revue de presse - benoît laval · 2019-03-13 · revue de presse raidlight-vertical sas corporate...
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REVUE DE PRESSE
Raidlight-Vertical SAS
Corporate & Business
Sélection non exhaustive de toutes les parutions presse et vidéos
Mise à jour : Aout 2014
Contact :
Raidlight-Vertical SAS
Chemin de Perquelin – 38380 ST-PIERRE-DE-CHARTREUSE
[email protected] – (+33)4.76.533.555
www.raidlight.com / www.verticalmountain.com
Liens Vidéos*
Class’Affaires – Télé Grenoble – Avril 2014
« A l’intérieur de l’entreprise » - Aout 2013
*Sélection non exhaustive de vidéos
Coupures de presse*
Raidlight, le Trail en mode majeur – L’EQUIPE – Juin 2014
Benoit Laval, le « traileur » bouge les montagnes – LA CROIX – Juillet 2014
Vivre à la montagne – LE MONDE – Juin 2014
« Impliquer nos clients dans le processus d’amélioration des produit » - DECIDEURS EN REGION – Juin 2014
Les lauréats des « Trophées de la montagne française » - FILIERE SPORT – Juin 2014
Ouvert à tous – SPORT ECO – Juin 2014
Des textiles photovoltaïques d’ici à cinq ans ? – ZEPROS – Juin 2014
Raidlight : innover ensemble – L’ESSOR DE LA LOIRE – Mai 2014
Outdoor Lab, une nouvelle entité pour Raidlight et Vertical – VO2 RUN – Avril 2014
CALAO FINANCE investit dans la marque de vêtements de sport RAIDLIGHT-VERTICAL – FUSACQ – Mars 2014
Un outdoor made in France ? – SPORT ECO – Mars 2014
Un labo pour render le Made in France viable – LES ECHOS BUSINESS – Mars 2014
Sporaltec accompagne le « made in France » - OUTDOOR EXPERTS – Mars 2014
Le fabricant Raidlight donnes dans le tissu collaboratif sur la Toile – LIBERATION – Décembre 2013
« Notre force de vente ce sont nos clients » - LA VOLONTE DES PME – Septembre 2011
La Montagne ouvre ses sentiers aux coureurs – LE MONDE – Juin 2011
*Sélection non exhaustive de toutes les parutions presse
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Évaluation du siteSite du journal papier La Croix. Il dispense une actualité quotidienne et généraliste composée d'articlesde la rédaction et de dépêches AFP.
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RAIDLIGHT / 220233439 Tous droits réservés à l'éditeur
Date : 06/07/2014
Benoît Laval, Le «traileur» bouge les montagnesPar : Bénévent Tosseri
RAIDLIGHT
Benoît Laval.Les chamois ne sont pas les seuls mammifères à cavaler, l'été, sur les pentes du massif de laChartreuse. Depuis 2011 prolifère une autre espèce, les «traileurs», ces sportifs qui courent sur lessentiers (au lieu de marcher).
Pour se rendre dans les pré-Alpes, beaucoup partent des locaux de Raidlight, l'entreprise fondée parBenoît Laval, à Saint-Pierre-de-Chartreuse (Isère). Dix mille sportifs transitent chaque année par lebâtiment écolo du fabricant de chaussures et de sacs à dos qui leur sont destinés. Une vraie relationsymbiotique.
Saint-Pierre-de-Chartreuse est devenue la première station de trail après l'arrivée de cetentrepreneur de 44 ans. Confrontée au manque d'enneigement, la commune cherchait à diversifierses activités, et le Parc naturel régional de Chartreuse à augmenter sa fréquentation. L'ancienmembre de l'équipe de France de trail, lui, était en quête d'un endroit où installer son entreprise,fondée dans la Loire en 1999.
Il s'est implanté au contact immédiat de ses clients, ses premiers testeurs. «Nous n'avons qu'unemachine à café, pour que clients et salariés se croisent», rapporte l'ingénieur textile. Les traileurspeuvent même emprunter vestes, sacs ou chaussures de la marque dans le laboratoire de R&D.
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À condition de remplir un questionnaire au retour. Une stratégie permise par la faible taille de lasociété et qui lui assure une croissance à deux chiffres (4 millions d'euros de chiffre d'affaires, pour34 salariés).
Si tous les produits de la société sont conçus sur place, l'atelier de confection isérois ne fabriqueque 5% de la production de Raidlight et de Vertical, la marque d'alpinisme rachetée en 2010. «Pourfabriquer en France, nous devons changer le processus d'assemblage des tissus, les souder ou lesthermocoller, plutôt que de les coudre», explique Benoît Laval.
Il y travaille au sein des Ateliers de nouvelles technologies textiles (ANT-Tex), l'un des nombreuxprojets auxquels est associée l'entreprise, qui a également reçu le soutien de Bpifrance. Le toutdans une démarche «écoresponsable», concrétisée par plusieurs programmes de recherche.Autant d'activités qui n'empêchent pas ce père de deux filles de continuer à s'aligner au départ denombreuses courses.
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Cahier du « Monde » No21596 datéMercredi 25 juin 2014 Ne peut être vendu séparément
SaintPhilibert,dans le massif
de la Chartreuse (Isère).SYLVAIN FRAPPAT POUR « LE MONDE »
Ouvrirdesvoiespour2040LarégionRhôneAlpesréunitle25 juinsonpremierconseilMontagne2040.Une opération, lancéeenjanvier2012,dontl’objectifestdemettreenplacesurtrenteansdesscénariosderéponseauxgrandsdéfisdelavieenaltitude
D ans l’imaginaire français, lamontagne estmarquée à la foispar l’exode rural des années1960 (la chanson de Jean Ferrat…), la revendication des années 1970de«vivre et travailler
au pays » et, surtout, par l’or blanc des sportsd’hiver. Les zones de montagne constituant23 % du territoire national, certaines se repeuplant de néoruraux et lesmassifs étant touchéspar les conséquences du réchauffement climatique, il était crucial de revoir complètement lafaçondeconsidérer ledéveloppementdecesespaces. C’était la volonté du président du conseilrégional de RhôneAlpes quand il a lancé, voilàdeux ans et demi, la « démarche prospective etparticipative “Montagne 2040” ».Une démarche logique pour cette région : ils
sont aujourd’hui plus de 3millions, soit lamoitié des Rhônalpins, à vivre en montagne. Lamontagne représente les trois quarts du territoire régional, avec trois massifs très différents(Jura,Alpes,Massif central), et elle concernepeuou prou chacun des huit départements. Surtout, la population concernée évolue : dans lestrois massifs et sur toute la zone concernée, lenombre d’habitants montagnards a augmentédepuis 1990, avecmême une croissance accélérée entre 1999 et 2009.D’un autre côté, expliqueton à la région, « le
changement climatique, les ressources disponibles qui se raréfient et la fragilité des modèleséconomiques demandaient de s’interroger sur lapertinence du modèle de développement actueldes montagnes ». En clair, avec la fonte de certains glaciers, la baisse de 40 %enquarante ansde l’enneigement des stations de moyennemontagne, lesmenacessur lesvallées traditionnellement industrielles et la demande fortepour des sports d’hiver ou d’été écologiquement responsables, il fallait d’urgence redonner un élan à cette économie si particulière.Après tout, avec ses 150 stations, la région RhôneAlpes possède le premier domaine skiableaumonde !
300 jeunes sollicitésL’objectif de l’exercice «Montagne 2040» a
donc été de mettre en place des scénarios surtrente ans, répondant àde grandsdéfis, tels quese loger, se former, trouver un emploi, se déplacer, créer et développer son entreprise, reprendre une exploitation agricole, favoriser un tourisme durable sur quatre saisons, avoir accèsaux soins et à la culture. Elus, experts, associations, professionnels, mais aussi 300 jeunes,ont participé à cette réflexionqui adonné lieu àla rédaction d’un rapport ambitieux, présentéen juin 2013. « D’emblée, nous avons sollicité lesjeunes pour amorcer cette démarche : ils sont
nombreux à vouloir bâtir leur vie làhaut, attiréspar la beauté des paysages, le calme et l’espace »,explique Claude Comet, conseillère régionaledéléguée au tourisme et à la montagne. Et ilssont concernés au premier chef par lesmesurespour l’emploi imaginées dans cette démarche,au travers notamment de la formation à la pluriactivité, la fameuse double qualification.Mais l’affaire n’en est pas restée là. Une des
préconisations du rapport était lamise en placedu conseil Montagne 2040 pour continuer àfaire vivre le dialogue (notamment entre les environnementalistes et les professionnels desstations) et soutenir les initiatives qui participent à cet effort de nouveau développement del’activitémontagnarde.Mercredi 25 juin, JeanJack Queyranne, prési
dent ‘(PS) de la région RhôneAlpes, réunit doncpour la première fois ce conseilMontagne 2040à EntremontleVieux (Savoie), dans le parc naturel régional de la Chartreuse. « A cette occasion, des projets porteurs d’innovation sociale,sociétale et économique seront labellisés pourleur caractère exemplaire et démonstratif », expliqueton dans l’entourage de M.Queyranne.Huitdomainessontconcernés : l’aménagementdu territoire, l’énergie, le travail, le tourisme, lesnouveaux modèles économiques, les réseaux(de transport,mais aussinumériques), les services de proximité et les activités culturelles.
Cette liste donneunebonne idée de l’ampleurde la tâche. Il faut, par exemple, développer denouveaux modes de transport, reconvertir desemplois industriels, utiliser le haut débit pourle travail à distance ou promouvoir de nouveaux loisirs en moyenne montagne. Les projets labellisés devront donc suivre de nombreux critères qui peuvent sembler difficiles àmarier : être innovant et pérenne, préserver etvaloriser les ressources naturelles, mettre l’accent sur la jeunesse, inscrire l’emploidans ladurée, favoriser la solidarité et jouer sur la dynamique européenne. Rien que ça.Mais lorsqu’on interroge ces nouveaux entre
preneurs ou les élus, on comprend vite que cescritères sont essentiels. Le défi consiste en effetà s’appuyer sur un écosystème à la fois compliqué et fragile pour susciter des activités « douces » et sobres, tout enévitantde transformer lamontagne en un espace entièrement sanctuarisé… et vide. Il faut tenir compte des ambitionsdes développeurs de station, tout en donnantsatisfaction aux associations de protection del’environnement. «Montagne 2040» a réussi àles faire dialoguer. Reste donc maintenant, parla force de l’exemplarité des initiatives labellisées, à tisser sur tout le territoire montagnardun réseau d’activités qui fasse émerger unenouvellemontagne. p
didier pourquery
Vivreà lamontagneconseil
montagne2040
mercredi25 juin
Sortie par ledoux le 23/06/2014 11:46:38 Date de Publication 25/6/2014 Nom : LMD-SPA2506-2-001-B-Q-01.pdf
2 | vivre à la montagne MERCREDI 25 JUIN 20140123
B enoît Laval peut se targuer d’une carrière professionnelle et d’un palmarèsathlétique parallèlesmais également
impressionnants. Son CVmêle en effet de remarquables performances de coureur de trailou d’épreuves de course à pied enmilieu extrême, et une expérience d’ingénieur textilequ’il a su faire évoluer, au point de créer sapropremarque de vêtements et d’équipementoutdoor. En 1999, il est ainsi devenu chef del’entreprise Raidlight : dumatériel léger, résistant, ergonomique, particulièrement adaptéau trail ou à la randonnée jusqu’en hautemontagne. Avec lamarque Vertical, qu’il a rachetée en 2010, Benoît Laval développe aussides produits d’alpinisme.
Son sens des affaires s’est opportunémentarticulé avec les aspirations des élus de SaintPierredeChartreuse, désireux de donner uncoup de jeune à leur activité touristique et deproposer des activités aussi ludiques quesportives aux coureurs taciturnes et aux familles. En 2011, Benoît Laval a eu vent qu’ungrand terrain abordable était à vendre dans lapetite commune iséroise. Il n’a pas hésité à ydéménager ses bureaux, alors installés danslemassif du Pilat, près de SaintEtienne. Il aensuite fait profiter la commune de ses connaissances pour contribuer à créer à SaintPierredeChartreuse un stade de trail géant,avec des boucles de kilométrages différents,des parcours pour l’entraînement en côte oule fractionné.Dans un seul etmême lieu, les clientstouris
tes peuvent aujourd’hui tester sonmatériel ets’entraîner en pleine nature. A leur dispositionégalement, douches, saunas, salle demusculation et de relaxation. Ils peuvent aussi consulter des plans d’entraînement spécifiques pourtelle ou telle compétition à venir. Avec sesmo
dules de stages ou ses journées de coaching, leconcept est prisé des entreprises, qui choisissentl’endroit pour y organiser des sessions de cohésion d’équipe…« Ma carrière de chef d’entreprise n’a rien d’une
reconversion, insiste cependant Benoît Laval. Jem’entraînemidi et soir et je prends toujours régulièrement le départ de courses. » Ce Franciliend’origine, âgé de 42 ans, s’est ainsi classé enavril 4ede l’AnnapurnaMandala Trail, unecourse de huit jours en autonomie, l’opposant– entre autres – à des coureurs professionnelset à de redoutables adversaires népalais. Auparavant, il a disputé plusieurs fois l’UltraTrail duMontBlanc et a fréquenté l’équipe de France detrail. Témoins de cette boulimie athlétique, lesnombreux trophées alignés sans ostentationdans un escalier sombre des locaux du siège deson entreprise à SaintPierredeChartreuse.« Certains ont été gagnés par des collaborateurs», précisemodestementM. Laval.Les produits RaidlightVertical sont fabriqués
au Vietnam. «Question de survie économique»,explique Benoît Laval. Mais SaintPierredeChartreuse et luimettent aussi un point d’honneur àmaintenir 6 % de la production textilede l’entreprise sur place. Raidlight propose également un service, rare dans lemonde du running,mais remarquablement inscrit dans laveine du développement durable: le ressemelage des chaussures à prixmodique. La semelleest refaite, en une dizaine de jours, pour 15 à20 euros et l’amorti intérieur pour 9 à 12 euros.La PME, qui emploie 34 personnes, se doit
d’être inventive. «Nous serons toujours minuscules par rapport auxmultinationales, dit M. Laval. Impossible par exemple de rivaliser avec lesoffres financières des grosses marques de la spécialité pour s’attacher les services d’athlètesambassadeurs figurant parmi l’élite des trailers.» Ila donc « pris la question à l’envers », en créantun « team Raidlight » composé de clients passionnés. « Les retours d’expérience qu’ils nousapportent au sujet de notrematériel nous sontplus utiles que ceux que pourrait nous livrer unestar de la spécialité qui, de toute façon, n’utiliserapas nos produits sans les avoir au préalable bricolés à sa sauce», se convainctil.Benoît Lavalmise sur le « tout niveau », autre
ment dit lamasse. «Un outil informatique quipermet aux clients Raidlight de communiquer,entre eux et avec nous, et de gigantesques apéri
tifs conviant jusqu’à 4000personnes les réunissent à la veille des plus grandes courses.»Depuis leur ouverture, en 2011, 10000touristes
trailers ont testé les installations de SaintPierredeChartreuse. De quoi inspirer à Benoît Laval larevente de ce concept de « station trail » à plusieurs autres endroitsmontagneux en France,
mais aussi à l’étranger (en Espagne, au Luxembourg, en Belgique…). «Il y en aura de 15 à 20 d’icià la fin de l’année, affirmetil.On s’appuie à 99%sur des chemins existants, sur lesquels on peut àla fois courir et faire du tourisme.» p
patricia jolly (saintpierredechartreuse,isère, envoyée spéciale)
Travailler surplace touteEntrepreneurs,artisans,médecins... ilsontsuintégrerleuractivitéprofessionnelleaucadre
Benoît Laval, le 20 juin.SYLVAIN FRAPPAT POUR « LE MONDE »
Dixmille touristestrailers ont testé
les installations de SaintPierredeChartreuse
Ludovic Biais, le 20 juin.SYLVAIN FRAPPAT POUR « LE MONDE »
«Macarrièredechefd’entreprisen’ariend’unereconversion»BenoîtLaval, patrondeRaidlight,marquede trailrunning, et coureurde trail, à SaintPierredeChartreuse
L udovic Biais est arrivé enmontagne parla HauteSavoie comme animateur dansun centre de vacances social, avant
d’égayer ses saisons commebarman ou skiman dans les stations voisines. Ce Berrichon,qui trouvait sa terre d’origine «trop triste etminée par le chômage», l’a quittée, un CAP de serruriermétallier en poche. Il a repris cemétierà Voiron (Isère) où unmentor lui a enseignéles bases de la forge. «Grâce à lui, je suis sorti del’artisanat classique pour découvrir une expression plus artistique demonmétier», ditil.Aujourd’hui âgé de 48 ans, le forgeronserru
riermétallier est installé à SaintPierred’Entremont, en Chartreuse. « Ludo », comme toutlemonde l’appelle, regorge d’idées et n’est jamais à cours d’ouvrage. Dans les hameaux, onse refuse rarement un service. Alors, il réparetout, de la charrue aux gardecorps des trottoirs. Il répond aussi aux appels d’offres descommunes environnantes pourmonter desparcours ludiques destinés aux enfants ou rénover le patrimoine local ou national, tel unancien télégraphe. Adepte de la récupération etde la décroissance, il fabrique aussi des toits degrange avec des bidons de goudron liquide de200 litres retravaillés. Sa dernière trouvaille?L’assemblage demodules jardiniers à partir detôles rouillées, destinés à la culture de saladeset autres légumes sur les balcons citadins. Aveceux, il compte bien lancer une tendance.« C’est esthétique et utile », assuretil.Mais Ludo l’avoue volontiers, il n’est pas le
roi de la paperasse et ne pourrait réaliser sesprojets sans la société coopérative et participative (SCOP)montée par Oxalis, une entreprisehautesavoyarde. Il l’a rejointe en 2003, lorsqu’il a dû s’installer à son compte. «Une amiem’avait traîné à une réunion », se souvientil. Il
s’en félicite aujourd’hui. Cette coopérative d’entrepreneurs revendique une volonté de travailler «autrement», «sans hiérarchie», et de«développer des activités économiques par lacoopération, l’émancipation des personnes et l’accompagnement desmétiers et des compétencesdans la durée, dans un cadre bien défini». Engros, après une phase test grandeur nature – uncontrat d’appui en projet d’entreprise (CAPE) –, ilest possible de signer un CDI avec la SCOP. «UneSCOP, ça gère tout, explique Ludovic, et cela présente l’avantage de placer l’humain avant lesquestions d’argent. C’est de l’économie sociale etsolidaire, une ouverture, une avancée considérables.» Il estime que plus de 200 hommes et femmes des environs ont rejoint Oxalis.Ludovic s’offre ainsi « le luxe » de déléguer à un
membre de sa SCOP ses devis et factures. « Ilprend aussi les cotes et réalise des plans, ditil.Ainsi, je peuxme consacrer à lamise au point ouà la conception, ce quime permet d’exprimer unsens artistique que je ne soupçonnais pas.» Ilavoue avoir pu poursuivre son activité grâce àcette structure : «La SCOP, c’est l’avenir. Surtout quand tu es bon ouvrier et piètre gestionnaire. Elle recueille 15 % de nosmarges,mais apporte une richesse humaine et du réseau.Montravail a la couleur et l’odeur de l’artisanat,maisj’ai un statut de salarié, même s’il est fluctuantcar lié àmes projets. Tout neme tombe pas toutcuit dans le bec.» Ludovic Biais apprécie d’avoirchaquemois une feuille de paie et de pouvoirbénéficier d’un arrêt de travail, en cas demaladie ou de blessure. « C’est une sécurité, ditil. Carvuma personnalité etmon fonctionnement,j’aurais dû être “éliminé” depuis longtemps par lesystème classique. » p
p. jo. (saintpierred’entremont, isère,envoyée spéciale)
«LaSCOP,c’estl’avenir»LudovicBiais, serruriermétallieràSaintPierred’Entremont
Sortie par ledoux le 23/06/2014 11:49:16 Date de Publication 25/6/2014 Nom : LMD-SPA2506-2-002-B-Q-01.pdf
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RAIDLIGHT / 219071805 Tous droits réservés à l'éditeur
Date : 20/06/2014
Benoit Laval, Raidlight-Vertical : « Impliquer nos clients dans leprocessus d'amélioration de nos produits »Par : -
Spécialisée dans les équipements pour le trail-running et la randonnée (chaussures, textiles,matériel...) à Saint-Pierre-de-Chartreuse (Isère), Raidlight-Vertical a pour marque de fabrique uneinteraction constante avec les utilisateurs de ses produits. Rencontre avec Benoit Laval, passionnéde course à pied et fondateur de cette entreprise innovante qui emploie 34 personnes pour un chiffred'affaires de 4,6 millions d'euros.
Benoit Laval, Président fondateur de RAIDLIGHT-VERTICAL
Vous avez reçu de nombreux prix récompensant votre modèle économique innovant. Pouvez-vousnous présenter l'ADN de votre entreprise ?
Benoit Laval : Nous sommes précurseurs, différents. Dès la création de l'entreprise, nous avonschoisi de l'ouvrir vers l'extérieur, de faire participer nos clients en les impliquant dans le processusd'amélioration de nos produits. Ils peuvent donner leurs avis dans « l'atelier de conception virtuel »
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présent sur notre site internet. Notre laboratoire R&D, à Saint-Pierre-de-Chartreuse, est ouvert aupublic. Une cinquantaine de produits sont disponibles en permanence au « magasin-test » pour desessais gratuits. Notre sac « Olmo pack désert », vendu chez Nature & découvertes, est l'exemplephare de la R&D collaborative. Le produit a été modifié par une cinquantaine de clients et il évolueencore !
Comment vous est venue cette idée ?
Benoit Laval : Naturellement. J'ai créé l'entreprise en 1999, d'abord de manière artisanale. J'ai misau point mes premiers prototypes à partir de ma propre expérience de coureur. Je les ai vendus auxsportifs au moment des compétitions, sur le terrain, et sur internet, accompagnés de photos de moiles utilisant. J'ai eu l'occasion de discuter avec les utilisateurs de vive voix ou par mail. La proximitéest notre force, on la cultive.
Vous avez créé le concept de « station de trail ». Pour quelles raisons ?
Benoit Laval : En 2011, nous avons ouvert au coeur de la Chartreuse, à partir de notre siègesocial, la première station européenne de trail, toujours dans l'idée de faire tester nos produits.Elle comporte une base d'accueil avec douches, vestiaires. Une quinzaine de parcours sont balisés,pour tous les niveaux. Les pratiquants peuvent comparer leurs résultats sur une plateforme internetcommunautaire. Nous proposons des stages pour les accompagner. Cela dépasse le cadre de lacréation de produits car c'est un vrai outil de développement touristique en Chartreuse. Plus de10 000 visiteurs sont venus en 2012. Dès le départ, l'idée est de dupliquer le modèle ailleurs. Nousaurons ouvert au total, d'ici cet été, douze autres stations de trail en France et en Europe. Il y enaura quinze à la fin de l'année et une vingtaine au total en 2015. A plusieurs, on est plus fort ! Nousnous sommes associés au Parc naturel régional de Chartreuse, à la commune de Saint-Pierre-de-Chartreuse et aux accompagnateurs en montagne pour créer l'association Outdoor Initiatives. Elleest chargée de piloter le réseau des stations de trail. Elle emploie trois personnes pour un chiffred'affaires de 300 000 euros.
Vous n'êtes jamais à court d'innovations... Quelles nouveautés proposez-vous ?
Benoit Laval : Il y a un an, nous avons créé, sur le même modèle que la station de trail, le« Chartreuse Espace ski de rando », toujours à partir de notre siège social. Dédié à 100 % à lapratique du ski de randonnée, il offre des itinéraires d'initiation, un espace de sensibilisation à lasécurité en montagne... Nos clients sont les sociétés de remontées mécaniques et le grand public quiveut s'essayer au ski de randonnée. Depuis cet hiver, un autre Espace ski de rando a ouvert à l'Alpedu Grand-Serre. Notre marque Vertical a lancé cet hiver pour la première fois une gamme de skis derandonnée. Nous faisons tester deux petites séries qui seront sur le marché l'hiver prochain.
Quelles sont vos perspectives de développement ?
Benoit Laval : Nous enregistrons une croissance supérieure à 10 % par an depuis la création del'entreprise. Le marché grandit. La qualité de nos produits et l'innovation font la différence parrapport à nos concurrents. Nous souhaitons développer le marché de la chaussure de trail. Il devraitreprésenter la moitié de nos ventes d'ici à cinq ans. Le « Custom shoes system » est un concept
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innovant de chaussure durable pour la course à pied et le trail que nous avons lancé il y a 18 mois. Lachaussure possède une semelle externe changeable et plusieurs accessoires permettent de l'adapterau terrain et aux usages. Le deuxième modèle est arrivé ce printemps. Notre autre possibilité decroissance est l'export qui représente 20 % de notre chiffre d'affaires. Nous disposons de plus de 500points de vente en Europe et sommes très bien positionnés en Asie.
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FILIERE SPORT109 RUE DU FAUBOURG SAINT HONORE75008 PARIS - 01 44 70 79 52
JUIN 14Mensuel
Surface approx. (cm²) : 495N° de page : 18
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Eléments de recherche : RAIDLIGHT ou MADE IN FRANCE BY RAIDLIGHT : marque de vêtements, d'accessoires de trails running et derandonnées très légers et innovants, passages significatifs
Les Lauréats des« Trophées de la montagnefrançaise. Nouuelle Définition »Plus de 70 dossiers ont été présentés pourla première édition des « Trophées de ta montagne française.Nouuelle Définition ». Les cinq prix ont été remis le mardi 22auril dernier à Val d'Isère, en point d'orgue du SkiDebrief®.Focus sur les lauréats.
Catégorie Accessibilité : Societe d'Aménagement de La Plagne - CoolSktUn parcours en zone protégée pour permettre aux adultes de reprendre leski en toute securite
Catégorie Économie : Raidhght- Vertical SAS- Concept de Station de Trail& Espace de Ski de Rando La marque a initie la premiere station permettantla pratique de la course en pleine nature en toute convivialité et en animeune dizaine
Catégorie Initiatives Vertes : Alpe d'Huez Tourisme - Alpe d Huez Elec-trique La station a mis l'accent sur le transport propre en s'équipant d'unedameuse hybnde de 3 navettes electriques de transport de passagers etde bornes de rechargement
Innovation : Compagnie du Mont-Blanc - Le Pas dans le Vide Installée sur laterrasse sommitale de l'Aiguille du Midi cette cage en verre plonge le visi-teur au-dessus de I 000 metres de vide avec un paysage a couper le souffle
Coup de cœur du jury : Association ALAE Le Balayeur des Cimes Un pro-gramme atypique porte par l'alpiniste Anan Lema! Surnomme le Balayeurdes Cimes ce dernier multiplie les allers-retours entre la haute montagneet les vallées pour redescendre les dechets des sommets et associe lesenfants en intervenant dans les ecoles
K Pour en savoir plus
Cours Coolskia La Plagne
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216 RUE DE ROSNY93100 MONTREUIL - 01 48 70 58 30
02 JUIN 14Bimensuel
Surface approx. (cm²) : 704N° de page : 16
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Eléments de recherche : RAIDLIGHT ou MADE IN FRANCE BY RAIDLIGHT : marque de vêtements, d'accessoires de trails running et derandonnées très légers et innovants, passages significatifs
Hoka One One(Christophe Aubonnet)
Un bancd'essai
X-Bionic (Laura Berger)
Humaniser la marqua"Nous avons un teamdepuis la naissance dela marque en 2009. Acette période, leschaussures n'étaientpas encore vendues,maîs elles étaient aubanc d'essai avec cer-tains athlètes. LudoPommeret a signé une2e place à la Diagonaledes Fous avec desHoka pré-série auxpieds. La compétitionest pour nous lemeilleur banc d'essai etc'est aussi un des
S XM Aubonnel
meilleurs vecteursd'image. Le coût variechaque année puisquel'entreprise est jeune eten pleine croissance.Plus de la moitié desi n ves tis se rn e n tsconsentis pour les ath-lètes est liée au maté-riel, le reste étant uneparticipation sur lescoûts liés a la pratique.Le team nous offre des"feed back" indispen-sables et directementinjectés dans le déve-loppement des produits.En théorie, 1 euroinvesti sur les athlètesdevrait être relayé par 1euro en communica-tion pour "faire savoir".// est du ressort de lamarque de mettre enplace des outils pourque les résultats aidentdirectement le sel! out.Les magasins sont trèsau fait de l'actualité. Lesrésultats contribuent apromouvoir la marque".
"Le team a été créé il y a4 ans, afin de promouvoiret d'humaniser la marque.Le but était de créer unteam mu/tisport outdoor enciblant particulièrement letrail, le raid et le ski alpi-nisme. Pour cela, il a étéproposé à Laurent Valette,sponsorisé par la marque,de prendre les com-mandes. Le team s'estalors constitué progressi-
vement avec un attache-ment particulier a l'esprit, laconvivialité et la simplicité.Il gère et conseille les pro-chaines courses et besoinsmatériels de chacun qu'ilnous communique trèsrégulièrement. Les athlètessont uniquement dotésmatériellement des tenuestextiles X-Bionic, chaus-settes X-Socks et semellesSidas. Nous bénéficions
Raidlight (Clément Francke)
Ouvert à Tous"Nous avons mis fin ànotre team Elite pour nousconcentrer sur le teamouvert à tous. Face auxgrosses marques, il nousétait impossible de lutter.Nous laissons la possibi-lité aux athlètes de béné-ficier de beaucoup d'avan-tages, via des contratscoureurs magasins. Maîscela a été clairementrecentré sous le nom duTeam Ouvert à Tous, offi-ciellement né en 2009.Nous estimons qu'il n'y a
pas besoin d'être unchampion pour avoirquelque chose d'intéres-sant à dire. D'où l'idée dedonner la parole à descoureurs de "tousniveaux". Plus un coureurest impliqué, plus il cumu-lera des points, lui offrantdes réductions. II y a plu-sieurs moyens d'être actif,que ce soit sur le site web(posts sur le forum, postsur son blog personnelRaidlight, commentairessur les produits...), maîs
Lafuma (Virginie Pechon)
Animation an magasin"Lafuma a un team depuisprès de 10 ans. La marques'associe à des athlètesélite pour véhiculer sesvaleurs sur des courses derenommée internationaleCe ne sont pas nécessai-rement les meilleurs ath-lètes en termes de palma-rès, maîs des athlètescharismatiques. NathalieMaudair, 43 ans, est l'unedes meilleures femmessur le circuit Elle nous per-met de mettre le doigt surdes problématiques liées à
la femme : poids du maté-riel, petite taille... QuentinStéphan, 24 ans, est unjeune en pleine progres-sion. Il nous apporte sajeunesse et son "insou-ciance". D'une manieregénérale il y a un réel étatd'esprit "familial" autourd'un team, à la fois entreeux, maîs aussi avec lesbureaux d'étude. Les bud-gets sont très raison-nables. Nous aidons lesathlètes à financer leurdéplacement en leur met-
New Balance(Claire Boulanger)
Une question
de nombreux retours etprescription en magasinCe Team est très importantdans la mesure où tous cesathlètes sont des utilisa-teurs intensifs qui peuventainsi valider la qualité denos produits". •
aussi sur le terrain, en pos-tant ses résultats, ou enorganisant des rassem-blements "Team Raidhght"C'est réellement un prin-cipe gagnant-gagnant, a lafois pour les coureurs quipeuvent acheter des pro-duits moins chers, maîsaussi pour nous. Le TeamRaidlight représente unetrès belle communicationsur les courses, et contri-bue au dynamisme denotre site communau-taire. •
tant à disposition unedotation matérielle et finan-cière en début d'année etadaptée à leurs profils.Avec les magasins, nousmettons en place des ani-mations ll y a peu, JulienJorro était au l-run storepour présenter ses pro-duits. Cela montre notreimplication au quotidienautour des magasins spé-cialistes puisque nous libé-rons du temps et celui denos athlètes pour mettreces projets en place". •
"New Balance a unteam de 10 athlètesdepuis 2012 Le souhaitde la marque était decontinuer à communi-quer sur le trail et d'êtreprésent sur le terrain, carnous n'avons pas decampagne trait dévelop-pée par la marque auxEtats-Unis. Les athlètesont une prise en chargede leurs frais sur lescompétitions et desprimes aux résultatsNous ne calculons pasla rentabilité d'une telleopération. La créationd'un team trait corres-pond vraiment un inves-tissement d'image Leretour en magasin se faitsurtout au niveau localavec les magasins situésà proximité du lieu derésidence des athlètes''
Tecnica (Xavier Bloem)
Promoteursde ventes"Le team existe depuis 5ans. II a été créé suite ala mise en place de pro-duit trail, dans le but d'enfaire la promotion, d'ai-der au développement etde gagner en crédibilitéCe sont aussi des promoteurs de ventes puisqu'ils ont un rôle auprès:de nos revendeurs pourles formations et lestests. Le team fonc-tionne comme un clubavec un sponsor qui per-met aux athlètes de oratiquer à moindres fraisIls ont un calendrierdéfini, un encadrementsur les courses, desmeetings. Le coût rentredans un budget marteling qui représente entre5 et 10 Vo du budgetoutdoor"
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ZEPROS METIERS ENERGIE8/10 RUE DES BLES93210 LA PLAINE SAINT DENIS - 01 49 98 58 45
JUIN 14Bimestriel
Surface approx. (cm²) : 200N° de page : 36
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RAIDLIGHT3999160400508/GNN/OTO/3
Eléments de recherche : RAIDLIGHT ou MADE IN FRANCE BY RAIDLIGHT : marque de vêtements, d'accessoires de trails running et derandonnées très légers et innovants, passages significatifs
HIGH-TECH
Des textiles photovoltaïquesd'ici à cinq ans ?A
près le vitrage " intelli-
gent " SunPartner Tech-
nologies veut fabriquerun textile qui produira de l'éner-
gie à partir de lumière naturelleou artificielle. Spécialiste des
NTE* l'entreprise française a prisla tête d'un consortium pour pi-
loter le projet, baptisé Soltex. Ob-jectif ? Créer un fil textile photo-
voltaïque pouvant s'intégrer dans
les nappes de fils standards lors
de la fabrication du textile.
Une recherche en modecollaboratifLine technologie révolutionnaire
qui implique, toutefois, de déve-
lopper un process adapté de cap-
tage et de conversion de l'éner-
gie. Raison pour laquelle Sun
Partner s'est entourée de plu-
sieurs acteurs industriels commeQualif low Therm, Texinov, Payen
et RaidLight. De plus, le projet
est aussi adossé au ŒA-Liten.
Axé sur les EnR et les nanoma-
tériaux, ce laboratoire va appor-
ter son expertise du photovol-
taïque en films minces.Le procédé devrait afficher un ren-
dement plutôt faible, de lordre de10 à 20 W/m2. Néanmoins, les
applications pressenties sont mul-
tiples : vêtements professionnels
en extérieur, stores, bâches deprotection, équipements de sport,filets de protection dans les
serres agricoles ou encore garni-tures intérieurs de voiture, de
train ou d'avion pourraient être
autonomes en énergie.L'idée n'est pas nouvelle. En 2012,le japonais Spehlar Power avait
déjà mis au point un tissu com-posé de cellules photovoltaïques.
Mais en raison de problèmes tech-niques (isolation des fils conduc-teurs], la commercialisation de
vêtements électrogènes a été
reportée...Au total, Soltex -labellisée par le
pôle de compétitivité CapÉner-
gies- coûtera 15,5 M€, financés
à 45 % par BPI France. Après les
premiers échantillons de textilesfonctionnels livrés dès 2016, le
procédé industriel devrait abou-tir d'ici à 2019. •* Nouvelles technologies de l'énergie
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L'ESSOR DE LA LOIRE37/39 AVENUE DE LA LIBERATION BP 18642005 SAINT ETIENNE CEDEX 1 - 04 77 37 60 60
02 MAI 14Hebdomadaire
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Surface approx. (cm²) : 179
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187e850851c07007628940f4950bf50e10d2760bf17d4d8RAIDLIGHT0886400400509/MTH/ATA/2
Eléments de recherche : RAIDLIGHT ou MADE IN FRANCE BY RAIDLIGHT : marque de vêtements, d'accessoires de trails running et derandonnées très légers et innovants, passages significatifs
RAIDLIGHT: INNOVER ENSEMBLESi la société RaidligM, histori-quement libérienne, et devenueiséroise (elle est aujourd'huiinstallée à Saint-pierre-de-chartreuse) est pionnière dansl'industrie du trail, c'est parcequ'elle a su se montrer Imagi-native, tant avec ses produits,qu'avec ses processus d'inno-vation. Explication de texte duR&D collaboratif.
Raidlight est une marque bienconnue des amateurs et profession-nels de Trail-Running. Fondée en1999 par le coureur Benoît Laval,elle est aujourd'hui pionnière dansla création de produits 100 % trail,et développe des produits toujoursplus légers, plus pratiques et plusconfortables. De la chaussure ausac à dos, en passant par le textileet les accessoires, les produits Rai-dlight font l'objet d'un processusde création unique, comme l'ex-
L'atelier de Raidlight
pliquent ensemble Julien Thierry,responsable marketing, et ClémentFrancke, chargé de promotion ter-rain. « Aujourd'hui, notre démarcheest à la fois matérielle et concep-tuelle. L'innovation matérielle estcommune à toute l'industrie dusport, structurée autour d'un dé-partement R&D, avec une styliste-designer, une prototypiste et uningénieur produit. » Des postes clefs,
auxquels contribuent tous les autres
membres de Raidlight, d'une part
par leur travail, d'autre part par la
pratique. « Nous faisons très peu de
séances de brainstorming, ou autre
session de créativité. Notre force
que d'autres secteurs n'ont pas,
c'est que 95 % de l'équipe pratique
du sport 7j/y. Nous sommes utilisa-
teurs de nos produits, ce qui nous
permet de contribuer directement àleur amélioration. »Concernant la démarche concep-tuelle, là-encore Raidlight se montreinnovant « Nous sommes sur duR&D collaboratif. Au départ, quandBenoît Laval a créé ses premiersproduits, il s'agissait d'un sac à dosbricolé, ou d'une poche cousue enplus. S'il est le seul à avoir créé uneentreprise, il n'était pas le seul à bri-coler des produits, et l'idée est ve-nue de l'échange qu'il a pu avoir avecd'autres praticiens. » Aujourd'hui, lesystème collaboratif reste le même,mais le côté informel a disparu. « En2008, notre plateforme web a étémodernisée, et nous avons intégréle R&D collaboratif, sorte de forumoù chacun peut donner ses idées. »Aujourd'hui, le travail de Raidlightpour renouveler ses gammes sejoue sur les matières. Il faut trouverplus léger, plus protecteur, plus à lamode aussi, car comme dans touteindustrie textile, l'esthétique a sonimportance.
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www.vo2.fr
Évaluation du siteLe site Internet du magazine Run In Live diffuse d'assez nombreux articles concernant l'actualité de lacourse à pieds.
CibleSpécialisée
Dynamisme* : 12* pages nouvelles en moyenne sur une semaine
RAIDLIGHT / 214731901 copyright © 2013, Argus de la presse Tous droits réservés
Date : 23/04/2014
Outdoor Lab, une nouvelle entité pour Raidlight et VerticalPar : Yves-marie Quemener
Fondée en 1999, Raidlight est une société spécialisée dans le Trailrunning qui a complété son offreen reprenant dès 2010 la société Vertical spécialiste de l'équipement (vêtements et sac à dos) pourle ski de randonnée et la randonnée légère. Aujourd'hui, Raidlight et Vertical sont deux marquesfrançaises d'outdoor très innovantes. Après avoir créé une gamme « Made in France », un Laboratoire Outdoor, Raidlight s'est associéau Parc Régional Naturel de Chartreuse, à la commune de Saint-Pierre-en-Chartreuse, et auxaccompagnateurs en montagne, pour créer la 1ère Station de Trail d'Europe en 2011, un lieu 100%dédié à la discipline. Depuis, ce concept original de parcours et services proposés aux débutantscomme aux passionnés, en lien avec un territoire, s'est étendu et d'ici fin 2014 une quinzaine deStations de Trail© devrait exister. Dans le même esprit, afin de dynamiser l'activité hivernale deVertical, ainsi que celle de la Chartreuse, Raidlight-Vertical a créé en 2012 le 1er Espace ski-de-rando au sein de ses locaux et de la Station de Trail©. Aujourd'hui le réseau des Espaces Ski deRando© s'étend à trois stations. Fin 2013 le groupe Raidlight-Vertical lance un ski de randonnée « aussi léger que possible » et créela nouvelle marque V-Quest®. Afin de rassembler au sein d'une identité unique, et de simplifier la compréhension de tous lesprojets menés en cohérence, tout début 2014 les trois marques d'équipements outdoor : Raidlight®,Vertical® et V-Quest® sont regroupées sous une nouvelle entité Outdoor Lab. Elle a aussi pourvocation de piloter les concepts touristiques de Station de Trail® et Espace Ski de Rando®.
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RAIDLIGHT / 214731901 copyright © 2013, Argus de la presse Tous droits réservés
Un nouveau site dédié aux professionnels va également voir le jour : www.outdoorlab.pro. Il permettrade simplifier la relation avec ses partenaires et véhiculer le plus de ressources possibles pour aider aumarketing et webmarketing. Perché à 1 000 mètres d'Altitude, au cœur du Massif de Chartreuse, Outdoor Lab, avec uneéquipe de 30 salariés passionnés par l'outdoor, ne cesse d'innover et de développer des produitsdifférents, toujours plus légers, plus pratiques. Que ce soit pour le Trail-Running, le Ski de Randonnéeou « l'évasion légère » (randonnée et voyage), il propose aujourd'hui un équipement complet :chaussure, textile, matériels, skis, sac à dos et accessoires. http://www.v-quest.fr/chartreuse-outdoor-lab/
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www.fusacq.com
Évaluation du siteFusacq.com est une société offrant des services facilitant "les opérations de transmission et derapprochement d�entreprises". Le site diffuse des annonces de cession d'entreprise ainsi que desarticles d'actualité.
CibleProfessionnelle
Dynamisme* : 21* pages nouvelles en moyenne sur une semaine
RAIDLIGHT / 212878753 copyright © 2013, Argus de la presse Tous droits réservés
Date : 28/03/2014 Auteur : -
CALAO FINANCE investit dans la marque de vêtements de sportRAIDLIGHT-VERTICALCALAO Finance arrive au capital du Groupe RAIDLIGHT- VERTICAL leader dans l' équipementoutdoor innovant pour les sports extrêmes et randonnées
Fondée en 1999 par Benoit LAVAL, sportif de haut-niveau passionné de course à pied et de sportoutdoor, RAIDLIGHT conçoit, fabrique et commercialise des vêtements, sacs à dos, chaussures,tentes, sacs de couchage, pour le Trail, les raids et la randonnée.
Le trailrunning, course à pied en montagne et sur les chemins de randonnée, est une activité en fortecroissance avec plus de 500.000 pratiquants en France. En 2010, RAIDLIGHT a repris la sociétéVERTICAL spécialisée dans les activités de montagne comme l’ escalade, l’ alpinisme ou le ski derandonnée.
Implanté en région Rhône-Alpes, la société emploie 34 personnes et a réalisé un chiffre d’affaires2013 de 4,4M€ dont 22% à l’export. Elle dispose de 500 revendeurs en Europe et avec unecroissance annuelle à deux chiffres an depuis 1999, RAIDLIGHT- VERTICAL a pour objectif dedoubler ses ventes d’ici 3 à 5 ans, notamment à l’export.
Benoit LAVAL, Président du Groupe RAIDLIGHT- VERTICAL, déclare « nous sommes heureuxde l’arrivée de CALAO Finance à notre capital dont le réseau d’experts pourra contribuer à notredéveloppement ».
Les produits du Groupe sont réputés pour leur confort, leur fiabilité, et leur technicité. Ainsi le MP+,membrane imper- respirante conçue par VERTICAl, est une des membranes les plus respirantes dumarché. Comme le souligne Hubert AURIOL, Senior Advisor Sport & Loisirs de CALAO Finance (parailleurs Directeur de Course du Grand Rallye de Chine) « le développement des textiles techniquesnotamment dans les activités sportives, mais pas seulement, offrent un champ de développement trèslarge ».
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RAIDLIGHT / 212878753 copyright © 2013, Argus de la presse Tous droits réservés
RAIDLIGHT- VERTICAL a une approche pragmatique de sa production qui est pour une partie dela gamme fabriquée en France avec son propre Atelier Textile pour produire plus efficacement sagamme Made in France. L’autre partie de la gamme est d’origine diverse à travers la planète, avectoujours un souci de transparence vis-à-vis des clients sur leur origine.
Le Groupe se caractérise également par une forte expertise en marketing collaboratif, en associantses utilisateurs à tous les niveaux de la marque y compris dans la conception des produits avec unecommunauté de plus de 10.000 personnes. Dans ce cadre, la société a également créé une équipe «Team RAIDLIGHT » qui rassemble plus de 5.000 pratiquants.
Au début de cette année, la société a été retenue par le Ministère du Redressement Productif avec lecluster Sporaltec pour le projet collaboratif ANT-Tex (Ateliers de Nouvelles Technologies Textiles) pourla revalorisation du savoir-faire français.
Source : Communiqué de presse, Calao Finance
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216 RUE DE ROSNY93100 MONTREUIL - 01 48 70 58 30
17 MARS 14Bimensuel
Surface approx. (cm²) : 506N° de page : 10
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Eléments de recherche : RAIDLIGHT ou MADE IN FRANCE BY RAIDLIGHT : marque de vêtements, d'accessoires de trails running et derandonnées très légers et innovants, passages significatifs
Chiffres
Europe France
La valeur du marchédel'outdooren Europe(hors marques dedistributeurs).
250 entreprises
jJLIO.OOO emplois
«tf3 millionsde pratiquants
Ateliers de nouvelles technologies textiles (projet ANT-Tex)
Un outdoor made in France ?Le projet ANTTex (Ateliers de nouvellestechnologies textiles), déposé par Sporaltecet cinq partenaires dans le cadre de l'appel àprojets "savoir-faire emblématiques du fabriquéen France" a été retenu par le ministredu Redressement Productif et sera cofinancépar le DGCIS.
Le m i n i s t è r e duRedressement Productifa lance, le 29 mai 2013, unappel à projet pour larevalorisation et l'innova-tion dans les savoir-faireemblématiques du fabriquéen France. Objectif : sou-tenir des projets collectifsinnovants afin d'inciter lesentreprises, et en particu-lier les PME, a intégrer desdémarches d'innovation,de création, de dévelop-pement durable, de traça-bilite, de valorisation et depromotion des savoir-faire.C'est le projet Ateliersde nouvelles technologiestextiles (ANT-Tex) qu, a été prod(lireu|]
retenu, courant , . .octobre ce pro equipement pourjet a été initié Ic t'ai' runningpar des acteurs 1™~™~~~™"™~"™""
chaussures), ToptexS(études et ingenierie ennouvelles technologies tex-tiles), Itech (école d'ingé-nieurs), et le lycéeArgouges. Comme sonnom l'indique (Ateliers denouvelles technologies tex-tiles), le défi de ce projetest de parvenir à indus-trialiser des produits tex-tiles techniques, vêtementset chaussures outdoor, enFrance. Les acteurs d'ANT-Tex veulent mettre en placeun atelier de fabrication deproduits textiles et chaus-sants en s'appuyant sur denouveaux procédés d'as-
semblage sesubstituant à lacouture. Il s'agitde concevoirdifféremment,maîs aussi de
des filières textiles et sportau printemps 2013, puisfédéré par Sporaltec. Lespartenaires sont Raidhght-Vertical, Insoft (étude, pro-totypes et production de
produire et de commer-cialiser différemment. Poury parvenir, des partenairesaux competences com-plémentaires se sont ras-semblés pour développer
ces nouveaux procédés,avec Toptex et Insoft, com-mercialiser les produitsavec Raidlight, former destechniciens et des cadresmaîtrisant ces nouvellestechnologies avec le lyceeArgouges et ITECH, etfaire profiter l'ensemblede la filiere des connais-sances acquises lors duprojet grâce à Sporaltec.L'aboutissement de ce pro-jet sera la production d'unepanoplie complète de trailrunning (textiles tech-niques et chaussures out-door) à l'été 2015 en utili-sant ces technologies.
Techniquesdéjà maîtriséesLes technologies envisa-gées pour mener à bien ceprojet sont la CAO textileSD, le thermoformage et lacoupe ultrason, la soudureà air chaud, le thermocol-lage, la sublimation, l'im-pression SD, la découpelaser et les machines infor-matisées. On le voit, il n'ya rien là qui ne soit déjàamplement exploite dansl'industrie du sport. Cestechniques sont déjà enplace depuis longtemps, etbien maîtrisées dans lespays à bas salaires. Néan-moins, les acteurs du pro-
jet, interrogés sur ce point,répondent que l'innova-tion n'est pas leur critèreprioritaire. Le plus impor-tant, c'est la fabricationfrançaise.On peut se demander si leconsommateur est prêt àen payer le surcoût, quiparaît inévitable. Sur cesujet, Raidlight-Vertical,partenaire du projet, aeffectué du 20 au 28 août2013, un sondage web surl'opportunité de produiredes gammes outdoor enFrance, mobilisant les inter-nautes consommateurs detrail et randonnée en mon-tagne. Le sondage aobtenu 1.020 réponsesdes internautes, ce quidémontre la capacite de lasociete à mobiliser desavis de consommateurs viasa plateforme web. 60 °/od'entre eux mettent l'ori-gine du produit comme uncritère d'achat importantou très important, 98 °/oachèteraient de façon pré-férentielle un produit fabri-qué en France à prix équi-valent, 83 % accepteraientun surcoût de 10 à 20 °/o.Ces reponses n'ont pasvraiment de quoi sur-prendre. Reste à savoir siles faits confirmeront lesintentions, (tf) •
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business.lesechos.fr
Évaluation du siteCette section du site Internet du quotidien national Les Échos s'adresse aux entrepreneurs et auxcadres dirigeants. Il leur propose des articles concernant l'actualité des affaires au sens large.
CibleGrand Public
Dynamisme* : 23* pages nouvelles en moyenne sur une semaine
RAIDLIGHT / 211520830 copyright © 2013, Argus de la presse Tous droits réservés
Date : 11/03/2014 Auteur : Par Gabrielle Serraz, Correspondante àGrenoble
Un labo pour rendre le made in France viable Un projet de R&D mené par la PME Raidlight vise à rendre rentable la fabrication d'une panopliesportive.
Crédits photo : RaidlightRaidlight, la PME fer de lance d'ANT-Tex.Rapatrier en France la production de sacs à dos, tee-shirts et chaussures de running qui, nonseulement seraient rentables à fabriquer, mais promettent en plus d'être en matériaux et processécologiques. Tel est le projet ANT-Tex (Ateliers de Nouvelles Technologies Textiles). Via unbudget de 320.000 euros, financé à moitié par Bercy (DGCIS), le pôle Sporaltec vient de lancer ceprojet de R&D, l'un des 10 à l'échelle nationale retenus et cofinancés par la DGCIS dans le cadrede l'appel à projet du ministère du Redressement productif pour la « revalorisation du savoir-fairefrançais ».
Il s'agit d'inventer des techniques d'industrialisation plus performantes et très économes sur le plande l'environnement, des matériaux ou de la main-d'oeuvre. Le lancement s'est fait au coeur du Parcnaturel régional de Chartreuse où s'est installé Raidlight, fer de lance d'ANT-Tex. Fondée en1999 par l'ingénieur sportif de haut niveau, Benoit Laval, la société qui a, depuis, racheté la marque
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RAIDLIGHT / 211520830 copyright © 2013, Argus de la presse Tous droits réservés
Verticalbase sa croissance sur l'innovation. Elle mise aussi sur une forte différenciation desproduits comme celle de la légèreté, en faisant appel aux avis des utilisateurs.
Avec plus de 10 % de croissance par an, l'équipe s'étoffe et compte actuellement 34 collaborateurs,pour un chiffre d'affaires de 4,6 millions d'euros en 2013. Raidlight, qui sera le portail commercialet marketing d'ANT-Tex, possède aussi un retour d'expérience sur le made in France avec la créationdès 2008 d'une marque Made in France by Raidlight, avec une gamme d'une douzaine de produitstextile, 100 % fabriqués en France et qui représentent environ 8 % du chiffre d'affaires.
Assemblage par ultrasonsPlus bas dans la vallée, près de Romans-sur-Isère, fief historique de la chaussure de luxe, Insoft,second partenaire industriel du projet, développe son savoir-faire dans la chaussure.
Créé en 2011 par Patrick Mainguené, ancien directeur du développement chez Lafuma, la petitesociété vient d'embaucher et former quatre piqueuses pour produire des chaussons de feutre Soft'in.Mais Insoft bénéficie désormais de la technique empruntée à l'industrie automobile d'assemblage parultrasons, qui supprime colle et coutures. En utilisant la plate-forme de financement participatif Ulule,la société vend des sneakers, très personnalisées qu'elle produit à partir des cuirs de la tannerieRoux de Romans. Ce qui illustre son credo qu'elle partage avec Raidlight : proximité, respect del'environnement et innovation.
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OUTDOOR EXPERTS15 ROUTE DES GARDES92190 MEUDON - 0975556404
MARS 14Mensuel
Surface approx. (cm²) : 112N° de page : 18
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Eléments de recherche : RAIDLIGHT ou MADE IN FRANCE BY RAIDLIGHT : marque de vêtements, d'accessoires de trails running et derandonnées très légers et innovants, passages significatifs
Sporaltecaccompagne le « made in France »
Le Cluster sport et innovation rhônalpin accompagne la création d'une gamme
d'articles de trail-running fabriqués en France et commercialisés sous la
marque Raidlight. Le projet ANT-Tex regroupe plusieurs parte-naires autour de Sporaltec, dont Raidlight, TopTex3, In-Soft,
Thuasne ll est doté d'un budget de 320 K€, dont 160 K€ finan-
cés par le ministère du Redressement Productif L'objectif est de
sortir une petite ligne de vêtements, sac et chaussures pour l'été
2015 La demarche n'est pas nouvelle pour l'entreprise de Be-
noît Laval, qui a lancé en 2009 une gamme de vêtements loisirsfabriqués en France, et qui représente aujourd'hui 8% des
4,5 M€ de CA de Raidlight Cette fois, la marque remonte au cré-
neau avec des produits techniques. Raidlight pilote le develop-
pement, tandis que la start-up drômoise TopTex3 assurera la
confection et In-Soft, la fabrication des chaussures. Basée a Ro-
mans, la société In-Soft a éte lancée par Patrick Mamguéné (ex-
Lafuma) Spécialisée dans l'éco-conception, l'entreprise fabrique
notamment dans son atelier drômois les sneakers 1083 et Ate-
lier RPM La société Thuasne, qui a investi dans Raidlight et quiproduit en France, collabore aussi au programme.
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11 RUE BERANGER75154 PARIS - 01 42 76 17 89
24/25 DEC 13Quotidien
OJD : 119418
Surface approx. (cm²) : 130N° de page : 16
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RAIDLIGHT7860078300524/XSB/ALA/1
Eléments de recherche : RAIDLIGHT ou MADE IN FRANCE BY RAIDLIGHT : marque de vêtements, d'accessoires de trails running et derandonnées très légers et innovants, passages significatifs
INITIATIVEPar SIBYLLE VINCENDON
Le fabricant RaidUghtdonne dans le tissucollaboratif sur la Toile
L es sources des journalistes empruntent parfois des canaux bizarres
et c'est donc sur l'étiquetted'un caleçon grand froid quel'on a découvert que la marque Raidkght, specialiste dela course a pied en montagne, possédait un «atelier deconception collaboratif» Cemême minuscule documentprécisait qu'il s'agissaitd'une plateforme internetdirectement reliée a l'équiperecherche et developpement«Vous proposez, vous votez,nous étudions et concevons»,telle est la philosophieDe fait sur le site, les clientsproposent Cela donne«Pourquoi ne pas faire un vétement technique avec uneboussole incrustée sw la manche côte droit ?» «Pourquoi nepas partir sur un modele a armature gonflable pour le prochain modele de tente ?»«Pourquoi ne pas intégrerd'office des guêtres sur deschaussures de fraû ?» Oui, eneffet, pourquoi pas ?
Julien Thiery, directeur marketing de l'entreprise, Paffirme ces remarques sonttout a fait prises au sérieuxC'est avec les idees «révolurionnaires» des clients queRaidhght «a pu s'implantersur le marche de la chaus
sure», en greffant des dispositifs qui n'existent chezaucun concurrent Les quelque deux mille fidèles de laplateforme web se repartissent a peu pres en trois groupes «On a des inventeursdans l'âme, des utihsateursqui veulent améliorer îes produits et des internautes quivont consulter les suggestionset voter pour îeurs /avontes »Sortent de cela «des quantitesd'astuces et d'améliorations,comme le rajout d'une fonctiona un sac a dos, par exemple»Maîs aussi une etude marke-ting en continu
Dans cette facon de faire,on est tres loin du panel remunere de dégustation deyaourts chez Danone Creeen 1999 par un champion dece «rraii runmng», BenoîtLaval, Raidhght a invente lemateriel de cette disciplinenaissante Pour courir enmontagne , il faut être mieuxequipe que pour un joggingde ville et moins lourdementque pour une rando en famille Laval a forme sa premiere communaute collaborative dans le petit milieu Lavoila sur le Web «Nous semmes trente dans la societe, ditJulien Thiery Alors ! 'aide de2000 personnes pour innover,forcement, ça compte » -*•
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14 TERRASSE BELLINI92807 PUTEAUX CEDEX - 01 49 01 00 26
SEPTEMBRE 11Mensuel
Surface approx. (cm²) : 1023
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Eléments de recherche : RAIDLIGHT ou MADE IN FRANCE BY RAIDLIGHT : marque de vêtements, d'accessoires de trails running et derandonnées très légers et innovants, passages significatifs
DEFI
Raidlight
« NOIRE FORCE DE VENTECE SONT NOS CLIENTS »Fruit de fo passion et du savoir-faire de son dirigeant,cette PME iséroise, créée if y a dix ans, a réussià se placer sur le marché très concurrentiefde /'équipement sportif.
Par Henri de Lestapis
Benoît Laval,le fondateur de Raidlight
Le profil du coureurde fond.
S aint-pierre-en-chartreuse. C'est a la sortie de cepetit village de montagne situe à une trentaine dekilomètres au nord de Grenoble, que l'on atteint
en empruntant une petite départementale serpentant aumilieu des alpages, que s'est installée l'entreprise RaidlightSes bâtiments sont flambants neuf Ses murs recouvertsde bois évoquent les chalets traditionnels de la régionCette localisation n'est pas un hasard car la société estspécialisée dans les articles de course à pied.. Un cré-neau ultra-concurrentiel, où s'activent tous les grandsnoms du secteur que sont Nike, Adidas ou Reebok, sur filequel est pourtant parvenu à se placer Benoît Laval.
Calme, plutôt reserve, le créateur et dirigeant de Raidlighta le profil du sportif de fond La course à pied et la com-pétition constituent son pain quotidien, comme le révèledans son bureau la présence d'une ribambelle de médailleset coupes en tous genres, décrochées aux quatre coins duglobe. Le dirigeant a participe - et terminé dans le pelotonde tête ! - aux courses à pied réputées les plus difficiles aumonde, telles que « La diagonale des fous » sur l'île de laRéunion ou « Le marathon des sables » au Maroc. Toujoursen courant, mais cette fois loin des projecteurs et desorganisations officielles, il a aussi réalisé des exploits plusdiscrets et plus personnels, comme la traversée des Pyrénéesdans le sens de la longueur. Il a bouclé en moins de troissemaines les 600 kilomètres de trajet et 50 000 mètres dedénivelé. «Je pratique la course a pied depuis que j'ai neuf anset, depuis, je n'ai]amais arrêté », concède cet accro du sport.Mais parallèlement à la satisfaction de cette passion, BenoîtLaval a mené à bien des études d'ingénieur textile. Ce qui l'a
14 TERRASSE BELLINI92807 PUTEAUX CEDEX - 01 49 01 00 26
SEPTEMBRE 11Mensuel
Surface approx. (cm²) : 1023
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Eléments de recherche : RAIDLIGHT ou MADE IN FRANCE BY RAIDLIGHT : marque de vêtements, d'accessoires de trails running et derandonnées très légers et innovants, passages significatifs
amené à travailler a Saint-Etienne pour une PME concevant dessacs a dos et des tentes pour des grandes marques C'est dansce poste que, peu a peu, il se met a développer des vêtementspour les coureurs a pied en montagne Car pour avoir raisondes sentiers escarpes sans se blesser, cela exige un équipementalliant une extrême solidité avec une légèreté maximale Dansles montées, chaque gramme compte Les baskets doiventoffrir un bon amorti et un bon cramponnage Les vêtementsdoivent être légers, aères et fonctionnels, avec des pochesplacées au bon endroit « Bien sûr, il existait déjà une offre dansle domaine de la course a pied, mais j'estimais qu'elle n'était pasassez pointue, pas assez orientée vers le "trail" en montagne C'estune discipline qui regroupe tout de même 400 000 pratiquants enFrance » Fort du soutien de son patron d'alors, Benoît Lavalse lance a son compte II démarre dans un garage, avec pourseul équipement un ordinateur et un téléphone En 1999, ilcrée la société Raidhght et sa première ligne de vêtementstechniques de course a pied en montagne Au début, il est lepropre ambassadeur de sa marque, les portant sur les coursesauxquelles il participe Peu a peu, par le bouche a oreille, lescoureurs s'intéressent a cette marque inconnue qui sembletout particulièrement adaptée à leurs attentes « La vente parInternet m'a bien aide, témoigne le dirigeant qui détaille sa stra-tégie initiale contrairement aux grandes marques, mon objectifn'était pas de faire connaître mes produits par la communication,mais plutôt par leur grande technicité » Pan réussi Les coureursadoptent largement ses produits, certes un peu plus chers quela moyenne, mais aussi plus performants Alors qu'un bâtonde randonnée classique pesé autour de 200 grammes, ceuxde Raidhght plafonnent à 120 grammes Et lorsqu'un vêtement« classique » pesé 300 grammes, ceux de Raidhght affichent
180 grammes Le succès quasi immédiat de ses produits per-met a Benoît Laval d'embaucher et de créer son atelier
de fabrication et de R&D, d'où sortent aujourd'hui des shorts,des tee-shirts, des baskets et des sous-vêtements techniques.Mais surtout, il investit dans une force de vente très particu-lière il fait tester ses produits par les clients qui s'engagent enretour, après leurs essais, a remplir et à lui adresser une fichede critiques « Cet astucieux système permet de foire connaîtretrès concrètement la marque sur les courses et en même tempsd'améliorer en permanence ce qui doit l'être » Assez rapidement,l'entreprise grossit Ces six dernières années, elle est passéede six a trente personnes Désormais, Raidhght réalise 25 % deson chiffre d'affaires (4 millions d'euros) a l'export
II faut visiter ses locaux pour comprendre toute la philosophiequi meut cette entreprise On y trouve un atelier complet defabrication, destine a une petite production 100 % « made mFrance », un bureau de R&D, toutes les infrastructures admi-nistratives et logistiques inhérentes a une entreprise, et unmagasin ouvert au public Plus surprenant, on y découvre aussiun petit vestiaire ouvert aux coureurs Ces derniers peuventvenir se servir librement en vêtements techniques pour leursessais À leur disposition, une salle équipée en tapis de course(pour les mauvais jours), des douches et même un sauna.Dans une pièce a grandes vitres, les murs sont recouverts decartes au 25 000e Benoît n'a rien laisse au hasard « la, nosclients peuvent visualiser précisément le parcours qu'ils ont décided'emprunter pour aller courir, une fois passée la porte de l'entre-prise » Lost but not least, Raidhght a ouvert récemment une petitesalle de reunion. Ce local tout équipé a vocation à accueillir leséquipes des PME d'alentour qui souhaitent se retrouver dansun cadre original le temps d'un séminaire « Ils bossent le matin,et courent ou randonnent l'après-midi ' », résume Benoît II y aun an, l'entrepreneur a repris la société Vertical Cette PMEspécialisée dans les vêtements de montagne était en perte devitesse Son nouveau patron s'est promis de relancer la marque
en utilisant les armes qui ont fonctionnepour Raidhght. Bonne course !
80 BOULEVARD AUGUSTE-BLANQUI75707 PARIS CEDEX 13 - 01 57 28 20 00
02 JUIN 11Quotidien Paris
OJD : 286348
Surface approx. (cm²) : 355N° de page : 43
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Eléments de recherche : 3 JOURS DE CHARTREUSE : trail de moyenne distance, les 02, 03 et 04/06/2011 à Saint Pierre de Chartreuse (38),passages significatifs
La montagne ouvreses sentiers aux coureurs
La première station française de trail est inaugurée,jeudi 2 juin, à Saint-pierre-de-chartreuse
TourismeSaint-pierre-de-chartreuse(Isère)Envoyée spéciale
L a petite station de Saint-pier-re-de-chartreuse, en Isère,est en pleine effervescence
Jeudi 2 juin est donné le coupd'envoi des 3 Jours de ChartreusePlus de 300 dossards attendentdes coureurs débutants et confir-més pour l'inaugurât ion de la pre-mière station de trail en France
Le trail (prononcez « trèle ») ?Un anglicisme (trail : ignifte « senlier ») pour désigner ces courses apied dans la nature, en montagneet sur des sentiers de randonnée,qui séduisent de plus en plus deFrançais avides d a\ enture et degrands espaces La \ ersion natu-re des marathons urbains, enquelque sorte, les dénivelés enplus (de looom à plus de9 ooo m cumulés pour les « ultratrails »)
Saint-pierre-de-chartreuse aouvert neuf sentiers pour )ustifier son nouveau statut de sta-tion de trail Des petits pan-neaux de bois et des flèches rou-ges indiquent les parcours à sui-vre a partir de ce village d'un peumoins de i ooo habitants
Un site d'entraînement a aussiété construit II comprend des par-
Le trail compteraitaujourd'huiplus de 300 ooomordus en France
cours de course en pleine nature,autour du village, de 10,15, 20 et30 kilomètres, qui empruntent leschemins de randonnée alentour,un stade « en herbe » pour prati-
quer des sénés de fractionnnés, unterrain pour travailler les côtes etdeux parcours de kilomètre verti-cal tracé entre le bas du village et lesommet des pistes Par ailleurs, desboucles de 250 m et 850 m en avaldu village permettent aux tradersde s'échauffer avant une course
«11 nous fallait trouver unsecond souffle, nous diversifier,aller vers les sports de pleine nature», explique Christophe Sestier, lemaire de Saint-pierre-de-chartreu-se, qui avait essuyé plusieurshivers peu enneigés
Chez Raidhght, entrepnse deproduits outdoor à l'initiative duprojet avec le soutien de la mairie,de la communauté de communeset du parc naturel régional de Char-treuse, coureurs et randonneursrepèrent une dernière fois les par-cours avant de se lancer vers lessommets de Chamechaude, GrandSom, Charmant Som Les pluscurieux essaient la nouvelle sallede sport mise à la disposition dupublic et les derniers maillots etéquipements de la marque
II aura fallu moins d'un an pourque cette entrepnse née dans ungarage à la fin des années 1990 prèsde Saint-Etienne migre vers la Char-treuse et réalise son projet créer lapremière station de trail en Franceet ouvnr une salle de sport et l'ate-lier de recherche et développe-ment de l'entreprise au public «UnconceptumqueenFranceetenEuro-pe», déclare, pas peu fier, BenoîtLaval, fondateur de l'entrepose etvice-champion de France de trailen 2009, dont le «team» comprend une communauté de plus de3 ooo coureurs
Le trail compterait aujourd'huiplus de 300000 mordus en Fran-ce Pas un village qui n'organise sontrail Ainsi, de Mohneuf, petite commune de Loir et-Cherde 800 âmesqui attend plus de 500 participantsa son Trail des Moulins, le 12 juin Apeu près autant participeront au
80 BOULEVARD AUGUSTE-BLANQUI75707 PARIS CEDEX 13 - 01 57 28 20 00
02 JUIN 11Quotidien Paris
OJD : 286348
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Eléments de recherche : 3 JOURS DE CHARTREUSE : trail de moyenne distance, les 02, 03 et 04/06/2011 à Saint Pierre de Chartreuse (38),passages significatifs
Un trail à Planpraz (Haute-Savoie). RAIDLIGHT
Trail du bout du monde, le10 juillet, de Plouzane a la pointeSaint Mathieu, dans le FinistèreRien qu'en Chartreuse sept coursessont programmées jusqu'ennovembre Et, sur les 8 600 candidats au North Face Ultra Trail duMont Blanc, seuls les 7200 chan-ceux tires au sort pourront prendrele départ ftn août
Qu'il gelé, qu'il pleuve, qu'il vente, rien ne les arrête De jour com-me de nuit, ils courent Sur des chemms de randonnée, sur la neige l'hiver ou dans le sable du désert, parmoins 10 degrés la nuit ou40 degrés au soleil dans le Sahara,ils courent 20, 40, 60, 80 km ouplus, loin des villes et du bitume
Mais qu'est-ce qui les fait tousgnmper, redescendre, avaler deskilomètres pendant des heures etdes heures' «Cela repond a unbesoin de se lancer de nouveauxdéfis, de retourner vers la nature dequitter les sports encadres »,repond Cynl Cointre, du team Rai
dhght «Counrest avant tout lie auvoyage C'est une évasion, des rencontres, un prétexte pour allerdécouvrir d'autres lieux», estimeCécile Bertm, une autre sportivechevronnée
«Le sport est pour moi un exutoi-re, confie Pierre Maillet, chef de cui-sine au restaurant Albert i" a Cha-monix (Haute-Savoie), deux étoilesauguideMichelm Laisserlescuismes avec du monde et du bruit et seretrouver seul au milieu d'un chemm me fait du bien La course
m'aide a repousser mes limitesC'est un peu comme dans la cuisineet laine de tous les jours, toujoursfai-remieux Plus que l'esprit décampétition, c'est a dire battre les autres,même si cela est plaisant, c'est mesurpasser qui me motive » •
Martine Picouet
« Courir de plaisir », de Nathalie Lamoureux Editions Guérm 288 p 14 euros
Des voyagistes proposent des stages d'entraînement
Allibert Le voyagiste propose plu-sieurs formules Une préparationau Tour du Mont-Blanc avecJulien Chorier, vainqueur duGrand Raid de La Réunion 20094jours, du 30 juillet au 2 août (525 euros) Un stage de prépara-tion à la Grande Course des Temphers, 3 jours, de juin à septem-bre (à partir de 325 euros). Un sta-
ge découverte et perfectionne-ment de 4 jours dans le Vercors(495 euros) Allibert-trail corn
Terres d'aventure Stage de4jours de préparation à l'Ultra-Traildu Mont-Blanc (UTMB) avec MaudGobert, meilleure « traileuse »2010 (à partir de 530 euros) Pro-chain départ, le 18 juin. Terdav.com