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Prix de la PME de l’Année 2016
MAGAZINE
SUPPLÉMENT DEIPM ADVERTISING
AIDES&SERVICESAUX PME
une initiativede La Libre Entreprise
Est-ce dû à l’arrivée d’internet ? A l’émergence
de l’e-commerce ? Des plateformes de mises
en relation entre offre et demande ? A cette
nouvelle capacité que nous avons, en deux ou
trois clics, de correspondre avec un client ou un
prospect à l’autre bout du monde ?
Toujours est-il qu’en 2016, le coût d’entrée pour
entreprendre est peut-être plus abordable que
jamais. Un ordinateur et une connexion internet,
et c’est parti. Les risques financiers sont moins
élevés. Tout un monde de « possibles » s’ouvre
pour des milliers de consultants, indépendants,
freelances, micro-entrepreneurs…
D’ici 2020, 50% des travailleurs aux Etats-Unis
travailleront comme indépendants. Nos trois
« témoins » étrangers – Madrid, Varsovie et
Londres – confirment cette grande mutation de
l’économie mondiale.
Etre son propre patron et créer son activité ?
Notre dossier aiguille le «starter» dans sa
démarche de création : infos, conseils, aides au
financement... sont passés en revue.
Mais quand on évoque l’aide et le soutien
aux entreprises, une idée revient souvent
dans les conversations : la mauvaise image
de l’entreprise auprès du grand public. Pour
contrecarrer cette mauvaise réputation, des
entreprises optent pour une solution radicale,
qui consiste à inviter la communauté qui
les entoure lors d’événements style « portes
ouvertes ». Ou en travaillant leur notoriété par
des relations presse pensées et pertinentes.
Notre dossier vous livre trucs et astuces pour
réussir de tels projets.
Et surtout, notre groupe de presse organise la
Journée de la PME 2016. La dixième édition
de cet événement exceptionnel aura lieu le
8 juin au Château-Ferme de Profondval dans
le Brabant wallon. Un moment fort qui réunira
près de 300 patrons et dirigeants de PME
et qui aura pour thème … la transformation
numérique des PME.
Il s’agit de désigner la PME de l’Année 2016
en Wallonie et à Bruxelles. Toutes les infos et
explications nécessaires dans les pages qui
suivent.
Ours
16
04
28
20
Le visage et la forme de l’entrepreneuriat changent ? Changeons aussi !
ÊTRE SON PROPRE PATRON et créer son activité .................................................. 04
STOP : entreprise : les 10 tabous .............................. 06
L’ENTREPRENEURIAT BELGE vu d’ailleurs ............................................................. 08
Quand le monde de l’entreprise soigne SON IMAGE .............................................................. 14
Entreprendre en 2016 FAUT-IL ÊTRE UN GEEK ? ........................................ 16
RECHERCHE modèle économique durable ......... 18
PRIX PME de l’Année 2016 ...................................... 20
PRESSE ET PME : Les 10 « questions fréquemment posées » ............ 28
SUPPLÉMENT PARU DANS LA LIBRE BELGIQUE ET DANS LA DERNIÈRE HEURE/LES SPORTS – MARS 2016
Sommaire
IPM AD OPERATIONSDIRECTEUR : HENRY VISARTRÉDACTION : MADELEINE DEMBOUR, PAUL GROSJEAN ET MARC EVERAERTCONTENT MANAGER : CORINE LOOCKX [email protected] PREPRESS : FABRICE LIBEN / PHOTOS : © SHUTTERSTOCK
IMPRIMÉ PAR IPM PRESS PRINT / EDITEUR RESPONSABLE : FRANÇOIS LE HODEY / RUE DES FRANCS 79 – 1040 BRUXELLES - TÉL. : 02/211 31 44 – FAX : 02/211 28 20
IPM ADVERTISING DIRECTEUR : EMMANUEL DENISCOMMERCIALISATION : JOSÉ PIRON - TÉL: +32 475 73 85 20.SAMUEL LEMPEREUR - TÉL: +32 498 76 63 43.
03
MAGAZINEENTREPRENDRE
Deux portails internet à consulter : La Wallonie a mis sur pied le portail « Infos-
Entreprises » (www.infos-entreprises.be) qui
rassemble, étape par étape, toutes les informa-
tions et adresses utiles.
A Bruxelles, le site portail 1819.brussels dif-
fuse de nombreuses informations, actuali-
tés, ressources utiles et évènements entre-
preneuriaux bruxellois. Trois outils y sont
disponibles et offrent au visiteur la possibilité
d’obtenir une information sur mesure :
- ‘MonBusinessPlan’ permet d’être guidé dans
la réalisation d’un plan d’affaire en ligne.
- ‘Qui peut m’aider ?’ est un moteur de re-
cherche renseignant les services bruxellois sus-
ceptibles de répondre le mieux aux besoins du
visiteur, à son profi l et à son type de projet.
- La rubrique ‘Aides’ rassemble en un seul et
même endroit toutes les aides publiques et
fi nancières disponibles à Bruxelles. Son mo-
teur de recherche permet également de
sélectionner les aides les plus appropriées
aux attentes de l’entrepreneur.
D’autres organismes sont spécialisés dans la démarche globale de création d’activité : Les Guichets d’entreprise qui accom-
plissent les procédures et formalités néces-
saires au lancement d’un commerce, d’une
activité indépendante ou d’une société :
validation de l’accès à la profession, l’ins-
cription à la Banque-Carrefour pour la TVA
et le registre de commerce. Actuellement,
il y a huit guichets d’entreprise agréés :
Acerta, Enomia, Formalis, Partena, Securex,
Ucm, Xerius et Zenito.
Les Centres européens d’Entreprise et d’Inno-
vation (CEEI) qui ont pour missions la vali-
dation d’une idée, l’hébergement de projet,
l’élaboration de plan d’affaires, la mobilisation
d’expertises, l’accès aux fi nancements et aux
aides. Il y a sept CEEI en Wallonie (BEP, Cap In-
nove, Héraclès, Cide-Socran, ID, Idelux, La Mai-
son de l’Entreprise) et EEBIC à Bruxelles.
Relevons encore les Chambres de Commerce
et d’Industrie, les intercommunales de déve-
loppement économique, les fédérations secto-
rielles et patronales…
Des mécanismes pour se lancerdans l’aventure : L’incubateur d’entreprise consiste à mettre
à disposition un espace pour héberger une
nouvelle entreprise ainsi que des services et
ressources divers ;
La bourse de préactivité est un incitant fi nan-
cier de 12.500 euros pour le démarrage d’une
entreprise basée sur une idée originale ;
Le micro-crédit permet de soutenir des petits
projets d’investissement (moins de 25.000
euros) pour des TPE relevant du commerce
de proximité, de l’artisanat... ;
La couveuse d’entreprises et la coopérative
d’activités permettent au candidat entre-
preneur de tester la viabilité économique de
son projet sans prendre de risque fi nancier ni
social grâce à un statut juridique transitoire
(maintien des allocations sociales pour un
chômeur) ;
Les Business Angels sont des investisseurs privés
(chefs d’entreprise ou cadres de haut niveau)
qui acceptent d’investir du capital à risque
dans des entreprises nouvelles ;
Le chèque-formation à la création d’entreprise
permet de payer une formation adaptée pen-
dant l’étude préalable au lancement.
Infos, conseils, aides au fi nancement... divers services sont à la disposition du «starter» dans sa démarche de création.
ÊTRESON PROPRE PATRON
et créer son activité
MAGAZINEENTREPRENDRE
04
Si votre entreprise est déjà établie, des aides existent pour vous aiderà la développer : La Wallonie accorde différents incitants pour les
entreprises qui réalisent un programme d’inves-
tissement, comme la prime à l’investissement,
l’exonération du précompte immobilier ou
encore la bourse innovation de 12.500 euros.
D’autres aides sont également accordées :
prime à l’emploi, prime aux services de
conseil, prime à la qualité, prime pour la
création d’un site e-business et pour le re-
cours à un “ Rentic ” c’est-à-dire un respon-
sable du projet d’intégration de l’e-business
dans l’entreprise, prime à la restructuration...
Des aides spécifi ques sont également
prévues dans divers domaines : trans-
port fl uvial, protection de l’environne-
ment, utilisation durable de l’énergie...
Pour obtenir une vue d’ensemble des aides
disponibles, la banque de données MIDAS est
consultable en ligne. Elle reprend toutes les
aides disponibles (plus de 250) en Wallonie,
quel que soit le niveau de pouvoir (Etat fédé-
ral, Région wallonne…) qui l’accorde et quel
que soit l’objet de cette aide (investissement,
engagement de personnel…).
A Bruxelles, les entrepreneurs peuvent béné-
fi cier, de manière générale, de quatre types
d’aides publiques. Parmi les soutiens les plus
fréquemment utilisés, on retient :
- Les subsides tels que les aides de préacti-
vité, les aides aux investissements, les aides
à l’exportation et les aides de soutien à la
recherche et l’innovation ;
- Les fi nancements tels que les solutions
proposées par le groupe fi nance.brussels,
notamment via les interventions de Brupart
et Brustart ;
- Les incitants fi scaux tels que l’exonération
du précompte professionnel pour les star-
ters ou la dispense partielle de versement
du précompte professionnel sur les rémuné-
rations des chercheurs.
- Les incitants parafi scaux tels que les aides
à l’emploi et, plus spécifi quement, la réduc-
tion des cotisations patronales pour les six
premiers engagements.
A BRUXELLES, LE PORTAIL 1819Le 1819 est le service régional d’information et d’orientation pour les entrepreneurs bruxellois. Des conseillers répondent, par téléphone et par e-mail, à toutes les questions que se posent les starters et dirigeants d’entreprise.Ce service connait une notoriété croissante puisque près de 5 000 entrepreneurs y ont fait appel en 2015, soit une hausse de 26% par rapport à l’année précédente. Pour compléter sa mission, le 1819 organise régulièrement des séances d’information sur la création d’entreprise. En 2015, plus de 550 entrepreneurs ont ainsi été informés des outils existants à Bruxelles pour faciliter leur lancement (services de conseils et aides publiques).
En Wallonie,le grandchambardement
PETIT DICO DEL’ÉCONOMIE MODERNE
CLUSTER :regroupement de plusieurs entreprises, avec la participation éventuelle d’institutions universitaires, de centres de recherche ou de centres de formation dont le mode d’organisation du système productif se caractérise par une vision de développement commune.
PME :la moyenne entreprise emploie de50 à 250 travailleurs ; la petite entreprise emploie de 10 à 50 travailleurs.
PÔLE DE COMPÉTITIVITÉ : regroupement d’entreprises autour d’un domaine économique porteur. Ces entreprises, en lien avec des unités de recherche et de formation, unissent leurs compétences et leurs ressources afi n d’augmenter ensemble leur capacité d’innovation, de production et de service.
TPE OU MICRO-ENTREPRISE :la très petite entreprise emploiemoins de 10 travailleurs.
START UP :entreprise en démarrage.
SPIN-OFF :entreprise qui valorise la recherche d’un laboratoire universitaire ou public par la création d’une nouvelle entité de production.
SPIN-OUT :entreprise qui valorise sa propre recherche par la création d’une nouvelle entité.
Source : Wallonie Mode d’emploi, SPW Editions
L’Agence pour l’Entreprise et l’Innovation gère trois aides directes : les bourses de préactivité, les bourses innovation et les chèques technologiques. Début 2017, ces dispositifs devraient quitter le giron de l’AEI pour celui de la Direction Opérationnelle de l’Economie, de l’Emploi et de la Recherche, mieux connue sous l’intitulé DGO6. Le dispositif de chèques technologiques s’est clôturé à l’épuisement complet de l’enveloppe budgétaire réservée dans le courant du deuxième trimestre 2015. Bonne nouvelle : il semblerait que ces chèques seront réactivés dès le mois d’avril prochain. La PME bénéfi ciaire les utilisait pour payer des prestations de nature technologique réalisées par un centre de recherche. En sept ans, 738 entreprises différentes ont bénéfi cié de ces chèques technologiques (pour 1 635 dossiers recevables).
On parle également du lancement de chèques Propriété Intellectuelle en avril prochain. Affaire à suivre…Les bourses de préactivité, quant à elles, ont permis à 1040 porteurs de projet d’être épaulés par des personnes compétentes pour vérifi er la faisabilité de leur projet de création d’entreprise.
Dans le même temps, plus de 380 entreprises ont obtenu une bourse innovation afi n de développer un projet qui porte sur une démarche créative dans le but d’apporter une valeur ajoutée, soit en aboutissant à la création de nouveaux produits ou services, soit en apportant une différenciation signifi cative aux produits ou aux services.
www.aei.be
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MAGAZINEENTREPRENDRE
1LES SALAIRES DES COLLÈGUES
En Belgique, parler de son salaire avec un collègue reste un tabou. Vous gagnez tou-jours trop ou trop peu selon les points de vue. Le tabou du salaire, c’est l’une des raisons du succès des voitures de société. Bien sûr, il y a les aspects fi scaux. Mais la cylindrée, la marque, etc. sont une façon de montrer aux autres l’estime que l’entreprise vous porte sans parler directement d’argent.
2HARCÈLEMENT SEXUEL ET/OU MORALLes gens ont souvent honte d’être victime de harcèlement sexuel et n’en parlent pas facile-ment. Le harcèlement sexuel est aussi un tabou pour la hiérarchie qui se sent gênée que cela se passe au sein de ses équipes. La personne qui souffre de harcèlement moral tire rarement la sonnette d’alarme car elle craint souvent que cela n’aggrave encore la situation.
3ALCOOLISME
Il est diffi cile de parler de sa consommation abusive d’alcool ou de celle d’un collègue.Or, on ne peut aider un alcoolique que s’il prend conscience de son problème. De nom-breuses sociétés ont donc mis sur pied une po-litique de traitement des assuétudes compre-nant des actions concrètes et discrètes pour les collaborateurs et la hiérarchie. Cela reste néanmoins une vérité qui dérange fortement.
4ECHEC DANS UNE PRESTATION
Tout le monde commet des erreurs, y com-pris les meilleurs. Le fait d’en parler reste cependant clairement un tabou. Ceci est lié à l’image sociale : cela ne se fait pas de montrer ses faiblesses.
5PROMOTIONS ET PRIMES AU MÉRITE
Chaque année, des collaborateurs reçoivent une promotion en fonction de leurs prestations et de l’évaluation qui en est faite. Les Res-sources Humaines taisent leurs noms car elles considèrent, sauf exception pour des cadres dont la promotion a un large impact, que ces promotions font partie de la vie privée. Si un collaborateur veut partager de bonnes nou-velles avec un collègue, c’est son propre choix.
6SITUATION PRIVÉE DIFFICILE
Nous passons une grande partie de notre temps au travail. Il est donc logique que l’on y parle parfois de sa vie privée, mais ces informa-tions peuvent être utilisées abusivement ou sus-citer la malveillance. C’est pourquoi un grand nombre de personnes préfèrent rester sur leurs gardes et garder le silence lorsque la vie privée dérape ou présente d’importantes diffi cultés.
7CONVICTIONS POLITIQUES/RELIGIEUSESExprimer de manière claire ses convictions religieuses et politiques peut entraîner des tensions et diviser sérieusement les équipes. Ce qui peut être évoqué hors de l’entreprise ne peut l’être dans ses murs : il s’agit d’un monde clos, où l’on est contraint de cohabi-ter et même de collaborer, par-delà les diffé-rences. Briser le silence, c’est risquer de créer l’impossibilité de travailler ensemble.
8LICENCIEMENTS
Alors que l’arrivée des nouveaux collabora-teurs fait l’objet d’une information régulière, exactement comme les mariages ou les dé-cès, les licenciements par contre suscitent un silence de plomb.
9PENCHANTS SEXUELS
L’image idéale et fantasmée de personnes vi-vant dans une situation familiale traditionnelle a la vie dure en entreprise. Les personnes qui ne correspondent pas à ce mythe sont consi-dérées comme différentes sinon déviantes. Malgré les efforts innombrables en faveur de la diversité, le tabou persiste et entraîne d’in-nombrables travailleurs à cacher leur situation réelle pour éviter le malaise ou l’exclusion.
10ENTRETIENS D’ÉVALUATION
Certains collaborateurs ressentent un malaise lorsqu’ils devinent qu’un collègue a eu un meilleur score qu’eux. Mais ils n’osent pas en parler ouvertement. C’est un tabous les plus tenaces, d’autant plus dommage qu’il touche un des sujets majeurs de démotivation et d’insatisfaction dans l’entreprise : le sentiment d’iniquité.
ARGENT, SEXE, ALCOOL, STRESS… HÉ OUI, IL Y A DES SUJETS DONTON NE PARLE PAS EN ENTREPRISE ! CE DOSSIER A DÉCIDÉ D’EN PARLER…
ENTREPRISE : LES 10 TABOUS
CET ARTICLE VOUS A INTERPELLÉ ? Il a été rédigé par Christine Donjean,
présidente de l’ABCi, Association belge de la Communication interne. L’idée de cet
article revient aux rédacteurs du magazine interne d’une grande banque belge.
Plus d’infos ? www.abci.org.
COMME DANS LES DÎNERS DE FAMILLE…Exactement comme dans les dîners de famille, il est malvenu d’évoquer sur les lieux de travail les sujets qui fâchent et qui divisent. La famille et l’entreprise sont des lieux clos, des lieux qui fonctionnent selon des règles non explicites mais que chacun connait et évite de transgresser.
06
MAGAZINEENTREPRENDRE
Implantée dans le bel écrin de la citadelle
namuroise, la PME Aedes propose au
quotidien des produits aux courtiers en
assurances qui sortent des sentiers battus.
Assurance automobile facturée selon le
profi l du conducteur et non sur celui de la
voiture, assurance habitation sans règle
proportionnelle, assurance pour vélos…
La société a, au fi l des années, réussi à se
forger une solide réputation en fournissant
des réponses simples, effi caces, attractives et
conformes aux attentes des particuliers. « Notre
concept repose sur l’idée d’être différent. Nos
services sont à la hauteur de cette promesse :
transparence totale dans la gestion de
nos dossiers, suivi en ligne 24h/24 pour
les courtiers qui le souhaitent, délais de
réaction et de traitement extrêmement
courts et nos produits tels que la P40, la
P50 ou encore la Pvélo connaissent un
beau succès sur le marché», indique Thierry
Ronvaux, Administrateur délégué d’Aedes.
« C’est cette attitude novatrice qui fait
que nous connaissons une croissance à
2 chiffres depuis quelques années. Notre
communication décalée, créative, teintée
d’humour renforce cette image d’innovateur
d’assurances. »
L’humain au cœur des préoccupationsActif dans le monde des assurances depuis
plus d’une trentaine d’années, Thierry
Ronvaux a créé sa propre entreprise en toute
connaissance de cause. « Ici, on dit souvent
que nous sommes une épicerie de luxe », glisse-
t-il avec un sourire, « parce que l’humain est au
cœur de nos préoccupations. Nous offrons de
ce fait un traitement des sinistres totalement
transparent à nos clients (dans les 48h) et ne
recevons aucune plainte de leur part pour une
absence de réponse, un paiement effectué
en retard… Cette réactivité mais aussi notre
organisation extrêmement professionnelle et
pointue nous a valu d’être la première société
belge du secteur de l’assurance à obtenir la
certifi cation ISAE qui garantit l’existence de
procédures qualitatives et pertinentes. »
La direction est aussi très attentive à ce que
ses employés travaillent dans de bonnes
conditions et veille à leur garantir un bien-
être au quotidien. « Chez Aedes, s’occuper
du potager bio, faire une heure de sport à
la salle de gym ou aller au sauna après une
réunion est vu comme positif et correspond à
du temps de travail. Nous bénéfi cions aussi de
l’encadrement d’un coach sportif qui nous
entraîne chaque année – dans le respect de
notre corps - à faire un 4000m dans les Alpes
françaises ou suisses. Le team building est une
donc activité journalière dans notre société et
ne se résume pas à un moment fort par an. »
Au-delà du sport et du bien-être général, les
salariés d’Aedes s’impliquent dans des projets
à dimension sociale qui donnent du sens à leur
quotidien. « Une partie de nos bénéfi ces permet
de fi nancer des projets qui nous tiennent
particulièrement à cœur, comme la mise en
place d’un hôpital mobile à Katmandou par
l’orthopédiste Pierre Soete. Nous avons créé
un site Internet pour son ONG Nepal Mountain
Mobile Hospital qui a généré beaucoup de dons
suite au tremblement de terre de mai 2015. Cet
investissement fi nancier, c’est aussi une manière
de montrer à nos clients que nous utilisons
l’argent qu’ils nous versent à bon escient. »
Lauréat du prix de la communication en 2015,
Aedes s‘efforce jour après jour de produire
un discours qui prête à rire ou du moins à
sourire aux professionnels du domaine. «
Notre créativité s’exprime aussi par ce biais
où nous avons recours à des jeux de mots,
des anecdotes. Les professionnels du secteur
sont d’ailleurs friands de recevoir ce type
de publications qui démontrent qu’on peut
proposer des produits extrêmement sérieux,
des services d’une très grande qualité tout en
apportant cette touche innovante qui nous
correspond pleinement. »
Aedes3 Route des Canons à 5000 Namur
Tél : +32 81 74 68 46
www.aedessa.be
Active depuis 18 ans dans le secteur des assurances, Aedes fait fi gure d’avant-gardiste dans un domaine souvent perçu comme sérieux et rigide. Communication décalée, produits audacieux et équipe ouverte sur le monde sont les grandes caractéristiquesde cette PME basée sur les hauteurs de la Citadelle de Namur. Découverte.
AEDES, l’assurance novatrice et audacieuseque vous cherchiez !
Un assureur qui soigne ses clients, son service ?Un assureur qui investit dans le social, dans l’humanitaire, dans le bien-être
de ses employés ?Un assureur sans astérisque, transparent, réactif ?
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Vous, il est grand temps que vous parliez d’Aedes
à votre courtier !
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L’ENTREPRENEURIAT BELGE VU D’AILLEURS Ensemble, Xavier, Frédéric et Pierre cumulent plus de 70 années d’expérience à l’international. Ils ont bourlingué un peu partout dans le monde avant de s’établir dans une grande ville européenne. Nous avons sollicité leur avis. Quelles sont les grandes différences de mentalité entrepreneuriales entre la Belgique et leur pays de résidence ? Quels sont les dispositifs locaux d’aide ou soutien aux entreprises qu’ils jugent intéressants et qui n’existeraient pas en Belgique ?
En direct de Madrid, Londres et Varsovie
ICI MADRID, XAVIER BONHOMME
Qui êtes-vous ?En Espagne depuis 27 ans, je travaille comme
Product Marketing Manager pour Philips
Lighting, section (Business group) Consumer
Luminaires. Mon objectif est de développer la
gamme de produits disponibles de manière
rentable dans les divers segments de marché
en Espagne et au Portugal.
Les transformations technologiques nous
posent sans arrêts de nouveaux défi s : le Led
transforme complètement notre rapport à la
lumière vu qu’il permet la connectivité et la
gestion de la lumière par un dispositif mobile
et ses innumérables app’s; le développement
d’internet nous ouvre de nouvelles opportunités
de promotion (réseaux sociaux par exemple)
et de ventes (on line).
Votre avis sur le soutien aux entreprises en Espagne ? À ma connaissance, l’Espagne est moins
développée que la Belgique en ce qui
concerne les aides aux
entreprises. C’est principalement
pour l’embauche (jeunes,
chômeurs de longue durée,
seniors...) et la formation que les
aides sont proposées.
Quelles sont les grandes différences de mentalité entrepreneuriales entre la Belgique et l’Espagne ?Les mentalités sont différentes,
mais c’est surtout palpable
entre les grandes et les petites
entreprises, et aussi entre le
nord et le sud de l’Espagne. En Espagne, les
différences sont plus grandes à tous niveaux,
mais principalement entre riches et pauvres :
les gens aisés ont accès à une formation
de qualité, ce qui leur permet de créer des
relations sociales et professionnelles de bon
niveau et donc de créer aussi des businesses
performants et innovateurs. Les seconds
(la grande majorité) ont peu d’opportunités,
certainement beaucoup moins qu’en Belgique.
Leurs emplois (quand ils en ont) sont donc
beaucoup moins intéressants, et les entreprises
de bas niveau.
Les mentalités des uns sont
la recherche de l’excellence,
le développement constant,
celles des autres d’arriver à
payer leurs remboursements fi n
du mois,… coûte que coûte.
Et pour terminer, j’ajouterais,
et ce n’est pas une surprise :
l’Espagnol aime papoter autour
d’une table ou un verre à la
main ! C’est aussi un moment
important pour négocier, ou
même conclure un business.
Quels conseils à un jeune de 20 ans : la Belgique ou l’Espagne ?S’il existe une opportunité de s’introduire dans
une société performante, l’Espagne est un
pays très différent, et donc très enrichissant. Le
chômage des jeunes dépasse dans certaines
régions 50%, donc se lancer à l’aventure est
assez risqué !
Xavier Bonhomme,
» Etabli en Espagne depuis 1989
» Product Marketing Manager pour Philips Lighting
“ L’Espagne est un pays très différent de la Belgique, et donc très enrichissant pour y faire une carrière
08
MAGAZINEENTREPRENDRE
Olivier Devroye et Xavier Gorgemans s’en
souviendront toute leur vie. Lorsqu’avec Paul
Pirard, ils reprennent Trane Belgium à l’été 2014,
environ 30% du chiffre d’affaires de l’entreprise
était réalisé en Irak et en Lybie, pour 70% en
Belgique et au Luxembourg. Quelques mois
plus tard, vu l’évolution politique, les marchés
irakiens et libyens tombent à zéro.
Il a fallu se retrousser les manches !Trane Belgium, dont le métier est de répondre
aux besoins de froid, de chaud et de
traitement de l’air de grands immeubles
ou d’un process industriel, est en fait une
franchise d’un groupe américain. Elle dispose
d’un droit d’exclusivité sur quatres marchés :
la Belgique, le Luxembourg, la Lybie et l’Irak.
« Suite à la perte des commandes pour ces
deux pays, il a fallu se retrousser les manches »,
raconte Xavier Gorgemans. Un défi bien relevé,
puisque le chiffre d’affaires 2015 dépasse les
17 millions d’euros sur deux territoires, pour
moins de 16 millions d’euros réalisés en 2014
sur quatre territoires.
Pour « booster » le marché belge, les repreneurs
ont notamment mis l’accent sur la fourniture
de services annexes sur des équipements
déjà existants, notamment pour des clients tels
que Glaxo SmithKline, UCB, Baxter... « Le service
(réparation, maintenance, optimalisation et
refroidissement temporaire) représente un
portefeuille important, environ 25% du chiffre
d’affaires », détaille Olivier Devroye. Et début
mars 2016, un coup d’accélérateur a été
donné au territoire luxembourgeois avec
l’ouverture d’une entité au Grand-Duché.
Pas mal pour une PMEde 35 personnes !Un autre élément de stratégie consiste aussi
à davantage communiquer. « En tant que
fournisseur de machines frigorifiques ou de
centrales de traitement d’air, nos interlocuteurs
sont souvent des bureaux d’étude, rarement
le client final. Encore moins le grand public.
Résultat : on ne nous connaît pas. Pourtant,
nous avons de très belles réalisations à notre
actif », fait remarquer Xavier Gorgemans.
Parmi ces réalisations emblématiques, relevons
la Galerie de la Toison d’Or, le siège du Conseil
européen, les nouveaux bâtiments de l’Otan,
le nouvel hôpital du Chirec à Bruxelles… Les
équipements Trane sont également présents dans
sept des dix plus hautes tours du pays, telles que la
MG Tower à Gand ou la Tour Paradis à Liège.
Trane Belgium compte 35 collaborateurs et agit
dans un esprit 100% PME. Une équipe d’une dizaine
d’ingénieurs assure la vente d’équipements. «
Avec la multiplication des constructions passives
et basse énergie, nous sommes sollicités pour
des performances ultra exigeantes de traitement
de l’air. Exemple : le bâtiment AXA Treurenberg
couronné par les MIPIM Awards 2016 dans la
catégorie «projet écologique le plus innovant»,
et dont les performances annuelles sont trois
fois supérieures à celle d’un bâtiment passif
traditionnel », expose Xavier Gorgemans.
A côté de la vente proprement dite, le
département service reprenant entre autres
12 techniciens frigoristes pouvant répondre en
moins de 24 heures à tout problème ou toute
demande. Le reste de l’équipe Trane assure les
parties logistiques, administratives et financières.
TRANEAvenue Tedesco 7
1160 Bruxelles
Tél : +32 (0)2 672 23 73
www.tranebelgium.com
En août 2014, un trio reprenait Trane Belgium.Dix-huit mois plus tard, l’opération semble en bonne voie.
TRANE BELGIUM : une transmission réussie !
www.tranebelgium.com
TRANE BELGIUM, 35 ANS DE PRÉSENCE
1981 : création de la franchise Trane en Belgique, avec exclusivité de vente sur 4 territoires (Belgique, Luxembourg, Irak, Lybie)
1990–2010 : malgré l’instabilité politique sur le Moyen-Orient et les difficultés économiques sur le marché européen, Trane Belgium consolide sa présence.
2010–2014 : A.Renauld, administrateur délégué et actionnaire principal, décède en 2010. La famille Renauld, ainsi que Paul Pirard, avec les cadres et le personnel, mettent en place une nouvelle structure qui répondra aux nouvelles exigences du marché.
2014 : reprise par Xavier Gorgemans, Olivier Devroye et Paul Pirard.
2016 : ouverture d’une entité au Luxembourg. Recentrage commercial sur la Belgique et le Luxembourg. Chiffre d’affaires en croissance malgré ce recentrage.
Qui êtes-vous ?Je suis responsable de toutes nos activités de
conseil en risk management en Europe et
aux Etats Unis. Au-delà de cette responsabilité
fonctionnelle, je suis également CEO pour
toutes les activités du Groupe Reply dans
le Benelux et en France. Ce qui fait de moi
un « addict » de l’Eurostar étant
domicilié à Londres... Nos activités
sont extrêmement variées, du
conseil en gestion des risques à la
cybersécurité, en passant par le
numérique et le mobile banking ou
encore la gestion des paiements.
Nous avons parmi nos clients de
nombreuses banques et institutions
fi nancières de premier plan et, en
pleine croissance, nous étendons
notre couverture géographique.
Nous avons par exemple ouvert le
bureau Reply Paris en 2014 après avoir ouvert
Amsterdam, Bruxelles et Luxembourg au cours
des quatre dernières années.
Auparavant, j’ai beaucoup travaillé à l’étranger :
au Luxembourg pour Arthur Andersen, au
Vietnam et aux Etats-Unis pour Ernst & Young ou
encore à Washington pour la Banque Mondiale.
Je me suis établi à Londres en 2007, lorsque
j’ai offi ciellement créé, avec trois associés,
le cabinet Avantage, un cabinet de conseil
spécialisé en risk management. Cette société a
par la suite été rachetée par le Groupe Reply,
mon employeur actuel.
Votre avis sur le soutien aux entreprises en Grande-Bretagne ?Sans être un spécialiste de ce type de questions,
je pense que le rôle de l’Etat dans le processus
économique est vu de manière différente au
Royaume-Uni. Contrairement à la Belgique,
les aides directes et, de manière générale, les
subsides sont beaucoup moins fréquents et
moins importants.
Le gouvernement et les élus cherchent avant
tout à créer et à maintenir un cadre législatif et
un environnement économique favorable au
développement du secteur privé. Il appartient
ensuite aux sociétés de se
développer au mieux de leurs
possibilités dans ce cadre.
De manière générale, mon
expérience tend à indiquer
que les réglementations sont
généralement plus fl exibles et le
système fi scal est plus favorable
aux entrepreneurs, start-ups
et indépendants. Il est par
exemple très facile de créer une
entreprise en Grande-Bretagne :
le capital de départ est
symbolique et la structure juridique peut être
créée en quelques heures à peine.
Quelles sont les grandes différences de mentalité entrepreneuriales entre la Belgique et la Grande-Bretagne ?L’esprit d’entreprise est très développé en
Grande-Bretagne. Il n’est pas rare de voir
des jeunes sortir du secondaire lancer leur
propre business, sans diplôme du supérieur.
On n’observe pas ici une aversion au risque.
L’échec, s’il se présente, est considéré comme
faisant partie de l’apprentissage, et non
comme quelque chose dont il faut avoir honte.
Un entrepreneur qui ferait faillite n’hésitera pas
à créer une nouvelle entreprise.
J’ai pu rencontrer des jeunes avec le même
esprit et appétit en Belgique ; c’est une
très bonne chose! Néanmoins, j’ai parfois
l’impression que la démarche entrepreneuriale
est plus compliquée en Belgique qu’elle ne l’est
au Royaume-Uni.
Un conseil à un jeune de 20 ans ?Je pense qu’il est très important d’avoir une
carrière internationale. Une expérience à
l’étranger est un plus sur le CV. Une carrière
internationale permet d’élargir ses horizons,
de rencontrer d’autres cultures, de découvrir
d’autres manières de penser et de travailler,
mais aussi de mieux gérer les relations avec des
clients qui eux-mêmes viennent de différents
horizons.
Chez Reply par exemple, nous avons créé des
programmes permettant à nos consultants
de travailler à l’étranger pendant 6 mois à
un an et à nos jeunes recrues de faire des
stages dans différentes banques, locales
ou étrangères. On l’a fait dans un objectif
d’ouverture, mais aussi pour attirer des
candidats à haut potentiel. Nous sommes une
société en pleine croissance (de 6 personnes
en 1996 à 5.100 personnes en 2016) et nous
sommes toujours à la recherche de nouveaux
talents. Que ce soit pour des opportunités
d’emploi dans le Risk Management, dans
la Cyber Security ou encore dans le Digital,
j’invite les lecteurs expérimentés ou non à
nous contacter ([email protected]).
Frédéric Gielen,
» Etabli à Londres depuis 2007
» Executive Partner au sein du Groupepan-européen Reply
“ L’esprit d’entrepriseest très développé en Grande-Bretagne
ICI LONDRES, FRÉDÉRIC GIELEN
10
MAGAZINEENTREPRENDRE
Spécialisée dans la livraison de fruits et légumes bio, locaux et de saison aux écoles, entreprises et particuliers, Fresho fait aujourd’hui fi gure de leader dans son domaine. Des corbeilles de fruits, paniers de légumes, potages et jus, tous bio, qui font aujourd’hui partie de ses produits de prédilection. Cap sur cette PME dynamique qui a le vent en poupe à l’heure où le grand public prend conscience que la santé passe en grande partie par notre assiette.
FRESHO le spécialiste de la livraisonde fruits et légumes bio
Depuis 2010, la PME Fresho, basée à Wanfercée-
Baulet (Hainaut) livre chaque semaine à plus de
300 écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles
des fruits biologiques, locaux et de saison. Forte
de cette expérience, la société a par la suite
souhaité diversifi er ses services en proposant
aux entreprises de leur fournir des paniers de
fruits ou de légumes du même acabit. « Nous
répondons par ce biais à une forte demande
de fournir des fruits bio de chez nous, parfois peu
connus, de qualité et savoureux, aux entreprises
de nos régions », indique Nicolas Luburic,
responsable développement chez Fresho.
« Nous livrons dans toute la Wallonie et étendrons
dès le mois d’avril prochain nos services à la
Région de Bruxelles-Capitale », témoigne celui
dont l’entreprise est certifi ée bio par Certisys, un
organisme indépendant de contrôle. Pommes,
poires, prunes, noix, fraises et framboises - lorsque
la saison s’y prête - font donc partie des quelques
productions qu’achemine chaque semaine
l’entreprise Fresho à sa clientèle. « En plus des
écoliers, nous considérons que les sociétés et
leurs employés ont aussi le droit d’avoir des
fruits riches en goût, locaux, et ce tout au fi l du
calendrier, et pas forcément des fruits qui viennent
de l’autre bout du monde et qui ont été cultivés
dans des conditions que nous ne connaissons
pas toujours ou qui sont peu respectueuses de
l’être humain comme de la nature », annonce
Paul Ghislain, gérant de Fresho.
Valoriser notre terroirTransparence, qualité, diversité et mise
en avant des talents à l’échelle locale.
Tel est donc le leitmotiv de Fresho dans
sa démarche au quotidien. « Hormis les
produits de notre terroir, nous souhaitons
également faire vivre l’économie locale
et valoriser les agriculteurs qui sont eux
aussi à leur manière des entrepreneurs »,
poursuit Nicolas Luburic. Afin d’offrir un
choix aussi divers que possible, Fresho
complète la production wallonne avec des
produits bio européens, tout en veillant à
l’empreinte écologique la plus faible. Dans
chaque corbeille livrée, les employés de la
PME veillent à joindre une fiche explicative
stipulant la provenance de chaque produit
(nom, origines, producteur…) mais aussi une
série d’informations originales sur celui-ci.
« On peut très bien y mentionner l’une ou
l’autre anecdote sur le producteur, sur le fruit
en tant que tel, mais aussi la manière dont il
est conseillé de le consommer. On essaie à
chaque fois d’être le plus ludique possible et
de faire découvrir des variétés qui sont peu
voire pas connues du grand public. »
Travaillant en direct avec des producteurs
hennuyers, namurois, liégeois ou encore
brabançons, Fresho met un point d’honneur à
rémunérer convenablement ses fournisseurs et
ne négocient de ce fait aucun prix avec eux.
« Nous payons le prix qu’ils nous demandent
pour la marchandise fournie car nous savons
que leurs pratiques sont respectueuses de
la terre, de l’environnement, et que nous
participons de ce fait à l’instauration d’un
commerce équitable local», ajoute M. Luburic.
Un service sans engagementet 100% déductibleLes corbeilles de fruits proposées par Fresho
sont disponibles en différentes tailles (3, 5,7 kg)
et sont livrables une fois par semaine ou toutes
les deux semaines et ce sans engagement (voir
modalités sur le site Internet). La PME propose
aussi des paniers de légumes, des jus et des
potages qui peuvent être déposés directement
sur le lieu de travail des employés. « C’est une
formule très pratique pour que les salariés aient
de bons légumes à cuisiner chez eux mais
aussi une manière effi cace d’avoir des soupes
de qualité au bureau, plutôt que des potages
déshydratés qui ne contiennent bien souvent
que 5% de légumes », indique le responsable
chargé du développement. Déductibles à
100% par les entreprises, les paniers, jus et
potages Fresho feront sans nul doute fureur
auprès de vos employés mais aussi de vos
clients lors d’une réunion. Pensez-y !
FreshoTél : 071 48 68 48
Email : [email protected]
www.fresho.be
Qui êtes-vous ?Après 27 ans d’expatriation et neuf postes
pour la société Nestlé, nous avons décidé
avec mon épouse de poser nos valises en
Pologne. J’ai eu l’occasion de remplir plusieurs
postes de Direction Générale durant 18 ans.
En Pologne, j’étais président et directeur
général pour la Pologne et les pays baltes.
Nestlé en Pologne réalise approximativement
1 million d’euros de chiffre d’affaires avec 10
usines et plus de 5.200 employés.
Aujourd’hui, j’ai ouvert mon cabinet de
conseil, j’ai également accepté trois mandats
d’administrateur; un mandat au sein de la
société Belge Van Genechten, un deuxième
dans une agence de publicité sur Paris
nommée WNP et enfi n au sein d’une chaine de
supermarchés en Pologne. En complément, je
coache des jeunes entrepreneurs et je travaille
en étroite relation avec l’écosystème des
startups de Varsovie.
Votre avis sur le soutienaux entreprises en Pologne ? L’écosystème autour des startups en Pologne
est bien structuré et il me semble mieux organisé
qu’en Belgique. En complément,
la Pologne bénéfi ce encore pour
les cinq prochaines années du
programme d’aide européen
qui contribue à l’accélération
du développement du pays.
Plus spécifi quement, les jeunes
entrepreneurs peuvent bénéfi cier
de fi nancement de l’Union
européenne pour le lancement de
leur jeune entreprise sous la forme
de “seed capital”.
Quelles sont les grandes différences de mentalité entrepreneuriales entre la Belgique et la Pologne ?Les Polonais sont bien formés, bien éduqués
et cultivés. La mémoire vivante d’une époque
diffi cile est encore très présente. Ils sont
travailleurs, engagés et ils ont une attitude
positive. Ils travaillent pour un futur meilleur.
L’état d’esprit, la qualité des hommes et des
femmes bien formés, l’engagement au travail et
la compétitivité salariale sont de grands atouts.
En complément, le marché a encore de grandes
réserves de croissance par rapport à la moyenne
des autres pays européens.
Un conseil à un jeunede 20 ans ?L’important, c’est de faire la
différence, d’être positif et d’aller
de l’avant. Il est tout à fait possible
de réussir en Belgique. Toutefois, la
Pologne offre plus d’opportunités.
De plus, travailler dans un pays
étranger oblige à sortir de sa
zone de confort et cela nécessite
courage et volonté. Ceux qui
partent à l’étranger font preuve
de courage et les épreuves qu’ils
vont surmonter vont les renforcer.
Les différences culturelles vont également
affûter leur curiosité et les rendre plus créatifs.
Pierre Detry,
» Etabli à Varsovie depuis 2011
» A ouvert son propre cabinet de conseil, après avoir été Président et CEOde Nestlé Pologne
“ Travailler dans un pays étranger oblige à sortir de sa zone de confort
Merci à HEC Liègepour la mise en relation avec ces professionnels
belges expatriés
ICI VARSOVIE, PIERRE DETRY
12
MAGAZINEENTREPRENDRE
Dix entreprises animées par une passion commune : le bois.Des pays comme l’Allemagne, l’Autriche,
la Suisse et les pays scandinaves ont une
longueur d’avance dans le domaine
de la construction en bois. Chez nous, le
phénomène est encore récent. Mais les
mentalités commencent à évoluer. « C’est pour
pouvoir assumer ce genre de construction que
nous avons eu l’idée de nous regrouper. Nous
sommes 10 entreprises dotées d’expériences
et porteuses d’innovations, animées par
un dénominateur commun : une volonté
d’appliquer des technologies d’avant-garde,
conformes aux critères les plus exigeants afin
de construire des habitations de très grande
qualité, exceptionnellement solides et durables
et particulièrement bien isolées ».
Les activités du groupement s’articulent
autour de deux techniques constructives :
l’ossature bois et la structure en panneaux
massifs en bois contrecollés (CLT). Construire
une habitation performante ne s’arrête pas
uniquement au montage de la structure.
Il faut étendre la réalisation à tous les postes
nécessaires à l’achèvement de la maison :
sanitaire, isolation, électricité, chauffage,
châssis, parachèvements, toitures…
La construction en bois bouscule les
techniques de construction. Le triangle
magique de ce type de bâtiment – isolation/
ventilation/étanchéité – reste encore méconnu
de beaucoup de professionnels. D’où l’intérêt
de se grouper afin de pouvoir échanger le
savoir et les bonnes pratiques.
Un exemple : l’électricité. Dans une construction
traditionnelle, l’étanchéité n’est pas toujours de
rigueur. Dans une construction en bois, il en va
tout autrement, le manque d’étanchéité est
le genre de petit détail « qui tue ». « Grâce à
notre groupement ‘Autour du bois’, l’électricien
est sensibilisé à ce genre de détails. Les autres
métiers, notamment celui de chauffagiste, sont
également très impactés ».
Rassurer le publicEn général, les craintes du grand public par
rapport à une construction bois se concentrent
sur deux questions : le bois ne pourrit-il pas ?
Le bois ne brûle-t-il pas plus facilement que
d’autres matériaux ?
« Pour contrecarrer ces craintes légitimes,
nous recourons notamment à la domotique.
Nos détecteurs d’humidité et nos détecteurs
d’incendie rassurent. Plus fondamentalement,
nous démontrons que le bois séché en
cellule est très sûr et n’est jamais en contact
avec l’humidité. Il est en outre beaucoup
plus résistant au feu que l’acier ou le béton»,
répondent les responsables de ‘Autour du bois’.
A la fin d’un chantier, - cerise sur le gâteau -
un test « Blower door » est systématiquement
réalisé par ‘Autour du bois’. Le but du test ?
Vérifier que la construction est parfaitement
étanche. « Ce test fait souvent peur aux
entrepreneurs, car il ne pardonne aucune
erreur. Nous le proposons toujours. Cela
rassure l’architecte et le client ».
La rapidité d’exécutionCe qui anime aussi les 10 entrepreneurs réunis
‘Autour du bois’, ce sont tous les avantages de
la construction bois. Notamment la rapidité
d’exécution. « Au départ de plans d’exécution
d’une maison, tout va extrêmement vite.
Le montage de la structure prend environ 3 à 5
jours sur site, et la suite du chantier se déroule dans
des conditions optimales, à l’abri des intempéries ».
Le travail de préfabrication en atelier permet
d’étudier tous les détails, ce qui facilite par la
suite le travail des autres corps de métiers.
Autre avantage : il s’agit d’une construction
sèche. Finies les longues périodes de séchage
et d’attente avant d’intégrer le bâtiment.
Enfin, un aspect qui motive aussi ‘Autour du bois’ :
l’origine locale des bois utilisés. « Nous n’utilisons
pas de bois rares ou exotiques, mais des essences
locales générées localement », conclut-on chez
les partenaires d’Autour du Bois’.
Autour du boisTél : 0474/567 662
Email : [email protected]
C’est bien connu : le Belge a une brique dans le ventre… Mais n’a-t-il pas aussi du bois dans le ventre ?
UN « FULL SERVICE » EN CONSTRUCTION BOIS Quand dix entreprises s’unissent « Autour du bois »
AUTOUR DU BOIS
Alphalogisbois : construction en CLT, menuiserie générale, bardage et isolation.
Cornélis Serge : construction en ossature bois, bardage, châssis, parachèvements.
Dethioux Daniel : couverture et charpente.
Dethier Yves : électricité générale et VMC.
Fonsny Vincent : sanitaire et parachèvements du bâtiment.
Lacremans Luc : électricité générale et domotique
Milan (Geubel JP) : couverture en EPDM et toitures végétalisées.
Naturiso (André renard) : isolation insufflée en cellulose, parachèvements.
TDM (Thisens Dorian) menuiserie et parachèvements.
Velez Luis : chauffage et sanitaire.
Pour contrecarrer cette mauvaise image, des
entreprises optent pour une solution radicale, qui
consiste à inviter la communauté qui les entoure.
Ce genre d’événements « portes ouvertes »
a connu un développement significatif ces
dernières années, en particulier sous l’impulsion
de Journée Découverte Entreprises.
Différentes motivations animent les entreprises
qui décident d’organiser des portes ouvertes :
fêter un anniversaire, inaugurer de nouvelles
installations, mieux se faire connaître auprès
de candidats potentiels. Mais surtout, il
s’agit d’améliorer leur image de marque, de
démontrer leur engagement dans leur région,
et de développer les relations avec les parties
prenantes (riverains, autorités, ONG…).
Il est paradoxal de souligner qu’une journée portes
ouvertes, si elle est bénéfique vis-à-vis des publics
externes, est souvent très profitable à l’interne.
Le personnel de l’entreprise s’investit énormément
dans la conception et l’organisation de ce type
d’événement. Présents par dizaines le Jour J, les
collaborateurs ont à cœur d’expliquer, montrer et
présenter leur métier. Bon nombre d’entre eux en
tirent une certaine fierté.
Mais l’organisation proprement d’une journée
portes ouvertes n’est pas toujours évidente.
Que faut-il absolument faire et ne pas faire ?
Nous avons posé la question à l’équipe qui
prépare toute l’année l’opération Journée
Découverte Entreprises.
VOICI LES CINQ CONSEILS DONNÉSPAR CES PROS DES PORTES OUVERTES.
1 Impliquer les collaborateursOuvrir les portes de l’entreprise permet de
dévoiler l’envers du décor. Une partie inté-
grante de ce décor, ce sont les collaborateurs !
Ce sont eux qui font exister les produits ou
services, qui font fonctionner les machines et
qui font l’âme de l’entreprise. Ils sauront mieux
que personne montrer ce qui compose leur
quotidien et ne manqueront pas d’idées pour
trouver LE détail qui intéressera à coup sûr les
visiteurs. Ne l’oubliez pas : le personnel est le
premier ambassadeur de l’entreprise !
LVD company a participé l’an passé à
la Journée Découverte Entreprises… à la
demande de ses employés ! Ce sont en effet
eux qui ont expressément réclamé que les
portes de leur entreprise ouvrent afin de pouvoir
montrer fièrement leur savoir-faire, la spécificité
de leurs tâches et de ce qu’ils accomplissent
chaque jour à leurs familles, aux voisins et au
grand public en général.
2 Adapter l’événement à tous les publicsLors de portes ouvertes, l’entreprise
s’expose à attirer toutes sortes de publics :
des habitués, des futurs clients, des familles,
des contacts professionnels, des voisins…
Pour que ces publics ne repartent pas
aussitôt, il faudra réussir à capter leur intérêt
selon leurs propres besoins. Conseil : prévoir
plusieurs sortes de messages afin de retenir
leur attention. Sans oublier les enfants :
un petit jeu en rapport avec l’entreprise
les occupera très bien pendant que les
parents se renseignent sur les produits et
services.
1NOTORIÉTÉ
89%
2VENTES
58%
3BONNES RELATIONS AVEC LE VOISINAGE
40%
4RECRUTEMENT DE PERSONNEL
38%
5IMPACT POSITIF SUR LES RELATIONS D’AFFAIRES
35%
6VALORISATION DES COLLABORATEURS
31%
(Source : Enquête HEC Consulting Group auprès des entreprises participantes à Journée Découverte Entreprises)
La Brasserie La Houppe à Namur a vu défiler près de 1200 personnes lors de sa participation à Journée Découverte Entreprises en octobre 2015
Lorsque l’on évoque l’aide et le soutien aux entreprises, une idée revient souvent dans les conversations : la mauvaise image de l’entreprise auprès du grand public. Les entreprises, et singulièrement les entrepreneurs, auraient « mauvaise presse » auprès de l’opinion publique.
Quand le monde de l’entreprise soigne SON IMAGE
Les six raisons d’ouvrir ses portes
14
MAGAZINEENTREPRENDRE
Lors de la Journée Découverte Entreprises, le
CoRI a fait découvrir le monde de la peinture
à beaucoup de profi ls différents. Les petits
s’essayaient à la fabrication de la peinture
comestible pendant que les plus grands
testaient les différentes techniques d’application
des peintures. Chacun est reparti en ayant
beaucoup appris ce jour-là !
3 Communiquer largementPour attirer un maximum de monde lors
des portes ouvertes, il n’y a pas de secret :
il faut les communiquer. Or, les entreprises ne
prennent pas de toujours le temps de bien
réfl échir à tous les publics qu’elles peuvent
avertir. Les prospects et les clients doivent
évidemment être mis au courant, mais
pourquoi ne pas annoncer cette journée très
spéciale à la presse locale, aux voisins de
l’entreprise, aux politiciens locaux, aux familles
des collaborateurs, aux fournisseurs et autres
contacts « VIP » ? Plus on est de fous… plus les
portes ouvertes sont réussies !
Galvaco, une entreprise active dans un
domaine pointu de la métallurgie, a profi té
de sa Journée Découverte Entreprises pour
accueillir en ses murs le bourgmestre de la
commune et une Miss locale. Des écoles ont
également pu visiter les installations. La preuve
que toutes sortes de publics peuvent être
intéressés par des portes ouvertes.
4 Faire cavalier seul, une très mauvaise idéePlus nombreuses sont les entreprises
géographiquement proches à ouvrir leurs portes,
plus important est le nombre de visiteurs. Une
journée portes ouvertes collective a inévitablement
plus d’impact et de résonance qu’une initiative
unique. Enfi n, en organisant des portes ouvertes
en même temps que des entreprises voisines, le
tissu économique local est mis en valeur.
La Journée Découverte Entreprises du 4 octobre
2015 a, par exemple vu, quelque 650.000
curieux rendre visite à plus de 350 entreprises,
en une seule journée !
5 S’y prendre à tempsDes portes ouvertes portent-elles bien
leur nom ? Il y a bien plus à faire que
de simplement « ouvrir ses portes » lors d’un
tel événement ! Le planning de préparation
doit être rigoureux car il faudra penser à
tout : l’accueil, les démonstrations, la mini
restauration, les animations, le parcours…
C’est en s’y prenant à la dernière minute que
l’on oublie des détails importants. Certes, vos
produits ou services sont intéressants – tous les
entrepreneurs ne pensent-il pas cela ? - mais
cela ne suffi ra pas toujours pour retenir vos
clients potentiels…
PLUS DE 2000 SOCIÉTÉS BELGESL’ONT DÉJÀ FAIT !
Né en Flandre en 1991, le projet a vu le jour en 1994 en Wallonie. Au total, plus 2.000 sociétés belges ont ouvert leurs portes à plus de 7 millions de visiteurs. L’opération se déroule chaque année le premier dimanche d’octobre et permet aux entreprises et organisations de tous secteurs et de toutes tailles de faire découvrir leurs activités. L’idée est de permettre au grand public et aux professionnels de pénétrer dans les coulisses des entreprises, des endroits généralement inaccessibles en temps normal. En Flandre, l’opération s’organise sous l’appellation Open Bedrijvendag.
Plus d’infos : www.jde.be
Ne pas oublier les enfants : un petit jeu en rapport avec l’entreprise les occupera pendant
que les parents visitent « plus sérieusement »
LE NOUVEAU PORTAIL DE LA FORMATION CONTINUE DE L’ICHEC
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Per
in
15
MAGAZINEENTREPRENDRE
Dans votre livre, vous dites que« Chaque starter devrait d’abord se former dans la compré-hension, puis l’utilisation des réseaux sociaux ». Ce n’est pas le cas ? Les starters ne sont-ils pas assez formés ?En 2016, il faut être un « Open En-
trepreneur ». Je le détaille dans
l’ouvrage en commençant par le
« Open » : être ouvert et à l’écoute
de la mutation numérique, y com-
pris dans ses propres pratiques quo-
tidiennes. L’utilisation des réseaux
sociaux est considérée comme
un levier essentiel d’évolution et
de performance dans nombre de
pays matures et émergents, elle
continue d’être perçue comme un
facteur de premier ordre pour seu-
lement 20% des patrons belges,
bien loin derrière leurs homologues
américains, allemands et brésiliens.
Beaucoup trop indépendants et
TPE n’ont donc aucune visibi-
lité sur le web… C’est-à-dire qu’ils
n’existent pas pour leurs clients,
ou face à leurs concurrents…
Car aujourd’hui, les règles du jeu
ont changé, le consommateur est
le meneur de la relation avec l’ex-
plosion des réseaux sociaux et la
démocratisation de la participation
des internautes dans les contenus
du web. Tout cela change les règles
du marketing traditionnel.
En effet, il n’a jamais été aussi
facile d’obtenir des informations
sur un produit et de savoir ce
qu’en pense sa communauté
en ligne et des millions d’autres
utilisateurs. Dans beaucoup de
domaines, la publicité « produit »
laisse la place au marketing com-
munautaire ! Pour chaque starter
et entrepreneur, bien utiliser les
réseaux sociaux est déterminant.
Bien utilisés, il s’agit vraiment de
l’outil marketing le moins cher et
le plus direct!
Connaître le C to C et le C to B
devient donc indispensable
pour un entrepreneur 4.0., que
nous appellerons également
« post-moderne » ! Le C to C dé-
signe les services d’échanges
entre consommateurs, services
facilités par le média Internet :
petites annonces, sites d’en-
chères, rencontres... Ne nous y
trompons pas toutefois : derrière
un service C to C, on trouve le
plus souvent un B (business).
Ebay est le premier des services
en ligne C to C.
“ Un entrepreneur perd tout crédit quand il ne connait pas ses concurrents
Coach pour entrepreneurs, en activité ou en démarrage, et entrepreneur lui-même, Philippe Ledent sort un livre sur l’entrepreneuriat en 2016. Il analyse pourquoi le visage
et la forme de l’entrepreneuriat changent. Nous l’avons rencontré.
ENTREPRENDRE EN 2016 faut-il être un Geek ?
PHILIPPE LEDENT
Dirigeant et administrateur d’entreprises. Passionné par l’innovation et le numérique,
il conseille également les entreprises qui veulent (re)devenir agiles et (re)penser leur modèle économique.
Il préside le conseil d’administration de FIVE
Insurance Company, le premier courtier grossiste belge.
En 2002, il a fondé Challenge qui conseille de jeunes starters
en Wallonie. Il est enfi n vice-président de l’UCM. A ce titre,
il est engagé au quotidien à côté de celles et ceux qui
entreprennent, en Belgique et en Europe.
FREELANCE : LA MONTÉE EN PUISSANCE
D’ici 2020, 50% des travailleurs aux Etats-Unis travailleront comme indépendants. En tant que consultant, freelance, graphiste, entrepreneur, etc.Pas seulement aux Etats-Unis, où cette tendance est la plus prononcée, mais dans le monde et donc inévitablement en Belgique. En 2016, on comptera près de1,5 milliard de personnes, de consultants, d’indépendants, de micro-entrepreneurs à travers le monde. Depuis qu’internet a changé le monde, le coût d’entrée pour entreprendre est devenu très bas, et fi nancièrement peu, voire moins risqué.
16
MAGAZINEENTREPRENDRE
Vous conseillez aux entrepre-neurs de « devenir des espions modernes », en s’appuyant sur les nouvelles techniques pour mener une analyse concur-rentielle. Vous êtes même assez dur en disant que les entrepreneurs qui connaissent mal leurs concurrents n’ont aucune excuse. Quelles sont ces techniques ?
La concurrence est partout, mais
parfois pas où l’on pense… C’est
d’ailleurs Michael Porter qui a in-
venté le modèle de la rivalité élar-
gie et qui définit des concurrents
directs, indirects et la substitution.
Pour un entrepreneur, la concur-
rence est la meilleure source d’ins-
piration, mais aussi de différencia-
tion ! Car aujourd’hui, les clients
sont sur-informés grâce à Internet.
Quelle est la crédibilité d’un entrepreneur quand son client lui explique ce que propose son concurrent ?Il existe des nouvelles techniques
pour mener une analyse concur-
rentielle moderne. En voilà cinq :
1. Lire les Tweets des concurrents
2. Suivre les blogs de ses concur-
rents et des acteurs du secteur
3. Utiliser LinkedIn et se connec-
ter avec les employés de vos
concurrents
4. Examiner les sites de ses
concurrents et… Google.
5. Utiliser les déclencheurs de
vente et alertes.
Et surtout, il faut tirer profit de
Google Alert! C’est gratuit et ça
peut rapporter gros.
Alors, il n’y a vraiment plus d’excuses.
Un entrepreneur perd tout cré-
dit quand il ne connait pas, ou
mal ses concurrents. Pire, il perd
l’essence même de son argumen-
taire commercial…
Faut-il être un geek pourentreprendre en 2016 ?Pas complètement. Mais sans
maîtrise des nouvelles technolo-
gies, les entrepreneurs risquent
d’être au volant d’une voiture mo-
derne qu’ils ne sauront pas piloter.
Cela commence par internet, les
réseaux sociaux. Ensuite la digita-
lisation de l’économie remet tous
les secteurs en question. Nos éco-
nomies se retrouvent aujourd’hui
au milieu d’une sorte de triangle
des Bermudes avec trois pointes :
le Big data, les objets connectés
et l’impression 3D. Pour en tirer pro-
fit, il faut maitriser un tant soit peu
la technologie numérique. A tout
le moins pour comprendre…
Ce n’est pas neuf, loin s’en faut.
Mais on ne le répétera jamais as-
sez, le numérique a définitivement
bouleversé la « relation client ».
L’occasion de se renouveler et
gagner en réactivité. Beaucoup
d’entrepreneurs n’hésitent pas à
solliciter leurs clients ou abonnés
sur la qualité de leur service, via
les réseaux sociaux. De nombreux
outils technologiques permettent
d’automatiser des remontées de
terrain, d’enrichir ses connais-
sances client en temps réel.
Trouvez-vous que les patrons soignent assez leur e-réputation ? Quels seraient vos conseils en la matière ? Il y a les « aware » et les autres…
Un chef d’entreprise est avant
tout un élève qui apprend tout
au long de son aventure… Et qui
doit maintenir sa concentration à
son plus haut degré. Aujourd’hui,
l’absence de frontière entre la vie
privée et la vie publique conduit
à un besoin de transparence que
l’e-réputation ou le « personal
branding » ne démentent pas.
Le plus important, c’est de « Tenir
parole », d’être soi. De distinguer ses
comptes privés et professionnels sur
les réseaux sociaux. Concrètement,
et dans le second cas surtout, cela
implique de tenir les engagements
que l’on prend sur le web, et notam-
ment sur les médias sociaux. De se
souvenir de ce que l’on a dit à tel
ou tel internaute, d’identifier les ac-
teurs qui nous accompagnent au
fil du temps.
Puisque l’on est entré dans l’ère
de la conversation de masse,
de plain-pied, puisque la parole
s’est libérée sur Internet et sur le
mobile, il est important de tenir
parole aujourd’hui. D’autant que
la Toile se souvient, désormais. Les
plates-formes communautaires
ont une mémoire. Les données
sont récoltées, triées, analysées.
« Verba Scriptaque manent » : les
paroles et les écrits restent.
“ Pour chaque entrepreneur, bien utiliser les réseaux sociaux est déterminant
ENTREPRENDRE EN 2016 :DEVENIR UN AVENTURIER 4.0
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ENTREPRENEURS 4.0 : 4 TENDANCES
Un nouveau paradigme est en cours. Il est à l’opposé de tout ce qui nous a été appris depuis l’émergence de la société de consommation. Mais l’entreprise d’aujourd’hui doit être plus adaptable et plus flexible et évoluer beaucoup plus vite qu’hier. Quatre tendances doivent être intégrées par tout entrepreneur :
la montée de la complexité et, de façon liée, une perte de sens;
la montée de l’individualité, qui plaide pour une reconnaissance de la capacité de l’individu à penser et à agir, donc à avoir son libre arbitre et ses exigences, qu’il soit placé dans une posture de consommateur sur un marché ou de producteur dans une organisation ;
la montée de l’incertitude, qui impose naturellement la nécessité d’anticiper pour améliorer encore nos capacités de réaction. En effet, anticiper les scénarios du futur permet de s’y préparer et de réagir plus vite le moment venu ;
la montée de l’interdépendance, qui sous-tend le principe de partage du pouvoir tant à l’intérieur d’une organisation qu’entre les acteurs de l’économie d’un secteur par exemple. Cette interdépendance s’interprète aussi sous l’angle de la coopération croissante entre acteurs publics et privés.
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MAGAZINEENTREPRENDRE
Pour croître, il faut augmenter le chiffre d’affaires,
et pour que le chiffre d’affaires augmente,
il faut consommer plus de matières premières. Cette
logique prévaut dans la majorité des modèles
économiques que nous connaissons et s’éloigne
d’objectifs de développement durable. Mais ceux-ci
ont atteint leurs limites. Sur des marchés largement
saturés, tout ralentissement de la croissance impacte
de plein fouet les entreprises et leurs marges.
L’EFC veut rompre avec ce mode de pensée, en se
reposant sur différents objectifs : l’abandon de la
logique « vendre plus pour gagner plus », l’intégration
des externalités sociales et environnementales,
c’est-à-dire des effets non intentionnels produits
par l’activité d’une organisation, et enfi n la volonté
de redonner du sens au travail. « Autrement dit,
c’est une économie au service de l’humain
et de la nature », explique Charles Cuny-
Crigny, coordinateur du Club EFC belge.
« Elle s’appuie sur des ressources
immatérielles potentiellement infi nies, et
non plus sur des ressources matérielles
limitées. Comme elle entraîne un
changement total de logique, on parle
d’innovation de rupture. »
En termes plus concrets, l’EFC consiste à
remplacer la vente d’un bien, d’un service,
ou d’une combinaison des deux, par la mise
à disposition de solutions intégrées (de biens
et services). Ces solutions doivent répondre
à des attentes essentielles dans la société :
habiter, s’alimenter, cultiver sa santé/son bien-être…
le tout dans une perspective de développement
durable. Par exemple, plutôt que de vendre des
voitures, l’EFC réfl échit à des solutions de mobilité. Ou
plutôt que de vendre des pesticides, l’EFC imagine une
solution de protection de cultures facturée à l’heure.
Autre pilier important de la démarche : ces business
models innovants impliquent de nouvelles formes
de coopération entre les acteurs privés et publics
d’une région et de mutualisation des ressources pour
satisfaire les besoins des clients ou des usagers.
En février 2016, plusieurs acteurs de l’EFC ont lancé
le tout premier Club EFC en Belgique francophone.
A l’instar de ses pairs en France, cette plateforme
d’échange et de coopération autour de l’EFC vise à
faire connaître, stimuler et faire émerger de nouveaux
modèles économiques durables. Pour rappel, l’EFC
est un des piliers de la mesure « Economie Circulaire »
mise en place par le Gouvernement wallon.
Une occasion pour huit PME liégeoisesCeci dit, elle en est encore à ses balbutiements et il
faudra certainement attendre encore un peu avant de
pouvoir relater les premières success stories wallonnes.
Quoique… Avant l’été 2016, le Club EFC va lancer un
programme d’accompagnement de PME wallonnes.
Objectif pour ces entreprises : prototyper un modèle
économique original et durable applicable dès la fi n
du programme.
Comme il s’agit d’un projet-pilote, le Club EFC va se
limiter dans un premier temps à des PME du bassin
liégeois « Nous commençons par un territoire délimité
car nous allons devoir aussi faire tout un travail
de sensibilisation d’acteurs tels que les banques,
assurances, avocats, qui ont du mal à appréhender
ce modèle et ses propositions », explique Charles
Cuny-Crigny.
Aucun profi l d’entreprise particulier n’est à exclure en
termes de services ou de produits, même si certains
sont plus complexes à gérer que d’autres. Par contre,
les huit entreprises liégeoises sélectionnées devront
respecter quelques critères : le dirigeant devra
s’engager et impliquer son entreprise car le processus
est plutôt long (environ quinze mois) et exige
d’importantes remises en question. La PME devra aussi
avoir un minimum de dix salariés.
Les penseurs de ce projet-pilote espèrent que celui-ci
sera l’amorce, en Wallonie, d’une véritable dynamique
entrepreneuriale et innovante inscrite dans l’EFC.
Les entrepreneurs désireux de développer un business model ancré dans le développement durable devraient s’y intéresser : l’économie de la fonctionnalité et de la coopération (EFC) propose une approche en rupture profonde avec une logique classique basée sur les volumes. Le tout jeune Club EFC belge proposera bientôt un accompagnement-pilote à une poignée d’entreprises wallonnes.
Charles Cuny-Crigny,
coordinateur duClub EFC belge
RECHERCHEmodèle économique durable
Pour plus d’infos :
Club [email protected]
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MAGAZINEENTREPRENDRE
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A la naissance de la Journée de l’Excellence
des PME, la plupart étaient polis mais leurs
regards en disaient long : ils me prenaient pour
un fou ! Heureusement, quelques sponsors,
conscients de l’enjeu et enthousiastes sur le
projet, m’ont soutenu… Sans eux, impossible
d’organiser un événement d’une telle
envergure avec les coûts qui y sont liés. Merci à
ces sponsors de la première heure !
Et puis, le public a suivi. Imaginez-vous… On me
prédisait un échec, et voilà que 250 patrons
d’entreprises se sont pressés le jeudi 8 juin 2006
au Château du Lac à Genval. Du jamais vu : la
séance plénière (car à l’époque il n’y avait pas
de workshop, rien qu’une séance plénière) a
commencé à 13h30 pour se terminer à 18h30,
sans pause… Et personne ne s’est enfui ! J’ai
vu beaucoup de participants prendre des
notes, certains me les ont montrées… Jusqu’à
huit pages de notes !
une initiativede La Libre Entreprise
« Nos’ estions fîr d’iesse Wallons »LE SUCCÈS A ÉTÉ AU RENDEZ-VOUS CHAQUE ANNÉE COMME EN TÉMOIGNENT LES PARTICIPANTS DONT VOICI QUELQUES
RÉACTIONS SPONTANÉES REÇUES AU LENDEMAIN DE CHACUNE DE CES JOURNÉES ANNUELLES DE L’EXCELLENCE.
« Bravo !!! Un tout grand merci pour la réunion d’hier
qui donne à tous un vent d’optimisme et une «pêche d’enfer» d’entrepreneur ! »
« Excellente initiative ! Qualité et passé
professionnel de vos intervenants m’ont
impressionné ».
« Il est important, en sortant de cet après-midi, d’être regonflé à bloc pour continuer plus vite
et non pas se voir au ralenti par rapport à des F1… »
EN RÊVERet le faire partager !
C’était en 2006, voici donc dix ans… Comme d’habitude, quand on innove, peu de gens ont cru en la possibilité de réussir un tel événement. Moi, j’y ai cru ! Pourquoi ? Tout simplement parce
qu’un événement tel que celui que j’avais imaginé n’existait pas et que, surtout, j’avais envie d’apporter
ma modeste contribution à la dynamique des PME, facteur indispensable au déploiement d’une
économie florissante en francophonie belge.
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MAGAZINEENTREPRENDRE
Pourquoi ces notes ? Mais parce que les orateurs
sur scène étaient intéressants, passionnants,
dynamiques, interactifs… Des patrons
d’entreprise passionnés et passionnants,
enthousiastes et motivés à échanger entre eux
et à partager leurs expériences avec le public
présent. Et tout cela mené à un rythme d’enfer
soutenu par le « bouffon du client roi », Bob
Delbecque qui m’a accompagné pendant trois
ans sur scène.
Quelques « grosses pointures » !Et de 2006 à 2013 (en 2014, IPM Group a
repris l’organisation de JPME), ce sont plus
de 80 patrons d’entreprises qui sont venus
témoigner sur scène ! Jugez plutôt : Eric
Mestdagh, Eric Domb, Thierry Huet, Jean-
Jacques Verdickt, Vincent Reuter, Fabienne
Bister, Nathalie Celis, Jean-Jacques Adam,
Pierre de Muelenaere, Baudouin Dubuisson,
Serge Verhaegen, Michel Foucard, Philippe
Suinen, Pascal Erpicum, Alain Mahaux,
Pierre Gilleman, Pascal Leurquin, Jean-Marc
Philippet, Jacky In den Bosch, Didier de
Callataÿ, Gérard El Allaf, Jean Mossoux, Pierre
de Nayer, Jean-Pierre Delwart, Olivier Willocx,
Olivier Kahn, Jacques Borlée, Alain Courtois,
Alain Hubert, René Branders, Gilles Nolet de
Brauwere, Jérôme Kervyn de Meerendre,
Fabien Pinckaers, Philippe et Frédéric
Taminiaux, Christian de Goussencourt, Jean-
Pierre Coyette et Jean-Louis Migeot, Jean-
Marie Delwart, Olivier Lefebvre, Louis Amory,
Pierre Focant, François Fornieri, Etienne Rigo,
Benoit Cornet, Jean-François Coutelier, Olivier
Dedeycker, Cédric Pierrard, Robert Mailleux,
Bernadette Pâques, Ludwig Henkes, Hugues
Gilles, Marc Nolet de Brauwere, Pierre Portier,
Thomas Spitaels, Eric Everard, Jean-Noël
Tilman, Yves Delacollette, Axel Kupisiewicz,
Mohamed Takhim, Sébastien Ryhon, Laurent
Thaels, Christophe Châtillon, Anne-Marie
Basic, Pierre Rion, Jean-François Heris…
Dix ans déjà…Que puis-je exprimer de plus à l’occasion
de ce 10e anniversaire de JPME qui
s’annonce le 8 juin prochain ? Il y a tout
d’abord ma satisfaction d’avoir pu donner
une dimension sociétale à JPME en ayant
contribué, avec tous les partenaires, à créer
un mouvement en faveur des PME, par une
attention plus forte sur les performances
qui y sont quotidiennement réalisées en
Wallonie et à Bruxelles.
Puis, je constate avec bonheur la relève
brillamment assurée par IPM Group et le nouvel
élan donné à l’événement par la création du
prix de la « PME de l’Année ».
Ensuite, j’ai eu le plaisir d’avoir bénéficié de
l’appui de Réginald Vermeiren et de son
imagination créatrice d’idées qui ont fait
évoluer le concept JPME.
Enfin, je ressens cet enrichissement intellectuel
et professionnel d’avoir rencontré plus de 80
patrons qui m’ont ouvert les portes de leurs
entreprises et ont partagé tant d’émotions
positives avec les centaines de participants
aux Journées de l’Excellence des PME.
Et bien entendu, merci au public des
dirigeants et cadres d’entreprises, wallonnes et
bruxelloises, ainsi qu’aux sponsors de qualité
qui ont soutenu JPME, certains avec une très
grande fidélité.
« Cette journée nous apporte des pistes pour penser
différemment et nous remet face à nous-mêmes. Cela
nous redynamise ».
« Une grande intelligence de mélanger l’humour - tellement
oublié en business - et les exemples concrets illustratifs des grandes possibilités entrepreneuriales ».
« J’ai été subjugué par la qualité des participants et l’intérêt de
leurs interventions. Je suis sorti de cet après-midi plein de nouvelles
idées pour mon entreprise ».
PAR MARC-FRÉDÉRIC EVERAERT,
CONCEPTEUR DE JPME
1. Salle Argentine, Château du Lac, JPME 2006
2. Bob Delbecque, le « bouffon du client roi » – JPME 2006
3. Marc-Frédéric Everaert à JPME 2006
4. De gauche à droite : Nathalie Celis, Fabienne Bister, Dominic Rousselle, Marc Everaert – JPME 2006
5. De gauche à droite : Eric Mestdagh, Marc Everaert, Simon-Pierre et Katia Gilliot –- JPME 2008
6. Ambiance JPME 2011
7. De gauche à droite : Simon-Pierre et Katia Gilliot , Marc Everaert – JPME 2008
8. Jean-François Héris (à droite) et Marc Everaert – JPME 2013
9. Echanges interactifs sur scène à JPME 2013
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MAGAZINEENTREPRENDRE
Le forum qui se tiendra de 16h30 à 18h ce mercredi 8 juin au Château-
Ferme de Profondval succèdera à différents ateliers/workshops
organisés par les partenaires de l’événement et précèdera le dîner
de gala et la remise du prix de la PME de l’Année 2016. Un moment
fort qui réunira près de 300 patrons et dirigeants de PME.
Le but de ce forum est de capter l’attention des responsables
de PME sur le thème de la transformation numérique des PME.
Le discours se voudra donc simple, clair, vulgarisateur. En effet,
la démarche ne consiste pas à s’adresser à des spécialistes
des nouvelles technologies mais de sensibiliser les acteurs
de la Wallonie et de Bruxelles à un monde qui bouge et qui
bascule vers le numérique. Comment réagir face à de tels
changements? Pour être efficace, il convient avant tout de
comprendre la problématique et de trouver des solutions
rapides et concrètes. Lors de ce forum, les différents orateurs
tenteront de répondre aux nombreuses questions que les
managers se posent : De quoi s’agit-il ? Pourquoi dois-je le
faire ? Comment dois-je le faire ?
PROGRAMME
Introduction : 16h30-16h50
Préambule de Paul Grosjean Exposé de Marc Lambotte (Agoria)
QU’EST-CE QU’UNE ENTREPRISE NUMÉRISÉE ? Portrait-robot d’une entreprise numérisée Quel est le concept de base ? Google/Amazon/Facebook/Apple
QU’EST-CE QUE LA TRANSFORMATION NUMÉRIQUE ? A ne pas confondre avec les startups Evolution ou révolution ?
Organisée par IPM Group (La Libre Belgique, La Dernière Heure/Les Sports, Paris Match, le Courrier International...), la Journée de la PME aura lieu cette année le mercredi 8 juin au Château-Ferme de Profondval dans le Brabant wallon. Devenue le grand rendez-vous annuel des PME en Wallonie et à Bruxelles, la Journée de la PME fête sa dixième édition et aura pour thème la transformation numérique des PME.
Rendez-vous le 8 juinau Château-Ferme de PROFONDVAL
JOURNÉE DELA PME 2016
ÈMEÉDITION
GRAND DÉBAT
16h50-17h25Discussion de groupe animée par Paul Grosjean en présence de :
Vincent Reuter (Union Wallonne des Entreprises)
Olivier Willocx(BECI)
Damien Misonne(KPMG)
Michel Tombroff(Jack 45)
Julie Cruyt(BetaGroup)
Denis Steisel(Emakina)
DÉBAT
POURQUOI NUMÉRISER ?QUI DOIT NUMÉRISER ? Quels sont les enjeux ?
Faut-il nécessairement se transformer ?
Quels sont les secteurs prioritaires ?
Est-ce une nouvelle stratégie de développement ?
Est-ce un nouveau business model ?
Est-ce une nouvelle stratégie commerciale ?
Est-ce une nouvelle stratégie de communication ?
Est-ce un nouveau processus de production ?
Est-ce une nouvelle façon de voir les rapports humains ?
Est-ce une nouvelle façon d’envisager la créativité ?
Est-ce une nouvelle façon de concevoir l’innovation ?
22
MAGAZINEENTREPRENDRE
Jury du Prix de la PME de l’Année 2016
Thème :La transformation numérique des PME
Président :Vincent Slits (La Libre Belgique)
Composition : par ordre alphabétique
Philippe Biltiau(Solvay Brussels School)
Dorian de Meeus(www.lalibre.be)
Philippe Depaepe(Acerta)
Olivier de Wasseige(Internet Attitude)
Benoît Gailly(UCL)
Christophe Habets(KPMG)
Benoît Hucq(AdN)
Philippe Lemmens(LeanStudio)
José Zurstrassen(MyMicroInvest)
TABLE RONDE
17h25-18h00Discussion de groupe animée par Paul Grosjean en présence de :
Bruno Wattenbergh(impulse.brussels)
Benoît Caufriez(Acerta)
Nicolas Finet(Sortlist)
Aymeric Olibet(BNP Paribas Fortis)
Jean-Charles della Faille(JCDF Consulting)
Lionel Soccal(Google Belgium)
DÉBAT
COMMENT ASSURER LA TRANSFORMATION NUMÉRIQUE ? Budgétisation
Financement du projet
Aides publiques : européennes, fédérales, régionales, locales...
Aides privées/Crowdfunding
Soutien des banques
Cadre légal/Cadre juridique
Consulting/Coaching
Nouveau matériel
Recrutement/Formation
Nouvelles fonctions
Nouveaux métiers
Nouveau mode de travail
Espace de travail/Cadre de travail
Freins/Obstacles
Calendrier
une initiativede La Libre Entreprise
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MAGAZINEENTREPRENDRE
Art 1 : Historique Le prix de la PME de l’Année 2016 est le
prolongement des Trophées de l’Excellence
des PME (qui furent organisés par Marc Everaert
et Reginald Vermeiren en 2012, 2013 et 2014).
Ce prix de la PME de l’Année fut décerné pour
la première fois en 2015. Il en est donc à sa
deuxième édition. Il se déroule chaque année.
Art 2 : Organisateur Le prix de la PME de l’Année est organisé par
IPM Group (La Libre Belgique, La Dernière Heure/
Les Sports, Le Courrier International, lalibre. be,
dh.be, DH Radio, Paris Match, L’Essentielle
Immo, L’Essentielle Auto, Logic-Immo... ).
Art 3 : Contexte/Thème Le prix de la PME de l’Année 2016 s’inscrit dans
le cadre de la dixième édition de la Journée de
la PME (qu’IPM Group met sur pied le mercredi
8 juin 2016 au Château-Ferme de Profondval
dans le Brabant wallon). Le thème de cette
année est la TRANSFORMATION NUMÉRIQUE
DES PME.
Art 4 : Objet Il s’agit de désigner la PME de l’Année 2016
en Wallonie et à Bruxelles. Le lauréat sera
une société (bruxelloise ou wallonne) qui
aura développé une initiative significative
ayant permis d’optimiser sa transformation
numérique.
Art 5 : RecevabilitéPour pouvoir participer au prix de la PME de
l’Année 2016, chaque entreprise-candidate
devra répondre aux critères suivants :
- Compter en son sein au maximum 250 salariés
- Avoir un chiffre d’affaires d’au plus 50 millions
d’euros
- Posséder un total bilantaire entre 2 millions et
43 millions d’euros
- Etre rentable et solvable
Art 6 : ProcédurePhase 1 : Promotion/SensibilisationPour sensibiliser les PME, l’organisateur entend
oeuvrer (uniquement) par le relais des
fédérations, des associations, des cercles, des
réseaux d’entreprises. Ce sont précisément
BECI, UWE, Agoria, Cercle du Lac, Entreprendre
Bruxelles, Entreprendre Wallonie. Il appartient à
ces entités-relais d’identifier les candidats et de
leur proposer de participer.
Phase 2 : Inscription des candidatsL’organisateur retiendra au maximum 60
inscriptions. Précisément, il est demandé aux
entités-relais d’inscrire les PME candidates
en remplissant le formulaire d’inscription.
PRIX DE LA « PME DE L’ANNÉE 2016 » RÈGLEMENT GÉNÉRAL
24
MAGAZINEENTREPRENDRE
Ces entités pourront inscrire ces PME
candidates jusqu’au vendredi 29 avril 2016 à
minuit (à moins que le quota des 60 entreprises
n’ait été atteint préalablement).
Phase 3 : Sélection des finalistesIl appartiendra à la rédaction économique
de La Libre Belgique de sélectionner les 12
entreprises finalistes qui seront soumises à
l’évaluation du jury. La rédaction économique
veillera, au préalable, à éliminer les PME ne
répondant aux exigences de rentabilité et de
solvabilité (sanity check).
Phase 4 : Analyse du juryL’organisateur communiquera, le mercredi
11 mai 2016 au plus tard, aux membres du jury,
les fiches des 12 entreprises finalistes. Les jurés
auront au minimum 2 semaines pour prendre
connaissance de ces fiches et se renseigner
sur les finalistes.
Phase 5 : Réunion du juryLe jury se réunira le mercredi 25 mai 2016 entre
12h et 14h dans les locaux d’IPM Group à
Bruxelles. Concrètement, après la présentation
des 12 finalistes par l’organisateur, les jurés auront
d’abord à débattre. Ils devront ensuite fournir
leurs évaluations. A cet effet, ils auront à établir
une cotation entre 1 et 10 pour chaque finaliste.
Les votes seront secrets. A l’issue de la votation,
le président du jury présentera les résultats aux
jurés. En cas d’égalité à la première place,
l’avis du président sera prépondérant. Enfin, en
tenant compte des résultats, les jurés auront à
motiver le classement des entreprises présentes
aux 3 premières places. Ils auront également la
possibilité d’accorder des mentions spéciales
et/ou des prix spéciaux.
Phase 6 : Préparation à la remise des prixEn aucun cas, avant le 9 juin 2016, les membres
du jury ne pourront divulguer à l’extérieur le
palmarès du Prix de la PME de l’Année 2016.
Phase 7 : Remise des prixLes résultats seront proclamés et les prix seront
remis lors du dîner de gala organisé par IPM
Group le 8 juin 2016 au Château-Ferme de
Profondval.
Art 7 : Récapitulatif/Calendrier- Inscription : jusqu’au vendredi 29 avril 2016
- Annonce des 12 finalistes : le mercredi 11 mai
2016 au plus tard
- Réunion du jury : le mercredi 25 mai 2016
- Proclamation des résultats : le mercredi
8 juin 2016
Art 8 : Composition du juryLe jury sera présidé par Vincent Slits, chef du
Pôle Economique d’IPM Group. Paul Grosjean,
journaliste indépendant assurera le secrétariat
général. Le jury sera composé de personnalités
publiques, académiques et professionnelles. Ces
experts sont concernés par la transformation
numérique des PME. Les entités impliquées dans
le recrutement des candidats ne pourront, en
aucun cas, être représentées au sein du jury.
Art 9 : PalmarèsLe palmarès du Prix de la PME de l’Année
2016 comprendra les entreprises figurant aux
trois premières places du classement. Le cas
échéant, ce palmarès présentera également
les mentions spéciales et/ou les prix spéciaux
désignés par le jury.
Art 10 : Récompenses Le lauréat recevra l’équivalent d’une cam-
pagne publicitaire, à la fois B to C et B to B, à la
fois à Bruxelles et en Wallonie. Il s’agira d’une
dotation de 50.000 euros en espaces publici-
taires à prendre dans différents médias dont les
médias d’IPM Group.
Art 11 : LitigeLes décisions du jury sont sans appel.
25
MAGAZINEENTREPRENDRE
Un évènement organisé par IPM Group Plus d’infos : www.jpme.be
Organisée par IPM Group (La Libre Belgique,La Dernière Heure, Paris Match…).
La journée de la PME est le grand rendez-vous annuel des PME en Wallonie et à Bruxelles qui aura lieu le mercredi 8 juin
au Château-Ferme de Profondval dans le Brabant wallon.
Journée de la PME
une initiativede La Libre Entreprise
Le monde se tourne chaque jour davantage vers le numérique mais les dirigeantsde PME ne savent pas vraiment comment s’adapter.
De quoi s’agit-il ? Pourquoi dois-je le faire ?Comment dois-je le faire ?
Des invités de prestige vont tenter de répondre aux interrogations des patrons de PME.
La transformation numérique des PME.
Au programme de cette journée :ateliers/workshops, forum et grand débat,
remise du prix de la PME de l’Année et dîner de gala.
Thématique 2016
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WORKSHOP SOIRÉE DE GALA
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Telle PME voudrait entrer en contact avec
les journalistes mais ne sait pas comment
s’y prendre. Une autre est échaudée par
la façon dont les médias rendent compte
de ses informations de façon partielle ou
partiale. Une troisième entreprise a des
choses objectivement intéressantes à
montrer et à faire connaître, mais l’ignore
totalement !
« Dans les trois cas, par manque de
connaissance des rouages de la presse,
ces entreprises restent muettes et ne ‘sortent
pas du bois’ », constatent les responsables
de l’agence REPUTATION 365, spécialiste en
e-réputation et en relations presse.
« Toute entreprise, même très petite, peut
mettre en place un certain nombre
de dispositions pour répondre aux
sollicitations de la presse » : tel est le credo
de REPUTATION 365, qui passe en revue les
questions qui, d’une manière générale,
reviennent le plus souvent.
Les médias s’intéressent-ils aux PME ?Il y a 20 ou 25 ans, il n’y avait tout
simplement pas de service « Economie »
dans les journaux. Au fi l des ans, cette
matière a pris de plus en plus de place
dans les rédactions. Mais en-dehors des
rubriques purement économiques, les
médias sont aussi intéressés à relater une
histoire, un parcours, un vécu.
L’aspect « proximité » joue beaucoup, car
les lecteurs sont très intéressés de savoir
ce qu’il y a « derrière la porte ». A vous dès
lors de faire preuve d’imagination et de
« raconter » votre entreprise, en faire une
histoire, plutôt que d’asséner des chiffres
bruts et désincarnés.
C’est quoi un journaliste ?En Belgique, n’importe qui peut se dire
journaliste… Mais n’importe qui ne peut
pas se dire « journaliste professionnel »
(ils sont 5000). Pour porter ce titre
protégé par la loi, il faut en résumé
avoir fait de cette activité sa profession
principale. Concrètement, vous serez
susceptibles de rencontrer : des femmes
(1 journaliste sur 4), des indépendants
(1 journaliste sur 5) ou des salariés,
des stagiaires (journalistes débutants
ou étudiants), des photographes, des
cameramen, des preneurs de son (eux
aussi portent le titre de journaliste
professionnel), des correspondants
pour les informations de proximité
(conseil communal, sports…).
Les journalistes sont presque tous
aujourd’hui des universitaires ou diplômés
de hautes écoles. Savoir à qui vous avez
affaire vous permettra de décoder la
« demande », le schéma de pensée de votre
visiteur. Et donc d’y répondre au mieux.
Quels journalistes dois-je contacter ?Ne faisons pas une « montagne » du fi chier
presse. Rien ne sert d’aligner des dizaines
de noms sur un fi chier si vous ne savez pas
à qui ils correspondent. Suivez l’actualité de
votre secteur, regardez le nom du ou des
journalistes qui signent le plus souvent ces
articles. Si vous êtes une PME active dans une
niche d’activité bien précise, vous devrez
ainsi isoler 3 ou 4 noms de journalistes
« incontournables ». Suivez-les sur Twitter et
regardez ce qui les fait réagir.
Et si c’est le journaliste qui me contacte ? Ne pas paniquer : pourquoi imaginer
directement une motivation négative dans
le chef du journaliste ? Il est peut-être tout
simplement en quête d’informations fi ables,
Quand on est entrepreneur, la presse peut être un formidable vecteur de notoriété. Mais comment se comporter face aux médias quand on est dirigeant de PME ? Comment « exister » aux yeux de journalistes surbookés ? Quelles sont les attentes des uns et des autres ?
Les 10 « questionsfréquemment
posées »
PRESSE ET PME
28
MAGAZINEENTREPRENDRE
finance.brussels/Groupe SRIB est le pôle
« financement » des PME localisées dans
les 19 communes de Bruxelles. Le pôle de
financement régional finance tous les stades de
leur croissance des entreprises. Rencontre avec
Serge Vilain, Président du Comité de Direction.
Quelles formes prennent vos soutiens financiers aux entreprises bruxelloises ? Nos interventions prennent essentiellement trois
formes. Soit nous prenons une participation
dans l’entreprise, soit nous octroyons des
prêts, soit encore nous cofinançons les PME en
complément des banques. Nous investissons
pour des montants tournant aux alentours de
10 millions d’euros par an.
Quel est le soutien qui recueille le plus de succès ?En nombre de dossiers, c’est incontestablement
le micro-crédit. Nous avons débuté cette
activité en 2001. A l’époque, nous faisions
figure de précurseur en Belgique en créant
un produit financier basé sur la microfinance
et l’accompagnement spécifique. Notre idée
était de transposer chez nous ce concept
popularisé par Muhammad Yunus, fondateur
de la Grameen Bank au Bangladesh et prix
Nobel de la paix.
Nous avons 15 ans de recul pour cette
activité, qui s’adresse en grande partie aux
exclus bancaires. Cela nous permet d’en tirer
certains enseignements. Depuis 2001, nous
avons soutenu près de 700 entreprises, pour
un montant d’investissement de l’ordre de
16,5 millions d’euros. 3 138 emplois directs
locaux et non-délocalisables ont ainsi été
soutenus. C’est un bon ratio si l’on compare
avec d’autres outils de création d’emploi.
Le « taux de casse » sur le long terme est de
20%, ce qui signifie que 80% des prêts octroyés
sont remboursés et permettent de poursuivre
les investissements et de prolonger l’action
des fonds de départ. C’est un score tout à fait
honorable pour ce type d’activités.
Quels types d’entreprises bénéficient de ces micro-crédits ? Ce sont des très petites entreprises dans des
quartiers fragilisés, bien souvent délaissés
par les institutions financières classiques.
Les secteurs d’activités sont variés et
concernent principalement le commerce,
l’Horeca, le transport, le service. Il s’agit
de produits et de services qui permettent
d’améliorer le quotidien des Bruxellois,
par exemple la réparation d’ordinateurs,
de téléphones portables… Concrètement,
les décisions d’intervention sont prises
en privilégiant l’aspect humain, les
capacités entrepreneuriales et la faisabilité
économique du projet.
Visez-vous aussi l’autocréation d’emploi ?Nous encourageons clairement les
initiatives privées ayant pour but de favoriser
l’embauche, l’insertion professionnelle dans
des secteurs d’activités commerciales des
personnes exclues ou plus facilement écartées
des circuits traditionnels. Par ailleurs, la création
d’emploi permet de favoriser l’engagement
de personnes peu qualifiées habitant la
région. Cela crée non seulement de l’activité
économique mais aussi du lien social.
A côté de ces « petits dossiers », certes nombreux, vous intervenez aussi dans des entreprises emblématiques. La dernière en date, c’est la Maison Delvaux.Le 1er mars dernier, nous annoncions en effet
l’octroi d’un prêt de 4 millions d’euros à Delvaux.
La maroquinerie bruxelloise nous avait déjà
sollicités en 2007, pour l’épauler dans ce qui
était alors une stratégie de survie. En 2011, Fung
Brands Limited a acquis 80% des parts, laissant
20 % du capital à la famille Schwennicke.
Le Groupe SRIB a rempli son rôle pour s’assurer
de l’ancrage de la société et le maintien
de l’activité et de l’emploi dans la Région
bruxelloise. Notre récente intervention s’inscrit à
présent dans une stratégie de développement
qui poursuit deux objectifs : faire rayonner
Delvaux à l’international et financer l’achat
d’équipement pour le siège de l’Arsenal.
Nous sommes confiants sur ces deux axes : en
quatre ans, la part des ventes internationales
est passée de 3% à plus de 70%, et le
personnel à Bruxelles a dépassé la barre des
100 personnes pour s’établir actuellement
à 136 personnes. Delvaux est une des rares
sociétés de fabrication artisanale d’envergure.
La Maison forme à nouveau des artisans à
Bruxelles, c’est très important !
finance.brussels/Groupe SRIBRue de Stassart 32
1050 Bruxelles
02/548 22 11
www.finance.brussels
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LES SOLUTIONS DE FINANCEMENT pour les entreprises bruxelloises
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il cherche à illustrer un sujet d’actualité, et pour
cela, il a besoin de personnes ressources…
En cas de pépin (accident, licenciements,
dégât environnemental), n’attendez pas
que l’information « mousse » auprès du
personnel et du grand public pour donner
fi nalement toutes les explications.
Le mieux est de devancer les questions et de
consigner les faits dans un communiqué :
veillez à ce qu’il soit le plus exhaustif et
précis possible, et ne vous cachez pas
derrière votre attaché de presse une fois ce
communiqué diffusé.
Puis-je demander de relire l’article avant sa parution ?Généralement, les journalistes n’apprécient
pas les demandes de relecture. C’est
votre responsabilité de fournir une
documentation la plus complète possible.
Ce qu’on appelle les « quotes » (citations)
peut à la limite faire l’objet d’une relecture,
mais l’idéal est toujours d’en parler avant le
début de l’interview et de fi xer les « règles du
jeu » préalablement.
La relecture ne doit pas être l’occasion de
faire marche arrière, d’atténuer la nature
ou la portée de ses déclarations, car cela
altère la tonalité générale de l’article.
Il s’agit d’éviter les erreurs, les mauvaises
interprétations.
Comment savoir où et quand des articles paraissent sur mon entreprise ? Dans le cas d’une conférence de presse,
vous pouvez très bien demander à chaque
journaliste d’inscrire sur une feuille son nom
et le média qu’il représente. Vous saurez
ainsi quels médias doivent être « surveillés ».
Un bon plan : créez une alerte « google » sur
le nom de votre entreprise.
N’oubliez pas, si vous êtes membre d’une
organisation professionnelle, que celle-
ci dispose probablement d’une revue de
presse. A éviter : demander au journaliste
de vous envoyer un PDF de l’article qui
est paru. Il a autre chose à faire et cela
ferait passer le message que vous ne vous
intéressez pas à son média.
Et si l’article publié contient des erreurs ? Surtout restez zen et interrogez-vous sur
l’éventuelle origine de l’erreur. Vérifi ez
l’exactitude des documents écrits que vous
remettez. La même rigueur prévaut pour
votre site internet et vos réseaux sociaux,
qui doivent être scrupuleusement exacts et
à jour. Cela étant, si l’erreur est manifeste,
l’expérience montre que le démenti agressif
n’est pas la meilleure formule. L’idéal est
de prendre contact avec le journaliste
pour lui signifi er l’erreur et lui donner un
complément d’information.
Résistez à l’envie de contacter son supérieur
hiérarchique pour « régler vos comptes ».
Si malgré tout vous estimez que la mise au
point « diplomatique » ne suffi t pas, le mieux
est de demander un droit de réponse.
Puis-je mettre les articles sur mon site internet ?La tentation est grande de photocopier les
articles, de les distribuer à votre personnel,
à votre conseil d’administration, voire de les
publier sur votre site internet ou dans votre
journal interne… Attention ! Tout n’est pas
permis dans ce domaine, loin de là… Pour les
articles en libre accès sur le web, pas de souci,
faites un hyperlien qui renvoie vers la source.
Mais si l’accès est protégé, seul le journaliste
ou, après cession, l’ayant droit (l’éditeur le
plus souvent) a la possibilité d’autoriser la
reproduction d’un article. Le plus sûr : ne faites
ni photocopie et ni scan de l’article, mais faites-
en plutôt un résumé. Vous êtes inattaquable
pour autant que ce résumé n’ait pas de
caractéristiques fondamentales communes
avec l’article de base. Et vérifi ez sur le site
www.copiepresse.be les usages autorisés ou
interdits des publications de presse.
Les nouveaux médias : qu’est-ce que ça change pour moi ? Terminé le temps où on s’informait le matin
via les journaux, le midi via la radio, et le
soir au journal télévisé. Désormais - avec
les réseaux sociaux - l’info est un robinet
continu. Est-ce que cela vous oblige à
vous transformer en Twitto compulsif… ?
Non, mais vous feriez bien de vous y
intéresser. Les réseaux sociaux sont utiles
pour dialoguer avec les journalistes.
Restez attentifs aux besoins, aux
contraintes et aux attentes multimédias
de journalistes que vous rencontrez :
prévoyez, par exemple, la possibilité de
tourner des images dans l’entreprise,
mettez des illustrations et des infographies
à disposition… Inscrivez les relations
presse dans une politique permanente
et cohérente. Le long terme est plus que
jamais de mise, même face à des médias
soumis à l’immédiateté.
Faut-il tout dire aux journalistes ? Cette question de la transparence et de
l’ouverture ne cesse d’agiter les débats
entre journalistes et chefs d’entreprise.
En général, le plaidoyer va dans le sens
d’une ouverture maximale (dites-vous
bien que si vous ne parlez pas, d’autres
s’en chargeront à votre place…). Mais il
arrive qu’en pratiquant cette transparence,
l’entreprise reçoive des « claques » et dès
lors remette en question la valeur ajoutée
de cette ouverture.
Par ailleurs, l’entreprise continue à estimer
qu’il lui appartient de gérer sa réputation.
C’est pourquoi ouverture « maximale » ne
veut pas dire « totale » ; il est en effet des
situations où un chef d’entreprise peut
refuser de s’exprimer. Au-delà du poids
des mots et du choc des photos, tout l’art
consiste à rester crédible et disponible, et
ne pas se fermer dès que la conjoncture
est un peu en retrait…
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MAGAZINEENTREPRENDRE
Créée par Natacha Everaert en 2015,Tea Lodge est le fruit d’une passion in-conditionnelle pour le thé et ses bienfaits.Active dans le monde des startups de-puis vingt ans, Natacha Everaert, après avoir séjourné pendant quelques mois en Thaïlande, a souhaité faire partager son amour du thé.
« Le thé est un produit magique comme le café et le vin sauf que le thé est net-tement moins bien connu », confi e-t-elle d’emblée. « A mon retour en Belgique, j’ai souhaité organiser des dégusta-tions afi n de faire découvrir le thé, ses saveurs et ses vertus. Contrairement à ce que l’on pense, tous les thés ne se valent pas. Les thés en sachet vendus dans la grande distribution ne sont que des poussières de thés. Pour apprécier le thé, il faut avant tout découvrir des produits d’exception aux arômes raffi -nés mais aussi surprenants. »
Natacha Everaert explique également que « le thé contient de nombreuses substances bienfaisantes et que sa consommation est bénéfi que pour le corps humain. Servi sans lait ni sucre, il n’apporte aucune calorie ni aucune graisse. De nos jours, les Chinois boivent le thé pour stimuler la digestion et la performance mentale et physique. Au Japon, boire du thé est un rituel quoti-dien », précise-t-elle.
Le thé est une mine d’or pour le corps et est considéré comme un vrai élixir de santé grâce à ses substances antioxy-dantes, vitamines, fl uor, fl avonoïde, et autres éléments qui ont un impact posi-tif sur votre santé. Pourquoi s’en priver ?
Natacha Everaert,une femme de passion
BIOLODGENilgiri Tgfop1 Thiashola bio :Ce thé provenant des Montagnes Bleues du Nilgiri est cueilli l’hiver après la période des gelées, ce qui lui apporte un arôme subtil fl euri et doux. Egalement appelé « nectar des thés », il est digne des meilleurs Ceylans.
Green Mystic Tonic Bio :Ce thé vif et frais présente une saveur subtile et corsée à la fois. On y retrouve la fraicheur de la menthe et de la citronnelle, rehaussée par la touche stimu-lante du gingembre.
Simply Beautiful Bio :A base de rooibos, ce mélange bien-être tout en légèreté se déguste sans vergogne.
Energiser Bio :Ce mélange idéal pour les petits déjeuners permet de démarrer la journée du bon pied. A base de maté, cette infusion stimulante est un véritable antifatigue survitaminé.
INFUSIONSGinger Lemon First Class Fruit Lodge :On allie la pureté du zeste de citron à la chaleur piquante du gingembre pour obtenir un mélange fruité sans être acide. Idéal en hiver avec un peu de miel, il apaisera les plus enrhumés.
Exclusive Fruit Blend :Très fruité, ce mélange rafraichis-sant se caractérise par un arôme tropical et un goût d’été.
ROOIBOSRooibos Blueberry Muffi n : Intense et rafraichissant à la fois, ce doux mélange aux saveurs sucrées se déguste à toute heure.
CLASSICMy Daily Jasmin :Grand classique des thés en Chine, le mélange est parfumé aux fl eurs de jasmin. Ce théprésente un arôme fl oral aux notes sucrées et fraiches à la fois.
Earl Grey Blue Flower :Cet Earl Grey est rehaussé par la douce note fl eurie de pétales de bleuet qui agrémentent le délicieux mélange.
SLIM & DETOXEvening Sleeping Aid : L’ensemble des ingrédients de ce mélange fut sélectionné dans le but d’apporter détente et relâchement en fi n de journée et ainsi pouvoir dormir sereinement.
Mint Verbena First Class Lodge :La potion idéale qui vous aidera à digérer et qui vous préparera pour une nuit tranquille.
EXCLUSIVEGreen Mint Feeling :Boisson typique au Maghreb, on dit de ce thé savoureux qu’il est « Amer comme la mort, Sucré comme la vie et Doux comme l’amour ». Frais et désaltérant, il symbolise l’expression la plus raffi née de l’hospitalité. Il se boit généralement très chaud et très sucré.
Arabian Nights :Mélange de thés vert et noir agré-menté de papayes et de notes fl euries, ce thé très aromatique vous emmène droit au Sahara.
Tea Lodge vous propose treize variétésde thés. Composez vote sélection favorite.
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Si le succès du thé est, entre autres, dû à ses nombreuses propriétés curatives, sa dégustation est un réel moment de plai-sir, de partage et de bien-être. Grâce à ses thés d’exception, Tea Lodge initie et charme tant les curieux que les amateurs. Besoin d’un break dans votre vie trépi-dante ? Tea Lodge propose une sélection complète de thés d’exception.
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DÉGUSTATION TEA LODGE
Découvrez l’art de réaliser la liqueur parfaite et d’en savourer le goût. Dégustez du thé de qualité,
riche en arômes qui fl attent les papilles et l’odorat. Ne négligez pas ses bienfaits pour le corps et l’esprit. Faites de cet instant
l’occasion de réunir des amis, votre famille et surtout de prendre du plaisir. Profi tez de l’expérience et
chérissez ce moment.
La dégustation de thé peutse faire le soir ou pendantla journée et est gratuite.
Intéressé ?Envoyez un mail à info@tealodge.
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