HABITAT :Des maisonsécolop. 22

ÉVÉNEMENT :25e Festivaldes vendangesp. 28

SPORTS :Culturecapoeirap. 42

T O U T E L’ A C T U A L I T É D E V O T R E V I L L E

PRÉVENTION :Octobre rose :2e éditionp. 13

magazinesuresnes

N ° 1 9 1 - O C T O B R E 2 0 0 8

Il rappelle opportunément les trois domainesd’application du développement durable –environnemental, social, économique – qui,à l’image des trois mousquetaires, trouvent leur cohérence parl’addition d’un quatrième : la culture.La culture n’a pas vocation à être considérée comme accessoire oucomme un luxe mais, au contraire, comme un élément essentield’identité individuelle et collective.Elle doit être au cœur de toute politique publique.Enfin, notre préoccupation d’un développement équilibré, durable,profitant à chacun et ménageant l’avenir, est également au cœur dela démarche d’audit engagée dans l’ensemble de nos services muni-cipaux et établissements publics locaux – dont les résultats serontbientôt révélés – ainsi que de celle qui préside à nos réflexions surla mise en place d’une structure d’intercommunalitéavec notre ville voisine, Rueil-Malmaison, dont nous auronsl’occasion de reparler.

En attendant,

BONNE RENTRÉE À TOUS !

Christian Dupuy,Maire de Suresnes,

Vice-président du Conseil généraldes Hauts-de-Seine

5N° 191 - Octobre 2008

�ditorial

Vous trouverez dans le présent numérotoutes les actualités de la rentrée ainsi qu’unretour sur les travaux de l’été, des reportages,des interviews, la programmation culturelle…

Je voudrais, pour ma part, m’arrêter sur l’un des thèmes traités dansles pages suivantes : le développement durable.Certains penseront : « encore ! »Je souhaite réaffirmer que l’expression, de création relativementrécente et qui vaut ce qu’elle vaut, reflète pour autant une préoc-cupation aussi ancienne que l’humanité elle-même et qui sous-tend (ou devrait sous-tendre) les activités de toute société organisée.

Assurer le progrès de chaque génération sans compromettre lesbesoins des générations futures, voire en anticipantceux-ci.C’est cette capacité à se projeter dans l’avenir, au-delà même denotre existence terrestre qui conditionne notre appartenance àl’espèce humaine.

L’excellente interview de Guillaume Boudy, conseiller municipaldélégué au développement durable et qui exerce, à titre profes-sionnel, de très hautes compétences dans l’administration de l’Etat,démontre à quel point ce thème du développement durable a desrésonnances concrètes à l’échelon premier de la vie démocratiquequ’est la commune.

Toute la ville,toute la vie

Le maire faitsa rentrée à l’école

Jules Ferry.

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7N° 191 - Octobre 2008

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Le musée s’invitedans les rues de Suresnes

��� À l’occasiondes Journéeseuropéennesdu patrimoine,l’exposition« Suresnes s’affiche »continue d’égayerla ville en habillantles façades de sesanciennes industriesde vieilles affichespublicitaires. Retoursur les productionsautomobiles, textiles,de biscuiterie ou deparfumerie qui ontdynamisé la ville auxXIXe et XXe siècles.L’occasion pourles Suresnois dedécouvrir jusqu’au18 octobre,le patrimoineindustriel deleur ville.

Renseignements :Galerie du MuséeEsplanade des CourtieuxTél. 01 41 18 18 75

9N° 191 - Octobre 2008

Actualit�s

Après 2 ans de travaux, les 1500 employés du siègede la société Philips-France ont intégré 20 000 m2 debureaux flambant neufs, situés entre les rues deVerdun et Carnot. « C’est en bon père de famille,explique Dominique Norguet, directeur de la com-munication France, que Philips a géré son patri-moine foncier. Propriétaire des terrains, la socié-té les a cédés à un aménageur pour y construireà terme 80 000 m2 de bureaux et d’activités.Aujourd’hui, nous avons la chance d’être réunisdans un bâtiment neuf et écologique. Ces nouveaux

locaux baptisés Suresnes Verdi s’inscrivent dansnotre démarche HQE. La consommation élec-trique prévisionnelle pour ce site est en baisse de50% par rapport aux anciens locaux. La réductiondu nombre d’imprimantes, leur mise en réseau etla sensibilisation des utilisateurs doivent fairechuter la consommation de papier de 40% en deuxans. Enfin, de larges baies vitrées laissent filtrer lalumière du jour et l’éclairage ne fonctionne que sinécessaire ». Au pied de l’immeuble, un mail piétonpermet de rejoindre les rues Carnot et de Verdun.

N° 191 - Octobre 20088

L’Institut de formation en auxiliaires de puéri-culture de Suresnes, 22 rue des Carrières,propose une préparation aux épreuves duconcours de mai 2009 pour la formation conti-nue sur 10 mois (d’octobre 2008 à mai 2009).Inscriptions jusqu’au 30 septembre. La mairiede Suresnes finance en partie ou en totalité laformation des futures auxiliaires qui, une foisdiplômées, travailleront au moins trois anspour la ville. Renseignements et inscriptions àl’école, de 9h à 13h. Tél. 01 42 04 94 79.

formationUn métier d’avenir…devenez auxiliairede puériculture

©ChristianDaumerie

Concours d’éloquence Philips… de Suresnes à Suresnes

Le point Cyb du SIJ propose en octobre un stage« Mes premiers pas en informatique » sur PC, pour lesdébutants de tous horizons.En 5 séances de 2h, dans des groupes limités à sixpersonnes pour apprendre plus facilement, le stagedonnera les bases de fonctionnement et de maîtrised’un PC sous WindowsVista.Dates et tarifs au 01 41 38 29 83.

Le SIJ (Suresnes Information Jeunesse) propose,gratuitement, aux particuliers suresnois, un serviceRelais baby-sitting. Offreurs et demandeurs de baby-sitting peuvent se retrouver autour de la publication deleurs annonces au BIJ, avenue du Général de Gaulle.Renseignements au 01 47 72 35 73

L’INSEE effectue, jusqu’au 20 décembre 2008, uneétude sur la diversité des populations, notamment enfonction de leurs origines.Cette étude vise à étudier l’accès au logement, à lasanté, à l’éducation, à l’emploi des personnes selonleur histoire personnelle, leur mobilité géographique,leur origine sociale et celles de leurs parents.L’enquête est réalisée au niveau national, surun échantillon de 43 000 personnes. Dans notre com-mune, quelques personnes seront sollicitées par unenquêteur de l’INSEE muni d’une carte officiellel’accréditant.Les réponses fournies lors des entretiens resterontanonymes et confidentielles.

L’informatique pour les« Nuls »

Relais baby-sitting

Enquête Trajectoireet origine

Après le succès de l’opération Jeunesse et poésie « Eloge de l'autre » réalisée en2008 (de nombreux jeunes avaient écrit des poèmes), le SIJ et le Lions Club deSuresnes, en partenariat avec les associations et établissements scolaires de laville, sollicitent à nouveau les talents suresnois. Cette année, plus que l’écriture,c’est la parole et l'expression orale qui seront à l’honneur. Les jeunes concurrentsdevront rivaliser d’idées sur le thème de la liberté. Principe : « Le candidat expo-se une idée, défend un point de vue, argumente, persuade, provoque, dégage uneémotion… à partir du thème donné, devant un jury composé d’adultes. » Arméd’un écrit de quatre pages, réalisé avec l’aide d’adultes et qu’il pourra ou nonprendre avec lui le jour du grand oral, le concurrent passera devant des jurés,pendant 8 minutes maximum. Le but est d’être le plus convaincant possible et defaire passer au jury ses idées. Ce concours est ouvert aux Suresnois, qu’ils soientscolarisés ou non, et qui se répartiront en trois catégories bien distinctes parsouci d’équité. Une première regroupant les jeunes de niveau 3ème, la deuxièmedistinguant le niveau 2de – 1ère, et enfin les jeunes de niveau terminale à Bac +2.Chaque catégorie verra son vainqueur récompensé.INSCRIPTIONS AVANT LE 15 JANVIER. INFORMATIONS AU 01 45 06 41 38.

©ChristianDaumerie

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Nouveaux commerçants

Repasse MalinEnlèvement etlivraison à domicileLe lundi de 13h30 à19h30 et du mardi ausamedi de 10h à 19h30100 rue de la LibertéTél. 01 45 06 76 40

Sushi shopRestauration sur place, àemporter et en livraisonTous les jours de 11hà 14h30 et de 14h30 à23h, sauf le dimanchemidi-26 bd Henri SellierTél. 0825 56 88 88

Kuisine et bainAccessoires cuisineet salle de bains,petit électroménagerDu mardi au samedide 10h15 à 19h157 place du Puits d’AmourTél. 01 42 04 42 21

Nouvelle installation : Evelyne Bonneaud, réadaptation psychophysique,fait part de son installation au 10 rue Etienne Dolet, tél. 06 84 36 97 19.

www.jeunes.gouv.frCe nouveau portail interministériel oriente les jeunesde 15 à 30 ans vers les sites officiels concernant l'école,le projet professionnel, le logement, la santé, les loisirs,les droits. L'objectif est de regrouper tous les disposi-tifs dont les jeunes peuvent bénéficier, tant en Francequ'en Europe........................http://www.jeunes.gouv.fr/

Face aux nouveauximmeubles, la deuxièmetranche de travauxa commencé.Le désamiantage et ladémolition des locauxsont achevés. En octobre,le terrassement et lesfondations seront leprologue à deux annéesde travaux. Cet ensemblede bureaux de 39 000 m2

répondant aux normesHQE, devrait être livréen avril 2011, et seraoccupé à terme par leslaboratoires Servier,lesquels occuperont, dèsla fin 2008, les 20 000 m2

en cours de finition dansle même îlot que Philips !

REPÈRE<

Les nouveaux locaux de Philips. Le futur siège des laboratoires Servier.

Les élèves du lycée Paul Langevin ont participé à l’opérationJeunesse et poésie début 2008.

©HervéBoutet

11N° 191 - Octobre 2008N° 191 - Octobre 200810

Actualit�s

Organisée au profit de Mécénat Chirurgie Cardiaque, laGentleman du Cœur est une course cycliste contre-la-montre et en duo qui offre aux amateurs une opportu-nité unique de pédaler utile, aux côtés de nombreusespersonnalités et cyclistes professionnels.En 2007, la première édition de cette course solidaire apermis de financer l'opération de six enfants atteints de

L’association Enfance et Partage se bat depuis trente ans pour protéger, défendreet prévenir les enfants contre toutes les formes de maltraitance, qu’elles soientphysiques ou psychologiques, les négligences graves ou les abus sexuels. Ellepeut aussi conseiller les familles dans le cadre de leurs démarches judiciaires, etmène également des actions de sensibilisation et de prévention auprès des adulteset des enfants. Vous vous sentez concernés par la maltraitance des enfants ouvous pensez avoir connaissance de tels faits, n’hésitez pas à joindre l’associationsituée au 15 avenue Jean-Baptiste Clément 92140 Clamart (permanence tous lesmatins du lundi au vendredi et le mardi après-midi), tél. 01 46 64 47 46 / 01 46 64 15 12.Vous pouvez également laisser un message à : enfance-et-partage-92@orange.fr

Protection et défense des enfantsmaltraités

Le conservatoire de Suresnes favorise la pratique amateur et, à ce titre,développe et laisse une large place à toutes les formes de pratiquecollective. Vous pouvez encore vous inscrire pour :• La chorale adultes qui recrute toutes voix. Formation musicale, technique voca-le. Concerts à Suresnes, dans les Hauts-de-Seine, Paris et avec les villes jume-lées. Répétitions tous les lundis (hors congés scolaires) de 20h à 22h, sous ladirection de Véronique Gautheron. Programme : Musique sacrée française.

• Vous pratiquez un instrument à ventdepuis quelques années, rejoignezl’Orchestre d’harmonie. Répétitions tousles jeudis (hors congés scolaires) de19h30 à 21h, sous la direction de Jean-Yves Prutot. Programme : Musique defilms, standard de jazz, chansons…• Vous pratiquez un instrument àcordes (violon, alto, violoncelle, contre-basse), rejoignez l’Orchestre sympho-nique. Répétitions tous les mercredis,hors congés scolaires, de 20h à 22h,sous la direction de Bruno Garlej.Programme : concertos de J.S. Bach,double concerto de Mendelssohn,création de jazz de Mico Nissim.• Et si votre enfant désire apprendreà jouer d’un instrument, il restequelques places dans les classes deflûte traversière, clarinette, saxophone,trompette, hautbois et violoncelle.Toutes les répétitions ont lieu auconservatoire, 1 place du Puits d’Amour.

Renseignements : 01 47 72 58 61.

Visite culturelle avecParélie

Une course qui a du cœur

Le 9 juillet dernier, l’association de médiation Parélieaccompagnait sept jeunes Suresnois âgés de 13 à 15ans au château de Compiègne, pour participer àl’opération Les Portes du temps. Organisé parle ministère de la Culture, avec la complicitéd’associations, de comédiens, de danseurs, de musi-ciens et de plasticiens, cet événement permet à desadolescents de découvrir des monuments et leurhistoire, à travers des ateliers, des jeux, des visites.

La médiathèque compte plus de 6 100 abonnés actifset environ 130 000 entrées par an. Les inscriptionssont possibles tout au long de l’année.L’école d’arts plastiques comptabilise en cetterentrée 297 inscrits aux 27 cours qui sont proposés,aux adultes comme aux enfants, dès 2 ans. Ellepropose également des ateliers dans les écoles, quiconcernent près de 700 élèves chaque année.Le conservatoire accueille 1 347 élèves, soit uneaugmentation de 8%, dans ses cours de musique (pra-tique individuelle et collective), de danse et d’art dra-matique. La création de 10h de cours de guitare sup-plémentaires permet d’intégrer une trentaine de nou-veaux élèves. La création de 3 heures de cours de vio-lon permet d’accueillir une dizaine d’élèves en plus,soit la totalité de la demande pour cette discipline.L’ouverture d’une classe supplémentaire de formationmusicale supplémentaire de débutant a été égale-ment décidée afin d’intégrer toutes les demandes.

malformations cardiaques. La seconde édition de laGentleman du Cœur se tiendra le samedi 27 septem-bre, à partir de 12h sur le circuit de l'Hippodrome deLongchamp. Accès libre au Village : nombreuses ani-mations gratuites, espace jeux-enfants...PLUS D'INFORMATIONS SUR :http://blog.mecenat-cardiaque.org

LLEE DDEESSSSIINN ÀÀ TTRRAAVVEERRSS LL''AAQQUUAARREELLLLEE ::Vous rêvez de vous initier à l’aquarelle, l’écoled’arts plastiques propose un cours pour adultesle mardi de 14h à 16h. Des places sont encore disponibles pour lesenfants de 2 à 3 ans (manipulation de diversmatériaux de peinture, pastel, crayon de couleur,colle fusain) le jeudi de 10h30 à 11h30 et pour les3 à 4 ans (apprentissage des techniques, gesteset formes élémentaires afin de développer lamotricité fine), le lundi de 15h à 16h.Renseignements et inscriptions au 01 41 18 18 73.

Arts plastiques : il reste des places !

La culture en quelqueschiffres

L’association les Petits princes réalise les rêves des enfants gravement malades.Parce qu’il y a toujours plus de rêves à réaliser, l’association recherche des bénévoles. Vous avez de réelles capacités d’écoute et d’organisation, vous souhaitez vous investir auprès des enfants malades,vous êtes disponibles deux jours par semaine, dont le mardi, envoyer un CV et une lettre de motivation parcourrier ou par mail à : Association Petits princes, 15 rue Sarrette 75014 Paris (tél. 01 43 35 49 00) ou :accueil@petitsprinces.com

L’ensemble vocal des chorales Résonances de Suresnes recrute 2 ténors et 2 basses.Renseignements : J.M. Chatard au 06 26 46 36 29.

Rentrée au conservatoire

L’association Gospel Hearts, en partenariatavec Gopsel Génération de Guadeloupe,organise un concert vendredi 31 octobreà 20h à la salle des fêtes. Entrée : 10 euros (5 pour les enfants de 6 à 12 ans/ gratuit pour les - de 6 ans).

BénévolatLe service Action socialede Pro BTP recherchedes retraités bénévolespour œuvrer dans lecadre de la lutte contrel’isolement vis-à-vis desaînés du bâtiment et tra-vaux publics de la com-mune. Le rôle du béné-vole : mettre en œuvredes occasions de ren-contres entre retraitésd’une même région, yintégrer des personnesisolées, participer à ladiffusion des actionssociales, encadrer etaccompagner des grou-pes de vacanciers.Informations : Pro BTP,36 rue de Vouillé 75745Paris cedex 15, téléphone01 55 76 15 30 (touche 2).

Il reste des places en classe de violoncelle.

Gérard Holtz,Henri Sannier,et leurs fils.

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© Dan Aucante

Concert de Gospel

13N° 191 - Octobre 2008N° 191 - Octobre 200812

Actualit�s

Le cancer du sein est le plus fréquent descancers féminins. Il touche près d’unefemme sur 9. A cette occasion, les façadesde l’hôtel de ville et du CMM seront touteséclairées de rose. Des massifs de pen-sées seront disposés en ville. Les com-merçants seront mobilisés. Un temps fortà ne pas manquer : jeudi 2 octobre à20h30 à la salle des fêtes, une conférencedébat avec la participation du Pr Ayoubi,chef du service gynécologie-obsétrique, etdu Dr Mabro, oncologue, de l’hôpital Foch,du Dr Ducroux, gynécologue du CMM, duDr Dehe, médecin coordonnateur de l’ADK92. Le débat sera animé par le docteurMidoun, médecin chef coordinateur duCMM et Isabelle Morizet, journaliste. Auparavant, à 19h, discours d’introductionde Christian Dupuy et à 19h30 spectaclede flamenco organisé par l’associationculturelle espagnole de Suresnes. La chorale desAlizés et l’ensemble musical de Bruno Garlej duconservatoire animeront la soirée.

3 QUESTIONS À : Aline Béjean-Lebuisson, conseillèremunicipale, déléguée aux affaires de santé.QQuueell eesstt ll’’oobbjjeeccttiiff ddee cceettttee ooppéérraattiioonn ?? Le cancer du sein est le plus fréquent des cancersféminins. Son nombre a doublé en 20 ans. OctobreRose est une opération nationale de sensibilisa-tion, à laquelle Suresnes et son centre médicalmunicipal apportent leur soutien. QQuueelllleess ssoonntt lleess aauuttrreess aaccttiioonnss ddee llaa vviillllee eenn mmaattiièèrreeddee pprréévveennttiioonn dduu ccaanncceerr ??Suresnes a été la première ville des Hauts-de-Seineà ouvrir une structure d’accueil municipale, LesAlizés, qui soutient les malades et leurs proches.Enfin, la ville organise depuis 2002, dans le cadre

Le cancer du sein, parlons-en ! Pour la deuxième édition, la ville de Suresnes et le centre médical municipal Raymond Burgos s’associent à cette manifestationinternationale de prévention qui se déroulera tout au long du mois d’octobre.

Octobre rose : 2e édition

La vaccination antigrippe est prise en charge par la Sécurité sociale pour toutes lespersonnes âgées de plus de 65 ans. La municipalité permet aux Suresnois de bénéficier de cet avantagedès 60 ans. Prendre rendez-vous, à partir du lundi 6 octobre, auprès du Centre médical Raymond Burgos,12 rue Carnot, tél. 01 41 18 16 26, et se présenter avec la prise en charge du vaccin.

Seniors : retrouver l’équilibre

Légende

Situé au 25 route des Fusillés, cetétablissement public d’accueil depersonnes âgées dépendantespropose 100 chambres répartiessur cinq étages. Les 100 résidantsqui ont intégré ce bâtiment toutneuf, trouvent petit à petit leursmarques avec l’aide du person-nel. Dans un prochain numéro,Suresnes magazine vous propo-sera un reportage-découverte dece lieu de vie.

hébergementLa Chesnaye accueille ses résidants

L’association La gymnastique volontaire suresnoise propose un nouveau cours pour les seniors : l’atelier équilibre. Vous avez des difficultésà vous déplacer, votre équilibre est parfois précaire ? Venez améliorer votre condition physique grâce à des exercices adaptés, dispenséspar un animateur spécialisé. Une réunion d’information aura lieu vendredi 3 octobre à 14h30 au centre sportif des Raguidelles, 27 rue desTourneroches. Rens. : 01 47 28 70 16 / 01 45 06 31 88.

A la salle des fêtes, rendez-vous mardi 14 octobrepour un goûter festif réservé aux adhérents etdimanche 19 octobre pour un thé dansant à partir de 14h30.Inscriptions du 7 au 10 octobre de 9h à 12h, au 7 rue du Mont-Valérien pour la sortie opérette « Le chanteur de Mexico » de Francis Lopez authéâtre du Casino à Enghien les Bains, le mardi25 novembre (tarif adhérent : 24 euros / 27 pourles non-adhérents) ; et pour la conférence surles maladies de la peau le 13 novembre (4 et 6euros). Renseignements auprès du ServiceUnité Animation Seniors au 01 41 18 18 46.

La ville se construit

Ainsi l’extension neuve de lamaternelle des Cottages a puaccueillir en temps et heureles petits Suresnois. 5 sallesont été créées : 2 salles derepos, 2 salles de classes, uneBCD. Le restaurant et la salledes maîtres ont été agrandis.Place Marcel Legras, les tra-vaux ont pris un peu de retarddu fait de la défaillance d'unsous-traitant, mais ils avan-cent bien maintenant. Lesfaçades, la couverture et leschâssis de la salle polyvalente sont en voie de finitions. Les travaux intérieurs sont en cours. Le chantier du bâtiment devrait être achevéfin octobre 2008. Ensuite, le service voirie prendra le relais pour réaliser l'aménagement extérieur du square et le montage d'un kiosque.Ces travaux extérieurs devraient s'achever au premier trimestre 2009.Au cœur de la Cité-jardins, le chantier de la Maison de la petite enfance progresse normalement. Les façades en briques et les châssissont réalisés. A l'intérieur, c'est une véritable « ruche ». L'ensemble des corps d'Etat est à pied d'œuvre. Les travaux sont également encours dans le futur jardin. La fin du chantier est prévue pour décembre 2008. Reste ensuite à aménager le mobilier pour une ouvertureprévue début 2009. Retrouvez toutes les informations sur les travaux de voirie sur le site de la ville : suresnes.fr rubrique cadre de vie.

Traditionnellement, la ville offre un cadeau de fêtes de fin d’année aux retraités suresnois. Cette année, six choix sont possibles : uncolis (entrée, plat, vin pour une personne), un bon pour une carte de 5 places de cinéma au Capitole, un bon pour une carted’adhésion annuelle à la médiathèque, un bon pour un stage de 10h d’initiation à l’informatique au Cyberespace ou au PointInformation Jeunesse prévues dans leur programmation annuelle, une invitation au banquet annuel comprenant un déjeuner de fêteavec un spectacle suivi d’un après-midi dansant au gymnase du Belvédère, un spectacle au théâtre Jean Vilar. Attention : un bond’inscription vous a été adressé par courrier. Pensez à le retourner impérativement avant le 10 octobre. Pour les personnesretraitées dans l’année, un justificatif de retraite est à joindre obligatoirement. Si vous ne l’avez pas reçu, veuillez vous adresserà l’Unité Animation Seniors, 7 rue du Mont-Valérien. Rens. 01 41 18 18 46.

Cadeau de fin d’année pour les retraités : un choix plus étendu

La traditionnelle visite des chantiers de la ville permet chaque année, à la rentrée, de mesurer l’avancement des travaux.

C. Dupuy visite lechantier de la Maisonde la petite enfance.

L’école des Cottages.

© Ch. Daumerie

© Ch. Daumerie

© Elissa Dudnikova

de son projet Santé ville cancers,une campagne de dépistagetous les deux ans pour les fem-mes de 50 à 74 ans sous l’égidedu Dr Midoun, médecin coordon-nateur du centre médical municipal.EEnn ttaanntt qquu’’éélluuee eenn cchhaarrggee ddee llaa ssaannttéé,,vvoouuss ssoouuhhaaiitteezz mmeettttrree eenn ppllaaccee uunn pprroojjeett qquuiivvoouuss ttiieenntt ppaarrttiiccuulliièèrreemmeenntt àà ccooeeuurr ??Oui, avec l’hôpital Foch, les médecins libéraux deSuresnes et des communes avoisinantes, ainsique le Samu nous travaillons sur un projet de per-manence de soins. Située au sein de l’hôpital,cette structure permettra de venir se faire soignerles week-ends sans encombrer nécessairementles urgences. C’est une nécessité pour la populationde ces communes que d’avoir accès à ce type deservice.

Le plan cancer àSuresnes c’est aussi :- Les journées de dépistage des cancerscutanés- La prévention avecl’école du soleil- Bien vieillir à Suresnes :programme bucco-dentairedes personnes âgées.

ZOOM…

L’agenda des retraités

15N° 191 - Octobre 2008N° 191 - Octobre 200814

Actualit�s

Cette opération nationale de sensibilisation se dérouledu 6 au 12 octobre. Des plaquettes d’informationseront distribuées aux écoliers. Renseignez-vousauprès de la direction de l’école de votre enfant ouauprès du service Environnement, des réunionsseront peut-être organisées, et vos idées, vos propo-sitions sont les bienvenues !Mais « marcher vers l’école », c’est aussi pour tous,toute l’année ! La rentrée est passée et le Pédibus arepris du service. Actuellement quatre lignes fonc-tionnent et transportent près de 70 enfants. Parents,c’est le moment de vous mobiliser ! Si vous souhaitezcréer ou relancer une ligne, si vous avez besoin deconseils, d’informations, n’hésitez pas à vous rensei-gner auprès du service Environnement de la ville. LePédibus, en plus d’être un moyen de transport écolo-gique, est un moment de convivialité, de rencontresentre parents, entre enfants et parents. Rappelonsque le Pédibus n’est pas un service de la ville. C’estun geste citoyen accompli par des parents bénévoles,avec le soutien logistique et technique de la mairie. LePédibus est un dispositif sécurisé, encadré et gratuit.Cette année encore, le service Environnement et lapolice municipale renouvellent l’opération « station-nement gênant ». Cette initiative consiste dans unpremier temps à prévenir les automobilistes malgarés à proximité des écoles, et dans un second

Marchons vers l’école

Le Vélib’ n’est plus très loin de Suresnes. Nous annoncions l’arrivée duVélib’ à Suresnes il y a quelques mois. Nous avons attendu, attendu, mais il n’est jamais venu… Grâce à ladernière décision du Conseil d’Etat (le 11 juillet dernier), plus rien ne s’oppose à l’arrivée du Vélib’ en ban-lieue. Il est encore trop tôt pour annoncer une date, mais des bornes Vélib’ seront prochainement implan-tées à Suresnes. Suite au prochain épisode. De son côté, le Conseil général des Hauts-de-Seine, avecl’association des maires des Hauts-de-Seine, réfléchit à son propre dispositif de vélos en libre-service.

La ville s’engage et initie, ce mois-ci, une nouvelleaction en interne, avec le Plan de déplacement admi-nistratif (PDA). Les déplacements sont des élémentsincontournables de l’activité quotidienne. Aller autravail ou en revenir, partir en rendez-vous ou enmission, sortir déjeuner… L’activité des agents de lamairie est faite de déplacements, souvent généra-teurs de nuisances. Le PDA permettra de faire lepoint sur les déplacements des agents puis de lancerune réflexion sur ces gestes quotidiens : « Ai-je vrai-ment besoin de ma voiture pour parcourir 200 mè-tres ? N’est-ce pas préférable de m’y rendre à piedou de prendre les transports en commun ?… » En Ile-de-France, 40% des déplacements de moins de 2 kmsont effectués en voiture. Or la surconsommation,l’usure du moteur et les rejets de gaz sont précisé-ment plus importants lors du 1er kilomètre… Cesquestions, nous pouvons tous nous les poser..

temps, quelques jours plus tard, à verbaliser dansles cas extrêmes. Le but n’est pas de punir maisbien de sensibiliser, car dans certains cas, une voiture mal garée peut causer une situationgênante, voire dangereuse, qui plus est à proximitéd’un établissement scolaire. Service Environnement, conseiller mobilité,tél. 01 41 18 17 31 ou jcariou@ville-suresnes.fr

La déchetterie vient à vous

La ville de Suresnes et le Syelom(Syndicat mixte pour l’éliminationdes ordures ménagères dans lesHauts-de-Seine) proposent unnouveau service de déchetteriemobile pour les D3E, les gravats,les encombrants et les déchetsvégétaux :Le 1er samedi de chaque mois, de 13h à 18h, esplanade de l’abbéF. Stock (excepté le 1er week-end

d’octobre à l’occasion du Festival des vendanges), le 2e lundi de chaque mois de 13h à 18h, place du 8 mai 1945,le 3e samedi de chaque mois, de 13h à 18h, rue G. Streseman, derrière l’églisede la Paix.En outre, les 2e et 4e samedis du mois, la déchetterie mobile sera à Saint-Cloud,avenue du Général Leclerc, et accessible aux Suresnois.Rens. Service Environnement, tél. 01 41 18 69 85.

Objectif « développement durable »

Le Forum des associations a connu pour cette rentrée 2008/2009 un immense succès.Plus d’un millier de familles ont découvert la centaine d’associations présentes tout au long de la journée.Le service de la Vie associative se réjouit d’avoir offert aux Suresnois ce bouillonnement associatif,facteur d’attractions et d’échanges, qui donne à notre ville cet esprit de partage et de créativité.

LIRE ET FAIRE LIREL’association est composée de bénévoles, âgés au moins de 50 ans, qui vont pendant letemps scolaire, dans les écoles maternelles ou élémentaires lire des histoires aux enfantspour leur donner le goût de la lecture. Le but est également de créer des rencontres intergénérationnelles. Le projet se développe à Suresnes (6 écoles participantes) mais ilmanque des bénévoles pour l’étendre à d’autres écoles.Si vous êtes intéressés, appelez Bernadette Langlade au 01 42 04 77 87 ou 06 71 40 87 07.

FAMILLE DE FRANCEPermanences d’accueil les mardis et vendredis de 9h30 à 11h30. Propositions d’un certain nombre d’activités : ateliers massages mamans, bébés, enfants ; cours d’initiationà l’italien pour adultes ; sorties culturelles un jeudi par mois ; rencontre mamans enfantsautour d’un café. Garderie gratuite pour les enfants. Adhésion annuelle : 20 €.Renseignements et inscriptions lors des permanences au 5 rue Louis-René Nougier.

PROBLÈME D’ALCOOL ?L’association des Alcooliques Anonymes regroupe des hommes et des femmes qui parta-gent entre eux leurs expériences, leur force et leur espoir dans le but de résoudre leurproblème commun et d’aider d’autres alcooliques à se rétablir. Le désir d’arrêter de boireest la seule condition pour en être membre. Ni cotisation, ni droit d’entrée. Le groupe deSuresnes, créé en 1983, se réunit tous les vendredis à 20h30 au 27 ter rue Albert Caron.Une permanence d’accueil a lieu tous les jeudis de 19h30 à 22h au 29 rue Albert Caron.Permanence téléphonique au 01 40 99 98 70 / www.alcooliques-anonymes.fr

LES ARTISTES DE SURESNESNouveau : cours de dessin et peinture pour adolescents et adultes le jeudi de 19h à 21h,à l’atelier situé au 21 rue Huché (station tram Belvédère). Renseignements auprès de EricPerrin, professeur (06 66 65 65 08) ou de Claire Trouillet (01 47 41 15 43).

LES PATINEURS DE SURESNESReprise des entraînements les mercredis de 15h30 à 17h30 pour les jeunes de 7 à 14 ans,à l’école Berty Albrecht, 86 rue Carnot. Les nouveaux adeptes découvriront le plaisir de ladanse sur patins à roulettes (roues non alignées). Si nécessaire, le club prête la paire depatins. Adhésion pour l’année scolaire : 23 €. Rens. Daniel Berny au 01 47 72 22 17.

VACANCES À LAMOURALes réservations pour les vacances scolaires d’hiver, du 14 février au 2 mars, serontouvertes à partir du lundi 13 octobre. Les tarifs suresnois sont calculés à partir de l’avisd’imposition 2007 que vous devrez présenter lors de l’inscription ainsi que votre dernierbordereau d’allocations familiales. Vie associative-Lamoura, 6 allée des Maraîchers, tél. 01 41 18 16 56 / suresnes@vvl-lamoura.fr

SOLIDARITE ENFANT SIDAL’associatin Sol En Si recherche des bénévoles pour accompagner des familles et leursenfants concernés par le VIH/SIDA et en situation de grande précarité. L’association assureune formation de 4 jours aux futurs bénévoles qui bénéficient du soutien permanent dessalariés et autres volontaires de l’association.Informations sur : www.solensi.org /Tél. 01 44 52 78 78.

CONJOINTS SURVIVANTSLe 18 octobre, la Favec (Fédération regroupant les associations de conjoints survivants) propose une journée d’échanges, sous l’égide d’un psychiatre, aux conjoints de suicidésd’Ile-de-France. Programme : intervention du médecin, repas pris en commun à la chargedu participant, et échanges par petits groupes de 8 à 10 personnes. Rens. Favec, 28 place Saint-Georges 75009 Paris ou au 01 42 85 18 30 / 01 44 53 02 13. La section de Suresnes assure une permanence le 1er mardi de chaque mois au foyer despersonnes âgées, 24 rue Albert Caron.

SORTIE ET VOYAGELes Veillées communales proposent des visites du parc animalier de Beauval et du Châteaude Blois avec hébergement à l’hôtel Campanile (220 €) les jeudi 9 et vendredi 10 octobre, etune visite du Château de Breteuil (48 €), mardi 21 octobre . Renseignements auprès de MmePierson au 01 47 28 02 09 ou lors des permanences à l’annexe mairie, 100 rue de laRépublique, les jeudis de 15h30 à 17h. A partir du 10 octobre, les permanences auront lieules vendredis de 10h à 11h30.Inscriptions le plus tôt possible pour le voyage fin mai/début juin 2009 : Valeurs et saveursd’Europe centrale (Autriche-Hongrie-Slovaquie). Tarif : 1270 €.Programmes complets sur demande.

ACCUEIL ET LOIRISEn octobre, lundi 6 : promenade à Montmartre (20 €) • Lundi 13 : conférence « En Berryavec Georges Sand » (4 €) • Lundi 20 à 14h : jeu des questions • Lundi 27 à 14h : film. Accueil et loisirs, 29 ter rue Albert Caron.

RETRAITES CFDTReprise des permanences à la Maison des syndicats, 6 rue Florent Dancourt, le 1er jeudi dumois de 10h30 à 11h30. Tél. 01 45 06 49 53.

Forum des associations

Avant d’aller travailler,les papas accompagnent les enfants.

© Ch. Daumerie

© Ch. Daumerie

© Ch. Daumerie

17N° 191 - Octobre 2008N° 191 - Octobre 2008

Associations

A l’initiative des membres de la Commission Vie associative du CLES, une première rencontre « entreprises-associations » a eu lieu,le 5 septembre dernier, à la veille du Forum des associations. Cette rencontre avait pour objectif de développer des passerelles néces-saires pour faciliter les échanges et partenariats et de promouvoir l’émergence d’initiatives nouvelles. Les entreprises (Euro RSCG,Uniconseils, Institut de Recherche Servier) et associations ayant répondu présentes ont échangé sur l’éventuelle mise en place de partenariats. Cette première édition a ainsi contribué à l’émergence de propositions au service des associations.

Le Conseil Local Economique et Social au forum des associations

Les travaux des conseils consultatifs dequartier

RREEPPAASS AAUU QQUUAARRTTIIEERR PPLLAATTEEAAUU OOUUEESSTT ::Pour la deuxième année consécutive, les portes du Fort duMont-Valérien étaient ouvertes, le dimanche 14 septembre, pouraccueillir les habitants du quartier Plateau Ouest. En présencede Christian Dupuy, Isabelle Florennes, présidente, et les memb-res du Conseil Consultatif de Quartier les ont reçus pour leurrepas annuel autour d’un barbecue et d’une animation musicale.

UUNNEE SSOOIIRRÉÉEE AAMMIICCAALLEE AAUU CCŒŒUURR DDUU QQUUAARRTTIIEERR RRÉÉPPUUBBLLIIQQUUEE :: Les festivités de la Fête de la Musique n'auront pas empêché leshabitants du quartier République de se réunir, le 21 juin dernier,près de l'école du même nom, pour faire connaissance, partager, etéchanger avec beaucoup de générosité et de joie de vivre. Al'initiative du conseil consultatif de quartier, particulièrement dyna-mique, et de sa présidente Béatrice de Lavalette, adjoint au maireen charge des ressources humaines, ils étaient près de 70, toutesgénérations confondues, des anciens au plus jeunes en poussette,venus pour se régaler de grillades variées (des barbecues tour-naient à plein régime) accompagnées de sangria maison (plusmodérement naturellement!) et de spécialités régionales, au sond'un trio de jazz arrivé en voisin de la rue de Sèvres. Les dernierssont partis vers 1h du matin en discutant déjà de l'organisation duprochain barbecue…. l'année prochaine !

Le CCQ Centre ville communique :Philippe Sylberg est décédé brutalement à l’âge de 78 ans, le 31 juillet 2008. Il était membre associé du Conseil consultatif Centre ville depuis trois ans etcommerçant suresnois émérite pendant près de quarante ans, bien entenducitoyen de notre cité depuis l’époque. C’était un homme chaleureux que nous appréciions tous. En ce triste événement, nous présentons nos sincères condoléances à sonépouse et à sa famille au nom de la ville de Suresnes.

Démocratie de proximité, les nouvelles orientationsCréer un lien avec les Suresnois et être à l’écoute de leurs attentes, tel est l’objectif des CCQ. A l’occasion de ce nouveau mandat, l’équipemunicipale souhaite donner une nouvelle orientation à cette politique qui sera désormais axée sur la visibilité et l’ouverture. Les ConseilsConsultatifs de Quartiers se donnent pour objectif d’élargir leur accès par des rencontres régulières avec les habitants. Outre les diversesanimations de quartiers déjà proposées, les Conseils vous inviteront à participer à des réunions publiques thématiques. Elles serontl’occasion de s’interroger sur des questions telles que le développement durable, les aménagements à venir dans vos quartiers…

Vos conseils sont à votre écoute :ccquartierliberte@ville-suresnes.fr / ccquartierplateauouest@ville-suresnes.fr /ccquartiercarnotgambetta@ville-suresnes.fr / ccquartierrepublique@ville-suresnes.fr / ccquartiercentreville@ville-suresnes.fr / ccquartiercitejardins@ville-suresnes.frEt aussi : sg@ville-suresnes.fr – 01 41 18 18 21.

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9 octobre : Installation du Conseil Local Économique et SocialOctobre/Novembre : Premières réunions plénières des CCQ 21 octobre , école Mouloudji, CCQ quartier République : réunion publiquesur le thème : développement durable et qualité de vie, modes de circulation, stationnement.Dates consultables, par affichage à la mairie ou sur www.suresnes.fr

CHAQUE CONSEIL CONSULTATIF DE QUARTIER EST COMPOSÉ, d'un président (le conseiller municipal délégué de quartier) et de 2 collèges de 6 membres chacun :• un collège d'habitants du quartier, tirés au sort dans le fichier électoral. • un collège de personnalités compétentes :membres d'associations ou d'institutions et/ou habitants ayantmanifesté leur intérêt pour leur quartier. Ils sont désignés, sur

proposition du maire, en conseil municipal, en concertation avecles représentants de l'ensemble des groupes politiques.Si vous souhaitez faire partie de cette instance, vous pouvezadresser votre candidature, par courrier libre, à : Monsieur le maireSecrétariat général7/9 rue du Mont-Valérien92150 Suresnes

Louis-Michel Bonnequartier Cité-jardins

Isabelle Florennesquartier Plateau Ouest

Guillaume Boudyquartier Liberté

Béatrice de Lavalettequartier République

Isabelle Mégretquartier Centre-ville

Françoise Claudequartier Carnot-Gambetta

Qui sont les conseillers de quartiers ?

AGENDA

© Ch. Daumerie

© Ch. Daumerie

POUR SES DIFFÉRENTS SERVICES, LA MAIRIE RECRUTE :> Animateurs en centres de loisirs> Responsable d'unité centres d'accueilet de loisirs> Apprenti jardinier> Psychologue du travail (CDD d'un an)> Aides à domicile> Auxiliaires de puériculture> Educatrices de jeunes enfants> Diplômés du CAP petite enfance

> Psychomotricienne> Puéricultrices> Médecin du travail> Manipulateur en radiologie> Policiers municipaux titulaires oulauréats du concours> Agents de surveillance de lavoie publique> Auxiliaires de sécurité

> Chef de projet informatique> Technicien micro réseaux> Agent polyvalent de restauration

Adresser lettre de motivation,CV et photo à M. le Maire - BP 2492151 Suresnes cedex.Profils sur www.ville-suresnes.fr“la mairie recrute”.

REPÈRE≥ INFORMATIONS

Mairie de Suresnes,2 rue Carnot92150 Suresnes.Tél. 01 41 18 19 20www.ville-suresnes.fr.

Heures d’ouverturede l’Hôtel de ville :

du lundi au vendredi : 8h30 à 12h et 13h30 à 19h,et le samedi : 8h30 à 12h.Pendant les congés scolaires, la mairie ferme à 18h.

Le maire et les élus reçoivent sur rendez-vous.

PERMANENCE TÉLÉPHONIQUE DU MAIRE

LE 1er LUNDI DE CHAQUE MOIS DE 18H À 20H

Les services municipaux sont ouverts au publicdu lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 18h(fermeture à 17h le vendredi).Certains services assurent une permanencele jeudi jusqu’à 19h : Urbanisme et aménagement -Enseignement - Personnes âgées - Solidarité -Logement - Petite enfance - Sports.

Etat civil /Affaires générales :du lundi au vendredi : 8h30 à 12h et 13h30 à 18h(19h le jeudi/17h le vendredi) et le samedi : 9h à 12h.

Police municipale :du lundi au vendredi : 8h à 19hTél. 01 41 18 69 32.

N° 191 - Octobre 200818

L’Ecole dessports de l’Institut

municipald’éducation physique

et des sports(IMEPS) propose une

découverte et unapprentissageludique dedifférentes

disciplines sportives.

2 TRANCHES D’ÂGE :

• 4/6 ans :Parcours de motricité,jeux de coopération,

jeux traditionnels, initia-tion aux jeux de raquette

• 7/12 ans :activités

athlétiques, gymnastique,jeux d’opposition,sports collectifs,

jeux de raquettes, sportsaméricains

2 jours par semaine : mercredi et samedi matinToutes les activités sont encadrées par des éducateursdiplômés d’Etat. L’école des sports organise des stages

sportifs pendant les vacances scolaires.INFORMATIONS ET INSCRIPTIONS :

01 41 18 19 83 ou 01 41 18 15 47. www.imeps.fr

ECOLE DES SPORTSc’est le moment de s’inscrire !

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NAISSANCES26/4 : Noah Gonçalves Da Silva • 16/5 : Elise Bourenine, Christiana Llobet, MargotThomas • 17/5 : Yanis Nasr, Ange Mawala, Sabrinelle Dardek, Suzanne Bikaï • 18/5 :Guillaume Bucheton • 19/5 : Sara Chejnoiu • 20/5 : Etane Domin • 21/5 : MarieSaussereau • 22/5 : Gabriel Thouvenot • 25/5 : Margaux Bejui • 27/5 : Charlotte Baril •30/5 : Jana Voeltzel • 31/5 : Emma Gallois--Lora-Tonet, Nell Opoczynski • 1/6 : AaronBoukaïa • 2/6 : Eglantine Chuffart--Fruttero • 3/6 : Alexian Philippon, Elliott Wernert •4/6 : Marius Annebicque, Uriel Tami Lizuzu • 5/6 : Alice Giguet--Dumery, IrsanaDzhanaliev, Lina Moudallal, Nathan de l’Hôtel, Rawen Msadek, Jeanne Laroche • 6/6 :Constance Coldefy--Renon, Myla Tadjer, Marceau Lèbre-Doboz, Souleima El Faïq,Lazare Vialleton • 7/6 : Lylou Caine--Josse • 8/6 : Yousra Taté, Mathilde Fridman, RyanTatem, Luana Da Costa • 10/6 : Reine Munoz, Maeva Amany • 11/6 : LukasMounguenou--Mabbyalas, Charlie Herou • 12/6 : Aurélien Agudo, Amine Othman, LisaLiénard • 13/6 : Alexandre Snauwaert • 15/6 : Honoré Barère, Manon Blain • 16/6 :Malo de Buretel de Chassey, Hugo Santos Lasca, Rafaël Lemos de Sousa, Ethan Cru •17/6 : Adam Chkiliba, Mehdi Sghaier, Joël Ninet, Julie Cottineau • 18/6 : FlorévaJourdan, Camelya Aboughali, Mélina Oukil, Hassina Mohamed, Léa Ferrand • 20/6 :Arthur Billaud--Bouzon, Agathe Brevard, Joshua Chedid--Jiminiga • 21/6 : ClothildeDubost • 23/6 : Cyriac Raisson • 24/6 : Ambreline Charrier, Elioth Coquelet, NaëlJamoussi, Maxime Levéchin • 25/6 : Jeanne Lasserre, Mathys Goldstein, OliviaMachado--Allard • 26/6 : Anaïs Volant, Lucas Meurville, Ziyad El Khaoui, AdélieClément-Cottuz • 27/6 : Lili Boulet • 28/6 : Maëlis Chodkiewiez, Erwan Chodkiewiez,Magdalena De Sauvage, Gaëtan Henrion, Camille Pott • 30/6 : Iléna Pavageau, AlexandreChampagnat • 1/7 : Emma Jean-Marie, Wassim Neffah, Ambre Melo • 3/7 : Aglaé Legay• 4/7 : Adam Beylaggoun, Luc Molliex--Eto, Hanna Benzakour • 5/7 : Arthur Lacorre,Yael Muraben, Mathias Mordillat, Damien Vaquette • 6/7 : Solène Deslandes, CamilleTayeg, Louise Mallet • 7/7 : Mélina Lopez--Aridj, Loïc Leclere, Estelle Laffaiteur, EdenBen Itah • 8/7 : Assetou Camara, Adame Benlagha, Martin Raynoird, Fahim Fartass •9/7 : Lysandre Diez • 10/7 : Pauline Marais, Soren Virot--Perron, Manon Ducrocq •11/7 : Maylis Souchard de Lavoreille • 12/7 : Mina Castanier, Riad Badiabio, IlyessHaydar • 13/7 : Alma Fambon, Clément Fache • 14/7 : Maée Lobjois-Blanchet • 15/7 :Alexandre Kolie, Raphaël Kolie, Pierre Melan • 16/7 : Aidan Chamouard--El Bakkali,Elèna Thauvin • 18/7 : Aurélien Metton • 20/7 : Lauryn Listoir, Milo Fremiot • 21/7 :Laurian Buçan, Swann Chatenet, Valentine Mardachti • 22/7 : Youna Tebourbi, DjibrilMouzakzak, Romain Belkhir--Caliste, Fiona Mummenthey, Callixte Alzas • 23/7 : DavidBeseda • 24/7 : Lison Jeambrun, Thomas Bourmault • 26/7 : Samy Ghozael, CarlaChaton • 27/7 : Kilane Toret • 29/7 : Marie Audouin • 30/7 : Thomas Montariol, DorianeHouedjakou • 1/8 : Pauline Du Poy, Olivia Boily • 2/8 : Elisabeth Estephane, AymericLesueur • 4/8 : Mehdi Aït Taleb, Thaïs Martin, Léa-Farah Michel, Gabriela Vazquez, NourDahmane • 5/8 : Enzo Mwanan’sele, Giulia Rossette • 6/8 : Octave Boissinot, NoaBriand, Gustave Lacoste, Ange-Victoire Oli • 7/8 : Chaïli Nsiala Muana, MarjorieWaluda--Duquesne, Rose Martin, Mathieu Orlach’h--Nonclerc • 8/8 : Chiara Limousin,Mohamed Elhariry • 9/8 : Lucas Parmentier, Ferdinand Bomers, Julien Leudjeu • 10/8 :Thibault Desbois, Raphaël Ducrot • 12/8 : Edwin Li • 13/8 : Maëlys Lautier • 14/8 : GianiMichea, Antoine Vaidie--Panossian, Diego Briday • 15/8 : Alex Laghrani, Kenza Dabli,Adam Petiot, Cheikh Diarra • 16/8 : Jules Bossert • 17/8 : Souraij Ben Yedder, NoähVerseux • 18/8 : Abdoul-Aziz Bathily, Solen Pedroso Ojeda • 20/8 : Chloé Guillaumin--Negluau, Aurélien Beaumont • 21/8 : Titouan Vourey, Kevin-Crafter Sivaraj, ThomasBillerot • 22/8 : Chloé Rullier, Emma Desnous, Chloé Duchastelle • 23/8 : RacyaneZodros • 24/8 : Bilel Ghersi • 25/8 : Nicolas Pleuvry, Cassandre Poinsaint • 26/8 :Christina Thy, Yasmine Nhart • 27/8 : Gaëtan Roulleau de la Roussière.

N° 191 - Octobre 2008

Actualits

ÉTAT CIVIL

MARIAGES23/5 : Saïd Messal et Béatrice Messiaen • 24/5 : Laurent Bouillet et Anne-Gaëlle Le Roux• 6/6 : Laurent Epstein et Laurence Masson • 7/6 : Luis Azevedo et Delphine Hubert,François Millas et Sophie Bandeville, Stéphane Thiaux et Magali Cupif • 14/6 : StéphaneBilhaut et Pascale Troger, Marc Boudina et Fatima Falah, Florian Dagniaux et StéphanieBatlot, Serge Ettoumou et Agnès Abie, Vincent Lemaine et Laëtitia Regner, SlimaneYemmou et Naïma Zoumlik • 16/6 : Olivier Pourny et Anne-Laure Abécassis • 20/6 :Stanislas Duval-Arnould et Cécile Waldberg • 21/6 : Thibaut Régnier et Rowan Byrne •27/6 : Luis Magalhaes et Irène Macatrao • 28/6 : Yoni Brudey et Rosanie Chéry •Christophe Danel et Sonia Letano, Serge Lecerf et Isabelle Burlot, Didier Sourdin et FatmaMakhlouf, Xavier Sédès et Laetitia Guillot-Tantay • 3/7 : Raphaël Desfeuillet et PriscilleGuillon • 4/7 : Thierry Blanche et Dominique Parent, Sujeet Gangishetty et Morgane LeDorze • 5/7 : Norbert Alix et Delphine Dorronsoro, Jean-Luc Arragon et Agnès Lecerf,Kamel Drici et Daouila Salmi, Marc Lasnet et Isabelle Humetz, Philippe Vaidie et BénédictePanossian • 12/7 : Yann Détaille et Julie Crétier, Mouhcine Jnibie et Maud Loiseau, CyrelNawawi et Claire Huguet • 19/7 : Christophe Aydin et Oya Bingöl, Jean-Baptiste Molin etStefania Parvanescu, Stéphane Vautier et Magali Didier • 24/7 : Bernard Regnier et HelenaSilva Regnier • 26/7 : Sylvain Ravinet et Magali Chauvet, Kerfalla Sakho et Boutinay Kante• 2/8 : Frédéric Robert et Sandrine Sobczak • 8/8 : Laurent Touboul et Aurore Pasqualini• 25/8 : Philippe Corbion et Karine Conrad • 26/8 : Jean-Louis Duplant et Hanane AitElbaz • 29/8 : Jean-Marie Bernand et Blanche Poussart, Jean Cordon et FlorenceMacarez • 30/8 : Heddy Bouchemit et Victoria Brasse, David Davila Castro et MileidyLoaiza Garcia, Charles Leleu et Emmanuelle Hivert.

DÉCÈS9/5 : Casimiro Pereira Gomes, Pierre Robert • 14/5 : François Reecht • 15/5 : Ella Paynsveuve Walton, Emilia Viana Guerrinha Santos épouse Oliveira Dos Santos • 18/5 : LucienCroquet • 19/5 : Roger Lacroix • 22/5 : Jean Bocquet • 28/5 : Yves Le Cuffec • 29/5 :Jacqueline Béral épouse Ligsky • 30/5 : Jean-Jacques Sainsot, Teresa Rosa Bicas • 1/6 :Adrienne Dehors, Michel Cartalade • 2/6 : René Bassellier • 4/6 : Jocelyne Lambert,Clément Rongier • 5/6 : Nina Scoccimarro veuve Laborie, Arlette Say veuve Buet,Rolande Dagouret veuve Mesko • 7/6 : Marc Devrieze, Alberte Vacquerie veuve Metcalfe,Antonio Da Silva Branco, Geneviève Tartarin veuve Boehm • 8/6 : Denise Toulouse veuveJarlot, Aïchouche Mahichi • 9/6 : Georges Villetelle • 12/6 : Giselle Hakoune veuveGourevitch • 13/6 : Marie Venteclef veuve Bourselet • Suzanne Tardy épouse Roy • 15/6 :Khadra Mallek épouse Iznasni • 16/6 : Patrice Glacet • 21/6 : Thérèse Guibert veuveProboeuf • 24/6 : Andrée Bélanger veuve Blain, Jeanne Sée veuve Danon • 22/6 : EmmaWoelffel veuve Stuber, Luigi Di Valentin • 25/6 : Vladimiro Corda • 27/6 : Jacques Breiner• 28/6 : Henri Guyon • 1/7 : René Hamel, Madeleine Poupelloz veuve Sallerin • 2/7 :Andréa Marchenay veuve Mairesse, Maria Menter veuve Franville-Lafargue • 3/7 :Simone Prézélus veuve Arricau • 8/7 : France Bayssade veuve Rïquois, MauriceLangrenay • 9/7 : Robert Collet • 13/7 : Youssef Moussaoui • 14/7 : Bernard Dubois •16/7 : Georges Guérel-Amarens • 19/7 : Amédée Barbier • 26/7 : Madeleine Delormeveuve Rodon • 27/7 : Manuel Gutierrez, Micheline Auchoir • 29/7 : Micheline Sanonerépouse Thiriet • 30/7 : Brahim Massaoudi • 31/7 : Philippe Sylberg • 1/8 : AmarMahouche • 2/8 : Albert Michelou • 10/8 : Barbe Wagner veuve Seidl • 12/8 : Jean-PierreDucoup • 13/8 : César Tailpied • 14/8 : Renée Rieu, Jacqueline Echalard veuve Rocton •17/8 : Pierre Dumont, Madeleine Sixdenier • 18/8 : Jean Gardien, Jacqueline Gobillonveuve Billon, Solisca Ristori veuve Lefebvre • 24/8 : Roger Bellevallée • 26/8 : AdelineSepulcre veuve Ligougne.

La municipalité vous fait du décès de Madame Henriette Viltange, militante du RPR puisde l’UMP, et présidente du Souvenir Français de 1981 à 2008. Elle présente sescondoléances à sa famille et à ses amis.

D�veloppement durable

N° 191 - Octobre 200822

par C�line Gazagne

pense amortir son investissement en huitans, mais déjà, sa trésorerie s’est allégée…

UUNNEE MMAAIISSOONN MMOODDÈÈLLEEIl la surnomme sa « maison écologique », etc’est sûrement la première du genre à Sur-esnes. Bertrand a pratiquement tout misésur les énergies et sa nouvelle maison, uneconstruction neuve, est équipée de tout ce qui se fait en matière d’économiesd’énergies. L’eau et la maison seront chauf-fées grâce à des panneaux solaires ther-miques, complétés par une pompe à cha-leur. Prochainement, l’électricité seraproduite par des panneaux photovoltaïques.L’air est conditionné au moyen de deux

isolant entièrement naturel et très efficace.A en croire son heureux propriétaire, uneextension en bois « ne coûte pas plus cherqu’un agrandissement en maçonnerie. Et noussommes contents, c’est très beau, agréable ». Ailleurs, dans Suresnes, la rue du Ratraitattire les curieux. Une petite grue sur le trot-toir et d’étranges acrobates qui manipulentdes panneaux de bois aussi longs et largesque les murs d’une maison. Justement, c’estce que trament l’architecte Antoine Hono-rat de l’agence Archi Consultant et le bureaud’études Arbosphère : l’édification de qua-tre maisons de ville, en bois, du sol en pas-sant par les murs jusqu’au plafond ! Le pro-jet observe certaines cibles HQE, chantier

N° 191 - Octobre 2008

transforment la lumière en chaleur, pourchauffer l’eau de la maison. Des panneaux solaires photovoltaïquesconvertissent la lumière en électricité, pourchauffer la maison.

Le soleil, un trésorS’ajoute à ces équipements une chaudièreà gaz dernier cri (qui est obligatoire et sup-plée le solaire en hiver), dite chaudière pul-satoire, qui a un meilleur rendement, vit pluslongtemps et rejette moins d’émissions pol-luantes. En été, Hervé Lambel produit cequ’il consomme, et parfois plus, ce qui pour-rait faire de lui un vendeur d’électricité. Il

��� La tendance estrécente et modeste,mais les particuliers

commencent à penserdévelop pement

durable pour leurhabitation. Quelques

exemples à Suresnes.

Ma maison ÉCOLO

propre et rapide, qualité et traçabilité desproduits en particulier. Ces maisons, d’unesurface de 150m2 chacune (4 chambres),garderont par endroits un aspect bois brut,aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur. Ici, lebois, du mélèze, présente les mêmes pro-priétés que dans le cas de l’extension (ci-dessus) : c’est un très bon isolant thermique,un matériau recyclable et renouvelable.

TTOOMMBBÉÉ DDAANNSS LLEE PPAANNNNEEAAUUHervé Lambel est « ravi ». Depuis que les18m2 de panneaux capteurs de lumière sontposés sur son toit, le montant inscrit au basde ses factures d’énergies a été divisé pardeux. Des panneaux solaires thermiques

23

1 - Une maison capable de produire sa propre énergie.2 - Construction d’une maison tout en bois.

3 - Un maximum de vitrages pour profiter de la lumière et de la chaleur naturelles.

EESS MMAAIISSOONNSS QQUUII EENNVVOOIIEENNTTDDUU BBOOIISS

C’est l’histoire d’un couple de Suresnois quiavait envie d’un dressing et pensait doncfermer une terrasse de leur pavillon desannées 30. « De fil en aiguille, raconte mon-sieur, le dressing est devenu une extension enbois de 60m2. Nous avons fait confiance auxarchitectes ». Louise Ranck et Arnaud Tho-massian sont « spécialisés dans l’architecturedurable, écologique ». L’extension, en boisd’élevage, est un matériau renouvelable etrecyclable, et permettra des évolutions plusfacilement que la maçonnerie. L’isolationde la maison a été refaite en laine de bois, un

D

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Photos : Cécile Dégremont

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24 25N° 191 - Octobre 2008

puits canadiens, procédé utilisant lagéothermie*. La pente du toit est optimalepar rapport au trajet du soleil, le bâtimentorienté sud/sud-ouest, le maximum permispar la parcelle. Le tout fignolé par unebonne isolation et une grande partie vitrée.Dans cette maison il n’y aura pas de radia-teur, ni gaz, ni fioul. A terme, il espère « pro-duire plus d’énergie qu’il n’en consommera ».Si l’investissement est plus lourd quand onfait le choix de l’écologique, sur le longterme, l’investissement devient rentable.

Utiliser l’eau de pluieConstruire une maison « écologique », c’estaussi, dans le cas présent, l’installation d’unecuve pour récupérer les eaux de pluie, quialimenteront les différentes machines à laver,les toilettes et le jardin. Enfin, pendant lechantier, Bertrand a exclu les transportsinutiles, donc les émissions de CO2, en pri-vilégiant des entreprises suresnoises ou fran-ciliennes. Malgré les conseils de l’architecte

Du mélèze,du sol au plafond.

D�veloppement durablepar C�line Gazagne

LE CRÉDITD’IMPÔT… C’EST QUOI ?Le crédit d'impôt récompense le recoursaux produits les plus performants enmatière d'économie d'énergie et delutte contre le changement climatique.Cette disposition fiscale permet auxménages de déduire de leur impôt surle revenu une partie des dépenses réali-sées pour certains travaux d'améliorationénergétique portant sur leur résidenceprincipale.En 2009, un prêt à taux zéro sans condi-tion de ressources et plafonné à 30 000euros, baptisé « PTZ-éco », sera mis enplace pour encourager les particuliers àréaliser un bouquet de travaux améliorantles performances énergétiques de leurlogement.

REPÈRES

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Le bois :une matière recyclable

et renouvelable.

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Sur le toit de la maison “écolo” :vélux, panneaux solaires thermiqueset, bientôt, photovoltaïques.

N° 191 - Octobre 2008

LES OBJECTIFS DUGRENELLEJuste derrière les transports, le bâtiment est l’undes secteurs qui émettent le plus de gaz à effet deserre et, principalement pour le chauffage et l’eauchaude, le bâtiment est le secteur le plus consom-mateur d’énergie. La réduction de ces émissionsest motivée à la fois par le changement climatiqueet ses impacts sur notre environnement et parl’épuisement futur des énergies fossiles (pétrole,charbon, gaz naturel).LE GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT A FIXÉ POUROBJECTIFS :1 - la rénovation énergétique des bâtiments existants,pour réduire les consommations d’énergie d’environ20% dans le tertiaire et 12% dans le résidentiel en5 ans, et de plus d’un tiers à l’horizon 2020.2 - Une rupture technologique sur le bâtiment neufpour généraliser les bâtiments à énergie positive(ceux qui en produisent plus qu’ils n’en consom-ment) en 2020 et à avoir, dans 5 ans, au moins untiers des bâtiments neufs à basse consommationou à énergie positive.www.legrenelle-environnement.gouv.fr/grenelle-environnement/spip.php

À SAVOIR

>

Le bois aussi solideque la maçonnerie.

27N° 191 - Octobre 2008

D�veloppement durable

N° 191 - Octobre 200826

SM : La notion de déve-loppement durable esttrès vaste, que représen-te-t-elle à Suresnes ?G.B. : Nous abordons ledéveloppement durabledans son acception laplus large : environne-mentale, sociale, écono-mique et culturelle. Ils'agit d'abord de dévelop-per notre Cité : l'activitééconomique, l'emploi, laqualité de vie et les ser-vices à la population, lelien et la diversité socia-le, l'accès de tous à laCulture… Il ne s'agit plus comme il y a tren-te ans, d’ignorer les empreintes que nouslaissions dans notre marche en avant.Chaque décision de l'équipe municipale,des services de la ville sera prise en considé-ration de ses effets immédiats et futurs surles ressources naturelles ou budgétaires.L'horizon de notre responsabilité n'est passeulement celle d'un mandat électif, maiscelle, individuelle et citoyenne, que nousavons, dans le long terme, à l'égard desgénérations futures.

SM : Comment la ville joue-t-elle un rôlemoteur ?G.B. : Le développement durable est un desengagements majeurs pris par l'équipemunicipale réunie autour de ChristianDupuy. La ville a un rôle de tout premierplan à jouer. Hors de la commune, en parti-cipant aux débats et à la définition des gran-des orientations de la région Ile-de-France,du département des Hauts-de-Seine en matière d'équipements collectifs etd'infrastructures de transport. A l’échelle

de la commune, la muni-cipalité s'engage à conci-lier la qualité du servicecollectif rendu aujourd'-hui, avec les intérêts des futures générations de Suresnois, par sonaction de réglementa-tion (urbanisme, santé...)et par les équipementsqu'elle construit et ex -ploite dans le souci dudéveloppement durable.C'est ainsi que les nou-velles constructions dela ville répondent auxnormes environnemen-

tales les plus exigentes, comme le montrentles exemples cités dans ce dossier. Parailleurs, la commune met en place unPlan de déplacement administratif quivise à réduire l'impact des déplacementsliés à l'activité des équipes des servicescommunaux. Au-delà de l'action directe de la ville, le com-portement individuel de chacun, par soneffet multiplicateur, peut avoir l'impact le plus sensible. C’est pourquoi la villes'attache à multiplier les incitations pourfavoriser de tels comportements : informa-tion dès le plus jeune âge, mise à disposi-tion de services de conseil (urbanisme..) etd'équipements de proximité (tri, collectes),développement des axes de circulationdouce, politique d'accès à la Culture grâceà des équipements de grande qualité (théâ-tre, conservatoire, associations culturelles...).Montrer l’exemple dans les équipements etservices collectifs, faciliter les bons com-portements individuels, telle est, en résu-mé, la politique de la ville au service dudéveloppement durable.

QUESTIONS À …

Guillaume Boudy, conseiller municipal délégué auDéveloppement durable.

UN EXEMPLE DE RÉALISATION D’HABITATCOLLECTIF HQE : LA VILLA NATURA.La Villa Natura est la première résidenceprivée répondant aux critères H et E, elleest aussi labellisée THPE, très haute performance énergétique. Le projet de57 logements, situé dans l’îlot des Chênes,est accompagné par l’ADEME (agencede l’environnement et de la maîtrise del’énergie), qui a subventionné l’étude.

UN DOUBLE « ENGAGEMENT » POUR LA ZACRIVIÈRE-SEINE.Ce nouvel ensemble, situé de part etd’autre de la rue Sentou, bénéficiera deservices publics (crèche et groupe scolai-re) respectant un certain nombre decibles HQE et un ensemble de logementsqui ont obtenu deux label : H et E (Habi-tat et Environnement) avec option HPE2005 (haute performance énergétique).

ET AUSSI

suresnois Philippe Grandcoing, tout cecin’a pas été sans difficulté, car la France esten retard en matière d’architecture écolo-gique, si l’on compare, par exemple, avecnos voisins allemands.

* Le sol, l’eau des nappes, l’air stockent l’énergie quedispense le soleil. Récupérer cette énergie gratuite etinépuisable et s’en servir pour le chauffage, c’est possi-ble grâce aux pompes à chaleur. Ce sont des équipe-ments qui permettent d’économiser les énergies fossi-les tout en limitant nos rejets de gaz à effet de serre.

LA VILLE, UN MOTEUR, DES CONSEILSLa ville aussi s’engage et joue ainsi un rôlemoteur (cf. entretien avec G. Boudy). Dansle bâtiment, cet engagement passe entreautres par l’adhésion à la démarche HQE,haute qualité environnementale pour lesbureaux et équipements collectifs, ou H etE (habitat et environnement) pour lesimmeubles d’habitation. Ni réglementation,ni label, la HQE est une démarche volontai-re qui tend à limiter les impacts surl’environnement d’une opération de cons-truction ou de réhabilitation d’un bâtiment,tout en mettant l’accent sur des conditionsde vie saines et confortables à l’intérieur. ASuresnes, tous les bâtiments publics nou-veaux ou réhabilités respectent la HQE. Lepremier bâtiment public HQE fut l’écoleMouloudji, inaugurée en 2004. Désormaisc’est aussi le cas du conservatoire, de la salle

C’EST POURVOUS… L’ADEMEL'ADEME, Agence de l’environnement et dela maîtrise de l’énergie, a mis en placedepuis 2001 un réseau d'information et deconseil de proximité sur l'efficacité énergé-tique et les énergies renouvelables. Danschaque Espace Info-Energie (EIE), des spé-cialistes vous informent et vous conseillentsur toutes les questions relatives àl'efficacité énergétique et au changementclimatique : quels sont les gestes simplesà effectuer ? Quel type d'équipement choisir ? Quelles sont les aides financièresaccordées ? etc.www.ademe.frNanterre : Relais Info Energie de Nanterre, 13Rue Henri Barbusse. Tél. : 01 47 21 47 98.Mél : relais.info.energie@mairie-nanterre.frRueil Malmaison : Le Prieuré, 10 BoulevardSolférino. Tél. : 01 47 10 01 20.Mél : infoenergie@mairie-rueilmalmaison.frPuteaux : 6 rue Jean Jaures.Tél. : 0 810 060 050.

REPÈRES

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multimedia l’Esplanade, des bureaux de laVie associative et du service des Sports (enlieu et place de l’ancien centre commercial),de la Maison de la petite enfance rue du PdtWilson, et bientôt, d’une école et de la cui-sine centrale rue Carnot, d’une crèche etd’un groupe scolaire dans la ZAC Rivière-Seine, du musée René Sordes à la gare Sur-esnes-Longchamp et d’une salle polyvalen-te place Marcel Legras.La mairie agit aussi via le service del’Urbanisme, qui délivre les permis de cons-truire mais peut aussi jouer un rôle deconseil. Les agents de ce service répondentaux questions des particuliers ou, les orien-tent vers les services, organismes ou asso-ciations compétents. Sur place, un cahier de recommandationsenvironnementales est à la disposition dupublic. Ce document présente les théma-tiques de démarche environnementale et dedéveloppement durable dans le bâtiment.C’est une sorte de guide où sont expliqués lesprincipes de l’architecture bio-climatique(orientation des pièces, utilisation de lalumière et de la chaleur naturelles, isolationthermique, toitures végétalisées, récupéra-tion des eaux…), la gestion des énergies (lameilleure énergie étant celle que l’on neconsomme pas !), les matériaux respectueuxde l’environnement, les chantiers propres…

« En tant qu'élu, père de famille et citoyen, le développementdurable n'est pas seulement une idée à laquelle il faudrait adhérer, mais une ardente et urgente obligationqu’il faut mettre en œuvre pour les générations futures ».

>

>par C�line Gazagne

© C. D

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29

Ev�nement

N° 191 - Octobre 200828

©VincentM

uteau

par Julie L�vy-Marchal

N° 191 - Octobre 2008

’est peut-être Florence Caillon,metteur en scène du Festival desvendanges depuis 2003, qui en

parle le mieux : « c’est un petit moment entrenous ». Par nous, entendez le public sures-nois, le public du festival et les troupes sélec-tionnées. Ne vient pas qui veut dans les ruesde la Cité-jardins. Depuis l’arrivée de Flo-

rence à la tête de cetévénement, le festival n’acessé de prendre del’ampleur. Cette fête quise tient le premier week-end d’octobre tire sonnom des vendanges duraisin du vignoble deSuresnes. Autrefois reli-gieuse, elle est devenuelaïque puis artistique en1983 pour être consa-crée en 2005 et adopterle terme « Festival desvendanges de Suresnes ».

Gratuit et en plein air, le festival est devenuun événement incontournable du théâtreet des arts de rue en Ile-de-France. Floren-ce, tour à tour danseuse, circassienne, chan-teuse ou metteur en scène, cultive et reven-dique sa pluridisciplinarité et en fait unatout en proposant un festival qui mêle « dela fantaisie, de l’excentricité, de la diversité et dela féerie ». Choix qui plaisent puisque depuisdeux ans, la Cité-jardins accueille, au-delàdes frontières de Suresnes, des amateursd’arts de rue de toute la région parisienne.Plus de 30 000 spectateurs en deux jours !Et chaque année, festivaliers et compagniesrépondent présent : « il existe un lien parti-culier qui unit le public suresnois aux compa-gnies qui se produisent dans le festival. Ils sontsollicités, dérangés, mais heureux de participeraux représentations. Il faut leur rendre un vrai

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festiva

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Bon anniversaire

��� Le Festivaldes vendangessouffle cette annéeses 25 bougies.Surprises et diversitéau programmeles 4 et 5 octobreà la Cité-jardins.

CompagnieCirque Hirsute dans

“Bal caustique”

>25an

s

XXe siècle : les vendangesse fêtent religieusement,début octobre

1983 : La fête desvendanges se laïcise etprend une dimensionartistique

2003 : Florence Caillondevient metteur en scène.

2005 : adoption du termeconsacré « Festival desvendanges de Suresnes »

2007 : plus de 30 000spectateurs se déplacent àSuresnes2008 : Le festival a 25 ans

les grandes dates…

L e s A l a m a s G i v r é s

©SylvainGarabiol

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StéphanieJaum

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L’Éolienne,compagnie de Florence Caillon ouvrira

le Festival des Vendanges 2008.

31N° 191 - Octobre 2008

Ev�nement>

N° 191 - Octobre 200830

Trente-cinq ans déjà que Hervé Di Rosa ainventé l’art modeste. Trente-cinq ans quecet artiste défend l’art populaire et refuse le« sous-art » qualifié trop souvent de commer-cial ou artisanal. Ce peintre né en 1959 regar-de le monde, les gens, et s’en inspire. C’esten entendant une petite fille faire un lapsussur l’art moderne devenu dans sa bouche l’artmodeste qu’Hervé crée ce mouvement, quidéfinit tellement mieux l’art qui n’appartientpas aux connaisseurs, aux conformistes et àl’élite, ce qu’on appelait art populaire.

Refus du « sous-art »Cet animateur de la Figuration Libre, mou-vance inspirée du punk-rock, de la BD oudu graffiti défend l’art de « monsieur tout lemonde », « de cette culture américaine volon-tiers vulgaire.» « L'art modeste n'est pas unconcept, c'est une notion, qui consiste à regar-der autrement ce qui nous entoure, résume-t-il.Nous vivons parmi des milliers d'objets etd'images que nous négligeons. Parmi eux se

DÉBUT DES FESTIVITÉS :samedi 4 octobre à 17h avec une pièce deL’Eolienne.• 25 compagnies, 34 représentations sur 2 jours.FIN DES FESTIVITÉS :dimanche 5 octobre vers 20h après un concert deCaravan PalaceRENSEIGNEMENTS :service Fêtes et manifestations,22 rue des Carrières, 01 42 04 96 70

hommage » reconnaît Jean-LouisTestud, adjoint au maire encharge des fêtes et manifesta-tions. Les spectateurs, en parti-culier les habitants de la Cité-jardins, sont en effet largementsollicités mais sont aussi devrais fidèles : « j’ai régulièrementdes Suresnois qui me donnent leuravis sur telle ou telle compagnie »confie Florence Caillon.Ce public, véritable acteur dufestival, mange, regarde, écou-te, vit « arts de rue » pendant 2jours. Il n’est pas rare que descomédiens les « piègent » eninvestissant leurs balcons et enles faisant participer. Les com-pagnies sont d’ailleurs friandesde ce festival et demandentbien souvent à y revenir. Lepublic suresnois, à l’image de la program-mation, n’est pas englué dans des a prioriartistico-orgueilleux comme ça peut être lecas dans d’autres festivals. « Le public suresnoisest averti, et il est important que les compagniess’y confrontent, elles peuvent ainsi régler et ajus-ter leurs prestations » déclare J.L. Testud. Doncparfois, les artistes tentent de s’imposer. MaisFlorence l’affirme : « certaines compagnies noussont fidèles, mais elles ne reviennent pas d’uneannée sur l’autre. Nous voulons de la diversité. »Cette année plus encore, le festival soufflantses 25 bougies. «C’est une programmation dense.

par Julie L�vy-Marchal

On ne vous connaît pas dessinateurd’affiches. Pourquoi avoir accepté deréaliser l’affiche du Festival ?Ce n’est effectivement pas mon métier, maisje retrouve ainsi mes premières amours. J’aicommencé par des graffitis et les illustra-tions. J’ai déjà fait l’affiche de la Fête del’Huma ou du Printemps de Bourges, et c’estun exercice qui m’amuse tant qu’il est rare.C’est complètement différent de la peintu-re, où chacun peut inventer sa propre histoi-re. Avec l’illustration, il n’existe qu’une inter-prétation, le message doit être comprisimmédiatement. J’ai accepté de collaborerà ce Festival parce qu’il rentre dans mon «sens ». Je ne pourrais pas faire la même chosepour un opéra par exemple.

Dans « votre sens » ? Vous connaissiezdonc le Festival ?Non, Je ne connaissais pas le festival maisJean-Louis Testud et Christian Dupuy m’ontappris à le connaître. Ils défendent unevolonté claire d’avoir un environnementculturel de qualité sans aller dans Parisintra-muros. Lorsque je dis que le festivalrentre dans mon sens, j’entends qu’il cor-respond à mes valeurs populaires et festi-ves, celles véhiculées par l’art modeste.J’apprécie l’accès à la culture gratuite, lesarts de la rue, et l’offre de spectacle de qua-lité en dehors de la capitale. Moi qui habi-te en province, j’y suis particulièrementsensible.

Comment avez-vous procédé pour dessi-ner cette affiche ?Jean-Louis Testud m’a fait visiter la ville, laCité-jardins et ses briques rouges, et mêmedécouvrir que de la vigne pouvait pousserdans cette région. Je me suis penché sur lepassé de Suresnes, en particulier sur lesgrandes industries historiques commel’aviation et l’automobile. Et j’ai essayéd’intégrer dans cette affiche, mes petits per-sonnages à l’appui, tous ces éléments ainsique l’ambiance grouillante et chatoyantede ces 2 jours. C’est une affiche vivante.POUR EN SAVOIR PLUS :www.dirosa.org www.miam.orgL’art modeste, Hervé Di Rosa, Ed. Hoëbeke,45 euros.

3 QUESTIONS

trouvent pourtant des chefs-d'œuvre. Toutdépend de la façon dont on les observe. Jeconsidère qu'il n'y a pas d'artistes modestes, iln'y a que des collectionneurs.» Lui-mêmegarde précieusement dans sa cave, sous blis-ter, à l’abri de ses enfants toutes sortesd’objets, les « jouets de papa », allant decadeaux Bonux, aux figurines Batman, Bar-bies, fèves de galettes des rois, tours Eiffelen plastiques ou tatouages. Cet art-travel-ler a puisé son inspiration au Vietnam, enBulgarie, et a même posé ses valises à Miami,ville cosmopolite et aux influences bigar-rées s’il en est. En 2000, il décide d’ouvrirle MIAM (Musée International des ArtsModestes) dans sa ville d’origine, et deléguer une partie de ses collections. LeMIAM doit être un pont entre les créationspopulaires et les créations contemporainesarides. Le but est de rendre accessible l’art,que chacun puisse s’approprier l’œuvremodeste, tant matériellement qu’intellec-tuellement. En d’autres termes, faire venir larue dans son musée et le musée dans la rue.

Nous recevons 25 compagnies, pour les 25 ans,qui se produiront dans 34 représentations. »Le leitmotiv de Florence est de partager.

Gratuit et en plein airPour satisfaire le plus grand nombre, ellepropose des arts de rue aussi divers que lecirque (ex : Pire que debout, Le tennis), lamusique (Motion Tryo, Caravan Palace…),le théâtre de rue (Le pic de Hubbert, Maca-dam Cyrano, Celui qui hurlait à l’oreille deschevaux….), la déambulation… et la liste

REPÈRES©

Hervé

DiR

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n’est pas exhaustive. Florenceaime la diversité, adore l’affichedu festival créée par Hervé diRosa (voir l’interview ci-contre),aime voir « des gens de toutes lescouleurs en région parisienne,tous ces gens très différents » etinvite des artistes jeunes, vieux,aguerris, qui font leurs premiè-res armes… Tout pour sortir dessentiers battus et pouvoir sur-nommer ce festival : « pas vu àla télé ». Le déjà-vu, Florencen’aime pas ça. Elle préfère lesémotions ressenties lors desnombreuses représentationsauxquelles elle assiste avec lesautres membres de l’équipe deprogrammation : « des spectaclesqui apaisent, transportent desémotions, font rire, propices à ces

petits moments entre nous. » Propices à laconvivialité qui règne entre les bâtiments debriques rouges du haut de Suresnes pendantces deux jours. Florence est fière de la proxi-mité qui s’installe entre les artistes et le public,et entre les gens eux-mêmes.La Cité-jardins devient le temps d’un week-end un mini-village où places de parking etsquares se déguisent en scènes de danse ouespace buvette. Place Stalingrad, face authéâtre Jean Vilar, comme un clin d’œil faitau père du théâtre vivant, créateur du festi-val d’Avignon, il sera possible de dégusterune petite soupe à l’oignon en dansant surles excellents rythmes éléctro-jazz manou-ches de Caravan Palace. Ou de siroter un théà la menthe en se rendant d’un spectacle decirque chorégraphié (comme Marie-Louise,création spéciale de la troupe l’Eolienne) àune représentation de théâtre pour réviserses classiques revus à la sauce de la rue(Macadam Cyrano). La liste de spectacles estlongue. La seule chose désagréable de ce fes-tival sera de réussir à faire un choix.

CompagnieLes Choses de Rien

dans “Bull”

©JérômeVila/Co

ntextes

Hervé Di Rosa,défenseur de l’art populaireCe Sétois d’origine, maintenant installé à Paris, se positionne en chantre de l’artpopulaire et invente le terme « d’art modeste », un art accessible et compréhensiblepar tous. CET ARTISTE RECONNU A RÉALISÉ L’AFFICHE DU FESTIVAL DES VENDANGES.Présentation d’un artiste iconoclaste.

Le programmecomplet sera

distribué dans lesboîtes aux lettresfin septembre et

disponibleen mairie ou

sur le sitewww.suresnes.fr.

Seniors

N° 191 - Octobre 200832

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R

par C�cile Oriol

Parolesd’Alzheimer,

avec RaphaëlleSaudinos.

a communication de l’informationdans notre société est presque sanslimite. Pour les jeunes générations,

tout semble normal et le monde sans inter-net, téléphone ou télévision est inconceva-ble. Pour les seniors et nos grands-aînés,cette communication est parfois un art dif-ficile. C’est donc l’image du lien qui est misen valeur cette année dans le cadre de laSemaine bleue du 20 au 24 octobre. Ainsipour cette 12e édition, des actions variées

seront proposées comme la dictée intergé-nérationnelle, les plus jeunes à la plume etles plus anciens à l’ordinateur, la visite dumusée colombophile ou encore le specta-cle Paroles d’Alzheimer à l’initiative du DrMidoun, médecin coordinateur du CMM.C’est à une toute jeune comédienne,Raphaëlle Saudinos, que l’on doit ce spec-tacle original et drôle sur un sujet pourtantgrave. Paroles d’Alzheimer conte l’histoire uni-verselle d’un couple qui traverse une épreu-ve difficile. Sur une scène dépouillée,Raphaëlle passe du rôle d’Anne, 60 ans, àcelui de Paul son mari, 62 ans, atteint de lamaladie d’Alzheimer.

Un vrai spectacle,poétique et drôleLes lumières et quelques accessoires déli-mitent l’espace scénique de la comédienne.Aragon, Vian, Ferré, se font l’écho de cettetouchante histoire d’amour. La poésie chan-tée permet une respiration quand l’émotiondevient trop forte.Aujourd’hui on compte près de 800000malades d’Alzheimer, et chaque année,160000 nouveaux cas sont diagnostiqués.La maladie d’Alzheimer est une maladie ducerveau qui a été décrite en 1907 par unmédecin allemand : Aloïs Alzheimer. Elle secaractérise par la dégénérescence de cer-taines cellules nerveuses. Cette dégénéres-cence débute dans les zones du cerveau lesplus impliquées dans la mémoire et s’étendensuite progressivement vers d’autres zonesconcernant les fonctions intellectuelles etpsychiques : langage, reconnaissance deslieux, objets, visages, l’exécution de gestessimples, de l’organisation de son temps, del’émotivité, de l’affectivité, de l’humeur.

Des expériencespersonnellesLa cause de la formation de ces lésions estencore inconnue, mais les récents progrèsde la recherche ont permis, ces dernièresannées, de mieux comprendre cette maladieet de mieux la prendre en charge. Raphaël-le Saudinos a nourri son spectacled’expériences personnelles. « Ce que je souhai-te mettre en avant dans mon spectacle, c’estl’erreur que font parfois les proches de tout vou-loir prendre en charge dans l’accompagnement dumalade…. » Futurs spectateurs, rassurez-vous,Paroles d’Alzheimer est une vraie pièce dethéâtre où chacun peut s’émouvoir, rire etau final passer un excellent moment dedivertissement en découvrant les talentsétonnants de cette jeune comédienne.

��� Chaque année,la Semaine bleue est l’occasion de

proposer un programme d’actions pourles seniors. “ Malgré nos différences

d’âges restons connectés” ,tel est le thème qui sera développé

du 20 au 24 octobre par la ville.

les générations communiquentL a S e m a i n e b l e u e

Quels sont les temps forts de la Semainebleue ?La Semaine bleue présente un large choixd’activités mises en place par l’unité anima-tion seniors. Nous comptons sur la partici-pation de chacun pour échanger et êtreforce de proposition. Cette année, l’accentest mis sur la communication entre géné-rations. A la salle des fêtes nous présente-rons une exposition sur l’évolution des outilsde communication. De nombreuses rencon-tres entre jeunes et anciens sont prévues(voir programme page suivante). Enfin, cha-cun pourra s’informer sur les services duCentre de coordination gérontologique.Jeudi 23 octobre, l’un des temps fort de lajournée sera la soirée spectacle-conféren-ce Paroles d’Alzheimer au théâtre Jean Vilar,salle de l’Aéroplane.

Quels sont vos projets pour améliorer lavie des malades d’Alzheimer ?Nous travaillons actuellement en partenariatavec des structures privées sur des projetsd’accueil de jours des malades d’Alzheimer.A Suresnes, Tiers temps, qui est un Ephad,(Etablissement d’hébergement pour per-sonnes âgées dépendantes) accueillant une

centaine de résidants vient de recevoir unavis favorable du Comité régionald’organisation sociale et médico-socialepour organiser un accueil de jour de 20 pla-ces, 23 places d’accueil temporaire et de 9places d’accueil de nuit, ce dernier accueilsera une première nationale. Ces accueilsdevraient être opérationnels début 2010.Par ailleurs un groupe de travail réfléchitactuellement à ce qui pourrait être déve-loppé pour aider les aidants ou familles desmalades.

Pour permettre à chacun de bien vieillirchez soi, allez-vous renforcer les actionsexistantes ?En effet, nous souhaitons mettre en placeun soutien des équipes qui interviennentrégulièrement chez les personnes âgées enprivilégiant un temps d’écoute et d’échangeavec un psychologue. D’autre part, nousallons compléter les actions des services dumaintien à domicile par une action de béné-voles. Enfin nous avons une demande impor-tante des seniors pour les activités culturel-les. Nous allons avec Jean-Pierre Respaut,adjoint à la culture, bâtir des propositionsdans ce sens.

Béatrix Roberti, adjoint au maire, déléguée à la solidarité, famille,handicap, et Christian Duez, conseiller municipal délégué auxseniors.

TROIS QUESTIONS À…

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N° 191 - Octobre 2008

LUNDI 20 OCTOBREde 14h à 17h, salle des fêtesPrésentation des activités proposées par l’UnitéAnimation seniors / Exposition, démonstration etphotographies des ateliers. Temps d’échange surles activités. Chants de la Chorale des enfants etdes adultes. Collation de bienvenue.OUVERT À TOUS.

MARDI 21 OCTOBREde 10h à 11h30, résidence Albert CaronJeu « Qui est Qui ? » : Devinez derrière desphotos d’hier et d’aujourd’hui quel est l’artiste oul’habitant de Suresnes.Quiz musical : Quelques notes de musique, et àvous de trouver qui chante et quel est le titre de lachanson.OUVERT À TOUS, SANS INSCRIPTION.

de 14h à 17h, salle des fêtesDictée intergénérationnelle : Envie de tester sesconnaissances orthographiques, de les évaluerpar rapport aux plus jeunes et de découvrir leursfaçons d’écrire ou de parler, n’hésitez pas !A vos plumes !OUVERT À TOUS, INSCRIPTION jusqu’au 15OCTOBRE AU 7 RUEDUMONT-VALÉRIEN.

de 14h à 17hLe Mont Valérien abrite derrière ses fortificationsle 8e régiment de transmissions, avec une vueimprenable sur Paris et ses environs. La visitedes musées de la colombophilie militaire et destransmissions militaires où l’on découvre lesprouesses du pigeon voyageur, vous est proposée.INSCRIPTIONOBLIGATOIRE jusqu’au 15 OCTOBRE,GRATUIT, PLACES LIMITÉES, au 7 RUE DUMONT-VALÉRIEN. PIÈCE D’IDENTITÉ OBLIGATOIRE.

MERCREDI 22 OCTOBREde 10h à 11h30 et de 13h30 à 16h30Jeu de piste intergénérationnel, avec les enfantsdu centre de loisirs des Landes. Faites preuved’imagination, de créativité, de réflexion sur lepatrimoine suresnois, accompagné de jeunesenfants.INSCRIPTION OBLIGATOIRE jusqu’au 15 OCTOBREau 7 RUEDUMONT-VALÉRIEN, PLACES LIMITÉES.

JEUDI 23 OCTOBREde 10h à 11h30, foyer Payret DortailInformation sur le placement enmaison de retraite.Quelles sont les démarches, les obligations ?Temps d’échanges organisé par le Centre de coor-dination gérontologique du CCAS de Suresnes.ENTRÉE LIBRE.

LA SEMAINE

13h30 au cinéma Le CapitoleSéance réservée aux adhérents, ne pas oubliervotre ticket du mois d’octobre.

de 14h30 à 16h, résidence LocarnoJeu de questions-réponses musical : En routepour un petit tour dans votre mémoire grâce à lamusique. OUVERT À TOUS.

18h45, théâtre de Suresnes Jean Vilar« Paroles d'Alzheimer » Spectacle et conférence-débat proposé par le Centre médical municipalRaymond Burgos, dans le cadre de son Plan SantéPrévention Ville.Pièce de théâtre : « Paroles d'Alzheimer » réaliséeet jouée par Raphaëlle Saudinos. Une histoireimaginaire mais terriblement réelle d'un couplebouleversé par la maladie.Une conférence médicale animée par le DrCaroline Marquis, responsable de l'Unité Mobilede Gériatrie de l'Hôpital Foch : desmédecins, chefsde service des hôpitaux franciliens expliquent :Qu'est-ce que lamaladie d'Alzheimer ? Comment ladiagnostiquer ? Quelle prise en charge pratiquer ?Un débat entre la salle et les orateurs avecla participation de France Alzheimer 92, lacoordination gérontologique du CCAS et Alzhei-mer Aidant Assistance.ENTRÉE LIBRE TOUT PUBLIC, SUR RÉSERVA-TION OBLIGATOIRE, TÉL. 01 41 18 15 50 et sur :cmm@ville-suresnes.fr

VENDREDI 24 OCTOBRESortie auMusée Carnavalet sur le thème du XVIIe

siècle et de Mme DE SEVIGNE, l’hôtel Carnava-let, les grands chantiers entrepris (Luxembourg,Invalides, Sorbonne), déjeuner au Bistrot Romain.L’après-midi : visite conférence Place des Vosges.Tarif adhérent 32 €, non-adhérent 35 €.INSCRIPTION EN FONCTION DES PLACESDISPONIBLES AU 7 RUE DU MONT-VALÉRIEN.

Rendez-vous à 13h30 devant le 28 rue Merlin deThionville pour une randonnée pédestre sur lethème de Suresnes et l’urbanisme social.INSCRIPTION OBLIGATOIRE, GRATUIT, AU 7 RUEDU MONT-VALÉRIEN.

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LEPROGRAMME

BLEUE

37

Rentr�e scolaire

N° 191 - Octobre 200836

©CécileDégremont

par Julie L�vy-Marchal

ême le temps griset pluvieux deseptembre n’a pas

réussi à gâcher la rentrée desclasses. Pas même la mise enplace de la semaine des 4jours, puisqu’elle est envigueur à Suresnes depuisquinze ans. À l’instar des7794 enfants scolarisés dansle public, les 210 bouts dechou de l’école maternelledes Cottages sont bien ren-trés et ont découvert avecintérêt leur école touteneuve et propre. Sur le trot-toir de la rue des Cottages,dès 8h30, alors que lesportes de l’école n’ouvrirontpas avant une demi-heure,quelques couples parents-enfants stressésapprécient les travaux réalisés. Les servicesde la ville ont bien travaillé.La maman d’Inès, 3 ans, a suivi de l’extérieurl’avancée du chantier et est ravie de voir safille rentrer dans des locaux flambant neufs.« C’est joli, ils ont mis de la peinture, du rose,c’est formidable. » Ça n’empêche pas Inès, quia fait ses devoirs de vacances et apporté soncahier de dessins, d’être fébrile et de tenirfermement la main de sa maman.Chez les plus grands, les élèves de l’écoleélémentaire, l’heure est au récit de vacances.

Certains se regroupentpar « confrérie de carta-bles » frappés du sceaude la panthère ou dela virgule, tandis qued’autres déplorent avecamertume « la baisse dupouvoir d’achat et (ou)leport du cartable même pasà roulettes ». La mine ren-frognée, ils rejoignent leclan des plus petits,angoissés par leur nou-velle vie qui commence.Aujourd’hui, les papaset les mamans ont grap-pillé sur leur horaired’arrivée au travail, maisils comptent bien surle Pédibus (système de

ramassage scolaire à pied, encadré par lesparents) (voir p. 15) pour véhiculer leur mar-maille tous les jours.La cloche sonne, il est 9 heures. Les parentsse jettent sur les listes de répartition dans lesclasses. Les premiers signes de stress paren-taux apparaissent et Nathalie, coordinatri-ce aux Cottages, les rassure, les guide, et lesenvoie vers la classe de Mme Hec, la cha-leureuse et enthousiaste directrice del’établissement. « On a voulu une école à notreimage et les parents, consultés sur la réhabili-tation, sont ravis. L’espace silence ou la biblio-

N° 191 - Octobre 2008

Retour sur les bancs de

M

��� Le mardi2 septembre,comme 12 millionsde Français, lesélèves suresnoisont reprisle chemin desécoles. Unerentrée vécueavec joie,émotion etangoisse devantles grilles de lanouvelle écolematernelledes Cottages.

l’école

>©Ch

ristianDaumerie

Les murspropres etblancs de lanouvelle écolematernelle desCottages secolorent de laprésence deses nouveauxoccupants.

N° 191 - Octobre 200838

LES ÉLECTIONS DU CONSEIL COMMUNAL DE LA JEUNESSE (CCJ)Ça y est, les futurs élus du CCJ ont déposé leurs candidatures dans leurs établissements scolaires. Ces citoyens précoces ont décidé de pren-dre part à la vie de la cité, d’en être acteur et de siéger au Conseil des enfants, pour les plus jeunes (écoles élémentaires) ou au ConseilCommunal des Jeunes pour les collégiens. Les candidatures circulent maintenant dans les écoles et chaque élève devra choisir la per-sonne qu’il jugera la plus apte à siéger au CCJ et défendre devant le maire et les élus municipaux des sujets concernant la vie locale et lesprojets pour les jeunes. Rendez-vous devant les urnes entre le 8 et le 12 octobre pour l’élémentaire, et fin octobre pour les collégiens.

VÉRONIQUE CAMY, architecte de la ville,a réalisé la rénovation de l’école des Cot-tages. Explications.

POURQUOI AVOIR RÉNOVÉ L’ÉCOLEMATERNELLE DES COTTAGES ?Le groupe scolaire des Cottages avait étérénové aux 2/3 avant mon arrivée en 2004.Restait seulement la maternelle qui faisaitfigure de parent pauvre. La façade entreautre était vétuste et pêchait en isolationthermique, acoustique, sans parler del’esthétique. Par ailleurs, l'accroissement deseffectifs scolaires du quartier nécessitaitune extension de l'école et de sa restaura-tion. C’est naturellement que le projet estné en 2006, et que 2 ans plus tard, procé-dures administratives puis chantier obligent,la nouvelle école maternelle a ouvert ses por-tes le 2 septembre, pour la rentrée des classes.

COMMENT RÉNOVE-T-ON UNE ÉCOLE ?Les normes de construction sont évidem-ment drastiques pour assurer au maximumla sécurité des enfants. Et comme surn’importe quel chantier, nous essayons degarder une homogénéité dans l’architecturede l’environnement, en l’occurrence duquartier pavillonnaire. Mais la grande réus-site ici est d’avoir fait aboutir nos réflexionset d’avoir agrandi l’école de 700 m2 ! On arajouté des salles de classe, un espace biblio-thèque, et avons aussi modernisé le bâti-ment en le rendant accessible aux personneshandicapées (ascenseur).

ÊTES-VOUS FIÈRE DE CE NOUVEAUBÂTIMENT ?Très fière. D’autant que les différents servi-ces de la ville ont travaillé main dans lamain : service scolaire, voirie, espaces verts,et atelier logistique. J’ai eu à ma dispositionles moyens techniques et financiers néces-saires et je me suis régalée.

PUB

thèque sont de vrais atouts pour l’école. C’estgai, clair, c’est une belle histoire. » Vient lemoment de la séparation. Mais avant, MmeHec note si l’enfant déjeunera à la cantine.Et s’il bénéficiera, comme l’an passé, desrepas équilibrés incluant un aliment bio. Enface, « chez les grands », les parents devrontdécider quel Contrat Educatif Local (acti-vité périscolaire dispensée après la classepar les établissements), leurs « orphelins de16 heures » pourront suivre. Cette annéeprésente des nouveautés comme l’acrosport,le cirque, le multimédia ou l’atelier vidéonumérique. Finalement, même si des larmesont coulé chez les enfants… et chez lesparents, la rentrée s’est bien passée.

GUIDE DE LA RENTRÉE 08/09 disponible à la mairie.

3 QUESTIONS À…

VACANCESSCOLAIRES• TOUSSAINT : samedi 25 octobre 2008 au 6novembre 2008• NOËL : samedi 20 décembre 2008 au 5 janvier2009• HIVER : samedi 14 février 2009 au lundi 2 mars2009• PRINTEMPS : samedi 11 avril 2009 au lundi 27avril 2009• FIN DE L’ANNÉE SCOLAIRE : jeudi 2 juillet 2009

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ristianDaumerie

Même si on retrouve les copains, la rentrée des classes n’est pas un jour facile !

>

7794ENFANTS SCOLARISÉSRÉPARTIS DANS10 écoles maternelles8 écoles élémentaires4 collèges /2 lycées

SURESNES, C’EST

43N° 191 - Octobre 2008N° 191 - Octobre 200842

Roda, bateria etcapoeira au gymnase

du Belvédère.

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Boutet

D�couvertepar C�line Gazagne

apoeira Sul da Bahia…Un nom quilaisse rêveur. C’est pourtant bienici, à Suresnes, deux fois par semai-ne, au centre sportif du Belvédère.

Les nouveaux, chaleureusement accueillispar les anciens, vont découvrir cet art mar-tial venu du Brésil, apprendre à « jouer » lacapoeira. Le moniteur, c’est Johann, capoei-riste depuis neuf ans. Les habitués ont revê-tu l’uniforme : T-shirt et pantalon blancs,corde nouée à la taille. Les notes de musiquerebondissent dès les premières minutes ducours qui, pour être le premier, sera un peuspécial, « on va vous en montrer un peu, maispas trop, pour que vous reveniez », plaisanteJohann. Un échauffement « tranquille » pourcommencer, puis découverte des premiersmouvements, une attaque et une esquive,inséparables. Quand la jambe droite passederrière, le bras gauche part devant. C’estla base. Très vite, l’entraînement se fait enduo et les anciens prennent rapidement lesnouveaux sous leur aile. On sent l’envie departager de ceux qui savent. La séance prendun tour ludique, bon enfant. D’ailleurs, lacapoeira se « joue ». Les sourires se dessi-nent sur les visages, certains rigolent de leurmaladresse. Mais tout s’arrête vite. Johann etles gradés ont prévu d’entrer dans le vif dusujet. Les débutants vont pouvoir assister etparticiper à une roda, une ronde. Parfaiteillustration de la capoeira, elle met en scènetous ses aspects : le combat, le jeu, la danse,les chants, la musique. Tous les participantsforment une ronde, tapent dans les mainsou chantent, une fois que la bateria a prisplace. La bateria, ce sont les musiciens, avecleurs instruments de musique traditionnel-le brésilienne : berimbau, pandeiro, atabaque,agogo. L’énergie dégagée par la roda est puis-sante, envoûtante, les battements du cœur seconfondent avec le rythme frappé. Pas tou-jours facile de se lancer au milieu avec latimidité et les gestes de novices. « On passetous par là, moi aussi », rassure Johann. Puis,très fier, il présente au groupe son contre-maître à lui, Maxuel. « Bienvenue à l’école.Vous avez vu des acrobaties, ça allait très vite,mais vous, vous allez commencer doucement.Et vous avez déjà appris un pas », salueMaxuel, avec un fort mais charmant accentbrésilien.L’association Urban Sul da Bahia est née ily a un an, à l’initiative de Romain Gasnier,étudiant et capoeiriste depuis huit ans, sonactuel président. Elle est une ramificationde Sul da Bahia, un groupe de capoeira néau Brésil. Johann, alias Mumia Preta (lamomie noire, à vous de découvrir pour-quoi…) donne les cours à Suresnes. « Lesnouveaux vont commencer par apprendre les

bases. Après quelques semaines, prévoit-il, nouscommencerons les ateliers de musique, de danse,de chant et d’histoire. Les anciens auront unprogramme spécifique mais il y aura toujoursun temps où ils se joindront aux nouveaux. Carle plus important à mes yeux, c’est l’échangeet le partage. J’y mets un point d’honneur. »Venus découvrir la capoeira lors de cette pre-mière soirée, Caroline et William semblentséduits par cette philosophie. « L’ambianceest très sympathique, tout en simplicité et ce n’estpas si difficile que ça. Nous reviendrons ».

Un sport, une histoire, une culture

La capoeira est tout à la fois un combat, unart martial, une danse, une expression cor-porelle, une culture populaire. Plus encore,la capoeira, c’est une musique, une poésie,un jeu, une compétition.Le mot portugais « capoeira » signifie « clai-rière », « poulailler »… Le mot était employésemble-t-il pour désigner l’endroit oùétaient enfermés les esclaves. Mais un autremythe fondateur dit que c’est un dérivé dumot portugais désignant les champs decanne à sucre. Un autre encore conte quele mot « capoeira » désigne le cercle d’herberasée par les esclaves pour jouer.Car cette discipline est apparue dans le Bré-sil des XVIe-XVIIe siècles, alors sous domina-tion portugaise. A l’origine, elle est exclusi-vement pratiquée par les esclaves.Après l’abolition de l’esclavage (1888), lacapoeira descend dans la rue et les milieuxcriminels se l’approprient. Les autorités laprohibent et ceux qui la pratiquent sontsévèrement réprimés. C’est dans les années30 que la capoeira se rachète une conduitegrâce à mestre (maître) Bimba, une légendepour les capoeiristes. En imposant un cadreet une discipline à la capoeira entre les qua-tre murs de son école,mestre Bimba convaincle gouvernement de la tolérer puis de luirendre sa légalité en 1937.

A LIRE : Nestor Capoeira « Le petit manuel decapoeira » (Ed. Budo l’éveil), Cécile Bennegent :« Capoeira ou l’art de lutter en dansant » (Ed.Bud l’éveil).

ASSOCIATION URBAN SUL DA BAHIALe lundi et le jeudi de 20h30 à 22h, centre sportifdu Belvédère, 65 bis rue Gambetta.Le jeudi de 20h30 à 22h, gymnase J.B. Aubry, 21av. A. Maistrasse. Tarif : 260 euros pour suivreles cours à volonté et 10 d’adhésion àl’association.Rens. Romain Gasnier, tél. 06 15 78 80 58.www.suldabahia-franceparis.comwww.capoeirasuldabahia.com.br

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��� Dansez, jouez,chantez, luttez et vivez

capoeira avecl’association suresnoise

Urban Sul da Bahia.Culturecapoeira

Une foulée 2008sous le signe du dond’organes.

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ristianDaumerie

D'une année sur l'autre, la Foulée suresnoise,organisée par l'IMEPS, incarne la réussited'une course sur route qui a su combiner lesport de masse, la fête sportive et le hautniveau. Pour la 35e édition, 800 coureursont pris le départ du 10 km international(714 en 2007, 534 en 2006). A l'arrivée, leFrançais (d’origine kenyane) James KibochaTheuri, 2e de l'édition 2007, l'emporte en28'53 (20,7 km/h de moyenne), devançantsur le fil les Kenyans Daniel Wambugu(28'55) et John Kiallo (29'00). Du côté desféminines, triplé kenyan avec Myriam Wan-gari (34'46) qui devance Rahab Komu(35'25) - petite sœur de Marta Komu, 5e au

Marathon des J. O. 2008 et déjà double vain-queur de la Foulée - et Nancy Omwenga(35'30). Le classement par équipe a été rem-porté par le Team Dassault et dans le chal-lenge des entreprises (nouveauté de l'édition2008), c'est l'hôpital Foch qui décroche letrophée. Le problème qui se pose aujourd'-hui aux organisateurs est bel et bien le nom-bre de participants. « Avec autant de coureurssur 3 boucles, on est proche de nos limites, pourdes questions de fluidité qui pénalisent autantles stars que les amateurs, précise Michel Cous-seau, coordinateur de l'épreuve. Plutôt quede limiter le nombre de participants, je pensequ'il faut que l'on reconsidère le parcours à

l'avenir avec peut-être 2 boucles au lieu de 3.»Au-delà des performances de haut niveauet de la participation totale (plus de 1 000engagés sur les 4 épreuves), le succès decette manifestation repose évidemment surle professionnalisme de l'organisation, maiségalement sur l'environnement de la cour-se et l'engagement des bénévoles. Cetteannée, la ville a souhaité, en marge descourses, proposer des animations pour lesplus jeunes qui ont pu, toute la matinée,profiter des ateliers d’initiation mis en placepar les Touristes de Suresnes, Suresnes Artsmartiaux et le Karaté Bu Jutsu Suresnois. Anoter également la formidable mobilisationdes personnels de l'hôpital Foch en matiè-re d'information sur le don d'organes : uneinitiative qui sensibilise le public à ce pro-blème vital, et qui confère incontestable-ment à cette épreuve une dimension humai-ne et solidaire.

LES PARTENAIRES DE LA FOULÉE :Ville de Suresnes, Conseil général des Hauts-de-Seine, Acergy, Boutique Marathon, l'Artdu frais, Coca-Cola, Crédit Mutuel, Croix-Rouge française, Fédération Nationale deProtection Civile, Havas sport, hôpital Foch,Nike, Novotel, Top Chrono.

En direct des clubspar Lionel Bros

45N° 191 - Octobre 200844 N° 191 - Octobre 2008

La performance de Nabil Madi, le 21 aoûtdernier à Pékin, a fait sensation. L’athlètealgérien, et suresnois, est arrivé premier desa demi-finale sur 800 mètres. Le 23 août,il s’est classé 7e lors de la finale. A 26 ans,c’est sa deuxième participation aux J.O. avecla délégation algérienne. Depuis deux ans,c’est au sein du club suresnois des WhiteHarriers qu’il s’entraîne. Depuis la rentrée,il est heureux de pouvoir entraîner les jeu-nes, « entraîner et transmettre, c’est son métier ».Nabil, accueilli comme un héros en Algérie,est aussi devenu un objet de convoitise surle sol français. Sollicité par des clubs pres-tigieux, il reste fidèle à Suresnes et au clubdes White Harriers. Et se prépare pour sesprochains échéances : les championnats dumonde, où il espère être finaliste, et les Jeuxméditerranéens, lors desquels il « devra êtresur le podium ». C.Gazagne

J. O.

Bravo !

Escalade

Le mur fait peauneuveUn mur d'escalade flambant neuf vientd'être inauguré au sein du gymnase duBelvédère en présence du maire Chris-tian Dupuy, de Loïc Degny, adjoint aumaire délégué au sport, et de Jean-Michel Janin, directeur des sports. Lenouveau dispositif se substitue àl'ancienne structure en béton peint,contemporaine de la création du gym-nase du Belvédère en 1997. Elle est réali-sée en bois résiné et pour BonaventureLe Roy, président de Suresnes Escalade,l'attrait de cette nouvelle paroi est indé-niable : "Elle offre une meilleure sensibili-té, une meilleure adhérence, et permet dediversifier et de complexifier considérable-ment les voies". Un outil incontournable,notamment pour familiariser lesjeunes qui rencontrent ce type de maté-riel lors des compétitions, qui s'inscritdans la politique de maintenance et dedéveloppement des équipements sportifsde la ville de Suresnes.Rens. : http://suresnes.escalade.free.fr/ et06 17 62 01 66

Cyclotourisme

Randonnée desvendangesLe 12 octobre, l’Amicale Cyclotouristedu Mont-Valérien (ACMV) organise satraditionnelle randonnée des vendanges.Au programme, des parcours dans lesYvelines (55, 75 ou 90 km) ouverts àtous, licenciés ou non. Les inscriptionssont prises sur le lieu de départ, dans leCentre aéré des Landes, place de l'AbbéStock, entre 7h30 et 9h. En marge dece rendez-vous, l’ACMV organise desbalades sur différents parcours, tous lesdimanches matin.Rens. 06 60 85 98 74 ethttp://pagesperso-orange.fr/acmv.suresnes/

Une course solidaireLa Foulée prend de l’ampleur

Un mot pourrait suffire : bravo Khadija, bravo Nabil,bravo Djamel ! Bravo à ces trois Suresnois sélectionnéspour les Jeux Olympiques de Pékin.

Khadija Abbouda a unmoral de champion-ne. Malgré un résultat modeste et un retourà la « vie normale » délicat, son tempéramentreprend vite le dessus et déjà, elle pense auxprochaines échéances : championnats arabeset championnats de France, tournois et sur-tout, les compétitions par équipe avec ses« copines » des Archers suresnois. Elle veutmet-tre toutes les chances de leur côté pour que lesSuresnoises passent en division 1 l’an pro-chain. Cela fait 5 ans queKhadija est licenciéedu club suresnois. Cette sélection aux JO, pourleMaroc (Khadija a la double nationalité), ellel’a vécue comme « une chance, un rêve, uneconsécration » et compte bien ne pas en res-ter là : « Je vais tout faire pour participer auprochain rendez-vous olympique ».©

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C’est le médaillé. Djamel Mastouri, le 10septembre dernier, a décroché la médaillede bronze sur 800 mètres (2’03’’39), auxJeux Paralympiques de Pékin. A 36 ans, c’estsa première participation à cette compéti-tion mythique. Il est également détenteurdu record de France (2’02’’26) sur cette dis-tance et recordman d’Europe sur 1 500 mè-tres (4’13’’50). Le sergent Djamel Mastouriappartient au 8e régiment de transmissionsdu Mont-Valérien, et habite Suresnes. Avantla compétition, Djamel était impatient decourir devant le public chinois, presque unpublic professionnel par le nombre etl’enthousiasme. Après, il est très « fier » deramener une médaille à Suresnes.

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A cette occasion,un villagesportif a permisd’assister à denombreusesdémonstrationsdes clubs dela ville.

47N° 191 - Octobre 2008

Th��trepar Lionel Bros

près l’enregistrement d’uneémission de variétés, une chan-teuse célèbre reçoit un bouquetde fleurs de la part d’un discret

adulateur. Ce bouquet est accompagnéd’une lettre mystérieuse qui plonge la chan-teuse dans une quête que le spectateur serainvité à découvrir au gré de rencontres noc-tambules, de soirée mondaine en bar, de taxien métro, et qui se poursuivra jusqu’à l’aube,dans les brumes d’une sortie de night-club.Tel est le fil conducteur de la création imagi-née par Geoffroy Jourdain et Benjamin Lazar.A l'image de Proust (et de sa fameuse made-leine), qui a su évoquer avec force les rela-tions entre mémoire gustative et affective,les deux virtuoses proposent ici d'investir lesprofondeurs de la mémoire auditive, par lebiais de la chanson populaire. De nombreu-ses chansons sont en effet attachées à nossouvenirs. C'est pourquoi elles en disentsouvent davantage que leurs seules paro-les. Chansons d'amour, de rupture, deséduction, politiques, d'enfance, etc., façon-nent notre mémoire et jalonnent notre his-toire. Bien plus qu'une comédie musicale, ils'agit-là d'un voyage dans notre mémoirepersonnelle et collective qui raconte unehistoire dont la chanson, investissant leslieux d'une ville et les temps d'une vie, estle personnage principal.

Suresnes Magazine : Comment est né ceprojet pour le moins atypique ?Geoffroy Jourdain : Depuis la création des« Cris de Paris » en 1998, nous avionsl'habitude de proposer en guise de « bis »un arrangement d'une chanson connue detous. Par exemple, après un programme demusique anglaise classique, nous finissionspar une chanson anglaise contemporaine,

A

THÉÂTRE DE SURESNES JEAN VILAR, TÉL. 01 46 97 98 10www.theatre-suresnes.fr (plusieurs formules d’abonnements)

N° 191 - Octobre 200846

��� L'opéra enchansons mis en scènepar le jeune virtuose

Benjamin Lazar ouvre lasaison 2008 du théâtreJean Vilar. Une création

made in Suresnesd'exception, où l'onretrouve le maestro

Geoffroy Jourdain etses 32 choristes des

« Cris de Paris »,accompagnés par les

danseurs et comédiensde la Compagnie « LeThéâtre de l'incrédule. »

Incontournable.

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anAu

cant

e

connue de tout le monde, mais réarrangéeà notre manière. C'est l'idée du décalagequi nous intéressait. Donc au fil du temps,nous avons progressivement constitué unrépertoire de chansons. Mais c'est la ren-contre avec Benjamin Lazar - à l'occasiond'un spectacle de musique baroque à Ren-nes, Didon et Enée de Purcell - qui a été ledéclencheur de ce projet. Avec mon frère

Légende

LalalaMorgan Jourdain et Benjamin, nous avonscommencé à élaborer ce spectacle qui anécessité un an et demi de gestation.

S. M. : Par votre formation et vos activitésdans le monde de la musique (études demusicologie, direction de chœur, mise enscène d'opéras, etc.), Benjamin Lazar etvous-même êtes des représentants d'un

OPÉR

A

univers musical on ne peut plus savant.Ne craignez-vous pas de vous attirer lesfoudres des mélomanes orthodoxes ?G. J. : Certains programmateurs ont tiquéparce que Benjamin Lazar est clairementassimilé à l'univers baroque et que « LesCris de Paris » sont identifiés à la musiquecontemporaine. Lorsque les gens aurontcompris que notre propos n'est pas de res-

tituer des chansons populaires dans le cadred'un récital, le problème sera réglé. En fait,les arrangements musicaux pour ce specta-cle (réalisés par David Colosio, Morgan Jour-dain et Vincent Manac'h, qui sont eux-mêmes membre des « Cris de Paris ») sontdirectement liés à notre savoir-faire dans ledomaine classique et contemporain. Il nes'agit en aucun cas de dire que l'on sait aussi >

Benjamin Lazar met enscène le spectacle

d’ouverture de la nouvellesaison du théâtre.

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anAu

cant

e

LE CAPITOLE, 3 RUE LEDRU ROLLIN. HORAIRES : 08 92 68 22 74Programmation sous réserve de modifications de dernière minute Cin�ma

Par C�cile Oriol

49N° 191 - Octobre 2008

ET AUSSI

JEUNE PUBLIC

FAUBOURG 36de Christophe Baratier avec Gérard Jugnot, ClovisCornillac, Kad Mérad.Dans un faubourg du Nord de Paris en 1936,l’élection printanière du gouvernementdu Front Populaire fait naître les plus follesespérances…A partir du 24 septembre

ENTRE LES MURSde Laurent Cantet avec François Bégaudeau, NasimAmrabt, Laura Baquela.François, jeune professeur de français dansun collège difficile n’hésite pas à affronterEsmeralda, Souleymane, Khoumba et lesautres dans de stimulantes joutes verbales.Ce film a été récompensé par la Palme d’orau Festival de Cannes 2008.A partir du 24 septembre

CLIENTEde Josiane Balasko avec Nathalie Baye, Eric Caravaca,Isabelle Carré.Judith a la cinquantaine séduisante. Femmeéquilibrée, elle vit seule et s’offre régulière-ment les services sexuels de jeunes qu’ellechoisit sur les sites d’escort d’Internet. Ellerencontre ainsi Patrick.A partir du 1er octobre

avec Scarlett Johansson, Rebecca Hall, Javier Bardem.Vicky et Cristina sont d’excellentes amies. La première est une femme de raison, la secon-de est une créature d’instincts. A Barcelone, un soir, dans une galerie d’art, Cristina ren-contre le peintre Juan Antonio, bel homme sensuel. Ce dernier propose à Vicky et Cristi-na de partir avec lui en week-end à Oviedo découvrir la ville, boire du vin et faire l’amour…« Lorsque j'ai commencé ce scénario, je n'avais d'autre intention que d'écrire une histoire dont Bar-celone serait un personnage clé, confie Woody Allen. Je souhaitais célébrer cette ville que j'aimebeaucoup, et ce pays que j'aime en totalité [...] » Sans point de vue moral, Woody Allen nous offreune comédie facétieuse. Avec Vicky, Cristina, Barcelona, le plus fameux cinéaste new-yorkaispoursuit son périple européen.A partir du 8 octobre

DE WOODY ALLENVicky, Cristina, Barcelona

48 N° 191 - Octobre 2008

faire de la chanson populaire. Ce n'est pasun récital déguisé avec des chansons et desenchaînements bricolés. En fait, la mise enscène permet d'exploiter au contraire uneréelle virtuosité de composition, comme ungrand medley par exemple lorsqu'un chauf-feur de taxi change sans cesse de station deradio ou une polyphonie de plus en pluscomplexe se dessine à mesure que les passa-gers montent dans une rame dans le métro.C'est avant tout un opéra dont la matièrepremière est la chanson populaire.

S. M. : Peut-on en dire plus sur la formegénérale de ce spectacle ?G. J. : Sur scène, on retrouve des choristes,des danseurs, des comédiens. Les rôles nesont pas figés, avec des comédiens quijouent, des chanteurs qui chantent, des dan-seurs qui dansent. Les chanteurs vont aussijouer la comédie. On a beaucoup scrutél'univers du clip vidéo ou du scopitone desannées 60, ou même des émissions de varié-tés, à une époque où elles étaient réaliséesen direct avec un orchestre sur scène. Ontravaille par exemple sur le play-back. Danscertaines scènes, un comédien restitue enplay-back une chanson interprétée par lecollectif des choristes. Entre les deux per-sonnages principaux - une chanteuse (elleincarne La chanson) et puis un fan (quireprésente le public),– s'engage une pour-suite entre celle qui fuit et sur laquelle onn'a pas de prise, et celui qui la poursuit toutau long de la nuit. Tous les lieux parcourusne sont pas représentés de manière réaliste.D'une part parce que les chansons sont sus-ceptibles de dresser un décor dansl'imagination des spectateurs, d'autre partparce que les différentes répartitions duchœur dans l'espace et leurs mouvementspermettent d'évoquer tour à tour une sallede spectacle, la rue, une station de métro,une soirée mondaine, un bar, etc. Et beau-coup d'histoires s'entrecroisent... En per-manence, c'est un travail sur le rapport entrel'individu et le collectif, car c'est le princi-pe même de la chanson. Chacun peut sel'approprier en fonction de son histoire,mais des milliers d'autres personnes se lasont aussi appropriées à leur manière. Noussommes 40 sur scène et l'élément principal

Et aussi…Journéesportes ouvertesL’équipe du théâtre vous accueille le same-di 27 septembre de 14h à 18h (entrée libre).Au programme : visites animées du théâtre(espaces publics et coulisses, démonstra-tions techniques), rencontres avec des artis-tes programmés, découvertes de la program-mation à travers des extraits vidéos et audio,jeu concours, conseil sur les différentes for-mules d’abonnements, etc.

ThéâtreFalstafe de Valère Novarinad’après Henri IV de William Shakespeare,mise en scène Claude BuchvaldPris dans les mouvements vifs et tumultueuxde la cour d’Henri IV d’Angleterre, Falstafedécide de vivre, jusqu’à sa chute, sa pitto-resque singularité. Truculence, gaieté etclairvoyance sont au programme de cettepièce inspirée par Shakespeare et écrite en1975 par l’un des auteurs majeurs du théâ-tre contemporain.18 octobre à 21h, 19 octobre à 17h, salle Jean Vilar.

DanseVestischorégraphie Raphaëlle DelaunayAvec Vestis, la chorégraphe Raphaëlle Delau-nay signe un jubilatoire portrait de danseu-se. Entre travail quotidien douloureux etexhibition triomphante, Raphaëlle Delau-nay incarne ici le destin de la danseuse, sonstatut d’interprète, dans une chorégraphieinventive.24 octobre à 21h, salle Jean Vilar

LASCÈNEFRANÇAISEDITEDU«THÉÂTREMUSICAL» connaît depuis quelques annéesune véritable révolution. Une nouvelle géné-ration d'interprètes aux talents multiples seplaît à brouiller les pistes pour mieux varierles plaisirs. Dans cette création musicalemade in Suresnes, Geoffroy Jourdain (direc-tion musicale), à la tête de son pourtant trèsclassique chœur de chambre « Les Cris deParis », rompu (entre autres) à la pratiquede la musique contemporaine, et son com-plice metteur en scène Benjamin Lazar –spécialiste du théâtre et de l'opéra baroque– plongent, contre toute attente, dansl'univers de la chanson. Oui, la chansonpopulaire, celle que l'on cueille à la radio,celle que l'on fredonne, celle qui nous faitdanser, celle qui nous fait nous souveniraussi… Sur scène, plusieurs histoires diffé-rentes jouées ou chantées se mêlent dansune douce errance nocturne au cours delaquelle chacun d'entre nous pourra aussicroiser un peu de la sienne, entre sourire etémotion, des Histoires d'A des Rita Mitsoukoau Julio Iglesias de Je n'ai pas changé, de Porquete vas à Frehel…Programme d’après des chansons d’Yvette Guilbert, BorisVian, Jacques Dutronc, Ottawan, Dalida, Vinicius deMoraes, Thomas Fersen, Lou Reed, Prince, Madonna ...

RÉPÉTITION PUBLIQUEle jeudi 2 octobre à 19h30Vous êtes invités à une séance de travail deschanteurs, danseurs et comédiens, en pré-sence du chef de chœur Geoffroy Jourdainet du metteur en scène Benjamin Lazar.Inscription nécessaire au 01 41 18 85 85ou par mail à l'adresse suivante :standard@theatre-suresnes.fr, en précisantvotre nom et le nombre de personnes.

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LES NOUVELLES AVENTURES DE LAPETITE TAUPE5 courts-métrages d’animation de Zdenêk Miler.A partir de 2 ans.La petite taupe vit au milieu de la forêtentourée de nombreux animaux.Jusqu’au 1er octobre

VOYAGE AU CENTRE DE LA TERREde Eric Brevig. A partir de 7 ans.Personne ne croit plus le professeur TrevorAnderson lorsqu’il affirme avoir fait uneextraordinaire découverte.A partir du 2 octobre

AVANT-PREMIEREle dimanche 12 octobre :DESMOND ET LA CRÉATURE DUMARAISfilm d’animation de Magnus Carlsson.A partir de 4-5 ans.Desmond le cochon et ses amis de la forêt desframboisiers en ont assez : l’abominable créa-ture du marais leur rend la vie impossible…

CONTES PERSANSprogramme de 4 courts métrages d’animation.A partir de 3-4 ans.En provenance des contrées lointaines dePerse, voici quatre histoires sans parole, avecdes acteurs inattendus.A partir du 8 octobre

LA FAMILLE SURICATEdocumentaire animalier de James Honeyborne.A partir de 5-6 ans.L’histoire touchante d’un bébé suricate etde sa survie dans le désert.A partir du 15 octobre

AVANT PREMIEREle mercredi 22 octobreLE BAL DES LUCIOLES ET AUTRESCOURTS4 courts métrages d’animation. A partir de 3 ans.Ces 4 courts métrages réalisés par une équi-pe lettone dynamique sont une jolie varia-tion sur la nature et le monde vivant. Adécouvrir avec les 15 marionnettes du film.

BEING W, DANS LA PEAU DE GEORGESBUSHde Karl Zéro et Michel Royer.Autobiographie non autorisée du pluscontroversé des présidents des Etats-Unis. EtW lâche enfin toute sa vérité grâce au talentd’imitateur de Jim Meskimen.A partir du 8 octobre

LE CRIME EST NOTRE AFFAIREde Pascal Thomas avec Catherine Frot, André Dus-sollier, Claude Rich.Le colonel Bélissaire Beresford est inquiet.Prudence, sa femme, a disparu à la poursuited’un cadavre…A partir du 15 octobre

du décor, c'est la foule... Les moindres ges-tes sont chorégraphiés et la lumière estdéterminante, car elle permet de modulerdes ambiances et d'attirer l'attention sur unpersonnage principal ou sur un personnagesecondaire. Nous sommes tous sensibles àl'univers des films de Jacques Tati. Le travail demime, bien sûr, mais aussi sur le fait que dansun ensemble d'individus, il peut se passer destas de choses pour chacun d'entre eux, et l'onpeut suivre aussi les individus demanière pré-cise, ce que l'on retrouve par exemple dansles grandes scènes de Play time. Et puis commechez Tati, c'est la musicalité des mots quil'emporte sur des dialogues définis.

« Les Cris de Paris » sont soutenus par la FondationOrange, Musique nouvelle en liberté, la Ville de Paris, laDirection régionale des affaires culturelles d’Ile-de-Fran-ce - Ministère de la Culture et de la Communication. Ilssont en résidence au Conservatoire Nadia et Lili Bou-langer (Paris IX°).

Salle Jean Vilar : 10, 11 et 14 oct. à 21h, 12 oct. à 17 h

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Vestis,chorégraphie de Raphaëlle Delaunay.

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5, RUE LEDRU ROLLIN, TÉL. 01 41 18 16 69

Les samedis du cinématographe :Littérature et cinéma américain« Les tueurs » de Robert Siodmak (1946) avecBurt Lancaster et Ava Gardner. D’après lanouvelle policière d’Ernest Hemingway, écri-te en 1926.Salle d’animation, 17h

IIMMPPOORRTTAANNTTIInnssccrriippttiioonnss pprrééaallaabblleess,, ddaannss llaa ll iimmii tteeddeess ppllaacceess ddii ssppoonniibblleess((pprrooggrraammmmee ssoouuss rréésseerrvvee ddee mmooddiiffiiccaattiioonnss))

Du 8 octobre au 8 novembre, exposition :« L'univers magique » de Chris Van Allsburg.Ce maître de l’illustration pour la jeunessea reçu plusieurs fois la fameuse CaldecottMedal qui couronne les meilleurs livres amé-ricains illustrés. Il a aussi écrit ses proprestextes, dont certains ont été portés à l’écran.Son univers à la fois familier et fantastiqueétonne, inquiète, ravit…

SURPRENANTS ETATS-UNIS,NAISSANCE ET RENAISSANCESD’UNE CULTURE

L’élection présidentielle du 4 novembre 2008renforce l’habituelle présence des Etats-Unisdans nos médias.La médiathèque vous propose un autre regardsur ce pays immense et multiple qui tantôtfascine et tantôt repousse : univers de tech-nologie, de vitesse, d’inégalités sociales… lesEtats-Unis sont aussi le pays d’une perma-nente invention littéraire et artistique quirévèle beaucoup de la réalité de la nation, etpossède une capacité, presque exceptionnel-le, d’influer avec force sur les mœurs, la socié-té, l’économie. Peut-être est-ce le patrimoi-ne génétique d’un pays né, à l’époque despremiers arrivants, de la volonté de construi-re un monde plus satisfaisant et plus libre ?

PROJECTION du film « Jumanji » réalisé en 1995 par Joe Johnston et adapté del’album de Chris Van Allsburg.Attention aux jeux que l’on découvre dansles vieux greniers…Mercredi 8 octobre, 16h30- 18h10, salle d’animation

LE ROMAN AMÉRICAIN à la conquête de l’Ouest : une traversée de mythes etde légendes. 1re rencontre d’une série de 6 conférenceslectures par Sophie Chapuis, spécialiste dela littérature américaine, qui nous entraîne-ra dans un grand voyage au cœur du conti-nent romanesque américain.Mardi 14 octobre, 20h30

RENDEZ-VOUS pour un parcours-jeudans l’univers irréel et fantastique de ChrisVan Allsburg.Mercredi 15 octobre, 11h et 16h, à partir de 6 ans, à l’Atrium

Samedi 18 octobre, 15h30-16h30, à partir de 6 ans

CINÉMA pour les petits et grandsProjection du film « Zathura » réalisé en 2005par Jon Favreau et adapté de l’album de ChrisVan Allsburg : « Prends garde à fermer la fenê-tre avant de t’endormir… »Samedi 18 octobre, 17h, Salle heure du conte

Lire en fêtedu 8 au 18 octobre 2008

Et aussi…Pause cartableSciences : Anim’expo Ateliers « Vous avez dit chimique ? » Samedi 4 octobre (8-14 ans)à 10h30, 15h, 17h (durée 1h)

Contes : A l’assaut de la statue de la liberté !Mercredi 15 octobre (3-10 ans)à 16h30 pour les 3-6 ans, à 17h pour les 6-10 ans

Cinéma : Regarde-moi grandir…Projection de cinq films documentaires. Mardi 21 octobre (3-6 ans) à 17h

Les mardis del’histoire de l’artAndréa Mantegna (1431-1506)Mardi 7 octobre à 20h30 Carlo Crivelli, un peintre à partMardi 21 octobre à 20h30

N° 191 - Octobre 200850

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Illustration de Chris Van Allsburg tirée du livre Jumanji, l’Ecole des loisirs.

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A la sortie de l’été, il apparaît opportun de faire le point surl’ensemble de tout ce qui concourt à la sécurisation de la ville deSuresnes - la situation sur ces deux derniers mois, les nomina-tions dans les deux corps police nationale et police municipale,l’amélioration de la surveillance de la ville.

LLaa ssééccuurriittéé àà SSuurreessnneess cceett ééttéé

Les moyens mis en place pour assurer la meilleure tran-quillité publique à Suresnes en juillet et août ont montré leurefficacité ; en effet les faits constatés ont baissé de 10% parrapport à la même période de l’année 2007. Le travail d’îlotagedes forces publiques nationale et municipale, l’attention portéepar le voisinage, la video-protection de certains lieux, ont étéefficaces pour prévenir la délinquance .

L’opération « tranquillité été », qui consiste à déclarer aucommissariat de police son absence de son foyer, a à nouveauété couronnée de succès puisque aucune des habitationsconcernées n’a fait l’objet d’infraction. La vigilance accruedéployée a donc démontré l’utilité d’une telle mesure et cetteopération sera bien entendu poursuivie pour les prochainesvacances.

DDuu nnoouuvveeaauu ddaannss lleess ppoolliicceess nnaattiioonnaallee eett mmuunniicciippaallee

Concernant la police nationale, le commissaire Hornus vientde nous quitter pour une promotion au sein de la police judi-ciaire et nous lui formulons tous nos voeux de réussite dans sesnouvelles et importantes fonctions. Venant de la ville d’Epernay, c’est Madame L’Hostis qui le rem-place dès à présent. Nous lui souhaitons la bienvenue et nousl’assurons de notre aide et de notre coopération pourl’accompagner dans sa tâche à Suresnes.

La police municipale vient également de changer de respon-sable. Monsieur Moulines remplace Monsieur Fresnoy-Leblondqui est appelé à de nouvelles activités dans le domaine de lasécurité au sein de la municipalité. Monsieur Moulines disposed’une grande expérience de la gestion et de l’animation de policemunicipale ; nous l’assurons de tout notre soutien pour réussirdans l’évolution de notre police municipale et la mise en placede nouveaux projets.

OOuuvveerrttuurree dduu CCeennttrree ddee ssuuppeerrvviissiioonn uurrbbaaiinnee

La ville de Suresnes, pour avoir une meilleure réactivité faceaux délits commis sur la voie publique ou dans quelques bâti-ments, a implanté des caméras de sécurisation sur certainssites. Aujourd’hui ces caméras sont reliées à un centre de sur-veillance urbaine dans lequel une équipe composée depersonnels assermentés, homologués par la préfecture, observe24 heures sur 24 l’ensemble des données communiquées parces caméras et ainsi peut avertir, dans les délais les plus brefs,les forces de l’ordre nationales ou municipales. Ce centre a com-mencé à être opérationnel courant août et continuera à monteren puissance dans les semaines à venir. Déjà leurs observationsse sont montrées plusieurs fois efficaces pour permettre desinterventions adéquates dans la ville.

Suresnes et ses services municipaux travaillent de façonpermanente pour assurer la meilleure sécurisation des habi-tants et de leurs biens en restant attentifs à toujours adapter lesmoyens aux nouvelles situations rencontrées. Les résultatsmontrent que cet attachement à faire toujours mieux porte sesfruits. Pour autant, il est également nécessaire que chacun yapporte sa contribution - alarmes personnelles, huisseries biencloses, voitures bien vidées de ce qui serait attractif, bonneliaison et bon suivi de l’information avec la police nationale et/oumunicipale…. Il n’y a pas de fatalité dans ce domaine et l’effortde tous fera que la vie quotidienne de chacun deviendra de plusen plus tranquille.

53N° 191 - Octobre 2008N° 191 - Octobre 200852

Rien de très bon dans cette rentrée2008. Tous les feux sont au rouge, l'économieest en crise et le « paquet fiscal » de l'été 2007(15 milliards d'avantages fiscaux aux classesles plus aisées) joue à contre courant en pri-vant l'Etat de ressources très importantes.

Ce cadeau fait aux plus aisés accen-tue en outre l'injustice sociale à l'heure où cesont les plus vulnérables, comme toujours,qui font et feront les frais de la crise. Et Nico-las Sarkozy continue d'opposer les Françaisles uns aux autres pour mieux faire passerdes mesures favorables à quelques-uns, audétriment direct du plus grand nombre.

A Suresnes, le contexte n'est guèreplus brillant. Les belles promesses de cam-pagne ont laissé la place à l’immobilisme et àla continuité, sous couvert de renouvellementet « d'ouverture » d'une équipe présentedepuis plus de 25 ans.

Tous les jours nous le constatons, envous écoutant mais aussi dans notre vie de tousles jours, l’équipe municipale UMP n’a pasredonné vie à nos quartiers et n'a rien fait pour.

Le qquuaarrttiieerr LLiibbeerrttéé est vidé de saseule animation : le vide grenier est délocaliséen centre ville, et l’espace de jeux de boules

Suresnes Terre d’avenir - Groupe socialisteUne rentrée difficile pour les citoyens et à Suresnes rien ne change

11)) UUNN DDEENNII DDEE DDEEMMOOCCRRAATTIIEELors du dernier conseil municipal nous n’avons pas pu lire notre ques-tion orale sur le manque de logements sociaux à Suresnes. Notre tort :il aurait fallu envoyer notre texte le mardi avant minuit et non pas lemercredi à 9h30 du matin. Le maire ne l’aurait pas eu plus tôt mais ceretard a servi de prétexte ppoouurr cceennssuurreerr notre parole. La question dulogement est sans doute moins importante qu’un respect formel d’unrèglement intérieur qu’on nous oppose pour la première fois. CCoommmmeeqquuooii nnoouuss nn’’aavvoonnss ppaass lleess mmêêmmeess vvaalleeuurrss qquuee llee mmaaiirree !!

22)) NNEE PPAASS SSUUBBIIRR !!Beaucoup de Suresnois ont dû réduire leurs vacances faute d’argent. Larentrée s’annonce très difficile pour tous les salariés, les privésd’emplois, les retraités. Le pouvoir d’achat a été laminé par la haussedes prix à la consommation, notamment l’alimentation et l’énergie.Cette hausse n’est pas le fait de la fatalité. Après l’effondrement del’immobilier aux USA, les spéculateurs ont sévi sur le pétrole et lesdenrées alimentaires. Ce sont des hommes et des femmes qui amas-sent, en spéculant, des fortunes mettant en péril la vie de millionsd’êtres humains et générant de grandes difficultés pour des milliardsd’autres. Et loin de mettre un terme à ces manœuvres, les banques

centrales dont la BCE (Banque centrale européenne) injectent des cen-taines de milliards d’euros sur les marchés financiers pour éviter lafaillite de ces banques qui ont soutenu ces spéculations. La même BCEconsidère qu’il faut tout faire pour éviter l’augmentation des salaires etsurtout ne rien faire pour développer l’emploi.Les salaires, les pensions sont donc très en retard sur la réalité del’augmentation des prix qu’accompagne d’ailleurs le gouvernement :cet été encore plus 10% sur le gaz, indexé sur le prix du pétrole (surtoutquand ce dernier augmente !).Le prix des loyers, insupportable dans le privé, devient aussi insuppor-table dans le logement social dont les locataires subissent des haussesbien suppérieures à l’inflation. La santé, elle, n’a plus de prix, surtoutpour les familles modestes !RRiieenn nn’’eesstt ffaattaall ddaannss cceettttee ssiittuuaattiioonn eett llaa mmoobbiilliissaattiioonn ddeess SSuurreessnnooiissccoommmmee cceellllee ddee ll’’eennsseemmbbllee ddeess cciittooyyeennss eesstt pplluuss qquuee jjaammaaiiss nnéécceess--ssaaiirree ppoouurr oobbtteenniirr,, iiccii eett mmaaiinntteennaanntt,, ddeess ccoonnddiittiioonnss ddee vviiee pplluussddéécceenntteess,, mmaaiiss aauussssii ppoouurr ttrraannssffoorrmmeerr rraaddiiccaalleemmeenntt cceettttee ssoocciiééttéé qquuiiggéénnèèrree ttaanntt ddee mmiissèèrree eett dd’’iinnjjuussttiiccee !!Gisèle Cailloux 06 84 43 59 53 / Rodolphe Balensi 06 74 72 01 94 / Paule Ballut : paule.ballut@orange.fr / Et notre site : http://tous-ensemble-a-gauche-pour-suresnes.over-blog.com

Groupe d’union de la majorité

Suresnes : une ville toujours plus sûre

Groupe communiste

La parole est aux groupesLa parole est aux groupes

Xavier Iacovelli Aurore Gillmann Mehdi Bournissa Chloé Trividic Nicola D'Asta

Photos : Christian Daumerie

Alors que leur bilan écologique global n'a pas été fait, les nouvelles tours de La Défensesont présentées comme écologiques sous le seul prétexte qu'elles fourniront une partiede l'énergie qu'elles consommeront. Qui se penche sérieusement sur la question remarquera au contraire que :-Les 450 000 m² de nouvelle superficie sont essentiellement constitués de bureaux(100% pour la tour Phare, et quelques appartements de grand luxe dans la tour Signal). -Les 30 000 nouveaux salariés vont devoir se loger : la pression immobilière autour dela Défense va encore augmenter, se loger deviendra encore plus cher et difficile. Consé-quence logique, l'éloignement des habitations, avec son corrolaire de transports et

d'axes routiers encore plus saturés ...-Les tours présentées comme écologiques ont, à la lumière de ces seuls éléments, unbilan écologique global nécessairement négatif ...Le Grenelle de l'environnement ? Oublié ! Le schéma directeur d'IdF ? Renié ! On se moquede vous, avec des projets parfaitement anti-écologiques, à peine maquillés de vert !Envisager un vrai bilan écologique positif pour des tours, ce serait, par exemple,implanter les entreprises sur les axes de RER, certes, mais là où ils sont moins saturés,un peu plus loin de Paris, là où la place existe pour loger les salariés.Viviane Meilhac, Les Verts-Suresnes : 4 rue du Clos des Ermites 92150 Suresnes / Mail : v.meilhac@suresnes.fr

Nouvelles tours à La Défense : le mensonge écologique continue…

ouvert à la population sera définitivement sup-primé...

Toujours pas de salle ouverte pourles jeunes de la CCiittéé--jjaarrddiinnss, comme promis.Cela aurait pourtant permis de réduire les nui-sances auprès de la population et des com-merçants cet été.

Il y a aussi l’augmentation honteusedes loyers de la rrééssiiddeennccee HHLLMM ddee ll’’EEuurrooppee(près de 35%), justifiée par une rénovation quin'est pourtant ni faite ni à faire et qui occa-sionne de nombreuses malfaçons et nuisancesaux locataires.

Aux oubliettes, la promesse dumaire de mettre en place un quotient familialpour l’inscription au ccoonnsseerrvvaattooiirree... A Suresnes, qui a pourtant été pionnière en lamatière, la culture reste élitiste et réservéeaux personnes les plus aisées. Ce n'est pas

notre conception de la culture qui doit êtreavant tout accessible à tous et à toutes.

Nous, élus socialistes de Suresnes,souhaitons agir contre lleess ddéérriivveess dd’’uunnee ddrrooiitteeqquuii nnee ffaaiitt qquuee ccrreeuusseerr lleess iinnééggaalliittééss, auniveau national comme au niveau local à Su-resnes.

Nous appelons de nos vœux l’unitédes partis de gauche, des progressistes, desassociatifs, syndicalistes et des citoyens dési-reux de s'investir pour défendre une autreconception du vivre ensemble.

Suresnes Terre d’Avenir - Groupe socialiste4 rue du Clos des Ermites 92150 Suresnescontact@suresnesterredavenir.fr/06 61 12 77 78www.suresnesterredavenir.fr

Les Verts

Daniel MONTETConseiller MunicipalDélégué à la Sécurité publique,Aux Anciens combattantsPrésident du Groupe de la Majorité municipale