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Table des matières : 1ère partie : étude théorique
INTRODUCTION :……………………………………………………………… 2
RAPPEL ANATOMIQUE :…………………………………………………………5
I-l’uretère :……………………………………………………………………………6
II-le vagin :……………………………………………………………………………9
ETIOPATHOGENIE:…………………………………………………………… 10
I-lésions urétérales provoquées :………………………………………………11
II-Les mécanismes de fistulisation :……………………………………………….12
ETIOLOGIES :………………………………………………………………… 13
I-chirurgie à ciel ouvert :……………………………………………………… 14
1-opérations par voie vaginale :……………………………………………14
2-opérations par voie abdominale :……………………………………… 14
II-l’endoscopie :……………………………………………………………………17
III-La radiothérapie :……………………………………………………………………18
IV-Autres :………………………………………………………………………………….18
ANATOMO-PATHOLOGIE :……………………………………………………19
I-Anatomie d’une F.U.V :………………………………………………………..20
II-Classification des FUV :……………………………………………………….20
III-Evolution anatomique :……………………………………………………… 21
2
DIAGNOSTIC :…………………………………………………………………23
I-Etude clinique :……………………………………………………………………. 24
1-Les signes fonctionnels :……………………………………………………. 24
A) fuite d’urines :……………………………………………………………….24
B) signes accompagnateurs :…………………………………………………25
2-L’examen clinique :……………………………………………………………26
A) examen sous-valve :……………………………………………………… 27
B) épreuve de remplissage de la vessie :………………………………… 27
C) épreuve d’injection de colorant :………………………………………..27
D) toucher rectal :………………………………………………………………28
II-Examens para cliniques:………………………………………………………… 29
A) Examens biologiques :……………………………………………………… 29
B) Examens radiologiques :……………………………………………………. 29
a) l’urographie intraveineuse :……………………………………………… 29
b) l’urétéro-pyélographie rétrograde :…………………………………….30
c) la pyélo-urétérographie rétrograde :……………………………………30
d) la vaginographie :……………………………………………………………30
e) injection d’air dans le vagin :……………………………………………. 31
f) l’échographie rénale :……………………………………………………… 31
g) la tomodensitométrie et l’IRM :………………………………………… 31
C) Examens endoscopiques :……………………………………………………… 32
a) cystoscopie :…………………………………………………………………32
3
b) cathétérisme des uretères :………………………………………………32
c) urétéroscopie :………………………………………………………………32
D) Autres examens :…………………………………………………………………33
DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL :………………………………………………………….33
TRAITEMENT :…………………………………………………………………34
I-Traitement des blessures reconnues durant l'intervention :…………….35
II-Traitement des lésions découvertes à distance de l'intervention :……..35
A- Chirurgie à ciel ouvert :………………………………………………………36
a) suture simple :…………………………………………………………… 36
b) résection anastomose :………………………………………………… 36
c) réimplantation urétéro-vésicale :…………………………………… 38
c-1-réimplantation avec système anti-reflux :…………………. 38
c-2-autres techniques anti-reflux :…………………………………39
c-3-technique d’élongation de la vessie :…………………………43
c-3-1-opération Boari :………………………………………… 43
c-3-2-réimplantation sur vessie psoïque :………………… 47
c-3-3-contre-indications :………………………………………48
c-3-4-nouvelles techniques :…………………………………. 50
d) transurétéro-urétérostomie :………………………………………… 50
e) remplacement de l’uretère :……………………………………………51
e-1-urétéro-ilioplastie :………………………………………………51
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e-2-remplacement prothétique :……………………………………52
f) réimplantation urétéro-rénale :……………………………………… 52
B- Méthodes endo-urologiques :………………………………………………55
1-cathétérisme urétéral par cystoscopie :………………………………55
2-urétéroscopie rétrograde :………………………………………………56
2-1-matériel :…………………………………………………………… 56
2-1-1-materiel de dilatation urétéral :……………………… 56
2-1-2-materiel de perfusion :………………………………… 58
2-1-3-amplificateur de brillance :…………………………… 58
2-2-technique de l’urétéroscopie :……………………………………58
2-3-place de l’urétéroscopie dans le traitement :………………… 61
2-4-aplication de colle biologique :………………………………… 61
C- Indications :…………………………………………………………………… 62
D- Soins post-opératoires :…………………………………………………… 63
2ème partie : étude de la série :
I- Matériel d’étude :……………………………………………………… 65
II- Etude analytique :……………………………………………………… 73
3ème partie :
DISCUSSION :…………………………………………………………………………… 77
1-Epidémiologie :…………………………………………………………………… 78
5
2-Etiologies :………………………………………………………………………… 78
3-Diagnostic positif :……………………………………………………………… 79
4-Diagnostic différentiel :………………………………………………………… 81
5-Aspects thérapeutiques :………………………………………………………..82
6-Prévention :…………………………………………………………………………83
7-Evolution :………………………………………………………………………….84
CONCLUSION :……………………………………………………………………………85
RESUME :………………………………………………………………………………… 88
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES :…………………………………………………… 95
1
PPPPREMIÈRE PARTIEREMIÈRE PARTIEREMIÈRE PARTIEREMIÈRE PARTIE : : : :
ÉÉÉÉTUDE THÉORIQUETUDE THÉORIQUETUDE THÉORIQUETUDE THÉORIQUE
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INTRODUCTIONINTRODUCTIONINTRODUCTIONINTRODUCTION
3
IntroductionIntroductionIntroductionIntroduction : La fistule urétéro-vaginale est une lésion rare, elle représente 6 à 8% des
fistules urogénitales. Elle est définie comme étant une communication anormale
entre le vagin et l’uretère suite à une lésion traumatique de celui-ci, le plus souvent
iatrogène après une chirurgie gynécologique et exceptionnellement post-radique.
La FUV survient souvent chez des femmes en période d’activité génitale
responsable d’un inconfort conjugal et social en raison de l’écoulement d’urine
permanent.
Elle peut survenir à différents moments de différentes opérations
gynécologiques : au cours des annexectomie difficiles (annexes adhérentes ou
franchement incluse dans le ligament large), l’uretère pelvien peut être blessé au
cours du traitement du ligament infundibulo-pelvien. Dans les hystérectomies
élargies le risque de traumatisme urétéral est la préoccupation majeure au cours du
décroisement entre l’uretère et l’artère utérine. Dans l’hystérectomie totale simple le
risque urétéral est en principe très faible puisque les tractions sur l’utérus ouvrent
(quand on opère par en haut) ou ferment (quand on opère par en bas) la crosse de
l’artère utérine et étirent la branche afférente de cette crosse, branche sur laquelle
portera la dissection, la ligature puis la section.
La ligature de l’uretère est un accident rare mais toujours possible. Les
contusions et dévitalisations sont plus fréquentes. Elles aboutissent à la même
conséquence qui est la fistulisation et/ou la sténose.
La lésion urétérale associe souvent fistule et sténose, ce qui explique le
retentissement sur le rein sus-jacent, ainsi à l’opposé de la fistule vésico-vaginale,
elle peut si elle est méconnue, entraîner une destruction progressive du rein.
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Dans le cadre de la pratique urologique, les interventions réalisées par voie
coelioscopique ont des taux de complications similaires à celles réalisées par voie
ouverte. Les lésions urétérales per-coelioscopiques, lors d’un abord pelvien, sont
habituellement consécutives soit à un traumatisme direct de l’uretère lors de la
dissection, soit le plus souvent à une nécrose thermique secondaire à une
électrocoagulation à proximité.
Le diagnostic de la FUV est facile lorsque tous les signes cliniques sont réunis
(fuites d’urines permanentes avec mictions conservées) dans les suites d’une
intervention chirurgicale pelvienne.
De diagnostic assez aisé, sa réparation est parfois difficile. De nombreuses
modalités thérapeutiques ont été décrites dans la littérature. En effet, si le
traitement chirurgical de référence de telles fistules iatrogènes pelviennes reste la
réimplantation urétéro-vésicale sur vessie psoique, actuellement, tout traitement de
ces lésions doit commencer par une tentative de mise en place d’une sonde
urétérale double J au mieux sans perforation le long de son corps.
Par ailleurs, le facteur de prévention, le plus important, reste une bonne
connaissance de l’anatomie du pelvis et des sites habituels de lésions urétérales. Le
repérage visuel de l’uretère au départ de toute dissection pelvienne et le maintien de
l’attache péritonéale préservant la vascularisation ont montré leur efficacité.
A travers l’analyse des 3 observations et d’une revue de la littérature, nous
étudierons les aspects épidémiologiques, étiopathogéniques, diagnostiques et
thérapeutiques des cette pathologie.
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RAPPEL ANATOMIQUERAPPEL ANATOMIQUERAPPEL ANATOMIQUERAPPEL ANATOMIQUE
6
Rappel anatomiqueRappel anatomiqueRappel anatomiqueRappel anatomique ::::
IIII.... L’uretèreL’uretèreL’uretèreL’uretère ::::
L’uretère mesure d’habitude 25 à 35cm de long, il est plus court chez la
femme que chez l’homme. On distingue 3 portions différentes :
� lombaire (12 à 13cm) : l’uretère descend devant les apophyses
costiformes des vertèbres lombaires, en avant du muscle psoas. L’uretère
lombaire se termine au moment où il croise les vaisseaux iliaques.
� Iliaque (3à4cm) : l’uretère droit croise le vaisseau iliaque externe et le
gauche croise le vaisseau iliaque primitif
� pelvien (10 à 12cm): chemine sur la paroi du petit bassin (uretère
pariétal) puis croise vers l’intérieur (uretère viscérale) et rentre dans la vessie.
� vésical ou intramural
L’uretère ilio-pelvien décrit une grande courbure à concavité dirigée vers le
haut, en avant et en dedans (figure1). On distingue dans cette portion deux parties :
un segment pariétal et un segment viscéral qui diffèrent chez la femme et chez
l’homme.
En effet, l’uretère pelvien traverse au niveau de la cavité pelvienne trois régions
délimitées par une cloison transversale que forment l’utérus et les ligaments larges :
----le segment rétrle segment rétrle segment rétrle segment rétroooo----ligamentaireligamentaireligamentaireligamentaire : : : : il entre en rapport intime avec les vaisseaux
iliaques internes pour se placer en dedans de l’artère génito-vésicale qu’il va suivre.
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----le segment ligamentairele segment ligamentairele segment ligamentairele segment ligamentaire : : : : l’uretère traverse la base des ligaments larges
suivant une direction oblique en avant et en dedans. Il croise l’artère utérine qui va
passer en avant et au dessus de lui. C’est un rapport qui le rend très vulnérable lors
des dissections en vue d’une hystérectomie.
----le segment préle segment préle segment préle segment pré----ligamentaireligamentaireligamentaireligamentaire :::: en avant des ligaments larges, l’uretère
chemine obliquement en avant et en dedans, entre la vessie et le vagin pour
pénétrer dans la vessie. Il y est à la merci de la manipulation du chirurgien.
La vascularisation de la portion ilio-pélvienne de l’uretère est assurée par des
branches issues des artères iliaques primitives et des artères vésicales inférieures.
Tout au long de son trajet, l’uretère est entouré d’une condensation cellulaire :
la gaine de l’uretère. Il est uni au péritoine par des tractus conjonctifs dont Il s’en
sépare dans la deuxième partie du trajet pelvien sous la gaine hypogastrique.
L’uretère est alors particulièrement fixé aux vaisseaux iliaques.
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FigureFigureFigureFigure 1111 :::: coupe sagittale du périnée dcoupe sagittale du périnée dcoupe sagittale du périnée dcoupe sagittale du périnée de la femmee la femmee la femmee la femme ::::
FigFigFigFigureureureure 2222 :::: l’uretère et ses rapports l’uretère et ses rapports l’uretère et ses rapports l’uretère et ses rapports ::::
9
IIIIIIII---- le vaginle vaginle vaginle vagin ::::
Le vagin est un conduit musculo-membraneux qui va de la vulve au col utérin,
il joue un rôle capital dans la statique des viscères pelviens. Sa longueur est de 6 à
8cm. Il est étroit au niveau de la vulve, dilaté au milieu et resserré prés de son
extrémité utérine où il entoure et s’unit avec le col utérin.
Le vagin possède des parois très extensibles et élastiques ; il présente trois
tuniques :
� tunique adventitielle ou fascia vaginale.
� tunique musculaire.
� tunique muqueuse.
La paroi antérieure du vagin regarde en haut et en avant et répond à la face
postérieure du bas appareil urinaire. Sa partie supérieure est unie à la base vésicale
par la cloison vésico-vaginale. Ici siège le rapport le plus menacé de l’uretère
pelvien. En effet il est situé dans l’épaisseur même de la partie supérieure de la
cloison, d’où la possibilité de fistule urétéro-vaginale.
La vascularisation artérielle du vagin provient de chaque côté et de haut en bas
des artères, utérine, vaginale qui naît de l’artère iliaque interne, et rectale moyenne.
Les tuniques se drainent dans le plexus veineux vaginal situé de chaque côté du
vagin. Chaque plexus veineux vaginal est drainé par les veines utérines, vaginales et
rectales moyennes.
Le réseau lymphatique muqueux est très riche et ténu, il se rend aux ganglions
iliaques externes et internes.
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ETIOPATHOGÉNIEETIOPATHOGÉNIEETIOPATHOGÉNIEETIOPATHOGÉNIE
11
EtiopathogénieEtiopathogénieEtiopathogénieEtiopathogénie :::: (20-21)
IIII---- Lésions urétérales provoquéesLésions urétérales provoquéesLésions urétérales provoquéesLésions urétérales provoquées ::::
IIII----1111---- fistules postfistules postfistules postfistules post----chirurgicaleschirurgicaleschirurgicaleschirurgicales :::: (22) L’uretère pelvien trouve dans ses rapports avec les pédicules ovarien et utérin,
le ligament large, l’occasion d’être traumatisé au cours des interventions portant sur
l’utérus et ses annexes.
La continuité de l’uretère peut être partiellement ou totalement interrompue
par une ligature, un écrasement, une section, une résection ou un arrachement. Elle
peut s’interrompe secondairement à la suite de certaines dénudations.
Ces différentes lésions ont comme conséquences :
- Oblitération totale ou partielle Oblitération totale ou partielle Oblitération totale ou partielle Oblitération totale ou partielle d’où l’urétéro-hydronéphrose.
- Ecoulement immédiat de l’urine hors de l’uretèreEcoulement immédiat de l’urine hors de l’uretèreEcoulement immédiat de l’urine hors de l’uretèreEcoulement immédiat de l’urine hors de l’uretère : : : : elle s’évacue par l’incision
abdominale, par le vagin (fistule immédiate) ou dans la cavité péritonéale. Si elle ne
le peut, elle s’accumule dans l’espace sous péritonéal sous forme d’un urinome.
- Fistulisation secondaire dans le vaginFistulisation secondaire dans le vaginFistulisation secondaire dans le vaginFistulisation secondaire dans le vagin
IIII----2222---- fistules postfistules postfistules postfistules post----radiquesradiquesradiquesradiques :::: (21)
Les remaniements histologiques ont été classés en trois phases :
- phase aiguephase aiguephase aiguephase aigue : : : : où on observe une congestion, oedème et dégénérescence de
l’urothélium et de l’endothélium.
- Phase subaiguePhase subaiguePhase subaiguePhase subaigue :::: les remaniements sus décrit sont plus prononcés, et on note la
présence d’un infiltrat inflammatoire.
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- Phase chroniquePhase chroniquePhase chroniquePhase chronique : : : : où on observe une endartérite oblitérante responsable de
troubles trophiques, nécrose, puis processus fistuleux. Le facteur ischémique est
aggravé par la ligature des vaisseaux lorsqu’un traitement chirurgical est associé.
IIIIIIII---- Les mécanismes de fistulisationLes mécanismes de fistulisationLes mécanismes de fistulisationLes mécanismes de fistulisation :::: (20-21)
La F.U.V se constitue schématiquement dans deux situations :
- Section partielle ou totSection partielle ou totSection partielle ou totSection partielle ou totalealealeale : : : : où l’écoulement d’urines se fait en général le
lendemain de l’intervention par la tranche de section vaginale.
- Sphacèle puis chute d’escarresSphacèle puis chute d’escarresSphacèle puis chute d’escarresSphacèle puis chute d’escarres :::: après écrasement, ligature, dénudation ; l’urine
s’accumule en rétropéritonéal et ne tarde pas à constituer un urinome. Lorsque
sa tension devient suffisante pour lui donner issue, une fistule se constitue, et
douleur et fièvre disparaissent.
L’urine peut, dans certains cas, s’extravaser dans le péritoine à l’origine alors
de péritonite urineuse, mais souvent l’urinome s’ouvre au niveau du vagin.
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ETIOLOGIESETIOLOGIESETIOLOGIESETIOLOGIES
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EtiologiesEtiologiesEtiologiesEtiologies ::::
IIII---- chirurgie à ciel ouvertchirurgie à ciel ouvertchirurgie à ciel ouvertchirurgie à ciel ouvert :::: (22)
Les lésions urétérales post opératoires sont fournies à 75% par la chirurgie
gynécologique. Dans la chirurgie du cancer du col utérin, les F.U.V représentent 8%
chez Wertheim (24), 1,2% chez Manka (25) (4% en cas d’association de
radiothérapie), et 1,3% chez Hatch (26).
1111---- opérations par voie vaopérations par voie vaopérations par voie vaopérations par voie vaginaleginaleginaleginale ::::
- hystérectomie vaginalehystérectomie vaginalehystérectomie vaginalehystérectomie vaginale : : : : l’uretère est habituellement atteint par la pince destinée à
l’artère utérine dans le ligament large, d’où fistule par nécrose et presque toujours
fistule droite.
Ceci est dû à la difficulté de placer la pince destinée à l’utérine droite, puisque
pendant que la main gauche de l’opérateur tire sur l’utérus pour posé la pince, la main
droite se place sous la gauche, croisement qui nuit à la précision du geste (20-22).
- AutresAutresAutresAutres :::: annexectomie par voie vaginale, forceps lors d’accouchement dystocique,
et même lors d’avortement (27).
2222---- opérations par voie abdominaleopérations par voie abdominaleopérations par voie abdominaleopérations par voie abdominale ::::
- hystérectomie abdominalehystérectomie abdominalehystérectomie abdominalehystérectomie abdominale :::: menace l’uretère en deux endroits :
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•••• Au détroit supérieurAu détroit supérieurAu détroit supérieurAu détroit supérieur ::::
Pendant la mise en place de la pince d’hémostase sur le pédicule utéro-
ovarien, ou alors lorsqu’on péritonise.
•••• A son croisement avec l’utérine dans la base du ligament largeA son croisement avec l’utérine dans la base du ligament largeA son croisement avec l’utérine dans la base du ligament largeA son croisement avec l’utérine dans la base du ligament large ::::
Soit quand on place la pince, soit surtout quand la pince ou la ligature ont
lâché, et qu’on doit les reprendre l’une ou l’autre.
Il semble donc que ces interventions, où le risque est essentiellement urétéral
(et quand le risque est prévisible), doivent être conduites d’une manière plus
urologique que gynécologique.
- Chirurgie pour cancerChirurgie pour cancerChirurgie pour cancerChirurgie pour cancer : : : : colpohystérecolpohystérecolpohystérecolpohystérectomie actomie actomie actomie avec lymphadénectomie ou vec lymphadénectomie ou vec lymphadénectomie ou vec lymphadénectomie ou
opération de Wertheim opération de Wertheim opération de Wertheim opération de Wertheim (28) ::::
L’uretère encourt plus de danger dû à l’élargissement de la dissection sur tout
le trajet pelvien latéral. Le risque de dévascularisation par atteinte de la circulation
collatérale dans la gaine péri-urétérale est à son maximum. Les fistules secondaires
sont latérales, et siègent généralement à 2 ou 3cm de l’abouchement de l’uretère
dans la vessie.
Certains auteurs, comme Weibel (29), ont avancé la théorie de la suppuration
sous-péritonéale, et que son rôle est le principal facteur derrière la constitution de
ces fistules. En cas d’irradiation préopératoire, l’uretère a une trophicité suffisante
pour vivre mais non pour cicatriser.
L’uretère est d’autant plus enclin à être lésé que le curage est plus étendu (30),
qu’il existe une infection préopératoire associée (31), ou bien que se constitue un
lymphocèle préopératoire (26-31).
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L’incidence de F.U.V dans ce genre d’interventions représente 12% dans la série
de Parker (32). La même incidence est rapportée par Underwood (5).
- CésarienneCésarienneCésarienneCésarienne ::::
L’incidence rapportée de FUV après césarienne varie selon les séries, mais reste
dans l’intervalle de 20 à 37,5% (33-34-35-36).
- Interventions de chirurgie généraleInterventions de chirurgie généraleInterventions de chirurgie généraleInterventions de chirurgie générale ::::
L’amputation abdomino-péritonéale pour cancer de rectum est l’intervention
par excellence où l’uretère est lésé, dans le domaine chirurgicale.
La cure d’hernie inguinale, l’appendicectomie rétroceacale +/-.
L’incidence de ce genre de lésions est de 0,3% à 5,7% selon les séries (37-38).
L’uretère peut être traumatisé pendant la division du mésosigmoïde, des
ligaments latéraux du rectum, de l’artère mésentérique inférieure, ou alors pendant
la rétro-péritonisation (39-40). Dans ce dernier cas, la lésion urétérale peut résulter
du fait d’inattention du chirurgien après que la partie la plus ardue de l’intervention
soit passée. L’uretère gauche est le plus susceptible d’être lésé dû à sa proximité du
mésosigmoïde (38).
D’autres interventions comme la cure d’hernie inguinale, ou l’appendicectomie
rétroceacale peuvent être, plus rarement, responsables de ce genre de lésions
urétérales (41-41).
- Interventions de chirurgie vasculaireInterventions de chirurgie vasculaireInterventions de chirurgie vasculaireInterventions de chirurgie vasculaire : : : :
La sympathectomie, le pontage aorto-iliaque, et aorto-fémoral peuvent être
responsables de traumatismes urétéraux mais plus rarement de FUV. En effet, leur
incidence serait de 12%, et les signes radiologiques peuvent précéder la formation
de la fuite (43).
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IIIIIIII---- l’endoscopie ou la ceolioscopil’endoscopie ou la ceolioscopil’endoscopie ou la ceolioscopil’endoscopie ou la ceolioscopieeee ::::
� HistoriqueHistoriqueHistoriqueHistorique ::::
-1988 : 1ère hystérectomie ceolioscopique : H. Reich
-1989 : 1ère hystérectomie élargie
-1989-1994 : évolution technique et amélioration des différents temps
-1995-2003 : 250cas par an
Depuis 1991, la chirurgie laparoscopique est devenue une alternative à la
chirurgie ouverte dans de nombreuses spécialités. Cette technique apporte aux
patients beaucoup d’avantages dont une diminution des douleurs post-chirurgicales
et un temps de convalescence réduit.
Du à l’utilisation de plus en plus large de l’urétéroscopie, cette dernière a pris
sa place entre les causes occasionnant des lésions urétérales dans environ 9% des
cas (21).
Dans le cadre de la pratique urologique, les interventions réalisées par voie
coelioscopique ont des taux de complications similaires à celles réalisées par voie
ouverte (44-45-46-47-48). Le risque de complication chirurgicale et notamment
urétérale n’est pas strictement lié à la voie d’abord coelioscopique mais à la
formation d’opérateur à cette nouvelle approche.
Les lésions urétérales per-coelioscopiques, lors d’un abord pelvien, sont
habituellement consécutives soit à un traumatisme direct de l’uretère lors de la
dissection, soit le plus souvent à une nécrose thermique secondaire à une
électrocoagulation de proximité. A ce titre, la coagulation monopolaire largement
utilisée aux débuts de la coeliochirurgie, mais responsable d'une diffusion du
courant en cas de prise épaisse, est à proscrire.
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Les nouvelles techniques de coagulation (Ligasure® ou Ultracision®) autorisent
une certaine réduction des durées opératoires, mais ne sont pas dénuées de
risques.
IIIIIIIIIIII----RadiothérapieRadiothérapieRadiothérapieRadiothérapie :::: (21-49)
Certaines études ont démontré la radiosensibilité expérimentale de l’uretère,
vu qu’il ne tolère que 20 à 25 gy (51-52).
La lésion urétérale est secondaire à la curiethérapie, ou à la radiothérapie
externe pelvienne lors de surdosage ou d’association radiochirurgicale.
En effet, l’incidence varie selon l’association ou non de la radiothérapie (4,1%
et 1,2% respectivement) (25).
L’action maximale des rayonnements ionisants semble se situer dans les 4 à
5cm de l’orifice urétéral.
Dans la pratique courante, cependant, une complication urétérale post-radique
demeure rare, et souvent il s’agit volontiers d’une obstruction.
IVIVIVIV---- Autres caAutres caAutres caAutres cauuuusssseseseses plus rares plus rares plus rares plus rares ::::
En effet, un cas de F.U.V a été rapporté ayant fait suite à un cerclage pour
fausses couches itératives dues à un utérus bicorne et une béance cervico-
isthmique (52).
Un autre cas a été rapporté secondairement à une ponction écho-guidée pour
récupération d’ovocyte en vue d’une insémination artificielle (53).
Un autre cas de F.U.V a été, également, rapporté comme complication
inhabituelle à la lithotripsie extracorporelle (54). La sympathectomie chimique
scanno-guidée a été également incriminée (55).
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ANATOMOPATHOLOGIEANATOMOPATHOLOGIEANATOMOPATHOLOGIEANATOMOPATHOLOGIE
20
AnatomopathologieAnatomopathologieAnatomopathologieAnatomopathologie ::::
IIII---- Anatomie d’une F.U.VAnatomie d’une F.U.VAnatomie d’une F.U.VAnatomie d’une F.U.V :::: (20)
Une fistule urétérale comporte deux orifices, interne et externe, et un trajet
intermédiaire :
- Orifice interneOrifice interneOrifice interneOrifice interne :::: l’état de cet orifice est à connaître en raison de son importance
pour le choix du procédé lorsqu’un traitement conservateur est envisagé.
- Orifice externeOrifice externeOrifice externeOrifice externe :::: l’orifice fistuleux est au fond du vagin, latéral dans un des cul-
de-sacs latéraux pour les très rares fistules obstétricales. La fistule très basse, peut
être associée à une F.V.V, dont la fréquence n’est pas négligeable. Enfin, la fistule
peut être bilatérale, ou associée à une altération traumatique de l’uretère opposé
d’un autre type (oblitération, rétrécissement).
- Le trajet intermédiaireLe trajet intermédiaireLe trajet intermédiaireLe trajet intermédiaire :::: long ou court selon la distance qui sépare la perte de
substance urétérale de l’aboutissement externe de la fistule, il est étroit et sinueux.
Souvent au contact de l’uretère, on rencontre une cavité où de l’urine purulente et
parfois du tissu sphacélique sont retenus.
IIIIIIII---- Classification des F.U.VClassification des F.U.VClassification des F.U.VClassification des F.U.V ::::
On distingue :
- Les fistules totalesLes fistules totalesLes fistules totalesLes fistules totales : : : : la continuité de l’uretère est interrompue, les deux bouts
rétractés sont à distance. Par la fistule la totalité de l’urine du rein s’échappe.
21
- Les fistules partielleLes fistules partielleLes fistules partielleLes fistules partiellessss :::: la continuité de l’uretère est respectée. Une perte de
substance limitée à un segment de la circonférence soustrait à la vessie une
partie plus ou moins importante, parfois la totalité de l’urine du rein sus-jacent.
On peut classer ces F.U.V selon leur siège. On distingue alors :
- Les fistules hautesLes fistules hautesLes fistules hautesLes fistules hautes : : : : siégeant au voisinage du détroit supérieur (blessure de
l’uretère au pédicule utéro-ovarien, extirpation d’annexes adhérentes)
- Les fistules bassesLes fistules bassesLes fistules bassesLes fistules basses :::: à 3 ou 4cm du méat urétéral, provoquées généralement par
une blessure de l’uretère à son croisement avec l’utérine.
- Les fistules juxtaLes fistules juxtaLes fistules juxtaLes fistules juxta----vésicalesvésicalesvésicalesvésicales :::: à 1 ou 2cm, parfois quelques mm, du méat urétéral
affectant le segment intramural.
Selon la classification de Wallace, on distingue :
- Fistules simplesFistules simplesFistules simplesFistules simples
- Fistules compliquéesFistules compliquéesFistules compliquéesFistules compliquées : : : : où la patiente subit au préalable une curiethérapie et une
radiothérapie externe pelvienne ; l’intervention, un mois après, consistant en une
hystérectomie étendue avec lymphadénectomie et ligature des vaisseaux
internes.
IIIIIIIIIIII---- EvolutionEvolutionEvolutionEvolution anatomiqueanatomiqueanatomiqueanatomique ::::
En règle générale, l’uretère fistuleux se rétrécit au niveau de la solution de
continuité, ainsi la rétention d’urine, en amont du rétrécissement, constitue une
urétéro-hydronéphrose et entraîne la destruction progressive du parenchyme rénal.
L’infection est pratiquement constante (pyélonéphrite, pyonéphrose). Les fistules
urétérales entraînent souvent le rétrécissement, la dilatation et l’infection.
22
La vessie est habituellement normale, il arrive cependant qu’elle soit rétractée,
épaissie (sclérose par infection, irradiation, troubles trophiques et nerveux
consécutifs à une lymphadénectomie) ; ces modifications influent sur la décision
thérapeutique.
23
DIAGNOSTICDIAGNOSTICDIAGNOSTICDIAGNOSTIC
24
DiagnosticDiagnosticDiagnosticDiagnostic :::: IIII---- Etude clinique Etude clinique Etude clinique Etude clinique ::::
1111---- Les signes fonctionLes signes fonctionLes signes fonctionLes signes fonctionnelsnelsnelsnels ::::
AAAA) fuite d’urines) fuite d’urines) fuite d’urines) fuite d’urines :::: c’est le maître symptôme
Elle survient le plus souvent après une intervention chirurgicale d’ordre
gynécologique, qui doit être considérée comme un élément diagnostique très
important. Plus rarement, on a observé des F.U.V apparues après radiothérapie, ou
association radiothérapie et chirurgie.
La F.U.V peut survenir le lendemain de l’intervention, mais elle peut observer
un délai d’apparition qui tend à varier selon les séries, entre 1 et 28 jours (20-33-
34-57). Cependant, on a décrit un cas qui s’est révélé 17 ans après une
curiethérapie (58).
Il s’agit d’un écoulement qui se fait par le vagin, le plus souvent permanent, il
n’est pas modifié par le changement de position, et les mictions sont conservées, ce
qui est très suggestif de F.U.V. Néanmoins, un cas de F.U.V a été décrit par Falandry
où l’écoulement était intermittent et accompagné d’une hématurie paroxystique
(34).
L’association avec une F.V.V n’est pas rare (12% selon Goodwin (59), 24% selon
Benchekroun). Cette situation est toujours un piège redoutable, pour lequel il faut
être vigilant, la conservation de la miction se perde alors du tableau clinique. Il’y va
de même en cas de F.U.V bilatérale, dont l’incidence est de 30% dans la série de
Hounasso (60), où l’absence de mictions est volontiers le maître symptôme (35-60-
61-62).
25
BBBB) signes accompagnateurs) signes accompagnateurs) signes accompagnateurs) signes accompagnateurs ::::
---- douleurs lombaires douleurs lombaires douleurs lombaires douleurs lombaires : : : : leur fréquence varie de 25 à 58% selon les séries (35-36-63).
Elles peuvent précéder l’installation de la fistule, exprimant alors la formation de
l’urinome rétropéritonéal. Par ailleurs, les lombalgies peuvent survenir après
l’installation de la fuite d’urine témoignant plutôt d’un retentissement sur le haut
appareil qui commence à s’installer.
Ces douleurs peuvent être typiquement rénales (coliques néphrétiques), ou
alors modérées sous forme de simples lombalgies.
- signes générauxsignes générauxsignes générauxsignes généraux :::: un état fébrile peut s’ajouter au tableau clinique, témoignant
de la septicité de la rétention urétéro-pyélocalicielle. La patiente peut parfois se
présenter dans un tableau de pyélonéphrite aigue dans environ 18% des cas (35-
36). Dans certains cas, cette fièvre peut être en rapport avec un urinome infecté.
- Autres manifestationsAutres manifestationsAutres manifestationsAutres manifestations : : : : Maudal rapporte dans sa série 19% de cas d’azotémie et
d’urosepsis, où l’exploration a montré des abcès pelviens (57). Wallace rapporte
même un cas qui a été réopéré sans établir de diagnostic (56).
Parfois le motif de consultation est atypique avec une hématurie totale, décrite
par Mhiri dans sa série (64), une incontinence intermittente avec une hématurie
paroxystique et enfin un cas de tumeur hypogastrique pseudokystique observée
chez deux femmes par Falandray (34).
26
Il est utile de noter, que les manifestations douloureuses et infectieuses
précédent en général la formation de la F.U.V étant plutôt l’expression de la
formation de l’urinome.
L’installation de l’écoulement témoignant de la formation de la fistule
occasionne un soulagement variable des douleurs lombaires, et une disparition de
l’état fébrile, en l’absence d’infection urinaire de toute évidence.
2222---- l’examen cliniquel’examen cliniquel’examen cliniquel’examen clinique ::::
Il doit être pratiqué dan une salle bien éclairée, sur une table gynécologique,
avec un matériel adapté et stérile. Le problème est de définir la nature de
l’écoulement, et son siège. En effet, un écoulement liquide par le vagin, doit être
identifié comme étant un écoulement urineux, et par conséquent éliminer une
lymphorée et le plus souvent, une fuite vésicale.
Il est important de signaler que le but de cet examen est d’affirmer l’étanchéité
de la vessie, et d’éliminer l’incontinence méatique.
- l’inspection de la vulvel’inspection de la vulvel’inspection de la vulvel’inspection de la vulve : : : : en position gynécologique, elle permet de faire le
diagnostic positif de l’écoulement urinaire par le vagin, alors que le méat est sec.
On apprécie également l’état vulvo-périnéal : irritation, concrétions calcaires,
pustules.
- Le toucher vaginalLe toucher vaginalLe toucher vaginalLe toucher vaginal :::: il permet d’apprécier l’état du vagin, la présence ou
l’absence du col utérin, de la présence d’une éventuelle F.V.V ainsi que ses
27
caractéristiques. Par ailleurs, il permet d’apprécier l’état régional du pelvis,
souple ou gelé par l’atteinte radique.
- L’examen de la L’examen de la L’examen de la L’examen de la paroi vaginaleparoi vaginaleparoi vaginaleparoi vaginale : : : :
AAAA---- Examen sousExamen sousExamen sousExamen sous----valvevalvevalvevalve ::::
Sur la table gynécologique, en position génu-pectorale, on doit s’aider de
valves refoulant la paroi vaginale postérieure, et déplissant la paroi antérieure. On
procède alors à la recherche de l’orifice fistuleux urétéral sur le dôme vaginal,
latéralement sur la cicatrice, rarement cathétérisable pour l’UPR. L’intérêt de cet
examen est surtout d’éliminer une F.V.V.
BBBB---- Epreuve de remplissage de la vessieEpreuve de remplissage de la vessieEpreuve de remplissage de la vessieEpreuve de remplissage de la vessie ::::
- TechniqueTechniqueTechniqueTechnique : : : : On injecte au moyen d’une sonde vésicale 300cc de sérum salé au
niveau de la vessie. On observe l’issue de liquide à travers l’orifice fistuleux au
niveau du vagin.
- ButButButBut :::: permet d’éliminer la F.V.V.
Une variante de cette méthode consiste à injecter de l’air en intravésical à
travers la sonde, et à observer l’éventuelle issue de bulles d’air à travers l’orifice
fistuleux.
- RésultatsRésultatsRésultatsRésultats :::: dans les F.U.V isolées, le liquide ne fuit pas dans le vagin.
28
CCCC---- Epreuve d’injection de colorantEpreuve d’injection de colorantEpreuve d’injection de colorantEpreuve d’injection de colorant ::::
- injection de bleu de méthylène en intravésicalinjection de bleu de méthylène en intravésicalinjection de bleu de méthylène en intravésicalinjection de bleu de méthylène en intravésical :::: un tampon est poussé dans le
vagin. On injectera du bleu de méthylène à travers la sonde vésicale qu’on aura
mis au préalable à la patiente. Le tampon est retiré après quelques instants. Il
sera teinté de bleu si la fistule est vésicale. Il sera humide mais non teinté de
bleu si la fistule est urétérale.
- Injection d’indigo Injection d’indigo Injection d’indigo Injection d’indigo carmin en intraveineuxcarmin en intraveineuxcarmin en intraveineuxcarmin en intraveineux :::: la substance apparaîtra dans l’urine
en une coloration bleue sombre. L’apparition de la coloration sur le tampon
vaginal témoignera de la présence d’une fistule. La voie orale peut être utilisée
également. Les résultats sont les mêmes.
- Combinaison des deux méthodesCombinaison des deux méthodesCombinaison des deux méthodesCombinaison des deux méthodes : : : : Raghavaiah a combiné les deux méthodes
pour essayer d’obtenir plus d’informations en ce qui concerne la localisation
précise de la F.U.V (65).
4 tampons sont placés en intavaginal à des endroits bien précis, et la teinte
retrouvée dans un tampon, permet de déterminer le type de la lésion, et de quel
côté en s’aidant de l’emplacement du tampon vaginal.
L’auteur révèle que cette méthode permet également de différencier d’une
fistule péritonéo-vaginale au cas où aucune teinte n’est recueillie sur aucun tampon
vaginal.
Cette méthode reste, cependant, assez controversée quant à sa
reproductibilité.
Certains auteurs, une fois l’orifice de la F.U.V localisé essaient de le
cathétériser.
29
DDDD---- le toucherle toucherle toucherle toucher rectal rectal rectal rectal ;;;;
Il permet d’explorer la cloison recto-vaginale et de vérifier l’absence de
communication recto-vaginale.
3333---- Examen Examen Examen Examenssss para para para para----cliniquecliniquecliniquecliniquessss ::::
A ce stade, le diagnostic de F.U.V doit être confirmé et précisé. Il faut
également apprécier la fonction rénale, et l’intégrité de l’appareil urinaire
controlatéral.
AAAA---- Examens biologiquesExamens biologiquesExamens biologiquesExamens biologiques ::::
- Examen cytobactériologique des urinesExamen cytobactériologique des urinesExamen cytobactériologique des urinesExamen cytobactériologique des urines : : : : l’ECBU est indispensable avant toute
endoscopie et tout traitement.
- Evaluation de la fonction rénaleEvaluation de la fonction rénaleEvaluation de la fonction rénaleEvaluation de la fonction rénale : : : : et ce, avant tout examen radiologique, mais
également pour évaluer l’urgence urologique.
BBBB---- Examens d’imagerieExamens d’imagerieExamens d’imagerieExamens d’imagerie ::::
aaaa---- l’urographie intraveineusel’urographie intraveineusel’urographie intraveineusel’urographie intraveineuse ::::
Examen clé indispensable pour apprécier le côté, le siège, le type de la F.U.V,
et le retentissement sur le haut appareil. Elle en signale la déficience fonctionnelle,
l’état de son appareil excréteur, renforce le diagnostic, ou parfois le fait. Elle précise
en même temps la valeur du rein controlatéral, et pose l’indication opératoire
précoce (66).
30
L’U.I.V permet d’objectiver :
- une urétéroune urétéroune urétéroune urétéro----hydronéphrose du côté de l’uretère léséhydronéphrose du côté de l’uretère léséhydronéphrose du côté de l’uretère léséhydronéphrose du côté de l’uretère lésé : : : : la sténose responsable est
mieux visualisée sur le cliché post-mictionnel (22). Parfois, le rein est muet,
témoignant d’un retentissement sérieux du haut appareil.
- une extravasatune extravasatune extravasatune extravasation du produit de contraste au niveau du vagin.ion du produit de contraste au niveau du vagin.ion du produit de contraste au niveau du vagin.ion du produit de contraste au niveau du vagin.
- Par ailleurs, l’U.I.V peut être tout à fait normalnormalnormalnormaleeee : : : : notamment lorsque la fistule est
large, et la fuite abondante.
bbbb---- urétérourétérourétérourétéro----pyélographie rétrogradepyélographie rétrogradepyélographie rétrogradepyélographie rétrograde ::::
Son indication n’est pas systématique, mais peut se discuter avec intérêt dans
certains cas difficiles. Elle précisera mieux, avec l’U.I.V, le siège, l’étendue de la
lésion urétérale, et son uni ou bilatéralité, éléments qui sont parfois mal analysés
sur l’U.I.V seule (34). Cependant, elle demeure un examen utile en terme
d’exploration du moignon urétéral distal. En cas de rein muet, le niveau de
l’obstacle sera noté.
Si la sonde passe, on la laissera soigneusement en place : ça pourrait être le
début du traitement réparateur.
cccc---- la pyélola pyélola pyélola pyélo----ururururétérographie descendanteétérographie descendanteétérographie descendanteétérographie descendante :::: (68)
Préconisée en cas d’impossibilité d’exploration rétrograde, elle se fait sous
contrôle échographique, à travers une néphrostomie, et opacifie facilement les
cavités rénales, et surtout l’uretère des reins à sécrétion tardive et pâle. On peut
alors connaître, avec les clichés d’U.P.R préalables, le niveau et l’étendue de la
fistule.
31
dddd---- la vaginographiela vaginographiela vaginographiela vaginographie ::::
Il s’agit d’une méthode simple, et qui peut s’avérer utile dans la confirmation
de la présence de F.U.V, surtout en l’absence d’anomalies du haut appareil, sur les
autres méthodes d’opacification (69).
eeee---- injection d’air dans le vagininjection d’air dans le vagininjection d’air dans le vagininjection d’air dans le vagin ::::
Il s’agit d’une méthode où la fistule est diagnostiquée par l’injection de 150cc
d’air dans le vagin, ce qui mettra en évidence un pneumouretère sur l’ASP. C’est une
méthode qui demeure néanmoins, assez discutée quant à sa reproductibilité (70).
ffff---- l’échographie rénalel’échographie rénalel’échographie rénalel’échographie rénale :::: (34)
En dépit de son manque de spécificité, elle reste un examen simple,
disponible, et non invasif.
Elle permet d’observer l’urétéro-hydronéphrose sur obstacle urétéral, et pose
l’indication de l’U.I.V, ou contourne certaines de ses difficultés, notamment en cas
de rein muet.
Elle rend possible également la mise en place, sous contrôle échoguidé, d’une
néphrostomie pour soulager les cavités rénales en rétention, et parfois de réaliser
une opacification descendante des cavités pyélo-urétérales. L’échographie permet
aussi dans certains cas de mettre en évidence une collection liquidienne
rétropéritonéale (urinome), ou un épanchement intrapéritonéal.
32
gggg---- la tomodensitométrie et l’IRMla tomodensitométrie et l’IRMla tomodensitométrie et l’IRMla tomodensitométrie et l’IRM :::: (21)
Elles ont peu d’indications, en dehors d’une lésion infectieuse au niveau d’un
urinome rétropéritonéal, ou au niveau du parenchyme rénal. Par contre, à distance
d’une intervention, elles aident à différencier une obstruction par récidive tumorale,
d’une obstruction iatrogène.
CCCC---- Examens endoscopiquesExamens endoscopiquesExamens endoscopiquesExamens endoscopiques ::::
aaaa---- CystoscopieCystoscopieCystoscopieCystoscopie ::::
Elle aide à écarter le diagnostic d’une F.V.V. elle permet après injection
d’indigo carmin, de visualiser l’orifice urétéral qui apparaît alors immobile, sans
éjaculation quand la lésion intéresse tout le diamètre de l’uretère ; ou alors sans
force ni rythme, quand la lésion est partielle.
bbbb---- CathétéCathétéCathétéCathétérisme des uretèresrisme des uretèresrisme des uretèresrisme des uretères :::: (58)
Il peut théoriquement du moins, donner des renseignements valables. Trois
cas de figure peuvent se présenter :
- On monte facilement du côté sain. Du côté atteint, la sonde peut buter après 2 à
4cm, selon le niveau de l’obstruction.
- Elle peut parfois passer aisément du côté atteint en cas de lésion incomplète.
- Parfois, elle ressort par le vagin à travers la fistule (71).
Par ailleurs, il peut constituer un moyen thérapeutique. En effet, une sonde
laissée en place permet d’assécher une F.U.V récente dans 30 à 50% des cas (72).
33
cccc---- L’urétéroscopieL’urétéroscopieL’urétéroscopieL’urétéroscopie :::: (19)
Utilisée au départ dans un but diagnostique, le champ d’action de
l’urétéroscopie n’a cessé de croître, pour occuper actuellement une place de choix
dans le traitement des F.U.V.
Son utilisation comme moyen d’exploration rétrograde permet de mesurer la
longueur du moignon urétéral distal, d’évaluer la qualité de la muqueuse, et surtout
de préciser le type de lésions : fistule totale ou partielle. Ce geste peut constituer le
premier temps thérapeutique (19-37).
DDDD---- Autres examensAutres examensAutres examensAutres examens :::: (21)
- Scintigraphie rénaleScintigraphie rénaleScintigraphie rénaleScintigraphie rénale : : : : peut s’avérer nécessaire dans le cas de lésions tardivement
mises en évidence, pour déterminer si la fonction rénale mérite le geste
salvateur, et pour permettre la surveillance après correction chirurgicale.
DiagnosticDiagnosticDiagnosticDiagnostic différentiel différentiel différentiel différentiel :::: (74-75)
aaaa---- Fistule vésicoFistule vésicoFistule vésicoFistule vésico----vaginalevaginalevaginalevaginale :::: En général, la F.V.V est asymptomatique excepté
pour la fuite d’urines. La F.U.V quant à elle, associe des signes généraux (douleur,
fièvre). Il faut savoir que l’association des deux est fréquente, et pose parfois des
problèmes de diagnostic.
bbbb---- Fistule vésicoFistule vésicoFistule vésicoFistule vésico----utérineutérineutérineutérine :::: En périodes menstruelles, on observe l’issue du sang
à travers le méat.
cccc---- IncontinIncontinIncontinIncontinence méatiqueence méatiqueence méatiqueence méatique :::: Eliminée au même titre que la F.V.V par le test de
remplissage vésical.
34
TRAITEMENTTRAITEMENTTRAITEMENTTRAITEMENT
35
TraitementTraitementTraitementTraitement ::::
IIII. Traitement des blessures reconnues durant l'intervention. Traitement des blessures reconnues durant l'intervention. Traitement des blessures reconnues durant l'intervention. Traitement des blessures reconnues durant l'intervention ::::
L'ablation immédiate d'une ligature peut suffire. Le clampage ou la ligature
appuyées peuvent entraîner des lésions d'écrasement nécessitant d'apprécier la
vitalité tissulaire. Un segment dévitalisé doit être excisé. Une section urétérale
partielle peut être réparée sur sonde si les berges sont bien vascularisées. La
réparation des sections complètes peut varier suivant le niveau, l'étendue des
lésions et des troubles de la vascularisation. Les blessures courtes au détroit
supérieur sont habituellement traitées par urétéro-urétérostomie intubée. Les
blessures des segments pelviens, surtout juxta-vésicales, sont le plus souvent
traitées par urétérocystonéostomie, éventuellement sur vessie psoïque.
IIIIIIII. Traitement des lésions découvertes à distance d. Traitement des lésions découvertes à distance d. Traitement des lésions découvertes à distance d. Traitement des lésions découvertes à distance de l'interventione l'interventione l'interventione l'intervention ::::
Les facteurs pronostiques doivent être appréciés :
- d'abord la longueur d'uretère lésé, qui apparaît comme la valeur pronostique la
plus importante. La valeur seuil de 5 cm séparerait les traitements conservateurs (8%
d'échecs) des traitements nécessitant une dérivation avec ses propres complications
(35% d'échecs).
- puis les antécédents de radiothérapie. Une réparation de bonne qualité ne peut se
faire que sur des extrémités bien vascularisées, fut ce au prix d'une résection large.
- enfin le délai du traitement, avec de meilleurs résultats pour le traitement précoce,
l'échec du cathétérisme urétéral semblant plus fréquent au delà de 3 semaines.
- le site et le type de la lésion urétérale seraient par contre peu importants.
36
Si le traitement chirurgical de référence reste la réimplantation urétéro-
vésicale sur vessie psoïque, actuellement, tout traitement de ces lésions doit
commencer par une tentative de mise en place d'une sonde urétérale double J soit
par voie endoscopique rétrograde, soit par voie antégrade si la voie excrétrice
fistulisée a été drainée préalablement par une néphrostomie percutanée.
Naturellement, en cas d'échec, il est logique de faire la réimplantation chirurgicale
dans le même temps opératoire.
A) chirurgie à ciel ouvertA) chirurgie à ciel ouvertA) chirurgie à ciel ouvertA) chirurgie à ciel ouvert ::::
aaaa---- Suture simpleSuture simpleSuture simpleSuture simple ::::
Réalisée pour les fistules latérales et basses (35).
bbbb---- Résection anastomoseRésection anastomoseRésection anastomoseRésection anastomose :::: (fig 1)
Le geste consiste en une dissection de l’uretère, avec repérage de la F.U.V. on
réalise alors une mise à plat puis section de l’uretère à ras de la fistule, puis
abouchement des deux bouts urétéraux, ce qui nécessite leur mobilisation pour
qu’il y ait pas de traction, ensuite anastomose termino-terminale sur sonde double
J. la suture se fait en quelques points séparés. L’intervention est terminée par une
péritonisation et un drainage sous-péritonéal. Mc Iver insiste sur ce dernier point,
pour avoir perdu une patiente pour péritonite par extravasation de l’urine (76).
C’est un procédé technique de réparation, idéal pour une destruction
segmentaire de l’uretère de moins de 3cm. Il reste néanmoins de réalisation peu
courante (4-5% des cas) (58-73).
37
Fig Fig Fig Fig....1111 : : : : urétéro-urétérostomie après urétérectomie segmentaire :
anastomose termino-terminale.
38
cccc---- La réimplantation urétéroLa réimplantation urétéroLa réimplantation urétéroLa réimplantation urétéro----vésicalevésicalevésicalevésicale :
C’est le procédé de choix pour les F.U.V, vu que ces dernières siègent
préférentiellement aux 5 derniers centimètres de l’uretère. La technique la plus
utilisée est :
cccc----1111 la réimplantation avec système anti la réimplantation avec système anti la réimplantation avec système anti la réimplantation avec système anti----reflux selon le procédé de Politanoreflux selon le procédé de Politanoreflux selon le procédé de Politanoreflux selon le procédé de Politano----
LeadbetterLeadbetterLeadbetterLeadbetter : appelée urétéro-néocystostomie : (fig.2)
���� Technique : elle permet une anastomose urétéro-vésicale avec un système anti-
reflux représenté par un tunnel intra-muqueux que l’on fait faire à l’uretère
réimplanté. L’orifice vésical destiné à recevoir l’uretère se situe au même endroit que
l’ancien méat urétéral (19-10-89).
���� Règles :
- Les sutures ne doivent pas subir de traction encore une fois. Il faut veiller aussi à
ce que l’uretère puisse être amené sans tension et sans torsion sur son axe.
- L’implantation doit essayer de reconstituer les particularités anatomiques
normales du méat urétéral.
- Avoir le souci d’éviter la sténose de la néostomie. Il faut rejeter les sutures
circulaires, et se contenter de quelques points fixant la muqueuse urétérale à
celle vésicale.
- Il est prudent de réaliser cette anastomose sur une sonde urétérale ou plus
préférentiellement une sonde double J, drainant les cavités rénales de l’uretère
anastomosé, la sonde étant extériorisée en trans-vésico-pariètal pour une durée
moyenne de 10 jours.
���� Urétérocysto-méastomie : C’est une variante de cette méthode qui est
intéressante à citer, puisqu’elle consiste à utiliser l’uretère intramural pour la
39
réimplantation (urétéro-cysto-méatostomie). L’uretère coupé est attiré au travers de
l’uretère intramural, dilaté au préalable ou non, dans la vessie où il est finalement
fixé. Le procédé n’est utilisable que dans les cas où le bout inférieur est très court
(90-91).
���� Résultat : sont très encourageants. 70% dans la série de Benchekroun (33), 74%
selon Wesolovski (92), presque 100% selon Kihl (93).
cccc----2222---- autres techniqu autres techniqu autres techniqu autres techniques anties anties anties anti----refluxrefluxrefluxreflux :::: (fig. 3 et 4)
���� Technique de LiTechnique de LiTechnique de LiTechnique de Lichchchch----GrégoireGrégoireGrégoireGrégoire : : : : qui consiste en une réimplantation extravésicale.
���� Technique de CohenTechnique de CohenTechnique de CohenTechnique de Cohen :::: représenté par un avancement transversal de l’uretère.
���� Technique de GlennTechnique de GlennTechnique de GlennTechnique de Glenn----HendersonHendersonHendersonHenderson : : : : qui consiste en un avancement antérieur de
l’uretère.
40
FigFigFigFig. . . . 2222 : : : : réimplantation avec système anti-reflux : opération de Politano-Leadbetter
- libération par voie transvésicale de l’uretère intramural et juxtavésical.
- Création par voie transvésicale d’un nouvel orifice de pénétration de
l’uretère dans le détrusor et attraction de l’uretère dans cet orifice. Noter
que ce dernier se situe sur la portion mobil du détrusor, d’où le risque
d’angulation de l’uretère, majoré à vessie pleine.
- Création d’un tunnel sous-muqueux dans lequel est glissé l’uretère qui
sera fixé au niveau de l’ancien hiatus préalablement fermé. Une sonde urétérale sera
amenée à l’extérieur par l’urètre ou par cystostomie.
41
FigFigFigFig. . . . 3333 : : : : enfouissement extra-vésical de l’uretère juxtavésical (Lich-Gregoir) :
l’uretère pelvien libéré jusqu’à sa pénétration vésicale, est couché dans un lit
muqueux et enfoui sous le détrusor d’abord ouvert pour décoller la muqueuse (a, b,
c).
42
FigFigFigFig. . . . 4444 : : : : technique de Cohen :
- Dissection intravésicale de l’uretère intamural et juxtavésical.
- Confection d’un tunnel sous-muqueux trigonal transversal amenant le
nouveau méat au dessus du méat controlatéral.
- L’uretère préalablement intubé par une sonde tutrice est glissé dans le
tunnel sous-muqueux.
43
cccc----3333---- technique d’élongation de la vessie technique d’élongation de la vessie technique d’élongation de la vessie technique d’élongation de la vessie : : : :
Dans le cas où la réimplantation n’est pas possible sans traction sur
l’anastomose, certains artifices permettent de gagner un peu de longueur. On en
cite :
cccc----3333----1111---- Opération Boari ou réimplantation sur lambeau vésical Opération Boari ou réimplantation sur lambeau vésical Opération Boari ou réimplantation sur lambeau vésical Opération Boari ou réimplantation sur lambeau vésical :::: (fig. 5)
� Taille de lambeauTaille de lambeauTaille de lambeauTaille de lambeau : : : : elle se fait par voie transpéritonéale. Ici, la corne vésicale
du côté de l’uretère lésé est libérée au niveau de sa face antérieure et postérieure en
refoulant le péritoine; il est alors possible de découper sur la face antérieure de la
vessie un lambeau pédiculé de longueur adaptée à l’étendue de l’uretère à
remplacer. Ce lambeau est ensuite tubulé et basculé en haut pour être anastomosé à
l’uretère, puis la vessie est refermée.
� VarianteVarianteVarianteVariante :::: décrite par Demel. Elle consiste à inciser la vessie en transversal sur
sa face antérieure en un lambeau qui sera suturé longitudinalement par la suite,
réalisant ainsi un tube où l’uretère sera réimplanté (20).
� Réimplantation urétéraleRéimplantation urétéraleRéimplantation urétéraleRéimplantation urétérale :::: c’est le point le plus délicat, et on décrit alors deux
techniques :
- anastomose terminoanastomose terminoanastomose terminoanastomose termino----terminale directeterminale directeterminale directeterminale directe ::::
Décrite par Kuss, où le but n’est pas tant de réimplanter l’uretère dans la vessie
par l’intermédiaire de ce lambeau vésical que de reconstituer le segment manquant
de l’uretère à l’aide d’un greffon vésical (94).
- anastomose avec plastie antianastomose avec plastie antianastomose avec plastie antianastomose avec plastie anti----refluxrefluxrefluxreflux ::::
� confection du trajet sous muqueuxconfection du trajet sous muqueuxconfection du trajet sous muqueuxconfection du trajet sous muqueux ::::
Décrite par Ockerblad, où à l’aide d’une sonde urétérale on fait introduire
l’uretère dans le lambeau vésical tubulé, et on anastomose les deux (6).
44
� technique de Paquintechnique de Paquintechnique de Paquintechnique de Paquin ::::
C’est un montage qui permet une réimplantation avec système anti-reflux, qui
préserverait de ce fait la fonction rénale. Il s’agit de retourner en manchette la
muqueuse de l’extrémité urétérale. On l’associe au tunnel sous muqueux selon
Politano-Leadbetter, mais là le risque de sténose est accru par l’augmentation de la
longueur de l’uretère nécessaire à la confection du tunnel sous muqueux (33).
� RésultatsRésultatsRésultatsRésultats ::::
Cette opération Boari a un taux de succès de 50% pour Fry (95) et Benchekroun
(35), de 66% pour Neuman (96) et 69% pour Bennani (36). L’avantage de cette méthode,
cité par Davis et Williams, est sa facilité de réalisation, sa relative sécurité du fait de
l’utilisation de tissu sain, et l’absence de reflux post-opératoire. Le sondage urinaire est
impératif pour prévenir la sténose fibreuse en post-opératoire (97).
45
FigFigFigFig. . . . 5555 : : : : réimplantation sur lambeau vésical : opération de Boari
- tracé de lambeau vésical après repérage de l’extrémité antérieure par 2
fils tracteurs. Noter la bonne vascularisation du lambeau s’épanouissant à
partir de la charnière postérieure.
46
- réimplantation avec plastie antireflux : uretère attiré dans le lambeau par
une contre-incision. Tunnel sous-muqueux. Anastomose termino-latérale
première de l’uretère à la face postérieure du lambeau.
a- réimplantation avec plastie antireflux. Tubulation secondaire du greffon avec
fermeture de la vessie.
b- Schéma de la réimplantation.
47
cccc----3333----2222---- Réimplantation urétérale sur vessie psoique Réimplantation urétérale sur vessie psoique Réimplantation urétérale sur vessie psoique Réimplantation urétérale sur vessie psoique :::: (fig. 6)
La réimplantation urétérale sur vessie psoïque est une technique ancienne,
décrite pour la première fois par Witzl en 1896. Elle fut longtemps ignorée puis
réutilisé e à partir de 1960 par Zimmerman.
Cette technique fait partie des traitements actuels des lésions de l'uretère
pelvien. Elle permet de réaliser une implantation anti-reflux, sans traction, dans une
zone vésicale fixe, limitant les risques d'obstruction du haut appareil à vessie pleine.
La longueur de l'uretère pouvant être remplacé est variable selon les auteurs.
Elle va de 5 cm à l'ensemble de l'uretère pelvien, jusqu'au promontoire.
---- TechniqueTechniqueTechniqueTechnique :::: elle consiste en une libération des deux faces latérales de la vessie, et
à réaliser une incision transversale sur sa face antérieure, qui sera par la suite
suturée verticalement, ce qui permet de gagner de l’étoffe et de longueur. Ainsi, la
corne vésicale du côté d l’uretère lésé peut être amenée au dessus des vaisseaux
iliaques, et fixée solidement an muscle psoas. Cet artifice donne 3 ou 4cm de
proximité pour réimplanter l’uretère, tout à fait comparables aux 1 ou 2cm de la
méthode Boari, mais sans la dissection étendue connue à cette dernière (11). On y
associe un procédé anti-reflux.
---- RésultatsRésultatsRésultatsRésultats : : : : dans la série de Benchekroun, elle a permis la guérison chaque fois
qu’elle a été utilisée (35). Cette constatation est rapportée aussi par Bennani, qui
déclare la préférer à la méthode Boari (36-98).
---- ComplicationsComplicationsComplicationsComplications : : : : Rosenow décrit cependant une atteinte du plexus lombo-sacré
chez deux patientes traitées par des réimplantations sur vessie psoique (99).
L’atteinte se traduit par une hyperesthésie et des douleurs après l’effort, survenant
48
dans les zones innervées par le plexus lombo-sacré, suggérant une inclusion des
branches de ce plexus dans les sutures. Les auteurs rapportent que l’on peut éviter
ce genre de problème en veillant à ne pas pendre dans les sutures les nerfs visibles,
et à ce que la profondeur de la suture ne dépasse pas 3mm dans le muscle.
Pour palier à ce type d’inconvénient, Krolikowski a proposé une variante à
cette méthode en fixant la vessie non pas au muscle psoas, mais à la face
postérieure du muscle grand droit abdominal, surtout pour une F.U.V de découverte
très tardive, où tout est pris dans du tissu cicatriciel fibreux, et où le risque de
toucher les éléments nobles vasculaires et nerveux est accru. L’inconvénient de cette
méthode selon l’auteur, est la susceptibilité apparente de la vessie à être lésée, lors
d’une éventuelle laparotomie ultérieure (100).
cccc----3333----3333---- Contre Contre Contre Contre----indicationsindicationsindicationsindications ::::
Les contre-indications de ces deux méthodes de réimplantation sont : la
vessie scléroatrophique, neurogène, tuberculeuse, obstruction du col vésical et le
pelvis irradié (35).
Il faut signaler que le procédé de réimplantation de l’uretère sur vessie
psoique, peut être couplé à la méthode Boari-Kuss pour combler une perte de
substance importante (20-101). Malgré les résultats satisfaisants rapportés par
Olsson et Norléon (102), cette méthode pourrait avoir les mêmes complications que
le Boari seul, notamment l’obstruction de l’urétéro-néocystostomie, ischémie de la
base du lambeau vésical, et l’absence de péristaltisme du néo-uretère (20).
49
FigFigFigFig. . . . 6666 : : : : vessie psoïque.
- Libération vésicale, avec courte brèche réalisée sur la face antérieure, au
voisinage du sommet, permettant un crochetage digital de ce dernier qui
facilite la mobilisation vésicale et permet d’en apprécier le degré.
- Fin de la réimplantation urétéro-vésicale avec montage anti-reflux et
intubation de l’anastomose par une sonde urétérale amenée à l’extérieure
en cystostomie.
Début de réimplantation urétéro-vésicale sur la face postérieure de la vessie
avec confection d’un trajet sous-muqueux antireflux. Le tout est réalisé sous
contrôle de la vue à travers la brèche vésicale, réalisée au temps précédent.
50
cccc----3333----4444---- nouvelles techniques d’élongation vésicale nouvelles techniques d’élongation vésicale nouvelles techniques d’élongation vésicale nouvelles techniques d’élongation vésicale ::::
� plastie en Zplastie en Zplastie en Zplastie en Z ::::
Il s’agit d’une méthode qui consiste en une incision en Z. En principe, cette
incision donne naissance à trois lambeaux, qui sont remplacés de manière inversée,
résultant en une vessie tubulée qui, en se contractant, s’en trouve de loin meilleure
que le lambeau unique apéristaltique de Boari. De surcroît, le lambeau supérieur
permet la réalisation d’un système anti-reflux, pendant que les deux lambeaux
restants assurent une vascularisation qui évitera les problèmes de nécrose de la
base du lambeau propre au Boari. La vessie tubulée sera enfin fixée au tendon du
muscle psoas. Cette méthode permettre ainsi une réparation de la F.U.V aussi
efficace que dénuée des complications connues jusque là. Cette méthode a été
utilisée chez une patiente avec succès, après recul d’une année (20).
� combinaison des méthodescombinaison des méthodescombinaison des méthodescombinaison des méthodes ::::
La réimplantation sur lambeau vésical Boari peut être couplée avec la plastie en
Z ; la longueur gagnée étant de 5,8cm (103). C’est le lambeau de Passerini-Glazel
(20).
dddd---- transurétéro transurétéro transurétéro transurétéro----urétérostomieurétérostomieurétérostomieurétérostomie : : : :
� Le principe consiste en une anastomose de l’uretère lésé, à l’uretère
controlatéral, en termino-latéral. On comprend bien qu’il faille alors libérer l’uretère
sur une relative grande longueur et le mobiliser à travers un chenal sous-péritonéal,
puis lui faire traverser la ligne médiane, et l’aboucher à son homologue contro-
latéral. L’expérience a montré que cette libération peut être faite sans compromettre
la viabilité du canal, à condition de respecter le plexus vasculaire adventiciel.
51
� Indications : cette une technique qui peut être utilisée pour les lésions de
l’uretère qui affectent le tiers moyen ou le tiers distal de celui-ci, et qui ne
permettent pas une réimplantation urétéro-vésicale. Elle demeure toutefois une
technique qui se base sur le drainage physiologique des urines, évite la dissection
large de l’uretère dans un tissu pouvant être irradié ou fibreux, et enfin épargne la
vessie (77).
� Résultats : sont variables dans les mains des différents auteurs. Ainsi, Hendren et
Hensle (78), autant que Udall (79), ont rapporté un taux de succès de 96% et de 98%
respectivement. Hodges et Coll (80) rapportent un taux de 92% et Brannan un taux
de succès de 76% (81), tout en avisant du risque d’anguler l’uretère abouché, qui ne
devrait pas être mis entre l’aorte et l’artère mésentérique inférieure. D’autres
auteurs rapportent, d’un autre côté, une série de complications et d’échecs de cette
méthode due à la tension anastomosique, la pauvreté de la vascularisation, et les
dégâts préjudiciables à l’uretère receveur (10% à 20%) (82-83). Certains auteurs ont
pu cependant l’associer à une vessie psoique (84-85-86-87-88).
� Contre-indications : la transurétéro-urétérostomie est, de toute évidence contre-
indiquée en présence d’obstruction du rein controlatéral. D’autres contre-
indications sont à citer notamment la fibrose rétropéritonéale (34).
eeee---- remplacement remplacement remplacement remplacement de l’uretèrede l’uretèrede l’uretèrede l’uretère :::: (fig. 7)
eeee----1111---- UrétéroUrétéroUrétéroUrétéro----iléoplastieiléoplastieiléoplastieiléoplastie :::: (104)
L’expérience à travers les années, a prouvé la possibilité d’un pontage de
segment iléal pour combler une perte de substance importante entre l’uretère et la
vessie. Cette intervention permet d’obtenir un agrandissement de la vessie grâce au
greffon iléal, dont l’autre extrémité permet aisément la réimplantation de l’uretère
après retournement en manchette. Cependant, l’anastomose proximale peut être
52
urétéro-iléale (105), comme elle peut être calico-iléale, ou néphro-iléale.
L’anastomose distale d’un autre côté sera une iléo-cystostomie.
Les réserves émises pour cette technique, sont inhérentes aux propriétés
mêmes de l’iléon, à savoir (106) :
- sa capacité d’absorption des urines
- sa capacité à sécréter des mucus (107)
- son aptitude à se dilater
- possibilité de dégénérescence néoplasique même après plusieurs années (109).
C’est une méthode qui reste, cependant, exceptionnellement utilisée dans le
traitement des F.U.V. On peut dans certains cas combiner l’uretéro-iléoplastie à la
réimplantation sur vessie psoique pour réduire la longueur de l’intestin utilisé, et
par conséquent les complications qui en découlent (110-111).
L’appendicite a été également utilisée au lieu de l’iléon avec succès (112-113).
eeee----2222---- Remplacement prothétiqueRemplacement prothétiqueRemplacement prothétiqueRemplacement prothétique ::::
Très rarement utilisé.
ffff---- réimplantation urétéroréimplantation urétéroréimplantation urétéroréimplantation urétéro----rénalerénalerénalerénale : Mobilisation et autotransplantation rénale: Mobilisation et autotransplantation rénale: Mobilisation et autotransplantation rénale: Mobilisation et autotransplantation rénale ::::
Ces méthodes sont exceptionnellement utilisées, réservées surtout pour les pertes
de substance considérables de l’uretère.
53
Figure Figure Figure Figure 7777 : : : : urétéro-iléoplastie. Anastomose supérieure :
a- Anastomose urétéro-iléale haute ou urétéropyélique à plein canal protégé
par un drain transnéphro-anastomosique et une sonde de néphrostomie.
Spatuler l’uretère est souvent nécessaire, même s’il est de gros calibre.
b- Anastomose à plein canal avec fermeture en manchette de raquette lorsque
l’uretère est plus fin que le grêle. L’uretère peut aussi être implanté en
termino-latéral sur la paroi iléale, au niveau d’un orifice excisé dans la
paroi du grêle en aval de la tranche fermée du greffon intestinal.
c- Anastomose calico-iléale au niveau d’un rein à parenchyme mince lorsque
la conservation d’un segment urétéral sain, toujours préférable, est
impossible.
54
Anastomose inférieures :
a b c
a- Après dépéritonisation, excision d’une pastille circulaire de paroi vésicale du
diamètre de l’intestin.
b- Suture en un plan de la face postérieure de l’anastomose. Mise en place d’une
sonde.
c- Suture de la face antérieure de l’anastomose avant de placer une couronne de
points séparés musculo-séreux constituant le deuxième plan.
55
BBBB---- Méthodes endo Méthodes endo Méthodes endo Méthodes endo----urologiquesurologiquesurologiquesurologiques ::::
1111---- Cathétérisme urétéral par cystoscopieCathétérisme urétéral par cystoscopieCathétérisme urétéral par cystoscopieCathétérisme urétéral par cystoscopie ::::
En principe, les sondes urétérales sont de deux types :
� Sondes simples.
� Sonde double J, qui offre l’avantage d’avoir le bout distal dans les voies
urinaires et donc moins de liberté de mouvement interne pour la sonde, et de
pouvoir être laissée plusieurs semaines sans complications.
Le type de sonde double J à utiliser est au mieux sans perforation le long de son
corps; afin d'éviter le passage de l'urine par la fistule si un orifice de drainage de la
sonde se trouve à ce niveau.
La montée de sonde urétérale par cystoscopie est possible dans le cas d’une
F.U.V partielle. Cependant, même dans ces cas favorables, la sonde ou même un
guide, peut buter contre les berges d’une sténose urétérale rendant impossible le
cathétérisme aveugle de la sténose. Une urétéroscopie peut être alors d’un grand
secours.
Les facteurs prédictifs de réussite du traitement endo-urologique seront, au
mieux, analysés par l'urographie intraveineuse et l'UPR pré-opératoire:
• La présence d'urine dans le segment urétéral en aval de la fistule à
l'urographie intraveineuse, ou l'opacification à l'UPR du segment urétéral d'amont,
laissent prévoir la possibilité de mettre en place un guide urétéral et donc une sonde
double J.
• Par contre, si la fistule est totale, la probabilité de réussite de la montée d'un
guide urétéral est faible voire nulle.
56
• De même, la présence d'une obstruction d'amont associée à une fistule
complète ou non, est un facteur de difficulté prévisible de cathétériser la fistule,
d'ailleurs en cas de succès, le résultat définitif est aléatoire dépendant plus de la
fibrose péri-urétérale obstructive que du tarissement de la fistule (68).
Ainsi, s'il est logique de toujours faire une tentative de traitement endo-
urologique, il ne faut pas "s'acharner" en cas de mauvais facteurs prédictifs de
succès, mais prévoir une réimplantation chirurgicale dans le même temps
opératoire.
2222---- Urétéroscopie rétrogradeUrétéroscopie rétrogradeUrétéroscopie rétrogradeUrétéroscopie rétrograde :::: (120)
2222----1111---- Matériel Matériel Matériel Matériel :::: (121-122)
2222----1111----1111---- le matériel de dilatation urétérale le matériel de dilatation urétérale le matériel de dilatation urétérale le matériel de dilatation urétérale ::::
Il comprend un cystoscope charrière 23,5 ou 25 avec un canal opérateur et des
dilatateurs urétéraux de type Maberger, ou métalliques à bout olivaire (8-12Ch), qui
seront glissés à travers le cystoscope sur un fil guide qui doit être souple, radio-
opaque, et suffisamment long pour atteindre le calice, tandis que l’extrémité distale
toujours à l’intérieur autorise la montée d’une éventuelle sonde urétérale.
Les urétéroscopes produits actuellement sont soit rigides, soit semi-rigides,
soit souples
� Les urétéroscopes rigidesLes urétéroscopes rigidesLes urétéroscopes rigidesLes urétéroscopes rigides : : : : sont les plus anciens, et ils comportent donc une
gaine externe qui contient un système optique généralement à lentille. Ils sont
robustes, permettent une transmission parfaite des mouvements à l’extrémité, mais
la présence de lentille les rend plus vulnérables aux contraintes subies dans
l’uretère, et à la déformation qui entraîne un aspect caractéristique en demi-lune,
57
du champ de vision. L’optique doit être à son extrémité pour ne pas être
traumatisant.
� Les urétéroscopes semiLes urétéroscopes semiLes urétéroscopes semiLes urétéroscopes semi----rigidesrigidesrigidesrigides : : : : sont souvent moins robustes que les
précédents, se laissent déformer par les contraintes subies dans la lumière
urétérale, et le contrôle des mouvements à l’extrémité de l’instrument est donc
moins précis. Par contre, ils comportent un système de fibres optiques, permettant
une transmission parfaite de l’image sans déformation du champ de vision. La
déformation du canal opérateur peut gêner l’utilisation d’une sonotrode. A calibre
externe égal, les fibres permettent de disposer d’un canal opérateur plus large.
� Les urétéroscopes souplesLes urétéroscopes souplesLes urétéroscopes souplesLes urétéroscopes souples : : : : sont surtout utiles pour les explorations
diagnostiques, mais leur souplesse rend difficile toute manipulation en cas
d’obstacle urétéral.
Les urétéroscopes comportent un ou deux canaux opérateurs, et il est souvent
avantageux d’en avoir deux, dont l’un axial pour l’introduction d’une sonde.
Ces instruments peuvent avoir une section ronde ou ovalaire. Ceci est devenu
un problème mineur compte tenu de l’évolution des systèmes optiques. En outre, il
faut surtout s’intéresser d’un côté, à la capacité d’irrigation lorsqu’un ou des
instruments sont introduits dans l’urétéroscope, et d’un autre côté, au diamètre du
canal opérateur an niveau de l’extrémité de l’urétéroscope, étant un facteur limitant
l’introduction d’un instrument. Le principe du calibre externe progressivement
croissant est actuellement largement répandu.
Lorsqu’on dispose de plusieurs urétéroscopes, on utilise les plus fins, semi-
rigides ou souples, pour des fins diagnostiques, tandis que l’on a tendance à utiliser
les urétéroscopes les plus larges et les plus rigides possibles pour l’urétéroscopie
thérapeutique ou interventionnelle. Ceci permet même, lors de l’introduction d’un
58
instrument par le canal opérateur, de disposer d’une irrigation suffisante pour une
bonne vision du champ opératoire (122).
2222----1111----2222---- Le matériel de perfusion Le matériel de perfusion Le matériel de perfusion Le matériel de perfusion ::::
L’irrigation de l’appareil est réalisée par simple gravité à l’aide d’un sac de
sérum physiologique stérile.
2222----1111----3333---- l’amplificateur de brillance l’amplificateur de brillance l’amplificateur de brillance l’amplificateur de brillance ::::
Son utilisation permet de contrôler la progression du matériel de dilatation
urétérale, la progression des urétéroscopes, de contrôler l’intégrité de la voie
excrétrice par l’injection du produit de contraste, et la position de la sonde urétérale
en fin d’intervention.
Il n’est toutefois, pas toujours indispensable entre des mains expérimentées.
2222----2222---- Technique de l’urétéroscopie Technique de l’urétéroscopie Technique de l’urétéroscopie Technique de l’urétéroscopie :::: (19)
� La préparatiLa préparatiLa préparatiLa préparation du patienton du patienton du patienton du patient ::::
En dehors de l’examen clinique habituel, le bilan préopératoire comprend un
bilan biologique et radiologique, ainsi q’une uro-culture pour déterminer la
nécessité d’une éventuelle antibiothérapie.
� l’anesthésiel’anesthésiel’anesthésiel’anesthésie ::::
Pour ne pas être gêné par des mouvements imprévus de la malade, il est
préférable de pratiquer l’intervention sous anesthésie générale, avec ou sans
intubation. Elle est péridurale voire neuroléptanalgésie, la malade en décubitus
59
dorsal, sur une table radiotransparente, les jambes en position de la taille, la jambe
du côté opposé à l’urétéroscopie étant installée plus haut et plus en arrière, celle du
côté de l’urétéroscopie est à peu près dans le plan du corps, ce qui réduit les
angulations urétérales.
L’amplificateur de brillance est positionné de manière à pouvoir balayer
l’ensemble de la voie urinaire.
� la cystoscopie et la dilatation du méatla cystoscopie et la dilatation du méatla cystoscopie et la dilatation du méatla cystoscopie et la dilatation du méat ::::
La dilatation du méat peut se faire sous contrôle visuel et fluoroscopique. Le
cystoscope est introduit dans la vessie. Après repérage du méat, l’opérateur estime
son calibre et sa souplesse. En effet, un méat large l’admettra d’emblée, tandis
qu’un méat étroit et rigide peut éventuellement nécessiter une méatotomie première
à la lame froide.
Si l’U.I.V ne visualise pas la portion terminale de l’uretère, une U.P.R est
nécessaire avant toute dilatation précisant ainsi la direction, le calibre, et les coudes
éventuels de l’uretère terminal.
Ensuite le guide urétéral est monté jusqu’au bassinet, sous contrôle
fluoroscopique. Si c’est impossible d’emblée, on peut s’aider d’une sonde urétérale
ou du premier dilatateur. Puis avant de retirer le cystoscope, il faut repérer l’axe du
méat par rapport au col vésical à 5° et vider complètement la vessie.
� la montée de l’urétéroscopela montée de l’urétéroscopela montée de l’urétéroscopela montée de l’urétéroscope ::::
Le guide urétéral est laissé en place. Il est introduit dans l’urétéroscope par
voie antérograde après avoir retiré la pièce terminale comportant la robinetterie et
les orifices opérateurs afin de franchir les derniers centimètres de l’urétéroscope. Ce
dernier est monté dans l’urètre sous contrôle permanent de la vue et sous courant
d’eau continu.
60
La progression doit être douce, prudente et savoir s’arrêter, reculer et
reprendre quand la lumière vésicale ou le guide ne sont plus en vus, sous peine d’un
traumatisme pariétal ou fausse route (20).
En cas de doute, on pratique une injection de produit de contraste qui
visualisera l’uretère et vérifiera l’absence d’extravasation. La vision dans ce cas, doit
être améliorée grâce à trois éléments : l’irrigation permanente par un courant de
basse pression contrôlé, les diastoles urétérales et l’injection de sérum
physiologique par bolus transmis par une seringue branchée en Y sur un raccord
souple.
Trois passages peuvent s’avérer délicats :
- l’uretère juxtal’uretère juxtal’uretère juxtal’uretère juxta----vésicalvésicalvésicalvésical :::: lorsqu’il est coudé à angle aigu. Le guide urétéral est
alors d’une aide précieuse, car il permet d’aligner l’uretère. Cet alignement peut
également être facilité par les variations de remplissage vésical.
- les vaisseaux iliaquesles vaisseaux iliaquesles vaisseaux iliaquesles vaisseaux iliaques : : : : repérés par les battements artériels, l’uretère décrit
souvent un S à leur niveau. Il faut progresser avec douceur et patience, surtout que
c’est souvent là que l’on rencontre le siège de la F.U.V.
- la jonction pyélla jonction pyélla jonction pyélla jonction pyélourétéraleourétéraleourétéraleourétérale :::: quelque fois impossible à franchir, en particulier
lorsque le bord interne du bassinet fait un angle important avec l’uretère. On
essaiera de la franchir alors en expiration lorsque l’uretère est immobile.
A ces différents niveaux, un contrôle fluoroscopique peut être nécessaire en
injectant par l’un des robinets de l’urétéroscope, un produit faiblement opaque, en
petites quantités pour ne pas gêner la vision sous scopie en cas de fuite.
61
Vue endoscopique de l’uretèreVue endoscopique de l’uretèreVue endoscopique de l’uretèreVue endoscopique de l’uretère ::::
� drainage urétéraldrainage urétéraldrainage urétéraldrainage urétéral ::::
Il est nécessaire après l’urétéroscopie. Si on utilise une sonde urétérale
classique, il faut la laisser deux ou trois jours, immobilisée par une sonde vésicale.
Sinon, si on utilise une sonde double J, la sonde vésicale peut être enlevée le
lendemain du geste opératoire, et la patiente peut quitter le service. La sonde
double J sera enlevée en consultation 2 ou 3 semaines plus tard selon l’évolution
clinique.
Un traitement antibiotique est utilisé pendant toute la période du drainage
urétéral. Un mois après l’ablation du drainage urétérale, une U.I.V est réalisée pour
vérifier la perméabilité de l’uretère.
2222----3333---- Place de l’urétéroscopie dans le traitement des F.U.V Place de l’urétéroscopie dans le traitement des F.U.V Place de l’urétéroscopie dans le traitement des F.U.V Place de l’urétéroscopie dans le traitement des F.U.V :::: (123)
Elle permet la mise en place d’une endo-prothèse par voie rétrograde, surtout
quand la continuité de l’uretère est respectée.
L’urétéroscope en effet, semble être un moyen plus sûr que la cystoscopie
simple pour réaliser ce geste, puisqu’il permet de mettre en place l’endo-prothèse
62
sous contrôle de la vue en cas de F.U.V partielle, ou de faire une urétérotomie lors
d’une F.U.V dite totale (62).
Malgré les quelques échecs qui peuvent survenir, cette méthode peut éviter le
recours à la chirurgie. Une U.I.V est faite avant l’ablation de la sonde urétérale, et
une U.P.R après, pour vérifier l’intégrité des voies excrétrices (124-125).
2222----4444---- Application de colle biologique après traitement conservateur Application de colle biologique après traitement conservateur Application de colle biologique après traitement conservateur Application de colle biologique après traitement conservateur ::::
Torstain a réalisé chez 2 de ses patientes un traitement conservateur basé sur
l’utilisation de colle biologique en fibrine pour colmater la fistule, et la mise en place
d’une sonde urétérale (126).
CCCC---- indications indications indications indications ::::
A chaque fois qu'elle apparaît possible, la voie endoscopique est privilégiée. En
cas d'impossibilité ou d'échec secondaire, le choix des techniques chirurgicales
dépend en grande partie de la localisation de la fistule:
a)a)a)a) Pour les lésions du Pour les lésions du Pour les lésions du Pour les lésions du 1/31/31/31/3 inférieur de l inférieur de l inférieur de l inférieur de l''''uretèreuretèreuretèreuretère ::::
Une lésion juxta vésicale est traitée au mieux par une réimplantation type
Leadbetter Politano. La qualité des résultats à long terme de l'urétérocystonéostomie
endoscopique peut cependant faire considérer cette technique comme une
alternative.
Une lésion courte plus haut située (suture ou écrasement) est habituellement
traitée par résection anastomose termino-terminale + JJ.
Si la perte de substance excède 3 centimètres, une technique de plastie du bas
uretère est habituellement utilisée, en privilégiant clairement la vessie psoïque ou la
bipartition vésicale par rapport au Boari Küss.
63
Une lésion étendue dépassant le promontoire ne peut être traitée que par
urétéro-iléoplastie.
b) Pour leb) Pour leb) Pour leb) Pour les lésions de l'uretère moyens lésions de l'uretère moyens lésions de l'uretère moyens lésions de l'uretère moyen ::::
Les lésions courtes sont habituellement traitées par résection anastomose. Pour
les lésions longues, le choix reste ouvert entre les autres techniques, transurétéro-
urétérostomie, vessie psoïque, urétéro-iléoplastie et autotransplantation rénale.
Aucun de ces procédés n'a montré de supériorité sur un autre.
La réussite de toutes ces anastomoses passe par l’absence de tension sur les
sutures. Cela nécessite souvent une libération importante de l’uretère. Les
anastomoses sont à réaliser avec du fil résorbable de petit calibre, et un drainage
des cavités rénales par une sonde urétérale intubant l’anastomose, ou une
néphrostomie sont nécessaires; de même, il est préférable d’associer un drainage du
rétropéritoine juxta-anastomosique.
Certaines fistules posent des problèmes thérapeutiques du fait de leur bilatéralité.
DDDD---- Soins post Soins post Soins post Soins post----opératoiresopératoiresopératoiresopératoires ::::
Il s’agit de veiller à garder la vessie vide et la sonde libre. L’examen vaginal
devra être interdit pendant les 3 premières semaines, et le rapport sexuel pendant
les 3 premiers mois (115).
64
DEUXIÈME PARTIEDEUXIÈME PARTIEDEUXIÈME PARTIEDEUXIÈME PARTIE ::::
ETUDEETUDEETUDEETUDE DE LA DE LA DE LA DE LA SÉRIESÉRIESÉRIESÉRIE
65
Etude de la sérieEtude de la sérieEtude de la sérieEtude de la série ::::
1111---- Matériel d’étudeMatériel d’étudeMatériel d’étudeMatériel d’étude ::::
1111----1111---- Observation n Observation n Observation n Observation n°1°1°1°1 ::::
Patiente âgée de 32ans, sans antécédents pathologiques particulières, est
admise dans le service pour une fuite urinaire par le vagin, ayant fait suite, 2mois
après, à une hystérectomie pour rupture utérine.
L’examen clinique s’avère normal. L’examen sous-valve révèle un périnée
propre avec un vagin souple et une vessie étanche au remplissage par du sérum
salé. Aucune incontinence méatique n’est détectée ; et l’origine de la fuite urinaire
n’est pas visible.
L’U.I.V montre une urétéro-hydronéphrose gauche avec extravasation du
produit de contraste (fig 1 et 2).
Le diagnostic de la F.U.V a été posé, et la patiente avait bénéficié alors, dans
un premier temps, d’un traitement endoscopique, qui consistait à :
� réaliser une U.P.R qui permet de mesurer la longueur du segment urétérale
distal et de voir s’il y a passage de produit de contraste.
� Mettre en place une sonde urétérale démunie de son âme pour diminuer le
risque de lésion des organes de voisinage et perforer la zone sténosée. La
perforation est vérifiée en injectant du produit de contraste.
La patiente est mise ensuite en décubitus dorsal, une incision médiane a été
faite. Le bout urétéral dilaté est facilement retrouvé. Le bout distal est repéré grâce à
la sonde urétérale rétro-péritonéale. La perte de substance est de 1,5cm, on réalise
alors, une anastomose termino-terminale sur une sonde double J après la libération
66
des deux segments urétéraux sur à peu prés 1cm. L’ablation de la sonde est faite 30
jours après.
Revue 3mois après, la patiente ne présente plus aucune symptomatologie en
rapport avec l’appareil urinaire. L’UIV de contrôle révèle une franche régression de
l’U.H.N.
Figure nFigure nFigure nFigure n°1°1°1°1 :::: L’urographie intraveineuse :
67
FFFFigure nigure nigure nigure n°2°2°2°2 :::: dilatation de l’uretère en amont d’une sténose associée à une
extravasation du produit de contraste.
68
1111----2222---- Observation n Observation n Observation n Observation n°2°2°2°2 ::::
Patiente âgée de 52 ans, se plaint de fuite urinaire par la vulve, apparue 20
jours après une hystérectomie total pour fibrome utérin, associée à des douleurs
lombaires.
L’examen initial à l’admission montre une patiente en bon état général, avec
une fuite urinaire permanente et conservation de mictions normales. L’examen
sous-valve montre un vagin souple, contenant de l’urine. Le test au sérum salé
permet d’éliminer une F.V.V, et l’incontinence méatique.
L’U.I.V montre une U.H.N droite, et l’absence d’opacification de l’uretère
pelvien, sans extravasation du produit de contraste. Une U.P.R a été réalisée ( fig 3
et 4).
L’urétéroscopie montre une sténose de l’uretère, une petite perforation est
réalisée de la même manière que la patiente de la 1ère observation ; et une sonde
urétérale est abandonnée dans l’espace sous péritonéal.
Après une laparotomie, le repérage des 2 extrémités était facile (fig 5). Une
anastomose termino-terminale a été donc effectuée sur une sonde en double J.
Revue 3 mois après l’intervention, la patiente ne rapporte aucun symptôme en
relation avec l’appareil urinaire. L’U.I.V de contrôle 3 mois après, montre un uretère
gauche perméable sur tout son trajet.
69
Figure Figure Figure Figure 3333 et et et et 4444 :::: L’urétéro-Pyélographie rétrograde (sonde perdue)
70
Figure Figure Figure Figure 5555:::: vue per-opératoire
71
1111----3333---- observation n°observation n°observation n°observation n° 3333 ::::
Patiente âgée de 35ans, sans antécédents particuliers, qui consulte 7jours
après une hystérectomie pour rupture utérine,pour une fuite urinaire permanente ;
non modifiée par le changement de position et ne gène pas la miction.
L’examen sous-valve, réalisé pour identifier l’origine de la fuite urinaire,
montre un périnée propre, un vagin souple, et une vessie étanche à l’épreuve du
sérum salé. La fuite urinaire semble provenir du cul-de-sac vaginal droite.
L’U.I.V montre une U.H.N droite modérée sans extravasation de produit de
contraste.
L’urétéroscopie met en évidence une muqueuse urétérale d’aspect normal, et
la présence d’une sténose. On pousse délibérément une sonde urétérale pour
perforer l’uretère à proximité de la sonde ; le geste étant achevée par l’abandon de
la sonde dans l’espace sous-péritonéal, pour facilité le repérage per-opératoire du
moignon urétéral distal. Ensuite, la patiente a bénéficié d’une anastomose termino-
terminale sur une sonde double J.
A la consultation 3 mois après, la patiente est en bon état général, ne
reportant aucun symptôme en rapport avec l’appareil urinaire. L’U.I.V de contrôle
objective une régression de l’U.H.N.
72
Figure Figure Figure Figure 6666:::: U.I.V post opératoire :
73
2222---- Etude analytique Etude analytique Etude analytique Etude analytique ::::
Notre matériel d’études comporte 3 cas de F.U.V colligées au service
d’Urologie du CHU HASSAN II de Fès, durant une période de 5 ans s’étalant de
Novembre 2001 au Décembre 2006.
2222----1111---- Fréquence Fréquence Fréquence Fréquence ::::
Les F.U.V représentent 10,7% de l’ensemble des 28 fistules urétéro-vaginales
admises au service pendant la même période.
2222----2222---- Age Age Age Age ::::
L’âge de nos patientes varie entre 32 et 52 ans, avec une moyenne de 42 ans.
2222----3333---- Antécédents Antécédents Antécédents Antécédents ::::
Les patientes de notre série ne présente pas d’antécédents notables.
2222----4444---- Etiologies Etiologies Etiologies Etiologies ::::
Chez les 3 patientes, la F.U.V est apparue suite à une hystérectomie :
- une hystérectomie pour rupture utérine dans 2 cas.
- une hystérectomie pour utérus myomateux dans un cas.
2222----5555---- AspectAspectAspectAspect cliniquecliniquecliniqueclinique :::: (tableau)
---- le délai d’apparition de la le délai d’apparition de la le délai d’apparition de la le délai d’apparition de la symptomatologie symptomatologie symptomatologie symptomatologie : : : : est compris entre 7 jours et 2 mois.
---- symptomatologie symptomatologie symptomatologie symptomatologie : : : : la F.U.V matérialisée par une fuite permanente d’urines à
travers le vagin avec conservation des mictions, domine le tableau clinique chez
toute les patientes (100%).
---- l’examen so l’examen so l’examen so l’examen sous valveus valveus valveus valve : : : : la fuite urinaire est retrouvée chez 2 patientes.
---- le remplissage vésical le remplissage vésical le remplissage vésical le remplissage vésical : : : : élimine la F.V.V.
74
patientepatientepatientepatiente 1111 2222 3333
Délai de Délai de Délai de Délai de
consultationconsultationconsultationconsultation 2mois 22jours 7jours
Age Age Age Age 32 ans 52 ans 35 ans
Antécédents Antécédents Antécédents Antécédents
Hystérectomie
pour rupture
utérine
Hystérectomie
pour fibrome
utérin
Hystérectomie
pour rupture
utérine
Motif de Motif de Motif de Motif de
consultationconsultationconsultationconsultation
Fuite urinaire
permanente
Fuite urinaire
permanente
Fuite urinaire
permanente
Examen au Examen au Examen au Examen au
spéculum+ spéculum+ spéculum+ spéculum+
remplissage remplissage remplissage remplissage
vésicalvésicalvésicalvésical
- pas de fuite
d’urine
-vessie étanche
- pas de fuite
d’urine
-vessie étanche
- pas de fuite
d’urine
-vessie étanche
75
2222----6666---- Explorations Explorations Explorations Explorations paraparaparapara----cliniquescliniquescliniquescliniques ::::
� L’U.I.VL’U.I.VL’U.I.VL’U.I.V : : : : elle est réalisée systématiquement. Dans aucun cas elle n’a été
normale. Elle a montré :
----une U.H.N en amont d’une sténose serrée de l’uretère pelvien dans
tous les cas.
-une extravasation du produit de contraste dans 1cas.
� L’échographieL’échographieL’échographieL’échographie rénale rénale rénale rénale :::: réalisée chez toute les patientes. Elle a permis
d’objectiver la dilatation pyétocalicielle dans tous les cas, avec conservation
d’un index cortico-médullaire normal.
� L’ECBU et la fonction rénaleL’ECBU et la fonction rénaleL’ECBU et la fonction rénaleL’ECBU et la fonction rénale :::: étaient normales chez toutes les patientes.
� L’urétéroscopieL’urétéroscopieL’urétéroscopieL’urétéroscopie :::: a permis de mieux faire l’étal des lieux sous contrôle de la
vue.
2222----7777---- L’aspect th L’aspect th L’aspect th L’aspect thérapeutiqueérapeutiqueérapeutiqueérapeutique ::::
Le traitement dont a bénéficié nos patientes s’est déroulé en deux temps :
� Premier tempsPremier tempsPremier tempsPremier temps : c’est l’étape endoscopique. : c’est l’étape endoscopique. : c’est l’étape endoscopique. : c’est l’étape endoscopique.
-La patiente est placée en position gynécologique.
-Une cystoscopie est réalisée et le méat urétéral concerné est cathétérisé.
-Réalisation d’une UPR qui permet de mesurer la longueur du segment urétéral
distal et de voir s’il y a un passage du produit de contraste.
-Une sonde urétérale démunie de son âme pour diminuer le risque de lésion des
organes de voisinage est poussée jusqu’à perforer la zone sténosée.
-La perforation est vérifiée en injectant du produit de contraste.
� Deuxième temps chirurgicalDeuxième temps chirurgicalDeuxième temps chirurgicalDeuxième temps chirurgical :
-Mise en décubitus dorsal en veillant à ne pas mobiliser la sonde urétérale perdue
dans le rétropéritoine.
76
-Incision médiane sous ombilicale ou transversale.
-Libération antérolatérale de la vessie jusqu’à mettre en évidence la zone où siège la
fistule. Le segment urétéral proximal est facilement reconnaissable car dilaté. Le
segment distal est individualisé grâce à la sonde urétérale perdue.
-L’intervention peut se dérouler par voie sous-péritonéale pure, mais souvent le
péritoine est très adhérent au niveau de la fistule obligeant son ouverture.
-Libération des deux segments urétéraux sur à peu près 1 cm avant de réaliser une
anastomose urétéro-urétérale sur sonde double J.
-Fermeture plan par plan sur un redon mis au niveau de la zone anastomotique.
3333---- Rés Rés Rés Résultatsultatsultatsultats ::::
Les suites opératoires immédiates sont simples pour les 3 cas, ainsi que les
suites tardives. Le contrôle urographique est satisfaisant.
77
DISCUSSIONDISCUSSIONDISCUSSIONDISCUSSION :
78
DiscussionDiscussionDiscussionDiscussion ::::
1111---- EpidémiologieEpidémiologieEpidémiologieEpidémiologie ::::
1111----1111---- Fréquence Fréquence Fréquence Fréquence ::::
Selon notre étude la F.U.V représente 10,7% des fistules uro-génitales, un
taux légèrement plus élevé par rapport à celui retrouvé dans la littérature et qui est
de 6 à 8%. Cependant, Falandry rapporte un taux plus élevé de 39% (34), et Mhiri de
25% (64).
La disparité des taux de fréquence des F.U.V observée est vraisemblablement
due à deux facteurs (34) :
- le développement des moyens d’investigation.
- L’amélioration des moyens d’évacuation vers un centre spécialisé permettant de
regrouper l’ensemble des malades.
1111----2222---- Age Age Age Age ::::
Il s’agit d’une pathologie de la femme jeune, en pleine période d’activité
génitale. L’âge moyen de nos patientes est de 43 ans. Il varie de 29 à 43 ans dans
d’autres séries (33-34-35-36).
2222---- EtiologiesEtiologiesEtiologiesEtiologies ::::
Dans la littérature, plusieurs étiologies ont été décrites, notamment la
chirurgie gynécologique qui est la cause la plus citée. En effet, l’hystérectomie est
responsable, à elle seule, de 82% des F.U.V (32-33-34-35), ce qui a été constaté,
79
d’ailleurs, dans notre étude, puisque l’hystérectomie est la seule cause retrouvée
chez les 3 patientes.
3333---- Diagnostic positifDiagnostic positifDiagnostic positifDiagnostic positif ::::
3333----1111---- Diagnostic clinique Diagnostic clinique Diagnostic clinique Diagnostic clinique ::::
• Délai Délai Délai Délai d’apparitiond’apparitiond’apparitiond’apparition :::: la F.U.V peut survenir le lendemain de l’intervention mais elle
peut observer un délai d’apparition qui tend à varier, selon des séries, entre 1 et 28
jours (20-33-34-57). Notre étude a montré que ce délai peut aller jusqu’à 2 mois.
Cependant, on a décrit un cas qui s’est révélé 17 ans après une curiethérapie (58).
• SymptomatologieSymptomatologieSymptomatologieSymptomatologie : : : : sur le plan clinique, le diagnostic est souvent facilement
suspecté devant :
- dans notre étude et notamment les autres, on constate que l’écoulement d’urine
par le vagin est souvent permanent non modifié par le changement de position ;
avec des mictions conservées. Néanmoins, un cas de F.U.V. a été décrit par Flandry
où l’écoulement était intermittent et accompagné d’hématurie paroxystique.
- on peut observer l’association de la fuite d’urine avec des douleurs lombaires, leur
fréquence varie de 25 à 58% selon des séries (35-36-60). Ce taux est comparable
avec celui de notre série, qui est de 33% (1 cas sur 3).
- l’état fébrile peut s’ajouter au tableau clinique, et la patiente se présente dans un
tableau de pyélonéphrite aigue dans environ 18% des cas. Aucune de nos 3 patientes
n’a accusé de fièvre.
• Examen cliniqueExamen cliniqueExamen cliniqueExamen clinique : : : : en général, il se propose de retrouver un éventuel empâtement
du flanc (ou de la fosse iliaque), homolatéral à la lésion suspectée.
- l’épreuve de remplissage vésical : est une étape diagnostique primordiale. Dans la
littérature, l’association à une F.V.V. n’est pas rare puisqu’on la retrouve dans 12%
80
selon Goodwin et Scardino (59), 24% selon Benchekroun (35). Les 3 patientes avaient
bénéficié d’un remplissage vésical qui s’est avéré négatif.
- L’épreuve d’injection de colorants : nous considérons que cette épreuve n’est pas
indispensable, vue la difficulté de sa réalisation, et sa fiabilité discutable quant à
la différenciation des deux types de fistules. Si l’association des deux méthodes
décrites par Raghavaiah (65) répond à cette faille, la question toutefois se pose
quant à sa reproductibilité chez toutes les patientes.
3333----2222---- Exploration paracliniqueExploration paracliniqueExploration paracliniqueExploration paraclinique ::::
- L’U.I.V : elle occupe une grande place dans le diagnostic des F.U.V. Elle précise le
retentissement sur le haut appareil. Cet examen est rarement normal, Flandry
(34) décrit 2 cas dans sa série où l’U.I.V a été normal, dans la notre, elle ne l’a
jamais été, elle a objectivé une dilatation pyélocalicielle en amant d’une sténose
serré de l’uretère pelvien.
Les temps mictionnels et post-mictionnels revêtent une importance
considérable pour éliminer la co-existence de F.V.V ou d’autres lésions de l’uretère
homo ou contro-latéral, mais également pour évaluer l’état vésical en vue de faire
une réparation chirurgicale avec une technique utilisant l’élongation vésicale. Il faut
donc craindre l’association des deux lorsque la fistule est haute et latérale, et qu’à la
cystoscopie, le ou les orifices urétéraux sont invisibles ou incathétérisables.
� Les autres méthodes d’imagerie des voies urinaires :
- L’U.P.RL’U.P.RL’U.P.RL’U.P.R :::: Elle précise mieux, avec l’U.I.V, le siège, l’étendue de la lésion urétérale,
et son uni ou bilatéralité, éléments qui sont parfois mal analysés sur l’U.I.V seule
(34). dans notre étude, l’U.P.R était indispensable pour explorer le moignon distal
et voir s’il y a un passage de produit de contraste.
81
- L’échographie rénaleL’échographie rénaleL’échographie rénaleL’échographie rénale :::: réalisée chez toutes nos patientes, elle a objectivé une
dilatation pyélocalicielle avec conservation d’un index cortico-médullaire normal.
Gautier (137) suggère de réaliser systématiquement une échographie rénale
avant, et le 4ème jours après une intervention gynécologique. L’augmentation de
plus de 12mm de la dimension pyélo-calicielle entre ces deux examens fait
craindre un traumatisme urétéral majeur, et suffit à poser l’indication d’une U.I.V.
Pour Guerriero (89), l’échographie vient en second lieu après l’U.I.V, si la patiente
a une urée et une créatinémie normale.
- Le vaginogramme Le vaginogramme Le vaginogramme Le vaginogramme (69) ou l’injection de l’air dans le vaginou l’injection de l’air dans le vaginou l’injection de l’air dans le vaginou l’injection de l’air dans le vagin (70): leurs résultats
restent discutés en ce qui concerne leur valeur prédictive positive, et leur
reproductibilité. Dans notre série cependant, aucun de ces examens n’a été
indispensable pour poser le diagnostic de F.U.V.
- L’urétéroscopieL’urétéroscopieL’urétéroscopieL’urétéroscopie : : : : peut constituer le premier temps thérapeutique (19-37), son
champ d’action n’a cessé de croître, pour occuper actuellement une place de
choix dans le traitement des F.U.V. il permet de mesurer la longueur de moignon
urétéral distal et d’évaluer la qualité de la muqueuse.
4444---- didididiaaaagnostgnostgnostgnostic différentielic différentielic différentielic différentiel ::::
Ce tableau peut résumer la différence entre la F.U.V et la F.V.V :
Fuite Fuite Fuite Fuite
urinaire urinaire urinaire urinaire
Conservation Conservation Conservation Conservation
des mictionsdes mictionsdes mictionsdes mictions
Douleurs Douleurs Douleurs Douleurs
lombaireslombaireslombaireslombaires
---- fièvrefièvrefièvrefièvre
RemplissageRemplissageRemplissageRemplissage ::::
vessie vessie vessie vessie
étancheétancheétancheétanche
U.H.NU.H.NU.H.NU.H.N ::::
U.I.VU.I.VU.I.VU.I.V----
échographieéchographieéchographieéchographie
ATCD ATCD ATCD ATCD
cliniquescliniquescliniquescliniques
F.U.VF.U.VF.U.VF.U.V + + ++ + + Chirurgie
++
F.V.VF.V.VF.V.VF.V.V ++ - - - +ou- Accouchement
+++
82
5555---- AAAAspect thérapeutiquespect thérapeutiquespect thérapeutiquespect thérapeutique ::::
Le traitement endoscopique doit toujours être tenté, s’il y’a échec on passe au
traitement chirurgical.
Chez nos patientes, la mise en place de la sonde urétérale a permis de
conserver le moignon urétéral distal qui a été utilisé avec son système anti-reflux
propre pour la réparation chirurgicale par anastomose urétéro-urétérale termino-
terminale.
Certains auteurs, rapportent un taux d’échec élevé et préconisent comme
traitement de choix les réimplantations urétéro-vésicales qui offrent l’avantage de
remplacer la partie lésée de l’uretère par la paroi vésicale bien vascularisée, mais
présentent des complications à type de sténoses et surtout de reflux secondaire.
Ainsi, pour éviter ces complications, la réparation doit être effectuée en association
à un système anti-reflux : la technique Leadbetter-Politano est la plus couramment
utilisée. Le taux de succès est de 74% selon Wesolovski (92) et presque 100% selon
Kihl (93).
La conduiteLa conduiteLa conduiteLa conduite à tenir thérapeutique du service d’urologie du CHU à tenir thérapeutique du service d’urologie du CHU à tenir thérapeutique du service d’urologie du CHU à tenir thérapeutique du service d’urologie du CHU
Hassan II Hassan II Hassan II Hassan II de Fès devant une F.U.Vde Fès devant une F.U.Vde Fès devant une F.U.Vde Fès devant une F.U.V ::::
L’intervention se déroule en deux temps :
*Premier temps *Premier temps *Premier temps *Premier temps : c’est l’étape endoscopique. : c’est l’étape endoscopique. : c’est l’étape endoscopique. : c’est l’étape endoscopique.
-La patiente est placée en position gynécologique.
-Une cystoscopie est réalisée et le méat urétéral concerné est cathétérisé.
-Réalisation d’une UPR qui permet de mesurer la longueur du segment urétéral
distal et de voir s’il y a un passage du produit de contraste.
83
-Une sonde urétérale démunie de son âme pour diminuer le risque de lésion des
organes de voisinage est poussée jusqu’à perforer la zone sténosée.
-La perforation est vérifiée en injectant du produit de contraste.
*Deuxième temps chirurgical*Deuxième temps chirurgical*Deuxième temps chirurgical*Deuxième temps chirurgical :
-Mise en décubitus dorsal en veillant à ne pas mobiliser la sonde urétérale perdue
dans le rétropéritoine.
-Incision médiane sous ombilicale ou transversale.
-Libération antérolatérale de la vessie jusqu’à mettre en évidence la zone où siège la
fistule. Le segment urétéral proximal est facilement reconnaissable car dilaté. Le
segment distal est individualisé grâce à la sonde urétérale perdue.
-L’intervention peut se dérouler par voie sous-péritonéale pure, mais souvent le
péritoine est très adhérent au niveau de la fistule obligeant son ouverture.
-Libération des deux segments urétéraux sur à peu près 1 cm avant de réaliser une
anastomose urétéro-urétérale sur sonde double J.
-Fermeture plan par plan sur un redon mis au niveau de la zone anastomotique.
6666---- PréventionPréventionPréventionPrévention ::::
L’intervention aux alentours de l’uretère nécessite une parfaite connaissance
de l’anatomie normale et pathologique de l’espace rétropéritonéal, et spécialement
celle de l’uretère. Ainsi la mobilisation excessive de l’uretère est un geste à éviter ;
de même sa dissection doit être aussi minime que possible, puisque la
vascularisation urétérale est associée de façon intime au péritoine. En outre, le
cathétérisme pré-opératoire pour repérer l’uretère est discuté. Pour Guerriero (89),
le cathéter accroît la rigidité urétérale et réduit le jeu urétéral, en empêchant
l’uretère d’échapper aux ciseaux et rend sa blessure très probable.
84
7777---- Aspect évolutifAspect évolutifAspect évolutifAspect évolutif ::::
L’expérience a montré durant ces dernières années l’importance de la
précocité du diagnostic (143). En effet, la F.U.V peut si elle est méconnue, à l’opposé
de la F.V.V, entraîner la destruction progressive et silencieuse du rein sus-jacent. De
fait, l’incidence de la néphrectomie est de 32% en cas de diagnostic tardif, contre
4,2% en cas de diagnostic précoce. D’où l’intérêt d’un recours aux investigations
complémentaires devant toute suspicion de lésion urétérale (72-144).
85
CONCLUSIONCONCLUSIONCONCLUSIONCONCLUSION :
86
ConclusionConclusionConclusionConclusion ::::
La F.U.V résulte le plus souvent d’une lésion iatrogène de l’uretère au décours
d’une chirurgie pelvienne, et particulièrement la chirurgie gynécologique.
La latence clinique a une répercussion indéniable sur le rein, d’où l’intérêt
d’un diagnostic précoce. Ce dernier néanmoins, peut s’avérer parfois difficile en cas
d’association avec une fistule vésico-vaginale. L’U.I.V peut alors s’avérer d’un grand
apport, puisque c’est l’examen de choix pour le diagnostic positif.
Le traitement fait appel à plusieurs procédés, tant endo-urologiques que
chirurgicaux ; leur indication dépend de la date de découverte de la lésion par
rapport au traumatisme, de son siège et de son étendue.
A la lumière des résultats obtenus dans notre étude, la réparation des F.U.V
avec conservation du bout urétéral sous-jacent à la fistule peut être réalisée à l’aide
de l’urétéroscopie. Cette dernière permet soit de mettre en place une endo-prothèse
urétérale sous contrôle direct de la vue, soit de faciliter le repérage per-opératoire
du bout urétéral distal grâce à l’abandon d’une sonde urétérale dans l’espace rétro-
péritonéal.
Cette technique présente an moins trois avantages :
- elles sont simples et rapides à réaliser,
- elles permettent de conserver le système anti-reflux physiologique,
- elles laissent la voie libre, en cas d’échec de la technique ou de resténose, à une
autre alternative thérapeutique sans difficultés opératoires supplémentaires.
87
Bien que le pronostic reste excellent si le diagnostic est fait précocement et la
correction apportée rapidement, la prévention demeure le meilleur traitement de ce
type de fistules. Cette prévention repose sur une connaissance parfaite de
l’anatomie de l’uretère, sur la pratique de l’U.I.V avant toute intervention pouvant
léser l’uretère, et sur la montée de sonde urétérale lorsqu’on prévoit une exérèse
délicate.
88
RÉSUMÉRÉSUMÉRÉSUMÉRÉSUMÉ :
89
RésuméRésuméRésuméRésumé ::::
Les fistules urétéro-vaginales sont rares, elles représentent 6 à 8% des fistules
uro-génitales. La chirurgie gynécologique en est la plus grande pourvoyeuse et
l’hystérectomie représente l’intervention la plus citée. La FUV est une pathologie de
la femme jeune (moyenne 40-43ans). La lésion urétérale peut être complète ou
incomplète.
Les mécanismes lésionnels sont soit directs par section ou obstruction
canalaire, soit indirects par dévascularisation et nécrose urétérale.
Le processus de cicatrisation naturelle aboutit à une sténose urétérale qui peut
retentir sur le rein ipsilatéral ce qui impose un diagnostic précoce.
Le diagnostic est souvent facile devant un écoulement permanent d’urines par
le vagin, survenant à la suite d’une chirurgie pelvienne, avec des mictions
conservées et une vessie étanche à l’examen sous valve. Mais l’association avec une
F.V.V peut constituer un piège diagnostique, et rendre l’identification de la lésion
plus difficile.
Le diagnostic est au mieux confirmé par l’U.I.V, Le plus souvent il objective une
dilatation plus ou moins importante des cavités excrétrices avec une sténose de
l’uretère pelvien et permet d’apprécier si un passage sous sténotique du produit de
contraste est possible. L’urétéro-pyélographie rétrograde précise avec l’UIV, le siège
et l’étendue de la lésion urétérale.
La montée de sonde urétérale peut être effectuée au mieux sous urétéroscopie
qui permet une dilatation préalable de la sténose. Elle permet également de
conserver un moignon urétéral distal qui sera utilisé avec son système anti-reflux
propre pour la réparation chirurgicale par anastomose urétéro-urétérale
terminoterminale.
90
Certains auteurs rapportent un taux d’échec élevé et préconisent comme
traitement de choix les réimplantations urétéro-vésicales qui offrent l’avantage de
remplacer la partie lésée de l’uretère par la paroi vésicale bien vascularisée.
Les traitements endo-urologiques sont actuellement de plus en plus utilisés. Ils
permettent soit la dilatation soit la section électrique ou à la lame froide de la
sténose.
A travers 3 observations, nous étudierons les aspects éthiopathologiques,
diagnostiques et thérapeutiques de cette pathologie.
91
SummarySummarySummarySummary
The Fistula ureterovaginal are rare, they account for 6 to 8% of the urogenital
fistula. The ginecologic surgery is largest provoyeuse and the hysterectomy
represents the most quoted intervention. The fistula ureterovaginal is a pathology of
the young woman (average 40-43 years). The lesion ureterale can be complete or
incomplete, it always interests the pelvic ureter in a level more or less close to the
bladder.
The diagnosis is often easy easy in front of a permanent flow of urines by the
vagina occuring following a pelvic surgery, with preserved micturitions and a bladder
tight with the examination under-valse. But association with a vesico-vaginal fistula
can constitute a diagnostic trap, and return the identification of the lesion more
difficult.
The diagnosis is confirmed better by the IVU of which the goal is to appreciate
the repercussion on the high apparatus. generally it objectifies a mor or less
important dilation of the cavities excretrices with a stenose of the pelvic ureter and
makes it possible to appreciate if a passage under stenotic product of contrast is
possible.
The uretero pyelagraphy retrograde specifies with the IVU the seat and the
extent of the ureteral lesion.
The rise of probe ureteral can be carried out as well as possible under
ureteroscopy which makes it possible to carry out a preliminary dilation of the
stenose. It also makes it possible to preserve a distal stub ureteral which will be used
92
with its system clean anti-backward flow for surgical repair by termino-final
anastomosis uretero-ureterale.
Certain authors recommend as treatment of choice uretero-vesical
reimplantations which offer the advantage of replacing the injured part of the ureter
by the quite vascularized vesical wall. The endo-urologic treatment is used currently
more and more.
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