une seule planete

8/7/2019 Une seule Planete

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ue seule

plate

pur ue gestidurable et quitabledes ressurces aturelles


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Les technologies de linormation et de la communicationsont probablement le secteur dactivit qui a connu laplus orte expansion et transormation ces derniresdcennies. Des objets comme lordinateur ou le tlphoneportable se sont la ois considrablement miniaturisset gnraliss.Pour pouvoir alimenter les usines de composants, lenombre de mines ciel ouvert ou souterraines de cuivre,de nickel, dor ou encore daluminium a normmentaugment. Or, lindustrie minire est lune des plus nastespour lenvironnement et les communauts locales :destruction de la biodiversit, rejet de produits toxiquesdans les rivires, pollution de lair, conditions de travailpnibles et dgradantes pour la sant.

Trpcest trp !

Perch sur la crdillre des Ades, lartire du Chili et de lArgetie, le-treprise caadiee Barrick Gld est etrai duvrir lue des plus grades miesdr et darget du mde. Prblme : cette altitude, dimmeses glaciers em-pchet daccder aux prcieux mierais.Qu cela e tiee ! U glac ier, a se

dplace , a ac Barrick Gld, sasrchir aux csqueces que cela auraitpur les ppulatis qui vivet das lavalle de Huasc, e ctrebas. Peu imprteque la prcieuse eau de te alimete lesrivires et permette de cultiver la terre.Face la rsistace des cmmuauts

lcales et lidigati iteratiale,la multiatiale caadiee afchedsrmais plus la mme arrgace : -fciellemet, il est plus questi dedplacer les glaciers mais de miimiserles impacts eviremetaux. Purtat,alrs que lexplitati miire a pasecre dbut, la seule cstructi

des irastructures de trasprts, dex-plitati et dvacuati des mierais(tammet u tuel de 6 km de lg)et les travaux de prspecti t djait disparatre u vlume imprtat desglaciers et le iveau deau das les rivi-res a dimiu.

LA MInE DE PASCUA LAMA :LoR, PLUS IMPoRTAnT QUE LEAU ET LA VIE ?

Les tlphonesportables sont

toujours plus petitsdonc ils ncessitent

moins de ressourcesnaturelles

Oui mais noussommes toujoursplus nombreux en vouloir un

et ils sont abriquspour durer le moinslongtemps possible,

donc il aut ouvrir

toujours plusde mines !

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quiappartieetles ressurces

aturelles ?Plutt que de

texpulser de testerres, ils auraient

d planter surdes espaces

qui ne sont pasutiliss!

a nest pas aussi simpleparce que dans la plupart

des pays du Sudles droits traditionnels

des communauts, commele droit dusage,

ne sont pas reconnus.

Nous sommes impuissantsquand une entreprise vientnous prendre nos terres,car ociellement nous

ne les utilisons pas.

Les tlphes mbiles t beaucupvlu depuis le premier mdle cmmer-cialis e 1983 qui pesait prs de 500g.Aujurdhui, leur pids a quasimet tdivis par ciq, ce qui dimiue dautatla quatit de ressurces aturelles -cessaires leur abricati. clgique letlphe prtable alrs ? Pas vraimetpuisque sil aut mis de ressurces a-turelles pur abriquer u tlphe pr-

table, ce gai defcacit a t largemetdpass par u mbre crissat de t-lphes prtables cmmercialiss et ladimiuti de leur dure de vie. Cestce que l appelle l eet rebd . Letlphe prtable est deveu u bjet demde, quil aut remplacer rguliremetpur afcher sa mderit : aujurdhui,plus de 500 millis de tlphes pr-tables bsltes saccumulet das les

dcharges du mde etier. Pur vedretujurs plus, les idustriels rechiget ccevir des prduits rparables etadaptables, cus pur durer. Par exem-ple, la batterie de lIphe dApple estsude au tlphe: quad la batterieest mrte au but de quelques aes,cest le tlphe etier quil aut jeteralrs quil serait si simple de chager labatterie ! La abricati du tlphe

prtable cessite de mbreux mie-rais : cuivre, er, ickel, arget, zic et eplus petite quatit alumiium, clta,r, tai, magase, palladium et plati-e. Alrs que ces cmpsats purraiettre rutiliss pur abriquer u uvelappareil, le taux de recclage des tl-phes prtables reste trs aible (etre1 % et 15 % sel les pas).

18 MoIS : CEST LA DURE DE VIE MoyEnnEDUn TLPHonE PoRTABLE

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La rue vers les gisements de mtaux et de mineraisnest pas un phnomne isol. Achat de terres ertiles,pillage des orts tropicales, monoculture darbres croissance rapide, exploitation du ptrole ou encorepche industrielle, le commerce mondial ne conduitpas un meilleur partage des ressources naturellespour tous, mais leur accaparement par une minorit.Pour aire ace la raraction, les pays du Nord optentpour des stratgies de scurisation de laccsaux ressources naturelles plutt que de remettre encause leur modle de dveloppement. Cest le casde lUnion europenne qui utilise de plus en plusrquemment ce concept pour dnir sa politiquenergtique ou daccs aux mtaux indispensables ses industries. De plus, les pays riches contrlentles institutions nancires internationales commela Banque mondiale ou la Banque europennedinvestissement et les orientent vers le nancementde projets destructeurs pour lenvironnement et lescommunauts locales, qui augmentent la pressionsur les pays du Sud : il aut exporter, aire entrerdes devises trangres et rembourser la detteconomique, mme si cela doit se aire au dtrimentdes communauts locales, des services sociaux(de sant, dducation) et de leur environnement.Et, si en ralit, ctaient les pays riches qui avaientune dette cologique vis vis des pays du Sud ?Comment inverser la situation et soutenir lespopulations locales pour quelles puissent dciderpar elles-mmes de lexploitation et de la gestiondes ressources naturelles sur leur territoire ?

*dettecologique :il sagit de la detteaccumule envers

les pays du Sud par lespays industrialiss duNord, qui ont pill etpollu des ressources

(eau, air, matirespremires) et causdes dommages lenvironnement

(dpt des dchets,gaz eets de serre)

au cours de leurexpansion industrielle.

Une bonne partiede ces ressources,

non renouvelables ousurexploites, sont parconsquent jamais

indisponibles.

*

Les eaux pisseuses au large des ctesdArique de louest st le thtredu itese cmbat diplmatique etrelUi eurpee et les pas aricaisccers. Avec ue demade tujurscrissate e prduits de la mer, qui adj cduit u edremet desstcks de pisss das les eaux eur-pees, les chalutiers raais et espa-gls st bligs daller pcher tujursplus li. Jusque 2006, lUi eur-pee avait gci u accrd daccspur que ses avires puisset pcherdas les eaux sgalaises. Trs vite destesis st apparues avec la pcherieartisaale au Sgal, cette ccurreceigale pur laccs la ressurce

cduisat lgiquemet ue baisse desstcks. Aujurdhui, laccrd de pche estdas limpasse mais les etreprises eur-pees sabritet derrire des scitscra : sur les 120 bateaux de pcheidustrielle dit sgalais, la miti seraite ralit des scits mixtes qui servetdcra des itrts tragers. Maissurtut lessetiel de la prducti estexprt : les cserveries lcales st labad et les pcheurs artisaauxeux-mmes, se turet de plus e plusvers des petites et mees etrepri-ses spcialises das lexprt. Pur lesmages sgalais, il e reste plus queles espces de piss ddaiges par lecsmmateur eurpe.

TEnSIon AU LARGE DU SnGAL

Le 30 dcembre 2008, u beig 747de Air new Zealad a eectu avec suc-cs u vl test e utilisat, pur lu deses mteurs, de lhuile de jatrpha. Uevritable plate miracle e crire lacmpagie car cet arbuste pusse surdes terres arides et cessite peu deauet degrais. Lhuile extraite des graiesest pas cmestible. Sa culture e re-

trerait dc pas e ccurrece avec lesterres ertiles cessaires pur lalime-tati.La ralit est tut autre. Dabrd parceque sas irrigati et plat sur u slpauvre, les redemets chutet. Les i-vestisseurs recherchet dc les terres lesplus riches. Esuite, parce que la culturede cet arbuste cessite dimmeses sur-aces, surtut si lbjecti est de aire vlerles avis ! E Ide, le guveremet

prvit de plater 40 millis dhecta-res de jatrpha, de mbreux citsst apparus etre des etreprises et desagriculteurs. ofciellemet, le jatrphaest plat sur des terres dgrades u margiales , des tis trs ues,dautat plus que Ide cmme dasbeaucup de pas du Sud, le statut -cier des terres est li dtre clarif. Au

srtir des idpedaces, les tats tbie suvet atialis ces terres va-cates sas predre e cmpte leur utili -sati par les cmmuauts lcales. Fairerecatre ses drits sur la terre est uprcessus suvet lg et cteux quiest pas la prte des cmmuautsles plus pauvres. De mbreux citsapparaisset alrs, quad ltat cfeu ved ces terres des etreprises.

LE MyTHE DES TERRES MARGInALES

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Lempreinte cologique est un indicateur qui permetdvaluer la surace de sol ncessaire pour produire lesressources consommes par une population et pourabsorber ses dchets. Ainsi, un europen a une empreintecologique denviron 4,8 hectares. En multipliant par

le nombre dhumains, on constate que si tout le mondevivait comme un europen, il audrait trois plantes !

Or, nous navons quune seule plante et cest bien lla limite de lempreinte cologique : partir de l, queaut-il aire ? Sassurer que les plus pauvres naugmententpas leur empreinte cologique an que le maintien voirele renorcement des ingalits nous permette de vivretous sur une seule plante ? Une rponse plus justeconsiste introduire la notion dquit : chaque humaindevrait avoir le mme droit dutiliser les ressources.Cest le concept despace cologique. En pratique, ilsagit de dnir pour chaque type de ressources un seuilminimum de consommation et un plaond maximumprenant en compte la capacit de rgnration desressources renouvelables et le stock de ressources nonrenouvelables.

Respecter lespace cologique de chacun conduit questionner la aon dont sorganise le commerceinternational aujourdhui car il conduit directement ouindirectement un accaparement des terres des pluspauvres par les plus riches. Pour autant, si le conceptdespace cologique est indissociable dune relocalisationorte des activits, cela nest pas pour autant incompa-tible avec un commerce international, plus quitable,notamment pour certaines ressources ingalementrparties la surace du globe.

De lempreiteclgique

espace clgique

E rsum, pur que chacu puisse rpdre ses besis dametaux, il estidispesable de rduire rtemet la csmmati das les pas idustrialissdas les prchaies dceies et de la rquilibrer etre les plus riches et lesplus pauvres.

Etre les deux,il est pssible decrer des scits

suteables eaisat preuvede crativit et

e sadaptat auxcditis lcales.

Le seuil maximum correspond un plaond de consom-mation au del duquel on empite sur lespace cologiquede quelquun dautre. Par exemple, en prenant encompte la capacit dabsorption naturelle de la biosphre,il audrait que chaque humain nmette pas plus de2 tonnes de CO2 par an pour contenir les changementsclimatiques. Or, un ranais met plus de 6 tonnes deCO2 par an et un habitant des tats-Unis met plus de20 tonnes de CO2 par an.

Le seuil miimum correspond la satisaction desbesoins de base (se nourrir, se loger, se chauer).Il sagit, par exemple, de garantir chacun laccs 50 litres deau par jour pour boire ou se laver (daprs

lOrganisation Mondiale de la Sant), ou encore 35kilos de papier par an indispensables pour lducationet la vie dmocratique (daprs le collecti dONGEuropean Paper Network).

*renouvelable :

on distingue les res-sources renouvelablescomme le bois ou le

poisson des ressourcesnon renouvelablescomme les mtaux.

Il est possible degrer des ressources

renouvelables de aondurable si lon neprlve pas plus

que laccroissementnaturel. Le ptrole

est considr commeune ressource non

renouvelable ou ossilecar il aut des millions

dannes pour leormer partir de

dbris de vgtaux.

*

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Ui

Eurpee,

tats-Uis

dAmrique,

Cameru,

Bagladesh,Zambie,


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En quelques dcennies, la concentration conomiquea conduit la cration dentreprises multinationales sipuissantes que pour nombre dentre-elles, leur chiredaaire dpasse le produit intrieur brut (PIB) des paysdans lesquels elles sont implantes. Un tel poids cono-mique est indissociable dun poids politique : ace destats souvent ragiliss par la corruption, les lois nontque peu de prise sur les entreprises multinationales. Eten cas de problme, plus personne nest responsable.Les socits-mres sabritent derrire la responsabilit

de leurs liales pour viter davoir rendre des comptes.Les communauts impactes par lactivit de ces multi-nationales nont bien souvent alors aucun moyen dobte-nir justice. Il est donc urgent de crer une rglementationinternationale contraignante qui encadre lactivit desmultinationales.

Au nigeria, u cit ppse les cm-muauts riveraies de la rt dIgu-bazuwa letreprise raaise Micheli.Pur aire ace ue demade crissate,letreprise dit augmeter ses plata-tis dhva dt elle extrait le latexpur abriquer des peus. Aussi, lrsqueletreprise a ev ses bulldzers purraser prs de 3 500 uveaux hectares derts et de terres agricles, les villageisse st rebells. Prs de 20 000 pers-es dpedet e eet de ces terrespur vivre.Au sige de Micheli, letreprise se d-ed : ils e st pas respsables. Ils e

pssdet que 20 % des parts de la S-cit iteratiale de platatis dh-va (SIPH) qui explite les platatis aunigeria. Ue scit cra qui cache malue duble hpcrisie car Micheli est lepricipal cliet de la SIPH et hsite pas cmmuiquer sur s site Iteret surs egagemet das le dvelppemetdurable : Au nigeria, les quatre pla-tatis Micheli t cur de prtgerleur eviremet. Micheli, a dailleursreu e 2002 de la nigeria CservatiFudati (nCF) le prix de la scit laplus respectueuse de leviremet aunigeria .

LE DoUBLE JEU DES EnTREPRISES : LE CAS MICHELIn

Quadles etreprises

t la li*

socit-mre(oumaison-mre) :

sige principal dunesocit possdant desfliales ou contrlantde aon majoritaire

dautres entreprises.Lvolution du droitna pas suivi lvolu-

tion conomique desentreprises et il reste

encore aujourdhui trsdifcile de poursuivredevant les tribunauxune maison-mre en

cas de problme aveclune de ses fliales

ltranger.

*

Les multinationales

crent des emplois,des coles,

des dispensaireset permettent

aux pays du Sudde se dvelopper.

Mais elles visent avant tout aire desprots ! Et dans de nombreux pays, les

tats, aibles ou ragiliss par la corruption,ne jouent pas leur rle : au lieu de les

encadrer pour que leurs activits se assent

au bnce de tous cest celui qui impo-sera le moins de contraintes sociales ouenvironnementales. Et quand lexploitationnest plus rentable, lentreprise se dplace

ailleurs. Les coles et les dispensaireserment. Les emplois disparaissent. Et il nereste quun environnement dtruit pour les

communauts.

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De plus e plus detreprises prpset leurs cliets de cmpeser leurs mis-sis de carbe e platat des arbresdas u pas du Sud. Le pricipe est quegradissat, larbre absrbe du C02 et eutralise aisi la plluti. Ue aussebe ide pur plusieurs raiss :

- cest aujurdhui que les missis degaz eet de serre divet dimiuer,

pas das ciquate as. Il aut plusieursdizaies daes pur quu arbre stc-ke la mme quatit de carbe que cequmet u vl davi de quelques heu-res. or, il a urgece rduire la cce-trati de carbe das latmsphrecar au-del du certai seuil, des eetsdemballemet purraiet acclrer lesdrglemets climatiques. Par exemple,ue hausse des tempratures purrait a-vriser davatage dicedies de rtsu ecre la te des sls gels e Sib-rie, ce qui aurait pur eet de librer degrades quatits de gaz eet de serre,et dc viedrait acclrer le prblme ;

- cest u stckage ictrlable et trslimit das le temps : il aut plusieurs mil-lis daes pur stcker du carbe

sus rme de ptrle, alrs que le car-be stck par u arbre e le restera aumieux que quelques dizaies u cetaiesdaes : quad larbre sera icedi uque le bis sera dcmps, le carbestck sera mis das latmsphre etparticipera aux chagemets climati-ques ;

- cest prdmet ijuste car celacduit u accaparemet des terresdas les pas du Sud pur cmpeser lesexcs du mde de vie des plus riches : parexemple, e ougada, autur du Mt El-g, u grupemet erladais detre-prises du secteur de llectricit a expulsles pasas Beet pur plater des euca-lptus sur leurs terres ;

- ef, cest risquer de justifer liactides plitiques car lue des pricipalesraiss de lchec actuel des gciatissur le climat est le reus des pas riches derduire leurs missis. Ceux-ci st susla pressi de leurs etreprises qui pr-ret de li la cmpesati carbe ue rglemetati ctraigate. Auxtats-Uis, des etreprises cmme Gee-ral Mtrs u America Electrical Pwerse st mme laces das u prgrammedachat de rts au Brsil pur cmpe-ser leurs missis de carbe. Ce tpede prjet a pur seul but de mtrer queles etreprises peuvet saut-rguler etquil a pas besi de li. E attedat,les cmmuauts qui dpedaiet de lart t vu leurs drits rduits : il est d-srmais impssible daller cuper du bis

pur rparer sa mais car les arbres ap-partieet Geeral Mtrs !

CoMPEnSER SA PoLLUTIon PLUTT QUE LA RDUIRE

Ma voitureelle ne pollue pas,

je compenseen plantantdes arbres !

Cest gnial, non ?Et en plus comme a

toi, tu as une belleort !

Tu te trompesCes plantationsnont rien voiravec une ort.

Ce sont des arbres croissance rapide,

parois gntiquementmodis pour stocker

plus de carbone.

Ils puisentles sols

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La solution, cest la scienceet le progrs tech nique !Bientt lnergie verte

sera sans limitenous pourrons continuer nous dvelopper, vouset moi, en utilisant moins

de ressources : le nuclaire,les agrocarburants,

Euh, pour alimenterles centrales nuclaires,

il aut de luranium, non ?Et les stocks sont limitsQuand aux agrocarburants,

ce nest pas mieux.Pour en produire, il aut

beaucoup de terres,de pesticideset dengrais

Ue autre techique utilise par les etre-prises pur verdir leur image et puvirctiuer vedre leurs prduits csis-te les aire certifer respsable u durable . Ces certifcatis t paspur bjecti de remettre e cause lesprblmes de d cmme lextesides mcultures de sja, de palmier huile u deucalptus mais de dimiuerles impacts et de prseter cela cmme

ue amlirati. Aisi, Carreur prp-se ue gamme de mbilier de jardi c-lgique , e eucalptus certif FSC (uclabel, le Frest Stewardship Cucil),e expliquat que ce prduit ctribue la prtecti des rts. Certes leuca-lptus e viet pas due rt aturelle,

cepedat cultiv sus rme dimme-ses platatis, il pmpe tellemet deauquil peut asscher des rivires ! E Am-rique Latie, il est surmm larbre dela si. Pur lhuile de palme et le sja respsable cest la mme lgique : lesetreprises segaget e pas raser derts primaires et peuvet vedre leursprduits avec la prcieuse certifcati.Et cela mme si le sja est oGM u si les

palmiers huile st traits au paraquat,u pesticide iterdit e Eurpe et auxEtats-Uis car eurtxique. Et ces etre-prises st dautat plus laise quellesparticipet suvet elles-mmes la d-termiati des critres de ces labels !

CERTIFICATIon : ACHETEZ noS oGM ET noS PESTICIDES RESPonSABLES ! Les limites dela crissace(verte ou non)

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*fortsprimaires :

une ort primaire estun cosystme dont leonctionnement na past perturb de aonmajeure par lhomme.Ces orts abritent une

biodiversit excep-tionnelle et ournissentde nombreux servicesenvironnementaux auxcommunauts qui en

dpendent (pharma-cope, nourriture, eaupotable...).

*


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Depuis plusieurs aes, les rts dI-dsie et de Malaisie st ravagespur laisser place dimmeses mcul-tures de palmiers huile. Si lessetiel dela prducti est ecre destie li-dustrie agr-alimetaire (plats prpars,chips, glaces), le march des agrcarbu-rats est e pleie crissace. Lrsque javier 2008, lUi eurpee a a-c s suhait de prmuvir luti-lisati des bicarburats , le cursde lhuile de palme a amb. Depuis,les prjets de raferies se multipliete Idsie et e Malaisie. Pur aire

ace aux risques eviremetaux etsciaux, lUi eurpee suhaite usstme de certifcati : ccrtemet,les rts les plus riches e bidiversitst parges mais pur rpdre cette demade mdiale crissate, lesetreprises certifes peuvet ctiuer dtruire des rts mis riches et expulser des cmmuauts. Rie queIdsie, plus de 500 cits parismeurtriers ppset actuellemet descmmuauts des etreprises de pal-miers huile.

DE LHUILE DE PALME DAnS LES MoTEURS

*agrocarburants :

et non pas biocar-burants car la

culture de vgtauxpour abriquer des

carburants na rien voir avec lagriculture

biologique.

*

Aujurdhui e Frace, u plus gra-lemet das les pas dits dvelpps, cstate que certais prblmes e-viremetaux st prgressivemetrslus. U exemple classique (mais dis-cutable !) est celui des rts raaisesqui, bie que rtemet explites auMe-ge, regaget aujurdhui duterrai. Purtat us csmms tu-jurs plus, ce qui laisserait crire que, m-caiquemet, au-del du certai seuilde dvelppemet, les scits auraietla vlt et la capacit de restaurer le-

viremet (cest la thrie dite de la curbe de Kuzets ). Cest ier le aitque tre mdle cmique actuel re-pse sur laccaparemet des terres et desressurces dautres pas : par exemple,

les imprtatis de bis et de prduitsdrivs reprsetet le deuxime pstede dfcit cmmercial de la Frace. Deplus, us imprts dimmeses quati-ts dhuile de palme et de sja, cultives la place de rts trpicales u de ter-res utilises par les ppulatis lcalespur se urrir. Il serait dc impssible lesemble de la plate de reprduirece mdle car ue crissace ifie dasu mde fi a pas de ses. La restau-rati glbale des csstmes et la lib-rati de ces terres utilises aujurdhui

pur des cultures dexprtati e sertpssibles que si la demade mdiale eressurces aturelles dimiue. Et dc sius csmms mis et mieux !

PLUS DE CRoISSAnCE PoUR SAUVER LA PLAnTE ?

Cest un article du Times de janvier 2009 qui a mis leeu aux poudres : saisir deux requtes sur le moteur derecherche Google consommerait la mme quantitdnergie que celle ncessaire aire chauer leau pourune tasse de th . En ligne de mire, limmense parc deserveurs du gant de linormatique dont le onction-nement, notamment le reroidissement, ncessite uneconsommation croissante dnergie. tel point quele onctionnement des ordinateurs et dInternet estaujourdhui accus dmettre plus de dioxyde de carboneque les transports ariens ! La polmique qui a suivi lapublication de cet article a svrement corn le mythede la croissance verte et de la dmatrialisation qui estcense, grce aux nouvelles technologies, permettreune croissance conomique dcouple dimpactsenvironnementaux.

En ralit, la croissance conomique, telle que nous ladnissons aujourdhui, cest--dire la croissance du produitintrieur brut, a toujours t couple une croissancede la consommation de ressources et de dchets. Biensr, lecacit a t amliore : il aut aujourdhui 30 %de ressources en moins quil y a 30 ans pour produire uneuro de PIB, mais cela ne sut pas aire dclinerla consommation globale de ressources naturelles.

Aprs avir puis les mies duraiumraaises, le grupe raais Areva sestlac la cqute de uveaux gise-mets ltrager. Depuis 40 as, Areva(ex-Cgema) extrait de luraium aunrd du niger, autur des villes dArlitet dAkka. Les retmbes cmi-ques pur les ppulatis lcales sttrs aibles et ctribuet u climatdiscurit crissat das la rgi aveclappariti de grupes rebelles armscherchat galemet tirer prft decette explitati. Autur des mies, la

ctamiati de leau et de lair par despussires radiactives meace la satdes uvriers et des cmmuauts lca-les. Aujurdhui, les gisemets duraiumdu niger reprsetet 40 % de lapprvi-siemet dAreva mais pur aticiperleur puisemet, letreprise prspectedas de mbreux autres pas. Ue stra-tgie de uite e avat pur ue flirequi se licite due plitique de dve-lppemet durable sas impact sur le-viremet.

AREVA SInSTALLE AU nIGER : LA STRATGIE DE LA FUITE En AVAnT

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Versle bie-trepur tus ?

Le produit intrieur brut (PIB) sest progressivementimpos comme lindicateur de rrence pour mesurerla vitalit dune conomie. La croissance du PIB estdevenue lobjecti prioritaire de la plupart des politi-ques publiques malgr les nombreuses limites de cetindicateur. Le PIB ne prend pas en compte le ait que lesressources naturelles ne soient pas innies, ni les dom-mages infigs la socit et lenvironnement. Et cesont les personnes les plus dmunies qui en payent leprix ort.

Aujourdhui, la convergence des crises cologiques et

sociales rappelle lurgence de sortir dun modle cono-mique bas uniquement sur la course la croissance et la consommation. De nombreux experts ou associationsproposent den nir avec le PIB et de mettre en placeune srie de critres permettant de mesurer le bien-tre dune population et de prendre en compte leslimites de la plante : lobjecti des politiques publiquesne serait plus alors la croissance du PIB mais la gnrali-sation du bien-tre .

Consommer moins ?Tu ne veux pas que

les pays pauvresse dveloppent ?

Nous navonsquune seule plante et nousdevons apprendre partager

les ressources de aonquitable. Consommer moins

pour que dautres puissentconsommer un peu plus

et vivre mieux.

Depuis 1970, les igalits de reveus etde patrimie au sei des pas riches tcsidrablemet prgress. Pur HervKemp, auteur du livre Comment les ri-ches dtruisent la plante, qui sappuiesur les travaux de lcmiste Thrstei

Veble, le creusemet des igalits estidissciable du prblme de surcsm-mati. E eet, au-del du certaiseuil, csmmer davatage e permetplus de rpdre des besis vitauxmais crrespd u dsir de distictisciale. Cest ce quil appelle la csm-mati stetatire. La diretiati dela scit e diretes cuches sciales,caractrises par des carts de reveuscrissats, crerait ue damique mal-heureuse chacu evierait le iveaude csmmati des perses plus

riches que lui. Csmmer pur exister.Ue rexi mditer quad csta-te le mbre de mages partut das lemde qui prret sacrifer leur bud-get alimetati af de puvir ache-ter u cra plat u le tlphe prta-

ble derier cri. Cepedat, csmmermis e sigife pas rcemet vivremis bie, au ctraire. Plutt que depssder ue viture idividuelle, pur-qui e pas e partager ue plusieursu utiliser les trasprts cllectis ? Pur-qui e pas exiger des cstructeurs desrdiateurs qui duret lgtemps, etsiet acilemet rparables u mdifa-bles ? Lejeu scial de la rducti desigalits rejit dc lejeu clgiquede la rducti de la csmmati deressurces aturelles.

LES InGALITS SoCIALES :MoTEUR DE LA CoURSE LA ConSoMMATIon

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Trp, cest trp !Isabel, O. et Gerardo, A. 2010. Mgaprojetminier Pascua Lama : Lor plus importantque leau et la vie ? www.mondialisation.ca/

index.php?context=va&aid=18912

qui appartieetles ressurces aturelles ?Les Amis de la Terre Arique et Europe.2010. Arique : terre(s) de toutes les convoi-tises www.oeeurope.org/agrouels/FoEE_Arica_up_or_grabs_2010_FRENCH.pd

De lempreite clgique lespace clgiqueRocholl, M. 2002. De lespace environ-nemental vers la dette cologique uneperspective europenne. www.rcade.org/secciones/comisiones/.../decol/mrocholl.doc

Quad les etreprises t la liForum Citoyen pour la Responsabilit So-

ciales des Entreprises: www.orumcitoyen-pourlarse.org/

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Dossier La responsabilit des entreprises :www.d-p-h.ino/article439_r.html

Les limites de la crissace(verte u )Collecti Areva ne era pas la loi auNiger : http://areva.niger.ree.r/

Vers le bie-tre pur tus ?Forum pour dautres indicateursde richesse : www.idies.org

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Jackson, T. 2010. Prosprit sans crois-sance. La transition vers une conomiedurable. ditions De Boeck Universits.247 pages

Site du Sustainable Europe Research Institute (Autriche) avec de nombreuses donnes surla consommation de ressources naturelles en Europe : www.materialfows.net

Les Amis de la Terre Europe, Seri et Global 2009. Overconsumption? Our use o the worldsnatural resources, www.oeeurope.org/publications/2009/Overconsumption_Sep09.pd

Dossier vivre avec la Terre de lencyclopdie du dveloppement durable :www.encyclopedie-dd.org/-terre-

Pur e savir plus nus recmmads aux dcideurs plitiques :

de rduire la consommation de ressources naturelles en Europe en passant duneconomie base sur la croissance du PIB une conomie base sur la gnralisationdu bien-tre et la rduction des ingalits.

dadopter un cadre juridique contraignant pour exiger la transparence et la respon-sabilit des multinationales concernant limpact de leurs activits et de celles de leursliales, et permettre laccs la justice au sein de lUnion europenne pourles victimes de ces activits dans les pays tiers.

de dfendre les droits des populations locales et des peuples autochtones dcider par eux-mmes de lexploitation et de la gestion des ressources naturelles.

Pour porter et dvelopper ces messages, les associations impliques dans le rseau Une seule plante ont dcid dinterpeller les responsables politiques, en organisantdes actions mdiatiques, en animant des conrences ou en publiant des tudes de caset des analyses stratgiques. Partout en France, des associations proposent des actionsde sensibilisation et de mobilisation aux citoyens pour rfchir et agir ensemble surles moyens daller en transition vers des socits soutenables au Nord comme au Sud.

Rejigez le rseau Ue seule platesur www.ueseuleplaete.rg ! pour signer la ptition demandant aux chefs dtats europens dadopter un cadre juri-dique contraignant pour que les multinationales europennes soient tenues lgalementresponsables de limpact de leurs activits sur les personnes et lenvironnement traversle monde ;

pour relayer la campagne Une seule plante : faites signer la ptition, rejoignez-noussur acebook, insrez un lien vers notre site sur votre blog ou votre site, tenez vous aucourant grce lagenda de la campagne en ligne ;

pour participer des actions dans votre ville : organisez une projection-dbat, une actionde rue, participez un groupe de rfexion sur nos modes de (sur)consommation et lesalternatives pour vivre mieux, visitez lexposition pdagogique Une seule plante avecvos enants,

pour vous informer sur les enjeux dune gestion durable et quitable des ressourcesnaturelles et les alternatives concrtes pouvant donner naissance dautres modes deconsommation et de production : lisez le hors-srie de la revue Altermondes Nousnavons quune seule plante , dcouvrez le centre de ressources en ligne et lespace Agir de notre site internet

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Rdaction : Les Amis de la TerreIllustrations : Sbastien ChebretImprim sur papier recycl par Corlet

Cette publication a t ralise avec laide nancire de la Commission europenne.Son contenu ne peut en aucun cas tre considr comme reftant les positions de lUnion europenne.

Une seule plante // CRID14 passage Dubail 75010 PARIST : 01 44 72 89 [email protected]

Le rseau Une seule plante a t cr par plusieursorganisations dEurope et de pays du Sud an de sensi-biliser les citoyens et dinterpeller les dcideurs sur lesenjeux dune gestion durable des ressources naturellespour le dveloppement de tou(te)s. En France, il estanim par le Centre de recherche et dinormation pourle dveloppement (CRID).

une seule planete

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