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Motorhead Les riffs pour sonner heavy Pratique : jouer dans le style rock N°24 - janvier 2007 - 4,90 € Le magazine interactif nouvelle génération Tremolo : boostez votre précision Une publication Les walking-basses : la suite ! Jeu solo à la Hendrix uit extrait gratuit uit extrait gratuit uit extrait gratuit

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MotorheadLes riffs pour sonner heavy

Pratique : jouer dans le style rock

N°24 - janvier 2007 - 4,90 €Le magazine interactif nouvelle génération

Tremolo :boostez votre

précision

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Les walking-basses : la suite !

Jeu solo à la Hendrix

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Guitare Live magazine n°24 - janvier 2007 www.guitare-live.com

Sommaire3... Edito

Actualités

4... Motörhead ou le monde de Lemmy5... French Cowboy, la fin des petits lapins7... Yann Tiersen, le retour aux sources9... Doug Aldrich, de Dio à Whitesnake11... Opeth, retour sur dix ans de carrière13... Travelling Guitars, l’expo du Musée de la Musique Chroniques

16... C’est sorti... et on vous donne notre avis

21... LES DEFIS DU MOIS

Cours & Dossiers

TECHNIQUE22... Les walking-basses (suite)

PRATIQUE24... Jouer à la manière de Motörhead28... Jouer à la manière de Jimi Hendrix (suite)31... Jouer dans le style rock35... [Classique] Trémolos sur la corde Si Abonnement : http://www.guitare-live.com/abonnement.php

N°24 - janvier 2006

www.guitare-live.com Guitare Live magazine n°24 - janvier 2007

Editorial

Ils collaborent à Guitare Live magazine N°24, retrouvez-les sur www.guitare-live.com

RédactionDirecteur éditorial : Didier CastelnauDirecteur technique : Laurent PouliquenOnt participé à ce numéro : Nicolas Didier Barriac, Samuel Degasne, Olivier Wursten Olmos, André Stern (Amidala), Pascal Vigné.Crédits photos : André Stern, DR.

Publicité Caroline Blanchon, [email protected]

Abonnement : 6 mois soit 7 numéros pour 29 € - 1 an soit 13 numéros, pour 51 € (numéro double en été)

Pour vous abonner :http://www.guitare-live.com/abonnement.php

Toute reproduction, représentation, traduction ou adaptation, qu’elle soit intégrale ou partielle, quel qu’en soit le procédé, le support ou le média, est strictement interdite sans l’autorisation d’Audio Print, sauf dans les cas prévus par l’article L.122-S du Code de la propriété intellectuelle.

Ils ont joué dans toutes les taulières de la planète, vécu trois décennies de rock et la fougue est toujours là. C’est même contagieux. Faites l’expérience : rien qu’une boîte à rythmes, vous et votre gratte et un riff à la Motörhead. Fermez la porte, enfermez les voisins et montez l’ampli avec une bonne louche de disto. Si le rock et le heavy sont votre truc, les explications de Pascal Vigné sur les plans à la sauce Motörhead vous aideront à prendre un pied monumental. Les amateurs de plans lead vont aussi pouvoir étancher

leur soif avec pas mal de pistes de travail en contexte rock, moderne ou à la Hendrix. L’année qui démarre étant celle des bonnes résolutions, on fait le pari pour 2007 de vous aider à obtenir votre meilleur niveau possible grâce à Gui-tare Live. Et comme la musique est un partage avant tout, deux artistes vous proposent de jouer avec eux autour de leur défi. Alors bon jeu à tous !

Didier Castelnau

Pascal Vigné Olivier Wursten OlmosAndré Stern

Guitare Live & Guitariste.com sont des publications Audio Print, sarl au capital de 12.000€, RCS 453 032 377 Nanterre - TVA Intracommunautaire : FR 73.453.032.377

Pour nous contacter Standard : 01.48.04.96.10 - Fax : 01 48 04 97 08Par courrier : Audio Print - Guitare Live - 76-78 rue Beaubourg - 75003 Paris

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Articles Défis Cours Atelier Forum

C’est sorti...et on vous donne notre avis !

Mike Einziger a décrit Light Grenades comme un album où treize groupes différents jouent treize chansons. Si l’avis est excessif, le sixième opus des Américains est en tout cas extrêmement diversi-fié. Il coupe les ponts avec les sonorités que l’on avait l’habi-tude d’entendre de leur part. Il semblerait que dorénavant Incubus applique la recette Red Hot Chili Peppers et com-bine des chansons gentillettes très radio friendly (Dig, Anna Molly) avec des morceaux plus heavy et conformes au passé metal d’Incubus (A Kiss To

Send Is Off, Light Grenades). On obtient au final un groupe qui vise plus haut, tout en étant plus direct. Plus que jamais mis en valeur par la production parfaite de Brendan O’ Brien, Incubus risque de se retrouver rapidement avec un nouveau type de public et forcer le res-pect de ceux qui aiment le rock sérieux et adulte.Nicolas Didier Barriac – 4/5

INCUBUSLight GrenadesEpic – Sony BMGROCK/METAL ALTERNATIF

Le groupe le plus talentueux pour sortir des albums plus de trente ans après son split remet ça avec un nouveau best of déguisé… Sauf que cette fois-ci c’est George Martin en per-sonne et son fils Giles qui s’en sont occupés. Ils en ont profité pour donner quelques coups de baguette magique à une sélection de morceaux-clefs du groupe, restaurant certaines pistes par-ci et mélangeant certaines chansons par-là, pour réveiller l’interêt du public qui, s’il admet communément l’excellence de leur répertoire,

ne passe généralement plus beaucoup de temps à l’écou-ter. Mission réussie : on reste sans voix devant les trouvailles ingénieuses Martin and son et surtout la puissance brute du son qui, outre l’urgence de sortir de remasters de tout leur catalogue, nous rappelle plus que jamais l’intemporalité de tous ces chefs d’œuvre.Nicolas Didier Barriac – 4/5

THE BEATLESLoveCapitol – EMIPOP REVISITEE

Si vous n’avez jamais posé une oreille sur l’œuvre d’Uli Jon Roth en dehors de ses participations à Scorpions, cette compilation a été conçue pour vous. Avec trente et une chansons piochées dans ses albums néoclassiques, ses hommages à Jimi Hendrix et ses penchants les plus rock, ce Best Of affiche un menu très alléchant. Croisant au cours de sa carrière le chemin de musiciens tels que Don Airey, Jack Bruce ou Chris Lowe, Uli Jon Roth enchante par son jeu un brin élitiste mais qui

s’adapte merveilleusement bien à chaque registre auquel il se frotte. Avec deux heures de tracklist extrêmement diversifiées, ces deux galettes contiennent forcément des titres qui feront vibrer votre corde sensible. Alors si vous n’avez jamais goûté aux des-centes de manche de cet Alle-mand, c’est le moment !Nicolas Didier Barriac – 4/5

ULI JON ROTHThe Best OfSPV - WagramGUITAR HERO

Il n’y avait sans doute pas mieux à faire pour Pain Of Sal-vation, après l’excessivement conceptuel Be, qu’un album direct comme Scarsick. Alter-nant certains des morceaux les plus heavy jamais écrit par les Suédois (Scarsick, Mrs. Modern Mother Mary) avec quelques délires insoupçonnés à la Ame-rica Disco Queen (malheureu-sement ratés) et des morceaux dans la lignée lyrique de The Perfect Element et Remedy Lane (Cribcaged, Kingdom Of Loss, Enter Rain), Pain Of Salvation n’affiche ni la cohé-rence stylistique ni la subtilité des propos qu’on lui reconnaît d’habitud. Mais cet opus n’en

demeure pas moins essentiel. Bien que l’on regrette l’absence des harmonies vocales et les arrangements en couches qui ont fait connaître le groupe, Scarsick possède toujours une avance immense sur la concur-rence à travers des refrains à la beauté absolue, des breaks agencés avec minutie et des parties instrumentales endia-blées. Après une période de flottement sans doute néces-saire, Pain Of Salvation est reparti pour un tour !Nicolas Didier Barriac – 4/5

PAIN OF SALVATIONScarsickInsideOut - WagramMETAL PROGRESSIF

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Articles Défis Cours Atelier Forum

Divisé en deux concerts dis-tincts, Résistance A La Nuit nous prouve encore une fois que Raphaël est capable du meilleur comme du pire. Le premier DVD présente un set comme il en a donné tant d’autres au cours de l’an et demi de tournée pour Cara-vane. Entre ballades un peu niaises et rock gentillet, le film, à la réalisation peu agréable, a du mal à capter l’énergie qui se dégage de ses prestations. Même un morceau comme Schengen peine à transmettre sa fougue dans ces conditions. Plus intéressant est le second disque, enregistré au Théâtre

Du Chatelet dans un format acoustique avec des musiciens de talent (Mike Garson, Simon Edwards), justifiant à lui seul l’achat de ce double DVD. Raphaël y livre des interpréta-tions souvent brillantes de ses propres chansons (1900, Cara-vane, C’est Bon Aujourd’hui) mais également des reprises très bien senties de Serge Gainsbourg, Christophe, Ber-nard Lavilliers ou encore Alain Bashung. Autant de témoigna-ges de son évolution étonnante et bouleversante.Nicolas Didier Barriac – 3/5

Pete Doherty a peut-être tout du personnage excessif et antipathique mais il est aussi capable d’écrire de la bonne musique. Cet EP le rappelle. En cinq chansons efficaces, Pete marque son territoire et démontre que le rock ‘n’ roll ne passe pas forcément par le déluge de guitares cradin-gues et distordues. En dehors de la furie du morceau-titre en ouverture, pas de trace d’agressions sonores. Plus que jamais, Doherty trouve avec ses Babyshambles un terrain

fertile pour son style polyva-lent et multi-facettes. Il couvre en dix-sept minutes toutes les décennies du rock, et ouvre une porte sur l’avenir avec le très convaincant titre de clô-ture, Sedative. Autant de pro-messes qu’il serait de bon ton de tenir sur le prochain LP.Nicolas Didier Barriac – 4/5

L’avenir de Cave In étant assez flou, Stephen Brodsky se concentre sur ce projet parallèle où il passe en revue de nombreux styles. Mais son amour pour l’expérimentation ne se fait jamais au détriment de la musique. Au bout des trois premiers titres, on ne sait plus trop sur quel pied danser. Entre le noise rock allégé de Voice Electric, la pop directe de Sentimental Case et le folk chantant de Kid Defender, Stephen Brodsky semble être sorti de son carcan et ne plus vouloir s’imposer de limites.

Octave Museum donne dans un rock (tour à tour acousti-que et électrique mais toujours éthéré) que l’on imagine géné-tiquement modifié par Wayne Coyne des Flaming Lips (Kill The Queen). Il en résulte une œuvre bizarre, bien pensée, pas si proche de ce que l’on croyait connaître de Stephen Brodsky, mais qui préserve indéniablement ses penchants les plus mélodiques.Nicolas Didier Barriac – 4/5

Essentially est un coffret de 5 CD regroupant les quatre der-niers opus studio de Yes ainsi qu’un disque bonus avec sept titres live joués à Montreux en 2003. L’intention est très louable car ces albums sont très loin d’être les meilleurs du groupe : les obtenir tous d’un coup à un prix très abor-dable est une aubaine. On redécouvre même quelques trésors cachés au sein de The Ladder, certainement l’opus le plus sous-estimé de la car-rière des Britanniques avec ses pièces de choix Homeworld ou Face To Face. L’orchestral Magnification et les progressifs Dreamtime, In The Presence

ainsi que le morceau-titre, vieillissent plutôt bien. Pas grand-chose à sauver du côté d’Open Your Eyes, la déroute incarnée, et de l’excessivement pop Talk. Quant au disque live, il est servi par un son assez catastrophique, loin de faire oublier les albums en public qui ont parsemé la carrière des Britanniques. Esssentially est donc à réserver à ceux qui veulent refaire leur retard à moindre coût.Nicolas Didier Barriac – 3/5

YESEssentiallyEagle - NaïveROCK PROGRESSIF

STEPHEN BRODSKYStephen Brodsky’s Octave MuseumHydra Head – Active Enter-tainmentPOP / ROCK ALTERNATIF

BABYSHAMBLESThe Blinding E.P.Regal - EMIROCK INDEPENDANT

RAPHAELRésistance A La Nuit - LiveCapitol - EMIVARIETES FRANCAISES

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Après avoir bossé ensemble pendant sept ans, Knopfler et Harris ont enfin pu sortir leur album en 2006 (All The Roadrunning). Il n’aura heu-reusement pas fallu attendre si longtemps pour voir débar-quer un DVD live. Plein à cra-quer d’extraits de leur album en commun mais également de leurs carrières respecti-ves, dont les précieux Romeo And Juliet et So Far Away de Dire Straits, ce live possède le supplément d’âme qui faisait défaut à la production studio. Servis par un groupe talen-tueux, Knopfler et Harris inte-ragissent à merveille et un an après la sortie en salle de Walk The Line nous font repenser

à la complémentarité Johnny Cash / June Carter. Bien que leur répertoire verse parfois dans la soupe country un peu indigeste (Belle Starr, Song For Sonny Liston), certains titres relèvent grandement le niveau comme Red Staggerwing et son violon virevoltant ou le délicat I Dug Up A Diamond. Pour ne rien gâcher, la réalisa-tion ainsi que le montage sont parfaits et feront avoir des regrets à toute personne ayant loupé le duo lors de son pas-sage au Zénith. Yiii-haa !Nicolas Didier Barriac – 4/5

MARK KNOPFLER AND EMMYLOU HARRISReal Live RoadrunningMercury - UniversalCOUNTRY

Sirenia, toujours aussi à cheval entre les influences orchestra-les à la Therion et l’approche pop scandinave, ne va pas sortir de l’image de groupe opportuniste qui lui colle à la peau depuis toujours. En effet chaque sortie du groupe se calque sur les modes du moment en vigueur dans le metal. Nine Destinies And A Downfall est donc rempli de mélodies FM et de chansons formatées à l’extrême, les guitares délivrant toujours de gros riffs qui finissent par s’effacer au profit du chant. Le growl masculin a presque com-plètement disparu et à l’écoute

des rares interventions, on ne le regrette pas. Si certains riffs possèdent un caractère atmos-phérique des plus aboutis (My Mind’s Eye, Absent Without Leave) et si certaines pistes dégagent du charisme (Seven Keys And Nine Doors, The Last Call), les parties vocales ne tiennent jamais leurs promes-ses. La galette ne laisse pas un souvenir impérissable, et ne fait pas le poids face aux ténors du genre.Nicolas Didier Barriac – 2/5

SIRENIANine Destinies And A DownfallNuclear Blast - NocturneMETAL GOTHIQUE

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Très actif en ce début d’année, Jorn Lande, après un album de reprises, livre un best of de ses premières réalisations en solo. Tout ça sent le manque d’ins-piration accouplé au coup mar-keting à plein nez. Pourtant, malgré la franche déception constituée par Unlocking The Past, The Gathering possède de quoi retrouver la foi en Jorn Lande. En effet, ce dernier en a profité pour remixer ou retra-vailler certains morceaux, avec un meilleur résultat. Pouvant compter sur des heavy roc-kers de qualité (My Own Way, Gonna Find The Sun, Young Forever), des mid tempos soli-des (Bridges Will Burn, One Day We Will Put Out The Sun)

et une ballade pour compléter les quotas (House Of Cards), ce voyage temporel se justifie pleinement. Il ne pourra pas laisser insensible les amateurs de l’œuvre solo du Norvégien ou même du side project Allen / Lande qui ont loupé quelques épisodes. The Gathering n’em-pêche toutefois pas la lassi-tude au bout d’une dizaine de titres. Les premiers disques de Lande ne possèdent pas assez de pépites pour justifier seize plages.Nicolas Didier Barriac – 3/5

Forgé dans le moule d’Oomph et de Placebo mais ne pos-sédant pas la moitié de leur talent, Tokio Hotel est le succès surprise en matière rock de la fin 2006. Les raisons ne sont pas à trouver ni côté de la musique, pauvre au possible et peu efficace, ni dans les paroles, toutes en allemand et d’une banalité insondable. Non, Tokio Hotel c’est un groupe qui répond aux critères de mode actuels : chanteur androgyne, look branchouille et morceaux formatés pour la radio. Résul-tat ? Une popularité énorme auprès des adolescentes alle-mandes et un buzz qui atteint tous les pays frontaliers. Bien

que les prestations scéniques du quartette soient effecti-vement assez hystériques et jouissives, il n’y a rien sur ce Schrei – So Laut Du Kannst qui puisse piquer l’intérêt de quelqu’un n’ayant plus d’acné sur le visage. En attendant une nouvelle version de l’album en anglais qui sera certainement tout aussi indigeste, on prend les paris sur la durée de vie de ce « phénomène ».Nicolas Didier Barriac – 1/5

TOKIO HOTELSchrei – So Laut Du KannstIsland - Universal

JORNThe GatheringFrontiers - NocturneHARD ROCK

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Articles Défis Cours Atelier Forum

Climat lydien

A l’occasion de la sortie de l’album Arma Virumque Cano, le guitariste Benoît Pol, enseignant au CMA à Valenciennes, vous propose de jammer sur un playback issu du disque.

« Le défi consiste à poser votre patte musicale sur la partie du chorus guitare du morceau «Beyond».

La grille est modale :

DM7#11 | DM7#11 | Bb7#11 | Bb7#11 | DM7#11 | DM7#11 | Am7/11 | Am7/11 |

Cette séquence tourne cinq fois. Les accords de sep-tième avec la quarte augmentée sont le terreau du jeu lydien. Sur le DM7#11, il faudra jouer Ré lydien. Sur le Bb7#11 il faut jouer Si bémol lydien b7. Enfin sur le Lam7/11 on peut jouer La dorien.

C’est un bon exercice pour travailler la modu-lation et l’improvisa-tion modale. Il y a 40 mesures, c’est long, il faut gérer le discours et réussir à poser un climat très «Ravel». Bonne année à tous. »

Arma Virumque Cano

Chanson folk

A l’occasion de la sortie de son album Sparadrap, Eric Durand D’avril vous propose un défi orienté chanson ou lead acoustique.

Le principe est simple : vous pouvez poser une deuxième partie de guitare acoustique sur ce playback issu du titre « Une pomme dans la poire ». Il est évidemment possible de chanter !

Eric vous propose sur la page du défi les paroles de sa chanson. Libre à vous d’essayer de les chanter ou

d’écrire vos propres paro-les.

Le site de Durand D’Avril www.duranddavril.com/

Une pomme dans la poire

Auteur : Durand D’AvrilMode : hors compétitionType : défi guitare

Groupe : nonStyle : folkNiveau : débutant

Auteur : Benoït PolMode : en compétitionType : défi guitare

Groupe : nonStyle : jazzNiveau : moyen

Les défis du mois

Guitare Live magazine n°24 - janvier 2007 www.guitare-live.com

Le mois dernier, nous avons posé en vidéo les bases du jeu en walking-bass, avec l’approche de la basse par une note voisine. Allons un peu plus loin en ajoutant à l’accompa-gnement d’autres notes issues de la gamme majeure ou des positions d’arpèges.

PAR OLIVIER WURSTEN OLMOS

Poursuivons le travail de l’accom-pagnement en accord avec des walking-basses. Le principe est simple : on développe une ligne de basse tout en accompagnant, en donnant l’impression d’une « marche » d’où le nom (to walk en anglais = marcher).

Le cours du mois précédent aborde cette technique en prenant des exemples simples avec des appro-ches chromatiques. On approchait la basse par la note immédiate-ment inférieure (ou supérieure) d’un demi-ton sur le manche.

Ce mois-ci, nous allons étoffer les accompagnements en y incluant des éléments tels que la gamme majeure et les arpèges.

Cliquez sur l’image dans le cours en ligne pour télécharger la vidéo (�� Mo, format .wmv)

Voici les exemples. Ils sont tous présentés en vidéo. Seul l’exem-ple « 1bis » n’y figure pas, il s’agit d’une variante de l’exemple 1.

Libre à vous, après avoir travaillé les figures imposées, de donner libre cours à votre imagination pour créer de nouvelles lignes de basses. Et si vous avez des ques-tions, le forum du cours est à votre disposition. •

Les walking-basses (suite)

Articles Défis Cours Atelier Forum

Retrouvez l’intégralité du cours avec ses partitions et sa vidéo

dans Guitare Live 24 de janvier 2007

www.guitare-live.com Guitare Live magazine n°24 - janvier 2007

[Classique] Trémolo sur la corde Si

Nous avons vu le trémolo sur la corde de Mi aigu. Ce quator-zième cours aborde le travail de cette technique de main droite sur la corde de Si, avec un prélude présenté en vidéo. Et ne faites pas le fanfaron : la différence apportée par une simple corde est bien plus grande qu’il n’y parait.

PAR ANDRÉ STERN AKA AMIDALA

Nous avons vu le trémolo sur la corde de Mi aigu. Ce quatorzième cours aborde le travail de cette technique de main droite sur la corde de Si, avec un prélude présenté en vidéo. Et ne faites pas le fanfaron : la différence appor-tée par une simple corde est bien plus grande qu’il n’y parait.

Après l’exercice «Des trémolos com-plètement barrés !», que vous venez de terminer en parcourant les 13 exer-cices dont est faite, à ce jour, votre série quotidienne, votre main gauche est très probablement fatiguée, voire courbatue pour quelques minutes… n’oublions pas que vous venez de terminer l’exercice le plus exigeant de toute la Série Amidala. L’exercice suivant décrit dans ce cours demande beaucoup d’attention et de soin mais pas d’effort musculaire.

Nous allons retrouver ici le trémolo continu et circulaire de mon cours N°7 («Tremolo», Guitare Live N°17), celui que l’on entend dans «Recuerdos de la Alhambra» de Francisco Tarrega (1852-1909, voir mon article «l’His-toire de la guitare», Guitare Live N°10) et qui doit, entre-temps, vous être familier.

Nous le retrouvons donc presque exac-tement… mais ce «presque» annonce

une différence de taille : nous allons le jouer sur la seconde corde, la corde SI, et non sur la première corde (Mi)

Petite différence pensez-vous ?

Petite en effet, mais, comme vous allez le voir, costaude… effectivement, pour jouer le Trémolo sur la seconde corde, SANS EFFLEURER AU PASSAGE LA 1ère OU LA 3ème CORDE, il faut viser bien plus précisément et avec bien plus de concentration que lorsqu’on le joue sur la première corde.

Eh oui ! Sur la première corde, la voie est libre «avant» l’atterrissage sur la corde, on peut se permettre d’arriver en biais, d’arriver par un large mouve-ment, d’arriver un peu dans le désor-dre, tout se met en place au dernier moment… mais là… impossible d’ar-river en biais, impossible d’arriver en vrac, impossible d’arriver «de loin».

Il faut atteindre la deuxième corde pré-cisément ! Et, comme il se doit dans un exercice un peu avancé, ma petite partition va vous compliquer la tâche au fur et à mesure : sous l’effet des accords du morceau (qui se baladent jusqu’à très haut sur le manche, là où l’action des cordes - leur éloignement par rapport à la touche - est la plus haute, donc leur différence de hauteur

en cas d’enfoncement de l’une d’elle, la plus grande…) ladite deuxième corde va s’approcher de la table - mais pas celles qui la flanquent, et il vous faudra plonger chirurgicalement entres elles pour atteindre votre objectif…

Quant à la main gauche, elle devra plus que jamais appliquer les principes de mon cours N° 8, «exercice sur pilo-tis» (Guitare Live N° 18)

Vous verrez, vous ne la nommerez plus «petite», la différence !

…Décortiquons

Avant de voir ce morceau composé à votre intention, voyons comment mettre en place le Trémolo sur la corde SI…

Bien évidemment, vous ne vous atta-querez à ce nouvel exercice qu’après avoir pratiqué les treize exercices/cours précédents. Il est primordial de respecter cet ordre et cette progres-sion pour assurer un développement physio-logique et sans danger. Brûler des étapes ou ne pas commencer au début risquerait de faire perdre à toute la Série Amidala sa logique et sa sécu-rité (qui est, donc, celle de vos doigts, muscles et tendons…)

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Guitare Live magazine n°24 - janvier 2007 www.guitare-live.com

Je vous invite donc à revoir mon cours N°7 («Trémolo», Guitare Live N°17), mais je vous rappelle ici les principes de base du Trémolo :

Le Trémolo n’est «qu’un» Tirando (cours Amidala N° 3, Guitare Live N° 13) auquel on adjoint un «Pouce» à chaque «tour»…

Positionnons donc la main comme pour un Tirando :

La main est détendue, dans une posi-tion très neutre.

Les doigts sont «en crochets» :

Voyons, sur cette petite tablature, ce que nous allons jouer (il s’agit de la main droite seule pour commencer) :

Jouez lentement et précisément. Le but est d’atteindre une belle régularité sonore et rythmique.

Une fois cette régularité obtenue, il

faut commencer à accélérer.Vous observerez ceci : pour pouvoir accélérer, il est toujours indispensable de commencer par jouer le Trémolo fermement MAIS lentement et régu-lièrement.

On peut accélérer ensuite, tout en observant un second phénomène : comme pour la marche à pied, il y a un moment où l’on ne peut marcher plus vite, il faut changer de mouvement et se mettre à courir.

Pour le Trémolo, c’est exactement pareil : il y a un point où il faut «se mettre» à courir, les doigts deviennent plus légers, le rythme tournant se met en place, comme une spirale, et l’on se met à voler au-dessus des cordes…

La vidéo suivante illustre ce travail : le Trémolo lent, ferme et régulier, pas-sage obligatoire ; puis ce même Tré-molo qui accélère, comme on accélère le pas ; puis, après une courte pause, le Trémolo «qui s’est mis à courir»… tout cela bien-sûr avec les doigts sur la seconde corde…

Cliquez sur l’image dans le cours en ligne pour télécharger la vidéo du prélude d’Amidala (10Mo, format .wmv)

> Lire la vidéo

Veillez à la régularité ; celle-ci doit, toujours, prévaloir sur la vitesse (qui reste, cependant, un but à atteindre).

Le morceau…

Lorsque vous vous sentirez suffisam-ment à l’aise dans ce nouveau Trémolo, lancez-vous dans mon petit morceau…

Deux bonnes nouvelles concernant ce morceau :• Il commence dans une superbe tona-lité flamenco• C’est le même accord qui se déplace de position en position

Avant de vous livrer la partition dispo-nible sur la page suivante, quelques indications complémentaires :

• Les chiffres placés au-dessus de la tablature indiquent le doigté de la main gauche• Les lettres placées au-dessous de la tablature indiquent le doigté de la main droite• Ces doigtés ne changeant jamais au cours du morceau, ils ne sont pas répétés après la première mesure

Petit rappel, si nécessaire, des doigtés des deux mains :

Et, pour terminer ces préliminaires, voici une petite vidéo du morceau, joué à ma manière, qui doit vous lais-ser libres de trouver la vôtre…

> Lire la vidéo

> Lire la partition

Voilà, prenez votre temps, veillez à la régularité, veillez à ce que TOUTES les notes sonnent (même celles qui sont coincées entre deux cordes !) et amusez-vous bien – car il est amusant, finalement, n’est-ce pas, ce morceau. N’hésitez pas à consulter tous les cours connexes – et ne manquez pas de me poser toutes vos questions dans le forum dédié à ce cours.

Bon travail, et rendez-vous le mois prochain ! •

André Stern a.k.a Amidala

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