revue de presse - l'isle-adam | ville parc · le 4 nov. 2016 page 2/2 – site internet
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REVUE DE PRESSE
NOVEMBRE 2016
Le 2 nov. 2016 Page 1/1 – Imprimé à 37 919 exemplaires
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Le « teigneux » a le sourire. Guy Cocheteux, le retraité de L’Isle-Adam à l’origine de la chute
d’escrocs de haut vol après avoir été arnaqué, quitte la salle d’audience de la 11e chambre
correctionnelle de Paris. Celle-ci vient de condamner les principaux prévenus à des peines de
prison ferme. « Depuis février 2011, quand j’ai porté plainte, je n’ai pas lâché d’un iota. Et je
ne suis pas prêt de le faire. Je n’aime pas qu’on me mente. Ce n’est pas une question d’argent,
mais de principe. » Il avait mené sa propre enquête et alimenté les policiers en documents
décisifs impliquant les acteurs du dossier. « Ils n’ont jamais cru que cela irait jusque devant le
tribunal ! »
Ce vendredi, Mickael Seghier, 46 ans, a ainsi été condamné à 3 ans de prison, dont 18 mois
ferme, assorti d’une interdiction d’exercer une profession liée à la finance et au commerce
pendant dix ans. Reconnu coupable d’escroquerie en bande organisée et blanchiment aggravé.
Il était « l’initiateur et le concepteur » de l’arnaque, selon le tribunal, un produit financier
proposé aux particuliers via la société Marble Art Invest (MAI) qui promettait aux
investisseurs 16 % de revenus par an grâce à l’achat et la vente de tableaux de peinture
contemporains. Des perspectives, pour le tribunal, « totalement extravagantes et irréalisables
». Il s’agissait en fait d’une pyramide de Ponzi, c’est-à-dire une escroquerie dans laquelle
l’apport des derniers investisseurs finançait les revenus des premiers. En partie seulement : le
reste allant dans la poche des escrocs.
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Me Albou, l’huissier de justice qui a apporté sa garantie au projet en ouvrant un compte
séquestre, permettant de passer en quelques semaines de 400 000 € d’investissement à 5 M€, a
écopé d’un an de prison avec sursis. Mais le tribunal a prononcé à son encontre l’interdiction
d’exercer pendant deux ans. Les prévenus n’ont pas écopé d’amendes. L’AMF, l’autorité des
marchés financiers, s’en était déjà chargée, condamnant l’auteur principal à verser 1 M€, ses
principaux complices à 250 000 et 300 00 €.
Les autres prévenus ont été condamnés à des peines allant de 6 mois avec sursis à deux ans,
dont un an avec sursis. Hormis un prévenu relaxé, tous les sept devront aussi rembourser les
74 victimes de l’arnaque retenues par le tribunal. Celles-ci ont subi un préjudice allant jusqu’à
144 200 € pour un total de 2, 365 M€.
Guy Cocheteux, qui avait investi 80 000 € dans MAI à la suite du décès de sa mère, et son
épouse, partiellement remboursés, seront indemnisés à hauteur de 52 000 €. En théorie. « Le
liquidateur a récupéré autour de 700 000 €, plus une Bentley et un Range Rover. Ils sont tous
insolvables », confie le retraité de L’Isle-Adam.
De nombreuses victimes ont beaucoup perdu, souvent originaires de l’ouest de la France,
notamment en Bretagne. Parmi elles, une jeune Brestoise qui avait investi l’argent obtenu
après avoir perdu un bras dans un accident, perdant 129 000 €. Un marin-pêcheur de Quimper
avait misé une vie de labeur. Plus de 360 personnes ayant investi 157 M€ auraient été
victimes de l’opération, la plupart ne se constituant pas partie civile ou abandonnant en cours
de procédure.
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Le matin, dès 7 heures avant d’aller à l’école, le premier geste des enfants qui passent par le
centre Jean-Paul Nomblot de L’Isle-Adam est… d’aller ouvrir aux poules ! Depuis un an,
Biscotte, Poupoule, Coquette et Cupcake rythment la vie des petits de 3 à 10 ans. L’accueil de
loisirs (ALSH) a implanté dans ses locaux un poulailler pédagogique. Grâce aux volatiles, les
enfants apprennent à s’occuper des animaux. Mais les poules offrent surtout un formidable
outil quotidien pour lutter contre le gaspillage alimentaire. C’est en effet la cantine de l’école
Camus, jouxtant l’ALSH, qui alimente les gallinacés.
« Tout le monde trie à la cantine », explique Pauline Camus, la directrice de l’accueil de
loisirs, à l’origine du projet. « Les emballages sont mis de côté, ainsi que tout ce qui peut être
donné aux poules. » Et les enfants ont vite pris le pli. « Elles mangent de la salade, du riz, du
melon », explique Lenny, 5 ans. « Mais surtout pas de viande ! Elles sont herbivores »,
souligne fièrement le petit Mathias.
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Les mercredis et tous les jours des vacances scolaires, une « brigade » de volontaires se
charge à tour de rôle de nourrir les animaux, nettoyer le poulailler et changer la paille. « On
s’en occupe, et les poules nous donnent des œufs, on en ramasse trois à quatre par jour »,
détaille Lisa, 8 ans. « C’est un échange ! », résume Melvin, 5 ans. Les œuf sont répartis entre
les enfants qui ont participé aux soins du jour. Ou sont parfois gardés pour les ateliers
pâtisserie du centre… Et la boucle est bouclée !
Le souci d’éviter le gaspillage imprègne déjà les habitudes de chacun. « Nous n’avons quasiment pas
d’erreur de tri dans les poubelles, c’est devenu un automatisme », constate Pauline Camus. «
Maintenant, nous avons même des parents qui viennent avec leurs épluchures pour les poules ! Cela
crée un lien supplémentaire, c’est formidable. »
Au centre Jean-Paul Nomblot, le recyclage est devenu la règle. « Au début, les enfants
rigolaient quand on leur demandait de garder les rouleaux de papier toilette », sourit la
directrice. « Ils ne voyaient pas l’utilité. Puis on a réalisé des animaux de la ferme avec !
Toutes nos activités sont à base de recyclage. » Pour Noël, les pots de yaourts vont ainsi
devenir des photophores.
Ecococotte lutte contre le gaspillage alimentaire
Vider les poubelles et remplir les poulaillers. Tel est le credo de la nouvelle association créée
dans le Vexin. Ecococotte s’est donnée pour mission de mettre une poule partout où il y a du
gaspillage alimentaire. « Nous installons des poulaillers là où il y a de la restauration
collective », explique Halim Hdachi, le président. « Cela concerne les écoles, mais aussi les
maisons de retraite, les foyers… » Ecocotte a déjà équipé trois écoles du parc naturel régional:
à Saint-Clair-sur-Epte, Vallangoujard et Brueil-en-Vexin (Yvelines).
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En janvier prochain, c’est l’institut médico-éducatif (IME) la Chamade d’Herblay qui
accueillera des volatiles. L’association propose une sorte de formule clé en main. « Nous nous
chargeons de l’entretien du poulailler, en faisant un bio-nettoyage une fois par semaine »,
explique Halim. « Les enfants, eux, s’occupent de nourrir les poules. » La location d’un
poulailler avec dix animaux coûte par exemple 150 € par mois.
Originaire de banlieue, Halim a eu l’idée de créer Ecococotte en déménageant à Saint-Clair-
sur-Epte. « Lorsque nous nous sommes installés à la campagne avec ma femme et mes
enfants, nous avons pris des poules. Et nous nous sommes aperçus que nous ne jetions plus
rien ! » Dans les écoles équipées, l’association assure permettre le recyclage de 97 % de ce
qui restait dans l’assiette ou au fond des plats.
Prochaine étape : Ecococotte rêve de conquérir des territoires plus urbains. « Nous voudrions
installer des poulaillers au pied des immeubles. Dans les résidences fermées, chaque habitant
pourrait être propriétaire d’une poule. »
Plus d’informations sur www.ecococotte.fr
leparisien.fr
Le 26 nov. 2016
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