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Analyse de terrain Delta du Saloum
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Août 2009
Analyse de terrain Delta du Saloum
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SOMMAIRE INTRODUCTION
I. CADRE THEORIQUE 1.1 Rappel des objectifs
1.1.1 Objectif général 1.1.2 Objectif s spécifiques
1.2 Méthodologie
1.2.1 Phase préparatoire 1.2.2 Phase diagnostique 1.2.3 Restitution
1.3 Sources d’informations
1.3.1 La documentation secondaire 1.3.2 La documentation primaire
1.4 Difficultés rencontrées
II. PRENSENTATION DE LA ZONE
2.1 Situation géographique 2.2 Situation démographique 2.3 Patrimoine culturel 2.4 Environnement naturel
2.4.1 Le climat 2.4.2 La pluviométrie 2.4.3 Ressources pédagogiques 2.4.4 Ressources en eau 2.4.5 Couvert végétal 2.4.6 Le potentiel faunique
2.5 Découpage administratif 2.6 Services sociaux de base 2.7 Situation économique globale
III. ANALYSE DE L’ETUDE
3.1 Système de production
3.1.1 Analyse globale 3.1.2 Analyse sectorielle
A. L’agriculture et l’agroalimentaire
a) Caractéristiques générales
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b) Production c) Zone de production d) Les acteurs et organisations e) Les facteurs de production f) Les filières dominantes
B. La pêche
a) Caractéristiques générales b) Les potentialités du secteur c) Zones de production d) Organisation des acteurs e) La transformation f) La commercialisation g) Les contraintes
C. L’élevage
a) Caractéristiques générales b) Zones d’élevage c) Les contraintes
D. L’apiculture
E. Le tourisme
a) Les potentialités touristiques b) Les types de tourisme / zones d’implantation c) Les acteurs du tourisme/structures d’hébergement d) Les contraintes
F. L’artisanat
a) Caractéristiques générales b) Les contraintes
3.2 Analyse du système d’appui
3.2.1 Les services déconcentrés de l’Etat 3.2.2 Les partenaires d’appui au développement
3.3 Analyse du système financier
3.3.1 Le secteur bancaire 3.3.2 Le système financier décentralisé
A. Les grands réseaux a) ACEP b) CMS
B. Les caisses locales a) La Mutuelle d’Epargne et de Crédit du Delta du Saloum b) La Mutuelle d’Epargne et de Crédit du Niombato
IV. CHOIX DES FILIERES
4.1 EVALUATION DES SECTEURS
4.2 L’APPLICATION DES CRITERES DOMINANTS AUX DIFFER ENTS SECTEURS
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4.3 L’APPLICATION DES CRITERES SECONDAIRES AUX DIFF ERENTS SECTEURS
4.4 LE CLASSEMENT DES SECTEURS
CONCLUSION
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GLOSSAIRE
AGR Activités Génératrices de Revenus
AMP Aire Marine Protégée
ANCAR Agence Nationale de Conseil Agricole
ANSD Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie
CLCOP Cadre Local de Concertation des Organisations de Producteurs
CNCAS Caisse Nationale de Crédit Agricole du Sénégal
CPM Centre de Pêche de Missirah
DPC Direction du Patrimoine Culturel
ESAM II Enquête auprès des Ménages II
FENAGIE Fédération Nationale des GIE
FEREGIE Fédération Régionale des GIE
GIE Groupement d'Intérêt Economique
GIRMAC Gestion Intégrée des ressources Maritimes Côtières
OMD Objectifs du Millénaire de Développement
ONG Organisation Non Gouvernementale
ONUDI Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel
PAPIL Projet d'Appui à la Petite Irrigation Locale
PISA Projet Italien de Sécurité Alimentaire
PLD Plan Local de Développement
PNDC Programme National de Développement Culturel
PRDI Plan Régional de Développement Intégré
PRODDEL Programme d'Appui à la Décentralisation et au Développement Local
RADES Réseau des Apiculteurs du Delta du Saloum
RBDS Résumé Biosphère du Delta du Saloum
SCA Stratégie de Croissance Accélérée
SPL Système Productif Local
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INTRODUCTION Le Sénégal est un pays qui compte aujourd’hui un peu plus de 10 millions d’habitants avec environ 35 langues locales, dont le wolof, le peul, le diola, le sérère, le malinké et le soninké. Le pays est caractérisé par la diversité linguistique et culturelle née de la rencontre de trois grandes civilisations : la négro-africaine, l’arabo-islamique et l’occidentale française. En considérant la population du Sénégal, on peut dire que les ethnies sont fort nombreuses dans ce pays, sans oublier qu’à l’intérieur de chacune des ethnies, il peut exister des sous-groupes qui parlent des langues parfois très différentes des autres sous-groupes de la même ethnie. Dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique Nationale de Développement Culturel (PNDC) et des priorités définies dans le document de Stratégie de Croissance Accélérée (SCA), le Ministère de la Culture et du Patrimoine a défini un vaste programme d’inventaire, de documentation et de mise en valeur du patrimoine national matériel et immatériel. Ce programme va contribuer à l’aménagement culturel du pays et à la valorisation des cultures de terroir, leviers du développement local. Situé au Centre Ouest du Sénégal dans la région naturelle du Sine Saloum, le Delta du Saloum s’étend sur environ 500.000 ha. A cheval entre les régions de Thiès et de Fatick à 80 km à l’ouest de la ville de Kaolack, il combine les caractéristiques d’une zone humide, marine, estuarienne, lacustre et palustre d’une beauté exceptionnelle. Le Delta du Saloum qui est l’autre point d’ancrage d u projet , est un site d’une richesse exceptionnelle au plan naturel et culturel qui malheureusement n’est pas suffisamment mis en valeur au profit du développement local. En effet, il se compose de 9 forêts classées, d’un parc naturel (parc National du Delta du Saloum), de 2 aires marines protégées (Joal et Bamboung) et de deux réserves naturelles communautaires (Palmarin et Somone). Aussi renferme-t-il des vasières, des reposoirs et dortoirs pour plusieurs espèces d’oiseaux et de chapelets d’îlots leur servant de lieux de reproduction. A ce titre, il a été érigé en Réserve de Biosphère en 1981 par l’UNESCO et site d’importance internationale depuis 1984 par la Convention de RAMSAR. La diversité des paysages et des écosystèmes particuliers constitue un enjeu fondamental pour la conservation de ce site naturel, culturel et historique exceptionnel de par les différentes fonctions qu’il joue et qu’il remplit. De ce fait, il est le troisième site d’importance ornithologique de l’Afrique de l’Ouest après le banc d’Arguin (Mauritanie) et le Djoudj (Sénégal). L’objectif général est de contribuer à la lutte contre la pauvreté par le développement d’activités économiques au niveau des industries culturelles afin de faciliter l’atteinte des OMD dans les zones opérationnelles du projet. Le projet MDG conjointement exécuté par cinq agences des Nations Unies et sous l’égide de la DPC contribuera à la mise en œuvre des politiques nationales visant à promouvoir la culture en tant que moteur du développement humain durable en
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intégrant l’approche droits humains et vulnérabilité (femmes et jeunes) en visant les effets suivants :
1. Les capacités productives nationales sont fortement améliorées, en termes de compétitivité, de qualité des produits, de valeur ajoutée, de créations d’emplois qualifiés et d’investissement,
2. Augmentation des revenus des groupes vulnérables intervenant dans le domaine de la culture et développement,
3. La durabilité des moyens d’existence des groupes vulnérables et leur cadre de vie sont améliorés à travers des actions de protection de l’environnement et de valorisation des ressources naturelles,
4. Les institutions publiques ont les capacités d’appliquer effectivement les principes des droits humains, de l’équité de genre et du développement durable dans les politiques et les programmes dans le domaine de la culture et développement ;
5. Les collectivités locales et les organisations communautaires de base ont les capacités et disposent des ressources suffisantes pour participer plus efficacement au processus de décentralisation et à la gestion du développement local.
L’expertise de l’ONUDI est requise pour la réalisation des effets (1), (2) et (5). L’ONUDI travaillera pour le renforcement des capacités des acteurs économiques, l’appui à la professionnalisation des acteurs locaux et l’amélioration des moyens de productions et de l’environnement des affaires locales pour accroître les opportunités de création de richesses et d’emplois afin de réduire durablement la pauvreté.
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I. CADRE THEORIQUE 1.1. RAPPEL DES OBJECTIFS :
1.1.1 Objectif général :
L’objectif principal de cette étude est d’effectuer une analyse détaillée des potentialités économiques des zones où le projet est mis en œuvre et des acteurs présents sur le territoire (secteur public, secteur privé, associations professionnelles, groupements d’affaires et autres)
1.1.2 Objectifs spécifiques :
� Identifier les secteurs d’activités économiques des zones d’intervention du projet ;
� Décrire les caractéristiques les différents acteurs intervenant dans ces secteurs ;
� Amorcer un processus de réflexion et un débat critique sur la situation et les potentialités des secteurs d’activités avec les acteurs des institutions, des organisations du secteur privé et du système financier local en créant les conditions d’une participation de ces acteurs à l’analyse ;
� déterminer les problèmes et difficultés à partir des perceptions des différents acteurs des secteurs d’activités ;
� Parvenir à un inventaire des ressources et potentialités, des solutions à
envisager et de leurs justifications ;
� Déterminer au moins deux secteurs porteurs de croissance économique dans chaque zone d’intervention suivant des critères pertinents et justifiés.
1.2. METHODOLOGIE : La démarche méthodologique répond pour l’essentiel aux principes, méthodes et outils de l’approche participative. A cet effet, les spécificités de chaque zone (département et arrondissement) à potentialités économiques sont clairement définies. Elle cherche aussi à établir la situation actuelle des différents porteurs d’initiatives économiques des zones d’intervention du projet en s’appuyant sur les outils et instruments du diagnostic participatif. C’est ainsi que les étapes suivantes ont été effectuées :
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1.2.1. Phase préparatoire :
Le travail a consisté à :
� Etudier le fond documentaire du projet (enquêtes et études préliminaires initiées) et des zones d’intervention du projet;
� Etablir le cadre de travail avec les membres de l’équipe ;
� Participer au séminaire du comité technique du projet en vue de partager avec les autres composantes les informations relatives à la mise en œuvre des activités du projet dans les zones cibles ;
� Mettre à niveau les membres de l’équipe par rapport aux outils de collecte de données
� Elaborer un plan d’action pour les missions de terrain.
1.2.2. Phase diagnostique :
Le diagnostic participatif met en place un processus d’analyse pour déboucher sur un bilan minutieux de la situation des différents acteurs ciblés dans leurs secteurs d’activités et un inventaire des solutions à mettre en œuvre pour améliorer leur situation. L’analyse crée surtout les conditions d’une participation, puis d’une implication des différents acteurs pour que ces derniers s’approprient progressivement la démarche de réflexion, de discussion et de recherche de solutions. Cette étape s’est pratiquement déroulée sur le terrain.
La démarche a consisté en un travail par étape qui s’est effectué de la manière suivante :
� Planification et préparation : (visite préparatoire des zones d’intervention, élaboration des check-lists, exploitation des documents de la zone)
� Immersion dans le milieu et compréhension du terroir : • Rencontres avec les différents acteurs sur le terrain (public et privé,
système financier) ; • Déroulement calendriers des activités de terrain
� Examen : de la situation socio-économique des priorités et des problèmes,
• Interviews des acteurs de la zone à partir des guides d’entretien définis • Identification des problèmes
� Formulation des recommandations et des idées d’action :
• Brainstorming :
- Provoquer des séances de brainstorming en petits groupes (focus groupe) entre les entrepreneurs et personnes-ressources de la mission
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- Rechercher des participants experts-novateurs qui ont trouvé eux-mêmes des solutions aux problèmes posés
• Analyse de l’information : contenu et fréquence,
• Analyse des actions possibles : à cette étape, une liste de toutes les idées et les analyser à fond a été préparée.
1.2.3. Restitution et échange d’analyses avec les d ifférents intervenants :
Les membres du comité technique aussi bien que les acteurs présents sur le terrain, sont partie prenante au processus.
La restitution est un moyen de valider les résultats de la recherche par les intervenants eux-mêmes et d’obtenir des critiques et des corrections. La restitution s’est faite en deux phases :
� Un atelier tenu au niveau de la Direction du Patrimoine Culturel avec tous les membres du comité technique,
� Un atelier tenu au niveau de Toubacouta avec les acteurs locaux à savoir les services techniques, les autorités locales, les partenaires stratégiques, et le secteur privé local
1.3. SOURCES D’INFORMATIONS :
Les informations recueillies durant la mise en œuvre de l’analyse terrain proviennent de sources diverses. Cependant, elles peuvent être caractérisées suivant deux niveaux :
1.3.1. La documentation secondaire : Il s’est agi de consulter l’ensemble des documents trouvés sur place. On peut noter :
� Le Plan Régional de Développement Intégré de Fatick,
� Les PLD de Toubacouta, Keur Saloum Diané, de Keur Samba Gueye de Nioro Alassane Tall, de bassoul, de Djirnda, et de Dionewar,
� Le rapport sur la situation socio économique de Fatick 2006 (ANSD/service
régional de la statistique Fatick) ;
� Etc.
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1.3.2. La documentation primaire ,
Elle est effectuée en deux étapes. � L’administration de guide d’entretien au niveau des structures déconcentrées
de l’administration, des partenaires au développement et des institutions financières locales. Il s’agissait d’abord de les identifier, analyser leur domaine d’intervention, leur forces et leurs faiblesses, leur niveau de relation avec les organisations locales. L’objectif visé globalement, au-delà de la cartographie réelle de ces institutions, consistait à identifier des personnes ressources capables de porter la méthodologie de l’ONUDI pour asseoir les bases d’une pérennisation.
� L’administration des fiches d’enquêtes : compte tenu de l’objectif du projet,
l’enquête au-delà de son caractère économique, est aussi axée sur le potentiel culturel de la zone d’intervention avec comme axes principaux :
• Secteur privé local : les types d’organisation, leur niveau de
formalisation, existence de business plan les types de services fournis, l’expérience au crédit, les types de partenariat développés, les besoins en renforcement de capacités et les besoins en investissement ;
• Les secteurs d’activités : les différents secteurs au niveau local, les
tendances par rapport à la production, les tendances par rapport à la commercialisation, le circuit commercial (régional, national et export), l’impact de ces secteurs dans la lutte contre la pauvreté, le système productif local (caractéristiques de la chaîne de production, contraintes des marchés, développement des liens commerciaux entre la production locale et le marché potentiel réel, niveau de formation des ressources humaines, les actions de recherche et d’innovation
1.4. DIFFICULTES RENCONTREES : L’étude s’est déroulée de manière satisfaisante dans l’ensemble malgré quelques difficultés liées à la nature de la mission. En effet, les principales difficultés rencontrées sont surtout liées à :
� L’enclavement de certaines zones d’intervention surtout insulaires,
� L’imprécision dans la délimitation du Delta du Saloum,
� L’imprécision dans la définition entre territoire économique et territoire culturel
� L’accès difficile à certaines données statistiques.
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Le temps assez limité de l’analyse terrain (avril – juillet) ne favorise pas le suivi du cycle de production des acteurs surtout dans le domaine agricole ; II. PRESENTATION DE LA ZONE :
Le projet porte sur la zone naturelle du delta du Saloum, qui s’étend sur environ 500.000 ha, à cheval entre les régions de Thiès et de Fatick à 80 km à l’ouest de la ville de Kaolack.
Cependant pour des raisons de choix lié à la notion de territoire économique, la région administrative de Fatick a été retenue afin de mieux transcender les logiques naturelle et /ou culturelle.
2.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE
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Créée en 1984 par la loi 84 – 22 du 22 février 1984 divisant l’ancienne région du Sine Saloum en deux entités administratives distinctes, la région de Fatick couvre une superficie de 7535 km². Elle est limitée au Nord et Nord Est par les régions de Kaolack, de Diourbel et de Louga, au Nord Ouest par la région de Thiès, à l’Est par la région de Kaolack, au Sud par la Gambie et à l’Ouest par l’Océan Atlantique. Elle compte trois départements (Fatick, Foundiougne et Gossas).
2.2. SITUATION DEMOGRAPHIQUE :
Sur le plan démographique, selon le Recensement général de la population et de l’habitat de 2002, la population totale de la région est de 609 853 habitants ce qui devrait atteindre aujourd’hui avec les projections, 663 867 habitants (6% de la population du pays). Elle est répartie ainsi : 42% dans le département de Fatick, 33,6% à Foundiougne et 24,5% à Gossas. Avec une superficie de 7535km², la densité moyenne de la
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population est de 88 habitants au km². 58% de la population a moins de 20 ans avec un rapport de masculinité (nombre d’hommes pour 100 femmes) de l’ordre de 98%.
2.3. UN RICHE PATRIMOINE CULTUREL :
Les potentialités culturelles de la région sont importantes. La région est le berceau de la culture sérère. Le potentiel culturel se caractérise par :
� Diversité ethnique :
� Sérères � Wolofs � Pulars, � Socés,
� La variété des coutumes et traditions, � Existence de monuments et sites historiques, � Les amas coquillers et les tumulus de djiorom boumak, � Les rites et les cérémonies traditionnelles, manifestations par excellence de la
richesse culturelle de la zone ; � Richesse et diversité du patrimoine immatériel
Cependant ce secteur devrait bénéficier de plus d’attention surtout en matière d’infrastructures socio culturelle.
2.4. ENVIRONNEMENT NATUREL
2.4.1. Climat
Le climat de la région est de type tropical soudanien, marqué par deux variantes :
� Une variante sahélo-soudanienne dans les départements de Gossas et de Fatick marquée par des isohyètes variant entre 400 et 600 mm ;
� Une variante soudano-sahélienne dans le département de Foundiougne
comprise entre les isohyètes 600 et 800 mm. Il faut noter cependant l’influence du climat maritime sur la partie côtière des départements de Foundiougne et Fatick.
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2.4.2. La pluviométrie
Durant la dernière décennie, la pluviométrie a été marquée par son irrégularité. Elle varie entre 400 et 1200 mm de pluie par endroit. La pluviométrie varie également selon les zones. Si les départements de Fatick et Gossas sont plus marqués par le déficit pluviométrique et l’irrégularité des pluies, il en est autrement du département de Foundiougne qui est assez bien arrosé, notamment dans la zone de Toubacouta où les hauteurs de pluie ont atteint 900 à 1 300 mm durant la période.
2.4.3. Ressources pédologiques
La région de Fatick présente une diversité pédologique caractéristique de la zone tropicale à climax climatique (sols ferrugineux tropicaux) avec l’existence de sols intrazonaux à climax stationnel (sols hydro morphes, sols halomorphes). D’une manière générale, les types de sol se localisent selon les zones écologiques suivantes :
� Zone continentale
Elle concerne les départements de Fatick, Gossas et une partie du département de Foundiougne. On y rencontre essentiellement des sols ferrugineux tropicaux. On y distingue :
• Des sols ferrugineux tropicaux lessivés ou “Dior” qui sont des sols meubles et perméables. Ces sols constituent un domaine spécifiquement propice à la culture des mil sounas et de l’arachide, mais du fait de leur appauvrissement progressif, ils ne permettent que des rendements médiocres. Ces types de sols couvrent l’ensemble des superficies cultivées du département de Gossas et une partie importante du département de Fatick ;
• Des sols ferrugineux tropicaux non lessivés communément appelés “Deck”,
qui du fait de leur texture fine, renferment une forte proportion de limons et une teneur en argile élevée. Ils sont riches en matière organique et en éléments chimiques, ce qui justifie leur aptitude à une large gamme de culture (arachide, mil, sorgho, maïs, manioc...). Ces types de sols se localisent dans le département de Foundiougne et une partie de l’arrondissement de Fimela ;
• Des Sols Deck-Dior qui sont des sols de transition entre les Decks et les
Diors : ils sont localisés dans une partie de l’arrondissement de Tattaguine, dans le Fimela et dans certaines parties du département de Foundiougne.
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� Zone des estuaires :
• Les sols des mangroves : Ils sont uniquement observés dans les îles et les estuaires des départements de Foundiougne et de Fatick. Ce sont des sols qui ont des limitations sérieuses dues à l’eau des marées qui réduisent leur utilisation. Ils occupent respectivement dans ces deux départements 2% et 33 % de la superficie départementale. Ils sont inaptes à l’agriculture.
• Les sols halomorphes : On distingue deux types de sols halomorphes : les sols salins et les sols salins acidifiés communément appelés “Tannes”. Les tannes sont localisés au niveau des arrondissements de Fimela, Diakhao, Niodior, Djilor, Toubacouta, Ngathie Naoudé et Mbadakhoune. Ils souffrent de limitations sérieuses que sont la salinisation et l’hydromorphie qui ne permettent qu’une utilisation agricole marginale. Cependant, il s’y développe une végétation de type halophyte sur certaines tannes.
• Les Sols hydromorphes des vallées
Assez peu représentés dans la région (3,1% de la superficie régionale), ce sont des sols bruns sans limitations sérieuses. Le facteur déterminant dans ce type de sol est l’hydromorphie due à la proximité de la nappe et à l’accumulation des eaux de pluie. En résumé nous pouvons retenir que la région de Fatick est marquée par une variation des types de sols en fonction des zones écologiques. Elle est aussi sujette à des contraintes pédologiques que sont :
- La progression des terres salées ; - L’appauvrissement des sols du à la surexploitation des terres du fait de
la pression démographique sur l’espace.
2.4.4. Ressources en eau
� Eaux de surface pérennes
La région est traversée principalement par les cours d’eau suivants : le Sine et le Saloum ainsi que leurs affluents.
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• Le Saloum
Il constitue en réalité une digitalisation marine compte tenu de la remontée de l’eau salée sur tout le lit. Il est long de 120 km et navigable de l’embouchure jusqu’à Kaolack. La qualité des eaux ne permet aucune possibilité d’aménagement agricole.
• Le Sine
Il est d’une importance moindre et est long de 30 km. En plus, il est envahi par l’eau de mer. Il se prolonge par une vallée morte qui remonte au Nord vers la région de Diourbel.
• Les affluents du Saloum et de la Gambie : Il s’agit essentiellement du Bandiala, du Soundougou, du Nianing-Bolong et du Diomboss qui sont tous localisés dans le département de Foundiougne.
� Les cours d’eau temporaires
Pour l’essentiel, ces cours d’eau sont constitués de marigots et de mares souvent précaires et tributaires de l’hivernage. Nous pouvons retenir ici les marigots de Ndangane, de Faoye, de Ndiosmone et de Mbissel. Il est à signaler également l’existence de la vallée morte du Sine, de plusieurs marigots et bolongs dans le département de Foundiougne.
2.4.5. Couvert végétal
� Les grandes formations végétales : La composition du couvert végétal et son état font apparaître quatre formations végétales au niveau de la région. La première qui est localisée dans la zone des estuaires du Sine et du Saloum et de leurs affluents, plus précisément au niveau des arrondissements de Fimela, Niodior, Djilor et Toubacouta, est le domaine des tanns et des mangroves. On y retrouve les mangroves du littoral (Rhizophora racemosa et Rhizophora mangle ; Avicennia africana), des formations herbacées le long des cours d’eau et des steppes arborées (roniers en général) sur les buttes.Les terrains situés en amont sont occupés par des herbacées halophytes et Tamarix senegalensis.
On retrouve dans les meilleures stations de la zone des formations végétales claires composées des essences comme Borassus aethiopium(), Celtis integrifolia(Mboul), Parinari macrophylla, Prosopis africana(Yiir), Pterocarpus erinaceus, Tamarindus indica (Dakhar) et Detarium senegalensis(Ditakh).L’on rencontre dans les îles, derrière le rideau de mangroves, des micro-stations caractéristiques appelées communément “amas coquillés” comprenant un peuplement forestier constitué
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généralement de fromager, de baobab, de Ficus, sur un substrat de sol ayant une forte composante de coquillages.
Certains amas coquillés constituent de vraies niches écologiques avec des essences soudano-guinéennes. Ces formations sont fortement dégradées par le feu, les cycles de sécheresse et l’envahissement des terres par l’eau de mer. La deuxième formation qui couvre approximativement tout le département de Gossas est essentiellement constituée de savane arbustive à combrétacées et des pieds de Faidherbia albida(Kadd) et de Adansonia digitata(Guouye).Cette formation est la plus dégradée de la région du fait de la demande croissante en terres cultivables, de la dent du bétail et de la destruction du couvert par l’homme. On y assiste à une sahélisation progressive de l’écosystème. La troisième formation couvre les arrondissements de Tattaguine, Niakhar et Diakhao. On y trouve les espèces comme Faidherbia albida(Kadd), Celtis intergrifolia(Mboul), Parkia biglobosa(Our) et Tamarindus indic(Dakhar). Les paysages de tannes et les vallées mortes sont occupées essentiellement par des herbacées halophytes (Philoxerus vermicularus, Sesuvium portulacastrum, Hygrophila senegalensis) et des Tamarix. (Tamarix senegalensis). On note ici un niveau de dégradation assez élevé du fait de la pression démographique, des défrichements à des fins agricoles et de la sécheresse. La quatrième formation couvre près de la moitié du département de Foundiougne et demeure la plus arborée de la région. La formation actuelle est une savane arborée claire composée de Khaya senegalensis(Khaye), Cordylata pinnata(Dimb), Bombax costatum(Kapokier), Pterocarpus erinaceus(Venn), Lannea acida(Beer) et Combretum glutinosum(Ratt). Plusieurs membres de la famille des figuiers (Moracées) sont généralement présents autour des villages en particulier Ficus gnafalocarpa(), Ficus platyphylla() et Ficus glumosa.
� Le domaine forestier La région de Fatick compte 15 forêts classées couvrant 87 577 ha au total, soit un taux de classement de 11,11 %. Si l’on ajoute les parcs et les réserves à ces massifs classés, on atteint un taux de couverture de 23,70 %. La physionomie des forêts classées de la région se présente comme suit : Le département de Foundiougne compte 11 forêts classées couvrant une superficie totale de 84.900 ha. Le taux de classement qui est de 28,6 % est de loin le plus élevé de la région. Il faut noter par ailleurs que 96 % des superficies classées de la région sont localisées dans ce département. En plus de ces massifs classés, il faut compter dans ce département la Zone d’Intérêt Cynégétique du Niombato et le Parc National du Delta du Saloum.
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On rencontre deux types de végétation au niveau des forêts classées du département : des mangroves dans les vasières et une végétation de savane arborée dans les forêts situées en zone continentale. Les forêts classées du département sont aujourd’hui confrontées à un processus de dégradation qui est du à divers facteurs qui sont :
• Les coupes illicites et abusives pour l’exploitation du charbon de bois, du bois de chauffe, du bois d’œuvre et de service,
• La pression foncière de l’agriculture et l’élevage qui occasionne les
défrichements et le surpâturage,
• L’effet de sursalure des estuaires qui menace dangereusement les mangroves,
• La progression des terres salées,
• L’importance des feux de brousse (89 % des superficies brûlées dans la
région en 1997) qui causent des dégâts considérables sur les rejets et les jeunes pousses non pyrotolérantes,
• La coupe des racines des palétuviers du fait de la récolte anarchique des
huîtres ;
• L'absence de régénération naturelle ou assistée.
2.4.6. Le potentiel faunique
La région de Fatick comprenant une importante zone humide, est un domaine de prédilection des activités de chasse. La présence de nombreux massifs forestiers dont le Parc National du Delta du Saloum (PNDS) et d’une importante mangrove offrent un habitat sécurisant à la faune. C’est ainsi que l’on note ici l’existence d’espèces abondantes et variées.
� La faune terrestre :
Elle est composée de :
• Phacochères (Potomochaerus procus) qui sont présents un peu partout et dont d’importants troupeaux vivent dans les forêts de “Baria ” et “ Patako Est et Sud ”, dans les zones amodiées de Niombato I et II ;
• Céphalophes de Grimm qui sont parfois observés dans les forêts
classées de Keur Sambel, Sangako, Djilor, et Vélor ; dont le nombre n’est plus important ;
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• Hyènes tachetées (Crocuta crocuta) qui marquent toujours leur
présence par des attaques sur le bétail
• Céphalophes à flanc roux (Gazella rufifrons) qui apparaissent furtivement un peu partout dans les forêts classées ;
• Aulacaude (Thryonomus swinderianus) dans les forêts classées de
Patako Sud et de Civettes (Viveria civetta) qui vivent dans les forêts classées de Baria, Patako Sud et Est, et de Toubacouta.
• Singes verts (Cercopithecus patas) dans les forêts classées du Niombato et dans les mangroves.
� L’avifaune sédentaire
Elle est composée de tourterelles, de pigeons verts, de pigeons de rôniers, de pintades et de francolins. Les gangas, les cailles et les poules de roche se font de plus en plus rares à cause de la destruction de leur habitat.
� L’avifaune migratrice
Elle est abondante pendant la saison hivernale, dans les bolongs, les fleuves et certains cours d’eau. Elle est composée de l’oie de Gambie, l’ibis sacré, le flammant rose, les canards, etc.
2.5. DECOUPAGE ADMINISTRATIF : Sur le plan administratif, la région est subdivisée en trois (03) départements, 9 Arrondissements, 28 Communautés Rurales et 8 communes repartis comme suit : Tableau 1 : Découpage administratif :
Département Arrondissement Commune, communauté rurale
Fatick DIOFIOR
Fatick FATICK
Fatick Diakhao Diakhao
Fatick Diakhao Diaoulé
Fatick Diakhao Mbéllacadiao
Fatick Diakhao Ndiob
Fatick Fimela Djilasse
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Département Arrondissement Commune, communauté rurale
Fatick Fimela Fimela
Fatick Fimela Loul Séssène
Fatick Fimela Palmarin Facao
Fatick Niakhar Ngayokhème
Fatick Niakhar Niakhar
Fatick Niakhar Patar
Fatick Tattaguine Diarrère
Fatick Tattaguine Diouroup
Fatick Tattaguine Tattaguine
Foundiougne Foundiougne
Foundiougne Passy
Foundiougne Sokone
Foundiougne Soum
Foundiougne Karang Poste
Foundiougne Toubacouta Keur Saloum Diané
Foundiougne Toubacouta Keur Samba Gueye
Foundiougne Toubacouta Nioro Alassane Tall
Foundiougne Toubacouta Toubacouta
Foundiougne Djilor Diossong
Foundiougne Djilor Djilor
Foundiougne Niodior Bassoul
Foundiougne Niodior Dionewar
Foundiougne Niodior Djimda
Gossas Colobane Colobane
Gossas Colobane Mbar
Gossas GOSSAS
Gossas Ouadiour Ndiéné Lagane
Gossas Ouadiour Ouadiour
Gossas Ouadiour Patar Lia
Analyse de terrain Delta du Saloum
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2.6. LES SERVICES SOCIAUX DE BASE :
Dans le domaine de la santé, la région ne dispose pas encore d’hôpital régional, mais compte selon les statistiques 7 centres de santé 84 postes de santé publics, 289 cases de santé, un centre de médecine traditionnelle, un centre de santé mentale, un village psychiatrique. Sur le plan de l’éducation on compte selon les statistiques 17 écoles maternelles, 35 cases des touts petits, 40 garderies, 583 écoles primaires, 56 collèges, 8 Lycées, 3 centres d’enseignement technique féminin et 2 centres de formation professionnelle. Tableau2 : Les Infrastructures sociales (région de Fatick)
Type d’infrastructure Nombre Centre de santé 7 Poste de santé 84 Case de santé 289 Ecole élémentaire 583 Collège d’enseignement Moyen 56 Lycée 8 Source : Service régional de la Statistique de Fati ck : rapport 2006
En ce qui concerne les indicateurs sociaux de base, le taux brut de scolarisation est d’environ 80%. Celui des filles reste supérieur à celui des garçons avec respectivement 79% contre 75,48%. Le taux d’analphabétisme est de l’ordre de 43% et est plus élevé chez les femmes avec près de 50%. En ce qui concerne le cadre de vie, la situation des 62 900 ménages que compte la région n’est pas des meilleures. En effet l’approvisionnement en eau de 53% des ménages se fait à partir des puits, 14 à 16% seulement ont accès à l’électricité et 72% ont recours aux dépotoirs sauvages comme mode d’évacuation des ordures.
2.7. SITUATION ECONOMIQUE GLOBALE
Sur le plan économique, la région est l’une des plus pauvres du pays. L’incidence de la pauvreté dans la région est de 46% selon l’ESAMII. L’activité économique de la région reste dominée par l’agriculture, l’élevage et la pêche. Mais les autres secteurs d’activités notamment le tourisme, présentent un intérêt certain pour le développement économique de la région. L’agriculture est axée sur les cultures de rente (arachide, coton, sésame, pastèque, cultures maraîchères et fruitières) et les cultures vivrières (mil, riz, mais, niébé). On note cependant qu’une bonne partie des terres salées sont impropres à la culture (33,6% de la superficie régionale).
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L’élevage se caractérise par l’existence de techniques traditionnelles, telles que l’élevage pastoral fondé sur la transhumance et l’élevage sédentaire du terroir villageois.
La pêche est essentiellement pratiquée dans :
� La Réserve de la Biosphère du Delta du Saloum (RBDS), qui couvre le domaine continental,
� Le domaine amphibie composé de trois grands groupes d’îles ; � Le domaine maritime qui s’étale sur 65km de côtes.
Le tourisme recèle d’énormes potentialités et occupe une place de choix dans le tissu économique régional. Il offre de riches sites touristiques tels que :
� Les cours d’eaux et les babolongs, � Les îles du Saloum, � Le parc national du Delta du Saloum ; � Plusieurs autres sites et monuments historiques.
L’artisanat présente de réelles potentialités de par sa diversité et tente de s’organiser autour de la chambre des métiers. Le nombre d’artisans inscrits s’élève à près de 15,000 artisans. Cependant ce nombre est en perpétuel évolution. Le commerce occupe une place relativement importante, mais celui du gros est presque inexistant. On relève cependant la présence de beaucoup de marchés hebdomadaire « louma » où s’écoule l’essentiel des produits agricoles. Le transport routier s’organise autour de gares routières qui existent dans presque toute les communes. Le transport urbain est presque inexistant et reste dominé par les « Vélos taxis ». Le réseau routier est très défectueux. Cet enclavement constitue un sérieux handicap pour le développement socio économique de la région.
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III. ANALYSE DES RESULTATS Conformément aux termes de références, les résultats de l’étude sont présentés ci-dessous, et structurés autour des trois points suivants :
� L’analyse du système de production en ce qui concerne les secteurs présents dans la zone ainsi que les acteurs,
� Le système d’appui et de partenariat au niveau public et parapublic ;
� Le système financier aussi bien en ce qui concerne le secteur bancaire que les structures financières décentralisées.
3.1. LE SYSTEME DE PRODUCTION :
Le système de production comprend plusieurs aspects: la production La zone géographique de la production, les facteurs de production et les acteurs de la production. Il va être analysé sous deux angles.
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3.1.1 Analyse globale :
Secteurs Sous secteurs Acteurs Production Transformation Commercialisation
Observations / Sources Total GIE Autres Mois An Quantité %/
production Brut Transformé
Local Nation Local Nation
Agriculture et agroalimentaire
Maraîchage
208 208
10.25 ND 30 %
50 % consommés par les ménages (rapport diagnostic filière : PRODDEL/ANCAR 2008)
Anacarde 1500 T 20 % 80 % 20 % Les 20 % transformés sont commercialisés au niveau local et national
Céréale 30.800 T 5 % 15 % 80 % destiné à l’autoconsommation (service agriculture, 2008)
Pêche
Poisson
61
11.000 T 4.500 6.500 T 4.500 T La quantité transformée est vendue
Huîtres 15.775 paires
1.070 paires
12.88
6
La paire est l’unité de mesure (source : rapport groupement des ostréiculteurs/rapport 2008)
Apiculture
12 5
7 sections villageoi
ses
ND Manque de statistique
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L’analyse des données concernant les concentrations productives au niveau de la Région montre une prédominance des secteurs comme l’agriculture notamment l’agro alimentaire, et la pêche en termes d’organisation des acteurs et de la population active autours des principaux secteurs de l’activité économique. Comme l’illustre le tableau ci-dessus.
73 %
2 1%
5 % 1 %
Répartition des organis ations pa r se cteur d'activité s
agriculture
pê che
élevage
tou ris me et artis an at
Il ressort de cette analyse quatre principaux secteurs à savoir :
� L’agriculture et l’agro alimentaire � La pêche � Le tourisme et l’artisanat � L’élevage
3.1.2. Analyse sectorielle : L’analyse sectorielle met en lumière l’ensemble des secteurs d’activités dominants ci-dessus à partir desquels se structure l’économie locale.
A. L’agriculture et agro alimentaire :
L’agriculture absorbe près de 70 % de la population active et reste dominée par la culture arachidière.
Les superficies agricoles utiles de la région représentent près de 50 % de la superficie totale.
a) Caractéristiques générales :
Le mil constitue la principale culture vivrière, suivi du riz, du maïs et du niébé. Quant aux cultures de rente, outre l’arachide, on peut noter la pastèque, le sésame, les cultures maraîchères et fruitières, mais également l’arboriculture avec l’anacarde qui occupe de plus en plus une place de choix.
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Les terres salées ou tannes, impropres à l’agriculture couvrent 33,6 % de la superficie totale. L’efficacité de production est menacée par les difficiles conditions de production et la réduction des superficies cultivées, suite au désengagement de l’Etat, à partir des années 84, à la sécheresse, et à l’épuisement des sols.
b) Les productions
Tableau 4 : production agricole
Spéculation Superficie Rendement Quantité Consom Trans Commerce
Mil 23000ha 800kg/ha 18400t 80% 5% 15%
Mais 11000ha 1T/ha 11000T 45% 55%
Riz 400ha 3,5T/ha 1400T 100%
Arachide 18000ha 800kg/ha 14400T 13% 17% 70%(Louma)
Bissap 150ha 300kg/ha 4500Kg
niébé, 615ha 300kg/ha 184500kg 75% 25% (louma)
Pastèque 830ha 12T/ha 9900T 5% 95% Source : service Agriculture Foundiougne, 2008
Les cultures céréalières (mil, mais et riz) occupent 34400 ha soit 56,25 % des superficies totales cultivées en 2008. En ce qui concerne les superficies emblavées par spéculation, on note une nette prédominance des surfaces consacrées à la culture du mil. Les céréales sont surtout destinées à la consommation avec 80% pour le mil et 100% pour le Riz, même si on note une proportion qui est commercialisée souvent au niveau des loumas. La culture de rente est dominée par l’arachide d’huilerie, dont une bonne partie est transformée (17%) et une partie est vendue au niveau des marchés hebdomadaire (70%) du fait de la mauvaise campagne agricole, avec les bons impayés les producteurs préfèrent vendre dans les circuits parallèles notamment les loumas. Concernant la pastèque elle est principalement destinée à la commercialisation au niveau des louma mais surtout au marché régional et national notamment à Kaolack et Dakar. Par ailleurs il faut noter que le maraîchage occupe une grande partie des populations avec près de 60% des groupements dans le secteur de l’agriculture. Enfin on note de plus de groupements dans la production et la transformation de noix d’anacarde.
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c) Les zones de production
L’agriculture en tant que première activité économique de la zone en terme de population active mobilisée et de potentialités, est menée dans toute la zone continentale du Delta du Saloum couvrant tout l’arrondissement de Toubacouta. Cependant on peut noter que l’activité est plus intense au niveau des communautés rurales de Keur S Gueye, Keur Saloum Diané et Nioro A Tall où elle reste la principale activité voire la seule activité source de revenus des populations.
d) Les acteurs et le système d’ organisation :
Le secteur de l’agriculture et de l’agro alimentaire reste de loin le plus important en termes de concentration d’acteurs. Il regroupe près de 73% organisations identifiées. Les acteurs sont structurés pour la plupart en GIE au nombre 208 identifiés mais également sous la forme associative. Une bonne partie de ces organisations se retrouve au niveau d’une grande structure appelée le cadre local concertation des organisations de producteurs (CLCOP) qui est mis en place par l’Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural (ANCAR).
e) Les facteurs de production
Le matériel agricole utilisé a fortement diminué du fait de la disparition du programme agricole et des nouvelles conditions d’octroi assez difficiles qui avaient été imposées aux producteurs. Du fait de son non-renouvellement, il est devenu vétuste. Par ailleurs, les exploitations agricoles connaissent un faible degré d’utilisation d’engrais (13% environ), à cause du coût de cession élevé et à l’incertitude liée à la régularité et à la baisse de la pluviométrie.
Depuis quelques années, les crédits destinés aux équipements et intrants agricoles ont repris pour le financement des houes, des semoirs et des semences.
f) Les filières dominantes
1) La filière maraîchère
Le maraîchage occupe une place très importante dans le secteur de l’agriculture. Selon un diagnostic réalisé en juillet 2008 par le PRODDEL en collaboration avec l’ANCAR et les autorités locales de la communauté rurale de Keur Samba Gueye, zone maraîchère et arboricole par excellence, près de 90% des ménages pratiquent le maraîchage, et 70% de la population féminine. Par ailleurs cette activité est aussi pratiquée dans la communauté rurale de Toubacouta où on retrouve une importante organisation des femmes le « GIE Keur Bou Nat ».
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Les différentes spéculations sont essentiellement : l’oignon, la tomate, le chou, l’aubergine, le piment, le jaxatou, le gombo et la patate douce.
� La production La production est estimée à :
• 5370 T pour l’oignon, • 2640 t pour la tomate, • 357 T pour les choux, • 272T pour l’aubergine, • 1586 T pour le piment.
� La zone de production
Le maraîchage est pratiqué principalement par des femmes au niveau des communautés rurales de Keur Samba Gueye, et de Toubacouta où on retrouve un fort potentiel avec des vallées et des bas fonds favorables au maraîchage. Ce sont des zones où la nappe phréatique est peu profonde. Près de 90% de la production vient de ces zones et le reste dans la communauté rurale de Nioro A TALL � La main d’œuvre.
Elle est surtout familiale avec des rares cas d’utilisation de “sourghas” (une main d’œuvre externe recrutée) d’origine malienne à Mansaringko. La main d’œuvre est principalement issue des membres des GIE dans le cadre des groupements.
� La commercialisation :
La production est commercialisée à 30% au niveau des marchés et 50% consommés au niveau des ménages. Les pertes estimées à 20% sont dues en partie aux conditions de transport, manutention, stockage et de transformation presque inexistantes. On distingue les pertes pré-récolte (liées aux maladies, aux insectes et à la divagation du bétail) et celles post-récolte. La commercialisation des productions se fait généralement au niveau des marchés (loumas) environnants ou à Kaolack à travers le réseau des « banabana » (commerçants, détaillants, ambulant).
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La chaine de valeur
2) La filière anacarde
� La filière anacarde
2. La filière anacarde : La production d’anacarde est pratiquée par près de 15 GIE de planteurs regroupés au sein d’une fédération et occupe environ 4559 hectares de plantations. Le maillon suivant de la chaine de valeur est occupé par les femmes transformatrices regroupées en GIE qui font de la transformation artisanale de la noix d’anacarde et qui emploient de jeunes pour la commercialisation des noix transformées au niveau des marchés hebdomadaires et des gares routières qui sont les principaux lieux de rencontres.
� Les potentialités de la culture : Outre son intérêt sur le plan forestier, l'anacardier est surtout cultivé pour son fruit, la noix de cajou, qui donne trois produits principaux :
• L’amande cajou, comestible, est utilisée dans toute une série d'industries alimentaires : friandises de cocktail, chocolaterie, nougat, pâtisserie, biscuiteries, crèmes glacées, huileries et cosmétiques, etc. Cette amande sert également à préparer du beurre d'anacarde,
• Le baume cajou est extrait de la coque entourant l'amande. Il s'agit d'une
résine phénolique aux propriétés uniques, utilisée dans la fabrication des
Zone de Production
Marchés Hebdomadaires Sokone, Foundiougne Passy, Touba mouride
Marché de Kaolack Fatick
Autoconsommation
Collecte par les Femmes vendeuses de légumes
50%
30%
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éléments de frictions (freins, embrayages), des caoutchoucs et revêtements spéciaux, des isolants, des matières plastiques, etc. On peut utiliser le baume de cajou pour ses propriétés médicales, insecticides et imperméabilisantes. C'est un produit très corrosif qu'il ne faut pas manipuler à mains nues, sans protection des yeux.
• Le fruit de l'anacardier est surmonté par un faux fruit, appelé pomme-cajou
que l'on peut consommer. Il est très juteux, sucré, légèrement parfumé, astringent et très riche en vitamine C. La pomme cajou est utilisée pour la fabrication de jus de fruits, d'alcool ou de confiture.
Pour être compétitif, le séchage des noix brutes est primordial et le stockage doit se faire dans des sacs de jute. La diminution des coûts de transports et des ports doit également être une priorité. Selon le rapport sur l’analyse de la filière anacarde de 2002, si le Sénégal faisait la transformation de sa propre production de 15 000 tonnes par an, il estime qu’au moins 5 000 emplois directs et une valeur additionnelle de 4,5 millions de dollars au minimum seraient crées. Aussi, une telle activité pourrait ralentir l’exode rural à travers l’installation des unités de transformation dans les zones rurales de production, ce qui permettrait d’accroître les taxes sur les revenus pour le gouvernement. Ainsi, la filière anacarde peut être identifiée comme filière de concentration de par ses potentialités réelles, l’importance des acteurs mobilisés et des ressources générées. Elle constitue pour l’économie locale un important levier de développement qui s’inscrit parmi les créneaux majeurs identifiés dans le cadre de la Stratégie de Croissance Accélérée (SCA).
� La production
La production de noix brute d’anacarde est estimée à 1500T l’année. Cette quantité reste variable et très souvent en dessous des potentialités de la zone qui pourrait atteindre selon certaines estimations les 5000T car la région de Fatick fait partie des trois principales régions de production de noix d’anacarde avec la Casamance naturelle et la région de Kaolack.
� La zone de production
Dans la région de Fatick l’anacarde est produit pour l’essentiel au niveau du Département de Foundiougne, principalement dans la zone allant de Passy à Karang. Elle couvre les communes de Passy et Sokone et l’arrondissement de Toubacouta.
� La transformation La transformation des noix de cajou dans la zone est encore à l’état primaire. Les principaux acteurs de la transformation sont essentiellement des femmes regroupées autour de Groupement d’Intérêt Economique (GIE) au niveau des différents villages/sites de production de la noix.
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On souligne le dynamisme de ces femmes groupements de femmes transformatrices qui, malgré la faiblesse des moyens et le caractère rudimentaire des procédés de transformation, parviennent à obtenir des produits de qualités. D’autre part on note l’existence de deux unités de transformation Artisanale améliorée à Santamba et à Dassilamé.
Au niveau de cette unité on retrouve les produits suivants qui assurent une qualité du produit qui peut être destiné à l’export.
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� La commercialisation
Le circuit de commercialisation se caractérise comme suit :
� La commercialisation de l’anacarde se fait suivant deux circuits :
• Le circuit de la noix brute part des zone de production où les noix sont collectées par des intermédiaires, qui les vendent aux grossistes qui, à leur tour, les exportent essentiellement vers l’inde ;
• Le circuit des produits transformés est assuré principalement par les
femmes transformatrices.
� Les contraintes du secteur
Le secteur de l’agriculture et de l’agro alimentaire, souffre de plusieurs contraintes à savoir :
• La dégradation des terres due à la monoculture de l’arachide, • La faible fertilisation des sols et l’absence de jachère ; • La progression des terres salées ; • L’érosion hydrique et éolienne ; • Le déboisement ;
Zone de production de la noix GIE DE PRODUCTEURS
Commercialisation des produits transformés
Collecte par les intermédiaires
Vente aux grossistes
Exportation Indiens principalement
Transformation artisanale
Dakar Superettes
Collecte par les GIE de transformateurs
Hebdomadaires Kaolack Fatick
20%
80%
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• Les difficultés d’accès aux intrants ; • La vétusté du matériel agricole ; • Le parasitisme des cultures.
B. Le secteur de la pêche :
a) Caractéristiques générales
La pêche, composante essentielle du développement économique et social de la Région de Fatick, contribue de manière non négligeable à la réduction du chômage, à la satisfaction des besoins alimentaires des populations, à l’accroissement des revenus des communautés de base et à la réduction de la pauvreté.
La région est classée au 5e rang pour les productions halieutiques La Région de Fatick dispose d’une large zone deltaïque présentant un front d’environ 70 km, où les villages de pêche artisanale sont disséminés dans les vastes îles à l’intérieur du delta. La façade maritime est marquée par un plateau continental regorgeant d’importants stocks de poissons, crustacés et céphalopodes et d’un réseau hydrographique continental diversifié. Les espèces lagunaires sont essentiellement composées d’ethmaloses, de brochets, tilapias, mulets, capitaines, otolithes, machoirons, crevettes auxquelles s’ajoutent les huîtres de palétuviers, murex et arque du Sénégal.
b) Les potentialités du secteur : La Région offre au niveau du secteur de la pêche les atouts suivants :
• Existence d’une population de pêcheurs Niominkas dynamiques et entreprenants;
• Existence d’organisations professionnelles dynamiques ; • La mise en place effective de conseils locaux pilotes de pêche artisanale; • L’existence d’un site pilote pour le Programme GIRMAC à Bettenti • L’existence d’une aire marine protégée (AMP) ; • La présence d’ONG œuvrant pour le développement de la pêche ; • La présence d’un marché important de consommation de produits
halieutiques;
Pour un parc piroguier de 932 pirogues dont 766 motorisées, les mises à terre ont avoisiné 10800 tonnes en 2007 et la valeur commerciale 4,138 milliards de francs CFA.
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Tableau 5 : production et ventilation des produits halieutiques
Mise à terre Transformation Artisanal
Transformation industriel
Commercialisation frais
11000T 4400T 100T 6500T
Source : inspection régionale de pêche de Fatick ,2 008
La ventilation des mises à terre permet de constater que 4 400 tonnes (41%) sont destinées à la transformation et seul 100 tonnes sont réservées à la transformation industrielle. La production des huitres est assurée par des GIE ostréicoles principalement trois (03) un à Missirah, betenty et à soucouta qui regroupe quatre villages.
Tableau 6 : Production et ventilation des huitres
production Transformation Artisanal
Commercialisation frais
15775 Paires 1070 12886
Source : groupement des ostréiculteurs/ rapport 200 8
Une bonne partie de la production (81%) est vendue frais au niveau de Dakar principalement dans les hôtels le reste est transformé et vendu au niveau local. Une proportion de 10% est perdue du fait de la transformation mais également du fait de la mauvaise qualité.
c) Zones de production
La pêche et ses activités connexes bénéficient d’atouts naturels et s’opèrent essentiellement dans ce qu’il est convenu d’appeler la “ Réserve de la Biosphère du Delta du Saloum ” (RBDS). Elle couvre trois domaines éco géographiques différents mais fortement dépendants du point de vue de leur fonctionnement, leur dynamisme et leur évolution :
•••• Le domaine continental est limité dans sa partie basse par la mangrove et les tannes ;
•••• Le domaine amphibie est composé de trois grands groupes d’îles: les îles
du Gandoul, les îles de Bétenti, les îles de Fathala. Elles sont séparées
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par trois principaux bras de mer et sont caractérisées par un réseau dense de chenaux bordés de mangroves appelées “ Bolongs” ;
•••• Le domaine maritime est de 65 km de côte.
d) Organisation des acteurs :
La région compte environ 8.000 pêcheurs dont la plupart opèrent isolément. On a recensé une soixantaine de GIE de pêcheurs et de transformateurs. Ces GIE sont structurés en union de base, Unions Locales et en une Union régionale dénommée par la Fédération Régionale des GIE de pêche (FEREGIE-PECHE) affiliée à la Fédération nationale des GIE de Pêche (FENAGIE-Pêche). L’encadrement des professionnels de la pêche est assuré par les services techniques et les projets d’appui parmi lesquels on distingue:
� Le Centre de Pêche de Missirah (CPM) subventionné par la coopération japonaise développe les activités suivantes : pêche et commercialisation de poissons frais ; formation des jeunes pêcheurs ; encadrement des femmes transformatrices; transformation semi-industrielle,
� Le service régional de la pêche subdivisé en service départemental et poste de pêche au niveau local,
� Le Projet italien de sécurité Alimentaire de la FAO (PISA) qui appui les
pêcheurs dans la zone de Toubacouta ;
� Le programme Gestion Intégré des Ressources Maritimes et côtières (GIRMAC) avec le centre pilote de Bettenti.
e) La transformation La Transformation artisanale des produits de la pêche est exercée principalement par les femmes organisées en groupement, près de 40% de la production est transformée. Il existe plusieurs techniques de transformation avec des sous produits divers: le Guedj, le Kétiakh, le Sali, le Tambadian et le Yet. Les procédés utilisés sont le salage, le séchage, le fumage et la fermentation
� Principales zones de transformation La transformation artisanale concerne le “ Sali ” de l’aileron de raie et de requin à Djiffer et Missirah , le Guedj (poisson sec) à Missirah, Djiffer et Ndangane, le “ Yeet ” à Niodior, Dionewar et Ndangane, le méthorah d’ethmalose à Diamniadio et Ndangane. A ces zones on peut ajouter Soucouta qui a un petit centre de transformation qui est entrai d’être développé ainsi que les îles de Bétenti.
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Il reste entendu la transformation artisanales reste le principale procédé au niveau de la zone
f) La commercialisation
Les produits sont commercialisés aussi bien frais que ceux transformés. Pour la commercialisation des produit frais elle s’élève à 6500Tsoit soit 59% de la production. Le produit est commercialisé au niveau des marchés de la région et au niveau des complexes hôteliers de la région. Pour ce qui est des produits transformés, les débouchés sont principalement les marchés régionaux (58%), l’exportation (36%) et la consommation locale (6%). Tableau 7 : Quantité et types de produits traités par an
TYPES DE PRODUITS Poids frais traité Production
moyenne / an (kg)
Valeur commerciale moyenne / an
Keccax 597 714 199 238 49 804 500
Bonga 1 464 831 488 277 112 069 250 Source : inspection régionale de pêche de Fatick ,2 008
Tableau 8: marchés d’écoulement et parts respective s des produits
Marchés d’écoulement
PRODUITS FUMES Bonga Keccax
Poids Part % Poids Part %
Sénégal 3 435 0,7 22 000 11
Guinée Conakry 473 242 97 155 838 78
Burkina Faso 0 0 21 400 10
Gambie 11 600 2,3 0
Total 488 277 199 238 Source : inspection régionale de pêche de Fatick ,2 008
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Ce schéma retrace le circuit de commercialisation des produits transformé destiné à l’exportation dans la sous région. Il faut noter que le principal point de commercialisation se trouve au niveau du marché hebdomadaire de Diaobé qui est un marché à caractère sous régional et qui a lieu tous les Mercredis au niveau du département de Vélingara.
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g) Les contraintes • Baisse des captures • Diminution des tailles • Surexploitation • Mauvaise pratique de pêche et de cueillette • Non respect de la réglementation • Mauvaise qualité des produits transformés
Marché limité pour certains produits
C. Le secteur de l’élevage
Le secteur n’atteint pas encore les niveaux de performances attendus, en dépit de son potentiel et du rôle important qu’il joue sur le plan socio-économique. Pour l’essentiel, les activités de production continuent d’être menées selon des modes traditionnels d’élevage. Le secteur malgré son importance dans la zone se caractérise par une faible organisation de ses acteurs mais également par le manque de moyens des services de l’élevage d’où la faiblesse voir le manque des statistiques, notamment sur les acteurs, la transformation, la commercialisation.
a) Caractéristiques générales :
L’élevage occupe une place non négligeable dans l’économie régionale. Il se caractérise par l’existence de deux techniques traditionnelles :
� L’élevage pastoral fondé sur la transhumance ;
� L’élevage sédentaire confiné dans le terroir villageois.
Néanmoins une ébauche de système d’élevage moderne se développe dans la région du fait des activités des coopératives, GIE et autres associations villageoises qui sont appuyées par des ONG ou projets. La politique de l’Etat qui consiste à responsabiliser d’avantage les producteurs avec la mise en place de la maison des éleveurs (GIE – Association confondus) a permis de mieux organiser le secteur. Elle a permis également un meilleur accès au crédit, une intensification et une vulgarisation de nouvelles techniques d’élevage (constitution de réserve fourragères, revalorisation des fourrages, diffusion progressive de l’amélioration génétique).Cette politique a permis au secteur privé d’occuper un champ initialement réservé au public. Pour arriver à une meilleure gestion des ressources animales, les services techniques encadrent les producteurs qui servent de relais dans la vulgarisation des thèmes techniques. Ainsi, des GIE d’éleveurs sont créés et reconnus. Ces GIE ont bénéficié d’un financement CNCAS/PAPEL destiné à l’embouche bovine et ovine.
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Tableau 9 : cheptel régional Département Bovins Ovins /CAPRINS Equins
Fatick 87900 194200 16500 Foundiougne 55800 164200 12200
Gossas 52800 128500 17900 Total 196500 486900 46600
Source : inspection régionale des services vétérinaires de Fatick, 2006
L’élevage occupe la 5ème place au niveau national en ce qui concerne les effectifs de bovins, ovins et caprins L’effectif régional du cheptel toutes espèces confondues est essentiellement concentré dans le département de Fatick. La production animale concerne la viande et les peaux et cuirs, mais également le lait en 2006. La production contrôlée de cuirs et peaux a connu une forte hausse (55 %) pour les caprins, une légère hausse par rapport à l’année précédente pour les bovins (14,5 %) et une baisse de 18,3 % pour les ovins. En plus de ces produits suivis, le lait prend une autre dimension dans le secteur de l’élevage. Dans le cadre de l’amélioration de sa production dans la région (02 litres par jour et par vache laitière actuellement) le service régional de l’Elevage en collaboration avec le projet d’appui à l’élevage (PAPEL) a initié un programme d’insémination artificielle avec des croisements (Montbéliard x races locales ; Holstein x races locales). Ces races locales sont la Cobra ou la Ndama ; la Pakistanaise et la Guzérat y sont comprises. La finalité de cette opération est d’augmenter la production laitière à une moyenne de 10litres de lait par jour et par vache laitière.
b) Les zones d’elevage
Les principales zones d’éleveurs reste les Communautés rurale de Nioro A Tall de Keur S DIANE et de Keur Samba Gueye et une partie de la communauté rurale de Toubacouta où on retrouve une forte colonie de Peuls éleveurs venus pour la plupart du centre et du nord du pays à la recherche de pâturage.
c) Les contraintes : En dépit des efforts déployés par l’Etat pour le développement de l’élevage, ce secteur connaît encore quelques contraintes liées à :
• La réduction de l’espace pastoral du fait de la destruction des pâturages ; • L’insuffisance de l’alimentation sur pâturage naturel et la faible productivité du
cheptel ; • L’insuffisance et les pannes fréquentes des ouvrages hydrauliques ;
Analyse de terrain Delta du Saloum
41
• La persistance de certaines maladies telles que la trypanosomiase, les distomatoses, les dermatoses et le parasitisme gastro- intestinal ;
• La persistance des vols de bétail ; • L’analphabétisme des éleveurs; • L’insuffisance de l’encadrement ; • Le coût et l’accessibilité des produits vétérinaires ; • Le manque de complémentation et de supplémentation
D. La filière apicole Depuis près d’une décennie, initiée dans le cadre de programme et gestion, de préservation et de valorisation des ressources naturelle avec l’UICN, l’apiculture est entrain de devenir une véritable filière génératrice de revenus et d’emploi dans la zone. On note des groupements et des individus qui évoluent dans le secteur avec notamment l’implantation d’unités de production Modernes qui produisent du miel de qualité à Sangako, Toubacouta, Ndiambang, moundé et djirda.
Unité de production de Sangako miel de Mangrove de Sangako Par ailleurs il existe des producteurs traditionnels de miel notamment au niveau du Réseau des Apiculteurs du Delta du Saloum (RADES). Le RADS est un Réseau qui a pour objet de :
� Accroître le niveau de revenus de ses membres et trouver une alternative durable pour la conservation et la restauration des ressources du milieu,
� Mettre en place et organiser des possibilités de commercialisation pour l’ensemble des produits de la ruche,
Analyse de terrain Delta du Saloum
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� Protéger et restaurer les ressources du milieu en vue d’un développement durable.
Le RADS est composé de 7 sections villageoises suivantes :
• Dassilamé-Sourou, • Ndoumbouth-Santamba, • Missirah • Toubacouta • Samé • Badoudou • Keur Aliou Gueye
Ces Structures regroupent aussi bien des individualités et des GIE (02) et bénéficient également de l’appui du PAPIL dans le cadre de son volet AGR.
E. Le tourisme
Avec son riche potentiel (plus de 73000ha), la région occupe, au niveau national, le 5ème rang dans le domaine du tourisme.
a) Les potentialités touristiques
La région présente un potentiel touristique riche et varié qui est constitué par :
• Les conditions climatiques favorables de la zone côtière ;
• La présence de nombreux cours d’eau, de plages de sable clair et fin et de faibles pentes présentant un grand intérêt touristique ;
• L’ensemble des îles du Saloum qui offre un charme impressionnant à
travers sa faune et sa flore variées, sa population cosmopolite, un chapelet d’îles, d’îlots et de méandres ;
• Le parc national du Delta du Saloum qui se caractérise par la diversité et la
richesse de son écosystème.
En plus de ces sites naturels, la région possède un arrière-pays qui recèle un important patrimoine historique et socioculturel.
Analyse de terrain Delta du Saloum
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b) Les types de tourisme/zones d’implantation
Il existe 4 types de tourisme:
� Le tourisme balnéaire : qui est peu développé et est localisé à Ndangane, Dionewar et Foundiougne et Toubacouta ;
� La pêche sportive : qui est l’une des activités principales des établissements
touristiques situés à Ndangane, Dionewar, Foundiougne, Sokone et Toubacouta. Dans la zone la pêche et ses activités annexes bénéficient d’atouts naturels et s’opèrent essentiellement dans ce qui est convenu d’appeler « la Réserve Biosphère du Delta du Saloum » (RBDS).
Elle couvre trois domaines éco géographiques :
� Le domaine continental ;
� Le domaine amphibie (65km de côte) qui est composé de trois grandes îles : les îles du Gandoul, les îles Bettenty, et les îles Fathala,
• La chasse sportive : qui est très développée dans la région et se
pratique au niveau des zones amodiées attribuées aux hôtels et campements qui s’activent dans ce créneau au niveau de la zone de Toubacouta ;
• Le tourisme culturel : les manifestations culturelles et religieuses ainsi
que les sites historiques dans la région sont nombreuses. On note à cet effet :
- Les séances de libation et d’offrande sur les berges du sine - Les séances annuelles de prédication des saltigués (Khoy) - Les cimetières des reines de Diakhao - La cour royale du sine - Les amas coquillers des îles de Bettenty.
Le tourisme dit de découverte est souvent associé à ces différents types de tourisme. Le tourisme rural intégré pourrait aussi se développer progressivement avec la création de petits campements villageois.
c) Les acteurs du tourisme / structures d’hébergement :
Tableau10 : Les Etablissements touristiques (Région de Fatick) : Hôtels Auberges Campements Total Nombre 41 17 41 99 Chambre 655 154 988 1797 Lits 1268 298 1884 3450
SOURCE : rapport ANSD / service régional de Fatick, 2006
Analyse de terrain Delta du Saloum
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Le taux d’occupation des établissements touristiques demeure très faible (en moyenne près de 20%). Les activités touristiques ont généré près de 208 emplois officiels au niveau de la région, dont 113 permanents et 95 saisonniers. Mais ces chiffres ne peuvent pas être considérées exhaustives parce qu’elles ne reflètent pas le non enregistrement de certains campements et la présence de circuits parallèles.
d) Les contraintes du tourisme
Les potentialités touristiques de la région sont réelles. Mais le secteur est confronté à des contraintes, telles que :
� L’accès difficile de certains sites ou réceptifs touristiques ; � L’exploitation de circuits parallèles et le développement anarchique des
réceptifs ; � Les difficultés d’approvisionnement en carburant qui limitent les possibilités
d’excursion pour la découverte des îles du Saloum ; � L’insuffisance des actions de promotion commerciale de la destination ; � Le manque de structures de financement des réceptifs ; � L'absence de structures d’encadrement et de formation et hôtellerie et
tourisme ; � L’insuffisance des actions d’informations et de sensibilisation des populations
locales sur le secteur.
F. L’artisanat
C’est un secteur qui se développe dans la région. Le recensement artisanal récent qui date de 2006 avait dénombré près 15.000 artisans répartis en différents corps de métiers à savoir : la menuiserie bois, et métallique, la maçonnerie, la sculpture ; la couture etc.
a) Caractéristiques générales : Grâce à la création des Chambres de Métiers on s’attend une amélioration de la connaissance du tissu artisanal et l'organisation du secteur avec une progression constante du nombre d’artisans inscrits. La Chambre de Métiers est aussi chargée de l’activité de formation professionnelle. On distingue principalement trois typologies d’artisanat :
� L’artisanat de production ; � L’artisanat de service ; � L’artisanat d’art.
Analyse de terrain Delta du Saloum
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Tableau 11 : Répartition des effectifs par section
Sections Effectifs inscrit en 2006 Production 1966
Service 660
Art 1340 SOURCE : Service Régional de la statistique de Fati ck, 2008
La répartition par section des artisans inscrit en 2006, crédite l’artisanat de production de près de 50% des inscrits.
b) Les contraintes En dépit du dynamisme de la chambre de métiers, le secteur de l’artisanat reste confronté à des difficultés liées à :
� La faiblesse des moyens de la Chambre de Métiers ; � La faiblesse des surfaces financières des artisans ; � Le faible niveau d’équipement ; � L’accès difficile au crédit ; � L’inexistence de villages artisanaux; � L’absence de centre de formation et de perfectionnement des artisans ; � L’accès aux marchés
3.2. ANALYSE DU SYSTEME D’APPUI La région de Fatick en général, et l’arrondissement de Toubacouta en particulier, dispose d’un assez bon dispositif d’appui au développement comme le montre le tableau ci après :
Analyse de terrain Delta du Saloum
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Tableau 12 : les structures d’appui identifiées
Institution Personne de
référence (contacts)
Projets en cours - Secteur
- Type d’assistance - Bénéficiaires
- Zone d’intervention - Etat de mise en œuvre
Ancienneté dans la
zone Forces
Besoins / Faiblesses (pour chaque institution indiquer sur un fichier
séparé détaillé les besoins en formation du
staff)
Possibilité de
partenariat Axes du partenariat
ANCAR Alioune DIOUF
Faciliter la décentralisation des services agricoles en accompagnant les producteurs dans l’amélioration durable de leur productivité, leur production, leur revenu en leur assurant la sécurité alimentaire ZONE : Elle couvre l’arrondissement de Toubacouta qui est composé de quatre (4) Communautés Rurales ET 192 VILLAGE
10 ans
Une bonne connaissance du terroir
Effectif réduit Faiblesse des moyens
�x OUI � NON
Apport ONUDI Appui en formation Appui institutionnel
Apport de l’institution Appui au CDIEL, mise a disposition expérience et base de données,
CADL El hadji Amadou DIAGNE
Appui conseil aux groupements Zone : il couvre l’arrondissement de Toubacouta qui est composé de quatre (4) Communautés Rurales ET 192 VILLAGE
Depuis la création de l’arrondissement de Toubacouta en 1984
Une bonne connaissance du terroir Un bon encrage institutionnel
Manque de personnel, manque de moyen matériel et logistique
�x OUI � NON
Apport ONUDI Appui en formation Appui institutionnel Apport de l’in stitution Appuyer le CDIEL dans ses activités en directions des bénéficiaires/clients valoriser les expériences de développement local et de développement économique en termes de concertation, de dialogue; assurer le suivi de toute action entreprise dans le
Analyse de terrain Delta du Saloum
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cadre d’une convention
CLCOP Ibrahima DIAME
Il s’agit d’un cadre de concertation des organisations de producteurs au niveau local. Activités : coordination des activités et appui conseil aux OP membres Zone : Arrondissement de Toubacouta avec ses 192 Villages.
Depuis les années 2000
Bonne structuration et forte organisation leadership dynamique, maillage de tout le territoire, un bon encadrement
Manque de formation des membres surtout dans le domaine de la gestion et du fonctionnement des organisations
�x OUI � NON
Apport ONUDI Appui en formation Appui institutionnel
Apport de l’institution Mobilisation des acteurs, Accompagnement du CDIEL
PNDS COLONEL MBAYE
Conservation surveillance du Parc national, encadrement des populations pour la sauvegarde de la biodiversité
Ressource humaine bien formé par rapport à la mission
Faiblesse des moyens et des ressources par rapport à l’étendu du parc
�x OUI � NON
Apport ONUDI Appui institutionnel Renforcement de capacité Apport de l’institution Appui au CDIELS dans le cadre des activités au niveau des iles du parc
ONG Action Jeunesse Environnement
Francine Mwinguira
Environnement et éducation Zone : CR Toubacouta
4ans
Un personnel qualifié, bonne connaissance de la zone, disponibilité de locaux propres et équipés
Effectif restreint ; faiblesse des ressources par rapport aux ambitions et
�X OUI � NON
Apport ONUDI Echange de méthodologie Apport de l’institution Collaboration dans l’appui aux groupements
UICN Aboubacry KANE
Gestion de l’Environnement Zone : arrondissement Toubacouta notamment dans la RBDS
1997
Existence d’un personnel qualifié, de moyens logistique et de locaux fonctionnelle, bonne connaissance de la zone
Effectif restreint du personnel, les moyens limité par rapport aux ambitions et à l’étendu de la zone
Oui
Collaboration dans le cadre de l’appui aux groupements qui interviennent dans la filière pêche notamment la cueillette de fruits de Mer
PISA (FAO) Babacar Ndiaye 775123146
Pêche et sécurité alimentaire Zone : CR Toubacouta Mais intervient également dans une partie de la région de Kaolack
04 Mois
Personnel qualifié, bon niveau d’équipement ; disponibilité des ressources, démarche d’appui structurée, existence d’un plan d’action
Oui Collaboration dans le cadre d’appui aux groupements échange de méthodologie
PGIES Amadou BA 776526719
Gestion de l’environnement notamment dans la filière
Depuis plus 7ans
Un personnel qualifié Connaissance du milieu
Effectif assez restreint pour couvrir la zone
Oui Collaboration dans le cadre d’appui aux groupements
Analyse de terrain Delta du Saloum
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anacarde et le ressources halieutiques Zone : arrondissement de Toubacouta avec ses 192 villages commune Sokone
échange de méthodologie
PAPIL ANTA SARR SOKONE
Irrigation locale, AGR (apiculture, maraichage) Zone : région de Fatick notamment au niveau des vallées
2007
Logistique, qualification ; connaissance de la zone, bonne approche méthodologique
Insuffisance de personnel, Oui
Collaboration dans le cadre d’appui aux groupements des maraîchers, échange de méthodologie
WULA NAFA/USAID
AMI DIOP / Tamba Diallo
Gestion de l’environnement, agriculture, bonne gouvernance Zone : département Foundiougne
2008 Personnel qualifié, Logistique
Personnel insuffisant par rapport à la zone de couverture (une animatrice)
OUI Collaboration dans le cadre d’appui aux groupements échange de méthodologie
CPM Mr Baguidi
Pêche Zone de Missirah, Bettenty ; Bossinkang
1994
Bon niveau d’équipement, bon niveau intellectuel du personnel,
Faiblesse des ressources financières, faible fonctionnalité due à la baisse de la production
OUI
Collaboration dans le cadre de l’appui aux groupements, renforcement de capacités des groupements Echange de méthodologie
Services des Pêches
Mame Birame Diouf
Secteur : Pêche Zone : Arrondissement Toubacouta principalement les postes de pêche de Toubacouta et de Missirah
12 ANS Bonne connaissance du métier de la pêche, et du milieu
Personnel insuffisant par rapport à la zone de couverture, faiblesse et vétusté des équipements
Oui
ONUDI : appui institutionnel Renforcement de capacité Institution : Appuyer le CDIEL dans ses activités en directions des bénéficiaires/clients du secteur de la pêche valoriser les expériences de développement local
ARD Alassane DIA
Coordination et harmonisation des interventions et initiatives des collectivités locales en matière de développement local.
1998 Bonne connaissance de la zone
Effectif réduit par rapport à l’étendue de la zone d’intervention
Oui
Collaboration dans le cadre de la mise en œuvre des Plans locaux de développement et l’appui au CL
PRODEL Daouda DIOP Appui aux collectivités 8ans et Bonne connaissance de Effectif réduit par rapport OUI Collaboration dans l’appui
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locales dans le domaine de la planification, de la mise en œuvre et du suivi des activités
2ans pour l’assistant Local
la zone à l’étendue de la zone d’intervention
aux CL et la mise en œuvre des activités de du volet économique du PRODEL
PDIF Ndary Touré
Appui aux filières porteurs de la région notamment : l’anacarde, le sel, l’élevage caprine, l’écotourisme, les produits de la mer Zone : toute la région de Fatick
Depuis 2000. IL est à sa 3ème phase de 4ans.
Une bonne maîtrise de la région, un personnel qualifié, disponibilité de ressources (financement d’une ONG belge SOS FAIM, un bon encrage institutionnel avec le conseil régional, dispose d’un fonds de crédit rotatif.
Personnel assez limité Oui
Collaboration dans la mise en œuvre de cluster dans la filière anacarde qui constitue sa vitrine
Analyse de terrain Delta du Saloum
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Les structures identifiées peuvent être scindées en deux :
3.2.1. Les services déconcentrés de l’Etat : Elles sont chargées de la mise œuvre de la politique de l’Etat chacun en ce qui concerne ses domaines de compétences. Elles bénéficient de l’appui de l’Etat mais également des partenaires privés : il s’agit essentiellement de :
� Services des Pêches � CADL � Service de l’élevage � Service des Eaux et Forêts
A coté de ces services, on note d’autres structures de l’Etat mais qui ont une mission beaucoup plus large. Il s’agit de :
� ARD : Agence Régionale de Développement � ANCAR : Agence Nationale du Conseil Agricole Rural � Centre de Pêche de Missirah
L’ARD a pour mission générale : la coordination et l’harmonisation des interventions et initiatives des collectivités locales en matière de développement local. L’ARD est donc chargée de :
� L’appui et la facilitation à la planification du développement local ; � La mise en cohérence des interventions entre les collectivités locales d’une
même région d’une part et avec les politiques et plans nationaux d’autre part ; � Le suivi évaluation des programmes et plans d’action de développement local.
En résumé, il s’agit de favoriser le dialogue social entre les Collectivités Locales et les opérateurs économiques sur les modalités de promotion du développement économique local grâce, d’une part à la meilleure compétence des acteurs locaux et, d’autre part au soutien des partenaires techniques et financiers.
L’ANCAR a pour mission de :
� Animer le système national du conseil agricole et rural, � Développer l’offre des services, � Harmoniser les méthodes d’intervention, � Création de développement des réseaux de prestataires publics et privés ; � Assurer un suivi des offres de services relatives au conseil agricole rural.
De façon spécifique elle doit promouvoir et à animer un service agricole et rural décentralisé axé à la demande et qui permet au producteur d’améliorer durablement leur productivité, leur production, leur revenu et d’assurer la sécurité alimentaire.
Analyse de terrain Delta du Saloum
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Le Centre de Pêche de Missirah (CPM ) subventionné par la coopération japonaise développe les activités suivantes : pêche et commercialisation de poissons frais ; formation des jeunes pêcheurs ; encadrement des femmes transformatrices; transformation semi-industrielle.
3.2.2. Les partenaires d’appui au développement :
On note une existence de beaucoup de partenaires interviennent dans la zone parmi lesquels on retient : PISA/FAO : le Programme Italien de Sécurité Alimentaire a pour ’objectif de un accroissement des revenus des pêcheurs, des transformatrices et des mareyeuses et donc une amélioration de leurs conditions de vie en limitant les pertes, assurant un meilleur traitement du produit et de meilleures conditions de conservation et de transformation. Il intervient dans le domaine de la pêche au niveau de la communauté rural de Toubacouta. Il cible ses interventions sur tous les sites de pêche de la communauté et surtout ceux où les acteurs de la pêche (pêcheurs, transformatrices, mareyeuses), sont organisés en GIE et Unions, bien que les avantages du projet aient une retombée sur l’ensemble des acteurs. Le projet profiterait directement ou indirectement à quelque 300 pêcheurs et continentaux et à près de 500 femmes regroupées dans une vingtaine de GIE impliquées dans la valorisation, la transformation et la commercialisation des produits halieutiques (poissons, huîtres, crabes). (xvii) Le projet aurait trois composantes techniques:(i) le renforcement des capacités techniques et organisationnelles des pêcheurs et des femmes transformatrices; (ii) une meilleure valorisation des productions halieutiques par la transformation et un meilleur accès aux outils de pêche; (iii) l’amélioration des systèmes de conservation, stockage et mise en marché des produits transformés. Le Projet Wula Nafaa de l’USAID : qui intervient dans la gestion de l’environnement et qui encadre des groupements aussi bien dans le domaine de la production, la transformation et la commercialisation de la noix d’anacarde. Il appui et encadre également les groupements dans le secteur de la pêche notamment dans la production et la transformation de coques et d’huitres qui sont des activités porteurs de croissance et de valeur ajoutées. Le PRODDEL : c’est un programme de la coopération Allemande. Il intervient depuis bientôt une dizaine d’années dans la région. Il aide les collectivités locales dans la réalisation et la mise en œuvre des plans locaux de développement. Mais également dans l’appui aux activités économiques génératrices de revenu. Il appui notamment les femmes dans le domaine du maraîchage.
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AJE : l’ONG action Jeunesse Environnement, est une structure qui encadre les populations notamment les femmes dans le domaine du maraîchage et les jeunes dans le domaine de l’éducation environnementale
PAPIL : Projet d’Appui à la Petite Irrigation Local est un projet qui intervient dans le domaine de l’agriculture notamment dans le domaine du maraîchage par l’aménagement de vallées. Il appuie également la filière apicole en tant que Activité génératrice de revenu au niveau de la zone d’intervention.
3.3. ANALYSE DU SYSTEME FINANCIER
On note la présence de quelques établissements financiers dans la région avec l’implantation du crédit mutuel du Sénégal, et de la CNCAS. Cependant, d’autres structures basées à Kaolack comme l'ACEP (qui compte un bureau à Passy et un guichet hebdomadaire à Fatick) interviennent dans la région. Il faut souligner aussi que durant ces dernières années, le système d’épargne-crédit est en train de se développer avec les organisations de base (GPF, associations de développement, ONG). On note la Mutuelle du Delta du Saloum et la MEC Niombato dans le Toubacouta.
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Tableau 13 : Le système financier
Structures Type Cibles Activités Financées
Taux Pratiqué Garantie Demandée
Mobilisation / Apport
Difficultés Rencontrées
Crédit Mutuel Sénégal
Mutuel (SFD)
Groupements et individuels
Agriculture ; Pêche, élevage, Maraîchage, commerce
Crédit à remboursement unique (campagne) avec un taux de 1,5% mensuel Crédit commerce 1,5% Mensuel Crédit équipement 1,75% mensuel Crédit investissement 2% mensuel
Caution solidaire Equipements
5% et 20% du montant sollicité
Problème de recouvrement surtout pour les crédits campagne
MEC DELTA DU SALOUM
Mutuel (SFD)
Groupement s et individuels
Commerce, transformation aviculture, apiculture, embouche
10% ANNUEL
Caution solidaire pour les groupements, Matériel et équipement pour les individuels
Apport 10% Ancienneté et épargne obligatoire
Faible niveau de formation du gérant Manque de personnel Faiblesse des ressources
MEC NIOMBATO
Mutuel (SFD)
GROUPEMENTS DE FEMMES
Commerce, transformation aviculture, apiculture, embouche
10% ANNUEL
Caution solidaire pour les groupements, Matériel et équipement pour les individuels
Apport au moins égale à 10% du crédit sollicité
Faible niveau de formation du gérant Manque de personnel Faiblesse des ressources
ACEP Mutuel (SFD)
Groupements, les individuels
le commerce, le transport, l’élevage, l’agriculture, la pêche, la confection, la menuiserie-bois et la menuiserie métallique
13% Annuel Caution solidaire Equipements
Apport de 5% pour un crédit de moins de 500000F et 10% pour des crédits de plus de 500000F
Quelques difficultés de recouvrement Effectif restreint du personnel
CNCAS Banque
Salariés Groupements Entreprises Particuliers
le commerce, le transport, l’élevage, l’agriculture, la pêche, l’artisanat
10% prêts court termes/événements (6mois à 1an) 14% Prêts équipements (1an à 4ans) 12% prêt immobilier (Plus de 7ans) Pours les entreprises et les groupements 15%prêt court terme 1an à 2ans 12% prêt plus de 2ans
Equipements Nantissements Terrains Maison Voitures
Minimum 10% du montant sollicité
Difficulté de Recouvrement Faute de personnel suffisant pour couvrir la zone
Analyse de terrain Delta du Saloum
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3.3.1 : Le secteur bancaire : La CNCAS : Le territoire du delta du Saloum n’est polarisé que par une seule banque qui est la CNCAS. C’est une société anonyme au capital de 2.300.000.000 FCFA qui a été créée en 1984 pour le financement du développement rural au Sénégal. Elle gère des lignes de crédits financées par les projets de développement. Elle octroie aussi des crédits de campagne pour l’acquisition d’intrants et de matériels agricoles. Avec Le programme de relance de l’agriculture initié par le gouvernement qui vise à appuyer les producteurs ruraux pour l’acquisition d’intrants et de matériel agricole. La CNCAS offre des crédits campagne à des taux d’intérêt qui s’élève à 7,5 % avec un apport personnel de 10 %.
3.3.2 Le système financier décentralisé :
A. Les grands réseaux
a) A.C.E.P (Alliance de Crédit et d’Epargne pour la Production) L’ACEP est une caisse mutuelle de crédit et d’épargne. L'épargne est obligatoire pour tous les membres qui veulent bénéficier d'un crédit ; il est de 5 % si le crédit atteint 500.000 FCFA et 10 % si le crédit est supérieur à 500.000 FCFA. Les secteurs d’activités concernés par ces financements sont le commerce, le transport, l’élevage, l’agriculture, la pêche, la confection, la menuiserie-bois et la menuiserie métallique. La tendance globale montre une croissance des crédits sur la période.
b) Le Crédit Mutuel du Sénégal C’est l’un des établissements le plus important de la région en termes d’accessibilité aux populations. Il vise principalement tous les secteurs d’activités avec notamment le commerce, l’élevage, l’agriculture ; la pêche… Il offre plusieurs types de crédits : � Crédit à remboursement unique (campagne) avec un taux de 1,5% mensuel � Crédit commerce 1,5% Mensuel � Crédit équipement 1,75% mensuel � Crédit investissement 2% mensuel
Les apports sont entre 5 et 20% du montant sollicité.
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B. Les caisses locales
a) La Mutuelle d’Epargne et de Crédit du Delta du Saloum C’est une mutuelle implantée à Toubacouta qui offre des financements dans le secteur de la gestion de l’environnement de la transformation des produits anacardes, et des produits halieutique. Les financements pratiqués vont de :
� 30000 à 500000F Pour les crédits individuels ;
� 600000 à 2000000F Pour les groupements
Le taux d’intérêt est de 10%.
b) La Mutuelle d’Epargne et de Crédit du Niombato
C’est une mutuelle implantée au niveau de Soucouta et qui finance des secteurs comme : le Commerce, transformation, aviculture, apiculture, embouche avec des montants allant de 20000 à 400000F CFA à un taux de 10%.
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IV. CHOIX DES FILIERES Les TDR du mapping économique territorial avaient confié à l’équipe de projet (chef de projet et CDIEL) la mission d’effectuer une analyse diagnostique des secteurs d’activités des zones d’intervention du projet en faisant ressortir le ou les secteurs les plus stratégiques. Dans le cadre de cette analyse un certain nombre de critères doivent être pris en compte en se basant sur l’approche ONUDI en matière d'identification de clusters ou SPL (un système productif local). Dans ce cadre et suivant l’approche de l’ONUDI, l’analyse doit ainsi se focaliser sur les trois axes suivants :
- L’effet anticipé sur la croissance économique - Stateholders - La réplicabilité
Ainsi les critères proposés sont les suivants :
• Importance du secteur (en termes de production, de transformation et de commercialisation)
• Masse critique des acteurs (nombre et taille) • Existence de partenariat d’appui (projets/ programmes et ong) • Degré d'organisation des acteurs (op, gie, associations…) • Coïncidence avec les priorités nationales (dsrp,sca,npa) • Positionnement et inter relation entre les acteurs dans la chaine de
valeur • spécificité locale (liens culturels et traditionnels) • respect de l'environnement • Leadership du secteur privé.
La méthode d’évaluation des secteurs identifiés dans cette étude repose, en premier lieu, sur la notation à partir d’une échelle évaluée de 1 à 10 de chaque critère. Un score est calculé pour chaque secteur en effectuant la somme des performances des secteurs. Suivant les considérations issues de l’analyse des secteurs identifiés et susmentionnées, la notation a donné les résultats illustrés dans le tableau ci-après.
Analyse de terrain Delta du Saloum
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TABLEAU DE NOTATION DES SECTEURS
Critères secteurs dominants
Critères dominants Pêche Agroalimentaire Anacarde
Artisanat Tourisme Apiculture Elevage
Importance du secteur 10 10 5 10 6 6 Masse critique des acteurs 8 9 5 6 5 4 Existence de partenariat 7 8 3 5 7 4 Degré d'organisation 8 7 6 6 5 4
Critères secondaires Coïncidence avec les priorités nationales 9 9 6 9 4 7
Inter relation entre les acteurs 8 5 4 4 6 4 Spécificité locale 9 6 4 7 4 5 Respect de l'environnement 5 5 7 3 7 5 Leadership 9 5 5 4 5 5 TOTAL 73 64 45 54 49 44
Par la suite, chaque critère a été pondéré selon l’importance qu’il revêt eu égard au contexte des zones d’intervention et des objectifs du projet. La classification des critères présentés dans le tableau ci dessous fait ainsi ressortir deux types : Critères Pondération critères dominants importance du secteur 0,25 masse critique des acteurs 0,15 existence de partenariat 0,12 degré d'organisation 0,08 Critères secondaires coïncidence avec les priorités nationales 0,12 inter relation entre les acteurs 0,1 spécificité locale 0,08 respect de l'environnement 0,05 leadership du secteur privé 0,05 TOTAL 1 Les quatre premiers critères dits dominants constituent 60% du poids sur la notation des secteurs. Cela compte tenu de leur importance par rapport aux objectifs du projet à savoir la réduction de la pauvreté et la création de richesse par la structuration de l’économie locale mais aussi du contexte social et culturel de la zone. Ainsi le critère importance du secteur par rapport à l’économie nationale et locale qui se mesure par la production, la transformation et la commercialisation s’est vu affecté
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le coefficient de 25%. Il est suivi par le critère Masse critique des acteurs qui prend compte le nombre d’organisation et la taille des membres à l’intérieur, avec un coefficient de 15%. Les critères existence de partenariat d’appui (projets/ programmes et ONG) et degré d'organisation des acteurs (OP, GIE, Associations…) ont respectivement un coefficient de 12% et 8%. Ce qui explique Par le fait que l’existence d’un partenaire d’appui pour la pérennisation du projet est un aspect aussi important dans le cadre d’un projet de même que celui la bonne structuration des acteurs. Par ailleurs les critères dits secondaires à savoir : coïncidence avec les priorités nationales, positionnement et inter relation entre les acteurs dans la chaine de valeur, spécificité locale (aspects culturels et traditionnels), respect de l'environnement, Leadership du secteur privé ont aussi une importance dans la notation et le choix du secteur. Ils constituent les 40% du poids sur le choix des secteurs.
4.1 EVALUATION DES SECTEURS
L’objectif assigné à cette étude est aussi d’aboutir à déterminer deux à trois secteurs porteurs capables d’apporter une plus value dans l’économie des zones d’intervention du projet. Le choix de ces secteurs revêt un caractère crucial et doit essentiellement reposer sur l’évaluation des secteurs identifiés suivant les critères définis. Cette évaluation a donné les résultats inscrits dans le tableau ci-dessous :
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Tableau d’évaluation des secteurs en fonction des c ritères :
Critères
pondération
secteurs
Critères dominants Pêche Anacarde Artisanat Tourisme Apiculture Elevage
Importance du secteur 0,25 10 2,5 10 2,5 5 1,25 10 2,5 6 1,5 6 1,5 Masse critique des acteurs 0,15 8 1,2 9 1,35 5 0,75 6 0,9 5 0,75 4 0,6 Existence de partenariat 0,12 7 0,84 8 0,96 3 0,36 6 0,72 7 0,84 4 0,48 Degré d'organisation 0,08 8 0,64 7 0,56 6 0,48 6 0,48 5 0,4 4 0,32 Critères secondaires
Coïncidence ave c les priorités nationales 0,12 9 1,08 9 1,08 6 0,72 9 1,08 4 0,48 7 0,84 Inter relation entre les acteurs 0,1 8 0,8 5 0,5 4 0,4 4 0,4 6 0,6 4 0,4 Spécificité locale 0,08 9 0,72 6 0,48 4 0,32 7 0,56 4 0,32 5 0,4 Respect de l'environnement 0,05 5 0,25 5 0,25 7 0,35 3 0,15 7 0,35 5 0,25 Leadership 0,05 9 0,45 5 0,25 5 0,25 4 0,2 5 0,25 5 0,25 Total 1 8,48 7,93 4,88 6,99 5,49 5,04
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Il ressort de ce tableau d’évaluation des secteurs en fonction des critères, trois principaux secteurs à savoir la pêche, l’anacarde et le tourisme avec respectivement des notes globales respective de 8,48 de 7,93 et 6,87. Ce ci ce justifie par le poids des différents critères par rapport à ces secteurs. L’analyse des différents secteurs par rapport aux critères permet d’appréhender et de justifier ainsi la prédominance de ces secteurs.
4.2. L’APPLICATION DES CRITERES DOMINANTS AUX DIFFERENTS SECTEURS
Ces critères qui revêtent un caractère à la fois quantitatif et qualitatif, qui, appliqués aux différents secteurs identifiés dans la zone, font ressortir la prédominance de la pêche et l’anacarde:
� Importance du secteur dans l’économie du point de l a production, de la transformation et de la commercialisation
L’application de ce critère sur les différents secteurs permet de constater sur le tableau d’évaluation que les secteurs suivant à savoir la pêche, l’anacarde et le tourisme ont les notes les plus élevées avec 2,5. Ce ci se justifie par l’importance de leur production mais aussi par la place qu’ils occupent dans l’économie nationale et régionale. A coté de ces trois secteurs on retrouve d’autres secteurs innovants comme l’apiculture avec une note de 1,5.
• L’anacarde
Le Sénégal se positionne à la troisième place en Afrique de l’ouest après la Guinée Bissau et la Côte d’ivoire avec une production moyenne de 15 000 tonnes par an. La région de Fatick fournit à elle seule les 10 % de la production nationale soit 1 500 tonnes/an et occupe la 3ème place au niveau national. Concernant la commercialisation, l’anacarde est un produit qui est positionné à l’export avec comme principale destination l’inde. Les produits transformés sont vendus également tant au niveau national que local.
• Pêche
Pour le secteur de la Pêche, La région est classée au 5e rang pour les productions halieutiques avec une production moyenne de 10000T/an. La Région de Fatick dispose d’une large zone deltaïque présentant un front d’environ 70 km, où les villages de pêche artisanale sont disséminés dans les vastes îles à l’intérieur du delta. Sur le plan de la commercialisation près de 60% de la production est commercialisée au frais les 40% sont transformées et vendues au niveau national mais également à l’extérieur à travers le circuit du marché Hebdomadaire de Diaobé.
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• Le tourisme
Pour sa part le secteur du tourisme de la région avec son riche potentiel (plus de 73000ha), occupe au niveau national, le 5ème rang.
� La masse critique des entreprises évoluant dans le secteur Ce critère qui se mesure par le nombre d’organisation du secteur et le nombre des acteurs est aussi important dans le choix du secteur. Son application sur les différents secteurs dans le tableau ci-dessous, montre la prédominance des secteurs tel que l’anacarde la pêche et le tourisme avec respectivement une note de 1,35 ; 1,2 et 0,9. L’apiculture et l’artisanat arrivent au second niveau avec une note de 0,75.
• Pour l’anacarde
La prédominance se justifie par Le nombre de groupements (208) dont 18 font essentiellement de l’anacarde et les autres groupements le combinent à d’autres activités agro alimentaire tel que le maraichage. Cette culture occupe une population de 5785 Personnes vivant d’une manière directe et indirecte de cette activité.
• La pêche
Pour le secteur de la pêche on recense 61organisations regroupées autour de GIE et d’unions. L’activité touche une population de 1665 qui de façon aussi directe est impliquée dans les sous secteurs de la pêche.
• Le tourisme
Le tourisme pour sa part avec une grande organisation regroupant les différents responsables des établissements touristiques qui sont évalués à 99. Par ailleurs le nombre d’employés dans le secteur a été pris en compte avec en moyenne 208 emplois officiels au niveau de la région.
� Partenariat d’appui
Le partenariat d’appui qui se mesure par le nombre de projets/programme et ONG existants dans la zone, intervenant dans le secteur et capable de pérenniser l’action du projet revêt un caractère important pour la sélection des secteurs. Son application sur les différents secteurs montre sur le tableau ci-dessous la prédominance des secteurs comme l’anacarde la pêche l’apiculture et le tourisme avec respectivement les notes de 0,9 ; 0,84 ; 0,84 et 0,72.
• L’anacarde Le secteur de l’agro alimentaire en général et celui de l’anacarde en particulier bénéficie d’une attention particulière au niveau des structures partenaires d’appui au développement.
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Les principales structures d’appuis sont le PROMER, USAID/WulaNafaa, le PDIF, l’UICN, Le PGIES. En dehors des partenaires on retrouve des services techniques de l’Etat comme le service des Eaux et Forêts. Les GIE qui procèdent à la transformation, à travers de petites unités de transformation sont appuyés par des structures d’appui au développement, telles que le projet « Wula Nafaa ».
• La pêche
La pêche tout comme le secteur de l’anacarde bénéficie tout aussi de l’appui de plusieurs partenaires stratégiques comme le PISA/FAO, le programme GIRMAC, Wula nafaa, UICN, le Centre de Pêche de Missirah fruit de la coopération japonaise, mais également du service des pêches qui est bien représenté dans la zone. La plupart des structures d’appuis ont des animateurs qui évoluent dans ces deux secteurs. Ils ont pu bénéficier du transfert méthodologique à travers les sessions de formation en animation économique organisées par le projet.
• L’Apiculture
Le secteur de l’apiculture malgré le fait qu’il soit plus ressent bénéficie d’un appui de la part des partenaires au développement comme l’UICN, le PAPIL et la coopération japonaise.
� Le degré d’organisation des acteurs La formalisation des organisations et leur niveau de structuration sont des aspects très importants dans le choix d’un secteur d’où l’importance que revêt ce critère. L’application de ce critère sur les différents secteurs identifiés montre dans le tableau ci-dessus la prédominance des secteurs comme la pêche l’anacarde et le tourisme avec des notes respectives de 0,64 ; 0,56 et 0,48.
• La pêche
Le secteur de la pêche est le mieux organisé à cause de la présence de plusieurs structures d’appui comme le Projet PISA/FAO, Wula Nafaa de l’USAID, l’UICN, le programme GIRMAC, le centre de Pêche de Missirah avec la Coopération Japonaise. Il est structuré de la façon suivante :
• 61 GIE recensés au niveau des villages • Ces GIES sont structurés en Union Locale de Pêche • Les Union en Fédération Régionale des GIEs de Pêche
(FRGIE/pêche) • Cette fédération est à son tour affiliée à la fédération
Nationale des GIEs de Pêche (FENAGIE/PECHE) qui est une structure faîtière au niveau national.
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• L’anacarde
La filière anacarde se classe en deuxième position et se présente après la pêche comme l’une des meilleures structures organisée par rapport à tous les autres secteurs identifiés. Les acteurs qui interviennent dans la filière se sont regroupés autour des activités de production et de transformation :
- Une fédération des planteurs et producteurs d’anacarde a son siège à Passy et qui regroupe presque tous les GIE de producteurs de la région de Fatick et même au-delà
- Une fédération régionale des femmes transformatrices qui a son siège à
Sokone qui regroupe une grande majorité des transformatrices A côté on retrouve des GIE sous forme d’entreprises individuelles qui ont un fort potentiel de production et de transformation. Il s’agit du GIE KEUR JARAF et de WASSA CAJOU à Dassilamé Socé encadré par le PROMER.
• Le tourisme
Il demeure un secteur peu organisé dans la zone. Cependant on note la présence d’une organisation des responsables d’établissements dénommée syndicat d’initiative du tourisme dont la représentativité laisse à désirer.
4.3. L’APPLICATION DES CRITERES SECONDAIRES AUX DIFFERENTS SECTEURS
Les critères dits secondaires sont au nombre de cinq (05) et revêtent également un caractère à la fois quantitatif et qualitatif. Leur application sur les différents secteurs montrent et réconfortent la prédominance de la pêche, de l’anacarde et du tourisme.
� Du point de vue de la coïncidence avec les politiqu es nationales, on note que les secteurs de l’anacarde, de la pêche et du tourisme ont obtenu la même note de 1,08. Cela se justifie par le fait qu’ils font parties des 05 secteurs définis dans la Stratégie de Croissance Accélérée (SCA) qui un des documents de référence au niveau national.
� Du point de vue de la spécificité locale , on note que la pêche et le tourisme sortent du lot avec des notes respectives de 0,72 et 0,56. Ceci est justifié par le fait que la pêche est une activité qui est spécifique à la zone avec la présence des fleuves et des bolongs ainsi que d’une population de pêcheurs(Niominkas).. du fait de sa situation géographique avec la présence
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d’une forte zone insulaire le tourisme est devenu une activité importante et ancré dans la culture de la population. D’autre part la culture de l’anacarde même si elle n’est pas spécifique à la zone demeure une activité de longue tradition à partir de son introduction dans la zone avec le Projet PASA depuis les années 70.
� Du point Leadership du secteur privé : Le secteur de la pêche arrive en tête avec une note de 0,45 devant les autres secteurs qui arrive derrière avec une note de 0,25. Cette position se justifie par le fait que la pêche jouit d’un fort leadership avec le président d’un des unions Locales de la zone en l’occurrence celle de Soucouta qui est le Président de la Fédération Régionale, mais aussi et surtout le Président du Cadre local de concertation des Organisations de Producteurs qui regroupe toutes les organisations de la zone. Quant à la filière anacarde sa prédominance dans la zone du point de vue du leadership peut s’apprécier par le fait que les leaders de la région appartiennent à la communauté rurale de Toubacouta. Par ailleurs, la zone d’intervention abrite les deux sièges des deux grandes fédérations régionales.
� Du point de vue du respect de l’environnement son application sur les différents secteurs montre que la plupart des secteurs prennent en compte les aspects relative du respect de l’environnement d’où une note presque harmonisée de 0,25 pour les tous les secteurs à l’exception de celui de la pêche et tourisme.
� Pour le critère positionnement et inter relation entre les acteurs dans la chaine de valeur en dehors du secteur de la pêche qui sort du lot avec une note de 0,8 tous les aux autres secteurs jouissent d’une faible inter relation entre les différents acteurs au niveau de la chaine de valeur.
4.4. CLASSEMENT DES SECTEURS Il ressort de l’analyse et de l’évaluation en fonction des différents critères que les principaux secteurs dominants au niveau de la zone sont l’anacarde, la pêche et le tourisme comme nous le montre le graphique ci après.
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0
2
4
6
8
10 8,48 7,936,99
4,88 5,49 5,04
Les trois secteurs suivants à savoir la pêche l’anacarde et le tourisme en terme de nombre de groupements/organisations, de structuration et de structures d’appui ainsi qu’en terme de potentiel de production et de commercialisation peuvent être considérés comme les secteurs porteurs au niveau de la zone.
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ANACARDE
Forces • L’environnement international favorable à la commercialisation
des produits de l’anacardier pour vu qu’ils respectent les normes de qualité
• Intervention de plusieurs institutions privées et publiques pour maintenir le secteur de l’anacardier dans la zone. Nous pouvons citer entre autres : l’USAID croissance économique, le PDIF, le PROMER, le PAPES, etc.
• prise de conscience de l’Etat dans la promotion des filières en mettant en place une grappe de la filière agro alimentaire,
• une maîtrise des techniques de production • existence d’organisation des acteurs
Faiblesses • Faible inter relation entre les acteurs • Difficulté d’accès à certains marchés pour les produits
transformés • Faible accès aux services financiers • Vétusté, voire sous équipement pour la transformation • La qualité des produits transformés • Manque d’unité de stockage et de séchage des produits • Problème de traçabilité du produit • Problème de renouvellement des plantations • Faible niveau en technique de gestion des acteurs • Existence de plusieurs intermédiaires dans la commercialisation
Solutions
Renforcement de l’organisation et de la structuration des acteurs Faciliter l’accès au financement Faciliter l’accès aux marchés Construction de magasin de stockage Aménagement des aires de séchage Renforcement de capacités des acteurs Equipement en matériel de transformation moderne
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PECHE
Forces Existence d’une population de pêcheurs Niominkas dynamiques et entreprenants; Existence d’organisations professionnelles dynamiques ; La mise en place effective de conseils locaux pilotes de pêche artisanale; L’existence d’un site pilote pour le Programme GIRMAC à Bettenti L’existence d’une aire marine protégée (AMP) ; La présence d’ONG œuvrant pour le développement de la pêche ; La présence d’un marché important de consommation de produits halieutiques;
Faiblesses Conservation des produits à la température adéquate, aléatoire; Véhicules de livraison des produits auprès des usines, inadéquats et insalubres ; Pratiques hygiéniques des pêcheurs et des intermédiaires insuffisantes ; Problèmes d'approvisionnement en eau potable et en glace sur les lieux de débarquement ; formation et de sensibilisation sur la conservation de la ressource insuffisantes; Le respect des normes sanitaires et d'hygiène dans les ateliers de transformation Mauvaise pratique de pêche et de cueillette Non respect de la réglementation Mauvaise qualité des produits transformés Marché limité pour certains produits transformés
Solutions • Renforcement de l’organisation et de la structuration des acteurs • Faciliter l’accès au financement • Faciliter l’accès aux marchés • Aménagement des aires de séchage • Sensibiliser tous les acteurs de la filière pêche/exportation sur la remise à niveau et l’obligation de se conformer aux normes sanitaires et d'hygiène de l'UE en
matière de production et de commercialisation ; • Former un nombre suffisant d’encadreurs et de formateurs pour assurer la sensibilisation, la vulgarisation et la pérennité des actions de sensibilisation; • Doter le service des pêches de moyens accrus en équipements de contrôle, de gestion et suivi des opérateurs de la filière ; • Renforcer les capacités de tous les intervenants de la filière pêche pour pouvoir développer les exportations des produits halieutiques conformément aux
règlements en vigueur (hygiène et qualité) ; • contribuer à une augmentation des recettes des produits de la pêche par l’encouragement et le développement de produits à haute valeur ajoutée. • Equipement en matériel de transformation moderne
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CONCLUSION
Au terme cette étude, il convient de souligner l’impérieuse nécessité de renforcer les capacités des différents acteurs aussi biens les partenaires stratégiques les services techniques que les organisations du secteur privé. Ce ci passera sans nul doute par un appui multiforme du projet et une véritable participation des bénéficiaires afin de booster l’économie locale. A cet effet il convient de mesurer aussi bien la faisabilité de l’intervention que son potentiel de diffusion.
� Faisabilité de l’intervention Dans les pays en développement, comme le Sénégal, les modèles de systèmes productifs locaux ont suscité l'intérêt des gouvernements et des bailleurs de fonds et inspiré l'adoption de la stratégie de croissance accélérée (SCA) fondée sur la promotion de grappes ou filières. Les systèmes productifs locaux (SPL) ou grappes occupent une place croissante dans le débat actuel sur le développement économique et attire l’attention des autorités aussi bien centrales que locales. C’est ainsi qu’on note un engagement et un intérêt particulier aussi bien pour le secteur privé que les autorités locales. Aujourd’hui cette démarche se traduit de façon concrète au niveau des stratégies de développement local notamment les documents de planification que sont les Plans locaux de développement qui traduisent à la fois la vision des autorités et les préoccupations des populations. La prise en compte de la démarche SPL se traduit au niveau des acteurs par la mise en place de cadres de concertation des acteurs d’une filière, mais aussi et surtout la mise en place d’organisations professionnelles telles que les Unions locales de pêches qui regroupent tous les acteurs de filière pêche et produits de la Mer. Au niveau local des partenaires comme le Projet PISA de la FAO et le Projet Wula NAFAA de l’USAID, sont entrain d’adopter la démarche de SPL ou approche filière. Avec la filière Anacarde et la filière pêche et produits de la mer.
� Potentiel de diffusion
Les systèmes productifs locaux constituent des structures dans lesquelles les entreprises peuvent devenir compétitives, se développer et s’établir sur les marchés mondiaux. En effet, les entreprises qui sont regroupées ont accès à des fournisseurs spécialisés, à des services de soutien, à une main d’œuvre expérimentée et qualifiée et aux connaissances qui découlent du dialogue engagé par les partenaires. Sous ce rapport, les systèmes productifs locaux peuvent être considérés comme potentiellement créateurs de richesses et des moteurs du développement des communautés dans lesquels ils s’insèrent. Donc sources de réduction de la pauvreté.
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Les initiatives de développement de SPL peuvent être également considérées comme des instruments de politiques efficaces, car la concentration de ressources et le financement d’activités dans une zone ciblée favorisent la diffusion de connaissances et les retombées commerciales. Dans les pays comme le Sénégal, les SPL peuvent être un élément moteur des stratégies de croissance favorable aux travailleurs pauvres parce qu’ils créent des opportunités économiques et qu’ils permettent aussi de traiter de questions d’ordre politique, social et culturel. Dans le cadre des SPL, les entreprises et les réseaux d’entreprises ne peuvent pas fonctionner en tant qu’entités isolées gérant, seules, l'ensemble du processus de production. Elles font en réalité partie d'une chaîne de valeur . La chaîne de valeur est constituée par l’ensemble des activités qui doivent être nécessairement réalisées de la conception à la distribution finale du produit et qui comprennent sa transformation physique, la transformation des matières premières et des apports intermédiaires qui ont servi à cette transformation, sa commercialisation, sa distribution, sa promotion auprès du Consommateur final. Cette approche permet une large diffusion de la démarche et de la démultiplication car mettant en relation divers acteurs.
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ANNEXES
� Tableau d’identification des structures d’appui � Institutions financières locales � Fiche identification filières � Tableau d’identification des acteurs du secteur privé local � Données primaires Delta du Saloum
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Tableau d’identification des
structures d’appui
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ANCAR
Carte d’identité d’une organisation Type d’organisation: Agence Nationale Adresse: Tel : Email :
Maison communautaire de Toubacouta
Couverture de la zone: Elle couvre l’arrondissement de toubacouta qui est composé de quatre (4) Communautés Rurales ET 192 VILLAGE
Ancienneté dans la zone : 10 ans Responsable: Alioune DIOUF
Mission
Objectif/Responsabilités général:
• Animer le système national du conseil agricole et rural • Développer l’offre des services • Harmoniser les méthodes d’intervention • Création de développement des réseaux de prestataires publics et
privés • Assurer un suivi des offres de services relatives au conseil agricole
rural.
Responsabilité spécifique dans la zone:
promouvoir et à animer un service agricole et rural décentralisé axé à la demande et qui permet au producteur d’améliorer durablement leur productivité, leur production, leur revenu et d’assurer la sécurité alimentaire.
Plan d’action Encadrement et conseil aux producteurs pour la campagne agricole 2009
Project de développement: Project de développement en cours: Etat de mis en ouvre :
Encadrement des populations dans la distribution des intrants agricoles
Lien institutionnel Avec les collectivités locales de l’arrondissement
Bénéficiaires – cible ???
Les bénéficiaires de ce programme se retrouvent autour des Cadres Locaux de Concertation des Organisations des Producteurs (CLCOP) qui regroupent les GIE, les associations de femmes et de jeunes, les organisations socioprofessionnelles et autres structures de même nature au niveau local
Resource Financière Etat du Sénégal Humaine Un Agent Technique (Conseiller Agricole et Rural) Structurelle Bureau
Equipment Ordinateur
Compétences existante Sectoriel : technicien de l’agriculture Diagnostic stratégique : Neant
Partenariat : Partenariat avec le projet Wula nafa/usaid, le projet PISA/FAO
Formation: Technique de maraîchage Mobilisation sociale
Appuis reçus : Neant Besoins d’appui
Appui technique :
Appui sectoriel : Formation en technique d’animation de groupements Formation gestion des organisations
Appui financier (projets structurants) : . Appui institutionnel : Equipement informatique
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CADL
Carte d’identité d’une organisation
Type d’organisation: Centre d’Appui au Développement Local Adresse: Tel : Email :
Sous préfecture de Toubacouta
Couverture de la zone: il couvre l’arrondissement de Toubacouta qui est composé de quatre (4) Communautés Rurales ( keur Saloum Diané , Keur Samba Gueye, Nioro A Tall et Toubacouta) pour 192 villages
Ancienneté dans la zone : Depuis la création de l’arrondissement de Toubacouta en 1984 Responsable: El hadji Mamadou Diagne
Mission
Objectif/Responsabilités général: Elle a pour mission d’accompagner et de conseiller les collectivités locales dans leur mission de précurseur du développement local, mais également d’assister le Sous préfet en tant que technicien du développement
Responsabilité spécifique dans la zone:
Elle est chargée d’encadrer les organisations communautaire de base, en les apportant des conseils, renforcer leurs capacités techniques et organisationnelles. Aider les OCB à mieux se structurer afin de constituer un véritable secteur privé local capable de porter le développement économique local
Plan d’action Existant ; de bon niveau ; appropriation moyenne Explication d’action prévue en 2009 (toute la période du projet MDG):
Project de développement: Project de développement en cours: Etat de mis en ouvre :
Lien institutionnel Il travaille en étroite collaboration avec les conseils ruraux et la Sous Préfecture, pour les quels il constitue un bras technique.
Bénéficiaires – cible ???
Bénéficiaires directs sont les conseils ruraux (CR de Keur samba Gueye, CR de Keur Saloum Diané, CR de Nioro A Tall et CR de Toubacouta), les bénéficiaires indirects sont les groupements et organisations de producteurs
Resource Financière Etat du Sénégal Humaine Un Agent Technique du développement local Structurelle Existence de local de bureau Equipment Equipements de bureau
Compétences existante Sectoriel : Technicien du développement rural Diagnostic stratégique : Non
Partenariat : Il constitue le réceptacle des projets et programme de développement au niveau local . sous ce rapport il est le partenaire privilégié des projets
Formation: Appuis reçus : NEANT
Besoins d’appui Appui technique : Appui sectoriel : Renforcement de capacité en animation et appui conseil de groupements Appui financier (projets structurants) : . Appui institutionnel : appui pour la réfection des bureaux et de la logistique
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Service des Pêches
Carte d’identité d’une organisation Type d’organisation: Service technique déconcentré de l’Etat Adresse: Tel : Email :
Toubacouta
Couverture de la zone: Il couvre toubacouta et Missirah qui sont des postes de pêches Ancienneté dans la zone : 12ans Responsable: Mame Birame Diouf
Mission
Objectif/Responsabilités général: Il a pour mission d’accompagner d’assister et de contrôler les activités de pêches
Responsabilité spécifique dans la zone: Il représente le ministère de la pêche au niveau local et est chargé de surveiller d’encadrer et de réguler la pêche au niveau local
Plan d’action
Project de développement: Project de développement en cours: Etat de mis en ouvre :
Lien institutionnel Il travail avec le conseil rural et la sous préfecture
Bénéficiaires – cible ??? Les acteurs de la pêche notamment les GIE de pêcheurs, de transformateurs et mareyeuses de la communauté,
Resource Financière Etat du Sénégal Humaine Un Agent Technique des pêches Structurelle Existence d’un locale à usage de bureau Equipment Mobilier de bureau
Compétences existante Sectoriel : Technicien de la pêche Diagnostic stratégique : Neant
Partenariat : Conseil Rural, la FENAGIE Pêche, Le PISA, le Centre de Pêche de Missirah
Formation: Appuis reçus :
Besoins d’appui Appui technique :
Appui sectoriel : Renforcement de capacités en gestions des organisations et animation de groupements
Appui financier (projets structurants) : . Appui institutionnel : Equipement informatiques
PISA/FAO
Carte d’identité d’une organisation
Type d’organisation: PROJET Adresse: Tel : Email :
Maison communautaire de Toubacouta
Couverture de la zone: Elle couvre la communauté rurale de Toubacouta Ancienneté dans la zone : 04 mois Responsable: Babacar Ndiaye
Mission Objectif/Responsabilités général: Le projet vise à limiter l’exode rural par la création d’emploi, à
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renforcer la sécurité alimentaire dans une optique de développement durable et de conservation de la biodiversité. Il fait partie du Programme national d’appui à la sécurité alimentaire (PNSA)
Responsabilité spécifique dans la zone:
(a) Renforcer les capacités des organisations des producteurs (OP), des femmes et d’autres structures d’appui non étatiques dans la gestion de filières;
(b) Intensifier durablement et diversifier les productions des filières porteuses en favorisant l’accès aux ressources et aux moyens de production;
(c) Accroître la valeur de ces productions, les revenus des groupes cibles vulnérables par une meilleure valorisation des produits, leur transformation, l’accès au marché;
(d) Accroître la participation des organisations de producteurs dans la coordination du projet.
Plan d’action
action prévue: Activités de renforcement des compétences technique s Formation des femmes sur les techniques de transformation des produits halieutiques Activités de renforcement des capacités de gestion et d’organisation des acteurs de la pêche. Formation sur les techniques économiques, la gestion d’entreprise et le marketing (GERME). Formation sur le renforcement organisationnel des femmes, Alphabétisation fonctionnelle des femmes. Amélioration de l’accès aux outils de pêche la construction d’un magasin d’avitaillement à Missira la dotation de 3 Unités de pêche (pirogue 15 m, moteur 15 cv, nappes de filet, gilets de sauvetage, autres accessoires) Amélioration des systèmes de transformation artisan ale des produits halieutiques Equipements de transformation plus performants, adaptés et faciles à nettoyer.Matériel de sécurité pour le travail, Matériel de manutention /nettoyage du site de travail. Un fonds de garantie de 10 millions de FCFA Amélioration des systèmes de stockage et emballage des produits halieutiques transformés. Amélioration de la commercialisation et de la promo tion des produits halieutiques (poissons, mollusques et crustacés).
Project de développement:
Project de développement en cours: Etat de mis en ouvre :
Activités de renforcement des compétences technique s Activités de renforcement des capacités de gestion et d’organisation des acteurs de la pêche. Formation sur les techniques économiques, la gestion d’entreprise et le marketing (GERME).
Lien institutionnel Le service des pêches de Toubacouta
Bénéficiaires – cible ??? GIE de pêcheurs et mareyeuses de la communauté, pour la plupart membres de la FENAGIE-pêche (pêcheurs, transformatrices, mareyeuses,)
Resource Financière Coopération italienne
Humaine Un Agent Technique des pêches Une animatrice
Structurelle Bureau au conseil rural Equipment Matériel informatique, équipements de bureau, MOTO
Compétences existante
Sectoriel : il existe un spécialiste des pêches (agent technique) et une animatrice (spécialiste des organisations)
Diagnostic stratégique : Ils ont réalisé un diagnostic des organisations de la pêche Partenariat : ils sont en phase d’identification de partenaires potentiels.
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Cependant ils travaillent en étroite collaboration avec la FENAGIE Pêche, L’ANCAR
Formation: formation GERME, formation en techniques de transformation de produits halieutiques
Appuis reçus : Besoins d’appui
Appui technique :
Appui sectoriel : Renforcement de capacité en technique d’animation et de mobilisation de groupements surtout pour l’agent technique de pêche
Appui financier (projets structurants) : . Appui institutionnel :
WULA NAFA
Carte d’identité d’une organisation
Type d’organisation: PROJET Adresse: Tel : Email :
Maison communautaire de Toubacouta
Couverture de la zone: Elle couvre la communauté rurale de Toubacouta avec ses 51 villages Ancienneté dans la zone : 1ANS Responsable: AMI DIOP (Animatrice)
Mission
Objectif/Responsabilités général: Contribuer à la gestion durable de l’environnement par la mise en œuvre d’activités de développement respectueuses de l’environnement
Responsabilité spécifique dans la zone:
Renforcer les capacités des organisations des producteurs (OP), des femmes et d’autres structures d’appui non étatiques ans le domaine de la préservation de l’environnement Accroître, les revenus des groupes cibles par une meilleure valorisation des produits, leur transformation, l’accès au marché; Accroître la participation des organisations de producteurs
dans la gestion durable de l’environnement.
Plan d’action
Activités de renforcement des compétences technique s Formation des femmes sur les techniques de production de transformation des huitres et coques Appui aux producteurs et transformatrices de noix d’anacarde Activités de renforcement des capacités de gestion. Formation sur le renforcement organisationnel des femmes, Alphabétisation fonctionnelle et bonne gouvernance. Facilitation de l’accès au marché des produits lo caux (halieutiques et noix d’anacarde). Facilitation de l’accès au crédit Formation sur la bonne gouvernance locale
Project de développement: Projet de gestion durable des ressources naturelles
Project de développement en cours: Etat de mis en ouvre :
Appui des populations sur la gestion durable des ressources par la mise aux activités génératrices de revenus et la sensibilisation sur les pratiques économique respectueuses de l’environnement
Lien institutionnel Le service des pêches de Toubacouta
Bénéficiaires – cible ???
le conseil rural GIE transformatrice de la communauté, pour la plupart membres de la FENAGIE-pêche, les groupements de producteurs et de transformateurs de noix d’anacarde,
Ressource Financière USAID Humaine Un spécialiste des Pêche Basé à Foundiougne
Analyse de terrain Delta du Saloum
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Un coordonnateur basé à Sokone Une animatrice à Toubacouta
Structurelle Neant
Equipment Logistique (MOTO)
Compétences existante
Sectoriel : Formation en technique de mobilisation sociale Spécialiste de la pêche et produit halieutiques
Diagnostic stratégique : Neant
Partenariat : ils sont en phase d’identification de partenaires potentiels. Cependant il sont en collaboration avec le conseil rural et le CADL ainsi que l’ANCAR et le service des Pêche
Formation:
Formation en technique de production et transformation de coques et pagnes Formation en bonne gouvernance locale Formation en gestion des ressources naturelles (environnement)
Appuis reçus : Besoins d’appui
Appui technique : Appui sectoriel : Renforcement de capacité en technique d’animation économique Appui financier (projets structurants) : . Appui institutionnel :
PRODDEL
Carte d’identité d’une organisation
Type d’organisation: PROGRAMME D’APPUI à la DECENTRALISATION ET DEVELOPPEMENT LOCAL
Adresse: Tel : Email :
KASNACK KOALACK
Couverture de la zone: L’ensemble des collectivités locales de fatick Ancienneté dans la zone : 8ans et 2ans pour l’assistant Local Responsable: Daouda Diop
Mission
Objectif/Responsabilités général: Appui aux collectivités locales dans le domaine de la planification, de la mise en œuvre et du suivi des activités
Responsabilité spécifique dans la zone:
Appuyer les communautés rurales de Toubacouta, de Keus S diané, de Keur S gyeye , NAT, à élaborer leur plans locaux de développement, à préparer les requetes de financement pour la mise en œuvre des activités et à assurer le suivi
Renforcement de capacités des élus locaux sur les techniques de décentralisation et sur le fonctionnement des CL
Plan d’action Réactualisation des PLD Préparation requête de financement Formation des Elus
Project de développement: Réactualisation des PLD Project de développement en cours: Etat de mis en ouvre :
Réactualisation des PLD
Lien institutionnel ARD FATICK
Bénéficiaires – cible ??? Bénéficiaires directs : conseils ruraux Bénéficiaires indirects : populations
Ressource Financière Coopération allemande Humaine Un assistant technique
Analyse de terrain Delta du Saloum
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Structurelle Bureau au niveau de l’ARD Equipment Matériel informatique, équipements de bureau
Compétences existante Sectoriel : Compétence en planification
Diagnostic stratégique : Il n’a jamais fait de diagnostic stratégique car l’approche utilisée est le faire faire
Partenariat : Partenariat fort avec un ancrage au niveau de l’ARD qui est le receptacle de toutes les interventions des projets de developpement
Formation: Formation des élus en techniques de décentralisation Formation en « vie des commissions techniques des CL » Formation des autorités administratives sur le code des collectivités locales
Appuis reçus : Neant Besoins d’appui
Appui technique : Appui sectoriel : Renforcement de capacité en techniques d’animation Appui financier (projets structurants) : . Appui institutionnel :
ARD
Carte d’identité d’une organisation
Type d’organisation: AGENCE REGIONALE DE DEVELOPPEMENT DE FATFICK Adresse: Tel : Email :
FATICK
Couverture de la zone: L’ensemble des collectivités locales de Fatick Ancienneté dans la zone : Depuis 1996 Responsable: Alassane DIA
Mission
Objectif/Responsabilités général: la coordination et l’harmonisation des interventions et initiatives des collectivités locales en matière de développement local.
Responsabilité spécifique dans la zone:
� L’appui et la facilitation à la planification du développement local ; � La mise en cohérence des interventions entre les collectivités locales
d’une même région d’une part et avec les politiques et plans nationaux d’autre part ;
� Le suivi évaluation des programmes et plans d’action de développement local.
Plan d’action Réactualisation des PLD Project de développement: Réactualisation des PLD Project de développement en cours: Etat de mis en ouvre :
Réactualisation des PLD
Lien institutionnel Les Conseils Ruraux de Toubacouta, Keur Saloum Diané, Keur Samba Gueye, et de Nioro Alassane Tall
Bénéficiaires – cible ??? Bénéficiaires directs : conseils ruraux Bénéficiaires indirects : populations
Ressource Financière Etat du Sénégal, Banque Mondiale
Humaine
Un Directeur Un responsable de la planification Un responsable du suivi évaluation Un responsable du renforcement des capacités Eu responsable administratif et financier
Structurelle Un bâtiment à usage de de Bureau (R+1) à Fatick Equipment Matériel informatique, équipements de bureau, véhicule 4X4,
Analyse de terrain Delta du Saloum
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Compétences existante
Sectoriel :
Compétence en planification En suivi évaluation, Spécialiste de la formation Finance et gestion
Diagnostic stratégique : Oui, mais il utilise l’approche faire faire avec les service de consultance
Partenariat : Partenariat fort avec les collectivités locales, qui sont l’ancrage institutionnel au niveau local
Formation: Planification Suivi évaluation Gestion du budget
Appuis reçus : Besoins d’appui
Appui technique :
Appui sectoriel : Renforcement de capacité en techniques d’animation et de gestion des MPEM/PME
Appui financier (projets structurants) : . Appui institutionnel :
LE CENTRE DE PECHE DE MISSIRAH
Carte d’identité d’une organisation
Type d’organisation: CENTRE DE PECHE Adresse: Tel : Email :
Missirah (arrondissement de Toubacouta)
Couverture de la zone: Le poste de pêche de Missirah, Bettenty, Bossinkang, Ancienneté dans la zone : Depuis 1991 Responsable: Mr BAGUIDI
Mission
Objectif/Responsabilités général: Développement de la pêche artisanale par l’introduc tion de nouvelles techniques modernes de pêche
Responsabilité spécifique dans la zone:
� L’amélioration des techniques de la pêche artisanale � Amélioration des techniques de transformation � Amélioration des techniques de commercialisation � Amélioration des techniques de production � Introduction de nouveaux engins de pêche.
Plan d’action
Project de développement: Project de développement en cours: Etat de mis en ouvre :
Mise en place d’un dispositif pour la rétrocession du centre aux acteurs de la pêche
Lien institutionnel Le Conseil Rural de Toubacouta, et le service des pêches
Bénéficiaires – cible ??? GIE de pêcheurs et mareyeuses de la communauté, pour la plupart membres de la FENAGIE-pêche (pêcheurs, transformatrices, mareyeuses,)
Ressource Financière Etat du Sénégal, coopération japonaise
Humaine Un Directeur du centre spécialiste de la pêche Deux techniciens de la pêche Des ouvriers
Structurelle
Un bâtiment à usage de Bureau d’un débarcadère aménagé, d’une chambre de congélation d’une capacité de 4 tonnes, de 2 chambres froides de 2,5 tonnes, d’une fabrique de glace en écaille de 4 tonnes par jour et de 2 fours de fumage modernes.
Analyse de terrain Delta du Saloum
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Equipment Matériel informatique, équipements de bureau, véhicule 4X4, des machine de transformation et de conservation, des engins de pêche, et des pirogues
Compétences existante
Sectoriel : Compétence en technique de pêche Compétence en technique de transformation Finance et gestion
Diagnostic stratégique : Neant Partenariat : Partenariat fort avec la FENAGIE /PECHE, et le service de pêche
Formation: Technique de transformation de produits halieutiques, Technique de pêche
Appuis reçus : Financement de la coopération japonaise Besoins d’appui
Appui technique :
Appui sectoriel : Renforcement de capacité en techniques d’animation et de gestion des MPEM/PME
Appui financier (projets structurants) : . Appui institutionnel :
Analyse de terrain Delta du Saloum
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Institutions financières locales
CNCAS
Analyse de terrain Delta du Saloum
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Carte d’identité d’un représentant du système finan cier
Type d’organisation: Banque Adresse: Tel : Email :
Fatick
Responsable: Personne de contact :
BERNARD DIEME
Ancienneté dans la zone : 02an, mais couvrait la zone depuis très longtemps par le biais de l’Agence de Kaolack
Actif dans quelle zone: Dans toute la région Nombre d’employés/agents/membres Femme – Homme - Jeune
Plus de 10 agents et plus de 2000 membres
Capital (global) Plus de 10 Milliards Les financements
Type des financements Fond-de-roulement - Crédit (longue-terme) – Investissement (Capital) – crédit événements – crédits immobilier
Crédit octroyé dans la zone Plus d’un milliards
Cible Principal :
Salariers Groupements Entreprises Particuliers Agriculteurs
Secteur Principal : le commerce, le transport, l’élevage, l’agriculture, la pêche, l’artisanat
Taux de recouvrement :
Conditions de crédit
Taux d’intérêt (mensuel – annuel)
-10% prêts court termes/événements (6mois à 1an) -14% Prêts équipements (1an à 4ans) -12% prêt immobilier (Plus de 7ans) Pours les entreprises et les groupements -15%prêt court terme 1an à 2ans -12% prêt plus de 2ans
Apport personnel Au minimum 10% DU montant sollicité Plafonds de crédit accordés Variable en fonction du type de crédit Durée du remboursement De 6mois à plus de 10ans pour les prêts immobiliers Garanties sollicitées Cautions, voitures, terrains, maisons, équipement, nantissement
Prestations de services Liste de tous les services Compte bancaire – compte d’épargne domiciliation de salaire . Appui au développement des plans d’affaire Si oui, qui fournit ce service. S’agit –il d’un service gratuit ou payant?
Oui mais au niveau stratégique
Apport en termes de formation – accompagnement aux cibles
Le programme de formation est élaboré au niveau du sommet
Charges Ouverture de compte 100 000 Personne morale 20000 F personne physique
Relations Institutionnelles Coopération avec le secteur publique Oui Coopération avec le secteur privé Oui Coopération avec le projet de développement
Oui
Projet de développement (local) en cours: Etat de mis en ouvre :
Partenariat avec le PAPEL au niveau de Fatick
Compétences existantes
Analyse de terrain Delta du Saloum
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Sectorielles : Des spécialistes en banque Gestion : Des spécialistes en gestion financière
Analyse des dossiers : Des analystes de crédit existent également surtout pour ce qui concerne les dossiers agricoles
Appuis reçus : Non Besoins d’appui
Appui sectoriel : Quels secteurs ?
Gestion des crédits et gestion des risques
Appui technique : Spécifier :
Non
Appui institutionnel : Etat du Sénégal Difficultés Rencontrées
Niveau régional Problème de couverture de la zone avec une seule agence (éloignement)
Niveau sectoriel Analyse de certains dossiers compte tenu de leur montage Niveau clients Recouvrement des crédits
MEC DELTA DU SALOUM
Carte d’identité d’un représentant du système finan cier Type d’organisation: MEC Adresse: Tel : Email :
Toubacouta
Responsable: Personne de contact :
Lamine Dieng
Ancienneté dans la zone : 3 ans, mis en place par le PGIES Actif dans quelle zone: Dans l’arrondissement Nombre d’employés/agents/membres Femme – Homme - Jeune
Un employé
Capital (global) 20 MILLIONS Les financements
Type des financements Fond-de-roulement - Crédit court terme
Crédit octroyé dans la zone 13 MILLIONS
Cible Principal : Groupements Particuliers
Secteur Principal : Commerce, transformation aviculture, apiculture, embouche
Taux de recouvrement : Assez bon prêt de 80%
Conditions de crédit Taux d’intérêt (mensuel – annuel) 10% ANNUEL
Apport personnel Apport 10% Ancienneté et épargne obligatoire
Plafonds de crédit accordés Jusqu’à 2 000 000 F Durée du remboursement De 3mois à plus de 1an
Garanties sollicitées Caution solidaire pour les groupements, Matériel et équipement pour les individuels Prestations de services
Liste de tous les services compte d’épargne. Appui au développement des plans d’affaire Si oui, qui fournit ce service.
OUI avec la cellule ATCEP
Analyse de terrain Delta du Saloum
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S’agit –il d’un service gratuit ou payant? Apport en termes de formation – accompagnement aux cibles Gestion des crédits, Marketing
Charges Ouverture de compte 6000F INDIVIDUEL 11000 F GIE
Relations Institutionnelles Coopération avec le secteur publique Non Coopération avec le secteur privé Oui Coopération avec le projet de développement
OUI
Projet de développement (local) en cours: Etat de mis en ouvre :
Non
Compétences existantes Sectorielles : NON Gestion : NON Analyse des dossiers : NON Appuis reçus : FONDS PGIES
Besoins d’appui Appui sectoriel : Quels secteurs ?
FORMATION DU PERSONNEL EN GESTION COMPTABLE ET FINANCIERE DES MUTUEL
Appui technique : Spécifier :
Formation en gestion de crédit et gestion des risques
Appui institutionnel : Non Difficultés Rencontrées
Niveau régional Insertion dans l’environnement des affaires Niveau sectoriel Faible capacité technique des agents et du CA Niveau clients Recouvrement des crédits
CMS
Carte d’identité d’un représentant du système finan cier
Type d’organisation: MEC Adresse: Tel : Email :
SOKONE 77 531 26 74
Responsable: Personne de contact :
Cheikh Diop
Ancienneté dans la zone : Plus 10ans Actif dans quelle zone: Dans tous le département de Sokone Nombre d’employés/agents/membres Femme – Homme - Jeune
4 agents et plus de 3 000 sociétaires
Capital (global) Plus de 3 milliards Les financements
Type des financements Fond-de-roulement - Crédit court terme - crédit long terme
Crédit octroyé dans la zone 300 000 000
Cible Principal : Groupements Particuliers
Secteur Principal : Agriculture ; Pêche, élevage, Maraîchage, commerce
Taux de recouvrement : 95 %
Conditions de crédit
Analyse de terrain Delta du Saloum
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Taux d’intérêt (mensuel – annuel)
Crédit à remboursement unique (campagne) avec un taux de 1,5% mensuel -Crédit commerce 1,5% Mensuel -Crédit équipement 1,75% mensuel -Crédit investissement 2% mensuel
Apport personnel 5% et 20% du montant sollicité Plafonds de crédit accordés Variable en fonction des activités et du secteurs Durée du remboursement Jusqu’à PLUS DE ANS
Garanties sollicitées Caution solidaire Equipements Prestations de services
Liste de tous les services compte d’épargne.. SALAIRE Appui au développement des plans d’affaire Si oui, qui fournit ce service. S’agit –il d’un service gratuit ou payant?
Oui, mais au niveau stratégique
Apport en termes de formation – accompagnement aux cibles
Oui, mais les formations sont élaborées au niveau stratégique
Charges Ouverture de compte 12000F INDIVIDUEL 25000 F GIE
Relations Institutionnelles Coopération avec le secteur publique OUI Coopération avec le secteur privé Oui Coopération avec le projet de développement
OUI
Projet de développement (local) en cours: Etat de mis en ouvre :
NON
Compétences existantes Sectorielles : GESTIONNAIRE Gestion : OUI Analyse des dossiers : OUI Appuis reçus : NON
Besoins d’appui Appui sectoriel : Quels secteurs ?
Gestion de crédit et analyse financière
Appui technique : Spécifier :
Animation rurale
Appui institutionnel : NON Difficultés Rencontrées
Niveau régional Couverture de la zone par rapport à l’effectif Niveau sectoriel Faible capacité de certains agents Niveau clients Recouvrement
MEC Niombato
Carte d’identité d’un représentant du système finan cier Type d’organisation: MEC Adresse: Soucouta
Analyse de terrain Delta du Saloum
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Tel : Email : Responsable: Personne de contact :
YANDE NDAO PCA
Ancienneté dans la zone : 2 ans, mis en place par UICN Actif dans quelle zone: Dans l’arrondissement Nombre d’employés/agents/membres Femme – Homme - Jeune
DEUX BENEVOLES
Capital (global) Plus de 31 Millions Les financements
Type des financements Fond-de-roulement - Crédit court terme
Crédit octroyé dans la zone 27 MILLIONS
Cible Principal : Groupements Particuliers
Secteur Principal : Commerce, transformation aviculture, apiculture, embouche
Taux de recouvrement : Assez bon prêt de 75%
Conditions de crédit Taux d’intérêt (mensuel – annuel) 10% ANNUEL
Apport personnel Apport 10% Ancienneté et épargne obligatoire
Plafonds de crédit accordés Jusqu’à 500 000 F Durée du remboursement De 3 mois à plus de 1an
Garanties sollicitées Caution solidaire pour les groupements, Matériel et équipement pour les individuels Prestations de services
Liste de tous les services compte d’épargne. Appui au développement des plans d’affaire Si oui, qui fournit ce service. S’agit –il d’un service gratuit ou payant?
NON
Apport en termes de formation – accompagnement aux cibles
NON
Charges Ouverture de compte 6500 F Relations Institutionnelles
Coopération avec le secteur publique NON Coopération avec le secteur privé Oui Coopération avec le projet de développement OUI
Projet de développement (local) en cours: Etat de mis en ouvre :
NON
Compétences existantes Sectorielles : NON Gestion : FAIBLE NIVEAU DU GERANT EN GESTION Analyse des dossiers : NON Appuis reçus : NON
Besoins d’appui Appui sectoriel : Quels secteurs ?
FORMATION DU PERSONNEL EN GESTION COMPTABLE ET FINANCIERE DES MUTUEL
Appui technique : Spécifier :
Formation en analyse des risques
Appui institutionnel : Non Difficultés Rencontrées
Niveau régional Accès au crédit
Analyse de terrain Delta du Saloum
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Niveau sectoriel Faible niveau du conseil d’administration Niveau clients Recouvrement des crédits
Analyse de terrain Delta du Saloum
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Fiche identification Des filières
Analyse de terrain Delta du Saloum
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Carte d’identité de la filière Maraichère
Mobilisation des entreprises dans le cluster Taille du cluster
- en nb d'entreprises potentiellement concernées
- en nb d'entreprises effectivement membres
120 96
Proportion des différentes catégories d'entreprises
% respectifs de : • 65% soit 62 MPE : • 35% soit 33 GIE :
Forme de participation des entreprises les entreprises adhèrent à la fois à titre individuel et collectif. Critère de sélection / exclusion des entreprises
Acteurs de la filière Maraîchère qui sont établis sur la même aire géographique (échelle arrondissement)
Nombre de consortium d'entreprises au sein du cluster
• nb de groupements : 50 • nb d'unités regroupées 16
Nombre de relations de sous traitance verticale
Partenaires économiques mobilisés dans le cluster Nombre de prestataires de services à la production
• nb effectivement mobilisés : 00 • nb potentiellement concernés : 02
Nombre de prestataires de services en management
• nb effectivement mobilisés : • nb potentiellement concernés :
Nombre de fournisseurs d'équipements et matériaux
• nb effectivement mobilisé • nb potentiellement concernés 02
Nombre d'institutions de financement • nb effectivement mobilisés : 03 (Cncas, Cms, Mec
delta du Saloum) • nb potentiellement concernés :
Acteurs institutionnels mobilisés dans le cluster
Nombre d'Association(s) Professionnelle(s) • nb effectivement mobilisés • nb potentiellement concernés :
Nombre de responsables de l'Université • nb effectivement mobilisés : 00 • nb potentiellement concernés :
Nombre de Centres de Recherche • nb effectivement mobilisés : 00 • nb potentiellement concernés : ISRA , ITA
Nombre d’institutions d'appui étatiques • nb effectivement mobilisés : ANCAR, SDDR, DRDR,
PAPIL • nb potentiellement concernés :
Participation des Autorités locales degré d'implication : Faible Participation des Autorités centrales degré d'implication : faible
Caractéristiques de la structure de coordination
Taille du groupe de coordination (nb totale de membres)
- dont nb de représentants du secteur privé
- nb de représentants du secteur public - nb de représentants de la société civile
Ind
Statut juridique de la structure Structure d'accueil institutionnel (directeur) Conseil rural, ANCAR Institution leader du cluster (président) Association professionnelle Mode de rémunération de la coordination Bénévolat
Forme de pérennisation de la structure Assurer la mise en place d’un cadre permanent avec un statut juridique qui se chargera d’effectuer l’animation et la coordination au niveau local
Analyse de terrain Delta du Saloum
90
Profil de l'Animateur / Coordinateur La coordination est assurée par l’ANCAR qui encadre les populations
Formation de l'animateur local à la démarche cluster
Pas d’Investissement dans la formation à l'animation de Cluster.
Démarche méthodologique de l'Animateur / Coordinateur Participative du bas vers le sommet
Spécificités géographiques et économiques
Rayon de la zone couv erte par le Cluster (en km)
25 km
Proximité des entreprises membres du Cluster
• distance moyenne entre entreprises : 10 KM • distance maximale entre entreprises : 15 KM
% d’entreprises membres localisées hors de la zone 100% des entreprises se trouvent au niveau de la zone
Espace virtuel Il n’existe pas de communication virtuelle régulière
Degré d'identité culturelle territoriale des entreprises membres Fort
Degré d'exigence des marchés ciblés
Faible au niveau des MPE mais il faut reconnaître que les ventes sont assurées par les membres au niveau du marché local et des louma et au niveau de la région
Degré de qualification des ressources humaines locales Faible
Degré de spécialisation dans les processus de production Faible
Degré de modernisation des équipements disponibles
Moyen
Caractéristiques de la démarche
Origine de l'initiative du Cluster La dynamique de regroupement des professionnels de la filière enclenchée par le PRODDEL le PAPIL et l’ANCAR
Mobilisation face à une menace externe Menace : disponibilité des terres Action : Lobbying auprès des autorités locales
Dépendance vis-à-vis des subsides publics Menace : disponibilité des terres Action : Lobbying auprès des autorités locales
Existence d'un diagnostic straté gique • oui , degré d'appropriation participative par le collectif : moyen
Existence d'une vision à long terme (Plan de Développement Stratégique) • non degré d'appropriation participative par le collectif :
Existence d'un plan d'action à court, moyen terme et long termes
• oui , degré d'appropriation participative par le collectif : moyen
Réalisations d’actions concrètes rémunératrices
un projet pilote a été réalisé ; à savoir les périmètres maraîchers au niveau des village avec le PAPIL et l’ANCAR notamment au niveau de la communauté rural de Keur Samba Gueye et Toubacouta
Cible principale des préoccupations collectives
Activités Génératrices de revenus, marchés, financement, formation, assistance technique
Orientation méthodologique générale approche bottom up (animation, participation, intégration collective)
Analyse de terrain Delta du Saloum
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Carte d’identité de la filière Pêche et produits de la Mer
Mobilisation des entreprises dans le cluster
Taille du cluster en nb d'entreprises potentiellement
concernées 100
en nb d'entreprises effectivement membres 61
Proportion des différentes catégories d'entreprises • 100% DES GIE :
Forme de participation des entreprises adhèrent à titre individuel et collectif en tant que GIE
Critère de sélection / exclusion des entreprises
Acteurs de la filière Pêche qui sont établis sur la même aire géographique (échelle arrondissement)
Nombre de consortium d'entreprises au sein du cluster
• nb de groupements : 61 • nb d'unités regroupées 4 UNION LOCALES
Nombre de relations de sous traitance verticale •
Partenaires économiques mobilisés dans le cluster
Nombre de prestataires de services à la production
• nb effectivement mobilisés : 00 • nb potentiellement concernés : 02
Nombre de prestataires de services en management
• nb effectivement mobilisés : • nb potentiellement concernés :
Nombre de fournisseurs d'équipements et matériaux
• nb effectivement mobilisé 02 • nb potentiellement concernés
Nombre d'institutions de financement • nb effectivement mobilisés : Cncas, Cms, Mec delta
du saloum, MEC NIOMBATO • nb potentiellement concernés :
Acteurs institutionnels mobilisés dans le cluster
Nombre d'Association(s) Professionnelle(s) • nb effectivement mobilisés : 01 FENAGIE /PECHE • nb potentiellement concernés :
Nombre de responsables de l'Université • nb effectivement mobilisés : • nb potentiellement concernés :
Nombre de Centres de Recherche • nb effectivement mobilisés : Centre de pêche de
Missirah • nb potentiellement concernés : ITA
Nombre d’institutions d'appui étatiques • nb effectivement mobilisés : service des pêches,
centre de pêche, projet PISA • nb potentiellement concernés :
Participation des Autorités locales degré d'implication : moyen
Participation des Autorités centrales degré d'implication : moyen
Caractéristiques de la structure de coordination
Taille du groupe de coordination (nb totale de membres) Ind
dont nb de représentants du secteur privé nb de représentants du secteur public
Analyse de terrain Delta du Saloum
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nb de représentants de la société civile Statut juridique de la structure
Structure d'accueil institutionnel (directeur) Service des pêches de toubacouta
Institution leader du cluster (président) Association professionnelle FENAGIE /PÊCHE
Mode de rémunération de la coordination Bénévolat
Forme de pérennisation de la structure Assurer la mise en place d’une structure forte avec un statut juridique qui se chargera d’effectuer l’animation et la coordination au niveau local
Profil de l'Animateur / Coordinateur La coordination est assurée par le bureau de la section au niveau local qui encadre et coordonne les activités de concert avec le service des pêches
Formation de l'animateur local à la démarche cluster
Pas d’Investissement dans la formation à l'animation de Cluster.
Démarche méthodologique de l'Animateur / Coordinateur Participative du bas vers le sommet
Spécificités géographiques et économiques Rayon de la zone couverte par le Cluster (en km)
20 km
Proximité des entreprises membres du Cluster
• distance moyenne entre entreprises : 7KM • distance maximale entre entreprises : 15 KM
% d’entreprises membres localisées hors de la zone 100% des entreprises se trouvent au niveau de la zone
Espace virtuel Il n’existe pas de communication virtuelle régulière
Degré d'identité culturelle territorial e des entreprises membres Fort presque tous de culture de pêcheurs
Degré d'exigence des marchés ciblés
il faut reconnaître que les ventes sont assurées par les membres au niveau du marché local et des louma et au niveau de la région. Certains produits sont même exportés notamment les produits séchés et les fruits de mer sont vendu au niveau du marché national (dakar) et au niveau des hôtels
Degré de qualification des ressources humaines locales
Moyen cependant la plupart ont reçu des formations techniques dans le domaine de la production et la transformation
Degré de spécialisation dans les processus de production
Moyen. Cependant on note une organisation au niveau de la filière avec d’une part les pêcheurs, les mareyeurs et les transformatrices qui sont essentiellement des femmes
Degré de modernisation des équipements disponibles
Moyen avec un centre de transformation artisanal à Soucouta Mais aussi un centre moderne à Missirah
Caractéristiques de la démarche
Origine de l'initiative du Cluster La dynamique de regroupement des professionnels de la filière enclenchée par les professionnels et le service technique de l’Etat
Mobilisation face à une menace externe Menace : disponibilité des ressources Action : recherche de financement pour les équipements ; Protection des aires de pêches, recherche de marché
Dépendance vis-à-vis des subsides publics Menace : Action :
Existence d'un diagnostic stratégique • oui , degré d'appropriation participative par le collectif : moyen
Analyse de terrain Delta du Saloum
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Existence d'une vis ion à long terme (Plan de Développement Stratégique)
• oui degré d'appropriation participative par le collectif
Existence d'un plan d'action à court, moyen terme et long termes
• oui , degré d'appropriation participative par le collectif : moyen
Réalisations d’actions concrètes rémunératrices
un projet est entrain ‘être réalisé avec l’appui de la FAO et de la coopération Italienne qui appui les 4 unions locales de pêche de la zone de Toubacouta, mais également le centre de transformation de Soucouta et le production d’huitres et de coques avec le projet Wula Nafaa
Cible principale des préoccupations collectives
Activités Génératrices de revenus, marchés, financement, formation, assistance technique
Orientation méthodologique générale approche bottom up (animation, participation, intégration collective)
Carte d’identité de la filière tourisme et artisana t d’art
Mobilisation des entreprises dans le cluster
Taille du cluster en nb d'entreprises potentiellement
concernées 100
en nb d'entreprises effectivement membres 61
Proportion des différentes catégories d'entreprises • Uniquement des entreprises individuelles:
Forme de participation des entreprises adhèrent à titre individuel Critère de sélection / exclusion des entreprises
Acteurs Du secteur du tourisme et de l’artisanat d’art du delta du Saloum
Nombre de consortium d'entreprises au sein du cluster
• nb de groupements : 62 • nb d'unités regroupées 02
Nombre de relations de sous traitance verticale
Partenaires économiques mobilisés dans le cluster Nombre de prestataires de services à la production
• nb effectivement mobilisés : 00 • nb potentiellement concernés : 04
Nombre de prestataires de services en management
• nb effectivement mobilisés : • nb potentiellement concernés : 02
Nombre de fournisseurs d'équipements et matériaux
• nb effectivement mobilisé • nb potentiellement concernés
Nombre d'institutions de financement • nb effectivement mobilisés : • nb potentiellement concernés :
Acteurs institutionnels mobilisés dans le cluster
Nombre d'Association(s) Professionnelle(s) • nb effectivement mobilisés : 01 syndicat d’initiative
du tourisme • nb potentiellement concernés :
Nombre de responsables de l'Université • nb effectivement mobilisés : • nb potentiellement concernés :
Nombre de Centres de Recherche • nb effectivement mobilisés : • nb potentiellement concernés :
Nombre d’institutions d'appui étatiques • nb effectivement mobilisés : inspection régional du
tourisme, ANPT, SAPCO • nb potentiellement concernés :
Participation des Autorités locales degré d'implication : moyen Participation des Autorités centrales degré d'implication : moyen
Caractéristiques de la structure de coordination
Analyse de terrain Delta du Saloum
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Taille du groupe de coordination (nb totale de membres) Un bureau de 7 membres
dont nb de représentants du secteur privé Tous du secteur privé nb de représentants du secteur public
nb de représentants de la société civile Statut juridique de la structure Association Structure d'accueil institutionnel (directeur) Inspection du tourisme
Institution leader du cluster (président) Association professionnelle syndicat d’initiative du tourisme
Mode de rémunération de la coordination Bénévolat
Forme de pérennisation de la structure Assurer la mise en place d’un Secrétariat forte avec un statut juridique qui se chargera d’effectuer l’animation et la coordination des activités
Profil de l'Animateur / Coordinateur La coordination est assurée par le bureau qui encadre et coordonne les activités
Formation de l'animateur local à la démarche cluster
Pas d’Investissement dans la formation à l'animation de Cluster.
Démarche méthodologique de l'Animateur / Coordinateur Participative du bas vers le sommet
Spécificités géographiques et économiques Rayon de la zone couverte par le Clu ster (en km)
25 km
Proximité des entreprises membres du Cluster
• distance moyenne entre entreprises : 15KM • distance maximale entre entreprises : 25 KM
% d’entreprises membres localisées hors de la zone
80% entreprises se trouvent dans l’hôtellerie 20% dans l’artisanat d’art notamment la sculpture, la vent d’objets d’art, la cordonnerie
Espace virtuel Degré d'identité culturelle territoriale des entreprises membres Faible
Degré d'exigence des marchés ciblés
il faut reconnaître que les ventes sont assurées par les membres au niveau du marché local et des louma et au niveau de la région. Certains produits sont même exportés notamment les produits séchés et les fruits de mer sont vendu au niveau du marché national (dakar) et au niveau des hôtels
Degré de qualification des ressources humaines locales
Moyen. certain ont reçu des formations techniques dans le domaine de la qualité
Degré de spécialisation dans les processus de production Moyen.
Degré de modernisation des équipements disponibles Fort
Caractéristiques de la démarche
Origine de l'initiative du Cluster La dynamique de regroupement des professionnels de la filière enclenchée par les professionnels et le service technique de l’Etat
Mobilisation face à une menace externe Menace : Action :
Dépendance vis-à-vis des subsides publics Menace : Action :
Existence d'un diagnostic stratégique • oui , • degré d'appropriation participative par le collectif :
moyen Existence d'une vision à long terme (Plan de Développement Stratégique)
• oui, degré d'appropriation participative par le collectif :
Analyse de terrain Delta du Saloum
95
Existence d'un plan d'action à court, moyen terme et long termes
• oui , degré d'appropriation participative par le collectif : moyen
Réalisations d’actions concrètes rémunératrices
Cible principale des préoccupations collectives financement, formation, assistance technique
Orientation méthodologique générale approche bottom up (animation, participation, intégration collective)
Carte d’identité de la filière Anacarde
Mobilisation des entreprises dans le cluster
Taille du cluster en nb d'entreprises potentiellement
concernées 50
en nb d'entreprises effectivement membres 35
Proportion des différentes catégories d'entreprises • 100% DES GIE
Forme de participation des entreprises adhèrent à titre individuel et collectif en tant que GIE Critère de sélection / exclusion des entreprises
Acteurs de la filière Pêche qui sont établis sur la même aire géographique (échelle arrondissement)
Nombre de consortium d'entreprises au sein du cluster
• nb de groupements : 35GIE • nb d'unités regroupées 2 Fédérations (producteurs et
transformateurs) Nombre de relations de sous traitance verticale
Partenaires économiques mobilisés dans le cluster Nombre de prestataires de services à la production
• nb effectivement mobilisés : 00 • nb potentiellement concernés :
Nombre de prestataires de services en management
• nb effectivement mobilisés : • nb potentiellement concernés :
Nombre de fournisseurs d'équipements et matériaux
• nb effectivement mobilisé • nb potentiellement concernés
Nombre d'institutions de financement • nb effectivement mobilisés : Mec UNACOIS, PDIF • nb potentiellement concernés :
Acteurs institutionnels mobilisés dans le cluster
Nombre d'Association(s) Professionnelle(s) • nb effectivement mobilisés : 02 Fédération des
producteurs et la fédération des transformateurs • nb potentiellement concernés :
Nombre de responsables de l'Université • nb effectivement mobilisés : • nb potentiellement concernés :
Nombre de Centres de Recherche • nb effectivement mobilisés : • nb potentiellement concernés : ITA ISRA
Nombre d’institutions d'appui étatiques • nb effectivement mobilisés : EAUX ET FORET, PDIF USAID / Croissance Economique, PGIES
Participation des Autorités locales degré d'implication : moyen Participation des Autorités centrales degré d'implication : moyen
Caractéristiques de la structure de coordination Taille du groupe de coordination (nb totale de membres) Ind
dont nb de représentants du secteur privé nb de représentants du secteur public
nb de représentants de la société civile Statut juridique de la structure
Analyse de terrain Delta du Saloum
96
Structure d'accueil institutionnel (directeur) Service Eaux et forêt
Institution leader du cluster (président) fédération des producteurs et des transformateurs
Mode de rémunération de la coordination Bénévolat
Forme de pérennisation de la structure Assurer la mise en place d’une structure forte avec un statut juridique qui se chargera d’effectuer l’animation et la coordination au niveau local
Profil de l'Animateur / Coordinateur La coordination est assurée par le bureau de la fédération avec l’appui du PDIF et du service des eaux et forêt
Formation de l'animateur local à la démarche cluster
Pas d’Investissement dans la formation à l'animation de Cluster.
Démarche méthodologique de l'Animateur / Coordinateur Participative du bas vers le sommet
Spécificités géographiques et économiques
Rayon de la zone couverte par le Cluster (en km) 25 km
Proximité des entreprises membres du Cluster
• distance moyenne entre entreprises : 10KM • distance maximale entre entreprises : 25 KM
% d’entreprises membres localisées hors de la zone 100% des entreprises se trouvent au niveau de la zone
Espace virtuel
Il n’existe pas de communication virtuelle régulière
Degré d'identité culturelle territoriale des entreprises membres Fort presque tous de culture de pêcheurs
Degré d'exigence des marchés ciblés
Moyen. il faut reconnaître que les ventes sont assurées par les membres au niveau du marché local et des louma et au niveau de la région. Cependant une partie de la production est collectée par des commerçants particuliers qui la revendent à des exportateurs. Pour les produits transformés ils sont vendus au niveau local des louma mais également au niveau du marché régional et même national. cependant le caractère artisanal ne permet pas de répondre à certains marchés très exigents en terme de qualités
Degré de qualification des ressources humaines locales
Moyen cependant la plupart ont reçu des formations techniques dans le domaine de la production et la transformation
Degré de spécialisation dans les processus de production
Moyen. Cependant on note une organisation au niveau de la filière avec d’une part les producteurs et les transformatrices qui sont essentiellement des femmes.
Degré de modernisation des équipements disponibles
Faible car la transformation est encore à l’état artisanal malgré la présence d’unité de transformation semi moderne à santamba et à Dassilamé
Caractéristiques de la démarche
Origine de l'initiative du Cluster La dynamique de regroupement des professionnels de la filière enclenchée par les professionnels et le PDIF
Mobilisation face à une menace externe
Menace : disponibilité des ressources et des terres pour les plantations, divagation des animaux Action : recherche de financement pour les équipements ; lobbying pour l’accès la terre , Protection des plantations, recherche de marché
Dépendance vis-à-vis des subsides publics Menace :
Analyse de terrain Delta du Saloum
97
Action :
Existence d'un diagnostic stratégique • oui , degré d'appropriation participative par le collectif : moyen
Existence d'une vision à long terme (Plan de Développement Stratégique)
• oui, degré d'appropriation participative par le collectif :
Existence d'un plan d'action à court, moyen terme et long termes
• oui , degré d'appropriation participative par le collectif : moyen
Réalisations d’actions concrètes rémunératrices
un projet est entrain ‘être réalisé avec l’appui du PDIF pour la construction d’un magasin de stockage pour les producteurs et d’un fonds pour la collecte, mais également la mise en place d’une unité de transformation semi moderne.
Cible principale des préoccupations collectives
Activités Génératrices de revenus, marchés, financement, formation, assistance technique
Orientation méthodologique générale approche bottom up (animation, participation, intégration collective)
Analyse de terrain Delta du Saloum
98
Fiche d’identification des acteurs
du secteur privé local
Analyse de terrain Delta du Saloum
99
N° Nom OP Localisation Nom
Personne Morale
Date de création
N° Récépissé
N° Compte Nombre de
membres Partenaires Activités Principales
Activités Secondaires
1 GIE Jeunes de Ndoumboudji Ndoumboudji Papa Seydou
DIANKO 08/07/2003 SN-FTK-2003-C-415
01306 CMS Karang
9 17 ANCAR CLCOP Agriculture Apiculture Prestation Service
2 GIE Sant Yalla Ndoumboudji Mame Gor SYLLA 05/08/2001 460 / C Néant 2 11 CLCOP Embouche Prestation service
3 GIE Keur Djaraaf
Santamba Fatou DIAKHAM
13/03/2004 SN- FTK- 2004-C- 154
Néant 3 3 ANCAR CLCOP Transformation noix cajou
Commerce produits divers
4 GIE Diambar Dassilamé Socé
Khalipha DIOUF 08/02/2004 SN - FTK -
2004-C-069 Néant 5 9 PGIES Production et transformation produits
Commerce produits divers
5 GIE Fankanta Dassilamé Socé
Saly SENGHOR
24/12/2002 SN-FTK-2003-C-0013
Néant 54 ANCAR CLCOP Agriculture, Maraîchage
Transformation noix et commerce
6 GIE Saroudia Saroudia Kouly TOURE 09/02/2004 SN-FTK- 2004- C-070
Néant 19 2 PGIES, CLCOP Production et transformation produits
Commerce produits divers
7 GIE Tessito Dassilamé Socé
Fatou SENGHOR
08/05/1997 114 / C 1529 CMS Karang
45 PGIES, ANCAR, CLCOP
Production et transformation produits
Commerce produits divers
8 GIE And Jeef Némabding Guima NDOUR 24/07/2003
SN-FTK-2003-C-622 Néant 30 ANCAR CLCOP
Production et transformation produits
Commerce produits divers
9 GIE des Femmes de Samé
Samé Sibaly FALL 21/06/2002 334 / C 1219 CMS Karang 40
ANCAR CLCOP PGIES
Production et transformation produits
Commerce produits divers
10 GIE Weli Médina
Médina Santhie Mady DIALLO 24/07/2003
SN-FTK-2003-C-621 Néant 32 ANCAR CLCOP Agriculture
Commerce produits divers
11 GIE Développement de Taïba
Taïba Tidiane KANE 24/12/2002 754 / C Néant 148 ANCAR CLCOP PGIES
Production et transformation produits
Commerce produits divers
12 GIE Dimba Guimma Kaffo
Firdaosi Mariama CAMARA
24/06/2001 380 / C Néant 45 ANCAR CLCOP Agriculture, Maraîchage
Commerce produits divers
13 Groupement femmes de Dielomon
Dielmon Fatou MANE en 1980 informel 2780 CMS Sokone 75 Néant Maraîchage Commerce
produits divers
14 GIE Bas Saloum Toubanding Moussa
DOUMBOUYA 04/02/1995 285 / C NON 17 52 ANCAR CLCOP Maraîchage Commerce produits divers
15 GIE Dioubo Némanding Binta MANE 06/05/1999 192 / C NON 67 PGIES Production et transformation produits
Commerce produits divers
16 GIE Dioubo Némanding Doudou 14/02/2004 SN-FTK- 3897 CMS 9 7 PGIES Production et Commerce
Analyse de terrain Delta du Saloum
100
DIATTA 2004-C-071 Sokone transformation produits
produits divers
17 GIE Groupe Sopi
Taïba Cheikh SARR 02/02/2005 SN - FTK - 2005-C- 135
524 CMS Sokone
15 2 ANCAR Maraîchage Reboisement
18 GIE Bandiagara Bandiagara Kermokho
TRAORE 23/03/2006 SN-FTK-2006-C-171 NON 12 4 PGIES
Production et transformation produits
Reboisement Maraîchage
19 GIE Garab Bii Dassilamé Socé
Kermokho TRAORE 01/07/2003
SN-FTK- 2003- C-377 NON 8 Néant Embouche
Apiculture Prestation Service
20 GIE Bok Ligueye
Aïdara Adama FALL 01/02/1999 97 / C NON 4 35 PGIES Agriculture Transformation noix et commerce
21 GIE Kambeng Aïdara Sira FALL 29/04/2003 SN-FTK- 2003- C-332 NON 35 PGIES
Production et transformation produits
Commerce produits divers
22 GIE Tessito Boutilimit Khady SENGHOR
16/11/2004 SN-FTK-2004-C-707
NON 44 UICN PGIES Production et transformation produits
Commerce produits divers
23 GIE Boutilimit Boutilimit Yahya SARR 26/03/2006 SN-FTK-2006-C-172
NON 25 19 PGIES Production et transformation produits
Commerce produits divers
24 GIE Karang Taba Karang Taba
Fatou SENGHOR en 2005
voir président NON 45 PGIES
Production et transformation produits
Commerce produits divers
25 GIE Mbolo Moy Dolé Sandy Coly
Mamadou THIAM 29/03/2001 241 / C
3198 CMS Sokone 36 UICN JICA Apiculture
Apiculture, Prestation Service, pêche
26 GIE Mboga Yiif Sandy Coly Maguette SARR 11/08/1997 194 / C 889 CMS
Sokone 85 UICN, CMS, Armée Française, FENAGIE-Pêche
Prestation de service, Maraîchage Petit Commerce
27 GIE Ndef Leng Sandy Coly Fatou DIALLO 10/10/2000 111 / C NON 33
UICN, FENAGIE-Pêche
Transformation produits halieutiques Petit Commerce
28 GIE Takku ligueye
Santhie Béra Bassirou LY 28/04/2003 SN-FTK-2003-C-228
40 5 Ancar, CLCOP, Caritas GIPD
Maraîchage, Grandes cultures
Prestation de services, petit commerce
29 GIE Takku ligueye Batamar
Ibrahina KEBE 29/04/2003
SN-FTK-2003-C-227
3414 CMS Sokone 40
Ancar, CLCOP, Caritas GIPD
Maraîchage, Grandes cultures
Prestation de services, petit commerce
30 GIE Dioubo Batamar Fatou DIANKHA 28/04/2003
SN-FTK-2003-C-226
3257 CMS Sokone 50
Ancar, CLCOP, Caritas GIPD
Maraîchage, Grandes cultures
Prestation de services, petit commerce
31 GIE Déggo Diaglé Moustapha DIAHAM 12/12/2002 753 / C 3242 CMS
Sokone 35 15 CLCOP, UGAN Maraîchage, Grandes cultures
Prestation de services, petit commerce
32 GIE Mbook Diom Diaglé Ibrahima
NIANG 20/12/2000 755 / C 3333 CMS Sokone 40 27 Néant Maraîchage, Grandes
cultures
Prestation de services, petit commerce
Analyse de terrain Delta du Saloum
101
33 GIE Déggo Diambang Awa DIOUF 21/08/2000 416 / C 3291 CMS Sokone
60
ANCAR, CLCOP, JICA, UGAN, ASPRODEB, ACDEV
Maraîchage, Grandes cultures,Tranformation PH
Prestation de services, petit commerce
34 GIE Dioubo Badoudou Mariama SARR 26/09/2000 643 / C Néant 65
UGAN, Projet Mangrove
Maraîchage, Grandes cultures
Prestation de services, petit commerce
35 GIE ASROP Diaglé Ibrahima TINE 31/10/2000 2303 08178 CMS KL
1 6
Caritas, Ancar, Clcop, Fondation Jean Paul 2 Vallée d'Aoste
Maraîchage, Grandes cultures, Arboriculture
Embouche, Aviculture
36 GIE Taïba Taïba Souadou SARR 14/08/2005
SN-FTK-2005-C-683
1852 CMS Karang 43 CONAF
Maraîchage, Transformation Noix de cajou
Petit Commerce
37 GIE Jeef Jel Némanding EL Hadji DIATTA 24/04/2003
SN-FTK-2003-C-304
1270 CMS Karang 3 3
PGIES, APROFES Commerce Elevage
38 GIE Tessito Keur Aliou Gueye
Ibrahina SAKHO 26/10/1994 168 / C 750 CMS
Sokone 6 7 ANCAR CLCOP Maraîchage, Grandes cultures, Arboriculture
Petit Commerce, élevage
39 GIE Dioubo Keur Aliou Gueye
Babou NDIAYE 20/12/2002 1034 / C
3839 CMS Sokone 120 ANCAR, CLCOP
Grandes cultures, Maraîchage
Petit commerce, Reboisement
40 GIE Jant Bi Keur Aliou Gueye
Mariama LOUM
17/09/2001 547 / C 3344 CMS Sokone
27 20 ANCAR, CLCOP, ASPRODEB, GIPD, CIFOP
Grandes cultures, Maraîchage
Apiculture, Petit commerce, Reboisement
41 GIE Guediawaye
Médina Sangako
Diahiratou SARR
3202 CMS Sokone
15 JICA, Promer Transformation des produits halieutiques
Petit commerce
42 GIE Kogne bu leer
Médina Sangako Fatou SARR 46
PROMER, FENAGIE
Transformation des produits halieutiques
Petit commerce, Boulangerie
43 GIE Agro-Pastoral
Médina Sangako
Gueye FALL 28/01/1999 74 / C 3934 CMS Sokone
7 20 PAPEL CLCOP ANCAR UICN
Agriculture Apiculture Commerce
44 GIE Fédération Apicole du Niombato
Médina Sangako Gueye FALL en 2005 voir
président 3785 CMS Sokone 12 OP UICN Apiculture Commercialisation
45 Groupement des femmes de Léona
Médina Sangako Fatou DIAME En 1992 informel Néant 37 CMS Transformation des
produits halieutiques Petit Commerce
46 GPF Dioubo Médina Sangako
Ramatoulaye SARR En 1992 voir
président 1402 CMS Sokone 35 Prestation de Services Petit Commerce
47 GIE Coumba Sac
Dassilamé Serère
Sata LOUM 20/06/2001 331 / C 145 GEC Missirah
30 ANCAR, CLCOP, DRDR, JICA
Riziculture, Maraîchage
Petit Commerce
48 GIE Développement de Sippo
Sippo Khardiatou DOUMBOUYA
24/12/2002 757 / C 3811 CMS Sokone
8 7 CMS Agriculture Petit Commerce
49 GIE Mboga Yiif Sangako Rocky SARR 18/09/1999 411 / C 1275 CMS Sokone
30 ANCAR, JICA, PROMER, CLCOP
Exploitation sel, Transformation Produits Halieutiques
Petit Commerce
50 GIE Mbogue Sangako Babacar 20/01/2001 118 / C 1611 CMS 59 UICN, JICA, Apiculture, Reboisement,
Analyse de terrain Delta du Saloum
102
yaye DIOUF Sokone PROMER Ostréiculture Petit commerce
51 GIE MAS Toubacouta Adama SENGHOR
05/01/1997 178 / C 3253 CMS Sokone
3
MAS, PROMER, ASPRODEB, ANCAR Amis Belge
Apiculture
52 GIE Japalet Beykat Toubacouta Abdou DIOUF 27/08/2001 495 / C
3425 CMS Sokone 57
SONACOS, ASPRODEB, ANCAR
Agriculture Commerce produits divers
53 GIE des Animateurs
Toubacouta Abdoulaye POUYE
21/07/2003 SN-FTK-2003-C-419
3759 CMS Sokone
1 6 CR Animation, élaboration requêtes
Embouche, Aviculture
54 GIE Diamalaye Toubacouta Ousmane SYLLA 10/01/1990 SN-FTK-
2005-C-263 413 CMS Sokone 7 21 Néant Lutte Prestation
services
55
GIE Promotion de l'Artisant et des Travaux d'intérêt Publics
Toubacouta Ousmane COR
11/09/2000 452 / C Néant 11 Néant Meunuiserie bois Commerce
56 GIE Mbela gorum
Dassilamé Sérere
Khar SARR 29/03/2003 SN-FTK-2003-C-180
Néant 45 ANCAR, JICA, FEM, CLCOP, ACDEV
Maraîchage, Apiculture
Petit commerce
57 GIE Mbogotaane
Dassilamé Sérere
Sekhou DIOUF 05/12/2000 644 / C Néant 25 10 ANCAR, JICA,
CLCOP Maraîchage, Apiculture Petit commerce
58 GIE Iyoon Ndef Leng Néma Bah Abdoulaye
DIENG 23/01/1992 10-374 3813 CMS Sokone 83 3
ANCAR, ASPRODEB, CLCOP
Maraîchage, Riziculture Petit commerce
59 GIE Chantier Hydro Agricole Néma Bah Daouda
SENGHOR 05/07/2000 351 / C Néant 9 ANCAR, ASPRODEB,JICA, CLCOP
Maraîchage, Grandes cultures Petit commerce
60 GIE Gniack Djirnoh Néma Bah Fatou SARR 17/11/2004 SN-FTK-
2004-C-712 Néant 83 3 UICN Maraîchage Commerce produits divers
60 GIE Nanor des femmes
Néma Bah Khady FAYE 06/01/2005 SN-FTK-2004-C-042
Néant 17 SAPAD Maraîchage Commerce produits divers
62 GIE Mboga Yiif Néma Bah Awa DIATTA 02/12/2001 709 / C Néant 50 Néant Maraîchage Commerce produits divers
63 GIE Mixte de Bagadadji Bagadadji Asoumana
DEMBA 24/01/2000 012 / C Néant 25 10 UICN Maraîchage
Collecte et Transformation produits halieutiques
64 GIE Mboga Yiif Soucouta Ndéye Yandé NDAO 28/06/1998 209 / C 3861 CMS
Sokone 50
UICN,FENAGIE, PROMER, FEM, FAO, PP3, ASPRODEB, CLCOP, ANCAR
Collecte et Transformation des produits halieutiques
Commerce produits divers, Reboisement
65 GIE Ostréicole Soucouta Ibrahina DIAME 18/08/1987 5457
1184 CMS Sokone 45 JICA
Cueillette et élevage d'huitres Commercialisation
66 GIE Union Soucouta Ibrahina 20/03/2000 142 / C 1392 CMS 7 GIE dans 4 FENAGIE, Pêche, commerce
Analyse de terrain Delta du Saloum
103
Locele des Groupements de Toubacouta
DIAME Sokone, 155 MECNIOM
Villages ASPRODEB, CLCOP, ANCAR
Transformation des produits halieutiques
67 GIE Sant Yalla Missirah Bintou DIAME 03/07/1994 172 / B 3396 CMS Sokone 15 UICN, FENAGIE,
CMP Transformation produits halieutiques Commerce
68 GIE Fas Diom Missirah Sibaly SENE 15/02/1994 173 / B 111 GEC Missirah
15 UICN, FENAGIE, CMP
Transformation produits halieutiques
Commerce
69 GIE Disso Femmes de Missirah
Missirah Fatou SARR 20/04/2003 SN-FTK-2003-C-232
115 GEC Missirah
15 CLCOP, UICN, FENAGIE, CMP, WAAME
Transformation produits halieutiques
Commerce, Apiculture
70 GIE Ibra Niass Missirah Sira MANE 23/11/1995 441 / C 3392 CMS Sokone
15 CLCOP, UICN, FENAGIE, CMP
Transformation produits halieutiques
Commerce, Maraîchage, Riziculture
71 GIE And Jeef Missirah Maïmouna DIOUF 23/11/1995 440 / C
113 GEC Missirah 15
CLCOP, UICN, FENAGIE, CMP
Transformation produits halieutiques
Maraîchage, Riziculture, Commerce
72 GIE Fodé Senghor Missirah Ara MANE 19/06/1989 7532 / C
3400 CMS Sokone 15
CLCOP, UICN, FENAGIE, CMP
Transformation produits halieutiques
Maraîchage, Riziculture, Commerce
73 GIE Mbarakolong Missirah Astou NDOUR 01/01/1999 304 /C Néant 15 CLCOP, UICN,
FENAGIE, CMP Transformation produits halieutiques
Maraîchage, Riziculture, Commerce
74 GIE Tessito Missirah Maye DIENG 31/12/1998 324 / C 114 GEC Missirah 15
CLCOP, UICN, FENAGIE, CMP, WAAME
Transformation produits halieutiques
Maraîchage, Riziculture, Commerce
75 GIE Niokano Missirah Amy NDOUR 05/01/1999 303 / C Néant 15 CLCOP, UICN, FENAGIE, CMP
Transformation produits halieutiques
Maraîchage, Riziculture, Commerce
76 GIE Tessito Mareyeur Missirah Alassane
MBODJI 25/11/1998 325 / C Néant 15 CLCOP, UICN, FENAGIE, CMP Mareyage Commerce
77 GIE/ GPF de Missirah Missirah
Aminata NDIAYE 30/12/2002 705 / C 15
UICN, FENAGIE, CMP, GEC, PGIES
Transformation produits halieutiques Commerce
78 GIE Union Locale Missirah Bassine
MANE 21/08/1997 042 / C 116 GEC Missirah 10 GIE
UICN, FENAGIE, CMP, GEC, PGIES
Transformation produits halieutiques Commerce
79 GIE Gouye Gui Missirah Fatou GUING 26/11/2003 SN-FTK-2003-C-492 Néant 9 CLCOP Maraîchage
Commerce, Transformation PH
80 ASC Mbaracolong Missirah Mamadou
NDOUR En 1986 038 / GRF Néant Ressortisants, UICN Sport Lutte, prestation
de service
81 GIE Bila Kolong Missirah
Maîmouna MBODJI 16/02/2000 118 / C Néant 15
UICN, FENAGIE, CMP
Transformation produits halieutiques
Maraîchage, Riziculture, Commerce
82 GIE Femmes de Missirah Missirah
Aminata KANE 10/06/1987 5369 / C
108 GEC Missirah 15
UICN, FENAGIE, CMP
Transformation produits halieutiques
Maraîchage, Riziculture,
Analyse de terrain Delta du Saloum
104
Commerce
83 Association Baria de Bany Bany Kémo DIAME 10/12/1997 026 GRF Néant 10 20 Ressortisants Lutte
Prestation de service
84 Groupement Mbfinda Koolong
Bany Bintou DIAME 10/02/1987 informel 1689 CMS Sokone
120 MDS Maraîchage, Riziculture
Prestation de service
85 ADENAM Néma Bah Ndéne SARR 12/05/1999 0033 GRF Néant 50 100 UICN Prestation service Pêche, embouche
86 Groupement des femmes de Sabouya
Sabouya Fanta BADIANE
En 1998 informel Néant 35 Néant Maraîchage Petit Commerce
87 Groupement d’hommes de Sabouya
Sabouya Doudou SENGHOR
en 1987 informel Néant 45 Néant Maraîchage Petit Commerce
88 GIE Kembou SAN-SANG Missirah
Ibrahima SARR 14/12/2005
SN-FTK-2005-C-889
285 GEC Missirah 4
PGIES, PNDS, WWF, Projet Mangrove
Ecotourisme Environnement
89 GIE GEC de Missirah
Missirah Maïmouna DIOUF
en 2001 3951 / C GEC Missirah
OP de la Zone
ADPS Crédit Néant
Analyse de terrain Delta du Saloum
105
N° Nom de l’OP Types d’OP (SV, GIE,
GPF, Autres à préciser
Nombre de membres
Date de création
Activité (s) principale (s) Zone
d’intervention (villages)
Responsable
Hommes Femmes Total
01 Mimi Mimi YANG ASC 100 50 150 10-04-01 Agriculture Coular Sarakholé
Modou KANTE Tel : 77 443 50 37
02 KAMBEN GIE 16 14 30 19-05-01 Petit commerce Coular Socé Sydi MANE Tel : 77 516 75 73 / 33 948 46 57
03 KOULARMEO GPF - 106 106 10-04-08 Maraîchage Coular Socé Khady NDIAYE Tel : 77 226 40 67
04 Section villageoise SV 105 04 109 22-05-06 Agriculture Coular Socé Adama KANDJI Tel : 77 223 28 09
05 GPF Santhie Bodiang GPF - 34 34 Maraîchage Santhie Bodiang Fanta KEÏTA Tel : 77 536 89 78
06 TTESSITO ASC 60 40 100 22-01-03 Commerce Coular Socé Famara Kagny Tel : 77 726 15 63
07 Allah TINTOU GIE 12 12 13-05-99 Agriculture Coular Socé Sidy KAGNY Tel : 77 781 96 00
08 Baye Younouss DEEME
GIE 17 2 19 03-05-05 Agriculture Ndiaye Counda Mamadou DIOP Tel : 77 795 11 04
09 Section villageoise SV 50 150 200 22-05-06 Agriculture Ndiaye Counda Samba NDIAYE Tel : 77 378 05 81
10 Niilah GIE 30 30 31-01-01 Maraîchage Coular Socé Aïsatou DIADAMA Tel : ……………
11 Wakiloo GIE 30 30 17-05-01 Maraîchage Coular Socé Madame CISSOKHO
12 GIE 22 22 12-03-05 Agriculture K . Bakar Santhie
Fana Niawar Tel : 77 361 62 ...
13 GIE K . …… GUEYE GIE 24 24 12-03-05 Agriculture K . Katim GUEYE
Mariama ………. Tel : 77 222 22 30
14 GIE thiarène Santhie GIE 16 2 18 20-04-98 Agriculture Thiarène Santhie
Babacar ………... Tel : ……………
15 GPF de Thiarène Santhie GPF 16 16 29-06-08 Maraîchage
Thiarène Santhie
Adama DIOP Tel : ……………
16 GPF NDramé Ibra GFP 78 78 14-07-2000 Petit commerce Ndramé Ibra Khady SAKHO Tel : 77 653 44 66
Analyse de terrain Delta du Saloum
106
17 Section villageoise SV 26 5 31 22-05-06 Agriculture Thiarène Ibra Ibou DIOP
18 Section villageoise SV 22-05-06 Agriculture Thiarène Badou Babacar ……….. Tel : 77 220 44 78
19 Section villageoise SV 22-05-06 Agriculture ………………. Socé
Lamine SENGHOR Tel : 77 242 98 19
20 Section villageoise SV 22-05-06 Agriculture K . Bakar Santhie
Ibra GUEYE Tel : 77 361 62 08
21 GIE Sope Sadiakeur GIE 07 07 01-12-06 Petit Commerce K . Bakar DIAW Fatou NDIAYE Tel : 77 142 79 91
22 ASC Kani Gui ASC 100 50 150 22-02-03 Agriculture embauche Bamba ….. Thiakho
Abdourahmane …….. Tel : 77 204 07 88
23 GIE Dioubo GIE 15 15 05-11-02 Petit commerce Bamba DalahThiakho
Satou DIAWARA Tel : 77 226 01 17
24 Takku Leegay GIE 34 34 28-03-05 Maraîchage Ndiayène Santang
Khady Cissé Tel : ……………
25 Book Diom GIE 17 17 05-04-05 Petit commerce K . Babou Coumba
Fatou CISSE Tel : …………..
26 GIE K . Baka DIAW GIE 40 20 60 02-02-90 Agriculture K . Baka DIAW Tamsir Fané Tel : 77 243 96 46
27 GIE Sopanté GIE 28 28 25-03-05 Maraîchage Bamba Dalah Konteyenne
Kany Konté Tel : 77 162 72 35
28 ASC Sant Yalla ASC 35 45 80 25-11-02 Embauche K . Baka DIAW Ousseynou ……... Tel : …………
29 Diappo GIE 25 25 01-09-2000 Commerce K . Saloum Diané
Mansour NDIAYE Tel : 77 538 51 73
30 Book Dioubo GIE 31 31 02-02-96 Agriculture Ndiayènne Santang
Demba Bousso Tel : 77 649 77 56
31 GIE de K. Babou Coumba
GIE 10 10 11-03-98 Elevage K . Babou Coumba
…………………. Tel : 77 570 55 74
32 GIE de K Babou Coumba
GIE Agriculture K. Babou Coumba
Babacar Cissé Tel : …………….
33 Section villageoise SV 150 92 242 22-05-06 Agriculture Bamba Dalah Thiakho
Abdourahmane ……… Tel : 77 204 07 88
34 Section villageoise SV 22-05-06 Agriculture K . Babou Coumba
Alassane Cissétel : Tel : 77 204 28 07
Analyse de terrain Delta du Saloum
107
35 GIE Coular Sarakholé
GIE 43 43 27-05-98 Commerce et Elevage Coular Sarakholé
Tidiane Kébé Tel : 77 501 05 97
36 GIE and JEEF GIE 5 5 10-05-99 Commerce Santhie Ndramé Aladji Bocar …… Tel : 77 454 67 75
37 GIE Balafa GIE 60 60 Commerce et maraîchage
Baria Socé Kéba Sow Tel : 77 268 54 77
38 GIE Keur Lahine Sokhna
GIE 24 8 32 20-04-98 Agriculture K . Lahine Sokhna
Djim Sylla Tel : 77 560 99 16
39 ASC Keur Lahine Sokhna
ASC
42 42 05-06-2000 Agriculture commerce K . Lahine Sokhna
Lahine Cissé Tel : 77 242 50 53
40 And Liggey GIE 13 2 15 05-06-2000 Agriculture commerce K . Lahine Sokhna
Ousseynou …… Tel : 77 576 74 19
41 And Dindi Ndol GIE 15 15 07-11-2002 Petit commerce K . Lahine Sokhna
Anta Cissé Tel : 77 576 74 19
42 GIE Booku Diom GIE 6 6 06-01-2005 Commerce K . Macoumba Souna
Diarra Touré Tel : 77 566 30 …
43 JAPOO LIGEY GIE 15 15 07-11-2002 Petit commerce K . Lahine Sokhna
Khady Dieng Tel : 77 434 83 58
44 Section villageoise SV 170 130 300 22-05-06 Agriculture K . Lahine Sokhna
…….. Gaye Tel : 77 434 83 58
45 ASC Keur Macoumba ASC 33 7 40 12-11-02 Agriculture K . Aladji Macoumba
El Mamath Touré Tel : 77 434 05 53
46 Baool Xool GPF 40 40 06-09-04 Commerce K . Mandiaye Fatim
Magath Touré Tel : 77 262 78 42
47 Section villageoise SV 300 150 450 22-05-06 Agriculture K . Macoumba Souna
Birane Touré Tel : 77 504 90 34
48 Section villageoise SV 22-05-06 Agriculture K . Mandiaye Fatim
Ousmane Dieng Tel : 77 543 18 37
49 GIE K . Macoumba GIE 27 27 29-03-98 Agriculture commerce K . Macoumba Souna
Lamine ……….. Tel : 77 438 73 03
50 And Jeef Cheikhou Touré
GIE 7 7 21-11-05 Agriculture commerce K . Macoumba Souna
Birane Touré Tel : 77 504 90 34
51 GIe Keur Mariane GIE 18 18 21-05-90 Agriculture Keur Mariane Cheikh Camara Tel : 77 650 43 45
52 GIE Agro-Pastoral GIE 35 Agriculture K . Thierno Ngalane
Alassane Diaw Tel : ……………
Analyse de terrain Delta du Saloum
108
53 Association Sant Yalla
AS 24 26 50 26-01-05 Petit commerce K . Thierno Ngalane
Alassane Diaw Tel : ……………
54 Takku Liggey GIE 13 4 17 12-04-06 Agriculture Bamba Dalah Konteyenne
Ousmane Konté Tel : 77 565 38 47
55 GIE K . Babou Coumba
GIE 5 5 06-06-2000 Agro-Pastorale K . Babou Coumba
Tidiane Touré Tel : 77 554 03 68
56 GIE k . Babou Coumba
GIE 1 1 07-01-98 Commerce K . Babou Coumba
Tamsir Cissé Tel : 77 533 65 58
57 GIE Sant Yalla GIE 10 10 14-06-2000 Agro-pastorale Bamba Dalah Thiakho
El Hdji GUEYE Tel : ………….
58 Association Arabisants AS 30 30 02-04-97 Enseignement K . Baka DIAW
Ndongo DIAW Tel : 77 422 21 24
59 Niombato I
Central d’achat 15 26-09-99 Agriculture commerce Ndiayène Fodé Mamadou Loum Tel : 77 579 78 04
60 Saloum Niombato Central d’achat 13 30-03-2000
Achat et distribution d’engrais – semences - …….. matériel agricol
K . Saloum Diané
Ousmane …….. Tel : ……….. …
61 Taw Fekh GIE 13 1 14 20-06-99 Activités économiques et sociales
Keur Saloum Diané
Ousmane Tel : 77 …………
62 Production végétale GIE 17 17 10-02-98 Agriculture Keur Sérigne Korka
Souleymane …….. Tel : 77 …………
63 GIE K . Saloum Diané
GIE 10 10 07-02-98 Agriculture commerce K . Saloum Diané
Amath ………. Tel : 77 411 39 66
64 Taku Liggey k . s Diané
GIE 19 19 12-03-05 Commerce agriculture K . Saloum Diané
Néné Thiaw Tel: 77 150 83 98
65 GIE NDiaye NDiaye GIE 18 2 20 11-02-98 Production végétale Ndiaye ndiaye Babou Cissé Tel: 77 302 06 40
66 GPF k . Saloum Diané
GPF 44 44 21-05-06 Commerce peinture – couture
K . Saloum Diané
Néné Thiaw Tel: 77 150 83 98
67 GIe Tackoul Liguéye GIE 10 - 10 13-06-2000 Agro-pastorale Keur Mandiaye
Cheikhou Gueye Tel :
68 ASC Keur Thierno Ngalane
ASC 16-03-2008 -Agriculture -commerce
K. Thierno Ngalane
El Hadji Ndiaye Tel :
69 ASC Ndiaye Ndiaye ASC 30 Ndiaye Youssoupha
Analyse de terrain Delta du Saloum
109
Ndiaye Ndiaye Tel :
70 GIE Book Suxaliséne
GIE 20 - 20 04-02-1998 Agriculture Elevage Reboisement comerce
Kerré Mamath Touré Tel :
71 ASC diakarloo ASC K. Saloum Diané
Aliou ……..
72 GPF Kamben GPF 04-05-2008 ……….. Mariama Séne Tel :
73 ASC Jamono Kerré ASC 27-04-2004 Kerré El Hadji Cissé Tel :
74 GIE K.Mody Salla GIE 5 - 5 13-06-2000 -Agriculture -Commerce K. Mody Salla
Kéba Malick Tel :
75 GIE K. Serigne Bamba
GIE 30 07-04-1992 -Agriculture -Commerce
K. Serigne Bamba
Kéba Mané Tel : 77 408 09 02
76 GIE de Baria GIE 27 - 27 28-01-1999 -Agriculture -Elevage -Commerce
…………….. Bourama Diadama Tel :
77 ASC Ndiayéne Sodé
ASC 25 40 65 10-05-2004 -Agriculture -Commerce
Ndiayéne Fodé Cheikhou Ndiaye Tel :
78 GIe Ndiayéne Momath
GIe 5 - 5 15-06-2000 Activité agro-pastorale Ndiayéne Momath …..
Aly Dyba Tel :
79 Section villageoise SV 22-05-2006 Agriculture K. Babou Ndity Moussa Diallo Tel :
80 SV Ndiayéne Fodé SV 22-05-2006 Agriculture Ndiayéne Fodé Tamsir Ndiaye
81 SV Keur Amdallah SV 22-05-2006 Agriculture Keur Andallah Abdoulaye …….. Tel :
82 SV Keur Serigne Bamba
SV 22-05-2006 Agriculture Keur Serigne Bamba
Tel :
83 SV …………….. SV 22-05-2006 Agriculture Keur ……….. ……………… Tel :
84 GPF Ndiayéne Fodé
GPF - 75 75 22-07-1993 Agriculture Commerce
Ndiayéne Fodé Fatou Ndiaye
85 GIE de Mboro GIE - - 7 07-04-2005 Commerce Elevage Agriculture
K. Saloum Diané
Khady Ndao Tel :
86 GIE Keur Macoumba
GIE 2 3 5 18-08-2004 Agriculture Keur Macoumba Momath ……… Tel :
Analyse de terrain Delta du Saloum
110
87 GIE K. Momath Diaw
GIE 70 - 70 20-04-1989 Agriculture K. Momath Diaw Cheikh ……… Tel :
88 GPF K. M. Diaw GPF - - 150 28-06-2004 -Commerce -Agriculture
K. Momath Diaw Fana Cissé
89 GPF K. Macoumba GPF 26-12-2004 -Commerce -Agriculture
Keur Macoumaba
Fana Thioye
90 GIE K. S. Diané GIE 13 - 13 09-04-1990 Agro-pastorale Keur Saloum Diané
Barham Diop Tel :
91 ASC K. Andallah ASC 25 10 35 20-04-2000 Agriculture Keur Andallah Moussa Touré Tel:
92 GIE Deggo K. L. K……………
GIE 10 - 10 07-06-2000 Agriculture Commerce
K ………… Bouba Cissé Tel :
93 GIE Book Ligguéye GIE 8 3 11 02-03-2000 -Commerce -Embauche -Agriculture
K. Serigne Korka
Moussa Thiam Tel :
94 GPF Mboro II GPF 04-11-2003 Commerce Keur Saloum Diané
Ouly diop Tel :
95 ASC Raam Daan ASC 50 30 80 06-12-2000 -Commerce -Embauche -Agriculture
Keur Saloum Diané
Mamadou ………. Tel :
96 GIE Book Pasteef GIE - 7 7 06-01-2005 Commerce Elevage
Keur Saloum Diané
Khady Ndiaye Tel:
97 Foyer des jeunes Association - - 25 17-12-2004 K. Saloum Diané Commerce Agriculture Culture
Ousmane Sy
98 ASC Andallah ASC 45 35 80 25-11-2002 Agriculture K. Andallah willane
Adama Fall Tel: 77 233 16 78
99 ASC Manko ASC 34 30 64 10-02-2005 Agriculture K. Serigne Korka
Amath ………… Tel: 77 366 09 70
100 And Book Dolé GIE 11 1 12 19-05-2000 Agro-pastorale Ndiaye Ndiaye Mamadou ……. Tel: 77 368 65 84
101 Production Végétale
GIE 9 2 11 21-04-1997 Agriculture K. Sény Gueye II
Omar Gueye Tel: 77 313 36 64
102 GPF K. Momath Diaw
GPF - 36 36 24-06-2007 Commerce Agriculture
K.Serigne Korka Souna Gueye Tel: 77 368 09 70
Analyse de terrain Delta du Saloum
111
103 GPF K. Momath Diaw
GPF - 60 60 28-06-2004 Commerce Agriculture
K. Momath Diaw Fatou Dramé Tel :
104 Section Villageoise SV 70 28 98 22-03-2006 Agriculture K.S.Korka K. Momath Diaw
Moussa Ngom Tel :
105 Section Villageoise SV 74 30 104 22-03-2006 Agriculture K. Sény Gueye II
Momath Seck Tel : 77 401 05 87
106 Section Villageoise SV 22-03-2006 Agriculture K.Saloum Diané Mamadou T . ….. Tel : 77 466 70 91
107 Section Villageoise SV Ndiaye Ndiaye
El Hadji Touré Tel :
108 ASC Jaapo ASC 35 50 85 03-12-2000 Agriculture Sport - Culture
K. Momath Diaw
Boubacar Sakho Tel : 77 618 09 40
Analyse de terrain Delta du Saloum
112
Analyse de terrain Delta du Saloum
113
Données primaires Delta du Saloum
Analyse de terrain Delta du Saloum
114
Tableau de synthèse des données primaires de la rég ion du Delta du Saloum :
Dénomination Effectif Taux Observations Généralités
Communes 0
Communauté Rurale 4 Toubacouta; Nioro A. Tall, Keur Samba Gueye, Keur Saloum Diané
Nbre de village 195 Villages 51 Toubacouta, 61Nioro A Tall, 45 Keur samba Guèye, 37 Keur Saloum Diané
Nbre de fonctionnaires
Nbre d'agents de projet 5 La plupart des agents sont non résidents,
Population 111990 Population estimée en 2007
Part de population Jeune de moins de 30 ans
65%
Chômage Près de 80% des jeunes sont au chômage
Sous emploi
Part de la population féminine 52% Les femmes constituent plus de la moitié de la population
Education
Nbre de Lycée 0 Les élèves vont au lycée de la commune de Sokone
Nbre de CEM 6
Nbre d'Ecole Primaire 109
Effectif Population scolarisé 14828
Taux alphabétisation 28%
Sante
Nbre de Poste de Santé 12 5 CR Toubacouta; 2 CR Nioro A Tall; 02 CR Keur Saloum Diané, 02 CR Keur Samba Guèye
Nbre de case de Santé 66
Nbre d'infirmiers 12
Nbre de matrones
Taux de prévalence SIDA 0,90% Taux qui pourrait évoluer du fait du tourisme qui se développe
Nbre de SIDAEN déclarés
Economie
Centre de Pêche 1 Centre de pêche de Missira. Il existe le service des pêches de Missira qui couvre Toubacouta
Nbre de Pirogues 430
Nbre de marchés hebdomadaires 3 Touba Mouride; Touba Ndiaye, Keur Saloum Diané
Nbre de campement plus de 20 Et sites privés de vacance
Il y'a un foisonnement anarchique de campements et faute de personnel le service du tourisme pas à mesure de donner des
Analyse de terrain Delta du Saloum
115
informations exacte
Nbre d'Hôtel 2
Circuits touristiques Amp Banboug, parc national du delta du Saloum), île aux oiseaux, les amacoquilliers
Projets/Programmes présents 12
UICN, WULA NAFA/USAID, PGIES, PAPIL, PRODDEL, AJE, GIRMAC, PROGERT, projet pêche FAO, PDIF, PAGEMAS ACTION AID SENEGAL
Activités économiques
maraîchage, l'agriculture, la pêche, l'élevage, la cueillette de produits forestiers, le tourisme, l'extraction des coquillages
Ce sont les principales activités. Au niveau de l'agriculture on retrouve les plantations notamment l’anacarde, Pour la pêche ce sont plus les activités de cueillette et de transformation des produits halieutiques
Productions locales mil, sorgho, mais, arachide, riz, Niébé, noix d'anacarde, produits maraîchers.
Information et Communication
Nbre de radios communautaires 1 CMC De Soukouta
Réseaux internet 1 ADSL
Réseaux tel portable 3 ORANGE, TIGO, EXPRESSO
Réseaux
TV captés RTS, 2STV, WALF TV, RDV,CANAL INFO,
Les chaînes comme Canal +, TV5 et autres chaîne étrangères sont captées par des antennes paraboliques
Infrastructure
Routes Goudronnées 1 National 5
Routes non Goudronnées 3 Toubacouta -Missira Toubacouta - Keur Saloum Diané, Karang - Sirma
Villages non accessible par la voiture
près de 40% des villages
La plupart Insulaires, les autres villages sont difficilement accessible en hivernage faute de routes praticables
Ménage accédant à l'eau potable 60% 08 Forages fonctionnels
Ménage accédant à l'électricité 45% Réseau SENELEC et ASER
Système d'assainissement NEANT