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Remis à jour 2018, le 9 avril. Lot n°7 Chenal Tardif Terre en bois debout de Louis Arel (1682-c1723) marié à Marie-Claude Mainville, veuve de François Niquet. Le père de Louis Arel, Jean Arel (Janrel), a été propriétaire de la terre «Jean Reel» qui figure sur la carte cadastrale de 1709 dressée par Gédéon de Catalogne et de Couagne. Il l'aurait donnée sur billet à son fils Louis la veille de son mariage en 1710. Voir plus bas le dossier Arel «Le cas de la terre Jean Reel» pour comprendre les nombreuses terres Arel ou Harel à la seigneurie de Saint-François et dans les seigneuries voisines. La veuve de François Niquet, Marie-Claude Mainville, ratifie par contrat les conventions de mariage faites entre elle et son 2 e conjoint, Louis Arel, et ce après 3 ans de mariage : ils remplacent par un contrat leurs conventions de mariage du 26 février 1710, sans doute une manœuvre en lien avec une transaction que fera Louis Arel le lendemain. Il semble important pour eux de clarifier et certifier qu'il sont communs en tout bien et que l'épouse a donné à son nouveau mari la part qui lui revenait dans la succession de son premier mari, François Niquet, soit la moitié d'une terre de 3 arpents de front (lot n°5). À cette époque seul le mari pouvait légalement acheter et vendre des propriétés. Voir l'acte qui suit 1713-01- 16 et celui du lendemain 1713-01-17. Premièrement Louis Arel et sa femme transformèrent leurs conventions de mariage en contrat de mariage -1713-01-16 : contrat de mariage entre Louis Arel (parfois Jean-Baptiste Arel), de Saint-François, et Marie-Claude Mainville, veuve de François Niquet, déjà mariés . Notaire Daniel Normandin. Lors de ce contrat de ce 16 janvier 1713 Louis Arel ne possédait plus de terre dans le haut du chenal Tardif tel qu'il était mentionné dans leurs conventions de mariage du 26 février 1710. Cependant le lendemain, le 17 janvier 1713, il en acheta une autre, la terre appelée «la pointe» (la 2 e pointe dans le haut du chenal Tardif). «Par devant Daniel Normandin No re Royal et gardenottes du Roy Nostre sire en la prevoste Royalle des trois Rivieres Residant a Champlain soubz ne et tesmoins cy apres nommez; Furent presens en leur personne Louis Arel Demeurant a S t . Francois sur le lac de S t . pierre Et Marie Claude Mainville sa femme auparavant veuve de deffunt Francois Niquet laditte femme de sondit mary bien et duement authorizée pour leffect des presentes Lesquels Arel et Mainville sa femme ont dit que lors de leur mariage quy fut le deuxiesme Mars mil sept cent dix; Il ny avoit point de No re audit lieu de S t . Francois pour passer le contract de leur mariage Ils furent obliges de faire faire des articles et conventions de leur mariage en presence de tesmoins le vingt six febvrier de laditte année mil sept cent dix; par lesquels articles et conventions Il est dit quils seront communs en tout les biens quils feront et acqueront par Ensemble pendant leur mariage Comme aussy Il est dit par lesdittes Conventions et articles de leur mariage que laditte Mainville Donne audit Arel son futur espoux pour lors une part et portion dans les biens a elle apartenants au jour de leurs articles et conventions et de leur mariage dudit jour vingt six febvrier mil sept cent dix ainsy et comme (3 mots) d'elle; Et dudit Deffunt Niquet son premier mary (4 mots); voullant et consentant lesdits Arel et Mainville sa femme que ce quy a este convenu entre eux ainsy quil est expliqué cy dessus soit executé de point en point comme sy pour lors leur contract de mariage eust esté fait passé, attendu quy leur estoit impossible lors de leur mariage de pouvoir envoyé querir de No re aux Trois Rivieres attendu les fascheux chemins quil y avoit sur le Lac S t . pierre pour y aller en chercher un aprouvant; allouant et Ratifiant par ces presentes le contenu du present acte quils veullent sortir son plein et entier effect Car ainsy Etc promettant Etc obligeant Etc renonsant Etc fait et passé audit lieu de s t Francois maison du sieur Deschenaux apres midy, Le seiziesme jour de Janvier mil sept cent treize en

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Remis à jour 2018, le 9 avril.

Lot n°7

Chenal Tardif

Terre en bois debout de Louis Arel (1682-c1723) marié à Marie-Claude Mainville, veuve de François Niquet.

Le père de Louis Arel, Jean Arel (Janrel), a été propriétaire de la terre «Jean

Reel» qui figure sur la carte cadastrale de 1709 dressée par Gédéon de Catalogne

et de Couagne. Il l'aurait donnée sur billet à son fils Louis la veille de son mariage

en 1710. Voir plus bas le dossier Arel «Le cas de la terre Jean Reel» pour

comprendre les nombreuses terres Arel ou Harel à la seigneurie de Saint-François

et dans les seigneuries voisines.

La veuve de François Niquet, Marie-Claude Mainville, ratifie par contrat les

conventions de mariage faites entre elle et son 2e conjoint, Louis Arel, et ce après

3 ans de mariage : ils remplacent par un contrat leurs conventions de mariage du

26 février 1710, sans doute une manœuvre en lien avec une transaction que fera

Louis Arel le lendemain. Il semble important pour eux de clarifier et certifier qu'il

sont communs en tout bien et que l'épouse a donné à son nouveau mari la part

qui lui revenait dans la succession de son premier mari, François Niquet, soit la

moitié d'une terre de 3 arpents de front (lot n°5). À cette époque seul le mari

pouvait légalement acheter et vendre des propriétés. Voir l'acte qui suit 1713-01-

16 et celui du lendemain 1713-01-17.

Premièrement Louis Arel et sa femme transformèrent

leurs conventions de mariage en contrat de mariage

-1713-01-16 : contrat de mariage entre Louis Arel (parfois Jean-Baptiste Arel), de Saint-François, et Marie-Claude Mainville, veuve de François Niquet, déjà mariés. Notaire Daniel Normandin. Lors de ce contrat de ce 16 janvier 1713 Louis Arel ne possédait plus de terre dans le haut du chenal Tardif tel qu'il était mentionné dans leurs conventions de mariage du 26 février 1710. Cependant le lendemain, le 17 janvier 1713, il en acheta une autre, la terre appelée «la pointe» (la 2e pointe dans le haut du chenal Tardif).

«Par devant Daniel Normandin Nore Royal et gardenottes du Roy Nostre sire en la prevoste Royalle des trois Rivieres Residant a Champlain soubzne et tesmoins cy apres nommez; Furent presens en leur personne Louis Arel Demeurant a St. Francois sur le lac de St. pierre Et Marie Claude Mainville sa femme auparavant veuve de deffunt Francois Niquet laditte femme de sondit mary bien et duement authorizée pour leffect des presentes Lesquels Arel et Mainville sa femme ont dit que lors de leur mariage quy fut le deuxiesme Mars mil sept cent dix; Il ny avoit point de Nore audit lieu de St. Francois pour passer le contract de leur mariage Ils furent obliges de faire faire des articles et conventions de leur mariage en presence de tesmoins le vingt six febvrier de laditte année mil sept cent dix; par lesquels articles et conventions Il est dit quils seront communs en tout les biens quils feront et acqueront par Ensemble pendant leur mariage Comme aussy Il est dit par lesdittes Conventions et articles de leur mariage que laditte Mainville Donne audit Arel son futur espoux pour lors une part et portion dans les biens a elle apartenants au jour de leurs articles et conventions et de leur mariage dudit jour vingt six febvrier mil sept cent dix ainsy et comme (3 mots) d'elle; Et dudit Deffunt Niquet son premier mary (4 mots); voullant et consentant lesdits Arel et Mainville sa femme que ce quy a este convenu entre eux ainsy quil est expliqué cy dessus soit executé de point en point comme sy pour lors leur contract de mariage eust esté fait passé, attendu quy leur estoit impossible lors de leur mariage de pouvoir envoyé querir de Nore aux Trois Rivieres attendu les fascheux chemins quil y avoit sur le Lac St. pierre pour y aller en chercher un aprouvant; allouant et Ratifiant par ces presentes le contenu du present acte quils veullent sortir son plein et entier effect Car ainsy Etc promettant Etc obligeant Etc renonsant Etc fait et passé audit lieu de st

Francois maison du sieur Deschenaux apres midy, Le seiziesme jour de Janvier mil sept cent treize en

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presence de René abraham et de Jacques petit demeurans audit lieu tesmoins quy ont avec ledit arel Desclaré Ne scavoir signé de ce Enquis suivant Lordonnance marie mainville D Normandin Notaire Royal»

Et deuxièmement, le lendemain, le 17 janvier 1713, Louis Arel

achète une terre dans le haut du chenal Tardif et la revend plus

tard : une terre appelée la 2e pointe» (Lot n°12).

Cette terre appelée aussi «la pointe» semble avoir fait l'objet de spéculation : elle est

passée du seigneur à Jacques Ridechot puis à Pierre Gamelin-Châteauvieux on ne sait

quand, et à Louis Arel qui l'a achetée en janvier 1713 et revendue la même année en août

1713 à son beau-frère Jacques Forcier. C'est avec profit que Louis Arel a revendu cette

terre «la pointe» à son beau-frère Forcier en 1713.

-1713-01-17 pm : vente de toute la pointe de terre (la 2e pointe dans le lot n°12) entre des terres non concédées qui est au chenal Tardif, du côté du nord-est, par Pierre Gamelin-Chasteauvieux, de Saint-François, à Louis Arel, dudit lieu. Notaire Daniel Normandin. Gamelin avait achetée cette terre de Jacques Ridechot et Élizabeth Dubois la veille : «consistant (en) toute la pointe de terre qui est au chenal Tardif ... joignant des deux côtés aux terres non concedees ...» lit-on dans l'acte de la veille.

«... toutte la pointe quy est au chenal Tardif du costé du Nordest joignant des deux costés aux terres non concedées de ladite seigneurie; dun bout audit chenal Tardif, dautre bout a la seigneurie de feu le sieur de la lussaudiere, laquelle terre ledit Sr. Chateauvieux avoit acquis de Jacques Ridechot, quy elle avoit esté donnée en concession par le seigneur dudit lieu par contrat passé devant moy Nore. Royal le vingt troisiesme octobre mil sept cent deux ... fait et passé audit St. Francois maison du Sr. deschenaux apres midy, le dix septiesme jour de janvier mil sept cent treize en presence de Jean baptiste Crevier Deschenaux et de René Abraham demeurans audit lieu .... Dechenaux Ls Normandin Nore. Royal» Ci-contre : la terre la «2e pointe» dans le lot n°12. Carte 1/20 000, 31i02 200 0101, détail, avec permission et droits payés, copyright Gouvernement du Québec.

Note : Jacques Ridechot (Ritchot) et Pierre Gamelin ne figurent pas sur la carte de 1709 sur les terres du chenal Tardif. C'est qu'à cette époque plusieurs transactions (concessions, ventes et échanges) auraient été faites sous seing privé (ou sur billet privé). Ici plus haut Louis Arel achète de Gamelin une terre dont ce Gamelin n'est même pas encore officiellement propriétaire : Gamelin a comme uniquement la promesse de vente que lui aurait faite Ridechot, c'est-à-dire que la vente antérieure par Ridechot à Gamelin n'a pas encore été enregistrée devant notaire. C'est pourquoi cette vente sous seing privé de Ridechot à Gamelin a dû être enregistrée rétroactivement le 6 août 1713 pour que Louis Arel pût revendre cette terre selon des papiers notariés en règle.

Concession de terre à Louis Arel le 7 août 1713 am. Deuxième terre de Louis Arel (lot n°7)

entre Louis Véronneau (lot n°8) et Nicolas Cartier (lot °6).

Il conserva cette terre qui passa à ses héritiers.

-1713-08-07 am : Normandin notaire, Joseph Crevier concède à Jean-Baptiste (Louis) Arel, de Saint-François, une terre en bois debout au chenal Tardif entre Louis Véronneau père et Nicolas Cartier. Il conserve cette terre.

«Par devant Daniel Normandin Nore Royal... fut present en personne Joseph Crevier sieur de st françois seigneur en partye de la seigneurie St. francois faisant tant pour luy que pour ces coherittiers y demeurant; Lequel a Reconnu et Confessé avoir baillé et conceddé a tiltre de cens et rentes seigneurialles non Racheptables, des maintenant et a toujours a Jean baptiste arel demeurant audit St. françois a ce present et acceptant pour luy ses hoirs et ayant cause a lavenir, scavoir est une concession de terre size en laditte seigneurie sur le chenal Tardif consistant en tout ce quy se trouve de terre entre les bornes du sieur Veronneau et Nicollas Cartier et de profondeur jusques a la lignement de la Lussaudiere; joignant des deux costes audit Sr veronneau et cartier, dun bout par devant audit chenal Tardif et dautre bout par derriere a la ligne de lussaudiere... fait et passé audit St francois maison seigneurialle avant midy le

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septiesme jour Daoust mil sept cent Treize en presence de Nicollas cartier; et francois bibaut demeurans audit st francois tesmoins qui ont avec ledit arel declaré ne scavoir signé de ce Enquis suivant Lordonnance. St François D Normandin Nore Royal»

Le même jour Louis Arel se départit de la terre appelée la 2e pointe dans le

haut du chenal Tardif et acquise le 17 janvier 1713, en la revendant avec

profit à son beau-frère Jacques Forcier qui en jouit déjà. Lot n°12.

-1713-08-07 pm : Normandin, vente d'une concession, toute la pointe de terre joignant des deux côtés à des terres non concédées sur le chenal Tardif par Jean-Baptiste Arel (Louis) et Marie-Claude Mainville, sa femme, de Saint-François, au beau-frère Jacques Forcier, dudit lieu. Notaire Daniel Normandin. En l'espace de deux jours cette terre est passée de Jacques Ridechot à Pierre Gamelin, puis de celui-ci à Louis Harel, et de Harel à Jacques Forcier.

«Par devant Daniel Normandin Nore Royal ... furent presens en leur personne Jean baptiste arel demeurant a St francois et marie Claude Mainville sa femme... ont vendu ... a Jacques Forcier demeurant audit St

francois... une concession de terre size audit St. francois; sur le chenal Tardif; consistant en toutte la pointe de terre quy est au chenal Tardif du costé du Nordest; Joignant des deux costes aux terres non concedées de la seigneurie dun bout audit chenal Tardif et dautre bout a la ligne de la Lussaudiere avec droit de commune ... que ledit acquereur a dit bien scavoir pour en estre en pocession et sen est contenté ... pour la somme de cent vingt livres laquelle somme ledit acquereur promet et soblige de bailler et payer... dans la feste de St Martin dhiver (d'Hères !) mil sept cent dix sept ... fait et passé audit St francois maison du Sr deschenaux apres midy ; le septiesme aoust Mil sept cent treize en presence de Nicollas cartier et de Francois bibeau demeurans audit lieu tesmoins quy ont avec les partyes declaré ne scavoir signé de ce Enquis suivant Lordonnance, D Normandin Nore Royal Marie claude mainville»

-1716-01-05 : Sorel, sépulture de Jean Arel, père de Louis Arel âgé d'environ 65 ans. -1721-03-19 : Procès-verbal de ligne et bornes séparant deux terres situées dans la seigneurie de Saint-François. La présente pièce concerne directement : Pierre Niquet (père), père de feu François Niquet ; feu François Niquet (fils) (arpenteur Noël Bonhomme dit Beaupré). - 19 mars 1721 - Le nom de la seigneurie, bien qu'absent du libellé du présent procès-verbal, a été déduit à partir de son contenu. Banq en ligne Cote : CA301, S2, P100. Il s'agit ici de l'arpent de front donné par Pierre Niquet à son défunt fils François 1704-07-14. Lot nos 1 & 2. «Lan mil sept cent vingt et un le 19 mars a la requeste du Sr Pierre Niquet Noel Beaupré juré arpenteur en la nouvelle france soussigné me suis expres transporté a St. francois ou estant iay mesuré un arpents depuis les bornes du Sr Francois niquet son fils en dessandant que le Sr

Pierre Niquet son père luy a donné au bout duquel iay tiré une ligne de separation entre ledit Niquet pere et ledit Niquet fils qui cour au nordest declinant de treize degrés sur laquelle Jay planté deux (1 mot) de pierres (?) avec des morceaux de terrines et du charbon en presence du Sr Pierre niquet et la femme de defunt francois niquet son fils qui ont declare ne scavoir signe. Noel Beaupre.»

En 1722 décès de Pierre Niquet père.

Vers 1723 décès de Louis Arel. La veuve de François Niquet récupère une devanture de terre dans le lot n°2.

-1723-07-20 : Petit, échange entre Jean-Baptiste Jutras dit Desrosiers et Marie-Claude Mainville veuve de François Niquet. Jutras-Desrosiers cède une devanture de terre de 3 arpents de front au bord du chenal Tardif, de profondeur jusqu'au marais qui est au bas du coteau vis-à-vis la concession du défunt François Niquet, d'un bout par devant au chenal Tardif, d'autre bout par derrière à la concession du défunt François Niquet, par le côté au nord ouest aux terres de Nicolas Cartier et François Niquet fils, d'autre côté au sud-est aux héritiers de défunt Alexis Niquet, appartenant au sieur Jutras dit Desrosiers par donation qui luy en a été faite par défunt Pierre Niquet devant le notaire Lacetière le 6 octobre 1722. En échange Marie-Claude Mainville lui cède ses droits en la succession de Pierre Niquet son ex-beau-père. -1725-05-15 : Petit, vente d'un arpent de front par Marie-Claude Mainville, veuve de François Niquet puis de défunt Louis Arel, à son fils François Niquet. Par devant : le chenal Tardif ; en bas Nicolas Cartier, en

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haut la venderesse. Prix : 20 livres en argent. (Partie de lot n°1, partie côté est).

3e mariage de Marie-Claude Mainville veuve Arel -1725-07-22 : Marie-Claude Mainville, veuve de François Niquet puis de Louis Arel,

se marie en 3èmes noces avec Gilles Badaillac dit Laplante.

1736 : partage de la terre de feu Louis Arel acquise le 7 août 1713 (lot n°7)

située en 1736 entre les terres de Louis Véronneau et de Nicolas Cartier. Cette

terre semblait être encore en bois debout en 1736 sauf sa devanture.

-1736-05-25 am : Pressé, à la requête de Marie-Claude Mainville, veuve de Louis Arel, de Saint-François, remariée à Gilles Badaillac dit Laplante, partage en neuf portions de la totalité de la terre en bois debout provenant de la succession dudit Louis Arel, dont la moitié lui revient comme veuve et l'autre moitié à ses cinq enfants Arel. La moitié d'une terre à elle issue de son défunt mari et l'autre moitié revenant à ses enfants. Elle abandonne sa moitié à ses neuf enfants : entre ses cinq enfants survivants issus de son mariage avec Louis Arel et ses quatre enfants issus de son mariage avec François Niquet. Jacques Forcier, d'Yamaska, son beau-frère, a agi au nom des mineurs qui n'avaient pas de tuteur et François Laforest comme témoin. Fait en la maison du marchand Jacques-Joseph Gamelin.

«Par devant Le Notaire Royal en la ville et jurisdiction des trois Rivieres, y resident, soussigné et témoins cy après nommés fut présente en personne Marie Claude Mainville veuve de deffunt Louis Hèrel habitant de la seigneurie de St françois, et convolée en secondes nopces avec Gilles badaillac dit Laplante, de luy authorisée pour l'effet des présentes, et le Sieur jacques forçier habitant de la seigneurie d'yamasca beau frère de la ditte marie Mainville au nom et comme représentant lesdits mineurs issûs du mariage d'entre ladite Mainville et ledit hèrel, et le Sr claude Niquet fils majeur de ladite Mainville de son premier mariage, lesquels es dit noms qu'ils proçedent et considérant qu'il serait néçessaire d'en refaire la séparation d'une terre provenante de la succession de deffunt Louis hérel, ladite Mainville auroit requis ledit forcier oncle maternel desdits mineurs et françois La forest habitant de la baye arbitres nommés par les parents, lesquels se seroient transportés dans le chenail tardif sur une concession scize dans le dit chenail joignant le Sieur veronneau d'un bord et d'autre Nicolas Quartier, ladite concession etant un restant entre lesdits Sieur cy dessus, et provenante de l'héritage dudit deffunt Louis Hèrel; laquelle ditte mainville après avoir reflechi meurement sur Lembarras dans lequel la jettoit la possession de cette terre scise en bois debout et les rentes qu'il falloit continuellement payer sans intervalle auroit abandonné à sesdits enfans la part luy revenoit dans laditte terre de la communauté d'entre sondit deffunt mary et elle et auroit consenty au partage qui seroit fait par lesdits cy dessus sans aucun frais, des parts afférentes à sesdits enfans auxquels elle promêt de faire ratifier ledit partage qui auroit dabord eté separée en neuf parties egales, qui est d'abord par la moitié raport à la part revenante a tous sesdits enfans qu'elle leurs a abandonné en toute proprieté, pour en jouir par chacun d'eux comme bon leur semblera, Et Lautre moitié auroit eté divisée egalement de sorte que neuf portions seroient la consistance de toute laditte concession qui auroit eté séparée comme cy dessus par lesdits arbitres en portions egales en presence de ladite Claude Mainville qui se demêt par ces présentes de ladite moitiée a elle afférente sur laditte terre, en faveur de ses enfans au nombre de cinq, Et dudit jacques forcier au nom et comme agissant pour lesdits mineurs qui nauroient de tuteur, ny de subrogé tuteur, les biens de la communauté n'ayant pas eté suffisans pour faire les frais de justice et ledit partage n'etant fait que pour le bien des enfants qui pourront tirer quelque profit de la vente qu'ils pourroient faire de la part qui leur revient dans ladite terre qui est fort modique, dont les lots auroient eté tirés à la plus juste droiture, et qui seront et apartiendront dans l'endroit où les enfans pourront y echeoir, lesdits lots n'etant (1 mot) pour en aucune façon pour la proprieté desdits enfans qui Lentiendront où le sort pourra leurs echoir sans aucune autre formalité approuvant lesdits dénommez dessus sur ce qui a eté fait, et promettant de faire agréer ladite Mainville et ledit forcier aux enfans lorsqu'ils seront en age approuvant tout ce qui est fait en vertu des présentes Car ainy & promettant chacun en droit loy & obligeans Renoncans & fait et passé à St. francois maison de Mondit Sr. Gamelin avant midy le vingt cinquieme may mil sept cent trente six en présence de Sieur joseph Gamelin Marchand demeurant audit lieu et de Gilles Badaillac dit Laplante témoins demeurans audit lieu qui ont signez avec Moy dit Notaire mondit Sr gamelin, et ladite mainville et ledit Niquet lesdits forcier ayant déclaré ne scavoir signer de ce enquis lecture faitte suivant L'ordonnance/ Marie mainville j gamelin Pressé Notaire»

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Les Arel (Harel) dans les seigneuries aux 17e et 18e siècles

Louis Arel et son fils dans la seigneurie de Baie-du-Febvre

En 1721, le 22 mars, un procès-verbal d'arpenteur mentionne douze terres situées dans la seigneurie de Baie-du-Febvre ou Baie-Saint-Antoine : parmi les propriétaires de ces 12 terres, on trouve entre autres «... jean arelle pierre arelle son fils ...». Seul Louis Arel du chenal Tardif a eu fils nommé Pierre. Il y avait donc à Baie-du-Febvre une terre appartenant ou réservée à Louis Riel appelé ici Jean et une autre réservée à son jeune fils Pierre. Il semble qu'à cette époque on portait souvent les nom et prénom du père, comme si on voulait dire «Louis à Jean Arel», c'est-à-dire Louis fils de Jean Arel, d'où «Louis Janrel» souvent utilisé dans la famille de Louis Arel. On doit user de prudence dans la signification ou importance à accorder à l'épellation et l'usage de divers prénoms chez les Arel. Car on prend souvent le nom et le prénom du père en les fusionnant pour faire Janrel. Dans l'aveu et dénombrement du 2 juin 1723 de cette seigneurie de Baie-du-Febvre par le seigneur René Lefebvre, on trouve une terre appartenant à Jean Arel dans le bas du fief le long du lac Saint-Pierre : «Qu'au dessus est Jean Arrel qui possede six arpents de front sur ladite profondeur chargés des memes cens et rentes par arpent lequel ny est point basty et a environ trois arpent de terre labourable».

Louis Arel dans la seigneurie d'Yamaska

En 1721, un dénommé Jean Relle figure sur une liste des concessionnaires de la seigneurie d'Yamaska : cette liste aurait été faite par l'arpenteur Noël Bonhomme dit Beaupré qui voulait être payé puisque les noms des concessionnaires sont accompagnés des sommes dues à cet arpenteur. Plusieurs habitants de Saint-François avaient des terres à Yamaska. C'est aussi le cas du beau-frère de Louis Arel, Jacques Forcier.

Arel dans la seigneurie de Lussaudière

-Aveu et dénombrement du 26 mars 1736 : «Qu'au dessus sont la veuve et heritiers de pierre Arel qui possedent deux cent soixante arpents de terre en superficie chargez de cinquante sols de cens pour toutte ladite concession. Lesquels n'ont pareillement aucuns batiments ni deffrichemens». Voisins : Nicolas Cartier puis la commune sur un restant de terre. En fait il s'agit des terres du fils de Louis Arel, Pierre Arel, qui décédera le 28 octobre 1757 à Yamaska où il se sera établi (sépulture le lendemain). -1736 : Jean Rel mentionné comme voisin dans une concession de terre par Jean-Baptiste Jutras dit Desrosiers à Louis Véronneau fils. Il s'agirait ici toujours d'une terre du fils Pierre de Louis Arel. -1742-06-15 : Pierre Arel, fils de Louis Arel et Marie-Claude Mainville (Minville), mentionné dans une requête de Jean-Baptiste Jutras dit Desrosiers.

Arel dans la seigneurie de Saint-François

Deux terres, soit 1° celle sur laquelle il habitait avec sa femme et ses enfants, qui est la terre de feu François Niquet, et 2° la terre en bois debout qui lui a été concédée par Joseph Crevier au chenal Tardif le 7 août 1713, à peu près en face du pont qui franchit le chenal Tardif au village de

Notre-Dame-de-Pierreville. Lots nos 2 et 7.

À quels Arel étaient ces terres de Lussaudière, Baie-du-Febvre et Yamaska ?

Puisqu'en 1721 Jean Arel, le père, était décédé depuis 5 ans à Sorel (05-01-1716), et, puisque son fils Jean-François Arel, boulanger à Montréal depuis 1703, n'a pas eu de fils nommé Pierre, on peut conclure que ces terres Jean Reel et Jean Rel ou Jean Arel, Jean Arrel ou Jean Arrelle et Pierre Arel de Baie-du-Febvre, Lussaudière et Yamaska, appartenaient à Pierre Arel et/ou à son père Louis Arel qui est quelques fois appelé Jean-Baptiste ou Jean-Baptiste-Louis Arel. Quoi qu'il en soit, Louis Arel n'a pas conservé la terre Jean Reel figurant sur la carte de 1709. Il vivait sur la terre de sa femme, veuve de François Niquet, dans le bas du chenal Tardif, et possédait une deuxième terre, en bois debout, que le seigneur lui a concédée le 7 août 1713, entre celle de Nicolas Cartier et celle de Jean Niquet ou André Bonin devenue celle de Louis Véronneau père, près du pont qui franchit le chenal Tardif au bout de la rue Principale du village.

Jean Arel, père de Louis : quelques éléments biographiques

Jean Harel père est né vers 1649 en France et fut inhumé à Sorel, le 5 janvier 1716. Il était marié à Marie Pescher, née vers 1649 en France, décédée le 19 novembre 1728 et inhumée le lendemain à Montréal. L'acte de leur mariage est introuvable : c'est pourquoi on ne peut savoir quelles étaient leurs paroisses d'origine et quel était le nom de leurs parents. Jean Arel fut domestique de Jacques Aubuchon à Trois-Rivières selon les recensements de 1666 et 1667. Lors de ces deux recensements il est dit avoir respectivement 17 et 18 ans. En 1681, dans la seigneurie de Gentilly, il est recensé comme âgé de 30 ans et demeurant chez son employeur et seigneur Michel Pelletier de la Prade à titre de «travaillant». Cependant sa femme, identifiée comme veuve, et ses cinq premiers enfants sont aussi recensés en 1681 à Gentilly, mais de façon séparée dans leur propre habitation de Gentilly lors de ce même recensement de 1681 ; les 5 enfants ne sont pas nommés mais leur âge est précisé. Ces cinq enfants sont : Michel 9 ans, mort à 21 ans le 21 décembre 1695, Jean-François 7 ans (il sera boulanger à Montréal), Thérèse 4 ans, François 3 ans, et Louis 1 an (il épousera Marie-Claude Minville, veuve de François Niquet). Marie Pescher n'était pas veuve en 1681 mais du fait que son mari vivait chez son employeur, en dehors de sa propre famille, elle aurait été perçue comme veuve par le recenseur. Jean Arel fut inhumé à Sorel le 5 janvier 1716 en présence de son fils Louis, ses gendres Nicolas Baillargeon et Pierre Piette dit Trempe, Beaumont, Louis Fafard, Paul Hus, Pierre Hus dit Cournoyer et le prêtre missionnaire Charles de La Goudalie. Le fils Jean-François, appelé habituellement Jean, s'est marié à Montréal le 17 septembre 1703, avec Madeleine Brunet dite Lasablonière suite à leur contrat de mariage signé la veille. Il s'est établi avec sa femme dans cette ville de Montréal où il a pratiqué le métier de boulanger dans sa propre boutique. Son fils Joseph-Pascal lui a succédé comme boulanger.

Qu'est devenue la terre Jean Reel de la carte de 1709 ?

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Cette terre non occupée fut sans doute accordée dans une terre plus vaste à Pierre Gamelin-Châteauvieux vers 1709.

Les Arel dans les archives 1- AREL À MONTRÉAL

-1714-09-18 : Montréal, procès contre Jean Harel, Charles Demers dit Dessermons, Jean Trullier dit Lacombe et Florentin Perthuis, frère de

Nicolas, boulangers, accusés d'avoir contrevenu aux règlements régissant les boulangers. - 18 septembre 1714. Ce dossier de matière criminelle

se compose des pièces suivantes : le procès-verbal d'une visite de police faite chez les boulangers Jean Harel, Charles Demers, Jean Trullier et

Florentin Perthuis concernant l'application du règlement régissant les boulangers ; le réquisitoire du procureur du roi ; et le jugement qui

condamne Harel et Perthuis à 25 livres d'amende chacun pour contravention aux règlements. Notice descriptive inspirée de l'inventaire

analytique "Les dossiers de la Juridiction royale de Montréal, 1693-1760" version 2001, par J.F. Holzl. Banq en ligne Cote : TL4, S1, D1621.

Le boulanger Jean-François Arel, de Montréal, né en 1674 à Gentilly et marié à Madeleine Brunet-Lasablonière 1703-09-17, était le frère de Louis

Arel marié à Marie-Claude Minville et donc fils de Jean Harel et de Marie Pescher.

-1726-05-14 : Procès entre les Seigneurs de Montréal, demandeur, et Jean Harel, boulanger et époux de Madeleine Lasablonnière, défendeur, pour

le respect du droit de mouture. - 14 mai 1726 - 30 mai 1726. Ce dossier de matière civile est composé des pièces suivantes : la transcription d'une

requête par les seigneurs de Montréal pour faire assigner à comparaître tous leurs tenanciers qui font moudre leurs grains ailleurs qu'aux

moulins désignés ; l'acte de saisie faite au moulin des frères Charron de 15 poches de grains entre les mains de Joseph (-Pascal) Harel (né 23-04-

1707 Montréal), meunier, appartenant à son père, Jean (Jean-François Harel); l'assignation à comparaître servie à plusieurs personnes ; et la

procuration de Jean Harel à sa femme Madeleine Lasablonnière pour le représenter au sujet de la saisie de blé. Notice descriptive inspirée de

l'inventaire analytique "Les dossiers de la Juridiction royale de Montréal, 1693-1760" version 2001, par J.F. Holzl. Banq en ligne Cote : TL4, S1,

D3264.

2- AREL À YAMASKA

-1721 : Liste des concessionnaires de la seigneurie d'Yamaska, dans la rivière Yamaska. La présente pièce concerne directement: le sieur Gobin; le

sieur Hébert; le sieur Laplante; le sieur Petit (fils); le sieur Brisebois; le sieur Ritchot (Ridechot); le sieur Brouillard; le sieur Petit (père); le sieur

Costenoire (Cotnoir, Cottenoir); le sieur Provencher; le sieur Maurenaud (Morneau); Étienne Maudoux (Maudou); le nommé Dutremble; François

Maudoux (Maudou); le nommé Canturas (père) (Cantara); le nommé Canturas (fils) (Cantara); la commune; le nommé Giguiere (Giguère); le

nommé Ricthot (fils) (Ridechot); le nommé Cairy (Cary, Carry); le nommé Desrosiers; le nommé Lagerofflée (Lagiroflée); le nommé Lafleur; le

nommé Launière; le nommé Paranteau (Parenteau); Jean Rel (Harel); Louis Chefvigne (Chefdevigne); le nommé Tariau (Tareau, Taviau);

Thomas Pinot (Pineau, Pinault); Jean-Baptiste Dupon (Dupont); Michel Masson; Michel Rivard; le nommé Saint-Sire (Saint-Cyr); François

Mongrin (Mongrain); le nommé Sainte-Claire (Saint-Claude); le nommé Roussin; Jean Thessiez (Tessier); Edmond Thessiez (Tessier) (arpenteur

Noël Bonhomme dit Beaupré) . - 1er janvier 1721 - 31 décembre 1721.

La présente liste est accompagnée d'un procès-verbal inscrit sur le même document (voir la pièce CA301, S2, P62) ; la date provient dudit procès-

verbal. Les noms des concessionnaires sont accompagnés des sommes qu'ils doivent audit arpenteur pour l'arpentage opéré. BONHOMME DIT

BEAUPRE, NOEL, 1684-1755, arpenteur. Banq en ligne Cote : CA301, S2, P63.

3- AREL À BAIE-DU-FEBVRE (LUSSAUDIÈRE)

-1721-03-22 : Procès-verbal de chaînage, lignes et bornes de douze terres situées dans la seigneurie de la Baie-Saint-Antoine. La présente pièce

concerne directement : Pierre Derochez (Desrochers); Joseph Decauteau (Descoteaux); «Jean Arelle père Pierre Arelle son fils» ; Louis Lefebvre,

sieur Desile (Desilets); Jean Manceau (Manseau); Jacques Decauteau (Descoteaux); Jean Decauteau (Descoteaux); une terre non concédée;

Gabriel Derochée (Desrochers); Louis Manceau (Manseau); le sieur Beaucage (Bocage) (arpenteur Noël Bonhomme dit Beaupré). - 22 mars 1721.

Le nom de Claude Brou a été normalisé à Brault sous toute réserve, rien n'ayant pu permettre de l'identifier clairement. Fonds district judiciare

de Québec, Greffe d'arpenteurs. Banq en ligne Cote : CA301, S2, P102. C-1736-03-26 : Pressé notaire, concession par Jean-Baptiste Jutras-Desrosiers à Louis Véronneau fils, demeurant à Saint-François, dans le fief de Lussaudière, «la même largeur de la terre qu'il tient dans le chenail tardif avec vingt cinq arpens de profondeur sur la seigneurie de La Lussodière joignant du coté d'en haut aux terres non concedées et du coté d'en bas à jean Rel». «... Et aussy sera tenu promet et soblige, faire batir et construire sur ladite concession dans un an et demy de ce jourdhuy une maison maniable, et icelle entretenir et maintenir par chacun an et à toujours en bon état et valleur ...» Louis ou Jean-Baptiste-Louis Arel était décédé depuis onze ans, soit vers 1725, et n'avait aucun fils s'appelant Jean. Mais la terre appartenait toujours à ses héritiers Arel comme le prouve cette vente de 1741-08-26 : Pillard, vente de sa quotte part des biens de Louis Arel, son père, par Marguerite Arel, femme de Louis Lampron, de Nicolet, à Pierre Gagnon, de Saint-François. -1736-11-22 : aveu et dénombrement de Christophe-Hilarion Dulaurent (Du Laurent), notaire royal en la Prévôté de Québec, fondé de procuration de Jean-Baptiste Jutras dit Desrosiers, pour le fief et seigneurie de Lussaudière (Lussodière, Lissière) ou Chenail-Tardif. - 22 novembre 1736. Pièce provenant du Registre des aveux, dénombrements et déclarations du Terrier du Domaine du Roy en la Nouvelle-France (1er juin 1732 au 27 août 1740), tome second, f. 512-518. Banq en ligne Cote : E1, S4, SS3, P255.

4- AREL À SAINT-FRANÇOIS

OUTRE LES DOCUMENTS MENTIONNÉS, CITÉS OU TRANSCRITS PLUS HAUT

-1742-06-15: Pierre Arel, fils de Louis Arel et Marie-Claude Gamelin, mentionné dans une requête de Jean-Baptiste Jutras dit Desrosiers : Requête de sieur Jean-Baptiste Jutras dit Desrosiers, seigneur et propriétaire du fief de Lalussodière, sur le lac Saint-Pierre, faisant tant pour lui que pour ses consorts*, demandeur, contre Noël Langlois dit Travercy (Traversy), habitant de Saint-François, demeurant au chenal Tardif, défendeur, demandant de laisser les barrières fermées, suivant le procès-verbal de monsieur de Bécancour, grand voyer, daté du 17 juillet 1710; le défendeur demande à ce que la demande soit déboutée car les barrières se trouvent sur le chemin du Roi, menant sur sa terre, ce qui l'empêche de charrier; ordonné que les barrières resteront en place, et ce, jusqu'au mois d'octobre prochain, sous peine d'amende de 3 livres, applicable à la fabrique de l'église paroissiale de Saint-François alors que ledit Travercy est condamné aux dépens taxés et modérés à 12 livres, signé Courval . - 15 juin 1742 - 1 document(s) textuel(s). Portée et contenu : Sont aussi concernés le nommé Lafosse, Charlotte Lemaitre (Lemaître), monsieur de Tonnancour, Pierre Harel, Antoine Bibaux (Bibeau), Toussaint Niquet, la veuve Alard (Allard), Antoine dit Châteauvieux (Châteauvieux), Louis Veronnau (Véronneau), Pauperet et Pierre Laferté . Pièce provenant du Registre no 9 des audiences de la Juridiction royale des Trois-Rivières, p.

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145-150. Banq en ligne Cote : TL3, S11, P3295. Dans cette cause, Pierre Laferté, charpentier, Pierre Harel et Antoine Bibeau ont fait des déclarations contre Noël Traversy le 21 mai 1742.

Famille de Jean Arel (Harel, Rel) et Marie Pescher Père : HAREL (Rel, Arel), Jean. Note : Aussi Jean-Louis Harel dit Jane (Jean Rel). Naissance : vers 1649 en France. Décès : 5 janvier 1716, Saint-Pierre, Sorel. Mère : PESCHER, Marie. Note : Aussi Marie-Madeleine Pescher. Naissance : vers 1649. Décès : 19 novembre 1728, Montréal. Sépulture : 20 novembre 1728, Montréal.

Mariage : avant 1672-12-31.

Enfants :

1-HAREL, Michel-Jean (Jean Rel). Naissance : 1695-12-21. Décès : 21 décembre 1695, Gentilly. Sépulture : 22 décembre 1695, Gentilly. 2- AREL, Jean-François, boulanger à Montréal. Naissance : vers 1674. Conjoint : Madeleine BRUNET dite Lasablionière (m. 1703-09-17 à Montréal). Il avait un fils Joseph (-Pascal) Arel (Relle), meunier, qui épousa Marie-Madeleine Demers-Dumais à Montréal le 7 novembre 1719 et qui y décédera le 15 juin 1761. 3- AREL, Thérèse. Note : Aussi Thérèse Harel. Naissance : 1677. Conjoint : Nicolas BAILLARGEON (m. 1696, Gentilly).

4- HAREL, Françoise. Naissance : 1678-04-22 à Trois-Rivières. Conjoint(1) : Pierre BLANCHET dit LAFOREST (m. 4 juillet 1696, Champlain. Conjoint(2) : François PÉLOQUIN dit CRÉDIT (m. 7 janvier 1709, Trois-Rivières). Conjoint(3) : Richard AUSSANT (m. 6 février 1728, Contrat - Lafosse). Conjoint(4) : Jacques RAIMBAULT (m. 21 juin 1737, Saint-Pierre, Sorel). Sépulture 1756-11-13 à Saint-Ours. 5- HAREL dit Despointes, François. Naissance : 22 avril 1680, Gentilly. Baptême : 30 mai 1680 (registres de Champlain). Conjoint : M.-Angélique BOUTEILLER (m. 14 avril 1709 en présence de son frère Jean). Charpentier à Montréal. Il a témoigné dans un procès intenté contre le navigateur Jean Jeanne : il a déclaré avoir 49 ans, demeurer à Montréal sur la rue Capitale ou Saint-Louis et ne rien savoir en cette affaire (voir banq en ligne TL4 s1 D3368, images 58321 et 58322). 6- AREL (Harel), Louis. Naissance : 9 septembre 1682, Gentilly. Baptême : 13 janvier 1683 à Gentilly, (registres de Cap-de-la-Madeleine). Nom au baptême : Jean-Baptiste-Louis HAREL-AREL. Décès : 1725. Conjoint : Marie-Claude MINVILLE (m. 2 mai 1710, Saint-François). 7- HAREL, Marie-Jacqueline. Naissance : 4 juin 1684, Gentilly. Baptême : 9 juin 1684, (registres de Champlain). Conjoint : Pierre PIETTE (m. 22 novembre 1700, Sorel). 8- HAREL, Jeanne. Note : Aussi M.-Jeanne Harel-Arel. Naissance : 1687. Décès : 20 mai 1769, Yamaska. Sépulture : 23 mai 1769, Saint-Michel-d'Yamaska. Conjoint : Jacques FORCIER (m. 10 octobre 1706, Saint-François). 9- HAREL, Clémence. Note : Aussi Marie-Clémence Arel. Naissance : 1687. Décès : 8 avril 1757, Yamaska. Sépulture : 9 avril 1757, Saint-Michel-d'Yamaska. Conjoint : Pierre LA FEUILLADE (m. 10 septembre 1714, Saint-Pierre, Sorel).

Famille de Louis Arel et Marie-Claude Mainville

AREL, Louis. Père : Jean HAREL. Mère : Marie PESCHER. Naissance : 9 septembre 1682, Gentilly, Nicolet. Baptême : 13 janvier 1683 (registres de Champlain). Nom au baptême : Louis HAREL-AREL. Décès : 1724 ou 1725. Ses sœurs ont marié François Péloquin dit Crédit, de Sorel, et Jacques Forcier, de Saint-François puis d'Yamaska. MINVILLE, Marie-Claude. Père : Jacques MAINVILLE. Mère : Catherine BAILLON. Notes : Aussi Marie-Claude Mainville-Miville-Deschênes. Naissance : 1er octobre 1681, seigneurie La Bouteillerie à Rivière-Ouelle. Baptême : 20 novembre 1681, L'Islet-sur-Mer.

Mariage : 2 mai 1710, Saint-François.

Enfants :

1- AREL, J.-Augustin. Naissance : 1711. Décès et sépulture : 5 juillet 1712, Saint-François. 2- AREL, Pierre. Naissance : 20 octobre 1712, Saint-François. Baptême : 6 novembre 1712, Saint-François. Par/mar : Pierre Niquet et Françoise Pinard. Décès : 28 octobre 1757, Yamaska. Sépulture : 29 octobre 1757, Saint-Michel-d'Yamaska. Conjoint : Madeleine TESSIER (m. 12 janvier 1733, Repentigny). 3- AREL, Catherine. Naissance : 3 octobre 1714, Saint-François. Baptême : 15 octobre 1714, Saint-François. Par/mar : Pierre Babi-Dupéron et Marie-Françoise Giguière. Conjoint : Louis FRAPPIER (m. 10 juillet 1730, Saint-Michel-d'Yamaska). 4- AREL, Augustin. Naissance : 10 septembre 1716, Saint-François. Baptême : 11 septembre 1716, Saint-François. Nom au baptême : Joseph-Augustin AREL. Par/mar : Sieur Saint-François et Jeanne-Elisabeth Crevier. Il serait l'un des cinq enfants vivants lors du partage de la terre de ses parents le 25 mai 1736 5- AREL, Eustache. Naissance : 30 juillet 1718, Saint-François. Baptême : 10 août 1718, Saint-François. Nom au baptême : Eustache HAREL. Par/mar : Sieur Châteauvieux et Marie-Anne Crevier. Décès : 8 février 1782, Yamaska. Sépulture : 9 février 1782, Saint-Michel-d'Yamaska.

Conjoint(1) : Louise THÉROUX-LAFERTÉ (m. 23 février 1756, Saint-Michel-d'Yamaska). Conjoint(2) : Isabelle VIENS (m. 22 janvier

1776, Saint-Michel-d'Yamaska). 6- AREL, Marguerite. Naissance : 22 juin 1721, Saint-François. Baptême : 23 juin 1721, Saint-François. Par/mar : François Niquet et Marguerite Dugast. Conjoint : Louis LAMPRON-LACHARITÉ (m. 6 février 1741, Saint-François).

Pierre Gagnon dans une partie du lot n°7 des héritiers Arel

Il a acquis une part de terre dans la terre de feu Louis Arel (lot n°7)

Voir aussi Pierre Gagnon sur le lot de Pierre Babie-Dupéron sur l'île du Fort

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-1741-08-26 : Pillard, vente de sa quotte part des biens de Louis Arel, son père, par Marguerite Arel, femme de Louis Lampron, de Nicolet, à Pierre Gagnon, de Saint-François.

Pierre Gagnon

Pierre Gagnon (parfois Pierre-Jean Gaignon) est le fils illégitime (ou né hors mariage) de Jean Gagnon et de Marguerite Bouchard. Né le 17 septembre 1693 à L'ancienne-Lorette où il fut baptisé le même jour. Son père Jean Gagnon était alors marié à Jeanne Loignon depuis sept ans (mariage 29 octobre 1686 dans la paroisse Notre-Dame-de-Québec). Pierre Gagnon était le petit-fils de Robert Gagnon et de Marie Parenteau, de la paroisse Sainte-Famille dans l'île d'Orléans, près de Québec. Le père, Jean Gagnon, a d'abord résidé au Bic où il a exploité une terre. Puis il est revenu à Sainte-Famille de l'île d'Orléans, chez ses parents où il habitait avec sa famille en 1691. Il a acheté une terre à cet endroit mais il alla plutôt s'établir par la suite vers 1692 à Rivière-du-Loup et finalement vers 1696 à Rivière-Ouelle où il est décédé le 16 février 1742 à l'âge de 83 ans. Pierre Gagnon, de Saint-François, est décédé le 2 juin 1782 à Saint-François et fut inhumé à cet endroit le lendemain, à l'âge de «97 ans». Marié avec Marguerite Marquet dit Périgord le 22 juillet 1720 à Saint-François : Pierre Gagnon est de Charlesbourg et Marguerite Périgord (Marquet dit), de Saint-François ; présents au mariage : le père de la mariée, François Marquette, Joseph Crevier seigneur de Saint-François, Jean-Baptiste Hertel et Joseph Delaire (Delestre selon PRDH). Pierre Gagnon, fils illégitime de Jean Gagnon, était le petit-fils de Robert Gagnon et de Marie Parenteau de Sainte-Famille, île d'Orléans.

Les parents biologiques de Pierre Gagnon

Le père illégitime et biologique de Pierre Gagnon, poursuivi pour viol et incitation

à faire avorter la mère par des drogues en 1693.

La prise en charge de Pierre Gagnon peu après sa naissance a fait l'objet d'une guérilla judiciaire entre son père biologique Jean Gagnon et le père de sa mère, Michel Bouchard. L'affaire fut conclue dans une entente hors cour le 27 février 1694 devant le notaire Chambalon. Une nourrice élèvera l'enfant jusqu'à l'âge de 20 ans aux frais de son père (jean Gagnon) qui de plus versera une indemnité de 230 livres à Bouchard. -1693-11-14 : Cause entre Michel Bouchard, cabaretier de Québec, demandeur, et Jean Gagnon, défendeur, lequel est accusé d'avoir abusé de Marguerite Bouchard (viol), fille dudit demandeur, de l'avoir mise enceinte et de lui avoir fait prendre quelque chose pour lui faire perdre l'enfant ; ledit Gagnon est condamné à prendre l'enfant à sa naissance pour l'entretenir et le faire élever en la religion catholique, apostolique et romaine, et ce, jusqu'à ce qu'il soit en âge de gagner sa vie, et devra en outre lui apprendre un métier, et est en outre condamné à payer 100 sols à l'Hôpital Général, et 100 livres de dommages audit demandeur, laquelle somme devra être remise à ladite Bouchard pour qu'elle se marie. - 14 novembre 1693. Pièce provenant du registre 24 de la Prévôté de Québec (Registre civil et criminel) (18 juillet 1685 au 23 mai 1703 ; 18 avril 1758), f. 20. Banq en ligne Cote : TL1, S11, SS1, D24, P7. Voir aussi Cote : TL1, S11, SS1, D24, P5. -1693-11-23 : Permission à Michel Bouchard, au nom et comme procureur de Marguerite Bouchard sa fille, de faire ajourner et anticiper Jean Gagnon, habitant de Rivière-du-Loup, sur une sentence de la Prévôté de Québec du 14 novembre 1693. - 23 novembre 1693. Pièce provenant du Registre plumitif no 11 des arrêts, jugements et délibérations du Conseil souverain de la Nouvelle-France (12 octobre 1693 au 13 février 1696), f. 8v. Banq en ligne Cote : TP1, S28, P6852. Voir aussi Cote : TP1, S37, D19 et Cote : TP1, S28, P4351. -1693-12-22 : Communication au procureur général des pièces du procès entre Jean Gagnon, habitant de Rivière-du-Loup, et Michel Bouchard en son nom et pour Marguerite Bouchard, sa fille, et au principal demandeur en crime de rapt, subornation et adultère prétendus commis en la personne de sa dite fille. - 22 décembre 1693. Pièce provenant du Registre no 7 des arrêts, jugements et délibérations du Conseil souverain de la Nouvelle-France (12 janvier 1688 au 22 décembre 1693), f. 166v-167. Banq en ligne Cote : TP1, S28, P4373. Voir aussi Cote : TP1, S28, P6874. -1694-01-11 : Provisoire ordonnant qu'un procès sera incessamment poursuivi contre Jean Gagnon, habitant de Rivière-du-Loup pour crime de rapt, subornation et drogues prétendument données à

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Marguerite Bouchard, fille de Michel Bouchard, pour lui faire perdre l'enfant dont elle est enceinte. - 11 janvier 1694. Pièce provenant du Registre no 10 des arrêts, jugements et délibérations du Conseil souverain de la Nouvelle-France (11 janvier 1694 au 30 mai 1702), f. 2-3. Banq en ligne Cote : TP1, S28, P5571. Voir même acte dans Cote : TP1, S28, P6885.

À son agonie la mère de Pierre Gagnon n'a pu se confesser

puisqu'elle souffrait d'une paralysie de la langue.

Selon l'acte de sa sépulture du 13 février 1724 à Rivière-Ouelle, Marguerite Bouchard a reçu l'extrême onction avant son décès mais elle n'a pu se confesser à cause d'une paralysie de la langue (1724-02-13, Rivière-Ouelle).

La mère de Pierre Gagnon a eu 4 enfants de pères différents et ne fut

mariée qu'à un seul d'entre eux. Son père tenait un cabaret à Québec.

Quatre enfants provenant de quatre pères différents ont eu pour mère Marguerite Bouchard. Les quatre enfants sont parvenus à l'âge adulte et se sont mariés. Trois d'entre eux, Pierre Gagnon, Marie-Françoise Dubroc et François Dutartre ont une descendance qui s'est perpétuée jusqu'à nos jours.

Les quatre enfants de Marguerite Bouchard sont : 1- L'aîné, Pierre Gagnon, né

en 1693, fut pris en charge par son père biologique Jean Gagnon, époux de Jeanne Loignon.

L'enfant aurait été élevé par une nourrice. 2- Une fille, Marie-Françoise Dubroc, dont le père

biologique est Pierre Dubroc, un marchand de Bayonne. Elle est née le 19 octobre 1696 et a été baptisée le 25 suivant à la Rivière-Ouelle. Marguerite Bouchard s'est mariée avec François Dutartre le 29 juillet 1697 et dès le lendemain une entente est signée devant le notaire Chambalon en vertu de laquelle Dubroc verse 300 livres à Dutartre en retour de quoi ce dernier accepte de s'occuper de la petite fille comme s'il s'agissait de la sienne propre.

3- Le 11 mai 1698 survient la naissance du seul enfant du couple Bouchard-Dutartre, François

Dutartre, baptisé le 15 mai 1698 à la Rivière-Ouelle. Mais Dutartre n'a jamais connu son fils. Car dans un arrêt du Conseil souverain de la Nouvelle-France en date du 13 juillet 1709 où Marguerite Bouchard renonce à la succession de son père mort endetté, on indique que son mari François Dutartre est absent de ce pays depuis douze ans qu'il est passé à l'ancienne France. Il ne serait finalement jamais revenu au pays et serait décédé en France.

4- Finalement, le garçon Jean-Baptiste Soucy, parfois aussi prénommé Guillaume. Le père était

Guillaume Soucy, un célibataire et fils de Jean Soucy dit Lavigne et de Jeanne Savonnet. L'enfant est né le 21 juillet 1704 et fut baptisé trois jours plus tard à la Rivière-Ouelle. Avant de vendre une part de terre à Pierre Gagnon, Marguerite Arel, fille de

Louis Arel et assistée de son mari, demeurant à Nicolet, a rassuré sa propre

mère, Marie-Claude Mainville et Gilles Badaillac, sur leur bien-être présent et

futur en continuant de les prendre à sa charge à Nicolet.

-1744-06-01 : Pressé, donation d'une terre de 2 arpents de front et autres terres et tous leurs biens mobiliers et immobiliers situés à Saint-François, par Gilles Badaillac dit Laplante, lieutenant des milices, et Marie-Claude Mainville à Louis Lacharité et Marguerite Harel son épouse, fille de Marie-Claude Mainville, qui les gardent et continueront de les héberger, nourrir, habiller, soigner le reste de leurs jours. Veuf une troisième fois, Gilles Badaillac s'est remarié une quatrième fois à la Baie-du-Febvre en 1747. Voir 1733-09-27, 1723-04-18, 1741-08-26 et 1741-09-12. Gilles Badaillac et Marie-Claude Mainville demeuraient alors à Saint-François, sur la terre et habitation de Gilles Badaillac dans l'île du Fort.

Extraits : «... furent présens Gilles badaillac dit La plante Lieutenant des milices de la seigneurie de St François y demeurant (1 mot) sur son habitation, Et marie claude mainville son epouse quils authorise pour l'effet des présentes, Lesquelles parties se voyant dans un age fort avancé, accablées des infirmites de la

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vieillesse et hors détat de ne pouvoir plus faire valoir le peu de bien qu'elles ont, qui est tres modique attendû le partage que ledit Gilles Laplante a fait avec tous les enfants issus de son mariage avec deffunte Francoise Giguiere despins Niquet, auxquels il auroit donné la part immobiliaire a eux afférante chacun en droit Loy, Et voulant vivre paisiblement le reste de leurs jours, et reconnoitre les soins attentions, et assiduités que leur a témoigné et témoigne tous les jours Louis LaCharité et Marguerite Harel son epouse, fille de laditte marie Claude mainville issue de son mariage avec deffunt Louis Arel, desquels soins attentions; et assiduités elles esperent la continuation jusques au jour de leur déces Ont Reconnu et Confessé avoir donné, cédé transporté et délaissé par ces présentes, par donnation pure simple et irrévocable entrevifs en la meilleure forme et maniere que faire se peut et que donnation peut avoir lieu sans esperance de la pouvoir revoquer en quelque sorte et manière que faire se peu, Et pour plus grande seureté d'icelle, promis et promettent solidairement garantir de tous troubles et autres empêchemens généralement quelconques, audit sieur Louis La Charité habitant de la seigneurie de Nicolet de present en ce lieu et Marguerite Harel son epouse de sondit mary bien et duement authorisée pour l'effet des dittes presentes, a ce presens et acceptans donataires pour eux leurs hoirs et ayant causes à L'avenir, Scavoir est une terre et concession scise et située en laditte seigneurie de Saint François, de la consistance de deux arpents et une perche de front ou environ sur laquelle il y a une vieille maison couverte de paille de pieux en terre grange et etable de peu de valeur, sur laquelle il y a de semé six minots de bled, deux minots et demi de pois, un minot davoine et un demi minot de bled d'inde, plus une part et portion du domaine dudit fief telle qu'elle peut se comporter tenant du coté d'en haut aux heritiers de feu delle Elisabeth Crevier de St francois et du coté d'en bas a damoiselle Renée Crevier de St francois, sur laquelle il y a de semé cinq minots davoine, auxdits donataires apartenant pour en avoir fait l'acquisition à titre de constitut du sieur jean baptiste jutras desrosiers par acte passé devant Me La fosse Notaire y recours, en outre une terre de trois arpents de front scis et scituée a iabmaska sur laquelle il y a environ six arpents de terre labourable, audit Laplante Gilles Laplante appartenante pour en avoir fait L'acquisition des mandaux (Mondoux ?) suivant L'acte passé devant ledit notaire, tenant du coté d'en haut, a pierre Laferté, Et en bas audit donateurs, En outre tous leurs animaux consistant en dix bestes à corne, deux chevaux moutons, cinq grands cochons, et trois petits Et généralement quelconques tous les effets de mobiliaires quils peuvent avoir a eux apartenans, sans en rien excepter reserver ny retenir, qui sont de tres peu de valeur plus la jouissance d'une terre scise au chenail tardif, seigneurie susdite de St francois apartenante a laditte marie Claude mainville comme usufruictière jusqu'au jour de son decès laquelle après la mort d'icelle retournera a ses enfants issus de son mariage avec (--- blanc----) Niquet (lot °2) Cette donation ainsy faite a la charge des cens et rentes et droits seigneuriaux dont peuvent etre chargés lesdits héritages susdonnés ainsy que de la Rente des constituts cy entionnés quittes néant moins dIcelles rentes du passé jusques a ce jour, Et en outre de nourrir chauffer loger dans ladite maison Et fournir généralement quelconques, auxdits donateurs, tant sains que malades tous les besoins necessaires à la vie, de les nourrir de leur pot ordinaire Et les entretenir de vetemens, chaussures Et habillemens convenables a leur État Et en cas que par incompatibilité ou autrement lesdits donateurs ne vinssent pas a saccomoder avec lesdits donataires En ce cas s'obligent iceux, de leur fournir par chacune année trente minots de bled bon loyal et proment un cochon gras, pesant environ cent cinquante livres trente livres de beurre, un habillement de caduz de pied en cap, Et Lassortiment Et de meme Fait et passé a St francois es' maison du sieur duperon l'an mil sept cent quarante quatre le premier juin presence du sieur Babie duperon coseigneur dans ledit fief, et nicolas Cartier habitant dudit fief témoins y demeurans qui ont avec ledit Notaire signé lesdites parties ayant déclaré ne scavoir ecrire ny signer de ce enquis lecture faite suivant lordonnance pierr babie, pressé Notaire.»

Après avoir été le locataire de Pierre Babie-Dupéron sur l'île de Fort,

Pierre Gagnon achète une partie de terre et s'installe au

chenal Tardif sur la terre des héritiers Arel.

-1741-08-26 : Pillard, vente de sa quotte part des biens de Louis Arel (partie du lot n°7), son père, par Marguerite Arel, femme de Louis Lampron, de Nicolet, à Pierre Gagnon, de Saint-François. Cote part acquise devant Pressé 1736-05-25. Pierre Gagnon était le fermier de Louis Véronneau, propriétaire de la terre voisine (lot n°8).

«... furent presens Louis Lapron et margueritte Arel sa femme de luy bien et duement authorisée pour leffet des presentes habitant de Nicolet de presens en ce lieu Lesquels ont reconnu et confessé avoir ensemblement et solidairement vandus cedéz quittés transportes et delaisses promis et promettent

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solidairement garantir de tous troubles debtes et hipoteques dont douaire et evictions et substitutions et autres alienations generallement quelconques A pierre gagnon habitant de St. francois a ce present et acceptant Scavoir est la cotte part qui est escheue en partage a ladite margueritte arel des biens dheritages de deffunt Louis arel son pere joignant ladite terre du costé du nordest au sieur Veronneau pere dautre costé au surouest du costé den bas aux heritiers dudit deffunt Louis arel dun bout par devant au chenal tardif dautre bout par derriere jusquau fief La Lusaudiere Ladite part et portion de terre scise en la censive et seigneurie de St francois chargée envers elle des cens et rentes et autre droits seigneuriaux au prorata de plus grosse totalité suivant le contrat de concession Cependent quitte de cens et rente jusques la St. martin dernière mil sept cent quarante que ledit acquéreur a dit scavoir... pour et moyenant le prix et somme de quarante livres ... fait et passé a St francois maison du Sr Laplante avant midy Lan mil sept cent quarante un le vingt sixiesme jour daoust en presence des Srs. Jean baptiste Crevier Sr. deschenaux et de pierre babie Sr dupeyron Coseigneurs dudit St. francois tesmoins qui ont signé avec moy dit notaire et soubsigné et ledit pierre Gaignon et ledit Louis Lapron et ladite Margueritte arel declares ne scavoir signer de ce enquis suivant Lordonnance/ pierre babie Dechenaux»

En 1734 et 1736 Pierre Gagnon était le voisin et le fermier

du négociant Louis Véronneau.

En 1753 Louis Véronneau, insatisfait, poursuit Pierre Gagnon

-1753-12-17 : Requête entre le sieur Louis Verronneau (Véronneau), négociant à Saint-François, demandeur comparant par Jean-Baptiste Gassien (Gatien), contre Pierre Gagnon, habitant de Saint-François, défendeur, pour que le défendeur soit condamné à satisfaire au contenu des baux et marchés passés entre lui et le demandeur en 1734 et 1736, et de rendre compte de toutes les obligations; le défendeur répond que les baux et marchés ne sont d’aucune considération puisqu’il date de 18 et 20 ans et que depuis il est resté fermier dudit demandeur, qu’il a payé toutes les années selon des conventions verbales et qu’il offre de payer { l’ordinaire lorsque les grains seront battus; la Cour ordonne que le demandeur déclare formellement par acte signifié s’il entend donner congé au demandeur et qu’il comparaitra en personne pour être entendu avec le défendeur ou de s’accorder et passer titre nouvel; dépens réservés. - 17 décembre 1753. Soussigné Hertel de Rouville. Pièce provenant du Registre no 13 des audiences de la Juridiction royale des Trois-Rivières (9 août 1751 au 27 octobre 1755), f. 86v-88. Banq en ligne Cote : TL3, S11, P4967.

Trois semaines plus tard

-1754-01-07 : Requête du sieur Louis Véronneau, négociant à Saint-François, demandeur, contre Pierre Gagnon, habitant de Saint-François, défendeur, pour faire suite à la sentence contradictoire du 17 décembre 1753 qui ordonne que le demandeur déclare formellement par acte s’il entend donner congé au défendeur ou s’il préfère s’accorder et passer titre nouvel; le défendeur Pierre Gagnon répond qu’il persiste en ces conclusions et il ajoute qu’il préfère ne plus être fermier pour le demandeur, mais attendu la saison et qu’il n’a aucune retirance il ne peut sortir qu’en avril de la maison du demandeur; le défendeur est condamné { sortir de chez le demandeur { la fin d’avril et de lui livrer une vache, et dès { présent, lui livrer 35 tresses de blé d’inde, 100 livres de tabac et 20 minots de blé froment ou le prix, et aux dépens liquidés à 9 livres et 13 sols. - 7 janvier 1754. Soussigné Hertel de Rouville. Apparaissent également dans la cause les noms du sieur Dubois et Nicolas Cartier père en tant qu’arbitre pour ce qui reste des demandes. Le défendeur spécifie qu’il a une vache appartenant au demandeur, qu’il lui doit de ferme 20 minots de blé froment, 100 livres de tabac et 35 tresses de blé d’inde. Pièce provenant du Registre no 13 des audiences de la Juridiction royale des Trois-Rivières (9 août 1751 au 27 octobre 1755), f. 93-93v. Banq en ligne Cote : TL3, S11, P4981.

Un an plus tard Pierre Gagnon doit quitter son emploi chez Véronneau

-1755-02-17 : Requête de Louis Véronneau, négociant à Saint-François, demandeur comparant par Jean-Baptiste Gassien (Gatien), contre Pierre Gagnon, habitant de Saint-François, défendeur, pour que ce dernier soit condamné { payer au demandeur la ferme de sa terre d’après une sentence du 21 janvier 1754 et pour que le défendeur sorte de chez le demandeur; le défendeur répond que ladite sentence ne règle point la ferme mais spécifie qu’ils jouiront chacun de la moitié des fruits de la ferme et qu’il convient

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devoir au demandeur la somme de 7 livres et 10 sols pour la moitié d’un poulain qu’il lui a vendu; le défendeur est condamné à sortir de chez le demandeur au plus tard le 1er avril 1755, de lui bailler, fournir et payer la moitié de tous les fruits de ladite terre de la présente année, à payer 7 livres et 10 sols pour la moitié d’un poulain, et aux dépens liquidés { 58 sols. - 17 février 1755. Soussigné Hertel de Rouville. On fait mention d’une lettre missive du 15 février 1755. Pièce provenant du Registre no 13 des audiences de la Juridiction royale des Trois-Rivières (9 août 1751 au 27 octobre 1755), f. 148-148v. Banq en ligne Cote : TL3, S11, P5144.

Famille de Pierre Gagnon GAGNON, Pierre. Père biologique et illégitime : Jean GAGNON. Mère biologique : Marguerite. Note : enfant naturel appelé Jean Bouchard à son baptême, l'acte précisant que le père est Jean Gagnon ; appelé Pierre Gagnon à son mariage. Il utilise par la suite plutôt Pierre, parfois Jean, et en au moins une occasion Pierre-Jean. À son mariage sa mère est dite Marie-Louise Bouchard. Naissance : 17 septembre 1693, L'Ancienne-Lorette, Quebec. Baptême : 17 septembre 1693, L'Ancienne-Lorette, Québec ; parrain et marraine Julien Mesnier et Marguerite Tremblay. Décès : 2 juin 1782 et sépulture le 3 juin 1782, Saint-François. Décédé à 88 ans. Il était le petit-fils de Robert Gagnon et de Marie Parenteau, de la paroisse Sainte-Famille de l'île d'Orléans près de Québec. ET PÉRIGORD, Marguerite. Père : François MARQUET-PÉRIGORD, meunier. Mère : Louise GALARNEAU. Note : aussi Marguerite Chevalier-Marquet-Périgord. Naissance : 20 mars 1709, Détroit, MI, USA. Baptême : 20 mars 1709, Sainte-Anne-de-Détroit, Détroit, Michigan, États-Unis. Mariée à l'âge de 13 ans à Pierre Gagnon. Décès et sépulture : 13 mars 1761, Saint-François. Décédée : 52 ans.

Mariage : 20 juillet 1722, Saint-François.

Enfants :

1- GAGNON, Françoise-Elisabeth. Naissance : 13 mai 1723, Saint-François. Baptême : 14 mai 1723, Saint-François. Par/mar : François Babie et Elisabeth Saint-François. Décès et sépulture : 3 décembre 1755, Saint-François. Décédée à 32 ans. 2- GAGNON, Marie. Naissance et baptême : 19 juillet 1725, Saint-François. Nom au baptême : M.-Louise GAGNON. Par/mar : Jean-Baptiste Jutras-Desrosiers et Marie-Claude Minville. Décès et sépulture : 13 septembre 1727, Saint-François. Décédé à 2 ans. 3- GAGNON, Pierre-Paul. Naissance et baptême : 21 mai 1727, Saint-François. Par/mar : Jean-Baptiste Gamelin et Thérèse Véronneau. Décès et sépulture : 4 juin 1727, Saint-François. Décédé à 14 jours. 4- GAGNON, M.-Marguerite. Naissance et baptême : 24 avril 1728, Saint-François. Par/mar : Nicolas Cartier et Marguerite Auger. 5- GAGNON, Joseph. Naissance : 30 janvier 1730, Saint-François. Baptême : 31 janvier 1730, Saint-François. Par/mar : Joseph Gamelin et Madeleine Renoux. Décès et sépulture : 29 décembre 1755, Saint-François. Décédé : 26 ans. 6- GAGNON, Pierre. Naissance et baptême : 7 juillet 1732, Saint-François. Par/mar : Pierre Babie-Dupéron et Catherine Véronneau. 7- GAGNON, François-Xavier. Naissance et baptême : 7 janvier 1734, Saint-François. Par/mar : François Bibeau et Jeanne Dupéron. 8- GAGNON, Jean-Baptiste. Naissance : 11 septembre 1735, Saint-François. Baptême : 12 septembre 1735, Saint-François. Par/mar : Louis Véronneau et Catherine Labonté. Décès et sépulture : 2 mai 1795, Saint-François. Décédé à 60 ans. Conjoint : Marguerite Janelle (m. 15 avril 1761, Saint-François) ; née et baptisée : 2 septembre 1737, Saint-François; par/mar : Jean-Baptiste Lauzière et Angélique Gamelin ; décédée et inhumée 9 octobre 1797, Saint-François. À sa sépulture elle est dite Marie Gagnon ; son premier conjoint : François-Dominique VILADUN-MÉTIVIER (m. 26 février 1759, Saint-François). 9- GAGNON, Louise. Naissance et baptême : 13 septembre 1739, Saint-François. Par/mar : Guillaume Cartier et Agathe Véronneau. 10- GAGNON, Lisette. Naissance : 7 mars 1741, Saint-François. Baptême : 8 mars 1741, Saint-François. Nom au baptême : Marie-Louise GAGNON. Par/mar : Pierre Gamelin et Marie-Louise Cartier. À son baptême son père est dit Jean Gagnon. Décès : 18 juin 1772, Saint-François. Sépulture : 19 juin 1772, Saint-François. Décédée à 22 ans. 11- GAGNON, Antoine. Note : Aussi Antoine Gagnions. Naissance : 1742, Saint-François. Baptême : Saint-François. Décès et sépulture : 16 juillet 1798, Saint-François. Décédé à «56 ans». Conjoint : Marie-Geneviève Dieppe (m. 2 mars 1778, Saint-François). 12- GAGNON, Thérèse. Naissance et baptême : 27 août 1745, Saint-François. Par/mar : Noël Traversy et Thérèse Cartier. Décès : 26 août 1773, Saint-François. Sépulture : 27 août 1773, Saint-François. Décédée à 28 ans. 13- GAGNON, François. Note : aussi François Gagnon-Lafrance. Naissance et baptême : 8 octobre 1747, Saint-François. Nom au baptême : Francois-Amable GAGNON. Par/mar : François Cartier et Jeanne(Jane) Giguière. Conjoint : Marguerite ANTAKYA (m. 12 février 1776, Saint-Jean-Baptiste, Nicolet). 14- GAGNON, Josephte. Naissance et baptême : 24 juillet 1749, Saint-François. Nom au baptême : M.-Josephe GAGNON. Par/mar : Joseph Saint-François et Marie-Joseph Jutras-Desrosiers. Décès et sépulture : 1er avril 1797, Saint-François. Conjoint : François SIMONEAU (m. 14 février 1774, Saint-François). 15- GAGNON, Antoinette. Naissance : 10 novembre 1751, Saint-François. Baptême : 11 novembre 1751, Saint-François. Nom au baptême : M.-Antoine GAGNON. Par/mar : Jean-Bte Deschenaux et Jeanne Traversy. Décès : 23 décembre 1805 à 54 ans, Saint-François. Sépulture : 25 décembre 1805, Saint-François.