rapport d'activité 2012

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Madagascar Construction et Partage

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Page 1: Rapport d'activité 2012

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Page 2: Rapport d'activité 2012

 Maison Saint Nom de JésusCentre Culturel Adolphe RAZAFINTSALAMABP 1200 - FIANARANTSOA 301

A tous nos bienfaiteurs,

« Taom-pahasoavana hoanay ny taona 2012 !» (2012 est une année de grâce pour nous ! ). Voilà le cri de joie issu de nos pauvres enfants bénéficiaires de vos aides financières, à travers les braves jeunes français appartenant à l’association « Madagascar, construction et partage ».

Grâce à votre générosité, nos enfants peuvent actuellement étudier dans des salles de classes dignes, ce qui n’était pas le cas auparavant où les salles étaient dans un état lamentable, sans tables-bancs ni tableaux noirs, vu le contexte sociopolitique et économique grave que traverse notre pays.

Votre geste de générosité est pour nous un signe de l’amour divin. Vous nous avez donné l’espoir et le courage de progresser pour faire face aux défis que présente le contexte où nous sommes entrain de vivre.

Représentant des parents de ces pauvres enfants, je tiens vous adresser notre sincère reconnaissance. Que le Bon Dieu bénisse et protège votre famille !

Veuillez recevoir, chers bienfaiteurs, les prières reconnaissantes de notre communauté éducative de nos écoles de brousse reparties dans 3 villages : Nanjakana, Antananarivokely, Andranovelona.

Misaotra betsaka (Merci beaucoup !)

Fianarantsoa, 23 novembre 2012

Père Jean-Simon RATSIMBAZAFY SJ

Tel : +261 33 14 042 61 / Email : [email protected]

 

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ETAT DES LIEUX DE L’EDUCATION A MADAGASCAR

L’éducation : un droit fondamental de l’enfant

Tout le monde a le droit de recevoir une éducation. Le droit à l’éducation est un droit fondamental de l’homme, indispensable à l’exercice de tous les autres droits de l’homme. Il promeut la liberté individuelle et l’autonomisation et apporte des bénéfices importants en matière de développement.

Il y a déjà plus de 20 ans, en 1989, l’Etat malgache a ratifié la Convention internationale de l’enfant de l’ONU qui reconnait le droit de l’enfant à l’éducation et l’accès obligatoire pour tous à l’enseignement primaire.

Cependant le système éducatif malgache est lourdement affecté par la situation économique du pays ainsi que par les catastrophes naturelles. Les parents ont du mal à financer la scolarisation de leurs enfants, le budget de l’éducation nationale est faible, ce qui affecte l’environnement scolaire et donc la qualité de l’éducation.

Les freins à l’éducation primaire à Madagascar

De nombreux enfants à Madagascar sont privés du droit à l’éducation pour différentes raisons:

parce qu’il manque d’infrastructures scolaires dans leur villages ou aux alentours parce qu’ils sont obligés de travailler parce que leur famille n’a pas les moyens de financer leurs études

Manque d’infrastructures.

Souvent les enfants travaillent durs dans les champs pour aider le foyer familial. La “Brousse” est la campagne de Madagascar où vivent 80% de la population. La principale activité dans cette région est agricole mais la production reste faible et les prix des produits soumis aux aléas des cours mondiaux et aux caprices du climat.

Les frais de scolarité empêchent de nombreux enfants d’accéder à l'éducation.Madagascar est un des pays les plus pauvres au monde, situé au 135e rang sur 169. 70% des habitants vivent au dessous du seuil de pauvreté. Qu'il s’agisse de participations «volontaires», de frais d'inscription ou de frais d'examen, les frais de scolarités représentent une charge particulièrement lourde pour les enfants issus de familles pauvres, et plus spécifiquement pour les enfants en Brousse.

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NOTRE ENGAGEMENT

Depuis près de 10 ans, l’Association Madagascar Construction et Partage s’engage à améliorer l’éducation à Madagascar se fondant sur deux piliers :

- LA CONSTRUCTION

Chaque année l’Association initie et suit la construction de deux à trois chantiers de construction ou de réparation d’infrastructures scolaires en Brousse malgache.

Depuis 2007, l’Association centralise son action dans la région de Anjozorobe à 50 km au nord de Antananarivo afin d’améliorer le suivi de son activité sur le terrain.

- LE PARTAGE :

Nous sommes convaincus qu’un des moteurs nécessaires au développement des villages de brousse est de faire vivre l’espoir de ses habitants.

Nos bénévoles français qui s’engagent chaque année à partager pendant plusieurs semaines la vie quotidienne sein même des villages où ont lieu les constructions représentent un gage indispensable à notre mission.

Enfin notre association attache une attention particulière à la prise de responsabilité de ses bénévoles dans la mise en œuvre de leurs projets.. Elle souhaite permettre à des jeunes tout juste sortis du lycée de vivre une expérience inoubliable de partage et d’ouverture vers les autres.

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L’HISTORIQUE DE NOS ACTIONS DEPUIS 2003

Actions 2003 :Construction d’une école catholique à Andoharano (90 kmd’Ambositra).

Actions 2006 : Reportage sur support vidéo sur les activités de la Maison d’Enfance de l’association Mamabé à Farafangana (au Sud de Madagascar).

Actions 2007 : Construction d’une canalisation pour l’approvisionnement en eau potable du village d’Andoharano.Plantation d’un verger/potager et construction d’un enclos pour celui-ci.

Actions 2008 : Réhabilitation de salles de classes et d’un terrain de sport à Maevatanana dans le nord de Madagascar.

Actions 2009 : Rénovation de deux salles de l’école Saint Pierre de la ville de Miandrivazo.Reconstruction de l’école Saint Stanislas à Anjohy (détruite par un cyclone).Construction de deux écoles de village dans le district de Camp Robin (Nord deFianarantsoa).

Actions 2010 : Construction de 25 lave-mains et 10 douches à Ambiatibe. Construction d’un terrain de basket avec grille de protection pour les élèves de l’école du village dans le village d’Ankazondandy.Reconstruction de l’école Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, démolie par les cyclones à Ambohimanatrika : Construction de 4 grandes salles de classe

Actions 2011 : Réhabilitation des salles de classe de l’école primaire de Antananinandro

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TROIS NOUVEAUX PROJETS EN 2012

Chantier 1   : Agrandissement de l’école du village d’Andranovelona

Chantier 2   : Construction d’une école dans le village de Nananjakana

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Chantier   3: Construction d’une école primaire dans le village de Brousse d’Andrananavokely

 

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3 !

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BILAN FINANCIER ACTIVITE 2012 : DETAILS

Dépenses du chantier 1   : Agrandir l’école primaire du village d’Andranovelona

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Dépenses du chantier 2   : Construction d’une école à Nanjakana

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Dépenses du chantier 3   : Construction d’une école dans le village d’Antananarivokely

Dépenses du Dépenses chantier 4   : Réhabilitation de l’adduction d’eau du village d’Andranovelona (suivi projets 2011)

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Dépenses pour l’accueil des 2 groupes de bénévoles

Divers   : matériel de chantier

Dépenses gestion de l’Association Madagascar Construction et Partage

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BILAN FINANCIER ACTIVITE 2012 : RESUME

LES BENEVOLES RACONTENT LEUR VOYAGE !

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Les deux groupes de bénévoles que nous formions sont partis à Madagascar afin de participer aux chantiers que nous avons aidé à financer. Nous avons été encadrés par le père Jean-Simon Ratsimbazafy sj (notre correspondant sur place) et d’autres membres de la communauté jésuite du centre Arrupe situé à Antananarive. Nous étions quinze jeunes venant pour la plupart du lycée Franklin- Saint Louis de Gonzague et répartis en deux groupes : l’un à Andranovelona et l’autre à Antananarivokely.

Sept d’entre nous ont été envoyés dans le village d’Andranovelona, situé à 40km d’Antananarive sur les hauts plateaux. Nous logions dans un dispensaire aux côtés d’une famille malgache : madame Lili et ses enfants Fabio et Karina avec qui nous nous sommes beaucoup liés. Les neufs autres jeunes de notre groupe ont passé trois semaines au village d’Antananarivokely, situé à 1h30 de voiture d’Antananarive. Ceux-ci logeaient dans une maison située au sein du village, prêtée par une villageoise. Mme Séraphine, institutrice dans un village voisin, ainsi que ses enfants se sont particulièrement occupés de leur accueil au sein du village.

Nous avons ainsi participé à quatre chantiers sur lesquels nous travaillions en général le matin à partir de 8h30. A Andranovelona, l’un était destiné à agrandir l’école primaire construite par les précédents bénévoles et l’autre consistait à creuser des canalisations entre le village et la source d’eau afin d’améliorer l’approvisionnement en eau potable. Le groupe d’Antananarivokely était chargé de construire une école primaire dans le village. En outre, nous avions désigné des chefs de chantier, Jean Lesage-Moretti et Sebastian Petit chargés de vérifier quotidiennement l’état d’avancement des chantiers et les livraisons de matériel. A la fin de notre séjour, nous avons pu voir les constructions quasiment abouties pour certaines. Enfin, nous avons visité le chantier du village de Nanjakana où nous n’avons malheureusement pas pu rester car l’accès y était difficile. Il s’agissait de la réhabilitation d’une école, c’est-à-dire du ravalement des murs, de la pose d’un sol, du renouvellement des charpentes…Les parents d’élèves nous ont présenté l’état d’avancement des travaux qui devraient être achevés d’ici juillet 2013.

A Andranovelona comme à Antananarivokely nos après-midi étaient consacrés à des activités avec les enfants du village.

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Ils étaient en général une trentaine par jour et leur moyenne d’âge allait de 2 à 15 ans. Très peu d’entre eux parlaient français mais nous avons communiqué

par des gestes et grâce à l’aide de Karina qui fut notre interprète au village

d’Andranovelona. Nous avons ainsi organisé des jeux de ballons, un tournoi de football, des

séances de coloriage, des chorégraphies… Par ailleurs, le groupe d’Antananarivokely avait réparti les enfants en trois

groupes, selon leurs âges, et leur donnaient quotidiennement des cours de français.

L’accueil qui nous a été réservé était particulièrement touchant : malgré la barrière de la langue, le contact ne fût pas difficile à établir car tous les jeunes se montraient réellement bienveillants et affectueux envers nous.

Nous avons donc été particulièrement intégrés dans la vie de nos villages respectifs. Nous participions aux messes du dimanche qui étaient suivies d’un verre autour d’une table avec le comité du chantier et les représentants du centre Arrupe. Nous avons ainsi fait de nombreuses rencontres telles que le docteur Zoé qui venait souvent nous voir, la famille Ranaivomanana avec qui nous avons passé une journée à la mer ou encore Madame Jeanne qui nous a invité plusieurs fois chez elle.

Notre voyage fût ponctué de plusieurs excursions. D’abord la journée au bord de la mer grâce à la famille Ranaivomanana qui s’est chargée du transport et a

accueilli tout notre groupe dans sa maison à Antananarive. Nous avons également passé une journée dans la capitale pour participer à une émission de radio animée par le docteur Zoé sur la chaîne Radio Don Bosco. Nous y avons décrit notre expérience et nous avons répondu aux questions qui nous arrivaient directement pas SMS de la part des auditeurs. Ceci fût suivi de la visite de l’usine Pilatex, spécialisée dans le roulottage et l’assemblage des produits Hermès (foulards et cravates notamment). Cette visite fût organisée avec l’aide de

Patrick Bonnefond (directeur général de Holding Textile Hermès), Yolande Sagot et Christian Alart (fondateurs de

Pilatex). Nous avons ainsi pu constater le travail précis et minutieux des ouvriers ainsi que le projet social de ses fondateurs :

l’un des objectifs de l’entreprise est l’amélioration de la condition de ses

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employées par l’élévation du niveau d’éducation, l’accès aux soins (présence d’un dispensaire et de médecins sur le site de travail), une alimentation correcte, un salaire élevé et une épargne destinée à l’éducation des enfants.

Toutes ces expériences ainsi que notre vie au village ont été particulièrement enrichissantes. Elles nous ont donné l’impression d’établir de véritables liens avec la population et ont énormément profité à chacun d’entre nous.

TEMOIGNAGES

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« Ce voyage m'a permis d'ouvrir les yeux sur un monde et sur des personnes que je ne connaissais pas. Ce voyage n'était pas seulement un voyage humanitaire, c'était un voyage humain, et c'est cela qui en fait une expérience inoubliable. » Sebastian Petit

« La générosité et l'accueil des Malgaches ont rendu cette expérience d'autant plus inoubliable. Une image qui me marquera longtemps est le sourire et la bonne humeur de tous ces enfants » Quitterie Ballu

« Bien que défavorisés, les Malgaches nous ont montré ce que signifiait l'hospitalité, et cela m'a extrêmement touché. Nous nous sommes sentis partie intégrante du village, bien aidés par la joie de vivre des enfants. C'est pour cela que les images dont je me souviendrai longtemps sont celle des jeux avec ceux-ci. » Paul Etheimer

« Ce séjour m'a fait comprendre pleinement le sens du mot "humanitaire". Plus qu'un service à sens unique, c'est un véritable partage que nous avons expérimenté avec la population malgache. On compare trop souvent l'humanitaire à un sacrifice alors qu'en réalité c'est bien plus que ça. Nous avons sans aucun doute reçu bien plus des malgaches que ce que nous leur avons donné. » Martin Lapointe

« Ce séjour à Madagascar m'a permis de découvrir de nombreuses choses à a fois sur les

relations avec les autres mais aussi sur moi même. Les Malgaches sont des personnes exceptionnelles, très accueillantes et bienveillantes et je pense qu'ils m'ont apporté une joie de vivre et des valeurs que

j'essaye de conserver au mieux. Ce séjour marque la fin de nos années de lycée et je crois que nous

sommes tous prêts à rentrer dans le monde adulte un peu plus attentifs aux autres. » Camille Piat

« Ce séjour à Madagascar m’a permis de découvrir une culture que je ne connaissais pas jusqu’à maintenant. Les Malgaches ont été très accueillants et ont su nous mettre à l’aise dès les premiers jours grâce à leur enthousiasme, leur soif de d’apprendre et leur bienveillance vis à vis de notre groupe. Je me souviendrai toujours des sourires des enfants :

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ils étaient toujours contents malgré leurs conditions de vie. Cette expérience a donc été très bénéfique pour chacun d’entre nous. » Maylis Pecoux

« Ce voyage m'a permis de découvrir un pays que je ne connaissais pas et la coopération avec les malgaches m'a fait rencontrer des personnes dont je retiendrai en particulier leur joie de vivre. Nous avons également vécu dans des conditions de vie qui s'apparentaient aux leurs ce qui m'a ouvert les yeux sur le niveau de pauvreté et les avantages dont nous profitons quotidiennement en France. » Marie de Vesinne

« Ce voyage à Madagascar fut une expérience humaine inoubliable pleine de rencontres et de moments uniques. Ce voyage m’a non seulement permis d’apporter une aide à des personnes qui en avait besoin, mais m’a aussi ouvert les yeux sur une autre face du monde que je ne connaissais pas. » Constance Cossé

"Madagascar… Quand j’y repense, de multiples souvenirs me reviennent à l’esprit. Je revois, par exemple, notre arrivée à Tana, la capitale du pays, que nous traversâmes pour nous rendre au village où nous allions passer presque un mois. Là apparurent mes premières émotions. Tout, absolument tout, était différent : le ciel, les odeurs, les visages, la végétation, les habitats. Aussi, je revois les enfants du village qui, à notre arrivée, semblèrent aussi heureux que nous l’étions alors. Je repense aussi à nos journées passées là-bas. Le matin, nous aidions du mieux que nous pouvions les ouvriers sur le chantier. L’après-midi nous passions du temps avec les enfants. Même si les journées s’articulaient de la même façon, chaque jour fut pour moi une nouvelle expérience. Chaque instant, je le dégustais, les yeux grands ouverts, comme ils n’avaient jamais été. Par ailleurs, quand je me remémore ce voyage, je pense systématiquement à madame Lili et ses deux enfants, famille malgache chez qui nous logions et avec qui j’ai noué des liens forts, mais aussi au père Jean Simon qui nous a accueillis à bras ouverts et sans qui ce voyage n’aurait pu être possible. Pour toutes ces raisons, je me suis fait la promesse qu’un jour je retournerai à Madagascar." Camille Bourhis

« Il est vrai que nous avions quelques appréhensions sur le voyage, en ce qui concernait notre contact avec les enfants notamment. Comment nouer des liens avec une telle différence de culture et la barrière de la langue ? Cependant l’accueil qui nous a été réservé et tout ce que nous avons reçu pendant ces trois semaines ont fait de ce séjour une agréable surprise. Nous

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garderons le souvenir d’une expérience enrichissante grâce à laquelle nous avons pu nouer des liens forts malgré tout. » Anna Ginesty

"A peine arrivés à Madagascar, toutes les appréhensions que nous pouvions avoir en partant en ce qui concerne notre relation avec la population locale, notamment les enfants qui ne parlent presque pas français, s'envolèrent. Des sourires, des "tonga soa" (bienvenue) et tant d'autres petites attentions nous mirent immédiatement à l'aise avec tout le village. L'accueil malgache est parfaitement inoubliable! Sur le chantier, n'ayant pas école à cette période de l'année, les enfants jouaient à nous aider, en portant parfois une brique, mettant une main sur la brouette, remplissant des jerrican d'eau pour le ciment.

Quant au chantier des canalisations, nous nous sentions bien faibles à côté

des femmes et des hommes du village, souvent bien plus

âgés que nous, bêchant bien plus vite et bien plus longtemps. Nous avions la motivation vaillante de la jeunesse, eux avaient l'expérience sage et la force qui nous manquaient! Mais, c'est tous ensemble que nous avancions et, même si nous n'avons pas vu la fin des travaux, nous savons que ce projet essentiel est maintenant fini et est utile à tout le monde dans le village! Pourtant, c'est aux cotés des enfants, l'après midi, que je me sentais la plus utile! Balle aux prisonniers, chants, foot, basket, cordes à sauter, dessins et tant d'autres jeux qui sont aujourd'hui des souvenirs merveilleux pour moi et, je l'espère, pour eux aussi. Au bout de quelques jours nous connaissions déjà certains prénoms et, les plus petits ayant déjà pris la lourde responsabilité de nous rendre moins ignorants, nous connaissions le strict minimum de la langue malgache! Je garde de ce voyage le souvenir de moments uniques partagés avec les malgaches, de sourires joyeux malgré la pauvreté évidente, de rire, de chants, de visages, que je n'oublierai jamais. J'espère leur avoir apporté autant qu’eux m'ont apporté. Avec un peu d'orgueil sans doute, j'espère que les enfants (et les adultes!), eux aussi, se souviendront de notre passage. Ce qui est certain c'est qu'ils ne pourront oublier l'aide incontestable de l'association "Madagascar, Construction et Partage". C'est sans hésiter que je retournerai un jour à Madagascar, dans ce pays à l'accueil si chaleureux!" Anne-Clémence Goubin

"Amour, Partage, Gaieté, Plaisir, Découverte, Travail, ce voyage m'a rempli de bonté. Je ne sais comment mettre sur le papier tant de bons souvenirs, de rencontres qui m'ont permis une redécouverte de moi-même. Aujourd'hui je suis transformé et rien que pour ça je veux dire merci. Merci" Alexandre Altmayer

« Ce qui m'a le plus marqué dans ce voyage avant l'aide que nous avons pu apporter, c'est la réaction des Malgaches qui nous ont accueillis immédiatement comme membres de leur communauté. » Simon Castres Saint Martin

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«  Partir

loin? Partager? Aider et se faire aider? Une bonne dose d'aventure? Vous voulez sûrement parler de Madagascar! Je pense qu’aucun de nous ne s’attendait à ça, cependant la réalité était la. C'est à bras ouverts que nous accueillis les malgaches et c'est une larme à l œil que nous les avons quitté. Mais nous ne leur avons pas dit au revoir mais à bientôt. Madagascar 2013? 2014 ?2015? Pourquoi pas! » Jean Lesage-Moretti

« Ce séjour à Madagascar pour une œuvre humanitaire est une expérience que j'ai beaucoup appréciée et qui me semble intéressante d'un point de vue humain. Si l'occasion se représentait je serais heureux de recommencer. » Emile d’Allens

 

LE MOT DE LA PRESIDENTE MERCI !

Grâce à votre générosité et au dynamisme des nombreux bénévoles qui participent aux projets d'été l'association est fière de fêter ses dix ans en 2013. Plus de 150 jeunes de 17 à 25 ans ont participé à la construction et à la rénovation d'une quinzaine d'infrastructures scolaires, sportives et d'accès à l'hygiène.

En cet anniversaire nous fêtons aussi 10 ans d'amitié avec notre parrain le père Jean-SimonRatsimbazafy sj. Nous souhaitons le remercier de nous a fait découvrir son pays et permis de

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mener à bien l'ensemble de ces projets, ainsi que la fondation OMCFAA et le père Nicolas Pesle sj. qui nous parrainent. Finalement, le lycée Franklin- Saint Louis de Gonzague, dont sont issus la grande majorité des jeunes bénévoles, a été un soutien essentiel dans la réussite de l'organisation des projets. Il nous a surtout donné l'envie d'entreprendre et d'aller à la rencontre de l'autre. Nombreux sont les bénévoles de l'association qui sont retournés à Madagascar ou ont entrepris d'autres projets dans d'autres pays.

Au nom de tous les bénévoles, je vous remercie de votre soutien et de votre confiance !

COMMENT NOUS AIDER ?

Vous êtes une entreprise ou un particulier, soumis à l’impôt :

Afin de bénéficier de la déductibilité de votre don sur votre impôt, vous pouvez nous faire parvenir votre don par chèque bancaire à l’ordre de « OMCFAA » qui nous reverse directement les fonds, ou effectuer un virement bancaire.

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Veuillez bien préciser sur le chèque que vous souhaitez faire un don à l’association Madagascar Construction et Partage (MCP). Un reçu fiscal correspondant vous sera délivré par la poste dans les plus brefs délais, merci de bien préciser le nom et l’adresse du destinataire du reçu.

RELEVE D'IDENTITE BANCAIRE (CIC Paris Bac) – pour les dons d’entreprises exclusivement –

- Code Banque : 30066

- Code guichet : 10041

- Numéro de Compte : 10560202

- Clé RIB : 73

IBAN : FR76 3006 6100 4100 0105 6020 273 BIC : CMCIFRPP

Tous les chèques sont à adresser à l’adresse suivante :Mademoiselle Agathe Postif Association Madagascar Construction et Partage au 39 rue Vital 75116 Paris.

Vous êtes une association ou une fondation, non imposable :

Vous pouvez nous faire parvenir par la poste à l’adresse ci‐dessus votre don par chèque à l’ordre de « Association Madagascar Construction et Partage » ou par virement bancaire sur le compte suivant :

RELEVE D'IDENTITE BANCAIRE (LCL Paris Anjou) – pour les dons d’associations exclusivement

– Code Banque: 30002

– Code guichet: 419

– Numéro de Compte: 9585E

– Clé RIB : 01

IBAN: FR34 3000 2004 1900 0000 8595 E01 BIC : CRLYFRPP

BORDEREAU DE DON

Association Madagascar: Construction et Partage Chez Agathe Postif au au 39 rue Vital 75116.

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Statut du donateur : Particulier ‐‐ Association ‐‐ Entreprise (rayer les mentions inutiles)

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