trois policiers ayant violé une mineure à talangaï … semaine 2774.pdf2008/04/02 · la semaine...

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N°2774 du Vendredi 7 Mars 2008 - 56 ème Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P: 2080 CONGO: 500 F CFA - FRANCE: 1,5 Euro -Tel: (242) 500.77.94 / 582.27.60 / 666.39.69 - E-mail: [email protected] BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE www.lasemaineafricaine.com 56 56 56 56 56 ème ème ème ème ème Année Année Année Année Année Vibrer. Au rythme de l’amour. Voir en dernière page Spéciale St Valentin Rigobert Maboundou, ministre de l’agriculture et de l’élevage «La situation agricole n’est pas brillante, mais elle n’est pas désespérée» Rigobert Maboundou (P.7) Ministère du commerce, de la consommation et des approvisionnements Jeanne Dambendzet en guerre contre les commerçants véreux, vendeurs du ciment Jeanne Dambenzet (P.5) Police nationale Trois policiers ayant violé une mineure à Talangaï seront présentés à la justice Le directeur général de la police nationale est descendu sur le terrain, pour rassurer les populations et lancer une sévère mise en garde aux policiers brillant par un comportement déviant. (P.3) Sotelco René Serge Blanchard Oba relevé de ses fonctions! René Serge Blanchard Oba. (P.3) Société pétrolière Soco-E.p.c Don de matériel informatique aux Petites Sœurs des Pauvres Sr Maria Goretti Kechukwu (à g.) recevant le don. (P.6) Assemblée générale ordinaire de l’Isgard Le Réseau Rachel Taty appelle les diplômés de l’I.s.g à plus d’engagement dans l’association (P.6) Le colloque de Brazzaville s’ouvre la semaine prochaine (P.5) Confédération internationale des associations des diplômés de l’I.t.b Ministère délégué à l’aménagement du territoire Gaston Gapo et Hugues Ngouélondélé accordent leurs violons, pour réus- sir la municipalisation de Brazzaville (P.11) R.d.d (Rassemblement pour la démocratie et le développement) Les candidats du R.d.d aux élections locales ont été présentés aux militants (P.4)

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2774 du Vendredi 7 Mars 2008 - PAGE 1

N°2774 du Vendredi 7 Mars 2008 - 56ème Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P: 2080CONGO: 500 F CFA - FRANCE: 1,5 Euro -Tel: (242) 500.77.94 / 582.27.60 / 666.39.69 - E-mail: [email protected]

BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE

www.lasemaineafricaine.com5656565656èmeèmeèmeèmeème

AnnéeAnnéeAnnéeAnnéeAnnée

Vibrer. Au rythmede l’amour.

Voir en dernière page

Spéciale St Valentin

Rigobert Maboundou, ministrede l’agriculture et de l’élevage

«La situation agricolen’est pas brillante,mais elle n’est pas

désespérée»

RigobertMaboundou

(P.7)

Ministère du commerce,de la consommation

et des approvisionnementsJeanne Dambendzeten guerre contre les

commerçants véreux,vendeurs du ciment

JeanneDambenzet

(P.5)

Police nationale

Trois policiers ayant violéune mineure à Talangaï

seront présentésà la justice

Le directeur général de la police nationale est descendu sur le terrain,pour rassurer les populations et lancer une sévère mise en garde auxpoliciers brillant par un comportement déviant. (P.3)

SotelcoRené Serge Blanchard

Oba relevé de sesfonctions!

René SergeBlanchard Oba.

(P.3)

Société pétrolière Soco-E.p.cDon de matérielinformatique aux

Petites Sœurs des Pauvres

Sr Maria Goretti Kechukwu (à g.) recevant le don. (P.6)

Assemblée générale ordinairede l’Isgard Le Réseau

Rachel Tatyappelle les diplômés

de l’I.s.g à plusd’engagement

dans l’association(P.6)

Le colloque de Brazzavilles’ouvre la semaine prochaine (P.5)

Confédération internationale des associationsdes diplômés de l’I.t.b

Ministère déléguéà l’aménagement du territoire

Gaston Gapo et HuguesNgouélondélé accordentleurs violons, pour réus-sir la municipalisation

de Brazzaville(P.11)

R.d.d (Rassemblementpour la démocratie et le développement)Les candidats du R.d.d auxélections locales ont étéprésentés aux militants

(P.4)

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2774 du Vendredi 7 Mars 2008 - PAGE 2

ANNONCEANNONCEANNONCEANNONCEANNONCE

CONTEXTEDans le cadre de mise en œuvre du Pro-jet de Lutte contre le VIH/SIDA et deSanté (PLVSS), le SEP/CNLS a recruté,en 2004, par procédures compétitives,le Cabinet KPMG comme Agence deGestion fiduciaire (AGF), pour effectuerles activités de gestion financière,comptable et de passation des marchés,ainsi que la collecte de données pourles besoins du suivi–évaluation finan-cier.

Après trois années d’exécution du con-trat KPMG, le SEP/CNLS souhaite lamise en place d’une Unité de GestionFinancière du PLVSS (UGF), au sein duSEP/CNLS, en remplacement du Cabi-net KPMG, dont le contrat expire bien-tôt.

En vue de la mise en place de l’UGF, ilest prévu le recrutement de:

- un Directeur Administratif et Financier(DAF) devant diriger l’UGF/PLVSS;

- trois assistants nationaux dans les do-maines de la passation des marchés, dusuivi-évaluation financier et de la tréso-rerie devant recevoir une formation etun transfert de compétence de la partdes consultants internationaux sus-ci-tés.

Le présent document constitue les ter-mes de référence du Directeur Adminis-tratif et financier à recruter.

MISSIONS DU DAF:Le DAF du Projet de Lutte contre le VIH/SIDA et de Santé (PLVSS) travaillerasous l’autorité du Secrétaire Exécutif eten relation directe avec le Coordonna-teur et l’Auditeur Interne, au sein du Se-crétariat Exécutif Permanent du ConseilNational de Lutte contre le SIDA (SEP/CNLS). Il gère, spécifiquement, l’ensem-ble des activités de l’UGF, à savoir:- Assurer la gestion administrative, fi-

CONSEIL NATIONAL DE LUTTE CONTRE LE SIDA / SECRETARIAT EXECUTIF PERMANENTPROJET DE LUTTE CONTRE LE VIH/SIDA ET DE SANTE (PLVSS)

AVIS DE RECRUTEMENT D’UN DIRECTEUR ADMINITRATIF ET FINANCIER (DAF)DE L’UNITE DE GESTION FINANCIÈRE (UGF) DU PLVSS/SEP/CNLS

nancière de l’UGF;- Superviser la gestion comptable etfinancière du Projet;- Superviser les activités de l’UGF;- Faciliter les missions d’audit externe etinterne;- Organiser et faciliter les missions desuivi financier de la Banque Mondiale;- Superviser l’application du manuel deprocédures et de son utilisation.

PROFIL REQUISDU CANDIDAT

* Niveau d’études:- Expert Comptable Diplômé (ACCA, ACA,CIMA, CPA, DEC CA ou équivalent ou êtreDiplômé d’une grande Ecole de Com-merce et/ou d’une université reconnue etêtre titulaire d’un diplôme supérieur encomptabilité (DESS, MSTCF, DESCF,MBA).

- Expérience exigée:- Au moins 10 ans d’expérience avéréedans les domaines susvisés et dans lagestion, la formulation, la mise en œuvreet le suivi des projets sur financement debailleurs de fonds internationaux. Unebonne expérience identique en Afriquecentrale sera fortement préférée;

- Au moins 3 ans d’expérience dans laconnaissance des procédures et Directi-ves de la Banque Mondiale, en matière degestion financière, comptable d’audits etde passation des marchés;

* Personnalité:- avoir des connaissances et des capa-cités prouvées en matière de leadershipet en management des hommes;- être disponible pour entreprendre defréquents déplacements dans les dépar-tements;- avoir un esprit d’analyse et de syn-thèse;- être un bon communicateur et avoirune bonne capacité d’écoute;- être organisé, méthodique et rigoureux.

CONDITIONS D’EMPLOI:* le Responsable de l’UGF est recrutépour une durée d’un an renouvelable, àcompter du premier juin 2008, sur labase d’une évaluation annuelle des per-formances;* les honoraires du Responsable del’UGF sont fixés sur ceux des consul-tants internationaux du domaine;* le SEP/CNLS fournira au Responsablede l’UGF recruté, les moyens nécessai-res pour assurer sa mission.

DEPOTDES CANDIDATURES

Les dossiers de candidature, compre-nant lettre de motivation, curriculum vi-tae, copies de diplômes et attestations,doivent être adressés, au plus tard, le25 mars 2008, à l’adresse suivante:

Conseil national de Luttecontre le SIDA / Secrétariat

Exécutif Permanent -

Attn: Dr Marie-FranckePURUEHNCE

Rue des Anciens Enfants deTroupe (AET), non loin

du CEG NGANGA EdouardB.P: 2459, Brazzaville

Tél.: (242) 572 11 50/663 15 59E-mail:

[email protected]

- Avoir au moins 3 ans d’expérience dansle domaine de la formation en comptabi-lité, en administration et en finances (ca-pacité de production de supports didac-tiques en la matière);

- Avoir une bonne connaissance de l’outilinformatique (logiciels Word, Excel,Access, Power Point et les logiciels decomptabilité et de Gestion des projets;

- Ecrire et parler couramment le français.

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2774 du Vendredi 7 Mars 2008 - PAGE 3

NNNNNAAAAATIONTIONTIONTIONTIONALALALALAL

Tarifs pour abonnementCongo: retrait sur place3 mois: 8.400 F Cfa6 mois: 16.800 F Cfa1 an : 33.600 FCfaExpédié par la Poste:3 mois: 11.500 F Cfa6 mois: 23.000 F Cfa1 an: 46.000 F CfaFrance et Afrique francophone:3 mois: 48 Euros6 mois: 90 Euros

1 an: 180 eurosAutres pays d’Europe

et d’Afrique:3 mois: 52 Euros6 mois: 95 Euros1 an: 190 Euros

Asie et Amérique:3 mois: 55 Euros6 mois: 100 Euros1 an: 200 Euros

Nous acceptons les chèques français et les virementsà notre compte - CCP 9.991 85 B Parise-mail: [email protected]

Journal édité par la Commis-sion épiscopale des moyens de communication sociale.

Président: Mgr Jean GARDINPréfet apostolique

de la LikoualaVice-président:Mgr Anatole MILANDOU,Archevêque de Brazzaville

Directeur de Publication:Joachim MBANZASecrétaire de rédactionVéran Carrhol YANGATel: (242) 668.24.72Saisie&Montage (PAO):

Atelier La SemaineAfricaine

Service Commercial:Brazzaville:Tél. 666.39.69/500.77.76

Bd. Lyautey (en face du CHU) B.P. 2080 - BRAZZAVILLE

Direction - Tel: (242) 668.24.72 / 678.76.94

LA SEMAINE AFRICAINE

Après la reconstitutiondes faits, le porte-paro-le de la police nationa-

le, le colonel Jean-Aive Al-lakoua, a donné des explica-tions de cet acte odieux com-mis par des policiers en exer-cice. «Au cours d’une activitéde routine qui consistait à in-terpeller des citoyens qui ontcommis des fautes, les poli-ciers du commissariat dequartier de Talangaï se sontrendus, dans un cadre juridi-que bien déterminé, dans undomicile où se trouvaient desgens suspectés de fumer duchanvre. Mais, lorsque les

quelques garçons et fillestrouvés dans ce domicile ontété emmenés au commissariatde police, rien n’a été retenucontre eux. Il fallait, simple-ment, les relâcher. Mais, cer-tains agents ont pensé pous-ser le toupet jusqu’à abusersexuellement d’une fille. Il y a,donc, eu un viol sur la person-ne d’une fille mineure âgée de14 ans», a-t-il expliqué.Le général Jean-FrançoisNdenguet est descendu sur lelieu du crime, pour se rendrecompte de la réalité du fait. Lecrime a été commis dans lesenvirons du commissariat de

Police nationaleTrois policiers ayant violé une mineureà Talangaï seront présentés à la justice

Dans la nuit du 29 février au 1er mars 2008, une jeunefille âgée de 14 ans a été violée par trois policiersd’un commissariat de quartier, à Talangaï, dans le6ème arrondissement de Brazzaville. L’annonce dece fait, par les médias audiovisuels, a provoqué uneonde de choc au sein de l’opinion. Indigné, le direc-teur général de la police nationale, le général Jean-François Ndenguet est descendu sur les lieux avecles trois violeurs, pour la reconstitution des faits, ras-surer les populations et mettre en garde les policiersqui tenteraient de poser ce genre d’actes abomina-bles. Une enquête policière a été ouverte et les troispoliciers, auteurs du viol, placés en détention provi-soire au commissariat central, seront présentés auprocureur de la République.

police de Talangaï (près dumarché). Sa présence sur leterrain était aussi pour rassu-rer les populations afin qu’el-les vaguent paisiblement àleurs occupations et que lapolice continuera à veillerpour qu’elles vivent en toutequiétude dans les quartiers.C’était aussi pour manifestersa fermeté contre les policiersau comportement déviant.«La direction générale de lapolice nationale marque sadésapprobation et sa réproba-tion contre cet acte odieux etcrapuleux qui n’a d’égal quel’incurie, l’instinct bestial etprimitif de leurs auteurs. Ils’agit d’un acte volontaire etdélibérément commis par desagents en service. Ils répon-dront, individuellement, deces faits, car la police dégagetoute sa responsabilité. Pourle cas présent, ces trois mal-faiteurs sont interpellés et uneprocédure judiciaire est encours au commissariat centralde Brazzaville, où ils serontprésentés devant le procureurde la République, pour répon-dre du crime de viol. En outre,une procédure administrativeest ouverte à laquelle les troismalfaiteurs ne peuvent paséchapper et qui devrait abou-tir à des sanctions. Car, au

plan de la discipline militaireet de la déontologie de la poli-ce, il y a ce qu’on pourrait qua-lifier de faute contre l’hon-neur», a déclaré le porte-paro-le de la police nationale.Le colonel Allakoua a saisicette opportunité pour rassu-rer les populations et réaffir-mer l’engagement de la poli-ce à assurer la sécurité despersonnes et des biens danstout le pays. «Les policierssont au service de la nation,au service du peuple, mais ilsne doivent pas se servir deleur qualité pour administrerdes traitements inhumains etdégradants aux populations.Et ceux qui vont mal se com-porter, on va leur opposer laloi», a-t-il dit. Signalons que lavictime est suivie à l’hôpital deTalangaï.L’attitude de la direction géné-rale de la police nationale estréconfortante pour les popu-lations. On ne peut que s’enféliciter et encourager lesautorités de la Force publiqueà ne pas baisser les bras faceà ces brebis galeuses qui ter-nissent si effroyablement sonimage.

Alain Patrick MASSAMBA

Dans l’article consacré à laconcertation de la Conel avecla classe politique, sur lesélections, publié dans notreédition du mardi 26 février2008, portant le numéro 2771,en page 3, nous avons placéLuc Adamo Mateta au sein dela majorité présidentielle.C’est une erreur de notrepart. En effet, Luc AdamoMateta est président del’U.r.d.c (Union pour la re-construction et le développe-ment du Congo), qui est unparti du centre.L’U.r.d.c se définit comme unparti consensuel national,

Erratum

d’obédience chrétienne, à l’instar des partis démocrates chré-tiens dans le monde.L’U.r.d.c n’est donc ni à l’opposition, ni à la majorité prési-dentielle. Son président, Luc Adamo Mateta, est, actuellement,haut-commissaire à l’instruction civique et à l’éducation mo-rale.Toutes nos excuses aux militants de l’U.r.d.c et à son prési-dent.

La Rédaction.

Un important Laboratoire Pharma-ceutique Français recrute, pour leCongo, 01 Délégué Médical.

Conditions:- Bac +2 (minimum);- Voiture en bon état;- Permis de conduire;- Passeport en court de validité;

Clôture des dossiers:jeudi 13 mars 2008

Dépôt des dossiers au siège du jour-nal La Semaine Africaine, en face duC.h.u de Brazzaville.

OFFRE DOFFRE DOFFRE DOFFRE DOFFRE D’E’E’E’E’EMPLMPLMPLMPLMPLOIOIOIOIOI

La décision est prise. «A lademande expresse de SonExcellence Monsieur le prési-dent de la République, chef del’Etat, chef du gouvernement,Monsieur René Serge Blan-chard Oba, administrateur gé-néral de la Société des télé-communications du Congo(Sotelco), est relevé de sesfonctions. Monsieur Emma-nuel Koukambakana, adminis-trateur général adjoint, assu-re l’intérim, jusqu’à nouvelordre», dit la note de servicen°0037 signée par le ministreThierry Moungalla.C’est un long feuilleton quivient de connaître un tournantinattendu à la Sotelco. Tant ilest vrai que René Serge Blan-chard Oba, ancien leader syn-dicaliste, paraissait comme unintouchable à la tête de cettesociété. Deux ministres n’ontpas pu le relever, car, disait-on, il était soutenu par la pré-sidence de la République, endépit de sa gestion de la so-ciété jugée chaotique, surtoutau plan social.A son poste d’administrateurgénéral, dont le mandat, selonles statuts de la société, étaitarrivé à terme, René SergeBlanchard Oba s’est plutôt il-lustré par ses activités sporti-ves et politiques. Alors que lestravailleurs de la Sotelco ac-cusaient des arriérés de salai-res, l’administrateur généralfinançait ses autres activités.C’est ainsi qu’il avait lâché,devant la presse, que la cam-pagne électorale des candi-

SotelcoRené Serge Blanchard

Oba relevé de ses fonctions!Sur instruction du président de la République, le mi-nistre des postes et télécommunications, chargé desnouvelles technologies de la communication a prisune note de service, mercredi 5 mars 2008, relevantRené Serge Blanchard Oba de ses fonctions d’admi-nistrateur général de la Sotelco (Société des télécom-munications du Congo). Cette décision, inattendue,a provoqué un sentiment de soulagement dans lesmilieux des travailleurs de la Sotelco, renvoyés chezeux, sans percevoir de salaires ni de droits de licen-ciement.

dats de son parti aux électionslégislatives, avait coûté plusd’un milliard de francs Cfa.Cette information avait indi-gné l’opinion publique natio-nale, car l’on se demandait oùavait-il pu trouver autant d’ar-gent à jeter en politique. Pen-dant ce temps, les agents dela Sotelco crèvent la dalle.Président fondateur du M.s.d(Mouvement pour la solidari-té et le développement) RenéSerge Blanchard Oba auraitdérangé par ses prises de po-sition se distinguant de lamajorité présidentielle. Ayantobtenu cinq députés aux élec-tions législatives, il se seraitattendu, légitimement, d’êtrenommé au gouvernement.Quoique membre de la plate-forme de la majorité présiden-tielle, son parti n’a, du reste,pas pu décrocher un seul pos-te à l’assemblée nationale. Etmalgré ses déclarationslouangeuses à l’endroit duprésident de la République, cedernier ne lui a pas fait l’hon-neur d’entrer au gouverne-ment. Son départ de la Sotel-co tombe comme un couperetqui lui donnerait longtemps àréfléchir, sur la manière de fai-re la politique, lorsqu’on n’estque simple administrateur gé-néral d’une société d’Etat.René Serge Blanchard Obapourra, tout de même, se con-soler de sa fonction de dépu-té.

MM.

Né le 17 février 1942 àKébara (district deLékana, dans le dépar-

tement des Plateaux), SimonPierre Ngouonimba Nczaryest instituteur de formation. Ila exercé successivement plu-sieurs fonctions administrati-ves. Il a été notamment direc-teur d’école, inspecteur délé-gué de l’enseignement pri-maire, directeur général descollèges populaires, directeurgénéral de la Cidolou (Cimen-terie domaniale de Loutété) etdirecteur général de Socico(Silos à ciment du Congo). Ila été également président dela cour révolutionnaire de jus-tice, secrétaire d’Etat à l’agri-culture. Dans le domaine di-plomatique, il fut ambassa-deur du Congo, dans l’ex-U.r.s.s, en Hongrie et Mongo-lie, puis ambassadeur en Gui-née-Conakry. Des fonctionspolitiques, on peut citer: com-missaire politique de la régiondu Kouilou, président du con-seil régional du Kouilou, vice-président de l’assemblée na-tionale populaire. Membre duP.c.t (Parti congolais du tra-vail), il était au bureau politi-que de ce parti. Après le dia-logue national de 2001, il fut

nommé commissaire chargéde la réconciliation nationaleau comité de suivi de la con-vention pour la paix et la ré-conciliation du Congo. Elusénateur dans le départementdes Plateaux, il deviendra, parla suite, membre de la courconstitutionnelle. Il avait legrade de grand officier dansl’Ordre national du méritecongolais et a eu des distinc-tions d’autres pays où il a tra-vaillé comme diplomate.

Cour constitutionnelleDécédé à Paris, Simon

Pierre Ngouonimba Nczarya été inhumé à Brazzaville

Membre de la cour constitutionnelle, Simon PierreNgouonimba Nczary est décédé à Paris, le 25 février2008, à l’âge de 66 ans, à la suite d’une longue mala-die. Il a été inhumé au cimetière du centre ville deBrazzaville, jeudi 6 mars dernier, après des funéraillesofficielles, en présence du président de la Républi-que, Denis Sassou Nguesso, des membres du gou-vernement et des autres institutions de la Républi-que.

S. P. Ngouonimba Nczary

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2774 du Vendredi 7 Mars 2008 - PAGE 4

Coup d’oeil en biaisCoup d’oeil en biaisCoup d’oeil en biaisCoup d’oeil en biaisCoup d’oeil en biais NNNNNAAAAATIONTIONTIONTIONTIONALALALALAL

Les militants du R.d.d sesont mobilisés engrand nombre, à l’oc-

casion de cette assembléegénérale, comme pour té-moigner de la bonne formede leur parti, qui a aussi en-registré de nouveaux mili-tants.Deux temps forts ont mar-qué cette assemblée géné-rale: l’entrée de l’étendarddu R.d.d et la présentationofficielle des têtes de listesdu R.d.d aux élections loca-les. N’ayant pas obtenud’élus élections législativesde 2007 auxquelles il n’avaitpas participé, le R.d.d n’en-tend pas sortir bredouilledes futurs scrutins. Il pré-sente des listes de candida-ture dans tous les départe-ments.Il faut signaler que pour leslocales à Owando, dans ledépartement de la Cuvette,c’est le secrétaire général,Mathieu-Martial Kani, quiconduit la liste du R.d.d. Lesecrétaire national à l’orga-nisation et à la mobilisation,Eugène Sama, est tête de lis-te à Makoua. A Boundji, c’estEmile Opangault, l’un desmembres influents de ceparti, qui conduit la liste.Bien que n’ayant pas de mi-litants en grand nombredans la Bouenza et le Pool,le R.d.d y a, tout de même,positionné des listes. C’estle cas à Kingoué, Yamba,Madingou, Mouyondzi, dans

la Bouenza et Kindambadans le Pool. Les militantsont été appelés à se faire ins-crire sur les listes.Signalons qu’au cours decette assemblée générale,les nouveaux adhérents ontété présentés. Outre leurprestation de serment, ilsont eu droit à une carte demembre du parti. Les pre-

R.d.d (Rassemblement pour la démocratie et le développement)Les candidats du R.d.d aux élections

locales ont été présentés aux militantsLes élections locales constituent une échéance poli-tique majeure pour les partis et associations politi-ques, pour prendre la mesure de leur enracinementdans le pays. Le R.d.d (Rassemblement pour la dé-mocratie et le développement), qui avait déjà annoncésa participation à ce scrutin, il y a trois mois, notam-ment lors de la célébration du 17ème anniversaire desa création, est prêt à affronter les locales. Ses can-didats ont été présentés, officiellement, aux militants,dimanche 2 mars 2008, à l’hôtel de ville de Brazza-ville, au cours d’une assemblée générale, présidéepar le président-fondateur du R.d.d, Jacques-JoachimYhombi-Opango. C’était en présence des cadres, mi-litants et sympathisants de ce parti.

miers secrétaires des sec-tions ont été également pré-sentés. Le R.d.d, qui jouitd’une bonne santé, depuis leretour au bercail de son pré-sident fondateur, compte,aujourd’hui, 3.306 membresparmi lesquels 1.336 an-

ciens et 1.898 nouveaux.Reste maintenant qu’aprèsl’ambiance des salles, leR.d.d prouve, aux élections,son véritable poids électoral.

11 février 2003 - 11 février2008, ce sont cinq ans,jour pour jour, que le

conseil municipal de la com-mune de Dolisie, dirigé par lemaire Jean Michel Mavoun-gou-Ngot, s’est attelé aux des-tinées de la troisième ville duCongo. Au terme de la troisiè-me session extraordinaire diteadministrative, tenue du 9 au11 février 2008, dans la salleV.i.p du stade municipal DenisSassou Nguesso, les con-seillers municipaux ont bais-sé les rideaux, en faisant lebilan de leur mandature. Lacérémonie d’ouverture de cet-te session s’est déroulée enprésence de Marie-MédardBakana, chef de cabinet, re-présentant le préfet du dépar-tement du Niari, et d’AlbertNdzio, secrétaire général duconseil départemental, repré-sentant le président du con-seil départemental du Niari.

La veuve BertheFila et enfants, re-mercient les per-sonnes qui les ontassistés, de près oude loin, spirituelle-ment, matérielle-ment et financière-ment, lors du décèstragique de leur

REMERCIEMENTS

époux et père, le docteur Antoine Fila, dé-cédé le 1er février 2008, à Brazzaville.Personne ne vit pour soi-même, si nousvivons, nous vivons pour le Seigneur, etsi nous mourons, nous mourons pour leSeigneur.

Que son âme repose en paix!

La troisième session extraor-dinaire du conseil municipalde Dolisie a donné l’occasionaux conseillers municipaux defaire le bilan de leur mandatu-re, avant d’adopter deux déli-bérations, notamment, la déli-bération portant débaptisationdu stade municipal René Ponten stade Denis Sassou Ngues-so et celle portant créationdune gare routière dans la vil-le.En ce qui concerne le bilan duconseil municipal, Jean MichelMavoungou-Ngot s’est vouluoptimiste. «Notre communen’a peut-être pas recueilli tousles fruits qu’elle était en droitd’attendre de notre conseil.Mais, ne nous hâtons pas dejuger. Certains fruits de notrelabeur sont lents à mûrir. C’està la longue et peu à peu qu’ilsapparaissent», a-t-il dit.C’est dans cet élan qu’il apoursuivi son adresse. «Lesdestinées des peuples sontsouvent faites d’élémentscomplexes dont la plupartéchappent, tout d’abord, ànotre entendement qu’on ne lesaura que plus tard, alors que,peut-être, nous ne serons pluslà. Mais, nous pouvons, doreset déjà, espérer que la ville deDolisie finira par être récom-pensée de ses sacrifices. Car,les actes généreux font tou-jours pencher la balance enfaveur de ceux qui les accom-plissent. Car, un bienfait n’estjamais perdu… n’est jamaisoublié. Certains compatriotesnous sauront gré d’avoir luttéou souffert pour avoir ouvertles voies de leur bonheur», a

rappelé Jean Michel Mavoun-gou-Ngot aux conseillers mu-nicipaux de la capitale de l’orvert.Si certains ouvrages ont étédéjà inaugurés, d’autres enco-re attendent d’être achevés. Ils’agit notamment du marchémoderne, du lycée de l’excel-lence, etc. Il faut dire qu’avecla municipalisation accéléréedont a bénéficié le départe-ment du Niari en 2006, Dolisiea pris l’allure d’une ville enpleine renaissance.Arrivé au terme de sa législa-ture, l’actuel conseil municipals’est dit satisfait, à travers sonbureau exécutif, d’avoir œuvrépour la réalisation de cesouvrages. Autant qu’a pu enjuger le président du conseilmunicipal, député-maire de lacommune de Dolisie: «Beau-coup d’entre nous ne serontpas là à, l’occasion des futu-res inaugurations des ouvra-ges pour lesquels nous avonsœuvré tout au long de notremandat. Mais, notre satisfac-tion sera d’autant plus gran-de, peu importe que noussoyons en vie ou non. Les bâ-tisseurs n’ont pas besoinqu’on les exalte de leur vi-vant».Par ailleurs, le bureau exécu-tif du conseil municipal a re-connu la baisse des recettesdues au non achèvement destravaux de construction dugrand marché et les pannessouvent enregistrées à la me-nuiserie et à la morgue muni-cipales.

Eric MAHOUNGOU-NZINGOU

3ème session extraordinaire du conseil municipal de Dolisie (Niari)Jean Michel Mavoungou-Ngot et les

conseillers municipaux ont fait leur bilan

Pascal-AZAD DOKO

Un citoyen américain agressépar des lycéens à Brazzaville!

Lundi 3 mars 2008, un ressortissant américain a été tabassépar des élèves du lycée technique commercial du 1er Mai deBrazzaville. Et pour cause: il avait osé demander des explica-tions à ses agresseurs, pour avoir pris à partie le chauffeur dutaxi à bord duquel il se trouvait. Ce dernier avait emprunté lachaussée passant par le lycée commercial du 1er Mai. Mais, laroute étant obstruée par les élèves, le chauffeur a klaxonnépour les disperser. Non contents de cela, ces derniers ontentouré le véhicule et ont commencé à donner des coups depoing dessus. Révolté par cette attitude, le citoyen américainen est sorti. Mal lui en a pris, car les élèves se sont rués sur luiet l’ont molesté. L’école congolaise ne regorgerait que desvoyous? Cet acte d’incivisme devrait interpeller les pouvoirspublics, sur l’éducation morale et l’instruction civique des élè-ves.

Un étrange crocodile a été surprisdans un domicile au quartier

La Frontière, à BrazzavilleUn crocodile dans un domicile! Voilà ce à quoi aucunBrazzavillois ne pouvait penser! Et pourtant, c’est vrai. L’his-toire a bel et bien été vécue, lundi 3 mars 2008, par les habi-tants de La Frontière, un quartier de l’arrondissement 4Moungali, à la lisière de Mfilou. Au grand étonnement de tous.Ce crocodile a été surpris par des enfants, dans leur propredomicile, dans la rue Komono, vers 6h du matin. Ce reptileavait un aspect étrange. Il était induit de poudre blanche, avaitun morceau de miroir, incrusté sur la tête et un cordon entissu rouge, autour du cou. Informé, le groupement mobile dela gendarmerie s’est rendu sur les lieux, où s’était massée unefoule regardant et huant l’animal resté au fond d’un trou peuprofond. Tout le monde a crié au sorcier, en voyant ce croco-dile étrange. Mais, pas de justice sauvage. À l’aide d’un filet,les gendarmes ont capturé l’animal et l’ont, dans un premiertemps, fait prisonnier dans leur camp. Pour les humoristes, ilne restait plus qu’à ouvrir une enquête judiciaire et, éventuel-lement, assigner le crocodile sorcier en justice. Finalement,l’animal a été incinéré, en public, mercredi 5 mars 2008. La rues’étant emparée de l’événement, on a raconté que le reptileserait le totem du propriétaire de la parcelle où on l’a surpris.Ce dernier, proche d’un ministre du gouvernement, se trou-vait à Sibiti, au moment des faits. Rentré, précipitamment, àBrazzaville, il a porté plainte contre X, pour diffamation, pourtordre le cou aux insinuations selon lesquelles il aurait prié lagendarmerie de lui restituer son totem. Reste que l’animalbrûlé, on attend ce qui adviendra, si c’était vraiment un sor-cier.

Un motard du cortègeprésidentiel trahit par son engin

Une fois n’est pas coutume. Des passants ont eu le privilèged’assister, samedi 1er mars 2008, vers 11h, à la chute d’unmotard faisant partie du cortège présidentiel, à l’occasion duretour, à Brazzaville, du président Denis Sassou-Nguesso,après un long séjour dans le département de la Cuvette, où ila procédé au lancement des travaux de bitumage de la routeObouya-Boundji-Okoyo. Cela n’arrive pas souvent. La scènes’est passée au niveau du rond-point du Centre culturel fran-çais. C’est en abordant le virage que le policier a été trahi parsa moto. La chute étant spectaculaire, tout le monde a crié. Lemotard a eu, cependant, le réflexe de se relever et de poursui-vre, imperturbable, sa route, malgré le retard pris, le cortègese trouvant déjà très loin devant lui. Tout cela sous le regardamusé des passants et des militaires de la Garde républicaine.

Des gélules de chloramphénicolont conduit une jeune fille à la morgue!

Une demoiselle d’environ 22 ans, habitant la rue du Caire, auquartier Bacongo, à Dolisie, la troisième ville du pays, a ététransportée d’urgence, récemment, à l’hôpital de référence decette ville. Elle avait avalé quinze gélules de chloramphénicol,pour provoquer un avortement. L’infortunée demoiselle étaitdans un état désespéré, lorsqu’elle est arrivée à l’hôpital. Fi-nalement, elle est décédée.

Après la pluie, le malheurdans certains quartiers de Brazzaville!

Des quartiers de Brazzaville ont connu, mercredi 5 mars 2008,aux premières heures du jour naissant, des malheurs innom-brables. Ils ont été provoqués par le vent violent accompa-gné de pluie qui est tombée sur la ville-capitale. La tornaden’a duré qu’une heure et demi environ. Mais, les dégâts ontété nombreux. Des arbres et des poteaux métalliques déraci-nés, des toitures de maisons et des antennes paraboliquesarrachées, des chaussées défoncées, des câbles électriquesjetés par terre, tel est le spectacle que présentaient certainsquartiers de la ville, après le passage de la bourrasque. A lamairie de Ouenzé, dans le cinquième arrondissement, le murd’enceinte s’est écroulé, détruit par la chute d’un gros euca-lyptus, tout comme au C.e.g Nganga Edouard. Le quartierMampassi est plongé dans les ténèbres, du fait de la sectioninopinée des câbles électriques du réseau aérien de la S.n.e(Société nationale d’électricité). Les bâtiments de l’école FleuveCongo, à Talangaï, n’ont plus de toitures. La liste des dégâtsne saurait être exhaustive. Si l’on ne déplore pas de person-nes tuées, il y a, néanmoins, eu des blessés, dans certainsdomiciles.

Les membres du R.d.d pendant l’assemblée générale.

Jean Michel Mavoungou-Ngot (au milieu).

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La descente du députéRené Serge BlanchardOba avait un enjeu ma-

jeur: celui de réaffirmer lespromesses faites aux popula-tions, lors de la campagne lé-gislative. Il a, donc, demandéà ses militants de lui faire con-fiance, en élisant les candidatsdu M.s.d, en vue de donnerune majorité confortable auprésident Denis SassouNguesso, en ce qui concernele conseil communal. «Ce sontdes élections d’une grande im-portance, dans la mesure oùelles permettent aux con-seillers municipaux élus deformer l’assemblée locale, enayant une majorité, afin de fai-re passer tous les projets duM.s.d», a-t-il déclaré.René Serge Blanchard Oba aparlé à ses mandants du pro-jet de budget de l’Etat exerci-ce 2008, adopté par l’assem-

blée nationale. «C’est un bud-get qui aspire aux attentes dupeuple congolais», a-t-il dit.Ce projet de budget, qui asuscité, au départ, des contro-verses entre le montant de1.671 milliards de francs Cfaévalué par le gouvernement etcelui revu à la hausse et adop-té par les députés, à la som-me de 1.922,1 milliards defrancs Cfa, n’a pas été un faitdu hasard. Pour le député deTalangaï, il n’y a pas eu con-troverse, mais juste un problè-me d’ajustement des chiffres.A ce sujet, le député Oba ainvité ses militants à ne pasécouter les cloches des dépu-tés de l’opposition qui pen-sent que le gouvernement al-lait dissimuler 250 milliards.«Faut», a-t-il martelé, car legouvernement a été prudent,pour pouvoir épargner cettesomme en guise de prévision

pour les générations futures.Quant au volet social, il a con-cerné les promesses faites parle député pendant la campa-gne électorale des législati-ves. Il s’agit, notamment, de laconstruction d’un hôpital et de

5ème circonscription électorale de Talangaï (Brazzaville)René Serge Blanchard Oba rappelle à ses

mandants qu’il tiendra ses promessesLe député de la cinquième circonscription électoralede Talangaï, dans le 6ème arrondissement de Braz-zaville, et président du M.s.d (Mouvement pour la so-lidarité et le développement), un parti politique de lamajorité présidentielle, René Serge Blanchard Oba,a effectué une descente parlementaire, dans sa cir-conscription, mercredi 27 février 2008, au bar «Petitchose», dans le quartier 68 Mama Mboualé. C’étaitpour expliquer au public les conclusions des deuxdernières sessions de l’assemblée nationale, surtoutcelle relative au projet de budget de l’Etat exercice2008. A ce sujet, il a attiré l’attention de ses militants,sur la mauvaise interprétation faite de la revue à lahausse du budget de l’Etat.

la dotation d’une ambulance,de l’emploi des jeunes, de lalutte contre les érosions dansle quartier 68, etc. Bref, lespopulations ont soulevé plu-sieurs problèmes à caractèresocial et qui, pour elles, né-cessitent des solutions immé-diates.Pour René Serge BlanchardOba, ce sont des problèmesqui le préoccupent et qui trou-veront toujours leurs solu-tions. Mais, il faut une dose depatience. «Le M.s.d a besoin,d’abord, d’une majorité con-fortable à l’assemblée locale»,a-t-il déclaré. C’est dans laperspective des élections lo-cales et pour encourager sesélecteurs à porter leurs choixsur les candidats du M.s.d,que René Serge BlanchardOba leur a offert un pot, à lafin de la rencontre.

Pascal BIOZI KIMINOU

La ministre du commer-ce, de la consommationet des approvisionne-

ments, Jeanne Dambenzets’est montrée déterminée àlutter contre les commerçantsvéreux et s’est félicitée de l’ac-tion des gendarmes. «Je croisque c’est pour montrer, juste-ment, au peuple que parfois,nous-mêmes, nous sommes àl’origine des difficultés de no-tre population. Voyez ici, c’estune saisie qui a été réaliséepar les services de gendarme-rie, par rapport au trafic sur ladiminution du poids du sac deciment. C’est une occasionheureuse, pour nous, que lesservices de la gendarmerieaient réussi à mettre la mainsur les malfaiteurs. Parce qu’ilarrive souvent d’entendre cet-te critique, que le ciment de laSonocc ou de Lukala ne pèsepas 50 kg le sac. Et souvent,ce sont les producteurs ou lesgrossistes qui sont incrimi-nés», a-t-elle dit.Pour elle, les Congolais doi-vent demeurer vigilants, pourarrêter ce trafic honteux: «Cet-te opération ne va pas êtrel’unique. Nous allons solliciterles services de la police, de lagendarmerie et même les Con-golais eux-mêmes, partout oùils verront des actions mau-vaises de ce genre. Que l’in-formation nous parvienne et

que nous puissions mettre lamain sur les malfaiteurs. Par-ce qu’il s’agit d’arrêter un teltrafic qui n’honore pas notrepays. C’est une questiond’éthique», a-t-elle déclaré.La question que l’on peut seposer aujourd’hui, c’est desavoir si les grossistes nesont pas complices avec cesmalfaiteurs, parce que ces ac-tions se passent dans les dé-pôts et que ces dépôts ont despropriétaires. «Je lance unappel à tous les Congolaisd’être vigilants et surtout auxpropriétaires de dépôts, quenous allons les traquer, désor-

Ministère du commerce, de la consommation et des approvisionnementsJeanne Dambendzet en guerre contre lescommerçants véreux, vendeurs du ciment

La ministre du commerce, de la consommation et desapprovisionnements, Jeanne Dambendzet, n’entendpas faire de quartier aux commerçants grossistes,vendeurs de ciment, à Brazzaville. En effet, le 19 fé-vrier dernier, un réseau mafieux de vendeurs de ci-ment a été démantelé dans la capitale, par la gendar-merie. Le coup de filet réussi de la force publique apermis la saisie, dans six dépôts à Diata et à Mfilou.Le stock de ciment saisi a été exposé à la directiongénérale du commerce. Pour Mme Dambenzet, cetteopération ne sera pas unique et qu’au contraire, lalutte contre les commerçants véreux se poursuivra.

mais. Parce que nous allonsmettre un contrôle systémati-que permanent pour que cesagissements-là ne se renou-vellent plus», a-t-elle prévenu.Il faut dire que l’approvision-nement de la capitale Brazza-ville en ciment est une ques-tion lancinante. A cela s’ajou-te l’absence de loyauté descommerçants qui, non seule-ment augmentent les prix,pour se faire d’importantesmarges bénéficiaires, maisencore diminuent le poids dessacs, en prélevant du cimentet constituer d’autres sacsqu’ils mettent en vente. Ces

La Confédération internationale des associations des diplô-més de l’Institut technique de banque tiendra son colloque àBrazzaville, la semaine prochaine, du mardi 11 au vendredi 14mars 2008, sous le thème: «La banque africaine et les systè-mes de paiement au service de l’intégration régionale». Lacérémonie d’ouverture sera présidée par Pacifique Issoïbeka,ministre de l’économie, des finances et du budget. Plusieursparticipants, qui viennent des pays africains et d’Europe sontattendus à Brazzaville. Le comité d’organisation, que dirigeAndré Kanga, s’attèle à assurer une grande réussite aux ren-dez-vous des banquiers dans la capitale congolaise.

Confédération internationaledes associations des diplômés de l’I.t.b

Le colloque deBrazzaville s’ouvre

la semaine prochaine

Créée le 25 novembre 1985, àBamako, au Mali, la Confédé-ration internationale des as-sociations des diplômés del’I.t.b (Institut technique debanque de Paris) dont le siègeest à Abidjan (Côte d’Ivoire)regroupe 19 associations na-tionales des diplômés del’I.t.b. Ces associations pro-viennent, toutes, des paysfrancophones. L’objectif de laconfédération est de faciliterle développement internatio-nal de l’Institut technique debanque et d’organiser desactions de perfectionnemententrant dans le cadre de la for-mation continue des mem-bres des associations natio-

nales et par extension, de l’ensemble des cadres de banque.La guerre de juin-octobre 1997 avait empêché le Congo d’abri-ter ce colloque. C’est la Tunisie qui avait volé au secours de laconfédération, pour le tenir. Mais, le Congo a continué à assu-mer la vice-présidence de la confédération jusqu’au colloquede Cotonou, en 2000. L’A.d.i.t.b-Congo (Association des di-plômés de l’Institut technique de banque) aura siégé pendantsix ans au bureau de la confédération. Après quatre annéesd’éclipse, l’Association congolaise des diplômés de l’Instituttechnique de banque a repris à participer aux activités de laconfédération. Elle a pris part aux travaux du colloque deNouakchott, en Mauritanie, en mars 2006. C’est à cette occa-sion qu’elle a repris sa place de vice-présidence de la confé-dération. En même temps, elle a obtenu, à l’unanimité, l’orga-nisation du colloque de 2008.Comme de coutume, plusieurs communications seront pré-sentées au cours de ce colloque, par d’éminentes personnali-tés, comme Salomon Tchatchouang, représentant de laB.d.e.a.c, Alexandre Gandou, président de la Cosumaf, Joa-chim Ibamon Diezon, directeur à la Standard chartered bank,en Côte d’Ivoire ou Henri Claude Oyima, administrateur-direc-teur général du groupe B.g.fibank.Au terme des travaux, un document dénommé «Les actes ducolloque» est édité et largement diffusé tant auprès des parti-cipants que des autorités monétaires de chaque pays mem-bre de la confédération.

MM.

Le président du sénat,André Obami-Itou étant

à Midrand, en Afrique duSud, où il prend part aux tra-vaux du comité des présidentsrégionaux des groupes parle-mentaires et ceux de la coo-pération, des relations inter-nationales et du règlementdes conflits du parlement afri-cain, c’est le vice-président,Benjamin Bounkoulou qui pré-side le démarrage des travauxde cette session. Parmi les

commerçants profitent del’absence de contrôle pour selivrer à de tels agissements.Les pénuries répétées de ci-ment dans le pays, où la de-mande est sans cesse crois-sante, a livré la filière cimentà un grand phénomène despéculation. Jeanne Damben-zet pourra-t-elle y mettre unterme? Beaucoup de minis-tres avant elle, ont beaucoupde mal, à lutter contre ce phé-nomène. Mais, les pouvoirspublics ne doivent pass’avouer vaincus.

Pascal-AZAD DOKO

vingt-deux affaires que les vé-nérables sénateurs doiventexaminer et adopter au courscette session, la majorité desaffaires concernent l’adminis-tration judiciaire. Il s’agit en-tre autres:- du projet de loi autorisant laratification de l’accord d’extra-dition entre les Etats membresde la Communauté économi-que et monétaire de l’Afriquecentrale (Cemac);- le projet de loi portant orga-

nisation, composition et fonc-tionnement du conseil supé-rieur de la magistrature;- des projets de lois portantcréation des tribunaux degrande instance de Mossaka,Oyo et Kindamba;- des projets de loi portantmodification du ressort descours d’appel d’Owando etBrazzaville, etc.Dans son discours à l’ouver-ture de ka 17ème session dusénat, Benjamin Bounkouloua déclaré: «La justice sera da-vantage rendue aux citoyens.Ainsi, la géographie ne seraplus un obstacle à l’action ju-diciaire ou aux prestations dejustice». En effet, avec l’adop-tion de ces projets de loi, l’en-clavement judiciaire n’existe-ra plus dans les districts con-cernés. Pour illustrer sonpropos, le vice-président du

sénat a pris l’exemple des ci-toyens d’Ollombo qui, jusqu’àcette date, se devaient de fai-re le voyage de Brazzaville,soit 405 km, pour répondre àune convocation de justice.Il faut signaler que deux affai-res qui seront aussi exami-nées et adoptées sont à carac-tère économique:- le projet de loi portant orga-nisation de la pêche et del’aquaculture continentale;- le projet de loi réglementantl’exercice de la professiond’artisan.Les autres affaires sont plusinternes au sénat. Parmi cel-les-ci, il y a la séance desquestions orales au gouverne-ment.Signalons que cette 17èmesession a débuté par l’obser-vation d’une minute de silen-ce en mémoire du vénérableSimon Pierre NgouonimbaNczari, décédé à Paris, enFrance, à la suite d’une longuemaladie et qui était membre dela cour constitutionnelle.

Regis GUENOLE ASSOULA

17ème session ordinaire du sénat«La justice sera davantage

rendue aux citoyens»La 17ème session ordinaire du sénat s’est ouverte lundi3 mars 2008, au palais du parlement, sous les auspicesdu premier vice-président de cette institution, BenjaminBounkoulou, en présence du ministre de la communi-cation, porte-parole du gouvernement et chargé des re-lations avec le parlement, Alain Akouala-Atipault. Vingt-deux affaires à caractère juridique, économique et so-cial ont été inscrites à l’ordre du jour de cette sessionqui va durer deux mois.

Jeanne Dambenzet

8 mars: Journée internationale de la femmePrélude à la célébration de la Journée internationale de lafemme, il se tient, depuis le 6 mars 2008, au Centre de recher-che, d’information et de documentation sur la femme, sis à lamaison de la femme, à Brazzaville, une exposition-vente desœuvres d’art produites par les différentes associations et Ongféminines tant nationales qu’étrangères résidant au Congo. Lacérémonie d’ouverture de cette exposition-vente était placéesous les auspices de Mme Louise Thérèse Botaka, directricegénérale de la promotion de la femme. Nous y reviendronsdans notre prochaine édition.

André Kanga

René Serge Blanchard Oba.

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Dans le mot d’ouverturequ’elle a prononcé, laprésidente de l’Isgard Le

Réseau a fait un bref historiquedu parcours de l’association.«Créée en juillet 1996, l’asso-ciation a connu une période lé-thargique liée à la conjoncturede notre pays. Aussi, de 1997 à2002, le réseau a fonctionnétant bien que mal à Pointe-Noire. Ayant repris ses activi-tés à Brazzaville, seul un petitnombre de membres s’y acti-vent», a-t-elle déclaré.Entre temps, il y a eu un effortde restructuration, avec la miseen place d’un nouveau bureau,en 2005 et l’adoption, le 4 mars2006, de nouveaux textes ré-glementaires. Faisant le bilande l’année 2007, elle a relevétrois faits importants:- la participation effective desmembres du bureau exécutifdans la réalisation du pro-gramme d’activités. Ce qui estun progrès par rapport aux an-nées précédentes;- le renforcement des procédu-res de fonctionnement de l’as-sociation à savoir: les procédu-res financières et comptables,la procédure d’encaissement

des cotisations et des dons etla convention de compte cou-rant pour les préfinancementsdes membres;- la réalisation de la premièreédition du salon de l’emploi, dela créativité et de l’initiative.Mais, Rachel Taty n’a pas man-qué de relever l’absence d’en-gagement de certains mem-bres. Un phénomène qui pèsesur la vie de l’association.«Beaucoup d’efforts restent àfaire, car nombreux sont desdiplômés de l’I.s.g, voire mêmedes membres qui ont une vi-sion très réductrice de l’asso-ciation, à savoir: l’associationa pour but de trouver un em-ploi au diplômé. On y adhèrepour trouver un emploi, sanschercher à contribuer au seinde l’association, à la réalisationdes attentes personnelles etd’ensemble, et encore mieuxsans payer ses cotisations.Alors, soit l’emploi est tout desuite trouvé et on n’a plus d’in-térêt d’y demeurer membre, onquitte donc l’association; soit,on n’y trouve pas d’emploidans les délais qu’on se fixesoi-même et on quitte l’asso-ciation avec beaucoup d’amer-

tume», a-t-elle constaté.Pour elle, «l’appartenance àl’Isgard Le Réseau est un choixnoble, un mode de vie qui im-plique comme tout choix, desdroits mais aussi des obliga-tions souvent assorties descontraintes». Face à cela, ellea interpellé ses collègues:«Aussi, je vous pose cettequestion à laquelle je vous in-vite à mener une réflexion surl’engagement personnel: êtes-vous dans le réseau Isgardpour donner et recevoir ou uni-quement pour recevoir?». Unemanière de les appeler à plusd’engagement dans l’associa-tion.Pour 2008, les choses se pré-sentent plutôt sous de bonsaugures. Le budget de cetteannée a été fixé en recettes eten dépenses, à la somme de38.185.000 francs Cfa, contre29.600.000 francs Cfa du bud-get 2007, soit une augmenta-tion de 29%.Il ressort de cette assembléegénérale que l’année 2007 a étémarquée par l’organisationd’un salon de l’emploi, de lacréativité et de l’initiative. Ce

salon a été même considérécomme l’activité phare de l’an-née, selon le rapport adopté.C’est pour la première fois, eneffet, qu’une initiative de cegenre, regroupant plus de 400personnes, soit réalisée dans le

Assemblée générale ordinaire de l’Isgard Le RéseauRachel Taty appelle les diplômés de l’I.s.g

à plus d’engagement dans l’associationLes membres de l’Isgard Le Réseau (Association en ré-seau des diplômés de l’Institut supérieur de gestion) sesont réunis en assemblée générale ordinaire, samedi 1ermars 2008, au Restaurant «Espace traiteur», à Brazza-ville, sous le patronage de Rachel Taty, présidente decette association, en présence de Germain Loubota, di-recteur général de l’Institut supérieur de gestion. Aucours de leurs travaux, les participants, venus de Braz-zaville et de Pointe-Noire, ont examiné et adopté les rap-ports d’activités et financier, exercice 2007, le programmed’activités et le budget 2008. Cette assemblée généraleordinaire était, aussi, l’occasion de donner un nouveausouffle à l’association, pour redynamiser son action.

pays. A cet effet, Roger Kwama,qui avait en charge la commis-sion d’organisation dudit sa-lon, a été félicité par l’assem-blée générale, pour le travailaccompli et pour son dévoue-ment dans la vie de l’associa-tion.Les participants ont, aussi, ex-primé leur vive reconnaissanceau ministre Aimé Parfait MartinCoussoud Mavoungou, à l’épo-que ministre des P.m.e, chargéde l’artisanat, en sa qualité deparrain de la première éditiondu salon de l’emploi, de la créa-

tivité et de l’initiative.Pour le programme d’activités2008, toutes les activités pro-grammées en 2007 et qui n’ontpas été réalisées en totalité ounon, seront poursuivies. L’ac-cent sera mis sur l’Internet et

les télécommunications; lescontrats; la communication; lesprofessions et les carrières. Ledeuxième salon aura lieu aucours de cette année à Pointe-Noire.L’Isgard Le Réseau est une as-sociation qui a pour objectifsde renforcer les liens entre lesdiplômés de l’I.s.g; d’assurerune visibilité professionnelle àses membres tout au long deleurs parcours; de promouvoirle diplôme de l’I.s.g et de con-tribuer à son rayonnement.Le directeur général de l’Insti-tut supérieur de gestion s’estdit très heureux de voir les an-ciens étudiants de son établis-sement organisée en associa-tion. De ce fait, il les a encou-ragés dans leurs activités, enleur disant de continuer surcette lancée et d’aider aussileur établissement d’origine.

Le don fait par la sociétépétrolière Soco-E.p.c(Exploration et produc-

tion Congo) est constituéd’un ordinateur complet(écran, unité centrale, souris,clavier, imprimante), d’unonduleur, d’une multiprise etde deux appareils soulève-malade. Il permettra, assuré-ment, aux religieuses de cettecommunauté, de palier certai-nes difficultés inhérentes à laprise en charge des person-nes du troisième âge.Dans son allocution de cir-constance, M. Davy Badiabioa, au nom du directeur géné-ral de la société, déclaré: «La

société Soco-E.p.c éprouveun réel plaisir de faire ce don,modeste soit-il, dans la me-sure de ses possibilités, auxPetites Sœurs des Pauvres.C’est une société qui a lacompassion envers les per-sonnes âgées. La sociétéSoco-E.p.c tient à encourageret à soutenir, par ce don, lesPetites Sœurs des Pauvresdans la lutte commune con-tre la pauvreté. C’est donc, unréel plaisir pour moi, de vousremettre, en mains propres,sœur Maria GorettiKechukwu, supérieure de lacongrégation, au nom du di-recteur général de la société

Soco-E.p.c, M. Serge Lescant,ce don qui vous permettra desoulager, un tant soit peu, lesattentes des personnes âgéesqui sont à votre charge».M. Davy Badiabio n’a pasmanqué de réitérer sa pleinevolonté et la détermination dela société Soco à s’impliquerdavantage dans le soutienaux personnes âgées.Recevant ce don, Sr Maria

Société pétrolière Soco-E.p.c (Exploration et production Congo)Don de matériel informatique

aux Petites Sœurs des PauvresLa société Soco-E.p.c (Exploration et productionCongo), basée à Pointe-Noire et spécialisée dans l’ex-ploitation pétrolière, a fait don de matériel informati-que, ainsi que de deux appareils soulève-malade, àla congrégation des Petites Sœurs des Pauvres, àBrazzaville. La cérémonie de remise de ce don s’estdéroulée, lundi 3 mars 2008, chez les Petites Sœursdes Pauvres, à côté de la cathédrale Sacré-Cœur deBrazzaville. C’est M. Davy Badiabio, assistant admi-nistratif à Soco, qui a remis le don à Sr Maria GorettiKechukwu, supérieure de la congrégation.

Goretti Kechukwu a dit toutesa satisfaction pour ce gestecombien significatif qui vientsoulager une partie de leurcharge allégée. «Nous, familledes Petites Sœurs des Pau-vres, sommes très heureusesde vous accueillir dans notremaison, et désirons vous ex-primer notre profonde grati-tude pour votre partaged’amour, envers les person-

nes âgées. Ce précieux maté-riel qui nous rendra un im-mense service pour mieux lessoigner, est le bienvenu. Nousvous soutenons dans nos

prières avec une bonne évo-lution dans tous vos projets».

Pascal BIOZI KIMINOU

Pascal NGALIBO-YALA

Les activités que l’associationmène participe au rayonne-ment de l’I.s.g, a-t-il indiqué.

Photo de famille des membres de l’Isgard Le Réseau.

Rachel Taty (au milieu)

Davy Badiabio pendant la remise du don.

Sr Maria Goretti Kechukwu (à g.) recevant le don.

Quelques bénéficiaires du don.

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Radio Magnificat est située dans l’enceinte du CentreInterdiocésain des Œuvres (CIO), près du CHU, derrière

l’Ambassade de Chine, entrée impasse Lycée Chaminade.* Monsieur le ministre, le Con-go, avec trois millions et demid’habitants, connaît des pro-blèmes d’insécurité alimen-taire. Quelles sont les solu-tions que vous apportez dansla nouveauté qui est la vôtre?** Pour tout dire, il n’y a pasd’idées nouvelles en soi. Laperspective est suggérée parla situation que l’on a trouvée,qui est une situation pasbrillante. On a connu des mo-ments dans l’histoire de notrepays où l’agriculture avait seslettres de noblesse. J’ai déjàeu l’occasion de dire, notam-ment aux fonctionnaires quej’ai trouvés au ministère, quenous avions, dans ce pays,des célébrités en matièreagro-alimentaire. On avait, parexemple, la banane de «LesSaras», la pomme de terre deDjambala; on avait l’arachiderouge de Loudima, etc. Onpeut multiplier les exemplescomme ceux-là. Nous avionsdes zones qui étaient considé-rées comme spécialiséesdans des productions agrico-les particulières. De la mêmemanière, l’action publiques’est développée dans le pays,à travers un certain nombre deranches, dont on sait qu’ilsont beaucoup alimenté, à lafois, la production animale etla production végétale.Arrive la Conférence nationa-le souveraine où nous avonsdécidé que nous devions en-trer dans la démocratie politi-que. Je dis que la démocratiepolitique, ce sont trois chosesà la fois: des libertés indivi-duelles et collectives; desdroits humains; mais, c’estsurtout l’économie de marché,donc l’économie privée. Or, iln’y a pas eu une transitionstructurée, organisée, entrel’économie publique et l’éco-nomie privée. L’intermédiaires’est donc retrouvé commedans une sorte de vide.

* L’Etat s’est retiré… !** L'action publique a voulu sedésengager de la vie économi-que. Mais, la vie privée n’a paspris le relais. Au pointqu’aujourd’hui, on retrouveune agriculture dont on peutdire qu’elle est en panne. Avecquatre goulots d’étrangle-ment: le premier, c’est levieillissement des forces pro-ductives qui ont du mal à seremplacer, compte tenu de ladifficulté que représente, pournous, la pénibilité du travail.Ensuite, nous avons un maté-riel végétal qui a fortementvieilli et qui n’a pas été rem-placé; troisièmement, nousn’avons pratiquement plusd’aliment de bétail aussi bienpour la production animale

Rigobert Maboundou, ministre de l’agriculture et de l’élevage«La situation agricole n’est pas brillante,

mais elle n’est pas désespérée»L’assemblée des gouverneurs du Fida, le Fonds desNations unies pour le développement agricole, a tenuses travaux, à son siège de Rome, les 13 et 14 février2008. Au titre du gouvernement congolais, le minis-tre de l’agriculture et de l’élevage, RigobertMaboundou, y a pris part. Il avait, à ses côtés, l’am-bassadeur du Congo en Italie, Mamadou DékamoKamara, qui est aussi, par ses fonctions, le repré-sentant du Congo auprès de la F.a.o, l’Organisationdes Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture.En présence de nos deux hauts représentants, notrecorrespondant à Paris a passé en revue, avec le mi-nistre, les problèmes de l’agriculture au Congo, sesdéfis majeurs et les solutions envisagées. A rappelerque dans notre édition du 12 février dernier, RigobertMaboundou laissait entendre que la sécurité alimen-taire serait au cœur des préoccupations de son dé-partement.

que pour l’élevage des vo-lailles. Et, enfin, nous avonsun problème de repeuplementdu cheptel bovin, ovin ou ca-prin. Et au-dessus de toutcela, nous avons une recher-che agronomique qui n’existepratiquement plus. Sinon, elleest tellement atomisée, qu’el-le n’arrive pas à donner debons résultats.Voilà l’état dans lequel noustrouvons l’agricultureaujourd’hui. Avec comme con-séquence, une faiblesse de laproduction nationale. C’estpour cela que nous avons unflux important d’importations,avec une facture très coûteu-se, de l’ordre d’un peu plus de130 milliards de francs Cfa. Del’autre côté, une insuffisancede financements de l’activitéagricole et, peut-être aussi,une sorte de léthargie de l’ini-tiative privée qui n’arrive pasà trouver son compte dans lavalorisation d’un secteur donton peut pourtant dire,aujourd’hui, qu’il peut créer dela richesse et, également, dela plus-value, pour permettreau Congo de mieux se porterqu’il ne l’est.Les perspectives? Elles sont,comme je le disais, suggéréespar la situation elle-même.Car, il faut agir sur les quatregoulots d’étranglement, enessayant de créer les condi-tions d’une revitalisation del’agriculture, pour passer duniveau de productivité basactuel à un niveau de produc-tivité qui peut être relative-ment concurrentiel. Pour y ar-river, il faut, nécessairement,mécaniser les processus deproduction. Quitte à regarderquelles sont les cultures quipeuvent être totalement méca-nisées ou l’être à moitié.Deuxièmement, il faut régler leproblème lancinant de pro-duction du matériel végétal. Ilfaut, donc, à la fois, comptersur les apports extérieurs,mais aussi sur les capacitésinternes de redéployer la com-pétence scientifique, notam-ment en matière de rechercheappliquée et de vulgarisationauprès du milieu paysan.Troisièmement, il faut, naturel-lement, repeupler le cheptelcomme je l’ai dit, soit par l’im-portation de génisses ou degéniteurs de l’extérieur, soitaussi par l’utilisation des tech-niques modernes comme l’in-sémination artificielle.Et, quatrièmement, il faut ré-gler cet autre grave problèmede l’aliment de bétail. Parcequ’aucun élevage sérieux nepeut se faire et de manièredurable, si la question de l’ali-ment de bétail, avec des in-trants nationaux comme le

maïs ou le soja, n’est pas ré-solue. Et comme je l’ai dit, ilfaut réorganiser, peut-être re-centré, la recherche agrono-mique, en essayant de fédérertoutes les options qui sontdéjà-là, par exemple les étu-des de sol, les semences amé-liorées ou tout simplement larecherche fondamentale elle-même, pour qu’effectivement,on crée un grand centre qui,en amont, va impulser toutesles initiatives que l’on pourraitprendre, pour le développe-ment de l’agriculture à la base.

* Est-ce que votre présence àRome s’explique par la recher-che des solutions à ces pro-blèmes ?** Bien sûr. Avec le Fida, nousdéveloppons une coopérationque je trouve fructueuse etprometteuse pour l’avenir.Parce qu’à travers les deuxprojets qui sont déjà en mar-che au Congo, notamment leProder-Nord, qui concerne laCuvette-Ouest, la Cuvette cen-trale et les Plateaux; le Pro-der-Sud qui concerne les dé-partements de la Bouenza, duNiari et de la Lékoumou et,demain, le troisième Proderque nous sommes entrain denégocier et qui concernera lesdépartements du Pool, duKouilou, de la Sangha et de laLikouala, nous allons nousattaquer à deux choses quej’ai déjà évoquées: le problè-me du matériel végétal, à tra-vers le travail intéressant quiest entrain de se faire sur lalutte contre les maladies dumanioc, et la formation desnouveaux acteurs qui, en s’im-prégnant des nouvelles tech-niques culturales, mais aussià travers les avantages de larecherche appliquée, vont ap-paraître comme de nouveauxanimateurs d’une nouvelleculture de l’agriculture quenous avons envie de relancer

** Dans ce cas spécifique, entant que privé, il lui revient deprendre les initiatives privéesqu’il juge opportunes. Du Mi-nistère de l’agriculture et del’élevage, il peut obtenir troischoses. La première, c’estqu’on peut ouvrir avec lui uneperspective d’obtention dessemences améliorées. Parcequ’il faut trouver des variétésde pommes de terre quisoient, non seulement résis-tantes au taux d’acidité dessols dans la zone de Djamba-la, mais aussi qui puissent ré-sister aux maladies éventuel-les que nous sommes en trainde connaître dans cette zone.Deuxièmement, dans le cadredu Fonds de soutien agricole,on peut lui apporter un certainnombre d’intrants qui peuventlui permettre, là aussi, de con-solider sa capacité producti-ve.Troisièmement, l’Etat peut luiouvrir des facilités en matièrede commercialisation, pourque la pomme de terre produi-te à Djambala puisse arriverdans les grandes zones deconsommation telles queBrazzaville et Pointe-Noire.Mais, j’allais oublier: il peutaussi recevoir de l’assistanceen terme de production. Par-ce que, à travers les centresde vulgarisation des techni-ques agricoles ou des servi-ces comme ceux d’Agricongo,le paysan peut obtenir uneassistance-conseil pour l’or-ganisation de la production, lerespect des normes et pour letraitement des différentesmaladies qui peuvent attaquerla pomme de terre.

(A suivre…)

Propos recueillis à Romepar Albert S.

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au Congo. Donc, oui, noussommes, ici, parce qu’il faut,effectivement, donner une di-rection pour la prise en comp-te des avantages de cette coo-pération, mais aussi peut-êtrede la densifier, en l’élargissantvers d’autres goulots d’étran-glement, afin que, pan par pan,nous nous attaquions à ce quesont véritablement les piliersde la nouvelle politique agri-cole.

* Aujourd’hui, un paysan deDjambala qui veut se lancerdans la production de la pom-me de terre, qu’est-ce qu’il esten droit d’attendre de votreministère pour «booster»,comme vous dites, sa produc-tion?

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Rigobert Maboundou

Mamadou Dékamo Kamara et Rigobert Maboundou à Rome.

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2774 du Vendredi 7 Mars 2008 - PAGE 8

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PARCELLE A VENDREPlusieurs parents, amiset connaissances de lajubilaire ont honoré de

leur présence cette cérémo-nie. De même, le pasteur del’Eglise évangélique deBacongo est venu lui témoi-gner son affection. Quelquesautorités politico-administra-tives dont Marie ThérèseAvemeka, ancien ministre dugouvernement, la fraternitéSainte-Rita de la paroisseSainte-Marie de Ouenzé, vê-tue de leur uniforme, quel-ques soeurs de la congréga-tion des religieuses congolai-ses du Rosaire, notammentMarie Micheline Samba, an-cienne supérieure généralede la congrégation, Jacque-line Moundelé et RoselineLekaka Ndoundou ont re-haussé, de par leur présence,

l’éclat de l’événement.Dans son homélie, l’abbéDonatien Bizaboulou a cir-conscrit le cadre juridiquedans lequel la Sr AugustineBabingui vit sa vocation dereligieuse. Parlant del’exclanstration dont elle abénéficié, l’orateur a affirméque les règles de l’Eglise per-mettent à une consacrée dese mettre à l’écart de sa con-grégation, pour vivre un cha-risme propre que le Seigneurlui insuffle. De ce fait, a-t-ilpoursuivi, «il y a cinq ou sixans, lors d’une réunion ducollège des consulteurs, leproblème relatif à la demanded’exclanstration de la sœurAugustine Babingui était àl’ordre du jour. Après avoir re-cueilli l’avis des consulteursque nous étions, Mgr Anatole

Milandou, archevêque deBrazzaville, avait donné unavis favorable à cette de-mande. Ainsi, la sœur Augus-tine fut autorisée à se mettreà l’écart de la congrégationdes religieuses congolaisesdu Rosaire, pour vivre le cha-risme de l’éducation des en-fants vulnérables au sein de

Paroisse Saint-Jean Marie Vianney de Mouleké (archidiocèse de Brazzaville)

Sr Augustine Babingui a célébréses vingt ans de vie religieuse

Samedi 16 février 2008, la paroisse Saint-Jean MarieVianney de Mouleké a servi de cadre à la commémo-ration des vingt ans de vie religieuse de Sr Augus-tine Babingui. La célébration eucharistique marquantcet anniversaire était présidée par l’abbé DonatienBizaboulou, curé de cette paroisse, et concélébréepar les abbés Aristide Pépin Bré, vicaire à Saint-Fran-çois d’Assise, et Sébastien Zoubakela, directeur spi-rituel du moyen-séminaire Saint-Jean, et un diacre,Tony Herman Malonga, en stage dans ladite paroisse.La chorale Ngunga a assuré les chants.

l’orphelinat qu’elle anime», arenchéri le célébrant.Il a signifié que seul l’évêquea le droit d’accorderl’exclanstration à un religieuxou une religieuse. Dans lemême registre, l’orateur a dé-claré que la consécration re-ligieuse n’est pas un sacre-ment de l’Eglise, mais plutôt

une conséquence de la foibaptismale. C’est ainsi qu’il aencouragé la religieuse jubi-laire, à poursuivre, avec ab-négation et amour, le cha-risme de l’éducation des en-fants démunis.Pour terminer son propos, leprédicateur a imploré laVierge Marie, la Reine de tousles Saints, afin qu’elle assisteet intercède pour l’œuvre dela sœur Babingui. Commel’indique son nom: «Soyeznombreux». L’abbéBizaboulou a exhorté le peu-ple de Dieu à bien vouloir sou-tenir la religieuse, afin que

son œuvre produise du bonfruit qui va demeurer.Peu avant la fin de la messe,l’heureuse jubilaire a pro-noncé un mot de remercie-ments à tous ceux et toutescelles qui ont bien voulu êtreprésents à cette messe.Aussi, a-t-elle présenté lastructure qu’elle anime et im-ploré le Bon Dieu, afin qu’ilguide et oriente son œuvre.De même, elle a présentésommairement son itinérairede vie, ainsi que la spécificitéde sa vocation religieuse.

Gislain Wilfrid BOUMBA

SoeurAugustineBabingui.

(Ph. Willy)

Par acte en la forme authentique en date du 24 janvier 2008, le no-taire soussigné a reçu les statuts de la société dénommée: SociétéANOINTED INTERNATIONAL TRANSPORT, en sigle «A.I.T», SARLaux caractéristiques:

- Dénomination: ANOINTED INTERNATIONAL TRANSPORT- Forme de la société: Société à responsabilité limitée- Capital social: 1.000.000 F. CFA- Siége social: A Pointe-Noire, Avenue du Temple, à Tié-Tié;B.P: 1547; Tél.: 629/48/03 - 520/96/88

- Objet Social: Prestations de services on-off shore – commercegénéral- Transit;- Consignation – Acconnage – Dédouanement – Accueil et voyage –Assistance;- Entreposage – Fret aérien et maritime – Transport et divers;

- Durée: 99 années, à compter de l’immatriculation au RCCM;- Enregistrement: A Pointe-Noire, sous le n°063, folio 015/2, en datedu 25 janvier 2008;- Immatriculation: A Pointe-Noire, au greffe du tribunal de commerce,RCCM N° CG PNR 08B24 du 25 janvier 2008;

- Gérance: Monsieur OBAMBI BOUSSARD ALLANDZAT Gilles

Pour Avis

SOCIETE ANOINTED INTERNATIONALTRANSPORT, en sigle A. I .T SARL

Société à responsabilité limitéeAu Capital social de un million ( 1.000.000 ) F. CFA

Siége social: Pointe-Noire, Avenue du Temple, à Tié-Tié;B.P: 1547; Tél.:629/48/03 - 520/96/88

République du Congo

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PAGE 16 - LA SEMAINE AFRICAINE N° 2774 du Vendredi 7 Mars 2008

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2774 du Vendredi 7 Mars 2008 - PAGE 9

VIE DE LVIE DE LVIE DE LVIE DE LVIE DE L’EGLISE’EGLISE’EGLISE’EGLISE’EGLISE

Textes: Ez.37, 12-14; Rm. 8, 8-11; Jn. 11, 1-45

Chers frères et sœurs,La résurrection de Lazare est un événement qui nous invite àméditer sur le sens du plus grand miracle effectué par Jésusau cours de sa vie terrestre. Si le miracle est un signe qui ren-voie à la présence du Règne de Dieu dans notre monde, le mi-racle de la résurrection de Lazare annonce la résurrection deJésus et la résurrection que le Christ accorde à tous ceux quicroient en lui. Jésus savait que cette mort de Lazare serait l’oc-casion d’une grande révélation. Il le dit au début de l’évangile:«Cette maladie est pour la gloire de Dieu. Afin que par elle leFils de Dieu soit glorifié». La grande révélation que Jésus veutfaire aux sœurs de Lazare, aux proches qui assistent à cet évé-nement et à nous, aujourd’hui, est celle-ci: Jésus est la Résur-rection et la vie, «Celui qui croît en moi, même s’il meurt, vi-vra». Cette résurrection de Lazare, nous dit saint Jean, a per-mis à beaucoup de Juifs de croire en Jésus.Nous pouvons tirer trois leçons essentielles de cette résurrec-tion. D’abord, Jésus nous dit qu’il ne vient pas supprimer lamort. C’est, sans doute pour cela qu’il a attendu que Lazaremeurt, avant de venir. Ensuite, Jésus nous dit que nous auronstous à passer par la mort. Enfin, Jésus nous dit qu’il a le pou-voir de nous sauver de cette mort par laquelle il nous faut pas-ser, et cela en nous ressuscitant. «Celui qui croit même s’ilmeurt vivra. Et quiconque vit et croît en moi ne mourra pas àjamais.» Au total, Jésus nous dit que nous tous, en tant qu’hu-mains, y compris Jésus, nous devons passer par la mort, maisgrâce à Jésus, nous ne serons pas abandonnés à tout jamaisdans la mort, nous ressusciterons. «Crois-tu cela?», dit-il à Mar-the; et il pose la même question à chacun de nous: crois-tuque je suis la résurrection et la vie? Jésus pleura: il nous mon-tre ainsi qu’il est, comme nous, sensible à la peine, au deuil. Ilressent comme nous la souffrance de la séparation. Il est sen-sible à notre peine et nécessairement à toutes nos souffran-ces. Quand nous sommes dans l’épreuve, quand l’épreuvefrappe une personne que nous aimons, rappelons-nous queJésus nous aime. À nous d’apprendre à lui faire confiance, ànous de croire en son amour. Jésus dit: «Enlevez la pierre». Ilnous montre, par là sa force de vie, sa force de résurrection. Ilannonce, d’une certaine manière, ce qu’il fera dans quelquesjours. Il fera rouler la pierre de son propre tombeau. Jésus nousindique qu’il peut faire rouler la pierre de nos tristesses, denos découragements, enlever les bandelettes qui nous empê-chent d’agir, d’aller vers les autres pour que nous puissionsnous ouvrir au partage, à la solidarité, à la vraie vie. C’est la foien Jésus qui garantit la résurrection et la vie éternelle. C’est luiqui fait vivre (Jn 5,21). Il est la vie parce que son Père la lui adonnée (Jn 5,26) et qu’il la communique aux hommes(Jn 10,10).

Fr. Claver BOUNDJA, O.P.

5ème dimanche de Carême A

La résurrection de Lazare: uneannonce de la résurrection de

Jésus et de tout homme

Les chrétiens de Linzoloétaient venus nom-breux participer à la

messe animée par la choralede la marine nationale. La cé-lébration avait débuté avec ungrand retard, à cause du mau-vais état de la route. Le mo-ment fort de cette eucharistieétait l’exhortation du célé-brant. En libérant son homé-lie, pleine de paraboles de lalocalité, il entonnait, de tempsen temps, des refrains richesen paroles de sagesse.Le prédicateur a insisté sur lecomportement que doit affi-cher un chrétien, en temps decarême. Il ne s’agit pas de fai-re la comptabilité du nombrede fois que l’on n’a pas man-qué au chemin de croix, maisplutôt d’avoir été assidu à fai-re le bien.S’adressant aux jeunes, le cé-lébrant les a invités à prendreleurs études au sérieux, pour

125ème anniversaire de l’évangélisation au CongoLa chorale de la marine nationale

s’est produite en l’égliseSaint-Joseph de Linzolo

La paroisse Saint-Joseph de Linzolo (archidiocèse deBrazzaville) qui abritera, en juillet prochain, la célébra-tion marquant le 125ème anniversaire du début de l’évan-gélisation au Congo, organise plusieurs activités y re-latives. C’est à cette occasion que le dimanche 10 fé-vrier 2008, la chorale de la marine nationale, a animé lamesse et offert un concert avec la chorale Kengélé deladite paroisse. La célébration eucharistique était pré-sidée par l’abbé Anselme Badiabo, aumônier nationalaux armées et concélébrée par le curé de la paroisse,l’abbé Raoul Bitadi et son vicaire, l’abbé Julien Moyo.

leur épanouissement et leurautonomie à tout point de vue.Aux parents, il a reproché cer-tains comportements qu’ils af-fichent lors des deuils, le mau-vais traitement infligé aux or-phelins.Pendant l’offertoire, et parcoutume, les chrétiens de Lin-zolo offrent toujours à ceuxqui les visitent le fruit de leurtravail. C’est pourquoi, pourmontrer leur joie et leur géné-rosité, les paroissiens ont of-fert maniocs, foufou, vin depalme, légumes, etc.Au terme de la messe, l’abbéRaoul Bitadi a remercié, vive-ment, la chorale de la marinenationale et son aumônier,pour avoir répondu positive-ment à son invitation. Ainsiqu’au bureau diocésain de laschola populaire et à leuraumônier empêché.Prenant la parole, l’abbé An-selme Badiabo a remercié, à

son tour, l’équipe presbytéra-le de la paroisse de Linzolo,les autorités militaires pourleur soutien multiforme, quantà la réalisation de cet événe-ment. Il a, aussi, profité del’occasion pour rappeler lamission de cette chorale. Ils’agit de changer l’image desagents de la force publique.«La reconquête de la confian-ce de la population» est lemotif de leur prière dans lesmilieux religieux et les parois-ses. Il a demandé à la commu-nauté chrétienne de Saint-Jo-seph de Linzolo, de porter lesmarins choristes dans leurprière quotidienne, afin qu’ilsassurent la mission qui leur aété assignée avec dévoue-

ment. L’abbé Badiabo a enoutre rappeler aux chrétiensde cette paroisse qu’il a été or-donné diacre à Linzolo, lors ducentenaire de l’évangélisationdu Congo.A la fin de la messe, les deuxchorales ont offert à la popu-lation un concert de chantsreligieux et profanes, avant departager ensemble un repasfraternel. Avec le séjour desmarins, les chrétiens de Lin-zolo, ont passé un dimancheinoubliable.

Outre l’équipe pastorale paroissiale qui aconcélébré cette

eucharistie, il y avait les ab-bés Pépin Lézin MangouDiokouandi, directeur desétudes du Moyen séminaireSaint Gabriel de Dolisie, An-toine Moukoko, aumônieraux armées et vicaire coopé-rateur de la paroisse Notre-Dame de Fatima (Dolisie),Jean-Bruno Mahouango, vi-caire de la paroisse SaintCharles Lwanga de Mouyon-dzi, Michel Bikindou, vicairede la paroisse Saint Matthieude Mbinda. Une messe ani-mée par la chorale grégo-rienne, la grande choraleSainte Cécile et la Scholapopulaire de la paroisseSaint Paul. La chorale Sain-te Cécile était conduite parson président, M. Dieudon-né Mouyoyi «Ya Maharad-jah». Celle-ci venait

Diocèse de Nkayi: Paroisse Saint-Paul de DolisieMgr Mizonzo a présidé l’eucharistie

marquant la fête patronale«Ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés,ni le présent, ni l’avenir, ni les puissances, ni la hau-teur, ni la profondeur, ni aucune créature ne pourra nousséparer de l’amour de Dieu, manifesté dans le ChristJésus, notre Seigneur» (Rm 8, 38-39). C’est sur cesparoles de l’apôtre Paul aux Romains que les chrétiensde la paroisse Saint Paul de Dolisie, en communionavec leurs prêtres, les abbés Edouard Mougnele (curé),Jean-Aimé Bolongayo (vicaire) et leur stagiaire, JulesDavid Léo ont célébré, en grande pompe, la fête patro-nale de leur paroisse, dimanche 27 janvier dernier. Aucours d’une messe présidée par l’ordinaire du lieu, sonExcellence Mgr Daniel Mizonzo.

d’ailleurs de mettre sur lemarché son premier albumde musique religieuse de 12titres, intitulé: «Mu me ndi-ma» (Je crois).En effet, cette célébrationétait différée, car elle devraitavoir lieu vendredi 25 janvier2008, en la fête de la Conver-sion de Saint Paul.Dans son homélie, Mgr Da-niel Mizonzo a beaucoup in-sisté sur l’engagement chré-tien face à la Parole de Dieu.Le chrétien devra avoir pourcompagnon de route, la Bi-ble qu’il faut lire, méditer, vi-vre et donner un bon témoi-gnage. Et il devra toujoursêtre en route, la route de laconversion.Au cours de cette célébra-tion, comme pour marquerleur attachement au Sei-gneur, par l’enseignementde Saint Paul, plusieurs jeu-nes de la Communauté d’En-

Abbé François HalydayMBOUANGUI

Mgr Daniel Mizonzo pendant laprocession.

Une vue de l’église Saint-Paul de Dolisie.

Abbé Edouard Mougnelé

L’abbé Badiabo (au centre) et l’abbé Bitadi (à l’extrême gauche)posant avec les choristes de la marine nationale.

fants Yamboté ont fait la pro-messe les engageant défini-

tivement dans ce groupe.Après la célébration eucha-ristique, un repas était servidans les mouvementsd’apostolat dans la cour in-térieure de la paroisse, suivid’un moment de dansespour exprimer sa joie pourtous les bienfaits du Sei-gneur.Notons que les festivitésmarquant la célébration decette fête patronale, étaientprécédées d’un triduum deprière qui a coïncidé avec letriduum pour la cause debéatification et de canonisa-tion du Cardinal EmileBiayenda demandée par MgrDaniel Mizonzo.Créée le 17 avril 1948, la pa-roisse Saint Paul est située

en plein cœur de la ville deDolisie.

Aujourd’hui, tous les chré-tiens sont mobilisés autourde leurs pasteurs pour laconstruction du mur de laclôture de la paroisse. Ilssont déjà assez avancésdans les travaux, mais il res-te encore beaucoup à faire.Nous tenons à signaler queces travaux sont l’effort deschrétiens de Saint Paul etdes hommes de bonne vo-lonté. Plusieurs autres tra-vaux devraient commenceraprès la construction de cemur, à savoir: la construc-tion des toilettes, la transfor-mation de l’ancienne menui-serie en salle de conférence,le déplacement de la grottemariale et l’agrandissementde l’église. Mais, concernantl’agrandissement de l’église,le curé de la Paroisse, l’Ab-bé Edouard Mougnelé, pen-

se qu’il serait mieux de s’en-gager dans la création d’uneautre paroisse à Lissangavers Mbounda. Cela permet-tra de conserver l’égliseSaint Paul telle quelle avecson architecture uniquedans la région. De ce fait,l’équipe pastorale de SaintPaul demande à tous leschrétiens, ressortissants dela paroisse, se trouvant horsde Dolisie et à tous ceux quiy auront reçu les sacre-ments, une vraie implication,en apportant leur soutiendans la construction de cet-te structure.Signalons que Sa Sainteté lePape Benoît XVI, en la basi-lique Saint Paul-Hors-lesMurs, depuis le 2 juin 2007,a annoncé une «Année SaintPaul» question de marquerle bimillénaire de la naissan-ce de Saint Paul entre l’an 7et 10 après Jésus-Christ.L’ouverture de cette «AnnéeSaint Paul» aura lieu le 28juin prochain et ce, jusqu’au29 juin 2009. Il s’agira, du-rant cette année, de promou-voir des initiatives pastora-les et sociales inspirées parla spiritualité de Saint Paul.A la paroisse Saint Paul, l’onpense organiser des confé-rences, des enseignements,des débats dans le seul butde connaître mieux l’apôtrePaul et son message. Bon-ne aventure avec Saint Paul!

Sœur Guilène AndréaMIAMBANZILA

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2774 du Vendredi 7 Mars 2008 - PAGE 10

Le représentant-résident du P.n.u.d (Programme des Na-tions unies pour le développement) au Congo, AurélienAgbenonci, a fait don d’un véhicule de type berline, auhaut-commissariat à la réinsertion des ex-combattants.La cérémonie de remise de ce don s’est déroulée jeudi28 février 2008, au cabinet du haut-commissariat, situéderrière l’hôtel de police. Ce véhicule, qui a été récep-tionné par le haut-commissaire Michel Ngakala, va servirà la deuxième phase du programme de collecte d’armespour le développement, en sigle P.c.a.d.2.Après la remise du don, Aurélien Agbenonci et MichelNgakala ont signé l’acte de transfert de propriété d’unvéhicule de type berline d’une valeur de 8.759.891 francsCfa. Ce don rentre dans le cadre du soutien des Nationsunies à la réalisation de la deuxième phase du programmede collecte d’armes pour le développement. Ce pro-gramme consiste à collecter et détruire les armes deguerre au cours d’une période de dix huit à vingt-quatremois, dans les départements de Brazzaville, Pool, Niari,Bouénza, Plateaux, Lékoumou et Cuvette, qui ont, en ef-fet, été largement affectés par les différents conflits ar-més que le Congo a connus depuis 1993.Réceptionnant le véhicule, Michel Ngakala a salué l’en-gagement du P.n.u.d aux cotés du gouvernement congo-lais, dans le règlement de la question du ramassage desarmes, afin de garantir la sécurité et la paix aux popula-tions. Signalons que Aurélien Agbenonci a annoncé à lapresse son départ très prochain du Congo.Au haut-commissariat à la réinsertion des ex-combattantsde faire un bon usage du matériel reçu, dans le cadre dutravail auquel il est affecté.

Régis GUENOLE ASSOULA

SOCIETESOCIETESOCIETESOCIETESOCIETEHaut-commissariat à la réinsertion

des ex-combattants

Don d’un véhicule pourfaciliter le ramassage

des armes

22 février 1964 – 22 février2008, cela fait exacte-ment 44 ans que la Croix-

rouge congolaise existe. Ca-dres, secouristes et volontai-res ont pris part à la cérémo-nie commémorant l’événe-ment . En 44 ans, la plus vieilleet ancienne organisation hu-manitaire, auxiliaire des pou-voirs publics, a déjà porté as-sistance à de nombreuses per-sonnes vulnérables.La célébration du 44ème an-niversaire a été ponctuée parune opération de don de sang,des activités d’assainisse-ment de l’environnement et desensibilisation du public sur leV.i.h-sida, par la troupe théâ-trale de la C.r.c.Dans son discours, ChristianSédar Ndinga, président de laC.r.c a évoqué, au passage, leconcours que la C.r.c a appor-té au Congo, depuis 1964. Lecas de l’accident ferroviaire deMvoungouti, l’assistance auxvictimes de la guerre de juin-octobre 1997, à Brazzaville,avec le C.i.c.r comme partenai-re, l’opération d’accompagne-ment des déplacés du Pool, aumoment du retour dans leurslocalités respectives; la parti-cipation aux opérations desecours, à la suite du crashaérien de Maloukou; l’assis-tance aux victimes des inon-dations de certaines zones à

risque; la lutte contre l’épidé-mie de choléra, au Kouilou, auPool et à Brazzaville; la parti-cipation des volontaires auxopérations d’exhumation et deré-inhumation de près de 700corps au cimetière d’Itatolo; lapromotion des valeurs huma-nitaires et la sensibilisationdes volontaires sur les no-tions de base du droit interna-tional humanitaire, etc.Signalons que le C.i.c.r a re-connu la C.r.c, depuis le 16décembre 1972. Ariane Tom-bet a apprécié le travail quefait la C.r.c sur le terrain. Pource faire, elle a cité quelquesdomaines de collaborationcomme la sensibilisation auV.i.h-sida, à l’hygiène, aux pre-miers secours, aux valeurshumanitaires et au rétablisse-ment des liens dans les fa-milles séparées. A cela s’ajou-te la construction de certainesstructures de la C.r.c dans ledépartement du Pool.Pour encourager et continuerà soutenir les actions huma-nitaires de la C.r.c, ArianeTombet lui a, au nom de C.i.c.r,fait un don d’une valeur de 12millions de francs Cfa repré-sentant une assistance d’ur-gence à 200 familles (couver-tures, nattes, pagnes, sel decuisine, moustiquaires, savonentre autres), kit de premierssecours pour mille blessés.

C.r.c (Croix-rouge congolaise)Un anniversaire placé sous le signe

du renforcement des capacitésLa C.r.c (Croix-rouge congolaise) a célébré, vendredi22 février 2008, le 44ème anniversaire de sa fonda-tion. La cérémonie marquant cet anniversaire a eulieu à l’Enam (Ecole nationale d’administration et dela magistrature), à Brazzaville, sous le patronage deChristian Sédar Ndinga, président national de la C.r.c,et en présence de Mme Ariane Tombet, chef de délé-gation du C.i.c.r (Comité international de la croix-rouge), du représentant de la C.r.f (Croix-rouge fran-çaise), de celui du F.i.c.r (Fédération internationalede la croix-rouge et du croissant rouge), de IdaVictorine Ngampolo, présidente d’honneur de la C.r.c,des représentants du Ministère de la coopération, dela solidarité et de l’action humanitaire et du Minis-tère de la santé, des affaires sociales et de la famille.

Le C.i.c.r a, également, offertà la C.r.c un véhicule ToyotaLand cruiser, équipée d’unecivière et de son kit premiersecours. «Ce don, je l’espère,permettra à la C.r.c, d’aug-menter ses capacités de ré-ponses aux urgences au Con-go-Brazzaville», a-t-elle signi-fié. En leurs qualités de com-posantes du Mouvement in-ternational de la Croix-rougeet du Croissant-rouge, leC.i.c.r et la Croix-rouge con-golaise (C.r.c) sont des parte-

naires. Ainsi, le C.i.c.r contri-bue au développement de laC.r.c, en renforçant ses capa-cités opérationnelles en parti-culier dans le département duPool. La Croix-rouge congolai-se est préoccupée par les ac-tions humanitaires, sanitaireset communautaires qui sont aucœur de son programme, cet-te année, afin de soulager lespopulations vulnérables.

Pascal NGALIBO-YALA

Désormais, l’on peut direque les syndicalistes etdélégués syndicaux se

sont dotés d’outils capablesde leur permettre de discuteravec l’employeur. Au cours duséminaire qu’ils on suivi, deuxthèmes ont été développés. Lepremier thème était: «L’orga-nisation du travail au seind’une entreprise». De ce thè-me, il s’est dégagé deux sous-thèmes qui traitent «des droitset devoirs du salarié» et «dessanctions». Ce premier thèmea été développé par DanielMiantama, président du con-seil municipal, maire de la vil-le de Nkayi.Le deuxième thème, intitulé:«Le syndicat à l’entreprise»,était subdivisé en deux modu-les. Le premier module a fait

C.s.t.c (Confédération syndicale des travailleurs du Congo)Les syndicalistes de la sous-section Saris-Congo ont suivi un séminaire de formation

Il s’est tenu, le 20 février 2008, dans la salle des con-férences de Saris I, un séminaire de formation des-tiné aux syndicalistes et délégués syndicaux de lasous-section C.s.t.c de la société Saris-Congo. Lacérémonie d’ouverture de ce séminaire s’est dérou-lée en présence de Nick Fylla de Saint-Eudes, P.d.gde cette société, d’Abraham Missie-Teté, D.g.a, Al-phonse Touadikissa, inspecteur du travail, de Tho-mas Daniel M’Peko, Secrétaire général de la C.s.t.c.

appel aux rôles et missions dusyndicaliste, tandis que ledeuxième a pris en ligne decompte les rôles et missionsdes délégués du personnel. Ila été développé par AlphonseTouadikissa, inspecteur dutravail.A l’ouverture de ce séminaire,il y a eu le mot du président-directeur général de Saris-Congo. Celui-ci s’est félicitéde l’initiative de la sous-sec-tion syndicale C.s.t.c, de do-ter ses militants d’outils sus-ceptibles d’appréhender lesnouveaux concepts qui lesamèneront à discuter sereine-ment avec la direction de leursociété.Le début du séminaire a per-mis d’aborder l’organisationdu travail au sein d’une entre-

prise. Selon l’orateur, l’entre-prise a un bréviaire: les loisou les accords d’établisse-ment. Lorsqu’on postule ausein d’une entreprise, on doitêtre nanti des connaissancesqui sous-tendent son fonc-tionnement. Il y a, également,des mécanismes d’accès ausein de ces entreprises. Onsouscrit des contrats et il y ena deux sortes: contrat à courtterme et contrat à long terme.Le conférencier a dit qu’ils’établit, entre l’employeur etl’ouvrier, un lien de subordi-nation.L’un des mérites d’un bonouvrier, c’est la discrétion. Onne met pas à la place publi-que le secret de l’entreprise,au risque d’être renvoyé. Etnotre orateur de conclurequ’un travailleur discret, assi-du, courtois ne peut que bé-néficier, de l’employeur, d’unepromotion, par une nomina-tion à un poste de comman-dement.Le deuxième thème a été cap-tivant. Il a permis aux uns etaux autres de se faire une idéesur leurs attributions du per-sonnel. Le syndicat concourtà la rentabilité de la produc-

tion de l’entreprise. Le rôle dusyndicat est l’affichage descommunications syndicales,la publication et la diffusiondes informations profession-nelles, la tenue des réunionspériodiques, la négociationdes accords d’établissement.Le rôle premier d’un syndicat,c’est la négociation. Le délé-gué du personnel ne négocienullement, il se saisit des con-clusions et veille à l’applicabi-lité des textes. Il n’est pasautorisé non plus à convoquerles travailleurs en assembléegénérale, pour des revendica-tions salariales ou pourd’autres fins.Ce séminaire a été une vérita-ble école du donner et du re-cevoir. Cette journée a été bé-néfique tant aux syndicalistesqu’aux délégués, a dit Abraha-ma Missié-Tete, clôturant lestravaux dudit séminaire. Il arendu un hommage mérité à lasous-section C.s.t.c Saris-Congo pour l’heureuse initia-tive, avant de l’appeler à met-tre en exergue les enseigne-ments reçus.

Peter NZAMBA

Brazzaville abritera, du 11 au 14 mars2008, au palais du parlement, le 12èmecolloque de la Confédération internatio-nale des Diplômés de l’Institut Techni-que de Banque (CIAD-ITB). Sous lethème: «La Banque Africaine et les sys-tèmes de paiement au service de l’inté-gration régionale». Les participants vien-dront de douze pays d’Afrique et d’Eu-rope.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Le Bureau de recrutement de la BAD (BanqueAfricaine de Développement, à Tunis, porte àla connaissance du public congolais qu’il acommencé à recevoir le candidatures pour lerecrutement de jeunes diplômés, au titre du«Programme des jeunes professionnels».Les informations concernant ce programmesont disponibles sur le site web de la BAD ci-après:www.afdb.org, à la rubrique «opportunités»,puis «opportunités d’emploi».

La date limite de réception des candidaturesest fixée au 15 mars 2008.

COMMUNIQUÉ

Mme Ariane Tombet remettant les clés du véhicule à C. S. Ndinga

Photo de famille après la remise du véhicule.

Page 11: Trois policiers ayant violé une mineure à Talangaï … Semaine 2774.pdf2008/04/02 · LA SEMAINE AFRICAINE N 2774 du Vendredi 7 Mars 2008 - PAGE 1 N 2774 du Vendredi 7 Mars 2008

LA SEMAINE AFRICAINE N° 2774 du Vendredi 7 Mars 2008 - PAGE 11

SOCIETESOCIETESOCIETESOCIETESOCIETE

Samedi 16 février 2008, c'est le jour choisi par les agents de latélévision Pointe-Noire pour fêter le dixième anniversaire de lacréation de leur chaîne. La cérémonie de la célébration des dixans de cette chaîne a été rehaussée par la présence du minis-tre de l’information et de la communication, porte-parole dugouvernement, Alain Akouala Atipault, qui avait à ses côtésMagloire Mabounda, maire de l'arrondissement 1 Lumumba,représentant le maire central Roland Bouiti Viaudo, empêché,l'honorable Micheline Potignon Ngondo, député de la …cir-conscription Lumumba. Deux temps forts ont marqué cettecérémonie: d'abord au Forum Mbongui où on a prononcé desallocutions et remis des diplômes et cadeaux aux agents quise sont distingués pendant cette période et, ensuite, le repasde la corporation qui a eu pour cadre le Mess Mixte de garni-son.

Médias (Département de Pointe-Noire)

Télé Pointe-Noirea soufflé ses dix

bougies

Libérant son mot de circonstance, Emile Awe Ibata appelé, af-fectueusement «Ayamo», directeur de Télé Pointe-Noire, de-puis sa création jusqu’à nos jours, a fait un bref aperçu histo-rique de la chaîne: «La guerre de 1997 a interrompu la liaisonhertzienne entre Brazzaville et le reste du pays. Le Kouilou setrouvant, ainsi, coupé des nouvelles de la capitale politique. APointe-Noire, seule les personnes d'un certain rang social pou-vaient accéder aux chaînes étrangères. Ce manque d'informa-tion fiable au sein de la population, déjà, traumatisée, a cédé laplace à la rumeur et à la désinformation, avec à la clé une psy-chose générale. Cette situation a fait naître dans l'esprit dequelques cadres du Ministère de la communication présents àPointe-Noire, l'idée de la création d'une chaîne de télévision.L'idée fut soumise au gouverneur civil et militaire de l'époque,le colonel Marcel Tsourou qui s'est engagé à nous accompa-gner dans cette aventure qui devrait sortir les Ponténégrins dela désinformation, au moyen de la diffusion, en différé de latélévision Congolaise et la retransmission en direct des pro-grammes de Télé Pointe Noire. Marcel Tsourou a procédé àson inauguration, le 17 Janvier 1998. La télé a démarré avec 34agents, du matériel audio-visuel semi professionnel. L'admi-nistration basée dans les locaux de l'actuel A.c.i. (Agence con-golaise de l’information) à l'hôtel de la préfecture, tandis que larégie d'antenne et le studio étaient implantés à la télédiffusiondu Congo. Il fallait, donc, tous les jours, faire la navette entrel'hôtel Ottino et la télédiffusion du Congo, pour diffuser nosprogrammes sans moyen roulant. Pour mettre un terme à cestracasseries, la direction régionale, avec l'appui multiforme decertaines autorités et O.n.gs de la place, a pu ériger le bâtimentdevant abriter l'administration de la télévision dans l'enceintede la télédiffusion du Congo. Actuellement, nous avons 128agents dont 58 pigistes qui attendent leur intégration dans lebudget de 2008...Au moment où nous célébrons les dix ans de Télé Pointe-Noire,nos yeux sont toujours rivés vers la quête de l'excellence. Pource faire, nos perspectives immédiates se résument en troispoints: la formation du personnel, à travers les stages de recy-clage, l'acquisition d'un bus de transport des agents et d unvéhicule 4x4 qui amélioreraient, considérablement, notre mo-bilité et notre rendement et l'acquisition d'un matériel perfor-mant, pour nous permettre d'être à la hauteur des attentes desnouvelles technologies».Le ministre Alain Akouala Atipault, faisant fi de discours, a,simplement, félicité les agents de Télé Pointe-Noire, tout en lesexhortant à la discipline et au travail bien fait.Après cela, on a procédé à la remise des diplômes d'honneur àquelques membres du gouvernement, à Mme Antoinette SassouNguesso, au colonel Marcel Tsourou, et des cadeaux compo-sés de congélateur, réfrigérateur, vélo moteur, poste téléviseur,groupe électrogène, veste aux agents les plus méritants de TéléPointe-Noire.Le clou de la cérémonie a été le repas de la corporation auMess Mixte de garnison agrémenté par l’orchestre «Les GrandsTchatchamen».

Equateur Denis NGUIMBI

Alain Akouala entouré de Magloire Mabounda (à g.) et EmileAwe Ibata.

L’aménagement de la vil-le-capitale préoccupeplus d’un Congolais, au

regard de la dégradationavancée des principales artè-res, la pollution de l’environ-nement, l’avancée spectacu-laire des érosions dans cer-tains quartiers qui détruisentdes habitations avec pourconséquences immédiatesdes sinistrés. A cela, il fautajouter les inondations en pé-riode des grandes pluies quicausent, à leur tour, d’impor-tants dégâts. C’est dans lebut de porter tant soit peu dessolutions à ces questions quele ministre Gaston Gapo s’estlonguement entretenu avecHugues Ngouélondélé, pourvoir comment trouver dessolutions dans le cadre de cet-te double municipalisationaccélérée. Car, Brazzaville aperdu, ces dernières années,son éclat d’autant.

Ministère délégué à l’aménagement du territoireGaston Gapo et Hugues Ngouélondéléaccordent leurs violons, pour réussir

la municipalisation de BrazzavilleLe ministre délégué à l’aménagement du territoire,près le ministre d’Etat, ministre du Plan et del,aménagement du territoire, Gaston Gapo, a reçu enaudience, en son cabinet, mercredi 20 février 2008,le député-maire de la ville de Brazzaville, HuguesNgouélondélé. Au centre de leur entretien: la munici-palisation accélérée de la ville de Brazzaville qui vas’étaler sur deux ans, c’est-à-dire de 2008 à 2009.

Au sortir de l’audience, le dé-puté-maire de Brazzaville s’estainsi exprimé à la presse: «Jesuis venu, premièrement, pré-senter mes civilités, mes féli-citations au ministre qui vientd’entrer au gouvernement dela République. Deuxièmement,nous sommes étroitement liésavec le ministre, dans le cadrede notre travail. Vous savezque je suis à la mairie de Braz-zaville donc quelque part, endehors du préfet du départe-ment, je dépends du ministre.Et, nous avons, en gros, par-lé de la municipalisation accé-lérée de la ville capitale. Leministre et moi avons échan-gé là-dessus. Nous allonsavoir plusieurs réunions detravail, pour voir ensemblequels sont les projets, les prio-rités pour la ville de Brazza-ville. Comme je le disais tan-tôt, nous ne pouvons pas, d’icià 2009, accepter que les par-

ties difficiles de Brazzaville nesoient pas toujours accessi-bles. En ce qui concerne, parexemple, l’assainissementqu’il n’ait plus des problèmesd’inondations, des problèmesd’évacuation d’eau, des pro-blèmes de ramassage d’ordu-res, que sais-je encore.»,avant d’ajouter: «J’ai dit au mi-nistre que nous étions à sonentière disposition, pour re-cevoir des ordres de lui etnous guider sur ces grandsprojets»Espérons qu’en deux ans demunicipalisation accélérée,

l’ancienne capitale de la Fran-ce libre aura un autre visagesi cette municipalisation accé-lérée est faite de façon res-ponsable, c’est-à-dire réhabi-litation de toutes les infras-tructures par des entreprisescapables d’achever le chantierdans une première phase etérection des édifices et autresdans une seconde phase, pourtransformer la ville-capitale,en lui donnant les alluresd’une ville réellement moder-ne.

* Mme la présidente, vous al-lez bientôt organiser le forumdes organisations de la socié-té civile, à Brazzaville. Qu’enest-il exactement?** Je tiens d’abord à vous re-mercier pour cette interviewqui me permet de parler etd’expliquer ce que les O.s.csont en train de mener com-me activités. Pour tout vousdire, tout est pari du 14 mars2007. C’est à cette date ques’était tenue, au C.c.f (Centreculturel français) de Brazza-ville, une journée de rencon-tre et de dialogue entre les re-présentants des organisationsde la société civile, lesbailleurs de fonds et les pou-voirs publics. Au cours de cet-te journée, les bailleurs defonds avaient pris des enga-gements face aux attentes desO.s.c. Il s’agit de: inscriptiondans le programme desbailleurs des fonds d’un voletsur le renforcement des capa-cités des O.s.c; création d’uneagence chargée de collecterl’ensemble des offres desbailleurs de fonds et de lancer,d’une manière transparente,les appels à projets; appui desO.s.c sur la préparation de lamise en œuvre du cadre deréférence sur la concertationavec les pouvoirs publics; ap-pui à la création et la construc-tion d’un centre de ressourcesdes O.s.c; implication desO.s.c dans les signatures desaccords de siége, afin que cesdernières puissent poursuivre

l’action entamée par les O.s.cdu Nord.

*Pensez-vous que ces enga-gements seront respectés?**Bien entendu. Parce que,face à ces attentes des O.s.c,les bailleurs de fonds et lespouvoirs publics avaient pres-que tous répondu positive-ment. Cependant, un préalableavait été posé par tous: la miseen place d’une structure légi-timée par tous les acteurs nonétatiques de la société civilecongolaise qui devra jouer lerôle de facilitateur entre lesbailleurs de fonds , les pou-voirs publics et les O.s.c. C’estainsi que les acteurs de l’O.s.ccongolaise présents, à cetterencontre, au cours d’une réu-nion tenue au forum des jeu-nes entreprises du Congo,avaient décidé de mettre enplace une commission ad hocde six personnes dont j’assu-re la présidence. Cette com-mission a pour mission de ré-fléchir sur les formes possi-bles de structuration et d’or-ganisation des acteurs nonétatiques du Congo, afin dedéboucher sur une représen-tativité fonctionnelle moduléedes acteurs de la société civi-le, dans leur diversité et dansla diversité des actions com-munes dans lesquelles ellesse sont été engagées. Cettecommission a produit un do-cument: «Proposition demode de structuration de lasociété civile congolaise». Ce

document a été présenté àcent O.s.c, le 5 février 2008,dans la salle de réunion duForum des jeunes entreprisesdu Congo. C’est après amen-dement et adoption de ce do-cument que les O.s.c ont pro-posé la tenue d’un forum na-tional qui légitimerait l’organereprésentatif de la vie desO.s.c. Dans le but de préparerle forum, les O.s.c ont deman-dé à la Commission ad hoc depréparer les termes de réfé-rences ainsi que le budget.Ces documents ont été vali-dés par 130 O.s.c et c’est éga-lement au cours de cette réu-nion qu’a été décidé la miseen place du comité d’organi-sation du Forum, dont la com-position est de 15 membres,afin de préparer le Forum.

*Quels types d’O.s.c pren-dront part à ce Forum? **Les O.s.c qui y prendrontpart sont: les plates-formes,les collectifs, les réseaux, lesconcertations ainsi que lesOngs et associations qui paie-ront leurs droits d’inscription

Vie associative Henriette Makoumba-Nzambi annoncela tenue prochaine du forum des O.s.c

En sa qualité de présidente de la commission Ad hocdes O.s.c (Organisations de la société civile),Henriette Makoumba-Nzambi annonce la tenue trèsprochaine, à Brazzaville, du forum des organisationsde la société civile. Dans l’interview qu’elle nous aaccordée, elle parle des réunions précédentes qui ontabouti aux préparatifs dudit forum, des bailleurs defonds et des cotisations des O.n.gs, membres de l’or-ganisation du forum.

ou de participation dont lemontant est fixé à 25.000 F.Cfapar participant. Ce montant estpayable au plus tard, le 10mars 2008. Pour ce faire, nousallons bientôt procéder à desséances de sensibilisation. Ilconvient de dire que ces droitsde participation doivent êtreversé, au Dialogue citoyen. Jesaisis cette occasion pour direque l’objectif général de ceforum est de favoriser la con-certation entre les différentsacteurs de la société dans leurdiversité et dans leur complé-mentarité. Les résultats atten-dus sont les suivants: l’adop-tion d’une charte nationaledes O.s.c signée par tous lesparticipants; la mise en placed’un organe national de con-certation des acteurs non éta-tiques du Congo, sur la based’élection libre et transparen-te.Il sied de notifier que la miseen place de cet organe légiti-me permettra de rendre plusvisibles les actions morceléesdes O.s.c. Elle permettra, éga-lement, une meilleure partici-pation des O.s.c à l’élabora-tion et à la mise en œuvre dela stratégie nécessaire, pourl’atteinte des objectifs du mil-lénaire, en général et des po-litiques publiques de dévelop-pement, en particulier. Dans lapratique, la mise en place decet organe légitime permettraune véritable reconnaissancedes O.s.c auprès des collecti-vités locales, des administra-tions publiques gouverne-mentales et des bailleurs defonds tant bilatéraux que mul-tilatéraux, sans oublier les or-ganismes d’intégration régio-nale et sous-régionale.

Propos recueillis parPascal NGALIBO-YALA

Mme Henriette Makoumba-Nzambi

Gaston Gapo et Hugues Ngouélondélé, après leur entretien.

Pascal NGALIBO -YALA

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2774 du Vendredi 7 Mars 2008 - PAGE 12

ANNONCESANNONCESANNONCESANNONCESANNONCES

Suivant acte authentique reçu le 27 février 2008, par Maître Chimène Prisca Nina PONGUI,Notaire à Brazzaville (Congo), sis rez-de-chaussée Immeuble Patte d’Oie (SOPROGI),Case J-490/M (en face de L’ E.N.A.M), dûment enregistré à Brazzaville, à la recette deBacongo, le 28 février 2008, Folio 039/2 n°157, il a été constitué une société ayant lescaractéristiques suivantes:Forme: Société A Responsabilité Limitée.Objet: La société à pour objet, tant en République du Congo que partout ailleurs àl’étranger:• La Construction;• Le Commerce général (import-export, distribution, négoce, vente et représentation).Dénomination: la société prend la dénomination de: «AFRI-ASIA»Siège social: 65, rue Mboko, Moungali, Brazzaville (République du Congo).Durée: 99 années, à compter de son immatriculation au registre du commerce et ducrédit mobilier.Capital: 1 000 000 de Francs CFA.Gérance: Monsieur John CHOU est nommé en qualité de gérant, pour une durée nonlimitée.Dépôt légal: a été effectué au greffe du tribunal de Commerce de Brazzaville, le 28février 2008. Le dépôt a été enregistré sous le numéro 08 DA 117.RCCM: la société est immatriculée au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier deBrazzaville, sous le numéro CG/BZV/08 B 911.

Pour avisMaître Chimène Prisca Nina PONGUI

Notaire

Etude de Maître Chimène Prisca Nina PONGUINotaire

Sise rez-de-chaussée immeuble Patte d’Oie (SOPROGI)Case J-490/M (en face de l’E.N.A.M.)

B.P: 14745, B/ville – Tél.:(242) 662.43.35// 516.70.79E-mail: [email protected]

AAAAAVVVVVIS DEIS DEIS DEIS DEIS DECONSCONSCONSCONSCONSTITUTIONTITUTIONTITUTIONTITUTIONTITUTION

«AFRI-ASIA»Société A Responsabilité Limitée

Au capital de 1 000 000 de Francs CFABrazzaville (République du Congo)

La Banque mondiale cherche à recruter un(e) Consultant(e) qui serachargé(e) de suivre la mise en œuvre du Programme de l’Initiative pour laTransparence des Industries Extractives (ITIE) en République du Congo.Le Programme de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extracti-ves (ITIE) est un programme international lancé en 2002, et qui a pour ob-jectif de promouvoir la transparence dans la gestion des revenus issus del’exploitation des ressources naturelles (pétrole, gaz et mines). La Républi-que du Congo a exprimé son engagement d’adhérer à cette initiative, en2005, et dans cette dynamique, les comités ITIE nationaux (Comité Exécutifet Comité Consultatif) ont été installés, en fin 2007. Le Consultant à recru-ter sera chargé de suivre la mise en œuvre du Programme ITIE du Congo.

Attributions:• Assister la Banque Mondiale dans son appui au gouvernement dans lamise en œuvre du plan d’action de l’ITIE et dans la préparation et la mise enœuvre de l’assistance technique dans le domaine de la transparence et lagouvernance, telle que définie dans le Projet de Renforcement des Capaci-tés de Transparence et de Gouvernance (PRCTG);• Assister le comité ITIE dans le suivi de la mise en œuvre du plan d’actionde l’ITIE;• Assurer la coordination avec l’ensemble des acteurs impliqués dans leprogramme ITIE – gouvernement, la société civile, les opérateurs privés,les partenaires au développement, en particulier, dans l’organisation desateliers, la formulation des Mémorandums d’Accord et les déclarations pu-bliques;• Suivre la mise en œuvre des activités, telles que: l’engagement des audi-teurs, les stratégies de dissémination des informations, la formation des

parties prenantes, l’utilisation des fonds issus de donation et les engage-ments de la société civile;• Préparer des rapports de progrès à soumettre au Département en chargede l’ITIE à la Banque Mondiale.

Qualifications:• Diplôme supérieur ou universitaire dans le domaine de l’économie, d’in-génierie ou tout autre diplôme équivalent.• Au moins 5 ans d’expérience dans le domaine de la macroéconomie oudans un autre domaine lié au secteur pétrolier.• Avoir des capacités de négociations et de recherche de consensus.• Une excellente aptitude à communiquer en Français; la maîtrise de l’An-glais serait un atout;• Avoir une connaissance de base sur le programme ITIE (son objectif, sastratégie, les directives, etc.)

Durée du Contrat:La durée du contrat est d’un (1) an, avec possibilité d’extension.

Dossiers de candidature:Les dossiers de candidature doivent être adressés à Monsieur le Représen-tant Résident de la Banque Mondiale au Congo, avec mention «Poste Suividu Programme ITIE», avant le mardi 25 mars 2008, à 17h00, à l’adresse sui-vante:

Banque MondialeImmeuble BDEAC, 2ème EtageB.P: 14536, Brazzaville, CongoTéléphone: 81-33-30/81-46-38

AVIS DE VACANCES DE POSTECONSULTANT CHARGÉ DU SUIVI DU PROGRAMME INITIATIVE

POUR LA TRANSPARENCE DES INDUSTRIES EXTRACTIVES (ITIE)

Maître Sandra Célia M’BATCHI DHELLO BOUBAG,Notaire à Pointe-Noire, soussigné, en son Etude siseface Cour d’Appel (derrière le Centre Culturel Fran-çais), Boîte Postale 1161; Téléphone (242) 523 85 38;631 74 01;A, suivant acte authentique reçu le treize février deuxmille huit, enregistré, folio 030/27, n°773, procédé àla création de la société commerciale présentant lescaractéristiques suivantes:Forme sociale: Société A Responsabilité Limitée àcaractère unipersonnel.Dénomination: ECOCIObjet: commerce général (import-export), prestationsde services, maintenance, location, travaux publics.Capital: FRANCS CFA UN MILLION (1.000.000)Siège: Villa Ex-Balai magique, quartier SOCOPRISE,Pointe-Noire, République du Congo.Gérance: Par Madame Jeannette PAMBOU.R.C.C.M: 08 B 052.

Pour avis,Le Notaire.

INSERINSERINSERINSERINSERTION LEGTION LEGTION LEGTION LEGTION LEGAAAAALELELELELE

Page 13: Trois policiers ayant violé une mineure à Talangaï … Semaine 2774.pdf2008/04/02 · LA SEMAINE AFRICAINE N 2774 du Vendredi 7 Mars 2008 - PAGE 1 N 2774 du Vendredi 7 Mars 2008

LA SEMAINE AFRICAINE N° 2774 du Vendredi 7 Mars 2008 - PAGE 13PAGE 16- LA SEMAINE AFRICAINE N° 2773 du Mardi 4 Mars 2008

CULCULCULCULCULTURETURETURETURETURE

Fruit de huit années detravail acharné (débutéen 2000), «Le Congo et

les traités multilatéraux» com-prend 253 pages. Il est subdi-visé en deux grandes parties,à savoir: «La République duCongo: un Etat membre de lasociété internationale»; et «Laprotection des droits hu-mains».Le nouvel ouvrage de Delphi-ne Edith Emmanuel Adoukicomporte une présentationgénérale du Congo, tant sur sacapacité juridique à concluredes accords et à devenir mem-bre d’organisations internatio-nales que sur celui de certainsaspects de sa politique étran-gère, en particulier, quant à lalutte contre le terrorisme et lacriminalité. Il offre, d’abord, unrappel historique qui débou-che sur l’admission du Congoà l’Onu, dans ses seize insti-tutions spécialisées, et l’adhé-sion ou la signature des sixconventions liées à la Banquemondiale et au Fonds moné-taire international, ainsi que laplace de ce pays dans les or-ganes subsidiaires. Un pré-cieux recensement de la pra-tique au sein de chacun de cesorganismes et des conten-tieux qui ont pu s’y dévelop-per permet d’avoir un tour

d’horizon complet de la viejuridique internationale multi-latérale du Congo. La présen-tation qu’en fait l’auteur, as-sortie de tableaux récapitula-tifs précis, facilite la circula-tion au sein de l’ouvrage et lerepérage des sources norma-tives.Tout aussi profitable est l’ana-lyse de la situation du Congosur le plan régional, en sa qua-lité de membre de l’Organisa-tion de l’unité africaine, puisde l’Union Africaine et sur ce-lui de signataire des six ac-cords de base de cette derniè-re.Enfin, le répertoire de l’appa-reil conventionnel s’achèvepar la position du pays àl’égard des sept textes relatifsaux privilèges et immunitésdiplomatiques, dont on obser-ve que la moitié ne lie pas en-core, définitivement, le pays.L’ouvrage présente, ensuite,les éléments conventionnelsqui participent, selon l’auteur,à caractériser le Congo com-me un «Etat pacifique». A cetégard, la contribution del’auteur à l’étude de la préven-tion et du règlement des diffé-rents internationaux souligne,de manière opportune, la pré-occupation (que l’auteur qua-lifie d’«obsession» sécuritai-

Livre: Delphine Edith Emmanuel Adouki publie:

«Le Congo et les traitésmultilatéraux»

Docteur en droit de l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, Maître assistant à la Faculté de droit del’Université Marien Ngouabi de Brazzaville, DelphineEdith Emmanuel Adouki vient de publier, aux EditionsL’Harmattan, à Paris, en France (Collection Logiquesjuridiques), un nouveau livre: «Le Congo et les traitésmultilatéraux», dont la préface porte la signature deMario Bettati.

re), traduite par la ratificationde plusieurs conventionssous-régionales et régionales.La seconde partie du livre,concernant la protection desdroits humains, couvre, à lafois, les droits civils et politi-ques, les droits économiquessociaux et culturels, les droitsde propriété intellectuelle etindustrielle et, enfin, le droit àl’environnement.Bref, le livre de Delphine EdithEmmanuel Adouki est une vé-ritable mine d’informations,dans laquelle le diplomate,l’universitaire, le journaliste, lepolitique, etc., désireux deconnaître, rapidement, le po-sitionnement du Congo sur lascène juridique internationale,doit explorer.

«C’est pour combler un videqui existait dans mon pays.Aujourd’hui, nous avons undocument qui fait le point de304 conventions, qui permetde présenter la place du Con-go dans le concert des na-tions, d’apprécier les conven-tions qui sont ratifiées par leCongo. Ça permet, non seule-ment de combler cette lacune,mais aussi, de permettre auCongo de respecter,aujourd’hui, ce qui apparaîtcomme l’une des préoccupa-tions de la société internatio-nale, c’est-à-dire assurer laprimauté du droit par la ratifi-cation des conventions inter-nationales», affirme l’auteur.Delphine Edith EmmanuelAdouki est titulaire d’un D.e.a(Diplôme d’études approfon-dies) de l’université de Paris IPanthéon-Sorbonne et d’unD.e.s.s (Diplôme d’études su-périeures spécialisées) en ad-ministration internationale del’université de Paris II Assas.Maître assistant à la Faculté dedroit de l’Université MarienNgouabi de Brazzaville, elleest membre de la Société fran-çaise pour le droit internatio-nal et de la Société françaisepour le droit de l’environne-ment.

Pascal NGALIBO-YALA

«Le Congo et les traités mul-tilatéraux», Delphine Adouki,Editions L’Harmattan (Collec-tion Logiques juridiques, Pa-ris, France), 253 pages, 26euros.

Auteur de l’ouvrage «Les Nations unies en Afrique: le cas del’Angola», paru en 2000, aux Editions Publisud, et de plusieursarticles de droit et de science politique dans des revues spé-cialisées, docteur en droit, Eric Dibas-Franck vient de signerson entrée dans le cercle des romanciers congolais. En pu-bliant, aux Editions Elzévir, à Paris, en France, son coup d’es-sai, intitulé: «Peine perdue».

Roman

«Peine perdue»,le coup d’essai d’Eric

Dibas-Franck

Le roman d’Eric Dibas-Franckcompte 339 pages. La tramede l’histoire se déroule dansdeux villes congolaises,Mavula, et Ndjindji. Cetouvrage nous invite à décou-vrir la complicité et les dé-tours d’un amour contrarié, àtravers la relation épistolairequi unit une jeune femme res-tée en Afrique et son préten-dant, émigré en France. Tousdeux font des études de droit,lui avec succès, et elle avecdifficultés.Au fil des lettres qu’elle écrità son bien-aimé, le lecteurpartage leur difficulté d’aimer

à distance et leur volonté de gagner la confiance et l’estime del’autre. Quel avenir peut-il y avoir entre deux êtres, quand desmilliers de kilomètres les séparent?Par ailleurs, l’atmosphère du Congo – ainsi que les événementspolitiques qui y sont relatés - est dépaysante et achève de fairede ce texte un échange émouvant auquel on ne peut qu’êtresensible.Eric Dibas-Franck est né le 22 novembre 1965, à Pointe-Noire.Colonel des F.a.c (Forces armées congolaises), marié et pèrede trois filles, il est Directeur général d’une société de servi-ces implantée au Congo.Vendu à 16, 90 euros, le roman d’Eric Dibas-Franck est dispo-nible, à la commande, en librairie ou sur Internet, aux adres-ses suivantes:www.editions-elzevir.fr/www.amazon.fr/www.chapitre.com

Véran Carrhol YANGA

La couverture du livre deDelphine Edith EmmanuelAdouki .

Eric Dibas-Franck

Le bureau de la Représentation du Programme des Nations Unies pour le Déve-loppement (PNUD) en République du Congo, à Brazzaville, recherche:

Programme des Nations Unies pour le Développement

AAAAAVVVVVIS DE VIS DE VIS DE VIS DE VIS DE VACACACACACAAAAANCE DE POSNCE DE POSNCE DE POSNCE DE POSNCE DE POSTETETETETE (Interne et e (Interne et e (Interne et e (Interne et e (Interne et exxxxxterne)terne)terne)terne)terne)

Les valeurs fondamentales des Nations Unies:Intégrité. Professionnalisme. Respect de la diversité.

Les candidatures (lettre de motivation -non manuscrite-, CV, copies des diplô-mes, certificats de travail, nom, adresse et téléphone de 3 personnes référence)doivent être adressées, sous pli fermé, avec la mention «Avis de vacance deposte/Conseiller(e) au Programme Réduction de la Pauvreté» sur l’enveloppe,à:

Monsieur le Représentant Résident du PNUDAngle Avenue Foch/Rue BehagleBrazzaville, République du Congo

Les personnes intéressées sont priées de se rapprocher du PNUD (Guérite en-trée), pour obtenir les renseignements complémentaires sur les termes de réfé-rence du poste.

LES CANDIDATURES FEMININES SONT VIVEMENT ENCOURAGEES

N.B. Seuls les candidats répondant au profil du poste seront contactés.Date limite de dépôt des candidatures: 19 mars 2008

Brazzaville, le 5 mars 2008

Violet KAKYOMYAReprésentant Résident a.i.

Titre du poste

Un(e) (1) Conseiller(e)au Programme Réduc-tion de la Pauvreté

Durée et type ducontrat

1 an - Fixed Term

Date prise defonction

Avril 2008

Lieud’affectation

Bureau PNUD,Brazzaville

Le bureau de la Représentation du Programme des Nations Unies pour le Développe-ment (PNUD) en République du Congo, à Brazzaville, recherche:

Programme des Nations Unies pour le Développement

AAAAAVVVVVIS DE VIS DE VIS DE VIS DE VIS DE VACACACACACAAAAANCE DE POSNCE DE POSNCE DE POSNCE DE POSNCE DE POSTETETETETE(Interne et externe)

Les valeurs fondamentales des Nations Unies:Intégrité. Professionnalisme. Respect de la diversité.

Titre du poste

Un(e) Assistant(e) auxFinances (niveau G5)

Un(e) Contrôleur Financier(PMSU) [niveau G6]

Durée et type du contrat

6 mois (avec possibilitéde renouvellement) -Contrat de Service

6 mois (avec possibilitéde renouvellement) -Contrat de Service

Date prise defonction

Avril 2008

Lieud’affectation

BureauPNUD

Brazzaville

Les candidatures (lettre de motivation -non manuscrite-, CV, copies des diplômes,certificats de travail, nom, adresse et téléphone de 3 personnes référence) doiventêtre adressées, sous pli fermé, avec la mention «Avis de vacance de poste/Assistant(e) aux Finances ou Contrôleur Financier» sur l’enveloppe, a:

Monsieur le Représentant Résident du PNUDAngle Avenue Foch/Rue Behagle, Brazzaville,

République du Congo.Les personnes intéressées sont priées de se rapprocher du PNUD (Guérite entrée),pour obtenir les renseignements complémentaires sur les termes de référence duposte.

LES CANDIDATURES FEMININES SONT VIVEMENT ENCOURAGEESN.B. Seuls les candidats répondant au profil du poste seront contactés.

Date limite de dépôt des candidatures: 19 mars 2008

Brazzaville, le 5 mars 2008Violet KAKYOMYA

Représentant Résident a.i.

Page 14: Trois policiers ayant violé une mineure à Talangaï … Semaine 2774.pdf2008/04/02 · LA SEMAINE AFRICAINE N 2774 du Vendredi 7 Mars 2008 - PAGE 1 N 2774 du Vendredi 7 Mars 2008

LA SEMAINE AFRICAINE N° 2774 du Vendredi 7 Mars 2008 - PAGE 14

ANNONCESANNONCESANNONCESANNONCESANNONCES

Prélude à la tenue à Brazzaville, courant juin2008, du forum pour le Co-développement Afri-que/France, le Directeur Général de l’Office Na-tional de l’Emploi et de la Main-d’œuvre(ONEMO) prie tous les jeunes Congolais por-teurs des projets ou idées de projets de lestransmettre à la Direction Générale de l’ONEMO,pour un appui multiforme, au plus tard, le 14Mars 2008, délai de rigueur.Pour tout renseignement, se rapprocher de laDirection Générale de l’ONEMO, sise avenue duPort, à M’Pila, en face de l’abattoir, ou appelerau 664.87.34/551.25.52/666.31.45/556.05.21; B.P:2006, Brazzaville.

Fait à Brazzaville, le 03 Mars 2008

Le Directeur GénéralAndré NYANGA-ELENGA

OFFICE NATIONAL DE L’EMPLOI ET DE LA MAIN-D’OEUVREDIRECTION GENERALE / N°005/08/ONEMO/DG

COMMUNIQUECOMMUNIQUECOMMUNIQUECOMMUNIQUECOMMUNIQUE

Le bureau de la Représentation du Programme des Nations Unies pour le Développement(PNUD) en République du Congo, à Brazzaville, recherche, pour le Programme d’Appui duPNUD à la Lutte contre la Pauvreté en République du Congo:

Programme des Nations Unies pour le développement

AAAAAVVVVVIS DEIS DEIS DEIS DEIS DEVVVVVACACACACACAAAAANCE DE POSNCE DE POSNCE DE POSNCE DE POSNCE DE POSTETETETETE

(Interne et externe)(Procédure d’urgence)

Les valeurs fondamentales des NationsUnies: Intégrité. Professionnalisme.

Respect de la diversité.

Les candidatures (lettre de motivation - non manuscrite -, CV, copies des diplômes, certifi-cats de travail, nom, adresse et téléphone de 3 personnes référence) doivent être adressées,sous pli fermé, avec la mention: «Avis de vacance de poste/Expert (e) National (e) ProgrammeLutte contre la Pauvreté» sur l’enveloppe, à:

Monsieur le Représentant Résident du PNUDAngle Avenue Foch/Rue BehagleBrazzaville, République du Congo

Les personnes intéressées sont priées de se rapprocher du PNUD (Guérite entrée), pourobtenir les renseignements complémentaires sur les termes de référence du poste.

LES CANDIDATURES FEMININES SONT VIVEMENT ENCOURACEES

Date limite de dépôt des candidatures: 10 mars 2008Brazzaville, le 27 février 2008

Aurélien AGBENONCIReprésentant Résident

Lieu d’affectation

Brazzaville

Titre du poste

Un (e) (1)Expert (e)National(e)

Durée et type du contrat

SSA de 3 mois (périoded’essai) suivi d’un Contratde Service d’un an, avecpossibilité d’extension

Date prisede fonction

Aussitôtque possible

La République du Congo confirme que, à l’issue desefforts concertés sur une durée prolongée, il a mis finaux différends l’opposant à ses créanciers, y comprisKensington International Limited, un affilié de ElliotAssociates, L.P., concernant la dette extérieure que leCongo a, valablement, contractée, il y a plusieurs an-nées.

Brazzaville, le 14 février 2008

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU BUDGET / CABINET / N°00076/MEFB/CAB

DECLARATION DE TRANSACTION DU CONGO

Page 15: Trois policiers ayant violé une mineure à Talangaï … Semaine 2774.pdf2008/04/02 · LA SEMAINE AFRICAINE N 2774 du Vendredi 7 Mars 2008 - PAGE 1 N 2774 du Vendredi 7 Mars 2008

LA SEMAINE AFRICAINE N° 2774 du Vendredi 7 Mars 2008 - PAGE 15

SPORSPORSPORSPORSPORTSTSTSTSTS

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU BUDGETDIRECTION GENERALE DES IMPOTS

DIRECTION DE LA CONSERVATION DES HYPOTHEQUES ET DE LA PROPRIETE FONCIERE

Suivant réquisitions reçues par la Directrice de la Conservation des Hypothèques et de la Propriété Foncière, une procédured’immatriculation, en vue de l’établissement des titres fonciers, est en cours. Cette procédure concerne les immeubles suivants:

ANNONCE LEGALE N°90

Au-delà d’un délai de deux (2) mois, à compter de ce jour, aucune opposition ou déclarationà l’immatriculation ne sera plus recevable (Art. 26 de la loi 17/2000 du 30 décembre 2000 portantrégime de la Propriété Foncière).

N° de réquisitions Références Cadastrales Quartiers Arr Requérants

En principe, le Gabon or-ganisera, conjointe-ment avec la Guinée

Equatoriale, la Coupe d’Afri-que des nations de football del’an 2012. Plusieurs infrastruc-tures sportives et hôtelièresseront construites ou réhabi-litées, pour répondre au cahierdes charges de la Caf (Confé-dération africaine de football).Ayant fait des offres relativesà la réalisation des futurs tra-vaux, l’A.a.u.c (Atelier d’archi-tecture et d’urbanisme-Con-seils), une entreprise congo-laise, s’est vue confier quatreprojets par le gouvernementgabonais.Les autorités gabonaises ontsélectionné, en octobre 2007,cinq bureaux d’études, en vuede préparer la faisabilité desprojets retenus dans cinq vil-les qui accueilleront la fête dufootball africain, notamment:Libreville, Moanda, France-ville, Bikélé et Bongoville. Ladirection générale des mar-chés publics du Gabon a vali-dé le rapport des travaux dela commission d’évaluationdes offres présentées par lesentreprises soumissionnaires.C’est ainsi que l’A.a.u.c estlauréat pour les études d’ex-tension et d’achèvement duComplexe sportif de France-ville, de construction d’un sta-de d’entraînement et d’un hô-tel attenant à Moanda, de ré-habilitation du stade actuel deBongoville et de constructiond’un hôtel, dans la même vil-le, enfin, les études de cons-truction d’un stade d’entraîne-ment à Franceville.L’A.a.u.c, que dirige GastonGapo, le ministre délégué à

Infrastructures sportives de la CAN 2012L’A.a.u.c, lauréatde quatre projets!

l’aménagement du territoire, adéjà conçu les plans des pro-jets qu’il a obtenus. La ma-quette du Stade de Francevilleest un joyau.La CAN est un événement dedimension internationale, im-posant un cahier des chargesdraconien et exigeant au mi-nimum deux ans d’une mobi-lisation nationale. Le Gabonveut réussir son pari. En re-courant à l’architecte et minis-

tre congolais Gaston Gapo, ila frappé à la bonne porte, cedernier ayant fait ses preuvesdans d’autres pays. C’est aus-si une fierté pour le Congo.

Pascal NGALIBO-YALA etGuy-Saturnin

MAHOUNGOU

Samedi 8 mars 2008 seradonné, simultanément,au Stade Massamba-Dé-

bat et au Stade Eboué, le coupd’envoi du énième champion-nat de football de Division 1de Brazzaville. Le calendrierde la phase aller a été distri-bué aux prétendants au titrecommunal. La successiond’Etoile du Congo, détentricede ce titre, est donc ouverte.On repart avec la formule del’édition précédente: une pre-mière phase, avec deux grou-pes de neuf équipes chacun.Les rencontres se dérouleronten aller et retour. Au terme decette phase, les cinq premiè-res équipes de chaque poules’affronteront dans la deuxiè-me phase appelée play-off, enaller simple. Pour déterminerle champion et les cinq autreséquipes appelées à représen-ter Brazzaville au champion-nat national.Les deux plus vieilles équipesde la capitale, Diables-Noirs etEtoile du Congo, placées dansdeux groupes différents,ouvriront le bal, à la mêmeheure, respectivement, à Mas-samba-Débat et à Eboué. Dia-bles-Noirs s’expliquera avecAjax de Ouenzé. De son côté,Etoile du Congo en découdraavec l’AS Mbako. La journéeinaugurale propose, égale-ment, cinq autres joutes, lasixième étant reportée, en rai-son du déplacement de JST auCameroun, où cette équipedisputera, lundi 10 mars 2008,son match retour de la Coupede la Confédération africaine,contre FC Mont Cameroun,avorté le week-end dernier.La compétition démarre, donc,ce samedi. Mais, les clubsn’ont pas attendu cetteéchéance pour bouger. Ils onteu l’opportunité de jauger

Division 1 de football de BrazzavilleSamedi 8 mars, on repart!

leurs forces et de déceler leursfaiblesses, à travers les ren-contres de la Coupe de la Li-gue. Après une longue pério-de d’hibernation marquée parl’exode des joueurs. Un exo-de qui a atteint des propor-tions inquiétantes. Ainsi, decertaines équipes, il ne reste-rait plus que la cendre, disentles humoristes. Ces dernièresseraient vidées de leurs pionsmajeurs. Est-ce parce qu’ellesmanqueraient d’ambition?C’est possible. Des joueursfont, également, parler d’eux.Ils seraient atteints de la bou-geotte. Chaque année, ils fe-raient la ronde des clubs, ven-dant très cher leur signature.C’est à prendre ou à laisser. Iln’y a que l’argent qui compte-rait pour cette catégorie dejoueurs.Cela étant, dans l’ensemble,toutes les supposées grandeséquipes ont pioché ça et làpour renforcer leurs lignesdéfaillantes. Certaines se sontgonflées démesurément. On apu le vérifier lors des rencon-tres de la Coupe de la ligue.

Offriront-elles, pour autant, lebeau spectacle pour convain-cre ceux qui vacillent, remet-tre les férus de foot sur leschemins des stades? Rienn’est moins sûr. On craint,aussi, que des équipes décou-vrent, tardivement, que l’inté-rêt qu’elles ont manifesté àrecruter des vedettes confir-mées, mais ayant des genouxet chevilles déboîtés, n’est pasune solution sage.L’autre interrogation résidedans la gestion de la compéti-tion. Elle a été l’objet de polé-miques, la saison dernière.Des affaires de litiges l’ont,par ailleurs, sérieusement ter-nie. Tout comme l’arbitragecritiqué, sévèrement, à tort ouà raison et dont on n’hésiterapas à dire qu’il est l’élémentprimordial pour le bon dérou-lement du championnat…

5.233 du 25.07.07 339 du 30.07.075.228 du 25.07.075.214 du 25.07.075.212 du 25.07.075.220 du 25.07.075.240 du 25.07.07 340 du 30.07.075.213 du 25.07.07 341 du 30.07.075.242 du 25.07.075.203 du 25.07.075.198 du 25.07.075.191 du 25.07.07 343 du 25.07.075.872 du 29.01.08 899 du 06.02.035.846 du 22.01.085.852 du 23.01.085.851 du 23.01.085.853 du 23.01.085.871 du 29.01.085.403 du 06.09.075.352 du 22.08.075.986 du 04.02.084.591 du 11.01.07

Sect. – bloc – Plle – Sup. 400,00m²Sect. – bloc – Plle – Sup. 625,00m²Sect. – bloc – Plle – Sup. 625,00m²Sect. – bloc – Plle – Sup. 500,00m²Sect. – bloc – Plle – Sup. 400,00m²Sect. – bloc – Plle – Sup. 507,88m²Sect. – bloc – Plle – Sup. 625,00m²Sect. – bloc – Plle – Sup. 625,00m²Sect. – bloc – Plle – Sup. 400,00m²Sect. – bloc – Plle – Sup. 625,00m²Sect. – bloc – Plle – Sup. 405,00m²Sect. – bloc – Plle – Sup. 400,00m²Sect. – bloc – Plle – Sup. 400,00m²Sect. – bloc – Plle – Sup. 900,00m²Sect. – bloc – Plle – Sup. 625,00m²Sect. D bloc – Plle 1 Sup. 1.105,10m²Sect. AB bloc – Plle 1 Sup. 1.519,80m²Sect. P16 bloc 147 Plle 3 Sup. 283,25m²Sect. AU bloc – Plle – Sup. 2.024,04m²Sect. P7 bloc 1 Plle 1 Sup. 591,05m²Sect. AU bloc – Plle – Sup. 841,50m²Sect. P9 bloc 177 Plle 132bis Sup. 176,48m²Sect. – bloc 08 Plles 1,2,5 et 6 Sup. 1.750,20m²Sect. BF bloc – Plle 2 Sup. 330,36m²Sect. AN bloc – Plle – Sup. 717,79m²Sect. AT bloc – Plle 4 Sup. 380,00m²

Qtier Congo bois, sous-préfecture Makabana (Dpt Niari)Qtier Ebelouma, sous-préfecture Mokeko (Dpt Sangha)Village Imbimi, sous-préfecture Ignié (Dpt Pool)Qtier 4 maisons, préfecture Madingou (Dpt Bouenza)Village Makola, sous-préfecture Hinda (Dpt Kouilou)Qtier Administratif, sous-préfecture Mayoko (Dpt Niari)Qtier Komo, sous-préfecture Ollombo (Dpt Plateaux)Qtier Ouesso mbila, sous-préfecture Mokeko (Dpt Sangha)Village Doumanga, sous-préfecture Mvouti (Dpt Kouilou)Qtier Mokeko centre, sous-préfecture Mokeko (Dpt Sangha)Qtier Trois, Lékana (Dpt Plateaux)Village Voka (Nkama), sous-préfecture Boko (Dpt Pool)Village Ibéké, sous-préfecture Owando (Dpt Cuvette)Village Ngankiélé, sous-préfecture Gamboma (Dpt Plateaux)Qtier Liouésso, sous-préfecture Mokéko (Dpt Sangha)Centre ville, Bacongo BrazzavilleQtier Cataractes, Makélékélé BrazzavilleRue Mouyondzi, Talangaï BrazzavilleQtier Kibina (Loua), Makélékélé Brazzaville2, rue Bassoundi Moungali BrazzavilleQtier Kibina (Loua), Makélékélé BrazzavilleRue Loudima, Ouenzé BrazzavilleDjiri village, vers le fleuveQtier Nkombo 2, rue Epoungou Mfilou BrazzavilleMfilou BrazzavilleQtier Ngambio la base, Moungali Brazzaville

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MTN CONGO S.AMTN CONGO S.AMTN CONGO S.AMTN CONGO S.AMTN CONGO S.AMTN CONGO S.AMTN CONGO S.AMTN CONGO S.AMTN CONGO S.AMTN CONGO S.AMTN CONGO S.AMTN CONGO S.AMTN CONGO S.AMTN CONGO S.AMTN CONGO S.ABGFI BANKM. MABONZO MarcM. ANDZOUANGOLI Délphin S.GMme GAMBA née MOUNKI A.Mme MOUNKIMme GAMBA née MOUNKI A.M. BONGA NorbertM. GANGUIA EmmanuelMme ALAFOUA VéroniqueM. MOUANDA MOUKIAMA M.M. BAYONNE Edmond Colins

Fait à Brazzaville, le 05 MARS 2008La Directrice de la Conservation des Hypothèques et de la Propriété Fon-cière

Regina Nicole OKANDZA YOKA

La Caf (Confédération africaine de football) areprogrammé le match retour en retard de la Coupe de laConfédération, entre FC Mont Cameroun et JST de Braz-zaville. Il se disputera, finalement, lundi 10 mars 2008, àYaoundé. Par ailleurs, pour le match retour comptant pourles éliminatoires de la 6ème CAN féminine, la RD Congo etle Congo en découdront, sérieusement, samedi 8 mars2008, à Kinshasa.

Rendez-vous

Etoile du Congo remet son titre en jeu.

La maquette du futur stade de Franceville.

Jean ZENGABIO