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M a g a z i n e t r i m e s t r i e l d ’ i n f o r m a t i o n d e l a C e n t r a l e n u c l é a i r e d e T i h a n g e

TihangeContact

24ième année

mars 200744

▶ Visite au Centre de Crise

▶ La parole à Doel

▶ Tihange en chiffres

▶ Electrabel en Europe

TihangeContact mars 2007 03

éDITO

Tout mettre en œuvre pour assurer la sécurité des personnes et des biens. Tel est, en résumé, le rôle du département dont j’assume la direction. Un département qui couvre p lus ieurs domaines complémentaires, tous aussi importants les uns que les autres.

La sûreté nucléaire qui est le fondement même de notre activité et qui assure la fiabilité des personnes et de l’outil. Nous pouvons compter à cet égard sur les services d’une équipe d’ingénieurs de sûreté et de contrôleurs indépendants.

La sécurité des personnes, qu’il s’agisse de la sécurité ‘classique’ ou de la sécurité nucléaire, appelée radioprotection. Je pense notamment à la multitude d’équipements mis à la disposition de nos collaborateurs, du casque au dosimètre en passant par

des vêtements de travail haut de gamme, ainsi qu’à notre certification internationale de sécurité OHSAS.

L’environnement qui prend en charge, avec une efficacité reconnue par les certifications internationales EMAS et ISO 14001, les différents impacts de notre activité sur l’environnement.

La protection physique du site qui englobe les moyens que nous mettons en place pour contrôler l’accès à notre site et qui connaîtront dans les prochaines semaines d’importantes évolutions visibles.

Le plan interne d'urgence qui organise la gestion spécifique déployée en cas de situation anormale détectée dans la centrale. Il est à ce titre important de noter que l’exploitant de la centrale est responsable de tout ce qui se passe dans le périmètre de son site. Les autorités publiques, quant à elles, gèrent tout ce qui se passe au-delà du site.

J’espère que ces quelques lignes vous donneront un aperçu des multiples et diverses actions, en permanence inscrites sur la voie de l’amélioration continue, que les femmes et les hommes de mon département mènent au jour le jour.

Bonne lecture!

Le sens desresponsabilités

Par Dominique Szedleski, Directeur du Département Care

Votre énergienous en fait faire plus.

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pLAN D’UrgENCE

C’est à la suite d’événements importants survenus au cours des années 80 qu’est apparue la nécessité de mettre en place un centre de crise en Belgique. Après les attentats des CCC, le drame du Heysel, la catastrophe nucléaire de Tchernobyl et le naufrage du Herald of Free Enterprise, le gouvernement a constaté qu’il lui manquait un service civil permanent.

En permanenceTihange Contact a rencontré pour vous le directeur du Centre de Crise et ses responsables de la communication.Peter Mertens, en tant que responsable de la communication du Centre de Crise, vous êtes chargé des contacts avec les

différents médias. Le Centre de Crise a-t-il réellement une action permanente?Peter Mertens: Absolument. Cette permanence est une réalité. La moitié de nos collaborateurs travaille en effet dans un système de rotation au service ‘gestion intégrée des crises et des événements’. Ce service fonctionne jour et nuit. Au total, le Centre de Crise compte 65 collaborateurs et peut ainsi se tenir à la disposition du gouvernement 24 heures sur 24.

N'est-ce pas énorme, 65 personnes?Peter Mertens: Cela peut sembler beaucoup à première vue. Mais pas si l’on considère l’étendue de nos missions et la responsabilité y afférente. Outre la permanence, nous avons une série d’autres missions. Lors de grands événements qui nécessitent une préparation et une coordination entre différents services, nous sommes impliqués de près dans la planification, la coordination et le suivi de la sécurité. Nous organisons également la protection des personnalités - par exemple les chefs d’état et de gouvernement - et des ambassades en Belgique. Simple

Un plan d’urgencen’est jamais définitif

illustration, il y a quelques mois, le Dalaï Lama, le plus haut chef spirituel du bouddhisme tibétain, était en visite dans notre pays. Le Centre de Crise a veillé en permanence à sa sécurité, de son arrivée à son départ. Bien entendu, le Centre de Crise intervient aussi en cas de crise nationale et assure l’organisation et la coordination de la planification d’urgence au niveau national.

Et dans ce cadre, quel est votre rôle particulier?

Peter Mertens: Mon rôle consiste à préparer au mieux la communication. C’est en général l’un des directeurs qui intervient comme porte-parole officiel. La venue d’une personnalité importante ou influente est en général fortement médiatisée. Et, lorsque le monde a les yeux braqués sur Bruxelles, le stress est à son comble.

Un travail stratégiqueAlain Lefèvre, directeur du Centre de Crise: par exemple, la visite du président Bush à Bruxelles, en février 2005, n’a été annoncée que deux mois

à l’avance. Ce qui a signifié un temps de préparation très court. De plus, au même moment, se tenaient à Bruxelles le Conseil européen et le Conseil de l’OTAN. Vous comprendrez que ce fut pour nous une période particulièrement chargée. Cette visite n’était pas des plus simples: le président des Etats-Unis était accompagné d’une délégation de 800 personnes. Et, au moment où Air Force One, l’avion présidentiel, allait atterrir, il fallait que l’espace aérien au-dessus de Zaventem soit

entièrement libre. Heureusement, tout s’est bien déroulé, et les Américains eux-mêmes ont été satisfaits.

Mais ceci, ce sont tout de même des travaux un peu ... particuliers, n’est-ce pas?Alain Lefèvre: Oui. La sécurité du président Bush était une tâche intensive, réservée en premier lieu au service Ordre public. Le service planification d’urgence, quant à lui, travaille d’une tout autre manière. Dans ce service, on travaille en permanence à l’élaboration de nouveaux

TihangeContact mars 2007 04 TihangeContact mars 2007 05

Le Centre gouvernemental de Coordination et de Crise - généralement, appelé ‘Centre de Crise’

- sort rarement de l’ombre. pourtant, il est impliqué dans une foule d’événements majeurs dans notre pays. Son rôle dans la protection des citoyens, des institutions et des personnalités est déterminant.

Il recueille et analyse en permanence des informations pour ensuite les répercuter auprès des autorités. Mais le Centre de Crise fait bien d’autres

choses encore.

Alain Lefèvre,Directeur du Centrede Crise

pLAN D’UrgENCE


plans d’urgence et à l’amélioration des plans existants. La majeure partie de ce travail - et cela vaut mieux pour tout le monde - n’a jamais abouti à une utilisation des plans en pratique.

Quels plans d’urgence préparez-vous?Alain Lefèvre: Nous préparons des plans d’urgence pour les crises les plus diverses. Il peut s’agir d’accidents dans des entreprises Seveso, de maladies animales contagieuses comme la grippe aviaire, de menaces terroristes ou d’accidents

nucléaires. Un plan d’urgence contient des dispositions fixées au préalable: que faire en cas de crise? Il précise également quels services doivent intervenir et à quel moment. Le but est d’avoir la situation sous contrôle et de garantir la sécurité de la population. Tant aux niveaux communal que provincial et fédéral, il existe une série de plans d’urgence pour la gestion de situations d’urgence. Ces plans doivent être gérés respectivement par le bourgmestre, le gouverneur et le ministre de l’Intérieur. À cela, s’ajoutent encore des plans d’urgence particuliers pour des risques spécifiques.

par exemple?Alain Lefèvre: Un accident d’avion, par exemple. Les services de secours disposent ainsi de leurs propres plans d’intervention qui décrivent en détail leurs opérations en cas d’incident. Beaucoup d’entreprises ont également un plan d’urgence interne.

Et pour le nucléaire?Alain Lefèvre: En Belgique, un accident nucléaire déclenche automatiquement l’application du plan national d’urgence nucléaire et radiologique pour le territoire belge.

Le cas particulier du nucléaireBenoît Ramacker, responsable de la communication du Centre de Crise: En 2003, le nouveau plan d’urgence nucléaire a été adopté par un arrêté royal. Lors de l’élaboration de ce plan, on a tenu compte autant que possible des expériences acquises lors des exercices nationaux et internationaux, ainsi que de la création de l’Agence Fédérale de Contrôle Nucléaire (AFCN). Cette agence doit veiller à ce que la population et l’environnement soient protégés efficacement contre les dangers de la radioactivité. L’une des obligations reprises dans le plan d’urgence nucléaire est l’organisation, une fois par an, d’un exercice pour les centrales nucléaires de Doel et de Tihange.

Quel est le but de ces exercices?Benoît Ramacker: Ce ne sont pas des exercices réalisés uniquement pour le simple plaisir de faire des exercices. L’objectif est de progresser et d’améliorer

les plans et procédures existants. par exemple, en 2005, l’exercice de Tihange s’était tout particulièrement penché sur la situation des écoles face au risque nucléaire et radiologique. Légalement, toute collectivité située dans une zone de planification nucléaire (zone de 10 km autour de la centrale nucléaire d’Electrabel à Tihange, par exemple)) doit disposer de son plan interne d’urgence. Un projet pilote a donc été mené par différentes autorités: l’Intérieur, la Communauté française, la province de Liège ou encore l’Agence Fédérale de Contrôle Nucléaire. Tous ensemble et en parfaite collaboration, nous avons donc travaillé à la mise sur pied d’un plan type qui a été testé par quatre écoles lors de cet exercice nucléaire en 2005. par après, le plan type a été finalisé et diffusé par la Communauté française à l’attention de tous ses établissements scolaires situés dans une zone de planification nucléaire, donc autour de Tihange, mais également autour de la centrale française de Chooz (botte de givet) et de l’Institut des radioéléments (IrE) à Fleurus. En plus, ce plan type a été transmis à tous les pouvoirs organisateurs d’un enseignement directement concernés par le risque nucléaire et radiologique. Ce projet pilote a dès lors pu bénéficier à toutes les écoles afin qu’elles disposent toutes d’un canevas harmonisé, pour faciliter la tâche des services de secours notamment. Nous avons également transmis ce projet en Communauté flamande ...

L’autre exercice concernait surtout les agriculteurs?Benoît Ramacker: Oui, en 2006, le

monde agricole était au centre des préoccupations de l’exercice nucléaire de Tihange. Là aussi, nous veillons à ce que l’expertise accumulée serve pour l’ensemble du pays. C’est ainsi que nous allons prochainement publier une brochure comprenant une cinquantaine de questions pratiques qui peuvent être utiles à tout agriculteur confronté au risque nucléaire ou radiologique. Concrètement, lors de l’exercice, des agriculteurs étaient présents au sein du comité communal de coordination, le centre de crise local

mis sur pied pour l'occasion. Une des recommandations faite aux agriculteurs était que les tas de betteraves soient couverts de bâches. Une question nous est revenue immédiatement: pouvaient-ils se servir des bâches ajourées dont ils disposent généralement? Ce sont des bâches dans lesquelles il y a des perforations pour laisser l’air circuler. La réponse en retour fut directe: oui, elles conviennent parfaitement. C’est un exemple très concret de la collaboration entre les autorités et le monde agricole afin d’améliorer encore et toujours les plans d’urgence.

Benoît Ramacker,responsable communication du Centre de Crise

Peter Mertens,responsable communication du Centre de Crise

INTErVIEW

Tihange Contact a rencontré le directeur du site de la centrale nucléaire de Doel, Jan Bens. Il analyse ce qui sépare et ce qui rapproche les deux sites nucléaires belges, à la fois si solidaires et si différents.

Jan Bens, sans vouloir entrer dans tous les détails de votre curriculum vitae, on peut dire que vous avez bourlingué dans le secteur de l’électricité ...Jan Bens: C’est exact. En soi, mon itinéraire au sein des sociétés belges d’électricité

n’a rien de réellement extraordinaire. C’est une tradition pour les ingénieurs de suivre ce type de cursus, à savoir de passer d’un type de centrale à un autre, tout en approfondissant ses compétences en management par des formations parallèles. C’est mon cas. Jeune ingénieur civil, j’ai commencé à travailler en 1978 dans une centrale au charbon, celle de rodhenhuize. De là, je suis passé à Doel et, ensuite, au département central d’informatique. par après, je suis revenu sur le terrain à Doel avant de retourner dans un département chargé du développement de nouvelles centrales, y compris dans le domaine de l’énergie renouvelable. Je suis devenu directeur du site de Doel en 2004.

Tous les dirigeants d’Electrabel n’ont pas nécessairement à leur actif une expérience aussi «exotique» que la vôtre, à savoir son volet international!Jan Bens: En effet, c’est une spécificité de mon curriculum vitae. J’ai saisi les opportunités internationales qui se présentaient au sein de notre groupe. Entre 1996 et 1999, j’ai dirigé l’entreprise que Tractebel avait acquise au Kazakhstan et, ensuite, j’ai assuré des missions de coordination technique pour l’Asie. J’ai

dès lors beaucoup voyagé à travers toute l’Asie.

«Je connais Huy»pourtant, la Wallonie, elle, est singulièrement absente de votre itinéraire ...Jan Bens: Détrompez-vous. Entre 1999 et 2004, j’ai beaucoup sillonné la Belgique. Les missions sur les projets m’ont ainsi très régulièrement amené en Wallonie. Et à Huy aussi, j’ai passé un certain temps à étudier des projets d’éoliennes. J’ai notamment

arpenté la région avec Madame Anne-Marie Lizin, la bourgmestre. Et cela n’a pas été sans résultat puisque le projet ‘Huy-Modave’, m’a-t-on dit, suit son cours et en est à la phase des demandes d’autorisation ...

Certains pourraient trouver insolite un trajet professionnel où les énergies renouvelables ont précédé le nucléaire, non?Jan Bens: Ah oui? Je me demande bien pourquoi. C’est même plutôt cohérent, puisque se succèdent ainsi sur mon curriculum vitae les types de production

d’électricité les plus favorables en matière d’émission de gaz à effet de serre. Au-delà du clin d’oeil, je n’y vois aucune incohérence. Je suis de ceux qui pensent que, face aux défis de l’énergie de demain, la solution ne sera pas unique. Nous devrons faire un panachage dans lequel toutes les technologies et sources d’énergie primaire auront leur place. Nucléaire et énergies renouvelables y interviendront donc ... Sans oublier bien sûr l’utilisation rationnelle de l’énergie.

Vu de Huy, on se pose souvent la question: est-il différent de présider aux destinées d’une centrale le long de l’Escaut ou le long de la Meuse?Jan Bens: Il y a, bien entendu, des différences et ce n’est pas Wim De Clercq, mon alter ego de Tihange, qui me contredira. Même si, au total, nos puissances sont quasiment identiques à Tihange et Doel, nous avons ici quatre unités au lieu de trois à Tihange. Dans le rythme de vie des centrales, il y a aussi quelque chose de très différent. Ici, nous rechargeons en combustible le coeur des centrales tous les 12 mois alors qu’à


Entre Doel et Tihange, la coopération s’impose


Jan Bens,Directeur de la centrale nucléaire de Doel

La centrale nucléaire de Doel


Ceci veut-il dire que les collaborations et échanges entre Doel et Tihange sont innombrables et multiples?Jan Bens: En effet, de plus en plus, et ce à tous les niveaux de l’organisation. La grande évolution depuis plusieurs mois est que le personnel se déplace et va à la rencontre de l’autre. À commencer par les équipes de direction, qui se retrouvent deux fois par an: une fois à Doel et une fois à Tihange. Les techniciens s’échangent aussi leurs expériences

respectives et viennent voir sur le terrain de l’autre les bonnes pratiques mises en œuvre. C’est une tendance que nous encourageons et qui traduit l’esprit de ‘parc de production’ qui règne au sein d’Electrabel.

Cela n’a pas toujours été le cas?Jan Bens: Nous devons reconnaître que, dans le passé, les deux sites ont souvent fait leur route séparément. Il y a des explications historiques. Aujourd’hui, c’est très clair: ce qui compte pour Electrabel, c’est une gestion efficace de son parc et celle-ci passe par ces synergies ...

De ce point de vue, est-ce qu’on peut prendre l’exemple d’OSArT (NDLr: voir l’article dans ce numéro de Tihange Contact, pages 26-30)?Jan Bens: parfaitement! Il se fait que Tihange a été désignée pour cette première inspection OSArT en Belgique. Vous le savez, c’est un beau défi. En toute logique, nous savons que l’inspection suivante sera pour notre site de Doel! Nous avons, avec nos collègues de Tihange, construit une organisation

en miroir. Son but est de faire circuler l’expérience dans les deux sens. Nous aidons nos amis à se préparer à leur inspection. Et nous profitons des enseignements de leur préparation. Le but d’une inspection OSArT est une amélioration constante et un alignement sur les meilleurs standards mondiaux. Ce qui serait étonnant, ce serait que nous ne fassions pas le maximum pour profiter de cette opportunité. D’autant que l’enjeu de l’avenir du nucléaire, il ne diffère pas selon qu’on est à Doel ou à Tihange ...

Un EnVironnEmEnT DifférEnT

Il suffit d’être ici au beau milieu de la zone pétrochimique d’Anvers pour en être immédiatement convaincu: les environnements de Tihange et Doel n’ont rien à voir. Comment

analysez vous ceci?Jan Bens: Vous le voyez, nous sommes ici une industrie parmi les industries. Je crois donc que nos

relations avec les riverains sont différentes de celles de Tihange. Ici, un des enjeux principaux est la préservation de l’espace agricole parce que toute nouvelle entreprise, c’est du terrain cultivable qui est perdu. Le conflit est aussi culturel entre les gens de la terre et les gens du port, les seconds grignotant continuellement la place des autres. Nous devons en tenir compte dans nos relations avec notre environnement. par ailleurs - et cela résulte aussi du travail de communication réalisé par le passé -, le fait que nous soyons un site nucléaire n’intervient qu’en second lieu. Avant tout, aux yeux des riverains, nous sommes une industrie.

Néanmoins, vous veillez à entretenir de bonnes relations ...Jan Bens: Oui, bien sûr! Nous avons aussi notre journal et notre comité de riverains qui compte des représentants dans toutes les entités voisines. Nous collaborons avec les associations environnementalistes, par exemple les gérants d’un espace naturel pas loin d’ici, ‘Het

Verdronken Land van Saeftinghe’, un lieu très particulier qui est inondé par les marées salées et où s’est donc développé un biotope très spécifique. 15 000 personnes visitent

notre site chaque année et, au départ de notre centre d’accueil, il y a même des circuits cyclistes. 200 vélos sont mis à la disposition des visiteurs et ils sont nombreux ceux

qui profitent de l’occasion pour visiter à la fois la centrale et la réserve naturelle. Nous sommes la plus grande entreprise de la rive gauche de l’Escaut. Les villages

environnants ne sont d’ailleurs pas que belges. Ainsi, notre journal appelé ‘Doelbewust’, en quelque sorte l’alter ego de ‘Tihange Contact’, est distribué à

58 500 exemplaires, notamment dans des villages des pays-Bas.


INTErVIEW Tihange cette opération a lieu tous les 18 mois. Cela veut dire que nous avons quatre révisions par an, là où Tihange en compte deux. Mais, progressivement, nous espérons passer au rythme de 18 mois également.

«nos centrales se ressemblent»Sinon, techniquement, les unités se ressemblent-elles?Jan Bens: Oui, pour s’en convaincre, il suffit de regarder les grands projets de

Doel et de Tihange qui, d’une manière ou d’une autre, ont toujours un air de famille. Nos prochaines échéances importantes à Doel sont prévues pour 2009. D’une part, on va procéder au remplacement des générateurs de vapeur de Doel 1, comme cela a déjà été fait sur toutes les unités nucléaires belges, ces dernières années. D’autre part, la turbine de Doel 4 va être remplacée, comme cela sera le cas à Tihange 3, donnant lieu à un gain de rendement.

Jan Bens,Directeur de la centrale nucléaire de Doel

10 kilomètres autour de la centrale, soit représentée au sein du comité (voir tableau à la page suivante).

La gestion des déchets nucléairesDéjà, la première réunion a permis d’établir que le comité se réunira trois fois en 2007. Les deux prochaines réunions sont ainsi planifiées en juin et à l’automne de cette année. Les sujets abordés seront ceux demandés par

le comité. Lors de chaque réunion, la centrale fera également le point de ses activités depuis la réunion précédente. Chaque membre recevra, par la même occasion, tout document d’information publié par la centrale, brochures, communiqués de presse, avis et autres. Electrabel fera appel, le cas échéant, à des experts pour venir expliquer aux membres du comité des sujets spécifiques, propres au nucléaire. Ce sera notamment le cas lors de la prochaine

COMITé DES rIVErAINS

Le comité des riverains est sur les rails


L’exemple de DoelÀ l’issue de cette première réunion, une demi-douzaine de voisins de la centrale, issus des communes de Huy, Tihange, Burdinne et Wanze, ont décidé de faire partie du comité. L’initiative émanant de la centrale, il était assez normal que la première réunion soit introduite et présentée par Jean-Jacques pleyers, responsable de la communication externe. Wim De Clercq, directeur du site, était également présent. Ce sera le cas lors de toute réunion du comité : les riverains auront pour interlocuteur soit le directeur lui-même, soit un membre de la direction et des experts des questions qui seront à l’ordre du jour.Le modèle de comité de riverains tel qu’il fonctionne à Doel depuis 1998 a été présenté. Les participants à la réunion se sont entendus pour estimer qu’un des objectifs prioritaires était la circulation de l’information dans les deux sens et dans la confiance mutuelle. Les membres du comité des riverains sont effectivement de véritables relais pour faire circuler les informations. L’idéal, à terme, est que chaque commune, au nombre de

17 dans un rayon de

La première réunion du comité des riverains de la centrale nucléaire de Tihange s’est tenue à la fin

du mois de janvier. Le comité est désormais sur les rails. Il a d’ailleurs déjà programmé ses prochaines réunions. Il souhaite encore accueilllir de nouveaux

membres et reste dès lors grand ouvert à qui souhaite y participer.

C’est le 25 janvier en soirée qu’a eu lieu, au pavillon d’accueil de la centrale, une première réunion

d’information en vue de la constitution d’un comité des riverains. Objectif: établir un dialogue régulier

et encore plus large avec la population avoisinante, à l’instar de ce qui se fait déjà à Doel

depuis plusieurs années.


Vue aérienne de la centrale nucléaire de Tihange depuis le Fort de Huy


Chiffres-clés

Tihange dans son contexte général

• 3 réacteurs à eau pressurisée pour une puissance totale de 2 985 MW. Ceci fait de Tihange le premier site de production de Belgique et la principale centrale d’Electrabel, représentant environ 10 % de l’ensemble de son parc en Europe.

• Tihange 1 appartient pour moitié à Electricité de France (EDF). Tihange 2 et Tihange 3 appartiennent à hauteur de 96 % à Electrabel et de 4 % à la SpE.

• Production de 22,65 TWh en 2006, soit approximativement l’équivalent de la consommation wallonne. Au total, les trois centrales de Tihange ont produit à ce jour près de 550 TWh.

• Notamment grâce à Tihange et Doel mais aussi à la centrale biomasse des Awirs à Flémalle, 62 % de la production belge d’Electrabel est libre de CO2.

• En Belgique, en 2006, la consommation d’électricité s’est accrue de 2,9 % (89,5 TWh). Les importations nettes se sont élevées à 10 TWh, 9 en provenance de France et 1 du Luxembourg (turbine gaz-vapeur d’Electrabel à Esch-sur-Alzette).

1 térawattheure (TWh) = 1 milliard de kilowattheures (kWh)

réunion, le 7 juin prochain, au cours de laquelle un représentant de l’ONDrAF, l’organisme fédéral en charge de la gestion des déchets nucléaires, viendra exposer ses missions et tâches diverses. Nous espérons pouvoir vous y accueillir nombreux.

Tableau des 17 communes présentes, en tout ou en partie, dans un rayon de 10 km autour de la centrale nucléaire de Tihange

Commune et sa populationAmay13 144Braives5 579Burdinne2 824Clavier4 172Engis5 686Faimes3 468Héron4 534Huy

20 071Marchin5 114Modave3 722Nandrin5 539Ohey4 239Saint-georges6 613Tinlot2 346Verlaine3 507Villers-le-Bouillet 6 051Wanze

12 694

Madame / Monsieur

Nom

prénom

rue Numéro Bp

Code postal Commune

Téléphone

Email

participera le 7 juin 2007 à la prochaine réunion du comité de riverains. rendez-vous au pavillon d’Accueil de la centrale à 20 heures.

Est intéressé à faire partie du comité de riverains.

Souhaite recevoir des informations relatives à la centrale.

À renvoyer à Jean-Jacques pleyers, Electrabel - Centrale nucléaire de Tihange, avenue de l’Industrie 1, 4500 Tihange.

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Vue aérienne des trois unités

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Tihange

En dessous de l’échelle, aucuneimportance du point de vuede la sûreté

Anomalie

Accident majeur

Accident

Incident

Écart

Accident grave

Accident entraînant un risque hors du site

Accident n'entraînant pas de risque important hors du site

Incident grave

Incident

7

6

5

4

3

2

1

L'échelle INES (échelle internationale des événements nucléaires) sert à mesurer la gravité d'un accident nucléaire.

TihangeContact mars 2007 17TihangeContact mars 2007 16

Tihange en 2006

• Tihange 1 est l’unité qui a produit le plus d’électricité en 2006 avec 8,19 TWh pour 7,22 à Tihange 2 et 7,24 à Tihange 3.

• La production de 22,65 TWh n’est pas un record pour Tihange. Le niveau de 2006 s’explique par le fait que Tihange 2 et 3 ont connu une révision plus longue qu’à l’accoutumée, pour permettre la réalisation de gros travaux aux réfrigérants.

• En 2006, 38 millions d’euros ont été investis, notamment dans le renouvellement des structures internes des réfrigérants de Tihange 2 et 3. 169 millions d’euros ont été consacrés aux achats de biens et services. 30 millions d’euros de taxes ont été versés aux niveaux national, régional et local.

• 9 incidents de niveau 1 sur l’échelle INES ont été relevés (respectivement 2, 3 et 4 pour Tihange 1, 2 et 3). L’échelle INES comporte 7 degrés. Le degré 1 concerne des anomalies sans conséquence.

Tihange en 2007• Le mot d’ordre est de rester en permanence sur la voie de l’amélioration continue.

Les deux axes privilégiés sont le renforcement de la sûreté nucléaire (OSArT, investissements, organisation, formations) et l’amélioration du bien-être au travail.

• Conformément au cycle du combustible, les unités sont rechargées tous les 18 mois. À cette occasion est réalisée une révision. En 2007, Tihange 1 sera révisée au printemps et Tihange 3 à l’automne.

• En 2007, Electrabel investira 55 millions d’euros à Tihange. Certains investisse-ments seront bien visibles, notamment le remplacement des clôtures du site et la mise en peinture de la gaine de ventilation de la partie nucléaire (la grande cheminée rouge et blanche) de Tihange 2. D’autres investissements, moins visibles ceux-là, sont également programmés dans les cablages électriques et l’achat de nouveaux transformateurs.

• Une nouvelle installation de déminéralisation d’eau va être installée sur le site. Il s’agit d’une véritable usine de production d’eau déminéralisée, l’eau qui circule dans les circuits de la centrale devant être la plus pure possible.

• Des équipements appelés à encore améliorer la gestion des déchets de la centrale seront également installés en 2007.

Gaine de ventilation du bâtiment réacteur de Tihange 1


CHIFFrES- CLéS

Tihange, des hommes et des femmes

• Au 1er janvier 2007, la centrale nucléaire de Tihange comptait 860 membres du personnel : 131 cadres, 128 agents de maîtrise et 601 barémisés.

• 82 personnes (31 cadres et 51 barémisés) ont été engagées en 2006 (contre 41 en 2005 et 9 en 2004). En 2007, plus de 150 engagements sont prévus.

• Plus d’un million d’heures de travail en moyenne par an sont prestées par des entreprises extérieures sur le site de Tihange.

• La centrale a mis en oeuvre en 2006 un programme de formation à la sûreté nucléaire notamment destiné aux entreprises extérieures. près de 1 700 personnes sont inscrites pour 2007. Cela représente quelque 50 000 heures de formation donnée pour ce seul programme. Cette formation comprend le

passage d’une journée sur un ‘chantier école’ qui a représenté un investissement de plus d’1 million d’euros. Ce chantier permet aux collaborateurs de se familiariser, dans un espace de simulation, aux gestes professionnels à appliquer dans la partie nucléaire.

Partenariat

Electrabel a conclu un partenariat fort avec des spécialistes de la formation, Technifutur à Liège, Technofutur à gosselies, Centre Secure à Oupeye et SIFOp à Dunkerque. S’agissant de partenariat, de synergie et de complémentarité, la centrale de Tihange entretient une étroite collaboration avec le Ministère de l’Intérieur, le Centre de Crise, les services de la province de Liège, le Service régional d’incendie, les autorités communales, la police fédérale et locale ainsi que le Centre Hospitalier régional de Huy et le Centre Hospitalier Universitaire de Liège, notamment pour assurer une parfaite adéquation des plans d’urgence.


ELECTrABEL EN EUrOpE

Quand les Alpeséclairent parisAprès la visite aux pays-Bas et à la jolie ville de groningue, Tihange Contact vous emmène aujourd'hui en France, autre pays où Electrabel est très active …

grâce à la libéralisation du marché européen de l’énergie, Electrabel a pu étendre ses activités à d’autres pays. Depuis 2001, l’entreprise obtient ainsi des résultats impressionnants en France. Electrabel y dispose d’une capacité de production de 4 839 mégawatts et ses ventes s’y élèvent à ce jour à plus de 15 milliards de kilowattheures, fournis à des clients dans différents secteurs: pétrochimie, aéronautique, hôpitaux, hôtels et quantité d’autres entreprises. En 2005, les ventes dans ce pays avaient augmenté de 52 %! En 2006, elles ont encore progressé de 26 %.Cette réussite, Electrabel la doit à une combinaison unique d’atouts. En effet, elle est un partenaire fiable de ses clients. Elle leur propose un éventail très large de services à forte valeur ajoutée. De plus, son réseau bénéficie d’un excellent maillage régional. Dans le cadre du groupe Suez, Electrabel est implantée

à Lille, reims, Lyon, Metz, Marseille, Toulouse, Nantes, paris et rouen: cette couverture régionale garantit une grande proximité vis-à-vis des clients et la possibilité d’intervenir rapidement et efficacement en cas de problème.

Partenaires en production énergétiqueLe début de la collaboration avec la Compagnie Nationale du rhône (CNr) date d’août 2002 et s’est traduit par la création 'd’énergie du rhône'. Après électricité de France (EDF), la CNr est le deuxième producteur d’électricité français et le plus grand opérateur indépendant. Electrabel assure l’ensemble des activités

Collaborateurs en formation sur le chantier école de la centrale nucléaire de Tihange


commerciales de la CNr, dont le volume de production s’établissait en 2006 à pas moins de 14,5 térawattheures. En France, la CNr fournit un quart du total de l’énergie hydroélectrique. L’entreprise est aussi le seul producteur français dont le parc installé repose à 100 % sur des sources d’énergie renouvelables, soit 20 barrages et centrales hydroélectriques, représentant une puissance de 2 937 mégawatts. En 2006, elle a inauguré ses deux premiers parcs éoliens.

La SHEm et des investissementsEn 2006, Electrabel a porté à 99,6 % sa participation dans la SHEM (Société Hydro-Electrique du Midi), dont elle détenait déjà 40 %. La SHEM exploite 49 centrales hydroélectriques pour une puissance installée totale de 773 MW de production hydraulique. En 2006, elle a commencé la construction d’une nouvelle petite unité (4,5 MW). Les tâches d’exploitation des 20 centrales hydroélectriques de la CNr et des installations de production de pointe de la SHEM sont centralisées à Lyon.

De plus, la commande a été passée par Electrabel pour une centrale turbine gaz-vapeur de 420 MW. réalisée aux côtés d’une unité identique, commandée en partenariat avec gaz de France (gDF), elle sera installée à Fos-sur-Mer et devrait être mise en service au début de l’année 2010. Le partenariat avec la CNr permet de proposer la gamme de produits AlpEnergie, aussi bien en France que, depuis peu, en Belgique. Les grandes entreprises peuvent ainsi acheter de

l’électricité qui leur est garantie 'verte' par un organisme certificateur.

Puissance installée d’Electrabel en france

2 937 MW 20 centrales hydroélectriques CNr

773 MW 49 centrales hydroélectriques SHEM

1 108 MWparticipation dans les centrales nucléaires EDF de Chooz et de Tricastin

22 MW parcs éoliens de Beaucaire et Fos-sur-Mer


Paris, ville romantiqueparlons un peu histoire… Le nom de paris vient de celui des parisii, peuplade gauloise établie dans l’Île de la Cité jusque vers 53 av. J.C. Ensuite, l’île fut occupée par les romains pendant près d’un demi-siècle. paris n’est devenue ville capitale que sous Clovis, en 507. Au 13e siècle, les marécages de la rive droite de la Seine furent asséchés.

Le 13e siècle vit aussi le lancement d’une

série d’importants projets de construction, tels que le Louvre, la cathédrale Notre-Dame, les murs d’enceinte ou encore l’université et son Quartier Latin. Jusqu’à la révolution française de 1789, les rois de France évitaient paris comme lieu de séjour.

Ils préféraient construire leurs luxueuses résidences - comme Versailles - à l’extérieur de leur capitale, une ville sale et surtout peu sûre. Il fallut attendre


Centrale hydro-électrique

Musée du Louvre


Napoléon III pour voir paris devenir lieu de résidence des nouveaux dirigeants de la France. En 1850, la ville avait déjà connu six extensions par l’incorporation de nouveaux faubourgs; depuis, la métropole n’a cessé de grandir encore.

Le familier de paris sait que cette ville offre une telle abondance de richesses qu’il serait vain de vouloir toutes les décrire ici. pour ceux qui ne connaissent pas encore très bien cette autre 'ville éternelle', voici tout de même quelques-

uns de ses trésors. Commençons par la tour Eiffel: construite à l’occasion de l’Exposition Universelle de 1889, elle est sans doute le monument le plus visité de paris. Du haut de ses trois étages, et à condition de ne pas trop être sujet au vertige, on profitera d’une vue à couper le souffle sur toute la ville. À l’occasion du Nouvel An, la tour Eiffel sert traditionnellement de décor à un grandiose feu d’artifice.

Le Louvre est un de ces musées qu’il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie. Votre séjour à paris ne serait pas complet sans une journée passée à déambuler

dans ses grandes salles. Autrefois un palais, ce musée mondialement célèbre abrite notamment la Joconde, le chef-d’œuvre absolu de Léonard de Vinci. Et si ce tableau immortel est 'l’attraction numéro un' du Louvre, les collections sont d’une richesse et d’une diversité telles que chacun y trouvera de quoi satisfaire son goût du beau et de l’art.

L’Arc de Triomphe est un autre de ces monuments extraordinaires que compte paris. Les quatre grands reliefs qui ornent

sa façade représentent le départ des Volontaires de 1792, épisode également nommé 'la Marseillaise'. Les lieux où Napoléon remporta ses victoires, de même que les noms de 660 généraux et officiers, sont gravés sur les murs intérieurs du complexe de l’Arc.Au pied de l’Arc se trouve la tombe du Soldat Inconnu, construite en 1921. Une 'flamme éternelle' y est entretenue depuis cette date. Nous ne saurions trop vous conseiller un passage par la plate-forme panoramique, d’où vous aurez une vue superbe sur les Champs-élysées.

De l’Arc de Triomphe, allons à Versailles.

Ce palais de Louis XIV fut à l’origine un relais de chasse à l’usage du roi. L’architecte Louis Le Vau le transforma à partir de 1661 en palais de résidence voulu par Louis XIV. Vers 1680, les travaux furent confiés à l’architecte Mansart, qui donna au palais son aspect actuel. Le corps central était occupé par la famille royale, qui y disposait d’appartements d’état. C’est également là que fut aménagée la galerie des glaces. Les nombreuses statues représentant Apollon, dieu solaire de la

mythologie gréco-romaine, évoquent le statut de 'roi-Soleil' que s’était donné Louis XIV.

Au cœur de paris, vous découvrirez Notre-Dame. Cette cathédrale fut érigée à l’emplacement d’une basilique paléochrétienne, construite à son tour sur un temple romain. La construction de Notre-Dame a débuté en 1163, sous l’épiscopat de Maurice de Sully. Après avoir été sauvée de justesse de la démolition en 1793, la cathédrale fut reconsacrée en 1802 et retrouva sa fonction religieuse. Deux ans plus tard, c’est à Notre-Dame qu’eut lieu le sacre

de Napoléon, fait empereur par pie VII.L’extérieur de la cathédrale est orné de superbes sculptures. Les trois entrées de l’édifice ont chacune leur nom: de gauche à droite, on y trouve le portail de la Vierge, le portail du Jugement Dernier et le portail de Sainte-Anne. L’intérieur de l’église recèle lui aussi des œuvres d’art de grand intérêt. Et vous vous souviendrez certainement du 'Bossu de Notre-Dame', ce film de Walt Disney dont la cathédrale de Notre-Dame est le décor principal.

Autre monument religieux, tout aussi imposant: la basilique du Sacré-Cœur, juchée au sommet de la colline de Montmartre. Ce point le plus haut de la ville culmine à 130 mètres. Montmartre est un des lieux les plus connus de paris. Et même si des caricaturistes parfois un peu insistants y ont remplacé les artistes d’antan, un détour par Montmartre lors de votre visite de paris vaut assurément le coup, ne fût-ce que par la très belle vue qu’elle offre sur la cité à ses pieds.

Pour plus d’informationswww.electrabel.frwww.paris.fr


La basilique du Sacré-Coeur à Montmartre

Carrousel au Jardin des Tuileries


Le rendement d’une chaudière d’il y a quinze ans ou plus est de 70 % inférieur à celui d’un modèle actuel. En suivant ce conseil, vous pourrez réduire votre facture énergétique de 20 à 30 %. pour plus d’informations, surfez sur www.electrabel.be/primes ou www.energie.wallonie.be.

Thermostat d’ambianceUn thermostat d’ambiance est un accessoire indispensable pour un chauffage central économique. Il mesure en continu la température ambiante et ne met la chaudière en route que lorsque la température descend sous le niveau choisi. En plaçant en plus des vannes thermostatiques dans les différentes pièces de votre habitation, vous aurez la possibilité de régler la température au niveau souhaité dans chaque espace de vie.

éclairageLes lampes économiques et les tubes fluorescents ('néons' ou 'lampes TL') sont plus économiques que les lampes à incandescence ; de plus, elles ont une longévité nettement supérieure. Une lampe à incandescence de 40 W consomme jusqu’à cinq fois plus qu’une lampe économique de 7 W. Les lampes économiques s’utilisent de préférence dans les endroits qui doivent être éclairés longtemps ou en permanence. Dans les espaces de travail, on installera plutôt des tubes fluorescents. Bien que les lampes économiques soient un peu plus chères à l’achat, cet investissement se récupère rapidement vu leur longévité et leur consommation réduite. Sur www.electrabel.be/eclairage, vous pourrez calculer vous-même l’économie que vous réaliserez en remplaçant une lampe à incandescence par une lampe économique.

pour obtenir d’autres informations sur les économies d’énergie, demandez la brochure économies d’énergie: 101 trucs et astuces. Une version électronique est téléchargeable sur www.electrabel.be/brochures. Vous pouvez également demander un exemplaire de cette brochure en téléphonant à La Ligne énergie d’Electrabel au 078 35 33 33.

TIHANgE CONTACT UNpLUggED

Chauffage & éclairage

Pompe à chaleurLa pompe à chaleur prélève la chaleur présente dans l’air, le sol ou l’eau, la comprime à l’aide d’un compresseur et l’injecte dans le système de chauffage de l’habitation. Le procédé est intéressant, mais à une condition: pour obtenir un rendement optimal d’une pompe à chaleur dite 'géothermique', c’est-à-dire munie d’un capteur enterré et extrayant la chaleur du sol, la superficie de votre jardin doit être comprise entre 1 et 3 fois la surface à chauffer. Chez nous, les pompes à chaleur géothermiques sont les plus courantes. En effet, l’air extérieur est généralement trop froid sous nos latitudes pour une pompe à chaleur aérothermique. Et pour utiliser une pompe 'hydrothermique', vous devez disposer d’un étang ou d’un ruisseau à débit suffisant. L’installation d’une pompe à chaleur est un investissement important, mais permet de réaliser de substantielles économies à long terme.

Hr+ et Hr TopLes nouvelles chaudières ont un rendement très élevé, économisent l’énergie et sont très peu polluantes. Finis la suie, la poussière et le bruit! À l’achat d’une nouvelle chaudière au gaz naturel, vérifiez bien son label. La mention 'Hr+' signifie que la chaudière répond aux normes les plus rigoureuses en matière de sécurité et de rendement. Les chaudières 'Hr Top' sont encore plus économiques. Leur rendement supérieur s’explique par le fait qu’elles réutilisent la chaleur des gaz et des vapeurs de combustion. Vous pouvez bénéficier de primes et d’une déduction fiscale lors du remplacement d’une ancienne chaudière par un nouveau modèle Hr+ ou Hr Top.

pourquoi ne pas profiter des mois plus cléments pour penser à des modifications bienvenues de votre installation de chauffage ? Ainsi, vous pourrez notamment réduire votre facture, sans pour autant diminuer le confort de votre logis.

Une mission internationaleOSArT (Operational Safety review Team) est un service que l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA - Organisation des Nations Unies) met à la disposition des états membres. À la demande d’un de ces états, une mission peut ainsi être envoyée pour aider les exploitants à améliorer la sûreté opérationnelle de leurs centrales. La mission OSArT qui va être réalisée à Tihange au mois de mai sera la 141è dans le monde, et la première dans une centrale belge. Un audit OSArT est particulier à plusieurs égards. Johan Hollevoet, responsable du projet OSArT à Tihange: 'L’audit est particulier parce que le référentiel utilisé est la compilation des meilleures pratiques au monde pour chaque activité réalisée dans une centrale. En plus, ce référentiel est en constante évolution. Chaque audit OSArT révèle de nouvelles bonnes pratiques qui s’ajoutent à ce catalogue général'.

Ainsi, la centrale auditée est comparée à chacune de ces meilleures pratiques, existant quelque part dans une centrale dans le monde. Selon ce principe, le

ACTUALITé

OSArT: une opportunité à saisir!


Un des grands moments de la vie de la centrale nucléaire de Tihange en 2007 sera assurément,

à côté des révisions programmées de Tihange 1 et de Tihange 3, des audits sécurité

OHSAS et environnement EMAS-ISO 14001, la venue d’experts agissant sous l’égide de

l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, réunis au sein d’une mission d’audit appelée

'OSArT' (voir Tihange Contact numéro 43). En effet, du 5 au 23 mai prochain,

quinze experts nucléaires internationaux réaliseront un audit de comparaison des performances d’exploitation de notre centrale par rapport

aux meilleures pratiques mondiales.


Mesures de radioprotection lors du rechargement en combustible


ACTUALITé Après quelque 140 éditions, le mode de fonctionnement d’un audit oSArT est bien rodé.

Les étapes.1. Un an avant la mission, une visite préparatoire. À Tihange, elle a eu lieu du 20 au 24 février 2006. Une

délégation de l’AIEA vient présenter la mission et établit un premier contact.

2. La mission proprement dite. Elle aura lieu du 5 au 23 mai 2007. Quinze experts internationaux, qui ont analysé préalablement l’information sur le fonctionnement de la centrale, réaliseront l’audit: interviews, observations d’activités et analyse de documents et de rapports. Le référentiel OSArT à réparti l’ensemble des activités d’une centrale nucléaire en neuf domaines qui seront audités par les experts. Chaque expert de l’AIEA a son répondant local qui est, à la fois, son interlocuteur, son guide et, en quelque sorte, son ‘facilitateur’. À la fin de l’audit, soit trois semaines après l’arrivée des experts, aura lieu 'l’Exit meeting', la réunion de sortie. C’est lors de cette réunion que les premières conclusions sont présentées. Elles sont de trois types. D’abord, les bonnes pratiques, les activités d’excellence et d’exemple pour les autres centrales. Ces bonnes pratiques seront intégrées au référentiel OSArT. Ensuite, les suggestions et les recommandations. Il s’agit d’activités pour lesquelles l’équipe d’experts suggère ou recommande une amélioration à mettre en oeuvre.

3. Six mois après l’OSArT, le rapport de la mission, détaillé et circonstancié, sera publié. pour Tihange, le rapport sera donc disponible en novembre 2007.

4. À peu près 18 mois après la mission, l’AIEA réalise une visite de suivi, appelée 'follow up' dans le jargon de l’AIEA.

oSArT: Une équipe internationale• Le programme d’audit couvre 9 domaines pour lesquels 10 experts internationaux sont désignés.

• Le chef d’équipe et son adjoint sont des experts de l’AIEA. pour Tihange, ce sont respectivement un Français et un Japonais.

• L’auditeur pour le domaine de la gestion, de l’organisation et de l’administration est un Allemand.

• L’auditeur pour le domaine de la formation et de la qualification du personnel est un Chinois.

• En matière d’exploitation, deux experts sont désignés, un russe pour la conduite des centrales et un Français pour les dispositions relatives à la lutte contre le feu.

• Dans le domaine de la maintenance, l’expert est un Canadien.

• pour le support technique, il s’agit d’un Bulgare.

• pour le retour d’expérience, il s’agit d’un Indien.

• Dans le domaine de la radioprotection, l’audit sera mené par un Slovaque.

• Une roumaine est en charge de la chimie.

• Un Brésilien auditera le plan interne d’urgence.

• Trois observateurs, une Française, un Allemand et un russe, dont les centrales respectives recevront à leur tour un OSArT dans les prochains mois, assisteront la mission.

rapport final se fonde sur l’excellence. Il comporte à la fois des reconnaissances de nouvelles bonnes pratiques, des suggestions et des recommandations d’amélioration (voir encadré). OSArT s’inscrit ainsi dans une double logique. globalement, il vise à aider toutes les centrales nucléaires dans le monde à améliorer leurs performances. Et, localement, partant du principe qu’aucune centrale n’est la meilleure dans tous les domaines, la centrale

auditée reçoit des pistes d’amélioration. Leur mise en oeuvre sera suivie après une période de 18 mois, lorsqu’une équipe de l’AIEA reviendra sur le site pour procéder à ‘l’OSArT follow up’. pour Tihange, ce follow up se tiendra vers la fin 2008 et sera l’occasion de montrer que les suggestions et recommandations d’amélioration ont été prises en compte efficacement …

Amélioration continueJohan Hollevoet: "Cette approche dynamique est une belle opportunité. Nous améliorer, c’est notre souci

permanent. Se préparer à un audit OSArT, c’est aussi s’améliorer, car cela sous-entend une remise en question. Implémenter les pistes d’amélioration qui en découleront, ce sera encore nous améliorer. Nous avons posé les premiers jalons de la préparation à l’OSArT en 2005. La visite préparatoire de l’AIEA s’est tenue, quant à elle, en février 2006. L’audit proprement dit sera réalisé en mai 2007 et l’analyse du suivi aura lieu environ 18 mois plus tard. Ensuite,

nous continuerons à comparer nos performances lors de prochains audits. En effet, il ne faut jamais se contenter de ses acquis, il faut perpétuellement aller de l’avant pour ne pas reculer."

oSArT a été préparé dans la continuité.Electrabel s’est inscrite dans une dynamique de progrès en matière d’exploitation.OSArT a été considéré comme une vraie opportunité pour progresser vers les meilleurs standards mondiaux. La dynamique OSArT se développe chez

Johan Hollevoet,responsable du projet OSART à la centrale nucléaire de Tihange

Boostez votre carrière sur www.electrabel.be/careerElectrabel, qui fait partie du Groupe SUEZ, vous offre des opportunités illimitées. Nos équipes d’ingénieurs ont construit notre réputation sur le plan international. Rejoignez-les. Nous avons besoin de vos talents et de votre know-how pour continuer à faire d’Electrabel une référence dans son secteur. En tant qu’ingénieur, vous collaborez au développement des technologies de pointe et suivez les projets en cours. Sur tout le territoire belge ou, si vous l’envisagez, à l’étranger. Il y a de belles occasions à saisir, quelle que soit votre spécialisation.

Travailler chez Electrabel, ça multiplie vos opportunités.

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tous les acteurs intervenant à Tihange, et aussi dans toute l’organisation d’Electrabel. De nombreux services sont, à ce titre, impliqués dans les activités nucléaires. C’est là un pas de plus sur la voie de l’amélioration continue initiée depuis plusieurs années déjà, par le biais de nos certifications internationales ISO 14001, EMAS et OHSAS.La centrale nucléaire de Tihange a déjà accueilli des missions de ‘pairs’, réunis au sein de WANO, l’association mondiale

des opérateurs nucléaires (World Association of Nuclear Operators). À chaque reprise, l’objectif poursuivi vise le ‘gagnant-gagnant’, pour faire progresser la sûreté nucléaire dans l’ensemble des centrales visitées.

Pour de plus amples informations sur le nucléaire en général et OSART en particulier, nous vous invitons à visiter le nouvel encart 'nucléaire' sur notre site Internet: www.electrabel.com/nucleaire


Inspection lors de la révision de Tihange 3

Que faire en cas d’accident nucléaire?

DÉBUT DE L'ALARMEDans un rayon de 15 km autour de la centrale, une sirène signale l’alarme.

REnTREz oU REsTEz à L’inTÉRiEURSi vous êtes dehors, rentrez dans un bâtiment. restez à l’intérieur jusqu’à ce que l’alarme soit officiellement levée.

FERMEz poRTEs ET FEnêTREsFermez portes et fenêtres. Arrêtez la ventilation, également dans la voiture.

ATTEnDEz AvAnT DE TÉLÉphonERévitez l’usage inutile de la ligne fixe ou du gSM. L’encombrement des lignes peut sérieusement perturber le fonctionnement des services de secours.

ÉcoUTEz LA RADio ET LA TÉLÉécoutez les bulletins d’informations à la radio et la télé. Suivez scrupuleusement les recommandations des autorités.

LAissEz LEs EnFAnTs à L’ÉcoLESi les enfants sont à l’école, n’allez pas les chercher. Ils y sont autant en sécurité qu’à la maison et les enseignants savent ce qu’ils doivent faire.

Fin DE L’ALARMEUne sirène annonce la fin de l’alarme.

Colophon

rédaction: Marc Magain

Collaboration: Centrale nucléaire de Doel

photographies: O2 et photothèque Electrabel

Coordination et mise en page: O2

Sources infos dernière page: brochure ‘Comment se protéger en cas d’accident nucléaire?’ du Ministère de l’Intérieur (1999).

Tirage: 46 000 exemplaires

éditeur responsable: Jean-Jacques pleyers, Electrabel - Centrale nucléaire de Tihange, avenue de l’Industrie 1, 4500 Tihange

Imprimé sur papier certifié FSC, label garantissant une gestion durable des ressources forestières.

tihangecontact - engie...

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