valorisation du tourisme non-marchand et des alternatives de
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Communauté française
Haute Ecole Charlemagne
Catégorie économique
« Les Rivageois »
Rue des Rivageois 6
4000 LIEGE
Valorisation du tourisme non-marchand et des
alternatives de voyages vis-à-vis de l’industrie
touristique
DRECHSEL Olivier Promoteur : Mme Renquin
3TG1 Lecteur : Mme Calvo
Bachelier en Tourisme Année académique
Option Gestion 2011-2012
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Communauté française
Haute Ecole Charlemagne
Catégorie économique
« Les Rivageois »
Rue des Rivageois 6
4000 LIEGE
Valorisation du tourisme non-marchand et des
alternatives de voyages vis-à-vis de l’industrie
touristique
DRECHSEL Olivier Promoteur : Mme Renquin
3TG1 Lecteur : Mme Calvo
Bachelier en Tourisme Année académique
Option Gestion 2011-2012
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Je tiens tout d’abord à remercier
Mme Cardols, pour avoir répondu à
mes questions et m’avoir aidé à
m’orienter dans la partie pratique de
mon TFE.
Je remercie également Mme
Renquin, pour m’avoir conseillé un
ouvrage qui fut une source utile à
mon travail.
Je tiens finalement à remercier mes
parents qui m’ont beaucoup soutenu
dans ce travail de longue haleine.
4
Table des matières
Table des matières ................................................................................................................................ 4
Liste des abréviations ........................................................................................................................... 5
Introduction ............................................................................................................................................ 6
Partie théorique ..................................................................................................................................... 9
A. Hébergement .......................................................................................................................... 10
1) Le CouchSurfing ........................................................................................................................ 10
2) L’échange de logements ....................................................................................................... 16
3) Le gardiennage bénévole de maison ................................................................................. 19
4) L’auberge de jeunesse ............................................................................................................ 21
5) Le camping sauvage ............................................................................................................... 24
B. Transport ................................................................................................................................... 26
1) Le covoiturage .......................................................................................................................... 26
2) L’auto-stop ................................................................................................................................. 30
3) Le bateau-stop .......................................................................................................................... 34
C. Divers ......................................................................................................................................... 37
1) Web 2.0 ....................................................................................................................................... 37
2) Geocaching .............................................................................................................................. 40
3) Wwoofing ................................................................................................................................... 41
4) Autres........................................................................................................................................... 42
Partie pratique ..................................................................................................................................... 43
Conclusion ........................................................................................................................................... 47
Bibliographie ........................................................................................................................................ 48
Notes ..................................................................................................................................................... 52
5
Liste des abréviations
CS : CouchSurfing, terme général utilisé pour parler de la pratique de l’hébergement
chez des inconnus, car il renvoie au nom du réseau d’hospitalité le plus répandu
actuellement sur Internet : couchsurfing.org.
Web 2.0 : terme désignant l’évolution récente du Web vers plus de simplicité et
d'interactivité, permettant à chacun d’y contribuer et d'échanger des informations.
PtP, C2C : Peer to Peer & Consumer to Consumer, termes désignant les échanges
d’informations, conseils et autres, entre consommateurs.
HI : Hostelling International, organisation qui rassemble des associations d’auberges de
jeunesse du monde entier.
WWOOF : World-Wide Opportunities on Organic Farms, nom du réseau mondial de fermes
bio proposant le gîte et le couvert en échange d’une aide aux travaux agricoles.
GGN : Global Greeter Network, nom du réseau de guides bénévoles.
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Introduction
Une petite vue d’ensemble
Dans notre monde toujours plus globalisé, le tourisme connaît, lui aussi, une standardisation
massive. Cependant, depuis quelques années, on constate la volonté de plus en plus de
personnes de sortir du schéma de voyage traditionnel et de retrouver ainsi de l’authenticité
lors de leurs voyages.
La recherche de l’authenticité peut s’expliquer en raison de plusieurs facteurs: la
standardisation de notre monde, d’où découlent les interrogations à propos de l’identité,
l’idéalisation de la nature et de ses bienfaits, ainsi que la nostalgie d’un passé glorifié. Tout
cela nous donne la sensation, dans notre société occidentale, de ne plus connaître nos
racines et donc de vouloir les retrouver.
Cette recherche d’authenticité s’exprime alors sous la forme d’un retour à la nature, aux
valeurs traditionnelles et aux échanges désintéressés avec les populations locales.
Dans cette optique, notre société postmoderne, caractérisée par le développement des
nouvelles technologies de l’information et de la communication, nous permet aujourd’hui,
grâce à Internet, d’être très facilement en contact avec des gens du monde entier, mais
également d’aller à leur rencontre.
En effet, de nombreux moyens sont désormais à la portée de tous pour voyager tout en étant
plus proche des gens, que ce soit tout au long du trajet ou bien sur place. Grâce à Internet, il
est aujourd’hui possible de planifier des rencontres avec des personnes du monde entier
dans le but de partager leur vie quotidienne, d’aller dormir chez eux, mais aussi afin de faire
un bout de chemin ensemble, ou encore pour échanger un logement.
En outre, la génération « Web 2.0 » grandissant, de plus en plus de sites faits par et pour les
voyageurs ont vu le jour. Ces sites permettent l’échange d’informations, de conseils, de
recommandations, de commentaires et de comptes rendus d’expériences.
En résumé, ces évolutions et tendances récentes nous ouvrent donc la voie vers une nouvelle
ère, une ère dans laquelle les voyages peuvent être organisés par nos propres moyens et
dans un cadre social plus proche de la réalité.
7
Mes motivations
Ayant déjà voyagé dans plusieurs pays et continents, il y eut un moment où je me suis lassé
de découvrir uniquement des constructions et des paysages et de rester dans les chemins
balisés de l’industrie touristique.
Je suis donc resté attentif à ce qui se faisait de nouveau autour de moi et c’est comme cela
qu’un jour, j’ai eu la possibilité d’essayer une de ces pratiques fleurissantes, le Couchsurfing.
Cette dernière m’aura permis d’aller loger chez l’habitant à plusieurs reprises.
Depuis, mon intérêt envers ces nouvelles manières de voyager a grandi et c’est pour cela
que j’ai décidé de baser mon travail de fin d’études sur ce sujet.
Au départ, je n’étais pas sûr d’avoir suffisamment d’informations à traiter, mais il s’est avéré,
au fur et à mesure, qu’il existait plus de nouvelles pratiques que je n’en connaissais.
Au final, chaque site m’en faisait découvrir un autre, à tel point que j’ai eu bien plus de
travail que prévu.
Ma méthodologie
En fouillant sur Internet, j’ai donc cherché à découvrir le plus de tendances possible, celles-là
mêmes qui permettent d’être plus proche de la réalité vécue par les personnes rencontrées
lors de voyages.
J’ai lu et analysé les sites. J’ai observé leurs différences, avantages et inconvénients. Je les ai
triés selon leur succès, leur présentation et leur fiabilité, afin de pouvoir vous les recommander
et en faire un classement logique (cf. les tableaux que j’ai réalisés). En effet, l’ordre dans
lequel j’évoque les différents sites va du plus utilisé au moins connu.
Je parle principalement du côté théorique de ces pratiques et de leur fonctionnement,
n’ayant, pour la plupart, pas eu l’occasion de les essayer par moi-même. Néanmoins, dans la
partie pratique, je parle un peu du cas du Couchsurfing via ma propre expérience.
Les produits touristiques classiques tels que l’hébergement dans des structures hôtelières, le
transport organisé et autres, seront donc mis de côté. Seule une exception sera faite pour les
restaurants car je considère que ceux-ci font, d’une certaine manière, partie intégrante du
quotidien des habitants.
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Et bien que le titre du TFE évoque les alternatives de voyages, il n’est pas question ici de
parler de tourisme alternatif. En effet, ce dernier reste dans la sphère du tourisme lucratif alors
que mon travail porte bien sur le tourisme non-marchand.
En ce qui concerne la partie pratique, j’ai estimé qu’elle n’avait pas besoin d’être très
longue. Le but de cette dernière étant de donner envie aux lecteurs de se lancer dans
l’aventure, j’y ai donc parlé de ma propre expérience afin qu’ils puissent avoir une idée
concrète de ce que j’ai pu vivre grâce au Couchsurfing.
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Partie théorique
Revenons-en tout d’abord aux bases avec la définition du tourisme : selon l’OMT, « Le
tourisme est un déplacement hors de son lieu de résidence habituel pour plus de 24 heures
mais moins de 4 mois, dans un but de loisirs, un but professionnel (tourisme d’affaires) ou un
but sanitaire (tourisme de santé) ». Le tourisme englobe ainsi plusieurs secteurs d’activités tels
que le transport, la restauration, les loisirs et l’hébergement.
Quant au tourisme alternatif, non développé ici, celui-là est en fait le nom général donné aux
diverses alternatives vis-à-vis du tourisme de masse, telles que : le tourisme durable, le
tourisme vert, le tourisme rural, le tourisme équitable et le tourisme participatif.
Dans cette partie, je vais développer les différents produits touristiques non-marchand que
j’ai pu recenser, classés par catégories, à savoir : l’hébergement, le transport, ainsi que les
activités et autres, reprises sous le titre « divers ».
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A. Hébergement
L’hébergement touristique compte plusieurs produits: hôtels, campings, villages de vacances,
chambres d’hôtes.
Il existe cependant trois modes d’hébergement non marchand différents qui permettent de
se loger gratuitement ou à prix réduits : les auberges de jeunesse, l’hébergement chez des
parents ou des amis et le camping sauvage. À cela viennent s’ajouter trois nouvelles
tendances rendues possibles grâce à Internet : le CouchSurfing, l’échange de logements
ainsi que le gardiennage bénévole de maisons.
Je vais donc développer ici ces alternatives en commençant d’abord par les nouvelles
tendances.
1) Le CouchSurfing
Apparu il y a quelques années, le
CouchSurfing est un mode d’hébergement
non marchand chez l’habitant, très vite
devenu une nouvelle tendance touristique et
dont le nombre d’adeptes croît de manière
importante d’année en année. Cette
pratique consiste à trouver un hébergement
gratuit proposé par des résidents locaux
contactés via un site web. Le plus utilisé et celui que je vais développer dans ce TFE est
Couchsurfing.org, bien qu’il en existe d’autres que j’évoquerai par la suite.
Définition
D’un point de vue étymologique, le
terme CouchSurfing signifie « surfer
d’un canapé à l’autre ».
Autrement, voici deux définitions que
l’on peut trouver sur le site web :
« CouchSurfing est un réseau
international à but non lucratif qui met
11
en relation les voyageurs et les habitants de plus de 230 pays et territoires de par le monde. »
(Couchsurfing.org – à propos)
« Notre objectif en tant qu'organisation est de créer des expériences enrichissantes: des
rencontres interculturelles amusantes, participatives et enthousiasmantes. Ces expériences
prennent diverses formes. Initialement, le but de CouchSurfing était essentiellement
d'héberger des voyageurs et de séjourner chez l'habitant en tant qu'invité. Outre ces
expériences principales, nous favorisons désormais également un panel croissant d'activités
et d'événements. » (Couchsurfing.org - A propos)
CouchSurfing est donc un réseau social d’hospitalité ainsi qu’une organisation non
marchande qui existe depuis 2004 sur le web et qui facilite la rencontre entre les voyageurs
et les habitants, autant dans le cadre de l’hébergement que de la vie quotidienne.
Historique
Depuis quelques années, cette nouvelle pratique s’est développée au niveau de
l’hébergement grâce à l’évolution des technologies et de l’Internet. En plus du site web
« CouchSurfing.org », différents sites sont apparus, proposant d’adhérer à différents réseaux
ou communautés de voyages : « Hospitalityclub.org », « Globalfreeloaders.com »,
« Tripping.com », « Warmshowers.org », « Bewelcome.org » ou encore « Servas.org », qui fut le
premier réseau d’hospitalité (non virtuel) créé en 1949 et fonctionnant sur base de carnet
d’adresses. Hormis le site Warmshowers réservé aux cyclistes, les autres réseaux ont le plus
souvent des objectifs similaires et ce qui les différencie avant tout reste le nombre de
membres inscrits.
Voici ici un aperçu de la fréquentation des différents réseaux évoqués :
RESEAUX NOMBRE DE MEMBRES
CouchSurfing.org 4.600.000
Hospitalityclub.org 647.000
Globalfreeloaders.com 89.000
Tripping.com 50.000
Warmshowers.org 23.000
Bewelcome.org 20.000
Servas.org 19.000
(juillet 2012)
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On dénombre en effet une croissance exponentielle du nombre de membres depuis les
débuts du site « Couchsurfing.org ». Il y avait 50.000 membres en 2005, 800.000 en 2008,
1.300.000 en août 2009 et 3.800.000 aujourd’hui (mars 2012). Le CouchSurfing ne représente
évidemment qu’une petite part du marché de l’hébergement touristique pour le moment,
mais cette pratique a encore de l’avenir devant elle, étant donné le succès croissant de
l’Internet et la recherche d’authenticité des consommateurs vis-à-vis du tourisme de masse
standardisé.
Fonctionnement
Le site Couchsurfing.org est un site semi-public. La plus grande partie des informations sont
accessibles par toute personne se connectant au site, mais certaines le sont uniquement par
les membres. Néanmoins, s’inscrire sur le site n’engage à rien et est à la portée de tous.
Une fois inscrit, chaque membre se crée un profil et se décrit ainsi de manière personnelle,
détaillant ses hobbies, ses occupations, son lieu de résidence, dans le but d’augmenter des
chances de rentrer en contact avec d’autres utilisateurs. On trouve aussi une autre partie qui
concerne les préférences du membre en ce qui concerne la musique, les films, les séries et
autres.
Les membres ont également la possibilité de s’inscrire dans des groupes afin de retrouver des
gens ayant les mêmes centres d’intérêts (par ville, passion, orientation sexuelle,…).
L’appartenance à un groupe est alors indiquée sur le profil de la personne, avec en plus la
raison pour laquelle il s’y est inscrit.
Leur profil créé, les voyageurs vont alors contacter des hôtes via le site web, qui accepteront
ou non de les héberger, toujours gratuitement, d’aller boire un verre ou encore de leur faire
visiter la ville.
Pour trouver ces éventuels hôtes dans la base de données, la sélection se fait en fonction de
la destination et seulement après selon l’individu. Une fois la destination choisie, CouchSurfing
se présente comme un catalogue de personnes disponibles. A chaque membre correspond
un cadre résumant quelques informations du profil (photo, nom, lieu exact, nombre
d’expériences et d’amis, etc.).
La recherche peut aussi être affinée selon divers critères : âge, sexe, disponibilité, fait d’avoir
une photo, nombre de personnes pouvant être accueillies, possibilité de chaise roulante, etc.
Attention cependant à ne pas confondre la gratuité de la pratique avec le profit personnel.
D’ailleurs, la participation aux tâches (et/ou aux frais) va de soi et s’impose naturellement.
13
Bien sûr, la relation est située en dehors d’un cadre marchand mais il convient plutôt de voir
cela comme un cadre domestique ou amical.
Il s’agit ici de découvrir du pays en partageant la vie des habitants et en retour, d’accueillir
des voyageurs chez soi ou leur faire découvrir la région, partager une passion, etc. (si on en a
la possibilité et l’envie, rien n’étant obligatoire). Cette pratique se réalise donc dans un esprit
d’hospitalité désintéressée et d’échange culturel.
Pour terminer, le site évoque certaines valeurs nécessaires à ce type de pratique. En effet, il
est bon de comprendre le principe du CouchSurfing pour pouvoir en retirer de bonnes
expériences. La règle première ici est donc clairement l’adaptation : le CouchSurfer doit être
capable de s’adapter à ceux
qui l’hébergent, et non l’inverse.
On retrouve également sur le site
des conseils concernant
l'hébergement et les relations
particulières à cette pratique.
Sécurité
Dans la pratique, les membres
de CouchSurfing, autant les
hôtes que les invités, vont se retrouver, dans un endroit privé sans se connaître. Cette situation
pouvant créer une crainte ou un malaise, il existe, sur le site, plusieurs manières d’assurer une
certaine sécurité.
Comme dit précédemment, les membres complètent en premier lieu un profil d’utilisateur. Ils
ne sont certes pas obligés de dévoiler leurs informations personnelles mais doivent au
minimum donner leur identité, leur adresse (alors vérifiée par l’organisme), une photo, ainsi
qu’une description de leur logement dans le cas où ils souhaitent accueillir des gens chez
eux.
Qui plus est, des références et commentaires sont également visibles sur le profil du
Couchsurfer. En effet, après une rencontre, l’hôte et l’invité peuvent laisser leurs
appréciations et critiques sur la page personnelle de la personne rencontrée.
La sécurité du CouchSurfing se base donc principalement sur un système d’autorégulation
au sein du réseau. Ce système de réputation/référence sert de description de l’individu car il
14
donne une image de la façon dont les autres perçoivent le membre. Ce système est assez
informel mais néanmoins très honnête et réaliste.
Ainsi, avant de décider de séjourner chez un inconnu ou d’accueillir quelqu’un chez eux, les
Couchsurfers peuvent consulter les commentaires concernant la personne en question et
juger ainsi de son sérieux. Un membre peut également refuser d’en héberger un autre, et ce,
sans avoir à se justifier.
À un niveau plus technique, on retrouve également d’autres procédures :
1) La certification : procédure payante non obligatoire qui permet de vérifier le nom
et l’adresse du membre via un courrier muni d’un code.
2) Le vouch : marque de confiance d’une personne ayant déjà une bonne
référence sur le site.
Pour finir, on peut également prendre en considération une hypothèse concernant la
confiance générale des participants entre eux. Cette dernière pourrait s’expliquer par un
certain niveau de développement économique, car, dans cette pratique, le monde
occidental est bien plus représenté que le reste de la planète.
Et il semblerait bien en effet que les individus post-matérialistes (nés dans des conditions
confortables d’un point de vue sécuritaire et économique) aient tendance à être plus
tolérants mais aussi plus confiants envers l’autre.
Profil des membres
La plupart des Couchsurfers proviennent, selon les statistiques du site, de pays industrialisés :
essentiellement l’Europe (+/-50%) et l’Amérique du Nord (30%). Par ailleurs, on recense autant
d’hommes que de femmes et, bien que l’on retrouve des groupes de personnes (couples,
groupes d’amis ou familles), la plupart des membres sont des personnes voyageant seules.
Quant à l’âge des participants, il est en grande partie situé entre 18 et 29 ans.
15
Répartition mondiale des Couchsurfers (20 avril 2012)
Source : http://www.couchsurfing.org/couchsurfer_map
16
2) L’échange de logements
L'échange de maisons et d’appartements (home exchange en anglais) est une pratique qui
consiste en un prêt de logements respectifs entre deux familles (couples ou autres) durant
une période déterminée.
Ce système d’échange non
commercial, qui existe déjà depuis
plus de cinquante ans, est désormais
rendu possible grâce à des sites
Internet qui mettent en relation les
différentes personnes qui souhaitent
vivre cette expérience.
En effet, de nombreux sites web
proposent ce type d’hébergement :
« Homeexchange.com », « Intervac-homeexchange.com», « Homeforswap.com »,
« Homechichome.com» (logements de luxe), « Homelink.fr », « 1sthomeexchange.com »,
« Homeforexchange.com », « Echangedemaison.com », « Lovehomeswap.com »,
« Trocmaison.com », « Switchome.org », « Echange-maison.net », etc.
A titre d’exemple, le site « homeexchange.com » compte plus de 42.000 membres inscrits
dans plus de 140 pays, témoignant ainsi de l’importance du phénomène.
Voici quand même ici un aperçu de la fréquentation des principaux réseaux :
RESEAUX NOMBRE DE MEMBRES
Homeexchange.com 42.000
Intervac-homeexchange.com 30.000
Homeforswap.com 20.000+
Homechichome.com 20.000
1sthomeexchange.com 19.000
Homelink.fr 18.000
Homeforexchange.com 15.000
(mai 2012)
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Fonctionnement
Sur la plupart des sites, une petite somme est
demandée au moment de l’inscription. Celle-
ci permet d’avoir accès à la liste des
membres souhaitant échanger leur résidence.
D’autres sites, bien que plus rares, laissent au
contraire la liberté de consulter gratuitement
les offres. En réalité, la concurrence entre les
sites d’échanges permet aujourd’hui au
voyageur de bénéficier de tarifs raisonnables
(environ entre 70 à 120 € pour une adhésion
annuelle).
Il n'est pas impératif que les deux logements soient de même nature ou de même standing.
Le logement échangé peut être autant une maison qu’un appartement, un studio, une
résidence secondaire ou même un mobil-home. Cette interaction ne se devra pas non plus
d’être simultanée (par exemple dans le cas d’une résidence secondaire).
En revanche, l’échange reste assez souvent associé à un échange de voitures.
L’échange de logement est envisageable que l'on soit propriétaire ou locataire. Aussi
longtemps qu’il exclue toute rémunération, cela est considéré comme une invitation. Dès
lors, l’assureur de l’habitation intègre ce risque et il n’est donc même pas nécessaire de le
prévenir.
Dans la pratique, sur les différents sites, l’outil de recherche proposera en général de trier les
maisons selon plusieurs critères : la situation (pays, région, ville), les dates, les langues, le type
de logement. Selon les sites, la recherche sera plus avancée ou non et offrira plus de
détails pour affiner le tri : non-fumeur, animaux non-admis, enfants non-admis, nombre de lits,
facilités, nombre d’expériences précédentes, etc.
Ensuite, sur les profils, on retrouve différentes informations telles que la description de la
maison, sa situation exacte, des photos ainsi que des conditions telles que celles citées juste
au-dessus.
Chaque membre a ensuite la possibilité de contacter les participants par email (et parfois
par téléphone), afin de décider de faire l’échange et de fixer les conditions (période, durée,
modalités)
18
Malgré tout, chaque échange repose d’abord et surtout sur une confiance réciproque
(même si des assurances existent selon les sites). Les membres possèdent généralement le
même état d’esprit, basé sur le respect, l’échange culturel et la convivialité, et c’est cela qui
permet le bon fonctionnement du système.
On peut donc terminer en disant que le principal attrait pour ce mode d’hébergement est
que les personnes diminuent fortement le coût de leurs vacances, avec en plus l’impression
d’être chez soi, tout en étant à l’étranger.
19
3) Le gardiennage bénévole de maison
Le gardiennage bénévole de maison (home/house sitting en anglais) est un concept non-
lucratif né aux Etats-Unis, et apparu en Europe dans les années 90, qui consiste en un
échange de services entre particuliers (propriétaire et gardien/home-sitter). Il est question ici
d’occuper/garder la maison, nourrir les animaux, arroser les plantes, relever le courrier, etc.
pendant une période déterminée, mais aussi, en contrepartie, de disposer de l’habitation
des personnes en voyages.
Cette pratique, qui existe déjà depuis
quelques années, a été simplifiée et est
devenue de plus en plus populaire grâce à
l'usage de l'Internet, via des sites web tels
que :
« Holidaysitting.be », «Ilidor.com»,
«Maisonbleucitron.com», «Homesitting.fr»,
«Partirtranquille.com», «Holidays-sitters.com».
Fonctionnement
Dans tous les cas, l’adhésion à un de ces sites web passe par le paiement d’une cotisation
annuelle et/ou parfois de frais d’inscriptions (50-100€). Ces frais permettent la maintenance
du site ainsi que les services offerts par celui-ci.
Les personnes qui se proposent comme gardiens doivent, pour la plupart des cas, suivre un
processus afin de s’inscrire. Les conditions varient selon les sites mais en voici tout de même
un aperçu. Après l’identification sur le site, les volontaires remplissent un questionnaire en
ligne. Il s’en suit, en général, un entretien téléphonique pour connaître leurs motivations et
décider de donner suite à leur adhésion ou non. Une fois tout cela effectué, une demande
de justificatifs est introduite (extrait de casier judiciaire, justificatifs d’identité, de domicile,
etc.).
L'adhésion d’un home-sitter à un service de gardiennage entraîne automatiquement son
référencement dans une base de données. Du coup, l’organisme dispose d’un fichier
reprenant les coordonnées et les disponibilités des gardiens.
20
Le plus souvent, les gardiens sont des couples de retraités. Ceux-ci sont d’ailleurs privilégiés,
voire parfois les seuls autorisés. Cela s’explique pour plusieurs raisons. D’une part, les années
de vie apportent une meilleure expérience de la gestion d’une maison. D’autre part, les
personnes retraitées sont disponibles toute l’année car libérées des contraintes
professionnelles et familiales, et donc réactives en cas d’urgence.
Motivations
Les motivations des membres sont différentes dans
cette pratique. Ce que recherchent les
propriétaires est avant tout une présence
dissuasive pour éloigner les personnes indésirables,
la garde des animaux domestiques mais aussi,
dans une certaine mesure, l’entretien du jardin.
Quant aux motivations des home-sitters, celles-ci
sont tout autres : découvrir de nouvelles régions, un
nouvel environnement, rester actifs, faire des
rencontres, être au contact d'animaux. Pour eux,
ce système revient d’une certaine manière à des vacances gratuites.
Assurances
En général, la plupart des risques, en ce qui concerne les dommages extérieurs aux
agissements des home-sitters, sont couverts par l'assurance « Multi-risques Habitation » du
propriétaire.
En outre, les gardiens doivent disposer de leur propre assurance « Responsabilité Civile Vie
Privée », assortie d'une clause "Villégiature", qui interviendrait en cas d’incidents relevant de
leur responsabilité.
L'intermédiaire (le site web) doit, quant à lui, souscrire chaque année une assurance de
responsabilité civile professionnelle couvrant l'activité de gardiennage (non professionnelle)
sur les résidences. Les garanties doivent alors au moins couvrir les dommages matériels et
immatériels, le vol, les atteintes accidentelles à l'environnement et les intoxications.
Evidemment, en fonction des sites web, les assurances proposées ou inclues sont différentes.
Néanmoins, les gardiens peuvent généralement compter sur un service d'assistance 7 jours
sur 7 et 24h sur 24 en cas d’incidents.
21
4) L’auberge de jeunesse
L’auberge de jeunesse (youth hostel en anglais) est un établissement qui propose un
hébergement plutôt destiné aux jeunes, à un prix relativement bon marché.
Les chambres sont le plus souvent partagées avec d’autres locataires ; les pièces telles que
les sanitaires ou la cuisine sont, en général, communs. Quant au service offert, il est lui aussi
limité : les lits ne sont pas faits à l’avance et l’on ne propose que peu ou pas de restauration.
Les auberges, contrairement aux hôtels, se caractérisent par des relations plus informelles et
plus proches, autant entre les employés et les clients qu’entre les clients eux-mêmes. De plus,
des espaces conviviaux sont prévus pour faciliter la rencontre entre les voyageurs : cuisine,
salles communes, bibliothèques, etc.
Certaines auberges proposent même des activités (loisirs, sports, rencontres de jeunes, ainsi
que des services d’échanges de livres, DVD,…) et, en ce qui concerne la limite d’âge, celle-
ci a été abandonnée dans la plupart des auberges de jeunesse, même s’il se peut que
certains établissements l’appliquent toujours.
Mais voilà, au-delà de toutes ces similitudes, il existe bien deux types d’auberges de jeunesse:
les auberges membres d’Hostelling International (HI), sans but lucratif, et les auberges gérées
de manières indépendantes (non-HI).
Hostelling International
HI, aussi connu sous le nom de « Fédération Internationale
des Auberges de Jeunesse » (FIAJ) ou « International Youth
Hostel Federation » (IYHF), est une A.S.B.L. britannique
comprenant 90 associations d'auberges de jeunesse qui
gèrent plus de 4000 établissements dans 80 pays à travers
le monde.
Avec près de 4 millions de membres, HI est l’une des plus
importantes organisations associatives pour la jeunesse
dans le monde.
Dans l’optique de l’hébergement non lucratif et culturel, la principale mission d’HI est
d’ailleurs, comme citée sur le site, de :
« Promouvoir l’éducation des jeunes de toutes les nations, en particulier ceux ayant des
moyens limités, en les encourageant à avoir une plus grande connaissance, un amour et une
22
attention particulière pour le monde rural, et une appréciation des valeurs culturelles des
villes et villages des quatre coins du monde et, en complément, mettre à disposition des
auberges de jeunesse dans lesquelles il ne devra avoir aucune distinction de race,
nationalité, couleur de peau, religion, sexe, classe ou opinions politiques, et ainsi développer
une meilleure compréhension de leurs semblables, tant dans leur pays qu’à l’étranger ».
(Hihostels.com – Nos convictions)
En tant que non-membre, surfer sur le site Internet « Hihostels.com » permet d’accéder aux
services proposés. Néanmoins, pour les personnes intéressées, une adhésion (ouverte à tous)
est possible, amenant des avantages et réductions dans tout un tas de domaines.
Quant aux établissements concernés, ils doivent, pour faire partie de l’association, être
sélectionnés par HI même, selon des critères spécifiques de qualité, à savoir : accueil,
confort, propreté, sécurité et intimité.
En effet, les normes garanties chez Hostelling International signifient que l’on peut compter
sur une qualité constante dans toutes les auberges HI. Toutes les associations membres
doivent d’ailleurs appliquer régulièrement des programmes de vérification de conformité, en
plus de recevoir des inspections directes des équipes d’HI.
Auberges indépendantes
Souvent, toute auberge ne faisant pas partie d’Hostelling International est considérée
auberge indépendante. Elles sont appelées indépendantes même lorsqu’elles font partie
d’une autre association d’auberge de jeunesse telle que Scottish Independent Hostels ou
Backpackers Canada par exemple.
Dans ce type d’établissement, le terme « auberge de jeunesse » (youth hostel) est, dès lors,
moins utilisé et se voit remplacé par « backpackers’ hostel ».
Malgré cela, avec l’évolution de d’industrie des auberges de jeunesse, les auberges HI et
non-HI se ressemblent de plus en plus et on voit également aujourd’hui de nombreux
backpackers’ hostel associé à HI.
On pourra donc aussi trouver son bonheur sur des sites web proposant des auberges non-HI
partout dans le monde, tels que : « Hostels.com », « Hostelworld.com », « Hostelbookers.com »
(sans frais de réservation), etc.
23
Voici ici un aperçu de la fréquentation des différents réseaux :
SITES NOMBRE D’ETABLISSEMENTS
Hostels.com 36.700
Hostelworld.com 27.000
Hostelbookers.com 3.500
(juin 2012)
24
5) Le camping sauvage
Le camping sauvage (wild camping
en anglais) est une forme de camping
pratiqué en pleine nature ou aux
abords d’une agglomération, dans un
lieu peu ou non aménagé, par des
personnes ayant un véhicule et
restant plusieurs nuits au même
endroit.
Lorsqu’il ne dure qu’une nuit, le
camping sauvage est appelé
« bivouac », et se résume
généralement à une tente ou un abri de fortune.
Ce dernier est généralement pratiqué par des personnes participant à des activités de plein
air (randonnée, escalade, vtt, kayak, etc.) et n'ayant d'autres choix que de s'installer dans la
nature, car trop éloignés de toutes infrastructures. Le bivouac est d’ailleurs souvent le seul
mode de camping autorisé dans les Parcs Naturels des pays européens.
Bref, le camping sauvage a surtout comme avantage le fait d’être gratuit et de se situer
dans un cadre naturel souvent remarquable.
Réglementations
Alors que certains pays admettent le droit de camper dans des espaces naturels sans
autorisation préalable du propriétaire (dans l’optique d’un droit plus général d’accès aux
espaces naturels), dans d’autres pays, cela n’est pas autorisé par la loi.
En Belgique, au Danemark et aux Pays-Bas, le camping sauvage est interdit sur tout le
territoire. Cependant, il est toujours possible de s’installer dans une prairie en demandant
l’accord du propriétaire, ou de demander l’accord d’un garde forestier pour s’installer dans
un bois. En France, le camping sauvage est généralement autorisé, sauf dans certaines zones
telles que les bois, les forêts et les routes, dans des sites protégés ou classés et sur les rivages
de la mer. Par contre, au Québec, le camping sauvage est couramment autorisé, même
dans des réserves ou parcs naturels.
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Prenons, par exemple, le cas de la France pour se faire une idée :
En France, la législation se situe entre ces deux pratiques. Le camping sauvage est
généralement autorisé mais réglementé pour certaines zones.
Il est en effet interdit de camper :
aux bords de mer ;
sur les routes et voies publiques ;
dans les bois, forêts et parcs qui sont classés comme réserves naturelles ;
dans un site classé dans les « zones de protection du patrimoine de la nature et des
sites » ;
à moins de 500 m d'un monument classé « historique » ;
à moins de 200 m d’un point de captage d'eau potable ;
dans certaines zones déterminées par les autorités municipales ou préfectorales.
D’ailleurs, on retrouve sur place des panneaux réglementaires, disposés aux points d'accès
des zones interdites.
En outre, tout stationnement de plus de trois mois par an, hors terrains aménagés, doit être
autorisé par l’autorité responsable (mairie/commune), et l'autorisation n’est donnée que
pour trois ans maximum.
En ce qui concerne les parcs nationaux et les parcs naturels régionaux français, le camping
sauvage y est généralement interdit. Quant au bivouac, il peut être autorisé mais avec des
conditions particulières, différentes selon chaque parc.
Au final, il est donc toujours nécessaire de s’informer au préalable sur la réglementation de la
région à parcourir. Le plus simple est quand même de demander aux propriétaires de terrains
privés la permission de s’y loger ou de se renseigner auprès des communes, mairies pour
connaître les lieux autorisés. Autrement, la plupart des guides de randonnée fournissent
également des informations sur la réglementation pour les bivouacs.
Les sites web sur le camping sauvage sont plus rares que pour les autres pratiques, mais voici
tout de même deux sites qui proposent entre autre une carte avec des emplacements
répertoriés par des particuliers :
« worldofwildcamping.com » & « le-
camping-sauvage.fr ».
26
B. Transport
1) Le covoiturage
Le covoiturage (carsharing ou carpooling en anglais) est
« l'utilisation conjointe et organisée d'un véhicule, par un
conducteur non professionnel et un ou plusieurs
tiers passagers, dans le but d’effectuer un trajet commun ».
(Wikipédia – Covoiturage)
Les avantages de cette pratique sont aussi bien individuels
(économiser les dépenses de carburant et de maintenance,
développer le lien social) que collectifs (diminuer
les embouteillages, la pollution).
Même si, en premier lieu, le covoiturage n’est pas destiné au tourisme, il peut être utilisé dans
le but de voyager ou dans un contexte de loisirs, ce qui en fait une alternative de transport
économique et accessible.
Principe
Tout d’abord, ici c'est le conducteur qui propose de partager son véhicule pour un trajet à
effectuer. Il va donc offrir un certains nombres de places aux éventuels passagers. C’est lui
qui décide de la date, de l’heure et du lieu de rendez-vous du voyage. Ce dernier,
déterminé à l’avance, est souvent le même pour
tout le monde. À l'arrivée, le conducteur dépose les
passagers là où lui-même s'arrête, ou bien à l'endroit
que chacun souhaite, en évitant de faire un grand
détour.
Le conducteur peut éventuellement, sur les longs
trajets, demander à être remplacé au volant par l’un
des passagers afin qu'il puisse se reposer un peu (voir
conditions assurances).
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Le partage des frais est laissé à l'appréciation du conducteur. La formule la plus classique
consiste à diviser le coût du carburant et des péages par le nombre de personnes. Les frais
généraux tels que ceux d'entretien ou d'assurance peuvent être inclus dans le calcul du coût
du trajet. Mais attention que le conducteur est tenu de ne pas faire de bénéfice, cela étant
interdit par la loi.
Internet
Au-delà du transport entre personnes se connaissant, le covoiturage ne peut fonctionner que
via un système intermédiaire (site internet, échange de courriels ou de SMS, etc.), aidant à
mettre en relation conducteurs et passagers.
Internet a d’ailleurs beaucoup contribué à cette pratique en facilitant les contacts entre
voyageurs. De nombreux sites web permettent aujourd’hui l’offre et la demande de
covoiturages, réguliers ou ponctuels, de proximité ou de longue distance.
En voici quelques-uns:
RESEAUX NOMBRE DE MEMBRES
Carpooling.com 3.800.000
Covoiturage.fr 2.000.000
123envoiture.com 400.000
Covoiturage.com 340.000
(juillet 2012)
Il en existe évidemment beaucoup d’autres, tels que « Karzoo.eu », « Eurostop.be »,
« Carpoolworld.com », etc.
En France, par exemple, on compte de nombreux sites web pour le covoiturage et ceux-ci
ne cessent d´augmenter, prouvant l’importance du phénomène. Même la plupart des sites
de petites annonces gratuites proposent une rubrique covoiturage. Seulement voilà, cette
multitude de sites est un frein à l'essor du covoiturage (en France dans ce cas-ci), car pour
cette raison la plupart d’entre eux souffrent d'une faible fréquentation.
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Fonctionnement
Malgré de possibles différences selon les sites web, on retrouve généralement des
procédures semblables:
L’utilisation du site (recherche de trajet ou proposition) nécessite obligatoirement une
inscription, bien que toujours gratuite, ainsi que la création d’un profil avec un
minimum de données personnelles comme le nom, le prénom, le numéro de
téléphone et l’adresse email ;
Le montant par personne à payer au conducteur est clairement annoncé avant le
départ ;
Les horaires de départ et d'arrivée et le point de rendez-vous sont convenus à
l'avance ;
Les préférences sont en général précisées sur le profil (ex : non-fumeur, pas
d’animaux, bagages acceptés ou non,...). Quant aux questions relatives aux étapes
éventuelles, aux détours possibles, au nombre de passagers, aux bagages, etc.
celles-ci doivent également être traitées à l'avance ;
Les sites offrent souvent aussi la possibilité de calculer le coût du trajet à effectuer
ainsi que la répercussion environnementale (CO2/km).
Assurances
En tant que conducteur, il est obligatoire de souscrire un contrat d'assurance auto qui
comporte, au minimum, la responsabilité civile. Cette garantie couvre les tiers, donc aussi les
partenaires de covoiturage, considérés comme des passagers ordinaires. Le covoiturage
régulier ou occasionnel n’entraînerait donc pas de changement particulier du contrat vis-à-
vis des compagnies d’assurance.
Néanmoins, il est préférable de déclarer à son assureur que l’on participe à une forme
quelconque de covoiturage, au cas où il existerait des clauses restrictives.
Si le conducteur souhaite laisser le volant à l’un de ses passagers (pour un long trajet), il lui
faudra vérifier que son contrat ne comporte pas une clause de conduite exclusive, pour ne
pas perdre de garanties.
Dans l’autre cas, en tant que passager, il est légitime de vérifier que le conducteur soit bien
en possession du permis de conduire ainsi que de contrôler la validité de son assurance.
29
Evolution
Il existe déjà, dans certains pays, des aires de stationnement
servant de points de chute pour le covoiturage (où on peut
laisser sa voiture, ou encore faire de l’auto-stop), ainsi que
des voies réservées en cas d'embouteillage, etc.
On retrouve par exemple des voies réservées aux véhicules
à occupation multiple (VOM, ou HOV pour « high-
occupancy vehicle ») au Canada et aux Etats-Unis, tandis
qu’au Pays-Bas, il existe des « lifters plaats » qui consistent en
un trottoir d'environ un kilomètre à l'entrée des autoroutes
(pour covoitureurs et autostoppeurs).
Un système de signalisation a même été mis en place afin de les reconnaître.
La pratique est cependant peu courante en Europe car tandis qu’il y a plus de 4000 km de
VOM en Amérique du Nord, la Norvège est un des seuls pays européens qui en possèdent.
30
2) L’auto-stop
L’auto-stop (hitchhiking en anglais) est une pratique
utilisée comme moyen de transport économique et
qui consiste à se faire transporter par le véhicule
d'un automobiliste, camionneur ou autre. Pour cela,
le voyageur se positionne généralement le long
d'une route, et fait un geste reconnaissable (tendre
le pouce, le poing fermé et le bras tendu), indiquant
aux conducteurs qu'il souhaite se faire transporter, et
cela le plus souvent gratuitement. Cette activité
peut porter plusieurs appellations : faire de l'auto-
stop, faire du stop ou encore faire du pouce
(Québec).
Les raisons de ce moyen de transport sont multiples : on peut pratiquer l’autostop par
nécessité (manque de moyens financiers, pas d'autre moyen de transport disponible), pour
l'aventure, la rencontre et le contact social (rencontrer des gens inconnus), pour l’écologie,
etc.
En effet, l’auto-stop est un excellent moyen pour rencontrer des gens. Les personnes
rencontrées ont, qui plus est, bien souvent le désir d’aider l’auto-stoppeur dans son voyage
et certaines d’entre elles peuvent parfois aller jusqu’à l’inviter pour un repas ou même
l’héberger si le contact passe bien.
D’ailleurs, comme le dit Jérémy Marie sur son site web : « L’autostop permet d’entrer en
contact avec la population locale et c’est également un filtre naturel qui laisse passer les
personnes ouvertes au contact et à l’échange. Bien entendu il arrive que ce ne soit pas le
cas mais le fait est que la diversité des personnes qui nous ouvre la porte nous invite à être
ouvert au contact, à partager, à apprendre et à donner ».
Réglementations
L'auto-stop est interdit sur l’autoroute dans la plupart des pays et sur toutes les voies interdites
aux piétons (chaussée, bas-côté…). Il est cependant autorisé sur toutes les autres routes ainsi
qu’aux entrées d'autoroute, péages, feux de signalisation, stations essence et différentes
aires.
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L’Europe et l’Amérique sont habituées aux auto-stoppeurs et il est relativement facile de
trouver du transport. Néanmoins, l’auto-stop est déconseillé voire interdit dans certains
endroits (notamment dans certains États américains, en Suède) que ce soit pour des raisons
de sécurité ou par simple loi à l’encontre cette pratique.
Il arrive que les policiers contrôlent les auto-stoppeurs. Mais à moins de faire du stop sur
l’autoroute même, l’auto-stoppeur n’aura rien à se reprocher. Il existerait cependant des
exceptions dans certains pays, c’est pourquoi il est conseillé de se renseigner sur les
législations en vigueur avant de voyager.
Sécurité
En cas d’accident, l’auto-stoppeur est toujours
couvert par l’assurance de l'automobiliste. Et si
l’automobiliste n’est pas responsable de l’accident,
c’est alors l’assurance du propriétaire du véhicule
en faute qui l’indemnise.
Si l’auto-stoppeur se voit demander par
l’automobiliste de conduire le véhicule et qu’il est
victime d’un accident, il ne sera alors couvert que si
l’automobiliste est assuré « tous risques ». Dans les
autres cas, il ne sera pas assuré.
A côté de cela, il ne faut pas oublier qu’il est
légitime de refuser une offre de transport. Si le conducteur est ivre ou que la voiture est
surchargée et qu’il arrive un souci, la couverture de l’assurance sera automatiquement revue
à la baisse.
Si le conducteur accepte un auto-stoppeur et qu’il ouvre le coffre pour y mettre son sac à
dos, l’auto-stoppeur aura tout intérêt à refuser. A choisir, il est préférable de le garder près
de soi dans la voiture car des gens malveillants pourraient s'enfuir avec les bagages lors du
débarquement. Il faut donc également prendre ses précautions lors du débarquement et
déjà prendre son sac à dos avant de sortir de la voiture.
Durant le trajet, il vaut mieux s'assurer que le conducteur va bien où il a dit. Il faut prêter
attention à la route empruntée et toujours savoir le plus possible où on est.
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Dernière chose, peu importe l'endroit choisit pour faire du stop, il faut s’assurer que
l'accotement soit assez large pour qu'une voiture puisse s’arrêter et repartir facilement.
Technique & conseils
Dans cette pratique, il n’y a pas de règles précises ni de recettes magiques, mais il existe
quelques trucs et astuces qu’il est préférable de connaître pour avoir du succès et passer un
agréable voyage. C’est pourquoi, dans la section qui suit, je fais part des différents conseils
que j’ai pu retrouver à plusieurs reprises et qui me paraissent intéressants :
Il est d’usage, bien que pas indispensable, d’utiliser un écriteau (cahier, ardoise) pour
indiquer la destination que l’on veut atteindre. Si tel est le cas, il faut écrire grand,
soigner son écriture ainsi que l’écriteau lui-même. Et, à moins de vouloir vraiment
atteindre une ville en particulier, il est conseillé de noter une direction plutôt qu’une
destination précise.
Pour mettre toutes les chances de son côté, il est préférable de faire bonne
impression vis-à-vis des conducteurs. Soigner son apparence (ne pas être
excessivement sale), avoir une bonne posture (ne pas être assis sur son sac avec le
pouce en l’air, mais plutôt debout avec le sac placé en évidence à ses pieds), éviter
les chapeaux/casquettes et lunettes de soleil sauf si nécessaire (ne pas voir le visage
peut être frustrant), tout cela peut jouer un rôle dans le processus de décision du
conducteur.
De loin le plus essentiel, être souriant et le rester est la clé du succès. Il faut donner
l’impression d’être intéressé et intéressant, regarder le conducteur dans les yeux et le
saluer de la main même s’il ne s’arrête pas.
Dans le cas de très gros bagages, il vaut mieux ne pas les mettre en avant mais plutôt
hors de la vue, car cela peut être vu comme un fardeau pour les automobilistes.
Il ne faut pas s’installer trop près de la route car les conducteurs ont alors l’impression
qu’ils doivent s’écarter pour ne pas heurter l’auto-stoppeur, ce qui peut se révéler
agaçant pour eux. Il faut choisir une route en ligne droite assez longue pour qu’une
voiture s’arrête et surtout éviter de se placer dans les courbes, les routes avec peu
d’accotement, avant un carrefour, etc.
Lorsqu’une voiture s’arrête, il vaut mieux ne pas la faire attendre et courir dans sa
direction afin de montrer son enthousiasme.
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Avant d'embarquer, il est conseillé de
poser l’une ou l’autre question du style
"comment allez-vous?", "jusqu'où vous allez?"
afin de pouvoir, pendant ce temps, vous
analyser mutuellement et voir si le contact passe
bien.
Les routes secondaires fonctionnent aussi
bien que les autoroutes, cela dépend
uniquement de ce que l'on cherche. Sur les
petites routes, on trouve plus souvent des gens
se déplaçant sur de courtes distances.
Pour terminer, faire de l’auto-stop c’est
être respectueux des autres voyageurs, autant des conducteurs que des autres auto-
stoppeurs. Donc lorsqu’un auto-stoppeur est déjà installé, la convention veut que le
dernier arrivé aille se placer assez loin derrière pour ne pas défavoriser le premier.
Avec les conducteurs, il faut évidemment rester poli et ouvert d’esprit, ne pas être
trop envahissant, ne pas dormir dans leur voiture. Le mieux est de lancer la
conversation et d’être motivé pour que le chauffeur apprécie la compagnie du
voyageur.
Adresses utiles
http://hitchwiki.org/ - Site des autostoppeurs à l'échelle mondiale ; projet collaboratif
pour la création d’un guide libre et gratuit pour les auto-stoppeurs. En juillet 2012, le
site contient plus de 2500 articles dans la version anglaise et plus de 240 en français.
http://www.lepouceux.com/ - Site sur le voyage à petit budget ou en auto-stop ;
avec forum, conseils, etc.
http://www.digihitch.com/ - Site sur l’auto-stop ; avec forum, conseils, etc.
http://www.hitchhikers.org/ & http://backseatsurfing.com/ - Sites pour trouver des
conducteurs ou auto-stoppeurs.
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3) Le bateau-stop
Le bateau-stop (hitchhiking boats en anglais) est une pratique partant du même principe
que l’auto-stop et qui consiste à voyager gratuitement (ou presque) en embarquant sur des
bateaux. Le but peut être de se rendre quelque part en particulier ou de faire un tour du
monde. Les voyages en bateau-
stop sont en général de longue
durée et se font dans un esprit
de partage, d’entraide et de
découverte. Ils peuvent être
considérés comme des
expériences de vie en soi, plutôt
que comme de simples moyens
de transport.
Fonctionnement
Il existe plusieurs façons de faire du bateau-stop :
Dans une marina
La première manière, la plus semblable à l'autostop, est de se rendre dans une marina et de
faire le tour des capitaines en leur demandant vers quelle destination ils mettent les voiles. Il
est aussi possible de déposer une petite affiche à l'entrée des pontons en proposant ses
services d'équipier. Trouver un bateau susceptible d’accepter un équipier (le plus souvent un
voilier) peut prendre de quelques jours à plusieurs semaines selon la saison et l’endroit.
Certains critères peuvent évidemment jouer en votre faveur, tel qu’avoir de l’expérience en
tant qu’équipier, avoir des connaissances en mécanique ou menuiserie, être un bon cuisinier,
savoir parler des langues étrangères, avoir des connaissances médicales, etc.
Autrement, la démarche à effectuer ici est évidemment plus complexe et plus importante
que pour l’auto-stop. Il faut parler avec le plus de gens possible, les aborder, autant lorsqu’ils
sont sur leur bateau qu’au bar où ils se retrouvent, dans le but de se faire connaître.
Il est également très courant que le capitaine demande une contribution à la caisse de bord
(pour la nourriture, l’eau, les sanitaires, etc.). Une estimation raisonnable serait entre 5 et 15€
par jour en Europe. Il est conseillé de bien se renseigner avant d'embarquer afin d'éviter les
mauvaises surprises.
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Pour traverser l’atlantique d’est en ouest, la saison se situe entre septembre et février, les
meilleurs mois étant octobre et novembre. Quant aux ports les plus susceptibles de permettre
une traversée, les principaux sont: Las Palmas (Iles Canaries), Mindelo et Sal (Iles Cap Vert),
Algeciras et Gibraltar (Espagne), Antibes et Brest (France), Dakar et Casamance (Sénégal),
Essaouira et Agadir (Maroc).
Fin novembre, une régate appelée ARC (Atlantic Rally for
Cruiser) est également organisée à partir de Las Palmas.
Beaucoup de bateaux y participent, ce qui en fait une bonne
occasion pour traverser l’Atlantique, et de cette manière le
voyage est assisté.
En ce qui concerne une traversée du Pacifique d’est en ouest,
la saison se situe entre janvier et mai, les meilleurs mois étant
février et mars. L’océan pacifique étant bien plus large que
l’Atlantique, le voyage inclut toujours des escales au niveau des
Iles.Polynésiennes.
Sur Internet
Il existe un certain nombre de sites web qui ont pour but de mettre en contact des
plaisanciers et leurs futurs équipiers. Encore une fois, les capitaines demandent souvent de
participer à la caisse de bord.
Voici quelques adresses utiles : « Bateaustop.fr » ; « Stw.fr » ; « Desperatesailors.com » ;
« Cruiserlog.com » ; « 7knots.com » ; « Bourse-aux-equipiers.com » ; « Floatplan.com » ;
« Latitude38.com », etc.
Mais il existe également des groupes CouchSurfing tels que « Sailing - Sea Sun and Blue Sky
fanatics », « Vagabond Sailing », « Couchsailing International », ainsi que des sites bien
agencés et assez actifs, mais payants, comme « Findacrew.net », « Crewseekers.net »,
« Equipier.fr ».
Certains disent que les sites payants sont plus appréciés par les propriétaires cherchant des
équipiers. Le système faisant office de filtre, cela leur ferait perdre moins de temps. Je ne me
prononcerai pas sur le sujet, laissant la personne intéressée libre juge.
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Sur les cargos
Malgré ce qu’on peut croire, il est aujourd’hui impossible de s'embarquer sur un cargo dans
le cadre du bateau-stop, et cela pour des raisons de sécurité et d’assurance. Il est pourtant
bien possible de voyager à bord de ces bateaux, mais en passant alors par une agence
particulière (et en payant pour une chambre, etc.), ce qui ne concerne donc plus le sujet
traité ici.
Sur les barges
Ces bateaux à fond plat, utilisé pour transporter des marchandises sur les fleuves et les
canaux, sont encore une autre manière de faire du bateau-stop. Cette alternative est plus
lente que les autres mais peut-être plus facile aussi. Pour aborder une barge, les meilleurs
endroits sont les écluses, même si l’accès y est souvent restreint. En effet, celles-ci laissent le
temps de créer un contact avec le navigateur et de lui expliquer la situation. Il existe en
général des interphones, situés près des portes des écluses, qui permettent de communiquer
avec le navigateur.
Sur les ferries
Le tarif des traversées étant le même pour les camions, quel que soit le nombre de personnes
à l’intérieur, il est donc possible de demander aux chauffeurs s’ils acceptent de prendre des
voyageurs avec eux.
37
C. Divers
1) Web 2.0
Depuis l’arrivée d'Internet, les technologies
de l’information et de la communication ont
permis une évolution importante dans les
différentes étapes de l’expérience
touristique: l’avant-voyage, le voyage et
l’après-voyage.
En effet, avec l’apparition, il y a quelques
années, des tendances du C2C (Consumer
to Consumer) et du PtP (Peer to Peer), c’est-
à-dire de ces échanges d’informations entre consommateurs et sans intermédiaire, les
utilisateurs d’Internet sont devenus des acteurs sur le web et tissent désormais des relations
avec d’autres internautes. C’est dans cette optique que des sites tels que Wikitravel, IgoUgo,
Tripadvisor, Spottedbylocals ont été conçus et mis à disposition des internautes. Ces sites
permettent l’échange d’informations et de conseils à propos des destinations, activités,
restaurants, etc.
En outre, il existe également des sites sociaux dédiés au voyage tels que WAYN et Where I’ve
Been. Ces différents types de sites se rejoignent autour de l’idée qu’il faut permettre aux
internautes de raconter leur voyage et de faire partager leurs aventures et mésaventures aux
autres internautes.
Voici donc ici les différents sites que j’ai retrouvés sur le web et qui proposent ce type
d’échange:
Wikitravel est un projet pour créer un guide de voyage
du monde entier libre, complet, à jour et fiable. La version
française compte déjà plus de 2500 destinations, guides et
autres articles écrits et modifiés par des Wikivoyageurs tandis
que la version anglaise en compte plus de 26.000.
Au premier abord, les articles peuvent sembler les mêmes que dans l’encyclopédie
Wikipédia, mais les informations à propos des destinations concernent uniquement le
voyage.
Adresse Internet : http://wikitravel.org
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WAYN (Where Are You Now?) est un réseau social basé
sur le voyage et qui compte plus de 20.300.000 membres. Ses
buts sont, comme décrits sur le site, d’aider les gens à
découvrir où aller et que faire, de rencontrer d’autres
personnes avec les mêmes centres d’intérêts, ainsi que de partager des expériences et
anecdotes.
Ce site permet donc, comme d’autres réseaux sociaux, de se créer un profil, d’y mettre des
photos et de chercher et ajouter d’autres utilisateurs en tant qu’amis. Une fois en contact,
ces personnes peuvent alors discuter via emails ou forums. Mais Wayn est surtout un site utile
pour demander des conseils aux résidents locaux ou voyageurs.
Bien que cette communauté soit représentée dans 193 pays, la moitié des membres viennent
de seulement quelques pays, tels que les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Inde, l’Espagne, l’Italie
et le Canada.
Pour terminer, Wayn a été élu « meilleur site communautaire » aux Website of the Year
Awards, et ce à plusieurs reprises : en 2007, 2008, 2009 et 2011.
Adresse Internet : http://www.wayn.com
IgoUgo est un site comptant 3.000.000 de membres et qui
s’avère intéressant lorsque l’on cherche à voir un aperçu de ce qu’il
y a à faire et à voir dans une ville. Pour chaque destination, il existe
un résumé introductif de la ville, des photos, une section « Things to
do » ainsi que « Restaurants », toutes deux classés selon les évaluations des membres. Dans
l’onglet « Things to do », on retrouve également une option pour les activités bon marché et
gratuite. Pour terminer, il existe aussi un forum ainsi qu’une section « Stories & tips » ou les
membres peuvent donner des conseils et anecdotes.
Adresse Internet : http://www.igougo.com/
Lonelyplanet est un site de référence pour les voyageurs et
les touristes. On y retrouve entre autres des informations sur les lieux
à visiter et sur les activités recommandées ainsi que des
classements et appréciations de restaurants par les voyageurs.
Adresse Internet : http://www.lonelyplanet.com/
39
TripAdvisor est un site web qui offre des avis de
consommateurs sur tous types d'établissements touristiques et
également sur les restaurants, ce qui nous intéresse donc ici. Le site
peut également donner des idées de voyages grâce à sa section
« Idées de voyages » où l’on retrouve de brèves descriptions de
différentes destinations.
Adresse Internet : http://www.tripadvisor.fr/
Where I've Been est un réseau social qui permet
aux gens de se créer un profil, des albums photos de
voyage, et surtout de poser des questions/demander
des conseils aux autres membres sur tout ce qui concerne les voyages. Le site compte
9.700.000 membres.
Adresse Internet : http://www.whereivebeen.com/
SpottedbyLocals est un site de guides pour les villes,
uniquement faits de conseils de résidents locaux et mis à jour
régulièrement. Donc si vous en avez assez des conseils pour
touristes provenant des traditionnels guides de voyages et
préférez savoir où vont et ce que font les résidents locaux, ce site est fait pour vous. D’ailleurs,
ce qui est particulier à ce site est que les membres qui offrent des conseils sont uniquement
des personnes vivant réellement dans la ville (et non des personnes l’ayant visitée) et parlant
la langue du pays. Encore mieux, ces personnes sont sélectionnées et n’écrivent qu’à propos
de leurs endroits préférés.
Adresse Internet : http://www.spottedbylocals.com/
Localyte est un site utile qui permet principalement de poser
des questions aux résidents locaux.
Adresse Internet : http://www.localyte.com/
40
2) Geocaching
Le Geocaching est « une activité de loisir qui consiste à utiliser un
système de positionnement par satellites (GPS) pour rechercher
ou dissimuler une boîte (appelée « cache » ou « géocache »)
dans divers endroits à travers le monde » (Wikipédia –
Geocaching).
Une géocache typique est constituée d’un petit contenant
étanche et résistant comprenant un registre des visites et un ou plusieurs « trésors », le plus
souvent des objets de peu de valeur. Aujourd’hui, on compte déjà plus de 1.800.000 de
géocaches et 5.000.000 de membres dans 222 pays.
Cette activité est autant pratiquée par des jeunes que par des amateurs de randonnée et
des amoureux de la nature.
Fonctionnement
Une inscription gratuite permet d’utiliser le site
web. Une fois inscrit, il suffit de rechercher des
caches selon la localité. Les données peuvent
alors être téléchargées sur un GPS.
Une fois la cache découverte, les géochercheurs
peuvent y prendre un objet, à condition d'en laisser un en échange (de même ou de plus
grande valeur). Il est toutefois interdit de laisser des objets dangereux ou illégaux, ainsi que
de la nourriture car celle-ci peut attirer les animaux. Ensuite, les personnes enregistrent leur
découverte sur un registre des visites (un petit carnet) à l'intérieur de la géocache et/ou la
partagent sur le site.
Une note accompagne généralement la cache, décrivant le geocaching aux non-initiés et
les invitant à laisser la cache en place et à participer à l'activité.
Les contenants typiques sont le plus souvent des boîtes
en plastique de type Tupperware ou des boîtes
métalliques.
Adresse Internet :
http://www.geocaching.com/
Symbole du Geocaching
41
3) Wwoofing
Le WWOOF (« World-Wide Opportunities on Organic Farms »)
est un réseau mondial de fermes bio qui proposent
d'accueillir toute personne souhaitant partager leur
quotidien et leurs travaux en échange du gîte et du couvert.
Cette pratique est répandue dans plus de 40 pays et particulièrement en Australie, aux Etats-
Unis, au Canada et en Nouvelle-Zélande.
Principe
Les fermes qui souhaitent devenir un hôte WWOOF indiquent leurs
coordonnées soit à leur organisation nationale, soit au WWOOF
Independent (qui s'occupe des pays qui n'ont pas d'organisation
nationale). Les hôtes s'engagent à offrir un accueil chaleureux et
amical et partager leur expérience et leurs connaissances dans
des méthodes d'agriculture ou d'élevage biologique.
Ensuite, les volontaires intéressés payent une faible cotisation annuelle (entre 15 et 30€) afin
de devenir membre de la communauté et ainsi avoir accès aux informations concernant les
fermes. Ils peuvent alors contacter directement les fermiers pour s'arranger sur la durée du
séjour et les formalités. La durée de séjour dans une ferme peut varier de quelques jours à
plusieurs mois.
Les volontaires du WWOOF (appelés « woofers ») ne reçoivent normalement ni rémunération
ni aide financière. Les hôtes offrent la nourriture, l'hébergement et les occasions d'apprendre,
en échange d’une participation à la vie de la ferme (en général entre 4 et 6 heures par jour).
Parmi les woofers, on retrouve différentes catégories de personnes : des étudiants fauchés
aux personnes intéressées par l'agriculture bio, en passant par toutes les personnes à la
recherche de voyages et de contacts humains sans rapport marchand. En effet,
l’expérience humaine reste l’attrait principal de cette pratique.
Le rôle des organisations WWOOF est de mettre en contact les voyageurs avec des hôtes. Ils
maintiennent un rôle de superviseurs et sont capables de jouer les médiateurs s'il arrive le
moindre problème.
Adresse Internet : http://www.wwoofinternational.org/
42
4) Autres
Tourismegps est un site web qui propose plus
de 240 circuits en Wallonie, à faire à pied, à vélo, en
moto, en voiture, à cheval et autres, grâce à
l’utilisation d’un GPS. En effet, le site offre la possibilité
de télécharger les circuits sur tout type de GPS, et d’avoir ainsi les données en temps réel afin
de suivre le parcours.
Sur le site, il est possible de voir la carte de chaque circuit, le détail des différents endroits de
passage, le nombre de kilomètres, un schéma du dénivelé, la durée du circuit, ainsi qu’avoir
une brève explication à propos du circuit et de ses environs.
Adresse Internet : http://www.tourismegps.be
Zevisit est un site web qui permet de découvrir différents
villages et villes de France et de Belgique à travers des
reportages vidéo.
Adresse Internet : http://www.zevisit.com/
Global Greeter Network (GGN) est un réseau de guides
bénévoles (appelés les « Greeters ») qui accueillent des petits
groupes de voyageurs pour leur faire visiter leur ville ou région
hors des sentiers battus et dans une ambiance amicale.
La proposition de balade d'un "Greeter" s'adresse à un visiteur
qui souhaite comprendre et partager la vie des habitants du
pays et de la ville qu'il visite, au-delà de toute relation
marchande.
Adresse Internet : http://www.globalgreeternetwork.info/
43
Partie pratique
Dans cette partie, je vais vous parler de ma propre expérience en ce qui concerne
l’utilisation du site Couchsurfing.org dans le but de briser la glace et de donner envie aux
lecteurs de ce TFE de se lancer dans l’aventure.
C’est lors de mon Erasmus que J’ai voyagé pour la première fois en utilisant le Couchsurfing.
Je ne connaissais la pratique que de nom, le principe était encore très vague pour moi et je
n’envisageais pas du tout de m’en servir. Ce qui m’a fait changer d’avis, c’est que j’ai eu la
chance de rencontrer deux personnes membres qui m’en ont fait l’éloge, m’expliquant le
principe et le fonctionnement, me persuadant ainsi d’essayer.
La procédure
Je me suis donc créé un profil. J’y ai ajouté des photos de moi et je me suis décrit. J’ai coché
les langues que je savais parler ainsi que les pays que j’avais déjà visités. J’ai choisi ce que je
pouvais offrir, ce qui était dans mon cas d’aller boire un verre ou de faire un tour en ville.
Cette option s’est révélée, par la suite, parfaite pour ceux qui ne veulent pas trop s’investir au
départ. En effet, il y a peu de chances que quelqu’un vous contacte uniquement pour que
vous lui fassiez visiter la ville (à moins que vous viviez dans une ville où il existe très peu de
Couchsurfers).
Je n’ai donc pas offert de logements car, à l’époque, la situation ne me le permettait pas.
Petite parenthèse ici : une chose importante à savoir est que rien n’est obligatoire. Que vous
proposiez d’aller boire un verre ou d’offrir un logement, il vous est permis, dans tous les cas,
de refuser les requêtes sans donner d’explications.
Certains pourraient penser qu’il s’agit là d’une attitude opportuniste, de profiter ainsi de la
générosité des autres sans rien donner en échange, mais il n’en est rien (et même les hôtes
expérimentés vous le diront). En effet, le principe du Couchsurfing n’est pas un logement
contre un logement, mais bien de partager une expérience culturelle. Dans cette optique,
votre seule présence est déjà un « cadeau » pour les hôtes. En effet, certains membres
n’utilisent Couchsurfing que dans un sens : certains pour aller dormir chez les gens, d’autres
pour accueillir des étrangers.
Vous pourriez à nouveau vous dire « mais qui aurait envie d’inviter, sans soi-même profiter ? ».
Alors il faut recommencer du début et revoir la façon dont on comprend le Couchsurfing.
L’intérêt d’utiliser Couchsurfing n’est pas de se loger gratuitement mais bien de faire des
44
rencontres enrichissantes. Certes, le site permet de se loger gratuitement et cela est bien
pratique, mais il faut se rendre compte que la relation hôte-invité ne s’arrête pas là. L’hôte
n’offre pas une chambre d’hôtel gratuite mais bien une expérience en soi et un échange
culturel. En effet, bien qu’au départ beaucoup de personnes décident de s’inscrire pour faire
quelques économies lors de leurs voyages, on observe ensuite une tendance aux
changements dans les motivations. Assez tôt, les Couchsurfers se rendent compte que les
expériences sont bien plus enrichissantes qu’un simple échange de logements, car la relation
particulière qui se crée entre l’hôte et le visiteur permet de découvrir les lieux visités
autrement et de créer une expérience unique. Et si ce n’est pas le cas, leurs hôtes leur auront
vite fait comprendre que le principe du Couchsurfing n’est pas d’arriver le soir chez la
personne, de dormir et de s’en aller le matin (sauf exceptions). Il est évident que la liberté
d’action n’est pas la même lors d’une expérience Couchsurfing que lors d’un séjour à l’hôtel.
Il faut penser à s’adapter à ce que l’hôte a prévu de faire ou non et à son
horaire/programme. En outre, il est toujours agréable pour l’hôte de recevoir un petit présent
typique (lorsqu’on vient de l’étranger), ou encore que les invités proposent de préparer le
repas, etc.
Je ferme donc ici la parenthèse pour en revenir à la suite de la procédure que j’ai suivie pour
vivre mes expériences Couchsurfing.
Après avoir créé mon profil, j’ai informé mes deux amis Couchsurfers afin qu’il laisse une
référence sur ma page. Ce qu’ils ont fait, et ce qui aura permis par la suite que mes requêtes
soient mieux considérées et plus facilement acceptées. Un nouveau profil sans références
n’inspire évidemment pas confiance, car on ne sait pas à qui s’attendre.
Voici enfin venu le temps de chercher des hôtes potentiels et de leur envoyer des requêtes
(étape à envisager entre deux semaines et un mois avant le voyage). D’abord, vous allez
chercher des Couchsurfers en fonction de votre destination. Une fois le tri effectué, vous
veillerez à choisir les personnes qui se sont connectées assez récemment (pour ne pas perdre
votre temps non plus avec des membres qui ne sont plus actifs). Les autres critères de
sélection vous appartiennent désormais : il faut bien se dire qu’il est préférable de choisir des
personnes avec lesquelles on pense pouvoir s’entendre un minimum. Vous aurez donc tout
intérêt à lire le profil du Couchsurfer.
Lors de l’envoi de la requête, l’erreur principale à éviter est de ne pas personnaliser sa
demande. Et c’est là que cela peut paraître fastidieux, mais il est plus que recommandé de
prendre cette règle en compte. Il faut donc oublier le copier/coller intégral et penser à
adresser le message à la personne en écrivant au moins son nom dans le sujet du message et
en expliquant pourquoi on s’oriente vers elle en particulier, ce qui montre ainsi un signe
d’intérêt pour la personne et pas seulement pour le logement.
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D’ailleurs, certains hôtes demandent d’écrire un mot particulier (que l’on retrouve sur leur
profil) dans le sujet de la requête. C’est pour eux une manière de s’assurer que le demandeur
a lu son profil.
Au final, pour trouver une personne susceptible de nous accueillir durant la période
souhaitée, il faut s’y prendre à l’avance et envoyer assez bien de demandes.
Personnellement, je peux dire que j’envoyais en moyenne dix à quinze requêtes pour trouver
un Couchsurfer disposé à m’accueillir.
Mes expériences
Je vais maintenant un peu vous parler de mes propres expériences et surtout de celles qui
ont été les plus enrichissantes et originales.
Durant mon Erasmus en Espagne, j’ai voyagé cinq fois en utilisant le site Couchsurfing pour
me loger, trois fois accompagné et deux fois seul.
La première fois, je suis parti sur l’île de Gran Canaria avec un ami allemand. Nous avions
décidé d’y rester 5 jours et 4 nuits. J’ai donc cherché une personne susceptible de nous
héberger, sachant que je n’avais encore que peu de références sur mon profil. J’ai envoyé
une dizaine de requêtes, petit à petit, car les réponses me revenaient négatives (ou pas du
tout, dans certains cas). J’ai quand même eu assez de chance car une réponse positive m’a
été retournée assez rapidement. J’avais trouvé Rubén, un canarien de 27 ans, qui acceptait
de nous accueillir pendant toute la durée de notre séjour. Nous nous sommes donc arrangés
pour nous rencontrer sur l’île dès notre arrivée. Le courant est tout de suite bien passé entre
nous, à tel point qu’une fois arrivé chez lui, il nous a laissé un double des clés de son
appartement (il était occupé la journée et nous voulions visiter un peu les environs). Une belle
preuve de confiance, mais tout le monde ne fait pas cela, c’est un fait. Quant à moi, je lui ai
offert une boîte de chocolats que j’avais ramenée de Belgique. Pendant notre séjour, nous
avons tout de même eu l’occasion de faire le tour de l’île en voiture en compagnie de
Rubén, qui nous a ainsi indiqué de beaux endroits à visiter. Nous avons également rencontré
son père, son cercle d’amis et nous sommes allés manger avec eux dans un restaurant-
grotte, dans un coin reculé des montagnes (loin des restaurants à touristes!). Pour finir, nous
sommes sortis en club avec eux et avons fait la fête jusqu’aux petites heures. Bref, un séjour
comme j’en ai rarement vécu.
Ma quatrième expérience, aussi, m’a laissé un souvenir indélébile. Je me suis rendu à
Saragosse, en juin, pour une durée de 3 jours. Après une quinzaine de requêtes, Diego (un
espagnol de 35 ans) m’envoie une réponse positive. Il me fixe rendez-vous directement à son
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domicile, ou je me rends par mes propres moyens. J’entre chez lui et, déjà, je me sens
comme chez moi. Cette sensation est magnifique. On se rend chez un « inconnu », on se
demande un peu comment le contact va s’établir et au final (surtout si on comprend bien le
principe du Couchsurfing), cela se passe très bien, sans prise de têtes. Il s’avère que, ces
jours-là, plusieurs manifestations avaient lieu et que Diego comptait bien y participer avec ses
amis. Je l’ai donc accompagné et nous nous sommes ainsi baladés dans la ville. Diego étant
professeur d’histoire, j’ai également eu la chance d’avoir une petite visite guidée du centre
historique. Et les jours ou mon hôte devait se rendre au travail, il m’a prêté son vélo afin que je
puisse me déplacer plus facilement d’un bout à l’autre de la ville : point non-négligeable vu
la température extérieure de 38°C. J’ai ainsi pu voir tout ce que je souhaitais de cette belle
région. Comme si ce n’était pas assez, et parce que le contact était très bien passé entre
nous, il m’annonce, la veille de mon départ, que ses amis décident de partir le lendemain
dans les Pyrénées, pour faire de la randonnée, et que je suis dès lors invité à rester un jour de
plus chez lui afin de pouvoir y participer moi-aussi. J’accepte sans hésitations et nous voilà
partis toute la journée pour une aventure inoubliable. Et ainsi se termine mon séjour à
Saragosse.
Dans mes autres voyages en utilisant le Couchsurfing pour me loger, je suis allé à Valence,
Almeria et Santander. Chaque expérience s’est bien déroulée. A Almeria, accompagné de
trois autres personnes, nous n’avions trouvé de logements que pour deux d’entre nous, mais
l’hôte, dans un élan de générosité, s’est finalement débrouillé pour tous nous loger. A
valence, notre hôte, qui vivait dans un quartier calme et rural, hors de la ville, nous a quand
même emmenés dans le centre chaque soir pour sortir jusqu’aux petites heures. A Santander,
je suis allé manger dans un restaurant typique avec mon hôte et il m’a également conseillé
de bons endroits à visiter.
Que de riches expériences, uniques et épanouissantes !
En résumé, les prochains voyages que je souhaite réaliser, je ne les imagine plus d’une autre
manière qu’en allant loger chez l’habitant.
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Conclusion
Quand je regarde mon TFE, je suis assez satisfait d’avoir pu cerner cette thématique qui me
semblait bien vague et vaste au début. On pourrait croire à un « guide de voyages pour
jeunes fauchés », pourtant, ce travail se dirige vers les personnes de tout âge.
Du Couchsurfing pour tous les âges, bien qu’utilisé principalement par les jeunes, au
gardiennage bénévole de maison pour les personnes retraitées, en passant par l’échange
de maisons pour les adultes et familles à la situation plus stable, il y en a pour tous les goûts et
tous les âges.
D’ailleurs, je compte bien distribuer mon TFE à toute personne intéressée et j’espère que cela
aidera les gens à s’épanouir au travers de voyages enrichissants.
A l’aube d’Internet et des avancées technologiques en matière de communication, je prédis
un avenir prometteur à ces nouvelles tendances, ainsi qu’un certain changement de
mentalité dans la manière de penser le voyage.
Serez-vous le prochain à faire le pas ?
48
Bibliographie
Livres
DECROP Alain, Le touriste consommateur, Bruxelles, De Boeck, 2010 (Coll. « Les Métiers du
Tourisme »), p171-211 & 281-300
FERON Pauline, Les uns avec les hôtes – Surfeurs de canapés, individualisme et lien social
dans la modernité avancée, Liège, (Mémoire de fin d’études de Master en Sociologie),
2011
Article
VALENNE Eric, Vacances j’oublie tout…sauf mon budget collé-serré, Télépro, édition du 12
mai 2012, p108-111
Sites web (dernièrement visités en juillet et août 2012)
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http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89change_de_maisons
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http://fr.wikipedia.org/wiki/Autostop
http://fr.wikipedia.org/wiki/Camping_sauvage
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http://fr.wikipedia.org/wiki/Covoiturage
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unesse
http://fr.wikipedia.org/wiki/Geocaching
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_Fran%C3%A7aise_pour_les_Auberges_de_Jeunesse
http://fr.wikipedia.org/wiki/Peer-to-peer
http://gardiennage.comprendrechoisir.com/comprendre/gardiennage-maison
http://hitchwiki.org/en/Main_Page
http://hitchwiki.org/fr/Accueil
http://hitchwiki.org/fr/Bateau
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