résonances, mensuel de l'ecole valaisanne, octobre 1996
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La communicationTRANSCRIPT
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LA SOCIÉTÉ D'EXCOMMUNICATION Fr. 39.
STÉPHANE HAEFUGER Volume broché; 272 pages; format 160 x 220 mm 5 octobre 1994. Le petit village de Salvan observe le débarquement des journalistes du monde entier venus couvrir les événemef\ tragiques de l'Ordre du Temple solaire. Commence alors dans le village une étrange luffe pour la vérité, la parole des journaliste entrant en concurrence avec la parole des Sa/vanins. C'est ce combat entre Tintin et Astérix que retrace cet ouvrage.
~~:~~fr~~ 8:~s s;;~:'Weff,~~~ t;: J?~~~:%e,sr::~~i~~ ~:s~~~;,~~7:;j~~n j~~~:~~~3~~:~:c::tt'J:~'~~~o~';'~Tc~tl~u,; fel Postface de Christophe Gaffaz.
RIEN QU'UNE ÉCAILLE Fr. 32,
CLAUDINE ROULET Volume broché; 176 pages; format 146 x 210 mm. L 'histoire se déroule sur une ne de l'archipel des Açores au moment où le pays bascule après la chute d'Allende. Un clifTli. indéfinissable enveloppe l'ile ... Le lecteur ne sait rien des personnages, des lieux, des événements en jeu. Tout est énigmatique, un peu fou et soudain tOi s'embraye, décolle et virevolte dans un style superbe! Claudine Roulet s'était fait connaitre en publiant .. Petite chronique mozambicaine .. puis .. Le Samovar .. chez Zoé.
TEXTES ET CONTEXTES COLLECTIF SOUS LA DIRECTION DE STÉPHANE ANDEREGGEN Troisième ouvrage de la collection Mini-Mono, 64 pages au format 110 x 170 mm. Textes choisis paraissant à l'occasion du 75- anniversaire de l'Association de la Presse valaisanne.
ANTHOLOGIE SERGE SIERRO DANIEL RAUSIS, FRANÇOIS MARIN, NOËLLE REVAZ Deuxième ouvra~e de la collection Mini-Mono, 112 pages au format 110 x 170 mm, illustré par Claude Dussex. Hommage grandIloquent et souriant au prl1sident du Gouvernement valaisan. Poèmes, pastiches, chansons, humour.
LES SECRETS DE LA COMÉDIE DANIEL PIOTA
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Volume broché; 176 pages. format 146 x 210 mm. .. Que se passs-t-il aveC Les secrets de la comédie .. ? Quelque chose de très simple: on lit une phrase, puis deux, trois, quaI cinq et on se laisse emporter par tout le chapelet. On se demande comment ce style dtipouillé jusqu'a l'os et d'une simpli déroutante peut séduire. La réponse, elle aussi, est simple: nous avons affaire à un gars mû par un authentique besoin raconter une histoire et quI est amoureux fou des mots.
CHEMIN DE CROIX, Chemin de lumière CARDINAL HENRI SCHWÉRY Volume relié plein ~apier, une .centai~e de pages. au tormél:t 230 x 280 mm, tableaux d'Isabelle. Tabin-Darbellay en quadrichroml Monseigneur Henn Schwtiry mterprete le chemm de croIx de la chapelle de l'Ev~chti de Sion,
SIERRE, temps et moments HENRI MAÎTRE pour les lextes, JEAN-BLAISE PONT pour les pholos Volume relié pleine toile, jaquette. Plus de 100 photos couleurs, 160 pages au format 200 x 245 mm. Sierre est décrite et racontée, présentée dans sa géographie et son histoire: Sierre des collines et des quartiers du Bourg. de la Grande-Avenue, Sierra de Soleil, industrieuse et culturelle, en textes à la fois précis et littéraires, en photographl couleurs, qui magnifient les lieux.
A CŒUR ET À CORNES Fr. 39 Auteur: Janine Grand Ce volume de 260 pages a rencontré un accueil chaleureux et mérité. La trajectoire de Janine et de Boubou, sa confidente n'a pas fini de nous étonner.
LE PAYS SECRET Fr. 48 Ce recueil de S. Corinna Bille, annoté par Maurice Chappaz prend une place marquante dans le florilège exceptionnel des créations de Corinna. Un ouvrage de qualité tant par son contenu que par sa présentation sOignée.
CHAMPÉRY, «L'industrie des étrangers» Neuvième parution des Cahiers de l'histoire locale Auteur: Jean-Manuel Grob Cahier de 90 pages, agrémenté de nombreuses photos d'époque, cet ouvrage analyse l'évolution touristique de Champéry de 1639 à 1939. Nos aïeux pourraient nous donner des leçons ...
UNE AUTRE LECTURE DE PETER HANDKE POEMES Auteur: Roselyne Kônig-Dussex . . Deux ouvrages qui permettent au lecteur de suivre le cheminement littéraire de l'écrivain sur une période se sItuant entre 1968 et 1996. Volumes brochés de 168 pages au format 210 x 230 mm
Le ~~ au droit
7) urant ces derniers mois, les journaux se sont fait l'écho de nombreux conflits entre des
parents d'élèves et les autorités scolaires communales ou cantonales. Ce phénomène me paraît bizarre, car il surgit à l'époque où on reconnaît enfin leur rôle de partenaire à part entière de l' institution scolaire. Certains parents me semblent aujourd'hui confondre «avoir des droits» avec «avoir tous les droits» . Alors, on exige à qui mieux mieux. On s'arroge le droit d e choisir son centre scolaire, de réclamer une classe bilingue, de ne pas envoyer son enfant à l'école, de prendre des vacances quand bon nous semble.. Et lorsque les autorités remplissent leur rôle, qu'elles n'accordent pas de passe-droit, on s'offusque, pétitionne, alerte la presse. Cette manie du «j'y ai droit» a, je l'avoue, le don de m'irriter. D'abord, parce que les droits impliquent des devoirs dont celui de respecter à la fois la loi et ceux qui sont chargés de l'appliquer. Ensuite, en raison des abus qu'elle risque d'entraîner. Si Dupont estime que son fils a droit à une éducation bilingue, pourquoi Durand ne revendiquerait-il pas davantage d'activités artistiques pour le sien? Et le droit à l'informatique, au Sport, à l' éducation libre ou à son contraire; et même le droit à pas d'éducation du tout!
R~ -Od.br. 1996
• Ce droit au droit érigé en principe nous mène tout naturellement au libéralisme intégral en matière d'instruction. A moins qu'il n 'en soit plutôt une manifestation, mais peu importe. Récemment, des journaux ont publié, sans en mentionner la source, un très long article
émanant des milieux économiques. On y faisait l'éloge d'une offre éducative privée bénéficiant d'un financement public, phénomène connu sous l'appellation de «bon éducatif». Le principe en est simple: les parents reçoivent pour chaque enfant une somme qu' ils dépenseront dans l'établissement -privé, naturellement - de leur choix. Les écoles s' amélioreront par le jeu de la concurrence. CQFD!
Cette méthode aurait effectivement le mérite de régler le problème du
«j'y ai droit», chacun choisissant son établissement en fonction de sa philosophie éducative et ... de ses moyens financiers. Elle présenterait par contre un certain nombre d ' inconvénients. Le plus grave d 'entre eux me paraît être le fait que l' élève - ou ses parents - serait
alors considéré comme un client. Et, en économie de marché, le client est roi. En payant, pourra-t-il tout avoir? Même son diplôme? Une école sans rigueur est une école sans vigueur, nous disait récemment Anselme Pannatier. Qu'en sera-t-il de la rigueur lorsque la survie financière de l'établissement en dépendra? Les branches éducatives ne risquent-elles pas de disparaître au profit des matières plus "productives»?
Je ne m' oppose pas à un subventionnement partiel
des écoles privées, mais je tiens à l' école publique, garante d ' une unité en matière d'éducation et d'instruction. La privatisation de l'enseignement ne me plaît pas. Quand on voit les résultats du libéralisme pur et dur sur l'économie, je peux même dire qu'elle me fait peu r. J'espère de tout cœur ne jamais connaître une école dont le frontispice arborerait fièrement les mots «rendement, concurrence et bénéfices». C'est déjà trop souvent le cas aujourd'hui sans que personne n'en fasse mention .
P. Vetter
É 0 1 T 0 R 1 A l 1 Le droit au droit
P. Veller
0 0 S S 1 E R 22
3 (ommunication en cinq axes C.P. SPVal
1 Un regard sur la PNL 23
E. Kuhluss
12 Un temple de la communication M. Nan,hen 24
14 Il court, il court, le Rhônosson C. Du<rey
14 Gorder ses élèves 26 P. Veller
1S Anolyse tronsactionnelle et communication D. Theubet
1~ Objet grandir: favoriser le dialogue 2~ N. Revaz
A ( T U A l 1 TÉS 30
. 20 HOMMAGE .,' j
M. Joseph Guntern quille le DIP 32 .. S. Sierra .. ...
21 Chef de service, 33 humaniste et homme de cœur A. Riva
34
3S
3~
3,
3~
FORMATION CONTINUE Festival , La formation en fête, S. Rabaud 40 SCRABBLE T'os de beaux E, tu sois! J. Berlie 41 CARTE BLANCHE Enseignement, enlre passion et socerdoce 42 R. Hutin
NOS COLLÈGUES A. Giroud: 43 l'humour, une fenêtre qui s'ouvre P. Veller
ACM 4~ Petits mode loges
C. Dervey
MATHÉMATIQUES Nouveoux moyens romonds: calendrier Enseignement primaire
Cinquonte·six Voloisans à Paris 4, A. Genaud
Activités géométriques: cours supplémentaire
4~ H. S,hild
La moisson des formes B. BellineUi
SANTÉ Tout savoir sur les allergies P. Veller
E 2000 Formation continue des enseignants A. Mudry
CONCOURS 4e de couverture S. Rappazf S. Germanier
CATÉCHÉSE Les confessions chrétiennes et l'islam Calendrier interreligieux P. Veller
ÉDUCATION PHYSIQUE Médiation et éducation physique J. Nan<hen
Tournoi AVEMEP: basket Cours ASEP: vivre son corps
ÉDUCATION MUSICALE Vie musicole B. Oberhalzer
REVUE DE PRESSE D'un numéro à l'outre P. Veller
INFORMATIQUE Edutex devient Edunet S. Rappaz
ACM L'éveil de l'ort C. Duverney
ÉCOLE ET MUSÉE Atelier du bronze E. Berthad
COURS ROMANDS
Rw>~ . Odobre 1996
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Communication en ~ axes Un travail effectué par la Commission pédagogique de la SPVal
Pour la prenüère fois, Résonances publie un dossier en collaboration avec une organi
sation professionnelle, en l' QCCU
rence la SPVal. Une large part de ce dossier émane en effet de la Commission pédagogique (CP.) de la Société pédagogique valaisanne qui s'est penchée sur un vaste problème: la communication. La rédaction de Résonances s'est attachée à donner une unité de présentation aux réflexions d es membres de la CP. Elle a également complété le dossier par différents articles sur des sujets évoqués dans le rapport de la Commission p éd agogique.
Développer un esprit actif et novateur
Suivant son mandat, la Com mission pédagogique s'est intéressée aux différe nts besoins immédiats des enseignants afin de pouvoir apporter des propositions p ratiques pour dynamiser la profession. Les réflexions et les souhaits des collègues ont permis aux membres de la CP. de synthéti ser ces courants sur un seul axe: la COmmunication . Des débats enthousiastes et motivants les ont amenés à observer la communication sous cinq angles différents quJ font chacun l' objet d' un chapitre: la relation de l'enseignant à luimême, à ses élèves, à ses collègues, aux parents et à la logistique. Les constats effectués n'ont pas pour objectif de déstabiliser les collègues ni de mettre en d oute leurs compétences. Ils visent au contraire à stimuler un esprit actif et novateur.
R~ -OClobr. 1996
La qualité de la relation dépend de la maturité affective de l'éducateur. Celle-ci étant fortement liée à la relation à soi-m ême, il convient d 'en prendre le plus grand soin.
La relation à soi-même a p lusieurs conséquences sur la relation avec autrui. Elle influence notre manière d e percevoir nos partenaires et suscite, selon les cas, ouverture à l'autre ou blocage sur ses positions.
Une bonne relation à soi-même permet d'acquérir la confiance en soi requise lors des inévitables conflits qui peuvent surgir en tre les divers acteurs de l'éducation .
L'enseignant sera moins facilement déstabilisé par le comportement de certains élèves. Elle permet également d'éviter les mécanismes d e défense générés pa r l'anxiété du jugement d'autrui. Une anxiété qui affecte davantage les personnes ayant une mauvaise image d'ellesmêmes.
Une mauvaise relation à soi-même aura des conséquences spécifiques sur la relation enseignant-élève. En
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effet, le comportement de l'enfant influence de manière irrationnelle celui de l'éducateur. Ramené à ses expériences affectives et à ses fantasmes, celui-ci aura des réactions imprévues.
Remédier, c'est possible Heureusenlent, des possibilités de remédiation existent. Vouloir former un être, Cf est chercher à se former soi-nlême. L'enseignant devra toujours être en recherche et vouloir agir sur son propre comportement. Ainsi, il changera d'attitude face à l'enfant.
I! devra également tenter de mieux se connaître. TI ne craindra pas une prise en charge lucide de ce qui l' affecte irrationnellement. Tout éducateur doit apprendre à identi-
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Les sources de conflits entre un maître et ses élèves sont nombreuses, Des solutions existent, Elles passent généralement par une meilleure formation à différentes techniques et par la collaboration avec les collègues ou des intervenants extérieurs.
Dans les relations avec l'élève, il faut éviter de s'enfermer dans des schémas rigides et exclusifs. Au contraire, il est inlportant de jouer sur plusieurs registres. Du maître autoritaire au maître camarade, les possibilités sont nombreuses et chaque enseignant gagnerait à les
r----------------------------, Pistes pour mieux se connaître
cours «Enseigner et être soi-rnênle»
cours «Analyse transactionnelle et éducation»
recherche spirituelle
vie sociale active
«Objectif Grandir» au niveau des adultes
Office médico-pédagogique au service de l'enseignant pour luimême. L ____________________________ ~
fier ses pulsions, ses motivations et conflits intérieurs. n doit être capable d' analyser ses propres réactions qui sont en relation avec sa propre enfance. L'enseignant essaiera de prendre un certain recul par rapport à ses propres affects
afin de mieux percevoir la demande de l'enfant.
En résunlé, on pourrait dire que l'enseignant doit s'accepter tel qu' il est afin de pouvoir prendre les enfants tels qu'ils sont.
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découvrir, à les entraîner et à les développer dans ses échanges.
C'est là un gage de différenciation de la relation pédagogique qui permettrait de tenir compte des diverses potentialités existantes chez les élèves, tant au niveau de la socialisation et de l'éducation qu'à celui de l'instruction et des apprentissages scolaires.
L'enfant est au centre des relations pédagogiques, cela est vrai. Mais ce n'est pas lui qui dirige selon ses désirs son processus de croissance. L'adulte enseignant est le guide qui agit avec et pour l'enfant mais en gardant sa place: au-devant de lui .
n s' agit de bien définir les rôles et le statut de chacun et d'aménager les dispositifs en conséquence. Ce qui permettrait d ' éviter les sentilnents d'insécwité ou d'y remédier le cas échant.
Sources de conflits
Les perturbations de la relation maître-élève(s) ont plusieurs sources. L'enfant peut éprouver des difficultés de différentes natures: développement, apprentissage etc. Il peut aussi manifester des troubles de comportement (politesse insuffisante, violence, habitude de mentir. .. ). L'enfant «doué» ou celui dont les parents mettent en doute la valeur du maître peuvent aussi causer des problèmes, tout comme l'élève étranger troublé par ses difficultés à maîtriser la langue.
C'est parfois le groupe-classe qui, dans son ensemble, éprouve de la difficulté à entrer en relation avec l'enseignant. C'est le cas lorsqu'on note une forte proportion d'enfants turbulents ou non motivés par l'apprentissage. Les classes auX lourds effectifs ou celles qui accueillent plusieurs degrés peuvent aussi poser des problèmes; tout comme les classes multiraciales difficiles à gérer en raison de la cohabitation complexe de coutumes,
R~· Octobre 1996
croyances ou mentalités fort diverses.
Dans cet inventaire des éléments perturbateurs, il convient de signaler l' «incompatibilité d'humeur>, ou son contraire, une relation affective trop étroite.
Méthodes à disposition Il existe de nombreuses possibilités pour résoudre les conflits. Lorsque ceux-ci sont de l'ordre de la relation sociale et que l'ambiance de classe en souffre, il convient de repérer les problèmes puis d' utiliser des méthodes d'animation de groupes ou de gestion des conflits. Les séquences éducatives préconisées, par exemple, par Objectif Grandir apportent une aide appréciable.
Quand les problèmes proviennent de la relation pédagogique, l'enseignant doit avoir le souci de recourir à des méthodes d'animation de groupe ou de s' essayer à l'ensei-
R~ -Octobre 1996
gnement différencié. La PNL, l'analyse transactionnelle, la gestion mentale apportent leur lot de bienfaits. L'enseignant devrait aussi réfléchir à la manière dont il exerce son autorité, au contenu de ses leçons, aux méthodes qu'ilutilise et à la gestion proprement dite de son travail.
Les solutions préconisées nécessitent souvent une formation supplémentaire. Certains cours sont parfois proposés aux enseignants. D'autres devraient être mis sur pied pour le bien de notre école et de ses acteurs. (cf. encadré)
Dans d'autres cas, les relations maître-élèves dépendent des structures scolaires. La collaboration constitue alors une aide efficace, collaboration des collègues, pour des projets de centre ou d'école, échange de cours ou de méthodes, collaboration avec des animateurs, avec le personnel de l'OMP ou avec d'autres intervenants extérieurs voire même collaboration
avec ses propres élèves: retour d'information sur son propre travail. Dans certains cas, il delnandera des aides particulières (semigénéralistes).
r------------, Cours existants ou à créer
- l'hygiène mentale des écoliers: un défi pour l'enseignant
- les difficultés scolaires
- analyse transactionnelle et éducation
- animation de groupe-s
- psychologie pratique
- enseignement différencié
- programmation neuro-lin-guistique (PNL)
- analyse transactionnelle
- utilisation d'Odyssea
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Nombreux sont les enseignants qui se plaignent de leur so
litude et qui regrettent le cloisonnement des disciplines. Dans les années 60, cette solitude était encore supportable car, dans la mesure où l'institution était forte, l'enseignant n'avait pas à définir luimême ses modes d'intervention.
Pour renforcer la communication entre les enseignants et leurs collègues, la
collaboration, l'animation ainsi que la
construction de véritables projets
pédagogiques sont quelques-uns des objectifs essentiels de l'école d'au
jourd'hui.
geables. Il faut d ' une part informer sur la manière de gérer une animation, de percevoir ses partenaires, de recevoir leurs initiatives, de déclencher un processus actif. Le rôle d'aniInateur de centre est à créer! Les enseignants doivent aussi avoir con-naissance d'expériences originales et d 'idées réali
Le métier d 'enseignant est passé du domaine de l'instruction à celui de l'éducation. Pourtant, de l'extérieur, l'enseignant n'est pas perçu comme un être isolé mais bien comme un membre du (corps enseignant». On assiste à l'émergence du «nous» représentant tous les enseignants de la commune ou de l'école .. .
Collaborer
La salle des maîtres est devenue un lieu important des relations au sein de l'établissement. Les enseignants y discutent à propos de leurs élèves, y parlent des méthodes pédagogiques et surtout y travaillent ensemble pour coordonner leur enseignement. On y discute aussi fréquemment de la structure et des buts de l'enseignement. La qualité de la relation maître-élèves dépend de celle des enseignants entre eux.
Afin de résoudre les tensions, de rompre l'isolement, de créer une relation pédagogique des enfants avec une équipe d'enseignants, il faut apprendre à créer un consensus, à adhérer à
des objectifs communs, à se lancer dans un «parh) ensemble, à reconnaître ce que chacun peut apporter aux autres, à définir le sens du mot collaboration.
Animer un centre Il est nécessaire, pour que ces relations se développent, de créer un climat de confiance et de sérénité entre collègues. Il faut bien que le maître lise, se documente, cherche, mais aussi et surtout qu'il discute avec ses collègues, qu'il conforte ses expériences, qu'il «participe».
Afin de créer l'esprit d'animation, de stimuler les éléments moteurs, de susciter l'enthousiasme de l'échange (rôle et avantages), de rassembler les énergies, plusieurs pistes de travail sont envisa-
sables, de réalisations concrètes d'autres collègues (banque de renseignements et de données). Il convient enCore d'apprendre à se fixer des objectifs adaptés à ses propres moyens et de rencontrer des praticiens qui partageraient leurs expériences (avec les obstacles et les difficultés rencontrées, les satisfactions reçues et les succès rem portés).
Construire un projet pédagogique
On doit arriver, par la concertation, à construire des «stratégies communes» pour réaliser des objectifs ponctuels comme l'étude d'un thème interdisciplinaire ou, à pl us longue échéance, des projets d'établissement.
Discuter des problèmes, s'engager les résoudre en
semble, raviver l'enthousiasme et acquérir une énergie nouvelle, une interdépendance des enseignants, une concertation par un travail d'équipe, s'organiser pour construire un vrai projet pédagogique, tout cela s'apprend. Ouvrir un vrai dialogue pédagogique, échanger afin de créer un suivi dans la verticalité de "l'événement
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scolaire», organiser des rencontres r ---- - -- - ----- - - - - ---- - -- - - --, entre l'OMP, les maîtres d'appui et les équipes d'enseignants pour-raient contribuer à atteindre les Pour entrer en relation objectifs fixés.
pour améliorer les relations entre un enseignant et ses collègues, des solutions simples et efficaces sont à envisager, des solutions qui se résument en un n1ot-clé: communiquer (cf. encadré).
Mais tout ceci ne pourra pas se faire sans un véritable «esprit d'équipe» qui va à l'encontre de ,J'esprit fonctionnaire» et des «hiérarchies abusives». Il ne faut pas oublier que la rénovation pédagogique ne pourra être que le fruit d 'un travail commun.
Les contacts entre parents et enseignants ont évolué mais - même si les échanges se sont multipliés entre les familles et l'école - des obstacles sont susceptibles d'entraver les bonnes relations . Nombre d'entre eux pourraient être levés si les enseignants bénéficiaient d'une meilleure formation en matière de communication.
Jadis, les frontières entre les fa~Iles et l'école étaient fixées par llOshtution scolaire et les maîtres. Les parents étaient censés soutenir les enseignants ou apporter des contributions ponctuelles mais ne devaient pas les questionner sur
~~. Octobre 1996
susciter des entrevues occasionnelles par différentes animations, pour développer la convivialité;
développer une collaboration pédagogique étroite entre maîtres;
prévoir des réUJùons de travail à date fixe, hors du temps d'enseignement;
dégager quelques heures sur le temps de travail pour permettre la formation, les rencontres;
former des animateurs de centre, moteurs et médiateurs indispensables.
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({Qu'est·ce qui est le plus nuisible pour l'enfan'? Ce n'est pas tan' le foi. que sa famille et l'école aient des points de vue différents, voire opposes, mois plutôt que ses parents et ses maîtres n'arrivent pas à parler de leur différence)}. (Iéopâtre Montandon L'ecole dans la vie des fomilles
les options pédagogiques de l'école et encore moins les critiquer.
Aujourd'hui, l'école reconnaît un rôle aux parents d'élèves et nombreux sont les enseignants qui estiment que les enfants tirent un meilleur profit de leur scolarité lorsque la communication entre les familles et l'école est bonne.
Les formes que prennent les contacts parents-enseignants sont très diverses: présentation des travaux de l'enfant, classes ouvertes, entretiens individuels. Il peut également s'agir de rencontres informelles, de rencontres lors de fêtes ou de spectacles ou encore lors de sorties sportives ou culturelles . A voir connaissance de ce que font les enfants en classe est important pour les parents. En effet, comme le soulignent, dans l'ouvrage intitulé Les parents dans l'école, Ber-
nard Favre et Cléopâtre Montandon: «Les parents comprennent mieux les problèmes des enseignants et situent également mieux leur enfant en ayant la possibilité de voir.»
Sources de difficultés Les relations entre les familles et l'école sont pavées de bonnes intentions mais aussi de malentendus et d ' incompréhension qui sabotent les acquis.
Du côté des parents, la différence de culture impliquant des attentes variées, la difficulté de communiquer, la crainte de ne pas être entendu, la peur de la personnalité du maître, les résultats moyens ou médiocres de leur enfant, leur propre passé scolaire, le sentiment d ' impuissance face aux program-
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mes, parfois llléme leur démission sont autant d'obstacles à une bonne relation avec l'enseignant.
Du côté des enseignants, la crainte d'être remis en question, la peur de se remettre en question, le nlanque de formation à la communication, la nléconnaissance des règlements scolaires, des cahiers des charges, quelquefois aussi le manque de professionnalisme rendent les relations avec les parents rigides et laborieuses.
Agir Mieux comprendre les difficultés dans les relations entre les enseignants et les parents rend possible l'orientation vers l'action.
La C.P. propose ici quelques pistes et solutions pratiques.
Pour les enseignants comme pour les parents, l' établissement d ' un contrat de collaboration précis permet de résoudre une partie des problèmes existants et de redonner confiance aux uns et aux autres dans leur rôle d'éducateur.
Pour que les relations école-famille ne se limitent pas au strict minilnunl, les enseignants doivent se soucier davantage de la réussite scolaire de leurs élèves, créer une bonne harmonie en classe, informer régulièrement les parents, rechercher le contact, gérer les interactions autorité-fa mille-école, associer les parents à la vie de classe.
r------------, Pour éviter les conflits
améliorer la formation initiale des enseignants dans le domaine des relations;
mettre à disposition des uns et des autres des «personnes-ressources»;
demander aux autorités et à la SPVal des moyens qui peuvent aider les enseignants (brochures, conseils, idées, expériences, ... );
s'intéresser au travail des associations de parents;
L ____________ .J
Si les enseignants doivent inculquer programmes et méthodes à leurs élèves, il s'avère que,
parallèlement, la communication avec les autorités scolaires cantonales, communales ou syndicales devient incontournable . Les échanges épistolaires font partie du quotidien scolaire. Recevoir suffisanlment d ' informations permet de comprendre et d ' utiliser une «logistique»>!- indispensable à la connaissance de sa profession
Se tenir au courant des moyens, des méthodes, des règlements, de ses droits et devoirs fait partie du métier d'enseignant. Les possibilités de s'informer existent mais peuvent être améliorées.
Un courrier informatif clair, un intérêt davantage marqué et une cu-
riosité plus professionnelle de la part des enseignants permet de trouver des réponses à nombre de questions.
Informer à la source Une meilleure information à la source paraît indispensable. Au
Pour alimenter leurs réflexions, les membres de la Commission pédagogique de la SPVai ont puisé dans différents ouvrages: «L'école dans la vie des familles» de Cléopâtre Montandon, «La relation éducative» de Marcel Postic, «L'école, mode d'emploi» et «Apprendre, oui mais comment?» de Philippe Meirieu, «La relation école-famille», un document réalisé pa.r la Direction des écoles de Sierre et l'Université de Fribourg, le mémoire de licence de Nicole Jacquemin et Marie-Jo GayCrosier ainsi que les «Programmes de formation continue» de Genève et Lausanne.
cours de la formation initiale, les candidats à l'enseignement doivent recevoir une information plus complète sur les institutions syndicales, sur les problèmes liés à l'emploi (chômage, caisse de retraite, conditions d'engagement ... ). Ces informations seront dispensées par des personnes spécialisées dans chacun des deux domaines. Il convient de poursuivre cet effort lors de l'entrée des jeunes enseignants dans la vie professionnelle.
Entretenir les connaissances La logistique n'est pas figée; méthodes et règlements changent fréquemment. L'enseignant veillera à se tenir au courant, réactivant ses
R~ -O<l.breI996
connaissances en la matière . Pour cela, les infonnations qui lui parviennent doivent être ponctuelles et succinctes. Les associations professionnelles pourraient prévoir un «point de contact» permettant d'orienter les enseignants en matière de ru"oits, devoirs, adresses ..
Dans les grandes con1n1unes organisées par petits centres scolaires, l'information a parfois bien de la peine à parvenir à la base. Les réunions de centres y prennent une importance particulière. Des délégués communaux ou des membres des commissions de la SPVal devraient régulièrement y être invités. Cela permettrait, par exemple, de mieux préparer les assemblées de districts.
Mais l'information est surtout l'affaire de chacun.
Droit de regard Les communications d'ordre pédagogique ne passent pas toujours. Là également un effort doit être entrepris. Lorsque des questionnaires ou des sondages sont remplis par des enseignants, ceux-ci ont droit à un retour d ' informations. Ils peuvent aussi revendiquer un accès plus aisé aux rapports des inspecteurs et conlInissions scolaires et demander de bénéficier, le cas échéant, d 'une possibilité de répondre ou de se justifier. Chacun des partenaires de l'école doit encore veiller· à respecter la voie hiérarchique.
* logistique: ensemble des moyens et des méthodes concernant l'organisation d 'un processus
_ .... ..uuPAdlt .s...J.i..& ..... r------------, 1 Pour une meilleure 1 1 • f. 1 1 ln ormatlon 1 1 Autorités 1 : Informer les candidats à 1 1 l'enseignement. 1 1 Clarifier le courrier informa- : 1 tif. 1 1 Transmettre aux intéressés 1 1 les remarques personnelles 1 1 figurant dans les rapports. 1 1 1 1 Associations professionnelles 1 1 optimaliser les "points de 1 : contact» permettant d' orien- 1 1 ter les enseignants. :
1 1 1 Enseignants 1 1 Partioper aux réunions, con- 1 1 férences. . 1 1 • Lire les informations. 1 L. ____________ .J
------------- -Un sur la PNL
«Programmation neurolinguistique (PNL)>>: que recouvrent ces termes à première vue bien abstraits et impressionnants? Il s'agit d'une approche de la communication humaine et de l'évolution personnelle due à la rencontre, en 1972, de deux chercheurs an1éricains: !Vchard Bandler mathématicien, et Joh~ Grinder, linguiste et psychologue. De leurs travaux communs, qui trouvent leur source dans des disciplines comme la cybernéItque, la linguistique, la fsychologie cognitive, a Psychologie compor
tementale et les théories de la communica-
R~ -O<lobre 1996
tion, est née quelques années plus tard la programmation neurolinguistique.
La PNL constitue une approche pragmatique de la communication; elle ne cherche pas à prouver des théories, elle part simplement de l'observation.
La méthode de Grinder et Bandler a consisté à observer et écouter attentivement des personnes possédant un talent reconnu de communicateur. Dans un premier temps, ils se sont intéressés à quelques psychothérapeutes renommés pour la qualité et l' efficacité de leurs interventions,
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tels Milton Erickson, Virginia Satir et Fritz Peris. Dans un but de modélisation, ils ont ensuite élargi leurs travaux à d'autres professionnels de la communication (des enseignants, négociateurs, vendeurs).
Existe-t-il des points communs entre les bons communicateurs par-delà les théories dont ils se réclament? Peut-on en tirer des modèles utilisables dans toute communication pour en améliorer l'efficacité? Grinder et Bandler ne se sont pas occupés de ce que ces thérapeutes disaient faire, pas plus que des explications théoriques fournies pOrli" rendre compte des résultats obtenus, ils se sont contentés d 'observer (au moyen d'enregistrements vidéo, surtout) ce que ces personnes faisaient réellement. La question centrale n'est pas le «pourquoi» des comportelnents, transactions, stratégies, mais le «commeIÜ».
La conclusion de Grinder et Band-1er a été que ces divers communicateurs possédaient en commun certains modèles relationnels, appliqués le plus souvent inconsciemment. La PNL se propose de les rendre explicites, de ne plus les laisser liés qu'au seul hasard ou à l'intuition. Ainsi, ces modèles devraient p.ourvoir être enseignés à d'autres personnes.
Quelques notions de base de cette approche
1. Choisir un objectif
«Communiquer sans objectifs, c'est comme voyager sans destination. Il se peut que vous arriviez à un endroit qui vous plaise vraiment, mais rÎen ne vous le garantit.» (G . Laborde)l
La PNL s'intéresse à l'efficacité en matière de communication. On communique mieux en sachant ce que l'on veut. Il est par conséquent primordial
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d'avoir un objectif, de bien le choisir et le formuler.
Selon la PNL, un objectif est à définir aussi précisément que possible, de façon claire et détaillée. Il importe de l'exprimer en termes positifs. Dans le cadre d 'une relation d 'aide, des formulations comme «ne plus être timide» sont à éviter; mieux vaut nommer les comportements nouveaux que la personne souhaite acquérir: «être plus affirmée, plus sûre de soi», etc, On tente alors de préciser ce que signifie concrètement pour cette personne «être plus affirmée, plus sûre de soi»; on détermine avec elle quand, comment dans quel contexte elle aimerait disposer de cette ressource. A quoi saura-t-elle qu'elle aura atteint son objectif: que ressentirat-elle? Que verra-t-elle? Qu'entendra-t-elle?
Se focaliser sur un objectif précis favorise la mobilisation des resSOUl'ces dont la personne a besoin. La PNL postule que chacun possède en soi-même les ressources permettant le changement. .
Un objectif devrait être écologique,
c'est-à-dire cohérent
avec le
fonctionnement global et l'éqtri- . libre du système.
Il devrait respecter l'écologie:
- de la personne, donc être en accord avec ses croyances! ses valeurs, son identité (exemple d'objectif peu adéquat: pousser un adolescent à dénoncer un copain, transgressant ainsi la solidarité entre jeunes) et tenir compte des limites - flexibles - de ce que peut accomplir cette personne;
- du système entier, afin de ne pas mettre en danger les relations les plus significatives de cette personne avec son entourage.
2. Bien communiquer
La communication est un processus se déroulant entre un émetteur et un récepteur. La responsabilité de se faire comprendre incombe à celui qui émet le message, le communicateur. C'est à lui qu' il revient de se montrer suffisamment souple pour s'ajuster à J'autre. Si le récepteur résiste, reçoit mal ou ne reçoit pas le message, il n'y a pas lieu d'interpréter ses motifs supposés; sa réaction ne constitue qu'un commentaire sur J'inefficacité de la stratégie choisie par le communicateur.
En matière de communication humaille, le résultat de J'intervention compte plus que l'intention de ce-
lui qui s'exprime. C'est la réponse de l'autre qui ren
seigne le communicateur sur J'impact qu' il a eu et sur la signification réelle
de son message.
Pour bien communiquer, tous les messages verbaux ou non, doivent aller dans le même sens.
R~ -Odobr. 1996
«Je ne comprends vraiment ce que j'ai voulu dire que lorsqu'on m'a répondu». (N.Wiener»
Une qualité des bons communicateurs réside en leur habileté à parler le langage de l'autre, au sens propre et au sens figuré . On communique bien sûr au moyen du langage verbal, mais aussi avec tout son corps, par ses gestes, attitud es et mimiques, par le rythme de sa respiration, par la coloration de ses joues, etc. Parler le langage de l'autre, c'est utiliser des mots qu'il puisse comprendre; c'est aussi harmoniser ou «synchroniser» son comportement et son style de communication avec les siens; c'est encore rencontrer l'autre dans son modèle du monde. Il s'agit ici de saisir quelles sont ses «cartes mentales», quelle représentation il a du monde, de lui-même, des autres, de la vie, de ses valeurs.
La relation entre deux personnes sous-entend la rencontre entre deux visions du monde différentes. Réussir la rencontre, c'est accepter que les cartes mentales de l'autre, même si eUes sont à l'opposé des nôtres, sont tout aussi valables; elles sont cohérentes avec sa situation, son histoire personnelle et avec les informations dont il dispose.
Les cartes mentales divergent dans leur contenu, mais également dans la manière dont chacun structure Son expérience subjective (avec des éléments plutôt visuels, auditifs, kinestiques ou olfactifs-gustatifs) . Selon la PNL, on réussit mieux la rencontre en rejoignant l'autre aussi dans son mode de représentation sensorielle.
Bien communiquer implique la congruence, c'est-à-dire que tous les messages transmis (verbaux et non verbaux) doivent aIler dans le même sens. Les expressions du visage, le regard, les gestes soulignent le sens des mots. On ressent Un vrai accord entre ce que la personne pense, éprouve et le messa-
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ge extérieur qu'elle donne . La congruence d ' un nlessage est nécessaire à sa bonne compréhension et à son décodage par l'interlocuteur.
POUl' bien recevoir un message, il s'agit d'être attentif à tous les signaux, verbaux et non verbaux, que l'autre nous envoie . Si l'on n'est pas certain d'avoir bien compris le message, mieux vaut éviter d'interpréter ce que l'on croit avoir sais; (par exemple, mon interlocuteur fronce tout à coup les sourcils. Si je lui dis: «Je vois bien que tu es fâché contre moi! », je risque de me
Pour bien recevoir
un message,
il s'agit d'être attentif
à tous les signaux,
verbaux et
non verbaux
tromper totalement et de le fâcher vrai ment) . Vouloir interpréter le comportement des autres est très hasardeux, car il n' existe aucun code de transformation précis et universel entre un comportement et sa signification. Pour bien communiquer, il est préférable d'observer avec attention les comportements des autres, puis de clarifier avec eux d 'éventuelles ambiguïtés ou non-congruences.
Les applications de la PNL Deux champs d'application différents sont à distinguer:
l. Le contexte de la psychothérapie ou de la relation d'aide. La PNL propose des techniques spécifiques utilisables dans des situations hUlnaines perturbées ou dans un but de développement personnel.
2. Les divers contextes de vie dans lesquels la communication joue un rôle fondamental, tels l'enseignement, la vente ou la négociation. Ici, ce sont les techniques de base qui peuvent être employées.
Où situer la PNL parmi les théories de la
communication?
Les concepts de la PNL s'inspirent largement des théories de la commUlùcation développées dès les années 50 par J'Ecole de Palo Alto, en Californie, qui ont constitué un courant très novateur et que l'on retrouve à l'origine de bien des psychothérapies modernes. Parmi les approches que l'on peut situer dans le prolongement de l'Ecole de Palo Alto figure la PNL.
La synthèse effectuée par Grinder et Bandler se veut une approche pragmatique de la communication humaine. EUe tente de décoder comment on parvient à l' «excellence» dans ce domaine et fournit des modèles visant à une communication plus efficace.
Eliane KUHFUSS
Psychologue-psychothérapeute Office médico-pédagogique
l Genie Laborde: «Influencer avec intégrité», InterEditions, Paris, 1987.
2 Norbert Wiener, mathématicien, est l' un des fondateurs de la cybernétique.
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. .. . ... . , " ,
Un
L' aubaine était de taille, Au terme de mes études en psychologie, j'étais accepté comme
stagiaire dans une école privée située près de Genève, dont la réputation dans le domaine de la communication humaine dépassait largement nos frontières. Pour notre génération, cet établissement faisait un peu figure de temple de la communication. Durant la semaine que j'y passai, je fis de surprenantes découvertes.
La tasse était pleine
Le premier jour, le directeur me reçut avec beaucoup d 'amabilité dans son appartement. Très impressionné par la réputation de mon hôte et sans que je sache trop pourquoi, j'éprouvai subitement Je besoin de mettre en évidence mes connaissances dans cette science nouvelle qu'était la cOIumunication dans les systèmes humains. J'avais lu plusieurs volumes sur le sujet et connaissais avec précision les publications de mon honoré directeur. Je me mis donc à parler plus qu'il ne sied en pareille circonstance. Après m ' avoir longuement écouté, il essaya à plusieurs reprises de glisser ce qu'il souhaitait me transmettre. Stupidement, ayant l'impression qu'il prenait mon savoir en défaut, je croyais bon de devancer sa pensée et à plusieurs reprises je terminai les phrases à sa place. A un moment donné, il se leva et me servit du thé.
Lorsque ma tasse fut pleine, quelle ne fut pas ma stupéfaction de
de la communication
constater qu'il continuait à verser le thé, qui déborda dans la soustasse, puis sur la table et bientôt sur le soL Malgré mes tentatives, la théière entière y passa. L'idée d'une quelconque défaillance cérébrale m'effleura; c'est alors qu' il me dit d' une voix ferme et claire: «Ton esprit ressemble à cette tasse. Il est plein jusqu' au bord d'idées toutes faites. Pas la moindre place pour y accueillir quelque chose de nouveau. Dans ces circonstances, je ne peux rien t'apporter. Si tu parviens à faire le vide en toi, tu peux revenir demain»,
Dans le doute, communiquons
La leçon avait porté au-delà de toute espérance et, le lendemain, je me crus autorisé à revenir. C'est ce jour-là que j'appris l'incroyable histoire qui avait amené cet homme à cultiver l'art de la cOlnnlunication. Le directeur de l'école où il travaillait autrefois comnle enseignant était en voyage d'étude à l'étranger. Sa secrétaire, qui avait pu l'atteindre, lui avait demandé de se prononcer sur un problème urgent: fallait-il refuser ou accepter un enfant clandestin d'origine portugaise, ce qui aurait permis à sa mère de rester en Suisse? Il lui télégraphia le lendemain: «Refusez pas accepté» . L'enfant fut refusé et quitta la Suisse avec sa Inère. De retour, il fut stupéfait de constater que l'enfant n'était pas en classe. Sa secrétaire lui dit: «]' ai transmis votre souhait: Refusez, pas accepté» , «Mais j'avais dit: Refusez pas; accepté», rétorqua le directeur hors de lui. Tragique méprise qui abou-
tit au licenciement de la secrétaire. Lorsqu' il ouvrit sa propre école, Illon hôte nüt en exergue de la charte de son établissement: «Je suis responsable de ce
que je dis. Tu es responsable de ce que tu entends, Dans le doute, communiquons» ,
La première impression
Le troisième jour nous conduisit dans une classe dont le maître avait la mâle autorité des régents
de jadis. La visite fut brève et je ne fis rien pour la prolonger. A peine avions-nous refermé la porte que
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j'émis à son égard un jugement sans appel: «Quelle rigidité!>. «Stop!, me fit le directeur, tu es en train de te condamner toi-même. Tu penses connaître un homme que tu n' as aperçu qu' un instant. Ta première impression dit plus de choses sur toi que sur l'objet que tu évalues» . Mon passé d'élève battu remonta alors à ma mémoire.
Faire partie du problème
Le quatrièllle jour, le directeur Ille dit: «Le maître que tu vas observer aujourd'hui revient de loin. Chaque année, il se plaignait des élèves que je lui confiais: ils étaient tous démotivés, éteints, mal éduqués ... Piloter un tel navire devenait pour lui une tâche chaque jour plus lourde. N'ayant plus rien à perdre, il accepta l'expérience suivante: il devait rechercher et noter systématiquement les qualités d'un élève donné, puis le lendemain celles d'un autre et ainsi de suite. Cet exercice terminé, il dut ensuite, lorsqu'il s'adressait à chacun d'eux, évoquer mentalemel.!-t les qualités qu' il avait identifiées. Et le miracle ne tarda pas à se produire: le climat devint progressivement positif et chaleureux. Le comportement des autres à notre égard est fortement le reflet de notre regard sur eux. Acceptons de faire partie du problème pour avoir un jour la chance de faire partie de sa solution»,
Le pitre de la dosse
Ce que j'appris le cinquième jour me toucha tout particulièrement. Le directeur me glissa à l'oreille: «Au fond à droite, c'est Julien, le pitre de la classe». Quand vint son tour de raconter un événenlent survenu dans la semaine, il se leva avec une nonchalance qui lui semblait coutumière, ondulant des hanches. Un sourire entendu parCO~ut la classe. D'une voix grave, maIs un peu rapidement, il dit:
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Le pitre transmet des messages de pitres.
«Mon chien est mort hier soir. On croit qu'il a été empoisonné!» Eclat de rire général dans la classe. Des larmes coulent de ses yeux: «C'est vrai! Il est Inort mon chien!» Quelques élèves sont troublés, nlais la classe continue à rire. Il se laisse alors tomber sur son siège et se met à sangloter bruyamment dans ses bras. C'est à ce moment que le maître, faisant taire les derniers rieurs, s'avance vers lui et, lui mettant la main sur l'épaule, lui dit: "C'est dur de perdre un chien que l'on aune; nous avons maintenant compris que tu as de la peine. Mais, Julien, ton rôle de pitre de la classe est si fort que nous avons beaucoup de peine à recevoir de ta part d'autres messages que des messages de pitre».
Ne pas communiquer Le sixième jour - on travaillait encore le samedi - me fit rencontrer un autiste. Ce garçon de dix ans était, paraît-il, très intelligent nlais ne s'intégrait absolument pas à la vie commune. Il était totalement indifférent aux messages qui lui
parvenaient et selnblait poursuivre un interminable monologue intérieur. En dépit de la meilleure volonté, chacun avait fini par l'ignorer et à le traiter comnle une chose. Ce qui navrait profondément notre directeur. Une idée, que je trouvais lumineuse, me traversa l'esprit: «Enfin voilà quelqu'un qui ne communique pas!» Comme je n'avais pas résisté au besoin de faire partager nla trouvaille, lnon hôte remarqua: «C'est bien là le paradoxe de l'autiste. Son refus de la relation est si grand qu'il croit avoir trouvé la stratégie absolue: ne pas communiquer du tout. Mais son malheur réside dans le fait que son comportement est en fait un nlessage; il nous dit: «Je ne communique pas». Donc il COffilnunique. On ne peut pas ne pas communiquer».
Si vous pensez que ce stage était un rêve, vous avez raison.
Maurice Nanchen psychologue-psychothérapeute à l'Office médico-pédagogique
valaisan
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Il cauri, il cauri, le Rhônasson •••
LI n ami, qui fit ses classes il y a quelques décennies, m'a un jour confié une anecdote
savoureuse:
A10rs que le «régent» faisait entonner à toute la classe un vibrant hommage à la «vallée où le Rhône a son cours», mon ami s'obstinait à comprendre: «vallée où le Rhônasson court». Je ne pense pas que cette méprise frisant l'antipatriotislne primaire ait été découverte. J'ai bien peur que, si tel avait été le cas, le régent se serait senti tenu de sanctionner cette suffixation aux échos familiers peu dignes de notre honneur cantonal.
Les 1110dèles conventionnels «rigides) de la communication, basés sur une approche téléphonique (un émetteur produit un message décodé par un récepteur) ont bien de la peine à rendre compte de ce type de dysfonctionnement.
Autrement dit, ces modèles rendent compte d'une comnlunication qui fonctionne et non des éventuels «ratés»,
Une approche nouvelle propose de tenir compte des outils cognitifs à disposition en rapport avec la prestation à fournir.
Pour tenter d'être plus clair, examinons le cas de notre petit anarchiste. Le jeune homlne a bien sûr fait une «faute}), mais il a aussi résolu de manière tout à fait ordinaire un problème de communication. Cela n'excuse rien, bien entendu, nlais cela explique l'origine de la difficulté.
L'interprétation dans laquelle «le Rhônasson court» s'effectue en l'absence de la référence lexicale «avoir son cours}). Ne connaissant pas cette expression, l'enfant lui substitue une séquence qui lui parait la plus probable. Quoi de plus
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normal d'imaginer qu'un fleuvel
connu pour son impétuositél puisse comir? Quoi de plus normal que l'on attribue une touche affective, grâce à un suffixe diminutif, à ce même fleuve chéri pour ses bienfaits? (Le problème étant que le même suffixe diminutif peut s'interpréter également comme étant péjoratif) .
Ce type de démarche constitue de fait fa règle même de la communication ordinaire en vigueur entre les hUlnains, (voire dans d'autres espèces) dans laquelle les signaux émis reçoivent toujours l'interprétation la plus probable.
Le petit exemple cité tente simplement de démontrer qu'il vaut la peine de changer quelque peu notre vision des choses en essayant de renouveler quelques vieux schémas.
Les recherches sur ce genre de problèmes prendront certainement encore quelque temps avant de passer à de réelles applications pédagogiques, mais la voie est prometteuse et mérite le détour.'
Bien sûr, les enfants comprennent parfois les choses de travers, mais n'est-ce pas à nous de tenter de COIn prendre en quoi consiste ce travers?
Quoi qu'il en soit, une chose est certaine, le Rhônasson continuera de courir encore longtemps ...
Christian Ducret} Licencié en linguistique
du français moderne CO de Monthey
1: Sperber et Wilson, La pertinence, Ed. de Minuit, 1989.
Garder ses élèves
Les journalistes ont une règle d'or: garder leurs lecteurs le plus longtemps possible. Pour atteindre cet objectif, ils peuvent utiliser tous les moyens, pourvu qu'ils soient honnêtes. Ce n'est pas toujours le cas; les dérives ne sont pas si rares, mais c'est une autre histoire.
Ce souci de conserver sa clientèle n'est pas propre aux gens de presse; les enseignants devraient le partager. Certains d'entre nous méprisent cependant ce qu'ils considèrent comme du l'accolage. Pour eux, l'intérêt des études découle de son caractère obligatoire et utilitaire. La réalité scolaire leur démonh'e tous les jours le contraire mais ils s'obstinent, considérant que le «client» perdu est un «client perdanb>. Pourtant, à chaque échec, n'est-ce pas l'école qui laisse une partie de sa crédibilité?
A l'essentiel Revenons à nos journalistes. Le prelllier conseil qu'on leur donne concerne la matière à traiter. «Distinguez les éléments essentiels, accessoires et inutiles !» Cette règle d'or s'appliquerait avec bonheur à notre travail. Pourquoi tout apprendre? Choisissons dans nos programmes et dans nos manuels ce qui est vraiment essentiel!
Seconde consigne du manuel d'écriture: «Repérez dans l'accessoire ce qui viendra bien à point, détails piquants, éléments d'explication, notes d'humour ... ». Vous connaissez tous l'intérêt des élèves pour les anecdotes; en cela aussi, ils ne sont pas différents du lectorat d'un grand jomnal.
«Mesurez vos ardeurs!» Encore un conseil qui vaut de l'or. Pour l'homme de plume, il consiste à
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tenir compte du fait qu'au-delà de 4500 signes, nombre de lecteurs sont rebutés. L'enseignant, s'il veut accroître ses chances d'être suivi, veillera à éviter de noyer ses élèves sous un flot de paroles. «Parler peu, mais parler importanh> devrait constituer une des règles de base de notre métier.
Un discours imagé et concret
Ces conseils de fond sont complétés par des éléments qui touchent auX «spécificités de l'écriture conlmunicationnelle)), des spécificités qui n'en sont pas puisqu'elles s'appliquent aussi au discours oral. Notre manuel classe dans cette catégorie la phrase courte, les mots précis et accessibles, la formulation nerveuse et orale, le sens du concret et le recours à l'image. Si les lectems abandonnent un article
chaque fois que les mots longs ou compliqués ralentissent trop souvent leur lecture, pourquoi les élèves n'en feraient-ils pas de même? S'il est important pour un adulte qu'on traduise des hectares en terrains de football ou qu'on compare le nombre de victinles d'une guerre à la population de Sion, il y a fort à parier que ces procédés simplifieraient aussi la compréhension de l'enfant.
Reste le dernier point à traiter: la mise en page et ses titres accrocheurs, ses photos et graphiques bien choisis, ses intertitres destinés à relancer l'intérêt ... Le but premier, tant du journaliste que de l'enseignant, est de réussir l'acte de communication. Le lecteur doit être informé, l'élève instruit. Le titre devrait donner une information essentielle et inviter à la lecture. Suivi du «chapeau», il fournit
quelques éléments importants d'information. Il convient de faire de mênle en classe, en donnant d'elllblée le chemin à suivre, avant l'heure de l'évasion onirique. Une leçon n'est pas un roman policier où l'on ne découvre le nom du coupable qu'à la dernière page.
Pas raccoler, séduire Ce parallèle entre communication écrite et enseignement pourrait se poursuivre à l'envi. Il semble évident que tout communicateur doit intéresser et séduire. Une séduction honorable à ne pas confondre avec du raccolage. Ce n'est pas le journaliste qui doit plaire, mais bien son texte; le travail de conlmunication de l'enseignant se situe dans la même ligne.
P. Vetter
--------------Analyse transactionnelle et communication
Un «outil» pour développer la motivation
'
1 suffit d'entrer dans une salle des maîtres, de discuter avec des enseignants pour entendre évo
quer comme une difficulté insurmontable «l'inappétence scolaire» de bon nombre d'élèves. Cette démotivation peut devenir contagieuse et atteindre également l'enseignant.
Dans cet article, je me propose de présenter quelques concepts d'analyse transactionnelle qui aident l'enseignant qui les met en œuvre à apprécier son action professionnelle et qui invitent l'élève au changement.
Mais qu'est-ce que celle analyse transactionnelle?
~'analyse transactionnelle, que J abrège désormais A.T., est une
R~. O,tobre 1996
théorie psychologique inventée par Eric Berne, médecin-psychiatre, vers la fin des années 50. Elle s'est développée, enriclùe par les apports de nombreux collaborateurs de Berne. Elle est connue du grand public dès les années septante grâce à la parution d'ouvrages de présentation qui sont devenus des best-sellers, en particulier le livre de BerneJ «Des jeux et des hommes».
Certains mots caractéristiques de concepts A.T. sont devenus monnaie courante: Victime, Jeu psychologique, l'Enfant, etc.
Quelques raisons de goûter à l'A.T.
1. Elle développe, parallèlement aux concepts, une vision éthique
du monde, des personnes. Je citerai CQlllme exemple:
- «Les membres certifiés en A. T. reconnaissent la dign.ité de chaque être humain, indépendamment de Sail
statut physiologique, psychologique, social ou économique.
- Ils s'engagent à fournir à leurs clients les meilleurs services possibles.
- De par leurs actions, ils visent à développer la personnalité du client, la cOl1sciel1ce de leur digl1ité, de leur responsabilité personnelle, de leur autol1omie.»
Il m'apparaît que tout enseignant peut adhérer à ce code déontologique.
2. Elle fournit des concepts simples, non simplistes COlllme beaucoup le croient, pour analyser les
IS
.....
. .. . . . . .. ' ..
Position de vie Croyances sur SOI-meme Je ne suis pas OK «le n'y arriverai jamais! plus je travaille, moins je comprends. - Le les autres sont OK prof va sûrement me critiquer et me comparer aux autres qui D
Il
réussissent.» Je ne suis pas OK, «L'école ne sert à rien! on nous fait apprendre des stupidités,
l'ambiance de classe est nulle et le prof!l'est /Jas sympa!» les autres ne sont pas OK Je suis OK, «Si j'avais un autre prof, j'y arriverai, c'est certain. C'est à cause les autres ne sont pas OK des autres que je ne réussis pas.» Je SUIS OK, «C'est difficile et je peux y arriver. De quoi ai-je besoin? à qui le les autres sont OK demander? Ciuelles sont l!!s options?» .
dysfonctionnements dans les relations et offrir des pistes de solution.
Comment développer la motivation?
R. Viau (La motivation en contexte scolaire, St-Laurent: 1994) en donne la définition suivante: «c'est un état dynamique qui a ses origines dans la perception qu'un élève a de lui-même et de son environnement et qui l'incite à choisir une activité, à s'y engager et à persévérer dans son accomplissement afin d'atteindre un but.»
J'apprécie cette définition car elle contient trois aspects fondamentaux:
• c'est un état dynamique, susceptible de varier dans le temps. Tout n'est donc pas joué avec nos enfants;
• elle s'observe à l'engagement et à la persistance de l'effort de l'élève;
méconnaissance
• elIe dépend de la perception de 1' élève de son environnement scolaire, de l'attitude de son enseignant, de l'appropriation des buts du travail scolaire ainsi que de la perception de lui-même, de ses capacités, de ses intérêts, de ses projets.
Cette définition, centrée sur l'élève, montre qu'il est le sujet du développement de la motivation. L'enseignant ne peut pas le motiver, il ne peut «que» - et c'est déjà énorme - soigner son attitude et la qualité des messages qu' il offre.
Actions sur la perception de soi
L'estime de soi, la perception que chacun d 'entre nous a de sa propre valeur, dépend du regard que nous portent les autres, tant sur la manière dont nous agissons, que sur ce que nous sommes. Pour exemple, les messages que nous entendons à ce sujet.
Nous développons à cette occasion ce que l'A.T. appelIe une position de vie (tableau 1).
Pour faire évoluer cette estime de soi, chaque enseignant peut offrir des messages d'encouragement, des messages d'évaluation de manière précise.
Le tableau 2 ci-dessous montre les types de messages possibles:
2 catégories:
- la reconnaissance de l'autre, et de la réalité;
- la méconnaissance de }' autre, et de la réalité.
Les cases grises contiennent des messages destructeurs, messages à rayer de ses interventions éducatives.
Les cases blanches proposent des messages constructifs, aidant à la construction de l'estime de soi que je vous engage à tester en classe, voire avec vos proches.
reconnaissance reconnaissance méconnaissance FAIRE ."JJ!i:>IJ travail e~r (j'une j «Tuf ais des erreurs de «Tu présentes ton "«fa r~iihèrche eSt génlale1 ,
.TalllainJersonne n'a tàit lIutlque chose d'aus#
hype'"/,oùlllb
ACTES "II/pielilé ACTIONS incommellsul'â"blè,»
«C'est null il Il 'y a rien ele bon dans tOIl
travail!»
ÊTRE .C'est Impo,fSible de la personne te comprendre et de
ce qu'elle est t'apprécier! lU es nul! sa valeur en tu ne vaux rien!»
qualité dïndividu
exagération ou minimisation
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calcul! » «Tu copies en laissant 5 fautes d'orthographe,
c'est trop d'inattention.»
ilTu es colériQue'l»
rlfu es ~tllf);de !»>
honnêteté authenticité
travail à l'ordinateur; j'apprécie le soin dans la
présentation.» «Ton exemple est
original et démontre ton appréciation sur ce
ooint .• «J'apprécie de te
connaître!» «Je t'aime!»
honnêteté authenticité
«Bie/! Sa,. IIlIe ie ('aime, l'ajme tout le mondel» "Tu es gélllal, 'Supe~!»
exagération ou minimisation
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La sincérité, J'honnêteté et la précision font la qualité des messages. Rien ne sert de dire à un enfant: «Tu aS bien travaillé» ou «tu es génial» si je pense le contraire ou si je ne dis pas précisément en quoi tu es si génial.
L'attitude du maître est en cela très importante. Lui, également, peut se situer dans une position de vie:
OK-/OK-: "Je ne peux rien faire avec ces élèves-là! Je suis incompétenth>
OK- / OK +: «Je suis trop vieux pour adapter mon enseignement. Les jeunes y arrÊveront.»
2. OPPRESSION: obligation :«Il faut», ... (<tu dois», .. «C'est interdit!»
répression : «Va derrière la porte !» - «Apporte-moi ton carnet scolaire que j'y inscrive une remarque!»
3. DÉPRESSION: «Mon pauvre! que veux-tu que je fasse avec toi?»
(( j'ai tout essayé." je n 'y arriverai jamais avec toi!» renforcé par les messages non-verbaux d'impuissance, de découragement.
Ou, à partir d ' une position de vie plus constructive: (tableau 4)
3. ÉMOTION: «Chouette tO/1 travail!» - «Je suis déçu que tu ne tiennes pas ta parole.»
«Je suis content que tu sois guéri et de retour en classe.» «Je suis fâché quand tu fais ceci.»
L'A.T. offre encore de nombreux outils pour se comprendre soimême et inviter autrui à évo1uer avec nous.
Je vous invite à tester ce type de Inessages, à observer la réaction des enfants et mesurer le développement de leur motivation.
Attlnlde de base Typcsdc Action Wucattve Il ~mportements ~jslon messa.2es de l'apprenant de l'aoorenant OK+ / OK-: «Je n'ai pas fait
toutes ces études pour m'occuper de gamins si stupides!»
PROlECIlON prescription RÉAUSAllON SCtNARIO DE CONFIANCE . GAGNANT,. en SOI ct en PERMISSION exploration DÉCOUVER1B INTER-
l' éUve DEPENDANCE OK+ / OK+: «C'est vrai, enseig/1er ,, 'es t pas si facile, mais ensemble, avec les élèves nous ferons de notre mieux, cJmcun de notre c6té.»
+ (+ &M:onON cltpreuion l'ManON AUTONOMIE
De notre position de vie dépendent également des messages bien typés.
Le tableau 3 en fournit une schématisation:
Messages scolaires:
1. PRESSION: «Et si tu faisais comme ceci, je suis certain que cela irait mieux.»
Messages scolaires:
1. PROTECTION: prescription positive: donner des directives à
l'atelier: «Four ce travail, mets des lllnettes de protection!»
en classe: «Commence par traiter ce point.» - «Fais ceci pour demain.»
Donne un cadre, des repères sécurisants pour l'enfant.
«Tu devrais faire ceci» suivi de «Tu vois, j'avais raison, maintenant tu as fait juste. »
2. PERMISSION: "Que veux-tu faire? «Allez, cherche. Tu peux trouver.) «Vas-y, je te fais confiance.» «Tu peux te tromper, ce n'est pas grave.»
Altitude de base Types de Action 1 C?mportements Décision messages éducative de l'apprenant de l'aoorenant
PRESSION condilionnement SURADAPrAl10N
MtFIANCE SCÉNARIO DE
obligat ion SQUMlSSlON cP'ERDANT,. vls·iI-vls d, OPPRESSION DÉPENDANCE
l'él he répress ion ADAPl'All0N • ( + + (. soumise ou rebelle INCOMPÉTENCE
Il
DÉPRESSION détachernent DJ::PRBSSION
~~ - Odobre 1996
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Denis Theubet, maître de pédagogie Ecole normale de Bu rier
Analyste transactionnel certifié
Pour en savoir plus
M.-J. Chalvin, Analyse transactionnelle et enseignement, Paris: Nathan, 1995 (présentation de l'utilisation des concepts de l' analyse transactionnelle en classe).
C. Steiner, Le conte chaud et doux des chaudoudoux, Interéditions (conte qui invite chacun de nous à offrir des signes de reconnaissance bons pour tous ceux qui nous entourent).
1 OK signifie apprécier l'autre et soimême avec ses qualités et ses défauts.
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«Objectif grandir»
Favoriser le ~~ 1) ans le précédent numéro de
Résonances, il ~tait qu~s.tion de l' introductlOn offIcIelle
dans les classes valaisannes d' «Objectif grandir», programme d'éducation générale et promotion de la santé.
Sans revenir sur ce qui a été dit, un dossier traitant de la communication à 1'école se devait de faire une place à un tel programme, du moins à l'axe traitant plus particulièrement des relations avec autrui. Afin de découvrir «Objectif grandir» de l'intérieur, deux enseignants ont accepté de donner leur avis après une année d'expérimentation. Un bilan encourageant.
Au centre du programme pédagogique «Objectif grandin>, il yale développement de la communication afin d'améliorer les problèmes relationnels des élèves à l'école, dans leur famille et dans tous leurs autres lieux de vie. Ce programme d'éducation générale et promotion de la santé, créé par Mandat Plus Prévention, vise à permettre un travail précoce de prévention des déviances, des accidents, des toxicomanies, des abus et de la maltraitance. Les thèmes abordés s'articulent autour de trois axes: «moh, «nloi et autrui» ainsi que «moi et 1110n environnement» .
Par le biais de fiches proposant des activités allant de la simple discussion au jeu de rôle, l'objectif plincipal du domaine regroupé sous l'appellation «1l10i et autrui» est de développer la communication, la vie en groupe et les relations humaines hannonieuses. A ce propos, dans le guide rédigé par Daniel Pellaux à l' intention des enseignants, on trouve les informa-
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tions suivantes: «Ce domaine traite de la communication dans et hors de la classe. Les activités proposées favorisent et encouragent les relations entre les enfants. Ils se découvrent les uns les autres, avec leurs richesses personnelles, leurs différences et leurs handicaps. Ils apprennent à résoudre les problèmes d'exclusion et les conflits inévitables dans un groupe. Les pressions négatives sur soi son t abordées pour aider les enfants à faire face sans perdre confiance en eux.» Originalité du programme: il nécessite un véritable partenariat avec les parents. En privilégiant ainsi l'acquisition des compétences communicatives, «Objectif grandir» Inarque une évolution fondamentale dans la manière de concevoir l'éducation.
Deux enseignants livrent leurs impressions .. ,
L'année dernière, quinze classes du Valais romand ont expérimenté «Objectif grandir». En posant quelques questions à deux d'entre euxl on comprend mieux les raisons de l'enthousiasme général pour cette démarche.
Christiane Antille a expérimenté «Objectif grandir» l'année passée avec ses élèves de Se année à Sierre. Globalement, elle se dit très positive par rapport aux activités proposées.
Il en est de même pour Didier J acquier, enseignant à Vernayaz, qui avait l'an dernier des élèves de 6c année.
Avez-vous le sentiment que le programme pédagogique proposé par «Objectif grandir» a permis d'améliorer de façon significative
la communication avec vos élèves et entre les élèves?
Christiane Antille. Ce que je constate, c'est que les élèves en redemandent. Ils découvrent des choses sur eux-mêmes et apprennent la tolérance. Cependant, conlme je n'ai pas eu ces mêmes élèves avant, je n'ai pas vraiment de point de comparaison. Intuitivelnent, je dirais pourtant que la communication s'est - en partie - améliorée.
Didier Jacquier. Oui, avec les élèves et entre les élèves. Par ailleurs, cela m'a aussi penuis de relativiser certaines difficultés. Ce qui me paraît inlportant dans ce progranlnlel c'est que les élèves sont davantage considérés comme des personnes et ne sont plus seulement là pour restituer des savoirs.
Votre pratique pédagogique s'estelle modifiée après une année d'expérimentation?
C. A. En laissant davantage la parole aux élèves, j'ai appris à gérer différemment le temps à disposition. Je me situe dans un processus d'évolution: une chose en amène une autre, mais ce n'est pas un renversement total de vapeur.
D. J. Oui, peut-être par une prise de confiance plus grande. Certains enseignants seront rassurés en se rendant compte qu' il n'y a pas une seule ligne pédagogique pour faire passer un message, lnais bien plusieurs Inalüères de parvenir au même résultat.
De façon générale, quel est votre avis par rapport aux thèmes et aux questions abordées?
C. A. Je ne peux avoir qu'un avis positif étant dormé quI on avait une grande latitude puisque rien n'avait été fait avant. Pour nla part, j'ai puisé dans le programme de la 1" à la 5' en adaptant les thèmes choisis au niveau de mes élèves et j'ai complété avec des thèmes que j'ai empruntés ailleurs. Dès le moment où l'on comprend la démarche, d'autres thèmes peuvent être traités à la demande des élèves, ou en fonction des événe-
R~ -Octobrol996
ments qui se produisent dans la classe durant l'année.
D. J. Tout dépend de la façon dont on applique la méthode. Il ne faut pas considérer les thèmes abordés comme des relnèdes à une situation délicate. Il faut les voir dans le sens de la prévention. Ce n'est pas à l'enseignant de donner des solutions: son rôle est de susciter un échange d' idées entre les élèves. La richesse de la démarche vient du fait que ce sont les élèves qui proposent des pistes. Ce processus de découverte et non de transmission de savoirs modifie un peu l'esprit de l'enseignement. C'est un peu comme si l'enseignant travaillait sans filet.
Un tel programme répond-il à un besoin réel de l'école?
C. A. Oui, je pense. Preuve en est que les parents tenaient à ce que cela Se poursuive.
R~ -Octobre 1996
D. J. En discutant avec les parents, on s'aperçoit vite de la nécessité d'une plus grande collaboration entre l'école et la famille . Suite à l'expérimentation d' «Objectif grandin), le systèlne des réunions avec les parents st est Inodifié. Au lieu de parler avec eux uniquenlent des résultats de leurs enfants, nous réfléchissons ensemble autour de thèmes éducatifs.
Et si vous deviez donner un avantage l mais aussi un inconvénient d' «Objectif grandir» ...
C. A. Question difficile. C'est probablement des choses que l'on faisait avant occasionnellementl mais en ayant l'impression de voler du temps à d'autres branches. En donnant à la communication une place dans la grille-horaire, on déculpabilise l'enseignant. De plus, les outils reçus nous permettent d 'aller plus loin dans l'approche.
Je ne vois pas d'inconvénient. Dans la pratique, peut-être que la collaboration avec les parents ne va pas aussi loin que celle préconisée par "Objectif grandir». Cette situation est probablement plus visible en ville où les gens se connaissent moins bien que dans les villages et par conséquent osent souvent moins s'impliquer. La coopération avec les parents et avec la société pourrait certainement être plus intense encore.
D. J. Le principal avantage, c'est une nouvelle façon de concevoir l'enseignement où la frontière entre savoir et éducatif se fait plus mince.
Pour ce qui est des inconvénientsl je n'en vois aucun. Reste cependant à juger à long terme de l'efficacité sur les élèves de l'esprit qui découle d' "Objectif grandir».
Propos recueillis par Nadia Revaz
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HOMMAGE
M. Joseph Guntern 1~ le DIP
M. Joseph Gllntern a été nommé chef du Service de l'euseigllemellt secondaire ell 1968. Il avait exercé précédemment les fonctions de professeur et d 'inspecteur. M. Guntern est titulaire d'ull doctorat en histoire. Il s'est formé aux u"iversités de Fribourg, Zurich, Bâle et Paris. Il quitte 5011 poste, mais ce ,,'est pas pour s'installer dans une retraite désœuvrée; il va réaliser plusieurs projets de recherche dans son domai"e favori, {'histoire. Le chef du VIP relld hommage à cet homme de culture et de seroice public.
A près 28 ruulées passées à la tête du Service de l'enseignement secondaire, M. Joseph Guntern nous quitte. Nos vœux très chaleureux 1'accompagnent dans cette nouvelle étape de sa vie, qui sera sans doute aussi active et féconde que les précédentes. On est frappé de prime abord par la distinction et la réserve de M. Guntern. On pourrait croire que rhomme est sévère ou distant. Cependant, on découvre bientôt chez lui une nature attentive, courtoise, sensible à J'humour des faits et des situa tions. S'il est éminemment discret, il n'en est pas moins curieux et capable d'enthousiasmes. Ces qualités lui auront été précieuses dans une période où l'enseignement secondaire a enregistré de nombreuses mutations, où il a bousculé les habitudes des parents, des responsables scolaires et des enseignants.
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Conscient de la richesse que représente le bilinguisme de notre canton, M. Guntern s'est attaché à en répandre le goo.t, à rapprocher les deux communautés linguistiques, à faire valoir l'enrichissement que procure l'interpénétra tion de deux cultures.
Ses qualités humaines et ses ressources intel1ectuelles ont faH de lui un interlocuteur très apprécié des autorités politiques et des enseignants, EUes ont conféré à ses engagements une autorité naturelle forte, Elles lui ont permis d'accompagner
avec sérénité les principales adaptations et transformations intervenues dans l'enseignement secondaire au cours des trois dernières décennies, soit notamment:
• la décentralisation de l'enseignement secondaire du 1er degré par la création des centres de cycle d 'orientation à partir de 1974 et la réduction progressive à 5 ans de la durée des études conduisant à la maturité classique;
• l'introduction des nouveaux types de matu.rité reconnus par la Confédération: la maturité socio-
économique de type E et la maturité langues modernes de type 0;
• la planification des écoles supérieures de commerce et l 'ouvertrne des premières classes de maturité professionnelle commerciale;
• la création et la mise en place de l'Ecole suisse du tourisme (EST) ainsi que des Ecoles supérieures de cadres pour l'économie et l'administration (ESCEA);
• la généralisation de la mixité dans toutes les écoles secondaires du canton et l'égalité dans la formation entre filles e t garçons;
• le développement des échanges d'élèves et de classes entre le Haut et le Bas-Valais, d'abord;
• l 'achat par l'Etat des immeubles du Collège pour jeunes filles de «SainteMarie-des-Anges» et sa transformation en Collège cantonal de 1a Planta;
• l'intégration des élèves et des classes du Collège des jeunes filles de «Regina Pads» dans le Collège de l'Abbaye de St-Maurice et l'achat de l'immeuble par l'Etat pour les besoins de l'ESCEA;
• les constructions du Collège des Creusets, de rEcole supérieure de commerce de Martigny ainsi que l'extension, la transformation et l'assainissement du Collège de Brigue.
L'activité de M. Guntern a largement débordé les frontières cantonales. Appelé à
R~ -Octobr. 1996
représenter le Valais au sein des conférences romandes et suisses de l'instruction ' publique, il s'es t révélé un remarquable ambassadeur de notre école.
L'engagement professionnel très intense de M. Guntern ne l'aura pas détourné des activités sociales. Ainsi a-t-il présidé nombre d 'associations dont la Société des auditeurs et des téléspectateurs du Haut-Va lais, le Rottenbund, la Société
d'histoire du Haut-Valais. Il siège aux comités directeurs de la Société de radio-télévision bernoise (RGB) ainsi que de la Société de radio de Suisse alémanique et rhéto-romane (DSR).
M. Guntern a su réserver, dans cette activité foisonnantE:, des espaces de liberté pour se consacrer à la lecture, à la recherche et à l'écriture. On lui doit de nombreuses publications. Il s'est intéressé aux contes, lé-
gendes et récits de la Suisse et du Valais, à l'histoire du Collège de Brigue durant la période où les jésuites y exercèrent leur magistère, à la formation des jeunes filles valaisannes en Valais au XVIIe siècle, à l'histoire de l'école sédunoise durant la même période, à la peste dans notre canton.
Connaissant sa curiosité et sa vigueur intellectuell e, nous ne doutons pas que M. Guntern profitera de la
libelté que lui offre la retraite pour intensifier son travail de chercheur et d'historien. il continuera ainsi à être ce qu'il fut durant toute sa vie: un homme de culture e t de service public. Nous lui exprimons notre reconnaissance et lui adressons des vœux très cordiaux.
LE CHEF DU DIP
Serge SIERRO
Chef de service, humaniste et homme de cœur
Gomme doyen du corps des inspecterns secondaires, il m'échoit
l'honneur d'associer l'ensemble du personnel du Service à l'hommage que rend M. le chef du Département de l'instruction publique à la carrière de M. Joseph Guntern.
Après plus de vingt ans de collaboration féconde, plusieurs traits d e sa personnalité me sont familiers et je voudrais brièvement présenter:
• le chef de service
• l'humaniste
• l'homme de cœur
Le chef de service M. Joseph Cuntern a dirigé le Service ca ntonal de l'enseignement secondaire sous l'autorité de quatre chefs du Département de l'instruction publique, Messieurs les conseillers d' Etat Marcel Gross, Antoine Zufferey, Bernard Comby et Serge SIerra.
Sous la magistrature de M. Gross, il a œuvré à la mise en application de la
R~ -Octobr. 1996
Loi sur l'instruction publique de 1962. Cette réalisation, œuvre de pionnier, a permis en particulier de légiférer sur la prolongation de l'année scolaire, l'annualisation de l'engagement et de la rémunération des enseignants, la création des futures écoles secondaires du premier degré, .. ,
A partir de 1974, sous l'ère de M. Zufferey, ce fut l'implantation du cycle d'orientation. M. Guntern qui a toujours considéré le Valais comme un seul canton a, par son travail acharné, mis en place les quelques quarante cycles d'orientation, Il a su régler, avec élégance et bon sens, tous les différends,
Sous l'autorité de M. Comby, M. Guntern a participé, dès 1986, à la réforme permettant la modernisation du cycle d 'orientation et la mise en place des nouvelles écoles du degré tertiaire.
Avec M. Sierro, l'actuel chef du Département de l'instruction publique, M. Guntern s'est engagé pleinement dans la r éforme
Education 2000. Il était le répondant du module 6 traitant des relations entre écoles publiques et écoles privées. Spécialiste de ce domaine, il a développé une collaboration intelligente et raisonnée avec le monde de Yenseignement privé.
Mais, c' est surtout dans ses tâches quotidiennes que M. Cuntern a montré son professionnalisme. Il a su faire profiter ses collaborateurs de son expérience. Ces quelques maximes lui reviennent:
• Pourquoi com pliquer quand c'est simple?
• Peu de papier, plus de contacts humains!
• Une séance qui dure plus de deux heures n'est plus efficace.
• La responsabilité doit incomber à une seule personne.
L'humaniste
Tous les collaborateurs et toutes celles et ceux qui ont côtoyé M. Guntern ont pu remarquer sa vaste culture et sa manière cl' aborder
tous les problèmes avec humanisme.
Après des études de grec et de latin, M. Guntern a suivi une formation universitaire en histoire et en littérature. Le Docteur Joseph Guntern est l'auteur de nombreux ouvrages sur l'histoire du Valais.
Comme ancien président de la Rottenbund et actuel président de la Société d'histoire du Haut-Valais, le Docteur Guntern porte le souci de la diffusion de la culture et de la science à toute la population du canton. Il a d'ailleurs toujours encouragé chaque établissement scolaire à devenir un centre culturel régional
En Hnguiste averti, M. Guntern a encolU'agé le renouvellement de l'enseignement des langues allemande et française dans les deux parties du canton.
L'homme de cœur
A pprécié de ses collaborateurs pour sa courtoisie, M. Guntern a, dans toutes ses décisions, fait preuve de
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cœur et de bon sens. Ses qualités humaines lui ont permis de conduire avec succès les grands projets qui lui ont été confiés. Il a toujours su maintenir des contacts privilégiés avec des personnalités extérieures à renseignement, lui pe.rmettant ainsi d'appréhender les
différentes questions sous un angle autre que pédagogique.
Qu'il soit remercié pour le travail effectué durant ces vingt-huit années à la tête du Service cantonal de l'enseignement secondaire. Nous lui souhaitons une
FORMATION CONTINUE
bonne reh'aite et plein succès dans les activités qu ' il a projetées pour cette nouvelle étape de sa vie.
Anton Riva Inspecteur
des cycles d'orientation du Haut- Valais
Festival «La Formation en fête»
Pour la première fois en Suisse (et sur le modèle anglais), la Fédération
Suisse pour l'Education des Adultes (FSEA) a lancé l'initiative d'un festival baptisé «La Formatiol1 en fête)) qui aura lieu du 24 au 30 octobre 1996, sous le thème «Plaisir d'apprendre, s'ouvrir à la vie». Le festival est patronné par un comité national comprenant de nombreuses personnalités politiques, économiques, artistiques et culturelles, sous la présidence de Jean-Pascal Delamuraz, président de la Confédération.
L'originalité de ce festival est de proposer sur le plan suisse des centaines de manifestations Gournées portes ouvertes, cours échantillons ... ) et d'expositions, mais d'une manièl·e décentralisée. En effet les cantons (et leur coordina teur respectif) ont la charge d 'organiser leur festival à leur guise, un festival qui répond à un besoin de formation de la part des adultes.
Les principaux objectifs du festival sont d'encourager les adultes à se former; de sensibiliser ceux pensant que la formation n'est pas faite pour eux; de montrer
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qu'apPl·endre peut-être un véritable plaisir qui favorise son évolution personnelle et non pas un calvaire inintéressant. Le festival informe aussi le public sur les multiples possibilités de formation et sur les différents organismes concernés par ce problème. Un del·nier objectif serait la création d 'un réseau entre tous ces organismes afin de répertorier et de faciliter une diffusion plus complète et efficace de la formation pour adultes.
Conférence à Sion Pour COUTonner le festival, une conférence aura lieu le lundi 28 octobre à l'aula du Collège des Creusets à 19 heures sur le thème de la formation continue pour adultes .
Durant la première partie, le module concernant la for-
mation pour adultes dans le cadre d 'E 2000 sera présenté; puis dans la deuxième partie on découvrira le fonctionnement d'Wle entreprise d 'entraînement, les possibilités d ' une maturité pour adultes et un exemple de formation d' adultes qui permet l'enseignement de la danse et de la gymnastique.
Afin d'animer et d 'entourer la conférence, plusieurs stands d'expositions, de démonstrations et d'informations vous attendent dans le hall d 'entrée du collège dès 14 heures.
Le programme détaillé de toutes les manifestations est disponible dans toutes les bibliothèques et particulièrement à la Bibliothèque cantonale de Sion (téléphone 027 / 60 45 67, le matin).
Durant la durée du festival, une ligne téléphonique Infotel est mise à disposition du public pour tout renseignement sur la formation continue au plan local, au numéro 027 / 6045 17 (heures de bureau).
Stéphane Rabaud
Coordinateur
EN RACCOURCI Vilains Bonzhommes
Enfin seuls, mon amour! la Belle Usine de Fully a((ueille à nouveou les Viloins Bonzhommes qui y jouent depuis le 20 septembre et jusqu'au 19 octobre une pièce intitu· lée . Enfin seuls, mon amour! ' Cette <omédie amoureuse est due à notre <olIègue Poul Moret (cl. Résonances de moi 96). Elle est mise en scène par Christian Brurhez. la musique du speetode a été <omposée par un outre enseignant, Jean-Mirhel Chappot. les représentations ont lieu tous les jeudis, vendredis et samedis à 20 h 30. Profitez des dernières représentations!
Sierre·Zinal
Film à disposition la rourse à pied Sierre·linol est oussi <onnu sous l'appellation Course des Cinq 4000. On la nomme ainsi rar en effectuant le par<ours, les porticipants (environ 2000 touristes et 1000 <oureurs) peuvent admirer cinq sommets de plus de 4000 m: le Weilshom (4506 ml, le linalrothorn (4221 ml, l'Obergabelhorn (4073 ml, le Cervin (447B m) et la Dent-Blonrhe (4357 ml. En 197B, un film de 16 mm, d'une durée de 65 minutes, fut réaUsé sur cette <ourse. Il retrace la 5- édition de Sierre·linal, nous montrant non seu· lement les touristes et les <ompétiteurs, mois aussi tous les à·rôtés de la <ourse: le travail des 300 bénévoles o((upés à distribuer les dossards, à ravitoiller sur le parrours, à masser les mollets fatigués, à prépa· rer les repas ... sons oublier égale· ment les magnifiques paysages, la fête après l'effort et la rourse des organisateurs. Ce film est à votre disposition, gratuitement, rhez Augustin Genoud, Rue de 10 Scierie, 1965 Savièse. Tél.: 027/25 15 55 et 027/395 15 55
R~ -Ottobre 1996
SCRABBLE
T'as de beaux Il, tu sais!
~ue Prévert me pardonne ce clin d ' œil à l' une des plus célèbres
rép ues extraite du film t<Quai des brumes». Mais la lettre E occupe une place privilégiée dans le jeu de Scrabble tant par le nombre de jetons (15) que par sa fréquence d 'utilisation (la première). Parfois muet le E revêt diverses accentuations (é, è, ê ou ë). Par conséquent, dans la recherche phonétique des mots, il faudra vous méfier de cette multiplicité et des pièges qu'elle engendre. Ainsi IN USITE peut se raccorder initialement par un S pour faire SINUSITE. Certains mots ont le E plus gros que le ventre puisqu' ils réussissent à tripler cette lettre dans leur construction (cas unique dans notre langue). Cette situation se présente pour les participes passés des verbes transitifs en EER et pour les adjectifs en EE. Les voici rubriqués exhaustivement Gusqu'à huit lettres):
CREEE - GREEE - GUEEE -AGREEE - TOREEE - DEGREEE - INCREEE - NUCLEEE - RAGREEE - RE-CREEE REGREEE CON GREEE - DELINEEE -ENUCLEEE - MAUGREEEPROCREEE et SUPPLEEE
Exenice 1
Le E marque le féminin sur la plupart des adjectifs, sur les participes passés des verbes transi tifs, mais aussi SUr certains adjectifs ver-
R~. Octobre 1996
baux. Ayez les E grand ouverts pour trouver, parmi les mots suivants, ceux gui peuvent être féminisés:
ECLAIRANT - ECHEANT -ECUMANT ENDORMANT - ENFANT - ENTRANT - EQUIT ANT - EXCEDANT
Le E intervient conune préfixe lui-même (généralement privatif): EQUEUTER - EGERMER ... mais figure également dans les constructions EN - EM - EPI -EQUI-EX
Exercice
Ne mettez pas tous vos E dans le même panier pour trouver les mots cachés derrière ces tirages dont les solutions acceptent les préfixes précités:
CEELNOR - DEEEMMRR -DEEEIIMP - BEEILOP -AEEGIPQU - AEEIRRTX -EEGPRRUX
Pensez aux diphtongues atypiques AE (maestro), EA (team), El (geindre), EO (néologie) et OE (soeur)
Exercice 3
Cela saute aux E: on peut toujours rajouter la marque du pluriel ou une désinence verbale aux mots suivants initialisés par E, mais il vous faudra ne pas avoir les E dans votre poche pour débusquer la solution non triviale:
EBURNEE. - .l'LAN. - EMBOUT. - ENCORNE. - EN· TRAI. - EPICE. - ERRAT. ESPERANT. - ESSAI. EVENTAI.
Exercice 4
Il s'agit de former des anagrammes à partir des lettres données en fin d e phrase. L'un de ces mots au moins commence par la lettre E.
1. Il s' ........ sur mon épau-le alors que d' habitude je lui connaissais plus de ......... pour affronter les difficultés journalières (AACEHNP).
2. Après s'être déchiré les habits dans l' ......... , il avait pu regagner la . ................... luxuriante (EEIINPR).
3. Ils s'.. en déjà les vendanges de l'autonme (AACENNVT).
4. Quelle était .... cette fleur (AEEEGLNT) !
5. Il s'.. . devant cette bien soudaine
(ADEFFNOR).
Exercice 5
Remplacez le E initial des mots suivants par une autre lettre. Chaque fois, le nombre de possibilités vous est indiqué entre parenthèses.
Exemple: EBOULER (1). Solution: A BOULER
ENTUBER (1) - EMENDER (1) EOLITHE (1) ECHARS (1) - EM BU (1) -EBATIRE (1) - EBOUTER (1) - EBRASER (1) - EOLIQUE (3) - EUBAGE (3)
Voilà les E sont faits, rien ne va plus!
Jacques Berlie
Solutions
1. Us acceptent tous le féminin!
2. Enclore - emmerder -épidémie - épilobe -équipage - extraire - expurger
3. Eburnéen - éland - embouti - encornet - entrain - épicéa - errata -espéranto- essaim -éventail
4. Epancha et panache -épinier et pinière -avancent et encavant -élégante et gantelée -effondra et offrande
5. Intuber - amender - oolithe . achars - imbu -abattre - abouter - abraser - colique, dolique et folique - aubage, cubage et tubage.
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CARTE BLANCHE
Enseignement, entre passion et sacerdoce
La mémoire est forcém ent sélective. De mes études secondaires, il y a bien
des années, j'ai souvenir, entre autres, d ' un professeu r, Charles Bur ki, qui à }' époque donnait aux classes de maturité, un CQurs d ' histoire na tionale. Ce m aître avai t l' habitude de d emander à ses élèves de se munir, en déb ut d 'année, d ' une dizaine d 'en veloppes de grand format dont les intitulés portaient sur la politique locale, nationale, internationale, la culture, les faits divers, etc. Chaque semaine, nous d evions trouver et décou per, dans les journaux, trois ou quatre articles susceptibles d ' intérêt . Dans ce tem ple du classicism e et d e l'abstraction qu'était le Collège de Calvin, la dém arche paraissait insolite, mêm e aux collégiens, qui suivaient ce cours avec une cer taine condescendance e t répugnaient à utiliser les ciseaux.
Je ne me souviens pas de quoi il était question au fil d es leçons, mais j'ai gardé d e ce tte époque une propension forte à la lec ture, osera i-je le dire, quotidienne des quotidien s. Une journée n'est pas complète tant q ue je n'ai pas parcouru trois ou quatre journaux, comparé des points de vue divers SUl'
un mêm e sujet, noté une citation intéressante ou une référence utile. Cette activité a le m érite d 'entretenir un certain niveau d e cap acité de lecture rapide, mais elle permet surtout de relever la multiplicité des vérités, voi-
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re pa rfois la vanité de certains faiseurs d'opinion qui , for ts d e leur traitem ent de tex te, croient pouvoir d onner à tous d es leçons sur tout.
La rentrée scolaire m et en verve tous ceux qui, mieux que les enseignants, mieux que les responsables scolaires, savent ce que devrait êt re l'école. Mais commençons par cette a ffirmation ém anant d ' un pays voisin: «Seul le bon sens permet de gou verner!» Fort beau, Monsieur le premier ministre, mais le bon sens des élus n'est pas le m ême que celui d e l'opposition. Pa r conséquent, tout changement de majorité entraîne u n changement d e sens. Alors, la formule mathématique faisant la somme de deux sens opposés conduit-
elle au non-sens ou, comme le disait le regretté Coluche, la politique est-elle l'ar t d e «mettre un frein à l' immobilisme»? Mais les politiciens ont aussi d e bonnes idées. Par exe m p le, la propos iti on d 'une loi qui viserait à «limiter le poids des cartables scolaires qui ne devraien t pas dépasser les 10 % du poids de ['élève» 1 mériterait le meilleur sort . Elle fera it peut-être réfléchir certains auteurs d e manuels qui considèrent que le plus es t le mieux, réduirait le coût d es fournitures scolaires, et, par voie d e conséquence, simplifierait le travail de ceux q ui croient q ue bien enseigner c'est soumettre obligatoirement aux élèves, au risque d 'overdose, la total ité d es exercices figurant dans un manuel.
Ces jours derniers, nous apprenons encore que:
- le nombre d es chôm eu rs augm ente, mais d ans un moindre pourcentage que la rétrib ution d es dir igea nts, ce qui d evrait encourager nos élèves à viser haut;
- selon un point d e vue, l'écon omie va mal parce que les gens ne consomment pas assez; d 'après le Candide contemporain, la solidarité par le partage du travail et du salaire serait la panacée; en d' autre termes, travaillez m oins, gagnez moins, d épensez plus : es t-ce ce qu'on appelle la mathématique post-moderne?
- à Zurich, une maison close pourra it ê tre ouverte, problème de logique ou question de sém antique?
- Philippe Meirieu publie un nouvel ouvrageZ d ans lequel il mont!'e que le pédagogue d oit ren oncer à «fabriquer l'autre» pour fournir à ses élèves les conditions qui leur permettent de se form er par eux-mêmes; aura-t-il plus d e chance que tous ceux qui l' ont p récédé dans cette voie d epuis Socrate?
- ,les jeunes suppléants nouvellem ent en gagés sont tout à fa it compétents pour assurer leur mission; les responsables de la forma tion d es enseign ants apprécieront.
- d e nombreuses entreprises se félicitent de réduire leurs effectifs sans recou-
R~- O"obr.1996
rir au x li ce nciem ents; voilà de quoi rendre optimistes les jeunes à la recherche d'un p remier emploi.
_ les accidents de football coûtent 60 millions de francs à la CN A; à quand l'air-bag pour footballeur?
_ l'école n'a guèr e évolué depuis un siècle et les réformes, ou plutôt les «réformettes» ont seulement «perm is allX spécialistes de la pédagogie de se gargariser de leurs succès et aux hommes politiques de convertir en capital électoral des replâtrages cosmétiques»3. Q u e les en seignants qui peuvent continuer à enseigner comme au début du siècle lèvent la main !
- les enseignants japonais s'insurgent et sévissent contre la mode qui incite les jeunes filles à montrer des chevelures «couleur de thé», c'est-à-dire châtain, mettant ainsi en cause un can on millénaire d e beauté féminine. Hors d u noir, point de salut scolaire!
- en France voisine, sous l'impulsion d'un ministre ancien sportif, on va mettre en place d e n ouveaux rythmes scolaires concentrant les apprentissages fondam entaux et ennuyeux (sic) le matin pour consacrer l'aprèsmidi aux activités culturelles et sportives. Les initiateurs d e ce tte réform e semblent ignorer qu'elle a déjà mobilisé les esprits i1 y a une trentaine d 'années, c'était alors le tierstemps péd agogique. Fort heureusem en t dans notre pays, grâce aux savoir faire des maîtres, français ou mathématique ne donnent pas inévitablemen t Heu à d es leçons ennuyeuses. Et curieuse Conception de la culture, e.ncore que cette con cephon soit très présente
R~ -Octobre 1996
dans nos q uotidiens, qui la cantonne au théâtre, à la musique e t au ciném a . Les sciences exactes et humaines, la p hilosophie ne sont-elles pas des éléments vitaux pour une vraie cul ture?
- une nouvelle méthode de lecture vient de naî tre; après les lettres en cou· leurs d e Gattegno, après les «costumes» de Préfontaine, voici l' alphabet sensoriel d e Régine Hurstel où le L a la forme d ' un lit et sent le lilas tandis que le B porte un bébé caché dans son ventre et le 0 prend la forme d ' un d auphin ce qui, une fois pour toutes, supprime l'ambiguïté d e ces d eux le ttres. Bravo pour l'en thousiasme et J'astuce d e l'auteur ... ma is un gad get péd agogique, aussi utile qu ' il soit ne réussit bien qu 'à ceJJ e ou celui qui 1' a inventé ! Apprend,.. à lire à tous, c'est d 'abord une volonté, du tem ps, e t la conscience claire que l'élève qui s'y a ttaque avec moins d e faci lité que ses cam arad es n'est pas un coupable dont les m anquem ents doivent être s tigma tisés, mais bien la victime d' un système pour qui individualisation et personna lisation demeurent de simp les ornements du discours.
Trêve de bavardage, nous n e sommes plus en un temps (nous ne l'avons probablem ent jam ais été) o ù l'on pouvait d éclarer: c'es t vrai p uisque je l'ai lu dans le journal.
Au-delà d u re tour souhai té par quelques-uns à une école qui détient la vérité et qui l' inculque, au-delà de l'enseignement des langues vivantes ou mortes d ont l'importance d ivise l' opinion, au-de là d' un ch angem ent de cap qui voudrait que l'enseignem ent d es m a thématiques en revienne à }' ap -
prentissage d es bonnes vieilles recettes p lutôt q ue d 'apprendre aux élèves à ra isonner de m anière cohérente et à résoudre de vrais problèm es, au-delà des doctrinaires e t des intégris tes de toutes tendances, saluons l'effort constant des milliers d 'enseignants qui cherchent patiemment et avec beaucoup d ' abnégation les meilleurs moyens pour aid er leurs élèves à se d évelopper, à se prendre en charge par eux-mêmes, à acquérir non seulement d es connaissances m ais aussi le goût de les enrichir et de les inscrire dans un système de pensée lucide et cohérent. n joue un rôle essentiel en favorisant la construction de personnes, de persmm alités, qui se tiendront debout par e11es-mêmes, sans gourou ni voyante extralucide, à l'abri des outrances et des paradis artificiels.
Car ce sont ces jeunes qui formeront les forces vives de notre pays à l'a ube du troisièm e milléna ire et q ui d evront s' insér er dans une société vieillissante, repliée sur elle-mêm e, plus encline à s'émouvoir d u sort des grenouilles ou d 'un a rbre à moitié mort que d e participer à la création d'un monde convivial dan s lequel chacun a droit à une place. Ce sont eux qui auront à fa· çonner une nouvelle manière de vivre et de penser, à construire de nouvelles raisons d e croire e t d 'espérer en l'homme et en son avenir.
Certes, les événem ents qui nous accompagnent, souvent tragiques, les difficultés dues à la mondialisation de l'économie, la résurgence des égoïsmes frileux et de la d éfense étroite d es p rivilèges n' incitent pas toujours à l'optimism e. Pour tant, quel que soit le regard qu' il puisse légitimem ent porter sur notre monde, un enseignant digne de ce nom ne
saurait transmettre son pessimisme personnel à ses élèves, l' avenir leur ap partient et je souscris sans réserve aux p ropos d e Pierre Bergounioux :
EIIseiglzer, c'est prouver par l'exemple à des esprits qui n'en ont pas encore l'âge qu'il existe un plein usage de l'esprit et qu'il est joie, délivrance, nécessité ( .. .)
Une obligation de réserve m'interdit de livrer l'impression amère, désenchantée que m'inspire le présent, c'est-àdire, ell partie, mon passé. L'avenir est là, en germe, assis, dont la fréquentation est décapante, le contact revigorant. Lorsque j'entre en classe, le lundi à huit heures du matin, j'ai donc deux raisons, l'une externe, négative, l'autre intime et positive, de croire au progrès'.
La clé du succès de l'école ne réside pas dans la multiplici té des épreuves d e contrôle et des notes, elle ne se trOuve pas non plus dans les exercices répétitifs, les brim ad es ou les d énigrem ents. Elle es t d ans l'accompagnem ent chaleureux et ferme de l'élève avec comme visée le développement du goût d e l'effort personnel, de la volonté d 'apprendre, l'exploitation d e la curiosité et d e l'envie de comprendre qui caractérise la plupart d e nos jeunes. Et c'est en cela que, d ès l' école enfantine et jusqu'à l'université, le métier d 'enseignant es t à la fois passion et sacerdoce.
Raymond Hulin Ancien chef du sernice
de la recherche pédagique Genève
1 Le Figaro, 5.9.96 2 Frankellstein pédagogue,
ESF 3 Le Nouveau quotidien,
30.8.96 , Le Monde, 6.9.96
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NOS COLLÈGUES
Alexis Giroud
«l'humour est une ~ qui s'ouvre»
Avec ses 1 unettes, sa moustache, sa petite serviette aux couleurs
de «Moi pour Toib>, Alexis Giraud se fond assez bien dans l'image du professeur de village. La quarantaine épanouie, on l'imagine volontiers soixante-huitard assagi, l'esprit sam dans un corps sain, la cause humanitaire en bandoulière et le poème à fleur de lèvres. 11 faut qu'Alexis Giraud se mette à parler pour qu' immédiatement on se rende compte qu'on a affaire à un personnage un peu particulier qui cultive avec passion les jeux de mots comme d ' autres les roses. Pas la moindre vulgarité dans son humour à la Devosi tout est poésie, érudition et joie de vivre. Une joie de vivre accompagnée d'une bonne dose de vitalité qu' il met au service de la jeunesse et de son public.
Alexis Giroud a écrit de nombreux sketches, mono~
logues, pièces de théâtres, textes de chansons. On lui doit aussi un livre intitulé «Cris et dits écrits et iné~ dits». Ses sketches, il les interprète avec ses amis André Vouilloz et Alex 501-liard, les mousquetaires du Cabaret «Bas noir et carré blanc». Le Bagnard est aussi metteur en scène. Fondateur de ]' Atelier-Théâtre de Bagnes, il réalise un spectacle par année avec les enfants des écoles. Sa renommée grandissante lui a valu d ' être appelé à Liddes et à Massongex pour aider les enseignants locaux à monter
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Ecrivain, acteur, metteur en scène, joueur d'échec, sportif, enseignant, père de famille: Alexis Giroud est tout cela à la fois . Il lui a été beaucoup donné; à son tour, il donne beaucoup. Portrait d'un passionné pour qui jeu rime avec mot et vie avec humour.
des pièces avec leurs élèves.
Mais Alexis Giraud est aussi un sportif émérite. n trouve encore du temps pour enseigner les échecs aux jeunes de sa vallée et pour s' adonner à la course à pied (il a déjà couru les 42 kHomètres du marathon en moins de 3 heures), tout cela après avoir fondé le club local de basket.
Alexis Giroud, d'où vous est venue cette passion pour les mots?
Je la dois à mon père qui était «CIoque-morb> à Martigny. J'ai compris pour la première fois ses jeux de mots lorsque je l'accompagnais, sur l'impériale de son corbillard tracté par Loulou, notre cheval. Un jour, Loulou boitait. 11 avait perdu un fer. Papa y alla de son commentaire: «Il a fait un faux pas. Faut pas s' en faire». Je me suis subitement rendu compte que les mots COnstituaient de merveilleux jouets. Depuis cette époque, au grand étonnement de ma mère, je tenais toujours un dictionnaire à portée de main et je m' y plongeais à chaque occasion.
A part votre père, vous avez d'autres idoles en ma~ tière d'humour?
L'incontournable Devos, naturellement. Mais aussi Pierre Dac, Bobby Lapointe. Sans oublier Boris Vian. J'ai fait mon mémoire de licence sur le langage-univers de Vian, sur sa manière de créer le monde par les mots.
Eveiller plutôt qu'enseigner
A votre avis, l'humour, ça s'enseigne?
Je dirais plutôt que l'on peut éveiller l'élève à cette forme de gymnastique mentale que constitue l'art du jeu de mots.
Et vous-même, l' enseignez~ vous à vos élèves?
Bien sûr! J'essaie de les éveiller à ce que Devos appelle «la signification trouble d 'un mot». Entre parenthèses, lorsque Devos dit cela, il joue sur les sons de double et triple qui, chez lui, donnent trouble.
Quel genre d' exercice prati~ quez-vous?
Je leur soumets par exemple des définitions d 'homo-
nymes à double entrée. Si je leur dis «Cheval sur le nez», ils doivent trouver «monture». «Tire pas dans la main}} donnera «pousse et pouce)}.
L'humour est-il assez présent dans nos classes, dans nos manuels, dans nos bibliothèques scolaires?
J'ai l' impression que beau~ coup de collègues sont sensibles à l'humour. Et puis regardez les mathématiques. Je suis souvent étonné de voir comme cette matière est aujourd'hui abordée de manière ludique. Il suffit pour s'en convaincre de lire les problèmes soumis aux candidats du concours de jeux mathématiques et logiques.
Jouer les Pégase
L'humour n'est-il pas parfois considéré comme un facteur de désordre, de contestation?
C'est vrai que l'on a parfois peur de ne pas avoir le dernier mot. Mais l'autorité ne soufhe pas de l'hmnour. Rire en classe, c' est comme ouvrir les fenêtres. Chaque fois qu' eUes s' ouvrent et que les élèves jouent les Pégase en s ~ évadant dans le rire, le professeur est gagnant. Après, les enfants sont plus réceptifs.
Dans son livre (Les dingues du nonsense», R. Benayoun affirme que les enfants ont un sens inné de l'incongru. Partagez-vous cette opinion?
Je ne crois pas; pas plus que je ne crois à ce qu'on appel-
R4c~ -Odobr. 1996
le le naturel sur scène. Dès qu'il arrive devant un public, l'enfant à tendance à prendre un niveau de langue qui n'est pas le sien, à rétablir les négations, à accentuer différemment. Mais peut-être qu'à l'âge de l'école, ce senS inné a déjà disparu ...
L'humour est-il un langage commun, lie-t-il un groupe? Avez-vous ressenti cela avec vos élèves?
Il Y a effectivement connivence dans la classe. Les élèves sont vite hautains avec de nOuveaux venus qui ne comprennent pas les jeux de mots. L' humour lie sans aucun doute le groupe.
(de lais mon cinéma» Vous avez mis en scène de nombreux spectacles pour enfants. A vez-vous suivi une formation théâtrale?
Non, pas vraiment! J'ai suivi une session avec Anne Theurillat, puis j'ai appris sur Je tas. J'ai eu la chance de collaborer avec Gérard Demierre qui a signé un spectacle en plein air à Lourtier. En fait, pour effectuer une bonne mise en scène, il faut arriver à visualiser la pièce avant de commencer le travail. Chaque fois que je lis une pièce, ou même un roman, je fais dans ma tête des éléments de mise en scène. Il faut se faire son petit cinéma. Je suis très visuel
C'est bizarre pour quelqu'un qui joue autant avec le son des mots?
Je suis peut~être à la fois visuel et auditif!
Vous êtes demandé en dehors de votre vallée. Où trouvez-vous le temps de faire tout cela?
J'ai vécu de merveilleuses expériences à Liddes et à Massongex. l'ai eu la chance de travailler avec des collègues positifs et motivés. Et vous savez, monter une piè-
R~ -O,lobr. 1996
ce dans ces conditions demande beaucoup moins de travail que lorsque vous devez tout faire. On voit avancer le travail d'une semaine à l'autre. Ce n'est pas si contraignant.
Vous écrivez également pour le cabaret. L'écriture est très différente de celle du théâtre?
L'écriture de sketches est un travail de moins longue haleine. Je peux m'y meth'e très tôt le matin et arrêter à l'heure de partir à l'école. Par contre, le théâtre demande un suivi. J'écris mes pièces durant les vacances. Si je m'interromps trop souvent, r oublie si le jardinier est sorti ou s' il est toujours sur scène. C'est ennuyeux.
Quels sont les caractéristiques de vos textes de cabaret? Vous profitez de la scène pour faire passer un message?
Cha.que spectacle a un fil conduc.teur: les gendarmes et les voleurs, les animaux ... Mais je ne cherche pas à faire passer un message. Bien sûr, on peut sentir certains de mes sentiments au travers de mes textes. Par exemple, dans «Aux vendarmes et aux geo-
leurs}>, on pouvait bien deviner que je n'aime pas trop les forces de l'ordre.
La poésie plus que Coluche
Que pensez-vous de rhumour de Coluche ou de Desproges?
Je n'apprécie pas beaucoup ce type d'humour. J'aime davantage la poésie. Pour moi, un beau texte doit apporter quelque chose, permettre de s'élever. Mais j'admire Coluche pour son engagement et pour sa capacité de tenir douze minutes avec un gag comme le Pont de l'Alma qui durerait normalement huit secondes.
Quels sont vos projets?
Je viens d'écrire un roman policier qui s ' adresse surtout aux dix-quinze ans. Je suis également en train de préparer, avec Dominique Formaz, un jeu basé sur les racines grecques et latines . Quelques pages ont paru sous forme de concours dans la Gazette de Mm·tigI1Y. Nous espérons en faire un cédérom.
Propos recueillis par P. Vetter
Ma mère avait des lettres Mon père était facteur
Et je suis né A la boîte
J'étais plus néant J'était]' être
Pas n'importe laquelle J'étais voyelle
Pas l'a Pas ri Pas l' 0 non plus Et j'avais la prétention de ne pas être l'è
Me restait l'u J'étais doncl' u
Que voulez-vous de mieux pour un homme de lettres Que d'être l'u
Je devais être l'u C'était écrit
Tiré de Cris et dits écrits et inédits, Alexis Giraud, VB éditiol1s
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Dans le commerce, il existe toutes sortes de pâtes à modeler. Certaines sèchent à l'air, d'autres comme la pâte FIMO durcissent à la cuisson. On peut même fabriquer sa pâte à modeler (la recette est donnée dans le document «Education Visuelle, Manuelle et Activités Créatrice IP-6P du Valais Romands»).
Ces pâtes se travaillent toujours sur une surface plane et lisse. Le plan de travail doit être propre car toutes sortes de particules indésirables risquent de s'incruster dans la pâte.
En général vous pourrez mélanger deux couleurs pour en obtenir une nouvelle. Si vous ne malaxez pas suffisamment vous obtiendrez des marbrés. Pour les sujets de plus grand volume, il est conseillé d'utiliser un support (ex: fil de fer ou aluminium pour la pâte FIMO car il peut être cuit).
Ainsi vous économisez de la pâte à modeler et le maintien sera meilleur.
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ACM
Petits ~_~""'lA.oI',h
Il est possible de peindre ou d'ajouter des détails aux feutres après le séchage ou la cuisson de la pâte. Une couche de vernis solidifie et embellit le travail terminé.
Parfois, il est préférable de coller certaines pièces réalisées séparément après la cuisson ou le séchage.
'-lorr!LO~ GRILL
Il suffit d'une brochette en bois et de pâte à modeler:
- Modeler toutes sortes d'éléments (perles de différentes grandeurs, yeux, pattes, ailes, cornes, becs ... ).
- Enfiler les éléments sur la brochette et les décorer selon sa fantaisie.
Mobile mexicain Il est préférable de faire une esquisse du mobile avant de le travailler. Vous pouvez éventuellement employer de la pâte à modeler blanche (pâte DARWI) et la décorer aux feutres.
- Créer toutes sortes de perles, ne pas oublier de les percer avant le séchage. Il est également intéressant de structurer les perles.
- Disposer les perles terminées sur le fil de fer fin, selon l'esquisse en les intercalant éventuellement avec des perles achetées.
- Commencer par le bas.
- Ajouter des tiges métalliques en les torsadant sur 1 ou 2 cm.
- Quand toutes les perles sont enfilées, attacher les bouts de fils serrés autour d' une baguette, le mobile est terminé.
Dé(oration pour table Modeler sur un support en fil de fer recouvert de papier d'aluminium (ou sans fil de fer suivant la grandeur) des personnages ou des sujets permettant de tenir une étiquette pour décorer une table.
Partant de la même idée, pourquoi ne pas créer un cadre à photos!
Les œufs de Pâques
- Sur des œufs en polystyrène aplatir des morceaux de pâte à modeler
- Si vous désirez obtenir des motifs fi guratifs, travailler les formes à côté avant de les aplatir sur l' œuf.
Tableau Il est possible de travailler la pâte à modeler comme de la peinture à doigt.
Sur de la carte, esquisser le motif qui sera coloré à l'aide de la pâte.
Dé(oration de crayon La pâte se prête bien pour modeler de petites décorations autour d ' un bâton, d'un crayon ...
On peut également imaginer un modelage autour d'une pive, d ' une coquille d'escargot, d ' un caillou ... La pâte adhère facilement à toutes sortes de supports.
Le modelage est très créatif mais il exige une vision en 3 dimensions et du doigté.
Bon travail!
Corinne Dervey
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MATHÉMATIQUE
Nouveaux moyens d'enseignement romands
1. Séances d'information générale tique que des pratiques pédagogiques. Ce renouvellement sera présenté dans une perspective d'évolution natUl·elle.
Dès la rentrée 97, et selon un rythme annuel, de nouveaux moyens pour l'enseignement des mathématiques équiperont les classes romandes de la première à la quatrième année primaire. Dans cette perspective, des séances d'information générale auront lieu dans chacun des quatre arrondissements du Valais romand. Destinées à l'ensemble du personnel de l'enseignement enfantin, primaire, spécialisé et des appuis pédagogiques, eUes revêtent un caractère obligatoire.
Toutes les séances débuteront à 17 heures et se termineront, au plus tard, à 19 heures. Selon son lieu d' enseignement, chacun est invité à prendre bonne note de la date et du lieu de la séance le concernant. Si, pour une raison majeure, quelqu'un ne peut assister à la rencontre prévue, il est prié d'en choisir une autre.
Une cordiale invitation à assister à ces séances est adressée aux représentants des autorités scolaires communales ainsi qu' au personnel enseignant des écoles ou instituts privés.
Ces rencontres devraient permettre à chacun de situer les changements tant au niveau du contenu mathéma-
SIERRE, aula du Cycle d'orientation des Liddes
vendredi 13 décembre 1996 Sierre
vendredi 10 janvier 1997 Ayent, Chermignon, Lens, !cogne, Montana Institut Notre-Dame-de-Lourdes
vendredi 23 janvier 1997 Chalais, Chippis, Grône, Miège,Saint-Léonard, Venthône, Veyras, Vissoie,Moliens, Randogne
MONTHEY, aula du Cycle d'orientation de Reposieux
jeudi 31 octobre 1996 Monthey
jeudi 7 novembre 1996
jeudi 21 novembre 1996
Champéry, CoUombey, Port-Valais, Saint-Gingolph, Troistorrents, Val-d'niiez, Institut La Castalie
Collonges, Dorénaz, Evionnaz, Saint-Maurice, Mex, Vernayaz, Vérossaz, Vouvry, Vionnaz
MARTIGNY-VILLE, salle communale, rue des Petits Epineys 7
jeudi 5 décembre 1996 Martigny jeudi 12 décembre 1996 Martigny-Combe, Bovernier, Trient, Bagnes, Bourg-Saint-Pierre,
Liddes, Orsières, Finhaut, Salvan, Sembrancher, Vollèges
jeudi 9 janvier 1997
SION, aula du Lycée-Collège des Creusets
• jeudi 14 novembre 1996
• jeudi 28 novembre 1996
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Charrat, Saillon, Saxon, Leytron, Fully
Bramois, Champsec, Châteauneuf, les Collines, Hôpital, La Bruyère, Majorie, classes d 'application, Ecole protestante, Pont-de-Ia-Morge
Platta, Plein-Ciel, Sacré-Cœur, Sous-le-Scex, Saint-Guérin, Uvrier, Vissigen, la Blancherie
R~ -Odobr. 1996
jeudi 19 décembre 1996 Ardon, Chamoson, Conthey, Evolène, Sainte-Agnès
jeudi 16 janvier 1997
jeudi 30 janvier 1997
Nendaz, Vétroz, lsérables, Riddes, Don Bosco
Vex, Salins, Veysonnazi Hérémence, Les Agettes, Saint-Martin, Nax, Vernamiège, Mase, Grimisuat, Savièse, Arbaz
2. Séances d'information sur les nouveaux moyens d'enseignement de première année primaire
Ces séances, également à caractère obligatoire, sont destinées, d'une part, aux enseignantes et enseignants travaillant actuellement en 1P et qui resteront dans ce degré l'année scolaire prochaine et, d'autre part, à celles et ceux des autres degrés sachant déjà qu' ils prendront une classe de IP à la rentrée 97.
Ces rencontres permettront à chacun d'entrer dans les nouveaux moyens d'enseignement, de découvrir leur mode d 'emploi, de découvrir les choix pédagogiques et didactiques opérés par leurs auteurs et d'en prévoir les conséquences au niveau de la gestion des activités proposées à ]' élève. A cet effet, chacun est prié de se procurer le classeur du maître et Wl exemplaire du fichier de l'élève auprès du dépôt des ouvrages scolaires (une seule commande groupée par commune).
Chaque rencontre se déroulera de 14 h à 16 h 30. Selon la commune où il enseigne, chacun est invité à prendre bonne note de la date et du lieu de la séance le concernant. Si, pour une raison majeure, quelqu'un ne peut assister à la rencontre prévue, il est prié d 'en choisir Wle autre.
A Muraz, Ecole primaire, mercredi 5 mars 1997: Champéry, Collombey, Port-Valais, Saint-Gingolph, Troistorrents, Val-d'llliez, Vionnaz, Vouvry.
A Monthey, Collège de la Gare, mercredi 12 mars 1997:
Collonges, Dorénaz, Massongex, Mex, Monthey, Saint-Maurice, Vérossaz.
A Fully, Centre scolaire de Vers-l'Eglise, mercredi 14 mai 1997:
Chamoson, Charrat, Finhaut, Fully, Isérables, Leytron, Riddes, SaiUon, Salvan, Saxon, Trient, Vernayaz.
A Martigny_Ville, Centre scolaire, mercredi 9 avril 1997:
Bagnes, Bourg-Saint-Pierre, Bovernier, Liddes, Martigny, Orsières, Sembrancher.
R~_ O,lobr. 1996
A Châteauneuf / Conthey, Centre scolaire, mercredi 21 mai 1997: Les Agettes, Arbaz, Ardon, Conthey, Evolène, Grimisuat, Hérémence, Nax, Nendaz, Salins, Saint-Martin, Vétroz, Vex, VeysOlmaz.
A Sion, Centre scolaire de Champsec, mercredi 4 juin 1997: Savièse, Sion.
A Montana-Crans, au Genevois (annexe du Centre scolaire);mercredi 30 avril 1997: Chermignon, Lens, Randogne, Venthône, Veyras, Ayent.
A Sierre, Centre scolaire de Beaulieu, mercredi 11 juin 1997: Chalais, Chippis, Grône, Miège, Sierre, Vissoie, SaintLéonard.
Le chef de service de l' enseigneme~t primaire et les animaleurs pédagogiques
P R ~C)t AIN
~*~ la formation professionnelle Délai de rédaction: 20.11.1996.
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MATHÉMATIQUE
1 Qe chompionnot internotionol des jeux mothémotiques et logiques
Cinquante-six Valaisans à Paris
Les partidpants valaisans.
Cinquante-six Valaisans sont partis pour Paris le vendredi 29 aoo.t
dernier. Parmi eux les 15 finalistes de cette 10c édition et les deux maîtres responsables, MM. Georges Nanchen et Nicolas Quinodoz,
La finale internationale eut lieu cette année au Pôle Universitaire Léonard de Vinci dans le quartier de la Défense. Georges e t Nicolas avaient réussi à trouver un logement pour tous à proximité du lieu du concours et avaient concocté un choix de visites aussi diverses que variées, ce qui exp liqu e un tel nombre d ' accompagnants. Certains allèrent au théâtre, visitèrent le Musée d 'Orsay, d' autres montèrent sur la Tour Eiffel, virent la O té des Sciences et allèrent même à Eurodisney.
Une nouvelle fois, cette fi nale (4' étape du concours) accueillit plus de 300 concurrents venus d ' une dizaine de pays. Les organisateurs estiment à 40000 le
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nombre de concurrents à la première étape. Les problèmes sont également traduits en anglais. Au premier rang des sept catégories figurent deux Suisses, un Polonais, deux Belges et deux Français. A chacune des deux épreuves parisiennes, chaque finaliste, selon sa catégorie, dut résoudre entre 6 et 12 problèmes exigeant logique, astuce, intuition, persévérance. Parfois, il fallut aussi déterminer le nombre de solutions possibles. A cela s'ajouta l'aspect stratégique: en cas d 'égalité, le temps départage les concurrents. Il s'agi t donc de remettre son bulletin réponse le plus vite possible. Portant le T-shirt fabriqué exprès pour cette occasion par le GVJM, nos Valaisans eurent fort belle allure lors de la proclamation des résultats. D'autant plus qu' ils réussirent des performances de premier ordre. Jugez-en plutôt:
Catégorie CM
(48 concurrents)
31' Audrey Barras, Crans; 71' Célien Fitoussi, Sierre; 81' Joëlle Ramailler, Granges; 91' Lionel Balet, Conthey; 15t' Muriel Eschmann, Sion; 19' Sébastien Epiney, Noës; 201' Jean-Pascal Moret, MonM
they; 271' Olivier Obrist, St-Léonard; 34- Jennifer Grinzinger, Vollèges; 351' Valentin Décaillet, Les MaM
récottes.
Catégorie Cl (52 COllClI rrents)
46<" Christopher Andrey, Savièse.
Catégorie C2 (46 concurrents)
1er Christopher Portmann, Monthey Catégorie Ll (48 concl/rrents)
13' Michelle Aymon, Ayent; ISe Raphaël von Roten, Sion.
Pour le groupe valaisan des jeux mathématiques
A. Genoud
11 e chompionnot: c'est reporti ! ~
Devant un tel engouement pour ce concours de jeux mathématiques (1935 participants au quart de finale local), le GVJM (Groupe valaisan des jeux mathématiques) repart pour une nouvelle édition. Tous les maîtres ayant organisé dans leur établissement le quart de finale de la dernière édition recevront automatiquement les informations nécessaires. Les autres voudront bien s'adresser chez Augustin Genoud, Rue de la Scierie, 1965 Savièse. Un simple coup de fil (entre 12 h 00 et 13 h 00, c'est plus sûr) suffit également: 027 / 25 15 55 et 027 / 395 15 55 à partir du 2.11.96. D' ores et déjà, nous pouvons vous donner les dates du concours:
Quart de finale local 13 novembre 96 dans ton centre
Demi-finale 15 mars 97 Sion
Finale suisse 24 mai 97 Prilly
Finale internationale 29 / 30 août 97 Paris
R~ -Ottobr. 1996
MATHÉMATIQUE
Activités géométriques
Un aJ~ supplémentaire Animé pal' M. Bernard Bet· tinelli (Professeur de mathématiques à l'LU.F.M. de Franche.Comté) ce cours de perfectionnement (session pédagogique, été 1996) a vu la participation de vingtdeux enseignants, les 24, 25 et 26 juin.
Par l' utilisa tion d'un matériel relativement simple et facile d'emploi (valise pédagogique «La moisson des formes»l et géoplans) l'animateur nous a proposé des activités riches, dynamiques
et motivantes. Par quelques questions pertinentes il nous mit rapidement en situation de recherche, Il nous amena ainsi à chercher, à douter, à redécouvrir des notions fondamentales que nous pensions pourtant bien maîtrisées.
L'éclairage donné à la géométrie par M. Bettinelli fait du bien. n nous a montré que la géométrie, parent pauvre depuis quelques années de nos plans d'étude, était une matière très riche,
passionnante, pouvant SUSM citer beaucoup d ' intérê t chez les élèves. Bourré d' idées et débordant d'enthousiasme, M. BettiM nelli a su magnifiquement captiver l'assistance tout au long de ce cours de perfecM tionnement. Afin qu' il puisM se aussi vous communiquer sa passion de la géométrie, M. BettineUi donnera un COUIS supplémentaire qui se déroulera le samedi 30 novembre 1996, toute la jourM née, au CO Derborence à Conthey.
Les personnes intéressées sont priées de me tranSM mettre leur inscription jUSM qu'au vendredi 11'T novemM bre 1996 au moyen du talon ci-dessous.
Sachez pour terminer que huit valises pédagogiques et leur documentation (La moisson des fonnes) seront à disposition aux services de prêt de l'ORDP à Sion et de l'ODIS à St-Maurice, à partir de la mi-octobre.
Hervé Schild 'voir pp. 34-35.
Bulletin d'inscription pour le cours de perfectionnement mathématique
Activités géométriques du samedi 30 novembre 1996 au collège Derborence à Conthey, de 8h30 à 16h30
Non" _ ______ __________ _ Prénom: __________________________________ _
Adresse: _ ________________________________________________________________ __
Tél. ___________ _ Cycle d'orientation ______________ _
à renvoyer jusqu'au vendredi 1 er novembre au plus tard
à Hervé Schild, Coordinateur Math au CO, Botyre, 1966 Ayent
R~ -Ottobr. 1996 33
. .. .. . . , . ..
' .. ..
La Moisson des Formes est un ensemble instrumental créé pour provoquer
l'activité géométrique et les nombreuses prises de conscience qui vont devenir le bagage permanent dans lequel tout géomètre p uise sans cesse.
L'environnement quotidien offre au regard de tou t homme d es objets qui p ossèd ent en eux un certain nombre de qualités. Mais ce qui intéresse le géomètre, ce sont toutes les suggestions offertes par les lectures des formes présentes, et le plaisir - esthétique - qu' il pTend à ces associations .
Comme je suis convaincu qu e cette activité p assionnante (lorsqu'on la connait) n'est pas réservée à une élite, mais est à portée de tous, j'ai essayé de donner à chacun le moyen de construire ce s tock. d ' images m entales d ynamiques qui peut lui permettre d' apprécier le géomètre qui l'habite. Il ne s'agit pas de devenir spécialiste, mais que chacun soit capable d' étudier la géométrie, avec le plaisir légitime lié à tout pouvoir qu'on développe en soi, au lieu de la phobie fréquente engendrée par d es pratiques où l' étudiant ne se sent pas maître de ce qu' il fait.
Quelles solutions pourraient permettre cette éducation?
Toute construction esthétique - peinture, architectur e, sculpture .. - s'appuie consciemment ou inconsciemment sur des pro por-
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MATHÉMATIQUE
tians géométriques dont l'exploita tion participe à la perfection de l'œ uvre. L' intention première de ces propositions est de lier géométrie et esthétique.
La géométrie est un langage visuel, et comme tout langage, elle possède sa complexi té. L' enfant q ui apprend à parler est au contact de tou tes les ca tégories de mots - noms, verbes, adjectifs ... - mais il ne saisit au d épart que certains noms, puis il les lie par des verbes dans d es phrases simples, qui s'enrichiront progressivement pour devenir son expression propre.
Tl en va d e même pour la géométrie: les formes simples vont ê tre d écouvertes d 'abord, composées en puzzles ou emboîtées les u nes dans les autres; les proportions et les mesures viendront ensuite à la conscience, et la dynamique des transformations permettra le libre assemblage des éléments et l'expression personnene par le dessin.
Les intentions qui précèdent justifient le nom que j'ai chois.i pour cet ensemble instrumental. Ses pièces représentent des figures planes diverses (polygones réguliers ou non, étoiles, disques ou secteu rs .. . ) qui sont les premiers objets géométriques q ue nous sommes provoqués à voir, et c'est par notre travail menta l d 'organisation des images et d'extrapolation que nous serons amenés à concevoir d es êtres subtils comme les droites, les
points ou les courbes qui seront - beaucoup plus tard -les éléments de base d' une construction axiomatique.
Même si certaines ac tivités proposées peuvent s'exercer avec un ensemble instrumental diffé rent et réduit, mon projet est d'offrir à chacun, non pas des observations parcellaires et canalisées, mais la liberté de puiser librem ent dans un monde riche et agréable, une foule d e re la tions d ont il constituera la dynamique propre d e son imagerie mentale.
Les pièces de la Moisson des Formes ont une triple fonction:
• au départ, objets de marripulation et d' observation, ils sont ap pelés à déclencher par juxtaposition, superposition ou symétries la découverte des relations fondamentales,
• ensuite, ils seront outils de dessin, jeu de gabarits dont l'organisa tion engendrera une multitude de réalisa tions: créations libres ou reproductions d e modèles, par l'utilisation des isométries,
• enfin outils de comparaison et de mesure d es aires.
La construction de l'espace n'est pas absente de cette démarche: les plus beaux solides que no us connaissons sont engendrés par ces figures. Mais une bonne compréhension d e l'espace demande une connaissance préalable des figures planes et de leurs relations.
Cette double fon ction obj et _ outil est permise par la multiplicité des relations entre les pièces qui possèdent chacune en eIJe-même le pouvoir d e reconstruire les autres. Ce n'es t que notre intention qui choisit la fonction: je peux saisir un rectangle et désirer dessiner le losange inscrit, ou saisir le losange pour en dessiner le rectangle circonscrit. Rien n'oblige à penser que certains objets sont outils et d'autres projets!
La richesse des combinaisons possibles est l'avantage accordé par cette contrainte de parenté intime entre les pièces de la Moisson des Formes. Pour permettre à un apprenti de créer les images mentales dont il a besoin, il est nécessaire de le mettre au contact d ' un monde de formes variées et d e lui proposer des approches différentes des relations qu' eUes entretiennent.
Afin d 'env isager un très grand nombre d ' associations, j'ai été amené à retenir 70 pièces de 37 formes différentes. Pour que cette variété ne conduise pas à des recherches laborieuses, elles sont regroupées en 6 familles de couleurs à l'intérieur desquelles les associations «à plat» d e type puzzles sont plus simples. L'associa tion de deux couleurs est en général basée sur les inscriptions de fi· gures.
La Moisson des Formes contient égalem ent un double miroir s'ouvrant comme un livre, qui, par le
R~ -Octobre 1996
jeu multiple des symétri~s, offre au regard une quantité d' images vir tuelles et permet de nouvelles exploita
tions.
Les instruments classiques: règle non graduée et compas sont associés à l'ensemble pour ]a production de dessins très variés . (Chaque valise comprend une règle non graduée): étoiles, frises et rosaces, pavages, mosaïques, manda
las, ...
Le matériel de la Moisson des Formes est destiné aux apprentis de tous âges et ses possibili tés d'expression sont extrêmement étendues:
• à l'école maternelle, jeux de classement, dénomination, évocation, p uzzles, superposition, lotos, jeux
de miroirs, frises, pavages, étoiles, ...
• A l' école primaire, ac tivités de reproduction par dessins, premiers problèmes d e mesures et construction des polyèdres d ans ]' espace viennent s'y ajouter.
• Au cycle d'orientation, activités de dessin, de mesures (aires, angles, racines carrées et leur utilisation dans les calculs de longueur, construction des solides et réalisa tion des transformations géométriques sont autant de champs ouverts dans lesquels chacun pourra trouver «sa moisson».
• Enfin dans tou tes les situations de rééducation, où enfan ts, adolescents ou adultes d oivent remettre
leur conscience d ans les fondements de la géométrie, à des fins professionnelles ou non, le matériel pourra servir d e déclencheur à ces éclairs où l'apprenti a le sentim ent de comprendre ce qui avait été un obstacle infranchissable pour lui.
Le livre est d estiné aux formateurs de tous les apprentis décrits plus haut: instituteurs, professeurs de mathématiques, rééducateurs, formateurs, ... , afin de leur ouvrir le large éventail d es situations d 'apprentissages dans lesquels ils pourront engager leurs étudiants.
Il est aussi d estiné à l'étudiant adulte qui veut reprendre seul sa formation,
SANTÉ
Une série de cahiers, dont les 3 premiers sont actuellement disponibles, propose, pour les différents niveaux de l'école élémentaire et d u cycle d 'o rientation , d es exercices sur diffé r ents thèmes: jeux de loto, de miroirs, de puzzles pour les petits, modèles de dessins géométriques, mesure des aires et calculs de ]ongueurs, constructions, propriétés caractéristiques.
Bernard Bettinelli
Le mois prochain, nOLIs vous proposerons !lne série d'exemples de situations.
T-D-M savoir sur les ~ 1) e récentes études ont
montré qu'en Suisse, 35 % des enfants pré
sentent des problèmes liés aux allergies: rhume des foins, asthme, allergies cutanées .. . Les enseignants et éducateurs ne peuvent plus ignorer ce problème. Pour que les enseignants puissent reconnaître les premiers symptômes des maladies allergiques et prendre les meSures adéquates, la Commission cantonale de ~révention met à disposihan des écoles deux brochures traitant de ce sujet: L'allergie et l'école et L' allergie aux acariens
L'allergie et l'école présente
~e~ une.vi~gta ine de pages prinCipales allergies,
leurs causes et les mesures à prendre en cas de manifes-
R~ -Odobre 1996
talions a llergiques chez un élève. Allergènes dans les salles de classes ou en plein ai r, allergie alimentaire ou médicamenteuse chez l'écolier, sport et allergie: autant de chapitres traités dans un langage à la portée du profane. Le contenu de cette brochure vous permettra d 'organiser vos sorties de sp ort ou d'environnement avec une plus grande sécurité; en cas de manifestations a llergiques en classe, vous ser ez en mesure de prendre les mesures les plus appropriées.
L'allergie aux acariens traite d' un sujet p lus spécifique. Tout le monde est concerné par ces pe tites bêtes qui se nichent partout. Que ce soit dans vos salles de classes ou à la maison, ces hôtes in dé-
sirables vous narguent et peuvent vous causer bien du souci. Apprenez à leur rendre la vie dure en créant, sur votre lieu de travail ou à votre domicile, un biotope hostile.
Ces deu x brochures sont disponibles pour les enseig nants qui peuvent les commander auprès de la Ligue valaisanne contre les maladies pulmonaires, A venue du Midi 10, 1950 Sion .
Téléphone 027 / 22 9971 (dès le 2.11.96: 027 / 32299 71).
Allergie a ux aca ri ens
Oue faire pour la combattre 7
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. . , . .. .. "
E 2000
Formation u~ des enseignants1
Le Groupe Formation de E 2000, en collaboration avec le Centre Romand d ' Enseignement à Distance (CRED), met sur pied un cursus de formation conti~ nuée pour les enseignants.
Les supports de cours sont réalisés par la Télé~université du Québec (Canada).
Cadre général
Cette formation donne droit à l ' obtention du label E 2000, certificat d e forma~ tion continuée des ensei~
gnants. Elle concerne tous les ordres d 'enseignement et se dél'oule sous forme d ' un enseignement à distance. Les sessions de regrou· pernent auront lieu à Sierre.
Le cursus s' étend sur 36 mois et totalise 600 heures de travail dont 120 en regroupement sous la direction d ' un tuteur (10 demijournées par année). Il est composé de neuf modules. Chaque module correspond à un crédit . Neuf crédits donnent droit au label E2000.
Les éventuelles demandes d 'équivalence pour un ou plusieurs crédits sont exa· minées par le groupe For~ mation, sur présentation d'un dossier (description des formations suivies, validation, ... ).
Pour cette première année, les inscriptions sont limitées à 72 étudiants (3 groupes de 24); elles sont définitives, dès leur acceptation par la Direction de E 2000.
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En automne 1997 et 1998, cette formation sera ouverte à deux autres volées de 72 personnes chacune qui réaliseront également le cur· sus complet.
Dès 1999, les 9 modules seront disponibles séparé· ment, selon les besoins spécifiques et les intérêts de chacun.
Intitulés des modules
1. Psychologie d'apprentissage: cognitivisme et constructivisme. Du behaviorisme au constructivisme; le modèle cognitiviste; le traitement de l'information; les stratégies d'apprentissage; le processus d'a pprentissage: ses aspects cognitifs, affectifs et métaco~ gnitifs; les stratégies d'enseignement.
2. Psychologie sociale: interactions et comrnuni-cations. LA communication interper~ sOIH/elle; les relations entre les différents partenaires de l'école; le fonctionnement des groupes; le leadership et le pouvoir.
3. Sociologie de l 'éducation: contexte et culture. Ecole et culture; la relation école et communauté; le sys~
tènte scolaire, ses acteurs, ses enjeux.
4. Psychologie du développement: enfant et adolescent.
5. Rôle de l 'e nseignant comme soutien au développement.
6. Difficultés d ' apprentissages scolaires: L'échec scolaire; la pédagogie de maîtrise; la différenciation; le métier d'élève.
7. Didactique et intervention pédagogique; enseignement et techniques actuelles: Construction des compétences, stratégies d'a ppren· tissage; du curriculum et des méthodologies il la pratique pédagogique.
8. La communication pédagogique: Transfert et contre·transfert; la séduction; la parole; le métier de 1'1111tr1a;ll.
9. Evaluation et qualité: Régulation des processus de forma tion; assurance qualité.
Organisation La formation se déroule sur 3 ans, de décembre 1996 à décembre 1999.
Une année d e formation (3 modules) comprend 40 heures de regroupement (10 demi-journées, le sa me· di matin ou le mercredi après-nùdi).
Le premier regroupement aura lieu à Sierre un samedi matin du début du mois de décembre.
Chaque module de formation est organisé de la façon suivante:
- une demi-journée d'introduction avec le TUTEUR (responsable d'un groupe d'étudiants);
- des lectures et travaux personnels complétés par deux regroupements (sous
la responsabilité du tu· teur) d'une demi-journée chacun.
Pour chaque année de for· mation, l'étudiant fournit un travail personnel pour évaluation et obtention des crédits concernés.
Frais La participation financière de chaque étudiant est de 250.- par année (750.- au total). Ce montant ne corn· prend pas les frais inhérents aux documents distribués et lectures.
Renseignements complémentaires
Vous pouvez obtenir tous les renseignements complémentaires nécessaires au· près de: Antoine Mudry, responsable du groupe Formation, ORO P, Gravelone S, 1950 Sion Tél. prof. 027 / 6041 68, Tél. privé 027/23 3919.
Inscriptions Si vous désirez être candi· dat à cette formation, veuil lez poser votre candidature en remplissant le coupon cidessous et en le faisant parvenir avant le 15 novembre 1996 à l'adresse suivante: Education 2000 Formation, ORDP/ Gravelone 5, 1950 Sion .
l La formation continuée se dis· tingue de la formation con tÎm/t par le fait qu'elle est facultative. le résultat d'II ne démarche per· sonnelle, à la charge financière du denuH/dellY (en partie voire e/l totalité).
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NOM, PRÉNOM:
DEMANDE D'INSCRIPTION À LA FORMATION CONTINUÉE DES ENSEIGNANTS
(LABEL E 2000)
DEGRÉ ET LIEU D'ENSEIGNEMENT
ADRESSE: .
TÉLÉPHONE prof: .................. ....................... . ..................... . ...... privé
Par ma signature, je m 'engage à suivre la formation dans sa totalité (9 modules sur 3 ans).
LIEU, DATE: ................... .. .... .. . ....................................................... SIGNATURE: ............ ....... .. ..
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E 2000, Groupe Formation, Antoine Mudnj
CONCOURS
4e de couverture: encouragement à la lecture Vous avez bien aimé un livre, vOus aimeriez faire partager votre enthousias· me à d'autres?
Alors, participez à cette acti~ vité «LECTURE» ..
Conditions de participation
Tous les élèves, quel que soit l'ordre d'enseignement (public Ou privé) auquel ils ~ppartiennent peuvent par· h~lper à cette activité orgamsée par le CIP (Centre informatique pédagogique) deCenève.
• POur Un ouvrage de son choix, J' élève rédige le texte d'une 41' de couver. ture en français, aIle. mand, anglais ou italien.
• La 4r de COuverture doit être transmise sur dis~
R~ _ O,tobre 1996
quette, à l'aide du traite· ment d e texte de son choix (sur PC oU MAC).
Un jury choisira les meilleures 4~ de couverture qui seront récompensées par des bons d'achat de livres chez les libraires genevois.
EN RACCOURCI Sciences et techniques
Journées internationales les XIX" Journées internationales sur la communication, l'éducotion et la culture scientifiques et industrielles auront lieu du 24 ou 28 mors 1997 ou Centre Jean Franm de Chamonix. leur thème sera «les sciences, technologies et
L'ensemble d es travaux ré· caltés sera rediffusé via les nouvelles technologies. Le bulletin d ' inscription contenant les instructions à suivre pour la saisie des in· formations sur disquette peut être obtenu à J'ORDP auprès de:
citoyenneté,. Renseignements et insuiptions: D. Roichvorg, GHDSO, Université Paris Sud, 9l40S Orsay cedex. fax QI 69 8S S4 93.
Histoire voloisonne
Familles au Moyen Age Comment les Valaisans des XVe et XVI' siècles traversaient·ils les évènements qui jalonnaient leur passage de la naissance à la mort? Comment parvenaient-ils li organiser
Serge Rappaz, tél. 027 / 6041 80
Stéphane Germanier, tél. 027 / 6041 52
Le délai d 'envoi de la dis· quette et des informations est fixé au 30 novembre 1996.
leurs réseaux de relations familiales et sociales au sein d'un milieu que la mort rendait souvent imprévisible. C'est à ces questions que répond Pierre Dubuis dans . les vifs, les morts et le temps qui court familles valaisannes 1400-1 SSO. paru récemment aux Cahiers lausannois d'histoire médiévale. Commandes et renseignements: Prof. A. Paravicini Bogliani, Section d'histoire; BFSH 2, bureau S079, 101 S lausanne. Tél. 021 /692 29 34.
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CATÉCHÈSE
Echos de la session d'été de Frank Le Vallois
Les confessions chrétiennes et l' ~
Les confessions chrétiennes et l'Islam! Vas te programme ... à parcou
rir en deux jours. Deux jours intensifs et riches de nouveautés. Au soir du mardi l les participants sont repartis contents d e leurs découvertes mais encore sur leur faim. Le thème annoncé, très vaste, n' a pu être parcouru dans le détail. Ce cours n'a pas épuisé toute notre curiosité, ni comblé toute notre ignorance.
Voici en bref quelques points forts:
A. Evolution du paysage religieux ces 50 dernières années.
Le Concile Vatican II fait évoluer les rites liturgiques et le rôle d es fidèles (entre autres ... ). Le développement des médias nous fait découvrir les autres religions, les autres peuples, les autres cultures ... Jean XXIII œuvre pour une conscience plus grande de la vocation chrétienne. Mai 68 b ouscule le paysage social. Nous assistons à la m ontée des intégrismes e t à une g rande et progressive sécularisation. Les références d 'hier font la place aujourd'hui aux droits de l'homme et aux principes démocratiques.
B. Evolution personnelle du rapport à Dieu (selon P. Oser).
Se préparer à accueillir l'autre et sa religion nouS d emande d 'avoir réfléchi à
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notre rapport personnel à Dieu . La théorie de F. Oser propose cinq stades de développement que chacun parcourt durant sa vie même s' il ne se définit pas comme croyant: le stade de la dépendance, du marchandage, de la différenciation (ou autonomie), celui du dialogue (autonomie et plan d e salut), le d ernier stade étant celui de la communion (autonomie et intersubjectivité de Dieu).
C. La Réforme
Qui sait aujourd'hui que la facture de la Réforme s' est faite sur le problème de la justificatiolt par la foi? Voici quelques points de repères:
• L'Ecriture est lue de façon christologiquei ce qui es t important c'est le témoignage rendu au salut apporté par le Christ.
• li faut que le croyant sach e ce qu'il croit d 'où l'importance donnée à la . prédication et à la catéchèse.
• La piété s'individualise; il d evient important que chaque fidèle ait un rapport personnel au Christ.
• La foi est au centre; l'essentiel c'est la manifestation de sa foi dans le monde.
• Ce qui est demandé au D'oyant, c' est de servir Dieu et le prochain de bon cœur.
D. L'Islam
Le Cornn fut d icté à Mu· hammad par l'ange Gabriel sur une période de 23 ans. Muhammad naquit à la Mecque, en Arabie, en l'an 570 et fut le dernier prophète de l'Islam. Le mot Islam veut dire «remise confiante de soi-même à Dieu».
L'Islam est une doctrine et un mod e de vie. Les cinq obligations du musulman sont:
1. La profession de foi. 2. La prière 5 fois par jour. 3. L' aumône (impôt) pour
les pauvres. 4. Le jeûne du Ramadan. 5. Le Pèlerinage à la
Mecque.
La sharia d ésigne la loi de Dieu. Elle régit toute la vie du Musulman.
L'Islam est la religion de la soumission : soumission d e l'homme et d e la femme à Dieu, de l'esclave au maître, de la femme à l' homme.
L' Islam est une religion basée sur la propre justice. Au jour du Jugement, Allah et ses an ges se muniront de balances et pèseront les actes des personnes qui gagneront soit le paradis, soit l'enfer, lieu de douleur et de souffrance.
Le chemin le plus sûr pour un musulman de gagner le paradis es t mourir comme martyr au Djihad, la guerre sainte islamique, la lutte contre les mécréants.
Le symbole de l'Islam est le croissant de lutte.
Il Y aurait encore bien des dloses à dire, bien des mou· vements religieux à décou· vrir.
Les participants souhaitent vivement qu' une suite soit donnée à cette session tant les nouvelles données reli· gieuses de notre canton les interpellent. Sachons qu'une abondante littéra ture exis te pour nOUS pel'mettre de découvrir les autres et leurs religions.
La revue l'Actualité religieuse No 137 oct. 95: «Les protestants ces chrétiens trop mé· connus» ou le Hors série No 7 mars 96: «Quelle spirihmlité pour l'mt 2000»?
La revue Croissance Hors série No 12: «Les religiolts mènent-elles le monde?»
Le journal des catéchistes: Catécho No 56 juin 96: «lslam: lever le voile».
Le calendrier interrelîgieux sept 96 - août 97 «Fêtes saliS
frontières» nous dévoile au fil des mois les fêtes impor· tantes de chaque famille re· ligieuse, des explica tions et une foule de renseignements sur chaque religion.
Laetitia Willom11let, catéchisle
R4<>~· Octobre 1996
CATÉCHÈSE
Calendrier •••• •••••••••••••••••••••••••••
Le !alendrier interreligieux: une prélieuse mine de renseignements.
Enbiro et la Plate-Forme Interre ligie use ont édité cet été un calendrier inteneligieux. Cette réalisation vise à approfondir l'Origine historique et la signification des jours de fête d'ici et ~illeurs. Les auteurs ont nùs accent SUr les différents ca-
lendriers religieux et les fêtes qui viennent rompre le
rythme des jours et des mois. Les fê tes constituent une bonne introduction aux différentes sensibilités religieuses ou sécuHères dans la mesure où elles mêlent étroitement doctrines officielles et traditions populaires. Les traditions occidentales - juive, chrétienne et musulmane - côtoient
d'autres courants orientaux, hindou, bouddhiste mais aussi jaïne, chinois, japonais, sikhs ou baha/is .
Le calendrier qui couvre l'année scolaire réserve une double page à chaque mois. La page supérieure comprend une illustration de la religion du mois, un texte présentant les principales fêtes, deux: tableaux, l'un récapitulant ces fê tes, l'autre présentant les fêtes du mois. La page inférieure reprend, sous forme de calendrier proprement d it, les fêtes du mois, les lunes et les indications de jours fériés et partiellement fériés en Suisse romande.
Les deux pages centrales sont réservées à un tableau synoptique de l'histoire des religions et à d ' autres informations.
Ce calendrier sera d ' une grande utilité à to us ceux qui sont confrontés à des si· tuations mu]ticulturelles et plurireligieuses. I1 permet d ' approfondir ses propres racines tou t en d écou vrant d'autres fêtes, d 'autres religions, avec leurs richesses et leurs particularités. n donne chaque jour ou presque l'occasion d 'entrer en dialogue avec «l'autre» à propos d' une de ses fêtes.
Le calendrier interreligieux 1996 / 1997 peut être commandé au Dépôt du matériel scolaire, rte des Rottes 62,1964 Châteauneuf. Tél 027 / 36 67 08. Prix de l'exemplaire: Fr. 7,50.
•• •• ••••••••••••••••••••••••••• R~ -Octobr. 1996
RÉSONANCES Mensuel de l'école valaisanne.
Edition, administration, rédaction Département d.l ·ins!ruc!ion publique (OIPI Office de recherrhe el de documentation pédogagiques (OROPI Gravelone 5, 1950 Sion Tél. (027160641 52.
Direction Jean-Pierre Salamin
Réduction Poul Vell"
Conseil de rédaction Patrick Abbe!, Ass. parenls Nicol. Jacqu.min, SPVal Maurice Oirren, OSP Jean·Fronlois lovey, OIP Fabio Di Giacomo, AVECO Mauri(e Nanchen/ SMP lauren! Perruchoud, AVPES
Photographe Jocques Dussex
Données techniques Surface de composition: 17S x 245 mm. Formol d.lo revue: 210 x 280 mm. Impression en offset en noir et une leinle vive/ photolilhos fournies ou Irais de reproduction luc!ur;s séparémenl pour documents fournis prêts à la reproduction.
Parution le 15 d. choque mois soul jUille! et août.
Dilo! d. remis. des t.xt.s et des annonces le 20 du mois précédent.
RÉGIES DES ANNONCES ValaIs VAlPRINTSA, 1951 Sion Tél. (027) 322 23 70 Fox (027) 322 07 47. Hors~nton
PU8I1C1TAS, 1951 Sion m (027) 329 51 51 Fox (027) 323 57 60.
Impression, expédition VAlPRINTSA, 1951 Sion Tél. (027) 322 2370 Fox (027) 322 07 47.
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ÉDUCATION PHYSIQUE
Médiation et éducation physique ou comment faire travailler la tête au cours de gym
[
es maître(sse)s d'éducation physique valaisans pratiquent ce qu'ils en
seignent: ils échauffent leur corps et leur esprit avant la rentrée d es classes comme avant l'entraînement. L'AVMEP leur avait donné rendez-vous le 21 août pour trois jours de perfectionnement Sur les thèmes de la médiation et du tronc commun aux jeux. Ils n'ont pas résis té au plaisir de vous faire partager ce qu' ils ont retenu à propos de la mé~
diation.
Qui fait de la médiation? En bref, l'enseignant remplit une double fonction d'inter· médiaire: • intermédiaire entre l'élève
et l'objet d 'appren tissage: il présente la matière, lu i donne du sens, la structure, propose des objectifs et des moyens ...
• intermédiaire entre l'élève et ses réactions: il aide à la prise de conscience des sentiments vécus, du fonctionnement intellectuel, des habitudes perceptives ou de traitement de l' information et d es stratégies développées.
Autrement dit, tout enseignan t(e) pratique, parfois à la manière du M. Jourdai n de Molière, la médiation. Plus ou moins consciem~
ment, avec plus ou moins de richesse et de variété.
Comment pratiquer la médiation?
La médiation concerne en fait l' en semble des interven-
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tions du maîtr e auprès de l'élève, à quelque moment que ce soi t d ' un acte d'enseignement. Pour Feuerstein, quatre critères définissent la fonction d'intermédiaire:
• l' intentionnalité: l'enseignant explique ses intentions, définit le contrat pédagogique et les objectifs. «Nous allons construire ensemble une chorégraphie sur la musique du film Yi nous exploiterons pOlir cela les divers pas étudiés le mois passé. Cela pOlura faire l'objet d'une présentation aux autres classes.») Cette in~ tervention a pour objectif la construction des représentations, l'organisation et la planification des actions. Ils permettent aussi de décrire les limites à respecter et l' espace individuel ou collectif de décision.
• la réciprocité: elle encourage l'apprenant à être à l'écoute de lui~même, de ses modes de fonctionnement, ain si qu'à demander et à utiliser la m édia-
tion dans ses activités sco~ laiTeS et sa vie quotidienne. «Soyez à l 'écoute de vous-même, observez com~ ment vous procédez; ré~ fléchissez à d'autres pos~ sibilités et posez-vous des questions».
• par la transcendance, le médiateur met en rapport ]a situation actuelle avec d 'autres expériences vécues ou à vivre; il favorise ainsi la prise de conscience des relations entre apprentissages actuels et diverses situa tions pré~
sentes, passées ou futures. «Cette conduite peut-elle te servir dans d'autres activités? Vois-tu le rapport entre ce que nous fa isons et la course d'orientation? Peux-tu transférer ce mouvement au basketbail?
• enfin la recherche de si· gnifications donne a ux élèves du sens aux contenus et aux choix pédagogiques; elle permet de saisir le degré de familiarité d e la tâche pour l'apprenant et le sens que cela a par rapport à ses projets.
«ça représente quoi pOur toi, ce jeu? Est-ce que cela t'aide pour améliorer ton shoot? Qu'attends~tu de cette course?
Outre ces 4 a'itères de base, Feuerstein relève quelques autres éléments favorisés par la médiation: - le sentiment de sa propre
compétenceL par la mise en évidence des progrès, d es encouragements à bon escient et la mise en situation de succès «(Que sais-tu bien faire au reck, qu'as-tu appris aujour~
d 'hui, que peux-tu mon~ trer à ton camarade, grâce à quoi réussis-tu cet exer~
cice, ... ?») - le comportement de co
opération, par la sensibili~
salion au partage et à la prise en considération du point de v ue d e l'autre «((VOUS trou vez une tac tique d 'équip e pour contrer les attaquants? Pou vez-vous coordonner vos exercices res'pectifs? Que vous a apporté votre collaboration? )) )
- la recherche de buts personnels et la planification d es moyens enco urage la réflexion e t la recherche de s tratégies individuelles (<<Q ue veux- tu améliorer dans cette suite au sol? Dans quel ordre penses· tu exécuter les exercices d 'équilibre pour entraîner le monocycle?»)
_ le comportement de défi et d 'acceptation du changement encourage la recherche de la nouveauté et de la complexité, ainsi que la conscience de ses
R~ -Octobre 1995
propres capacités d e changement. ((Trouves~tu dans les pyramides humaines des nouveautés pour améliorer la tenue? Qu'as~tu changé dans ton fonctionnement pour faire de tels progrès ... »).
Qu'apporte la médiation à l'éducation physique?
Les théories de l' apprentis~ sage médiatisé rappellent donc une fonction essentielle du maître d'éducation physique: non seulement organiser des activités et créer des conditions d ' apprentissage moteur, mais surtout travailler sur l'acte d'apprendre et sur toutes les fonctions mentales qui s'y rattachent. Gentil organisateur et médiateur n'ont
rien de commun. Si l'un vise l'activité pour elle~
même, l'autre voit au-delà de la simple pratique, et par l'éducation physique participe au développement d e l'être global: corps, tête e t cœur. Si «apprendre es t le résultat d ' interactions entre un médiateur et un apprenant» et non pas le fruit du contact direct élève-objet d 'apprentissage, le rôle de l'enseignant s'en trouve en~ l'khi et ennobli. L'éducation physique concourt ainsi au développement général de l'élève en apportant, avec ses spécificités et un accès particulier, sa contribution au montage e t à la mobilisation des fonctions cognitives transversales, éléments aujourd'hui reconnus comme essentiels.
AVMEP
Tournoi de basketball pour enseignants
Lieu: Martigny, nouvelle salle d 'E.P. de l'Ecole primaire
Date:
Horaire:
Equipes:
Frais:
Délai d'inscription:
Responsable
du tournoi:
Remarque:
Mercredi 27 novembre 1996
Début du tournoi 13h30
Proclamation des résultats 17h00
Masculine
Mixte (2 filles au m inimum sur le terrain)
La finance d ' inscription - Fr. 30.- par équipe - est à verse r au responsable du tournoi le jour-même.
Les inscriptions doivent parvenir au responsable du toul'noi avant le lundi 18 novembre 1996
Catherine Lovey, ch. des Barrières 43, 1920 Martigny. Tél. 026 1 233071
L'A VMEP décline toute responsabilité en cas d 'accident.
R~ -Octobre 1995
Le médiateur, ('est donc celui qui pose
les questions?
«(Super, j'ai vite progressé avec Jacqueline!» ou encore
En quelque sOlf e! C'est aussi celui qui suscite les questions, q ui provoque le dialogu e intérieur et la réflexion personnelle, celui qui aide à structurer les ré~
ponses en sachant que c'est l'élève qui, avec son aide, se construit et se cultive. 11 peut espérer ainsi, par ses ((comment as~tu fait, qu' est~
ce qui t'a permis de réussir, quelles sensations cela t'apporte-t-il?» entendre autre chose que ( j'ai jamais touché la balle, j'arrive pas à faire» et les remplacer par
«Si j'ai réussi, c'est parce que j'ai modifié mon élan!».
Ça ne vaudrait pas la peine d ' approfondir, la m édiation?
Un prochain article développera cette approche théorique en montrant son applica tion au «jeu des quatre rois»).
]érôme Nanchen Professeur d'édurntioll
physique, ENVR
«C'était chouette, j'ai compris la montée du ventre!» ou
Cours ASEP
Brochure 2 «Vivre son corps ••• »
Aper~u pratique et théorique Avec ce cours, les institutrices et instituteurs disposent d'une occasion unique de prendre connaissance des nouveaux m anuels d'éducation physique.
But + contenu: Information concernant la brochure 2 par rapport à l'ensemble des manuels 1 présentation de l'idée générale sur le plan théorique et présentation de quelques éléments pratiques 1 quelle est la place du ((contenu» de la brochure 2 dans notre enseignement? / comment l'intégrer aux autres activités?
Méthodologie: Théorie et pratique.
Public cible: Les maîtres d'éducation physique et les instituteurs.
Direction du cours: Christiane Dini, 1927 Chemin, 026 1 22 45 52.
Lieu du cours: Sion
Dale du cours: Samedi 23 novembre 1996.
Délai d ' inscription: Samedi 26 octobre 1996.
41
, .. . . .. .. , '.
L' abondance d es infor~ mations à communiquer à Yensemble des
enseignants m'empêche de rédiger un texte sur un sujet bien précis. Cela n ' est que partie remise. Si vous souhaitez que j'aborde une réflexion particulière, n' hésitez pas à me proposer des idées ...
Je suis fier, à l' approche de l ' an 2000 de co n stater qu' une conception généralisée de la musique à l' école, depuis l'école enfantine au collège et à l'école professionnelle, fait petit à petit son chemin. Cela pourra se faire en collaboration avec les écoles de musique et le conservatoire mais également avec les nombreuses sociétés musicales qui font partie du paysage musical du Valais.
Moyens d'enseignement
1. Moyens romands d'enseignement de la musique:
Les CD sont enfin disponibles. Dorénavant, les maîtres de Ir à 5r pourront travailler avec plaisir avec ces supports efficaces. Ils sont disponibles au dépôt du matériel.
2. Documents complémentaires (disponibles d l'ORDP de Sion et à l'ORDP de SaintMaurice, pOUT consultation):
- La flûte : notre collègue Yvon Luisier a réalisé un document fort intéressant, destiné aux enseignants désireux de pratiquer la flûte à l'école. On y trou-
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ÉDUCATION MUSICALE
\1 ie 11 usicale
vera de nombreux exercices et de nombreuses chansons du répertoire.
- Les chansons; à l'intention des personnes intéressées, un choix de chansons est à disposition:
• Chansons des émissions «A vous la chanson»
• Chansons du monde entier
• Chansons du cours de Leytron 1996 avec accompagnement
- Les play-back: La conception d ' un accompagnement informatisé demande du temps. Par contre, pour la réalisation d'un play-back rapide avec le piano, je suis à votre disposition. Bien entendu, ce
genre de travail ne peutêtre qu'artisanal.
Ecoliers valaisans composons
Comme vous le savez déjà, 63 œuvres ont é té composées par les classes du Valais romand. Elles seront toutes, à moyen terme, écrites sur une partition informatisée .
Dans l' immédiat, quinze à vingt chansons seront choisies par un comité ad hoc pour être édi tées dans un recueil qui sera mis à dis po-
-------sition de toutes les classes primaires du Valais romand avec les deux objectifs suivants:
- être chantées à la fête cantonale,
- servir de répertoire commun des classes primaires pour les prochaines années.
Des contacts sont établis avec le Conservatoire cantonal pour la réalisation d' accompagnement «live».
Si cela n' es t pas possible, quelques collègues spécialisés dans l'informatique musicale réaliseront les «playback». Une classe de l'Ecole normale s' occupera de la version chantée.
Dès la rentrée 1997, chaque enseignant pourra disposer d 'un CD dont le contenu original ne manquera pas d'enthousiasmer 1es enfants.
Animations particulières
Très régulièrement, des musiciens prennent contact avec moi pour me présenter des animations scolaires. Voici deux propositions:
1. Une voix, un tambour, ou une belle manière d ' entrer dans le monde merveilleux du rythme, par Christophe Fellay, rue du Simplon 18, 1920 Martigny.
2. Chants de tradition africaine: David M'Voutoukoulou, rue Fontaine l, 1955 Chamosan (027 / 862225),
travaille pour l' UNICEF. 11 est à disposition pour communiquer son amour du chant africain dans les classes.
Coup de c(h)œur
C'est le vendredi 11 avril 1996 que les chœurs des cycles d'orientation présenteront leur joie de chanter et de jouer à la Halle polyvalente de Conthey. A cette occasion, plusieurs chansons du répertoire d'aujourd'hui seront chantées, ainsi que des chansons africaines originales. Le très dynamique groupe des maîtres de chant des CO prépare activement cette importante manifestation chantante.
Ne manquez pas de soutenir toutes les initiatives de vos collègues tendant à initier les enfants à la magie du spectacle.
Disponibilité
Je suis à votre service pour des informations complémentaires concernant les objets ci-dessus.
Il est prudent de prendre contact par téléphone aU 025 / 721510 ou au secrétariat de l'ORDP Téléphone 027 / 6041 52.
B.Obel'holzer
R~ -Octobr. 1995
REVUE DE PRESSE
D'un ~~ à l'aulre Rentrée jurossienne
Classes plus fournies Cent soixante élèves de plus mais un nombre de classes inchangé. L' école jurassienne augmente légèrement ses effectifs moyens. Us seront 20,1 en enfantine, 17,2 en primaire, 19,5 en secondaire et 17 en secondaire LI. Parmi les nouveautés qui marquent cette rentrée, notons que les premières maturités F (filière artistique) seront délivrées l'an prochain et que différentes expériences seront tentées pour aider les élèves en difficulté. (L'Impartial 17.0B)
Rentrée neuchâleloise
EH.t du baby-Loom Affluence exceptionnelle dans les classes primaires du canton de Neuchâtel qui accueilleront 350 élèves de plus que l'an dernier. Dix·sept nouvelles classes ont été ouvertes. Par contre, les effectifs du secondaire restent stables (2 classes en plus). Mais cette augmentation n'est que provisoire. Dès l'an 2000, les experts prédisent une importante baisse des effechis. (L'Impartial 19.GB)
Suisse romonde 500 (hômeurs la Suisse romande compte 500 enseignants au chômage. La situation est particulièrement difficile dans les
~~ - Odobr. 1995
cantons de Vaud (environ 350 cas), du Valais et de Fribourg (une quarantaine de cas chacun). A Neuchâtel, tous les nouveaux diplômés de l' Ecole normale ont trouvé un emploi. Pas de chômage non plus à Genève où certains postes de sup· pléance ont été ouverts au primaire avec des contrats d'une année sans garantie pour la suite. (La Liberté 21.0B)
Semaine de l'écolier
Quatre jours à Genève
Dès la rentrée 97, les élèves du primaire auront congé tous les mercredis et les samedjs. Les autres ordres d 'enseignement garderont ou adapteront l' horaire romand, libérant leurs élèves le mercredi après-midi et le samedi toute la journée. Mais cette réduction de la semaine de classe ne rimera pas avec allégement des programmes. Les heures perdues seront réparties sur les jours de classe qui devraient augmenter de 20 à 25 minutes. (J. de Genève 22.08)
Réforme voudoise
Le référendum aboutit
Le référendum contre la réforme vaudoise (EVM96) a abouti. Selon ses auteurs, 17000 signatures ont été récoltées alors que seulement 12000 sont requises. Les Vaudois se prononceront
dans les six mois. En attendant, le processus de préparation des enseignants aux nouveautés pédagogiques pourrait ê tre bloqué. Partisans et adversaires de la réforme se réjouissent de l'ouverture d'un large débat public sur les enjeux de l'Ecole vaudoise. (J. de Genève 22.08)
Rentrée vaudoise
Austérité La rentrée scolaire vaudoise se joue sous le signe de l'autérité. Le nombre d'élèves augmente plus rapidement que celui des classes. Les enfants seront plus serrés à l' instar des budgets. Le nombre moyen d' élèves atteint 20,71 en primaire et enfantine, 19,35 dans le secon· daire et 21,18 dans le secondaire 11. Une classe de gymnase frise la cote d 'alerte avec un effectif de 28 élèves, le maximum légal. (f. de Genève 23.08)
Ecoliers suisses
Champions des somnifères Les écoliers suisses sont les champions européens de la prise de somnifères. Une étude internationale révèle une inquiétante surconsommation. A 11 ans, ils sont 17% à absorber des substances pour dormir. Une explication à cette anxiété: le mal-être face à l' école, surtout dans les cantons romands. (NQ 23.08)
Rentrée genevoise Vague démographique Depuis 1991, les classes primaires du bout du lac accueillent 4000 élèves de plus qu' autrefois, soit une augmentation de 14%. Cette année, ils sont un millier de plus que l'an dernier. L'accroissement des inscriptions étant inégalement réparti dans le canton, on a procédé à des déplacements d'élèves. Mais cela n'a pas suffi et le DIP a dû ouvrir 38 nouvelles classes. La moyenne d'élèves par classe passe de 20,2 à 20,4. Elle cache toutefois de grandes di sparités. Deux innovations de taille auront bientôt des conséquences au primaire. Dès à présent, les maîtres sont formés à l'université. A la rentrée 97, les élèves passeront à la semaine de 4 jours. Au CO, l'effectif moyen se situe entre 14,5 et 21,8, selon les filières. Dans le postobligatoire, la plupart des écoles gardent des effectifs stables. (J. de Genève 24.0B)
Réforme genevoise
Premier bilan Le premier bilan de la «modernisation» de l'école primaire genevoise est plutôt positif. Les premières craintes engendrées par cette rénovation semblent injustifiées. Selon les initiateurs de la réforme, les enfants sont plus confiants, appre nnent pour e u x· mêmes et moins pour les adultes, font des choix per-
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.. . . . . , . . , ,
sonnels de travail, ont une écoute plus soutenue et s'entendent mieux entre eux. Quelques bémols toutefois à ce tableau: la suppression des degrés par des cycles d'apprentissage ne rencontre pas le su ccès escompté. Quant à la Société pédagogique genevoise (SPG), elle déplore le manque de moyens attribués aux classes pilotes. a. de Genève 24.08)
Salaire au mérite
Introduction à Schaffhouse Le Grand Conseil schaffhou sois SI est dit favorable à l'introduction du salaire au mérite chez les maîtres primaires. L'évaluation des aptitudes est confié aux autorités scolaires. D 'autres cantons pourraient faire de même. Zurich vient de frapper dans le secondaire. BâleCampagne, Soleure, Berne y pensent sérieusement. Saint-Gall et Schwytz sont SUI une voie de contrats renouvelables. Il n'y a guère que les cantons romands qui ne cèdent pas à ces sirènes. (Le Matin 25.08)
Prix de l'élève
Record à Genève L'écolier genevois coûte deux fois plus que son homologue uranais. En moyenne, entre 1990 et 1992, les collectivités publiques ont dépensé 16800 francs pour chaque jeune scolarisé au bout du lac alor s que l'écolier uranais n'a coûté que 8600 francs par an. En Suisse romande, c'es t le Jura qui est le plus économ e avec 9250 francs par élève suivi de près par Fribourg. Le Valais dépasse de justesse les 10000 francs. Les ca uses de ces disparités sont nombreuses: niveaux de vie différents, taux d e
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maturité gymnasiale et d 'entrée à l'université, taux de réussite scolaire des filles, nombre d 'élèves étrangers à intégrer.. Par exemple, Uri ne délivre une ma tu qu'à 6,5% des filles de 19 ans contre 34% à Genève. (J. de Genève 26.08)
Fribourg
Immersion à Rue La petite bourgade fribourgeoise de Rue se lance dans le bilinguisme par immersion. Dès la rentrée, les enfants d'une classe enfantine jouel'ont durant le quart de leur temps avec une éducatrice de langue allemande. Des échanges seront organisés avec une classe parallèle se Saint-Sylvestre, en Singine. Une fois par mois, la moitié de la c1asse de Rue fréquentera l'école de SaintSylvestre et inversément. Chaque enfant aura son correspondant chez qui il ira manger. Les parents ne sont pas oubliés: des cours du soir d 'allemand et de suisse allemand leur sont proposés . L'expérience devrait connaître un prolongement au niveau primaire. (J. de Genève 26,08)
Collège de la Planta
Chinois en visite Invités par le Collège de la Planta de Sion, vingt lycéens chinois ont effectué un voyage d 'étude dans notre pays. Sélec tionnés dans les meilleurs lycées de Pékin, les étudiants asiatiques se sont avérés être des élèves intéressés, vifs et bien au fait des fondements de la démocratie suisse . Leurs frais de séjour ont été payés grâce à une vingtaine de sponsors. A l'automne, se sera au tour des Valaisans de s'envoler vers Pékin. L'opération ne se limitera pas au vingt élèves qui seront du voyage. A Sion,
diverses leçons - dessin, géographie, histoire - seront organisées autour de la Chine. (NQ 26.08)
Genève
Nouveault instits à l'Uni Après un vide de plusieurs années, Genève recommence à former des maîtres d'école primaire. La nouvelle formation sera désormais dispensée par l'Univel·sité. Elle s'étalera sur quatre ans. Après une année de tronc commun, les étudiants auront le choix entre trois orientations: formation d'adultes, recherche et intervention, enseignement. L'accès à la filière «enseignement» sera limité à 80 personnes sélectionnées sur dossiers, au travers d'entretiens et en fonction des stages déjà effectués. (NQ26.08)
Matu bilingue
Morges se lance Le gymnase de Morges est le premier du canton de Vaud à permettre aux élèves d'obtenir une maturité scientifique bilingue. Vingt-cinq étudiants se lancent dans l'aventure. Les cours de mathématiques, de physique, de chimie et d ' histoire seront donnés en allemand par des professeurs bilingues. (24 Heures 28.08)
Rythmes scolaires
La France lonce Près de huit cents établissements scolaires français expérimentent de nouveaux rythmes scolaires. Mis en place par Guy Drut, le ministre de la jeunesse et des sports, le projet prévoit que les enseignements fondamentaux soient dispensés le matin et que l'après-midi soit réservé aux activités
cultur elles et sportives. Ce système basé sur la semai.ne de quatre jours et demi dU· fère de celui de la semaine de quatre jours d éjà largement adopté. Le coût estimé de l'opération s'élève à quelque 600 de nos francs par enfant et par an. (Le Monde 30.08)
Combattre la dyslexie
Alphabet sensoriel Pour combattre la dyslexie, une neurologue française invente un alphabet sensoriel. Cette méthode originale met en scène des lettresjouets à palper et à sentir pour débloquer le langage sur le versant émotionnel. Le S est un Serpent Scintillant aux extrémités Sucrées ou Salées, le P sent la Pomme. Au lieu de solliciter uniquement l' œil ou la main, cet outil part du principe que tout le cerveau est mobilisé par le langage. Son auteur, Régine Hurstel, explique que son alphabet est avant tout le fruit d ' une intuition. (NQ 2.09)
Analphabètes
Nombre décroissant En l'an 2000, quatre adultes sur cinq seront alphabéti. sés contre trois sur cinq en 1950. Par rapport à 1990, ils y a aujourd'hui dans le monde 400 millions de personnes en plus qui savent lire et écrire. Ces chiffres réjouissants ne doivent pas nous faire oublier les 880 millions d 'adultes analphabètes que comptent les pays en voie de développement ni les 200 millions d ' anal· phabètes fonctionnels des pays industrialisés. (NQ2.09)
Coordination romande
Neuchâtel la (apitale La Conférence romande et tessinoise des chefs de
R~ -Octobre 1995
l' instruction publique vient d s'installer dans les 10-
eux de 1']RDP, à Neuchâ~:l qui devient ains.i la .capitale de la coordmahon scolaire romande. Ce rap-
Orthographe
Toléran(es à l'école L'école assimilera sans enthousiasme les nouvelles tolérances orthographiques. Une brochure est en
passe d'être distribuée au personne] enseignant de Suisse romande. A Neuchâtel, l'au torité politique ma· ni feste qu'elle n'es t pas follement emballée par les modifications énumérées.
Les enseignants seront donc invités à ne pas sanctionner les nouvelles graphies plutôt qu'à les enseigner. (L'Express 5.09)
rochement des institutions Permettra une meilleure ~ise en œuvre des options : •••••••••••••••••••••••••••••• • • •••••••••••••••
politiques. «On entre dans . une ère de consolidation de • 1"'"------------------------------_ ta coordination scolaire» as- : sure Jacques-André Tschou- • my, le directem' honoraire : de l'IRDP. (L'Express 2.09)
E N RACCOURCI
Hautes écoles spécialisées
Art et social en vue
Camp de ski gratuit
Inscrivez -vous
Pour la 56' lois, la Fédération suisse de ski (FSS) organise un <omp de ski des ieunes. La première semoine de janvier, six cents filles et garIons nés en 1982 ou 1983 pourront skier gratuitement. La Lenk. Parmi eux, 100 snowboardeuses et snowboar-
Jusqu' ici, le vaste chantier des hautes écoles spécialisées (HES) embrassait principalement les disciplines commerciales et techniques. Mais une deuxième vague de HES est à l' étude dans plusieurs cantons. Ces deurs. Les participants seront tirés établissements seront consa- ou sort après leur inscription qui crés, a~ trava~ social, à la • seront prises jusqu'au 18 octobre. sante, a la musique, aux arts FI' d" . r t visuels ou à la pédagogie. orm~ OIfes Insmp ron ~ Leur gestion sera de la com- renseignements peuvent elre pétence des cantons et la loi obtenus auprès de la FSS, JUSKILA, fédérale sur les HES ne leur Worbstr. 52, 3074 Muri. sera donc pas applicable. (NQ2.09)
Ecale gratuite
Orientation
Portes ouvertes
Quatre nouveaux centres d'informa-rift d'un acquis tian et d'orientation ICIO) sont en-
trés en londion récemment. Ils sont La gratuité de J'école n'est situés il Sierre (18/ (h. de /0 plus un acquis intou-chable, au niveau de la seo- Bonne-Eau - 027 / 512161 ; res-lalilé obligatoire, en toul _ ponsable: l-M. Marini), Sion cas, Dans plusieurs cantons, _ 123, av, de France -027 / 60 45 les gymnasiens passent déJ'à - 09' resp ch Bonvin) Martigny à 1 - ' ,. ,
a caisse et d'autres com- , 15, rue du Collège _ 026 / 21 22 03; me Zunch et Soleure pour- • r~ient leur embolte!' le pas. : resp. P. Vuadens) et Monthey 124, C est le canton de Vaud qui av. de la Gare - 025 / 757968, plonge le plus profondé- resp, J,-M. Giroud). Ces quatre ment dans la poche des pa- centres ouvriront leurs portes ou rents avec 720 francs par an- public dons le <odre du Festival née. Il est suivi par les . A •
Grisons (560), Obwald et , FormatIOns en fete., vendred, U~i (500), Schwytz (400), 25 o,tobre, de 13h30 à 19h00 Fnbourg et Lucerne (240). et le samedi 26 odobre, (J, de Genève 3.09) de 9hOO à 17h00,
R~ _ O,tobre 1995
Matériel pédagogique
Catalogue du SerVKe Ecole Le Service E<ole de la Communauté de travail ISwissaid, A,tion de Carême, Pain pour le pro,hoin, Helvetas et Caritas) a publié un nouveau <otalogue de matériel pédagogique. Vous pouvez le commander ou Service E,ole, 10, ,h. des Epineltes, 1007 Lausanne; tél. 021 / 616 84 33, lax 021 / 617 43 52.
Appui pédagogique
Rapport du CSRE Le Centre suisse de <Dordination pour la re,herche en éducation a publié récemment un rapport sur l'appui pédagogique à l'é<Dle.1I montre la ri,hesse des développe· ments en <ours et résume l'état de la re,herche en ce domaine. Vous pouvez <ommander ce document intitulé «L'appui pédagogique à 1';<ole - Le développement de modèles intégrotils d'enseignement en Suisse, à l'adresse suivant~: CSRE, Entfelderstr. 61 , 5000 Aarau, Prix: Fr. 20.-,
Relations Nord-Sud
Cédérom édité Ave, le ,édérom ,Wel<ome ta Muped,. Nhamo., on peut désormais aborder la problématique des relations Nord-Sud de manière ludique. Ce support informotique pour PC est <oproduit pur le Ministère fédéral allemand de la <Dopération
économique et du développement. Il s'adresse aux 9-13 ons et se ioueen franlais et en allemand, Il est 0'
compagné d'un iournal illustré, ri,he en ,hiffres et commentaires sur l'étonnant et iuteux commerce des vieux habits, Vous pouvez le commander 139 francs l'exemplaire) ou Service Ecole, 10, ,h. des Epinetles, 1007 Lausanne.
AFS (herche lamilles
L'AFS Programmes Interculturels est la plus grande organisalion d'é,hange de ieunes à but non lucratil. Celte organisation cherche des familles d'a«ueil pour une année (janvier 97 - jonvier 98). Renseignemenls el inscriptions: AFS, ,h. du Reposoir 7, 1007 Lausanne. Tél. 021 / 6176740.
Centre du H CR
Visites gratuites Le Centre des visiteurs du Haut Commissariat des Notions Unies pour les réfugiés IHCR) a pour vocation d'informer le public sur la situation des réfugiés dons le monde et sur les 0'
tivités du HCR en particulier, Des outils de communi,ation intera,tifs -lilms, ,édéroms, expositions temporaires - sont présentés du lundi ou vendredi, de 10 h à 17 h. L'a«ès est gratuit et une équipe de bénévoles se tient à disposition des visiteurs, Situé rue de Montbrillant 92 • Genève, à cinq minutes en bus de la gare, le centre otlend vos visites,
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INFORMATIQUE
EDUTEX~~EDUNET Le réseau télématique EDUTEX, reliant des classes romandes et suisses alémaniques de l'école obligatoire, sert de support à une recherche sur l'intégration de la télématique dans la pratique scolaire.
Les nouvelles technologies de l'information évoluarlt à un rythme effréné, EDUTEX, supporté par le vidéotex jusqu'à l'été passé, devient EDUNET sur le réseau Internet.
Changement de support mais pas de cap: EDUNET continue à expérimenter, sur le plan pédagogique, les possibilités offertes par ce moyen favorisant:
- les échanges d'information entre classes,
- l'ouverture vers d'autres cultures,
- les activités pluridisciplinaires.
Le réseau EDUNET est et reste ouvert à d'autres classes désirant participer, même ponctuellement, à cette aventure,
Pour tout renseignement s'adresser à l'ORDP, Serge Rappaz, tél 027 / 604180.
L1ne photo souvenir et quelques chiffres pour faire le bilan de l'expo
sition L'éveil Il l'art qui s'est déroulée du 8 au 14 juin dernier dans les galeries sédunoises de La Grenette et de Ln Treille.
Vingt-sept enseignants ont participé avec leurs différents élèves, soit plus de 60 classes du Valais romand, Ils ont ainsi permis un accrochage diversifié qui reflétait la grande variété des techniques enseignées lors des cours d'éducation visuelle, manuelle et des activités créatrices à l'école primaire et des travaux manuels au cycle d'orientation ..
Cette exposition a été préparée dans le cadre du forum ACT, la rencontre annuelle des maîtres de Suisse romande spécialisés en
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ACM
L' ivd de l'art
ACT. Elle avait pour objectif de présenter à nos collègues de Romandie l'ouverture sur l'art que nous essayons d'apportel' à nos élèves depuis que les maîtres ACT valaisans ont été recyclés en peinture et dessin, Le bilan final est très positif: une
centaine de personnes en provenance de tous les cantons romands étaient présents au forum et plus de 900 visiteurs ont pu admirer les chefs-d'œuvre et prendre de nouvelles idées. Rendez-vous dans quelques années lorsque le besoin se
fera sentir de relancer une recherche collective, car les élèves et les enseignants qui ont participé à l'exposition ont apprécié le fait de travailler avec un but précis: une exposition sur un thème à exploiter. Ils ont aussi pu découvri.r l'art de mettre en valeur des travaux, de les cadrer ou les encadrer. La possibilité de partager les recherches et les découvertes avec d'autres collègues a également été jugée positivement.
Je termine par un grand merci à toutes les personnes qui ont permis à cet ambi· tieux projet de prendre forme, de devenir une réalité et, déjà, un inoubliable souvenir,
L'animatrice ACM
Corinne Deroey
R~ -Octobre 1995
ÉCOLE ET MUSÉE
Atelier .. .les archéologues dénombrent, dans la vallée du Rhône, six habitats, un atelier de fondeur de bronze ainsi que plusieurs dépôts bronziers durant la période du bronze final (1250-800 avant J.-C.)1
L'information mérite que l'on s'y attarde.
Dans le cadre d'école et Musée, une équipe de 4 «archéologu e s- exp érim entaux» a présenté, le 7 juin dernier, toutes les étapes de
R-~ - Octobre 1995
l'opération de coulage, tel que pratiqué vers 1000 avant J.-c.
Plus de 40 classes, du Haut et du Bas-Valais, ont découvert cette activité au Musée cantonal d'archéologie qui
avait pris ce jour-là des allures d'atelier de fondeur de bronze préhistorique,
Les outils utilisés, soufflets, creusets ou moules, sont des copies d'outils attribués à l'époque concernée, Ils ont été réalisés par les archéologues eux-mêmes et auraient pu appartenir à un fondeur valaisan du «bronze final» vers 1000 av. J.-c. L'unique entorse concédée par les archéologues est le gant de protection, Les solutions testées jusqu'ici (gant de peau ou de cuü' enduit de terre humide) manquent encore de finesse et de souplesse.
Quelques étapes du processus.
Deux soufflets actionnés en alternance attisent le brasier de charbon de bois. fig. 1
Les deux parties du moule en pierre, préalablement chauffées, sont maintenues à l'aide de deux branches de noisetier. fig. 2
Le cuivre et l'étain, déposés dans un creuset en céramique, sont placés directement dans la braise. Le métal en fusion est déversé dans le moule, par l'orifice réservé à cet effet. fig. 3
Le démoulage apporte son lot de joies, de déceptions parfois. Les inévitables résidus de coulage devront encore être supprimés. fig. 4
Il ne reste plus qu'à disposer le manche sur la serpette en bronze,
'--~-----" 4
Une série de diapositives et un montage vidéo de l'ensemble des opérations sont disponibles aux centres de prêt de l'ODIS et de L'ORDP.
Eric Berthod, Ecole et Musée
l ROHRER-WERMUS. Eliane et
MASSEREY, Catherine. in Le Va
lais avant J'histoire Musées canto
naux du Valais, 1986.
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L'ÉCOLE, L'ÉTUDIANT ET L'ENSEIGNANT À L'AUBE
DU XXI' SIÈCLE
Cyde de conférences
COlltenu: La plupart des cours de formation continue sont sensés apporter des réponses aux questions des enseignants. Ce cycle de conférences inverse cette habitude.
Quelques grandes figures de]' actualité et de ]a pensée apporteront des éclairages spécifiques sur le futur de notre métier et de son environnement immédiat et soulèveront ainsi de nouvelles questions chez chacun.
A charge ensuite aux centres de perfectionnement, aux lectures et aux engagements per so nnels d'y apporter des réponses progressives et évolutives.
Cet ensemble est conçu
COURS ROMANDS
comme un cycle cohérent de quatre conférences réparties sur deux mois. il est vivement souhaité que tout enseignant s'y inscrivant participe à l'ensemble du cycle.
Ces conférences ne sont pas ouvertes au grand public.
• Jacques DELORS
Président du Comité de l'UNESCO pour l'éducation au XXIe: siècle, ancien président de la Commission européenne, Paris.
Mercredi 26 février 1997
Traitement du sujet sous l'angle de la politique générale et des enjeux de société.
• David DE PURY
Co-président du groupe industriel ASEA-BROWN BOWERI, Winterthur.
Mercredi 12 mars 1997
Traitement du sujet sous l'angle de la politique de
développement économique et social.
• Michel SERRES
Philosophe, professeur invité à l'Université de Stamford (USA), Paris.
mercredi 9 avril 1997
Traitement du sujet sous l'angle des problèmes de société, de violence et de solidarité.
• Jean-Louis CHANCEREL
Professeur de pédagogie, chargé de cours à l'Université de Lausanne et Paris ll.
mercredi 30 avri11997
Traitement du sujet sous l'angle de la pédagogie et de la formation des enseignants.
Synthèse du cycle de conférences par l'entremise d'un travail de type séminaire, réalisé et retransmis lors de ce quatrième volet par des enseignants romands en formation initiale et continue.
Destination
Enseignants de tous niveaux, inspecteurs, directeurs d'écoles .
Durée
4 après-midi.
Dates Mercredi 26 février, 12 mars, 9 avril et 30 avril 1997 de 17h00 à 19h30.
Lieux A déterminer dans les lieux centraux en Suisse romande, en particulier Lausanne.
Intervenants MM. Jacques Delors, David De Pury, Michel Serres, Jean-Louis ChancereL
Organisateur
CPE
Inscription Fr. 60.- (taxe unique pour ]' ensemble du cycle).
Dél1li d'inscription
10 novembre 1996.
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! Bulletin d'inscription (pour le cours romand) ! 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 { 0 MmE" 0 Mlle: 0 M. (marquer une x dans la case qui convient) :
Nom: ________________________________ __ Prénom:
DOlrucil~NP:-----------------------------------------------------------------------
Rue, No: _______________ _ Tél.: _______ ________ _
Degré d'enseignement: ---------------------- Lieu d'enseignement: ________________________ _
Je m'inscris au cours «L'école, l'étudiant et l'enseignant à l'aube du XXIe siècle» Ueuetdaœ: ______________________________________________________________________ __
Signattrre: ________ ________ _ ___ ______________ ___
Btùletin à retourner au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales ou au Service cantonal de l'enseignement secondaire, Planta 3, 1951 Sion, jusqu'au 10, novembre 1996 au plus tard.
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48 R4c~ -Od.br. 1995
ODIS de St-Maurice - Présence des animateurs Les représentants des différents secteurs d ' animation de l'DRDP assureront désormais une présence régulière à l'DOIS de St-Maurice selon le plan ci-dessous,
1" mercredi du mois: Moyens audiovisuels et ACM 2' mercredi du mois: Français et Informatique 3- mercredi du mois: Education religieuse 4' mercredi du mois: Environnement et Education musicale
Les enseignants du Bas-Valais souhaitant rencontrer les animateurs de mathématiques les contacteront par téléphone 027/ 6041 64 pour convenir d ' un rendez-vous à l'DOIS de St-Maurice,
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