unesco. executive board; 152nd; rapport du …unesdoc.unesco.org/images/0010/001090/109008f.pdf ·...

47
152 EX/INF.4 PARIS, le 19 septembre 1997 Anglais et français seulement ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'EDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE CONSEIL EXECUTIF Cent cinquante-deuxième session Point 3.1 de l'ordre du jour provisoire RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL SUR L'EXECUTION DU PROGRAMME ADOPTE PAR LA CONFERENCE GENERALE RESUME Le présent document contient des informations sur la mise en oeuvre des projets visant les quatre groupes prioritaires - les femmes, la jeunesse, les pays les moins avancés et l'Afrique - dans le cadre de l'exécution du programme dont il est rendu compte dans le document 152 EX/5, partie I.

Upload: dinhtuyen

Post on 15-Sep-2018

216 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

152 EX/INF.4PARIS, le 19 septembre 1997Anglais et français seulement

ORGANISATION DES NATIONS UNIESPOUR L'EDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE

CONSEIL EXECUTIF

Cent cinquante-deuxième session

Point 3.1 de l'ordre du jour provisoire

RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL SUR L'EXECUTIONDU PROGRAMME ADOPTE PAR LA CONFERENCE GENERALE

RESUME

Le présent document contient des informations sur la mise en oeuvre desprojets visant les quatre groupes prioritaires - les femmes, la jeunesse, les paysles moins avancés et l'Afrique - dans le cadre de l'exécution du programme dontil est rendu compte dans le document 152 EX/5, partie I.

(i)

TABLE DES MATIERESPage

PROJETS VISANT LES QUATRE GROUPES PRIORITAIRES :LES FEMMES, LA JEUNESSE, LES PAYS LES MOINS AVANCESET L'AFRIQUE ............................................................................................................ 1

GRAND PROGRAMME I - VERS UNE EDUCATIONPERMANENTE POUR TOUS

1. Promotion de l'éducation des jeunes filles et des femmes en Afrique........................ 12. Amélioration des possibilités d'apprentissage et de formation offertes

aux jeunes.............................................................................................................. 33. Formation scientifique, technique et professionnelle des jeunes filles

en Afrique.............................................................................................................. 64. Les femmes, l'enseignement supérieur et le développement..................................... 8

GRAND PROGRAMME II - LES SCIENCES AU SERVICEDU DEVELOPPEMENT

5. Les femmes, la science et la technologie................................................................. 106. Les biotechnologies au service du développement de l'Afrique................................ 117. Promotion du programme UNISPAR en Afrique.................................................... 138. Villages solaires en Afrique.................................................................................... 149. Modernisation du traitement des géodonnées en Afrique........................................ 1610. Gestion des terres arides et semi-arides en Afrique................................................. 1711. Participation de jeunes scientifiques au programme MAB....................................... 1812. Les femmes, l'approvisionnement en eau et l'utilisation des ressources en eau.......... 2013. Donner des moyens d'action aux femmes : programmes de développement

communautaire en zone rurale................................................................................ 2214. Oeuvrer pour le développement social en favorisant des partenariats

actifs entre les communautés locales et les pouvoirs publics.................................... 23

GRAND PROGRAMME III - DEVELOPPEMENT CULTUREL :PATRIMOINE ET CREATION

15. Collège itinérant africain sur la culture et le développement.................................... 2516. Participation des jeunes à la préservation et à la promotion

du patrimoine mondial............................................................................................ 2617. Carrefours musicaux............................................................................................... 2818. Formation de femmes artisans en Afrique et en Amérique centrale.......................... 2919. Publications scientifiques à l'intention des jeunes Africains...................................... 30

GRAND PROGRAMME IV - COMMUNICATION, INFORMATION ETINFORMATIQUE

20. Enquête internationale sur la perception de la violence à l'écran par les jeunes......... 3121. Des femmes parlent aux femmes : une radio communautaire rurale

de femmes dans les pays les moins avancés............................................................. 32

(ii)

Page

22. Amélioration de la formation en matière de communication en Afrique................... 3423. Vidéothèques pour les jeunes en Afrique................................................................ 3624. Matériels didactiques informatisés pour l'enseignement de l'informatique

en Afrique.............................................................................................................. 37

EDUCATION ET INFORMATION EN MATIERE D'ENVIRONNEMENTET DE POPULATION POUR LE DEVELOPPEMENT

25. Renforcer le rôle des femmes comme agents du changement dansle développement communautaire, les programmes relatifs à la populationet la protection de l'environnement......................................................................... 39

26. Promouvoir la contribution des jeunes au développement....................................... 40

VERS UNE CULTURE DE LA PAIX

27. Promotion du processus démocratique en Afrique.................................................. 4128. Le dialogue interculturel au quotidien..................................................................... 4229. Les femmes au service de la paix civile................................................................... 44

152 EX/INF.4

PROJETS VISANT LES QUATRE GROUPES PRIORITAIRES :LES FEMMES, LA JEUNESSE, LES PAYS LES MOINS AVANCES ET L'AFRIQUE

GRAND PROGRAMME I - VERS UNE EDUCATION PERMANENTE POUR TOUS

Projet n° 1 Promotion de l'éducation des jeunes filles et desfemmes en Afrique(28 C/5, par. 01108)

Durée Quatre ans (1996-1999)

Budget 490.000 dollars pour 1996-1997 (à compléter par desressources extrabudgétaires)

Couverture géographique Pays sahéliens de l'Afrique

Objectif Renforcer l'éducation des filles et des femmes,l'alphabétisation des femmes et leur éducation continue

Division chargée de l'exécution Division de l'éducation de base

Activités

Action axée sur l'apport d'informations essentielles concernant les possibilités d'éducationet les services sociaux et financiers offerts aux femmes par le canal des services d'orientation etde conseil pour les filles d'âge scolaire et des médias ; évaluation des stratégies et révision desplans nationaux d'action visant à améliorer l'éducation des filles et des femmes ; et organisationde programmes nationaux de promotion des jeunes filles et des femmes. Les activités du projetsont exécutées essentiellement par les Etats membres participants. Les activités menées enmatière d'orientation et de conseil pour les filles d'âge scolaire visent à offrir une formation auxformateurs d'enseignants, aux travailleurs sociaux et aux éducateurs du secteur non formelconcernant les moyens d'aider les filles à s'adapter à l'évolution du climat socio-économique.On prévoit que d'ici à l'achèvement du projet, toutes les institutions de formation pédagogiquedes pays participants auront inscrit l'orientation et le conseil au programme de leurs cours. Ils'agit d'un projet évolutif conçu pour couvrir un aussi grand nombre de pays que possible ; à cejour, 22 pays (13 pays anglophones et neuf pays francophones d'Afrique) participent à cetteinitiative.

Budget approuvé Montant allouéà ce jour

Dépenses au31 août 1997

Taux d'exécution Ressourcesextrabudgétaires

$

490.000 408.300

$

377.269

%

92

$

850.082(DANIDA)

Activités exécutées par le Siège

A la suite du premier séminaire de formation régional organisé au Malawi (juillet 1996) àl'intention des pays anglophones, un groupe de travail technique s'est réuni en Zambie(novembre 1996) pour planifier les activités futures, à savoir des ateliers nationaux etl'institutionnalisation des résultats. Depuis cette date, des ateliers nationaux de formation ont

152 EX/INF.4 - page 2

été organisés dans 13 pays à l'intention de formateurs de formateurs parmi les groupessuivants : formateurs d'enseignants, éducateurs du secteur non formel et travailleurs sociaux. Al'occasion du second séminaire de formation régional organisé à Zomba (Malawi, 14 juillet -2 août 1997), des formateurs de formateurs, des tuteurs de l'enseignement supérieur, desinstructeurs du secteur non formel et des travailleurs sociaux d'Afrique du Sud, du Botswana,du Kenya, du Lesotho, du Malawi, du Mozambique, de Namibie, du Nigéria, d'Ouganda, duSwaziland, de Zambie et du Zimbabwe ont reçu une formation dans le domaine de laplanification, du développement et de la mise en place de services d'orientation et de conseil.Un séminaire régional de formation destiné aux pays francophones s'est tenu au Mali(novembre 1996) et le groupe de travail technique pour les pays francophones doit tenir sapremière réunion à Dakar (Sénégal), du 6 au 10 octobre 1997.

La composante média et promotion, "Eduquer pour autonomiser", a été lancée enTanzanie (janvier 1997) à l'intention des pays anglophones. Cette composante comprenait unatelier organisé pour permettre à des producteurs de radio de produire des programmesradiophoniques sexospécifiques et des matériels de postalphabétisation portant sur desdomaines comme le mariage des enfants, l'esprit d'entreprise, la réduction de la charge detravail des femmes, la promotion de l'éducation des femmes, l'assainissement rural et lescompétences des femmes en matière de jardinage et de commercialisation. Il a été produit àcette occasion dix brochures de postalphabétisation et huit programmes radiophoniques, quiont depuis été diffusés dans les pays concernés. Il a été rendu compte de ce programme dansCompte à rebours, bulletin publié par la Division de l'éducation de base, ainsi que surdifférentes chaînes de télévision et de radio et dans différents journaux locaux. Il a égalementété produit des brochures destinées à être utilisées dans le cadre de programmes non formels etde programmes de postalphabétisation, et l'UNESCO étudiera avec l'UNICEF la possibilité deles imprimer au niveau national avec le concours de maisons d'édition. Dans le cadre de cetteactivité, un atelier est prévu pour les pays francophones en septembre 1997 en Côte d'Ivoire.

Les ministres de l'éducation et des hauts fonctionnaires des pays participantsanglophones se sont rencontrés, à l'occasion de la 45e session de la Conférence internationalede l'éducation (Genève, octobre 1996), et sont convenus de donner suite à cette initiative et deformer un "conseil d'administration du Centre d'orientation, de conseil et de promotion de lajeunesse pour l'Afrique" ; celui-ci se compose de ministres de l'éducation de pays d'Afrique del'Est et d'Afrique australe. Le Directeur général s'est adressé au conseil d'administration à sapremière réunion (Malawi, 28 avril 1997), lorsque celui-ci a examiné les moyens de soutenir leprogramme, notamment les plans en vue de l'établissement du Centre pour l'Afrique auMalawi. Depuis lors, le gouvernement du Malawi a fait don d'un terrain pour le Centre. A saseconde réunion tenue à Gaborone (Botswana, juillet 1997), le conseil d'administration aexaminé le document officialisant la création du Centre, ainsi que les plans d'architecte établisen vue de sa construction.

Les sections nationales du Forum des femmes africaines spécialistes des sciences del'éducation (FAWE) ont participé à la mise au point de matériels d'orientation et de formationet le FAWE a organisé un atelier régional de formation à l'intention des décideurs au Malawi(25-26 août 1997). Il a également soumis à des tests préliminaires les modules de formationdestinés aux décideurs, dont la version finale devrait être prête début octobre.

Partenaires

Une étroite collaboration est entretenue avec les commissions nationales des paysparticipants. Parmi les partenaires, figure également le FAWE pour les activités de

152 EX/INF.4 - page 3

sensibilisation des responsables des politiques aux sexospécificités et la mise au point dematériels d'orientation et de formation, en collaboration avec des experts nationaux ; laDANIDA, la Fondation Rockefeller, l'UNICEF, le FNUAP, l'USAID, le Ministère français dela coopération et l'ISESCO, qui ont contribué au financement d'ateliers régionaux et nationaux.

Evaluation globale du déroulement et des perspectives du projet

Le projet n'intéresse plus uniquement les pays sahéliens et il en est maintenant à diversstades d'exécution dans 22 pays (13 pays africains anglophones et 9 pays africainsfrancophones). Les activités du projet, qui s'appuient sur une approche participative et mettentl'accent sur la formation des enseignants et le renforcement des capacités au niveau tantrégional que national, sont coordonnées avec des activités analogues en cours ; le projetbénéficie d'un vigoureux soutien, de la part des ministères de l'éducation des Etats membresparticipants en particulier. Les résultats obtenus par le projet sont satisfaisants et l'on prévoitqu'à la fin de celui-ci tous les instituts de formation pédagogique dans les pays participantsoffriront des services de conseil et d'orientation dans le cadre de leur programme de formation.

* * *

Projet n° 2 Amélioration des possibilités d'apprentissage et deformation offertes aux jeunes(28 C/5, par. 01128)

Durée Six ans (1996-2001)

Budget 1.150.000 dollars (à compléter par des ressourcesextrabudgétaires, pour un montant estimé à1.500.000 dollars)

Couverture géographique Pays les moins avancés, pays sortant d'un conflit et pays entransition

Objectif Offrir des possibilités diversifiées d'apprentissage et deformation aux jeunes marginalisés dans certains pays

Division chargée de l'exécution Programme mondial d'action pour l'éducation pour tous

Division associée Division de la jeunesse et des activités sportives

Activités

Elles sont axées sur la recherche et l'action sur le terrain par l'intermédiaire des ONG etdes institutions publiques, le but étant d'élaborer des programmes et matériels de formationpour l'éducation de base non formelle et la formation fonctionnelle des jeunes non scolarisés,ou de renforcer les programmes existants. Des jeux spécialement conçus d'auxiliaires deformation fonctionnelle sont en cours de production dans les langues nationales, ainsi que desmatériels audiovisuels et des didacticiels, là où l'on dispose des infrastructures nécessaires.Dans le même temps, la formation de tuteurs et autres superviseurs reçoit l'attention voulue.

152 EX/INF.4 - page 4

Budget approuvé Montant alloué àce jour

Dépenses au31 août 1997

Tauxd'exécution

Ressourcesextrabudgétaires

$ $ $ % $

1.150.000 958.300 842.173 88 3.967.204fournis par :

AGFUND, DANIDA,Allemagne, Norvège

Activités exécutées par le Siège

Afin de mobiliser localement les ressources humaines pour aider les jeunes exclus,essentiellement dans les zones urbaines, on a élaboré une approche pragmatique de l'éducationde base et des activités de formation pratique directement profitables aux jeunes non scolarisés.A la demande des bureaux hors Siège et/ou après avoir collecté des fonds extrabudgétairesdestinés à des pays déterminés, une série de missions de reconnaissance et d'appui techniqueont été organisées pour lancer les activités suivantes :

Crimée (Ukraine) : en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour l'intégration etle développement de la Crimée, l'UNESCO finance des activités de groupe visant à développerles compétences génératrices de revenus et à traiter les problèmes socioculturels querencontrent les jeunes du fait de la réinsertion des Tartares revenus récemment en Crimée. Lesactivités du projet sont presque terminées et le rapport final est en cours d'élaboration ; laseconde phase des activités du projet fait actuellement l'objet de négociations.

Egypte : une mission envoyée par le Siège en janvier 1997 a collaboré avec une ONG nationaleà la définition et au soutien d'un programme d'éducation de base et de formation pour lesjeunes, lié au recyclage des déchets urbains (financement extrabudgétaire). Les activités duprojet ont débuté en juillet 1997.

Géorgie : le projet pilote lancé en coopération avec la Commission nationale géorgienne ; visaità donner à des adolescents les compétences voulues pour remettre à l'honneur la culture etl'histoire géorgiennes et développer le tourisme à Mtskheta (inscrite sur la Liste du patrimoinemondial). Le projet est presque achevé et l'on envisage de lancer une seconde phase dans lecadre d'un projet régional.

Haïti : en coopération avec des ONG et institutions publiques locales, un programme completde formation pour les jeunes des rues a été mis au point. Il dispense une éducation de base etdes cours de formation pratique de courte durée pour faire acquérir des compétencesgénératrices de revenus utilisables dans l'économie non formelle locale. Le projet estétroitement associé aux activités du projet MOST/MAB mis en oeuvre à Port-au-Prince. Desauxiliaires pédagogiques audiovisuels (en créole et en français) - avec les brochures et affichescorrespondantes - sont en cours de préparation et seront définitivement mis au point enoctobre 1997 grâce à un soutien extrabudgétaire.

Inde : un certain nombre de jeunes marginalisés français qui ont reçu une éducation et uneformation non formelles ont, au moyen de techniques et de matériaux locaux mis au point parl'ONG indienne "Centre of Science for Villages", aidé, par l'intermédiaire d'ONG françaises etindiennes, les habitants du village de Wardha, en Inde, à construire des foyers familiaux ; cetteactivité vise à encourager la communication interculturelle. Cette activité a été menée à bien etun rapport est disponible.

152 EX/INF.4 - page 5

République démocratique populaire lao : un projet ayant pour cible les minorités ethniques, etplus particulièrement les femmes et les jeunes des zones rurales, est en cours de lancement,avec un soutien extrabudgétaire ; il vise à mettre en place un système d'apprentissagemultivoies, afin de fournir des services d'éducation de base non formelle à distance dans larégion centrale du Laos (en utilisant essentiellement la radio, l'imprimé, les cassettes audio etles "animateurs itinérants"). Le projet comprend des activités d'alphabétisation fonctionnelle,d'éducation sanitaire de base et de formation fonctionnelle au tissage, à la couture et aujardinage et il cherche à renforcer la viabilité des activités de développement rural dans lecentre du Laos et à endiguer l'exode rural en direction des centres urbains. Les activités duprojet ont démarré en mars 1997 avec l'arrivée de trois assistants techniques.

Mongolie : sur la base de l'expérience acquise dans le cadre du projet relatif aux femmes duGobi, un nouveau projet, plus vaste, financé par des ressources extrabudgétaires, consistera àconsolider et à développer le système d'éducation non formelle à distance déjà en place afin del'étendre à l'ensemble du pays. Les familles et les jeunes des zones urbaines constitueront legroupe cible. Les activités visent essentiellement à leur faire acquérir les compétencesgénératrices de revenus utilisables dans l'économie locale. A la suite de la nomination d'unnouveau directeur national, les activités du projet ont été lancées récemment.

Palestine : un projet a été défini, en collaboration avec le Ministère des affaires sociales, afin desoutenir, à Naplouse, la réhabilitation de deux centres où les jeunes marginalisés - garçons etfilles - reçoivent une éducation de base et une formation pratique destinées à favoriser leurréinsertion dans la vie économique et sociale de leur communauté (financementextrabudgétaire). Les activités du projet sont actuellement mises en route car le document deprojet a été signé récemment.

Philippines : une mission a été envoyée sur le terrain en juin 1997 pour élaborer avec leconcours d'une ONG nationale un projet qui vise à répondre aux besoins des jeunes de la rueen créant des refuges foyers d'apprentissage et en offrant une large gamme d'activitéséducatives et culturelles, ainsi qu'une assistance sociale (financement extrabudgétaire). Ledocument de projet a été signé depuis et les activités devraient débuter à l'automne 1997.

Sénégal : un projet d'éducation de base, d'éducation communautaire, civique et environne-mentale et de formation pratique à l'emploi a été défini, en coopération avec une ONG(Environnement et développement du tiers monde), à l'intention des jeunes chômeurs dans lecontexte de l'économie non formelle locale (financement extrabudgétaire). L'exécution duprojet - qui est lié au programme MOST/MAB - progresse.

Afrique du Sud, Mozambique et Erythrée : ce projet est conçu et exécuté en collaboration avecdes centres locaux de jeunesse, le but étant d'offrir, dans un contexte éducatif non formel, uneformation professionnelle à quelque 1.200 jeunes non scolarisés. Cette formation engloberaune éducation de base, l'acquisition des compétences requises dans la vie quotidienne et pourdiriger une entreprise et des activités dans les domaines de la culture (musique, danse), dusport et de la production radiophonique locale ; elle cherchera à mettre en place un réseaudestiné à jouer un rôle social constructif grâce à la prévention des conflits. Ce projet permettraaussi aux trois pays participants d'établir des contacts étroits et d'échanger des expériences, dupersonnel ressource et des idées sur leurs activités et leurs politiques en faveur des jeunesmarginalisés par la guerre et la violence civile (financement extrabudgétaire). Les documentsdu projet devraient être signés prochainement.

152 EX/INF.4 - page 6

Cambodge, Inde, République démocratique populaire lao, Sri Lanka, Thaïlande : desnégociations sont en cours pour lancer des projets d'éducation de base et de formationfonctionnelle à l'intention des jeunes marginalisés, en mettant l'accent sur les problèmes dedrogue (financement extrabudgétaire).

Activités exécutées par un ou des bureaux hors Siège

Plus de 80 % des fonds du budget ordinaire sont décentralisés au profit des bureauxrégionaux, avec délégation des responsabilités concernant l'élaboration et l'exécution desprojets.

Partenaires

Les projets susmentionnés ont été lancés le plus souvent en étroite collaboration avec lesONG nationales et internationales compétentes, ainsi qu'avec des sources de financementmultilatérales et bilatérales ; des institutions du système des Nations Unies, ainsi que d'autresunités du Siège (MOST/MAB, ED/LWF et SHS/YSA) par exemple participent aux activités.Des consultations et des négociations sont menées actuellement avec des donateurs potentielspour mobiliser leur soutien aux activités du projet.

* * *

Projet n° 3 Formation scientifique, technique et professionnelledes jeunes filles en Afrique(28 C/5, par. 01223)

Durée Six ans (1996-2001)

Budget 250.000 dollars pour 1996-1997 (à compléter par desfonds extrabudgétaires)

Couverture géographique Etats membres d'Afrique subsaharienne

Objectif Favoriser l'accès des jeunes filles à l'éducation scientifique,technique et professionnel. Plus précisément, le projet viseà promouvoir l'élaboration et l'application de politiquesd'ouverture aux filles et à aider à la révision desprogrammes et activités sur l'école en vue de faire mieuxpercevoir les liens existant entre la science, la technologie,la santé, l'environnement et la société

Division chargée de l'exécution Division de la rénovation de l'enseignement secondaire etprofessionnel

Activités

En coopération avec les bureaux hors Siège de l'UNESCO en Afrique, des enquêtesnationales concernant la place des jeunes filles et des femmes dans l'enseignement scientifique,technique et professionnel ont été menées à bien dans 21 pays de la région (Afrique du Sud,Bénin, Burundi, Ethiopie, Ghana, Kenya, Madagascar, Malawi, Mali, Mozambique, Namibie,

152 EX/INF.4 - page 7

Niger, Nigéria, Ouganda, Sénégal, Swaziland, Tanzanie, Tchad, Togo, Zambie et Zimbabwe).Des rapports sont en voie de finalisation dans trois pays (Botswana, Guinée et Mozambique).

Budget approuvé Montant alloué àce jour

Dépenses au31 août 1997

Tauxd'exécution

Ressourcesextrabudgétaires

$ $ $ % $

250.000 208.330 146.831 70,4 -

Activités exécutées par le Siège

Une Réunion consultative des OIG et des ONG sur l'éducation scientifique,technologique et environnementale pour tous a été organisée au Siège de l'UNESCO(16-18 septembre 1997) pour élaborer la nouvelle mallette pédagogique de l'UNESCO surl'enseignement des sciences qui porte une attention particulière à la problématique de l'égalitédes sexes et à l'éducation sanitaire et environnementale. Deux rapports succincts analysant lesdonnées fournies par les enquêtes nationales des pays anglophones et francophones ont étéétablis.

Des informations sur le projet sont parues dans le n° 8 d'UNEVOC INFO (août 1997) etdans un numéro de CONNEXION, bulletin international d'information de l'UNESCO surl'éducation scientifique, technologique et environnementale, en même temps que des articlesconcernant les femmes et l'enseignement des sciences et de la technologie et des informationsconcernant le travail des ONG oeuvrant dans ce domaine, afin de diffuser auprès des quelque250.000 lecteurs de par le monde des informations sur les actions prévues et de recevoir desinformations en retour ainsi que des propositions de suivi. Les résultats des enquêtesnationales, spécifiquement axées sur la problématique de l'égalité des sexes, seront présentésdans le volume VII d'Innovations dans l'enseignement des sciences et de la technologie etpubliés en 1998.

Activités exécutées par un ou des bureaux hors Siège

Une réunion sous-régionale à laquelle assisteront des représentants d'ONG et deministères de l'éducation est prévue à Harare du 8 au 12 septembre 1997 ; elle devraitproposer, sur la base des résultats des enquêtes nationales, des actions concrètes propres àrendre les programmes d'études, les manuels et la formation pédagogique plus sexospécifiqueet à influer sur les contraintes socioculturelles et les stéréotypes négatifs sur le rôle desfemmes, qui empêchent celles-ci d'acccéder à l'enseignement et à la formation scientifiques,techniques et professionnelles.

Partenaires

Les commissions nationales et des ONG comme le Forum des femmes africainesspécialistes des sciences de l'éducation (FAWE), Gender and Science and Technology(GASAT), l'Organisation des femmes scientifiques du tiers monde (TWOWS), l'Associationtanzanienne des femmes spécialistes des sciences et de la technologie (TAWOSTE) ainsi que leprojet FEMSA du Groupe de travail sur la participation des femmes de l'Association pour ledéveloppement de l'éducation en Afrique (ADEA).

152 EX/INF.4 - page 8

Evaluation globale du déroulement et des perspectives du projet

L'une des deux réunions sous-régionales initialement prévues a été reportée à 1998 enraison des contraintes budgétaires. Aucun progrès n'a en outre été enregistré dans lamobilisation de ressources extrabudgétaires pour d'autres activités envisagées.

* * *

Projet n° 4 Les femmes, l'enseignement supérieur et ledéveloppement(28 C/5, par. 01243)

Durée Six ans (1996-2001)

Budget 100.000 dollars au titre de ce sous-programme ; unmontant complémentaire de 175.000 dollars sera financé autitre d'autres grands programmes et complété par des fondsextrabudgétaires

Couverture géographique Toutes les régions, l'accent étant mis plus particulièrementsur l'Afrique et les pays en transition

Objectif Améliorer le statut et l'accession des femmes à des postesde responsabilité dans les domaines professionnelsdirectement liés au développement

Division chargée de l'exécution Division de l'enseignement supérieur

Divisions associées Division de la gestion des transformations sociales et durenforcement des capacités ; Division de la coopérationculturelle internationale, de la préservation et del'enrichissement des identités culturelles

Activités

Les activités mettent l'accent sur le développement de la formation, de la recherche-action et de l'information. Leur mise en oeuvre passe par les réseaux et chaires UNESCOexistants et par la création de chaires et réseaux nouveaux.

Budget approuvé Montant alloué àce jour

Dépenses au31 août 1997

Tauxd'exécution

Ressourcesextrabudgétaires

$ $ $ % $

100.000 100.000 99.569 99,5 -

Activités exécutées par le Siège

Dans le cadre de l'objectif des réseaux visant à promouvoir la place des femmes dans lagestion de l'enseignement supérieur, deux nouveaux séminaires ont eu lieu : l'un au Chili(Santiago, décembre 1996) sur "Les femmes diplômées et le marché du travail", et l'autre àSri Lanka (Colombo, janvier 1997) pour les pays de l'Asie du Sud-Est appartenant au

152 EX/INF.4 - page 9

Commonwealth. En outre, l'étude sur la place des femmes aux postes de responsabilité desuniversités latino-américaines a été achevée, de nouveaux modules de formation relatifs auxfemmes et à la gestion de l'enseignement supérieur ont été produits avec le soutien del'UNESCO et une enquête sur l'efficacité des bureaux pour l'égalité des chances créés danscertaines universités du Commonwealth pour favoriser l'égalité des chances entre les hommeset les femmes se poursuit.

Les deux chaires UNESCO/Association des universités africaines sur "Les femmes, lascience et la technologie" ont été pourvues. Dans le cadre de la première, établie à l'Universitédu Swaziland, un séminaire de formation a eu lieu et une vaste campagne a été lancée poursensibiliser l'opinion au rôle des femmes dans les sciences ; la deuxième, établie à l'Universitédu Ghana, a entrepris des activités de formation et de recherche. Une réunion de laplanification stratégique en vue de la mise en place d'une chaire UNITWIN/UNESCO sur lesfemmes, l'éducation de base, la santé et le développement durable a été organisée à Nairobi,Kenya (14-17 juillet 1997) à l'intention de certains membres du corps enseignant de l'Universitéde Nairobi spécialistes de différentes disciplines, parmi lesquelles la sociologie, les études sur ledéveloppement, la psychologie, les études africaines, la santé des collectivités, l'éducation,l'économie, la nutrition et la littérature, ainsi que de hauts fonctionnaires du Ministère del'éducation.

La chaire sur le développement durable créée à l'Université de Rio de Janeiro poursuit leprogramme de recherche à l'appui de l'insertion sociale des femmes marginalisées. Dans cecontexte un séminaire de formation sur les stratégies de promotion des femmes a été organiséen mai 1997.

Activités exécutées par un ou des bureaux hors Siège

Les bureaux hors Siège de l'UNESCO situés dans les pays où des chaires et des réseauxsont implantés ou actifs sont associés aux activités (par exemple le Brésil, le Chili, le Kenya).

Partenaires

Les centres de coordination du réseau UNITWIN/chaires UNESCO ; le Secrétariat despays du Commonwealth ; l'Association des universités africaines ; l'Organisation universitaireinteraméricaine ; l'Association des universités du Commonwealth ; les universités participantes.

Evaluation globale du déroulement et des perspectives du projet

La mise en oeuvre du projet se poursuit d'une façon globalement satisfaisante ; lesgroupes donateurs ont accru leur soutien au projet et les universités ont montré un plus granddésir d'y adhérer. En outre, les différents projets ont mobilisé des financementsextrabudgétaires d'environ 250.000 dollars, les activités touchent quelque 70 pays du mondeentier et le projet offre désormais un potentiel de ressources humaines ayant une expertisetransdisciplinaire dans les questions de sexospécificité liées au développement.

152 EX/INF.4 - page 10

GRAND PROGRAMME II - LES SCIENCES AU SERVICEDU DEVELOPPEMENT

Projet n° 5 Les femmes, la science et la technologie(28 C/5, par. 02111)

Durée Six ans (1996-2001)

Budget 280.000 dollars pour 1996-1997

Couverture géographique Deux ou trois pays en développement par région

Objectif Améliorer l'accès des femmes à l'éducation, à la formationet aux carrières scientifiques et technologiques

Division chargée de l'exécution Division des sciences fondamentales

Division associée Division de l'enseignement supérieur

Activités

La première phase du projet porte sur la formation et le perfectionnement de jeunesfemmes chercheurs des pays en développement. Ces actions ont pour objectif la mise à jour desconnaissances et l'amélioration de l'accès aux postes de responsabilité dans les universités oules instituts de recherche. Elles ont été axées sur la biologie moléculaire et cellulaire et sur laneurobiologie. Certains ateliers ont centré plus particulièrement leurs travaux sur lesmathématiques ou l'informatique. Plusieurs séminaires ont porté sur le thème plus général "Lesfemmes, la science et la technologie".

Budget approuvé Montant alloué àce jour

Dépenses au31 août 1997

Tauxd'exécution

Ressourcesextrabudgétaires

$ $ $ % $

280.000 241.500 212.900 88 -

Activités exécutées par le Siège

Des stages de formation, d'une durée de trois mois, ont été organisés dans desinstitutions scientifiques d'Egypte, de France, de Hongrie, du Kenya et des Pays-Bas, dansplusieurs disciplines de pointe : microbiologie des sols, biotechnologies végétales, techniquesde fixation biologique de l'azote, etc. Six jeunes femmes scientifiques en provenance d'Albanie,de Lituanie, de Roumanie, du Mexique, de Tunisie et du Soudan en ont bénéficié. Des activitésde formation en sciences biologiques ont en outre été organisées, en collaboration avec l'ICROet l'IBRO.

Afin de créer un réseau autour du projet spécial, un site Web "Les femmes, la science etla technologie" est en cours de réalisation. Prévu pour permettre une meilleure communicationentre les femmes scientifiques travaillant dans la recherche, l'enseignement et l'industrie, le sitecomportera des groupes de discussion destinés à favoriser la collaboration entre les partenairesdu projet et la coordination des actions menées.

152 EX/INF.4 - page 11

Activités exécutées par un ou des bureaux hors Siège

Bureau de l’UNESCO à Djakarta : le Secrétariat régional "Femmes, genre, science ettechnologie" pour le Sud-Est asiatique et le Pacifique, créé à Djakarta à l'initiative du Bureaude l'UNESCO à Djakarta et de l’Institut indonésien des sciences, poursuit ses actions en faveurde la promotion des femmes dans cette région. Un rapport de synthèse intitulé "Femmes,technologie et développement dans les îles du Pacifique" a été présenté par le Bureau del'UNESCO lors de la manifestation "International Conference on Women in the Asia Pacific:Persons, Powers and Politics" qui s'est tenu du 11 au 13 août 1997 à Singapour.

Bureau de l’UNESCO à Nairobi : des Olympiades panafricaines de mathématiques ont étéorganisées à l'intention des jeunes femmes scientifiques en juillet 1997 en coopération avecl'Union africaine pour les mathématiques (AMU).

Partenaires

Commissions nationales ; Programme de l'Agence canadienne de développementinternational (CIDA) ; Organisation internationale de recherche sur la cellule (ICRO) ;Organisation internationale de recherche sur le cerveau (IBRO).

Evaluation globale du déroulement et des perspectives du projet

La première phase du projet a permis de sensibiliser certains milieux à l'importance d'uneaction en faveur des femmes pour l'accès à la formation scientifique et technique à tous lesniveaux. La deuxième phase du projet devrait, par une meilleure synergie entre les acteurs etune plus grande cohérence dans les actions menées, mobiliser de nombreux partenaires etdonner au projet l'envergure souhaitée.

* * *

Projet n° 6 Les biotechnologies au service du développement del'Afrique(28 C/5, par. 02112)

Durée Six ans (1996-2001)

Budget 150.000 dollars pour 1996-1997

Couverture géographique L'Afrique, principalement les pays les moins avancés

Objectif Améliorer la recherche-développement dans leslaboratoires et/ou centres nationaux et promouvoir laformation avancée en biotechnologies microbiennes etvégétales

Division chargée de l'exécution Division des sciences fondamentales/Section des sciencesde la vie

152 EX/INF.4 - page 12

Activités

Les activités ont tendu essentiellement à offrir une formation avancée aux chercheurs, etnotamment aux jeunes et aux femmes, par le biais des réseaux régionaux existants (par exempleles MIRCEN) et des chaires UNESCO, à fournir du petit matériel de laboratoire et des réactifsaux laboratoires des pays les moins avancés, afin de renforcer la recherche locale en cours, et àaméliorer l'accès à l'information scientifique et technologique validée et évaluée par d'autreschercheurs.

Budget approuvé Montant alloué àce jour

Dépenses au31 août 1997

Tauxd'exécution

Ressourcesextrabudgétaires

$ $ $ % $

150.000 132.900 120.300 90,5 -

Activités exécutées par le Siège

Achèvement de la mise à jour des collections scientifiques de matériel génétiquemicrobien présentant un intérêt pour la médecine, la protection de l'environnement, l'industrieou l'enseignement et la recherche universitaires aux fins de distribution aux Etats membres dela région de l'Afrique australe (juin 1996 - décembre 1997) ; soutien catalytique du coursrégional de deux semaines organisé par le MIRCEN de Nairobi sur "La production d'inoculumspour les légumineuses et le contrôle de la qualité" à Marondera (Zimbabwe) (avril 1997) ;financement de deux postes de professeur UNESCO/MIRCEN au Kenya en vue du lancementde programmes de recherches taxonomiques sur la diversité microbienne. Une aide a étéfournie à l'Association ivoirienne des sciences agronomiques (AISA) en vue de la publication etde la diffusion de résultats de recherches en biotechnologies effectuées en Afrique et évaluéespar d'autres chercheurs et d'échanges scientifiques dans les domaines de la technologie de lafixation biologique de l'azote, de la microbiologie des sols et des biotechnologies agricoles.

Activités exécutées par un ou des bureaux hors Siège

Le Bureau de l'UNESCO à Dakar a organisé un stage de formation intensive de sixsemaines sur "Les biotechnologies en agriculture, les plantes et les micro-organismes", àRehevot (Israël) (septembre 1996) à l'intention d'un chercheur malien.

Le Bureau de l'UNESCO à Nairobi a fourni du matériel hydrobiologique au Départementde microbiologie de l'Université de science et de technologie de Kumasi (Ghana) en vued'analyses microbiologiques et du contrôle de la qualité de l'eau (septembre 1996) ; organisél'envoi par le MIRCEN de Nairobi d'une mission d'expert de deux semaines à l'Institut dessciences agronomiques du Rwanda (ISAR) pour conseiller celui-ci sur la formation depersonnels à la recherche et aux activités de vulgarisation concernant la fixation biologique del'azote ainsi qu'à la production d'inoculum au Rwanda (septembre 1996) ; concouru à lapréparation d'un atelier sur "Les méthodes d'évaluation de l'impact du changement planétairesur les vecteurs de maladies et les maladies transmises par des vecteurs", qui a eu lieu du 3 au6 septembre 1997 au Centre international de physiologie et d'écologie des insectes (ICIPE) àNairobi (Kenya) ; assuré la participation de deux chercheurs kényens au premier Congrèsafricain de phytologie à Pretoria (Afrique du Sud) (janvier 1997) en vue de l'échange desrésultats des recherches scientifiques sur la lutte contre l'érosion saisonnière des sols, lesréactions des légumineuses à l'inoculation de rhizobiums et la fertilisation azotée etphosphorique au Kenya ; continué à soutenir la chaire UNESCO sur "Les technologies agro-

152 EX/INF.4 - page 13

alimentaires après récolte" à l'Université Makerere de Kampala (Ouganda), à la suite de lavisite du Directeur général dans ce pays (janvier 1997).

Partenaires

Institut supérieur de formation et de recherche appliquée (ISFRA) ; MIRCEN-rhizobium, Département des sciences pédologiques de l'Université de Nairobi (Nairobi,Kenya).

Evaluation globale du déroulement et des perspectives du projet

A la suite des différentes initiatives prises par le Siège et les bureaux hors Siège,l'UNESCO, après consultation de son Conseil pour les actions en biotechnologie (BAC) et duConseil des directeurs de MIRCEN, a attribué 15 bourses de brève durée à des candidats depays en développement d'Afrique.

* * *

Projet n° 7 Promotion du programme UNISPAR en Afrique(28 C/5, par. 02119)

Durée Deux ans (1996-1997)

Budget 153.000 dollars

Couverture géographique Onze pays africains

Objectif Encourager l'application industrielle des résultats de larecherche scientifique et technologique menée dans lesuniversités et instituts de recherche africains et renforcerleurs capacités endogènes de recherche axée sur ledéveloppement dans les domaines de la production et dutraitement de denrées alimentaires, de la santé, des énergiesrenouvelables et des matériaux à faible coût

Division chargée de l'exécution Division des sciences de l'ingénieur et de la technologie

Activités

Renforcer la capacité endogène des universités et des instituts de recherche africains etfavoriser l'application des résultats de leurs recherches dans l'industrie locale.

Budget approuvé Montant alloué àce jour

Dépenses au31 août 1997

Tauxd'exécution

Ressourcesextrabudgétaires

$ $ $ % $

153.000 153.000 101.000 66 35.000(fonds privés)

152 EX/INF.4 - page 14

De plus, les intérêts (139.764 dollars) du Fonds international pour le développementtechnologique de l'Afrique ont été alloués au programme UNISPAR-Afrique.

Activités exécutées par un ou des bureaux hors Siège

Le Bureau de l'UNESCO à Nairobi est responsable de l'exécution de ce projetdécentralisé.

A ce jour, quelque 350 propositions de projet sont parvenues au Secrétariat del'UNESCO à la suite des trois conférences UNISPAR-Afrique (Tanzanie, décembre 1994 ;Ghana, septembre 1995 ; Paris, juillet 1996). Un soutien a été apporté à 22 projets deonze pays, principalement dans les domaines de la biotechnologie, des énergies renouvelables,du traitement des denrées alimentaires et des plantes médicinales. Des contributions au Fondsinternational pour le développement technologique de l'Afrique, créé par l'UNESCO, serontmobilisées à l'appui de projets scientifiques et technologiques en rapport direct avec ledéveloppement industriel africain.

Partenaires

Universités africaines et industries locales.

Evaluation globale du déroulement et des perspectives du projet

Vingt-deux projets dans onze pays d'Afrique ont été financés au titre du budgetordinaire, par des fonds privés et avec les intérêts du Fonds international pour ledéveloppement technologique de l'Afrique. Certains commencent à produire des résultatstangibles et le premier bulletin qui en fait état a été diffusé. Une évaluation externe des22 projets et de la gestion du Fonds, en particulier la collecte de fonds provenant d'autressources, a été réalisée en juin-juillet 1997. L'évaluateur externe s'est rendu sur les sites de huitprojets dans quatre pays. La mise en oeuvre, les résultats et les effets ont été évalués, et lerapport sera prochainement disponible.

* * *

Projet n° 8 Villages solaires en Afrique(28 C/5, par. 02123)

Durée Deux ans (1996-1997)

Budget 142.000 dollars

Couverture géographique Pays d'Afrique subsaharienne

Objectif Initier et inciter les communautés rurales à l'utilisationd'écotechnologies de faible coût aux fins de la productiond'énergie et de la production locale de matériaux deconstruction et amener un nombre croissant de femmes àutiliser des écotechnologies pour satisfaire leurs besoinsdomestiques

Division chargée de l'exécution Division des sciences de l'ingénieur et de la technologie

152 EX/INF.4 - page 15

Activités

L'accent est mis sur l'élaboration de quatre jeux de matériels de formation et sur laformation d'environ 120 animateurs communautaires, y compris des femmes.

Budget approuvé Montant alloué àce jour

Dépenses au31 août 1997

Tauxd'exécution

Ressourcesextrabudgétaires

$ $ $ % $

142.000 124.000 105.000 84,7 -

Activités exécutées par le Siège

Le projet a permis la création d'un village solaire pilote à N'Gaoundere (Cameroun) ainsique la production et la distribution de cinq jeux de matériels de formation (en français) destinésaux écoliers, aux élèves des instituts techniques et aux animateurs communautaires. Unesoixantaine d'animateurs communautaires et de représentantes d'associations féminines ontégalement bénéficié d'une formation. Les résultats du projet et les matériels de formation ontété diffusés au Cameroun, au Mali, au Maroc, au Niger, en Tanzanie, en Tunisie et auZimbabwe.

A la réunion de Yaoundé (Cameroun, 25-28 février 1997), il a été décidé de sélectionnertrois villages pour des projets pilotes de villages solaires, en collaboration avec l'UNESCO,Electricité de France (EDF) et la Société nationale d'électricité (SONEL). La SONEL a étéchargée de formuler des propositions et a présenté un plan d'action devant être détaillédavantage lors d'une réunion tripartite à Paris, en mai 1997. L'UNESCO attend des actionscomplémentaires de la part de la SONEL.

Activités exécutées par un ou des bureaux hors Siège

Le Bureau de l'UNESCO à Nairobi a organisé deux réunions : celle d'un grouped'experts sur le développement du concept des villages solaires en Afrique (Dakar, Sénégal,2-4 décembre 1996), en collaboration avec le Ministère sénégalais de la recherche scientifiqueet technologique, et un séminaire intitulé "Utilisation et développement de l'énergie solaire : leconcept des villages solaires" (Yaoundé, Cameroun, 25-28 février 1997), sous les auspices duPrésident de la République du Cameroun. Le Bureau a aussi commandé quatre études sur lesavantages des sources d'énergie renouvelables pour le développement rural au Nigéria, auBénin, au Niger et au Ghana. Des dispositions sont prises pour mettre au point des projetspilotes de "villages solaires" dans plusieurs pays d'Afrique.

Partenaires

Commission nationale du Cameroun pour l'UNESCO ; Union internationale desassociations et organismes techniques (UATI) ; EDF ; SONEL ; Organisation islamique pourl'éducation, les sciences et la culture (ISESCO).

Evaluation globale du déroulement et des perspectives du projet

Devant le développement du concept de village solaire en Afrique à partir dedémonstrations réalisées au Cameroun, un certain nombre de pays (Bénin, Gabon, Malawi,Mali, Niger et République-Unie de Tanzanie, notamment) ont présenté des projets nationauxhautement prioritaires de villages solaires. Tous ces projets ont fait l'objet d'un examen

152 EX/INF.4 - page 16

favorable et ont été inscrits sur la liste des projets nationaux hautement prioritaires duProgramme solaire mondial 1996-2005. En outre, compte tenu des leçons que ce projet apermis de tirer, la création d'un village solaire est prévue en Géorgie.

* * *

Projet n° 9 Modernisation du traitement des géodonnées enAfrique(28 C/5, par. 02315)

Durée Quatre ans (1996-1999)

Budget 100.000 dollars

Couverture géographique Pays subsahariens

Objectif Améliorer la gestion des ressources non renouvelablesen modernisant le traitement des géodonnées

Division chargée de l'exécution Division des sciences de la terre

Activités

Les activités sont axées sur la formation et la mise en place de structures institutionnellesde traitement des géodonnées, dans le cadre du Réseau panafricain pour un systèmed'information géologique (PANGIS).

Budget approuvé Montant alloué àce jour

Dépenses au31 août 1997

Tauxd'exécution

Ressourcesextrabudgétaires

$ $ $ % $

100.000 100.000 98.600 98,7 -

Activités exécutées par le Siège

Des missions d'expert et des projets de formation ont été exécutés dans le domaine dutraitement bibliographique et factuel des géodonnées. Un logiciel standard a été mis au point etprésenté aux 30 pays africains participants afin de faciliter la recherche et l'analyse de données.

Les premier et deuxième volumes de la bibliographie "Géologie africaine" ont été publiéset envoyés respectivement en 1996 et 1997 aux instituts africains des sciences de la terre. Cettepublication semestrielle contient un millier de notices bibliographiques intéressant l'Afrique.Des projets pilotes visant à faciliter l'accès des décideurs, des planificateurs et des industrielsaux données géologiques en vue d'une meilleure gestion des ressources sont en coursd'élaboration. La troisième conférence annuelle du PANGIS se tiendra à Pretoria (Afrique duSud) en octobre 1997. Trois nouveaux pays africains devraient bientôt rejoindre le réseau,portant à 33 le nombre total des participants.

152 EX/INF.4 - page 17

Activités exécutées par un ou des bureaux hors Siège

Les Bureaux de l'UNESCO au Caire et à Nairobi collaborent à l'exécution des activités,et celui de Nairobi a contribué en outre à la publication du second volume de la bibliographieGéologie africaine de 1996.

Evaluation globale du déroulement et des perspectives du projet

Dans une évaluation externe du traitement bibliographique et factuel des données duPANGIS réalisée au début de cette année, il a été recommandé de poursuivre ce projet spécialen 1998-1999 afin d'achever la mise en place du réseau dans toute l'Afrique, d'améliorer lelogiciel de traitement des géodonnées et de trouver des applications des Systèmesd'information géologique (SIG) pour l'élaboration des politiques nationales d'exploitation desressources. Pour renforcer le réseau PANGIS, les infrastructures d'échange de données enAfrique seront modernisées et des "projets d'application" concernant l'utilisation des donnéespour le développement socio-économique seront entrepris. De plus, un nouveau réseau pour letraitement des géodonnées sera mis en place en Asie, selon les grandes orientations duPANGIS.

Partenaires

Commissions nationales pour l'UNESCO ; services géologiques de 30 Etats membresafricains ; Union internationale des sciences géologiques (UISG) ; Musée royal de l'Afriquecentrale (Belgique) ; Centre international pour la formation et les échanges géologiques(CIFEG, France).

* * *

Projet n° 10 Gestion des terres arides et semi-arides en Afrique(28 C/5, par. 02330)

Durée Quatre ans (1996-1999)

Budget 200.000 dollars pour 1996-1997

Couverture géographique Certains Etats membres d'Afrique subsaharienne

Objectif Contribuer à la lutte contre la désertification et àl'amélioration de la productivité agricole des terres arideset semi-arides par l'application de méthodes de gestionappropriées et le transfert de germoplasme d'espècesvégétales à usages multiples

Division chargée de l'exécution Division des sciences écologiques (en collaboration avec laSection des sciences de la vie)

Activités

Elles ont été axées sur la formation de scientifiques à la gestion et à la conservation desterres arides et semi-arides.

152 EX/INF.4 - page 18

Budget approuvé Montant alloué àce jour

Dépenses au31 août 1997

Tauxd'exécution

Ressourcesextrabudgétaires

$ $ $ % $

200.000 174.500 152.000 86,4 -

Activités exécutées par le Siège

Un soutien a été fourni pour permettre la participation de scientifiques africainsspécialistes de la gestion et de la conservation des terres arides à un atelier internationalorganisé dans le cadre du Programme international sur les cultures en terres arides (IPALAC) àBer Sheva (Israël), du 30 mars au 4 avril 1997. Huit experts du développement de cinq paysafricains ont assisté à ce colloque. Un cours d'information destiné aux décideurs africains dansle cadre de l'agriculture adaptée aux zones arides a été organisé du 31 mars au 4 avril 1997dans le désert du Néguev (Israël). Neuf bourses d'une durée de trois mois chacune ont étéaccordées à neuf jeunes chercheurs (dont une femme) du Burkina Faso, du Ghana, du Mali, duNigéria et du Sénégal, afin de leur permettre de suivre une formation avancée dans lesdomaines des cultures en zone désertique et des biotechnologies applicables aux terres arides àl'Université Ben-Gourion (Ber Sheva) dans le cadre d'IPALAC. Un atelier régional sur lethème "Des palmiers dattiers pour le Sahel" s'est tenu à Niamey (Niger) du 30 juin au 2 juillet1997 en vue d'élaborer un projet d'exploitation de palmiers dattiers dans la région du Sahel ;40 participants de six pays d'Afrique y ont participé.

Activités exécutées par un ou des bureaux hors Siège

Les Bureaux de l'UNESCO au Caire, à Dakar et à Nairobi collaborent à l'exécution desactivités du projet.

Partenaires

IPALAC, Centre de recherches pour le développement international (CRDI), Comitépermanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), Autoritéintergouvernementale pour le développement (IGAD), Etats membres africains de l'UNESCO.

* * *

Projet n° 11 Participation de jeunes scientifiques au programmeMAB(28 C/5, par. 02334)

Durée Six ans (1996-2001)

Budget 100.000 dollars

Couverture géographique Mondiale, une importance particulière étant accordéeaux pays les moins avancés, en particulier africains

Objectif Accroître la participation des jeunes scientifiques à larecherche-développement ; sensibiliser les collectivitéslocales à un développement socio-économiqueécologiquement rationnel dans les zones rurales en

152 EX/INF.4 - page 19

associant de jeunes scientifiques à des campagnes et à desactivités de démonstration concernant des technologies etmesures de conservation appropriées

Division chargée de l'exécution Division des sciences écologiques

Division associée Division de la jeunesse et des activités sportives

Activités

Elles sont centrées sur la sélection et le suivi des dix jeunes scientifiques choisis pourrecevoir des bourses de recherche du MAB en 1997 et sur les préparatifs de la sélection deceux auxquels les bourses 1998 seront attribuées. Un certain nombre d'activités concernant lesjeunes, comme les cours de formation organisés dans le cadre du Programme UNESCO-Cousteau d'écotechnie (UCEP) et du projet MOST/MAB sur les villes, continuent d'êtreassociées au projet.

Budget approuvé Montant alloué àce jour

Dépenses au31 août 1997

Tauxd'exécution

Ressourcesextrabudgétaires

$ $ $ % $

100.000 96.500 89.900 93,2 -

Activités exécutées par le Siège

Les comités nationaux du MAB et les commissions nationales de 40 Etats membres onttransmis 69 candidatures (23 émanant de femmes et 46 d'hommes) au Bureau du MAB, afinqu'il sélectionne les jeunes scientifiques auxquels les bourses seront attribuées en 1998. Dans lecadre du projet pilote de São Roque, au Brésil (et en association avec la Réserve de biosphèrede Mata Atlantica), trois cours de formation ont été offerts (en 1996 et 1997) à des jeunesétudiants dans des domaines liés à des éco-emplois (par exemple l'agroforesterie, l'écotourisme,la gestion des déchets, la conservation de la biodiversité, etc.). En 1996, le Réseau asiatiqued'écotechnologie, dont M. M.S. Swaminithan (Inde) assure la coordination et qui relève del'UCEP, a renforcé ses activités dans la région en reliant un certain nombre d'universités et decentres de recherche. En Chine (Universités du Sichuan et du Yunnan), deux projetsd'écotechnie très appréciés, axés sur la formation de jeunes chercheurs à la gestion desressources naturelles, à la conservation de la biodiversité et à l'écotourisme, ont été menés en1996.

Activités exécutées par un ou des bureaux hors Siège

Le Bureau de l'UNESCO à Dakar a organisé en juin 1997, à l'occasion de la Journéemondiale de l'environnement, un forum sur le rôle de la jeunesse dans la gestion des ressourcesnaturelles, à l'intention des établissements d'enseignement secondaire du deuxième cycle etd'enseignement postsecondaire.

Partenaires

Comités nationaux du MAB ; commissions nationales pour l'UNESCO ; chairesUNESCO-Cousteau d'écotechnie ; Réserves de biosphère désignées par l'UNESCO.

152 EX/INF.4 - page 20

Evaluation globale du déroulement et des perspectives du projet

A sa quatorzième session, en novembre 1996, le Conseil du MAB a évalué le Programmede bourses du MAB pour jeunes scientifiques et la mesure dans laquelle il contribue à favoriserla participation de jeunes scientifiques au MAB. Le Conseil a recommandé d'apporter à ceprogramme de nouvelles améliorations, qui aideront le Bureau du MAB et le secrétariat àchoisir les candidats auxquels les bourses seront décernées en 1998. Compte tenu du succès duprojet pilote de São Roque, le Ministère de l'environnement a fourni un financementextrabudgétaire (d'un montant de 150.000 dollars environ) qui transite via le Bureau del'UNESCO à Brasilia, afin d'assurer la poursuite et l'extention du projet.

* * *

Projet n° 12 Les femmes, l'approvisionnement en eau et l'utilisationdes ressources en eau(28 C/5, par. 02351)

Durée Quatre ans (1996-1999)

Budget 150.000 dollars pour 1996-1997

Couverture géographique Pays d'Afrique subsaharienne

Objectif Améliorer la qualité de vie des femmes en leur facilitantl'accès aux ressources en eau par la mise au point et ladiffusion de techniques appropriées, avec la pleineparticipation des femmes au niveau communautaire, etcontribuer à améliorer l'inventaire et la gestion desressources en eau dans les zones semi-arides et arides

Division chargée de l'exécution Division des sciences de l'eau

Secteurs associés Education ; culture ; sciences sociales et humaines

Activités

Elles sont centrées sur la poursuite des projets pilotes lancés en 1996 dans des zonesrurales arides et semi-arides, le soutien aux ONG à l'oeuvre dans les villages, l'encouragementdes autorités responsables de l'aménagement à élaborer des réglementations favorables àl'émancipation des femmes dans les programmes de mise en valeur des ressources en eau,l'organisation de stages de formation pour les formateurs et de séminaires pour lesreprésentants d'institutions, d'ONG et d'associations de femmes de caractère national, l'octroide bourses d'études à de jeunes scientifiques du sexe féminin, l'institution d'une coopérationavec des institutions des Nations Unies et des associations et ONG nationales etinternationales, la mise à jour et la publication de matériels didactiques en collaboration avecdes organisations internationales et le renforcement des activités des comités nationaux duProgramme hydrologique international de l'UNESCO (PHI) en faveur des femmes ouconcernant l'approvisionnement en eau et l'utilisation des ressources en eau.

152 EX/INF.4 - page 21

Budget approuvé Montant alloué àce jour

Dépenses au31 août 1997

Tauxd'exécution

Ressourcesextrabudgétaires

$ $ $ % $

150.000 150.000 112.600 75 -

Activités exécutées par le Siège

L'UNESCO a mis en oeuvre plusieurs activités hors Siège recommandées par les paysd'Afrique subsaharienne aride et semi-aride à l'occasion du séminaire régional qui s'est tenu àNouakchott, Mauritanie, en novembre 1996. Une étude sur les ressources en eau et les besoinsdes femmes a été réalisée dans le village de Boubon au Niger, ce qui a ensuite donné lieu àl'élaboration d'un programme de coopération entre le Ministère des ressources en eau et del'environnement et le Ministère des affaires sociales et de la promotion de la femme. Uneévaluation de la qualité de l'eau et des conditions de vie des femmes dans la plaine de Gondoau Burkina Faso a été faite en coopération avec l'Université Laval, au Canada. Le Ministèrecanadien de l'environnement prête actuellement son concours à l'élaboration du descriptif d'unprojet visant à renforcer les compétences locales en matière d'évaluation et de surveillance desressources en eau, à mieux informer les femmes sur la qualité de l'eau et à les sensibiliserdavantage à cette question. Une étude des ressources en eau et des besoins des femmes a étéréalisée dans le village de Gaoui au Tchad et une étude similaire est envisagée pour les villagesde Mboul, Lohene et Khimino au Sénégal en coopération avec l'Union internationale desassociations et organismes techniques (UITA). Un projet financé par l'Agence française Seine-Normandie, et dont l'objectif est de faire davantage participer les femmes à la gestion desressources en eau, est en cours d'exécution dans le village de Ouadane en Mauritanie. LeCentre international de l'eau et de l'assainissement a organisé à Paris (février 1997) un cours deformation sur le rôle et les besoins spécifiques des femmes à l'intention de spécialistesappartenant à des ONG et un séminaire national sur "Les femmes et la gestion des ressourcesen eau dans les zones rurales" a été organisé à Brazzaville, Congo, par la Fondation MariaBounga en mai 1997.

Activités exécutées par un ou des bureaux hors Siège

Des bourses ont été attribuées à cinq étudiants originaires de Guinée, du Niger, duKenya, du Bénin et du Soudan afin qu'ils entreprennent des activités de recherche dans ledomaine des ressources en eau. Un projet pilote visant à collecter et stocker les eaux de pluie àusage domestique a été mené à bien au Kenya en coopération avec le groupe de femmesKobong ; il a eu un grand retentissement sur les communautés rurales dont plusieursenvisagent de suivre cet exemple. Les préparatifs d'un atelier régional sur "la participation desfemmes et la prise en compte des sexospécificités dans l'approvisionnement en eau et lesservices d'hygiène", qui se tiendra à Pretoria, Afrique du Sud, du 24 au 26 novembre 1997,sont terminés. L'objectif de l'opération est de favoriser la participation des femmes àl'élaboration de projets relatifs à l'eau, notamment en Afrique du Sud, en Angola, au Botswana,au Kenya, au Lesotho, au Malawi, à Maurice, au Mozambique, en Namibie, au Swaziland, enTanzanie, en Ouganda, en Zambie et au Zimbabwe.

Partenaires

Programme Habitat humain - Secteur des sciences sociales et humaines ; FAO ; réseauOnce and Future Action ; Centre international de l'eau et de l'assainissement (IRC) ; Universitéde Nice (chaire UNESCO) ; Union internationale des associations et organismes techniques(UATI) ; commissions nationales des pays participants ; comités nationaux du PHI ; ministères

152 EX/INF.4 - page 22

de l'agriculture et des ressources en eau et ministères de la femme, de l'enfance et des affairessociales du Burkina Faso, de Djibouti, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal, duTchad et du Togo ; ONG locales et internationales.

Evaluation globale du déroulement et des perspectives du projet

Plusieurs pays africains francophones participent à ce jour activement à la mise en oeuvredes recommandations du séminaire régional sur les "Femmes et l'eau", organisée parl'UNESCO à Nouakchott, Mauritanie, en novembre 1996. Au cours du prochain exercicebiennal, ce projet spécial continuera d'aider les Ministères des affaires sociales et de lapromotion de la femme des pays africains à renforcer leurs capacités et à mettre sur pied desactivités destinées à encourager l'échange d'information et de savoir-faire entre pays africains ;il mettra aussi davantage l'accent sur les femmes et la mise en valeur des ressources en eaudans les zones urbaines.

* * *

Projet n° 13 Donner des moyens d'action aux femmes : programmesde développement communautaire en zone rurale(28 C/5, par. 02410)

Durée Deux ans (1996-1997)

Budget 150.000 dollars (qui seront complétés par un financementau titre du Programme de participation et par des fondsextrabudgétaires)

Couverture géographique Deux pays appartenant au groupe des pays les moinsavancés

Objectif Montrer comment des programmes de développementcommunautaire conçus de façon à répondre aux besoinsspécifiques des femmes peuvent contribuer au niveau localà la lutte contre la pauvreté et la marginalisation

Division chargée de l'exécution Division des sciences sociales, de la recherche et despolitiques

Activités

Deux projets pilotes novateurs de développement communautaire ont été élaborés, l'unau Burkina Faso, l'autre au Laos.

Budget approuvé Montant alloué àce jour

Dépenses au31 août 1997

Tauxd'exécution

Ressourcesextrabudgétaires

$ $ $ % $

150.000 96.700 76.900 89 -

152 EX/INF.4 - page 23

Activités exécutées par un ou des bureaux hors Siège

La chaire UNESCO pour le développement durable de l'Université fédérale de Rio deJaneiro réalise actuellement un projet sur la recherche d'identité et l'insertion sociale desfemmes des bidonvilles dans le cadre d'un programme de recherche plus vaste financé par leSecrétaire d'Etat brésilien à l'environnement et la Banque interaméricaine de développement.Un séminaire intitulé "Promotion de la dimension féminine dans le processus dedéveloppement" est prévu dans ce contexte (novembre-décemre 1997), en partenariat avecl'Université de La Havane, Cuba.

Partenaires

FAO, OMS, FNUAP et ONG locales.

* * *

Projet n° 14 Oeuvrer pour le développement social en favorisantdes partenariats actifs entre les communautés localeset les pouvoirs publics(28 C/5, par. 02411)

Durée Deux ans (1996-1997)

Budget 210.100 dollars

Couverture géographique Cap-Vert, Nigéria, Sénégal

Objectif Montrer comment on peut renforcer le rôle que jouent dansla mobilisation pour le développement et la gestiondémocratique les institutions et les organisations locales dela société civile lorsqu'elles sont reliées par des réseauxavec des organismes nationaux ou régionaux

Division chargée de l'exécution Division des sciences sociales, de la recherche et despolitiques

Activités

Des activités pilotes ont été développées au Cap-Vert, au Nigéria et au Sénégal visant àmettre en place des partenariats entre les communautés locales et les pouvoirs publics pourlutter contre la pauvreté et favoriser l'insertion sociale.

Budget approuvé Montant alloué àce jour

Dépenses au31 août 1997

Tauxd'exécution

Ressourcesextrabudgétaires

$ $ $ % $

210.100 167.200 157.900 94,4 -

152 EX/INF.4 - page 24

Activités exécutées par un ou des bureaux hors Siège

Cap-Vert : les activités pilotes ont porté sur une évaluation des partenariats entre legouvernement central et les différentes municipalités, dans le cadre du processus dedécentralisation et de définition du Programme national de lutte contre la pauvreté (PNLP).Des études de cas ont été entreprises sur les politiques, les stratégies et les plans dans ledomaine des politiques sociales (notamment santé, éducation, population) dans la perspectivede leur impact sur la pauvreté. L'évaluation de ces politiques s'est fondée sur une analyse del'évolution des indicateurs sociaux et des causes de leur dégradation au niveau national (accèsaux services sociaux, notamment santé et éducation).

Nigéria : des visites de terrain et des études de cas ont été réalisées sur les différents modèlesde partenariat mis en oeuvre dans le combat contre l'exclusion sociale, notamment en relationavec les problèmes de la production et de la consommation des drogues. Outre le rapportconsolidé sur les transformations sociales et économiques liées au trafic des drogues au Nigériaet dans d'autres pays d'Afrique subsaharienne, l'équipe de chercheurs et de responsables locauxont décidé d'intégrer, avec l'appui du Programme des Nations Unies pour le contrôleinternational des drogues (PNUCID) et de la Commission européenne, un réseau internationalautour des partenariats pour la lutte contre l'abus des drogues.

Sénégal : la démarche participative et le partenariat ont été considérés comme deux conditionsde base à l'élaboration et la mise en place des microprojets de développement. Les activités sesont appuyées sur la demande des populations qui jouent le rôle d'intermédiaire avec lesdifférents partenaires (collectivités locales, services administratifs, secteur privé et sociétécivile). Un atelier régional sur le "Développement social et partenariat entre communautéslocales et pouvoirs publics en Afrique de l'Ouest" a été organisé pour 14 maires etreprésentants d'associations du Burkina Faso, du Cap-Vert, de Côte d'Ivoire, du Mali, deMauritanie et du Sénégal. Des visites de terrain ont été organisées et une méthodologied'intervention a été mise au point par les participants.

Partenaires

Environnement et développement du tiers monde (ENDA-TM) ; GDR Interurba ; Clubdes chefs de projets urbains ; PNUD ; Banque mondiale ; Mission française de coopération(Sénégal).

Evaluation globale du déroulement et des perspectives du projet

Des méthodologies d'intervention pour les projets de développement communautaire enAfrique de l'Ouest ont été développées et un rapport consolidé sur la situation des projetsd'insertion sociale et de lutte contre l'abus des drogues en Afrique subsaharienne a été élaboré.

* * *

152 EX/INF.4 - page 25

GRAND PROGRAMME III - DEVELOPPEMENT CULTUREL :PATRIMOINE ET CREATION

Projet n° 15 Collège itinérant africain sur la culture etle développement(28 C/5, par. 03010)

Durée Deux ans (1996-1997)

Couverture géographique Afrique

Budget 125.000 dollars (à compléter par des fondsextrabudgétaires)

Objectif Développer les capacités humaines et institutionnelles pourla prise en compte de la dimension culturelle dudéveloppement en Afrique, par la formation, la rechercheet la mise en réseau et promouvoir la diffusion et l'échanged'information ainsi que la sensibilisation de l'opinionpublique dans ce domaine

Division chargée de l'exécution Secrétariat de la Décennie mondiale du développementculturel

Activités

Elles sont axées sur l'organisation de séminaires et d'ateliers relatifs à la dimensionculturelle de la planification du développement et à la création de chaires UNESCO sur cethème.

Budget approuvé Montant alloué àce jour

Dépenses au31 août 1997

Tauxd'exécution

Ressourcesextrabudgétaires

$ $ $ % $

125.000 125.000 119.500 96 -

Activités exécutées par un ou des bureaux hors Siège

Dans le cadre du Collège itinérant africain sur la culture et le développement, quatreateliers de formation ont été organisés par l'UNESCO et le centre de coordination du projetinstallé à l'Institut africain de développement économique et de planification (IDEP), Dakar.

Un atelier sous-régional (pour les pays d'Afrique orientale et australe) sur "Culture,population et éradication de la pauvreté" a été organisé à Kampala, Ouganda (2-5 avril 1997) ;les quelque cinquante spécialistes du développement, planificateurs, décideurs, agentsd'exécution et spécialistes en sciences sociales qui y assistaient ont examiné à cette occasion lesproblèmes que pose l'intégration de la dimension culturelle dans les projets de développementconcernant la population et l'allègement de la pauvreté. Les participants ont recommandé delancer, sur le thème de l'atelier, un programme régional de recherche et de formation dont lecentre permanent de coordination serait situé à la faculté de sciences sociales de l'UniversitéMakerere à Kampala.

152 EX/INF.4 - page 26

Le deuxième atelier sous-régional qui s'est tenu à Addis-Abeba (8-11 avril 1997) étaitaxé sur l'interface entre "La culture, le rôle social des hommes et des femmes et ledéveloppement" ; les 45 experts et agents du développement qui y ont assisté ont recommandéque le Centre de recherche, de formation et d'information des femmes en matière dedéveloppement (CERTWID) de l'Université d'Addis-Abeba continue de servir de centre decoordination d'un programme régional de spécialisation sur la culture, le rôle social deshommes et des femmes et le développement.

Le troisième atelier sur la "Dimension culture du développement en Afrique" (Buena,Cameroun, juin 1997), organisé à l'intention de 30 professionnels des médias et agents dudéveloppement venus de pays d'Afrique centrale et occidentale (Burkina Faso, Cameroun,République démocratique du Congo, Gabon, Ghana, Nigeria), a concentré son attention sur(i) l'élaboration d'une stratégie de la communication permettant aux communautés auxquelleselle s'adresse de maîtriser leur propre développement ; (ii) la préparation de matérield'information culturellement pertinent afin de mieux faire connaître au public l'importance de ladimension culturelle du développement et de le sensibiliser davantage à cette question.

Le quatrième atelier du collège africain itinérant "Culture et développement" (Bamenda,Cameroun, 28-31 juillet 1997) auquel ont participé 20 professeurs d'université, chercheurs etspécialistes de l'élaboration des programmes venus d'Afrique du Sud, du Cameroun, du Ghana,du Kenya et du Nigéria avait pour objet de préparer des modules de programmes universitaireset une esquisse de programme d'enseignement en vue d'introduire la composante culture etdéveloppement dans l'enseignement universitaire en Afrique.

Partenaires

IDEP ; Institut panafricain pour le développement (IPD) ; Association panafricained'anthropologie (APA) ; Université Makerere (Ouganda) ; Université d'Addis-Abeba(Ethiopie) ; pouvoirs publics des pays hôtes. Plusieurs autres partenaires ou bailleurs de fondspotentiels ont été contactés en vue d'organiser à l'automne 1997 une réunion de donateursdestinée à mobiliser des ressources financières pour de nouvelles activités au cours du prochainexercice biennal.

Evaluation globale du déroulement et des perspectives du projet

Les activités du projet se déroulent de façon satisfaisante et se poursuivront au cours duprochain exercice biennal, afin de consolider le réseau de collèges itinérants.

* * *

Projet n° 16 Participation des jeunes à la préservation età la promotion du patrimoine mondial(28 C/5, par. 03111)

Durée Six ans (1996-2001)

Budget 100.000 dollars pour 1996-1997 (à compléter par20.000 dollars au titre du projet des Ecoles associéeset par des ressources extrabudgétaires)

152 EX/INF.4 - page 27

Couverture géographique Les Etats parties à la Convention pour la protection dupatrimoine mondial, dans toutes les régions du monde

Objectif Sensibiliser davantage les jeunes, dans le cadre d'activitésscolaires et extrascolaires, aux sites naturels et culturels quiconstituent le patrimoine mondial et aux moyens de lesprotéger ; encourager la sauvegarde des sites culturels etnaturels par le renforcement des savoir-faire traditionnels etl'élaboration de nouvelles méthodes

Division chargée de l'exécution Centre du patrimoine mondial

Divisions associées Division de la rénovation de l'enseignement secondaire etprofessionnel/Unité de coordination du Système des écolesassociées, Division de la jeunesse et des activités sportives

Activités

Elles visent à introduire un travail scolaire sur le patrimoine mondial dans les écolesparticipant au Système des écoles associées dans le monde entier et, à plus long terme, àintégrer dans l'enseignement secondaire des connaissances relatives au patrimoine mondial.L'objectif est d'inciter les élèves et les enseignants à explorer le patrimoine au sens le plus large- en dépassant le cadre des disciplines traditionnelles de l'histoire et de la géographie et enadoptant une approche interdisciplinaire.

Budget approuvé Montant alloué àce jour

Dépenses au31 août 1997

Tauxd'exécution

Ressourcesextrabudgétaires

$ $ $ % $

100.000 100.000 82.085 82 160.870(fonds privés)

Activités exécutées par le Siège

Le premier Forum des jeunes sur le patrimoine mondial a réuni à Bergen (Norvège, juin1995) des élèves et des enseignants de 30 pays. A la lumière du succès de cette premièrerencontre, le premier Forum européen des jeunes sur le patrimoine mondial s'est tenu àDubrovnik (Croatie) les 29 et 30 mai 1996, et le premier Forum africain s'est tenu aux chutesVictoria (Zimbabwe, septembre 1996). Il est prévu de réunir le premier Forum des jeunesd'Asie et du Pacifique sur le patrimoine mondial en Chine à l'automne de 1997.

Un jeu d'auxiliaires didactiques sur le patrimoine mondial, actuellement en préparation,pourra être testé dans les écoles en 1998. Il comprendra des matériels visuels interactifs telsqu'affiches, cartes, bandes dessinées et diapositives. Etant donné le rôle déterminant desenseignants dans la sensibilisation des élèves au patrimoine mondial, le jeu d'auxiliaires leuroffrira des orientations et des matériels de documentation.

Partenaires

Commissions nationales ; Conseil international des monuments et sites (ICOMOS) ;Union mondiale pour la nature (UICN) ; Centre international d'études pour la conservation etla restauration des biens culturels (ICCROM) ; Conseil international des musées (ICOM) ;

152 EX/INF.4 - page 28

Organisation des villes du patrimoine mondial (OVPM) ; Fondation Rhône-Poulenc, NORAD,etc.

* * *

Projet n° 17 Carrefours musicaux(28 C/5, par. 03208)

Durée Deux ans (1996-1997)

Budget 80.000 dollars (à compléter par des fondsextrabudgétaires)

Couverture géographique Afrique du Sud, Mozambique, Zimbabwe

Objectif Encourager les jeunes du Zimbabwe, du Mozambique etd'Afrique du Sud à faire de la musique et leur offrir lapossibilité d'acquérir une formation de base pour seproduire en public

Division chargée de l'exécution Division des arts et de la vie culturelle

Division associée Division de la jeunesse et des activités sportives

Activités

Elle sont axées sur l'organisation de festivals nationaux et internationaux de musique enAfrique.

Budget approuvé Montant alloué àce jour

Dépenses au31 août 1997

Tauxd'exécution

Ressourcesextrabudgétaires

$ $ $ % $

80.000 70.000 76.000 95 -

Activités exécutées par le Siège

Coordination et contrats avec les partenaires internationaux ; étude de faisabilité ;installation d'un responsable du projet à Harare.

Activités exécutées par un ou des bureaux hors Siège

Production de matériel d'information ; mise en place de comités locaux d'organisation ;organisation de festivals à l'échelle nationale et provinciale au Zimbabwe, de deux festivalsnationaux, l'un au Mozambique et l'autre en Afrique du Sud et d'un festival international auZimbabwe.

Partenaires

Les principaux partenaires sont les ministères et centres culturels du Zimbabwe, et lesorganisations artistiques et de jeunesse telles que la Fédération internationale des jeunessesmusicales.

152 EX/INF.4 - page 29

Evaluation globale du déroulement et des perspectives du projet

Jusqu'au mois de mai 1997, neufs festivals et ateliers ont été organisés au Zimbabwe ; autotal, quelque 1.500 jeunes musiciens et 5.000 spectateurs ont assisté aux représentations. Despréparatifs sont en cours pour organiser un festival dans la République d'Afrique du Sud(septembre 1997) et un festival de clôture à Harare (octobre 1997) pour marquer la fin de cettephase du projet. Une évaluation des résultats est prévue en décembre 1997. Les éléments lesplus notables du projet sont l'intégration des jeunes au processus de développement et lapromotion du dialogue culturel entre groupes ethniques.

* * *

Projet n° 18 Formation de femmes artisans en Afrique eten Amérique centrale(28 C/5, par. 03210)

Durée Deux ans (1996-1997)

Budget 100.000 dollars (à compléter par des fonds extra-budgétaires et au moyen d'un mécanisme de microprêts)

Couverture géographique Pays du Sahel et d'Amérique centrale

Objectif Améliorer les compétences techniques et le savoir-faire defemmes artisans responsables de petites associations pourla promotion et la commercialisation des objets artisanauxde qualité

Division chargée de l'exécution Bureaux de l'UNESCO à Dakar et à La Havane

Activités

Les activités portent essentiellement sur l'organisation d'ateliers de formation pour desfemmes artisans en Afrique et en Amérique centrale.

Budget approuvé Montant alloué àce jour

Dépenses au31 août 1997

Tauxd'exécution

Ressourcesextrabudgétaires

$ $ $ % $

100.000 100.000 100.000 100 -

Activités exécutées par un ou des bureaux hors Siège

Le Bureau de l'UNESCO à La Havane a organisé un séminaire sur l'artisanat et letourisme culturel dont les résultats seront utilisés pour définir le contenu et la portée del’atelier sous-régional qui se tiendra au Guatemala du 31 août au 6 septembre 1997.

Le Bureau de l'UNESCO à Dakar, en coopération avec le Centre Amadou Hampaté Bâ(Mali), a lancé une étude sur l’artisanat comme moyen de lutte contre la pauvreté en Afrique,et un atelier sous-régional de formation des artisans en Afrique, en cours de préparation, setiendra au Bénin du 24 novembre au 3 décembre 1997.

* * *

152 EX/INF.4 - page 30

Projet n° 19 Publications scientifiques à l'intention des jeunesAfricains(28 C/5, par. 03223)

Durée Deux ans (1996-1997)

Budget 130.000 dollars (à compléter par des fondsextrabudgétaires)

Couverture géographique Bénin et Mali ; Angola et Mozambique ; Afrique du Sud etZimbabwe

Objectif Le programme scientifique pour l'Afrique vise à mettre à ladisposition des jeunes Africains des publications scienti-fiques donnant des informations actuelles et de caractèrepratique et à renforcer les capacités endogènes de rédac-tion et d'édition scientifiques par le moyen d'ateliers deformation et d'information à l'intention des rédacteurs,illustrateurs et éditeurs scientifiques africains

Division chargée de l'exécution Division du livre et du droit d'auteur

Division associée Division de la jeunesse et des activités sportives

Activités

A la suite d'une étude de faisabilité financée par le Secteur de l'éducation, le projet a étédécentralisé vers le Bureau de l'UNESCO à Harare, qui est chargé de l'exécution du projet encollaboration avec le Bureau de l'UNESCO à Nairobi.

Budget approuvé Montant alloué àce jour

Dépenses au31 août 1997

Tauxd'exécution

Ressourcesextrabudgétaires

$ $ $ % $

130.000 104.400 50.130 48 -

Activités exécutées par un ou des bureaux hors Siège

Comme suite au séminaire interrégional sur les programmes de copublication en faveurde la jeunesse et les aspects économiques de l'édition de livres pour enfants organisé dans lecadre du salon panafricain du livre pour enfants (mai 1996), un séminaire a été organisé enjuillet 1996 par le Bureau de l'UNESCO à Harare et l'exécution du projet a été confiée àl'African Publishers Network (APNET). Sept pays (Afrique du Sud, Angola, Bénin, Kenya,Mali, Mozambique et Zimbabwe) participent directement à la mise au point des publications enanglais, en français et en portugais. On s'attend que la production bénéficie du soutien dessources de financement bilatérales qui ont manifesté de l'intérêt pour le projet. En tant quepartenaire actif, APNET a nommé le directeur du projet et mis en place la structure logistiquenécessaire à son exécution. Les activités prévues jusqu'à la fin de 1997 comprennent un atelierde rédaction destiné aux participants de pays lusophones en octobre 1997, à Maputo(Mozambique), et un atelier de graphisme en novembre 1997 à Nairobi (Kenya).

152 EX/INF.4 - page 31

Partenaires

APNET à Harare ; Council for the Promotion of Children's Science Publications inAfrica (CHISCI) à Nairobi ; soutien financier du CIDA et de la FINNIDA.

* * *

GRAND PROGRAMME IV - COMMUNICATION,INFORMATION ET INFORMATIQUE

Projet n° 20 Enquête internationale sur la perception de la violenceà l'écran par les jeunes(28 C/5, par. 04109)

Durée Deux ans (1996-1997)

Budget 180.000 dollars

Couverture géographique Vingt-deux pays de toutes les régions

Objectif Mesurer les effets sur les jeunes de la violence à latélévision et dans les productions vidéo

Division chargée de l'exécution Division de la communication

Activités

L'enquête a été réalisée dans 22 pays de toutes les régions du monde où ont étéinterrogés 100 à 400 adolescents de 12 ans des zones tant urbaines que rurales, garçons etfilles étant en nombre égal. Quelque 5.000 questionnaires exploitables, constituant unéchantillon mondial avec des différences régionales, sous-régionales et, dans certains cas,nationales ont été recueillis et sont actuellement analysés par l'Université d'Utrecht.

Budget approuvé Montant alloué àce jour

Dépenses au31 août 1997

Tauxd'exécution

Ressourcesextrabudgétaires

$ $ $ % $

180.000 115.900 115.800 99,9 -

Activités exécutées par le Siège

Planification et coordination des activités avec l'Université d'Utrecht pour arrêter laméthodologie et le questionnaire et avec l'Organisation mondiale du mouvement scout(OMMS) pour le travail de terrain et l'administration du questionnaire, en coopération avec lespartenaires locaux des pays retenus. Quelque 5.000 questionnaires ont été distribués dans lespays suivants : Afrique du Sud, Allemagne, Angola, Argentine, Arménie, Brésil, Canada, CostaRica, Croatie, Egypte, Espagne, Fidji, Inde, Japon, Maurice, Pays-Bas, Pérou, Philippines,Qatar, Tadjikistan, Togo, Trinité et Tobago et Ukraine. L'OMMS, dont le siège est à Genève,s'est chargée de la distribution du questionnaire, tandis que l'Université d'Utrecht en effectuait

152 EX/INF.4 - page 32

le codage. Une réunion de coordination s'est tenue en avril 1997 à Utrecht. Une versionpréliminaire des résultats est en préparation et la version finale devrait être publiée endécembre 1997.

Partenaires

L'Université d'Utrecht (Pays-Bas) et l'Organisation mondiale du mouvement scout ainsique ses organisations locales.

Evaluation globale du déroulement et des perspectives du projet

Les principaux partenaires se sont fortement investis dans la réalisation du projet et n'ontménagé ni leur temps ni leurs ressources professionnelles si bien que les travaux de terrain ontété menés à bonne fin. L'Université d'Utrecht procède actuellement au traitement des résultats.Cette enquête, la première au monde dans son genre, fournira un matériau précieux pour lesrecherches futures et comme le prévoit le Programme et budget pour 1998-1999, pour la miseau point de nouvelles approches dans ce domaine.

* * *

Projet n° 21 Des femmes parlent aux femmes : une radiocommunautaire rurale de femmes dans les paysles moins avancés(28 C/5, par. 04207)

Durée Deux ans (1996-1997)

Budget 220.000 dollars

Couverture géographique Sept pays en développement (deux en Afrique, deux enAsie et trois dans les Caraïbes)

Objectif Démontrer l'utilité de stations de radio de faible coût pourle développement communautaire, en particulier pourdonner aux femmes des moyens d'action au niveau descommunautés de base

Division chargée de l'exécution Division de la communication

Division associée Unité de coordination d'"Apprendre sans frontières"

Activités

L'objectif est de créer au moins quatre radios communautaires pleinement opérationnellesconçues pour les femmes et gérées par des femmes. Ces stations de radio encourageront lesfemmes à s'exprimer sur des questions qui les intéressent et qui intéressent les sociétés danslesquelles elles vivent. Une coopération est prévue avec le Secteur de l'éducation pour la radiocommunautaire d'Hyderabad (Inde) en tant qu'activité de type "Apprendre sans frontières".

152 EX/INF.4 - page 33

Budget approuvé Montant alloué àce jour

Dépenses au31 août 1997

Tauxd'exécution

Ressourcesextrabudgétaires

$ $ $ % $

220.000 168.400 166.300 98,8 50.000 (PIDC)

Activités exécutées par le Siège

Soutien méthodologique et coordination générale.

Activités exécutées par un ou des bureaux hors Siège

Bureau de l'UNESCO à Windhoek : une étude technique de faisabilité relative à la créationd'une station de radio communautaire de femmes au Malawi a été effectuée et du matérieldestiné à équiper la station de radio et le studio a été acheté et livré sur place. L'installation dumatériel et la formation des douze annonceurs/producteurs par un consultant se fera enseptembre 1997, avec le concours de techniciens de la Malawi Broadcasting Corporation. Lecrédit supplémentaire de 55.000 dollars obtenu lors de la 17e session du PIDC sera utilisé pourdonner un complément de formation aux membres de la Malawi Media Women Association,qui est l'un des partenaires de ce projet, ainsi que pour renforcer les moyens matériels de lastation de radio afin qu'elle puisse assurer une couverture plus large de la région concernée.Suite à des démarches récentes auprès des autorités nationales, on ne prévoit pas d'autre retarddans l'attribution à la station aussi bien d'une fréquence que d'une licence, ce qui permettra à lastation de radio communautaire de la péninsule de Nankumba de commencer à émettre d'icioctobre 1997.

Bureau de l'UNESCO à Yaoundé : les travaux ont encore avancé en ce qui concerne le projetde station de radio communautaire devant être mise en place et gérée par deux ONG defemmes au Cap-Vert. Une autre station de radio - ADA Community Radio - a été créée àAccra (Ghana). Le matériel nécessaire aux deux stations de radio a été sélectionné et onprocède actuellement à son achat. Enfin, des fonds additionnels devraient être alloués par leBureau de l'UNICEF à Yaoundé pour mettre en place une station de radio communautairesimilaire au Cameroun.

Bureau de l'UNESCO à Kuala Lumpur : en Inde, les travaux préparatoires à la mise en placed'une station de radio FM pour les femmes de 70 villages sangams dans la région de Pastapurdans l'Andhra Pradesh ont été menés à bien. Ce projet, qui est particulièrement ciblé sur lesfemmes défavorisées dalit, est réalisé avec le concours et sous les auspices de la DeccanDevelopment Society, ONG qui a son siège à Hyderabad. Des progrès ont été faits en ce quiconcerne la conception et la construction du studio, l'achat du matériel de studio et detransmission, ainsi que la demande de licence de radiodiffusion. Un essai de transmission estprévu pour janvier 1998. Au Népal, la communauté suburbaine de Banepa et le Nepal Forumof Environment Journalists ont été retenus comme principaux partenaires pour l'exécution duprojet.

Bureau de l'UNESCO à Kingston : la première station de radio communautaire des Caraïbes,"Radio Muye" (terme samaraccan désignant les femmes), a démarré dans le village de Goenzi(Suriname) en mars 1997. La station, qui est dirigée par la Fondation/ONG féminine "Koni KuLibi", a été construite par les villageois eux-mêmes avec des matériaux qu'ils ont obtenus grâceà un don de l'Ambassade allemande. Le matériel fourni par l'UNESCO s'inspire du modèle desémetteurs FM de faible puissance (22 watts) alimentés par des panneaux solaires mis au pointpar l'Organisation pour les projets de radio communautaire. La formation a été assurée par des

152 EX/INF.4 - page 34

journalistes surinamiens bien connus. Cette station de radio fait partie intégrante du projetd'information rurale actuellement mené par TELESUR (Agence nationale detélécommunications du Suriname), dans le but de relier toutes les communautés se trouvant àl'intérieur du pays grâce à un réseau de centres de télétraitement interactifs.

La deuxième station de radio, "Radio Toco", sera installée dans la région éloignée situéedans le Nord-Est de Trinidad. Une formation de base sera donnée au personnel avec l'aide duPNUD et un soutien technique de l'Institut de technologie de l'Université des Antilles.L'UNESCO prendra des dispositions pour que les radiodiffuseurs et techniciens femmesbénéficient d'un complément de formation. Les programmes, qui seront produits etradiodiffusés, traiteront essentiellement des problèmes qui intéressent la communauté et, enparticulier, de la promotion de la femme et des rôles joués par les hommes et les femmes.

Afin de pouvoir fournir des programmes sur les questions relatives aux femmes et auxrôles joués par les hommes et les femmes, l'Unité sur les femmes et le développement del'Université des Antilles, à Cave Hill, est en train de mettre en place, avec l'aide du centre deressources pédagogiques de l'Université, une structure pour produire et distribuer desprogrammes de ce genre dans toute la région. Les stations de radio communautaire citées, ainsique d'autres mises en place et/ou gérées avec l'aide de l'UNESCO dans la région, devraientpouvoir bénéficier des services de cette structure. Parmi ces stations de radio figurent : quatrestations à Haïti : Barbados Community College (BCC) Radio (Barbade) ; Radio en ba Mango(Dominique) ; Roots FM (Jamaïque) ; Radio Turkeyen (Guyane) ; ainsi que d'autres stations encours d'installation.

Partenaires

Malawi Media Women Association, Commission nationale du Malawi pour l'UNESCO,Bureau du PNUD au Malawi et Bureau de l'UNICEF au Cameroun ; Deccan DevelopmentOrganization (Inde), "All India Radio", Conseil municipal de Banepa (Népal) et Nepal Forumof Environment Journalists ; Université des Antilles.

Evaluation globale du déroulement et des perspectives du projet

Après une longue phase préparatoire et un démarrage hésitant, dû dans la plupart des casà l'absence de procédures d'attribution de licences adéquates, l'exécution du projet a marqué derapides progrès, surtout dans les Caraïbes et en Afrique, tandis que certains retards étaientenregistrés en Asie. L'intérêt suscité par le projet et le désir d'y participer manifesté par maintsautres pays montrent que le modèle retenu est bien adapté aux besoins réels. Etant donné lesuccès remporté par le concept du projet, il est actuellement envisagé de le prolonger pourdeux ans, jusqu'en 1999 et d'en élargir la couverture géographique.

* * *

Projet n° 22 Amélioration de la formation en matière decommunication en Afrique(28 C/5, par. 04211)

Durée Trois ans (1996-1998)

Budget 175.000 dollars

152 EX/INF.4 - page 35

Couverture géographique Onze pays d'Afrique (Afrique du Sud, Cameroun, Côted'Ivoire, Ghana, Kenya, Nigéria, Ouganda, République-Unie de Tanzanie, Sénégal, Zambie et Zimbabwe)

Objectif L'objectif à long terme est d'élaborer, pour la formation desspécialistes de la communication et des professionnels desmédias des pays africains, des programmes d'étudesrépondant aux impératifs du développement social,économique, politique et culturel et reflétant l'évolution dela situation dans la région. L'objectif immédiat pour 1996-1997 est d'évaluer les programmes d'études existants etd'élaborer un programme d'enseignement type pour laformation de spécialistes de la communication et deprofessionnels des médias en Afrique

Division chargée de l'exécution Division de la communication

Activités

Les activités sont centrées sur la collecte et l'analyse d'un échantillon des programmesd'études actuels d'un certain nombre d'établissements de formation de journalistes etd'organismes du secteur des médias ayant des programmes de formation en Afriqueoccidentale, centrale, orientale et australe. Un atelier sur les contenus de la formation à lacommunication en Afrique examinera les résultats obtenus, puis un programme d'enseignementtype sera élaboré.

Budget approuvé Montant alloué àce jour

Dépenses au31 août 1997

Tauxd'exécution

Ressourcesextrabudgétaires

$ $ $ % $

175.000 103.200 97.700 94,7 -

Activités exécutées par le Siège

Préparation et harmonisation des plans de travail, en coopération avec les troisconseillers régionaux pour la communication en Afrique ; élaboration et rédaction du mandatdes consultants et arrangements avec le Conseil africain de l'enseignement de lacommunication pour l'organisation d'un atelier de trois jours sur les contenus de la formation àla communication.

Activités exécutées par un ou des bureaux hors Siège

Les Bureaux de l'UNESCO à Nairobi, Windhoek et Yaoundé ont sélectionné et engagédes consultants qui ont été chargés de collecter et d'analyser un échantillon des programmesd'études en vigueur en Afrique du Sud, au Cameroun, en Côte d'Ivoire, au Ghana, au Kenya,au Nigéria, en Ouganda, en République-Unie de Tanzanie, au Sénégal, en Zambie et auZimbabwe. Ils ont aussi organisé l'atelier de trois jours sur les contenus de la formation à lacommunication en Afrique, qui s'est tenu au Cap (Afrique du Sud), en novembre 1996, etauquel ont participé 80 spécialistes des médias de la région.

152 EX/INF.4 - page 36

Partenaires

Conseil africain d'enseignement de la communication (CAEC), Nairobi (Kenya) ;établissements de formation et formateurs dans le domaine des médias et praticiens des médiasen Afrique occidentale, centrale, orientale et australe ; Media Institute of Southern Africa(MISA), Windhoek (Namibie) ; Media Institute of East Africa, Nairobi (Kenya).

Evaluation globale du déroulement et des perspectives du projet

La mise en oeuvre du projet s'est déroulée conformément au plan de travail. Le légerretard intervenu dans le recrutement des consultants a pu être rattrapé grâce à la rapideexécution des phases ultérieures du projet. Le programme d'études mis au point cette annéesera expérimenté et évalué pendant l'exercice 1998-1999.

* * *

Projet n° 23 Vidéothèques pour les jeunes en Afrique(28 C/5, par. 04221)

Durée Trois ans (1996-1998)

Budget 160.000 dollars pour 1996-1997 (à compléter par desfonds extrabudgétaires)

Couverture géographique Deux pays d'Afrique (un pays anglophone et un paysfrancophone)

Objectif Sauvegarder le patrimoine d'images en mouvement etsensibiliser les jeunes au matériel culturel endogène sursupport vidéo

Division chargée de l'exécution Division de l'information et de l'informatique

Division associée Division de la jeunesse et des activités sportives (SHS)

Activités

Elles sont axées sur la formation de personnel aux techniques modernes de préservationdes archives télévisuelles, sur les mesures visant à préserver les documents dans des conditionsoptimales sur la diffusion du matériel ainsi préservé dans les vidéothèques et la publication demodèles de directives concernant la préservation du matériel télévisuel. La première phase duprojet a été mise en oeuvre au Zimbabwe en 1996, et au Cameroun et en Namibie en juin 1997.

Budget approuvé Montant alloué àce jour

Dépenses au31 août 1997

Tauxd'exécution

Ressourcesextrabudgétaires

$ $ $ % $

160.000 100.900 17.900 17,7 -

152 EX/INF.4 - page 37

Activités exécutées par le Siège

Planification et appui des activités du projet et coordination avec d'autres organismes ;organisation d'une mission de consultants chargée d'identifier les institutions susceptiblesd'accueillir les vidéothèques. Du matériel vidéo d'un montant de 65.000 dollars a étécommandé.

Activités exécutées par un ou des bureaux hors Siège

Le Bureau de l'UNESCO à Windhoek a mené des négociations avec le gouvernementnamibien et les principaux partenaires pour mettre la dernière main à un plan d'action, ainsi qu'àla liste des centres retenus et du matériel nécessaire.

Partenaires

Union des radiodiffusions et télévisions nationales d'Afrique (URTNA) ; Conseil africaind'enseignement de la communication (CAEC) ; Fédération internationale des archives detélévision (FIAT) ; Conseil international des radios et télévisions d'expression française(CIRTEF) ; clubs de jeunes et organismes de jeunesse locaux.

Evaluation globale du déroulement et des perspectives du projet

La volonté du gouvernement namibien d'intégrer ce projet à un projet éducatif globaloblige à différer des activités qui auraient déjà dû être mises en route, dans l'attente desconclusions d'une étude de faisabilité. D'autres organismes africains souhaitent être associés auprojet et les objectifs devraient être atteints quand le projet sera devenu totalementopérationnel.

Après un démarrage assez lent, le projet s'est accéléré et progresse comme prévu. Sapoursuite est proposée dans le projet de document 29 C/5.

* * *

Projet n° 24 Matériels didactiques informatisés pour l'enseignementde l'informatique en Afrique(28 C/5, par. 04228)

Durée Six ans (1996-2001)

Budget 150.000 dollars pour 1996-1997

Couverture géographique Trois pays d'Afrique (un lusophone, un anglophone et unfrancophone)

Objectif Contribuer à la modernisation des méthodes et techniquesd'enseignement de l'informatique dans la région. Pendantl'exercice en cours, le projet sera mis en oeuvre dans lespays lusophones

Division chargée de l'exécution Division de l'information et de l'informatique

152 EX/INF.4 - page 38

Activités

Action centrée sur la conception et la production de jeux d'auxiliaires didactiquesinformatisés pour l'enseignement de l'informatique au niveau universitaire dans un payslusophone (1996-1997). Il est prévu qu'aux termes du projet, environ 500 CD-ROM,accompagnés du matériel approprié, seront mis à la disposition des universités des payslusophones d'Afrique.

Budgetapprouvé

Montant allouéà ce jour

Dépenses au31 août 1997

Tauxd'exécution

Ressourcesextrabudgétaires

$ $ $ % $

150.000 100.900 101.300 85,6 -

Activités exécutées par le Siège

Identification du (des) contractant(s) et signature des contrats, appui technique etcoordination.

Au titre d'un contrat avec l'UNESCO, le Centre pour l'innovation et le transfert detechnologies de l'Université de Coïmbra (Portugal) a effectué une étude de faisabilité afin dedéterminer les modalités de la participation des pays lusophones d'Afrique au projet, de définirles matières à enseigner à l'aide des matériels éducatifs qui seront mis au point, d'établir la listedu matériel et des logiciels nécessaires, d'élaborer un programme expérimental destiné à testerles matériels et de préparer une estimation détaillée du projet (charge de travail, calendrierdétaillé, coûts, etc.). Sur la base des résultats de cette étude, des contrats ont été établis enoctobre 1996 pour l'élaboration des matériels didactiques et la production d'un premierensemble de matériels et de logiciels. Cet ensemble a été testé pour la première fois avec leconcours de l'Instituto Superior de Educação du Cap-Vert et d'autres organismes planétairesdans les Etats membres participants. Une version préliminaire du logiciel est accessible surl'Internet à l'adresse http://joana.dec.pt/Menu1.htm. La version définitive est en coursd'élaboration et devrait être diffusée fin 1997.

Partenaires

Centre pour l'innovation et le transfert de technologies de l'Université de Coïmbra(Portugal), Université Agostinho Neto (Angola) ; Instituto Superior de Educação et InstitutoSuperior de Engenharia e Ciências do Mar (Cap-Vert) ; Centro de Formação Administrativa(Guinée-Bissau), Centro de Informática de l'Université Eduardo Mondlane (Mozambique) ;Ministère de l'éducation, de la jeunesse et des sports et Instituto Universitário deContabilidade, Administração e Informática (Sao Tomé-et-Principe).

Evaluation globale du déroulement et des perspectives du projet

La mise en oeuvre du projet s'est déroulée comme prévu. Au cours de la deuxième phase(1998-1999), les activités seront étendues aux pays francophones.

* * *

152 EX/INF.4 - page 39

EDUCATION ET INFORMATION EN MATIERE D'ENVIRONNEMENTET DE POPULATION POUR LE DEVELOPPEMENT

Projet n° 25 Renforcer le rôle des femmes comme agents duchangement dans le développement communautaire,les programmes relatifs à la population et la protectionde l'environnement(28 C/5, par. 05115)

Durée Six ans (1996-2001)

Budget 100.000 dollars (à compléter par des fondsextrabudgétaires)

Couverture géographique Les neuf pays en développement à forte population

Objectif Créer les conditions nécessaires pour donner aux femmesles moyens de devenir des agents du changement dans ledéveloppement communautaire, les programmes relatifs àla population et la protection de l'environnement

Division chargée de l'exécution Education et information en matière d'environnement et depopulation pour le développement

Activités

Les activités sont centrées sur l'organisation de programmes de formation à l'intentiondes enseignants et formateurs des associations de femmes et des mouvements locaux, encoopération avec les institutions nationales.

Budgetapprouvé

Montant allouéà ce jour

Dépenses au31 août 1997

Tauxd'exécution

Ressourcesextrabudgétaires

$ $ $ % $

100.000 95.200 76.700 80,1

Activités exécutées par un ou des bureaux hors Siège

Des consultations ont eu lieu en vue de lancer des programmes d'information et deformation axés sur les questions de population et d'environnement et s'adressant auxformateurs des organisations de femmes et des mouvements associatifs locaux dans cinq desneuf pays à forte population : Brésil, Chine, Egypte, Inde et Indonésie. Les activités de suivisont mises en oeuvre par les bureaux hors Siège dans ces pays et l'on attend les rapports surl'état d'avancement des travaux.

Partenaires

Commissions nationales pour l'UNESCO des pays participants.

* * *

152 EX/INF.4 - page 40

Projet n° 26 Promouvoir la contribution des jeunes audéveloppement(28 C/5, par. 05120)

Durée Six ans (1996-2001)

Budget 80.000 dollars (à compléter par des fondsextrabudgétaires)

Couverture géographique Pays les moins avancés

Objectif Améliorer la participation des jeunes aux actionscommunautaires relatives aux questions de population, à laprotection de l'environnement et au développement etpromouvoir chez les jeunes une bonne hygiène de vie, latolérance et la non-violence

Division chargée de l'exécution Education et information en matière d'environnement et depopulation pour le développement

Division associée Division de la jeunesse et des activités sportives

Activités

Elles sont centrées sur la mise en oeuvre d'activités de formation destinées à promouvoirla participation des jeunes, et en particulier des animateurs d'organisations de jeunesse, auxactions communautaires relatives aux questions de population, à la protection del'environnement et au développement durable (formation de formateurs ; mise au point etdiffusion de matériels d'information, d'enseignement et de communication sur les questions depopulation).

Budget approuvé Montant alloué àce jour

Dépenses au31 août 1997

Tauxd'exécution

Ressourcesextrabudgétaires

$ $ $ % $

80.000 80.000 79.000 99 -

Activités exécutées par le Siège

Le Siège a eu la charge d'élaborer le cadre conceptuel et les stratégies d'action.

Activités exécutées par un ou des bureaux hors Siège

Les activités visant les pays les moins avancés (Angola, Guinée, Malawi et Ouganda) ontété mises en route de concert avec les Bureaux de l'UNESCO à Dakar, Harare, Nairobi etPretoria. Ces bureaux, en collaboration avec les commissions nationales, des institutionsnationales et des ONG, ont parachevé les programmes de formation destinés au Malawi, à laGuinée et à l'Ouganda et ont mené à bien les activités de formation en Angola, au Malawi et enOuganda.

Dans la région Asie-Pacifique, des contacts ont été pris avec des commissions nationalespour l'UNESCO en vue de l'élaboration de propositions de projets qui étendraient le projetn° 26 à trois pays : Fidji, Maldives et Ouzbékistan. Des contacts ont également été pris avec les

152 EX/INF.4 - page 41

Bureaux de l'UNESCO au Guatemala et en Mauritanie en vue de la mise en route d'activités enAmérique centrale et dans les Etats arabes.

Partenaires

Commissions nationales des pays participants, ONG et ministères nationaux concernés.

VERS UNE CULTURE DE LA PAIX

Projet n° 27 Promotion du processus démocratique en Afrique

(28 C/5, par. 05230)

Durée Deux ans (1996-1997)

Budget 194.100 dollars, avec un financement complémentaireescompté de 1.000.000 dollars (Programme departicipation et sources extrabudgétaires)

Couverture géographique Afrique

Objectif Encourager la réflexion et les échanges d’information surles processus démocratiques en Afrique ; renforcer lescapacités africaines de recherche dans ce domaine ;promouvoir une culture de la démocratie en Afrique

Division chargée de l'exécution Division des droits de l’homme, de la démocratie et de lapaix

Activités

Il s'agit essentiellement d'élaborer un état des lieux et de dresser un bilan des expériencesdémocratiques en Afrique et de diffuser largement les résultats de cette recherche, notammentdans l'enseignement supérieur.

Budgetapprouvé

Montant allouéà ce jour

Dépenses au31 août 1997

Tauxd'exécution

Ressourcesextrabudgétaires

$ $ $ % $

194.100 194.000 173.900 89,6

Activités exécutées par le Siège

Avec le concours de la Commission nationale angolaise, un séminaire sous-régional surle rôle des jeunes dans la culture de la paix et la gouvernance démocratique s'est tenu àLuanda, en juin 1997 ; des organisations de jeunesse et des clubs UNESCO d'Angola y ontparticipé. Cette réunion a donné l'occasion d'un échange d'informations sur le rôle des jeunesdans la réconciliation nationale et le renforcement de la démocratie, pour l'instauration d'uneculture de la paix. Dans le cadre d'un contrat avec l'Union interafricaine des droits de l'homme,une réunion régionale sur la promotion de l'éducation aux droits de l'homme en Afrique a eulieu à Ouagadougou (Burkina Faso) en août 1997. Une aide a été fournie à la Ethiopian

152 EX/INF.4 - page 42

National Agency for UNESCO pour la publication en amharique de Démocratie : questions etréponses.

Les autres activités prévues au titre de ce projet sont notamment les suivantes : unatelier sur la démocratie, pour les jeunes et les organisations de jeunesse, à Maseru (Lesotho),en septembre 1997 ; un séminaire sous-régional de formation sur les questions liées autribalisme, au nationalisme et à la démocratie, à Yaoundé (Cameroun) du 1er au 6 septembre1997, en collaboration avec l'Association panafricaine d'anthropologie (APA) ; et un séminairenational sur le renforcement du processus démocratique organisé au Togo, en octobre 1997pour les responsables des médias, les ONG et les institutions spécialisées qui s'occupent desdroits de l'homme et de la démocratie.

Partenaires

Organisations internationales non gouvernementales et universités.

* * *

Projet n° 28 Le dialogue interculturel au quotidien(28 C/5, par. 05240)

Durée Deux ans (1996-1997)

Budget 106.000 dollars

Couverture géographique Etats membres d’Afrique

Objectif Mettre en évidence le rôle que les jeunes peuvent jouer auservice du dialogue interculturel

Division chargée de l'exécution Division de la coopération culturelle internationale, de lapréservation et de l’enrichissement des identités culturelles

Division associée Division de la jeunesse et des activités sportives

Activités

Mobiliser les jeunes pour entreprendre, à titre individuel et au sein d’associations et demouvements de jeunesse, des activités propres à renforcer le dialogue interculturel entre lesjeunes eux-mêmes ainsi qu’entre les jeunes et les adultes. Les rencontres organisées dans lecadre de ce projet ont pour objectif de stimuler le dialogue interculturel et d'élaborer desprojets opérationnels susceptibles de le promouvoir.

Budgetapprouvé

Montant allouéà ce jour

Dépenses au31 août 1997

Tauxd'exécution

Ressourcesextrabudgétaires

$ $ $ % $

106.000 106.000 59.300 56

152 EX/INF.4 - page 43

Activités exécutées par le Siège

La conceptualisation et la coordination des activités avec les bureaux hors Siège se sontpoursuivies. L'étude préparée par l’Association panafricaine d’anthropologie (APA) intitulée"Dialogue interculturel et culture de la paix en Afrique : le rôle des jeunes", soumise à laréflexion des participants à l'atelier sous-régional de Yaoundé (19-22 décembre 1996), aconstitué un document de travail pour l'atelier sous-régional de Lomé (11-13 juin 1997).

Le questionnaire préparé sous contrat en vue de l'identification d’indicateurs relatifs audialogue interculturel et les types d’activités susceptibles de le favoriser a été distribué auxsecrétaires généraux des commissions nationales d'Afrique pour diffusion auprès desassociations et mouvements de jeunesse de leurs pays respectifs. Leurs réponses sont attenduespour octobre 1997 et seront analysées en décembre 1997.

Activités exécutées par un ou des bureaux hors Siège

Bureau de l'UNESCO à Yaoundé : le Séminaire-atelier sous-régional pour les Etats d'Afriquecentrale (19-21 décembre 1996), qui avait réuni 90 jeunes venant de six pays (Burundi,Cameroun, Congo, Gabon, République démocratique du Congo et Sao Tomé-et-Principe), amis en place un Comité de suivi chargé de rechercher auprès des autorités nationalescompétentes des entreprises privées, des OIG et des ONG, les moyens nécessaires à la mise enoeuvre des projets identifiés au cours de la réunion : création d'un réseau africain d'ONG dejeunesse et organisations pour la paix, d'un centre de ressources pour la promotion d'uneculture africaine de la paix, de journaux pour les jeunes en Afrique, d'un festival itinérant desjeunes pour les arts et la culture de la paix.

Bureau de l'UNESCO à Porto-Novo : l'atelier sous-régional pour l'Afrique centrale et del'Ouest, organisé à Lomé, Togo (11-13 juin 1997), sur l'importance des institutions culturellesrégionales dans le renforcement du dialogue interculturel, a rassemblé une quarantaine depersonnes venant de 10 pays (Bénin, Burkina Faso, République centrafricaine, Cameroun,Mali, Niger, Nigéria, Sénégal, Tchad, Togo). Dans ses recommandations, la réunion a sollicitél'appui de l'UNESCO pour la création d'une radio "Afrique culturelle".

Bureau de l'UNESCO à Bangui : dans le cadre des activités du Comité interagences dusystème des Nations Unies chargé de rechercher les moyens qui pourraient contribuer àrésoudre la situation conflictuelle qui prévaut en Centrafrique, une mission intersectorielle estenvisagée en septembre 1997 pour examiner notamment les modalités d'organisation d'unatelier national (décembre 1997) dont l'objectif est de créer les conditions d'un dialogue entreles jeunes à tous les niveaux.

Un contrat a été signé avec la Commission nationale du Botswana pour organiser, àGaborone, l'atelier sous-régional de jeunes pour l'Afrique australe (14-20 septembre 1997). Sapréparation est assurée par le représentant de l'UNESCO en Angola.

Partenaires

Commissions nationales pour l’UNESCO, organisations et associations de jeunesse.

* * *

152 EX/INF.4 - page 44

Projet n° 29 Les femmes au service de la paix civile(28 C/5, par. 05241)

Durée Deux ans (1996-1997)

Budget 88.000 dollars

Couverture géographique Etats membres de la région Amérique latine et Caraïbes

Objectif Mettre en évidence les nouvelles perceptions qui se fontjour, chez les femmes, des moyens de consolider la paixcivile dans la région

Division chargée de l'exécution Division de la coopération culturelle internationale, de lapréservation et de l'enrichissement des identités culturelles

Activités

Organisation d'ateliers sous-régionaux destinés à mettre en relief les nouvelles formes departicipation qui s'offrent aux femmes dans le cadre des processus de démocratisation en coursdans différents pays d'Amérique latine.

Budgetapprouvé

Montant allouéà ce jour

Dépenses au31 août 1997

Tauxd'exécution

Ressourcesextrabudgétaires

$ $ $ % $

88.000 72.500 48.145 66,4

Activités exécutées par le Siège

Le projet est entièrement décentralisé et confié aux bureaux hors Siège.

Activités exécutées par un ou des bureaux hors Siège

Dans le cadre du projet régional "Les femmes, la démocratie et la paix civile enAmérique latine et dans les Caraïbes", lancé en 1996, trois séminaires ont eu lieu sur les thèmessuivants : "Les femmes, la culture civique et la démocratie" (Mexico, 8-12 juillet 1996) ;"Participation politique et citoyenneté" (Costa Rica, 11-14 novembre 1996) ; "Femmes etcitoyenneté" (Pérou, 26-28 février 1997). La Conférence sur Les nouveaux concepts de ladémocratie et la citoyenneté des femmes en Amérique latine : perspectives locales, nationaleset régionales, tenue à Guadalajara (Mexique) du 14 au 16 avril 1997, a passé en revue lesconclusions des trois séminaires.

Partenaires

Les principaux partenaires des bureaux hors Siège dans ce projet sont les commissionsnationales et diverses institutions nationales des pays participants.