théorie génogramme

46
PSYC0049-1 Psychologie de la famille Salvatore D’Amore Chargé de cours Département Personne et Société Service de Clinique Systémique et Psychopathologie Relationnelle

Upload: damien-linder

Post on 29-Dec-2015

61 views

Category:

Documents


5 download

TRANSCRIPT

Page 1: Théorie génogramme

PSYC0049-1Psychologie de la famille

Salvatore D’AmoreChargé de cours

Département Personne et SociétéService de Clinique Systémique et Psychopathologie Relationnelle

Page 2: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Programme du cours

� Le renouvellement conceptuel de la théorie du cycle de vie : perspectives individuelles, familiales et sociales

� Le génogramme

� La famille comme structure

� La communication familiale à trois : le modèle de Lausanne

� Le concept de script et de mythe

Page 3: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

� Les étapes du Cycle de Vie : la formation du couple et du couple à la famille

� La famille avec enfants, la famille avec adolescents

� La famille à la période du leaving-home et troisième âge

� Conclusions et perspectives

Page 4: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Le champ relationnel de la famille

Transgénérationnel Transgénérationnel

Grand-mère paternelle

Grand-père paternel

Grand-mère paternelle

Grand-père maternel

Nouveau pèremari

Nouvelle mèrefemme

Nouveau néenfant

1ère génération

2ème génération

3ème génération

Page 5: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Le renouvellement conceptuel de la

théorie du cycle de vie

Page 6: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Les phases du cycle de vie de la famille (1)

Phases du cycle de vie de la famille

Processus émotionnel de transition: principes clés

Changements de second ordre au niveau familial indispensables aux processus de développement

Leaving home: jeunes adultes célibataires

Accepter sa propre responsabilité émotionnelle et financière

a. Différenciation de soi par rapport à sa famille d’origineb. Développement de relations intimes entre pairsc. Prise en charge personnelle quant au travail et à son indépendance financière

L’union des familles à travers le mariage: le nouveau couple

L’engagement dans un nouveau système

a. Formation d’un système conjugalb. Redéfinition des relations avec les familles élargies et les amis pour inclure l’époux ou l’épouse

Familles avec de jeunes enfants

Accepter de nouveaux membres dans le système

a. Ajuster le système conjugal pour faire de l’espace aux enfantsb. Participer à l’éducation des enfants, aux tâches ménagères et aux aspects financiersc. Redéfinition des relations avec les familles élargies pour inclure les rôles de parents et de grands-parents

Page 7: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Les phases du cycle de vie de la famille (2)

Phases du cycle de vie de la famille

Processus émotionnel de transition: principes clés

Changements de second ordre au niveau familial indispensables aux processus de développement

Familles avec des adolescents

Augmenter la flexibilité des frontières de la famille pour permettre l’indépendance des enfants et le besoin de soutien des grands-parents

a. Modification des relations parent/enfant pour permettre à l’adolescent d’entrer et sortir du systèmeb. Se reconcentrer sur la vie conjugale et sur la carrièrec. Commencer à prendre soin de la génération plus âgée

Envol des enfants et nid vide

Accepter une multitude de va et vient dans le système familial.

a. Renégociation du système conjugal comme dyadeb. Développement des relations d’adulte à adulte entre les enfants devenus grands et leurs parentsc. Redéfinition des relations pour inclure les belles-familles et les petits-enfantsd. S’occuper des infimités et de la mort des parents (grands-parents)

Page 8: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Les phases du cycle de vie de la famille (3)

Phases du cycle de vie de la famille

Processus émotionnel de transition: principes clés

Changements de second ordre au niveau familial indispensables aux processus de développement

Familles en fin de vie

Accepter une modification des rôles générationnels

a. Maintien de son propre fonctionnement et centres d’intérêts et/ou celui du couple face au déclin physiologique: exploration de nouvelles options quant au rôle familial et socialb. Contribution au renforcement du rôle central qu’occupent les générations du milieuc. Faire de la place dans le système pour la sagesse et l’expérience des personnes âgées, soutenir la génération plus âgée sans pour autant tout faire à leur placed. S’occuper de la perte de l’époux, de la fratrie et autres pairs et préparation à la mort

Page 9: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Flux de Stress à travers la famille

Stresseurs horizontauxDéveloppementaux

A. Transitions de cycle de vieB. Migration

ImprévisiblesA. Mort prématuréeB. Maladie chroniqueC. AccidentD. Chômage

Événements historiquesA. GuerreB. Dépression économiqueC. Climat politiqueD. Catastrophes naturelles

Niveaux des systèmes

- Socioculturel, politique, économique- Communauté: voisinage, travail, amis, religions, organisations- Famille élargie- Famille nucléaire- Individu

TempsIndividu

Famille nucléaire

Famille élargie

Communauté

Société

Stresseurs verticaux

- Racisme, sexisme, gérontophobie, homophobie, consumérisme, pauvreté

- Disparition de la communauté, plus de travail, moins de loisirs, inflexibilité du lieu de travail, pas de temps pour les amis

- Schémas émotionnels familiaux, mythes, triangles, secrets, héritages, pertes

- Violence, dépendances, ignorance, dépression, manque d’expression spirituelle ou de rêves

- Caractères, aptitudes et compétences génétiques

Page 10: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Le cycle de vie de la famille

La famille � un système ouvert qui fonctionne en relation à ses contextes socioculturels et qui évolue au cours du cycle de vie.

La famille possède les propriétés qui caractérisent les systèmes ouverts :

Totalité :Toute partie du système (tout membre de la famille) est en relation avec les autres parties/membres qui le constituent tel que chaque changement d’une partie provoque un changement dans les autres et donc dans tout le système de la famille. � non sommativité

Rétroaction :Elle peut être négative (homéostasie, maintien la stabilité du système) ou positive(tendance au changement).

Equifinalité :Dans un système ouvert, les résultats (modifications de l’état après une certaine période de temps) ne sont pas déterminés tant par les conditions initiales que par la nature du processus ou les paramètres du système.

Page 11: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Le génogramme

Page 12: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Génogramme

� Représentation Graphique de sa propre structure familiale en incluant toutes les personnes.

� Pour chaque personne, le sujet écrit les données tant anagrafiques que historiques.

� A travers le génogramme, on étudie la structure, sa dynamique, sa fonctionnalité, sa façon de gérer les événements critiques du cycle de vie.

Page 13: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Le génogramme

Homme

Femme

Homme

Année de décèsAnnée de naissance

1945-1975

m. 1960

Mariage (année) (mari à gauche; femme à droite)

s. 1970Séparation(année)

1972Union libre

d. 1976Divorce(année)

Famille recomposée

Personnes habitant sous le même toit (entourer d’une ligne pointillée)

Page 14: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Le génogramme

Enfants: dans l’ordre des naissances, le plus âgé à gauche

Enfants adoptés ou recueillis

Jumeaux hétérozygotes

Jumeaux homozygotes

Grossesse

Avortement provoqué

Enfant mort-né

Avortement spontané

Page 15: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Le génogramme

Relation proche

Relation distante

Éloignement et rupture

Relation conflictuelle

Relation fusionnelle

Relation fusionnelle et conflictuelle

Page 16: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

La famille comme structure

Page 17: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Le triangle

Le triangle comme unité minimale d’observation

� La dyade = modèle le plus utilisé pour lire les relations humaines

� Nécessité de la vision triadique pour répondre aux critères de la complexité des relations humaines

Ex : Marilou est anxieuse car elle a une mauvaise relation avec le père

� Dans cette affirmation, on ne considère pas le poids de la relation que le père a, par exemple, avec sa femme et comment cette relation peut influencer la relation père –fille.

� Il y a un rapport étroit entre Marilou et sa mère qui semble exclure le père de tout niveau d’intimité avec la fille et celle-ci peut devenir anxieuse chaque fois que le père s’approche d’elle.

Page 18: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Le triangle

� Bateson : L’esprit et la nature : Recherche des Ressemblances et des Différences

� Structure Triangulaire : Possibilité de lier : qui, quoi, où et quand dans la hiérarchie (Haley,..)

� Recherche de la circularité par le biais des triangles : Bowen (1979) Schéma mental pour rechercher des informations

� L’objectif d’un entretien clinique avec la famille et avec le couple� transformer une vision linéaire et dyadique en une vision au moins triadique, voir familiale d’un problème Ex : clinique d’un problème de la boulimie de la sœur à la violence du frère et à la perte du contrôle familial

� Psychologue Relationnel active des configurations triangulaires (mari-femme-enfant). L’objectif est d’avoir plusieurs clés de lecture de la même situation

Page 19: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Le triangle

D

BA

DDC

Structure tétradique ouverte

D

BA

C

Structure tétradique solide

Page 20: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Le triangle

MèrePère

Grand-mère

Enfant symptomatique

Grand-mère

Grand-mère

Page 21: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

La structure familiale

� La famille est un système qui possède sa structure .

La structure familiale: ensemble invisible de demandes fonctionnelles qui détermine les manières avec lesquelles les composants de la famille interagissent.

� Redondances-modèles-règles-attentes réciproques.

� Flexibilité-Rigidité : la famille doit avoir la possibilité de garantir et permettre à ses membres de faire face aux devoirs de développement typiques.

Page 22: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Les structures triangulaires

Certains systémiciens ont approfondi le discours sur les « structures » .

Cornelison – Haley :1. Triangle pervers (deux générations différentes, coalition contre un pair et

négation de la coalition)

Minuchin:

2. Triangulation (l’enfant se trouve dans une position dans laquelle il ne peut pas s’exprimer sans éviter de s’allier avec l’un et contre l’autre. C’est différent du triangle pervers parce que tout est explicite, il n’y a pas de négation verbale

3. Coalition : l’enfant a la tendance à se positionner dans une coalition stable avec un parent contre l’autre parent (peut-être est-ce plus précis de dire coalition parent-enfant plutôt qu’une alliance)

4. Alliance ≠ coalition5. Evitement : le couple ici est constamment uni, les parents submergent leurs

propres conflits en manifestant une position de protection ou de soin envers l’enfant malade, défini comme l’unique problème de la famille

Page 23: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Les structures triangulaires

6. Minuchin parle de « enmeshement »: confusion, tressage, absence de conflits

Onnis – Tortolani – Cancrini :

7. La chronicité est fonction de la relation thérapeutique. Le système thérapeutique peut devenir iatrogénique dans le maintien du symptôme. Le symptôme d’un sujet n’est pas l’effet passif du dysfonctionnement d’un système interpersonnel mais il joue un rôle actif dans le maintien homéostatique des caractéristiques dysfonctionnelles du système.

Page 24: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Le modèle de Salvador Minuchin : une typologie des famillesTrois sous systèmes

Famille avec un fonctionnement normal

GP_ _ _ _ _

M P _ _ _ _ _

E1 E2

Famille avec grand parent absent

PGrand-Mère

___________M E1

Famille avec un enfant parentifié (parental child)

E1

_______M P E2

Légende:

GP: Grands-ParentsP: PèreM: MèreE1: Enfant (aîné)E2: Enfant (cadet)

: membre périphérique_ _ : ligne générationnelle permeabile__ : ligne générationnelle rigide

Page 25: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Trois sous-systèmes

� Sous-système conjugal : couple d’adultes avec les fonctions spécifiques de soutien et d’échange réciproque.

� Sous-système parental : il représente le couple dans son engagement envers la cure et l’engagement dans l’éducation des enfants. Il se modifie au fur et à mesure que l’enfant grandit.

� Sous-système de la fratrie permet aux enfants d’expérimenter une relation de pairs� les frères et sœurs apprennent à négocier, à coopérer, à entrer en compétition.

Page 26: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

� Les sous-systèmes sont délimités entre eux par des frontières (règles qui définissent qui et comment participe à un certain système)

� Les frontières : fonction fondamentale de différencier les sous-systèmes par rapport aux rôles et aux fonctions (indicateur de distance/proximité interpersonnelle dans la hiérarchie des rôles d’un point de vue générationnel)

BCP de tension dans les rapports intergénérationnels sont à rattacher à des règles non partagées concernant les frontières entre les différents sous-systèmes.

� Les frontières peuvent donc être placées autour d’un continuum : rigides (imperméables), claires (semi-perméables), diffuses (perméables).

Page 27: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

___________________________

Frontières rigidesDésengagement

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

Frontières clairesZone de normalité

..........................................................

Frontières diffusesenchevêtrement

Page 28: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Familles fonctionnelles :

Les frontières entre les sous-systèmes sont claires , c'est-à-dire qu’elles sont définies de façon telle à permettre aux membres du sous-système d’exercer ses propres fonctions sans interférer avec l’autre.

� Les informations qui passent entre les différents sous-systèmes sont adéquates en quantité et pertinence par rapport à la relation et au cycle de vie.

Page 29: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Familles désengagées:

Les frontières entre les sous-systèmes sont rigides , les sous-systèmes sont excessivement séparés entre eux tant la communication est difficile (soit comme passage d’informations soit comme échange émotionnel)

Cela signifie que si un membre de la famille rencontre des problèmes dans une phase du cycle de vie et ne trouve pas de soutien et de réconfort chez les autres, il pourra manifester ou amplifier un symptôme pour que sa souffrance soit remarquée.

Page 30: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Familles enchevêtrées:

Les frontières entre sous-systèmes sont diffuses , parfois inexistantes et la différenciation disparaît. Tout le monde sait tout et tous se sentent dans le droit d’aider tout le monde. Une émotion d’un membre est vécue par tous à l’intérieur d’un système familial.

Familles enchevêtrées : sens d’appartenance familiale est très fort (il peut empêcher la différenciation et la prise d’autonomie des différents membres)

Familles désengagées : sens d’appartenance familiale est très fragile

Page 31: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Toute famille peut être placée sur un continuum qui va de l’enchevêtrement au désengagement. Le modèle de fonctionnement normal est reflété par une position centrale avec des frontières claires.

� L’enchevêtrement et le désengagement ne sont pas des organisations dysfonctionnelles en elles-mêmes.

� A certains moments du cycle de vie, une cohésion majeure entre les membres peut être nécessaire.

Page 32: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Le modèle circumplex d’Olson (1983)

Olson analyse le fonctionnement des la famille à travers trois dimensions:

Cohésion:indique la distance et la proximité du point de vue psychologique (cognitif et affectif) et mise en évidence à travers le lien émotionnel entre les membres.

Adaptabilité: indique la capacité de changer de structure familiale sur la base des événements qui se vérifient dans le cours de la vie.

Communication:modalité que les membres de la famille utilisent pour exprimer leurs besoins et/ou sentiments, mais aussi élément qui facilite le mouvement dynamique de la famille.

Page 33: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Le modèle circumplex d’Olson (1983)

�16 types de fonctionnement familial

selon la place que la famille occupe dans chacune des dimensions, qui peuvent être réduites à trois modèles principaux :

Équilibrées – Intermédiaires – Extrêmes

Page 34: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Le modèle circumplex d’Olson (1983)Basse Cohésion Haute

Désengagée Separée connectée Enchevêtrée

Haute

Adaptabilité

Bassa

Chaotique

Flexible

Structurée

Rigide

Famille extrème Famille intermédiaire Famille équilibrée

Page 35: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Le modèle circumplex d’Olson (1983)

Familles les plus fonctionnelles: position centrale (cohésion et adaptabilité)

� Ces familles sont dites équilibrées (cohésion interne, flexibilité nécessaire pour adapter la structure et l’organisation familiale aux différents changements, communication basée sur la confiance en soi et dans les autres)

Familles les moins fonctionnelles: position extrême (cohésion et adaptabilité)

� Ces familles sont dites extrêmes (difficultés d’adaptation aux différentes situations de leur cycle de vie, combinaison de basse/haute cohésion avec basse/haute adaptabilité.Olson à ce propos parle de familles avec des émergences symptomatiques.

Page 36: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Le modèle circumplex d’Olson (1983)

Axe adaptabilité

� Familles avec haute adaptabilité (chaotiques ): difficultés à s’organiser de manière adéquate et à établir des règles précises. Echange communicationnel non satisfaisant.

� Familles avec basse adaptabilité (rigides ): règles qui ne peuvent pas être discutées. Le changement n’apparaît pas possible. Communication contrainte dans des schémas structuraux.

Axe cohésion

� Familles avec haute cohésion (enchevêtrées ): basse différenciation entre les différents membres et une excessive responsabilité réciproque. Comportements de la famille bloqués dans des relations extrêmement engageantes.

� Familles avec basse cohésion (désengagées ): grande distance entre les membres et différenciation marquée, faible partage des émotions et affects. Face aux difficultés, pas de stratégie commune, chacun sa propre stratégie.

Page 37: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Le modèle circumplex d’Olson (1983)

Croisement des deux axes (cohésion et adaptabilité)

� différentes typologies dysfonctionnelles de famille:

� Chaotique – désengagé � Rigide – désengagée� Chaotique – enchevêtrée

� Rigide – enchevêtrée

Carences tant sur le plan de la différenciation personnelle que sur les capacités organisationnelles

Page 38: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Le concept de script et de mythe

Page 39: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Le concept de tri-générationnel

� Perspective historique-évolutive de la famille

� Famille groupe avec histoire

� Transmission: manière avec laquelle les événements critiques, processus de différenciation et séparation ont étés résolus

� Passage d’héritage: dettes/crédits

Page 40: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Le concept de tri-générationnel

� Stierlin (1978) propose trois modalités de transmission intergénérationnelle: lien, délégation, refus

� La délégation laisse à l’enfant un espace d’autonomie à l’intérieur de son mandat.

Ex: désirs d’affirmation du père-mère. Le fils, pour réaliser les désirs d’affirmation des parents, peut s’éloigner de la famille mais il doit rendre « compte »

Page 41: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Mythe

� Série de croyances, assez bien intégrées et partagées par tous les membres de la famille, concernant chacun d’eux et leur positions réciproques à l’intérieur de la vie familiale. De telles croyances ne sont pas contestées par les personnes intéressées malgré les évidentes distorsions de la réalité qu’elles impliquent souvent. Ferreira (1963)

� La mythologie familiale (Ferreira, 1963, Byng Hall, 1973, 1979, Bagarozzi, Andersen, 1989) est constituée par des images de la famille partagées par tous ses membres et par les légendes qui l’expliquent, qui contribuent à créer le sens de l’identité de la famille même.

� Les mythes constituent un programme pour l’action des membres de la famille, c’est-à-dire un script. Le concept de script prévoit que chaque membre a codifié dans sa tête l’entier réseau familial, mais il s’identifie en majorité avec des rôles bien précis.

Page 42: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Mythe

Mythe : phrases qui indiquent des affirmations généralisées (croyances) sur les rôles qui se référent à des qualités-valeurs considérées comme importantes dans le couple–famille. Il s’agit des explications qui justifient les scripts.

Page 43: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Les scripts

John Byng Hall (1985)

Les scripts familiaux sont les « attentes partagées par la famille concernant la manière dont les rôles familiaux doivent être remplis dans différents contextes ».

Page 44: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Les scripts

Continuité et discontinuité des scripts à travers les générations

- Script répétitif- Script correctif- Script improvisé

Page 45: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Scripts

� Le concept de scripts familiaux (Byng Hall, 1985) doit être différencié des phénomènes corrélés qui peuvent être confondus avec lui. Les scripts prévoient les actions à entreprendre maintenant et dans le futur.

� Les rituels familiaux sont une sous-catégorie des scripts familiaux. Ils représentent les attentes partagées de comment une famille interagira en particulières occasions.

Page 46: Théorie génogramme

Psychologie de la famille - S.D'Amore

Scripts

Sélectionner à l’intérieur des interviews les phrases qui décrivent: « comportements, rôles et dynamiques familiales »

Pour qu’on parle de scripts il faut pouvoir trouver: - un contexte (à l’intérieur duquel les sujets peuvent assument certains rôles)- un schéma (plus ou moins défini et rigide, qui prévoit des comportements

adéquats au rôle, comportements qui, répétés dans le temps sont connus par les Partner d’action, en ont donc une attente bien précise).

Il doit être possible donc de relever qui fait quoi, de quelle façon, quand, ses motivations et les conséquences.

Schéma de lecture du script

• Contexte• Qui• Comportements• Rôle