sawap.files. web viewcette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

81
PROJET DE RENFORCEMENT DE LA RÉSILIENCE PAR LE BIAIS DE SERVICES LIES À LINNOVATION, À LA COMMUNICATION ET AUX CONNAISSANCES (BRICKS) ETUDE DE RECUEIL DES MEILLEURES PRATIQUES EN MATIERE DE GESTION DURABLE DES TERRES EN VUE DE LEUR DIFFUSION Catalogue n°6. Bonnes pratiques de gestion durable de l’eau Avril 2016 1

Upload: phamthien

Post on 03-Feb-2018

232 views

Category:

Documents


8 download

TRANSCRIPT

Page 1: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

PROJET DE RENFORCEMENT DE LA RÉSILIENCE PAR LE BIAIS DE SERVICES LIES À L’INNOVATION, À LA COMMUNICATION ET AUX

CONNAISSANCES (BRICKS)

ETUDE DE RECUEIL DES MEILLEURES PRATIQUES EN MATIERE DE GESTION DURABLE DES TERRES EN VUE DE LEUR DIFFUSION

Catalogue n°6. Bonnes pratiques de gestion durable de l’eau

Avril 2016

Centre d’Etude, de Formation et de Conseil en Développement (CEFCOD)

11 BP 645 OUAGADOUGOU CMS 11 TEL : 25 37 60 57/70 25 01 31

Email : [email protected] ; [email protected]

1

Page 2: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

2

Page 3: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

SOMMAIRE

Tableau 1 : Bassin piscicole..........................................................................................................4

Tableau 2 : Bassins de rétention d’eau pluviale..............................................................................5

Tableau 3 : Brise-lames................................................................................................................6

Tableau 4 : Construction d’impluviums.........................................................................................7

Tableau 5 : Construction de retenues d’eau (barrages et boulis).....................................................10

Tableau 6 : Construction of water catchment (check-dam).............................................................12

Tableau 7 : Earth Basins.............................................................................................................17

Tableau 8 : Epis (ouvrages d’aménagement de la côte marine).......................................................19

Tableau 9 : Interconnexion des bassins de rétention......................................................................21

Tableau 10 : Irrigation...............................................................................................................22

Tableau 11 : Micro-irrigation à cuvette « Koglogo ».....................................................................24

Tableau 12 : Organic gabion box_Technoloy...............................................................................28

Tableau 13 : Puits maraîchers.....................................................................................................30

Tableau 14 : Retention Ditches...................................................................................................31

Tableau 15 : Stockage de l’eau de pluie (boulis)...........................................................................33

Tableau 16 : Surcreusement des mares naturelles..........................................................................35

Tableau 17 : Systèmes de micro-irrigation de surface à petite échelle.............................................37

Tableau 18 : Systèmes de micro-irrigation goutte à goutte.............................................................41

Tableau 19 : Terraces.................................................................................................................44

Tableau 20 : TRENCHING (The use of trenches to control and drain seasonal flooded area)............46

Tableau 21 : Waterways.............................................................................................................52

3

Page 4: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

Tableau 1 : Bassin piscicole

Désignation Informations techniquesNom de la technologie Bassin piscicoleNoms locaux de la technologie dans la zone

Ewé : Akpado

Catégorie de la technologie Structure physiqueLocalités où la technologie est plus développée dans la zone

Zone de la Forêt : Amou (Patatoukou) ; Kloto (Kpimé séva) ; Agou (Agou Akplolo) Zone du Littoral : Ave (Bagbé, AgnroKopé)

Utilisateurs de la technologie/Genre

Exploitant privé, coopératives

Type de sol où la technologie est appliquée/Les conditions environnementales

Cette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

But ou objectifs de la technologie

Disposer d’un plan d’eau pour développer la pisciculture

Type d’utilisation des terres en lien avec la technologie

Terres agricoles

Description de la technologie Un bassin piscicole est un réservoir artificiel contenant une masse d’eau stagnante dans laquelle s’effectue l’élevage de poissons dont la production de biomasse est assurée totalement ou en grande partie par la capacité trophique du bassin.La construction se fait généralement sur les terrains plus ou moins imperméables afin d’éviter les fuites.

Type de dégradation des terres que la technologie corrige

Erosion hydrique

Manière dont la technologie combat la dégradation des terres

Les bassins piscicoles permettent de recueillir l’eau de ruissellement qui devait être source d’inondations.

Niveau de connaissances techniques requis pour appliquer la technologie

La technologie requiert une formation technique préalable en aménagement et exploitation des bassins piscicoles

Photos, dessin technique Bassins piscicoles (INADES-Formation Togo 2014) :

Photo n°64 à Bagbé Photo n°65 à Agou AkploloAmpleur d’utilisation de la Cette technologie est utilisée dans quelques localités seulement.

4

Page 5: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

Désignation Informations techniquestechnologie/superficie/ étendueEffets bénéfiques ou avantages Production intensive de ressources halieutiques

Protection des ressources halieutiques Réduction des activités de pêche dans les rivières, fleuves, lagunes et mer

(surexploitation des ressources halieutiques) Augmentation de la disponibilité des poissons Réduction des inondations Protection de la biodiversité

Niveau d’efficacité de la technologie

La technologie est très efficace

Inconvénients Risque de pollution de l’eau du cours d’eau en aval dû à l’alimentation des poissonsContraintes/ difficultés/ limites La technologie nécessite des moyens financiers élevés.

Contrôler constamment la qualité physico-chimique de l’eauCoûts relatifs à la mise en place de la technologie

Coût de réalisation : en fonction des dimensions du bassin : 3500 F CFA de m3 de terre enlevée donc 35 000 000 FCFA/ha

Tableau 2 : Bassins de rétention d’eau pluviale

Désignation Informations techniques

Nom de la technologie Bassins de rétentionNoms locaux de la technologie dans la zoneCatégorie de la technologie Structure physiqueLocalité où la technologie est plus développée dans la zone

Lomé

Utilisateurs de la technologie/Genre

Etat

Type de sol où la technologie est appliquée/Les conditions environnementales

Cette technologie est utilisée dans les zones sujettes aux inondations

But ou objectifs de la technologie

Cette technique a pour objectif de réduire les risques d’inondations

Type d’utilisation des terres en lien avec la technologie

Installations humaines (zones urbaines)

Description de la technologie Un bassin de rétention des eaux pluviales consiste à aménager une structure pour le stockage des eaux pluviales canalisées. Cette structure est à ciel ouvert ou parfois enterrée, destinée à récupérer les eaux pluviales issues de surfaces non-absorbantes. La structure est faite de sorte que le trop plein d’eau est drainée par un canal d’interconnexion vers un autre bassin.

Type de dégradation des terres que la technologie corrige

Dégradation physique et érosion hydrique

Manière dont la technologie combat la dégradation des terres

Cette technologie permet de résoudre les problèmes d’inondations récurrentes qui entrainent une dégradation des terres ainsi que des infrastructures.

Niveau de connaissances techniques requis pour appliquer la technologie

Cette technique nécessite une grande expertise et une main d’œuvre qualifiée

Photos, dessin technique

5

Page 6: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

Désignation Informations techniques

Photo n° 69 : Bassin de rétention d’Agbalépédogan(INADES-Formation Togo 2014)

Ampleur d’utilisation de la technologie/superficie/ étendue

Cette technologie est utilisée dans la ville de Lomé en reponse aux inondations recurrrentes

Effets bénéfiques ou avantages Réduction des inondations Assainissement de la ville surtout en saison des pluies Disponibilité de l’eau pour des activités socio-économiques Aspects récréatifs autour des bassins de rétention Recharge de la nappe.

Niveau efficacité de la technologie

Cette technique est très efficace pour résoudre les problèmes d’inondation

Inconvénients Les bassins de rétention peuvent avoir une importante emprise foncière Ils peuvent causer des inondations s’ils sont mal implantés Dépôts de boues de décantation qu’il faut évacuer lorsque leur quantité induit une

modification du volume utile de rétention. Cependant, la formation de ce dépôt prend beaucoup de temps car les volumes générés sont très faibles

Dépôts de flottants : dépend de la nature des eaux retenues dans le bassin et de la présence ou non d’un système de « dégrillage » en amont

Risques de nuisances olfactives (stagnation d’eau puante, putréfaction de végétaux et d’animaux,…) par défaut de réalisation ou manque d’entretien.

Contraintes/ difficultés/ limites Les bassins de rétention nécessitent des coûts élevés pour leur construction et leur entretien.

Coûts relatifs à la mise en place de la technologie

Coût de réalisation : En fonction de la nature et l’étendue de l’ouvrage. Il est de 10 500 FCFA le mètre cube (AGETUR)

Tableau 3 : Brise-lames

Désignation Informations techniquesNom de la technologie Brise-lamesNoms locaux de la technologie dans la zoneCatégorie de la technologie Structure physiqueLocalités où la technologie est plus développée dans la zone

Zone du Littoral : Lacs (Aného)

Utilisateurs de la technologie/Genre

Etat et Organismes Internationaux

Type de sol où la technologie est appliquée/ Les conditions environnementales

Cette technologie est utilisée sur la côte.

But ou objectifs de la technologie Limiter l’érosion côtière et ses impacts puis stabiliser le littoral.Type d’utilisation des terres en lien avec la technologie

Installations humaines et industrielles

6

Page 7: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

Désignation Informations techniquesDescription de la technologie Un brise-lames est une construction du type digue ou jetée en amas de roches,

établie devant un port, une zone aménagée, une plage ou un littoral vulnérable à l'érosion.Les brise-lames ont pour conséquence de créer un secteur calme entre eux et le trait de côte, si bien que le sable se sédimente dans ce secteur calme sous la forme d’un saillant qui peut, au bout d’un certain temps, joindre le brise-lames a la côte (Riser 2010).Les caractéristiques optimales des brise-lames (profondeur d'implantation, longueur et espacement, hauteur) dépendent de l'amplitude de la marée, de la houle (hauteur, période, longueur d'onde) de la pente de l'ouvrage et de la pente des fonds. En général les brises lames efficaces sont ceux qui ne sont pas franchis par les vagues.

Type de dégradation des terres que la technologie corrige

Erosion hydrique et dégradation physique.

Manière dont la technologie combat la dégradation des terres

Contrairement aux épis, les brise-lames sont disposés parallèlement au rivage et permettent d’écraser la force (énergie potentielle) de la houle sur le littoral puis limiter la disparition transversale des matériaux donc de réduire l’effet de l’érosion.

Niveau de connaissances techniques requis pour appliquer la technologie

Cette technique nécessite une grande expertise et une main d’œuvre qualifiée

Photos, dessin technique

Photo n° 68: Brise-lames au niveau d’Aného(INADES-Formation Togo, 2014)

Ampleur d’utilisation de la technologie/superficie/ étendue

Cette technologie est appliquée uniquement dans la zone côtière par endroit car requiert des coûts élevés

Effets bénéfiques ou avantages Atténuation de l’énergie de la houle et réduction locale du transport des sédiments

Protection des côtes sableuses par accumulation de sédiments Création des tombolos et leurs aspects récréatifs Développement socio-économique

Niveau d’efficacité de la technologie

La technologie est efficace

Inconvénients Le brise-lame peut entrainer une augmentation de l’érosion en aval en cas de transport littoral significatif

Le brise-lame a une protection uniquement localeContraintes/ difficultés/ limites Les coûts élevés des ouvrages

Les ouvrages nécessitent un entretien important Coûts exorbitant de mise en œuvre au cas où la construction se fait en eau

relativement profonde L’insuffisance des ressources internes pour la lutte contre l’érosion côtière L’insuffisance de fonds pour réaliser les ouvrages de protection sur de grandes

distances Complexité du travail L’insuffisance de moyens matériels et humains pour une surveillance intense de

la côte La paupérisation des communautés du littoral qui constitue un obstacle à la

7

Page 8: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

Désignation Informations techniquesmise en œuvre des dispositions réglementaires pour la protection de la côte

Le faible renforcement de capacités institutionnellesCoûts relatifs à la mise en place de la technologie

Coût de réalisation : 1 à 5 milliards de F CFA pour une brise lame de 50 à 300 m de long (source : CGIL)

Tableau 4 : Construction d’impluviums

N° Désignations Informations techniques, institutionnelles, culturelles, économiques, etc.

1 Nom commun de la bonne pratique (BP)

Construction d’impluviums

2 Nom local de la BP

3Personne / Structure de contact (nom, prénom, adresse, téléphone, fax, BP, e-mail)

Association des Volontaires pour le Développement au Sahel (VDS) BP 294 Dori – Burkina Faso - Tél. 40 46 01 09 ; Email : [email protected] Site Web : www.vds-burkina.net

4

Echelle d'intervention (1 = commune /sous-préfecture, 2 = province / préfecture, 3 = région / district /cercle, 4 = national)

National

5Catégorie de BP (1 = Bonnes Pratiques technologiques ; 2 = Bonnes Pratiques socio-organisationnelles)

Bonne pratique technologique

6 Type de BP Bonnes pratiques de gestion de l’eau

7Secteur d’activités couvert par la BP (1 = Agriculture ; 2 = Elevage ; 3 = Environnement ; 4 = Autres (à définir)

Autre : eau domestique (boisson, ménage).

8Conditions environnementales de mise en œuvre (zones agro-écologiques d’application)

Zones arides et semi-arides

9 Objectifs de la bonne pratique en lien avec la GDT, les RN et le CC

Faciliter l’accès à l’eau potable devient de plus en plus difficile.

Atténuer les effets de la baisse de la recharge des nappes phréatiques,

Augmenter les effets des puits et les forages, Accroître la disponibilité et l’accès à l’eau potable.

10Description de l’environnement humain /genre (nature des exploitants appliquant la BP)

Populations rurales des zones arides et semi-arides

11Type de sol où la BP est appliquée / les conditions environnementales (bassin versant)

Tout type de sol

12Type d’utilisation des terres en lien avec la BP (Terres cultivées, pâturage, forêts, mixte…)

13 Description de la BP

Captage de l’eau de pluie à partir du toit de maison ou de hangar.

Stockage de l’eau dans une citerne étanche (en ferrociment), Gestion parcimonieuse de l’eau en périodes de soudure.

14Type de problème de dégradation des terres ou des RN, auquel la BP s’adresse

Raréfaction des ressources hydrauliques

15 Type d’acteurs (1= porteurs ; 2 = Acteurs de soutien technique ; 3 = Acteurs financiers)

1= Ménages ;2 = Services d’encadrement technique ; ONG ; Associations3= Etat ; collectivités territoriales ; ONG ; Projets et programmes,

8

Page 9: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Désignations Informations techniques, institutionnelles, culturelles, économiques, etc.etc.

16

Communautés ciblées1. Collectivité locale2. Ensemble de collectivités locales3. Organisation de producteurs4. Organisation de femmes5. Organisation de jeunes6. Privé7. Autres

Privés

17 Manière dont la BP combat la dégradation des terres

Rend l’eau disponible pour les besoins domestiques

18 Niveau de connaissances techniques requis pour appliquer la BP

La pratique demande une participation d’un technicien.

19 Illustrations :Photos, dessins, schémas, etc.

Photo : Vincent ZERBO, 2015

Photo : VDS, 2009

20 Conseils pratiques de mise en œuvre Diversifier les points de collecte de l’eau, Travailler à garantir une bonne hygiène des stocks d’eau.

21 Avantages / effets / impacts

Disponibilité d’une source d’eau potable à proximité du ménage

Gain de temps pour les femmes qui voient s’atténuer la corvée d’eau

Gain de temps pour les fillettes qui peuvent voir leur scolarisation s’améliorer.

22 Contraintes liées à la mise en œuvre de la BP

Coût de la technologie par rapport à la pauvreté des ménages Faible disponibilité de toits étanches en zone sahélienne

23 Mesures nécessaires à la levée des contraintes

L’évolution de la technologie CEP vers la collecte et le stockage des eaux de ruissellement dans des citernes de plusieurs centaines de m3 voir des milliers, pour alimenter des villages entiers. Ceci est possible en profitant des avantages naturels de la topographie de certains sites.

9

Page 10: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Désignations Informations techniques, institutionnelles, culturelles, économiques, etc.

24 Coût de réalisation Animation : 100 000 F CFA (sources VDS, 2016) Matériaux et construction 500 000 (sources VDS, 2016)

25Echelle dans le processus de diffusion et durabilité (1= initiale, 2= maturité ; 3 = léthargie)

Initiale

26 Recommandations pour la diffusion de la BP

Références1. Association des Volontaires pour le Développement au Sahel (VDS) BP 294 Dori – Burkina Faso - Tél.

40 46 01 09 ; Email : [email protected] Site Web : www.vds-burkina.net2. UICN-Programme Burkina Faso, 2010. Pratiques d’adaptation à la variabilité et au changement

climatique au Burkina Faso : Catalogue de fiches techniques, 67 p.

La pratique de la construction d’impluvium est adoptée au Burkina pour lutter contre les difficultés de plus en plus importantes d’accès à l’eau potable en raison de la baisse de la recharge des nappes phréatiques. Elle est en diffusion actuellement dans la région du Sahel avec l’appui de l’Association VDS.

La pratique consiste à accroître la disponibilité et l’accès à l’eau potable par le biais du captage de l’eau de pluie à partir du toit des maisons ou des hangars. L’eau collectée est stockée dans une citerne étanche en vue d’une utilisation en saison sèche grâce à une gestion parcimonieuse.

Les impluviums permettent de disposer d’une source d’eau potable à proximité du ménage, un gain de temps pour les femmes qui voient s’atténuer la corvée d’eau, un gain de temps pour les fillettes qui peuvent voir leur scolarisation s’améliorer. Les difficultés freinant la pratique sont le coût de la technologie par rapport à la pauvreté des ménages et la faible disponibilité de toits étanches en zone rurale.

Tableau 5 : Construction de retenues d’eau (barrages et boulis)

N° Désignations Informations techniques, institutionnelles, culturelles, économiques, etc.

1 Nom commun de la bonne pratique (BP)

Micro-irrigation à cuvette « Koglogo »

2 Nom local de la BP

3Personne / Structure de contact (nom, prénom, adresse, téléphone, fax, BP, e-mail)

INERA (Website : www.inera.bf/ ; Email : [email protected]) ; 04 BP 8645 Ouagadougou Burkina Faso ; Tél. : (+226) 25 34 71 12/ 25 34 02 70

4

Echelle d'intervention (1 = commune /sous-préfecture, 2 = province / préfecture, 3 = région / district /cercle, 4 = national)

National

5Catégorie de BP (1 = Bonnes Pratiques technologiques ; 2 = Bonnes Pratiques socio-organisationnelles)

Bonne pratique technologique

6 Type de BP Bonnes pratiques de gestion de l’eau

7Secteur d’activités couvert par la BP (1 = Agriculture ; 2 = Elevage ; 3 = Environnement ; 4 = Autres (à définir)

Agriculture ; Elevage ; Environnement.

8Conditions environnementales de mise en œuvre (zones agro-écologiques d’application)

Bas-fond, zone déclive

9 Objectifs de la bonne pratique en lien Augmenter la disponibilité des points d’eau de surface,

10

Page 11: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Désignations Informations techniques, institutionnelles, culturelles, économiques, etc.

avec la GDT, les RN et le CC Atténuer l’impact de l’assèchement des points d’eau naturels, Favoriser les productions agricoles de contre saison.

10Description de l’environnement humain /genre (nature des exploitants appliquant la BP)

Transhumants, éleveurs, arboriculteurs, maraîchers, etc.

11Type de sol où la BP est appliquée / les conditions environnementales (bassin versant)

Tout type de sol sauf sols sableux

12Type d’utilisation des terres en lien avec la BP (Terres cultivées, pâturage, forêts, mixte…)

Terres cultivées, bas-fond

13 Description de la BP

Pratique de conservation des eaux de pluie qui consiste à retenir l’eau à l’aide d’un barrage (composé d’une digue et d’un déversoir) ou d’une cuvette creusée à proximité du cours d’eau dans laquelle l’eau d’écoulement peut être drainée en hautes eaux. Le processus de réalisation d’une retenue d’eau comprend :1. sensibilisation et l’identification du site,2. la réalisation des travaux d’ouvrage,3. l’aménagement des sites d’exploitation agricole,4. l’organisation des populations,5. le suivi / réhabilitation de l’ouvrage.

14Type de problème de dégradation des terres ou des RN, auquel la BP s’adresse

La multiplication des retenues d’eau permet à la population de moins ressentir les effets de tarissement et d’encombrement des mares et fleuves. Egalement, les aménagements des périmètres en aval et amont permettent d’organiser une meilleure gestion et un accroissement des productions.

15Type d’acteurs (1= porteurs ; 2 = Acteurs de soutien technique ; 3 = Acteurs financiers)

1= Communes, villages ;2 = Services d’encadrement technique ; ONG ; Associations3= Etat ; collectivités territoriales ; ONG ; Projets et programmes, etc.

16

Communautés ciblées1. Collectivité locale2. Ensemble de collectivités locales3. Organisation de producteurs4. Organisation de femmes5. Organisation de jeunes6. Privé7. Autres

Collectivité locale Ensemble de collectivités locales

17 Manière dont la BP combat la dégradation des terres

Protège contre les érosions hydriques et rend l’eau disponible pour toute irrigation de complément si nécessaire.

Favorise le développement de la végétation dans les espaces avoisinants.

18 Niveau de connaissances techniques requis pour appliquer la BP

Cela demande une participation d’un technicien. En effet les conséquences de la cassure d’un Bouli au niveau d’un ravinement sont parfois désastreuses. Aussi faut-il les construire avec beaucoup de rigueur.

11

Page 12: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Désignations Informations techniques, institutionnelles, culturelles, économiques, etc.

19 Illustrations :Photos, dessins, schémas, etc.

Photo : A2N, 2007

Photo : KIEMA, 2009

20 Conseils pratiques de mise en œuvre

Associer la population à l’identification et aux aménagements des sites,

Responsabiliser la population dans la gestion du site, Assurer le suivi du site.

21 Avantages / effets / impacts

Disponibilité de l’eau pour de multiples usages (domestique, abreuvement, arrosage de plants de reboisement, etc.),

Possibilités de cultures de contre saison (maraîchage, céréales), Augmentation de la production halieutique Recharge de nappe aquifère.

22 Contraintes liées à la mise en œuvre de la BP

Coûts des réalisations, Faiblesse des aménagements de mise en valeur, Augmentation de la compétition entre l’agriculture et l’élevage

pour à l’accès à l’eau et aux terres.

23 Mesures nécessaires à la levée des contraintes

La levée des contraintes passe essentiellement par l’obtention des financements, l’aménagement des retenues et la formation des bénéficiaires à la gestion et l’exploitation des retenues et les plaines d’aménagement.

24 Coût de réalisation Boulis : 7 000 000 à 10 000 000 FCFA ; Barrage : coûts importants, mais variables en fonction de la

taille de l’infrastructure (Source : Enquête CPF, 2009).

25Echelle dans le processus de diffusion et durabilité (1= initiale, 2= maturité ; 3 = léthargie)

Maturité

26 Recommandations pour la diffusion de la BP

Références1. CILSS, 2012. Bonnes pratiques agro-sylvo-pastorales d’amélioration durable de la fertilité des sols au

Burkina Faso, 194 p.2. CNRST/INERA. Recueil de fiches techniques. Première édition. www.inera.bf3. CNSF, 2009. http://www.cnsf.gov.bf

12

Page 13: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Désignations Informations techniques, institutionnelles, culturelles, économiques, etc.

4. UICN-Programme Burkina Faso, 2010. Pratiques d’adaptation à la variabilité et au changement climatique au Burkina Faso : Catalogue de fiches techniques, 67 p.

La pratique de réalisation des retenues d’eau est bien répandue dans toutes les régions du Burkina en raison des difficultés d’accès à l’eau en saison sèche.

La pratique consiste à retenir l’eau à l’aide d’un barrage ou d’une cuvette creusée à proximité du cours d’eau dans laquelle l’eau d’écoulement peut être drainée en hautes eaux. Le processus de réalisation d’une retenue d’eau comprend la sensibilisation et l’identification du site, la réalisation des travaux d’ouvrage, l’aménagement des sites d’exploitation agricole, l’organisation des populations, le suivi / réhabilitation de l’ouvrage.

La pratique a pour impact la disponibilité de l’eau pour de multiples usages, la possibilité de cultures de contre saison, l’augmentation de la production halieutique, la recharge de nappe aquifère. Les contraintes majeures sont les coûts élevés des réalisations, la faiblesse des aménagements de mise en valeur, l’augmentation de la compétition entre l’agriculture et l’élevage pour à l’accès à l’eau et aux terres adjacentes.

Tableau 6 : Construction of water catchment (check-dam)

N° Designations Technical information, institutional, cultural, economic, etc

1 Common name of the Good Practice (GP)

Construction of water catchment (check-dam)

2 Local name of the GP Check dams, earth embankments and terraces construction (SAD HAJARI)

3Person/ Institution in partnership (First name, family name, address, phone, fax, mail, e-mail)

Mr. Hatim Mirghani – Welthungerhilfe (German Agro Action) Kassala State- Deputy Head of Project - +249 9 12160406- [email protected] Orabi- National Programme [email protected] g +249912501247

4

Scale of intervention(1 = town /sub-prefecture, 2 = province / prefecture, 3 = region / district /circle, 4 = national)

2

5Category of GP(1 = Good technological Practices  ; 2 = Good socio-organizational Practices)

1; construction of the catchment2; Community participation in construction and rehabilitation the environment.

6 Type of GP Water harvesting and Natural Resource Management

7

Domain of activities covered by the GP(1 = Agriculture ; 2 = Livestock ; 3 = Environment ; 4 = Others (to be defined)

1; Crop production2; Fodder production3; Increase the vegetation cover and sustainable use of wood product

8Environmental conditions of the implementation (agro-ecological zones of application)

Semi-arid and Arid zones with less than 100 mm. Rain /year.

9 Objectives of the good practice in connection with the Sustainable land management (GDT), the naturel resource (RN) and the CC

1. To improve access to water supply infrastructures and water for domestic and productive use is available for longer term.

2. To increase agricultural and livestock productivity through applying of appropriate techniques by the targeted population.

3. To manage the natural resource effectively.4. To build communities capacity to manage their local

13

Page 14: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Designations Technical information, institutional, cultural, economic, etccommittees.

10Description of human’s environment /gender (nature of famers practicing GP)

15.000 households (about 90.000 people) in 21 communities with traditional subsistence cultivation sites in the localities.

11 Type of soil where Good Practice is applied / environmental conditions (watershed)

The soil is sandy clay soil characterized by high holding capacity of water.

12

Type of utilization lands in connection with the Good Practice (cultivated fields, pasturage, forests, mixed…)

To re-seedling the indigenous trees behind the check dams and eliminate mesquite tree from agricultural land.

13 Description of GP

1. Flooded irrigation under Tashalal dam, two villages were selected in both localities to implement this practice the following steps were carried out which gave overall clear picture about the implementation process:

2. Meetings with local communities in the presence of local authorities were carried out to redirect their attention towards the main problem (inability to use the streams water during rainy season due to high flow of water) and considered the traditional packages that they have to link them with technical solution beside the old intervention done by the government 1970.

3. Action plans were develop per community after reconnaissance surveying which was conducted by land use department officers to rehabilitate the dam which was totally damage during the last forty years ago.

4. Safeguards issues were considered for the downstream communities and livelihoods options were discussed in participatory manner.

5. Community at TASHALAL (area selected for the pilot check dam) was organized and simple mini-work plan prepared i.e. each partner understood his task and time frame allocated.

6. The check dam was rehabilitated in 2009 with 800 m length and stored water till the next season and the total area covered by water reached 4200 ha. about 1500 families benefited from this practice.

7. The project provided all inputs and also created network with other organizations for sustainability and creation of other activities within the area such as forests rehabilitation, char cool production from invasive prosopis chilensis species that cover about 50% of area.

14 Type of land degradation problems or of RN, in which addresses GP

1. Water degradation: decrease of average soil moisture content and change in the quantity of surface water which lead to severe aridification.

2. Water erosion by loss of fertile topsoil.3. Physical soil deterioration: compaction, sealing and crusting.4. Reduction in organic matters fertility decline.

15Type of actors(1= carriers ; 2 = Actors of technical supports ; 3 = Financial actors) 2

16

Targeted communities1.Local authority2.Set of local authorities3.Organisation of producers4.Organisation of women5.Organisation of youth6.Private7.Others

2: Set of local authorities3: Organisation of producers

14

Page 15: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Designations Technical information, institutional, cultural, economic, etc

17 Manner in which GP fight land degradation,

1. Reduce the speed of water encroachment thus; the benefits acquired from this operation will increase the potentiality of suitable water management.

2. Water disbursed in a wide area and increases the soil humidity and stabilized the soil particles.

18 Level of technical knowledge required to implement GP

3. For the establishment of rainwater harvesting techniques, medium to high level of know-how is required.

4. Labour requirements: small dams require high initial labour input, whereas micro-catchments usually need mainly medium labour input depending on the technique used. Micro-and macro-catchments and small dams also require a certain level of labour for maintenance. Many techniques can be implemented manually.

19 Illustrations 5 :Photographs, drawings, diagrams, etc.

20 Practical pieces of advice of implementation

1. For micro-catchments a low level of material and technical support is needed;

2. For macro-catchments and small dams require high material and technical support for establishment;

15

Page 16: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Designations Technical information, institutional, cultural, economic, etc3. Link communities with the programme from the planning

stage and measure the risks in participatory manner.4. Considering the downstream communities not to be affected

and mitigation measures should have to be stated.21 Advantages / effects / impacts 1. As production aspects it increased crop yields, enhanced

water availability, increased fodder production and increased wood production.

2. By reduction of runoff velocity water infiltration improved and soil erosion and soil loss reduced.

3. Increases soil organic matter and soil fertility and improved excess water drainage

4. increased resilience to climate change and reduced degradation, desertification incidence and intensity

5. Enhanced biodiversity.6. Less pressure on water resources for drinking water

irrigation.7. Community institution strengthening and reduce the time

used for gathering water for domestic use with less conflicts.8. Improved conservation / erosion knowledge

22 Constraints to the implementation of GP

1.2. Rain Water Harvesting alone does not always lead to a

significant production increase.3. Increased input constraints especially for the establishment.4. Availability of manure to improve soil fertility especially

within micro-catchments.5. Establishment and construction can be labour intensive and

requires a high level of technical knowledge.6. Maintenance of the system and limited life-span of certain

types of structures – for micro-catchments this mainly refers to annual agronomic activities, whereas for small dams and macro-catchments maintenance includes also reparation and protection against animals as well as siltation.

7. Loss of land (decreased production area) especially for very small farms.

8. Lack of.9. Cost of transportation of the material.10. Water can only be harvested when it rains11. Conflicts in areas formerly used by nomads.12. Where RWH is used over a significant area, there may be

upstream / downstream conflicts in terms of water availability.

13. Socio-cultural conflicts concerning rehabilitated land.14. Eliminates women’s burden of collecting water for domestic

use.

23 Measures necessary for lifting constraints

1. Combine with improved soil fertility management.2. Access to market for inputs and equipment and if necessary

support for establishment.3. Technical support in form of training and education on the

system is needed.4. For small-dams, ponds, etc. community organization is

needed for the establishment and the maintenance with clear responsibilities.

5. Most successful techniques are simple, inexpensive; easily manageable by local community (includes stone bunds, semi-circular bunds, and vegetative strips).

6. Clear land and water use rights and improved watershed planning with allocation of water resources.

7. Farmers and community involvement.

16

Page 17: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Designations Technical information, institutional, cultural, economic, etc

24 Cost of achievement

1. Dam rehabilitation $ 650002. Agric. Inputs $ 750003. The cost for rehabilitation one Ha. Including dam

rehabilitation = $ 33.3 (2009)

25Scale in the dissemination process and sustainability (1= initial, 2= maturity ; 3 = lethargy) 2

26 Recommendations for the dissemination of GP

1. The techniques recommended must be profitable for land users and local communities, and techniques must be simple, inexpensive and easily manageable.

2. Capacity building and knowledge sharing on suitable Rain Water Harvesting techniques is needed. One of the constraints hindering adoption is lack of information, educa-tion and training.

3. The level of maintenance is an important criterion. The techniques should be manageable at farm level and involve community action, especially for larger-scale construction such as ponds, small dams and macro-catchments which are very often out of the land user’s control.

4. Clear land and water tenure and property rights are necessary to motivate land users to invest in Rain Water Harvesting.

5. A better linkage and access to markets is necessary, and assistance for small-scale farmers to change from subsistence to commercial farming.

6. Micro-catchments usually need a low level of material and technical support; the approach to be successfully spread in need of farmer-to-farmer visits. Farmer-to-farmer exchange can be a highly successful tool for up-scaling of micro-catchment systems.

7. Macro-catchments and small dams are very often not within reach of small communities and usually require material and technical support for the establishment as well as community involvement / organization in the planning and maintenance of the system.

8. Trained extension services and self-help groups and organizations are very effective and needed for spreading of the technology.

The Food Security & Natural Resource Management Project (FSNRMP) in Kassala state implemented by Welthungerhilfe (GAA) which is international Non- Governmental Organization and the dam rehabilitation funded by Federal Ministry for Economic Cooperation and Development BMZ (Bundesministerium für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung).The project interventions focus on the improvement of the food security and strengthening of the local livelihoods through improved water supply infrastructures, food production, productivity, institutional and environmental capacity building and income generation activities. The diversified income generation activities will focus on new and existing women production groups.A long history of relief projects of INGO’s during periods of emergency and conflict in the area, created somehow relief-oriented communities. Nowadays the population gets more and more aware about their rights and the benefits they gain from development projects sometimes even requesting to stop relief activities in favour of development-oriented projects.

The good practice aims to address the needs of the vulnerable pastoral communities and agro-pastoralists in food security and livelihoods in the selected area. Communities are the poorest at the most remote locality suffering from drought and are still war affected areas with many unclean minefields. The good practice directly contributed in the improvement of food security through crop production and income generation activities in the rehabilitated area behind the dam.VDC’s gained

17

Page 18: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

necessary skills during the implementation help to achieve sustainability of the action eventually a dam committee were formed and signed a memo of undertstanding to manage the dam and still functioning. Welthungerhilfe has built good relations with UN agencies such as WFP & FAO. WFP supported the project in food for work activities and the construction of gabion walls, dams and terraces and mesquite clearance from agricultural areas. FAO contributed in providing seeds and tools for farmers in targeted villages. As a result of this success dam other 23 small dams were constructed and increase the rehabilitated land up to 8400 ha.

Awareness sessions and an initial pilot phase also helped building up interest in the target communities. The creation of indigenous local groups/organizations is a key element for successful implementation creating a vision of ownership and helps achieving sustainability.The beneficiaries responded positively to new methods in agriculture and supported the group vegetables gardens as well as food crop production by adopting new water harvesting techniques replacing traditional methods. Progress in implementation of water harvesting techniques was achieved with high participation of the beneficiaries helping in the construction of terraces and dams, mesquite management and building stone bounds. Capacity building, multiple trainings and workshops helped in building a network between communities in target areas.

Availability of water and its spread in a wide area (4200 ha.) behind the dam support soil stability, increase the productive areas and marginal lands rehabilitated by indigenous forests trees which create biodiversity. Thus, some positive mitigation measures to climate change impacts were addressed

Tableau 7 : Earth Basins

N° Designations Technical information, institutional, cultural, economic, etc

1 Common name of the Good Practice (GP) Earth Basins2 Local name of the GP -

3Person/ Institution in partnership (First name, family name, address, phone, fax, mail, e-mail)

Kingsley Kwako AmoakoEnvironment, Land and Water Management UnitDirectorate of Crop ServicesMinistry of Food and [email protected]

4Scale of intervention (1 = town /sub-prefecture, 2 = province / prefecture, 3 = region / district /circle, 4 = national)

National

5Category of GP (1 = Good technological Practices  ; 2 = Good socio-organizational Practices)

Good technological practice

6 Type of GP (is it conservation of water and soil?) Conservation of water and soil

7Domain of activities covered by the GP (1 = Agriculture ; 2 = Livestock ; 3 = Environment ; 4 = Others (to be defined)

Agriculture and Environment

8Environmental conditions of the implementation (agro-ecological zones of application)

All agro-ecological zones

9Objectives of the good practice in connection with the Sustainable land management (GDT), the naturel resource (RN) and the CC

- To act as barriers to runoff- To check erosion and store water- Conserve soil nutrients and organic matter

10 Description of human’s environment /gender (nature of famers practicing GP)

Individual and organization of producers

11 Type of soil where Good Practice is applied / environmental conditions

All types of soils

18

Page 19: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Designations Technical information, institutional, cultural, economic, etc

(watershed)

12Type of utilization lands in connection with the Good Practice (cultivated fields, pasturage, forests, mixed…)

Cultivation fields, pasturage and forests

13 Description of GP

- Are squared or diamond shaped micro-catchment meant to capture and hold all rainwater that falls on the field

- The basins are constructed by making low earth ridges on all sides of the basin

- These ridges keep rainfall and runoff in the mini-basin- Runoff water is then channelled to the lowest point and

stored in an infiltration pit- The lowest point of the basin might be located in one of

the corners (sloping land) or in the middle (on flat land)- The seedlings are planted in or on the side of the infiltrated

pit.- The size of the basin is usually 1-2 m being larger on flat

land and smaller on sloping land.- In some cases, basins of up to 30m length are constructed.- Sometimes grass is planted on the bunds for reinforcement

14 Type of land degradation problems or of RN (natural resource), which GP addresses

- Soil erosion, runoff and nutrient loss- Soil infertility- Sediment transport into streams and rivers- Poor soil moisture, infiltration and water storage

15 Type of actors (1= carriers ; 2 = Actors of technical supports ; 3 = Financial actors)

Carriers and actors of technical support

16

Targeted communities1. Local authority2. Set of local authorities3. Organisation of

producers4. Organisation of women5. Organisation of youth6. Private7. Others

Local authorityOrganization of producersOrganization of womenOrganization of youthPrivateOther (individual farmers)

17 Manner in which GP fights land degradation- Reducing runoff and soil loss- Controlling erosion and nutrient loss- Reducing sediment flow into streams

18 Level of technical knowledge required to implement GP

Mid-level agronomic practices and making of the basin

19 Illustrations 5 :Photographs, drawings, diagrams, etc.

20 Practical pieces of advice of implementation - Farmyard manure and compost can be applied to the basin to improve fertility and water-holding capacity of the soil

- Are suitable in arid and semi-arid areas with annual rainfall amounts of 150mm and above.

- Soils should be deep, preferably at least 1.5m to ensure enough water-holding capacity

- If earth basins are constructed on steep slopes they should

19

Page 20: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Designations Technical information, institutional, cultural, economic, etc

be made small21 Advantages / effects / impacts - Basins are easily constructed by hand

- Improved soil moisture and soil availability for plants- No rainwater is lost through runoff and the risk for erosion

is reduced- It conserves water and increases crop production

22 Constraints to the implementation of GP

- Relatively labour demanding- Large areas are used for limited production- Heavy rainfall events might cause the structure to overflow

since there is no outlet for excess water

23 Measures necessary for lifting constraints

- Provide training to farmers on contour making- Build a stone line or grass strip to divert water spill or

minimize pressure- Encourage communal labour or group work

24 Cost of achievement - Labour GHS 400/ha- Other inputs GHS 200/ha

25Scale in the dissemination process and sustainability (1= initial, 2= maturity ; 3 = lethargy)

Initial

26 Recommendations for the dissemination of GP

- Strengthen extension services- Encourage communal work- Documentaries in the media

27

Bibliographic reference(s)Boahen P., Dartey, B.A., Dogbe, G.D., Boadi, A., Triomohe, B., Daamgard-Lassen, S., and Ashburner, J. (2007). Conservation Agriculture as Practised in Ghana. Nairobi, African Conservation Tillage Network, centre de cooperation international de Recherche Agronomique pour le Development. Food and Agriculture Organization of the United Nations.EPA (2011). Manual/Guidelines for Proven SLM Technologies for Landusers and Extension Service Providers. Environmental Protection Agency, Ministry of Environment, Science and Technology, Accra, Ghana.Soil Research Institute (1980). Annual Report. SRI, Kwadaso, KumasiSyers, J.K. (1997). Managing soils for long term productivity. Phil. Trans. R. Soc. Land B, 352, 1011-1021.

Analysis of good practice This is a practice being implemented by MoFA, EPA and in some cases farmers themselves, and it is a good practice because it conserves water and soil by acting as barriers to runoff; checking erosion and enhancing water storage. It also conserves nutrients and organic matter by curbing or checking the problem of soil erosion, runoff and sediment transport, and nutrients loss. It supports soil productivity by conserving soil nutrients and organic matter, improving soil moisture and soil availability for plants. The conservation of water by minimizing loss of rainwater mitigates the adverse effects of climatic change on crops and other microorganisms on such lands.

Tableau 8 : Epis (ouvrages d’aménagement de la côte marine)

Désignation Informations techniques

Nom de la technologie EpisNoms locaux de la technologie dans la zoneCatégorie de la technologie Structure physiqueLocalités où la technologie est plus développée dans la zone

Zone du Littoral : Lacs (KossiAgbavi, Kpémé, Aného, GoumouKopé,)

Utilisateurs de la technologie/Genre

Etat et Organismes Internationaux

20

Page 21: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

Désignation Informations techniques

Type de sol où la technologie est appliquée/Les conditions environnementales

Cette technologie est utilisée sur la côte.

But ou objectifs de la technologie

Limiter l’érosion côtière et ses impacts puis stabiliser le littoral.

Type d’utilisation des terres en lien avec la technologie

Installations humaines et industrielles

Description de la technologie Un épi est un ouvrage hydraulique rigide (bois, béton ou amas de roches) construit au bord de l'océan ou sur une berge de rivière pour freiner les courants d'eau et limiter les mouvements de sédiments donc l’action de l’érosion.

Dans l’océan comme c’est le cas au Togo, les épis sont disposés perpendiculairement à la côte et permet de casser l’énergie cinétique de la vague conduisant ainsi à la création des plages ou évitant de voir ceux-ci transportés par la dérive littorale.La longueur de l'épi, la hauteur et la distance entre deux épis sont déterminées en fonction de la puissance des vagues et des courants locaux ainsi que de la pente de la plage.

Type de dégradation des terres que la technologie corrige

Erosion hydrique et dégradation physique.

Manière dont la technologie combat la dégradation des terres

Les épis permettent de piéger les sédiments apportés par la dérive littorale et donc entraine la formation et le maintien des plages. Ils empêchent la progression de l’érosion côtière et la disparition des terres agricoles, des villages, des installations industrielles et des routes environnantes.

Niveau de connaissances techniques requis pour appliquer la technologie

Cette technique nécessite une grande expertise et une main d’œuvre qualifiée

Photos, dessin technique

Photos n°66 et 67: Epis entre Kpémé et Aného (Spekker, 2009)

Ampleur d’utilisation de la technologie/superficie/ étendue

Cette technologie est appliquée uniquement dans la zone côtière par endroit car requiert des coûts élevés

Effets bénéfiques ou avantages Frein de l’érosion côtière Création de plage Récupération de plage dégradée Arrêt de la disparition progressive des infrastructures routières et des villages Développement socio-économique

Niveau d’efficacité de la technologie

La technologie est efficace au regard de la réponse qu’elle apporte

21

Page 22: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

Désignation Informations techniques

Inconvénients L’épi provoque parfois une érosion accélérée en aval L’ouvrage peut être endommagé et nécessite un entretien important.

Contraintes/ difficultés/ limites Les coûts élevés des ouvrages L’insuffisance de fonds pour réaliser les ouvrages de protection sur de grandes

distances Complexité du travail L’insuffisance de moyens matériels et humains pour une surveillance intense de la

côte La paupérisation des communautés du littoral qui constitue un obstacle à la mise en

œuvre des dispositions réglementaire pour la protection de la côte.Coûts relatifs à la mise en place de la technologie

Coût de réalisation : 350 000 000 FCFA pour un épi d’une taille moyenne de 10 m de largeur sur 50 m de longueur (source : CGIL)

Tableau 9 : Interconnexion des bassins de rétention

Désignation Informations techniques

Nom de la technologie Interconnexion des bassins de rétentionNoms locaux de la technologie dans la zone

Catégorie de la technologie Structure physiqueLocalité où la technologie est plus développée dans la zone

Lomé

Utilisateurs de la technologie/Genre

Etat

Type de sol où la technologie est appliquée/Les conditions environnementales

Cette technologie est utilisée dans les zones urbaines sujettes aux inondations

But ou objectifs de la technologie

Cette technique a pour objectif de réduire les risques d’inondation pouvant être dus au trop plein des bassins de rétention

Type d’utilisation des terres en lien avec la technologie

Installations humaines (terres urbaines)

Description de la technologie Un canal d’interconnexion est un ouvrage hydraulique en béton construit pour relier un bassin de rétention en amont à un autre en aval. Il permet d’évacuer le trop-plein d’eau du bassin en amont vers un bassin en aval.

Type de dégradation des terres que la technologie corrige

Dégradation physique et érosion hydrique

Manière dont la technologie combat la dégradation des terres

Cette technologie permet de résoudre les problèmes d’inondations récurrentes qui entrainent une dégradation des terres ainsi que des infrastructures urbaines.

Niveau de connaissances techniques requis pour appliquer la technologie

Cette technique nécessite une grande expertise et une main d’œuvre qualifiée

Photos, dessin technique

22

Page 23: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

Désignation Informations techniques

Photo n° 70 : Canal d’interconnexion entre le bassin de rétention d’Agbalépédogan et celui de Gbossimé

(INADES-Formation Togo, 2014)Ampleur d’utilisation de la technologie/superficie/ étendue

Cette technologie est utilisée dans la ville de Lomé en reponse aux inondations recurrrentes

Effets bénéfiques ou avantages Protection contre les inondations Assainissement de la ville surtout en saison des pluies

Niveau efficacité de la technologie

Cette technique est très efficace pour résoudre les problèmes d’inondation

Inconvénients Les canaux d’interconnexion peuvent avoir une importante emprise foncière Risques de nuisances olfactives (stagnation d’eau, putréfaction de végétaux et

d’animaux,…) par défaut de réalisation ou manque d’entretien.Contraintes/ difficultés/ limites Les canaux d’interconnexion nécessitent des moyens financiers très élevés pour

leur construction ainsi qu’un entretien important et régulier ; Les populations déversent les déchets solides dans ces canaux

Coûts relatifs à la mise en place de la technologie

Coût de réalisation : En fonction de la nature et des dimensions de l’ouvrage. Il est de 675 000 FCFA le mètre linéaire (AGETUR).

Tableau 10 : Irrigation

N° Désignations Informations techniques, institutionnelles, culturelle, économique, etc.

1 Nom commun de la bonne pratique

 Irrigation

2 Nom local de la BP  Les exploitants parlent le Kanembou

3

Personne / Structure de contact (nom, prénom, adresse, téléphone, fax, BP, e-mail)

Pismon Doussoué/Ministère de l’Agriculture/SODELAC/ Chef de Division Suivi-évaluationTél : (235) 66 29 59 38/99 93 83 99E-mail : [email protected]

4

Echelle d'intervention ((1 = commune /sous-préfecture, 2 = province / préfecture, 3 = région / district /cercle, 4 = national) 3

5

Catégorie de BP2(1 = Bonnes Pratiques technologiques ; 2 = Bonnes Pratiques socio-organisationnelles) 1

6 Type de BP Techniques7 Secteur d’activités couvert

par la BP1

23

Page 24: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Désignations Informations techniques, institutionnelles, culturelle, économique, etc.

(1 = Agriculture ; 2 = Elevage ; 3 = Environnement ; 4 = Autres (à définir)

8

Conditions environnementales de la mise en œuvre (zone agro-écologiqueD’application)

Zone sahélienne-Climat aride à semi-aride avec des isohyètes comprises entre 200 -600 mm/an-La saison des pluies dure 6 mois-La température moyenne annuelle varie entre 35 °C à 40°C-On enregistre un très fort niveau d’évaporation-Risque de salinisation suite à la remontée capillaire des eaux de nappe phréatique-L’humidité relative est faible- Ensablement (érosion éolienne)

9Objectifs de la bonne pratique en lien avec la GDT, les RN et le CC

-Préserver l’humidité du sol pour la croissance optimale des cultures-Entretenir la vie édaphique-Production de la matière organique, ce qui constitue un puits carbone et permet de ce fait de lutter contre le changement climatique

10

Description de l’environnement humain /genre (nature des exploitants appliquant la BP)

Il faut signaler que l’économie de la région repose largement sur le secteur primaire (agriculture, élevage, pêche) qui occupe la majorité de la population hommes et femmes (80% de la population).-Faibles infrastructures de communication-Populations très pauvres avec un taux très élevé d’analphabétisme surtout dans le milieu femmeLes rendements agricoles sont élevés grâce à l’irrigation, cependant le risque de salinisation est constamment là.

11

Type de sol où la BP est appliquée/ les conditions environnementales (bassin versant)  Sol alluvionnaires (cuvettes des polders riches en matière organique)

12

Type d’utilisation des terres en lien avec la BP (Terres cultivées, pâturage, forêts, mixte…)  Terres cultivées

13 Description de la BP Cette irrigation se passe différemment selon les saisons :-En saison des pluies : par gravitation ;-En saison sèche : par pompage d’eau du lac à travers une station de pompage.

14Type de problème de dégradation des terres ou des RN, auquel la BP s’adresse

 La zone où on met en pratique cette technique se trouve dans la zone sahélienne où l’eau est insuffisante pour assurer la croissance des cultures (maïs, blé, cultures maraîchères) jusqu’à leur maturité. L’irrigation apporte un appoint d’eau pour combler le déficit.

15

Type d’acteurs4 (1= porteurs ; 2 = Acteurs de soutien technique ; 3 = Acteurs financiers) 2

16

Communautés ciblées1. Collectivité locale2. Ensemble de collectivités

locales3. Organisation de

producteurs4. Organisation de femmes5. Organisation de jeunes6. PrivéAutres

17 Manière dont la BP combat la dégradation des terres

 L’eau apportée par cette irrigation permet d’augmenter l’humidité et partant la teneur d’eau utile.

24

Page 25: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Désignations Informations techniques, institutionnelles, culturelle, économique, etc.

18Niveau de connaissances techniques requis pour appliquer la BP  Cours moyen/ savoir lire et écrire

19 Illustrations 5 photos, dessins, schémas

etc.

20 Conseils pratiques de mise en œuvre

-Entretenir les canaux d’irrigation (en pvc, béton, terre) pour que l’eau aille loin ;-Respects des tours d’eau selon un programme ;-Entretien de station de pompage par motopompe ;-Entretien des canalisations en terre pour éviter l’obstruction des conduites d’eau par des mauvaises herbes.

21 Avantages / effets / impacts -Maîtrise de l’eau ;-Effet négatif : risque de salinisation, c’est pourquoi il faut couplet l’irrigation au drainage pour minimiser ce risque (l’eau du lac est salée) ;-Augmentation des rendements agricoles (par ex 3t / ha soit 30 sacs de 100kg maïs épis).

22 Contraintes liées à la mise en œuvre de la BP  Apparition du sel sur les sols

23 Mesures nécessaires à la levée des contraintes  Couplage irrigation/drainage

24 Coût de réalisation6-1ha dans les polders coûte 3 à 5 millions de FCFA ;-1ha dans les Wadis coûte 7 à 11 millions.

25 Echelle dans le processus de diffusion et durabilité 7 1

26 Recommandations pour la diffusion de la BP

Privilégier les petites surfaces et opter de plus en plus pour l’irrigation par gravitation parce qu’elle est moins onéreuse. Raison pour laquelle il sera préférable de réaliser un chenal d’irrigation entre la source d’eau (le lac) et les champs à irriguer.

27

Références bibliographiques

1. DELWARTE J.L. (1987) : «  Développement des cultures irriguées dans la vallée du fleuve Niger ». Extension du périmètre maraîcher de Tillakaïna. ONAHA (DI), Ministère de l’Agriculture et de l’Environnement.

2. CILSS –CLUB DU SAHEL- (1987) : « Etude sur l’amélioration des cultures irriguées dans les pays du Sahel –Niger- Rapport de synthèse ». Rép. Du Niger.

Cette bonne pratique a été proposée par la Société de Développement du Lac (SODELAC). Dans sa forme actuelle, la SODELAC existe depuis 1967. Elle a pour objectif de mettre en valeur les polders du Lac Tchad en produisant du blé, du maïs et des cultures maraîchères. Travaillant dans la zone sahélienne où le déficit hydrique a constamment fait chuter ses premières productions se traduisant en

25

Page 26: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

fine qu’il est impossible de produire sans la maîtrise d’eau, la société était amenée à introduire le système d’irrigation.Cette pratique consiste à utiliser l’eau du Lac Tchad pour alimenter les cultures par gravitation en saison des pluies, et par prélèvement d’eau à travers une station de pompage en saison sèche quand les eaux regagnent leurs lits.L’introduction du système a permis de satisfaire le besoin en eau des cultures, et partant d’augmenter les rendements agricoles. La faune aviaire et la faune terrestre trouvent dans ce système leur compte, car tous viennent s’abreuver dans l’eau coulant dans les canaux ; la microfaune trouve là son meilleur habitat de prédilection. La végétation qui résulte de la disponibilité permanente de l’eau fixe le carbone ce qui contribue à la lutte contre le changement climatique.D’autant plus que l’eau du lac utilisée pour irriguer est salée, la salinisation des sols demeure la contrainte majeure. Pour la lever, on couple l’irrigation avec le drainage. Dans les zones où le déficit d’eau reste un facteur limitant les productions, il sera recommandé cette bonne pratique en faisant attention aux conseils prodigués quant à sa mise en œuvre (voir la fiche 1).

Tableau 11 : Micro-irrigation à cuvette « Koglogo »

N° Désignations Informations techniques, institutionnelles, culturelles, économiques, etc.

1 Nom commun de la bonne pratique (BP)

Micro-irrigation à cuvette « Koglogo »

2 Nom local de la BP Koglogo

3Personne / Structure de contact (nom, prénom, adresse, téléphone, fax, BP, e-mail)

Association Centre Ecologique Albert Schweitzer du Burkina Faso, Tel. 25343008, E-mail : [email protected]

4

Echelle d'intervention (1 = commune /sous-préfecture, 2 = province / préfecture, 3 = région / district /cercle, 4 = national)

Les cuvettes sont utilisées actuellement dans la région du Centre-Ouest dans la commune rurale de Villy. Elles peuvent être utilisées sur tout le pays.

5Catégorie de BP (1 = Bonnes Pratiques technologiques ; 2 = Bonnes Pratiques socio-organisationnelles)

Bonne pratique technologique

6 Type de BP Bonnes pratiques de gestion de l’eau

7Secteur d’activités couvert par la BP (1 = Agriculture ; 2 = Elevage ; 3 = Environnement ; 4 = Autres (à définir)

Agriculture

8Conditions environnementales de mise en œuvre (zones agro-écologiques d’application)

Les cuvettes s’utilisent sous tous les climats au Burkina Faso

9 Objectifs de la bonne pratique en lien avec la GDT, les RN et le CC

Le principe des cuvettes "Koglogo" est de créer les conditions naturelles pour une irrigation localisée en culture maraîchère. L’objectif est d’économiser l’eau en irrigation au regard du fait que l’irrigation consomme beaucoup d’eau dans un contexte de rareté que peut induire le changement climatique. Les cuvettes permettent également une meilleure valorisation des bas-fonds pour les cultures maraîchères.

10Description de l’environnement humain /genre (nature des exploitants appliquant la BP)

Maraîchers.

11Type de sol où la BP est appliquée / les conditions environnementales (bassin versant)

Sols de bas-fonds, argileux à sableux argileux : sols hydromorphes à pseudogley, sols peu évolués d’apport colluvio-alluviaux.

12Type d’utilisation des terres en lien avec la BP (Terres cultivées, pâturage, forêts, mixte…)

Terres cultivées

26

Page 27: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Désignations Informations techniques, institutionnelles, culturelles, économiques, etc.

13 Description de la BP

La cuvette à tomate est une technique traditionnelle d’économie d’eau en culture maraîchère. La réalisation de la cuvette se fait dans les bas-fonds pour la culture maraîchère. Elle consiste à faire un labour de la parcelle. La réalisation de la cuvette se fait alors à l’aide d’un canari placé sur le sol labouré légèrement humidifié avec un tassement de la terre autour du canari. En vissant le canari, cela permet de polir l’intérieur de la cuvette. Le canari, servant simplement de moule, est retiré laissant la cuvette. Un maraîcher fait entre 40 et 50 cuvettes par heure soit 80 hommes jour/hectare. Les cultures maraîchères et particulièrement la tomate sont plantées à l’intérieur de la cuvette. L’eau et les fertilisants sont apportés directement à l’intérieur de la cuvette limitant ainsi les pertes. Les mauvaises herbes ne poussant que dans la cuvette, les opérations d’entretien sont facilitées. Les cuvettes sont pratiquées dans le centre-ouest du Burkina Faso dans la zone de Saria et de Villy et sont utilisables dans les bas-fonds.

14Type de problème de dégradation des terres ou des RN, auquel la BP s’adresse

Utilisation optimale de l’eau pour la production maraichère

15Type d’acteurs (1= porteurs ; 2 = Acteurs de soutien technique ; 3 = Acteurs financiers)

1= Groupes de producteurs, producteurs, ménages ;2 = Services d’encadrement technique ; ONG ; Associations3= Etat ; collectivités territoriales ; ONG ; Projets et programmes, etc.

16

Communautés ciblées1. Collectivité locale2. Ensemble de collectivités locales3. Organisation de producteurs4. Organisation de femmes5. Organisation de jeunes6. Privé7. Autres

Organisation de producteurs Organisation de femmes Organisation de jeunes Privé

17 Manière dont la BP combat la dégradation des terres

L’eau et les fertilisants sont apportés directement à l’intérieur de la cuvette limitant ainsi les pertes. Les mauvaises herbes ne poussant que dans la cuvette, les opérations d’entretien sont facilitées.L’économie d’eau d’irrigation peut aller jusqu’à 80 % par rapport aux planches ordinaires.Permet une utilisation efficiente des fertilisants (application localisée).

18 Niveau de connaissances techniques requis pour appliquer la BP

Être formé sur la technique.

19

Illustrations :Photos, dessins, schémas, etc.

Photo : CEAS, 1998

27

Page 28: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Désignations Informations techniques, institutionnelles, culturelles, économiques, etc.

Photo : CEAS, 1998

Photo : CEAS, 1998

20 Conseils pratiques de mise en œuvre

La réalisation de la cuvette se fait dans les bas-fonds pour la culture maraîchère.

Un maraîcher fait entre 40-50 cuvettes par heure soit 80 hommes jour/hectare.

21 Avantages / effets / impacts

Économie d’eau d’irrigation jusqu’à 80 % par rapport aux planches ordinaires.

Augmentation des rendements de l’ordre de 40 -50 % par rapport aux planches ordinaires.

Réduction de la main d’œuvre pour l’irrigation et le désherbage.

22 Contraintes liées à la mise en œuvre de la BP

Main d’œuvre importante pour la réalisation de la cuvette ; Les cuvettes doivent être reprises chaque année ; La technologie est limitée à de petites superficies.

23 Mesures nécessaires à la levée des contraintes

Conception de cuvettes préfabriquées en matière plastique (recyclé).

24 Coût de réalisation 60 000 FCFA / ha

25Echelle dans le processus de diffusion et durabilité (1= initiale, 2= maturité ; 3 = léthargie)

Initiale

26 Recommandations pour la diffusion de Pour la diffusion :

28

Page 29: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Désignations Informations techniques, institutionnelles, culturelles, économiques, etc.

la BP

organiser des visites d’échanges entre producteurs ; réaliser de fiches techniques traduites en langues nationales ; faire des publications dans les journaux de développement et

dans les quotidiens d’information.Références1. CEAS, 2008. Les cuvettes à tomates. Centre Ecologique Albert Schweitzer, Spore, CTA, 137 : 7.2. CILSS, 2012. Bonnes pratiques agro-sylvo-pastorales d’amélioration durable de la fertilité des sols au

Burkina Faso, 194 p.3. SP-CONEDD, 2011. Etude sur les meilleures pratiques de gestion durable des terres, 179 p.4. IUCN, 2009. Capitalisation des informations sur les pratiques d’adaptation aux changements climatiques au

Burkina Faso ; 138p.5. Ouédraogo E., 2004. Le compostage pour l’amélioration de la fertilité des sols et de la production agricole

au Sahel. CEAS, Imprimerie A.D, Ouagadougou, 1ère édition, 31 pages.6. UICN-Programme Burkina Faso, 2010. Pratiques d’adaptation à la variabilité et au changement

climatique au Burkina Faso : Catalogue de fiches techniques, 67 p.

La micro-irrigation à cuvettes « Koglogo » est une pratique traditionnelle d’économie d’eau en culture maraîchère dans la région du Centre-Ouest (commune rurale de Villy) soutenue par l’Association Centre Ecologique Albert Schweitzer (CEAS) du Burkina Faso. La pratique fait l’objet de vulgarisation dans la zone.

La pratique consiste à réaliser la cuvette à l’aide d’un canari placé sur le sol labouré légèrement et humidifié avec un tassement de la terre autour du canari. En vissant le canari, cela permet de polir l’intérieur de la cuvette. Le canari, servant simplement de moule, est retiré, laissant la cuvette. Les cultures maraîchères et particulièrement la tomate sont plantées à l’intérieur de la cuvette. L’eau et les fertilisants sont apportés directement à l’intérieur de la cuvette limitant ainsi les pertes. Les mauvaises herbes ne poussant que dans la cuvette, les opérations d’entretien sont facilitées.

La pratique permet une plus grande économie d’eau d’irrigation par rapport aux planches ordinaires, une augmentation des rendements, une réduction de la main d’œuvre pour l’irrigation et le désherbage. Les principales contraintes sont la main d’œuvre importante pour sa réalisation, le fait que les cuvettes doivent être reprises chaque année et le fait que la technologie est limitée à de petites superficies.

Tableau 12 : Organic gabion box_Technoloy

Designations Technical information, institutional, cultural, economic, etc

1 Common name of the Good Practice (GP) Organic gabion box

2 Local name of the GP Not yet have local namePerson/ Institution in partnership (First name, family name, address, phone, fax, mail, e-mail)

Agriculture and Natural resource bureau Staffs

3

Scale of intervention (1 = town /sub-prefecture, 2 = province / prefecture, 3 = region / district /circle, 4 = national)

3= region/district level

29

Page 30: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

Designations Technical information, institutional, cultural, economic, etc

4Category of GP (1 = Good technological Practices  ; 2 = Good socio-organizational Practices)

1=Good technological practices

5 Type of GP

“Organic” gabion box has been implemented in the highland areas of Amhara region where there is enough supply of bamboo and reed. The prerequisites are the availability of materials and the nature of the gully and upper catchment characteristics.

The technology is well suited in gullies area where there is deep soil to find a proper foundation to install the box properly and in areas where there are no big stones or boulders coming from the upper catchment.

6

Domain of activities covered by the GP (1 = Agriculture ; 2 = Livestock ; 3 = Environment ; 4 = Others (to be defined)

1,2 and 3=Agriculture, livestock and Environment

7Environmental conditions of the implementation (agro-ecological zones of application)

There is no agro-ecological limitation to implement the technology.

8

Objectives of the good practice in connection with the Sustainable land management (GDT), the naturel resource (RN) and the CC

1. To effectively rehabilitated gully area and restoring eroded lands back to their orgional productivitiy.

9Description of human’s environment /gender (nature of famers practicing GP)

The technology has been started in some woredas of South Gondar Zone, Amhara National Regional State in 2003. Since then, it is replicated in many woredas and watersheds in other parts of the region. Its effect on trapping sediment and moisture in side the gully and improving the micro-niche to create ideal condition for the growth of biological materials is tremendous.

10 Type of soil where Good Practice is applied / environmental conditions (watershed)

The technology is suitable to areas where there is high rainfall amount, deep soil profile and almost gentl topography. But soil erosion that is gully expansion, deepening and elongation of gullies is caused by both loose soil structure and huge water runoff volume. Then the GP reduces and gully beds and sidewalls will be converted into productive areas.

11

Type of utilization lands in connection with the Good Practice (cultivated fields, pasturage, forests, mixed…)

Cultivated fields and pasturage area.

12 Description of GP

This organic gabions are made or fabricated from locally available bamboo and red strips, which are woven and then tied together to form cubic permeable boxes that can be filled with soil, sand or stone. These technologies has been applied in all land use types mainly in the grazing areas and farmlands where gully exists. There is no local name given for this technology yet as it was devised by experts and later on taken up by land users.“Organic” gabion box has been implemented in the highland areas of Amhara region where there is enough supply of bamboo and reed. The prerequisites are the availability of materials and the nature of the gully and upper catchment characteristics.

13 Type of land degradation problems or of RN, in which addresses GP

The technology is well suited in gullies where there is deep soil to find a proper foundation to install the box properly and in areas where there are no big stones or boulders coming from the upper catchment.

14Type of actors (1= carriers ; 2 = Actors of technical supports ; 3 = Financial actors)

1, 2 and 3 = carriers, actors of technological support and technical supporters.

15 Targeted communities Targeted communities are all sort of social groups and individuels.

30

Page 31: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

Designations Technical information, institutional, cultural, economic, etc

7. Local authority8. Set of local authorities9. Organisation of producers10. Organisation of women11. Organisation of youth12. Private13. Others

16 Manner in which GP fight land degradation,

The “organic” gabions are strategically placed across gully floors, and buttressed downstream for stability. Thereby the technology reduces the velocity of runoff water and allow settling of transported soils and soil materials that would be washed away. By doing so it rehabilitates gully erosion.

17 Level of technical knowledge required to implement GP

It is not complex and does not require such complex knowledge except base footing and alignment.

18 Illustrations 5 :Photographs, drawings, diagrams, etc.

19 Practical piece of advice of implementation

To avoid frequent maintenance and destruction of the boxes by the runoff water, it is advisable to limit the application of this measure in medium/smaller gullies which have slope range of up to 20%.The combining it with other proven SLM technology that withstand flood runoff is highly important.In order to avoid the washing out of the soil in the early stages of sedimentation, leaves from the false Banana (Enset) are placed inside the box like sheeting.

20 Advantages / effects / impacts Accordingly, as soon as an adequate degree of sedimentation has been achieved, appropriate vegetative structures will be put in place so as to strengthen, and eventually replace. As a result, the expansion, deepening and elongation of gullies will be reduced and gully beds and sidewalls will be converted into productive areas.

21 Constraints to the implementation of GP This "organic" gabion rots over time.

22 Measures necessary for lifting constraints

Strengthening it with other physical and biological soil and water conservation measures is highly recomended.

31

Page 32: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

Designations Technical information, institutional, cultural, economic, etc

23 Cost of achievement

The technology can be easily adapted by any farmer/land user. It has no complexity in the design and do not need a special workmanship. It is an ideal method to treat gullies appearing in private lands since the labour it requires can be covered by the respective family members. In terms of cost, compared to the other physical gully treatment measures, it is by far the cheapest as long as the farmers have bamboo and reed sticks around their homestead.

24Scale in the dissemination process and sustainability (1= initial, 2= maturity ; 3 = lethargy) 3 = lethargy.

25 Recommandations for the dissemination of GP

As it is at new but proved technology it needs further study and well documentation.

Tableau 13 : Puits maraîchers

Désignation Informations techniques

Nom de la technologie Puits maraichersNoms locaux de la technologie dans la zone

Catégorie de la technologie Aménagement ou Pratique physiqueLocalité où la technologie est plus développée dans la zone

Cette technologie est développée un peu partout dans les zones surtout dans la Savane Sèche et le Littoral. Quelques exemples : Zone de la Savane Sèche : Tône (Tami, Dapaong) ; Kpendjal (Namoundjoga,

Naki-Est) ; Kéran (Atetou, Omalo, Warengo) ; Kozah (Lassa,Soumdina, Kouméa, Namda) ; Binah (Kikawa, Kétao, Sirika, Farandè, Kagnissi) ; Doufelgou (Kantabolo, Melou, Défalé, Baga, Koka) ; Assoli (Gamdè, Soudou, Dola, Koumondè, Alédjo-Kadara)

Zone de la Savane Humide : Tchamba (Koussoutou, Tchamba, Afem) ; Tchaoudjou (Sokodè) ; Sotouboua (Aouda-nima, Sotouboua)

Zone de la Forêt : Kloto (Kpalimé, Tové) Zone du Littoral : Golfe (zone portuaire) ; Lacs (Goumoukopé); Vo (Vogan)

Utilisateurs de la technologie/Genre

Agriculteurs (Hommes et Femmes)

Type de sol où la technologie est appliquée/Les conditions environnementales

Cette technologie est utilisée sur des terrains agricoles où la nappe est généralement peu profonde

But ou objectifs de la technologie Cette technique a pour objectifs d’accroître l’efficience de l’utilisation de l’eau en zone aride

Type d’utilisation des terres en lien avec la technologie

Jardins maraichers

Description de la technologie L’utilisation des puits maraichers consiste à creuser les puits dans les bas-fonds et les lits de rivières pour avoir facilement accès à l’eau pour l’irrigation des cultures.

Type de dégradation des terres que la technologie corrige

Dégradation physique du sol (indirecte)

Manière dont la technologie combat la dégradation desterres

Elle permet de faire le maraîchage en saison sèche, ce qui garde le sol couvert.

Niveau de connaissances techniques requis pour appliquer la technologie

Cette technique nécessite des compétences techniques en termes de construction du puits

32

Page 33: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

Désignation Informations techniques

Photos, dessin technique Puits maraichers (INADES-Formation Togo, 2013) :

Photo n°62  à Namoundjoga Photo n°63 à AgouAmpleur d’utilisation de la technologie/superficie/ étendue

Cette technologie est largement utilisée par les maraîchers

Effets bénéfiques ou avantages Réduction du stress hydrique Augmentation des rendements et du revenu Permet d’étaler la production sur toute l’année

Niveau efficacité de la technologie Cette technique est efficace pour l’irrigation en zone arideInconvénients Risque d’amenuisement du niveau d’eau de la nappe souterraine

Risque d’assèchement du puits pendant la saison sèche au cours de la campagne maraîchère

Contraintes/ difficultés/ limites Elle nécessite des moyens financiers importants et de la main d’œuvre qualifiéeCoûts relatifs à la mise en place de latechnologie

Coût de réalisation : 300 000 à 500 000 FCFA pour un puits de 7 à 10 m de profondeur et 2 m de diamètre

Tableau 14 : Rétention Ditches

N° Designations Technical information, institutional, cultural, economic, etc

1 Common name of the Good Practice (GP) Retention Ditches2 Local name of the GP -

3Person/ Institution in partnership (First name, family name, address, phone, fax, mail, e-mail)

Isaac Charles Acquah Jnr; Environmental Protection Agency (EPA); Chief Programme Officer; P. O. Box M326, Accra-Ghana;0243004082 or 0275884512; [email protected]/ [email protected]

4Scale of intervention (1 = town /sub-prefecture, 2 = province / prefecture, 3 = region / district /circle, 4 = national)

National

5 Category of GP (1 = Good technological Good technological practice

33

Page 34: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Designations Technical information, institutional, cultural, economic, etc

Practices  ; 2 = Good socio-organizational Practices)

6 Type of GP (Is it conservation of water and soil ?) Conservation of water and soil

7Domain of activities covered by the GP (1 = Agriculture ; 2 = Livestock ; 3 = Environment ; 4 = Others (to be defined)

Agriculture and Environment

8Environmental conditions of the implementation (agro-ecological zones of application)

All agro-ecological zones

9Objectives of the good practice in connection with the Sustainable land management (GDT), the naturel resource (RN) and the CC

- Check erosion and runoff- Harvest water from roads and tracks- Conserve soil nutrients and organic matter

10 Description of human’s environment /gender (nature of famers practicing GP)

Individual and organization of producers

11 Type of soil where Good Practice is applied / environmental conditions (watershed)

All types of soils

12Type of utilization lands in connection with the Good Practice (cultivated fields, pasturage, forests, mixed…)

Cultivation fields, pasturage and forests

13 Description of GP

- Are large ditches, designed to catch and retain all incoming runoff and hold it until it infiltrates into the ground

- Sometimes called infiltration ditches- Commonly used in semi-arid areas- Design of retention ditches is usually determined by trial

and error- Often the ditch is about 0.3-0.6m deep and 0.5-1m wide- In very stable soils it is possible to make the sides nearly

vertical, but the top width of the ditches needs to be wider than the bottom width in most cases

- Spacing between ditches varies according to slope (20m for flat lands and 10-15m on sloping land) and the ditches might have open ends so that excess water can exist

- In constructing the ditches the soil is thrown to the lower side to form an embankment that prevents soil from falling back in

- Grass can be planted on top of the embankment to stabilize the structure

14 Type of land degradation problems or of RN (natural resource), which GP addresses

- Soil erosion, runoff and nutrient loss- Soil infertility- Poor soil moisture, infiltration and water storage

15 Type of actors (1= carriers ; 2 = Actors of technical supports ; 3 = Financial actors)

Carriers and actors of technical support

16

Targeted communities1. Local authority2. Set of local authorities3. Organisation of

producers4. Organisation of women5. Organisation of youth6. Private7. Others

Local authorityOrganization of producersOrganization of womenOrganization of youthPrivateOther (individual farmers)

17 Manner in which GP fights land degradation,- Reducing runoff and soil loss- Controlling erosion and nutrient loss- Retaining water for use on the field

34

Page 35: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Designations Technical information, institutional, cultural, economic, etc

18 Level of technical knowledge required to implement GP

Mid-level agronomic practices and making of the ditches

19 Illustrations 5 :Photographs, drawings, diagrams, etc.

20 Practical pieces of advice of implementation

- Particularly beneficial in semi-arid areas where lack of soil moisture is a problem

- Suitable for growing crops with large water requirement- Should be constructed on flat or gentle sloping land- Soils should be permeable, deep and stable- Ditches are not suitable on shallow soils or in areas prone

to landslides21 Advantages / effects / impacts - Retains runoff and improves soil moisture

- Reduces soil erosion- Makes it possible to grow water demanding crops in dry

areas- It conserves water and increases crop production

22 Constraints to the implementation of GP

- Heavy rainfall might overflow and break ditches- Labour intensive to construct- Need to be maintained and desilted regularly- On unstable land there might be risk of landslides

23 Measures necessary for lifting constraints

- Provide training to farmers on contour making- Build a stone line or grass strip to divert water spill or

minimize pressure- Encourage communal labour or group work

24 Cost of achievement - Labour GHS 400/ha- Other inputs GHS 200/ha

25Scale in the dissemination process and sustainability (1= initial, 2= maturity ; 3 = lethargy) Initial

26 Recommendations for the dissemination of GP

- Strengthen extension services- Encourage communal work- Documentaries in the media

27

Bibliographic reference(s)Boahen P., Dartey, B.A., Dogbe, G.D., Boadi, A., Triomohe, B., Daamgard-Lassen, S., and Ashburner, J. (2007). Conservation Agriculture as Practised in Ghana. Nairobi, African Conservation Tillage Network, centre de cooperation international de Recherche Agronomique pour le Development. Food and Agriculture Organization of the United Nations.EPA (2011). Manual/Guidelines for Proven SLM Technologies for Landusers and Extension Service Providers. Environmental Protection Agency, Ministry of Environment, Science and Technology, Accra, Ghana.FAO (1965). Soil Erosion by Water: Some Measure for its Control on Cultivated Lands. Food and Agriculture Organization of the United Nations, Rome, ItalyQuansah, C, and Yeboah, O.S. (1994). Soil and Water Conservation. CRI Crop Management Research Training. Crop Management Guide 15.Soil Research Institute (1980). Annual Report. SRI, Kwadaso, Kumasi.Syers, J.K. (1997). Managing soils for long term productivity. Phil. Trans. R. Soc. Land B, 352, 1011-1021.

Analysis of good practice

35

Page 36: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

Use of retention ditches is promoted by MoFA, EPA and SRI. Conservation of water and soil to overcome land degradation problems such as excessive runoff and erosion makes this practice a good one. The practice does not only check erosion and reduce runoff but also provides avenue for rainwater harvesting from roads and tracks which makes it possible to grow water demanding crops and facilitating the hydrological processes that reinforce water availability for crops. The practice also conserves soil nutrients and organic matter that enriches soil productivity.

Tableau 15 : Stockage de l’eau de pluie (boulis)

Désignation Informations techniques

Nom de la technologie Stockage de l’eau de pluies ou boulis

Noms locaux de la technologie dans la zone

Catégorie de la technologie Aménagement ou Pratique physiqueLocalité où la technologie est plus développée dans la zone

Zone de la Savane Sèche : Tône (Lotogou, Tami)Zone de la Savane Humide : Sotouboua (Adjengré, Tabidè, Komsadè, Sotouboua) ; Tchamba (Afem, Alibi, Tchekèlè)

Utilisateurs de la technologie/Genre

Producteurs agricoles et ONG

Type de sol où la technologie est appliquée/Les conditions environnementales

Cette technologie est utilisée sur les basins arides, en dehors des sols sableux

But ou objectifs de la technologie

L’objectif principal de cette technologie est de lutter contre les déficits d’eau en saison sèche mais aussi lutter en même temps contre l’érosion hydrique très forte en saison pluvieuse.

Type d’utilisation des terres en lien avec la technologie

Terres cultivées

Description de la technologie Elle consiste à creuser à excaver certains bassins où l’écoulement des eaux érode de vastes superficies de terres pour stocker l’eau de e ruissellement. L’eau de pluie retenue dans le boulis sert pour l’irrigation en saison sèche.

Type de dégradation des terres que la technologie corrige

Erosion hydrique

Manière dont la technologie combat la dégradation desterres

Cette technique freine le ruissellement et l’erosion hydrique du sol. Elle permet de lutter contre le stress hydrique.

Niveau de connaissances techniques requis pour appliquer la technologie

Une formation technique est nécessaire pour savoir où et comment installer le boulis.

36

Page 37: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

Désignation Informations techniques

Photos, dessin technique Boulis pour le stckage de l’eau de pluie(INADES-Formation Togo, 2014)

Photo n°60 à Tami Photo n°61 à SotoubouaAmpleur d’utilisation de la technologie/ superficie/ étendue

Cette technologie n’est pas répandue

Effets bénéfiques ou avantages

Lutte contre le développement des ravines et l’érosion Permet le développement du maraichage Permet la récupération des terres dégradées Permet l’abreuvement du bétail

Niveau efficacité de la technologie

La technique est très efficace

Inconvénients Elle peut entrainer l’assèchement des rivièresContraintes/ difficultés/ limites

La technique nécessite un matériel coûteux et une main d’œuvre qualifiée et chère.

Coûts relatifs à la mise en place de latechnologie

Coût de réalisation : Coût variable en fonction de la taille de l’infrastructure (au moins 5 000 000 FCFA)

Tableau 16 : Surcreusement des mares naturelles

N° Désignations Informations techniques, institutionnelles, culturelles, économiques, etc.

1 Nom commun de la bonne pratique (BP)

Surcreusement des mares naturelles

2 Nom local de la BP 3 Personne / Structure de contact (nom, Programme de Lutte Contre l’Ensablement dans le Bassin du

37

Page 38: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Désignations Informations techniques, institutionnelles, culturelles, économiques, etc.

prénom, adresse, téléphone, fax, BP, e-mail)

fleuve Niger (PLCE/BN), sous composante Burkina Faso, PDEL – LG, sous composante Burkina Faso.

4

Echelle d'intervention (1 = commune /sous-préfecture, 2 = province / préfecture, 3 = région / district /cercle, 4 = national)

La région du Sahel est la plus favorable à la réalisation de cette pratique.

5Catégorie de BP (1 = Bonnes Pratiques technologiques ; 2 = Bonnes Pratiques socio-organisationnelles)

Bonne pratique technologique

6 Type de BP Bonnes pratiques d’hydraulique pastorale de GDT

7Secteur d’activités couvert par la BP (1 = Agriculture ; 2 = Elevage ; 3 = Environnement ; 4 = Autres (à définir)

Elevage

8Conditions environnementales de mise en œuvre (zones agro-écologiques d’application)

Au Burkina Faso le surcreusement de mares naturelles est réalisé prioritairement dans les zones sahéliennes.

9 Objectifs de la bonne pratique en lien avec la GDT, les RN et le CC

Augmenter la disponibilité en eau des mares, Améliorer l’abreuvement des animaux, Lutter contre l’ensablement des points d’eau.

10Description de l’environnement humain /genre (nature des exploitants appliquant la BP)

Les mares surcreusées sont prioritairement utilisées par les éleveurs pour l’abreuvement des animaux et les besoins domestiques.

11Type de sol où la BP est appliquée / les conditions environnementales (bassin versant)

Les surcreusements sont réalisés dans des mares dont les aptitudes pédologiques permettent les travaux de curage. Les terres de bas-fonds sont généralement les plus propices à la réalisation de cette pratique.

12Type d’utilisation des terres en lien avec la BP (Terres cultivées, pâturage, forêts, mixte…)

Pâturage,

13 Description de la BP

Il s’agit d’une technique qui consiste à creuser une mare naturelle pour accroître sa profondeur afin d’augmenter le volume d’eau stockée et de prolonger sa durée d’eau au cours de la saison sèche. Par définition, nous appelons mares les étendues d’eau naturelle de profondeur inférieure à 3 m, de dimensions variables. La mare d’Oursi, la plus grande mare du Burkina Faso, couvre en hautes eaux, une superficie pouvant dépasser 14 km2.La technique consiste à creuser des mares naturelles dont l’envasement ne permet plus de conserver suffisamment d’eau en quantité suffisante pour l’abreuvement du bétail en saison sèche. Le surcreusement est associé à des aménagements de la berge pour assurer une protection du point d’eau contre l’ensablement. Cette protection est constituée par des cordons pierreux associés à des sous-solages et à des reboisements. Des traitements de ravines sont effectués là où l’érosion est présente. Lorsque le sol de la mare à surcreuser est perméable, il est effectué un étalement de 20 à 30 cm d’argile sur le fond et parfois sur les bords des mares afin d’assurer leur étanchéité (Gadelle, 1989). Associés aux activités de surcreusement on y effectue la bourgouculture (culture d’Echinochloa stagnina) sur les espaces propices à la réalisation de cette activité.

14Type de problème de dégradation des terres ou des RN, auquel la BP s’adresse

Faiblesse de la disponibilité d’eau

15 Type d’acteurs (1= porteurs ; 2 = Acteurs de soutien technique ; 3 = Acteurs financiers)

1= Collectivités territoriales, villages ;2 = Services d’encadrement technique ; ONG ; Associations3= Etat ; collectivités territoriales ; ONG ; Projets et programmes,

38

Page 39: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Désignations Informations techniques, institutionnelles, culturelles, économiques, etc.etc.

16

Communautés ciblées1. Collectivité locale2. Ensemble de collectivités locales3. Organisation de producteurs4. Organisation de femmes5. Organisation de jeunes6. Privé7. Autres

Collectivité locale Ensemble de collectivités locales Organisation de producteurs

17 Manière dont la BP combat la dégradation des terres

18 Niveau de connaissances techniques requis pour appliquer la BP

19 Illustrations :Photos, dessins, schémas, etc.

Photo : SOS Sahel International, 2008

20 Conseils pratiques de mise en œuvre Financer la réalisation des ouvrages, Organiser l’exploitation, le suivi et la gestion des ouvrages, Sécuriser les points d’eau restaurés.

21 Avantages / effets / impacts

augmentation de la disponibilité en eau, accroissement de la qualité de gestion des pâturages, amélioration de l’hygiène de l’eau, réduction des conflits liés aux problèmes d’eau, augmentation des ressources halieutiques, augmentation de la production fourragère.

22 Contraintes liées à la mise en œuvre de la BP

coût élevé de la réalisation de l’infrastructure, besoin d’entretien annuel par les bénéficiaires, risque de surcharge animale par l’arriver de troupeaux, risque de dégradation des berges en cas de manque de gestion, risque de problèmes sanitaires du bétail. Risque de conflits d’intérêts entre utilisateurs (éleveurs,

pécheurs, ménages)

23 Mesures nécessaires à la levée des contraintes

Rechercher des financements conséquents pour le curage et l’aménagement des mares,

Accompagner la population dans la mise en place des règles de gestion et la formation des comités de gestion.

24 Coût de réalisation Surcreusage : 45 000 000 / mare naturelle Protection des berges : 10 000 000 FCFA / mare naturelle

25Echelle dans le processus de diffusion et durabilité (1= initiale, 2= maturité ; 3 = léthargie)

Maturité

26 Recommandations pour la diffusion de la BP

Responsabilisation des populations, Meilleure implication des collectivités, Les voyages d’échanges.

Références1. PDEL – LG, 2009. Rapport annuel d’activités (version définitive). Projet de Développement de l’Elevage

dans la Région du Liptako Gourma, Secrétariat Général, Ministère des Ressources animales, Burkina Faso,

39

Page 40: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Désignations Informations techniques, institutionnelles, culturelles, économiques, etc.

45 p.2. SP-CONEDD, 2011. Etude sur les meilleures pratiques de gestion durable des terres, 179 p.3. UICN-Programme Burkina Faso, 2010 : Pratiques d’adaptation à la variabilité et au changement

climatique au Burkina Faso : Catalogue de fiches techniques, 67 p.

Au Burkina, notamment dans la partie septentrionale du pays, en vue d’augmenter la disponibilité en eau des mares pour surtout l’abreuvement des animaux, les populations procèdent régulièrement au surcreusement des mares.

La pratique consiste à creuser des mares naturelles dont l’envasement ne permet plus de conserver suffisamment d’eau en quantité suffisante pour l’abreuvement du bétail en saison sèche. Le surcreusement est associé à des aménagements de la berge pour assurer une protection du point d’eau contre l’ensablement. Cette protection est constituée par des cordons pierreux associés à des sous-solages et à des reboisements. Des traitements de ravines sont effectués là où l’érosion est présente. Associés aux activités de surcreusement on y effectue la bourgouculture (culture d’Echinochloa stagnina) sur les espaces propices à la réalisation de cette activité.

La pratique a comme impacts principaux l’augmentation de la disponibilité en eau, l’accroissement de la qualité de gestion des pâturages, l’amélioration de l’hygiène de l’eau, la réduction des conflits liés aux problèmes d’eau, l’augmentation des ressources halieutiques, l’augmentation de la production fourragère. Comme difficultés on a le coût élevé de sa réalisation, le besoin d’entretien annuel par les bénéficiaires, le risque de surcharge animale par l’arrivée de troupeaux, le risque de dégradation des berges en cas de manque de gestion, le risque de problèmes sanitaires du bétail et le risque de conflits d’intérêts entre utilisateurs (éleveurs, pécheurs, ménages).

Tableau 17 : Systèmes de micro-irrigation de surface à petite échelle

N° Désignations Informations techniques, institutionnelles, culturelles, économiques, etc.

1 Nom commun de la bonne pratique (BP)

Systèmes de micro-irrigation de surface à petite échelle

2 Nom local de la BP

3Personne / Structure de contact (nom, prénom, adresse, téléphone, fax, BP, e-mail)

INERA (Website : www.inera.bf/ ; Email : [email protected]) ; 04 BP 8645 Ouagadougou Burkina Faso ; Tél. : (+226) 25 34 71 12/ 25 34 02 70

Ministère en charge de l’agriculture

4

Echelle d'intervention (1 = commune /sous-préfecture, 2 = province / préfecture, 3 = région / district /cercle, 4 = national)

National

5Catégorie de BP (1 = Bonnes Pratiques technologiques ; 2 = Bonnes Pratiques socio-organisationnelles)

Bonne pratique technologique

6 Type de BP Bonnes pratiques de gestion de l’eau

7Secteur d’activités couvert par la BP (1 = Agriculture ; 2 = Elevage ; 3 = Environnement ; 4 = Autres (à définir)

Agriculture

8Conditions environnementales de mise en œuvre (zones agro-écologiques d’application)

La gestion de l’irrigation à petite échelle est applicable dans les zones arides et semi-arides et même dans les zones subhumides pour l’irrigation d’appoint.

9 Objectifs de la bonne pratique en lien avec la GDT, les RN et le CC

L’objectif principal de l’irrigation à petite échelle ou « Petite irrigation »  est d’adapter le système d’irrigation aux conditions socio-économiques des petits producteurs avec des pratiques et

40

Page 41: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Désignations Informations techniques, institutionnelles, culturelles, économiques, etc.équipements à faible coût. L’économie de l’eau en irrigation est essentielle dans la gestion de l’irrigation à petite échelle au regard du fait que l’irrigation consomme beaucoup d’eau dans un contexte de rareté que peut induire le changement climatique et qu’à petite échelle, la mobilisation de l’eau reste une contrainte majeure pour les producteurs.

10Description de l’environnement humain /genre (nature des exploitants appliquant la BP)

Maraîchers.

11Type de sol où la BP est appliquée / les conditions environnementales (bassin versant)

Tout type de sol en dehors des sols sodiques et nécessité d’une gestion des sols argileux lourds en raison des risques d’engorgement.

12Type d’utilisation des terres en lien avec la BP (Terres cultivées, pâturage, forêts, mixte…)

Terres cultivées

13 Description de la BP

L’unité de gestion de l’irrigation à petite échelle est généralement une parcelle d’un hectare au maximum. Les systèmes de gestion de l’irrigation à petite échelle peuvent être gérés par des exploitants privés, des groupements de producteurs ou des communautés. Les principes et les types de gestion de l’irrigation à petite échelle sont les suivants :

1. Collecte, stockage, dérivation et distribution : Le principe directeur d’une gestion durable de l’irrigation à petite échelle est l’efficacité de l’utilisation de l’eau. Cela peut se faire à travers davantage d’efficacité dans la collecte et la dérivation, le stockage et la distribution de l’eau et l’application de l’eau dans les champs. Les sources d’eau pour l’irrigation peuvent être des rivières, des lacs, des eaux souterraines ou des eaux recueillies à travers des systèmes de collecte des eaux de pluie. L’exhaure de l’eau peut se faire à travers des pompes manuelles, à pédales ou motorisées. Les pompes à pédales ont été introduites avec succès au Burkina Faso avec une dynamique dans leur adaptation technique et aux conditions des producteurs. Une distribution plus efficace de l’eau peut être réalisée grâce à l’utilisation de canalisation à la place des canaux en terre ouverts.

2. Efficacité de l’utilisation de l’eau : Dans un système de gestion de l’irrigation à petite échelle, l’eau est utilisée efficacement en appliquant des quantités appropriées à des moments précis en fonction des besoins et des stades de développement des plantes. D’importantes économies d’eau peuvent être réalisées avec dans le même temps des rendements maxima avec les techniques de micro-irrigation. L’irrigation de surface est l’application d’eau par écoulement gravitaire dans des canaux principaux, secondaires avec l’utilisation du système d’irrigation à la raie au niveau des cultures. Plusieurs techniques visent de nos jours à améliorer l’irrigation de surface comme les techniques qui réduisent les pertes d’eau de la source d’eau aux plantes. Il peut citer le système RTS (Rampes à tuyaux souples), le système RB (rampes barboteurs) pour les cultures pérennes, la distribution par réseau californien.

14Type de problème de dégradation des terres ou des RN, auquel la BP s’adresse

Difficulté aux pertes d’eau d’irrigation

15 Type d’acteurs (1= porteurs ; 2 = Acteurs de soutien technique ; 3 =

1= Groupes de producteurs, producteurs, ménages ;2 = Services d’encadrement technique ; ONG ; Associations

41

Page 42: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Désignations Informations techniques, institutionnelles, culturelles, économiques, etc.

Acteurs financiers) 3= Etat ; collectivités territoriales ; ONG ; Projets et programmes, etc.

16

Communautés ciblées1. Collectivité locale2. Ensemble de collectivités locales3. Organisation de producteurs4. Organisation de femmes5. Organisation de jeunes6. Privé7. Autres

Organisation de producteurs Organisation de femmes Organisation de jeunes Privé

17 Manière dont la BP combat la dégradation des terres

Elle permet de limiter les pertes d’eau.

18 Niveau de connaissances techniques requis pour appliquer la BP

19 Illustrations :Photos, dessins, schémas, etc.

Système rampes barboteur, Photo : CEAS

Rampe à tuyau souple, Photo : CEAS20 Conseils pratiques de mise en œuvre21 Avantages / effets / impacts La gestion de l’irrigation à petite échelle est performante dans

l’accroissement des revenus des petits producteurs avec la production de cultures à forte valeur marchande.

42

Page 43: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Désignations Informations techniques, institutionnelles, culturelles, économiques, etc. Ces systèmes permettent d’éliminer les pertes d’eau au niveau

des conduits primaires et secondaires suivant les cas. Ce sont des systèmes peu coûteux et efficaces. Ils contribuent à réduire la dégradation des sols provoquée par

la réalisation des canaux d’irrigation en pleine terre. Elle permet aux producteurs de passer d’une agriculture de

subsistance à une agriculture commerciale contribuant à la lutte contre la pauvreté.

Les risques d’échecs de la production agricole sont réduits avec un impact significatif sur l’amélioration de la sécurité alimentaire.

22 Contraintes liées à la mise en œuvre de la BP

Les difficultés de mobilisation et de disponibilisation de l’eau ; Les difficultés de financement pour l’acquisition des

équipements d’irrigation qui coûtent cher ; Les difficultés de commercialisation de la production

(l’ensemble de la production se faisant au même moment par l’ensemble des producteurs à cause de la disponibilité temporelle de l’eau) ;

Coût de réalisation liée notamment au coût de la tuyauterie requise, induisant un coût d’investissement relativement élevé.

23 Mesures nécessaires à la levée des contraintes

24 Coût de réalisation Pour des jardins familiaux, le coût de mise en place de l’irrigation peut atteindre 2500 FCFA pour 50 m2 (source FAO, 2011).

25Echelle dans le processus de diffusion et durabilité (1= initiale, 2= maturité ; 3 = léthargie)

Maturité

26 Recommandations pour la diffusion de la BP

La facilitation de l’acquisition des équipements d’irrigation ; L’accompagnement à la mise en relation avec le marché.

Références1. André Kiema, Élisée Ouédraogo, Hamade Sigué, 2009. Capitalisation des informations sur les pratiques

d’adaptation aux changements climatiques au Burkina Faso. IUCN – Burkina, 123 p.2. FAO, 2011. La pratique de la gestion durable des terres : Directives et bonnes pratiques pour l’Afrique de

l’Ouest. WOCAT, FAO, TerrAfrica, 249 p.3. SP-CONEDD, 2011. Etude sur les meilleures pratiques de gestion durable des terres, 179 p.

La pratique des systèmes de micro-irrigation de surface à petite échelle est nouvelle au Burkina et fait l’objet de diffusion auprès des producteurs dans le but d’adapter le système d’irrigation aux conditions socio-économiques des petits producteurs avec des pratiques et équipements à faible coût. La pratique a fait l’objet de recherche par l’INERA en d’une maîtrise de ses tenants et aboutissants.

L’unité de gestion de l’irrigation à petite échelle consiste généralement en une parcelle d’un hectare au maximum et peut être gérée par des exploitants privés, des groupements de producteurs ou des communautés. Les sources d’eau pour l’irrigation peuvent être des rivières, des lacs, des eaux souterraines ou des eaux recueillies à travers des systèmes de collecte des eaux de pluie. L’exhaure de l’eau peut se faire à travers des pompes manuelles, à pédales ou motorisées. Les pompes à pédales ont été introduites avec succès au Burkina Faso avec une dynamique dans leur adaptation technique et aux conditions des producteurs. Une distribution plus efficace de l’eau peut être réalisée grâce à l’utilisation de canalisation à la place des canaux en terre ouverts.

La gestion de l’irrigation à petite échelle permet l’accroissement des revenus des petits producteurs avec la production de cultures à forte valeur marchande, d’éliminer les pertes d’eau au niveau des conduits primaires et secondaires suivant les cas, de réduire la dégradation des sols provoquée par la réalisation des canaux d’irrigation en pleine terre, de réduire les risques d’échecs de la production agricole. Les difficultés sont principalement la disponibilité de l’eau, le coût élevé des équipements

43

Page 44: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

d’irrigation, les difficultés de commercialisation de la production (l’ensemble de la production se faisant au même moment par l’ensemble des producteurs à cause de la disponibilité temporelle de l’eau).

Tableau 18 : Systèmes de micro-irrigation goutte à goutte

N° Désignations Informations techniques, institutionnelles, culturelles, économiques, etc.

1 Nom commun de la bonne pratique (BP)

Systèmes de micro-irrigation goutte à goutte

2 Nom local de la BP

3Personne / Structure de contact (nom, prénom, adresse, téléphone, fax, BP, e-mail)

INERA (Website : www.inera.bf/ ; Email : [email protected]) ; 04 BP 8645 Ouagadougou Burkina Faso ; Tél. : (+226) 25 34 71 12/ 25 34 02 70

Ministère en charge de l’agriculture

4

Echelle d'intervention (1 = commune /sous-préfecture, 2 = province / préfecture, 3 = région / district /cercle, 4 = national)

National

5Catégorie de BP (1 = Bonnes Pratiques technologiques ; 2 = Bonnes Pratiques socio-organisationnelles)

Bonne pratique technologique

6 Type de BP Bonnes pratiques de gestion de l’eau

7Secteur d’activités couvert par la BP (1 = Agriculture ; 2 = Elevage ; 3 = Environnement ; 4 = Autres (à définir)

Agriculture

8Conditions environnementales de mise en œuvre (zones agro-écologiques d’application)

La gestion de l’irrigation à petite échelle est applicable dans les zones arides et semi-arides et même dans les zones subhumides pour l’irrigation d’appoint.

9 Objectifs de la bonne pratique en lien avec la GDT, les RN et le CC

Économie/maîtrise de l’eau en irrigation au regard du fait que l’irrigation gravitaire ou par aspersion consomme beaucoup d’eau, dans un contexte de changement climatique dans les zones arides et semi arides.

10Description de l’environnement humain /genre (nature des exploitants appliquant la BP)

Groupements de maraichers et arboriculteurs (femmes et hommes).

11Type de sol où la BP est appliquée / les conditions environnementales (bassin versant)

Tout type de sol cultivable

12Type d’utilisation des terres en lien avec la BP (Terres cultivées, pâturage, forêts, mixte…)

Terres cultivées

13 Description de la BP 1. Créer ou identifier la source d’alimentation en eau placée de telle sorte à créer suffisamment de la pression ;

2. L’installation est donc composée d’une source d’eau, d’une unité de tête, des canalisations principales et secondaires, de porte-rampes et rampes des distributeurs ;

3. L’unité de tête comporte les éléments nécessaires au

44

Page 45: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Désignations Informations techniques, institutionnelles, culturelles, économiques, etc.

conditionnement et la sécurité du fonctionnement du système. Sa composition est fonction de la simplification ou la complication du système d’un compteur, d’un régulateur de pression, d’un filtre, d’une pompe doseur dilueur, d’un programmeur, d’un clapet anti-retour, d’une soupape de décharge, et d’une ventouse. Pour des systèmes simplifiés comme le système NETAFIM, l’unité de tête se compose simplement d’une vanne d’arrêt principal, et d’un filtre ;

4. Dans la pratique, on utilise des goutteurs de 2 litres/heure pour les cultures maraîchères et de 4 litres /heure pour les cultures pérennes (arbres fruitiers, etc.). Selon le type de goutteurs, le mode de fixation sur la rampe peut être en dérivation, en ligne ou intégré ;

5. Veiller à une filtration adéquate des impuretés contenues dans l’eau d’irrigation dès la source ou celles qui peuvent se former au cours de l’utilisation. Certains systèmes utilisent les filtres à sable qui sont remplis de couches de graviers calibrés pour arrêter les particules solides et organiques.

14Type de problème de dégradation des terres ou des RN, auquel la BP s’adresse

Utilisation optimale de l’eau pour la production maraichère et arboricole ;Utilisation efficiente des fertilisants (application localisée).

15Type d’acteurs (1= porteurs ; 2 = Acteurs de soutien technique ; 3 = Acteurs financiers)

1= Groupes de producteurs, producteurs, ménages ;2 = Services d’encadrement technique ; ONG ; Associations3= Etat ; collectivités territoriales ; ONG ; Projets et programmes, etc.

16

Communautés ciblées1. Collectivité locale2. Ensemble de collectivités locales3. Organisation de producteurs4. Organisation de femmes5. Organisation de jeunes6. Privé7. Autres

Organisation de producteurs Organisation de femmes Organisation de jeunes Privé

17 Manière dont la BP combat la dégradation des terres

L’eau est livrée goutte à goutte à chaque pied à travers un système qui livre l’eau à petite dose, mais étalé dans le temps entraînant seulement l’humidification d’une fraction du sol. Elle permet ainsi de limiter les pertes d’eau par évaporation et par percolation. Elle permet également la fertilisation directe par l’eau d’irrigation appelée fertigation. Ainsi fini la question des pluies trop intenses destructrices des sols fragiles.

18 Niveau de connaissances techniques requis pour appliquer la BP

Pas besoin d’un niveau d’éducation particulier.

45

Page 46: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Désignations Informations techniques, institutionnelles, culturelles, économiques, etc.

19 Illustrations :Photos, dessins, schémas, etc.

Photo : Coopération suisse, 2011

20 Conseils pratiques de mise en œuvre Faire une bonne planification de la production ainsi que le choix type de culture et de méthode d’irrigation.

21 Avantages / effets / impacts

Economie d’eau ; Equipements légers ne nécessitant pas de grandes pressions ; Economie de main d’œuvre et de temps pour l’irrigation ; Irriguer plus facilement les terrains accidentés ; Limitation des pertes d’eau par évaporation et par percolation ; Possibilité de fertilisation directement par l’eau d’irrigation.

22 Contraintes liées à la mise en œuvre de la BP

La sensibilité à l’obstruction des goutteurs (sable, limon, matière organique, gel bactérien, précipitation d’engrais, présence de fer, etc.).

La disponibilité du matériel d’irrigation est également une grande contrainte, car aucune usine sur place au Burkina Faso ne fabrique ces équipements.

L’investissement peut aussi être coûteux pour de grandes superficies (mais restent raisonnable pour de petites superficies).

La nécessité d’un entretien régulier. Le risque de détérioration des goutteurs par les rongeurs. La nécessité d’un traitement contre les UV. L’exigence de la qualité de l’eau.

23 Mesures nécessaires à la levée des contraintes

Les mesures consisteront essentiellement à : Former de petits entrepreneurs pour l’installation de ces

systèmes d’irrigation ; Informer et former les principaux acteurs aux techniques

d’irrigation pour faciliter le suivi sur le terrain. Subventionnement des kits d’irrigation à petites échelles ; Initier des projets pilotes de promotion de l’irrigation goutte à

goutte ; Investir dans la fabrication sur place des équipements

d’irrigation goutte à goutte.24 Coût de réalisation Coût de réalisation : 700 000 FCFA / ha.

25Echelle dans le processus de diffusion et durabilité (1= initiale, 2= maturité ; 3 = léthargie)

Initiale

26 Recommandations pour la diffusion de la BP

Promouvoir la démonstration de ces systèmes d’irrigation afin de favoriser leurs adoptions ; réaliser de fiches techniques

46

Page 47: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Désignations Informations techniques, institutionnelles, culturelles, économiques, etc.

traduites en langues nationales ; Former de petits entrepreneurs pour l’installation de ces

systèmes d’irrigation ; Informer et former les techniciens d’encadrement ainsi que des

producteurs aux techniques d’irrigation pour faciliter le suivi sur le terrain.

Références1. André Kiema, Élisée Ouédraogo, Hamade Sigué, 2009. Capitalisation des informations sur les pratiques

d’adaptation aux changements climatiques au Burkina Faso. IUCN – Burkina, 123 p.2. CEAS, 2009. Rapports des activités de recherche appliquée. Département Agroécologie, Centre Ecologique

Albert Schweitzer, Burkina Faso, 23 p.3. CILSS, 2012. Bonnes pratiques agro-sylvo-pastorales d’amélioration durable de la fertilité des sols au

Burkina Faso, 194 p.4. FAO, 2011. La pratique de la gestion durable des terres : Directives et bonnes pratiques pour l’Afrique de

l’Ouest. WOCAT, FAO, TerrAfrica, 249 p.5. ICRISAT, 1998. Le jardin potager Africain, Manuel à l’usage des formateurs et des paysans. ICRISAT,

IPALAC, NETAFIM, 106 p.6. IUCN, 2009. Capitalisation des informations sur les pratiques d’adaptation aux changements climatiques au

Burkina Faso ; 138p.7. SP-CONEDD, 2011. Etude sur les meilleures pratiques de gestion durable des terres, 179 p.8. UICN-Programme Burkina Faso, 2010. Pratiques d’adaptation à la variabilité et au changement

climatique au Burkina Faso : Catalogue de fiches techniques, 67 p.

L’irrigation goutte à goutte est une pratique peu connue au Burina, mais en expansion en raison des multiples avantages qu’elle comporte dont l’économie de l’eau. Cependant le coût est tel qu’elle ne peut être adoptée par tous les producteurs.

La pratique consiste en une installation composée d’une source d’eau, d’une unité de tête, des canalisations principales et secondaires, de porte-rampes et rampes des distributeurs. L’unité de tête est composée du système d’un compteur, d’un régulateur de pression, d’un filtre, d’une pompe doseur dilueur, d’un programmeur, d’un clapet anti-retour, d’une soupape de décharge, et d’une ventouse. Pour des systèmes simplifiés comme le système NETAFIM, l’unité de tête se compose simplement d’une vanne d’arrêt principal, et d’un filtre. Dans la pratique, on utilise des goutteurs de 2 litres/heure pour les cultures maraîchères et de 4 litres /heure pour les cultures pérennes (arbres fruitiers, etc.). Selon le type de goutteurs, le mode de fixation sur la rampe peut être en dérivation, en ligne ou intégré.

La pratique permet une économie de main d’œuvre et de temps pour l’irrigation, d’irriguer plus facilement les terrains accidentés, la limitation des pertes d’eau par évaporation et par percolation, la possibilité de fertilisation directement par l’eau d’irrigation. Les plus grandes contraintes sont la disponibilité du matériel d’irrigation, l’investissement est coûteux pour de grandes superficies, la nécessité d’un entretien régulier, l’exigence de la qualité de l’eau.

Tableau 19 : Terraces

N° Designations Technical information, institutional, cultural, economic, etc

1 Common name of the Good Practice (GP) Terraces2 Local name of the GP -3 Person/ Institution in partnership (First

name, family name, address, phone, fax, mail, e-mail)

Kingsley Kwako AmoakoEnvironment, Land and Water Management UnitDirectorate of Crop ServicesMinistry of Food and Agriculture0244599596

47

Page 48: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Designations Technical information, institutional, cultural, economic, [email protected]

4Scale of intervention (1 = town /sub-prefecture, 2 = province / prefecture, 3 = region / district /circle, 4 = national)

National

5Category of GP (1 = Good technological Practices  ; 2 = Good socio-organizational Practices)

Good technological practice

6 Type of GP (is it conservation of water and soil?) Conservation of water and soil

7Domain of activities covered by the GP (1 = Agriculture ; 2 = Livestock ; 3 = Environment ; 4 = Others (to be defined)

Agriculture and Environment

8Environmental conditions of the implementation (agro-ecological zones of application)

Forest-Savannah Transition and Guinea Savannah zones

9Objectives of the good practice in connection with the Sustainable land management (GDT), the naturel resource (RN) and the CC

- To intercept surface runoff and convey it to a stable outlet at a non-erosive velocity

- To shorten slope length to prevent the accumulation of large volumes of runoff

- To reduce flow velocity to non-erosive levels- Change steep slopes into a series of flat strips along the

contours to facilitate cultivation and for erosion control

10 Description of human’s environment /gender (nature of famers practicing GP)

Individual and organization of producers

11 Type of soil where Good Practice is applied / environmental conditions (watershed)

All types of soils

12Type of utilization lands in connection with the Good Practice (cultivated fields, pasturage, forests, mixed…)

Cultivation fields, pasturage and forests

13 Description of GP

- These are also embankment constructed across slope- They perform similar functions to contour bunds but differ

by being larger and designed to more stringent specifications

- However, terraces are cultivated and cropped while bunds are not under crop

- Terracing is practised in large scale- Terracing may be classified into three main types:

i. Diversion terraces to intercept overflow on a hillside and channel it across the slope to a suitable outlet, e.g. grass waterway, built at a slight gradient to the contour

ii. Retention terraces used where necessary to conserve water by storing it on the hillside. They are therefore ungraded or level and are normally recommended only for permeable soils on slopes of less than 4.5o

iii. Bench terraces consisting of a series of alternative shelves and risers and are employed where steep slopes, up to 30o, need to be cultivated. The riser is vulnerable to erosion and is protected by a vegetation cover and sometimes faced with stone or concrete

14 Type of land degradation problems or of RN (natural resource), which GP addresses

- Soil erosion, runoff and nutrient loss- Soil infertility- Sediment transport into streams and rivers- Poor soil moisture and water peculation and storage

48

Page 49: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Designations Technical information, institutional, cultural, economic, etc

15 Type of actors (1= carriers ; 2 = Actors of technical supports ; 3 = Financial actors)

Carriers and actors of technical support

16

Targeted communities1. Local authority2. Set of local authorities3. Organisation of

producers4. Organisation of women5. Organisation of youth6. Private7. Others

Local authorityOrganization of producersOrganization of womenOrganization of youthPrivateOther (individual farmers)

17 Manner in which GP fights land degradation- Reducing runoff and soil loss- Preventing the concentration of runoffs to control erosion- Reducing sediment flow into streams

18 Level of technical knowledge required to implement GP

Mid-level agronomic practices

19 Illustrations 5 :Photographs, drawings, diagrams, etc.

20 Practical pieces of advice of implementation

- Have adequate ability to prepare terraces- Suitable for slopes- Relatively labour intensive and costly- A stone wall or concrete need to be built to divert water

towards the stream if fields are situated lower down the slope

21 Advantages / effects / impacts - Slows down runoff and enhances infiltration of water into the soil

- It promotes in-situ water conservation- Reduction of erosion and loss of soil nutrients- Reduces the risk of sediment transport in rivers and

streams and maintains soil fertility- It conserves water and increases crop production

22 Constraints to the implementation of GP

- Requires some knowledge in making contour- Labour intensive in digging the bund- Fields located lower down the slope could be washed by

water

23 Measures necessary for lifting constraints

- Provide training to farmers on contour making- Implement contour and build a stone wall to divert water

spill- Encourage communal labour or group work

24 Cost of achievement - Labour GHS 800/ha- Other inputs GHS 300/ha

25Scale in the dissemination process and sustainability (1= initial, 2= maturity ; 3 = lethargy)

Initial

26 Recommandations for the dissemination of GP

Extension servicesCommunal workDocumentaries in the media

49

Page 50: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Designations Technical information, institutional, cultural, economic, etc

27

Bibliographic referencesBoahen P., Dartey, B.A., Dogbe, G.D., Boadi, A., Triomohe, B., Daamgard-Lassen, S., and Ashburner, J. (2007). Conservation Agriculture as Practised in Ghana. Nairobi, African Conservation Tillage Network, centre de cooperation international de Recherche Agronomique pour le Development. Food and Agriculture Organization of the United Nations.EPA (2011). Manual/Guidelines for Proven SLM Technologies for Landusers and Extension Service Providers. Environmental Protection Agency, Ministry of Environment, Science and Technology, Accra, Ghana.Quansah, C. (2000). Country Case Study: Ghana. In FOA (ed.), Integrated Soil Management for Sustainable Agriculture and Food Security-Case Studies from 4 Countries in West Africa (Burkina Faso, Ghana, Nigeria, Senegal). FAO Regional Office for Africa, Accra, Ghana.Quansah, C, and Yeboah, O.S. (1994). Soil and Water Conservation. CRI Crop Management Research Training. Crop Management Guide 15.

Analysis of good practiceTerracing is a soil and water conservation practice that is promoted under the joint programme of MoFA and EPA and its promotion is still in progress. The practice is desirable because it intercepts surface runoff and conveys it to a stable outlet at a non-erosive velocity. The practice deals with runoff, sediment transport into streams and rivers, soil nutrient loss and general loss of soil fertility. The effects of the practice are the prevention of the concentration of runoffs to control erosion; reduction of sediment flow into streams; slows down runoff and enhances infiltration of water into the soil and promotes in-situ water conservation. All these are conducive for soil productivity enhancement, growth of vegetation cover and withstanding adverse climatic conditions.

Tableau 20 : TRENCHING (The use of trenches to control and drain seasonal flooded area)

N° Designations Technical information, institutional, cultural, economic, etc

1 Common name of the Good Practice (GP) TRENCHING (The use of trenches to control and drain seasonal flooded area)

2 Local name of the GP Sankiya

3 Person/ Institution in partnership (First name, family name, address, phone, fax, mail, e-mail)

Alhaji Audu DaudaGidan TukkuGarin DauWarawa Local Government AreaKano+2347030477141Note: trench passes across several farmlands, Alhaji Audu only provided the required information.

4Scale of intervention(1 = town /sub-prefecture, 2 = province / prefecture, 3 = region / district /circle, 4 = national)

Town

5 Category of GP(1 = Good technological Practices ; 2 = Good socio-organizational Practices)

1

6 Type of GP Seasonal flood control

7Domain of activities covered by the GP(1 = Agriculture ; 2 = Livestock ; 3 = Environment ; 4 = Others (to be defined)

Agriculture and environment

8 Environmental conditions of the implementation (agro-ecological zones of application)

Sudano-Sahelien Ecological Zone (SSEZ)

9 Objectives of the good practice in connection with the Sustainable land management (SLM), the natural resource (NR) and the CC

The main aim of constructing the trenches is to drain out waters from the seasonal floods that almost occur annually. In some few places, the trench is used for fishing by the local fishermen to enhance their livelihoods and prolong their farming season..

50

Page 51: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Designations Technical information, institutional, cultural, economic, etc

10 Description of human’s environment /gender (nature of famers practicing GP)

Most part of the flooded area is a fadamaland that is being cultivated continuously over the years. As such, the seasonal (almost annual) flood in known to damage crops in the area worth hundred millions of naira (about USD1m) (Alhaji Audu). The water usually remains in the area months after the raining season has ended.

11 Type of soil where Good Practice is applied / environmental conditions (watershed) Mostly clay soil

12Type of utilization lands in connection with the Good Practice (cultivated fields, pasturage, forests, mixed…)

Cultivated fields; The production used by humans and animals; pasturage, irrigation farming

13 Description of GP

1. The trenches were initially hand dug by the locals.2. The trench begins from the point were the seasonal flood

water settles up to the river wudil (Fig 8).3. Recently, the trenches were being re-constructed with the use

of heavy machines.4. The trench is gated at the exit point with a controlled gate

(Tower). FIG 6to control the flow of water.5. During the recent trench construction activity, hip of soil

collected were used to make embankments to control the overflow of water from the riverFIG 9 & 10.

14 Type of land degradation problems or of NR, in which addresses GP

Seasonal flooding

15 Type of actors(1= carriers ; 2 = Actors of technical supports ; 3 = Financial actors) 1

16

Targeted communities1. Local authority2. Set of local authorities3. Organisation of producers4. Organisation of women5. Organisation of youth6. Private7. Others

Set of local authorities and private individuals

17 Manner in which GP fight land degradation, Reclaiming flooded land area

18 Level of technical knowledge required to implement GP

1. Knowledge of land slope angle and elevation2. Flood control measures

19 Illustrations 5 :Photographs, drawings, diagrams, etc.

Fig 1

51

Page 52: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Designations Technical information, institutional, cultural, economic, etc

Fig 2

Fig 3

Fig 4

52

Page 53: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Designations Technical information, institutional, cultural, economic, etc

Fig 5

Fig 6

53

Page 54: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Designations Technical information, institutional, cultural, economic, etc

Fig 7

Fig 8

54

Page 55: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Designations Technical information, institutional, cultural, economic, etc

Fig 9

Fig 1020 Practical pieces of advice of implementation21 Advantages / effects / impacts Fast reclamation of flooded land areas.

Increase land cultivation period.Reduced damage on agricultural produce.

22 Constraints to the implementation of GP

1. Financial issues in the major constraint to implementation.2. The construction of trenches to linkup with the river requires the acceptance and permission of landowners. It becomes a major obstacle and a setback whenever a farmer refuses to cooperate.3. There assistance from government institution is limited and not consistent.4. There is the need to dredge the river Wudil, as the sand in the river encourages the seasonal flooding.

23 Measures necessary for lifting constraints 1. Sourcing capital for the project. 2. Expert knowledge on flood control

24 Cost of achievement Millions of Naira

25Scale in the dissemination process and sustainability (1= initial, 2= maturity ; 3 = lethargy)

Maturity

26 Recommendations for the dissemination of GP Practical training on construction that will reduce cost and make the good practice more widespread.

Trenches or flood control channels are series of large and empty open-air channels dug below the ground level that aids in the control of flood waters. When a flood occurs, it will occupy most parts of the floodplain. As the intensity of the water lowers, it will run into the channel and proceed to be

55

Page 56: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

drained into the nearby water body. Levees, dyke, embankment or floodbank (Fig 9) are also flood control structures. They are usually made of earthen materials especially clay, and often parallel to the course of a river in its floodplain or along low-lying coastlines. It is an elongated naturally occurring ridge or artificially constructed fill or wall that regulates water levels. The main purpose of artificial levees is preventing flooding of adjoining countryside.

Tableau 21 : Waterways

N° Designations Technical information, institutional, cultural, economic, etc

1 Common name of the Good Practice (GP) Waterways2 Local name of the GP -

3Person/ Institution in partnership (First name, family name, address, phone, fax, mail, e-mail)

Kingsley Kwako AmoakoEnvironment, Land and Water Management UnitDirectorate of Crop ServicesMinistry of Food and [email protected]

4Scale of intervention (1 = town /sub-prefecture, 2 = province / prefecture, 3 = region / district /circle, 4 = national)

National

5Category of GP (1 = Good technological Practices  ; 2 = Good socio-organizational Practices)

Good technological practice

6 Type of GP (is it conservation of water and soil?) Conservation of soil and water

7Domain of activities covered by the GP (1 = Agriculture ; 2 = Livestock ; 3 = Environment ; 4 = Others (to be defined)

Agriculture and Environment

8Environmental conditions of the implementation (agro-ecological zones of application)

Forest-Savannah Transition and Guinea Savannah zones

9Objectives of the good practice in connection with the Sustainable land management (GDT), the naturel resource (RN) and the CC

- To convey runoff at a non-erosive velocity to a suitable disposal point.

10 Description of human’s environment /gender (nature of famers practicing GP)

Individual and organization of producers

11 Type of soil where Good Practice is applied / environmental conditions (watershed)

All types of soils

12Type of utilization lands in connection with the Good Practice (cultivated fields, pasturage, forests, mixed…)

Cultivation fields and pasturage

13 Description of GP

- Ditches are placed upslope areas of farmland to intercept runoff from slope above and divert it across the slope to a suitable outlet, e.g grass waterway

- Or terrace channels are also placed upslope of the terrace bank to collect runoff from the inter-terraced areas and convey it across the slope a suitable outlet

- Or finally, grass waterways are carefully designed to transport downslope runoff from diversion ditches and terrace channels to into the natural river system or other outlet

14 Type of land degradation problems or of RN (natural resource), which GP addresses

- Soil erosion, runoff and nutrient loss- Soil infertility- Sediment transport into streams and rivers- Flooding of the field

56

Page 57: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Designations Technical information, institutional, cultural, economic, etc

15 Type of actors (1= carriers ; 2 = Actors of technical supports ; 3 = Financial actors)

Carriers and actors of technical support

16

Targeted communities1. Local authority2. Set of local authorities3. Organisation of producers4. Organisation of women5. Organisation of youth6. Private7. Others

Local authorityOrganization of producersOrganization of womenOrganization of youthPrivateOther (individual farmers)

17 Manner in which GP fights land degradation

- Reducing runoff and soil nutrient loss- Preventing the concentration of runoffs to control erosion- Reducing sediment flow into streams- Circumventing flooding of farmlands

18 Level of technical knowledge required to implement GP

Mid-level agronomic practices and preparation of ditches, terraces or waterways

19 Illustrations 5 :Photographs, drawings, diagrams, etc.

20 Practical pieces of advice of implementation

- Have adequate ability to prepare terraces, ditches and waterways

- Suitable for slopes- Relatively labour intensive- A grass waterway need to be constructed to divert water

towards the stream if fields are situated lower down the slope

21 Advantages / effects / impacts - Slows down runoff and enhances infiltration of water into the soil

- It promotes in-situ water conservation- Reduction of erosion and loss of soil nutrients- Reduces the risk of sediment transport in rivers and

streams and maintains soil fertility- It conserves water and increases crop production

22 Constraints to the implementation of GP

- Requires some knowledge in making waterways- Labour intensive- Fields located lower down the slope could be washed by

excessive water

23 Measures necessary for lifting constraints

- Provide training to farmers on waterway making- Implement with other methods such as mulch, composting

or bunds- Encourage communal labour or group work

24 Cost of achievement - Labour GHS 800/ha- Other inputs GHS 300/ha

25Scale in the dissemination process and sustainability (1= initial, 2= maturity ; 3 = lethargy)

Maturity

26 Recommendations for the dissemination of GP

- Strengthen extension services- Encourage communal work and community engagements

57

Page 58: sawap.files.   Web viewCette technologie est utilisée pour la plupart dans les bas-fonds

N° Designations Technical information, institutional, cultural, economic, etc

27

Bibliographic reference(s)Boahen P., Dartey, B.A., Dogbe, G.D., Boadi, A., Triomohe, B., Daamgard-Lassen, S., and Ashburner, J. (2007). Conservation Agriculture as Practised in Ghana. Nairobi, African Conservation Tillage Network, centre de cooperation international de Recherche Agronomique pour le Development. Food and Agriculture Organization of the United Nations.EPA (2011). Manual/Guidelines for Proven SLM Technologies for Landusers and Extension Service Providers. Environmental Protection Agency, Ministry of Environment, Science and Technology, Accra, Ghana.

Analysis of good practiceMoFA and EPA are the lead bodies in promoting the use of waterways. To some extent, FAO also plays a role in its promotion and these efforts are all still ongoing. This is a good practice given that it conserves the soil and water by conveying runoff at a non-erosive velocity to a suitable disposal point. Thus it curbs soil erosion and loss of nutrients and organic matter. Other degradation problems dealt with by the practice include flooding of the field and sediment transport. The effects of these practices are that they protect soil nutrients and fertility by reducing the risk of runoff and sediment transport as well as circumvention of flooding on the farmland. It promotes water percolation and high moisture content which are all important for soil fertility, organic matter and microorganisms. Hence they also protect and support other vegetation on the land which are important for preventing land degradation and promoting rainfall.

58