saint-léger · temps, un regard, une présence ou un sourire, ils le méritent et nous...

Magazine d’informations Municipales n° 116

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Le concours 2009 des villes fleuries décerneune 3e fleur à Boissy-Saint-Léger

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3Décembre 2009 Numéro 116

Une année riche en succès…L’année 2009 a été marquée par de grandes avancées pournotre ville. L’accord tant attendu sur le financement de la tran-che Sud de la déviation de la RN 19 pour un montant de160M€ est arrivé. Vous avez été nombreux à participer à laréunion publique de juin ; plus de 400 personnes sont venuesdécouvrir en avant-première le visage de la future déviationainsi que les délais prévisionnels de réalisation.Depuis, les travaux de la tranche Nord ont repris et le pontsupérieur n° 5 a été ouvert.

D’autres projets d’aménagement se dessinent, le Conseil général a délibéré le 5 octobre 2009pour classer en ENS (Espace Naturel Sensible) le Piple, à ouvrir au public après achat dudomaine par la Région Ile-de-France.Le gros dossier d’aménagement du boulevard de la Gare se concrétisera par la signature desactes notariés d’ici quelques jours.La dissolution de la ZAC d’aménagement de la Haie Griselle est maintenant une réalité.Nous travaillons activement sur d’autres dossiers, notamment avec la CAHVM sur la réha-bilitation du parc relais de la gare RER.Tous ces projets vont changer notre ville dans les années prochaines pour la rendre encoreplus belle, plus dynamique et plus attractive.

Ce numéro rend compte de réussites et de réalisations concrètes. La sécurisation des entréeset sorties des écoles Châtaigniers et Vallou, la réfection du boulevard de la gare avec laCommunauté d’Agglomération du Haut Val-de-Marne. Ces travaux témoignent d’une réellevolonté de la municipalité pour assurer la sécurité routière et piétonne. La mise en place d’unradar sur la RN19 ainsi que l’engagement sur le terrain de notre Police Municipale pour fairerespecter le stationnement, les trottoirs, les places “handicapés” ou les accès pour les secoursa contribué à faire baisser le nombre d’accidents et les incivilités.

Autre succès, notre ville vient de recevoir sa 3ème Fleur lors du concours 2009 des Villes etVillages fleuris. Cette récompense vient couronner le travail des agents des espaces verts qui ontsu embellir notre ville. Le Jury a particulièrement relevé et apprécié nos actions pour l’environ-nement. Les réussites que nous enregistrons sont à la hauteur de la confiance que vous avez bienvoulu nous accorder. Notre ville bouge, notre ville se transforme, notre ville est en marche.

En cette fin d’année je voudrais souhaiter à chacun d’entre vous de très bonnes fêtes et unjoyeux Noël en espérant que celle-ci vous a apporté autant de succès que notre ville.J’ai une pensée particulière pour nos seniors qui souffrent trop souvent de la solitude et pourtoutes celles et ceux qui sont éprouvés par la maladie, le chômage ou une rupture familiale.Soyons tous attentifs à ceux qui nous entoure, n’hésitez pas à leur offrir un peu de votretemps, un regard, une présence ou un sourire, ils le méritent et nous retrouverons certains auRéveillon des solidarités le 30 décembre au soir.

En attendant, Bonnes fêtes à tous, très cordialement.

E D I T O R I A L

Directeur de la publication : Régis Charbonnier Mairie de Boissy-Saint-Léger - 94470 - 7, bd Léon Révillon - Tél : 01.45.10.61.61 - www.ville-boissy-saint-leger.frCrédits photos : Services municipaux - Choeur Francis Poulenc - Sylvie Fabre �� Rédaction : Roger Guillemard - Viviane Spotorno- Fabien Thénault - Colette Chauvet - Mauricette Hubner - Marie Curie - Corinne Durand - Sylvie Fabre - Madeleine Deffieux -Dominique Tallon - Nicolas Georges - �� Maquette : Service des Relations Publiques : Christel Bénard - Evelyne DescampsDépôt légal à parution - Imprimé avec des encres végétales sur papier issu de la gestion durable des forêtsImpression : Desbouis Grésil - 10-12, rue Mercure - 91230 Montgeron - Tél : 01.69.83.44.66 - Fax : 01.69.83.44.64

SS OO MM MM AA II RR EELes brèves 4

CommémorationLe 11 novembre cher au coeur des Boisséens 9

ActualitéGros succès pour le forum de l’emploi 10Le forum de la citoyenneté 12Déviation de la RN 19, où en sommes-nous ? 14Les Boisséens mobilisés pour La Poste 16Rapport d’activité du STIF 18

EnvironnementLa lutte intégrée et protection des arbres 19Boissy reçoit sa 3e fleur 20Pourquoi Boissy signe la conventionde l’Arc boisé 22Eclairer mieux sans dépenser plus ? 24

DossierAméliorer l’habitat du Centre anciende Boissy 26

TravauxRéduire les risques d’inondationdans le Bois-Clary 29Les travaux de l’été 30

CCASLes seniors chantent sur les pasd’Yves Duteil 32La jeunesse de nos seniors 33

EnfanceEcole J. Rostand, déjà 30 ans d’existence 34

JumelageL’association Femmes de Boissy à Lauda 38Le Choeur Francis Poulenc 40L’association EN.V.I. Double Dièse 41Echanges scolaires 42Le foot féminin à Lauda 42

CultureLa semaine du goût 436e salon d’arts plastiques 44L’actualité de la médiathèque 46

InsoliteA toute vapeur sur la ligne A 47

Une page d’histoireLes registres paroissiaux de M. le Curé 48

Libre opinion 50

Votre maire,

Régis CHARBONNIER

L E S B R È V E S


Services

Dans quelles conditions ?La Lyonnaise des Eaux, lors du relevésemestriel du compteur, se rend compted’une consommation anormalementélevée. Cette consommation, si elle nedécoule pas d’une négligence ou d’unfort besoin ponctuel comme le remplis-sage d’une piscine, est peut-être due àune fuite sur le domaine privatif aprèscompteur. Dans ce cas seulement, levolume sera plafonné à deux fois levolume moyen facturé des précédentesconsommations. Par exemple, si vousconsommez annuellement 120 m3d’eau et que votre consommation acci-dentelle s’élève à 350 m3, vous nepayerez que 240 m3 d’eau. Par contre,la part assainissement sera facturée surla base de 350 m3.

AttentionComme pour toute assurance, vousdevez prouver que votre compteur estbien protégé du gel et que vous avezréparé la fuite en apportant tout justi-ficatif à la Lyonnaise. Pour autant, ilvaut mieux prévenir que guérir et véri-

fier régulièrement l’index de votrecompteur. L’usager est responsable deson branchement d’eau et de son instal-lation située sur le domaine privé.

Voici quelques conseilsLes fuites d’eau sont les principalescauses de l’augmentation des consom-mations et, même si elles sont discrè-tes, elles risquent de vous coûter cher ! Il est prouvé que l’entretien régulierde vos installations sanitaires peutfaire baisser votre consommationd’environ 20 %. Il suffit de vérifierrégulièrement et visuellement votreinstallation ainsi que les joints de voséquipements (sanitaires, robinets,machines à laver, cumulus…), afin dedétecter d’éventuelles fuites. La fuitela plus fréquente, qui ne se voit pastoujours, est celle de la chasse d’eau.Pour la déceler, fermez le robinetd’arrêt et placez un papier de soie surle fond de la cuvette. Si le papier desoie est mouillé, vous avez une fuite.La plupart du temps, le simple renou-vellement d’un joint est suffisant. �

Eau potable : garantie anti-fuiteVous êtes sollicité par différentes sociétés pour souscrire une assu-rance anti-fuite pour vos installations d’eau en partie privative.Avant de faire votre libre choix sur ces services, nous vous rappelonsque la ville, depuis 1996, a signé un avenant avec la Lyonnaise desEaux prévoyant un plafonnement anti-fuite, gratuit pour l’usager.

Sport

Le Tae Kwon Do dojang vous attend !Il reste des places pour les ados (13-18 ans) et les adultes, débutants ou gradés,hommes ou femmes, aux entraînements du Tae Kwon do Dojang de Boissy. Venezévacuer votre stress, et développer votre agilité et votre force musculaire, grâce àla pratique de cet art martial d’origine coréenne. Maitre Sarun, ceinture noire 6èmeDan, huit fois vainqueur de la coupe de France, titulaire du Brevet d’état, vous yattend. Possibilité de faire un cours d’essai et de payer en plusieurs fois.Entraînements «adultes et ados» : mardi de 19h30 à 21h et samedi de 15h30 à 17h.Salles du Forum. �

Renseignements : 06 09 10 81 26 - http://sarundojang.free.fr/

Aménagement

La boîte à lettresdu parvis de la gareest revenueDans le précédent numérode Boissy Mag, nous avionsprécisé que la boîte à lettres,enlevée durant les travauxd’aménagement du parvis dela gare, n’avait toujours pasété réinstallée.Les demandes faites auprès de ladirection du courrier de la Poste deCréteil ont finalement été enten-dues. Peu de temps après la sortiedu Boissy Mag, une magnifiqueboîte a été posée sur le côté gauchedu parvis, près de la sortie du sou-terrain. �

Campagne de vaccination

Grippe A/H1N1

Protégez-vous et ayez le gestecitoyen, faites-vous vacciner.Pour les Boisséens, dès réception devotre bon de vaccination, rendez-vous à Sucy-en-Brie à la Maison desFamilles, rue Halevy.Les vaccinations ont lieu tous lesjours du lundi au samedi de 8h30 à22h et le dimanche de 9h à 13 h (saufle 25/12).Renseignements complémentaires :0825 302 302 (0,15 € TTC/mn) ouauprès de votre mairie (01.45.10.61.61),ainsi que sur le site :www.val-de-marne.pref.gouv.fr �

L E S B R È V E S


La médaille du travail ne récompensepas seulement l’investissementauprès des secteurs privés et publics.C'est également un hommage à l’ap-port en tant que citoyen à la collecti-vité. Les tâches accomplies tout aulong de chaque carrière ont contribuéà la richesse nationale et au dévelop-pement du pays tout entier. Certes, cediplôme récompense les qualités pro-fessionnelles, de savoir-faire et deconnaissances, mais il symboliseaussi la valeur sociale, culturelle et

morale que le travail représente. Carle travail joue un rôle comme facteurd'utilité collective et de statut person-nel. Il est une valeur fondamentale,inscrite dans la constitution et dans ladéclaration universelle des droits del'homme, « tout homme a droit à untravail ». Ce droit au travail est unbien précieux qu'il faut défendre.

Ont été médaillés :Pascal Arino, Elisabeth Audrechy,Chantal Aumasson, Jacqueline

Félicitations

Médaillés du travailà l’honneurLe 3 octobre 2009 s’est tenue lacérémonie de remise desmédailles d’honneur du travail.

Beurel, Ghislaine Bon, ThierryBonneau, Jacques BulferiI, PatrickCarlo, Annie Chapel, PhilippeChouleur, Evelyne Colin, PatrickDesroziers, Olivier Duval, FrancisFrançois-Joseph, Patricia Gavelle,Valérie Ghirardi, Agnès Hournon,Thierry Hue, Christiane Jagrin,Aladine Jamal, Christian Jaworski,Françoise Ladeira, ChristianLaudillay, Angélica Le Broch, MarieLe Divechen, Isabelle Lecuyer,Marc Maillet, Taoufik Mami,Corinne Maria, Nadine Meurville,Quang Nguyen, Nora Oudjial,Véronique Paisant, DaniellePetoletti, Béatrice Raulin, MiguelRibeiro, Martine Richard, AnnieRoulin, Térésa de Jésus Sousa,Ahmed Tloh, Ariette Todan, DidierTrebessos, Ljiljana Vangic,Katherine Vaulay. �

Sport

Le Viet Vo DaoLa voie des arts martiaux viet-namiens.

Plusieurs fois millénaire, ce sportanime l'âme de ce peuple combattantdepuis 48 siècles d'histoire face auxinvasions venant de toutes parts. En1938, les arts martiaux vietnamiensprenaient une nouvelle dimensionpour devenir un grand mouvementde jeunesse.Plusieurs styles d'entraînements sontproposés : style de force, de souples-se, avec des techniques de mains, depieds, de projections, de clefs, desauts, ainsi que des techniques detravail interne. Les armes blanchestraditionnelles figurent dans le pro-gramme des ceintures noires. Laself-défense, le combat et les quyens(enchainements codifiés de tech-niques) rythment la pratique afin dedévelopper uniformément la techni-cité.

Le club de notre ville est affilié à laFFKDA (Fédération française dekaraté et disciplines associées), cequi permet aux pratiquants de possé-der des grades homologués par leMinistère de la Jeunesse et desSports ainsi que de pouvoir passerdes Diplômes d'instructeur fédéral(DIF) et des Brevets d'État. L’enseignant et président de l’asso-ciation, M. Mehdi Mokedden, 2emeDang FFKDA, est titulaire du BEES1er degré, du diplôme d’instructeurfédéral et d’une licence en Sciencestechniques des activités physiques etsportives. Outre les diplômes certi-fiant de ses compétences en tant queformateur, M. Mokedden a obtenu

plusieurs titres : champion de Francecatégorie minime en 1999 en combat,vainqueur de la coupe de France tech-nique et combat en 2001, champion deFrance combat -70kg catégorie ceinturenoire et plus en 2003. Il fut égalementmembre de l’équipe nationale des artsmartiaux vietnamiens en 2004.L’association est ouverte à toute per-sonne âgée d’au moins 15 ans dési-reuse de découvrir et pratiquer un artmartial. Les séances sont ouvertes àtous les niveaux, du débutant auconfirmé.

Les cours sont dispensés en semaine :- le lundi de 19h à 22h au gymnase

Amédée Dunois, 18 rue de Sucy,- le jeudi de 20h30 à 22h à la salle

polyvalente, place du Forum.

Pour tous renseignements : [email protected] ou Tél : 06 98 98 66 24 �

L E S B R E V E S


Tourisme

Le dispositif «Coup de Pouce Clé» estune action de soutien mise en placeexclusivement durant le cours prépara-toire ; c’est aussi l’occasion pour lesparents de mieux saisir de quelle façonils peuvent soutenir leur enfant dans sascolarité même s’ils peuvent avoir desdifficultés avec la lecture et l’écriture.En effet, il est tout à fait possible d’en-courager, de soutenir son enfant. Le«métier» d’écolier demande beaucoupd’efforts. Il est nécessaire de les encou-rager chaque jour en discutant deux àtrois minutes de ce qu’ils ont appris àl’école, de ce qu’ils ont découvert auclub Coup de Pouce Clé. Tout lemonde doit s’entraider. Chaque enfantsera abonné gratuitement à une revueenfantine ; c’est l’occasion pour cha-cun d’eux de découvrir le monde grâceà cette revue. C’est l’occasion de pas-ser quelques minutes ensemble,parents et enfant, à découvrir toutes lesmerveilles qui sont dans cette revue.L’association, pour favoriser une scola-rité efficace. Elle a déjà assuré deuxtemps de formation ; elle continuera àaccompagner l’action et en assurera l’é-valuation en fin d’année. Deux classes de J. Prévert et deux clas-ses de J. Rostand y ont participé. La ville et l’Etat ont cofinancé ce dispo-sitif à hauteur de 13 000 euros. �

Club Coup de Pouce Clé

Signature des cartesd’adhérentsVendredi 13 novembre s’estdéroulée à la mairie la signa-ture des cartes d’adhérent auClub Coup de Pouce Clé.

Pour concrétiser cette adhésion, etcomme l’exigent les statuts de l’asso-ciation des Saint-Léger de France,notre commune a créé l’association“Les amis de Léo en Val-de-Marne”,ouverte à tout Boisséen.

Elle a pour objectif d’accompagnerl'association des Saint-Léger deFrance et d’ailleurs dans ses objec-tifs de promotion des échanges cultu-rels, sportifs, économiques, touris-tiques et scolaires entre les différen-tes communes ayant Saint-Légercomme toponyme.

Notre commune, dans le cadre decette promotion, a participé les 30 et31 mai 2009, au 7e Rassemblementdes Saint-Léger de France et d’ailleursà Saint-Léger-Près-Troyes (Aube).

Ce rassemblement a réuni entre 700et 800 personnes. Nous y avons tenuun stand pour présenter : • la documentation touristique et éco-

nomique sur notre ville.

• des informations sur le Val-de-Marnevia le Comité départemental duTourisme.

• des brochures sur nos produitslocaux (orchidées/chocolats, etc.)

• des photos, travaux artisanaux, pein-tures des associations boisséennes.

Notre commune s’est portée candida-te pour organiser le grand rassem-blement de 2013. Nous sommes per-suadés que c’est un bon moyen pourpromouvoir le tourisme dans notreville, de faire connaitre le savoir-fairede nos artisans...

En préparation de ce grand événe-ment, un appel sera lancé prochaine-ment à la population, aux associationsqui voudront s’investir dans cetteautre aventure humaine, et/ou simple-ment adhérer en tant que Boisséen àl’association des Amis de Léo.

Vous voulez en savoir plus sur l’as-sociation des Amis de Léo ?Contacter : [email protected]. �

Les Saint-Léger de France et d’ailleurs

Dans le Boissy Mag de décembre 2008, nous vous annoncionsl’adhésion de notre commune à l’association des Saint-Léger deFrance et d’ailleurs dont le but est de promouvoir, hors de toutcontexte politique ou religieux, les échanges et les rencontres entreles 73 communes ayant pour nom d'origine St-Léger.

L E S B R E V E S


Au fil de la vie

NAISSANCESJuillet 2009Ethan BETHMONT, Rameen RASHID.

Août 2009Léo Cédric LEFRANCQ, Marwa TARIK, JuliaROUSSEL, Wissam BIRECHE, Maëly PHAE-TON-JACQUELIN, Thomas LESGUILLON,Yellana BETTACHE, Timéo MARION.

Septembre 2009Mohamed-Cherif BENIGHIL, Mélyla JACHEL-LUCE, Juliette MOINET, Rihame GASMI, AssaDIANKA, Emmy MOINE, Noé JANOT-DUMAS, Aboubakar SASSI, Shanna DA SILVA-ABBAD, Adel MOULKAF, Chrystal RIAUD.

Octobre 2009Adem MNAFEG, Guillaume BORIE, CharlotteMOREL, Anis CHARON, Noémie ALBERTI-GALLARD, Lilia GHOUL, Ashwin VIJAYAKU-MAR, Ismael MAHMOUD MURSI IBRAHIM.

MARIAGESAoût 2009Moussa TRAORÉ et Fatoumata TRAORÉ,Anderson ARAUJO GOMES HONJOIA etMaria-Elena REIS, Xavier VIGER et SéverineBRIERE, Jean-Luc MARCEAU et Marie-FranceRAMEAU, Frantz THOMAS et MarcellineATONGA, Nicolas COUBRAY et AlexandraPISTONI, Serge BARRY et Laure LOKPO.

Septembre 2009Lucien DÉLYON et Dominique PILLAULT,Hugues BOHAIN et Naomi EMETOH.

Octobre 2009Mickaël RICHARD et Soraya KHOUMERI,Zouhir ABBASSA et Samia BENREJDAL.

DECESAoût 2009Marcelle DEFARGES, Christian SUERE, ReinePOTTIER, Eric GOMEZ.

Septembre 2009Alain JAUZAN, Hélène SOULE, MauriceSIMON, Nadia DUFILS.

Octobre 2009Suzanne LECOUFLE, Ahmed MOHAMEDI,Alfred FAINMAN, André GREUGNY, PierreVALLAS.

Dans les écoles et les accueils de loisirs, 386 enfants de CM1 et CM2ont été appelés à désigner les conseillers de leur choix en déposantleur bulletin dans l’urne. Cette année, 46 élèves de CM2 se sont por-tés candidats pour 19 postes. Les élections du Conseil d’enfants sesont déroulées le 12 novembre dans les écoles de Boissy-Saint-Légeret le 18 novembre dans les accueils de loisirs. Le samedi 21 à 14h30,M. le maire a proclamé les résultats des élections du nouveau Conseild’enfants en présence de Mme Mercereau (Adjointe au maire respon-sable des affaires scolaires et du Conseil d’enfants) et de plusieursélus. Sous les regards fiers et encourageants de leurs parents, les nou-veaux conseillers, élus pour deux ans, se sont vus remettre une mal-lette du jeune élu contenant tout le matériel nécessaire à l’exercice deleur mandat. �

Le résultat des électionsBois-Clary : Alexis Audonnet, Jonathan Costa Henriques

A. Dunois : Anthony Bouchardon, Athman Ghomras, Lura Jalo,Paméla Raoillison

J. Prévert A : Naomie Dinguilu-Konzo, Djibril Tabarin

J. Prévert B : Ledi Agolli, Nelson Delor, Justine Toumine, SoufianeZekri

J. Rostand A : Hanae Adidaoui, Alix Gessat

Sacrés Coeurs : Thibault Dupuy, Mathias Vergne

Accueil de loisirs en milieu ouvert (ALMO) : Intissar BenHadjintissar, Samba Touré

Accueil de loisirs primaire (ALP): Etienne Oudrais, SébastianFournasson

Conseil d’enfants

Résultat des électionsPour la 16è année consécutive, ont eu lieu les élec-tions du Conseil d'enfants de Boissy-Saint-Léger.

L E S B R È V E S


A travers cette exposition, vousdécouvrirez l'histoire du miel, vérita-ble cadeau de la nature, riche de parses qualités et ses variétés. Cette exposition vous expliquera toutsur les abeilles, de leur morphologie àleurs différentes missions, sur le rôledes apiculteurs et les techniques api-coles employées dans la fabricationde cette substance sucrée. Elle inté-ressera le visiteur, curieux de mieuxconnaître cet insecte si bien organisé.Il était une fois le miel, qui se veutune exposition pédagogique et dyna-

mique, répondra, entre autres, à tou-tes ces questions :- Comment s'organise une ruche ?- Quel est le cycle de fabrication du

miel ?- Comment récolte-t-on le miel ?- Quelles sont les différentes variétés

du miel ?- Quels sont les équipements de l'api-

culteur ?

Adresse : avenue J.P. Bénard91200 Athis-MonsTél. 01 49 75 90 70ou 0 805 712 712 �

Exposition

Les abeilles ont trouvé leur ruche !La Maison de l'Environnement et duDéveloppement durable de l'aéroport Paris-Orly présente, du 7 décembre 2009 au 22 janvier 2010, uneexposition intitulée : Il était une fois le miel.

Solidarité

Imaginez que, grâce au conseil géné-ral, à la ville de Boissy-Saint-Léger etau centre social Michel Catonné cevoeu se réalise dans un projet CUCS*.Alors les portes de la maison de retrai-te s’ouvrent. Le premier jour quelquesmamies curieuses viennent papoterautour d’une partie de dames. Résultat :en deux heures, une seule partie, maisdes histoires et des échanges enpagaille. On se retrouve les autresjours avec plaisir dans des parties debelote endiablées. Les anciens, souventhors d’âge comme les meilleurs alcools,se relaient et font vivre ces momentsde rencontres. Certains demandentmême à apprendre les échecs.Patrick m’a reçu chez lui. Seul avecson fils et déjà joueur d’échecs, ilm’a apporté autant que j’ai pu luidonner ; et notamment un fameux coursde sa part sur les nuages et son expé-rience de pilote. Bientôt, des tournois de dames dansles foyers DOMUS. �

* CUCS : Contrat Urbain de CohésionSociale

Bilan financier CUCS Echecs etStratégie au 31 octobre 2009

Subvention du Conseil Général : 900,00 €Ordinateur d’échecs : 90,00 €Jeux maison de retraite (cartes,bingo, petits chevaux...) : 711,20 €Solde : 98,80 €

Solidarité

Les seniorsse prêtent au jeu

Imaginez qu’un jour l’idéevous traverse l’esprit de par-tager votre passion avec despersonnes à mobilité réduite.

L'association La Locomotive remercie tous ses membres, bénévoles etsympathisants, pour leur contribution au projet "Je protège ma planète". Grâce à vos dons et à votre engagement, nous avons pu récolter une somme suf-fisante pour acheter un premier kit de panneaux solaires. Ce matériel constitueune première avancée pour l'installation de centres culturels dans le district deKinkala situé dans la région du Pool au Congo. Nous vous remercions pour votregénérosité et nous ne manquerons pas de vous tenir informé de l'avancée du pro-jet qui sera une contribution au développement durable du Congo Brazzaville.Pour en savoir plus : M. Biangué, Tél : +(33). 06.10.54.11.72www.locomodeve.org �

Opération “Je protège ma planète”Les premiers résultats

Affaires générales

Elections régionalesPour pouvoir voter en 2010,vous devez vous inscrire ousignaler votre changementde domicile jusqu’au jeudi31 décembre 2009.

Pour vous inscrire, présentez-vous auservice “Elections” muni(e) d’unecarte d’identité nationale ou d’unpasseport en cours de validité et d’unjustificatif de domicile à vos nom etprénom de moins de 3 mois.Pour les cas particuliers, prendrecontact avec le service Elections au01.45.10.61.17. �

C O M M E M O R A T I O N


Ce 11 novembre 2009, ausquare Berthier, collégiens etenseignants du collègeAmédée Dunois, parents,personnel de direction, asso-ciations patriotiques, élus etBoisséens étaient venus ennombre pour célébrer cettecommémoration chère aucoeur des Boisséens et de lanation toute entière.

Alors qu’un débat s’ouvre sur l’identi-té nationale, nous avons ici, ensem-

ble, par le sacrifice de ceux qui sont tom-bés pour la République, le devoir de rap-peler que s’ il y a un élément constitutif de notre identité nationale, c’est bienle rapport que la Nation entretient

avec son Histoire, et plus encore, sacapacité à transmettre les valeurs etles principes qui la fondent.Ce n’est pas dans tel ou tel discours,par telle ou telle action ou commé-moration que nous exprimerons notrerespect. C’est dans notre vie decitoyen de tous les jours, mais plusencore, quand, comme citoyen à part

entière, nous exerçons ensemble lasouveraineté, et cela conformément àl’esprit même de la République, àsavoir, au service de l’intérêt général.C’est là que nous devons nous mon-trer dignes de l’héritage que nous ontlaissé les combattants de 1914-1918.Le ravivage de la flamme auquel dejeunes Boisséennes et Boisséens ontété associés grâce à l’action del’UNC que nous remercions, nousrappelle la pertinence et l’actualitéd’un message que notre République asacralisé dans sa constitution.Article 14 : La République françai-se, fidèle à ses traditions, se confor-me aux règles du droit public inter-national. Elle n'entreprendra aucu-ne guerre dans des vues de conquêteet n'emploiera jamais ses forcescontre la liberté d'aucun peuple.En ces heures, des soldats de l’arméefrançaise sont en opérations de guer-re en dehors de nos frontières !En tant que citoyennes et citoyensdétenteurs de la souveraineté, nousnous devons de prendre en conscien-ce leur engagement. �

Le 11 novembre cher au coeurdes Boisséens

A C T U A L I T É


Organisé par la ville de Boissy-Saint-Léger et la Communauté

d'Agglomération du Haut Val-de-Marne, ce grand rendez-vous reprendaprès plus de dix ans d’interruption.Avec 60 exposants, ce forum a permisde faire se rencontrer des chefs d’en-treprise et des demandeurs d’emploi.Emplois, formations, conseils pour lacréation d’entreprise, démonstrationsde métiers, conférences/débats surdes sujets d’actualité, des ateliersd’aide pour les demandeurs d’em-ploi…, tout y était.En ces temps de crise, cette actiontraduit la volonté des élus et des

acteurs locaux de l’emploi et de l’in-sertion de soutenir les entreprises duterritoire pour un développementéconomique dynamique, soucieux del’être humain et de son environne-ment. Par la même occasion, cela apermis de favoriser le retour à l’em-ploi durable de plusieurs Boisséens,par le biais de rencontres directesavec des recruteurs, des conseillersen formation, en création, en orienta-tion, en insertion.

Plus de 300 offres d’emplois étaientégalement proposées aux visiteursdu salon.

Plus de 1 500 visi-teurs se sont rendusau Forum del’Emploi et du déve-loppement écono-mique le 8 octobre2009. Un succès quitémoigne de l’intérêtdes Boisséens, et au-delà.

Gros succès


pour le forum de l’emploi !Cet événement était soutenu par leConseil général du Val-de-Marne etle Conseil régional d’Ile-de-Franceet bénéficiait du concours de nom-breux partenaires : le Pôle Emploi,la Mission Locale du plateauBriard, le CCAS, les Chambresconsulaires, le service “politiquede la ville” de Boissy-Saint-Léger,Alfa-Pluriformation, la média-thèque.

Devant le succès rencontré, lamunicipalité peut vous assurerque ce forum sera reconduit l’an-née prochaine. �

A C T U A L I T É


Du 16 au 21 novembre,le «Respect» était à

l’honneur au forum de laCitoyenneté, proposé par

la ville et ses partenairessociaux.

Sur le thème durespect !


Toute la semaine, les Boisséens ont pu participer à des ateliers et des manifes-tations sur le thème du respect et de la célébration du 20e anniversaire de la

Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE).

Se sont ainsi succédé des actions de prévention et de secourisme (accidents domes-tiques, prévention et secours civiques de niveau 1, initiations aux premierssecours…). L’association Val Pré a permis à plusieurs classes du groupe scolaireJean Rostand de bénéficier de l’exposition-jeu « Moi, jeune Citoyen » au cours delaquelle les élèves ont été acteurs de leurs droits et de leurs devoirs, mais aussi deceux des adultes qui les entourent. Le public a découvert « les missions et métiersdu Samu » et « la caravane du casier judiciaire ». Une conférence enrichissante surle thème « La Violence et du respect » a été présentée aux jeunes du collège BlaiseCendrars, des groupes scolaires Jacques Prévert et Jean Rostand et à leurs familles.

Le vendredi 20 à 21h, dans la salle polyvalente du Forum, l’association MRG et leservice Éducation et Loisirs ont proposé une réunion musicale, fort appréciée, pourcommémorer le 20e anniversaire de la CIDE.

Tout l’après-midi du 21 novembre, au gymnase Maurice Préault, un grand jeu del’oie a entraîné les enfants et leurs aînés, dans des jeux de questions/réponses sur lethème de la CIDE. Courant d’un atelier à un autre, les enfants, d’un enthousiasmedébordant, se sont passionnés pour cette convention. Ils ont contribué à dévoiler,réponse après réponse, une fresque réalisée avec talent, pendant les vacances de laToussaint, par les structures d’accueil de loisirs de la ville. Récompensés pour leurpersévérance, ils ont ensuite pu personnaliser une casquette ou un tee-shirt sur lethème du respect, de la paix ou de la tolérance.

En fin de journée, sous le regard du public, quelques élus se sont prêtés à un quizzpréparé par les jeunes de l’Espace Jeunesse 18/22. Les questions, originales et inté-ressantes sur le fonctionnement civique et juridique de notre pays étaient souventdifficiles, mais les élus s’en sont bien sortis.

Un grand merci à tous, enfants et adultes, et Respect pour votre participation ! �

NNoouuss rreemmeerrcciioonnss ttoouuttppaarrttiiccuulliièèrreemmeenntt ::

Le Centre Social Michel Catonné,le service Politique de la ville,le service Éducation et Loisirs etnotamment l’Accueil de LoisirsPrimaire (ALP),l’Accueil de Loisirs en Milieu Ouvert(ALMO),le Conseil d’enfants,le Club des Jeunes 12/17 ans etl’Espace Jeunesse 18/22 ans,mais aussi l’Association Val Pré, leClub de Prévention de la Jeunesse,la Mission Locale du Plateau briard, l’Agence Initiative Cité (AIC),le centre commercial Boissy 2, l’ASGE,les sapeurs pompiers de Sucy-en-Brie,le SAMU 94 et Formation ConseilIncendie de Boissy (FCI).

A C T U A L I T É


C’est d’abord l’Etat par l’intermé-diaire de Monsieur le Préfet de

Région qui a accepté de répondre ànotre demande insistante d’inscrireau PDMI (Programme de modernisa-tion des Itinéraires) 2009/2014 laseconde tranche « Sud » de la dévia-tion qui consiste à réaliser le tunnelde 900 mètres sous le Piple et le rac-cordement à la deux fois deux voiesau Repos de la Montagne, à hauteurde la station service. Il aura fallu unan pour obtenir cette inscription.

C’est ensuite au bénéfice d’une ren-contre avec M. Jean-Paul Huchon,Président de la Région d’Ile-de-France qu’une seconde bonne nouvel-le est arrivée. La Région d’Ile-de-France s’est engagée par écrit à finan-cer 70 % du montant de cette secondetranche «Sud». Elle financera donc112 M € des 160 nécessaires à l’achè-vement de la déviation. L’Etat prendraen charge les 30 % restants soit 48 M €entre 2010 et le 31 décembre 2014.

Travaux réalisésD’autres travaux peu visibles, maisindispensables, ont été effectuésdurant l’été et cet automne :- la réalisation de la nouvelle platefor-

me d’accueil de la fourrière deBonneuil qui va être déplacée de l’au-

tre côté de la RN 19 à droite de la bre-telle d’accès à la RN 406 vers Paris,après Leroy Merlin. Regardez bien,les travaux sont quasiment terminés.

- Le déplacement des canalisationsd’assainissement sous le terre pleincentral à hauteur de La Haie Griselle.

C’était un préalable pour terminer latranche «Nord» entre l’échangeuravec la RN 406 et la ligne RER.

D’autres améliorationssont intervenues

Le pont n°5 (PS5) a été ouvert auxautomobilistes et aux piétons en août.Il permet de relier la zone d’activitésde La Haie Griselle au quartier dumême nom à hauteur du gymnaseMaurice Préault.

Et celles qui s’annoncentUne seconde sortie de la zone d’acti-vités va être ouverte. Comme elleempiète sur les villes de Sucy et

Bonneuil, il était nécessaire que lesconseils municipaux de ces villesacceptent de l’ouvrir. C’est chosefaite, administrativement, depuis le19 novembre. Le prolongement de larue des Sablons va permettre une sor-tie de la zone d’activités vers Créteiljuste avant le Chemin des Marais des-servant la zone d’activités des petitsCarreaux.

Les travaux reprennentLes travaux à hauteur du quartier deLa Haie Griselle vont se dérouler enplusieurs phases :- Construction du pont n°6 (PS6)

avec ses voies de raccordement, quienjambera la déviation et permettrade relier l’avenue Charles de Gaulle(le long du talus du chemin de fer) àla zone d’activités.

- Réalisation d’une voirie provisoire dedeux fois deux voies, le long du quar-tier de La Haie Griselle, pour permettrel’aménagement de la voie rapide.

Déviation de la RN 19,où en sommes-nous ?Cet été s’est avéré déter-minant pour l’achèvementde la déviation complètede Boissy-Saint-Léger.


- Creusement, à travers le terre-pleincentral, de la voie définitive dedeux fois deux voies de la dévia-tion, quatre mètres plus bas que lachaussée actuelle, qui passera sousles ponts 5 et 6, puis sous les pontssous le RER et sous l’allée des FFI.

- Raccordement de la voie rapide parle giratoire de l’allée des FFI et àl’échangeur avec la nationale 406 àBonneuil.

- Réaménagement de la nationaleactuelle le long du quartier de LaHaie Griselle en voie communale,avec mise en double sens du pont 5(actuellement en sens unique), etavec le réaménagement du carre-four de l’avenue Charles de Gaulleprès du gymnase Maurice Préault.

Durant ces travaux, le parcours despiétons se rendant de la gare RERvers la zone d’activités sera allongépour éviter le chantier.

A l’achèvement de tous ces aménagements :

- Les automobilistes venant de provin-ce emprunteront, avant la ligne dechemin de fer, à droite, l’allée desFFI, puis, par un large diffuseur etune route à deux voies, passerontsuccessivement sous tous les pontsconstruits dans la plaine, pour rejoin-dre la 406 sans feux tricolores ;

- Les automobilistes venant de Parissuivront une route à deux voies enpassant sous le pont 5, jusqu’au carre-four avec l’avenue Charles de Gaulle,à proximité de la gare routière.

Les voitures en transit gagneront unfeu tricolore dans chaque sens, maisles conditions de circulation neseront guère améliorées tant que lesouterrain sous le centre ancien nesera pas mis en service. Les étudesde ce tunnel vont être reprises pen-dant l’exécution des travaux de lapartie nord de la déviation. �

A C T U A L I T É


Les Boisséensmobilisés pourLa Poste

La municipalité s’est engagée très tôtcontre le projet gouvernemental detransformer la Poste en société anony-me. Le conseil municipal du 5 mars aadopté un voeu par lequel, « considé-rant que le service postal de monopolepublic est de ceux qui donnent corpsau principe républicain d’égalité descitoyens, que le droit à la communica-tion (lettres, journaux, colis, man-dats,…) est un besoin vital qui, pourêtre garanti à tout citoyen, ne sauraitêtre soumis à des intérêts privés à butlucratif, … », il demandait (…) « qu’ilsoit renoncé à tout projet de privatisa-tion de la Poste et donc sa transforma-tion en société anonyme soumise auxrègles de la concurrence ».

Ala fin de ce mois de novembre,alors que le projet de loi préparé

par le gouvernement est en discussionà l’Assemblée Nationale et risqued’être voté, l’inquiétude est grandechez les élus, les usagers et les pos-tiers eux-mêmes. Après la consultation nationale du 3octobre (voir dans cette page), unenouvelle campagne est engagéeautour d’une carte-pétition sur lethème «J’écris au président» afin qu’ilorganise un référendum sur l’avenir duservice public.La majorité municipale autour deRégis Charbonnier, rejointe par lesmaires de Noiseau et de Limeil-Brévannes, a envoyé à la presse lecommuniqué ci-dessous. Lors de la«Votation citoyenne» pour l’avenir duservice public postal organisée du 27septembre au 3 octobre, 1 373 bulle-tins de vote ont été glissés dans l’unedes 7 urnes réparties dans la ville.

Le 3 octobre, 1342 Boisséens sesont prononcés pour le retrait du

projet de loi gouvernementalLes Boisséens ont exprimé à uneécrasante majorité de 97,74 % leurrefus du changement de statut de LaPoste qui transformerait celle-ci, dès2010, en société anonyme à capitauxpublics, voie ouverte à sa privatisa-tion.

Votants 1 373 (en %)Exprimés 1 365 99,42Bull. nuls 8 0,58Contre le projet 1 342 97,74Pour le projet 23 1,68

Les bureaux de vote étaient tenus parvos élus mais aussi par les représen-tants de partis politiques de gauche,syndicats et associations présents surnotre commune. Dans le Val-de-Marne, ce sont 76 000 votants qui ontexprimé à plus de 98 % leur refus duprojet de loi et 2,3 millions en France.Ce succès démocratique démontre lavolonté de la population d’être consul-

tée sur l’avenir de notre bien commun.Redoutant, en effet, que les multiplesréorganisations du service public pos-tal se fassent à leurs dépens, lesBoisséens demandent des garantiesquant au maintien de “vrais” bureauxde Poste partout où la population en abesoin. Ils réaffirment la nécessité deconserver l’annexe de La Poste, rue deParis, avec des horaires larges et com-patibles avec leur vie quotidienne.

Depuis le mois dernier, les Boisséensadressent également des cartes péti-

tions au Président de la Républiquedans le cadre de la campagne nationa-le "J’écris au Président". Ces cartespostales revendiquent le respect de lavotation du 3 octobre, le retrait duprojet de loi de l’ordre du jour del’Assemblée Nationale (projet déjàadopté par le Sénat le 9 novembredernier), l’ouverture du débat publicet la tenue d’un référendum sur l’ave-nir du service public postal. La Poste nous appartient; nos intérêtssont communs ; vos élus sont à voscôtés pour les défendre ! �


Communiqué sur la Poste

Jeudi 19 novembre 2009

Le maire et les élus de la majorité de Boissy-Saint-Léger, ainsi que les maires de Noiseau et Limeil-Brévannes, estiment que l’ampleur de la mobilisation contre le projet de loi gouvernemental sur laPoste impose que, nationalement, soit posée la question des moyens pour obtenir son retrait.

Comment penser que le Président de la République va bien vouloir organiser un référendum contreun de ses projets, en vertu, qui plus est, de textes qui ne sont pas encore votés (loi organique, déc-rets d’application) ? On ne peut en rester là. On ne peut continuer avec des initiatives éclatées dans les localités.

Les sondages rappellent - ce que personne ne conteste - que 75% de la population est attachéeà la Poste de monopole public. Depuis des années, avec leurs concitoyens, des milliers de mairesse battent pour sauver leurs bureaux de poste. Chaque fois qu’ils en ont eu la possibilité, les pos-tiers eux-mêmes ont démontré leur attachement à leur statut et au service public de la Poste. Cettefois, ce sont des millions d’habitants qui ont fait savoir qu’ils ne voulaient pas de la privatisationde la Poste.

A Noiseau, Limeil-Brévannes, Boissy-Saint-Léger, nous craignons beaucoup de perdre nos annexeset bureaux de poste, ou de voir leurs horaires d’ouverture de plus en plus réduits. Nous savons ceque signifient, en termes de dégradation du service au public, l’élargissement des secteurs de dis-tribution du courrier et le recours à des emplois précaires.

La grève des postiers annoncée pour le 24 novembre montre le malaise de nos facteurs et de l’en-semble des personnels de la Poste. Le mépris du gouvernement pour les 2,3 millions d’habitantsqui ont participé à la votation citoyenne du 3 octobre, s’il persiste après les manifestations du 28novembre, obligerait à appeler à une manifestation nationale pour le retrait du projet de loi. Si un tel appel était lancé, les élus et la population se mobiliseraient par centaines de milliers : legouvernement ne pourrait maintenir sa position.

C’est pourquoi nous considérons de notre responsabilité de dire qu’il y a urgence à appeleraujourd’hui à une telle manifestation à Paris avant le vote à l’Assemblée Nationale.

A C T U A L I T É


Au moment où se prépare un projetde loi dit « du Grand Paris » dont

l’objet principal est la constructiond’un vaste métro-rocade en Ile-de-France, la crainte est que, pour l’im-médiat, les revendications des habi-tants qui utilisent tous les jours massi-vement métro, RER, trains et bus,soient laissées pour compte. Il estmême question d’augmentations sub-stantielles de la tarification pour finan-

cer le projet… Les usagers seront cer-tainement intéressés par les extraitsdu rapport établi sur les transportscollectifs régionaux pour l’année2008. Nous avons, bien entendu, rete-nu des extraits concernant plus parti-culièrement les Boisséens. Merci àchacun de ceux qui voudraientadresser à la mairie leurs témoi-gnages ou demandes.

Prolongement de la ligne 8 : mise en service courant 2011

Ce prolongement en surface de laligne 8 au-delà de Créteil-Préfecturepour une interstation au stadeDuvauchelle (une unique nouvellestation) est maillé avec le site propreen cours de construction entre Sucy-Bonneuil et Pompadour. Son coût(89,9 millions d’euros aux conditionséconomiques de janvier 2005) estpris en charge dans le cadre duContrat de plan 2000-2006.

Le chantier, entré dans une phaseopérationnelle début 2007, avec lestravaux sur la route départementaleet les terrassements généraux de laplate-forme métro conduits par leConseil général du Val-de-Marne, sepoursuit par les travaux relatifs ausystème de transport proprement dit(nouvelle station et ligne) par laRATP. La mise en service du prolon-gement est prévue courant 2011.

Transport en commun en site proprePompadour-Sucy-Bonneuil : début

de mise en service fin 2010Ce site propre bus (BHNS : « Bus àhaut niveau de service »), de 6,45 km

RREERR AARégularité : - 7Ecrans d’information voyageurs : 10Accueil aux guichets : 9,7Netteté des gares : 10Netteté des trains : 10Escaliers mécaniques : 4Ascenseurs : - 2,3Disponibilité des péages : 10Disponibilité des appareils de vente : 3,5

MMééttrroo ::Attente : 10Accueil aux guichets : 8,3Accueil aux comptoirs d’information : - 1,3Netteté des stations : - 2,6Netteté des trains : 8,8Escaliers mécaniques : 10Ascenseurs : 6,7Disponibilité des péages : 8,8Disponibilité des appareils de vente : 3,5

QQuueelllleess nnootteess aattttrriibbuueerr aauu sseerrvviiccee rreenndduu ??

Le STIF a mis au point différents critères permettant de juger la qualité des transports auregard de l’usager. Les notes peuvent aller de 0 à + 10 lorsque l’appréciation est positive (lerapport parle alors de « bonus »), ou bien de 0 à – 10 lorsqu’elle est négative (« malus »).

Nous voulons êtretransportés,et non roulés !Rapport d’activité 2008 du STIF(syndicat des transports d’Ile-de-France).

BBuuss bbaannlliieeuueeService rendu par le machiniste receveur : 5,7

Information aux points d’arrêt : 4,7


avec neuf nouvelles stations, relieraCréteil à Sucy-en-Brie.

Le projet prévoit des correspondan-ces avec le Trans-Val-de-Marne, lafuture gare Pompadour sur le RER D,la ligne 8 du métro (future station deCréteil-Parc-des-sports), le RER A àSucy-Bonneuil et différentes lignesde bus. A l’ouest du carrefourPompadour, la ligne BHNS emprun-tera le site propre du TVM jusqu’aucarrefour de la Résistance à Thiais.

Le coût de ce TCSP (Transport col-lectif en site propre) est de 83,81millions d’euros pour les infrastruc-tures et de 6,3 millions d’euros pourle matériel roulant (aux conditionséconomiques de janvier 2006), finan-cés dans le cadre des Contrats dePlan et de Projets.

En fin d’année 2008, 50 % des tra-vaux d’infrastructures (voirie etouvrages d’art), sous maîtrise d’ou-vrage du Conseil général du Val-de-Marne, étaient réalisés. Les travauxdes stations sous maîtrise d’ouvrageRATP ont débuté en fin d’année. Lamise en service du TCSP est prévueen deux temps : partielle fin 2010(sans aménagement du terminus estet du pôle Sucy-Bonneuil) et globalemi-2011.

Généralisation des rames à deux niveaux pour le RER A

Le plan d’amélioration de la régulari-té et de la capacité de la ligne A duRER, adopté par le Conseil du STIFdu 9 juillet 2008, prévoit un pro-gramme d’acquisition de matérielroulant de 130 rames à deux niveaux,en remplacement de l’ensemble destrains à un niveau de la ligne (MS61et MI84). Le STIF, donc la régionIle-de-France, participera financière-ment à hauteur de 650 millions d’eu-ros, soit 50 % du coût annoncé par laRATP. �

Depuis 2005, le service des espacesverts pratique la lutte intégrée.

Aucun insecticide n’est utilisé, sousquelque forme que ce soit, pour la cul-ture des plantes dans les serres munici-pales. Ce sont des insectes qui détrui-sent d’autres insectes. Cette lutte inté-grée dans un milieu clos est un succès.

Cette année, le service des espacesverts a franchi un nouveau pas enadoptant le piégeage de la mineusedu marronnier. C’est avant tout unpetit papillon qui pond ses oeufs sur lafeuille. A l’éclosion, la larve pénètredans la feuille en la minant. La feuilledevient, par endroit, transparente,puis se fane et tombe avant l’autom-ne. Quand ces attaques sont précoces,une nouvelle feuillaison peut suivre ladéfeuillaison hors période automnale,ce qui affaiblit l’arbre.

Pour lutter contre ce papillon, oninstalle dans un alignement de mar-ronniers un piège contenant des phé-romones (hormone de la femelle dupapillon). On intervient lorsque lepiège est envahi de papillons mâles.Le piège, qui fonctionne comme unmarqueur d’envahissement, permetd’optimiser et de réduire la pulvérisa-tion en micro aspersion d’un insecti-cide sur le papillon même. Ces mar-queurs ont été installés aux squaresBerthier et de la Mairie.

Le traitement des séquoiasdu Progrès

La pulvérisation d’un insecticide jus-

qu’à la cime de ces arbres de plus detrente mètres de haut n’est pas aisée.Cette année, une seule pulvérisation aété effectuée. Un autre mode de luttefongicide et insecticide plus « homéo-pathique » a été recherché avec l’entre-prise Aralia, prestataire de la commune.

Sur un paillis préalablement mis enplace par le service des espaces verts,pour préserver l’humidité et le tasse-ment du sol, l’entreprise a injecté unproduit naturel issu du concassage del’arbre à Neem. Ce fertilisant renforceles mécanismes de défense naturelle del’arbre. Pour être efficace, cette inter-vention devra être poursuivie ces pro-chaines années.

Les séquoias de la place Fourcadenécessitent une attention particulière.Tous les deux ans, l’ONF inspecte leurétat sanitaire. Des adeptes de l’accro-branche auscultent les arbres à larecherche de champignons ou de tousautres pathogènes. Des tests de résistance mécanique sontpratiqués avec un tomographe, vérita-ble scanner des tissus de l’arbre. Cetappareil restitue, sur un graphe, ladensité des tissus internes du tronc etdes branches. L’élagueur peut interve-nir ensuite en fonction de ces résultats.Cette expertise aura lieu au printempsprochain. �

La lutteintégrée et laprotectiondes arbres

E N V I R O N N E M E N T



Boissy-Saint-Léger, faut-il le rap-peler, est la capitale de l’orchidée

et jouit à ce titre d’une renomméemondiale. Historiquement, le châteaude Grosbois, résidence du maréchalBerthier, Prince de Wagram, a donnéune dimension princière à notre ville.En plus des espaces verts qui agré-mentent la ville, les Boisséens bénéfi-

cient d’une densité verte très impor-tante, couvrant 72 % du territoire dela commune : la forêt de Grosbois de488 ha dont 147 ha ouverts au public,la forêt Notre-Dame pour 44 ha tota-lement ouverts au public et le domaineprivé du Piple pour 92 ha.Chaque habitant peut être fier de dire :«J’habite à Boissy-Saint-léger, vous

savez, la ville fleurie haute en cou-leurs, où l’année de l’astronomie avraiment été mise en valeur, où le ser-vice des espaces verts s’est exprimélibrement et professionnellement etçà se voit !!! ».Pour cela, il faut remercier en tout-premier lieu Muriel Morelli, respon-sable du service des Espaces verts, et

Boissy reçoitsa 3ème fleur

Le concours 2009 desvilles fleuries a rendu sonverdict au mois de novem-bre. Boissy-Saint-Légerconfirme sa deuxièmelleur et fait même mieux,notre ville reçoit une troi-sième fleur pour saluer laqualité de son fleurisse-ment, mais aussi, pourl’excellent travail sur leplan écologique et lerespect de l’environnement.


son équipe, les artisans principaux dela troisième fleur, sans oublier FabienThénault, chef-expert dans de nom-breux domaines et notamment enbiodiversité, zéro-phyto, économied’eau. Nos remerciements vont aussiaux services techniques qui ont aidé àla confection des décors et au servicecommunication qui ont préparé lesdossiers de presse.

Trois fleurissements sont effectuésdans l’année :- Estival : plus de 40 000 plantes sont

mises en place dans les massifsdont 25 000 produites dans les ser-res municipales.

- Hivernal : des décors sont réalisésen chrysanthèmes touffes ou casca-des (2500) et choux décoratifs(200) cultivés dans nos serres.

- Automnal : l’ensemble des massifsest réalisé en plantes bisannuelles età bulbes. Les plantes bisannuellessont achetées en micro-bottes etélevées à Boissy ; 30 000 plantes et11 000 bulbes sont ainsi plantés.

Le service des espaces verts participeégalement aux manifestations muni-cipales par des décorations à thèmeslors de la commémoration de l’escla-vage par exemple, du banquet desseniors, des voeux du conseil munici-pal ou du marché de Noël.Le 6 août 2009, Monsieur le maire,accompagné de M. Morelli, F.Thénault et de T. Vasse, conseillerdélégué à l’environnement et au déve-loppement durable, a accueilli le jurydes villes fleuries. Il a rappelé savolonté d’améliorer le cadre de vie, enagissant sur tous les vecteurs de la pro-tection de l’environnement et du patri-moine végétal et forestier, mais ausside notre patrimoine architectural ettouristique. Notre visite a donc inclus

en particulier les premières réalisationsd’espaces publics récemment aména-gés : le Pôle Gare et Boissy Plage. Le jury a pu admirer les séquoiasgéants du Progrès, la lutte intégrée etses pièges à insectes dans le parc de lamairie, les arbres du square Berthieret leur tableau explicatif de valorisa-tion, les décorations en matériel de

récupération sur le thème de l’astro-nomie, les suspensions bien accro-chées de la rue de Paris. Le désherba-ge en cours dans la ville a fait l’objetd’une attention toute particulièrepuisqu’il intégrait tous les élémentsdu développement durable : descontrats de retour à l’emploi, une acti-vité mécanique et manuelle permet-tant de ne pas utiliser de désherbant.

La remise officielle des prix du concours régional aura lieu le 13 avril 2010au Parc Floral de Paris lors des Assises de l’Association des Maires d’Ile-de-France.

Notre volonté à tous d’économiserl’eau a été exprimée : l’arrosageautomatique au stade Laveau pourune utilisation nocturne moins vora-ce, la citerne de récupération de laserre municipale, l’incitation au stockageà la parcelle, la lutte contre l’imper-méabilisation des sols et l’absence derecours aux produits phytosanitaires.

Des actions en faveur de la responsa-bilisation de nos plus jeunes ont étémises en valeur : le Conseil d’enfantsavec l’installation des canipoches, lechoix laissé aux enfants dans l’amé-nagement du square des HautesVarennes et la collecte de 176 kilosde piles dans nos écoles.

Monsieur le maire a insisté égalementsur divers points de l’action commu-nale dans son ensemble : la réalisationde la déviation de la nationale 19 quidonnera à notre ville la possibilité derespirer à nouveau ; l’engagementdans l’élaboration du PLU d’intégrerle végétal ; les circulations douces ; lanouvelle plaquette touristique, la créa-tion d’un poste consacré au dévelop-pement économique ; la lutte contrel’affichage sauvage ; l’adhésion à lacharte de l’eau et le recours aux carbu-rantx de haute technologie, plusrespectueux de notre environnement. �



L’Arc boisé du Val-de-Marne présente des atoutsmajeurs : poumon vert du département, lieu dedétente, il recèle des richesses écologiques et unediversité de paysages qu’il convient de préserver.

Pourquoi Boissy-Saint-Légersigne la conventionde l’Arc boisé


Mais ce massif forestier est éga-lement soumis à la pression

croissante de l’urbanisation. Ilsubit un morcellement progressif dû àla réalisation d’infrastructures etsouffre de l’absence de mesuresconcrètes en faveur de la gestion deses lisières.Il est ainsi apparu nécessaire d’enga-ger des actions pour préserver labiodiversité tout en assurant et enaméliorant l’accès à un espaceforestier qui fait l’objet d’une fortefréquentation par le public.Souhaitant s’engager dans unedémarche de concertation pourrépondre le mieux possible aux atten-tes des uns et des autres, le Conseilgénéral du Val-de-Marne, en partena-riat avec l’Office national des Forêts,principal gestionnaire du massif, achoisi d’élaborer une Charte fores-tière pour le massif de l’Arc boisé.Collectivités locales, partenairesinstitutionnels, propriétaires dedomaines boisés, associations, tousces acteurs ont été associés au projetde Charte pour formaliser leur volon-té de préserver et de gérer les forêts etles milieux naturels de l’Arc boisé.Le Conseil général et l’ensemble despartenaires ont signé la charte le 30juin 2004 et renouvelé leurs engage-ments le 23 novembre 2009.

La Charte forestière de l’Arc boisécible trois domaines d’intervention :

Le territoire et le paysage

Protèger le territoire forestier etson environnement- Préserver la forêt en évitant tous

nouveaux morcellements du massifpar des infrastructures ou d’autresprojets d’urbanisation.

- Homogénéiser la gestion des ter-rains forestiers sur l’ensemble del’Arc boisé et assurer leur ouvertureau public.

- Maintenir et restaurer les continui-tés naturelles et fonctionnelles entre

les parties du massif pour assurer undéplacement harmonieux des per-sonnes et de la faune sauvage.

Conforter durablement les lisièresde la forêt- Pérenniser les espaces ouverts bordant

la forêt pour assurer sa protection.- Améliorer la gestion des lisières

agricoles pour entretenir une conti-nuité naturelle entre la forêt et lesmilieux ouverts.

- Maîtriser l’urbanisation à la frontiè-re de la forêt pour réduire les nui-sances subies par les riverains, frei-ner la privatisation et préserver cesespaces.

- Prendre en compte et gérer la bandede protection réglementaire autourdes forêts pour éviter toutes nouvel-les urbanisations.

- Téléchargez le Guide des bonnespratiques pour la gestion et la protec-tion des lisières en milieu urbanisé.

Renforcer la biodiversité et valori-ser le patrimoine historique natu-rel et paysager- Développer la connaissance du

patrimoine naturel et historiquepour en assurer une meilleure ges-tion, le protéger et le valoriserauprès du grand public.

L’ accueil du public

Informer sur la vie et la gestion dela forêt- Organiser et renforcer les lieux

d’accueil en valorisant l’existant.- Diffuser l’information auprès du

public pour l’impliquer dans la viede l’Arc boisé et sensibiliser les jeu-

nes générations.

Mieux répondre aux attentes desusagers- Développer l’offre d’accueil sur

l’ensemble du massif pour ré-équi-librer la fréquentation du publicvers l’est et vers l’ouest.

- Assurer la sécurité en termes deprévention et d’éducation sur l’en-semble du massif.

- Créer un réseau de circulations dou-ces en direction du massif boisépour encourager le public à s’y ren-dre à pied ou à vélo.

- Développer, améliorer et entretenirla qualité des sentiers au sein dumassif.

- Conforter les pôles existants d’ac-cès des véhicules et éviter ainsi d’encréer d’autres.

- Eliminer les dépôts d’ordures pouraméliorer le cadre de vie et respon-sabiliser les jeunes générations à laqualité environnementale.

Concilier milieu naturel et usages.- Organiser l’accès au public de

manière à protéger les sites fragiles.- Gérer la grande faune pour préser-

ver l’équilibre faune/flore et éviterles dégâts et les accidents hors forêt.

Un exemple concret :le problème des engins motorisés

Depuis de nombreuses années, lesgestionnaires de la forêt sontconfrontés à la pratique illicite desengins motorisés en forêt. Ceux-cireprésentent un réel danger pour lespromeneurs et détruit les sols natu-rels. Ces pratiques sont passiblesd’une amende de 135 € sur des che-mins domaniaux et 1500 € dans uneparcelle.Dans un proche avenir, une mobilisa-tion de moyens humains allant au-delà de la brigade équestre à laquellela ville contribue pour 2 539 €/an, etdes personnels de l’ONF serait néces-saire pour renforcer la surveillance. �



Eclairer mieuxsans dépenser plus ?

L’éclairage public consomme envi-ron 40 % du budget consacré à la

consommation électrique de la commu-ne. Les services techniques de la com-mune gèrent 1600 points lumineux etl’association de gestion et d’entretien deLa Haie Griselle, 600. La dépense globa-le en énergie atteint 140 000 euros par an.

Il y a trois types d’éclairage : - l’éclairage « blanc » dans les quar-

tiers hors Haie Griselle- l’éclairage « jaune » dans La Haie

Griselle et, principalement, sur les

grands axes comme la nationale 19et la rue de Sucy ;

- l’éclairage « boule » dans les écoleset sur les voies réservées aux piétons.

L’éclairage blancPar ballon fluorescent à vapeur demercure, il est le plus ancien et le plusénergivore. Sa rénovation passe par lasuppression de ces appareillages etleur remplacement par un éclairage«jaune». Une lampe de 100 wattséclaire autant que l’ancienne lampede 150 watts. Une lampe de même

puissance que celle qu’elle remplaceéclaire environ 50 % de plus. Laréduction de la puissance au milieude la nuit durant cinq heures repré-sente 15 à 20 % d’économie. C’est cequi a été fait rue du Temple et rue deMaison Blanche ; c’est ce qui estprévu avenue de Grosbois.

Tous les éclairages « blancs » du restede la ville devront être rénovés aucours des prochaines années. LaCommunauté européenne va interdirece type d’éclairage dès 2015.

Que ce soit pouréclairer et sécuriserles rues, ou pourmettre en valeur lepatrimoine, la ruecommerçante outout espace public,les habitants, lesélus et les techni-ciens sont très sen-sibles à la qualitéde l’éclairagepublic.


L’éclairage jauneCet éclairage jaune ou à sodium hautepression éclaire mieux, mais ce typede lampe consomme beaucoup depuissance électrique au moment del’allumage. Le nouveau matérielinstallé dispose d’un système d’amor-çage ou ballaste électronique quigénère une économie estimée à 10 %.Tous les matériels installés depuismoins de cinq ans sont équipés deballastes électroniques. Auparavant, les dispositifs de réduc-tion de puissance avaient été installésdans trois armoires de commande.C’est ce qui a été fait rue de laTerrasse, dans la zone d’activités deLa Haie Griselle et à la gare routière.Toutes les zones d’éclairage comman-dées par ces armoires permettent uneréduction d’intensité lumineuse pen-dant cinq heures au milieu de la nuit.

Les boulesEclairage fétiche des années 1970,elles éclairent le ciel, les feuilles etun peu les piétons (30 % de la lumiè-re émise). La commune envisage desupprimer ces luminaires. Des techno-logies nouvelles, comme les diodes,pourraient être installées sur certains

sites. Ces matériels sont très écono-mes en énergie, mais leur qualité d’é-clairement n’a pas encore fait sespreuves. Un essai sera prochainementeffectué sur des allées piétons.

Autre source d’économieL’allumage simultané de toute laville. La Haie Griselle est déjà toutéquipée et le reste de la ville à 70 %d’un dispositif dit radiolithe quireçoit un bip d’allumage et un bipd’extinction. Celui-ci permet de sup-primer les horloges, rarement à l’heure,et les cellules d’allumage toujourscontrariées par les lumières parasites.

Les illuminations de NoëlElles sont allumées le premier week-end de décembre et éteintes après lepremier week-end de janvier. Il y atrois ans, la puissance des lampes desmotifs a été réduite de 15 à 10 watts.L’économie est importante lorsqu’onsait qu’il y a environ 3500 lampesCette année, la municipalité a décidéde renouveler les motifs comportantle plus de lampes par des motifs àdiodes et fils lumière plus écono-miques. A terme, il n’y aura plus delampes à incandescence dans lesdécors de Noël.

Les feux tricoloresDans les feux tricolores, trois sourceslumineuses se côtoient, les lampes àincandescence, les diodes et les lam-pes fluorescentes. Dans la commune,

PPlluussiieeuurrss ttrraavvaauuxx oonntt ééttéé eeffffeeccttuuéésseenn 22000099 :: - Le renouvellement de l’éclairage du

boulevard de la Gare, entre l’ave-nue du Général Leclerc et la rueChirol ;

- Le remplacement d’une partie desluminaires du passage souterrain dela gare ;

- Le remplacement d’une quinzainede candélabres vétustes sur lanationale 19.

il reste très peu de lampes à incan-descence : elles sont sensibles auxvibrations provoquées par la circula-tion. Les lampes à incandescenced’une puissance égale ou supérieureà 100 watts ne sont plus en ventedepuis juillet 2009. Les dernièresdevront être changées en 2010.

Les diodes, plus résistantes au van-dalisme, équipent la plupart desrépétiteurs et les feux rouges sur lefeu principal pour des raisons desécurité et de longévité. Les lampesfluorescentes, plus visibles, équipentles figurines piétons et quelques feuxrénovés dans les années 1990.

La rénovation progressive de l’éclai-rage public a permis jusqu’à aujour-d’hui d’améliorer l’éclairement, touten contenant la facture EDF malgrél’augmentation du prix du kwh. �

D O S S I E R


Améliorer l’habitatdu Centre anciende Boissy

La Communautéd’Agglomération duHaut Val-de-Marne, enassociation avec la villede Boissy-Saint-Léger,lance une étude pré-opé-rationnelle d’Opérationd’Amélioration del’Habitat (OPAH) sur lequartier du Centreancien de Boissy.


Cette étude a pour but de réaliserun diagnostic de l’habitat privé

dans son ensemble et de proposer unprogramme d’interventions permet-tant de requalifier durablement cequartier. Un tel dispositif préfigureune amélioration pour plus de confortdes logements et la préservation dupatrimoine bâti du secteur par una c c o m p a g n e -ment techniqueet financierauprès des pro-priétaires.Le centre-villehistorique deBoissy -Sa in t -Léger montredes signes ded é g r a d a t i o n spréoccupants .Composé debâtiments en ali-gnement accueillant des commercesen pieds d’immeubles, ce coeur del’ancien village s’articule principale-ment autour de la rue de Paris.

En déclin depuis de nombreusesannées, le centre ancien a fait l’objetd’une requalification importante enmatière d’espaces publics par la ville.C’est donc tout naturellement que laville souhaite mener une action enfaveur de l’habitat.

Saisie par la commune à ce sujet, laCommunauté d’Agglomération duHaut Val-de-Marne, compétente enmatière d’habitat, a décidé de lancer uneopération spécifique sur le centre ancienen association avec la commune.

La Communauté d’Agglomération amissionné le PACT Val-de-Marne,organisme spécialisé dans les opéra-tions d’amélioration de l’habitat dansle Val-de-Marne, pour l’accompagnerdans cette démarche. Un questionnai-re détaillé a été envoyé à l’ensembledes habitants du centre ancien* débutoctobre.

Une réunion publique s’est tenue levendredi 16 octobre en mairie enprésence du maire, vice-président dela Communauté d’Agglomération,Régis Charbonnier, du PACT 94, dudirecteur général adjoint chargé dudéveloppement et des services com-munautaires concernés. Une vingtained’habitants ont assisté à cette rencon-

tre où le PACT 94 a présenté concrè-tement la démarche entreprise par laCommunauté d’Agglomération et laville, les objectifs d’une OPAH et lesdifférentes phases nécessaires pour lamener à bien

Une étude pré-opérationnelleindispensable

La première phase de cette démarched’amélioration de l’habitat est le lan-cement d’une étude pré-opérationnel-le. Elle est indispensable pour définirtrois éléments : le diagnostic (dresserl’inventaire des données socio-démo-graphiques du parc de logements,évaluer l’état du bâti, et la pertinencede la mise en place d’une OPAH), lepérimètre d’intervention (définir pré-cisément un périmètre à la parcelle),le programme d’intervention (définiret partager les objectifs et les modali-tés d’intervention technique, sociale,urbaine, énergétique et financière).Au terme de cette étude fixée au prin-temps 2010, une convention devraêtre signée dans les six mois suivantentre la Communauté d’Agglomération,l’Etat et l’Agence Nationale de

l’Habitat (ANAH) pour débuter uneOpération Programmée pourl’Amélioration de l’Habitat (OPAH)pour une durée maximale de 5 ansengageant ainsi le programme d’ac-tions défini lors de l’étude. �

* rue de Paris, bd Léon Révillon,débuts des rues de Sucy, de Valenton,de Wagram, du Temple, Vallou deVilleneuve, de l’Eglise, de laFontaine.

Qu’est-ce-qu’une OPAH

Les principes généraux

- Dispositif incitatif visant à amé-liorer le parc de logements privés.

- Mobilisation d’aides financièresspécifiques (subventions et prêtsde différents organismes finan-ceurs) en direction des propriétai-res occupants et bailleurs.

- Assistance technique et conseilsdans la définition du projet de travaux.

Les objectifs

- Améliorer le confort des résiden-ces principales des propriétairesoccupants et les logements locatifs des propriétaires bailleurs.

- Résorber l’insalubrité.

- Lutter contre les situations d’ex-position au plomb (saturnisme).

- Réhabiliter les logements vacantspour les remettre sur le marchélocatif.

- Produire des logements à loyersmaîtrisés.

- Adapter des logements pour despopulations spécifiques (personnesâgées, personnes en situation dehandicap…)

- Intégrer des aspects environne-mentaux (gestion de l’énergie, desdéchets, de l’eau…)

D O S S I E R


Trois questions à LiseGarnier, chargée d’étudeet d’opération du PACTVal-de-Marne et Direc-trice de l’étude pré-opé-rationnelle d’OPAH duCentre Ancien de Boissy-Saint-Léger

Pourquoi une OPAH sur le Centreancien de Boissy-Saint-Léger ?Lorsque l’on entre dans le centreancien de Boissy-Saint-Léger, on esttout d’abord frappé par l’intérêt dupatrimoine architectural. On est enprésence d’un bâti de type briard assezhomogène et caractéristique du sec-teur. Il convient d’aider les propriétai-res à sauvegarder cette richesse.L’OPAH paraît être un outil appro-prié pour aider les propriétaires àréaliser des travaux et ainsi remédieraux différentes pathologies rencon-trées. Par exemple, à plusieurs adres-ses, on peut constater des problèmesde structures, des infiltrations, la pré-somption de plomb dans les peintu-res, la déformation des toitures ouencore la non-conformité des réseauxd’eau, d’électricité ou de gaz. En plus des travaux d’améliorationclassique, l’OPAH pourra égalementpermettre d’aider les propriétaires àaméliorer le confort thermique etacoustique de leur logement. En effet, la typologie du bâti laisseprésager la présence importante deproblèmes d’isolation des murs et destoitures pouvant engendrer des infil-trations mais également une déperdi-

tion de chaleur pendant les mois d’hi-ver et un effet de serre en été. Concernant le confort acoustique, lecentre ancien se situe en zone de gênesonore à cause de l’aéroport de Paris /Orly.Le traitement de l’isolation acousti-que est l’occasion d’une démarcheincitative pour améliorer la qualitéenvironnementale du bâti et par lamême, le confort des habitants. L’OPAH se justifie donc par le cons-tat d’un besoin avéré d’accompagne-ment technique et financier des pro-priétaires afin de les aider à amélioreret conserver leur patrimoine.

Comment le PACT Val-de-Marneintervient-il ?Le PACT Val de Marne a été mandatépar la Communauté d’Agglomération duHaut Val-de-Marne pour réaliser dans unpremier temps une étude pré-opération-nelle d’OPAH sur le centre ancien.Il s’agit d’une étude de six mois quiva permettre de définir les caractéris-tiques du secteur, de déterminer lesbesoins en terme de travaux, de pré-ciser les objectifs de l’OPAH et d’é-valuer les enveloppes budgétaires àréserver pour aider les propriétaires àamorcer une démarche de réhabilita-tion de leur patrimoine. Cette étude se déroule en trois tempset est menée par une équipe pluridis-ciplinaire composée de chargés d’é-tude, d’urbanistes, d’une enquêtrice,d’un architecte, d’un technicien spé-cialisé et d’une cartographe. La réunion de toutes ces spécialitésva permettre de réaliser un état deslieux social, technique et financier dusecteur grâce à un travail d’analyse,de terrain et de proximité.Aujourd’hui, l’équipe est en train de

finaliser la première phase. Cettephase consiste en l’analyse des don-nées de la ville et de la Communautéd’Agglomération du Haut Val-de-Marne et des informations récoltéesauprès de la population grâce à uneenquête par questionnaire. Cela vanous permettre de faire ressortir lesgrandes lignes et les différentes carac-téristiques du secteur et de commen-cer à repérer les adresses délicates.

Quelles sont les prochaines grandesétapes de l’étude pré-opérationnelle ?A partir du début de l’année 2010,l’équipe va entrer dans une phaseplus technique qui va consister aucroisement des conclusions de la pre-mière phase et des informationsrécoltées directement sur le terrainlors de la visite de l’ensemble desadresses. Ce croisement nous permet-tra de repérer et déterminer des adres-ses type et représentatives du secteurqui feront l’objet par la suite d’en-quêtes auprès de chaque occupant etferont aussi l’objet d’un diagnostictechnique chiffré, de Diagnostics dePerformance Energétique et de mesu-res phoniques. Grâce à ces étudescomplètes, on déterminera alors lesthématiques à retenir et les différentsscénariis d’intervention qui pourrontêtre transposés à l’échelle du secteur.La dernière phase, prévue pour ledébut 2010, permettra de synthétiseret définir concrètement la suite don-née à l’étude grâce à l’élaboration desimulations financières des différentsscénariis.La restitution complète de l’étude estprévue pour la fin mai 2010. On peutdonc envisager un lancement de l’OPAHpour le début de l’année 2011. �

Le PACT 94Créé il y a près de 40 ans (7 mars 1967) pour répondre aux demandes d'améliora-tion de l'habitat des particuliers confrontés à un souhait ou une nécessité de tra-vaux dans leur logement, le PACT a progressivement développé ses compétenceset son savoir-faire dans la perspective de pouvoir traiter au mieux et de la façon laplus globale possible les besoins des val-de-marnais résidant dans le parc ancien.

T R A V A U X


Plusieurs habitants duquartier du Bois-Clarysont inondés lorsqu’il y ade gros orages. Conscientedes difficultés du réseaud’eaux pluviales à absor-ber ces précipitationsdans un court délai, laCommunauté d’agglomé-ration du Haut Val-de-Marne a décidé de remé-dier aux conséquencesdes orages « comme il yen a tous les dix ans ».

Deux gros chantiers vont êtreentrepris :- La réhabilitation du bassin de rete-

nue d’eau de l’avenue des Châtai-gniers ;

- La construction d’un dalot sous lachaussée de l’avenue de Grosbois.

Le bassin, qui a été aménagé en 1973dans la résidence des Bruyères, d’unecapacité de 400 m3 actuellement à cielouvert, va être transformé en un paral-lélépipède empli d’une structure en nidd’abeille. Cette structure stockera l’eauet la restituera après l’orage avec un

débit de 75 m3 parheure. Le dessus du bas-sin sera aménagé enespace vert. Ces travauxne devraient entraînerqu’une faible gêne pourles riverains.

Ce ne sera pas le caspour le second chan-tier qui sera exécutéen plusieurs phases.- La première phase est terminée : fin

novembre, la Lyonnaise des Eaux arenouvelé la canalisation d’eau pota-ble en utilisant une technique sanstranchée. Par les ouvertures prati-quées au niveau de chaque branche-ment, les déblais ont été aspirés pourremplacer la canalisation de distri-bution par éclatement de l’ancienneet tirage de la nouvelle.

- La deuxième phase consistera àremplacer le réseau d’évacuationdes eaux usées, actuellement sous lachaussée, par deux réseaux, souschacun des deux trottoirs.

- La troisième phase verra la pose dudalot d’une section de deux mètressur 1,50 mètre à une profondeur detrois mètres, entre la rue Louis Walléet la rue de la République. Chaque

élément pèse plus de trois ton-nes. Ce sera le chantier le plusspectaculaire et le plus pénali-sant pour les riverains.- La quatrième phase seraconsacrée à l’enfouissementdes réseaux de distributionsélectrique, téléphonique et del’éclairage public sur toute lalongueur de la rue. Chaqueriverain ayant encore deslignes aériennes sera contacté

pour enfouir ses réseaux tout en pré-servant ses aménagements. Le coûtde ces travaux sera entièrement prisen charge par la collectivité.L’éclairage public sera aussi rénovéet équipé de luminaires bi-puissancesur candélabres comme la rue deMaison Blanche.- Enfin, dernière phase, la chaussée etles trottoirs seront refaits dans l’em-prise des travaux du bassin, en favo-risant la circulation des piétons.

Le montant des travaux avoisine 1 200 000euros dont 950 000 euros pour la pro-tection contre les risques d’inondationdue à la plupart des orages que noussubissons, mais un orage cinquante-naire est toujours possible.

Un conseil pour terminer. Dans leBois-Clary, beaucoup de propriétéssont raccordées aux réseaux d’éva-cuation des eaux pluviales et des eauxusées par un seul regard avec deuxcompartiments. Ce type de regard estcertes réglementaire mais pose pro-blèmes lorsque le réseau d’eau plu-viale se met en charge. Dans ce cas, leréseau d’eau usée risque de refouleret de provoquer beaucoup de désagré-ments dans le sous-sol. �

Pour réduire les risques d’inondationdans le Bois-Clary

L E S T R A V A U X D E L ’ E T E


Après le recensement des besoins de chacun des établissements communaux,de nombreux travaux de sécurité, d’amélioration de l’existant ou de réhabilitationont été effectués par les services techniques, soit en régie, soit par des entreprises.

Groupe scolaire Jacques PREVERT

Prévert 1, 2, A et B :Mise aux normes électriques (matériaux) 3 045 €

Primaire B :Peinture du préau et de 2 classes 9 540 €

Maternelles 1 et 2 :3/4 de l’étanchéité de la toiture 120 957 €

BOIS-CLARY :Restructuration d’une classe pour l’ouverture d’une nouvelleclasse avec essentiellement des travaux de peinture,d’aménagement et d’étanchéité des menuiseries 3 000 €

Peinture du préau (matériaux) 340 €

Désamiantage des sanitaires et mise en peinture du sol 5 920 €

Peinture des portails 1 000 €

CHATAIGNIERS :Mises aux normes électriques dans toute l’école (matériaux) 490 €Peinture

Maternelle Amédée DUNOISDéménagement de l’école maternelle et restructurationde l’école provisoire dans les préfabriqués. Précédemment audéménagement, de nombreux travaux de peinture, de maçonnerie,de menuiserie, de plomberie et d’électricité ont été nécessaires 46 150 €

Désamiantage d’un cabanon avant commencementdu chantier d’extension 11 900 €

LES ÉCOLES

Mise aux normes électriques du groupeJacques Prévert.

Etanchéité des maternelles J. Prévert.

Peinture du préau de l’école du Bois-Clary.

Mise aux normes électriques detoute l’école des Châtaigniers

Déménagement et restructuration del’école maternelle Amédée Dunois.

Désamiantage d’un cabanon à l’écoleAmédée Dunois.


Le groupe scolaire Jean ROSTAND :

Maternelle 1 :Remise en peinture des skydomes 970 €

Rostand 2, A et B :Mise en peinture de toutes les circulations, 8 classes,dortoir et sanitaires 33 477 €

Primaire A :Réfection des sanitaires garçons 22 740 €

PréfabriquéPeinture de l’ensemble du centre de loisirs 11 060 €

D’autres établissements communaux, autres que les écoles,ont bénéficié également de travaux :

LA CRECHE COLLECTIVE :Peinture des salles de bain des moyens et des bébés 5 480 €

FORUM/SERVICES CULTUREL ET EVENEMENTIEL :Travaux de restructuration du service comprenant notammentde la maçonnerie, de la peinture, de l’électricité et téléphonie 20 400 €

SALLE DE SPORT DU FORUM :Réfection d’une partie du sol de la salle d’arts martiaux 5 370 €

TRAVAUX DE DESAMIANTAGE

Ecole du Bois-Clary :Désamiantage des dalles de sols des sanitaires 5 000 €

Eglise : Désamiantage d’un faux plafond dans la sacristie 3 000 €

Ecole de musique : Désamiantage des dalles de sol dans un bureau, un dégagement etune salle de répétition 16 200 €

Espaces verts :Désamiantage de la benne des espaces verts 3 500 €

LES ÉCOLES

Réfection des sanitaires à J. Rostand A.

Peinture des salles de bain à la crèchecollective.

Réfection d’une partie du sol de la sallede sport du Forum.

Travaux de restructuration du serviceculturel/événementiel du Forum.

C C A S


Il ne fallait pas en rester là, etStéphanie, l’animatrice des seniors

du CCAS, a eu, comme toujours,une super idée : et si on enregistraitun CD ! L’idée est bonne mais fal-lait-il la concrétiser.Pilate Beljour, responsable du localde musique de la ville, est prêt àjouer le jeu, un peu sceptique maisil dit ok, il est habitué à des semi-professionnels. La petite choralecommence à prendre tout cela ausérieux, pas comme des stars, maistout de même. Des répétitions sontorganisées pour être au top le jour J.Nous demandons à Christophe, l’a-nimateur vedette de la ville de nouscoacher pour nous aider à trouver lebon tempo et le bon rythme : lui

aussi a bien joué le jeu. Et voilà, nous avons rendez-vousle 6 novembre à 14 h au local d’en-registrement, local de musiqueamplifiée digne de vrais pro.Quelques minutes de timiditéavant de se lancer devant lesmicros, et voilà, en trois essais letexte est enregistré, le mélange desvoix graves et aiguës de Marie,Christophe, Josiane et Elisabethdonne une jolie mélodie, Roger,Paulette, Pierre assurent leschoeurs dignes des petits chanteursà la croix de bois. Pilate nous assurequ’il va pouvoir mixer tout cela etfaire une belle maquette.Encore une grande aventure avec lesseniors de Boissy-Saint-Léger. �

Lors du séjour en Alsace, certains seniors ont composéun texte sur la chanson d’Yves Duteil «Prendre unenfant par la main», qui est devenu «Prendre lesanciens par la main». Un très beau texte que nousavons chanté tout au long de nos excursions.

Les seniors chantentsur les pas d’Yves Duteil !

PPrreennddrree lleess aanncciieennss ppaarr llaa mmaaiinn

Prendre les anciens par le rirePour leur donner du plaisir,Les écouter nous parler de leur tempsDe leurs amours de vingt ans.

Prendre les anciens comme ils sontEt leur chanter des chansons,Pour qu’ils revoient en mémoire leur jeunesseEn oubliant leur vieillesse.

Leur apporter le soutienPrendre leurs conseils en chemin,Suivre leurs traces et marcher auprès d’euxEt nous sentir plus heureux.

Prendre les anciens par la mainEt leur dire on vous aime bien,Du fond du coeur consoler leurs malheursDans la joie et bonne humeur.

Voir les anciens s’embrasserEt les pousser à danser,Les faire chanter comme chantent les enfantsLes couvrir d’applaudissements.

(Cet enregistrement a été réalisé pour un usageinterne et n’a aucune vacation commerciale.)

Pilate Beljour, responsable du local de musiqueet Marie Curie, adjointe au maire en charge desseniors.


La jeunessede nos seniors

Le banquet des seniors qui s’estdéroulé les 24 et 25 octobre2009 à la salle des fêtes est unmoment privilégié, un momentoù chacun retrouve l’autre.

Etre réuni tous ensemble, c’est avanttout partager un moment de convivia-lité autour des plaisirs de la tabledont, nous savons tous, qu’ils favori-sent la communication et le partage.Inutile de dire combien nos seniorssont dynamiques et respirent la joie devivre. Leurs vies, c’est l’histoire deBoissy-Saint-Léger, c’est l’histoire dela France… C’est notre histoire à tous.Ils sont les porteurs de mémoire. Etsans mémoire, il n’y a pas d’avenir.Plus que de longs discours, lesphotos témoignent de la joie de seretrouver tous ensemble. �

FFéélliicciittaattiioonnss àà nnooss ddooyyeennss ::

Georgette Ancion, 101 ansColette Guillou, 98 ansRené Justin, 96 ansGeorgette Lebre, 89 ansAndré Seyrat, 89 ans

Association M.R.G

Association Les nuits orientales


E N F A N C E

Le 2 octobre, plusieurscentaines de parents,enfants et amis de l’écoleJean Rostand A ont pudécouvrir le résultat dutravail des élèves. Cetteprésence a été pour lesélèves une belle récom-pense, le signe que leurtravail a, aux yeux de tous,une grande importance.

EcoleJean Rostand,déjà 30 ansd’existence


Au milieu des personnes déambu-lant avec intérêt dans les couloirs,

en voyant tous ces voisins se parler,se retrouver pour certains après de

nombreuses années, nous avonseu la preuve que ces locaux

appartiennent à tous,parents, enfants, et tous lesprofessionnels qui tra-vaillent auprès d’eux.

Nous avons accueilli avecjoie Monsieur le maire,

Monsieur Guillemard, maire-adjoint et maire de Boissy lors

de l’ouverture de l’école, MadameMercereau, adjointe au maire délé-guée aux Affaires Scolaires,Monsieur Huquet, inspecteur del’Education Nationale. Les plusanciens ont eu la joie de retrouverMonsieur Guéguen, directeur de l’é-cole pendant 17 ans et mémoirevivante de ce lieu.

Ce que nous avons découvert ce 2octobre est le fruit du travail d’uneannée scolaire entière. Il a été possi-ble grâce au travail de tous les élèves,des enseignants, des assistants d’édu-cation. Mais nous n’avons pas étéseuls au cours de ce parcours. Jeveux remercier particulièrement lesservices techniques de la mairie ainsique le gardien de l’école qui nous ontbeaucoup aidés et se sont montréstrès patients et très coopératifs.

Je veux aussi mentionner trois collè-gues qui ont mis la main à la pâted’une manière ou d’une autre :Madame Ramel, conseillère pédago-gique en Arts Visuels, MonsieurCrouvezier, professeur d’ArtsPlastiques et Madame Baron-Loré,ancienne directrice de l’école mater-nelle qui a aidé les élèves à tremperavec délectation leurs mains dans lapeinture.

De gauche à droite : Mme Fabre, directrice de l’école Jean Rostand A- M. Régis Charbonnier, maire de Boissy-Saint-Léger, M. RogerGuillemard, adjoint au maire, chargé des Travaux, de l’Urbanisme et des Finances, Mme Nathalie Mercereau, adjointe au maire, chargéedes Affaires scolaires.

E N F A N C E


Panneau intérieur intitulé “Paix et liberté”

M. Gueguen, qui a été pendant 17 années directeur de l’école Jean Rostand A.

Ce que les enfants ont réalisé méritequelques explications. Le registre del’école a été ouvert le 15 septembre1979, même si les premiers élèves nes’installèrent dans les murs quequelques mois plus tard et même sil’école ne portait pas encore le nomde Jean Rostand. Trente années plustard, nous nous souvenons que cethomme a été un grand biologiste, unhistorien des sciences, l’auteur dedizaines de livres, mais aussi un phi-losophe et un pacifiste. Alors, quand a

germé l’idée d’une réalisation artis-tique, le thème s’est imposé à l’instant :illustrer les différentes facettes de cesavant citoyen, modèle possible pournos élèves. Ils se sont immédiatementapproprié le personnage et ont choisiles motifs que vous pouvez découvrir.

Jean Rostand ayant beaucoup tra-vaillé à la connaissance des batracienset des insectes, cela a énormément pluaux enfants. En arrivant dans l’école,vous pourrez admirer le premier pan-

neau : dans le bas, des grenouilles pri-ses au piège dans un pavage tententde se libérer, se transforment en s’en-richissant de leur diversité et finissentpar s’envoler. Elles deviennent cocci-nelles, libellules ou papillons et par-tent découvrir le monde. Au-dessus de la porte d’entrée, le nomde l’école a offert aux élèves la possi-bilité de jouer encore avec les «petitesbêtes», de façon plus humoristique… Enfin, à l’intérieur, l’engagementhumain de Jean Rostand notammenten faveur de la paix, a inspiré les élè-ves. Les mains de chacun y sontsymbole de paix, mais aussi de liber-té, et l’arbre de la connaissance nousrappelle que si « tout seul, on va plusvite, ensemble, on va plus loin…».

Les oeuvres des élèves sont mainte-nant exposées et nous espérons quele message de Jean Rostand inspire-ra la génération qui se construitdans ces murs, les 1623 élèves déjàinscrits au fil des ans et tous ceuxqui nous seront confiés à l’avenir. �

Mme Fabre,directrice de l’école Jean Rostand


En 1977, La Haie Griselle est un vaste chan-tier. Des immeubles sortent de terre dans toutle quartier. Le groupe scolaire JacquesPrévert, ouvert en 1974 est largement occu-pé. La construction d’un deuxième groupescolaire de 30 classes (8 maternelles et 22primaires) était prévue en 1975 et 1976. Leprojet n’est adopté que le 9 juillet 1976.Faute de pouvoir obtenir de l’Etat qu’il sub-ventionne d’emblée la totalité du groupe sco-laire, contrairement au groupe scolaireJacques Prévert, dont les trente classes ontété construites en une seule fois, la réalisa-tion du second groupe scolaire va s’étaler surplusieurs années. Cette contrainte va obligerla municipalité à imaginer des solutions pro-visoires pour accueillir les enfants. La cons-truction du groupe nécessitant des fondationsspéciales compte tenu de la nature du terrain,la municipalité les fait réaliser en une seulefois pour les quatre écoles. Ces travaux nesont pas subventionnés par l’Etat. Le 31 décembre 1976, l’Etat ne subventionnequ’une école maternelle. Pour pouvoiraccueillir les enfants, un préfabriqué de deuxclasses est implanté, durant l’été, à coté de l’é-cole primaire Jacques Prévert B. Le chantier del’école, alors appelée La Varenne, est ouvert enmai 1977. Le jeudi 23 février 1978, les ensei-gnants et les enfants de maternelle, provisoi-rement hébergés au groupe scolaire JacquesPrévert, traversent leur quartier et prennentpossession de la première école maternelle dequatre classes. La première école primaire dedix classes (Jean Rostand A) est subventionnéele 21 décembre 1978. Sa construction com-mence le 18 mai 1979. Elle est ouverte le 18février 1980. Elle accueille les trois classes pro-visoirement hébergées au groupe scolaireJacques Prévert, la classe abritée au collègeBlaise Cendrars et une cinquième classematernelle créée à la rentrée de 1979.La plupart des logements du quartier sontoccupés par des jeunes ménages avec de jeu-

nes enfants. Pour pouvoir scolariser tous cespetits, il est décidé de construire la secondeécole maternelle avec six classes au lieu dequatre. D’autant que le nombre d’élèves parclasse, évalué à 45 dans le dossier initial dela ZAC, est progressivement abaissé à 35. Ledossier technique de cette école maternelle,avec cinq logements d’enseignants, est sub-ventionné le 8 août 1980. Les travaux sontentrepris le 22 octobre. L’école ouvre ses por-tes à la rentrée de 1981.La seconde école primaire de douze classesest subventionnée le 16 octobre 1981. Lechantier est commencé en mars 1982 et ter-miné à la fin de l’année. En janvier 1983, ladernière école élémentaire accueille les deuxclasses que les écoles primaires JacquesPrévert et La Varenne hébergeaient temporai-rement depuis la rentrée scolaire de 1982.Cette fois, l’école n’est pas occupée en totali-té dès son ouverture.Le 26 mars 1982, le conseil municipaldonne à l’école le nom du savant biologisteet philosophe Jean Rostand, dont le père, l’é-crivain Edmond Rostand, a vécu deux ans àBoissy-Saint-Léger, à la fin du XIXème siècle.L’ensemble du groupe scolaire est inauguréle samedi matin 29 janvier 1983.Avec l’abaissement des effectifs à trente élè-ves par classe et la scolarisation dès l’âge dedeux ans et trois mois, le nombre des petitsen maternelle atteint son maximum en1985. A la rentrée, la dernière classe mater-nelle nouvellement créée et les classesmaternelles qu’hébergeait l’école primaireJean Rostand B, sont regroupées dans unnouveau préfabriqué de quatre classes à l’é-cole maternelle 1. Les deux écoles mater-nelles Jean Rostand comportent alorsrespectivement six et sept classes, soit troisclasses de plus que les prévisions n’avaientpermis de l’estimer, et cinq classes de plusque le projet initial n’en prévoyait.

R.G.

“Liberté de l’esprit, respectde l’homme,amour du vrai...

qu’on n’attendepas de moi que,près de m’achever,je renie lesquelques idéesdont j’ai vécu.”

Il aura fallu six ans pour construirele groupe scolaire Jean Rostand

J U M E L A G E


Vendredi 2 octobreUn long voyage nous attend… 648km pour rejoindre notre ville jumeléede Lauda-Königshofen où nous som-mes attendues pour 17h… Voilà, ondécolle… Enfin…on démarre… Lesdeux minibus n'ont pas cette préten-tion, surtout qu'ils sont chargés et quenous sommes quatorze car nousemmenons une jeune fille et aussi unhomme. Mais oui, c'est une associa-tion familiale et pas un clan sectaire,notre association.

Il est tôt, le temps est doux, l'ambiancejoyeuse et l'on papote beaucoup…

Certaines expliquent que c'est la pre-mière fois qu'elles partent en laissantles enfants à la garde de leur mari ;pour d'autres, c'est le premier week-end-vacances qu'elles s'octroientdepuis longtemps. Peu d'entre nousconnaissent l'Allemagne. Chacune estcurieuse de découvrir Lauda.

Nous nous arrêtons peu sur l'autorou-te car nous devons arriver à l'heure àla mairie de Lauda.

17h15 - Nous y sommes accueilliespar les représentants du Comité deJumelage. Nous avons un accompa-gnateur chargé de nous faire visiter le

coeur de la ville. Nous découvrons lamagnifique église baroque, la grottede la Vierge, les maisons anciennes ettypiques, le cimetière chargé d'histoi-re. Grâce à son discours vivant et sansdétours sur les affres de la guerre,notre guide provoque notre compré-hension et nos émotions.

18h - Nous rejoignons à pied le res-taurant où nous attend l'association"Les Femmes jettent des Ponts".Nous descendons quelques marches,c'est une cave et nous découvrons unemagnifique salle ainsi qu'un tentantbuffet mais, surtout, nous voyons lessourires chaleureux de nos hôtesses.

L’association“Femmes de Boissy”en visite à LaudaIl est 7h du matin… Il fait encore nuit etdéjà les moteurs des deux mini-bus ronflentdevant le gymnase Maurice Préault. Ellessont toutes là, les douze femmes, leursbagages ainsi que dix litres de punch desIles – non, pas pour la route, juste pourparticiper à la fête du 3 octobre. Tout celaest vite rangé "au carré" dans chaque coffredes véhicules. Mais oui… au carré!


Un discours d'accueil et les premierséchanges ont lieu.

Quelques françaises parlent ou com-prennent l'allemand ; quelques alle-mandes parlent ou comprennent lefrançais. On se débrouille pour faireconnaissance mais, tout au long durepas, nous aurons nos traducteurs.Ils nous expliqueront les mets choisiset délicieux que nous consommons,accompagnés des vins blancs et rou-ges de cette région viticole dont nousavons aperçu, en arrivant, les magni-fiques paysages et les coteaux.

Nos associations ont des points com-muns. Chacune s'adresse auxcitoyennes des différentes culturesvivant dans leur ville. Communiquer,créer du lien, comprendre, se com-prendre, mettre en valeur les culturesde chacune, y puiser de l'énergie pouravancer ensemble vers demain. Lesfemmes de Lauda ont 15 ans d'avan-ce sur les Femmes de Boissy…Toutefois, notre jeune association estvolontaire. En menant des projetscommuns avec ces femmes de Laudaqui nous jettent des ponts, nousferons progresser nos projets.

Samedi 3 octobreD'ailleurs, dès le lendemain, nouscomprenons comment faire. La fête

Multi-Kulti (multi-culturelle) estorganisée tous les ans, le 3 octobre,ce qui correspond à la Fête nationaleallemande. Ce jour, dans les sallesprêtées par la municipalité, chaquecommunauté est représentée tant surle plan culinaire qu'artistique. Toutela population de la ville est cordiale-ment invitée.

Nous avons dégusté des plats philip-pins, thaïlandais, marocains, turcs,tunisiens, égyptiens, roumains,syriens, tanzaniens, de l'Erythrée, duTogo et du Kossovo, en échange demodiques sommes. Le produit decette fête est versé au profit d'uneassociation " Hilfe für Kinder in Not"qui travaille pour l'enfance malheu-reuse.

Pour clore notre séjour, chacune denous a passé la soirée dans sa familled’accueil où nous remercions chaleu-reusement tous nos hôtes allemands. Ilsnous ont accueillies comme des prin-cesses, glisse l'une d'entre nous, les aut-res acquiesçant avec enthousiasme.

Dimanche 4 octobreDéjà, le week-end se termine…. Onn’a pas envie de rentrer. Certaines ontvisité les caves et les lieux touris-tiques alentours, au pas de course, endécouvrant des endroits magnifiques,des villes propres comme des images.Villes de rêve quoi. On se dit, il fau-dra revenir, réorganiser un voyage,emmener d'autres femmes de Boissy.Oui, on le fera, c'est promis mesda-mes. Mais, allons, allons, le mairenous attend pour nous dire au revoir.

Un discours, il nous offre un sac avecplein de choses dedans. Nous nous ser-rons la main, nous montons dans lesmini-bus, les moteurs ronronnent, nousne sommes pas si pressées, si ? Nousmanoeuvrons, contournons la place dela Mairie, agitons la main… Le longruban de l'autoroute déjà se profile… Aurevoir Lauda, à bientôt, la prochainefois, c'est nous qui vous recevrons. �

Mauricette HubnerPrésidente Femmes de Boissy

J U M E L A G E


Dès la création du jume-lage, Colette Chauvets’est rendue à Lauda, àl’invitation de la munici-palité, avec une déléga-tion du Comité de jumelage.

C’est en 2002, pendant le week-endde Pentecôte, que le Choeur

Francis Poulenc a effectué son premiervoyage en Allemagne. Le car qui

emmenait les choristes est tombé plu-sieurs fois en panne, et cette épopée aété racontée à l’époque en détail dansle Boissy Mag ! Malgré notre retard,nos amis allemands nous ont réservéun accueil très chaleureux, et nousavons admiré leur parfaite organisa-tion. Le 19 mai 2002, le Choeur adonné dans la belle église baroque deGerlachsheim, un concert a cappella etavec accompagnement de piano, avecdes oeuvres de Lotti, Bach, Mozart,Schubert, Verdi, Franck, Fauré,Poulenc, Rutter .…Le choeur a participé à Lauda à unemesse oecuménique qui a rassembléde nombreux paroissiens, catholiqueset protestants.Outre l’organisation du concert, qui

avait réuni un très nombreux public, nosamis avaient prévu de nous faire visiterla ville, les vignes, dîner dans une cave,et goûter les bons vins de la région. Ladernière soirée a été particulièrementgaie et bien arrosée, et s’est terminéedans une taverne, où les choristes sontde nouveau montés sur scène pour unpetit concert impromptu !C’est avec tristesse que nous avonspris le chemin du retour. Notre car,lui non plus, ne voulait pas partir, ets’est définitivement arrêté sur l’auto-route sitôt passée la frontière ! Il afallu attendre qu’un autre car viennede Paris pour nous rapatrier !Heureusement, nous avions dans les

Choeur FrancisPoulenc

soutes de nombreuses caisses de bon-nes bouteilles, dans les têtes plein dejoyeux souvenirs, et jusqu’à leurretour à Boissy vers les 4 h du matin !les naufragés de la route ont eu letemps de bien rire et de se rappeler debeaux souvenirs.

Des amitiés solides se sont nouées, etchaque fois que la délégation alle-mande est venue à Boissy, leurs amischoristes les ont hébergés, et les ontaccompagnés aux Marchés de Noël,en ne manquant pas de savourer leurdélicieux vin chaud.

En 2006, le Choeur a de nouveau prisla route de Lauda, accompagné del’équipe des boulistes qui devait par-ticiper à un tournoi. Cette fois, pas deproblème de car, tout roulait bien !L’accueil était toujours aussi chaleu-reux, l’organisation toujours aussiméticuleuse, et Monsieur le maire deBoissy nous avait fait la surprise devenir nous retrouver sur place. Unepetite cérémonie a eu lieu en notre hon-neur à la Mairie de Lauda, avec la par-ticipation d’un trio de cor des Alpes, etd’un quatuor de jeunes instrumentistesinterprétant la Marseillaise puisl’Hymne européen ; puis sont venus lesdiscours, et tout le monde était telle-ment heureux et détendu que Monsieurle maire s’est lancé, et a lu tout son dis-cours en allemand, faisant un triompheà l’applaudimètre !Et le 7 mai 2006 l’église de Lauda-Königshofen était comble, pour notreconcert de musique française, avec desoeuvres de César Franck, FrancisPoulenc et Gabriel Fauré, accompa-gnées à l’orgue.

En mars 2009, le Choeur FrancisPoulenc a fêté ses 40 ans, et a donnéle premier concert de cet anniversaire

à l’église deBoissy. Nos amisallemands nousont fait le grandhonneur et lagrande joie devenir en déléga-tion, tout exprèspour assister à ceconcert. Ils nousavaient préparéune jolie surprise,avec d’excellentsgâteaux confec-tionnés par leurs soins, en forme denotes de musique, et même en formed’immense clé de sol ! Nous avons

apprécié leurs délicates attentions, etleur amitié nous fait chaud au…Choeur. �


L’associationEN.V.I.Double Dièseà LaudaLe 10 mai 2009 - jour de l’Europe

- l’association EN.V.I. DoubleDièse a donné à Lauda-Königshofenun récital de « Lieder et Mélodies »,interprétés par Dominique Tallon,soprano, Anne Marteyn, mezzo-soprano, accompagnées au piano parAnnick Savornin-Daru.Le programme, que les Boisséensavaient eu l’occasion d’écouter le 21mars au Forum, présentait des piècesde trois grands compositeurs roman-tiques allemands - Schumann,Brahms et Wolf - et de compositeursfrançais - Fauré, Duparc, Chaussonet Viardot - influencés par les pre-miers dans l’écriture de leurs mélo-dies. Ce récital franco-allemand a étéaccueilli par un public attentif etenthousiaste.

La veille au soir, de connivence avecWolfgang Goericke, nous avionsdonné une petite prestation-surpriselors de la soirée d’anniversaire deDorothee, son épouse : quelques lie-der et duos, dont le fameux «Duo desChats» de Rossini !

Le week-end s’est terminé par unejournée-découverte de Würzburg,capitale de la Franconie bavaroise.Renate et Ute nous ont guidées à tra-vers la ville où nous avons pu admi-rer entre autres beaux monuments, laforteresse Marienberg, la résidencedes princes-évêques qui abrite lesmagnifiques fresques de Tiepolo.

Comme durant chaque séjour àLauda, nous avons pu apprécier lechaleureux accueil de nos amis alle-mands et la cordialité de nos échan-ges !……Es war gemütlich ! �

NNoouuss aauurroonnss llee ggrraanndd ppllaaiissiirr ddee rreettoouurrnneerr ààLLaauuddaa àà llaa PPeenntteeccôôttee 22001100.. NNoouuss ddoonnnnee--rroonnss uunn ccoonncceerrtt llee 2233 mmaaii àà ll’’éégglliissee ddeeGGeerrllaacchhsshheeiimm......

Echangesscolaires Cendrars/Dunois/LaudaA u mois d'octobre 2008 une quinzai-

ne d'élèves des classes de 3è germa-nistes des collèges Blaise Cendrars etAmédée Dunois se sont rendus à Lauda,accompagnés de deux professeurs etde la conseillère d’éducation. Durantune semaine, ils ont séjourné dans lesfamilles de leurs correspondants alle-mands respectifs, qui eux-mêmes ontété accueillis dans les familles boisséen-nes au mois de mars 2009.

Ce voyage était l'occasion pour lesjeunes Boisséens de découvrirl'Allemagne, ses paysages du Bade-Württemberg (dans le sud de l'Alle-magne), ses spécialités régionalescomme la culture des pommes, le vin,l'épeautre, et bien sûr de rencontrerdes jeunes Allemands de leur âge.Durant une semaine, ils ont donc vécuen immersion totale. Ce fut un excel-lent moyen de tester sur le vif leursconnaissances de la langue allemandeet leur faculté à comprendre et à parlerla langue qu'ils apprennent à l'écoledepuis la 6°. Cette épreuve grandeurnature n'est pas toujours des plus faci-les pour des adolescents mais c'est sur-tout un excellent moyen d'apprendre às'adapter à de nouvelles situations etd'élargir son horizon. Les collégiensont découvert la culture allemande, leshabitudes alimentaires, le systèmescolaire allemand, le fonctionnementde la vie scolaire à Lauda. �

La plupart ont été surpris de découvrirla vie à la campagne, car Lauda et sesvillages alentours correspondent plusà un mode de vie rural, comparé à l'ur-banisme de Boissy-Saint-Léger. Unelongue marche à travers les champs ena d'ailleurs surpris plus d'un ! Ceséjour semble avoir laissé un agréablesouvenir à la plupart des jeunes parti-cipants qui ont pris part volontiers auxdifférentes activités sur place : visite

d'une ville médiévale, de ses remparts,de son musée sur les pratiques moye-nâgeuses de la torture ; découverte desdifférents étapes de la fabrication de labière, shopping, concert, participationaux cours. Ce fut en tous cas un voya-ge très enrichissant et chacun a sumontrer un esprit positif et ouvertavec, parfois, l’envie d'y retourner... �

Par Marie-Laurence GermanyProfesseur d’Allemand

J U M E L A G E


Le footfémininà LaudaJeudi 11 juin 2009Arrivée des allemands vers 16h30 austade Marcel Laveau. Ils sontaccueillis par J-R (le responsable desféminines de Boissy) et Honoré (ledirigeant des féminines de Boissy)Vers 18h, quelques filles de l’équipeles rencontrent au stade. Nous discu-tons de l’organisation du séjour et dela mise en place d’un planning.Vers 19h30 : les féminines et leurs diri-geants vont faire des courses pour lespetits-déjeuners et préparer un repasd’accueil. Nous récupérons chez noustout le matériel nécessaire (assiettes,verres, cafetières…). Le soir, nousoffrons ce repas d’accueil et dînonsdans la salle Pironi.

Vendredi 12 juin 2009Les Allemands vont au parc Astérixtrès tôt le matin. Vers 19h30, nousavons rendez-vous au stade pouraller dîner au restaurant. Nousallons au Buffalo grill… Nous les

ramenons au stade vers 22h30 etrestons sur le parking (il faisait sibon !) à discuter, chanter et faire desjeux…

Samedi 13 juin 2009Les Allemands partent très tôt visiterParis. Vers 19h, à leur retour, nousfaisons un petit match Boissy/Laudatous ensemble (sexes et âges confon-dus). Le soir, nous préparons et offronsle dîner aux Allemands…Durant cette soirée, nous échangonsdes cadeaux et des rires… Nouschantons, dansons…avant de nousdire au revoir peu avant minuit.

Dimanche 14 juin 2009Vers 8h30, J-R et Honoré récupérentles affaires prêtées aux Allemands etleur souhaitent un bon retour… et undernier : «A bientôt !»

Un séjour très sympathique…comme toutes les fois où nous noussommes retrouvés ! �

C U L T U R E


Dans le cadre de la semaine dugoût, la commune a proposé aux

enfants de vingt-six classes des éco-les maternelles et élémentaires de laville, des centres de loisirs maternelset primaire, auxrésidents du foyerDomus et auxfamilles, dixreprésentations duspectacle «BonAppétit». ThierryMerle et la Cie desTemps Forts ontsensibilisé lesspectateurs, aux arts de la table, auxcinq sens et aux saveurs, par dessketchs, du théâtre interactif, de lamusique et des chansons. Avec bonnehumeur, le comédien a préparé surscène un rap où les mélodies et lesépices se sont mêlés en un spectacle

gourmand et savoureux. Une grandecomplicité s’est alors installée avec lejeune public. Des enfants ont étéconviés sur scène pour dresser unebelle table. L’un d’eux, dont l’anniver-

saire était proche, s’est même vu pré-senté un beau gâteau d’anniversaire.Au menu du cuisinier-musicien :«amuse-gueule au trombone», «batte-rie de cuisine», «salé sucré», «nos cinqsens», « les bonnes manières », «contesgourmands», «une belle table» et

«gâteau d'anniversaire».Après le spectacle, les spectateurs ontpu visiter l’exposition sur le thèmedes cinq sens concoctée avec talentpar le service culturel de la ville, la

cuisine cen-trale et le ser-vice des espa-ces verts. Des tableauxp r é s e n t a n tdes expres-sions culinai-res, des épi-ces, des fro-

mages… réjouissaient les yeux, tan-dis que diverses plantes, épices,condiments et aliments interpellaientles autres sens.Un message essentiel sur le "bienmanger" a été ainsi transmis à lajeune génération. �

Du 5 au 9 octobre, de nombreux Boisséens ont pu profiter,dans la salle des fêtes de la ferme, du spectacle musical«Bon Appétit» sur les cinq sens, les saveurs et les arts de vivre.

Semaine du goût :au coeur de nos cinq sens

C U L T U R E


Le 6ème salon d’arts plastiquesa brillé de tous ses feux

En ce mois de novembre 2009, du 14 au 22, le 6èmesalon de peintures et sculptures a ouvert ses portes.Cette exposition d'arts plastiques est organisée, en par-tenariat, entre l’association Ombre et Lumière et leCentre Culturel de la ville de Boissy-Saint-Léger.

OMBRE ET LUMIÈRE

De gauche à droite :Arlette Thibault, trésorière de l’association ;Chantal Rousselet, 1er prix de peinture ;Magali Sebert, invitée d'honneur ;Madeleine Deffieux, présidente de l’association ;Régis Charbonnier, maire de Boissy ;Carole Cochin, adjointe au maire déléguée à laCulture.


Durant l’année entière, les adhérentsd’Ombre et Lumière donnent de

leur temps au bon fonctionnement del’association et la font vivre. Nous som-mes fiers de compter parmi nos membresle doyen de Boissy-Saint-Léger, M. RenéJustin, et d’accueillir le public à cettemanifestation culturelle, qui connaît unsuccès grandissant d’année en année. Diversité et richesse d’expressions sontau rendez-vous. Les peintures et sculptures présentées dans la belle salle desfêtes de la Ferme se côtoient harmonieusement afin de sollici-ter l’enthousiasme des visiteurs néophytes et professionnels.Nous sommes convaincus que cette manifestation est utile àl’approche artistique du public. Fervents défenseurs de la cul-ture, notre premier objectif est de promouvoir l’art par descours, des stages, des ateliers, des expositions à Boissy etaussi à Lauda-Königshofen, ville allemande jumelée à Boissy.

Le but de l’association est d’aider, par cette forme d’ex-pression, à développer la personnalité créative. Il va sansdire que les longues heures de travail assurent non seule-ment le résultat d’une oeuvre mais aussi la confiance en soiqui permet d’atteindre la création. Des stages de dessin,aquarelle et sculpture seront mis en place de février à juin2010.

Magali Sebert à l’honneurNous avons accueilli Magali Sebert en tant qu’invitéed’honneur.Magali Sebert est née en 1950 à Grenoble ; elle vit et tra-vaille à Vitry-sur-Seine. De 1985 à 1991, elle suit des coursd’arts plastiques à Vitry, à l’atelier de Michèle Katz puis deCarlos Aresti, peintres.En 1991, Magali Sebert crée le Groupe Spirale avec troispeintres du Val-de-Marne.Expositions personnelles récentes : Traversée 1992/2007, àLoudun dans la Vienne (86) et à Catus dans le Lot (46).Expositions collectives à Vitry-sur-Seine, à Paris, en pro-vince et à l’étranger.Magali Sebert participe à de nombreux salons : Prix de peinture à Champigny (94) et à Souillac (46).Collections publiques à Champigny et à Bonneuil (94).

Je cite :La lumière, le mouvement et la profondeur du minéral et duvégétal, les marques du temps, la force et la fragilitéincontrôlables de la nature.Une expression au travers de séries : “lieu non dit”,”regards du temps”, “variations sur un contretemps”, “lestraversées”, “le temps des fleurs”…Faire voyager l’oeil, l’imagination, le rêve et l’émotion.Rester en éveil... La peinture permet de vivre l’instant...Objectifs de vie…

M S

Dominique Giovannetti, écrivaine poète a écrit ce très beautexte sur le travail de Magali Sebert :

Traits fins, regard clair chaleureux et profond. Magali Sebert donne à voir avec force la fragilité de sonintérieur délicat qui devient fleur au fil du temps. (…)Dans le profond et le léger, comme des pétales évasésdans le fort et les fragiles, voiles posés comme un tulle.Dans l’attente du temps son temps est mouvement,elle valse et nous brasse avec délicatesse toujoursvers l’avant, l’essentiel, l’ultime.Dans son chemin parcouru elle nous voyage desindigos de l’eau aux moirés des fleurs.Traits légers du pinceau tout est dit sans un mot.Elle touche au coeur l’émotion.

C’est avec plaisir que nous vous donnons rendez-vous ennovembre 2010. �

Madeleine DeffieuxPrésidente de l’association Ombre et Lumière

Pour tout renseignement, n’hésitez pas à contacter le 06-20-11-64-32et à visiter le site de l’association : http://ombre-lumiere.org

C U L T U R E


Depuis que le Conseilmunicipal a voté la gra-tuité, la médiathèque battous les records de fré-quentation. Sous l’impul-sion de Viviane Spotorno,directrice de la média-thèque, la qualité des ser-vices rendus auxBoisséens fait des envieuxdans tout le département,notamment pour notrefond départemental auniveau des livres maisaussi pour la richesse denotre sitothèque.

Fête de quartierLe samedi 26 septembre, la média-thèque a participé à la fête de quartierde la Haie Griselle.

D’un côté, les ordinateurs faisaientdécouvrir les sitothèques adulte etjeunesse, vaste choix de sites Internetsélectionnés. Le public s’est montré très intéressé.Il s’agissait pour certains d’une pre-mière découverte.

De l’autre, un espace aménagé, présen-tait les temps forts de la saison : « Lireen France au XIXème siècle », la par-ticipation de la médiathèque au 1erForum de l’emploi, les Contes Fan-tastiques de décembre et la grandemanifestation « Des Livres et Vous » surles Mondes Imaginaires, en mars 2010. La médiathèque recevait égalementdes auteurs Boisséens venus présen-ter leurs ouvrages. Cette journée futun régal, tant pour les bibliothécairesque pour le public, enchanté par lesnouvelles activités proposées par lamédiathèque.

Dofus

Depuis octobre, l’espace multimédiajeunesse propose aux enfants de 8 à14 ans de découvrir Dofus, un jeu destratégie en réseau dans l’univers del’Héroic-Fantasy. Les joueurs interprètent des aventu-riers à la recherche d’oeufs de dra-gons. Les enfants s’inscrivent indivi-duellement, créent un personnage etle font évoluer.Ils peuvent par la suite constituer uneéquipe et affronter des équipes d’autresmédiathèques. Le samedi 24 octobre,

la médiathèque a organisé son pre-mier tournoi Dofus. Quatre équipess’étaient inscrites et ont participé.Boissy a lancé 7 défis à Alforville.Suite au succès de cette première ren-contre, la Médiathèque affrontera denouveau la médiathèque d’Alforville,le samedi 19 décembre.

Lire en France au XIXe siècle

Le jeudi 15 octobre, la médiathèque aaccueilli deux figures emblématiquesdu monde des livres : Jean-YvesMollier, historien, professeur d’his-toire contemporaine et directeur duCentre d’histoire culturelle des socié-tés contemporaines et Eve Netchine,conservateur en chef à la BNF-Bibliothèque de l’Arsenal.De la naissance des grands éditeursfrançais à l’importance des « livrai-sons » de fascicules et livres éphémè-res par les colporteurs, chacun a par-tagé ses connaissances. Saviez-vous que le livre fut le premierobjet culturel de consommation demasse, bien avant la télévision ! Cetteconférence, a permis au public deconnaître le fonds Boisséen spécialisésur l’Ecrit, le livre et la lecture. �

L’actualité de la Médiathèque

Pour illustrer ce succès,la médiathèque a doublé sonnombre d’inscrits depuis 2008 :

2006 : 2 854 personnes2007 : 3 114 personnes2008 : 4355 personnes (gratuité de lamédiathèque)2009 : 5707 personnes

I N S O L I T E


La rumeur enfle dansBoissy; les sms cir-

culent à très grandevitesse; il se passequelque chose vers lagare, pour sûr ! Ça a l’airsérieux ! D’énormespanaches de fumées noi-res dessinent des voluteseffrayantes et surréalistesdans les cieux boisséens ;une odeur historiquemêlant diésel et vapeurse répand sur la ville ;des sifflements stridentset crissements improba-bles pétrifient la popula-tion. Mais que se passe-t-il ? Un dragon a-t-il prispossession de la ligne A ?Oui, la Bête humaine*est de retour…La Bête humaine s’ap-pelle 141 TB 407. C’estune locomotive à vapeurde 90 tonnes qui étaitaffectée au dépôt deNogent-sur-Marne. Ellecirculait jusqu’au 14décembre 1969 sur laligne Paris/Bastille viaB o i s s y - S a i n t - L é g e r(ligne dont on fête égale-ment les 150 ans). En

1969, c’est la retraite.La vapeur s’est évaporée ;l’électrification de laligne apporte puissance,rapidité et confort auxvoyageurs et mécani-ciens. 141 TB 407devient patrimoine, res-tauré et entretenu par lesbénévoles de l’AJECTA**,musée vivant du cheminde fer. Qu’ils en soientremerciés au nom desBoisséens. !Le train qui constitue lecorps de la Bête est aussiune rame de l’AJECTA.Les voitures sont deswagons «Grandes Lignes»des anciennes compa-gnies privées de cheminde fer français.Pendant ces deux jours,la rame historique faitdes allers-retours d’uneheure entre les gares deBoissy-St-Léger etJoinville-le-Pont pour leplus grand bonheur despetits et des grands. Plusde 3000 curieux, inscritsà l’avance, se relayent aucour de la Bête, dans lesentrailles des comparti-

ments et couloirs deswagons de seconde clas-se où s’exposent desphotos anciennes destrains d’autrefois. Lesplus chanceux aurontmême droit à la luxueusevoiture Pullman aux lar-ges fauteuils de veloursrouges, aux murs et vitresdécorés. Sur les quais, ceux quiattendent leur tourmitraillent la bête demille et un éclairs. Lesbénévoles de l’AJECTA,mécaniciens et chauf-feurs d’un jour, les visa-ges et les mains noircisde cambouis et de char-bon s’activent auxmanouvres de la locomo-tive qu’il faut replacer entête à chaque trajet. Ilsrépondent aux innombra-bles questions des nos-talgiques et passionnés.Désormais, les cris de labête et ses exhalaisonsobscures n’effraient pluspersonne. La bête estapprivoisée à tout jamaisdans nos mémoires col-lectives. �

Pour célébrer les 40 ansdu 1er tronçon de la ligneA du RER entre Nation etBoissy-Saint-Léger, laRATP organisait les 10 et11 octobre derniers desvoyages aussi exception-nels qu’insolites à bordd’un ancien train à vapeur.

A toutevapeursur la

ligne A

* La Bête humaine, allusion au romand’Émile Zola, 1890.** AJECTA, Association de Jeunes pourl'Entretien et la Conservation des Trainsd'Autrefois : http://ajecta.unblog.fr/

U N E P A G E D ’ H I S T O I R E


Durant tout l’été de l’an-née 1652, le village est

particulièrement victime de laFronde des Princes. Lesarmées dévastent la région. Iln’y a, ni moisson, ni vendange.Tout est dévoré sur pied : lesblés sont coupés au vert pournourrir les chevaux ; les vignessont arrachées ; les troupeauxsont enlevés. Il n’y a plus depain : le peu de farine qui resteest confisqué par l’armée desPrinces. Les soldatschassent les pay-sans de leurs mai-sons. Le 7 septem-bre, le curé DenisBertrand rapportequ’il a dû abandon-ner le village avectous ses paroissiens. Ils nereviennent que le 18 octobre,après le départ des Lorrains etdes armées de Condé et du ducde Wurtemberg. L’église estpillée, le mobilier détruit, lereliquaire de Saint-Blaise volé.

Les épidémies, les privations,la famine déciment la popula-tion. De juillet à décembre, lecuré enregistre le décès de 50de ses paroissiens. Près d’untiers des habitants du villagea péri des conséquences de laguerre civile.

Des familles sont fortementtouchées, particulièrementles enfants : les trois enfants

Antoinette, Catherine et Lucde Martin Chaunoy ; l’épou-se de Pierre Colin, MarieClemenceau, et sa filleMarguerite ; François Hutinet ses trois enfantsGermaine, Jean et Sébastien ;Pasquette Rosty, veuve deDenis Joliet, et ses quatreenfants Jacques, Jean, Jeanet Marguerite ; SébastienPeltier, sa femme, ElisabethPailleux et sa fille Marie ;

Jean Tufier, sonépouse ColombeMerlet, un fils etsa fille Catherine ;les deux fils deJean Chastelain ;les deux garçonsAugustin et Jean

de François Galand ;Jacqueline et Jeanne, fillesde Gabriel Russon ; JeanSauvage et son épouse MarieCavillon ; le boulangerGabriel Moreau ; le cordon-nier Nicolas Moreau ; lesvignerons Jean Clemenceauet Pierre Joliet ; le jardinierJean Fourmy ; le tailleurd’habits Nicolas Russon…

Jusqu’à la Révolution, l’égliseest respectée. Une seule fois,le 19 janvier 1708, le curéconstate que le choeur a été«visité», la nuit. Le taberna-cle a été forcé. Le Saint-Ciboire et une petite boite,tous deux en argent, ont été

volés. Le 15 mars, grâce auxdons de quelques bourgeois,un ciboire pesant deux marcsde deniers et une boîtepesant quatre onces dedeniers, sont rachetés.

****

Le curé joue un grand rôledans le village. Tout ce quiconcerne l’égliserythme la viequotidienne desh a b i t a n t s .L’église est lelieu de nombreuxévènements querapporte le curé.

En 1645, le curé DenisBertrand entreprend de faireédifier une croix de pierre detaille dans le cimetière. Il faitalors appel à la générosité deses paroissiens pour couvrir ladépense. Tous, selon leurs pos-sibilités, apportent leur obole.

Le 10 juin, veille de la fêtede la Trinité, Thomas Lenoir,le fils de l’apothicaire deParis, et Jean Lamy, sontjuchés sur la machine qui estdressée pour aider à lever laverge de la croix. La machi-ne n’est pas bien fixée au sol.Les deux hommes tombent,heureusement sans se faireaucun mal.

La première pierre est poséela veille de la fête del’Ascension et le vendredi 7juillet, Denis Bertrand bénitla croix en présence de sesparoissiens et « d’une grandequantité de bourgeois et debourgeoises de Paris » (quiont leurs maisons à Boissy-Saint-Léger). Maitre Gillesde Chosée, curé de Sainte

Marie du diocèsede Coutances,Françoise deNargonne, femmedu ducd’Angoulême, sei-gneur de Grosbois,Madame de

Franquaille, sa dame d’hon-neur et ses demoiselles,Madame du Petit Marets,femme du seigneur du Piple,Monsieur de Vibrac, capitai-ne de Grosbois, assistent à lacérémonie.

50 livres ont été réglées aumaitre tailleur de pierre,Pierre Moisseron ; 3 livres et19 sols, aux limousins quiont maçonné la fondation ; 3livres 7 sols et 6 deniers, aumaitre serrurier, Louis Taret,pour la confection d’un gou-jon de fer pesant 15 livres ; et2 livres 8 sols, pour la fourni-ture de 6 sacs de plâtre.

Denis Bertrand relate l’événe-ment dans le registre parois-

Les registres paroissiauxLe curé tient aussi dans le registre paroissial

une chronique des faits marquants touchant le village.

“Les épidémies,les privations,

la famine décimentla population”

“Le curé DenisBertrand entreprendde faire édifier une

croix de pierre”


sial, afin que «la mémoire desbienfaiteurs se conserve».

Cette même année 1645,Denis Bertrand se demande àquelle époque avait été plantéle gros orme qui se trouvaitau bas du cimetière (devantl’église), vendu trois ans plustôt pour la première fonte descloches. Il regrette que cesprédécesseurs n’en aient riendit, «soit qu’ils ne l’aient esti-mé pas digne de leur occupa-tion, soit qu’ils n’aient pasjugé bon de l’écrire».

Voulant satisfaire le louabledésir de savoir de ses succes-seurs, il note, le 21 janvier, quel’orme désormais à la place decelui qui a été vendu, a étéplanté par François Maréchal,alias la Forest, Pierre Galland,le fils d’Auguste, et d’autresjeunes hommes.

En octobre 1657,Jean Gaudard duPetit Maretz, sei-gneur du Piple,conseiller du roiau Parlement deParis, décide defaire bâtir, à son usage per-sonnel, une chapelle à côté duchoeur de l’église. Il faitouvrir le gros mur de l’église,sous une poutre, mettant –écrit le curé – «l’église augrand péril». Les murs de la

chapelle sont édifiés avec lespierres provenant de la démo-lition du mur de l’église. Leseigneur du Piple n’a deman-dé l’autorisation, ni du curé,ni des marguilliers. Il a seule-ment promis defaire l’ouvertureplus petite et depermettre à laparoisse de dispo-ser de la chapellesi ses enfantsvenaient à vendrele Piple. Il a toute-fois donné une clefà Denis Bertrand, qui la gardeprécieusement.

Le jour de Noël 1658, par unsoir de grand vent, sur lescoups de huit heures, l’encoi-gnure du clocher, qui mena-çait ruine, du côté du presby-tère, tombe entraînant la cor-niche jusqu’au comble. Lacouverture et la voûte de l’é-

glise sont percées.Le trou est recou-vert et le lambrisréparé, à grandsfrais, pour pouvoircélébrer la messe.L’ouverture du mur

de l’église pour la construc-tion de la chapelle du Piple,n’est certainement pas étran-gère à ces désordres.

Le 22 mai suivant, DenisBertrand, les marguilliers et

les principaux habitantsconfient au maçon FiacrePruneau le soin de rétablir lamaçonnerie (moyennant 10livres la toise), la fabriquefournissant les matériaux,

puis de réparer lacouverture et lesentablements, lesieur Chasteaufournissant leschevrons et les lat-tes nécessaires.Les travaux sontachevés pour le 15août.

La dépense a atteint les 800livres qui sont payées envendant une rente de 15 livreset en vendant «quelques au-tres choses comme du pain etdu vin qu’on donne à Pâquesaux habitants ».

Cette même année 1659, le 11mai, sur les trois heures de l’a-près midi, Denis Bertrand ettous ses paroissiens se ren-dent, en procession, à l’égliseSaint-Martin de Sucy, pourrecevoir le doigt de SaintBlaise. Cette relique, «par unsacrilège», avait été dérobée àBoissy et abandonnée à Sucy,en 1652 pendant la guerre dela Fronde, «troubles et exac-tions en ce royaume par Louisse disant prince de Condé, pardes prétextes imaginairesavec lesquels l’on a coutume

de suborner et corrompre lespauvres peuples, les rendantcoupables de lèse majestédivine et humaine, la guerrequi apporte la peste et la fami-ne, comme nous l’avonsexpérimenté, les dépouillantdes biens de fortune, de l’hon-neur et de la vie».

La relique et son reliquairesont remis par le curé deSucy, Pierre Chenal, en pré-sence du fourrier des logis duroi et prévôt, MonsieurPassavent, du greffier, tabel-lion et receveur, MonsieurMorisset, et de tous lesparoissiens de Sucy, quiaccompagnent Denis Bertrandet ses ouailles jusque hors lesportes de leur village. Larelique retrouve sa place dansla chapelle Saint-Blaise del’église Saint-Léger.

Et Denis Bertrand d’ajouterque ce même jour de la trans-lation de la relique, il com-mença à pleuvoir, après troismois de sécheresse ! �

de Monsieur le curé

A suivreRoger Guillemard

“Jean Gaudarddu Petit Maretz....

décide de faire bâtirune chapelle...”

“Le jour de Noël1658, l’encoignuredu clocher tombe

entraînant la cornichejusqu’au comble...”

L I B R E O P I N I O N


RESPECT

Nous, on aime bien lerespect ; même, nous lesuscitons, nous le propo-sons, nous le fêtonscomme ce 20 novembre.Et comment le fête-t-on ?Il existe mille et unefaçons, bien sûr !

Mais jouer au foot-ball en est une, en est une parmi toutesles autres. Nous, on aime bien le foot-ball, comme beaucoupde boisséens ; encore faut-il en jouer sur un terrain digne des’appeler un terrain de foot ! Connaissez-vous le terrain defoot du stade Maurice Préault ?Il est dans un tel état, état pourri, que la Ligue a fini par ledéclasser ! On ne peut même plus y jouer… Fini les matchsde compétition, fini les matchs inter-clubs, fini les matchsdépartementaux, et quelle que soit la division, honneur, régio-nal, pour les poussins, minimes, benjamins, séniors… finivous dis-je ! Plus de terrain homologué à la Haie Griselle.Pourtant, des jeunes, il y en a ! Des matchs, on pourrait endisputer le dimanche !N’est-il pas indispensable de jouer au foot à la Haie Griselle ?Nous, on veut un terrain de foot tout de suite, pas dans troisou quatre ans, à la veille des élections… Il faut investir dansun terrain de foot maintenant. Et quitte à le refaire, autantpasser de suite au terrain synthétique «nouvelle génération» :la moquette absorbe l’eau quand il pleut et la rejette sur lesextérieurs. Plus d’entretien, plus d’arrosage aux beaux jours,plus de tonte d’herbe, plus de ligne blanche à repasser à lacraie tous les quatre matins. Plus de frais de fonctionnement !Que des économies ce terrain de foot en synthétique !De plus, praticable douze mois par an : l’herbe ne gèle pasl’hiver, le terrain n’est plus boueux quand il pleut, le synthé-tique ne fait pas glisser et la «nouvelle génération» ne brûlepas la peau si l’on tombe. Que des avantages ce terrainqu’on vous dit ! Voyez celui de Créteil : 10 ans et il paraîtcomme neuf !Oui, on sait, ce terrain se situe sur d’anciens remblais, çabouge, toujours en évolution ce sous-sol… Mais la techniqueexiste, on la connaît : quelques centaines de pieux et le ter-rain est alors stabilisé. C’est plus cher qu’un terrain tradition-nel, certes, mais qu’est-ce qu’on va faire comme économiesde fonctionnement sur les 20 ans à venir !Le jeu en vaut la chandelle, non ? Pour nos 200 licenciés defoot, pour nos clubs, pour nos équipes, faisons un effort,RESPECTONS-LES TOUS.

Christophe FOGEL et Patrick DELCOURTConseillers municipaux MoDemhttp://modem-boissy.blogspot.com

Cette page est réservée à l’expression des conseillers de l’opposi-tion municipale. Les textes qui y sont publiés relèvent de la seuleresponsabilité de leurs auteurs

LA VÉRITÉ SUR LA« PRIVATISATION » DE LA POSTE :

Le 3 octobre dernier, la majorité municipale a invité les boisséensà se prononcer pour ou contre la privatisation de La Poste, « unevotation citoyenne » qui n’a rien d’officiel et aucune incidencedécisionnelle. Sur 1373 votants, 1342 se sont prononcés contre.Rien d’étonnant à ce résultat compte-tenu de la question posée.Mais, était-ce la bonne ?A quelle situation sommes-nous aujourd’hui, confrontés ?La France a oeuvré ardemment pour la construction de l’Unioneuropéenne qui implique des droits et des devoirs et c’est dans cecadre que s’inscrit la réforme de La Poste. Elle est aujourd’huiconfrontée à 2 grands défis.

1°/ L’ouverture totale de son activité à la concurrence d’iciau 1er janvier 2011, en application de la 3ème directive postale,qui parachève le mouvement de libéralisation initié par la directivede décembre 1997.

2°/ La montée de nouvelles formes de concurrence et la dimi-nution des volumes de courrier, notamment liées au développe-ment d’Internet.Les changements dont fait l’objet La Poste aujourd’hui, font suiteaux directives européennes. Rappelons qu’une directive euro-péenne est un acte normatif qui donne aux pays membres, desobjectifs à atteindre dans un délai donné. Elle lie tout Etat membredestinataire quant au résultat à atteindre. Si elle laisse le librechoix aux Etats quant à la manière d’y parvenir, ceux-ci sontquand même dans l’obligation de la mettre en oeuvre. Tout Etatmembre qui n’adopterait pas une législation compatible peut êtrepoursuivi par la Commission européenne.La France se doit donc de respecter les directives d’uneCommission dont elle fait partie, qu’elle a oeuvré pour créer. Ilfaut bien sûr défendre les acquis, mais sans refuser les avancéeset les évolutions de la société d’aujourd’hui, une société où toutva très vite, avec nos nouveaux modes de communication.Ce qui est paradoxal aujourd’hui, qui soulève tant de passions, c’estque les changements qui vont se faire au niveau de La Poste neferont pas reculer les acquis sociaux. Voici ce que nous en savons :1°/ Suite aux directives européennes, le secteur postal européen seratotalement ouvert à la concurrence dès le 1er janvier 2011. Il faudraitque La Poste soit dotée à ce moment là, d’armes égales pour faire faceà la concurrence. Il lui faut alors trouver de nouveaux financements,investir énormément et se moderniser davantage.L’Etat et la Caisse des Dépôts et Consignations souscriront dansce cadre une augmentation de capital de 2,7 milliards d’euros.2°/ Ce n’est pas une privatisation car le capital sera entièrementdétenu par l’Etat ou des investisseurs publics et le personnelpourra également détenir une partie du capital.3°/ Ce n’est pas la fin du service public car les missions de servicepublic seront inchangées et réaffirmées et les droits et statuts despostiers maintenus. Le service universel 6 jours sur 7 et le prixunique du timbre continueront.Il n’y a donc pas péril en la demeure.

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