rapport d'activit corevih lr 2010 v.finale · 2017. 2. 24. · rapport d'activité 2010 d'apporter...
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RAPPORT D'ACTIVITE
2010
du COREVIH-LR
Comité de COordination REgionale de lutte contre
l'infection par le VIH - Languedoc Roussillon
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Les mots des
Président et vice-Président
Comme en 2009, l'année 2010 a été florissante en textes réglementaires, avis ou recommandations
directement liés au VIH ou plus généralement à la santé des personnes vivant sur le territoire français. Nul
doute que nous sommes en pleins bouleversements et que notre rôle au sein des COREVIHs, devrais-je dire
notre force, est de participer et de contribuer le mieux possible, aux débats et décisions impactant les
conditions de vie et de soins des personnes vivant avec le VIH. La lecture du cinquième plan national de
lutte contre le VIH/SIDA 2010-2014 nous rappelle la méthodologie à adopter pour se faire entendre : un
contexte, un objectif (si possible chiffré), des propositions de mesures et d'actions. Puisque il est demandé
aux nouvelles ARS de s'approprier ce plan et de décliner les orientations et stratégies nationales en
fonction des données épidémiologiques locales dans les schémas régionaux, nous tâcherons dans ce
rapport d'activité 2010 d'apporter des éléments de réponse et des recommandations qui ressortent des
travaux des commissions et ateliers du COREVIH-LR.
J'en retiens la nécessité complexe de prendre en compte l'ensemble des aspects (épidémiologie,
problématique médico-socio-psychologique, réforme de l'organisation de la santé) tout en développant
une approche populationnelle, le tout dans une démarche participative.
Notre COREVIH a beaucoup travaillé, tous nous avons résisté à l'essoufflement et au découragement, nous
avons partagé quelques temps forts comme la diffusion de notre premier numéro du "ruban de l'info VIH
en Languedoc-Roussillon" sur le dépistage et la rencontre régionale et les ateliers du COREVIH-LR organisés
à Béziers avec succès.
Je remercie l'ensemble des intervenants et permanents pour avoir contribué à ce bilan que je considère
riche d'enseignements , de propositions et de recommandations. J'exprimerais pour finir le vœu, partagé
par beaucoup, que la fin de cette année 2011 voit se constituer un prochain Comité engagé et motivé pour
valoriser et poursuivre le travail engagé.
Jacques REYNES, Président
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C’est long ! C’est difficile de vivre avec le virus du sida ! Surtout depuis avril 1985, surtout quand ça vous tombe dessus, même si alors vous êtes deux. Qu’après plus de vingt ans de combat acharné vous êtes désormais seul avec de nombreux amis en moins. Mais c’est aussi inespéré d’être encore là… et, à quelques épisodes près, dans une forme relativement bonne, l’âge venant !
Une personne nouvellement contaminée ne vivra pas cette pathologie de la même façon puisque désormais des traitements efficaces (pour le plus grand nombre seulement, ne l’oublions pas quand même !), existent, grâce aux progrès de la recherche et de la pharmacologie. Grâce également à l’augmentation des connaissances du corps médical sur la pathologie, l’espérance de vie des personnes contaminées, malades ou non, pour autant qu’elles connaissent leur statut sérologique, sera identique à celle de la population générale.
Alors, pourquoi suis-je quand même révolté alors que l’horizon semble s’éclaircir? C’est très simple ! Je ne peux accepter les conséquences prévisibles de la politique de santé publique menée depuis plusieurs années, engagée sous une autre majorité politique que celle d’aujourd’hui mais dont les effets néfastes apparaissent de plus en plus aujourd’hui en particulier dans le secteur hospitalier.
Certes, la crise est là et la nécessité de la combattre comme de réduire les déficits publics s’impose. Devons-nous, en plus, supporter les dépenses exorbitantes résultant de décisions politiques erratiques d’un coût de près de 700 millions d’euros pour la grippe H1N1 ? Aucun « mea culpa » n’est venu atténué la brutalité de cette politique qui ne va pas dans le sens de l’amélioration de la santé mais qui n’est que comptable et qui fait fi de la personne humaine. Comment concevoir que les malades puissent devenir une source de profits et qui peut en supporter l’idée? Comment peut-on envisager que tous les différents secteurs de l’hôpital public deviennent rentables ? Comment le traitement de pathologies dont certaines ne sont prises en charge que dans ces hôpitaux, puisse finalement et, dans un avenir proche, en être exclu au motif de non-rentabilité ? Que va-t-il advenir des malades ? Le secteur privé de la santé ne les accueillera pas par simple souci humanitaire. Quant aux médecins de ville, le dévouement du petit nombre, suffisamment formés, ne suffira pas à traiter les malades qui ne pourront plus êtres reçus à l’hôpital. Que va-t-il advenir des associations de malades qui sont un complément incontestable pour une meilleure prise en charge aux soins dispensés dans les secteurs publics ou privés ? Ces structures associatives seront-elles, elles aussi condamnées à disparaître alors qu’elles sont le plus fort lien de proximité pour les malades ?Je ne prêche pas que pour le VIH en me révoltant contre une telle politique car elle prévaut pour d’autres maladies, en particulier chroniques, cependant, dans le cas du VIH je m’interroge aussi sur les conséquences à terme sur l’évolution de l’épidémie. A quoi bon dépister davantage si ce n’est plus pour avoir des structures de soins de qualité, adaptées à un nombre croissant de personnes vivant avec le VIH et ouvertes à une population fragilisée et très souvent précarisée, dont les moyens financiers ne doivent pas être les seuls critères d’accueil ?
Pendant combien de temps encore l’hôpital public pourra-t-il nous accueillir dans les meilleures conditions pour notre état de santé, pour que nous continuions à être observants ? Quelles solutions de rechange seront alors offertes aux malades dont le sort est de plus en plus mis à mal, année après année. Je veux juste évoquer les remises en question portant sur l’ALD, les franchises médicales qui s’amoncellent, le déremboursement de plus en plus fréquents de médicaments qui sont nécessaires, l’impossibilité pour des faibles revenus de cotiser à une mutuelle complémentaire, la hausse forte du coût de la vie pour des revenus souvent en dessous du seuil de pauvreté…
Je suis conscient que cet espace d’expression qui m’est offert dans le cadre de ce rapport d’activité annuel du COREVIH-LR aurait pu aussi souligner tous les travaux accomplis depuis près de trois années et demie et aussi les points que nous pouvons encore améliorer à l’avenir. Mais la situation est trop grave pour que le statut de malade que j’ai, celui d’usager de l’hôpital public également et le rôle que je tiens au sein de notre coordination régionale ne m’obligent à pousser ce cri d’alarme et je vous engage à mener ce combat à mes côtés pour ne pas être complices d’une telle politique !
Hervé RIVIER, vice-Président
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SOMMAIRE
1. Identification 5
2. Moyens du COREVIH 10
3. Activité de l'année N 23
4. Rapport épidémiologique 54
5. Programme de l'année N+1 85
6. Conclusion 90
Points forts 2010 91
Annexes 95
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�
Identification du COREVIH
___________________________________
Région administrative : Languedoc-Roussillon
Territoire de référence du COREVIH : Languedoc-Roussillon Superficie : 27 376 km²
Etablissement de santé siège d'implantation du COREVIH : CHRU de Montpellier
N° FINESS : 34 0 78208 5
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Liste des membres par collège :
Collège 1 : représentants des établissements de santé, sociaux ou médico-sociaux
ELDIN Claude CHRU MONTPELLIER Titulaire
MOURGUES François CH ALES Suppléant
SAUTEL Gérard CH Louis Pasteur BAGNOLS/CEZE Suppléant
JOURDAN Jacques CHU Carémeau NIMES Titulaire
VILALTA Serge CHG BEZIERS Suppléant
NUYTTEN Bernard CH Antoine Gayraud CARCASSONNE Suppléant
BANYOLS Philippe Hôpital St Jean PERPIGNAN Titulaire
THALMANN Hélène CH NARBONNE Suppléant
GAILLARD Pierre CH Bassin de Thau SETE Suppléant
DHEUR Michel ASCODE PERPIGNAN Titulaire
DESOMBE Jean ASCODE PERPIGNAN Suppléant
SUBIRA Guy ASCODE PERPIGNAN Suppléant
FABRE Jacqueline Mutualité MONTPELLIER Titulaire
CARETTE Patricia VIA VOLTAIRE MONTPELLIER Suppléant
COULOT Pierre Maison de la Mutualité MONTPELLIER Suppléant
ADDA Christian AID 11 CARCASSONNE Titulaire
CLAVEL Viviane AID 11 CARCASSONNE Suppléant
ENJALBERT Clément AID 11 CARCASSONNE Suppléant
LAFFON Gilles SOS Hab.et Soins CARCASSONNE Titulaire
CHIOTTI Nathalie SOS DI CASTELNAU/LEZ Suppléant
DUBOIS Jean-Christophe AXESS MONTPELLIER Suppléant
FAVIER Carine RVH VIH 34 MONTPELLIER Titulaire
MEDUS Marie RVH VIH 66 PERPIGNAN Suppléant
MAYRAN Françoise Féd. Réseaux LR PEROLS Suppléant
Collège 2 : représentants des professionnels de santé et de l'action sociale
ATOUI Nadine CHRU MONTPELLIER Titulaire
PEYRIERE Hélène CHRU MONTPELLIER Suppléant
MONTES Brigitte CHRU MONTPELLIER Suppléant
MAUBOUSSIN Jean-Marc CHU Carémeau NIMES Titulaire
CARLES Marie-Josée CHU Carémeau NIMES Suppléante
CABROL Marie-Paule CHG BEZIERS Suppléant
AUMAITRE Hugues Hôpital St Jean PERPIGNAN Titulaire
EDEN Aurélia Hôpital St Jean PERPIGNAN Suppléant
GABA Sélim Hôpital St Jean PERPIGNAN Suppléant
FREDJ Hélène Hôpital St Jean PERPIGNAN Titulaire
ORLANDINI Patricia CHRU MONTPELLIER Suppléant
VIDAL Pascale CHRU MONTPELLIER Suppléant
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THOMAS Christine CHRU MONTPELLIER Titulaire
DEL BUCCHIA Françoise CHU Carémeau NIMES Suppléant
TRAMONI Christine CHRU MONTPELLIER Suppléant
CARLES Paul Pharmacien NIMES Titulaire
RADIER Françoise Pharmacienne MONTPELLIER Suppléant
TERRAIL Nicolas CHRU MONTPELLIER Suppléant
NUSS Brigitte CHRU MONTPELLIER Titulaire
CAUVILLE Chantal CHRU MONTPELLIER Suppléant
ESPOSITO Jean-Marie Maison Vie Rouss. PERPIGNAN Suppléant
SANTUCCI Delphine CHRU MONTPELLIER Titulaire
HORRAS Marie-Paule Hôpital St Jean PERPIGNAN Suppléant
MONTERO Bernard UCSA CHU NIMES Suppléant
Collège 3 : représentants des malades et des usagers du système de santé
MARTY-DOUBLE Christiane AIDES MONTPELLIER Titulaire
BINOUST Frédéric AIDES NIMES Suppléant
CAZALY Véronique AIDES NIMES Suppléant
LEGER J-François AIDES MONTPELLIER Titulaire
LEFEVRE Isabel AIDES MONTPELLIER Suppléant
MOREL Jean-Philippe AIDES MONTPELLIER Suppléant
RIVIER Hervé ENVIE MONTPELLIER Titulaire
NOEL Bastien ENVIE MONTPELLIER Suppléant
DANIEL Isabelle ENVIE MONTPELLIER Suppléant
DAMIEN Carole Actif Santé MONTPELLIER Titulaire
DEPEAU Christophe Actif Santé MONTPELLIER Suppléant
BONEL Gérard Actif Santé MONTPELLIER Suppléant
MAS Danièle MFPF MONTPELLIER Titulaire
MOUALEK Josiane MFPF MONTPELLIER Suppléant
RAJA Eric VIVRE SETE Suppléant
FAVATIER Francis ASUD NIMES Titulaire
VILLARS Yannick ASUD Nîmes NIMES Suppléant
HEYER Olivier ASUD NIMES Suppléant
MARTIN Franck A.R.A.P. Rubis NIMES Titulaire
PACTON Brigitte A.R.A.P. Rubis NIMES Suppléant
CEANSU Chantal A.R.A.P. Rubis NIMES Suppléant
GASULLA Sophie SOS HEPATITES BEZIERS Titulaire
VIDAL Jocelyne SOS HEPATITES BEZIERS Suppléant
LLENSE Christine Centre des hépatites PERPIGNAN Suppléant
Collège 4 : personnes qualifiées
MARCE Franck Sida Info Service MONTPELLIER Titulaire
TESNIERES Emilie Maison Vie Rouss. PERPIGNAN Suppléant
JUILLARD Claude Sida Info Service MONTPELLIER Suppléant
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MEROUEH Fadi UCSA maison d'arrêt VILLENEUVE LES MAGUELONE Titulaire
REMY André-Jean Hôpital St Jean PERPIGNAN Suppléant
DUCLOS Thierry Maison d'Arrêt NIMES Suppléant
CABOT Jean-Michel URML SETE Titulaire
MATTERA Marie-Thérèse URML SETE Suppléant
DUTILLEUL Patrick URML LE CAILAR Suppléant
LACROIX Jean-Pierre Conf. Rég. Santé LANGLADE Titulaire
DEJEHENSART-LEPERS F. ADMD AUDE NARBONNE Suppléant
TRIBOUT Vincent CDAG/CIDDIST MONTPELLIER Titulaire
BASTIDE Dominique CH ALES Suppléant
VERDIER Jocelyne CIDAG PERPIGNAN Suppléant
REYNES Jacques CHRU MONTPELLIER Titulaire
SOTTO Albert CHU Carémeau NIMES Suppléant
DELAPORTE Eric CHRU MONTPELLIER Suppléant
Bureau du COREVIH
Elu lors de la réunion de mise en place organisée par la DRASS Languedoc-Roussillon le 20
décembre 2007 :
REYNES Jacques, Président
Professeur des Universités - Praticien Hospitalier
Coordonnateur du Département des Maladies Infectieuses et Tropicales
CHRU de Montpellier
Collège 4
RIVIER Hervé, Vice-Président
Président de l'association Envie à Montpellier
Collège 3
AUMAITRE Hugues
Praticien Hospitalier
Chef du service de Maladies Infectieuses et Tropicales
Hôpital Saint-Jean de Perpignan
Collège 2
DAMIEN Carole
Co-Présidente et déléguée régionale
de l'association Actif Santé à Montpellier
Collège 3
FAVIER Carine
Praticien Attaché
Réseau Ville-Hôpital VIH 34
Service des Maladies Infectieuses et Tropicales
CHRU de Montpellier
Collège 1
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LEGER Jean-François
Association AIDES Auvergne Grand Languedoc
Coordonnateur des programmes régionaux
Collège 3
MAUBOUSSIN Jean-Marc
Praticien Hospitalier
Service des Maladies Infectieuses et Tropicales
CHU de Nîmes
Collège 2
MEROUEH Fadi
Praticien Hospitalier
UCSA Maison d'arrêt de Villeneuve les Maguelone
Collège 4
TRIBOUT Vincent
Médecin de ville
Praticien attaché
CDAG/CIDDIST 34
Réseau ville-hôpital VIH 34
CHRU de Montpellier
Collège 4
Prochain mandat
___________________________________________________________________________
A l'approche de la fin du premier mandat, chaque membre actuel du COREVIH-LR a été
interrogé sur sa motivation à poursuivre des activités au sein du Comité pour tenir compte
des changements de situations (changement d'affectation au sein des établissements de
santé, fin d'activité dans une association, départ en retraite …) et des disponibilités de
chacun. Il a été laissée la possibilité de proposer des noms de personnes susceptibles d'être
intéressées. Il est bon de rappeler aussi que le travail des commissions ne dépend pas
exclusivement de l'implication des membres du Comité puisqu'elles peuvent inviter des
personnes extérieures.
Cette consultation permettra au COREVIH-LR de proposer aux autorités régionales une liste
non limitatives d'acteurs pressentis.
[Annexe]
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� Moyens du COREVIH
___________________________________
• 2010 : entre installation et réalisation de projets
• Les moyens
o Ressources humaines participant aux missions du COREVIH
o Moyens matériels mis à disposition pour le fonctionnement du
COREVIH
o Outils développés par le COREVIH avec indicateurs de
fonctionnement
o Conventions signées entre établissements pour l'organisation et les
moyens
o Indicateurs de fonctionnement
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• 2010 : entre installation et réalisation de projets
L’année 2009 était marquée par l'aboutissement d'un long travail de validation des grandes
lignes de fonctionnement. Cette structure aussi nouvelle soit-elle dans ses missions, sa
composition et son fonctionnement venait dans le prolongement, au sein des hôpitaux, des
CISIH. Il a fallu faire connaître les nouvelles spécificités, réaffirmer la dimension régionale et
faire préciser les notions d'hébergement liées à l'établissement siège, de frais de structure,
de conventions entre établissements…
L'année 2010 fût celle de l'installation d'une partie du COREVIH-LR dans de nouveaux locaux
avec ce que cela signifie d'achat de mobilier, d'équipement en informatique et téléphonie,
de déménagement d'archives et de mise en place logistique. C'est aussi une année de
réalisation de projets, pour certains initiés dès l'instauration du COREVIH-LR, comme
l'installation d'un matériel de visio-conférence en décembre ou la diffusion du premier
numéro du "Ruban de l'info VIH en Languedoc-Roussillon" à près de 3 000 médecins
généralistes de la région.
Concernant les ressources budgétaires, calculées jusqu'à présent sur la base du volume des
files actives déclarées et de la superficie de la région, plus des deux tiers sont consacrés aux
frais de personnel, sur la base desquelles sont calculés les frais d’hébergement de la
structure par l’établissement siège équivalent à 30 %.
Le COREVIH-LR établit chaque année un budget prévisionnel des dépenses par postes, dont
les évolutions sont discutées avec les membres du Bureau. Ce document fait l'objet d'une
validation auprès de la Direction des Finances du CHRU de Montpellier. L’instruction du 23
avril 2009 relative au financement des COREVIHs, reprenant la modélisation et les circuits
d’attribution, constitue pour cela une référence très utile. Chaque année ce prévisionnel est
présenté aux membres du COREVIH-LR en réunion plénière puis inclus dans le rapport
d'activité annuel. Même si l'année 2010 ne peut toujours pas être considérée comme stable
au regard des projets non aboutis (déploiement d'E.Nadis®, installation des postes de travail)
et des démarches d'identification de la structure (notification budgétaire, suivi comptable),
nous rapportons cette année un bilan comptable 2010 fourni par l'établissement siège qui
pourrait d'autre part répondre à toute demande comptable de la part de l'ARS en particulier
dans le cadre du suivi des budgets MIGAC.
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Tableau 1 : Ressources humaines participant aux missions du COREVIH
2010 Temps consacré (ETP)
Secrétariat 1
T.E.C
Technicien(ne-s) d'Etudes Cliniques
4 CHRU de Montpellier
1 CHU de Nîmes
1 CH de Perpignan
Coordination administrative 0.60
Coordination médicale 0.30
L'organisation qui a été mise en place, basée sur le modèle national proposé par la DHOS
et les ressources humaines disponibles au CHRU de Montpellier établissement siège,
comprend :
Une double coordination
���� administrative
� Magali FAURE
���� médicale
� Dr Carine FAVIER
Un secrétariat médico-administratif
� Pascale PELLECUIER
La double coordination, administrative et médicale, a su montrer le bénéfice à profiter ainsi
d'une bonne complémentarité des compétences et des réseaux professionnels.
Le modèle national concernant les postes de Technicien(ne)s d'Etudes Cliniques, répartis sur
3 sites dans la région (Montpellier, Nîmes et Perpignan), a nécessité d'y consacrer environ
trois quarts du budget de personnel.
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Un projet est en cours d'augmenter l'effectif par un(e) TEC "volant(e)" à mi-temps pour
intervenir sur l'ensemble des centres hospitaliers de la région (cf p.53).
L'année 2010 a été marquée, sur ce chapitre des ressources humaines, par une instabilité
des effectifs sur le site de Montpellier liée à plusieurs mouvements successifs de personnel
qui se prolongeront jusqu'en mai 2011 : une mise en disponibilité, une mutation aller-retour
vers l'AP-HP et un départ vers l'école des cadres. Ces mouvements imposent à chaque fois
une procédure longue de recrutement et des périodes de sous-effectifs qui ont limité le
développement des activités de l'équipe.
Sur le site de Nîmes, le Président du COREVIH-LR est intervenu pour faire valoir le caractère
pérenne et stable des COREVIHs afin de soutenir les démarches de la TEC, recrutée sur les
budgets COREVIH-LR (par convention), mais avec une succession de contrats en CDD. La
structure elle-même n'étant pas le recruteur, cette démarche n'avait que valeur
d'argumentaire auprès de la Direction concernée et de soutien à l'équipe régionale.
2- Moyens matériels mis à disposition pour le fonctionnement du COREVIH
Le projet de relocalisation du COREVIH annoncé en 2008 a été finalisé en 2009 pour une
exécution au premier trimestre 2010. Le COREVIH-LR dispose désormais d'une surface
satisfaisante (env. 180 m²) mais malheureusement répartie sur deux sites, Gui de Chauliac et
Saint-Eloi. Le mobilier a été acheté et livré pour équiper une salle de réunion qui accueille
désormais les commissions, groupes de travail, réunions du Bureau et une autre, plus
spécifiquement dédiée à la recherche clinique, équipée d'un dispositif de visioconférence.
Tout le personnel affecté au COREVIH-LR au CHRU de Montpellier dispose d'un bureau avec
poste informatique, imprimante et téléphone. Les postes sont connectés à internet, à
l'intranet et peuvent fonctionner en réseau. Le secrétariat dispose d'un fax et d'un
photocopieur avec possibilité de scanner les documents.
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Tableau 3 : Outils développés par le COREVIH avec indicateurs de fonctionnement
Adresse @ spécifique [email protected]
Site internet www.corevih-lr.fr
Début 2011 (04/04/11) :
136 inscrits
27 titulaires / 30
30 suppléants / 59
79 non membres
Bulletin d'information
• Ruban de l'info VIH en Languedoc-Roussillon
• Newsletter du site internet envoyée aux inscrits + membres du COREVIH
1 numéro / an
≈ bimensuel
Fichiers d'adresses de
correspondants
Listes de diffusion @ (nb correspondants): - Bureau : 9
- Titulaires + suppléants : 83
- Collège 3 : 21
- Commission "Prévention & Dépistage " : 22
- Commission "Pec extra-Hospitalière" : 25
- Commission "Pec Hospitalière" : 19
- Groupe "femmes et VIH" : 12
- Groupe "Education Thérapeutique " : 19
- Médecins VIH - LR : 46
- Médecins Urgentistes référents AEV : 10
- Médecins Gynécologues référents VIH : 8
- Directions Générales des centres Hospitaliers : 9
- Correspondants Institutionnels (ARS) : 12
- Newsletter site internet : 137
Modalités d’organisation
des réunions
Sondages DOODLE
Visioconférence possible
Remboursement des frais
de déplacement*
• Formulaire unique à l'attention des membres du COREVIH-LR
• Invitation possible de personnes missionnées
• Possibilité de réservation par agence CHU selon modalités internes
28 dossiers de rembt
Personnel CHU
Non médical : 3
Médical : 2
Hors CHU :
Hospitalier : 9
Col 3 ou 4 : 13
Intervenant ext. : 1
Modalités de recueil des
données auprès des
différents acteurs
Courriers aux Directions Générales,
questionnaires, messagerie @
Règlement intérieur [Annexe] Disponible sur le site internet
* Il était important d'assurer le remboursement, pour tous les membres, des frais de
déplacement en accord avec le règlement intérieur : "Art. 3 #6 Les remboursements des frais de déplacement des membres du COREVIH-LR, engagés dans le cadre de l’exécution de leur mandat, sont
pris en charge par le budget affecté au COREVIH-LR, financé sur la mission d’intérêt général du CHRU de Montpellier. Les remboursements des frais
concernent les déplacements pour les réunions plénières du COREVIH-LR, du bureau et des commissions. Toute autre demande devra être validée
par le bureau."
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Les demandes de remboursements sont transmises au secrétariat du COREVIH-LR qui gère le
circuit interne à l’établissement siège. Tous les remboursements demandés à ce jour ont été
payés avec des délais administratifs assez longs (en théorie au maximum 50 jours), voire très
longs, ce qui a généré quelques mécontentements justifiés. Nous restons particulièrement
vigilants sur le suivi de ces dossiers et sur la disponibilité du secrétariat pour assurer le lien entre
l'extérieur et les services hospitaliers. Au total, 24 dossiers ont été enregistrés, plus qu'en 2009,
auxquels s'ajoutent 4 dossiers prépayés (réservations de train) pour un montant total sur
l'exercice 2010 de 2 807,53 €.
Tableau 4 : Conventions signées entre établissements pour l'organisation et les moyens
Conventions signées 2008
Tacite reconduction
Objet Financement des postes de TEC
signataires
Directeurs généraux des centres Hospitaliers
de Montpellier, Nîmes et Perpignan
Visa du Président du COREVIH
Convention de partenariat financier entre le CHRU de Montpellier, le CHU de Nîmes et le
CH de Perpignan relatif au COREVIH-LR.
"OBJET DE LA CONVENTION
Les COREVIH (comités de Coordination REgionale de lutte contre l'infection par le VIH) couvrent un
territoire de référence régional. Suite à l'arrêté de composition pris par le Préfet de la région
Languedoc-Roussillon le 15 novembre 2007, par application du décret d'instauration des COREVIH du
15 novembre 2005 (n°2005-1421), le COREVIH Languedoc-Roussillon a été mis en place par le
Directeur des Affaires Sanitaires et Sociales le 20 décembre 2007.
Le CHRU de Montpellier ayant été désigné comme l'établissement siège du COREVIH-LR, il est chargé
de régler, de préférence sous forme de conventions, les relations avec les autres établissements de la
région notamment en ce qui concerne le budget alloué pour la réalisation des missions du COREVIH-
LR dans le cadre de l'enveloppe MIGAC.
L'objet de la convention concerne le reversement aux établissements concernés des sommes
nécessaires au financement de postes de TEC dont le nombre est calculé selon un modèle national
proposé par la DHOS tenant compte de l'importance des files actives suivies par chaque
établissement."
Aucun avenant ni nouvelle convention en 2010. Le gros travail de contractualisation
concernant le déploiement régional d'E.Nadis® ne verra sa concrétisation qu'au cours de
l'année 2011.
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Tableau 5 : Indicateurs de fonctionnement
Réunions
(nombre)
Participants
(nombre)
Ordre du
jour
(O/N)
[Annexe]
Compte rendu de
réunion
(O/N)
[Annexe]
PLENIERE 3 réunions 24 participants en
moyenne Oui Oui
BUREAU 7 réunions 7 participants en
moyenne Oui
Oui
+
relevés de décisions
Commission
"prise en charge hospitalière"
19 inscrits
• Pilote : J. Jourdan • Rapporteur : H. Peyrière
Réunion régionale
"Education thérapeutique"
Réunion régionale "AEV"
3 réunions
2 réunions
1 réunion
Entre 8 et 12
participants
20 participants /
rencontre
15 participants
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui
Commission
"dépistage /prévention"
19 inscrits
• Animation et prise de notes tournantes
4 réunions
plénières
Une dizaine de
participants Oui Oui
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Commission " précarité, prise en
charge socio médicale, prise en
charge extra hospitalière"
15 inscrits
• Pilote et prise de notes : L. Giorgetti et B. Noël
Rencontre régionale sur le travail
en milieu prostitutionnel
4 réunions
1 réunion
Une dizaine de
personnes sauf la
dernière = 17
personnes
10 personnes
Oui
Oui
Oui
Oui
Groupe de travail
"femmes et VIH"
• Pilote C. Damien 3 réunions 6 à 8 personnes Oui
Oui pour la
première réunion
Commentaires :
Les groupes de travail se sont appelés "commissions" pour trois d'entre eux. Le groupe de
travail sur la thématique "femmes" a été constitué pour évaluer les besoins d'un travail
régional spécifique sur cette thématique. En fonction de cette évaluation, une décision sera
prise concernant la pertinence de le transformer en commission permanente.
Les commissions se réunissent entre 3 et 4 fois par an. Elles sont composées d'un noyau de 7
à 8 personnes et d'un volant, de même importance, de personnes qui viennent soit en
fonction des thématiques, soit de leur disponibilité. En 2010, les commissions "dépistage et
prévention" et "prise en charge hospitalière" se sont toutes déroulées sur Montpellier et
c'est un effort important d'y participer régulièrement pour celles et ceux qui viennent de loin
(320 kms A/R pour deux heures de réunion).
La commission "précarité, prise en charge socio-médicale, prise en charge extra-
hospitalière" s'est réunie sur Perpignan, sur Nîmes, sur Béziers et sur Montpellier.
Il n'a pas été mise en place de visioconférence pour les commissions ; l'échange par mail
dans le cadre de l'élaboration de documents a été privilégié pour limiter les déplcamenets.
Le choix a été fait en 2009 que la coordinatrice médicale participe à toutes les commissions
pour faire un lien et mutualiser les travaux : cette pratique a été reconduite.
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Chaque commission s'est fixée en début d'année des objectifs qui ont modulé la
participation des acteurs :
- Commission "dépistage et prévention" :
Il y a toujours une bonne représentation géographique mais du fait de la priorité mise sur la
question du dépistage, elle s'appuie de plus en plus sur les CDAG.
Les participantes et participants sont impliqués depuis le début et un climat de confiance
règne au sein de la commission, ce qui facilite le travail, en particulier par échanges de mail.
Les objectifs fixés fin 2009 d'aller vers la réalisation d'outils, ont été mis en œuvre, comme le
montrera le bilan présenté un peu plus loin.
- Commission "prise en charge hospitalière" :
15 personnes ont collaboré au travail de la commission sur tout ou partie du travail ;
toutefois, la commission s'est élargie à d'autres acteurs à l'occasion de réunions régionales
qu'elle a organisées :
• Sur l'éducation thérapeutique : deux réunions régionales de travail. Ces réunions ont
permis la rencontre, sur une thématique commune, des acteurs des différents sites,
impliqués sur la thématique, facilitant la mutualisation des informations, une
meilleure connaissance réciproque des projets.
• Sur les Accidents d'Expositions Viraux (AEV) : la rencontre régionale a permis de
définir une ligne de conduite commune à développer sur les départements de la
région (contacts avec les différents acteurs impliqués, vers des protocoles communs).
Cela permet de passer de la phase "état des lieux" à une phase plus opérationnelle de
construction de réponses communes.
- Commission "précarité, prise en charge socio médicale et extra hospitalière" :
La stratégie de centrer chaque réunion sur des thèmes assez spécifiques, ainsi que la
décentralisation des réunions a permis de diversifier les participants : 25 personnes
distinctes ont participé aux travaux de cette commission. Dans le noyau dur de ceux qui
participent régulièrement, certaines personnes sont devenues référentes d'une des
multiples thématiques suivies par cette commission qui a un champ très large. Ces référents
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- 22 -
poursuivent, entre deux réunions, des échanges avec des acteurs régionaux impliqués sur ce
champ (prison, hébergement, dépendance).
D'un constat type "état des lieux", les objectifs, comme pour les autres commissions ont
évolué vers la rédaction de propositions, en particulier, compte tenu du contexte de la mise
en place par les ARS des programmes régionaux de santé publique, pour lequel le COREVIH-
LR doit faire des préconisations.
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- 23 -
�
Activité de l'année N
___________________________________
• Actions de communication
o Le site internet
o Autour du 1er décembre 2009
• Mission de coordination des acteurs
• Mission d'amélioration de la qualité et de la sécurité de la prise en charge des patients, d'évaluation de la prise en charge et
d'harmonisation des pratiques
• Première rencontre régionale du COREVIH-LR (25/09)
• Recherche clinique
• Dossier médical de spécialité, outils de recueil épidémiologique : e.Nadis
®, DOMEVIH
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• Actions de communication
� Le site internet
http://www.corevih-lr.fr/
Au 5 avril 2011, on comptait 136 inscrits qui se répartissaient ainsi :
• 27 membres titulaires sur 30 (20 % des inscrits)
• 30 suppléants sur 59 (22 %)
• 79 non membres (58 %)
• 76 en activité hospitalière (56 %)
• 39 en activité associative (29 %)
• 12 en activité extra-hospitalière (9 %)
• 9 autres : institutionnels, retraités … (7 %)
Répartition par origine géographique
4%
19%
64%
11%
Aude
Gard
Hérault
Lozère
Pyrénées-Orientales
Autre
-
- 25 -
Répartition par année d'inscription
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
2008 2009 2010 2011 (05/04/2011)
Année
Nb
d'i
nsc
rits
L’inscription sur le site internet permet d’accéder à un espace réservé dans lequel de
nombreuses informations sont mises en ligne pour être partagées et engendre une
inscription automatique sur l’annuaire [Annexe], visible par tous les inscrits, des
professionnels hospitaliers, extra-hospitaliers, associatifs ou institutionnels, concernés par le
VIH en Languedoc-Roussillon.
L'envoi de newsletter en 2010, 7 au total [Annexe], a permis de plus communiquer sur son
contenu. A chaque envoi, on observe soit des inscriptions soit des recherches de mots de
passe perdus… Pour faire suite à une décision du Bureau favorable à l'établissement d'un
contrat de maintenance, il va désormais être possible d'envisager des évolutions du site
après 3 années d'existence. Il reste important de faire connaître le site au-delà des
personnes régulièrement impliquées dans les missions du COREVIH-LR en le nourrissant de
nombreuses informations de toute nature.
Le site internet constitue un outil d’information majeur, réactif et évolutif.
De nouveaux espaces sont créés en 2010 : "Société, politiques de santé" d'abord situé dans
"Aide à la prise en charge" constitue désormais une rubrique du menu "ressources" ; "Infos
COREVIH" pour rassembler toutes les informations concernant l'ensemble des COREVIHs ;
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- 26 -
"Infos congrès VIH" et "Revues en ligne" permettent de diversifier l'information fournie sur
le site. Il est partout possible aux internautes inscrits de proposer de nouvelles ressources
mais cette étape n'est pas encore atteinte !
Une attention particulière est portée à la réactivité sur le site (la date de la dernière mise à
jour est maintenant là pour en témoigner sur la page d'accueil). La mise en ligne de tout
document intéressant (résultats d’études, recommandations, avis) est voulue rapide et
l'année 2010 en a été particulièrement fournie.
Nous n'utilisons pas d'application spécifique pour l'analyse des connexions car au-delà d'un
outils de communication vers les acteurs concernés que nous cherchons continuellement à
promouvoir et à améliorer, le site représente également un appui au travail de la
coordination, du secrétariat, des TEC, des membres du Bureau. Nous l'utilisons comme base
de données documentaires, archives, annuaires de coordonnées … et toute analyse
statistique serait biaisée par notre utilisation professionnelle de ce site alors même que le
nombre d'utilisateurs est relativement faible. Pour ce qui est de l'espace public que tout
internaute peut visiter, il ne nous semble pas essentiel de savoir qui le visite …
� Autour du 1er
décembre 2010
Pour la troisième année consécutive, le COREVIH-LR a organisé une rencontre avec les media
locaux à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida. Comme en 2009, il a été
fait le choix de communiquer sur un thème précis qui a fait l’objet du communiqué de presse
suivant, après validation par le Bureau. Ce choix était en adéquation avec les messages
transmis au niveau national mais surtout faisait écho à la diffusion par le COREVIH-LR auprès
des médecins généralistes de la région de son premier numéro d'une série de
documentation intitulée "le ruban de l'info VIH en Languedoc-Roussillon" sur ce même
thème. En [annexe], sont rapportés quelques articles parus suite à cette rencontre.
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POINT PRESSE SIDA (29.11.10)
1er
décembre 2010 : Journée mondiale de lutte contre le sida
Rencontre à l’initiative du COREVIH-LR (comité de COordination REgionale de lutte contre le VIH)
Lundi 29 novembre à 11 h 30
Dans l'établissement siège du COREVIH Languedoc-Roussillon
CHRU de Montpellier Locaux du COREVIH-LR
Hôpital Saint-Eloi (plan joint)
« VIH/sida en Languedoc-Roussillon :
Dépister plus et traiter tôt : quels bénéfices ?»
La journée mondiale de lutte contre le sida est chaque année l’occasion de faire le point sur les avancées et les difficultés
rencontrées par les chercheurs, les soignants, les acteurs de terrain associatifs tant dans le champ de la prévention que
dans celui de la prise en charge thérapeutique et psycho sociale.
Cette année la journée du 1er
décembre fait suite à l'annonce par le Ministère de son plan 2010-2014 de lutte contre le VIH
et les IST. L'épidémiologie et les connaissances médicales incitent à plus communiquer sur les bénéfices d'un traitement
précoce qui protège l'individu contre l'évolution de sa maladie et la collectivité face à la poursuite des contaminations.
Pour les mêmes raisons, le dépistage doit être facilité pour être plus large et efficace.
Tous les efforts que nous pourrons mettre en oeuvre sur le plan médical ne pourront aboutir si persiste dans la société une
discrimination envers les personnes vivant avec le VIH ; cette discrimination représentant un frein à l'accès au dépistage
comme aux soins. Les droits des personnes doivent être respectés, en particulier les droits de celles et ceux qui sont le plus
fragilisés (personnes prostituées, personnes migrantes, personnes incarcérées, personnes usagères de drogue … ). La lutte
contre les discriminations qu'elles soient liées à l'orientation sexuelle (homophobie, transphobie), ou à un statut social
plus défavorable comme pour les femmes, reste une priorité.
Ce temps de rencontre entre des représentants du COREVIH et les journalistes permettra d’aborder, dans les contextes
internationaux et nationaux, les enjeux et défis régionaux que nous allons devoir relever en 2011, en particulier liés à la
réorganisation du système de santé.
Pr Jacques Reynes
Président du COREVIH-LR
Actuellement, le COREVIH-LR diffuse sa première plaquette d'information à l'attention des médecins généralistes sur la
thématique du dépistage alors que le ministère de la santé lance une campagne "dépistage pour tous". La rencontre régionale
2010 du COREVIH-LR qui se tiendra au Palais des Congrès de Béziers le 10 décembre 2010 de 9h à 17h portera sur cette
question : "Dépister plus et traiter tôt : quels bénéfices ?". Prévenir la transmission du VIH ne relève plus du seul préservatif :
le dépistage et le "traitement comme prévention" sont des données à prendre en compte mais n'existe-t-il pas un décalage
entre notre discours et nos pratiques ? Dépister pour permettre une prise en charge précoce certes, mais qu'en est-il des
enjeux autour de cette recommandation. Si la publication du nouveau rapport d'experts offre un cadre de référence commun,
les difficultés liées à la pratique rendent parfois difficile la mise en œuvre de ces recommandations. La journée permettra
d'aborder, dans le cadre des ateliers de l'après midi, les paradoxes que nous vivons aujourd'hui avec des progrès médicaux
indéniables face à des contraintes de plus en plus lourdes en milieu hospitalier et à une précarité de plus en plus grande des
personnes concernées, ainsi que la persistance de discriminations liées à la pathologie qui freine la prise en charge en ville.
Enfin, le champ de l'éducation thérapeutique fait l'objet d'un renforcement important du cadre : cette formalisation ne doit
pas nous faire perdre le sens et les objectifs fondamentaux.
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- 28 -
• Mission de coordination des acteurs
Tableau 6 : actions de coordination proposées dans le cadre du COREVIH
Domaines de coordination
2010 Nature Acteurs
Soin Neurologie / Psychiatrie
Précarité
personnes en perte
d'autonomie ou sans
hébergement
Services cliniques, sociaux ACT,
CHRS, ARS médico social
Soin co infections VIH /
Hépatites
améliorer la prise en
charge coordonnée à
partir du questionnaire
Services cliniques / réseau VIH
et Hépatites
Soin Education
thérapeutique
Rencontres pour
mutualiser les
expériences
Equipes médicales et para
médicales des MIT / services
de Médecine Interne et
associations
Soin Gynécologie
prise en compte par les
équipes des spécificités
"femmes"
Cliniciens infectiologues /
gynécologues / psychologues
et sexologues
Soin Suivi des sortants de
prison
Coordination pour éviter
les perdus de vue
Cliniciens hospitaliers / Justice
/ services sociaux / CHRS et
ACT
Prévention Personnes
séropositives
Accès consultations de
sexologie
Services hospitaliers /
associations
Prévention Stratégies en
population générale Réunions de consensus
Associations / CDAG / services
hospitaliers.
Dépistage
Renforcer le dépistage
de publics ciblés : HSH,
situation de
prostitution
Promouvoir le dépistage
hors les murs et les tests
rapides
Professionnels CIDAG,
associations accueillant les
publics ciblés
Dépistage Renforcer le dépistage
en population générale
Sensibiliser les médecins
généralistes
Syndicats, associations de
formation continue, ARS
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- 29 -
Commentaires :
• Le Soin
1. les problèmes d'hébergement des patients présentant des pathologies
psychiatriques et/ou neurologiques ont fait l'objet d'un travail de compilation de
situations et des propositions ont été élaborées dans un document remis à l'ARS début
2011. [Annexe]
Cette pré-enquête est partielle mais fait néanmoins apparaître des particularités
communes :
• Précarité et isolement social (vivent seules et/ou bénéficient d’un réseau
relationnel peu important). Ne pouvant pas s’appuyer sur des aidants, cela
représente une difficulté majeure et limite les possibilités du maintien au
domicile. La quasi-totalité des personnes bénéficie de l’AAH ou de pensions
(invalidité ou retraite). Sont également concernées des personnes ayant des
autorisations provisoires de séjour qui n’ouvrent pas droit à des ressources.
Lorsque ces personnes sont en perte d’autonomie, il n'existe aucune solution.
• Troubles neurocognitifs et/ou psychiatriques associés : difficultés de maintien au
domicile et d'accès aux structures.
• Déficiences évolutives mal évaluées : délais longs afin de mettre en place une
Prestation de Compensation du Handicap (PCH). Problématiques des personnes
vivants avec le VIH / VIH-VHC qui sont mal identifiées dans le cadre de
l'évaluation du handicap (déficiences évolutives, périodes d'épuisement, effets
des traitements...).
• Des personnes qui, faute de structure adaptée, alternent séjours en SSR et
hospitalisations sur de longues périodes, hospitalisations à répétition souvent via
les urgences (chutes, fugues, infections opportunistes..), séjournent de
nombreux mois dans des services de médecine ou de psychiatrie faute de
solution d’hébergement.
�concernant le maintien au domicile des personnes de plus de 60 ans : FACILITER
L'INTEGRATION AU DROIT COMMUN
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• Renforcer le partenariat avec les MDPH pour une meilleure évaluation des
déficiences et troubles neurocognitifs liés au SIDA
• Favoriser les formations sur le VIH dans les filières gériatriques (aides à domicile,
EHPAD...)
• Permettre l'élargissement des « PCH en urgence » sur l'ensemble des
départements notamment en cas de sortie d'hospitalisation ou de dégradation
rapide des déficiences.
• Evaluer l'impact du coût des traitements ARV pour les structures d'accueil de
type SSR ou EHPAD et s'assurer que cela ne représente pas un obstacle
supplémentaire.
• Augmenter l'accessibilité et le nombre de logements adaptés aux personnes
handicapées avec de faibles ressources.
����concernant les personnes les plus dépendantes âgées de moins de 60 ans : OUVRIR
DES PLACES DEDIEES ET CREER DES STRUCTURES SPECIFIQUES
• Augmenter la capacité des ACT qui, une fois les aides à la vie quotidienne en
place, peuvent être adaptées en cas de perte d'autonomie partielle. Les ACT ont leur
limite en terme d’accessibilité et d’encadrement lorsque le handicap est trop lourd.
• Ouvrir des places dédiées en SSR car actuellement l’essentiel des orientations se
font auprès d’établissements à orientation gériatrique (problèmes de relais car les
dispositifs mobilisables pour les personnes âgées de moins de 60 ans sont peu connus).
• Permettre l'accès aux structures médico-sociales de type FAM, MAS existantes
par la création de places dédiées et la formation du personnel aux déficiences liées au
SIDA. Evaluer précisément à l'échelle de la région le nombre de places à créer en
MAS/FAM pour les patients de – de 60 ans les plus dépendants pour lesquels il n'existe
aucune structure d’hébergement adaptée actuellement.
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- 31 -
2. Hébergement et/ou maintien à domicile des personnes vivant avec le VIH en
Languedoc Roussillon : une problématique difficile
La population des personnes vivant avec le VIH suivie dans le cadre hospitalier en LR est
de 4000 personnes : 1/4 des patients a aujourd'hui plus de 52 ans, mais le vieillissement
prématuré et les complications multiples liées à l'infection et aux traitements rendent la
prise en charge de plus en plus complexe et ces phénomènes vont s'amplifier dans les
années à venir.
Par ailleurs la discrimination détériore la qualité de vie des personnes et complique leur
prise en charge (nécessité de dispositifs spécifiques et/ou préservant la confidentialité
de leur séropositivité). Enfin la précarité importante, l'isolement déjà évoqué vont, dans
un certain nombre de situations, rendre problématique la prise en charge. La question
de l'hébergement est souvent au devant de la scène.
Le dispositif de prise en charge actuel se caractérise par :
Un dispositif d’aides à domicile disparate et non spécifique (sauf un PAAD dans le Gard
mais en fin de parcours), un dispositif d’hébergement socio-sanitaire « spécifique »
saturé (entre 20 et 30 PVVIH hébergées en L.R seulement et 30 à 50 refus chaque
année), dispositif en outre concentré sur les capitales départementales. Il existe peu ou
pas de solutions de sortie d’hospitalisations dans un certain nombre de situations avec
un accès difficile aux EPHAD (structure d'accueil de gériatrie). Il existe peu ou pas de
solutions d’hébergement pour les PVVIH sortant de prison.
Les enjeux : permettre aux PVVIH d’obtenir un hébergement adapté à leurs besoins, à
proximité de leur lieu de vie choisi, et de se maintenir à domicile le plus longtemps
possible. Sortir d’hospitalisation dès que leur état de santé le permet et pour les PVVIH
vieillissantes trouver des solutions d’accompagnements adaptés.
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- 32 -
a. Favoriser le maintien à domicile en utilisant le dispositif de droit commun :
expérimenter l’accompagnement des PVVIH dans des dispositifs type SAVS ou SAMSAH
existants ou à créer. La coordination entre l’hôpital et les acteurs intervenants au
domicile (infirmières libérales, HAD, SSIAD, auxiliaires de vie, aide ménagères, SAVS) doit
être développée, des formations pratiques sur les spécificités liées au VIH-SIDA (modes
de contamination, observance et effets indésirables des traitements…) doivent être
mises en place.
b. Maintenir et développer la diversité des réponses aux besoins
d’hébergement « socio-sanitaires » : les financements des structures non ACT destinées
aux personnes atteintes du VIH (appartement relais, famille d’accueil…) doivent être
maintenus en attendant leur inscription dans le droit commun. Des dispositifs
expérimentaux (maisons relais, lieux de vie, familles d’accueil, etc…) doivent voir le jour
c. Augmenter de manière significative l’offre d’hébergement « spécifique » : le
nombre de places d’ACT doit doubler d’ici 2015 en veillant à favoriser une bonne
répartition géographique et une offre adaptée pour l’hébergement des PVVIH sortants
de prison doit être proposée.
d. Faciliter l’accès des PVVIH vieillissantes aux EPHAD : estimer le nombre de
PVVIH qui vont avoir besoin de prise en charge en EPHAD dans les 5 années, évaluer
l'impact du coût des traitements ARV pour les structures d'accueil de type SSR ou EHPAD
et favoriser les formations sur le VIH dans les filières gériatriques (aides à domicile,
EHPAD...) pour faciliter l'accès et permettre une meilleure prise en charge.
Un document très complet réalisé par les référents de la commission extra hospitalière,
Bastien Noël et Laurent Giorgetti est disponible en [Annexe].
3. Prise en charge des co-infections VIH et Hépatites.
L'organisation de la prise en charge est différente selon les sites. L'évolution de la prise
en charge, avec un nombre plus important de personnes co-infectées traitées, des
thérapeutiques qui évoluent, nécessite de mieux identifier les moyens mis en œuvre, ce
qui fonctionne bien et ce qu'il faut améliorer, en particulier dans la coordination entre
les services.
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- 33 -
L'année 2010 a permis à la commission "prise en charge hospitalière" de prendre en
compte cette question : un questionnaire a été élaboré fin 2010 / début 2011 [Annexe]
et servira à améliorer notre connaissance des modalités de prise en charge mises en
place et des difficultés et succès rencontrés.
4. L'éducation thérapeutique
La première rencontre le 14 septembre 2010 avait pour objectif de permettre un
échange d'informations sur les projets en cours au niveau régional au sein des services
hospitaliers, et d'examiner, à la lumière des nouveaux décrets et arrêtés (en pièce jointe
et disponibles sur le site) les démarches à proposer.
La participation des associations est à envisager à la fois au sein des structures
hospitalières mais aussi en tant que telles avec des projets complémentaires à ceux de
l'hôpital.
Enfin, la possibilité de développer des projets avec les intervenants médicaux ou para
médicaux est évoquée en s'appuyant sur l'expérience du réseau régional hépatites LR.
Les sites d'Alès, Carcassonne, Montpellier, Nîmes et Perpignan étaient représentés ainsi
que l'UCAPES (structure du CHRU de Montpellier = unité de coordination des actions de
prévention et d'éducation pour la santé).
La discussion fait apparaître le fait qu'il existe un vrai problème de définition et que les
nouveaux textes parus ne correspondent pas aux attentes.
Il faut bien différencier les programmes d'éducation thérapeutique extrêmement cadrés
et les séances d'accompagnement à l'observance et d'apprentissage. Mais les décrets et
arrêtés récemment parus ne font apparaître que les programmes et eux seuls seront
éventuellement financés.
Deux formes de financement sont à différencier : dans le cadre de la T2A, et pour
l'hospitalisation complète, il existe une fraction du prix qui inclut l'éducation
thérapeutique. Pour les consultations, cela dépend des MIGAC.
La proposition du COREVIH-LR serait de présenter les différents projets des
établissements dans un cadre régional commun : l'avantage serait de donner plus de
cohérence et de visibilité aux projets, de faire valoir les possibilités de mutualisation et
d'échanges que peut représenter le cadre du COREVIH-LR. Suite à cette rencontre, se
sont mis en place des échanges d'informations entre les différents sites sur les projets
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- 34 -
de programmes et pour rechercher des documents sur les modalités de recueil du
consentement des patients, sur la charte pour les intervenants (autres disciplines, autres
centres hospitaliers, autres COREVIHs...) et élaborer une présentation commune. Une
deuxième rencontre le 16 novembre 2010 a permis de finaliser le cadre commun de
dépôt des dossiers.
Les rencontres organisées dans le cadre du COREVIH-LR ont permis une mutualisation
des expériences et un enrichissement des projets. Malheureusement les moyens donnés
dans le cadre de l'activité hospitalière ne correspondent pas aux besoins recensés.
5. Améliorer la prise en compte de la spécificité "femme" et en particulier le suivi
gynécologique
Le groupe de travail mis en place le 26 mai 2010 a commencé un état des lieux sur la
façon dont chaque site prenait en compte cette dimension.
Le projet est parti du constat que l'approche de genre était peu appropriée par les
services hospitaliers et que les problématiques " lipodystrophie et image du corps",
"observance", "vécu du traitement" et "problèmes du quotidien" (problèmes
hormonaux, douleurs ..) sont plus importants mais moins exprimés chez les femmes que
chez les hommes. Sexualité, suivi gynécologique, sont des questions souvent sans
réponse pour les femmes.
Premier axe : faire un état des lieux des difficultés rencontrées par les femmes VIH+ et
évaluer les besoins en ville et à l'hôpital.
Suite à ce premier état des lieux, le groupe travaille pour début 2011 sur l'organisation
d'un atelier pour élaborer des recommandations de prise en charge.
6. Les sortants de prison
Ils représentent une part importante des perdus de vue. La prise en charge assurée en
interne s'arrête à la sortie de l'établissement du fait d'une absence de relais : pas
d'hébergement, difficultés financières, pas d'organisation de la prise en charge à la
sortie.
La question de l'absence d'hébergement est un des problèmes majeurs à la continuité
des soins et doit faire l'objet de la mise en place de réponses concrètes. Comme cela
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- 35 -
existe pour d'autres situations d'urgence (femmes victimes de violence par ex sur
Montpellier), des dispositifs spécifiques doivent être mis en place pour organiser la prise
en charge à la sortie.
L'ARS avec ses responsables de territoires doit mettre en place sur les différents
territoires un comité de suivi impliquant la justice, les associations, les structures
d'hébergement pour examiner les situations et trouver les réponses adéquates.
• La prévention
1. La prévention en direction des personnes séropositives
L’observance du traitement, et son corollaire, la charge virale indétectable, constituent
aujourd’hui un élément important dans une stratégie préventive pour des personnes
ayant des difficultés à utiliser les préservatifs.
La nécessité d'une approche personnalisée est confortée par l'expérience des
consultations de sexologie dans le cadre du service des MIT de Montpellier.
L’accompagnement des personnes séropositives, doit se faire tant dans une perspective
de prise en charge individuelle relevant de la qualité de vie, que dans un souci de santé
publique.
La sexualité des personnes séropositives doit être mieux reconnue et mieux prise en
compte. La lassitude au fil du temps s'installe et la qualité de vie devient un enjeu
important dans la prise en charge d'une affection qui se chronicise. Les difficultés de
protection des relations sexuelles pour les personnes séropositives doivent être
reconnues en évitant le jugement et doivent être accompagnées au sein des structures
de soin comme en milieu associatif.
• l’ARS doit garantir le maintien des actions de soutien psychosocial et des consultations
d’observance et d’éducation thérapeutique en hôpital de jour, grâce à une tarification
adaptée des actes.
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- 36 -
• les espaces de discussion entre personnes séropositives pour favoriser l’adhésion au
traitement et répondre aux difficultés de prévention et de prise de risque doivent être
développés
• les partenaires de personnes séropositives doivent être systématiquement informés
de l’existence du traitement d’urgence et des conditions de sa délivrance : la création
d'outils à cet effet fait l'objet des travaux de la commission prévention / dépistage.
2. La prévention en population générale
Elle n'a pas fait l'objet d'un travail spécifique de la commission cette année, celle ci
ayant privilégié le dépistage. Maintenir une bonne information au sein de la population
permet de lutter contre les préjugés et les peurs, souvent facteurs de discrimination. Elle
est donc importante, et favorise l'accès au dépistage des personnes plus exposées. Par
ailleurs, l'information en direction des jeunes qui débutent leur vie sexuelle est
importante et il faut maintenir pour eux, des espaces de parole pour s'approprier les
informations et échanger.
• Le dépistage
1. Le dépistage outil de prévention en direction des HSH
Année après année nous notons la persistance d'un nombre important de
contaminations qui concernent les HSH avec une prévalence élevée.
Le constat souligné en 2009 reste valable : des actions pas assez nombreuses, une
difficulté à mobiliser la communauté, ont été soulignées comme freins. Il existe
probablement une méthodologie d'intervention à améliorer car les lieux de socialisation
évoluent avec fermeture d'un certain nombre de bars gay au profit d'une socialisation
dans des lieux non communautaires. La stratégie est donc à rediscuter.
2010 a vu la poursuite du dépistage communautaire ou hors les murs qui est certes un
outil déterminant mais qui n'est pas suffisant. Tous les sites n'ont pas mis en œuvre le
dépistage hors les murs pour des raisons de freins financiers.
L'expérience de dépistage communautaire au sein de l'association AIDES 34 a donné des
résultats intéressants et devra être poursuivie et élargie pour toucher plus largement
des personnes qui n'ont actuellement pas recours aux centres de dépistage.
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- 37 -
2. Favoriser l'accès des personnes en situation de prostitution
Une rencontre des acteurs de la région (ARAP Rubis, Médecin du Monde, l'Amicale du
Nid, AIDES, La Maison de Vie du Roussillon) intervenant en milieu prostitutionnel a eu
lieu dans le cadre du COREVIH le 29 septembre 2010.
Elle a permis de confirmer l'importance d'accompagner les personnes vers les structures
de dépistage. Les mesures de contrôle policier depuis la loi de Sécurité Intérieure sont
un frein réel au contact avec les personnes et rendent plus difficile la diffusion des outils
de prévention et la sensibilisation au dépistage.
L'expérience nîmoise, avec mise en place par le procureur de Nîmes d'une alternative
aux poursuites pénales (les personnes sont adressées à une association) a montré tout
son intérêt sur le plan de la santé des personnes et de la santé publique.
La situation administrative des personnes (absence de papiers) est un frein important à
l'accès au dépistage et aux soins (personnes d'Afrique sub-saharienne, de pays de l'Est..).
Il existe des territoires pour lesquels nous n'avons pas d'informations (Carcassonne,
Narbonne). Le dépistage communautaire (MDM) est envisagé. On note un nombre
important d'IVG qui traduit des relations non protégées. La prévalence du VIH est mal
connue sauf pour ARAP Rubis qui évalue à 15% les personnes vivant avec le VIH dans
leur file active, avec la notion d'un renouvellement de 50% des personnes de la file
active.
La situation des PO est particulière avec le développement à la frontière espagnole
d'établissements très importants qui nécessiteraient un renforcement des moyens pour
une sensibilisation des clients. La question de la prévention sur les réseaux internet est
aussi mise en place à Nîmes et en projet à Perpignan.
Une étude "prosanté" est en cours en partenariat FNARS et INVS à laquelle participe
L'Amicale du nid sur Montpellier et Béziers. La PASS de Montpellier ne répond pas à la
demande de prise en charge des personnes sans papiers ce qui est problématique et il
existe des difficultés avec les urgences de Béziers.
Le recours au TEV (traitement post exposition viral) est sous utilisé. De même la
vaccination pour l'hépatite B est insuffisante.
Un compte rendu plus détaillé est disponible en [Annexe].
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- 38 -
3. le dépistage en population générale
Ce thème avait été choisi comme une priorité pour les années 2009-2010 et cela s'est
traduit par l'élaboration d'un document de 4 pages, accompagné d'un courrier, adressés
aux plus de 3 000 médecins généralistes de la région [Annexe]. Les échos ont été
favorables et le document a été jugé utile par les organismes de formation continue
consultés.
- la poursuite du dépistage en direction des populations les plus exposées et donc le
développement de toutes les modalités qui favorisent l'accès au dépistage : dépistage
communautaire, dépistage hors les murs, mise à disposition des TROD plus large
- un travail d'évaluation des besoins en milieu prostitutionnel doit être réalisé de toute
urgence compte tenu de la situation des personnes les exposant fortement aux
risques VIH/IST
- le renforcement des liens avec les organismes de formation continue des médecins
généralistes et la mise à disposition des TROD pour les médecins généralistes volontaires
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• Mission d'amélioration de la qualité et de la sécurité de la prise
en charge des patients, d'évaluation de la prise en charge et
d'harmonisation des pratiques
Tableau 7 : Amélioration de la qualité et de la sécurité de la prise en charge des patients,
d'évaluation de la prise en charge et d'harmonisation des pratiques
Thématiques
Acteurs et
partenaires
participant à
la mission
Recommandations
utilisées
Moyens utilisés
pour harmoniser
les pratiques
Indicateurs utilisés
pour évaluer les
pratiques
professionnelles /
modalités d'enquête
AEV
Services des
urgences,
services
cliniques,
pharmaciens
Circulaire
Rapport d'expert
Plan VIH IST
Groupe de travail
régional
Elaboration de
documents régionaux
Etude des contextes
de prise en charge en
vue d'une analyse
Harmonisation
des pratiques
Médecins
hospitaliers
des sites isolés
de la région
Plan VIH IST
2010 - 2014
visio conférences
régionales et
mutualisation des
staffs
Nombre de dossiers
Coordination
ville - hôpital
Médecins de
ville- médecins
hospitaliers
Consensus
formalisé
Renforcement du
travail des réseaux
et mise à
disposition
d'outils
(dépistage)
Nombre de
rencontres.
Outils mis à
disposition
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- 40 -
Commentaires :
• La prise en charge des AEV
Le groupe mis en place en 2009 a travaillé à l'élaboration d'un document à remettre aux
personnes lors de la prescription d'un traitement post exposition VIH : objectif favoriser
l'observance du traitement. Il sera disponible dans toutes les pharmacies hospitalières de la
région.
Une réunion régionale des médecins prenant en charge les AEV, en tant que médecins
référents, a été organisée dans le cadre du COREVIH-LR et a permis de faire le point sur la
prise en charge dans le nouveau contexte du rapport d'experts (Yéni 2010), en précisant en
particulier la conduite à tenir dans le cadre d'exposition dans les couples séro-différents,
lorsque la charge virale est indétectable. Des rencontres doivent être organisées en 2011
sur chaque site avec les urgentistes pour mettre à jour les informations et améliorer la
qualité et le suivi de la prise en charge. Des documents de liaison entre services des
urgences et services référents ont été mis en ligne sur le site internet du COREVIH-LR et sont
à disposition des équipes qui souhaitent les utiliser.
- Faciliter l'accès à des documents communs (site internet)
- Améliorer notre connaissance des contextes de la prise de risque pour renforcer nos
actions de prévention en s'appuyant sur la mise en place des outils de recueil de données
(Nadis®).
• Harmonisation des pratiques sur un plan régional
L'acquisition du matériel de visioconférence a pu se faire dans l'année 2010 et il est
maintenant opérationnel. La mise en ligne des coordonnées des staff médicaux VIH des
différents sites a permis aux hôpitaux périphériques de pouvoir proposer un dossier à la
discussion. Cette information restera disponible et sera complétée par l'information sur les
dates des staffs régionaux pluridisciplinaires qui démarreront début 2011 au rythme d'une
fois par mois.
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• La coordination des acteurs médicaux ville-hôpital
Le COREVIH-LR a organisé le 21 janvier 2010 une réunion des réseaux ville hôpital de la
région pour échanger sur les expériences de coordination des acteurs.
Le problème de l'implication des médecins de ville est toujours aussi difficile à faire avancer.
Le bilan réalisé sur le plan régional montre le peu d'investissement actuel des médecins
dans une prise en charge lourde, complexe et qui est onéreuse en temps. Les difficultés que
rencontre la médecine de ville ne facilitent pas le travail.
- Le COREVIH-LR propose que la pathologie VIH soit davantage enseignée dans la formation
initiale et continue des médecins. On peut proposer via les sites internet des organismes de
formation continue des "modules de formation" pour sensibiliser et accompagner les
médecins généralistes (expérience du réseau ville hôpital VIH 34)
- La reconnaissance d'une consultation "complexe" en ville paraît incontournable si l'on veut
permettre à plus des médecins de s'impliquer.
- la possibilité de bénéficier du dossier Nadis® au cabinet de médecine générale pourrait
être un atout.
- en milieu rural en particulier, le développement de microstructure ou de maison médicale
pluriprofessionnelle avec une prise en charge financière des intervenants non médecins
pourrait améliorer la capacité de prise en charge en ville.
• La coordination des associations au niveau régional
Dans le cadre du COREVIH-LR, une formation a été organisée le 10 avril 2010 avec pour
objectif de permettre aux participants d’appréhender les enjeux au regard des réformes en
cours dans le secteur sanitaire [Annexe]. Deux autres rencontres ont eu lieu les 7 juin 2010
et 16 septembre 2010. Elles ont abouti à la création d'un collectif interassociatif qui a
déposé des candidatures communes pour les conférences de territoire et qui continue à se
réunir de façon autonome du COREVIH-LR.
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• Deuxième rencontre régionale du COREVIH-LR
10 décembre 2010 à Béziers (34)
Plaquette de présentation en [annexe]
Le COREVIH-LR a organisé sa deuxième journée régionale de réflexion. Temps de partage de
connaissances mais aussi d'échanges autour des expériences de terrain et qui a permis
d'élaborer quelques unes des recommandations que le COREVIH-LR propose pour
améliorer la prise en charge des personnes vivant avec le VIH dans notre région.
Dépister plus et traiter tôt : quels bénéfices ?
La matinée, consacrée à cette thématique, a permis de mettre en évidence plusieurs enjeux
:
- il existe une nouvelle stratégie de dépistage s'appuyant d'une part sur la proposition d'un
test à faire largement à la population générale hors notion de risque d’exposition ou de
contamination et d'autre part sur un dépistage ciblé et régulier pour certaines populations
plus exposées, avec l'outil du dépistage communautaire pour compléter le dispositif actuel
des CDAG/CIDDIST.
- il convient de rapprocher le dépistage et le soin pour favoriser une prise en charge
précoce, dans l’optique du « Traitement comme outil de Prévention », avec cependant la
limite exprimée par le Conseil National du Sida (avis du 9 avril 2009) : "En tout état de cause,
la prescription d’un traitement pour un effet préventif devra répondre à une demande
exprimée par le patient".
- La diffusion des antiviraux dans les sécrétions génitales pourrait être un des marqueurs
intéressant pour le choix des molécules dans le cadre d'un traitement visant à réduire les
risques de transmission.
- Les bénéfices d'un traitement antiviral précoce ne se réduisent pas à la diminution de la
transmission. Ces traitements permettent non seulement l'obtention plus rapide de CD4
>500 mm3, une réduction des infections et cancers non sida, mais aussi une réduction des
troubles neurocognitifs et cardio-vasculaires et du vieillissement prématuré. Il s'agit là
d'enjeux importants pour la qualité de vie et la survie des personnes.
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- D'autres recherches sont en cours pour élargir encore les outils de prévention : dans les
pays à forte prévalence, la circoncision (dont on connaît les résultats positifs dans le cadre
des essais mais qui doit être évaluée dans "la vraie vie") et, en cours d'évaluation en France,
la PREP (prophylaxie pré exposition) qui s'adresse à des populations très exposées (en
France, les essais se dérouleront au sein de la communauté gay).
Médecins spécialistes et généralistes, associations, personnes vivant avec le VIH, chacun
doit prendre sa place dans ces nouvelles stratégies pour une meilleure efficacité des
dispositifs.
Comment gérer les paradoxes que nous vivons aujourd'hui dans la prise en charge de
l'infection VIH ?
Dans le cadre des 3 ateliers nous avons tenté d'apporter des éléments de réponses à cette
question.
Les progrès médicaux sont indéniables mais nous sommes confrontés à des contraintes de
plus en plus lourdes en milieu hospitalier, à une précarité de plus en plus grande des
personnes concernées, ainsi qu'à la persistance de discriminations qui freine la prise en
charge en ville.
« Pour un maintien de soins de qualité » : à l'hôpital, pour éviter de voir la qualité des soins
diminuer par manque de moyens, les activités de prise en charge du VIH doivent être
revalorisées. Au-delà, la prise en charge hospitalière ne peut pas être la seule réponse ; il
faut aussi créer les conditions d'une prise en charge de qualité en ville (réseaux, nouvelles
formes de prise en charge de type microstructures, maison pluriprofessionnelles)
Il est nécessaire de former les soignants, dont les médecins, pour atténuer la stigmatisation
qui perdure aujourd’hui. On ne peut qu'affirmer que la « SEROPHOBIE » reste fortement
présente ; nourrie par l’ignorance et la peur, elle touche la vie sociale, familiale,
professionnelle mais également les soins (difficultés particulières sur l’accès aux maisons de
repos, aux consultations en dentisterie et en gynécologie) et fait de cette pathologie encore
aujourd'hui une maladie chronique « pas comme les autres ».
La multiplicité des champs de la prise en charge de l'infection VIH (médical, social,
psychologique...) nécessite de développer un "partenariat thérapeutique" entre patients et
professionnels : une proposition qui renoue avec le "patient expert" du début de la lutte
contre le sida et qui vise à prendre en compte la qualité de vie et à améliorer l’état clinique
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et biologique du patient. L'accompagnement thérapeutique, terme préféré à "éducation
thérapeutique" doit se développer en multipliant les lieux et les formes : séances
individuelles ou collectives, à l'hôpital, au domicile ou au sein d'une association, sur place
ou par téléphone, le tout étant que chacun y trouve ce qui lui convienne.
L'isolement de beaucoup de personnes vivant avec le VIH, les difficultés sociales qu'elles
rencontrent exigent d'améliorer l'accompagnement social :
• construire un partenariat conventionné avec les Caisses primaires d’assurance
maladie (CPAM) pour que travailleurs sociaux hospitaliers et associatifs puissent
avoir un référent unique dans chaque CPAM de la Région afin de faciliter
l’instruction des demandes d’aide médicale Etat et de couverture maladie
universelle.
• La prise en charge, en particulier sociale, ne peut s'appuyer que sur des dispositifs
spécifiques : il faut développer la coordination avec le droit commun, en particulier
sur le thème de l'emploi ou de l'hébergement et favoriser les partenariats avec des
acteurs incontournables comme POLE EMPLOI, la maison départementale des
personnes handicapées...
Si les questions soulevées n'ont pas toutes trouvé de réponses, elles ont permis de faire
avancer la réflexion collective et de fixer des objectifs de travail au COREVIH-LR et à ses
commissions pour l'année 2011.
Les présentations des interventions de la matinée sont disponibles sur le site internet du
COREVIH-LR, ainsi que les synthèses des ateliers.
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• Recherche clinique
Comme le rappelait la circulaire d'instauration des COREVIH (19 décembre 2005), l'activité des
Technicien(ne)s d'Etudes Cliniques se partage à mi-temps pour le recueil des données médico-
épidémiologiques sur l’infection à VIH et à mi-temps pour la recherche clinique.
Pour ce qui concerne l'activité commune aux trois centres disposant d'au moins une TEC, dans
le cadre de la recherche clinique promue par l'ANRS (Agence Nationale de Recherches sur le
sida et les hépatites virales), en 2010, 241 patients étaient en cours de participation à un projet
de recherche dont 62 avaient été inclus au cours de l'année : 126 dans le cadre d'une cohorte
ou d'une étude observationnelle (cohorte, enquête) et 115 dans le cadre d'un essai
thérapeutique ou vaccinal.
En 2010, trois nouvelles études, promues par l'ANRS, ont été ouvertes dans les centres de la
région : la cohorte "HIV controllers" (ANRS CO18) concernant les patients infectés par le VIH
depuis plus de 10 ans avec un ARN viral plasmatique < 400 copies/ml en l'absence de tout
traitement ; la cohorte COVERTE (CO19) de jeunes adultes infectés par voie verticale ou
pendant l'enfance et enfin l'enquête mortalité (ANRS EN20). Cette étude Mortalité 2010 a pour
objectif de décrire la distribution des causes initiales de décès en France en 2010 des adultes
infectés par le VIH. Elle fait suite aux études Mortalité 2000 et Mortalité 2005 qui ont mis en
évidence une évolution des causes de décès, avec notamment une part importante de décès
dus aux virus des hépatites et à des cancers non classant sida et une part non négligeable des
décès dus à des atteintes cardiovasculaires (Lewden et al Int J Epidemiol 2005, Lewden et al
JAIDS 2008). En 2010, comme en 2005, elle sera couplée à l’enquête Mortavic qui étudie
particulièrement les causes de décès chez les patients co-infectés VIH/VHB ou VIH/VHC. Nous
rapporterons dans le rapport épidémiologique quelques unes des données recueillies pour
cette étude en Languedoc-Roussillon.
Pour les essais thérapeutiques, les stratégies envisagées sont variées. Les nouveaux essais
proposés en 2010 concernent l'évaluation de la tolérance et de l'efficacité de stratégies
antirétrovirales (NEAT, DREAM, OPTIPRIM) et le sevrage tabagique (INTER-ACTIV) dans la
gestion des facteurs de risque cardio-vasculaire et respiratoire.
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Cohortes et essais ANRS / patients en cours de suivi en 2010 en Languedoc-Roussillon
COHORTES -
ETUDES
OBSERVATIONNELLES
Titre
Nb de
patients en
cours de
suivi en
2010
Sites investigateurs
ANRS C05 VIH-2 Histoire naturelle de l'infection par le VIH-2 chez les
patients adultes vivant en France 11 Montpellier
30 Montpellier
ANRS C06 PRIMO Cohorte primo-infection
12 Perpignan
ANRS C09 COPANA Cohorte de Patients Non traités par Antirétroviraux à
l'inclusion. 17 Montpellier
ANRS HC EP25
PRETHEVIC
Etude observationnelle prospective multicentrique de
patients coinfectés VIH/VHC atteints d'une première
décompensation de cirrhose ou révélant un carcinome
hépatocellulaire.
6 Montpellier
ANRS EP45 AGING
Etude physiopathologique observationnelle de type
exposé/non exposé de patients de moins de 65 ans, naïfs
d’ARV ou sous traitement depuis moins d’ 1 an, et des
personnes séronégatives. Etude de vieillissement.
40 Montpellier
11 Montpellier
INSERM CO11 EPF Enquête Périnatale Française
15 Perpignan
ANRS OPPORTUNITES Opportunités manquées de dépistage et de diagnostic des
patients infectés par le VIH 10 Perpignan
ANRS CO 18
HIV controllers
Patients infectés depuis plus de 10 ans avec ARN viral
plasmatique < 400 copies/ml en l'absence de tout
traitement 2 Perpignan
ANRS CO 19
COVERTE Cohorte de jeunes adultes infectés par le VIH par voie
verticale ou pendant l'enfance 1 Perpignan
16 Montpellier
17 Nîmes ANRS EN 20 Mortalité
2010 Etude des causes initiales de décès en France en 2010 des
adultes infectés par le VIH
14 Perpignan
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ESSAIS Titre
Nb de
patients en
cours de
suivi en
2010
Sites investigateurs
ANRS 136 MONOI
Essai randomisé de non-infériorité comparant la capacité à
maintenir le succès virologique d’une stratégie de
traitement simplifié par une monothérapie d’inhibiteur de
protéase boosté, le darunavir/r (TMC114/r), par rapport au
maintien d’une trithérapie comportant 2 inhibiteurs
nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI) associés au
darunavir/r (TMC114/r) chez des patients infectés par le
VIH-1, en succès immunovirologique.
4 Montpellier
ANRS 140 DREAM
Essai clinique comparant l’efficacité et la tolérance de deux
stratégies thérapeutiques de maintenance: monothérapie
monoprise par lopinavir/ritonavir ou trithérapie en
comprimé unique par tenofovir + emtricitabine + efavirenz
chez des patients infectés par le VIH-1 ayant une mesure de
l’ARN VIH-1 plasmatique inférieure à 50 copies/ml.
1 Montpellier
ANRS 141 TIPI
Essai pilote multicentrique évaluant la capacité d’une
stratégie de traitement antirétroviral intermittent à
maintenir une stabilité immunologique chez des patients
infectés par le VIH-1, jamais traités et ayant un nombre de
lymphocytes CD4 > 500 par mm3.
2 Montpellier
ANRS 143
NEAT 001
Essai clinique randomisé sans insu sur les traitements
comparant l’efficacité et la tolérance de deux stratégies
thérapeutiques chez des patients infectés par le VIH-1
débutant une première ligne de traitement antirétroviral :
Darunavir/r + Ténofovir/Emtricitabine versus Darunavir/r +
Raltégravir.
6 Montpellier
ANRS 144
INTER-ACTIV
Essai randomisé en double insu de l’efficacité et de la
tolérance du tartrate de varénicline versus placebo dans
l’aide à l’arrêt de la consommation de tabac chez les
patients infectés par le VIH.
6 Montpellier
7 Nîmes ANRS 145
MARIMUNO
Etude pilote évaluant l’intérêt d’une intensification par
maraviroc (Celsentri®) chez des patients infectés par le VIH-
1 présentant une restauration immunitaire insuffisante
malgré une charge virale contrôlée par un traitement
antirétroviral. 6 Montpellier
ANRS 147 OPTIPRIM
Essai clinique randomisé, comparatif, prospectif, ouvert,
multicentrique, national, de phase III, évaluant chez des
personnes en primo-infection VIH-1 l’impact sur les
réservoirs d’une combinaison comprenant soit raltégravir,
maraviroc, darunavir/r associée au Truvada® (emtricitabine
/ ténofovir), soit darunavir/r associé au Truvada®.
3 Montpellier
IGRAVIH
Evaluation médico-économique des nouveaux tests
diagnostiques mesurant les réponses immunitaires
spécifiques de Mycobacterium tuberculosis chez des
patients de plus de 18 ans infectés par le virus de
l'immunodéficience humaine (VIH).
12 Montpellier
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VACCINS Titre
Nb de
patients en
cours de
suivi en
2010
Sites investigateurs
2 Montpellier ANRS HB04
B-BOOST
Etude multicentrique, randomisée, comparant
l'immunogénicité d'un schéma vaccinal renforcé contre le
VHB à un schéma classique chez des patients infectés par le
VIH n'ayant pas répondu à une première vaccination et à
une injection de rappel. 2 Perpignan
A