système de management de la qualité exceptionnel!...le plus cruel, pour le maroc, n’est pas là....

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Double désastre AUT-IL attribuer aux hommes ou aux structures partisanes (Istiqlal et PJD) le double dé- sastre de politique internationale et de politique intérieure qui frappe cette fin d’année 2016? Le plus cruel, pour le Maroc, n’est pas là. Des gens ne comprenant pas que la fonction qui leur est confiée est plus grande qu’eux, et qui veulent l’asser- vir à leur petitesse, il y en a toujours eu. Il y en aura toujours. Ces gens ont des ambitions et des convoitises plus grandes qu’ils n’ont la capacité de les soutenir. Mais souvent, ils seront par- donnés. Il suffit qu’ils acceptent de bonne foi de reconnaître l’erreur. Puis, ils en tireront la leçon qui les vacci- nera contre leur propre inconduite. En dehors de quelques cicatrices sur leur amour-propre, les dégâts sont négli- geables. En revanche, le tableau est tout à fait différent, avec ce qui se passe en ce moment. Le Maroc a affaire ici à des per- sonnes, des personnalités en position politique importante: la position pour fabriquer, pour participer au gouver- nement. Or les voici qui persistent pendant des jours et des jours à nier les évidences de leurs bévues ou de leurs incapacités. Non seulement elles montrent la piètre idée qu’elles se font du mandat électoral donné par leurs concitoyens mais en plus elles prennent le risque de dégrader la fonction qu’elles doivent incarner. Or cette fonction ne leur appartient pas, pas plus les fonctions gouverne- mentales que les fonctions partisanes. Elles sont toutes la propriété ins- titutionnelle du peuple marocain. Ne pas le comprendre, ou pire encore, ne pas vouloir en tenir compte, c’est s’en prendre d’un côté à la culture poli- tique multiséculaire du Royaume et de l’autre, aux avancées de la toute neuve Constitution de 2011. Les Marocains n’ont pas mérité ça. o Nadia SALAH LE PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU MAROC Editorial F Dossier de presse: 19/91 - L’ ECONOMISTE 70, Bd Massira Khadra - Casablanca - Tél. : 05.22.95.36.00 (LG) - Fax: Rédaction 05.22.39.35.44 - 05.22.36.59.26 - Commercial 05.22.36.46.32 - www.leconomiste.com - [email protected] Voir page 9 Voir cahier central Système de Management de la Qualité certifié ISO 9001 version 2008 par BUREAU VERITAS MAROC milliards de DH de créances pu- bliques recensés de 2011 à fin août 2016. Tribunaux et Cours d’appel n’en ont récolté qu’un peu moins de la moitié, soit 1,1 milliard de DH. Le taux de recouvrement des amendes, sanctions pécuniaires et frais judiciaires ne dépasse pas en moyenne les 38% par an entre 2011 et 2016. Un pourcentage qui reste en dessous des ambitions affichées par le mi- nistère de la Justice. Il ne faut pas pour au- tant sous-estimer les objectifs d’un Etat qui cherche à augmenter ses recettes budgétaires. Des changements réglementaires sont en pro- jet pour «accroître et renforcer les ressources du Trésor». o 2,8 VEND. 30, SAM. 31 DÉC. 2016 & DIM. 1 ER JANVIER 2017 Créances en souffrance NUMERO 4928 - PRIX MAROC: 5 DH - FRANCE: 1 € - DEPOT LEGAL: 100/1991 - DIRECTEUR DE PUBLICATION: ABDELMOUNAIM DILAMI Gestion des Académies 2017 agenda chargé pour la relance A nos lecteurs, le cadeau de Bonne année de L’Economiste et de Mehdi Qotbi Exceptionnel! Eau: Pas de hausse en vue Voir De Bonnes Sources Export: Sale temps pour la clémentine Voir page 8 Bêtisier: Le best off Voir page 19 Voir page 2 Voir Analyse pages 3 & 4 Mauvais score pour la justice L’autre crise de l’école

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  • Double désastre

    AUT-IL attribuer aux hommes ou aux structures partisanes (Istiqlal et PJD) le double dé-

    sastre de politique internationale et de politique intérieure qui frappe cette fin d’année 2016?

    Le plus cruel, pour le Maroc, n’est pas là.

    Des gens ne comprenant pas que la fonction qui leur est confiée est plus grande qu’eux, et qui veulent l’asser-vir à leur petitesse, il y en a toujours eu. Il y en aura toujours. Ces gens ont des ambitions et des convoitises plus grandes qu’ils n’ont la capacité de les soutenir. Mais souvent, ils seront par-donnés. Il suffit qu’ils acceptent de bonne foi de reconnaître l’erreur. Puis, ils en tireront la leçon qui les vacci-nera contre leur propre inconduite. En dehors de quelques cicatrices sur leur amour-propre, les dégâts sont négli-geables.

    En revanche, le tableau est tout à fait différent, avec ce qui se passe en ce moment.

    Le Maroc a affaire ici à des per-sonnes, des personnalités en position politique importante: la position pour fabriquer, pour participer au gouver-nement. Or les voici qui persistent pendant des jours et des jours à nier les évidences de leurs bévues ou de leurs incapacités.

    Non seulement elles montrent la piètre idée qu’elles se font du mandat électoral donné par leurs concitoyens mais en plus elles prennent le risque de dégrader la fonction qu’elles doivent incarner.

    Or cette fonction ne leur appartient pas, pas plus les fonctions gouverne-mentales que les fonctions partisanes.

    Elles sont toutes la propriété ins-titutionnelle du peuple marocain. Ne pas le comprendre, ou pire encore, ne pas vouloir en tenir compte, c’est s’en prendre d’un côté à la culture poli-tique multiséculaire du Royaume et de l’autre, aux avancées de la toute neuve Constitution de 2011.

    Les Marocains n’ont pas mérité ça.o

    Nadia SALAH

    LE PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU MAROC

    Editorial

    F

    Dossier de presse: 19/91 - L’ECONOMISTE 70, Bd Massira Khadra - Casablanca - Tél. : 05.22.95.36.00 (LG) - Fax: Rédaction 05.22.39.35.44 - 05.22.36.59.26 - Commercial 05.22.36.46.32 - www.leconomiste.com - [email protected]

    Voir page 9 Voir cahier central

    Système de Management de la Qualitécertifié ISO 9001 version 2008 parBUREAU VERITAS MAROC

    milliards de DH de créances pu-bliques recensés de 2011 à fin août 2016. Tribunaux et Cours d’appel n’en ont récolté qu’un

    peu moins de la moitié, soit 1,1 milliard de DH. Le taux de recouvrement des amendes, sanctions pécuniaires et frais judiciaires ne dépasse pas en moyenne les 38% par an entre

    2011 et 2016. Un pourcentage qui reste en dessous des ambitions affichées par le mi-nistère de la Justice. Il ne faut pas pour au-tant sous-estimer les objectifs d’un Etat qui cherche à augmenter ses recettes budgétaires. Des changements réglementaires sont en pro-jet pour «accroître et renforcer les ressources du Trésor».o

    2,8

    VEND

    . 30, S

    AM. 31

    DÉC.

    2016

    & DI

    M. 1E

    R JAN

    VIER

    2017

    Créances en souffrance

    NUMERO 4928 - PRIX MAROC: 5 DH - FRANCE: 1 € - DEPOT LEGAL: 100/1991 - DIRECTEUR DE PUBLICATION: ABDELMOUNAIM DILAMI

    Gestion des Académies 2017 agenda chargé pour la relance

    A nos lecteurs, le cadeau de Bonne année de L’Economiste et de Mehdi Qotbi

    Exceptionnel!

    ■ Eau: Pas de hausse en vueVoir De Bonnes Sources

    ■ Export: Sale temps pour la clémentineVoir page 8

    ■ Bêtisier: Le best off Voir page 19

    Voir page 2

    Voir Analyse pages 3 & 4

    Mauvais score pour la justice

    L’autre crise de l’école