revue de presse de l'album "pogo" de jérome sabbagh (bee019)

12
 REVUE DE PRESSE REVUE DE PRESSE REVUE DE PRESSE REVUE DE PRESSE BEE0 BEE0 BEE0 BEE01 1 1 9 9 9 9 pogo pogo pogo pogo JEROME SABBAGH JEROME SABBAGH JEROME SABBAGH JEROME SABBAGH

Upload: beejazz

Post on 06-Apr-2018

220 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

8/3/2019 Revue de presse de l'album "Pogo" de Jérome Sabbagh (BEE019)

http://slidepdf.com/reader/full/revue-de-presse-de-lalbum-pogo-de-jerome-sabbagh-bee019 1/12

 

REVUE DE PRESSEREVUE DE PRESSEREVUE DE PRESSEREVUE DE PRESSE

BEE0BEE0BEE0BEE011119999

pogopogopogopogo

JEROME SABBAGHJEROME SABBAGHJEROME SABBAGHJEROME SABBAGH

8/3/2019 Revue de presse de l'album "Pogo" de Jérome Sabbagh (BEE019)

http://slidepdf.com/reader/full/revue-de-presse-de-lalbum-pogo-de-jerome-sabbagh-bee019 2/12

8/3/2019 Revue de presse de l'album "Pogo" de Jérome Sabbagh (BEE019)

http://slidepdf.com/reader/full/revue-de-presse-de-lalbum-pogo-de-jerome-sabbagh-bee019 3/12

 

8/3/2019 Revue de presse de l'album "Pogo" de Jérome Sabbagh (BEE019)

http://slidepdf.com/reader/full/revue-de-presse-de-lalbum-pogo-de-jerome-sabbagh-bee019 4/12

 

8/3/2019 Revue de presse de l'album "Pogo" de Jérome Sabbagh (BEE019)

http://slidepdf.com/reader/full/revue-de-presse-de-lalbum-pogo-de-jerome-sabbagh-bee019 5/12

 

8/3/2019 Revue de presse de l'album "Pogo" de Jérome Sabbagh (BEE019)

http://slidepdf.com/reader/full/revue-de-presse-de-lalbum-pogo-de-jerome-sabbagh-bee019 6/12

8/3/2019 Revue de presse de l'album "Pogo" de Jérome Sabbagh (BEE019)

http://slidepdf.com/reader/full/revue-de-presse-de-lalbum-pogo-de-jerome-sabbagh-bee019 7/12

 

8/3/2019 Revue de presse de l'album "Pogo" de Jérome Sabbagh (BEE019)

http://slidepdf.com/reader/full/revue-de-presse-de-lalbum-pogo-de-jerome-sabbagh-bee019 8/12

8/3/2019 Revue de presse de l'album "Pogo" de Jérome Sabbagh (BEE019)

http://slidepdf.com/reader/full/revue-de-presse-de-lalbum-pogo-de-jerome-sabbagh-bee019 9/12

LA MARSEILLAISE

8/3/2019 Revue de presse de l'album "Pogo" de Jérome Sabbagh (BEE019)

http://slidepdf.com/reader/full/revue-de-presse-de-lalbum-pogo-de-jerome-sabbagh-bee019 10/12

VOXX

8/3/2019 Revue de presse de l'album "Pogo" de Jérome Sabbagh (BEE019)

http://slidepdf.com/reader/full/revue-de-presse-de-lalbum-pogo-de-jerome-sabbagh-bee019 11/12

LES DNJ.COMLES DNJ.COMLES DNJ.COMLES DNJ.COM

JEROME SABBAGH: « Pogo »

Jérôme Sabbagh (ts, ss), Ben Monder (g), Joe Martin (cb), Ted Poor (dm)

Fichu disque ! Non mais c’est pas permis des trucs comme ça ! Parce que moi figurez

vous que depuis que je l’ai reçu et ben il tourne en boucle sur ma platine. Bon d’accord c’est

bien joli tout ça mais pendant ce temps là, y a du monde qui attend, j’ai les albums qui

s’accumulent….Et vas y que je me repasse Pogo et que je me redonne un petit coup de Stand 

Up, et que Middle Earth me donne des battements au bout du pied et que même si des trucs

comme  Hamra me gonflent un peu, là c’est Ben Monder qui me décoiffe. Non mais j’vous jure quand c’est pas l’un c’est l’autre. Un coup il y a Sabbagh qui t’assassine, un autre c’est

ben Monder à la guitare. Quand à Joe Martin à la basse je te raconte pas ! T’as qu’à écouter

cette profondeur ( Moon/sun). Non mais franchement vous avez entendu ce truc, comme disent

les p’tits gars dans le milieu « ça joue monstrueux » ! Moi je vous l’dis le Jerôme il a pas

intérêt à pointer le bout de son nez parce que là c’est sûr tous les saxophonistes du coin ont dû

lancer un contrat sur sa tête. En plus voilà le gars qui vous arrive avec son petit air tout

propret de gendre idéal. Le gars qui connaît son affaire et il souffle dans son biniou joliment,

totale maîtrise et tu te dis, putain c’est classe ! Et puis avec son air de pas y toucher et sans se

départir d’une superbe élégance, il te balance un vieux blues poisseux qui colle aux basques.

Et le morceau d’après t’entends un truc genre un refrain que t’aurais pu entendre avec The

Police dans les années 80, mais là, Monder et lui en complices ils te balancent un truc plusrock qui assure grave. Mais la connivence de ces quatre là est ailleurs. Elle est plutôt du

registre de celle que se trouvent les mauvais garçons quand ils veulent jouer les aristos. A

moins que ce ne soit des gars de la haute qui aillent s’encanailler dans les ruelles sombres et

les boites mal famées. Avec des mélodies simples voire carrément chantantes, ces quatre là

 jouent autre chose que le son. C’est plus dans la façon de dire que dans le dire lui-même. Une

façon d’installer le groove permanent, de jamais en démordre. Un truc que quand tu l’entend

tu pex pas t’empêcher de lâcher un « yeah man ! ». Et puis moi quand j’entend cet album je

pense à des associations évidentes. Je pense à Scofield et je pense à Lovano (tiens Lovano

c’est une des références de Jérôme, justement). Mais aussi (allez savoir pourquoi), moi j’avais

Lester Young en tête. Parce que justement quand les ténors sont capables de jouer ave autant

de classe une musique de voyous, ben moi je pense à Lester. Et pour ceux qui commençaientà désespérer du saxophone un peu trop formaté des scènes New Yorkaises, le jeune frenchy

qui aligne toutes les compositions montre là qu’il y a bien d’autres choses que le post fun ou

le revival.

Il y aura bien quelques grincheux pour vous dire que certaines parties (notamment au niveau

de la rythmique) ont été parfois simplifiées à l’extrême. Il n’empêche qu’on en démordra pas,

depuis North on savait que Sabbagh était un grand saxophoniste qui confirme ici sa lancée

sans chercher à réinventer le monde. On sait désormais qu’avec cette formation il a réussi à

trouver quelque chose de plus. Et quand on les entend on croirait qu’ils jouent ensemble

depuis des milliards d’années. Et je sais pas ce que vous ferez de tout ça mais moi c’est sûr je

me le mets dans mes favoris sur mon Ipod. Et je peux vous dire qu’il va pas me lâcher de

sitôt. Yeah man !Jean-Marc Gelin 

8/3/2019 Revue de presse de l'album "Pogo" de Jérome Sabbagh (BEE019)

http://slidepdf.com/reader/full/revue-de-presse-de-lalbum-pogo-de-jerome-sabbagh-bee019 12/12

CULTUREJAZZ.NET

Quand on dispose d’une formation qui a assez de force et de qualités pour travailler sansfilet, on sort le grand jeu. Cette fois encore, à New-York où il vit sa vie de musicien de jazzdepuis pas mal d’années, Jérôme Sabbagh a enregistré en studio dans les conditions duconcert, sans accessoires, trucages ou artifices. Il en résulte un enregistrement chaleureuxmettant en valeur les espaces qui de développent dans la musique.

on aime !

Le son peut dérouter à la première écoute car on s’étonnera sans doute que JérômeSabbagh se fonde autant dans la matière sonore du groupe. Le saxophone n’est jamaisdominateur et on sent le leader à l’écoute dans une intense proximité avec ses troiscompagnons. Il se caractérise par un son droit privilégiant le médium, au service d’unespontanéité mélodique limpide et nuancée. Avec lui, le thème n’est jamais très loin dans sondiscours. Cette fois, il ajoute à son ténor favori un saxophone soprano qui vient colorer deteintes plus orientales deux beaux thèmes : Moon/sun (le solo de contrebasse de Joe Martinque l’enregistrement restitué avec beaucoup de naturel) et le dansant Hamra .

Un des éléments les plus frappants de ce disque, plus encore que dans North, c’est l’accord

quasi-fusionnel entre Jérôme Sabbagh et Ben Monder. L’excellence de ce guitariste n’estplus à démontrer. Ni Maria Schneider qui en a fait un pilier indispensable de son Orchestra ,ni Paul Motian ne peuvent se passer de ses services. Ce grand calme dispose d’un sens del’écoute exceptionnel. On prêtera attention à l’enchaînement des chorus entre le saxophoneet la guitare : une manière de s’emboîter le pas qui va bien au-delà de la juxtaposition desolistes. L’aisance dans la construction du propos et la maîtrise technique viennent soulignerune intelligence musicale rare. Ses contributions dans Stand up , Pogo ou Hamra sont desmodèles du genre.

Ce disque est une réussite qui se place dans la continuité de North . L’univers de JérômeSabbagh nous apparaît désormais familier. Ses songs (comme on disait Outre-Atlantique) ,ces chansons sans paroles développent leurs mélodies avec naturel et simplicité. Pour

exemple, Pogo , le titre éponyme, est presque une mélodie pop où le ténor vocalise etdialogue en entrechats avec une guitare joueuse. On est donc totalement dans l’univers du jazz, dont l’esprit est cultivé avec chaleur et un peu d’espièglerie respectueuse comme entémoigne le jeu de Ted Poor, batteur à l’énergie toujours contrôlée et aux ponctuationspertinentes pour stimuler l’imagination des solistes.

Si vous ne connaissez pas Jérôme Sabbagh (qu’on pourrait sans doute rapprocher d’unChris Speed, de la même génération), ne manquez pas ce nouvel album qui confime unematurité et une personnalité déjà très marquée dans le disque précédent (et tout aussiindispensable !). Constance dans la ligne artistique, sérieux du travail musical, fidélité del’équipe et chaleur du répertoire : de belles qualités qui font la valeur de ce disque.