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SICTOM de Nogent-le-Rotrou
SICTOM
de Nogent-le-Rotrou
PROGRAMME LOCAL
DE PRÉVENTION
DES DÉCHETS
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Ce document est édité par l’ADEME ADEME
20, avenue du Grésillé
BP 90406 | 49004 Angers Cedex 01
Coordination technique : Dominique TRAINEAU, ADEME service Consommation et Prévention
Suivi communication : Agnès HEYBERGER,
ADEME Service Communication et Formation
des Professionnels, Claudine CHEVERRY, ADEME Direction Économie circulaire et Déchets
Rédaction et réalisation : IDE Environnement
Remerciements :
L’ADEME remercie les personnes qui, en acceptant d’être interviewées, ont permis la réalisation de cette
monographie.
M. DORDOIGNE : élu référente du PLP, président du SICTOM Mm LEPROUST : directrice du SICTOM
Mm BARBAZ : animatrice du PLP
Mm DENECHEAU : directrice de la ressourcerie de Nogent-Le-Rotrou
M. PERRIOT : enseignant de SVT au collège Pierre Brossolette, de Nogent-le-Rotrou
M. PIRRONET : enseignant de SVT au Lycée Remi Belleau, de Nogent-le-Rotrou
Mm BOURDOU : principale du collège Pierre Brossolette, de
Nogent-le-Rotrou Mme PITAULT : gestionnaire du collège Pierre Brossolette,
de Nogent-le-Rotrou M. MALO : personne référente pour un site de compostage
en pied d’immeuble
Crédits photos : couverture Fotolia
Création graphique de la matrice :
www.agencemars.com
Brochure réf. 010454
ISBN numérique : 979-10-297-1022-3
Dépôt légal : © ADEME Éditions, décembre 2017
Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le
consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite
selon le Code de la propriété intellectuelle (Art L 122-4) et constitue une
contrefaçon réprimée par le Code pénal. Seules sont autorisées (Art L 122-
5) les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du
copiste et non destinées à une utilisation collective, ainsi que les analyses et courtes citations justifiées par le caractère critique, pédagogique ou
d’information de l’œuvre à laquelle elles sont incorporées, sous réserve,
toutefois, du respect des dispositions des articles 122-10 à L 122-12 du
même Code, relatives à la reproduction par reprographie.
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SICTOM de Nogent-le-Rotrou - Programme local de prévention des déchets l PAGE 3
SICTOM de Nogent-le-Rotrou, Eure-et-Loir (28), Région Centre-Val de Loire
Un bassin de population de 35 510 habitants (données INSEE 2011)
Une densité de 48 habitants/km²
50 communes regroupées en 6 communautés de communes
Un territoire réparti sur deux départements : l’Eure-et-Loir (28) et l’Orne (61)
Gisement de déchets (2011)
o OMR (ordures ménagères résiduelles) : 10 002 tonnes – 279 kg/hab. o OMA (ordures ménagères et assimilées) : 12 152tonnes – 339 kg/hab. o DMA (déchets ménagers et assimilés : 20 553 tonnes – 573 kg/hab.
Programme local de prévention des déchets : 2012-2017
Sommaire
La volonté de « bien faire » .......................................................................... 04
Un pôle pour le réemploi … ......................................................................... 05
Lutte contre le gaspillage alimentaire en collège ........................................... 06
Histoire d’eau ............................................................................................. 06
Redevance spéciale : un bon levier d’action .................................................. 07
Un bailleur demandeur ...…… ..................................................................... 07
Perspectives .............................................................................................. 08
EN BREF
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La volonté de « bien-faire »
Des ressources humaines et des moyens limités ne représentent pas forcément un obstacle à la
prévention. Avec une baisse de plus de 11,5 % des ordures ménagères et assimilées (OMA), le
programme local de prévention des déchets du SICTOM de Nogent-le-Rotrou en est la preuve ! Le SICTOM de Nogent-le-Rotrou intervient sur une zone à
dominante rurale, située à cheval sur deux
départements : l’Eure-et-Loir (28) et l’Orne (61). Il
regroupe 50 communes, réparties en 6 communautés de
communes, et représente un bassin de population de
35 000 habitants. Le territoire s’organise autour de la ville
de Nogent-le-Rotrou, qui compte environ 10 000
habitants.
La population y est en légère décroissance et plutôt
vieillissante. Le revenu moyen y est aussi inférieur à celui
du département de l’Eure-et-Loir. Le territoire a
également perdu une part importante de ses emplois
industriels. L’activité économique y est donc plutôt en
berne et les perspectives de développement plutôt
incertaines. À l’image de son territoire, le SICTOM ne
dispose bien évidemment que de moyens limités. Mais il
mène une politique portée par une volonté de « bien
faire », qui s’est pleinement concrétisée dans son
programme local de prévention des déchets (PLP), lancé
en 2012.
Coup de pouce
« Seuls, nous n’aurions pas pu lancer ce programme »,
reconnait sans détour M. DORDOIGNE, le président du
SICTOM, qui s’empresse aussitôt d’ajouter : « L’aide de
l’ADEME a représenté un coup de pouce indéniable ». Mais
sitôt la décision prise, la volonté de « bien faire » s’est
mise en action. Comme en témoigne par exemple la
qualité du diagnostic territorial, un modèle du genre,
avec un contenu tout à la fois précis, complet et
rigoureux.
Cette volonté de « bien faire », elle a aussi pour corollaire
une certaine forme de modestie. Mais ne nous y
trompons pas, les bons élèves ne sont pas forcément
ceux qui font le plus de bruit. Mais Ils sont persévérants
et finissent toujours par obtenir de bons résultats. Le PLP
du SICTOM ne comprend pas d’initiatives spectaculaires,
mais des actions et des opérations menées avec rigueur,
méthode et parfois même, avec une bonne part de
ténacité. Ce sont justement ces qualités dont a fait
preuve l’équipe de prévention, bien soutenue par l’élu
référent, pour mener à bien un projet de ressourcerie et
surmonter un à un tous les obstacles qui se dressaient
sur son chemin.
Au départ, il n’existait sur le territoire aucune association
qui soit en mesure de porter un tel projet. Mais après
quatre ans de démarches préparatoires, de recherches
de financement et de tracasseries diverses et variées, la
ressourcerie a ouvert ses portes. Et après quelques mois
de fonctionnement, ses résultats sont supérieurs aux
prévisions.
Agir sans brûler les étapes
Cette façon d’agir, avec méthode et sérieux, sans vouloir
brûler les étapes, mais en bâtissant du solide, on le
retrouve dans toutes les actions du PLP, aussi bien pour
celles qui sont menées directement par l’équipe de
prévention que pour celles qui sont portées par des
partenaires. Par exemple, le SICTOM n’a implanté qu’un
site de compostage en pied d’immeuble. Mais, après plus
de trois ans de fonctionnement, c’est une réussite. Et
aujourd’hui, ce sont les bailleurs sociaux qui sont
demandeurs pour l’ouverture de nouveaux sites ! Autre
exemple significatif, les résultats de la lutte contre le
gaspillage alimentaire, dans un collège de Nogent-le-
Rotrou. En deux ans, les déchets des restes de repas ont
été diminués de 50 %. Le SICTOM est partenaire du
collège, auquel il apporte une assistance technique et
matérielle. Mais l’action a été menée, avec rigueur et
méthode, par l’équipe pédagogique, le personnel de
cuisine et les élèves, qui ont aussi directement participé
à sa mise en place.
Engagé en 2012, le PLP arrive prochainement à son
terme. Le SICTOM entend poursuivre sur la voie de la
prévention. Il s’est en effet engagé sur un Contrat
d’objectif déchets et économie circulaire (CODEC) avec
l’ADEME. À n’en pas douter, il mènera ce nouveau projet
avec cette volonté de « bien faire » qui le caractérise !
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SICTOM de Nogent-le-Rotrou - Programme local de prévention des déchets l PAGE 5
Un pôle pour le réemploi « Ce projet de ressourcerie, j’y tenais tout
particulièrement » affirme M. DORDOIGNE, président du
SICTOM. Mais aucune association intervenant dans le
réemploi n’existait sur le territoire. Il a donc fallu trouver
un partenaire associatif qui soit en mesure de porter le
projet, avec le soutien actif du SICTOM. Dès le lancement
du PLP, en 2012, des contacts ont été pris avec
l’association RECUP&CO, qui avait ouvert une
ressourcerie en 2008, à Mamers, commune située sur le
département voisin de la Sarthe, à près de trois quart
d’heure de route de Nogent-le-Rotrou.
Mais la création d’une ressourcerie n’est pas une mince
affaire et le projet a mis plusieurs années à se
concrétiser. « Il faut chercher des financements, trouver
un bâtiment qui soit assez grand et qui puisse être adapté
à ce type d’activité, réaliser tous les travaux nécessaires
pour qu’on puisse accueillir le public en toute sécurité ! Ça
prend forcément du temps », précise Mme DECHENAU, la
directrice de la ressourcerie. Celle-ci a ouvert ses portes
en juin 2016.
Installée dans les locaux d’un ancien bâtiment industriel,
à Nogent-le-Rotrou, la ressourcerie jouxte les locaux de
« La boite à outils », association qui répare et qui aide les
particuliers à remettre en état les meubles et les objets
un peu trop abimés, qui ne pourraient donc trouver
preneur à la ressourcerie. L’association organise
également des stages d’initiation pour apprendre les
rudiments de la menuiserie ou du travail des métaux.
Avec ces deux activités complémentaires, le territoire
bénéficie désormais d’un pôle entièrement dédié au
réemploi, où chacun peut dénicher ce qu’il recherche où
réparer son vieux canapé ou son vieux lit, pour un coût
des plus modiques.
En 10 mois d’activité, le bilan de la ressourcerie est
largement positif : 68 tonnes d’objets collectés, 1 900
dépôts, 8 500 passages en caisse. Une « Fête de la récup »
a été organisée pour son inauguration. Plus de 400
personnes y ont participé. Cette réussite, le SICTOM y a
directement contribué, en soutenant le projet tout au
long de son élaboration et en multipliant les actions de
communication pour annoncer l’ouverture du site.
Ce soutien passe aussi par l’implication des gardiens de
déchèteries, car celles-ci ne sont pas équipées de bennes
pour les objets récupérables. Quand un usager apporte
un objet qui pourrait encore servir, les gardiens le
réorientent donc vers la ressourcerie.
Ils le font d’autant plus volontiers qu’ils ont été reçus à la
ressourcerie, qu’ils y ont rencontré ceux qui y travaillent,
et qu’ils ont pu ainsi saisir tout l’intérêt qu’il y avait à
orienter certains déchets vers une filière de réemploi.
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En 10 mois, 68 tonnes d’objets collectés,
1 900 dépôts, 8 500 passages en caisse
Ressourcerie de Nogent-le-Rotrou
(©SICTOM de Nogent-le-Rotrou)
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Lutte contre le gaspillage alimentaire
en collège Le SICTOM a engagé plusieurs actions en matière de
lutte contre le gaspillage alimentaire, parmi lesquelles
la diffusion de fiches pratiques ou la réalisation
d’ateliers, qui visent un large public, dont l’impact est
toujours difficile à évaluer. Mais le SICTOM a également
soutenu une action au collège Pierre Brossolette, de
Nogent-le-Rotrou, dont les résultats sont tout à fait
exemplaires et qui a entraîné en plus toute une
dynamique de développement durable au sein de
l’établissement.
Dans ce collège, qui accueille quelques 500 élèves
provenant de quartiers plutôt défavorisés, la démarche
a été initiée avec une campagne de pesée des restes de
repas, organisée en juin 2013. Avec en moyenne plus de
300 g de nourriture gaspillée par plateau, le gaspillage
alimentaire représentait plus de 18 tonnes par an. Un
plan d’actions a été alors mis en place, associant la
direction, les enseignants, le personnel de cuisine et les
élèves : diminution des quantités servies, mais
possibilités pour les élèves d’être à nouveau servis, plats
diversifiés privilégiant les produits frais et dialogue
permanent avec les élèves pour les inciter à consommer
des recettes dont ils n’ont pas forcément l’habitude …
En 2015, une nouvelle campagne de pesée a été réalisée.
Le gaspillage alimentaire généré par les restes de repas
non consommés avait fortement diminué, passant de
plus de 18 tonnes par an à 10,48 tonnes. Et en 2016, ces
déchets ont encore diminué et représentaient 9,37
tonnes par an. On est ainsi passé en deux ans de plus de
18 tonnes à moins de 10 tonnes de gaspillage
alimentaire, soit une réduction de près de 50 %.
Aujourd’hui, le collège Pierre Brossolette est labellisé
E3D (École ou établissement en démarche globale de
développement durable). D’autres actions ont été
engagées pour réduire les déchets, parmi lesquelles
l’installation d’un poulailler dans l’enceinte de
l’établissement, avec une dizaine de poules nourries par
les élèves avec les restes des préparations de cuisine et
les restes de repas.
Pendant les vacances scolaires, ces sont des élèves
volontaires qui gardent les poules chez eux et s’en
occupent ! Des poules dans un collège, l’action est pour
le moins inédite et mérite d’être mise en exergue !
L’établissement a aussi mis en place le tri des papiers,
ainsi que la collecte des cartouches d’encre et des piles.
Il a fait appel à un professionnel de la récupération pour
vider toute sa réserve de livres et désormais, les vieux
manuels ne sont plus jetés, mais donnés à Emmaüs …
Une réduction de près de 50 % des déchets
des restes de repas
Logo pour la lutte contre le gaspillage alimentaire
(©SICTOM de Nogent-le-Rotrou)
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SICTOM de Nogent-le-Rotrou - Programme local de prévention des déchets l PAGE 7
Histoire d’eau
Il était une fois une responsable d’ établissement scolaire
situé sur le territoire du SICTOM, dont nous tairons le
nom, qui trouvait que l’eau du robinet n’était pas d’assez
bonne qualité pour les élèves. Elle avait donc décidé de
leur faire servir de l’eau en bouteille au restaurant
scolaire. La décision partait d’un bon sentiment, mais
elle générait des déchets (400 bouteilles plastiques
jetées chaque semaine) et des frais supplémentaires, de
l’ordre de 7 000 € par an, uniquement pour l’achat de
l’eau en bouteille.
Avec l’aide du SICTOM et de quelques enseignants
particulièrement sensibilisés, cette respponsable a
accepté que soit organisé un test de dégustation à
l’aveugle. Celui-ci a montré que les élèves ne faisaient
aucune différence entre l’eau du robinet et l’eau en
bouteille.
Et comme l’eau du robinet respecte obligatoirement les
critères de qualité de toute eau potable, il n’y avait
aucune raison de continuer à distribuer de l’eau en
bouteille
Cette anecdote montre tout simplement qu’en matière
de déchets, certaines pratiques résultent de préjugés qui
peuvent s’avérer particulièrement coûteux, mais qu’il
faut savoir combattre intelligemment. Cette idée
d’organiser un test à l’aveugle, c’était vraiment la bonne
méthode pour montrer qu’on pouvait agir
différemment !
Redevance spéciale : un bon levier
d’action Le SICTOM a instauré la redevance spéciale à partir du
1er janvier 2015. Toutefois, avant de mettre cette
décision en application, il a engagé toute une démarche
d’information et d’échanges avec les professionnels et
les établissements publics, qui y étaient potentiellement
soumis. Ce qui a eu pour effet quasi immédiat de réduire
leur production de déchets, comme le montre l’exemple
de l’Unité d'instruction et d’intervention de la sécurité
civile, basée à Nogent-le-Rotrou.
Cet établissement, qui dépend du ministère de la
Défense, regroupe 650 militaires, mobilisables en 3
heures pour intervenir sur des situations de crise et
porter secours à des populations sinistrées, en cas de
catastrophes naturelles ou technologiques. Mais 650
personnes qui vivent en permanence sur un même site,
ça génère des quantités de déchets importantes.
« En moyenne, 25 bacs de 770 litres d’ordures ménagères
résiduelles étaient collectés tous les jours de la semaine »,
précise Mme LEPROUST, directrice du SICTOM. Ce qui
représente un gisement de près de 400 tonnes par an et,
en cas d’application de la redevance spéciale, un coût de
l’ordre de 70 000 €.
Les échanges et les diverses réunions entre le SICTOM et
les responsables de cet établissement ont conduit ces
derniers à modifier complètement leurs pratiques, à
instaurer le tri et à sensibiliser leur personnel à la
réduction des déchets. Le gisement des OMR produit et
collecté par le SICTOM a ainsi diminué de plus de 50 %.
7 000 € d’achats par an et 400 bouteilles jetées chaque semaine
Une réduction de 50% pour un gisement annuel de l’ordre de 400 tonnes
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PAGE 8 l SiCTOM de Nogent-le-Rotrou - Programme local de prévention des déchets
Un bailleur demandeur
Conformément à cette volonté de « bien faire » qui
conduit à agir avec méthode et à bâtir du solide , plutôt
que de vouloir aller trop vite, le SICTOM a implanté, à
titre expérimental, un site de compostage en habitat
collectif. Il concerne un immeuble de 25 logements
appartenant à Nogent Perche Habitat, et est situé à
Nogent-le-Rotrou. L’inauguration a eu lieu le 10 avril
2013. Le projet a été mené en collaboration avec le
conseil départemental d’Eure-et-Loir et l’association
Eure-et-Loir Nature.
Sur les 25 foyers que compte la résidence, 17 participent
à la démarche. Une convention d’engagement a été
signée par chaque résident. Un habitant s’est porté
volontaire pour être le référent de l’immeuble. Après plus
de trois ans de fonctionnement, le bilan est positif. Les
résidents jouent le jeu et le compost est de bonne
qualité. Bien évidemment, cette réussite découle en
grande partie de la forte implication du référent, qui
veille à la qualité des apports et à la bonne maturation
du compost. Ce principe étant désormais bien compris et
compte tenu de ces résultats, le bailleur Nogent Perche
Habitat est désormais demandeur et souhaite
aujourd’hui étendre ce dispositif à trois nouvelles
résidences.
Perspectives Le SICTOM s’est engagé sur une démarche Contrat
d’objectifs déchets et économie circulaire (CODEC), en
partenariat avec l’ADEME. Il compte donc bien
pérenniser toute cette dynamique territoriale qui s’est
développée à partir des actions menées dans le cadre du
PLP.
Cependant, l’avenir est incertain. Le SICTOM doit tenir
compte du regroupement des intercommunalités
résultant de la loi NOTRe (Nouvelle organisation
territoriale de la République). Il est aussi confronté aux
obligations liées à la loi sur la Transition énergétique
pour la croissance verte.
Dans cette perspective, affirme M. DORDOIGNE, le
président, « Des décisions importantes doivent être prises
et une réflexion de fond doit être engagée. Mais elle devra
sans doute être menée à l’échelle d’un territoire plus large
que celui du SICTOM ».
Site de compostage en pied d’immeuble (©Sictom de Nogent-le-Rotrou)
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L’ADEME EN BREF
L'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie (ADEME)
participe à la mise en œuvre des politiques publiques dans les domaines
de l'environnement, de l'énergie et du développement durable. Elle met ses capacités d'expertise et de conseil à disposition des entreprises, des
collectivités locales, des pouvoirs publics et du grand public, afin de leur
permettre de progresser dans leur démarche environnementale.
L’Agence aide en outre au financement de projets, de la recherche à la mise en œuvre et ce, dans les domaines suivants : la gestion des
déchets, la préservation des sols, l'efficacité énergétique et les énergies
renouvelables, les économies de matières premières, la qualité de l'air,
la lutte contre le bruit, la transition vers l’économie circulaire et la lutte
contre le gaspillage alimentaire.
L'ADEME est un établissement public sous la tutelle conjointe du
ministère de la Transition écologique et solidaire et du ministère de
l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation. www.ademe.fr
@ademe
http://www.ademe.fr/https://twitter.com/ademehttps://twitter.com/ademe
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Programme local de prévention
des déchets
du SICTOM de Nogent-le-Rotrou
Malgré des moyens limités, liés à un bassin de population
modeste, le SICTOM de Nogent-le-Rotrou a engagé un
PLP. Si le soutien de l’ADEME a forcément pesé sur cette
décision, le SICTOM a ensuite mené à bien un programme
d’actions, avec une volonté manifeste de bien faire.
Sur cinq ans, la baisse des OMA en kg par habitant a été de
plus de 11,5 %. Fort de cette réussite, le SICTOM entend
poursuivre son effort et s’est engagé dans une démarche
CODEC, en partenariat avec l’ADEME.
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POUR EN SAVOIR PLUS
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la prévention des déchets
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Informez-vous sur :
• la prévention des déchets
• les plans et programmes de prévention des
déchets
Et
• le réemploi
• la redevance spéciale
• les déchets verts – compostage
• Le gaspillage alimentaire
Consultez le site de la campagne nationale de
communication “Ca suffit le gâchis” www.casuffitlegachis.fr/collectivites
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