recherche d’une stratégie de restructuration d’un...
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directeur pédagogique
professeur
maître epfl
expert
étudiante
patrick mestelan
jean-claude bolay
jérôme chenal
françois laurent
aline vollmer
recherche d’une stratégie de restructuration d’un quartier précaire de la région de dakar
aux abords du lac thiouroure, wakhinane-nimzatt, guédiawaye
énoncé théorique janvier 09, projet de master 08/09, epfl
2
3
table des matières
1_prologue 7
1.1_introduction 9
1.1_introduction 9
1.1.1_motivation 9
1.1.1_motivation 9
1.1.2_problématique 11
1.1.3_objectifs 11
1.2_contexte géographique de Guédiawaye 13
1.2.1_topographie 13
1.2.2_climat 14
1.2.3_hydrographie 16
1.3_contexte historique et urbanistique de Guédiawaye 19
1.3.1_genèse 19
1.3.2_morphologie du tissu urbain 23
2_diagnostic 31
2.1_contexte socio-économique de Guédiawaye 33
2.1.1_démographie 33
2.1.2_données de l’enquête socio-économique 34
2.2_contexte infrastructurel 49
2.2.1_voiries 49
2.2.2_transports 50
2.2.3_infrastructures 53
2.3_contexte résidentiel et équipements 63
2.3.1_habitat 63
2.3.2_équipements 81
4
3_perspectives 87
3.1_bilan 89
3.2_ stratégie de restructuration 95
3.3_intentions du projet 99
4_bibliographie 105
4.1_ouvrages 105
4.2_articles 105
4.3_rapports 106
4.4_sites internet 107
4.5_sources graphiques 107
5_annexes 109
5.1_quelques chiffres 109
5.2_questionnaire de l’enquête 111
5.3_données de l’enquête 119
5.3.1_concessions 119
5.3.2_ménages 121
5
liste des acronymes
Agence de Développement Municipale
Agence Française de Développement
Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie
Afrique Occidentale Française
Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar
Droit de Superficie
Institut Africain de Gestion Urbaine
Programme des Nations Unies pour les Etablissements Humains
Permis d’occuper
Programme de Renforcement et d’Equipement des Collectivités Locales
Sénégalaise Des Eaux
Service Régional de la Statistique et de la Démographie
Société Nationale des Eaux du Sénégal
Titre Foncier
ADM
AFD
ANSD
AOF
ASECNA
DS
IAUG
PHUEH
PO
PRECOL
SDE
SRSD
SONES
TF
1_prologue
8 _prologue
9
1.1_introduction
1.1.1_motivation
1.1_introduction
1.1.1_motivation
Souvent développées à partir d’un noyau colonial placé de manière économiquement
stratégique, les grandes agglomérations africaines actuelles connaissent un
taux de croissance extrêmement élevé dès la fin des années 1950. Dakar est l’une
d’entre elles. Ville portuaire, ancienne capitale de l’AOF, elle est aujourd’hui
celle de la République du Sénégal. Elle absorbe une grande partie de l’explosion
démographique générale des villes sénégalaises : la proportion de la population
urbaine du pays passe de 25% en 1960 à 41% en 2002 et la région de Dakar en
regroupe les 52,8% sur un territoire qui ne représente que 0,28% de la superficie
nationale (ANSD, 2007).
La capitale sénégalaise ne peut endosser cette croissance galopante, due à
la combinaison de l’exode rural et d’un taux de natalité élevé, et assiste au
développement de quartiers irréguliers à sa périphérie. Les déguerpissements
d’habitations spontanés du centre ville, sans qu’une zone soit automatiquement
aménagée pour un relogement, accélèrent encore le processus et participent à la
prolifération d’habitations précaires et illégales représentant aujourd’hui plus de
30% de la superficie habitée de l’agglomération dakaroise (PHUEH, 2004). Leur
particularité réside dans le fait que ce sont pour la plupart des constructions en
dur, destinées à durer.
Peu abordée dans le cadre du cursus d’étude en architecture, la problématique
de l’habitat précaire touche pourtant entre 60 et 80% des habitants des villes
africaines et 76% au Sénégal (UN-HABITAT, 2001). Le projet de Master se présente
pour moi comme l’opportunité d'étudier ce thème afin de répondre à l’envie de
comprendre quels en sont les enjeux. La région de Dakar propose un cadre adapté
pour développer un tel cas d'étude.
10 _prologue
11
1.1.2_problématique
1.1.3_objectifs
L’énoncé théorique se penche sur la ville et département de Guédiawaye, l’une
des villes nouvelles de la région de Dakar. Celle-ci est concernée par un projet de
tronçons routiers intercommunaux intégrant et élargissant le tracé existant, et
surtout, traversant un quartier construit de manière spontanée. C’est cette portion
de ville en particulier qui fait l’objet du travail de Master. Il s’agit, dans un premier
temps, de cerner les caractéristiques géographiques, historiques et urbanistiques
générales afin de comprendre ce qui a engendré la formation de ce quartier. Une
analyse plus ciblée s’intéresse ensuite à sa population, aux bâtis existants et aux
équipements de la zone étudiée en vue d’en dégager les besoins.
Les objectifs sont, une fois les besoins du quartier établis, de comprendre quels sont
les enjeux à prendre en compte lors d’une restructuration. Prenant le projet de
tronçon de route comme une donnée de la problématique, il s’agit alors de formuler
une stratégie d’aménagement de la zone qui tienne compte des réinstallations que
ce tronçon implique, ainsi que des espaces libres à aménager qu’il engendrera.
Le projet architectural pourra s'appuyer sur cette stratégie de restructuration
pour le développement ultérieur d’un morceau de quartier et d’une proposition
d’habitats.
12 _prologue
basaltessables dunairessables marins
dakarpikinerufisqueguédiawaye
13
1.2_contexte géographique de Guédiawaye
1.2.1_topographie
Dakar et sa région se situent sur la presqu’île du Cap Vert, constituant le point le
plus occidental du Sénégal et du continent africain. C’est une région de failles, mais
aussi une zone volcanique dont les dernières manifestations remontent à environ
800’000 ans. Les deux volcans inactifs, appelés « les Mamelles », se sont mis en place
au Quaternaire au Nord de la presqu’île, ces deux monts constituent les points
culminants de la région, le plus haut s’élevant à 105 mètres. Bien que le relief soit
généralement bas, l’extrémité Ouest est relativement élevée (10 à 20 mètres au dessus
du niveau de la mer) formant des falaises sur la ligne de rivage. La côte Nord quant
à elle est constituée de dunes se trouvant sur des sables essentiellement d’origine
marine fixés par les coulées volcaniques (IAGU, 2007). Elles sont orientées Nord-
Est, Sud-Ouest et plantées de filaos1 sur le littoral afin de retenir l’avancée de la
mer. Des dépressions inter-dunaires appelées « Niayes » aux sols hydromorphes à
halomorphes partiellement argileux, offrent un cadre propice au développement
d’une végétation naturelle importante ainsi qu'à des aménagements agricoles.
Le département et ville de Guédiawaye se situe au centre de la région métropolitaine
de Dakar, à quelques 13 kilomètres au Nord-Est et sont donc constitués de cette
zone dunaire. Guédiawaye est limitée au Nord par l’Océan Atlantique, au Sud par
la Grande Niaye et la ville de Pikine, à l’Ouest par la route de Cambérène, une
route départementale.
1 Pins plantés comme brise-vents en bord de mer.
14 _prologue
1.2.2_climat
Par sa position avancée dans l’Atlantique, la région de Dakar bénéficie d’un
microclimat de type côtier tempérant la chaleur et la sécheresse à l’intérieur
du pays. Les températures moyennes varient entre 17 et 25°C en période froide
allant de novembre à février et de 25 à 35°C en période chaude, soit de mars à
octobre. Cette position en bord de mer et les flux qui la balaient favorisent un taux
d’humidité relative élevé (62 à 91%).
Une année compte deux saisons principales selon le critère pluviométrique. La
saison sèche s’étend de novembre à mai, elle est relativement fraîche et humide.
L’Alizé maritime souffle de décembre à mars, du Nord au Nord–Est. Ce vent, issu
de l'anticyclone des Açores, humide et frais, a une influence sur la température.
Il n’engendre pas de précipitations mais peut déposer de la rosée. Il provoque la
migration des dunes littorales et par conséquent l’ensablement des routes.
L’Harmattan est un autre type d’Alizé provenant du Sahara. De direction Nord-Est
à Est, ce flux sec souffle de décembre à février, frais la nuit mais chaud le jour, il est
souvent chargé de fines particules de sable et de poussières. Les valeurs d’humidité
relative les plus faibles sont ainsi observées aux alentours d’octobre-décembre et
avril. L’insolation atteint son maximum au mois d’avril.
La saison des pluies, ou hivernage, s’étend de juin à octobre, elle débute avec
l’arrivée de la mousson, provoquée par la venue de l'Alizé issu de l'anticyclone de
Sainte-Hélène dans l'Atlantique Sud. Ce courant atmosphérique de direction Sud-
Ouest parcourt un très long trajet maritime le rendant particulièrement humide
et le chargeant donc d’abondantes précipitations atteignant leur maximum au
mois d’août (les mesures annuelles des pluies étant comprises entre 500 et 600mm
et les valeurs journalières généralement entre 0,1 et 50mm). À cette période
correspondent également les valeurs maximales de température et d’humidité
relative, alors que l’ensoleillement est minimal.
C’est dans ce laps de temps que des orages violents sont souvent à l’origine de crues
importantes. Vitales pour la recharge de la nappe et pour végétation de la zone,
celles-ci occasionnent cependant de nombreuses difficultés dues aux inondations qui
paralysent le fonctionnement urbain et dégradent les habitations, particulièrement
15
depuis les années 2000.
En effet, alors que la région connaît une phase très humide de 1955 à la fin des
années 60, la sécheresse frappe ensuite périodiquement depuis 1968, l'abondance
des pluies exceptionnelles de 1999 par rapport aux décennies antérieures relance
une phase plus pluvieuse jusqu’au cas extrême de 2005, où des pluies diluviennes
s’abattent sur la région et provoquent d’importantes inondations. Depuis, nombre
de quartiers ont les pieds dans l’eau chaque année et des eaux stagnent longtemps
voire constamment à certains endroits.
16 _prologue
1.2.3_hydrographie
Un système aquifère constitué des sables emprisonnés du Quaternaire, d’alluvions
graveleuses et des sables dunaires fonctionne comme un réservoir. La nappe y circule
librement et forme une multitude de bassins et sous-bassins mais sans écoulement
superficiel vers la mer. Sa profondeur est inférieure ou égale à 1m aux endroits les
plus bas, entre 1 et 2m dans les zones inondables et supérieure à 2m dans les zones pas
ou rarement inondées. Seule la pluie recharge cette nappe largement exploitée pour
l'alimentation en eau potable de la ville de Dakar et sa banlieue. Les précipitations
s’infiltrent dans le sol sablonneux excepté dans les cuvettes inter-dunaires où la
nappe est affleurante ou même superficielle. Ces dépressions correspondent, de ce
fait, aux zones inondables.
La zone à laquelle le présent mémoire propose de s’intéresser se situe dans une
dépression inter-dunaire. Son occupation ne débute qu’avec les sécheresses des années
70, ces terres étant jusqu’à cette période exploitées pour la culture maraîchère. Elle
côtoie par ailleurs une étendue d’eau naturelle, le lac Thiouroure.
hauteur de la nappe phréatique( SONES, 2004, page 5 )
17
lac thiouroure
18 _prologue
urbanisation
19
1.3_contexte historique et urbanistique de Guédiawaye
1.3.1_genèse
Il semble que la première occupation de l’actuel département de Guédiawaye
remonte à 1883, quand la confrérie layenne, crée par le Guide religieux Seydina
Limamoulaye, s’implante sur la colline de Ndingala.
1952 est la seconde date déterminante à laquelle l’Etat crée d’urgence le quartier de
dégagement de Pikine-Dagoudane afin de bloquer l’urbanisation à l’Est de Dakar.
Des habitations spontanées s’établissent dès les années 1960. En 1967, les déguerpis
de plusieurs quartiers centraux de Dakar sont recasés dans la partie Ouest de la
ville appelée aujourd’hui « Premier Guédiawaye ». Des années 1970 aux années
1990, le projet pilote des Parcelles Assainies, ainsi que l’habitat planifié, renforce le
processus d’urbanisation autour de ce premier noyau puis s’étend vers l’Est.
Le 8 octobre 1990, Guédiawaye est reconnue administrativement en tant que
commune, puis en tant que ville dès le 22 mars 1996. Elle est alors divisée en
cinq communes d’arrondissement (Ndiarème-Limamoulaye, Golf-Sud, Sam-
Notaire, Wakhinane-Nimzatt et Médina-Gounass) mais reste encore rattachée
au département de Pikine. C’est en 2002 que la ville de Guédiawaye devient le
quatrième département de la Région, rejoignant Dakar, Pikine et Rufisque.
Ainsi, selon cette répartition actuelle des communes, l’urbanisation du département
de Guédiawaye s’est développée depuis Sam Notaire, gagnant ensuite Médina-
Gounass, premier quartier irrégulier. Sont ensuite habitées les communes de Golf-
Sud et Ndiarème-Limamoulaye et enfin Wakhinane-Nimzatt. Le périmètre faisant
l’objet de ce travail se situe sur cette dernière, il couvre les quartiers de Darou
Rahmane 2, une partie d’Angle Mouss 2 et Nimzatt 2 qui la composent.
20 _prologue
golf-sud sam-notaire médina-gounassndiarème-limamoulaye wakhinane-nimzatt
guédiawaye
21
wakhinane-nimzatt
22 _prologue
23
1.3.2_morphologie du tissu urbain
Contrairement à un nombre certain de villes de la région de Dakar, Guédiawaye et
par extension Wakhinane-Nimzatt ne se sont pas formées autour d’un village lébou2
traditionnel , mais suite à l’arrivée, par vagues successives, de populations chassées
de la capitale, complétées par l’exode rural. Ceci explique partiellement la relative
orthogonalité des îlots. Comme il a été évoqué, certains secteurs ont fait l’objet
d’une planification alors que d’autres l’ont précédée. Cette rupture foncière n’est
cependant pas si nette en plan. En effet, le maillage que constituent les îlots et les
rues se ressert de manière progressive et témoigne de l’antériorité des habitations
irrégulières.
Un îlot régulier se compose de 6 à 10 parcelles dos à dos, globalement de 10 par 15
mètres. Ces dimensions se réduisent parfois presque de moitié lorsque la division
parcellaire n’est pas officielle mais résulte du morcellement et de la vente de champs
de culture.
Les parcelles sont majoritairement occupées par des habitations en matériaux
durables, quelques baraques représentent actuellement des implantations
ponctuelles. Même si les constructions de plusieurs niveaux tendent à se multiplier,
elles restent placées aux abords des axes bitumés dont le rez comporte généralement
une boutique. En dessus, ces constructions s’élèvent sur un à deux étages. Faisant
face à la grande parcelle carrée de l’ASECNA, quelques habitations nouvelles se
mettent à l’échelle des constructions celle-ci. En effet, ce vaste terrain en plein
développement s’urbanise généralement sur plusieurs niveaux.
Il est constaté que les « vides », abstraction faite des terrains de sports, sont les espaces
de rencontre dégagés aux abords des mosquées. Ils sont les lieux de rassemblements.
Hormis ces espaces, les rues constituent le terrain propice aux échanges, un lieu
public en soi, bien plus qu’une voie de passage.
La dispersion du bâti au centre de la zone d’étude révèle l’ampleur des inondations.
Il est également relevé que les constructions isolées subsistant sont souvent sur
plusieurs niveaux, venant du fait que le rez submergé peut être abandonné.
2 Le peuple lébou est un sous-groupe de l’ethnie Wolof, occupant de la presqu’île du Cap Vert à l’arrivée des premiers colons dans la région.
24 _prologue
25
26 _prologue
27
diversité du bâti
28 _prologue
29
qualités du bâti
«rez + 1»«rez + 0»«rez-de-chaussée»«baraque»
«rez + 2»
«rez + 0» se distingue de «r-d-c» de par sa surface d’occupation plus élevée et sa possible croissance en hauteur.
2_diagnostic
32 _diagnostic
33
2.1_contexte socio-économique de Guédiawaye
2.1.1_démographie
Les données démographiques de l’Agence Nationale de la Statistique et de la
Démographie proviennent essentiellement du troisième recensement national de
2002, actualisées par des enquêtes périodiques. La population de la région de
Dakar est estimée en 2006 à 2 498 011 habitants dont la décomposition par tranche
d’âge révèle que plus de la moitié ont moins de 20 ans et que les plus de 60 ans n’en
représente que 5%. Si d’un point de vue surfacique, le département de Guédiawaye
ne constitue que 2,3% de tout le territoire dakarois, il absorbe cependant 285 192
habitants, soit 11,4% du total et se profile ainsi comme le plus dense.
La commune de Wakhinane-Nimzatt s’étend sur quelques 3,6 km2, soit 28%
de Guédiawaye. En 2006, sa population se chiffre à 69 283 habitants dont 35
202 femmes et 34 081 hommes, équivalant respectivement à 50,8% et 49,2%.
Aujourd’hui, les habitants sont estimés à 73 027 (Ingésahel-Urbaplan, 2008)
représentant ainsi une augmentation de 5,4% échelonnée sur deux années.
L’accroissement démographique annuel de la commune d’arrondissement semble
donc être de 2,7%.
Sur la base des ces quelques chiffres, et admettant que la zone d’étude constitue
approximativement le dixième de Wakhinane-Nimzatt, il est approximativement
conclu que le nombre des habitants du périmètre considéré avoisine les 7 000.
Toutefois, cette première estimation est vérifiée ci-après et confrontée aux résultats
recueillis sur le terrain.
34 _diagnostic
En vue d’améliorer le fonctionnement global des transports de la région de Dakar,
l’ADM projette la réalisation de huit grands tronçons routiers intercommunaux
répartis dans les quatre départements que sont Dakar, Pikine, Guédiawaye et
Rufisque. Financé par l’AFD, le tronçon numéro cinq prévoit d’optimiser la fluidité
du trafic et la desserte de la cité dortoir qu’est Guédiawaye. Il est constitué d’un
premier segment de 2x2 voies quand la largeur actuelle est généreuse et le permet,
puis se réduit à 3 voies le long de la Corniche de Guédiawaye, de la traversée du
tissu d’habitat spontané et se prolonge jusqu’au raccordement à la route de Malika
(ADM, 2006).
Sur appel d’offre international, l’ADM a confié l’étude « Elaboration et assistance
au suivi de la mise en œuvre d’un plan d’action de réinstallation de populations
pour la Route des Niaye-Corniche-Yembeul (Tronçon 5 du PRECOL) » au
Groupement Ingésahel-Urbaplan-Transitec. A la suite d'une identification et d'un
recensement de l’ensemble des habitations situées de part et d’autre du tracé futur,
le Groupement a mené une enquête socio-économique sur un échantillon aléatoire
de parcelles. Ce sondage révèle les conditions de vie de la population des abords du
tronçon de route à venir (Ingésahel-Urbaplan, 2008).
Les données ont été recueillies à travers un questionnaire interrogeant le chef de
concession ainsi que les chefs de ménage sur la constitution du foyer, les équipements
existants et manquants, la gestion des ordures, la mobilité, l’éducation, la santé,
l’activité, les inondations et, pour les riverains du lac Thiouroure, leur rapport à
celui-ci.
Afin d’établir avec précision la composition et la situation des ménages de la
portion d’habitats irréguliers, il est proposé, ci-après, de mettre en parallèle ses
résultats avec ceux de la commune dans laquelle cette zone se situe et d’en dégager
les similitudes et les dissemblances. Ce chapitre analyse, à cet effet, les réponses
des questionnaires de Wakhinane-Nimzatt et prête une attention particulière aux
foyers sis dans le périmètre étudié. Sont dès lors concernés 101 ménages répartis
entre quelques 96 concessions, parmi lesquels respectivement 44 et 53 trouvent leur
emplacement sur le site délimité.
2.1.2_données de l’enquête socio-économique
35
Il est toutefois gardé à l’esprit que ces données correspondent à la situation des
foyers des abords de la route à venir, l'enquête n'a donc pas couvert l’ensemble du
secteur pris en compte dans ce mémoire. Elle donne tout de même des indications
sur une portion représentative de celui-ci.
36 _diagnostic
date d’acquisition de la parcelle
avant 19771977-19861987-1996après 1996
37
_acquisition de la parcelle
Le questionnaire s’intéresse à la date et au mode d’acquisition ainsi qu’à la
situation foncière. Il apparaît que, parmi les parcelles dont la date d’acquisition est
connue, les deux seules antérieures à 1977 se situent hors de la zone d’étude et en
bordure Sud de la route de la Corniche. L'appropriation des terrains se trouvant au
Nord de celle-ci semble ne pas débuter avant 1987. Sur un point situé en hauteur,
placé entre le lac et la limite Est de la commune, se distingue un noyau de parcelles
acquises entre 1977 et 1986. Le développement des concessions en contrebas, soit
aux abords du lac et actuellement les plus sujettes aux inondations, ne s’amorce
qu’à partir de 1987.
Le mode d’acquisition des parcelles se fait, généralement à Wakhinane-Nimzatt, par
l’achat. Seule une concession a fait l’objet d’un don sur l’ensemble de la commune et
l’héritage n’est que peu représenté. Effectivement, il ne concerne que 8 parcelles au
total dont 2 seulement dans le périmètre étudié. La petitesse de ce chiffre démontre
également la jeunesse de l’urbanisation de ce territoire. Pour les mêmes raisons,
il est alors logique qu'il n'y ait eu, dans 95% des cas, qu'un seul propriétaire par
concession. Lorsqu'il y a des propriétaires multiples, soit entre 2 et 7, au minimum
l’un d’eux réside dans la concession. En revanche, parmi les propriétaires uniques,
si 3 sur 4 habitent leur propriété hors de la zone d’étude, ils sont moins d’un sur 2
dans le secteur concerné. Cela signifie que, en
38 _diagnostic
mode d’acquisition de la parcelle
achatdonhéritagebaraque
39
propriéaitaires occupants
plusieurs occupants1 occupant0 occupants
40 _diagnostic
titre de propriété
permis d’occuperouinoninconnu
41
Les données exploitées sont uniquement celles de la zone d’étude. Une concession
habitée compte entre 5 et 23 personnes et la moyenne équivaut presque à 12
habitants par foyer. Toutefois, en vue d’estimer la population totale du périmètre
en se basant sur ces données, il serait réaliste de nuancer le résultat en le faisant
correspondre avec le nombre de niveaux des habitations. Néanmoins, la totalité
des concessions de l’échantillon ne s’élevant pas au-delà du rez-de-chaussée à
une exception près, l’approximation de la démographie de la zone peut dès lors
s’appuyer sur cette moyenne et les suivantes.
La moyenne du nombre de ménages par concession habitée est à peine supérieure
à 1, ceci en conséquence du fait que seulement 2 concessions comptent plusieurs
ménages, respectivement 2 et 3. Il semble opportun de relever que ces 5 familles
(2+3) sont incluses dans les 14 locataires comptabilisées dans l’échantillon.
L’examen du statut d’occupation des chefs de ménage dévoile que parmi les 44
recensés, 14 sont donc locataires, 4 sont hébergés et les autres sont propriétaires
résidents. La proportion de ces derniers est alors de 59% et s’avère fidèle aux
statistiques régionales. Les 32% de locataires obtenus sur le terrain s’éloignent en
revanche des 44% de la région de Dakar.
Si 23% des individus à la tête du ménage sont des femmes, les 77% restants sont
donc des hommes (contre 83% pour la capitale et son agglomération). Parmi eux,
2 représentent les seuls célibataires de l’échantillon, les autres étant mariés à 1 ou
2 épouses dont le pourcentage s’élève à respectivement 76% et 24%. Cette part de
bigames permet d’introduire la dimension religieuse et faire le constat que 95% des
chefs de ménages, féminins et masculins confondus, sont musulmans. Quant aux 5%
restants, ils sont le reflet des 2 foyers catholiques. Une question relative à l’ethnie
révèle que la population est majoritairement Wolof, à 42%, suivi de 32% de Peuls,
puis de 16% de Sérères, les 10 restants se répartissant entre Diolas, Manjacks,
Maures, Socés et Soninkés.
Du point de vue de l’éducation, il est préoccupant d’observer que 54% des
responsables de familles n’ont suivi aucun enseignement et que, de surcroit, 32%
n’ont pas poursuivi leur instruction au-delà de l'enseignement primaire. En
revanche, au niveau de la génération suivante, 18 enfants en âge d’être scolarisés sur
_effectifs et profils des ménages
42 _diagnostic
statut d’occupation
propriétaireslocataireshébergés
43
les 130 comptabilisés ne le sont pas, soit un peu plus d’un sur 10. Ceci équivaut à
environ 1 pour 2 ménages, le nombre moyen d'enfants par ménage étant de 5,2. Une
certaine réserve est cependant à émettre, puisqu’une centaine d’enfants est écartée
ici, supposant qu'ils sont en bas âge et donc pas encore scolarisables.
Pour résumer, en correspondance avec les moyennes générales des différents individus
composant les ménages, quatre profils différents se dégagent s’illustrant comme
suit et se distinguent bien du foyer-type dakarois caractérisé statistiquement, entre
autres, par une moyenne de 7,6 personnes, 83% de chefs de ménage masculins, 30%
de polygamie et 3,7 enfants par femme.
Selon cette moyenne et compte tenu du fait que le périmètre d’étude dénombre
quelques 890 parcelles occupées, le nombre d’habitants s’élève à plus de 10 000.
2 x
( 5 % )
10 x
( 23 % )
8 x
( 18% )
24 x
( 54% )
moy. 4,1 moy. 5,2
44 _diagnostic
ethnies
wolofssérèrespeulsautres
45
_activité professionnelle
L’évaluation du statut professionnel révèle que, proportionnellement, sur 10 chefs
de ménages, presque 6 exercent des activités à leur propre compte, 2 sont salariés
et 2 inactifs. La portion des travailleurs autonomes est constituée, entre autres, de
40% de commerçants et 40% d'artisans. Tous se rendent dans le département de
Guédiawaye ou même à Dakar pour travailler à l’exception d’une commerçante
et de l’unique agriculteur du lot, exerçant à proximité. Parmi les salariés, 8 sont
engagés à plein temps et un seul à temps partiel. Hormis l’un d’entre eux, ils
travaillent généralement dans la capitale. Dans la part inactive des individus à la
tête d’une famille, sont regroupés les personnes au foyer, les retraités et un seul
individu ayant répondu être au chômage. Ces proportions donnent une indication
quant à la répartition des activités de la population, gardant toutefois à l’esprit
que seuls les chefs de ménage sont sondés et que, notamment de ce fait, les 11,7% de
chômeurs des statistiques de la région de Dakar ne sont de loin pas représentés. Ces
résultats confirment toutefois la caractérisation de zone dortoir et démontrent la
prédominance des métiers indépendants.
46 _diagnostic
priorité 1 priorité 2 priorité 3
voiries 29 5 2adduction eau 3 7 1eclairage public 3 12 6assainissement collectif 4 7 11école 2 2 2terrain de sport 0 1 3poste de santé 0 8 4édicule public 0 0 6équipement culturel 0 0 0marché 2 1 3arbres 1 0 0ramassage ordures 0 1 5
Le questionnaire interroge aussi les habitants sur ce qu’ils considèrent comme
manquant à leur quartier. Il demande quelles sont les trois priorités parmi de
nouvelles voiries, une adduction d’eau, un éclairage public, un assainissement
collectif, des écoles, des terrains de sport, des postes de santé, des édicules publics,
des équipements culturels, des marchés, des plantations d’arbres, un ramassage
d’ordures ou encore s’ils relèvent une autre absence importante.
priorité 1 priorité 2 priorité 3
0 1 0 0 3 49 12 417 8 70 0 00 5 20 3 00 0 01 1 10 0 11 1 92 4 11
47
Au lieu d’interpréter quantitativement ces données, il s’agit de mettre les priorités
en relation en vue de dégager ce qui prévaut, partant du principe qu’un résident
ne privilégie pas ce à quoi il a déjà accès. Ainsi, le raccordement aux réseaux
semble essentiel en général, d’abord aux voiries et à l’eau mais l’éclairage public
et l’assainissement sont des priorités manifestes. Une fois ces connexions établies,
l’importance est ensuite accordée aux édifices publics, et enfin à l’arborisation.
Les chapitres suivants font donc l’inventaire des infrastructures et équipements et
déterminent où se situent ceux existants et ceux manquants en vue d’énoncer une
stratégie de restructuration.
voiries
éclairagepublic
poste desanté
marché
adductioneau
école
assainissementcollectif
terrain de sport
égliseposte de police arbres
édiculespublics
ramassageordures
48 _diagnostic
49
2.2_contexte infrastructurel
2.2.1_voiries
Les limites Nord et Ouest du secteur étudié sont les seules voies bitumées que la
zone compte actuellement. Aux vues de l’importance d’une bonne desserte, tant
pour l’amélioration de la mobilité, du transport de marchandises ou l’évacuation
des déchets, la nécessité de l’aménagement d’infrastructures routières paraît donc
évidente pour son développement.
Se référant au réseau viaire environnant, force est de constater que les voies
quadrillant Guédiawaye s’amoindrissent, voire s’interrompent au contact des
secteurs n’ayant pas fait l’objet d’une planification. Effectivement, certaines
routes trouvent leur aboutissement à l’extrémité Sud-Est de Wakhinane-Nimzatt.
L’irrégularité du tissu urbain engendre des espaces interstitiels carrossables
restreints, compromettant ainsi une perméabilité tant Nord-Sud qu’Est-Ouest.
Quand bien même il serait complexe de relier les axes principaux entre eux alors
que l’urbanisation a précédé l’aménagement des routes, il paraît nécessaire de faire
communiquer cette impasse en direction de Yembeul, de surcroit lorsque le suivi
d’un tracé relativement linéaire existant semble s’y prêter. La limite Est du périmètre
d’étude apparaît alors comme l’opportunité d’établir une connexion transversale
secondaire, raccordant donc l’extrémité Sud-Est de Wakhinane-Nimzatt, la route
actuellement bitumée en bordure Ouest et le futur tronçon 5.
Dans la mesure où le tracé projeté par l’ADM paraît cohérent, il est intégré tel quel
dans les réseaux routiers jugés nécessaires au désenclavement de cette portion de
ville. Il est prévu qu’un premier segment de 2x2 voies se réduise ensuite à 1x3 voies
lorsqu’il rejoint la Corniche de Guédiawaye, traverse le secteur d’habitats précaires
et se poursuit ainsi jusqu’au raccordement à la route de Malika. Compte tenu du
fait que ce nouvel axe tend à être bien plus direct que le contournement à effectuer
pour le moment, il risque d’être très emprunté. La gestion de ces abords va donc
faire l’objet d’une attention particulière et dans l’optique de ce succès, il semble
judicieux de s’intéresser aux possibilités du passage continu de deux voies doubles.
tracé des voiries
voies actuellement bitumées
tronçon intercommunal no5
propositions
50 _diagnostic
La marche à pied est le premier moyen de déplacement. La palette des modes de
transports collectifs dakarois se compose essentiellement d’autobus. Le réseau
public de bus Dem Dikk, est constitué de lignes desservant le centre-ville et
l’agglomération. A Guédiawaye, la ligne 2 prend son départ à Daroukhane alors
que les lignes 5 et 12 partent depuis le terminus du département. Les arrêts et
les horaires sont généralement fixes et la capacité d’un véhicule est d’environ 80
passagers.
De plus petite taille, les cars rapides sont des minibus artisanalement aménagés
de banquettes. Ils transportent entre 25 et 40 personnes, et parfois un volume
impressionnant de marchandises sur le toit. Ils desservent toute la presqu’île du
Cap Vert, de 6 heures à minuit, suivant des itinéraires relativement constants.
Démarrant leur course le plus souvent lorsqu’ils sont complets et faisant halte à la
demande, les horaires et les arrêts ne sont donc pas précis.
Les taxis officiels circulent dans toute l’agglomération alors que les « clandos », ou
taxis collectifs, opèrent illégalement sur un périmètre plus restreint, d’une station
d’échange à une autre. Ce sont des voitures de particuliers servant au transport de
personnes. Ils représentent le seul mode de transport motorisé et commun à circuler
hors des voies bitumées.
Tractées par un cheval, les calèches sont, elles aussi, en mesure d’emprunter les
pistes de sable. Généralement, le fruit d’une fabrication maison à partir d’un essieu
de voiture, elles sont passe-partout, notamment pour circuler dans les ruelles
étriquées ou lorsque la chaussée est inondée. Les charrettes servent plutôt à la
livraison de marchandises.
Le thème de la mobilité est abordé, lors de l’enquête, selon deux angles différents,
d’une part la desserte par les transports en communs à moins de 300 mètres de
la concession ainsi que la manière dont la population se déplace habituellement,
d’autre part le moyen utilisé par le chef de ménage pour de rendre sur son lieu
d’activité. Il en ressort que, dans le périmètre d’étude, seulement 28% des foyers
ont aisément accès aux services collectifs et recourent majoritairement aux taxis
2.2.2_transports
51
clandestins, suivi des cars rapides mais très peu, des bus et encore moins des
charrettes, pourtant encore très présentes. Il semble que ces dernières ne soient
utilisées par les habitants que quand ils sont très chargés et servent généralement à
la livraison. Les réponses diffèrent quant au mode requis pour se rendre au travail.
Effectivement, 34% y vont à pied, 28% en car rapide et 25% en bus. Quelques uns
prennent un taxi officiel et l'unique détenteur d’un véhicule l’utilise à cet effet.
Ces quelques données sont l’expression d’une corrélation entre la distance à
parcourir et le mode employé. Les jambes étant de loin les plus sollicitées, le taxi
clandestin est très sollicité pour les petites distances similaires venant du fait que le
principe est de le combler au maximum et de payer un petit forfait pour une petite
course. Les cars rapides sont utilisés pour toutes sortes de parcours puisqu’ils
circulent entre la banlieue et la ville. Ils ont l’avantage pour une grande course
d’être moins onéreux que les bus mais le temps de trajet peut varier. La voiture
particulière, symbole de la réussite, n’est que minoritairement représentée dans
cette zone défavorisée, le vélo est globalement absent en raison du danger et de
l’ensablement des routes.
52 _diagnostic
gestion des eaux usées
dans le lacdans la ruedans la concession
53
_eau
Si 80% des concessions enquêtées sont raccordées au réseau d’eau potable, il n’en
demeure pas moins qu’une part minoritaire recourt toujours aux puits et bornes-
fontaines pour s’alimenter, mais le phénomène tend à diminuer tant il est connu
que le degré de pollution est fortement élevé. La population s’accorde à considérer
le lac Thiouroure comme étant très pollué et ne semble pas utiliser son eau à des
fins domestiques. Pourtant, le poisson y est encore pêché et des berges cultivées
le côtoient. Tout ceci n’est certainement pas sans rapport avec le fait que le ¾ des
enquêtés disent être confrontés à des maladies liées au lac mais également aux
tanneries installées sur ses rives.
L’évacuation des eaux usées semble se faire, pour moins d’un tiers, dans la concession
alors que pour les deux autres tiers les eaux sont déversées en dehors. Celles-ci
sont généralement dispersées dans la rue juste devant le domicile ou encore dans
le lac. Elles sont en partie responsables de la pollution grandissante de la nappe
phréatique et de son taux élevé de nitrate. Toutes les habitations disposent en
revanche de toilettes aboutissant à une fosse septique. La vidange de celle-ci n’est
cependant pas évidente et son lien avec les eaux souterraines lors des inondations
contribuent également à la dégradation de la nappe.
2.2.3_infrastructures
54 _diagnostic
borne-fontaine
puit
55
eaux grisess
cultures
56 _diagnostic
inondations
à l’année2-3 mois après hivernagehivernageun peu (quelques jours après les pluies
57
_drainage
Ou plutôt absence de drainage. De plus en plus de bassins de rétentions voient le
jour aux alentours, mais ils ne concernent pas les eaux du site dont une partie est
naturellement récupérée par le lac tandis que le reste se rassemble aux points les
plus bas et donnent lieu à des étendues stagnantes. Sur l’échantillon sondé, les
concessions les plus touchées par les inondations sont bien entendu les plus proches
de ce lac, situées dans une cuvette affleurant la nappe phréatique. Il est révélé que les
difficultés rencontrées sont principalement la dégradation de la maison suivie des
fosses individuelles. Toujours en lien avec la topographie, la durée de ces inondations
s'étend sur quelques jours après les pluies pour les foyers s’estimant un peu touchés,
alors qu’elle s’étale sur toute la saison des pluies, voire quelques mois au-delà ou
même toute l’année pour les concessions se considérant comme très atteintes.
Si certaines familles sont alors contraintes de déserter leur concession durant
l’hivernage, d’autres essayent d’évacuer l’eau ou de remblayer, avec des végétaux, des
minéraux ou des ordures ménagères. Ces remblais augmentent alors artificiellement
le niveau du sol par endroit et n’aident en rien à l’écoulement des eaux déjà difficile
lorsque la topographie est naturelle. Outre les odeurs nauséabondes que dégagent
ces déchets moisissant, accentuées par le débordement des fosses septiques et le rejet
des eaux usées, ces eaux stagnantes constituent un milieu idéal à la prolifération de
bactéries, parasites et moustiques.
La résorption des problèmes liés aux eaux de pluies et aux inondations est donc une
des données majeure à prendre en considération et constituera une ligne directrice
à l’élaboration d’une stratégie de restructuration.
58 _diagnostic
remblais
59
_élécticité
Presque 80% des ménages considérés ont accès à l’électricité et parviennent
donc ainsi à un niveau de confort minimum. Il ressort de l'enquête que, parmi les
concessions raccordées, la télévision est la priorité puisqu’elle en équipe presque les
¾. Plus de la moitié des concessions sont munies d’un ventilateur afin d'affronter
la chaleur et les moustiques, moins d’un tiers possède un réfrigérateur alors qu’un
seul climatiseur n’est recensé. Enfin 16% ont un raccordement téléphonique mais
au moins la moitié des 84% restants semblent disposer d’un mobile.
Si l’éclairage atteint donc un nombre conséquent d’habitations, il n’en va pas
de même dans les rues. Effectivement, des lampadaires sont disposés à intervalles
réguliers le long des voies bitumées et quelques uns ponctuent les ruelles «
importantes ». Cependant la répartition de ces sources de lumière correspond aux
abords de la zone d’étude et néglige son centre. Une distribution plus homogène
pourrait aider à palier le sentiment d’insécurité général.
réseaux
60 _diagnostic
gestion des ordures
camion / charrettesenfouissementdans le lacdans la rue
61
La moitié des ordures ménagères des concessions interrogées sont collectées,
généralement par camion, cet état de fait est explicable par le fait qu'il s'agit des
parcelles situées à proximité d'un axe assez large pour en permettre le passage. Peu
de charrettes se chargent du ramassage des ordures et le reste est déversé à hauteur
de 48% dans le lac et de 26% dans la rue ou est enfoui. Certaines aires sont ainsi
progressivement transformées en décharges et coïncident souvent avec les zones
inondables, puisque elles sont désertées et que les déchets ont la capacité de pomper
une partie de l’eau.
Aux abords du lac, des tanneries informelles se sont établies sur ces rives afin de
profiter de la proximité de l’étendue d’eau, indispensable à leur fonctionnement.
Il résulte du traitement des peaux d’animaux un jus crasseux et des monticules de
poils ne faisant l’objet d’aucun ramassage, s’accumulant alors sur les berges. Outre
l’odeur particulière et les rebuts de matériaux produits, ces tanneries se situent dans
l’emprise du futur tracé de voirie intercommunale et méritent donc une réflexion
quant à leur déménagement.
_collecte des déchets
tanneries
62 _diagnostic
la pièce
«durcification»
63
2.3_contexte résidentiel et équipements
2.3.1_habitat
Les réponses données par les ménages interrogés lors de l’étude socio-économique
ont permis de comprendre leurs compositions et leurs conditions de vie au sein
de cette portion d’habitats irréguliers. Pour compéter la compréhension, il s’agit
maintenant de porter un regard sur les typologies de logements, d’en saisir le
fonctionnement et le mode de construction.
Dans l’éventail des typologies suivant, il est proposé de commencer par la plus
petite unité recensée sur le terrain, une petite baraque de bois de tout au plus trois
mètres par trois. Elle représente la cellule minimum ou l’urgence de s’abriter. Elle
est aussi la première composante d’une habitation. Dès qu’une maison compte
plusieurs pièces, elles sont d’abord disposées les une à côté des autres. Cette
configuration longitudinale se place souvent contre la limite la plus longue de
la parcelle. Leur nombre dépend non seulement des moyens économiques mais
aussi de la situation matrimoniale de ses occupants. En effet, dans un contexte
majoritairement musulman et potentiellement polygame, cette dimension
culturelle engendre une répartition des pièces bien précise. Ainsi, chaque femme
doit avoir son espace, les filles et les garçons également. Dans la mesure du possible,
l’époux a aussi une chambre qui lui est propre. Le salon peut être un autre élément
composant l’habitation. Celui-ci constitue la pièce où l’on reçoit, les repas n’y sont
qu’occasionnellement partagés. En effet, les membres de la famille se réunissent
généralement autour d’un plat unique (ou deux : un pour les hommes et un pour
les femmes) dans un espace communautaire distributif. Qu’il s’agisse d’une cour
extérieure, intérieure, couverte ou non, ce lieu est le centre de l’habitation. La
cuisine est souvent contenue dans un corps de bâtiment séparé. Les sanitaires sont
_typologies
64 _diagnostic
65
66 _diagnostic
croissance
67
68 _diagnostic
également tenus à l’écart, dans l’angle de la parcelle, à l’opposé de l’entrée.
Lorsqu’une dalle s’étend sur l’ensemble de la parcelle, soit une cour intérieure
généreuse continue d’organiser l’habitation, soit cet espace central est couvert.
Dans ce cas, ce sont de petites courettes qui ventilent et illuminent la concession.
En effet, du fait qu’une parcelle est entourée d’autres constructions sur trois de ses
côtés, les fenêtres ne peuvent que peu s’orienter sur l’extérieur et s’ouvrent alors sur
ces percées vers l'intérieur de la parcelle. Ces ouvertures donnant dans le logement
font ressentir l’autonomie de chacun des blocs fonctionnels, comme si chaque
élément se glisse finalement entre deux dalles.
Lorsque la toiture est accessible, elle est utilisée pour s’y tenir les soirs de grande
chaleur et surtout pour y étendre le linge. Il n’est pas rare que les ferrures des
poteaux structurels en béton dépassent de la dalle longtemps, en vue de la
réalisation potentielle d'un étage supplémentaire. Côté rue, la dalle se prolonge
souvent d’environ un mètre, formant ainsi un avant-toit. Dès que la construction
s’élève au dessus du rez-de-chaussée, cet élément en saillie est alors généralement un
balcon filant sur la longueur de la façade unique.
Lorsque les constructions gagnent de la hauteur, elles sont parfois habitées d’une
famille nombreuse, mais il est plus fréquent que le ou les niveaux supérieurs soient
loués. C’est alors généralement au ménage du rez que profite principalement la
cour.
De ce bref éventail des types et modes d’habitations de la zone d’étude, il est
surtout retenu que chaque configuration paraît être l’adaptation de la précédente.
Le rapport au sol et à la cour est une donnée très importante et un élément autour
duquel la vie quotidienne semble majoritairement s'organiser. De ce fait, extruder
un volume bâti et répéter un modèle d’habitat sur plusieurs niveaux ne paraît pas
être une solution idéale lorsque cela implique la superposition de familles différentes
car en ne pouvant jouir de la cour elles perdent le rapport au sol.
69
_quelques exemples
«rez + 0»
70 _diagnostic
«rez + 1»
71
«rez + 2»
72 _diagnostic
_matériaux
le pneu
73
la brique
74 _diagnostic
le crépi
le carrelage
75
le béton
76 _diagnostic
_ matériaux le bois
77
le roseau
plastique
78 _diagnostic
le métal
79
80 _diagnostic
81
2.3.2_équipements
Le relevé des équipements présents signale qu’il s’agit d’un secteur essentiellement
résidentiel. En effet, dans ce tissu urbain encore plus dense que ses alentours, que très
peu de place leur est accordé. De plus, leur emplacement semble révéler la situation
foncière du secteur. Quelques institutions religieuses et écoles sont ponctuellement
implantées. Il apparaît que les alentours comptent plusieurs complexes scolaires
dont la densification semble possible.
Un seul poste de santé est présent dans un large périmètre incluant le périmètre
étudié, ceci indique qu’il y a là un manque et qu’un centre supplémentaire s’avère
nécessaire.
En mettant en relation ces constats avec les priorités exprimées par les habitants,
il apparaît que les besoins et les manques concordent. Les équipements nécessaires
sont alors liés à la santé, l’éducation et le commerce.
institutions religieuseséducationéquipememnte publics
82 _diagnostic
mosquées
83
écoles
84 _diagnostic
marchés
85
terrains de sport
3_perspectives
88 _perspectives
ancien terrain de l’ASCECNA
89
3.1_bilan
La première composante et ligne directrice dans l’énonciation d’une restructuration
du périmètre d’étude est l’inondation. En effet, il apparaît que les surfaces
submergées s’étendent et, en vue des changements climatiques actuels, il semble
raisonnable de considérer qu’elles peuvent encore s’étaler. La zone d’étude est
généralement confrontée à ce problème d’inondation et les deux aires les plus
critiques identifiées, se révèlent être les points topographiquement les plus bas.
En conséquence, il paraît raisonnable de rendre cette zone inondable à son
exploitation antérieure, à savoir l’agriculture. La réimplantation de cette activité
est par ailleurs un moyen de doter les environs d’une ressource économique
supplémentaire et constitue donc un moyen de contribuer au développement local.
A partir de cette proposition de départ et suivant ce parti pris, la première nécessité
en vue d’une restructuration de ce secteur consisterait à déplacer les habitations
fréquemment inondées en lieu sain. L’intention serait alors d’opérer cette
délocalisation de manière douce, c’est-à-dire de déplacer les habitants à intérieur
d’un périmètre relativement proche de leur habitat initial. Les espaces d’accueil
pourraient être, dans un premier temps, les parcelles inoccupées ou laissées à
l’abandon dans les alentours du périmètre d’intervention. Dans un second temps,
l’ancien terrain avoisinant de l’ASECNA est définit comme lieu de réinstallation
annexe, tout en ayant conscience du fait que les réalités foncières constituent un
obstacle à cette supposition. En effet, cette vaste parcelle a été morcelée puis vendue
selon un plan de lotissement établi et voit son occupation s’intensifier de jours en
jours. Même si l’urbanisation de cette étendue est déjà largement amorcée, il n’en
reste pas moins qu’elle n’est pas encore terminée et définitive. Cette hypothèse
impliquerait donc des implantations ponctuelles s’accompagnant de la volonté de
conserver un lien avec le site actuel et de se référer au lac Thiouroure comme élément
central. Ce lac est effectivement considéré comme un élément important dans la
mise en place des habitats et, dans l’optique d’une restructuration, il est estimé que
celui-ci nécessite une valorisation.
90 _perspectives
points critiques
91
92 _perspectives
93
L’énoncé s’écarte volontairement de la dimension politique et administrative
qui accompagne une restructuration. En partie parce qu’elle a longtemps figé la
réflexion et qu’elle n’est pas entièrement maîtrisée, mais aussi parce que la dimension
théorique de ce travail est l’occasion de se détacher quelque peu des considérations
politiques et administratives afin de pouvoir s’affranchir des barrières théoriques
qu’elles imposent sur le territoire physiques et ainsi de formuler une stratégie
cohérente prenant l’ensemble de la zone étudiée comme un tout.
eau
marché
terrain de sport
habitat
cultures
équipement publics
artisanat
94 _perspectives
95
3.2_ stratégie de restructuration
Suite aux analyses qui ont fait l’objet de ce mémoire, plusieurs lignes directrices
complémentaires se profilent. Il s’agit bien entendu d’un scénario « idéal » faisant
parfois volontairement abstraction de certaines contraintes. En effet, il paraît
important, afin de parvenir à élaborer une stratégie de restructuration, de se
détacher de l’affect néanmoins bel et bien présent.
Ainsi, dans une approche consciemment candide, s’appuyant cependant sur
les réalités du site, un périmètre dès lors inhabitable est déterminé. Dessiné en
fonction des constructions endommagées et de la topographie, il implique alors
le déplacement de familles de nombreuses concessions. Comme énoncé plus haut, il
s’agit autant que possible d’occuper des espaces les plus proches. Il est ainsi admis
que ces aires potentielles d’accueil sont les vides qu'offrent les parcelles entamées
par le tracé de la route, la fourrière municipale et, dans un futur proche, quelques
terrains assainis. En vue de l’insuffisance probable de ces surfaces, il est alors
envisagé que quelques habitations gagnent l’ASECNA.
Le cœur de la zone, une fois vidé de toute habitation, doit faire l'objet un
assainissement. Le sol est alors remodelé afin que les eaux ruissellent à nouveau
naturellement en direction du lac Thiouroure. A l’image des zones environnantes,
un bassin de rétention est créé permettant de récolter, dans un premier temps, les
eaux de l’extrémité Sud. Un canal est également imaginé, dans le but de relier ce
bassin au lac et de drainer les cultures plantées de part et d’autres de celui-ci.
Les abords de cet aménagement constitueraient le lieu de commerce et de loisirs des
alentours, organisant dans une première ceinture des équipements, tel un marché,
des surfaces artisanales et un terrain de sport. Ce scénario découle de l'idée d'animer
ces berges mais également de l’éventualité de précipitations extrêmes, puisque tous
ces programmes sont dans un sens submersibles.
96 _perspectives
97
marché / artisanatculturesvides
public
En définitive, la restructuration donne lieu à un plan dont le cœur est constitué
d’un bassin de rétention d’eau, d’un canal et du lac. Une organisation radiale
s’opère ensuite générant une programmation de l’intérieur vers l’extérieur, des
zones agricoles, des lieux de vie et enfin des habitations dans la zone désormais
sèche. Le projet routier du tronçon 5 prolonge l’actuel marché Khelcom et l’étend
jusqu’aux abords du bassin. Il est aussi la connexion directe entre le lotissement
de l’ASECNA et le périmètre étudié, entretenant ainsi un lien entre les familles
délocalisées et leur ancien quartier. C’est pourquoi cette composante contextuelle
retient notre attention et mérite d’être mise en exergue.
98 _perspectives
99
liaisons
3.3_intentions du projet
Dans cette logique radiale mise en place, l’intention principale est de requalifier les
berges du lac qui seraient alors prolongées par le canal puis par le bassin de rétention.
Dans un contexte où les surfaces libres sont les grandes absentes, il est proposé de
densifier le tissu urbain en général qu’il s’agisse d’équipements ou d’habitations.
S’appuyant sur le fait que les constructions en cours des parcelles de l’ASECNA
s’élèvent déjà sur plusieurs niveaux, il apparaît que c’est une réponse incontestable
au manque chronique d’espace causé par une trop forte occupation du sol. Le projet
approfondira alors la recherche de solutions de logement dans cette optique tout
en respectant traditions et les modes de vie locaux. Il s’intéressera particulièrement
à la capacité d’accueils qu’offrent les parcelles « entamées » par l’emprise du futur
tracé routier, la fourrière municipale et autres surfaces inoccupées.
100
101
remerciements
L’ensemble du groupe de suivi M. Mestelan, M. Bolay, M. Chenal et M. Laurent
pour leurs précieux conseils.
Urbaplan pour le choix du site, les informations et les données.
Monsieur Mamadou Somé et Ingésahel pour leur accueil et leur disponibilité, les
informations et les données.
Papa Ameth Keita pour sa générosité, son hospitalité, ses suggestions et ses
enseignements.
Mouhamed Diop pour son escorte sur le terrain, son coaching, ses explications et
le matériel graphique.
Sadou Diallo pour la base de données.
Amina, Alassane et Papa pour leur accueil chaleureux, les bons petits plats et le
ditakh.
Eglantine et Sonad pour leur soutien, leur aide et leur présence.
Nathalie et Sophie parce que toujours.
François-Lionel, Marie-Christine et Nadine pour la relecture.
Mannick pour ses petites attentions et son aide.
Fatoumata, Khoudjedji, Ismaïla, Youssoupha.
104 _bibliographie
105
4_bibliographie
4.1_ouvrages
Diop Momar Coumba. Gouverner le Sénégal: entre ajustement structurel et développement durable. Editions Karthala,
2004.
Godard Xavier. Les transports et la ville en Afrique au sud du Sahara : Le temps de la débrouille et du désordre inventif.
Editions Karthala et INRETS, 2002.
Salem Gérard. La santé dans la ville, Géographie d’un petit espace dense : Pikine (Sénégal). Editions Karthala-Orstom,
1998.
4.2_articles
Coquery-Vidrovitch Catherine. Villes coloniales et histoire des africains. Vingtième Siècle. 1988, volume 20, no 1.
Salem Gérard. Crise urbaine et contrôle social à Pikine, Bornes-fontaines et clientélisme. Politiques africaines. 1992,
n°45.
Seye Assan. Département de Guédiawaye, Atouts et limites d’une ville émergente soucieuse de réussir son positionnement
économique dans le contexte régional de Dakar. Message. novembre 2008, no 19.
Vernière Marc. Campagne, ville, bidonville, banlieue : migrations intra-urbaines vers Dagoudane Pikine, ville nouvelle
de Dakar (Sénégal). Migrations et déséquilibres villes-campagne, Cahiers ORSTOM. 1973, Série Sciences Humaines,
n°10.
Vernière Marc. Pikine,"ville nouvelle" de Dakar, un cas de pseudo-urbanisation. Espace Géographique. 1973, n°2.
106 _bibliographie
4.3_rapports
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Décembre 2006.
ANSD, SRSD Dakar. Situation économique et sociale de la région de Dakar, année 2006. Octobre 2007.
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la bonne gouvernance, rapport final. Avril 2004.
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œuvre d’un plan d’action de réinstallation de population (PAR) pour la route des Niayes-Corniche-Yembeul. Décembre
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107
4.4_sites internet
4.5_sources graphiques
http://www.gouv.sn
http://www.au-senegal.com
http://www.rts.sn
http://www.villedeguediawaye.sn
http://fr.wikipedia.org
http://www.unhabitat.org
http://earth.google.fr
Fichier dwg Dakar. Urbaplan-Ingésahel, 2008:
Couverture aérienne Guédiawaye. ADM, février 2008
108 _annexes
109
5_annexes
5.1_quelques chiffres
Population (estimation 2007) 2 564 891 11 343 328 habitants
Taux d’accroissement 1976-1988 3,88 2,73 %
Taux d’accroissement 1988-2002 2,52 2,46 %
Superficie 550 196 712 km2
Densité 3 963 50 habitants/ km2
Taux d’urbanisation 97,2 40,7 %
Age moyen 23,6 22,03 ans
Espérance de vie à la naissance - 54 ans
Polygamie 30,1 40 %
Taille moyenne d’un ménage 7,6 9,7 personnes
Nombre d’enfants par femme 3,7 4,9 à 6,7 personnes
Nombre moyen par pièce 2,4 2,5 personnes
Ménages propriétaires 41,8 67,2 %
Ménages locataires 49,4 19,1 %
Alimentation en eau 89,9 59,7 %
Alimentation en électricité 85,7 40,9 %
Taux d’analphabétisme 25,2 40,9 %
Taux d’activité 51,1 45,1 %
Taux de chômage 11,7 6,0 %
Indépendants 43,7 51,4 %
PIB - 4 846,44 milliards CFA4
PIB par tête - 437 562 CFA
3 ( ANSD, 2006 ).4 1 franc suisse correspond environ à 400 francs de la Communauté Financière Africaine.
3
110 _annexes
111
5.2_questionnaire de l’enquête
1
PAR DU PROJET DE MISE EN ŒUVRE DE LA ROUTE DES NIAYES-CORNICHE-YEUMBEUL
ETUDE SOCIO-ECONOMIQUE ET URBAINE
FICHE CONCESSION
1. INFORMATIONS INTERNES Prénom et Nom Dated’enquête Signature
1.1. Enquêteur
1.2. Contrôleur
1.3. Opérateur de saisie
2. LOCALISATION DE LA CONCESSION
2.1. Commune d’arrondissement
Wakhinane Sam Notaire Wakhinane Nimzat
Ndiarème Limamoulaye Yeumbeul Nord Golf Sud
2.2 Numéro du segment 1 2 3 4 5 2.4. Numéro de la concession |__|__|__|__|
2.2. Quartier
3. PROFIL DE L’INTERVIEWÉ (E)
3.1. Statut de l’interviewé (lien avec le chef de concession)
3.2. Prénom et Nom
3.3. Sexe de l’interviewé(e) F M
3.4. Age de l’interview é(e) |__|__|
3.5. Nature et numéro de la pièce d’identification
carte nationale d’identité numéro : |__|__|__|__|__|__|__|__|__|
passeport numéro : |__|__|__|__|__|__|__|__|__|
permis de conduire numéro : |__|__|__|__|__|__|
autre pièce (à préciser) numéro : |__|__|__|__|__|__|
5
5 ( Urbaplan-Ingésahel, 2008).
112 _annexes
2
4. CARACTÉRISTIQUES DE LA CONCESSION
4.1. Nombre de propriétaires |__|__|
4.4. Situation d’occupation
Occupant(s) : |__|__|
Non occupant(s) : |__|__| 4.5. Mode d’acquisition
4.2. Nom du propriétaire principal Héritage Achat Don Autre
4.3. Année d’acquisition |__|__|__|__|
Nom du responsable (si propriétaire absent) : …………………………………………………………………………..
4.6. Type d’occupation de la concession
Terrain construit et habité Terrain construit abandonné à cause des inondations Terrain construit et abandonné pour d’autres causes (préciser les causes)………………………………...……Construction inachevée et inhabitée Construction inachevée et habitée Terrain nu
4.7. Situation foncière
4.7.1. Disposez-vous d’un titre de propriété pour votre parcelle ? Oui Non
4.7.2. Si Oui, ce titre de propriété est-il :
4.7.3. un titre foncier collectif (global) Oui Non Si Oui, quel est son numéro? ……………....………. 4.7.4. un titre foncier individuel : Oui Non Si Oui, quel est son numéro?……………………...... 4.7.5. un permis d’occuper? Oui Non Si Oui, quel est son numéro? ……….....…………… 4.7.6. un droit superficie (DS) Oui Non Si Oui, quel est son numéro?………………….....….
4.7.7. De quel autre papier votre parcelle dispose -t-elle ?
Acte de vente Aucun Acte administratif
5. EQUIPEMENTS EXISTANTS AU NIVEAU DE LA CONCESSION
5.1. Branchement à l’eau : Oui Non 5.2. Puits 5.3. Branchement à l’électricité : Oui Non 5.4. Branchement au téléphone : Oui Non 5.5. Evacuation des eaux usées dans : la Rue la Concession Autres (à spécifier) :………...……………………………......……………. 5.7. Toilettes : Oui Non Si Oui : 5.7.1. Fosse septique : Oui Non 5.7.2. Latrines : Oui Non 5.7.3. Abri : Oui Non 5.7.4. Autres (à spécifier) :………...…………………………………………………………………………..
113
3
6. EQUIPEMENTS MANQUANTS AU NIVEAU DU QUARTIER
(Indiquer trois equipements: marquez 1, 2, 3 en fonction des priorités)
Voiries Adduction eau Eclairage public Assainissement collectif
Ecole Terrains de sport Poste de santé Edicules publics
Equipements culturels Marché Plantations d’arbres Ramassage ordures
Autres propositions (à préciser): ….……………………………………………………….…………….........................
7. ACCESSIBILITÉ ET STATIONNEMENT
7.1. Votre concession est-t-elle desservie par au moins un service de transport collectif (arrêt à moins de 300 m) ?
Oui Non
7.2. Si oui, par quel type de service de transport public (plusieurs réponses possibles) ?
Taxi clando Taxi officiel Car rapide / Ndiaga Ndiaye Bus Charrette / Calèche
8. EAUX PLUVIALES / INONDATIONS
8.1. Subissez-vous, dans votre concession des inondations?
Beaucoup Un peu Pas du tout allez à 9
8.2. Quelles sont les dommages causés ?
Maison dégradée Biens endommagés
Difficultés pour creuser une fosse septique Autres à préciser :..............................................................
8.4. Quelle est en général la durée de l'inondation ?
Quelques jours après les pluies Pendant tout l’hivernage
2 à 3 mois après l’hivernage Toute l’année
9. GESTION DES ORDURES MÉNAGÈRES
9.1. Existe-t-il un service de ramassage des ordures ménagères dans votre quartier ? Oui Non
9.2. Si oui, comment les ordures ménagères sont collectées ? collecte par camion collecte par charrette benne de ramassage déposée dans le quartier autres, à préciser :……………………………………………………………………………………………...........
9.3. Si non, comment procédez-vous pour vous débarrasser de vos ordures ? vous les gardez au sein de la concession vous les jetez/déversez dans la rue vous les enfouissez vous les incinérez autres (à préciser) :………………………………………………………………………………………….............
114 _annexes
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119
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6
6 calculées à partir de la base de données de l’enquête socio-économique (Urbaplan-Ingésahel, 2008).
120 _annexes
7.1 transports oui 15 28% 41 95% 56 58% non 38 72% 2 5% 40 42%7.2 clando oui 12 23% 41 95% 53 55% non 41 77% 2 5% 43 45% taxi oui 7 13% 40 93% 47 49% non 46 87% 3 7% 49 51% car rapide oui 8 15% 41 95% 49 51% non 45 85% 2 5% 47 49% bus oui 4 8% 39 91% 43 45% non 49 92% 4 9% 53 55% charrette/calèche oui 1 2% 2 5% 3 3% non 52 98% 41 95% 93 97%8.1 inondations pas du tout 36 68% 33 77% 69 72% un peu 7 13% 6 14% 13 14% beaucoup 10 19% 4 9% 14 15%8.2 dommages aucun 36 68% 33 77% 69 72% biens 1 2% 1 2% 2 2% fosse 4 8% 0 0% 4 4% maison 12 23% 9 21% 21 22%8.4 durée qlques jours après pluies 9 56% 10 100% 19 73% tt l'hivernage 1 6% 0 0% 1 4% 2-3 mois après hivernage 3 19% 0 0% 3 12% toute l'année 3 19% 0 0% 3 12%9.1 collecte ordures oui 23 50% 39 93% 62 70% non 23 50% 3 7% 26 30%9.2 si oui camion 22 96% 39 100% 61 98% charrette 1 4% 0 0% 1 2%9.3 si non concession 0 0% 1 33% 1 4% enfouissement 6 26% 1 33% 7 27% lac 11 48% 0 0% 11 42% rue 6 26% 1 33% 7 27%
121
5.3.2_ménages
nbr % nbr % nbr % 44 23% 57 11% 101 16%
10.3 sexe femme 10 77% 6 89% 16 84% homme 34 86% 47 81% 81 83%10.4 situation marié 38 5% 46 11% 84 8% célibataire 2 9% 6 2% 8 5% veuf 4 0% 1 7% 5 4% inconnu 0 41% 4 38% 4 39%10.5 ethnie wolof 18 16% 21 13% 39 14% sérère 7 32% 7 18% 14 24% peul (pular) 14 2% 10 5% 24 4% soninké (sarakholé) 1 2% 3 11% 4 7% manjack 1 2% 6 5% 7 4% socé (mandingue) 1 2% 3 0% 4 1% diola 1 2% 0 0% 1 1% maure 1 0% 0 2% 1 1% non sénégalaise 0 0% 1 7% 1 4% inconnu 0 95% 4 81% 4 87%10.6 religion musulmane 42 5% 46 11% 88 8% catholique 2 0% 6 2% 8 1% protestante 0 0% 1 7% 1 4% inconnu 0 59% 4 53% 4 56%10.7 statut propriaitaire 26 32% 28 36% 54 34% locataire 14 9% 19 11% 33 10% hébergé 4 5% 6 26% 10 17%10.8 niveau de scolarité supérieur 2 9% 15 16% 17 13% secondaire 4 32% 9 19% 13 25% primaire 14 55% 11 28% 25 40% aucun 24 0% 16 11% 40 6% inconnu 0 6 6 10.9 épouses 0 11 76% 15 76% 26 76% 1 25 24% 32 19% 57 21% 2 8 0% 8 5% 16 3% 3 0 0% 2 100% 2 100% épouses 0.95 0.93 0.94 10.1O enfants 3.63 5.2 4.31 10.11 hébergés 1.89 4.14 2.87 10.12 personnes/ménage 7.42 11.3 9.11 11.1 enfants cycle formel 2.4 2.34 2.34 11.2 enfants cycle informel 0.16 0.2 0.18 11.3 enfants non scolarisés 0.19 0.42 0.29
122 _annexes
11.4 enfants vaccinés oui 40 93% 41 79% 81 85% non 1 2% 0 0% 1 1% inconnu 2 5% 11 21% 13 14%12.1 cuisinière oui 11 26% 19 37% 30 32% non 32 74% 33 63% 65 68%12.2 téléviseur oui 32 74% 48 84% 80 80% non 11 26% 9 16% 20 20%12.3 réfrigérateur oui 14 33% 30 55% 44 45% non 29 67% 25 45% 54 55%12.4 climatiseur oui 1 2% 2 4% 3 3% non 42 98% 54 96% 96 97%12.5 ventilateur oui 23 53% 26 49% 49 51% non 20 47% 27 51% 47 49%12.6 locomotion oui 1 2% 7 12% 8 8% non 42 98% 50 88% 92 92%13.2 statut professionnel autonome 25 58% 27 50% 52 54% plein temps 8 19% 13 24% 21 22% temps partiel 1 2% 4 7% 5 5% au foyer 5 12% 3 6% 8 8% retraité 3 7% 6 11% 9 9% étudiant 0 0% 1 2% 1 1% chômeur 1 2% 0 0% 1 1%13.3 à proximité 2 6% 15 32% 17 21% guédiawaye 12 35% 5 11% 17 21% dakar 20 59% 27 57% 47 58%13.4 mode transport à pied 11 34% 14 31% 25 32% vélo/moto 0 0% 0 0% 0 0% voiture 1 3% 5 11% 6 8% taxi 3 9% 5 11% 8 10% clando 0 0% 1 2% 1 1% car 9 28% 8 18% 17 22% bus 8 25% 12 27% 20 26% charrette/calèche 0 0% 0 0% 0 0%13.5 temps transport < 15min 6 20% 15 36% 21 29% entre 15min et 1h 9 30% 17 40% 26 36% > 1h 15 50% 10 24% 25 35%13.6 coût transport cfa/trajet 202 213 207 14.3 eau du lac fins dom. oui 0 0% 0 0% 0 0% non 41 93% 1 100% 42 93% inconnu 3 7% 0 0% 3 7%14.4 maladies lac oui 30 73% 0 0% 30 71% non 11 27% 1 100% 12 29%14.5 maladies tanneries oui 29 74% 0 0% 29 73% non 10 26% 1 100% 11 28%14.6 état du lac pas pollué 0 0% 0 0% 0 0% pollué 1 2% 0 0% 1 2% très pollué 40 98% 1 100% 41 98%
123