous risques ». Dans les

autres cas, il ne sera pas assuré.

A côté de cela, il ne faut pas oublier qu’il est

légitime de refuser une offre de transport. Si le conducteur est ivre ou que la voiture est

surchargée et qu’il arrive un souci, la couverture de l’assurance sera automatiquement revue

à la baisse.

Si le conducteur accepte un auto-stoppeur et qu’il ouvre le coffre pour y mettre son sac à

dos, l’auto-stoppeur aura tout intérêt à refuser. A choisir, il est préférable de le garder près

de soi dans la voiture car des gens malveillants pourraient s'enfuir avec les bagages lors du

débarquement. Il faut donc également prendre ses précautions lors du débarquement et

déjà prendre son sac à dos avant de sortir de la voiture.

Durant le trajet, il vaut mieux s'assurer que le conducteur va bien où il a dit. Il faut prêter

attention à la route empruntée et toujours savoir le plus possible où on est.

32

Dernière chose, peu importe l'endroit choisit pour faire du stop, il faut s’assurer que

l'accotement soit assez large pour qu'une voiture puisse s’arrêter et repartir facilement.

Technique & conseils

Dans cette pratique, il n’y a pas de règles précises ni de recettes magiques, mais il existe

quelques trucs et astuces qu’il est préférable de connaître pour avoir du succès et passer un

agréable voyage. C’est pourquoi, dans la section qui suit, je fais part des différents conseils

que j’ai pu retrouver à plusieurs reprises et qui me paraissent intéressants :

Il est d’usage, bien que pas indispensable, d’utiliser un écriteau (cahier, ardoise) pour

indiquer la destination que l’on veut atteindre. Si tel est le cas, il faut écrire grand,

soigner son écriture ainsi que l’écriteau lui-même. Et, à moins de vouloir vraiment

atteindre une ville en particulier, il est conseillé de noter une direction plutôt qu’une

destination précise.

Pour mettre toutes les chances de son côté, il est préférable de faire bonne

impression vis-à-vis des conducteurs. Soigner son apparence (ne pas être

excessivement sale), avoir une bonne posture (ne pas être assis sur son sac avec le

pouce en l’air, mais plutôt debout avec le sac placé en évidence à ses pieds), éviter

les chapeaux/casquettes et lunettes de soleil sauf si nécessaire (ne pas voir le visage

peut être frustrant), tout cela peut jouer un rôle dans le processus de décision du

conducteur.

De loin le plus essentiel, être souriant et le rester est la clé du succès. Il faut donner

l’impression d’être intéressé et intéressant, regarder le conducteur dans les yeux et le

saluer de la main même s’il ne s’arrête pas.

Dans le cas de très gros bagages, il vaut mieux ne pas les mettre en avant mais plutôt

hors de la vue, car cela peut être vu comme un fardeau pour les automobilistes.

Il ne faut pas s’installer trop près de la route car les conducteurs ont alors l’impression

qu’ils doivent s’écarter pour ne pas heurter l’auto-stoppeur, ce qui peut se révéler

agaçant pour eux. Il faut choisir une route en ligne droite assez longue pour qu’une

voiture s’arrête et surtout éviter de se placer dans les courbes, les routes avec peu

d’accotement, avant un carrefour, etc.

Lorsqu’une voiture s’arrête, il vaut mieux ne pas la faire attendre et courir dans sa

direction afin de montrer son enthousiasme.

33

Avant d'embarquer, il est conseillé de

poser l’une ou l’autre question du style

"comment allez-vous?", "jusqu'où vous allez?"

afin de pouvoir, pendant ce temps, vous

analyser mutuellement et voir si le contact passe

bien.

Les routes secondaires fonctionnent aussi

bien que les autoroutes, cela dépend

uniquement de ce que l'on cherche. Sur les

petites routes, on trouve plus souvent des gens

se déplaçant sur de courtes distances.

Pour terminer, faire de l’auto-stop c’est

être respectueux des autres voyageurs, autant des conducteurs que des autres auto-

stoppeurs. Donc lorsqu’un auto-stoppeur est déjà installé, la convention veut que le

dernier arrivé aille se placer assez loin derrière pour ne pas défavoriser le premier.

Avec les conducteurs, il faut évidemment rester poli et ouvert d’esprit, ne pas être

trop envahissant, ne pas dormir dans leur voiture. Le mieux est de lancer la

conversation et d’être motivé pour que le chauffeur apprécie la compagnie du

voyageur.

Adresses utiles

http://hitchwiki.org/ - Site des autostoppeurs à l'échelle mondiale ; projet collaboratif

pour la création d’un guide libre et gratuit pour les auto-stoppeurs. En juillet 2012, le

site contient plus de 2500 articles dans la version anglaise et plus de 240 en français.

http://www.lepouceux.com/ - Site sur le voyage à petit budget ou en auto-stop ;

avec forum, conseils, etc.

http://www.digihitch.com/ - Site sur l’auto-stop ; avec forum, conseils, etc.

http://www.hitchhikers.org/ & http://backseatsurfing.com/ - Sites pour trouver des

conducteurs ou auto-stoppeurs.

34

3) Le bateau-stop

Le bateau-stop (hitchhiking boats en anglais) est une pratique partant du même principe

que l’auto-stop et qui consiste à voyager gratuitement (ou presque) en embarquant sur des

bateaux. Le but peut être de se rendre quelque part en particulier ou de faire un tour du

monde. Les voyages en bateau-

stop sont en général de longue

durée et se font dans un esprit

de partage, d’entraide et de

découverte. Ils peuvent être

considérés comme des

expériences de vie en soi, plutôt

que comme de simples moyens

de transport.

Fonctionnement

Il existe plusieurs façons de faire du bateau-stop :

Dans une marina

La première manière, la plus semblable à l'autostop, est de se rendre dans une marina et de

faire le tour des capitaines en leur demandant vers quelle destination ils mettent les voiles. Il

est aussi possible de déposer une petite affiche à l'entrée des pontons en proposant ses

services d'équipier. Trouver un bateau susceptible d’accepter un équipier (le plus souvent un

voilier) peut prendre de quelques jours à plusieurs semaines selon la saison et l’endroit.

Certains critères peuvent évidemment jouer en votre faveur, tel qu’avoir de l’expérience en

tant qu’équipier, avoir des connaissances en mécanique ou menuiserie, être un bon cuisinier,

savoir parler des langues étrangères, avoir des connaissances médicales, etc.

Autrement, la démarche à effectuer ici est évidemment plus complexe et plus importante

que pour l’auto-stop. Il faut parler avec le plus de gens possible, les aborder, autant lorsqu’ils

sont sur leur bateau qu’au bar où ils se retrouvent, dans le but de se faire connaître.

Il est également très courant que le capitaine demande une contribution à la caisse de bord

(pour la nourriture, l’eau, les sanitaires, etc.). Une estimation raisonnable serait entre 5 et 15€

par jour en Europe. Il est conseillé de bien se renseigner avant d'embarquer afin d'éviter les

mauvaises surprises.

35

Pour traverser l’atlantique d’est en ouest, la saison se situe entre septembre et février, les

meilleurs mois étant octobre et novembre. Quant aux ports les plus susceptibles de permettre

une traversée, les principaux sont: Las Palmas (Iles Canaries), Mindelo et Sal (Iles Cap Vert),

Algeciras et Gibraltar (Espagne), Antibes et Brest (France), Dakar et Casamance (Sénégal),

Essaouira et Agadir (Maroc).

Fin novembre, une régate appelée ARC (Atlantic Rally for

Cruiser) est également organisée à partir de Las Palmas.

Beaucoup de bateaux y participent, ce qui en fait une bonne

occasion pour traverser l’Atlantique, et de cette manière le

voyage est assisté.

En ce qui concerne une traversée du Pacifique d’est en ouest,

la saison se situe entre janvier et mai, les meilleurs mois étant

février et mars. L’océan pacifique étant bien plus large que

l’Atlantique, le voyage inclut toujours des escales au niveau des

Iles.Polynésiennes.

Sur Internet

Il existe un certain nombre de sites web qui ont pour but de mettre en contact des

plaisanciers et leurs futurs équipiers. Encore une fois, les capitaines demandent souvent de

participer à la caisse de bord.

Voici quelques adresses utiles : « Bateaustop.fr » ; « Stw.fr » ; « Desperatesailors.com » ;

« Cruiserlog.com » ; « 7knots.com » ; « Bourse-aux-equipiers.com » ; « Floatplan.com » ;

« Latitude38.com », etc.

Mais il existe également des groupes CouchSurfing tels que « Sailing - Sea Sun and Blue Sky

fanatics », « Vagabond Sailing », « Couchsailing International », ainsi que des sites bien

agencés et assez actifs, mais payants, comme « Findacrew.net », « Crewseekers.net »,

« Equipier.fr ».

Certains disent que les sites payants sont plus appréciés par les propriétaires cherchant des

équipiers. Le système faisant office de filtre, cela leur ferait perdre moins de temps. Je ne me

prononcerai pas sur le sujet, laissant la personne intéressée libre juge.

36

Sur les cargos

Malgré ce qu’on peut croire, il est aujourd’hui impossible de s'embarquer sur un cargo dans

le cadre du bateau-stop, et cela pour des raisons de sécurité et d’assurance. Il est pourtant

bien possible de voyager à bord de ces bateaux, mais en passant alors par une agence

particulière (et en payant pour une chambre, etc.), ce qui ne concerne donc plus le sujet

traité ici.

Sur les barges

Ces bateaux à fond plat, utilisé pour transporter des marchandises sur les fleuves et les

canaux, sont encore une autre manière de faire du bateau-stop. Cette alternative est plus

lente que les autres mais peut-être plus facile aussi. Pour aborder une barge, les meilleurs

endroits sont les écluses, même si l’accès y est souvent restreint. En effet, celles-ci laissent le

temps de créer un contact avec le navigateur et de lui expliquer la situation. Il existe en

général des interphones, situés près des portes des écluses, qui permettent de communiquer

avec le navigateur.

Sur les ferries

Le tarif des traversées étant le même pour les camions, quel que soit le nombre de personnes

à l’intérieur, il est donc possible de demander aux chauffeurs s’ils acceptent de prendre des

voyageurs avec eux.

37

C. Divers

1) Web 2.0

Depuis l’arrivée d'Internet, les technologies

de l’information et de la communication ont

permis une évolution importante dans les

différentes étapes de l’expérience

touristique: l’avant-voyage, le voyage et

l’après-voyage.

En effet, avec l’apparition, il y a quelques

années, des tendances du C2C (Consumer

to Consumer) et du PtP (Peer to Peer), c’est-

à-dire de ces échanges d’informations entre consommateurs et sans intermédiaire, les

utilisateurs d’Internet sont devenus des acteurs sur le web et tissent désormais des relations

avec d’autres internautes. C’est dans cette optique que des sites tels que Wikitravel, IgoUgo,

Tripadvisor, Spottedbylocals ont été conçus et mis à disposition des internautes. Ces sites

permettent l’échange d’informations et de conseils à propos des destinations, activités,

restaurants, etc.

En outre, il existe également des sites sociaux dédiés au voyage tels que WAYN et Where I’ve

Been. Ces différents types de sites se rejoignent autour de l’idée qu’il faut permettre aux

internautes de raconter leur voyage et de faire partager leurs aventures et mésaventures aux

autres internautes.

Voici donc ici les différents sites que j’ai retrouvés sur le web et qui proposent ce type

d’échange:

Wikitravel est un projet pour créer un guide de voyage

du monde entier libre, complet, à jour et fiable. La version

française compte déjà plus de 2500 destinations, guides et

autres articles écrits et modifiés par des Wikivoyageurs tandis

que la version anglaise en compte plus de 26.000.

Au premier abord, les articles peuvent sembler les mêmes que dans l’encyclopédie

Wikipédia, mais les informations à propos des destinations concernent uniquement le

voyage.

Adresse Internet : http://wikitravel.org

38

WAYN (Where Are You Now?) est un réseau social basé

sur le voyage et qui compte plus de 20.300.000 membres. Ses

buts sont, comme décrits sur le site, d’aider les gens à

découvrir où aller et que faire, de rencontrer d’autres

personnes avec les mêmes centres d’intérêts, ainsi que de partager des expériences et

anecdotes.

Ce site permet donc, comme d’autres réseaux sociaux, de se créer un profil, d’y mettre des

photos et de chercher et ajouter d’autres utilisateurs en tant qu’amis. Une fois en contact,

ces personnes peuvent alors discuter via emails ou forums. Mais Wayn est surtout un site utile

pour demander des conseils aux résidents locaux ou voyageurs.

Bien que cette communauté soit représentée dans 193 pays, la moitié des membres viennent

de seulement quelques pays, tels que les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Inde, l’Espagne, l’Italie

et le Canada.

Pour terminer, Wayn a été élu « meilleur site communautaire » aux Website of the Year

Awards, et ce à plusieurs reprises : en 2007, 2008, 2009 et 2011.

Adresse Internet : http://www.wayn.com

IgoUgo est un site comptant 3.000.000 de membres et qui

s’avère intéressant lorsque l’on cherche à voir un aperçu de ce qu’il

y a à faire et à voir dans une ville. Pour chaque destination, il existe

un résumé introductif de la ville, des photos, une section « Things to

do » ainsi que « Restaurants », toutes deux classés selon les évaluations des membres. Dans

l’onglet « Things to do », on retrouve également une option pour les activités bon marché et

gratuite. Pour terminer, il existe aussi un forum ainsi qu’une section « Stories & tips » ou les

membres peuvent donner des conseils et anecdotes.

Adresse Internet : http://www.igougo.com/

Lonelyplanet est un site de référence pour les voyageurs et

les touristes. On y retrouve entre autres des informations sur les lieux

à visiter et sur les activités recommandées ainsi que des

classements et appréciations de restaurants par les voyageurs.

Adresse Internet : http://www.lonelyplanet.com/

39

TripAdvisor est un site web qui offre des avis de

consommateurs sur tous types d'établissements touristiques et

également sur les restaurants, ce qui nous intéresse donc ici. Le site

peut également donner des idées de voyages grâce à sa section

« Idées de voyages » où l’on retrouve de brèves descriptions de

différentes destinations.

Adresse Internet : http://www.tripadvisor.fr/

Where I've Been est un réseau social qui permet

aux gens de se créer un profil, des albums photos de

voyage, et surtout de poser des questions/demander

des conseils aux autres membres sur tout ce qui concerne les voyages. Le site compte

9.700.000 membres.

Adresse Internet : http://www.whereivebeen.com/

SpottedbyLocals est un site de guides pour les villes,

uniquement faits de conseils de résidents locaux et mis à jour

régulièrement. Donc si vous en avez assez des conseils pour

touristes provenant des traditionnels guides de voyages et

préférez savoir où vont et ce que font les résidents locaux, ce site est fait pour vous. D’ailleurs,

ce qui est particulier à ce site est que les membres qui offrent des conseils sont uniquement

des personnes vivant réellement dans la ville (et non des personnes l’ayant visitée) et parlant

la langue du pays. Encore mieux, ces personnes sont sélectionnées et n’écrivent qu’à propos

de leurs endroits préférés.

Adresse Internet : http://www.spottedbylocals.com/

Localyte est un site utile qui permet principalement de poser

des questions aux résidents locaux.

Adresse Internet : http://www.localyte.com/

40

2) Geocaching

Le Geocaching est « une activité de loisir qui consiste à utiliser un

système de positionnement par satellites (GPS) pour rechercher

ou dissimuler une boîte (appelée « cache » ou « géocache »)

dans divers endroits à travers le monde » (Wikipédia –

Geocaching).

Une géocache typique est constituée d’un petit contenant

étanche et résistant comprenant un registre des visites et un ou plusieurs « trésors », le plus

souvent des objets de peu de valeur. Aujourd’hui, on compte déjà plus de 1.800.000 de

géocaches et 5.000.000 de membres dans 222 pays.

Cette activité est autant pratiquée par des jeunes que par des amateurs de randonnée et

des amoureux de la nature.

Fonctionnement

Une inscription gratuite permet d’utiliser le site

web. Une fois inscrit, il suffit de rechercher des

caches selon la localité. Les données peuvent

alors être téléchargées sur un GPS.

Une fois la cache découverte, les géochercheurs

peuvent y prendre un objet, à condition d'en laisser un en échange (de même ou de plus

grande valeur). Il est toutefois interdit de laisser des objets dangereux ou illégaux, ainsi que

de la nourriture car celle-ci peut attirer les animaux. Ensuite, les personnes enregistrent leur

découverte sur un registre des visites (un petit carnet) à l'intérieur de la géocache et/ou la

partagent sur le site.

Une note accompagne généralement la cache, décrivant le geocaching aux non-initiés et

les invitant à laisser la cache en place et à participer à l'activité.

Les contenants typiques sont le plus souvent des boîtes

en plastique de type Tupperware ou des boîtes

métalliques.

Adresse Internet :

http://www.geocaching.com/

Symbole du Geocaching

41

3) Wwoofing

Le WWOOF (« World-Wide Opportunities on Organic Farms »)

est un réseau mondial de fermes bio qui proposent

d'accueillir toute personne souhaitant partager leur

quotidien et leurs travaux en échange du gîte et du couvert.

Cette pratique est répandue dans plus de 40 pays et particulièrement en Australie, aux Etats-

Unis, au Canada et en Nouvelle-Zélande.

Principe

Les fermes qui souhaitent devenir un hôte WWOOF indiquent leurs

coordonnées soit à leur organisation nationale, soit au WWOOF

Independent (qui s'occupe des pays qui n'ont pas d'organisation

nationale). Les hôtes s'engagent à offrir un accueil chaleureux et

amical et partager leur expérience et leurs connaissances dans

des méthodes d'agriculture ou d'élevage biologique.

Ensuite, les volontaires intéressés payent une faible cotisation annuelle (entre 15 et 30€) afin

de devenir membre de la communauté et ainsi avoir accès aux informations concernant les

fermes. Ils peuvent alors contacter directement les fermiers pour s'arranger sur la durée du

séjour et les formalités. La durée de séjour dans une ferme peut varier de quelques jours à

plusieurs mois.

Les volontaires du WWOOF (appelés « woofers ») ne reçoivent normalement ni rémunération

ni aide financière. Les hôtes offrent la nourriture, l'hébergement et les occasions d'apprendre,

en échange d’une participation à la vie de la ferme (en général entre 4 et 6 heures par jour).

Parmi les woofers, on retrouve différentes catégories de personnes : des étudiants fauchés

aux personnes intéressées par l'agriculture bio, en passant par toutes les personnes à la

recherche de voyages et de contacts humains sans rapport marchand. En effet,

l’expérience humaine reste l’attrait principal de cette pratique.

Le rôle des organisations WWOOF est de mettre en contact les voyageurs avec des hôtes. Ils

maintiennent un rôle de superviseurs et sont capables de jouer les médiateurs s'il arrive le

moindre problème.

Adresse Internet : http://www.wwoofinternational.org/

42

4) Autres

Tourismegps est un site web qui propose plus

de 240 circuits en Wallonie, à faire à pied, à vélo, en

moto, en voiture, à cheval et autres, grâce à

l’utilisation d’un GPS. En effet, le site offre la possibilité

de télécharger les circuits sur tout type de GPS, et d’avoir ainsi les données en temps réel afin

de suivre le parcours.

Sur le site, il est possible de voir la carte de chaque circuit, le détail des différents endroits de

passage, le nombre de kilomètres, un schéma du dénivelé, la durée du circuit, ainsi qu’avoir

une brève explication à propos du circuit et de ses environs.

Adresse Internet : http://www.tourismegps.be

Zevisit est un site web qui permet de découvrir différents

villages et villes de France et de Belgique à travers des

reportages vidéo.

Adresse Internet : http://www.zevisit.com/

Global Greeter Network (GGN) est un réseau de guides

bénévoles (appelés les « Greeters ») qui accueillent des petits

groupes de voyageurs pour leur faire visiter leur ville ou région

hors des sentiers battus et dans une ambiance amicale.

La proposition de balade d'un "Greeter" s'adresse à un visiteur

qui souhaite comprendre et partager la vie des habitants du

pays et de la ville qu'il visite, au-delà de toute relation

marchande.

Adresse Internet : http://www.globalgreeternetwork.info/

43

Partie pratique

Dans cette partie, je vais vous parler de ma propre expérience en ce qui concerne

l’utilisation du site Couchsurfing.org dans le but de briser la glace et de donner envie aux

lecteurs de ce TFE de se lancer dans l’aventure.

C’est lors de mon Erasmus que J’ai voyagé pour la première fois en utilisant le Couchsurfing.

Je ne connaissais la pratique que de nom, le principe était encore très vague pour moi et je

n’envisageais pas du tout de m’en servir. Ce qui m’a fait changer d’avis, c’est que j’ai eu la

chance de rencontrer deux personnes membres qui m’en ont fait l’éloge, m’expliquant le

principe et le fonctionnement, me persuadant ainsi d’essayer.

La procédure

Je me suis donc créé un profil. J’y ai ajouté des photos de moi et je me suis décrit. J’ai coché

les langues que je savais parler ainsi que les pays que j’avais déjà visités. J’ai choisi ce que je

pouvais offrir, ce qui était dans mon cas d’aller boire un verre ou de faire un tour en ville.

Cette option s’est révélée, par la suite, parfaite pour ceux qui ne veulent pas trop s’investir au

départ. En effet, il y a peu de chances que quelqu’un vous contacte uniquement pour que

vous lui fassiez visiter la ville (à moins que vous viviez dans une ville où il existe très peu de

Couchsurfers).

Je n’ai donc pas offert de logements car, à l’époque, la situation ne me le permettait pas.

Petite parenthèse ici : une chose importante à savoir est que rien n’est obligatoire. Que vous

proposiez d’aller boire un verre ou d’offrir un logement, il vous est permis, dans tous les cas,

de refuser les requêtes sans donner d’explications.

Certains pourraient penser qu’il s’agit là d’une attitude opportuniste, de profiter ainsi de la

générosité des autres sans rien donner en échange, mais il n’en est rien (et même les hôtes

expérimentés vous le diront). En effet, le principe du Couchsurfing n’est pas un logement

contre un logement, mais bien de partager une expérience culturelle. Dans cette optique,

votre seule présence est déjà un « cadeau » pour les hôtes. En effet, certains membres

n’utilisent Couchsurfing que dans un sens : certains pour aller dormir chez les gens, d’autres

pour accueillir des étrangers.

Vous pourriez à nouveau vous dire « mais qui aurait envie d’inviter, sans soi-même profiter ? ».

Alors il faut recommencer du début et revoir la façon dont on comprend le Couchsurfing.

L’intérêt d’utiliser Couchsurfing n’est pas de se loger gratuitement mais bien de faire des

44

rencontres enrichissantes. Certes, le site permet de se loger gratuitement et cela est bien

pratique, mais il faut se rendre compte que la relation hôte-invité ne s’arrête pas là. L’hôte

n’offre pas une chambre d’hôtel gratuite mais bien une expérience en soi et un échange

culturel. En effet, bien qu’au départ beaucoup de personnes décident de s’inscrire pour faire

quelques économies lors de leurs voyages, on observe ensuite une tendance aux

changements dans les motivations. Assez tôt, les Couchsurfers se rendent compte que les

expériences sont bien plus enrichissantes qu’un simple échange de logements, car la relation

particulière qui se crée entre l’hôte et le visiteur permet de découvrir les lieux visités

autrement et de créer une expérience unique. Et si ce n’est pas le cas, leurs hôtes leur auront

vite fait comprendre que le principe du Couchsurfing n’est pas d’arriver le soir chez la

personne, de dormir et de s’en aller le matin (sauf exceptions). Il est évident que la liberté

d’action n’est pas la même lors d’une expérience Couchsurfing que lors d’un séjour à l’hôtel.

Il faut penser à s’adapter à ce que l’hôte a prévu de faire ou non et à son

horaire/programme. En outre, il est toujours agréable pour l’hôte de recevoir un petit présent

typique (lorsqu’on vient de l’étranger), ou encore que les invités proposent de préparer le

repas, etc.

Je ferme donc ici la parenthèse pour en revenir à la suite de la procédure que j’ai suivie pour

vivre mes expériences Couchsurfing.

Après avoir créé mon profil, j’ai informé mes deux amis Couchsurfers afin qu’il laisse une

référence sur ma page. Ce qu’ils ont fait, et ce qui aura permis par la suite que mes requêtes

soient mieux considérées et plus facilement acceptées. Un nouveau profil sans références

n’inspire évidemment pas confiance, car on ne sait pas à qui s’attendre.

Voici enfin venu le temps de chercher des hôtes potentiels et de leur envoyer des requêtes

(étape à envisager entre deux semaines et un mois avant le voyage). D’abord, vous allez

chercher des Couchsurfers en fonction de votre destination. Une fois le tri effectué, vous

veillerez à choisir les personnes qui se sont connectées assez récemment (pour ne pas perdre

votre temps non plus avec des membres qui ne sont plus actifs). Les autres critères de

sélection vous appartiennent désormais : il faut bien se dire qu’il est préférable de choisir des

personnes avec lesquelles on pense pouvoir s’entendre un minimum. Vous aurez donc tout

intérêt à lire le profil du Couchsurfer.

Lors de l’envoi de la requête, l’erreur principale à éviter est de ne pas personnaliser sa

demande. Et c’est là que cela peut paraître fastidieux, mais il est plus que recommandé de

prendre cette règle en compte. Il faut donc oublier le copier/coller intégral et penser à

adresser le message à la personne en écrivant au moins son nom dans le sujet du message et

en expliquant pourquoi on s’oriente vers elle en particulier, ce qui montre ainsi un signe

d’intérêt pour la personne et pas seulement pour le logement.

45

D’ailleurs, certains hôtes demandent d’écrire un mot particulier (que l’on retrouve sur leur

profil) dans le sujet de la requête. C’est pour eux une manière de s’assurer que le demandeur

a lu son profil.

Au final, pour trouver une personne susceptible de nous accueillir durant la période

souhaitée, il faut s’y prendre à l’avance et envoyer assez bien de demandes.

Personnellement, je peux dire que j’envoyais en moyenne dix à quinze requêtes pour trouver

un Couchsurfer disposé à m’accueillir.

Mes expériences

Je vais maintenant un peu vous parler de mes propres expériences et surtout de celles qui

ont été les plus enrichissantes et originales.

Durant mon Erasmus en Espagne, j’ai voyagé cinq fois en utilisant le site Couchsurfing pour

me loger, trois fois accompagné et deux fois seul.

La première fois, je suis parti sur l’île de Gran Canaria avec un ami allemand. Nous avions

décidé d’y rester 5 jours et 4 nuits. J’ai donc cherché une personne susceptible de nous

héberger, sachant que je n’avais encore que peu de références sur mon profil. J’ai envoyé

une dizaine de requêtes, petit à petit, car les réponses me revenaient négatives (ou pas du

tout, dans certains cas). J’ai quand même eu assez de chance car une réponse positive m’a

été retournée assez rapidement. J’avais trouvé Rubén, un canarien de 27 ans, qui acceptait

de nous accueillir pendant toute la durée de notre séjour. Nous nous sommes donc arrangés

pour nous rencontrer sur l’île dès notre arrivée. Le courant est tout de suite bien passé entre

nous, à tel point qu’une fois arrivé chez lui, il nous a laissé un double des clés de son

appartement (il était occupé la journée et nous voulions visiter un peu les environs). Une belle

preuve de confiance, mais tout le monde ne fait pas cela, c’est un fait. Quant à moi, je lui ai

offert une boîte de chocolats que j’avais ramenée de Belgique. Pendant notre séjour, nous

avons tout de même eu l’occasion de faire le tour de l’île en voiture en compagnie de

Rubén, qui nous a ainsi indiqué de beaux endroits à visiter. Nous avons également rencontré

son père, son cercle d’amis et nous sommes allés manger avec eux dans un restaurant-

grotte, dans un coin reculé des montagnes (loin des restaurants à touristes!). Pour finir, nous

sommes sortis en club avec eux et avons fait la fête jusqu’aux petites heures. Bref, un séjour

comme j’en ai rarement vécu.

Ma quatrième expérience, aussi, m’a laissé un souvenir indélébile. Je me suis rendu à

Saragosse, en juin, pour une durée de 3 jours. Après une quinzaine de requêtes, Diego (un

espagnol de 35 ans) m’envoie une réponse positive. Il me fixe rendez-vous directement à son

46

domicile, ou je me rends par mes propres moyens. J’entre chez lui et, déjà, je me sens

comme chez moi. Cette sensation est magnifique. On se rend chez un « inconnu », on se

demande un peu comment le contact va s’établir et au final (surtout si on comprend bien le

principe du Couchsurfing), cela se passe très bien, sans prise de têtes. Il s’avère que, ces

jours-là, plusieurs manifestations avaient lieu et que Diego comptait bien y participer avec ses

amis. Je l’ai donc accompagné et nous nous sommes ainsi baladés dans la ville. Diego étant

professeur d’histoire, j’ai également eu la chance d’avoir une petite visite guidée du centre

historique. Et les jours ou mon hôte devait se rendre au travail, il m’a prêté son vélo afin que je

puisse me déplacer plus facilement d’un bout à l’autre de la ville : point non-négligeable vu

la température extérieure de 38°C. J’ai ainsi pu voir tout ce que je souhaitais de cette belle

région. Comme si ce n’était pas assez, et parce que le contact était très bien passé entre

nous, il m’annonce, la veille de mon départ, que ses amis décident de partir le lendemain

dans les Pyrénées, pour faire de la randonnée, et que je suis dès lors invité à rester un jour de

plus chez lui afin de pouvoir y participer moi-aussi. J’accepte sans hésitations et nous voilà

partis toute la journée pour une aventure inoubliable. Et ainsi se termine mon séjour à

Saragosse.

Dans mes autres voyages en utilisant le Couchsurfing pour me loger, je suis allé à Valence,

Almeria et Santander. Chaque expérience s’est bien déroulée. A Almeria, accompagné de

trois autres personnes, nous n’avions trouvé de logements que pour deux d’entre nous, mais

l’hôte, dans un élan de générosité, s’est finalement débrouillé pour tous nous loger. A

valence, notre hôte, qui vivait dans un quartier calme et rural, hors de la ville, nous a quand

même emmenés dans le centre chaque soir pour sortir jusqu’aux petites heures. A Santander,

je suis allé manger dans un restaurant typique avec mon hôte et il m’a également conseillé

de bons endroits à visiter.

Que de riches expériences, uniques et épanouissantes !

En résumé, les prochains voyages que je souhaite réaliser, je ne les imagine plus d’une autre

manière qu’en allant loger chez l’habitant.

47

Conclusion

Quand je regarde mon TFE, je suis assez satisfait d’avoir pu cerner cette thématique qui me

semblait bien vague et vaste au début. On pourrait croire à un « guide de voyages pour

jeunes fauchés », pourtant, ce travail se dirige vers les personnes de tout âge.

Du Couchsurfing pour tous les âges, bien qu’utilisé principalement par les jeunes, au

gardiennage bénévole de maison pour les personnes retraitées, en passant par l’échange

de maisons pour les adultes et familles à la situation plus stable, il y en a pour tous les goûts et

tous les âges.

D’ailleurs, je compte bien distribuer mon TFE à toute personne intéressée et j’espère que cela

aidera les gens à s’épanouir au travers de voyages enrichissants.

A l’aube d’Internet et des avancées technologiques en matière de communication, je prédis

un avenir prometteur à ces nouvelles tendances, ainsi qu’un certain changement de

mentalité dans la manière de penser le voyage.

Serez-vous le prochain à faire le pas ?

48

Bibliographie

Livres

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Article

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52

Notes

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