ra bu sciences 2012

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Bibliothèque de Sciences septembre 2013 Rapport d’activité 2012 BU sciences

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Rapport d'activité de la BU Sciences SCD Toulouse 3 2012

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Page 1: Ra bu sciences 2012

Bibliothèque de Sciences

septembre 2013

Rapport d’activité 2012

BU sciences

Page 2: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 2

Introduction 5

1. L’organisation et les moyens 6

1.1. Le personnel 6

1.1.1. Analyse de la composition du personnel

1.1.2. Commentaire de l'analyse

1.1.3. Formation professionnelle

1.2. Le budget 12

2. L’offre documentaire 16

2.1. Monographies 16

2.1.1. Constitution et analyse du fonds libre-accès

2.1.2. Utilisation du fonds scientifique libre-accès

2.2. Politique d'acquisition 22

2.2.1. Principes généraux

2.2.2. Monographies enseignement/recherche

2.2.3. Focus : le prix des ouvrages, une certaine stabilité

2.2.4. Fonds de Culture Générale

2.2.5. Le désherbage

2.3. Thèses 27

2.4. Périodiques 27

2.4.1. Le fonds

2.4.2. Les travaux spécifiques de l'année

2.5. Les Dons 29

2.5.1. Dons "sortants"

2.5.2. Dons "entrants"

2.6. Catalogage rétrospectif 31

2.7. Cyberlibris 31

SOMMAIRE

Page 3: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 3

3. L'accueil du public 34

3.1. Les conditions d'accueil 34

3.1.1. Horaires d'ouverture

3.1.2. Locaux

3.2. L'analyse des publics 36

3.2.1. La composition des publics

3.2.2. Les chiffres-clefs de l'activité des publics

3.2.2. Les nouveaux services

4. Le service Formation et Valorisation 53

4.1. Le dispositif de formation 53

4.1.1. La politique de formation des usagers de la BU Sciences

4.1.2. Le bilan d'activité des formations L1 2012

4.1.3. Evolution dans le temps (2009-2012)

4.2. L'animation culturelle : programme et parte nariats 58

Bilan général 57

Annexe 62

Page 4: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 4

Liste des contributeurs (sources ou textes)

Mélanie BART-GADAT

Henriette de DARAN

Régine HA-MINH-TU

Christine LAUNAY

Dominique PIANI

Fabienne ROSIER

Stéphane ROUX

Philippe VIGUIER

Page 5: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 5

Introduction

Le rapport d’activité 2012 de la BU sciences du SCD Toulouse 3 ici présenté reprend dans son organisation le

découpage de 2011, en se concentrant sur la mise en valeur de l’activité des services principaux de la

bibliothèque tels que définis à l’automne 2012.

Cette présentation, si elle n’est pas originale, aura du moins le mérite de livrer les points essentiels concernant

les moyens attribués en 2012, leur utilisation et ce qui en a résulté en matière de service rendus aux usagers.

Seront présentés ainsi successivement l’organisation et les moyens de la bibliothèque, les ressources et la

politique documentaires, l’accueil du public et le service formation et valorisation.

Certains nouveaux services apparus en 2012, ou pour lesquels des chiffres sont devenus disponibles, sont

également présentés dans ce rapport.

La présentation des rapports d’activité de la bibliothèque changera à compter de celui de l’année 2013, car

fondée désormais sur les axes retenus pour le projet de service 2013-2015.

Page 6: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 6

1. L’organisation et les moyens

1.1. Le personnel

1.1.1. Analyse de la composition du personnel

La composition du personnel de la BU sciences en 2012 a été la suivante :

Titulaires : Postes et ETP

A B C

Nombre ETP Nombre ETP Nombre ETP

Filière

Bibliothèque

6 5,5 10 9,8 14 11,65

Filière AENES 0 0 1 1 0 0

Filière ITRF 0 0 0 0 1 1

TOTAL 6 5,5 11 10,8 15 12,65

Soit 32 postes de titulaires représentant 28.95 ETP.

Contractuels : ETP

Le personnel de la BU sciences (titulaires et contractuels) atteignait donc en 2012 un total de

33.95 ETP, répartis de la manière suivante :

A B C Total

Rompus TP 0 0 1 1

CDI Ressources

propres SCD

0 0 1 1

CDD Ressources

propres SCD

0 1 2 3

TOTAL 0 1 4 5

Page 7: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 7

Catégorie Nombre de

Postes

ETP

Conservateur 3 2,5 A

Bibliothécaire 3 3

Bibliothécaire

Assistant

Spécialisé

10 9,8 B

ADJENES 1 1

ATRF 1 1 C

Magasinier 14 11,65

contractuel 5 5

37 33,95

5

11,65

112

3,8432,5

0%

20%

40%

60%

80%

100%

ETP

Répartition du personnel 2012

Conservateur

Bibliothécaire

BAS classe exceptionnelle

BAS classe supérieure

BAS classe normale

ADJENES

ATRF

Magasinier

contractuel

La BU a employé également des moniteurs pour un équivalent de 1,36 ETP en 2012. Ce

chiffre n’apparaît pas dans le décompte total mentionné plus haut, car cet emploi étudiant

reste délibérément ciblé sur des missions spécifiques et ponctuelles :

- accompagnement du personnel de bibliothèque pour l’accueil des usagers L1 au moment

de la rentrée universitaire sur les services et les règles de fonctionnement de la BU.

- Appui logistique pour les questions informatiques du public.

Page 8: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 8

Cet emploi étudiant n’étant pas une composante conséquente en nombre et en durée, ni

structurellement essentielle au fonctionnement du service dans ses activités classiques,

celui-ci n’est pas comptabilisé au même niveau que le reste de la composition du personnel.

1.1.2. Commentaire de l’analyse

Les déficits en ETP de titulaires s’expliquent toujours par les situations structurelles ou

temporelles que sont les temps partiels, congés divers (maternité, parental) et les vacances

de postes inter-mouvements.

La BU sciences a donc continué en 2012 à assurer son fonctionnement sur une part non

négligeable de contractuels (13,50 % du personnel, soit 14,72 % des ETP, et 35,71 % des

agents de catégorie C).

Le déficit en ETP, qui était au final assez peu sensible sur la fin 2011 du fait de l’obtention de

CDD courts non renouvelés, s’est creusé à nouveau en 2012 (3,05 ETP).

La totalité des contrats de la BU sciences ont été financés en 2012 sur les ressources

propres du SCD, toujours à l’aide d’une partie des crédits obtenus depuis 2007 dans le cadre

du plan gouvernemental « Aide à la Réussite en Licence » (non reconduit en tant qu’action

spécifique dans le budget 2012) et intégrés depuis dans la dotation de fonctionnement du

SCD.

La cohésion de l’équipe s’est renforcée en 2012, peu de titulaires ayant changé d’affectation

par voie de mutation ou de concours, et les mêmes personnes étant renouvelées sur les

contrats, désormais de 12 mois. On a pu constater même la possibilité de stabiliser un agent

contractuel par la voie d’un recrutement local en fin d’année et un CDD a pu être transformé

en CDI pour un autre.

L’affectation d’un agent ITRF a permis de compenser partiellement le déficit en ETP.

Le taux d’encadrement (rapport personnel / nombre d’étudiants de sciences et STAPS

inscrits à l’UPS) s’élève en 2012 à 2.84 pour 1000 étudiants. Ce taux demeure toujours

inférieur à la moyenne nationale (3/1000).

1.1.3. Formation professionnelle

La formation continue des personnels de la BU sciences en 2012 a été marquée par

différents éléments de contexte de nature et d’importance diverses.

Page 9: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 9

Le premier d’entre eux est lié à l’organisation interne du SCD selon laquelle, en

conséquence du choix de ne plus avoir de correspondant formation, le suivi de la formation

continue des agents s’est dilué et est devenu plus complexe, celui-ci étant désormais assuré

par le Département Développement des Carrières et des Compétences de l’UPS.

Le deuxième élément est lié au changement de modèle de subventionnement des CFCB qui

a entraîné des difficultés budgétaires. Les préparations aux concours des bibliothèques, qui

dans le passé représentait une partie conséquente de la formation continue des personnels,

notamment pour les catégories C et contractuels, ont changé de formats, et sont devenues

moins longues.

S’ajoute sans doute à cela les concours en eux-mêmes, moins nombreux et parfois prévus

aux mêmes dates.

Enfin, troisième élément, n’ont pas été comptabilisées les formations internes car celles-ci

étaient encore trop ponctuelles et hétérogènes.

La comptabilisation des formations internes est prévue dans le rapport d’activité de l’année

2013, car celle-ci entre dans le cadre du projet de service 2013-2015.

Précisons enfin qu’une formation collective a été organisée en 2012 en partenariat avec le

Département Développement des Carrières et des Compétences de l’UPS car entrant dans

le cadre du plan de formation UPS et correspondant à un intérêt pour le service, à savoir

« Accueil physique et téléphonique en anglais » (15h par agent pour un total de 22 agents,

soit 330h de formation).

Cette formation a été comptabilisée dans les chiffres 2012, ce qui explique la part importante

représentée par les langues dans le présent rapport.

Les catégories A et C regroupent les agents ayant suivi le plus de jours de formations en

2012.

En ce qui concerne la catégorie C cependant, ce résultat s’explique par la formation

collective en anglais. En effet, si on raisonne non plus par nombre total de jours de

formation, mais par la moyenne de jours de formation par catégorie, le résultat est moins

marquant (les contractuels arrivent alors en 2e position).

En revanche, la catégorie B attire l’attention sur l’année 2012 car c’est celle qui a suivi le

moins d’actions de formations, soit en nombre d’agents, soit en nombre de jours.

Les chiffres de l’année 2012 permettent donc de dresser le bilan suivant :

Page 10: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 10

Répartition des jours de formation par catégorie en 2012

31

17,529

25,5

A

B

C

contractuel

Moyenne 2012 des jours de formation par catégorie

0

1

2

3

4

5

6

A B C contractuel

Part de la catégorie qui a suivi au minimum une formation en 2012

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

A B C contractuel

Une analyse précise par catégorie et par type de formation fait apparaître les éléments

suivants :

Page 11: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 11

Catégorie A - Typologie des formations suivies en 2 012

6%10%

32%

2%3%

29%

6%

10% 2%

SIGB

Management

Langues

Logiciels spécifiques,technologies web

Bureautique et statistiques

Journées d'étude

Politique documentaire, gestionde collections

Sécurité

Catégorie B - Typologie des formations suivies en 2 012

6%11%

46%

17%

14%

6%

Préparation concours

Journées d'étude

Langues

Bureautique et statistiques

Sécurité

Divers

Catégorie C - Typologie des formations suivies en 2 012

19%

62%

12%

7%

Bureautique et statistiques

Langues

Sécurité

Préparation concours

Page 12: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 12

Contractuels - Typologie des formations suivies en 2012

4%

50%

10%

16%

12%

8%

Logiciels spécifiques,technologies web

Langues

Sécurité

Journées d'étude

Préparation concours

Divers

Se confirme en 2012 une orientation de la typologie des formations pour les A vers les

développements de service et la réflexion sur les évolutions du métier, et à l’inverse une

concentration autour des formations techniques et informatiques pour les C.

Pour les contractuels, la diversité des formations se confirme.

1.2. Le budget

Le budget de la BU sciences s’est organisé de la manière suivante en 2012 :

Crédits ouverts en janvier 2012 511 536 euros

Nouveau montant budgété à la fin

de l’exercice budgétaire

500 817 euros

Dépenses à la fin de l’exercice

budgétaire

497 155 euros

Soit un taux d’exécution du budget de 99.26 %.

Avant de présenter en détail la manière dont le budget de la section a été utilisé, plusieurs

éléments importants sont à signaler :

- les crédits Plan Licence ne sont plus spécifiquement identifiés : le montant obtenu depuis

2008 a été maintenu au même niveau, mais fondu dans la dotation globale SCD.

- Le budget a été construit sur le système financier de dégrèvement de la TVA généralisé à

l’UPS en 2012. Les crédits et débits ont donc été calculés en fonction du taux de

récupération de la TVA (soit complet soit partiel). Les montants présentés dans ce rapport

d’activité sont donc représentatifs de l’ « impact budget » de ce dégrèvement.

Page 13: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 13

- Le PEB est entré dans une logique comptable d’autofinancement majoritaire : le budget de

dépense estimé devait être alimenté à 62.50 % par des recettes correspondant à des

transactions (facturation à des organismes extérieurs, régie de recettes, virements internes

UPS), le reste (42.50%) correspondant à un reversement des droits d’inscription bibliothèque

sur la ligne budgétaire.

- Enfin, le dégrèvement de la TVA est intervenu en fin d’année pour les dépenses de fluides,

qui représentent, hormis les dépenses documentaires, les sommes les plus conséquentes

du budget de la section : des crédits non négligeables ont pu être dégagés pour redevenir

disponibles ; afin d’utiliser ceux-ci au mieux compte tenu du temps restant, un reversement

sur le budget SCD a eu lieu, d’où le nouveau montant budgété à la fin de l’exercice

budgétaire.

Les grandes familles de dépenses ont été regroupées dans le tableau suivant par couleurs.

Le budget de la BU sciences en 2012 peut se transcrire graphiquement ainsi :

1 On entend par « publicité » la réalisation par exemple de documents de communication auprès du

public (guides du lecteur, etc.)

Répartition initiale du budget Répartition finale des dépenses Imputation Imputation

6061 – fluides 98 500 € 6061 – fluides 90 333 € 6062 à 6068 - fournitures 19 314 € 6062 à 6068 - fournitures 26 416 €

613 - locations 2 336 € 613 - locations 1 951 € 615 - maintenance et travaux 24 668 € 615 - maintenance et travaux 21 684 €

616 - assurance 449 € 616 - assurance 480 €

61832 – ouvrages papier 205 853 € 61832 – ouvrages papier 220 951 € 61833 - ouvrages électroniques 18 984 € 61833 - ouvrages électroniques 0 €

61831 – périodiques 24 192 € 61831 – périodiques 18 139 € 6184 – prêt entre bibliothèques 15 000 € 6184 – prêt entre bibliothèques 14 709 €

623 – publicité1 2 602 € 623 – publicité 3 450 € 624 – frais de transports, livraisons 449 € 624 – frais de transports, livraisons 148 €

6257 - frais de réception

449 € 6257 - frais de réception 509 €

6286 – nettoyage des locaux 67 377 € 628 – nettoyage des locaux 66 887 €

628 - reliure 8 984 € 628 - reliure 11 868 € 628 - entretien extérieur 22 379 € 628 - entretien extérieur 19 630 € Total 511 536 € Total 497 155 €

Page 14: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 14

Postes principaux de dépenses 2012

18%

22%

48%

3%

2%

7%

Fluides

maintenance et entretien bâtiment

achat documentation

PEB

reliure

fonctionnement divers

Répartition des dépenses 2012

19%

5%

0%

4%

0%

45%

0%

4%

3%

1%

0%

0% 13%

2% 4%

6061 – fluides

6062 à 6068 - fournitures

613 - locations

615 - maintenance

616 - assurance

61832 – ouvrages papier

61833 - ouvragesélectroniques

61831 – périodiques

6184 – prêt inter bibliothèques

623 – publicité

624 – transports, livraisons

6257 - frais de réception

628 – nettoyage

628 - reliure

628 - entretien extérieur

Page 15: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 15

Comparaison postes de dépenses principaux 2011 et 2 012

16,70% 18,15%

25% 21,75%

47,65% 48,10%

4,25% 2,95%1,10% 2,40%5,30% 6,65%

0,00%

20,00%

40,00%

60,00%

80,00%

100,00%

120,00%

2011 2012

fonctionnement divers

reliure

PEB

achat documentation

maintenance et entretienbâtiment

Fluides

On constate une relative stabilité de l’évolution des postes de dépenses principaux. Cette

stabilité se retrouve dans le ratio dépenses documentaires et dépenses non documentaires

qui est identique à celui de 2011.

Ratio dépenses documentaires et non documentaires 2 012

53%47%

Documentaire et servicesdocumentaires

Non documentaire

Page 16: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 16

2. L’Offre documentaire

2.1. Monographies

Le fonds d’ouvrages de la bibliothèque représente en 2012 110 249 ouvrages dont 60 701

en libre-accès, soit 55 % de l’ensemble.

Pour mémoire en 2011, ce même fonds représentait 102 198 ouvrages dont 56 601 en libre-

accès, soit 55,4% de l’ensemble ;

L’achèvement de la rétroconversion des monographies explique la remontée de la proportion

des ouvrages magasins. Seuls quelques petits fonds résiduels restaient non signalés en

2012.

Répartition collections libre-accès et magasins 201 1 et 2012

56601 60701

4559749548

0

20000

40000

60000

80000

100000

120000

2011 2012

ouvrages magasins

ouvrages libre-accès

2.1.1. Constitution et analyse du fonds libre-accès

Les collections en libre-accès sont toujours constituées d’un fonds d’ouvrages scientifiques

et d’un fonds de culture générale .

En 2012, les ouvrages scientifiques représentent 81,1% du libre-accès (18,9% pour la

Culture Générale, si on compte au nombre d’ouvrage, 65% / 35% si on rapporte au nombre

de titres). Cette différence s’explique par la politique d’exemplaires multiples dans les fonds

Page 17: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 17

scientifiques, pour répondre à une demande soutenue sur certains ouvrages. Au contraire,

en Culture Générale, l’idée est de proposer un nombre de titres variés et peu d’exemplaires

multiples, sauf dans les fonds comme les langues vivantes ou l’orientation professionnelle.

Enfin, le ratio serait de 8,9% des volumes de la BU Sciences si on compte tous ses

ouvrages, y compris ceux de magasins). Pour mémoire en 2011, le ratio était le suivant :

83% du fonds constitué avec les ouvrages scientifiques, 17% avec la Culture Générale.

Répartition libre-accès 2012

81%

19%

fonds disciplinaires

CG

Répartition libre-accès 2011

83%

17%

fonds disciplinaires

CG

Le fonds scientifique se répartit comme suit :

Page 18: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 18

Domaine

Part

représentée

en 2011

[titres]

Part représentée

en 2012 [titres]

Part représentée

en 2012 [volumes]

Sciences de la vie 16,7 % 16,9 % 20,1 %

Mathématiques 8,7 % 7,3 % 12,9 %

Physique 10,2 % 10,5 % 15,2 %

Sciences de l’ingénieur2 21,6 % 22,7 % 15,6 %

Informatique 12,3 % 12,9 % 9,8 %

Chimie 7,7 % 7,7 % 11,3 %

Sciences de la terre et

de l’univers

4,5 % 4 % 4,1 %

STAPS 18,3 % 18 % 11 %

Les secteurs les plus représentés sont dans l’ordre, pour le nombre de titres : sciences de

l’ingénieur, STAPS, SVT, informatique, physique.

Quant au nombre de volumes, la hiérarchie n’est pas la même, ce qui reflète les politiques

d’exemplaires multiples appliquées à certaines disciplines : on a dans l’ordre les sciences de

la vie, les sciences de l’ingénieur, la physique, les maths.

L’année 2012 a vu la fin du travail de recotation complète du fonds de Staps, ainsi que sa

mise à jour totale.

2 Physique et chimie appliquées, science des matériaux, génie civil, énergie, biotechnologie, agronomie, gestion

Page 19: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 19

Part des domaines scientifiques libre-accès en 2011 [titres]

17%

9%

10%

21%12%

8%5%

18%

Sciences de la vie

Mathématiques

Physique

Sciences del’ingénieur

Informatique

Chimie

Sciences de la terreet de l’univers

Part des domaines scientifiques dans le libre-accès en 2012 [titres]

17%

7%

11%

22%

13%

8%

4%

18%

Sciences de la vie

Mathématiques

Physique

Sciences de l’ingénieur

Informatique

Chimie

Sciences de la terre etde l’universSTAPS

Part des domaines scientifiques dans le libre-accès 2012 (en titres et en volumes)

0,00% 5,00% 10,00% 15,00% 20,00% 25,00%

Sc. de la vie

Mathématiques

Physique

Sc. de l’ingénieur

Informatique

Chimie

Sc. de la terre et de l’univers

STAPS

Part représentée en2012 [volumes]

Part représentée en2012 [titres]

Page 20: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 20

2.1.2. Utilisation du fonds scientifique libre-accè s :

Domaine

Part du

fonds 2011

Part des

prêts

globaux

2011

Taux de

rotation

2011

Part du

fonds 2012

Part des

prêts

globaux

2012

Taux de

rotation

2012

Part des prêts des fonds

disciplinaires en libre-

accès en 2012

Sciences de la vie 16,7 % 14,9 % 1.69 16,9 % 14,4% 1,54 19,9%

Mathématiques 8,7 % 12,9 % 2.02 7,3 % 11,7% 1,97 16,2%

Physique 10,2 % 12,2 % 1.83 10,5 % 12,4% 1,77 17,1%

Sciences de

l’ingénieur

21,6 % 8, 4 % 1.28 22,7 % 7,3% 1,01 10,1%

Informatique 12,3 % 8,6 % 2.14 12,9 % 8,3% 1,84 11,5%

Chimie 7,7 % 8,9 % 1.74 7,7 % 8,5% 1,61 11,7%

Sciences de la terre

et de l’univers

4,5 % 3 % 1.87 4 % 3,2% 1,70 4,5%

STAPS 18,3 % 6 % 1.21 18 % 6,5% 1,27 9%

Les fonds les plus utilisés sont ceux de sciences de la vie, physique, mathématiques.

Aucun taux de rotation n’est au-dessus de 2, grâce à une politique d’exemplaires soutenue.

Part des prêts du fonds scientifique libre-accès en 2011

20%

17%

17%11%

11%

12%

4%8%

Sciences de la vie

Mathématiques

Physique

Sciences de l’ingénieur

Informatique

Chimie

Sciences de la terre et del’univers

STAPS

Page 21: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 21

Part des prêts du fonds scientifique libre-accès en 2012

21%

16%

17%10%

11%

12%

4%9%

Sciences de la vie

Mathématiques

Physique

Sciences de l’ingénieur

Informatique

Chimie

Sciences de la terre et del’univers

STAPS

On peut observer une remarquable stabilité de la répartition des ensembles entre 2011 et

2012.

0,00% 2,00% 4,00% 6,00% 8,00% 10,00%12,00%14,00%16,00%

Sc. de la vie

Mathématiques

Physique

Sc. de l’ingénieur

Informatique

Chimie

Sc. de la terre et de l’univers

STAPS

Evolution des domaines disciplinaires dans les prêt s libre-accès 2011 et 2012

2012

2011

Page 22: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 22

2.2. Politique d’acquisition

2.2.1. Principes généraux

2011 2012

Nombres d’ouvrages

(exemplaires)

7509 7354

Nombre de titres 4492 3980

Nombre moyen d’ex. par titre 1,67 1,85

La politique d’exemplaires se poursuit ce qui a pour effet d’augmenter l’adéquation entre les

ouvrages présents sur les rayons et la demande parfois ponctuelle de certains ouvrages.

Une politique de dialogue et de coopération avec certains enseignants, notamment dans les

filières L1 (effectifs nombreux suivant les mêmes enseignements), ainsi que l’augmentation

de l’offre électronique via Cyberlibris, devrait permettre de satisfaire un encore plus grand

nombre d’étudiants, sans pour autant augmenter de façon disproportionnée le nombre

d’exemplaires pour certains titres. Par ailleurs, la possibilité offerte de réserver un ouvrage

emprunté participe de cette offre.

Part des acquisitions

(en nombre d’ex.)

Nombre moyen

d’ex. / titre

Part de la dépense Prix moyen du livre Domaine

2011 2012 2011 2012 2011 2012 2011 2012

Sciences de la vie 10,6 % 13,2% 2,9 2,6 13,4 % 14% 34,2 € 32,7€

Mathématiques

10,1 % 13,6% 3 3 11,4 % 12,2% 30,6 € 27,6€

Physique 9 % 9,9% 3 3 12,8 % 12,7% 38,7 € 39,2€

Sciences de l’ingénieur 11 % 14,1% 1,7 2 16,2 % 16,8% 33,6 € 36,5€

Informatique 9,6 % 9,9% 2 2,3 12,6 % 11,2% 35,5 € 34,2€

Chimie 7,4 % 6,9% 3,1 2,8 10,6 % 9,1% 38,8 € 40,3€

Sciences de la terre et de

l’univers

5,2 % 5% 2 1,4 5,2 % 4,8% 27,4 € 31€

STAPS 10,5 % 9,8% 1,2 1,3 8,6 % 7,1% 22,2€ 22,2€

CG 15,2 % 17,6% 1,1 1,1 9,2 % 10,4% 16,5€ 18,1€

Page 23: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 23

2.2.2. Monographies enseignement / recherche

La part consacrée à l’achat de titres en anglais varie beaucoup d’une discipline à l’autre et

d’une année à l’autre : 12,1 % en 2010, 10,4 % en 2011. 14% du budget d’acquisition de

2012 est consacré à l’achat d’ouvrages en anglais.

Compte tenu de cette variation, on peut constater qu’un nouveau mode de comptage a été

adopté en 2012. C’est celui-ci qui sera retenu désormais pour les années suivantes.

Domaine Part des titres acquis en anglais en 2012 (en % par

rapport au nombre de titres acquis par fonds)

Part des volumes acquis en anglais en 2012 (en

% par rapport au nombre de volumes acquis par

fonds)

Sciences de la vie 17,8% 6,6%

Informatique 26% 13,6%

Mathématiques 0,3% 0,1%

Chimie 71% 17,8%

Domaine Part des titres en

anglais 2010

Part des titres en

anglais 2011

Part de chaque budget consacré

à des achats en langue

étrangère en 2012 (% du budget

de chaque fonds)

Sciences de la vie 18,2 % 13,7 % 15,8%

Informatique 27,9 % 24,8 % 27,5%

Mathématiques 6 % 10,7 % 0,6%

Chimie 26,2 % 40,8 % 38,6%

Physique 25,8 % 30,6 % 25,1%

Sciences de l’ingénieur 10,2 % 6,6 % 8,8%

Sciences de la terre et de

l’univers

25,9 % 0,5 % 7%

Culture générale 6,2 % 4,8 % 3,3%

STAPS 3,1 % 1,4 % 0%

Page 24: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 24

Physique 54,4% 13,5%

Sciences de l’ingénieur 8,8% 4,7%

Sciences de la terre et de

l’univers

4% 3,6%

Culture générale 2,9% 2,7%

STAPS 0% 0%

2.2.3. Focus : le prix des ouvrages, une certaine s tabilité

années prix moyen

2011 31,3 €

2012 30,7 €

En 2012, le prix moyen des ouvrages disciplinaires (soit les ouvrages hors CG) s’établissait

à 30,8 euros pour les ouvrages en français, et 73 euros pour les ouvrages étrangers.

2.2.4. Fonds de Culture Générale

La mise en valeur de ce fonds a pris une importance conséquente dans le projet de service

de la nouvelle BU. Celle-ci se marque par exemple par l’emplacement stratégique voulu pour

les BD à l’entrée du bâtiment.

La culture générale est désormais pleinement assumée dans la politique documentaire de la

BU sciences au titre de la politique générale du service.

Les acquisitions de culture générale représentent 10,4% de la dépense en 2012 (9,2 % en

2011), ce qui est dû en partie au budget de langues et à des dépenses de fin d’année qui ont

pu se concentrer plus facilement sur de la CG que sur des domaines scientifiques.

Elles se répartissent comme suit :

années

prix moyen

ouvrages en

français

prix moyen

ouvrages

étrangers

2011 28,9 € 69,1 €

2012 28,5 € 68,7 €

Page 25: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 25

2011 2012

Documentaires (histoire, géographie,

société, emploi, pédagogie, sciences et

techniques)

42 % 45,3%

Littérature et bandes dessinées

58 % 54,7%

Utilisation du fonds CG : part des prêts

Répartition des prêts du libre-accès en 2012

17%

83%

Prêts CG

Prêts disciplinaires

Prêts du libre-accès 2011 2012

Prêts CG 18,2% 16,6%

Prêts disciplinaires 81,8% 83,4%

Page 26: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 26

Répartition des prêts du libre-accès en 2011

18%

82%

Prêts CG

Prêts disciplinaires

Il convient de rappeler que les prêts de Culture Générale se font en sus des prêts

disciplinaires (droit à prêt : 8 pour les ouvrages scientifiques + 6 du fonds culture générale),

afin que ce type d’emprunts ne vienne pas empêcher un lecteur de prendre des ouvrages

universitaires.

Par ailleurs, certains prêts, notamment de bandes-dessinées représentent un temps

d’immobilisation moins long (on met moins de temps à lire une BD qu’un ouvrage de

physique théorique en anglais) et sont souvent présentés en séries. Aussi, un lecteur a

tendance à emprunter 5-6 volumes de la même série, ce qui moralement est en fait un seul

acte de lecture.

Les BD quant à elles représentent 3% des prêts totaux de la BU Sciences.

2.2.5. Le désherbage

Le désherbage a concerné dans son immense majorité le fonds en libre-accès (désherbage

courant) : remplacement des éditions anciennes, élimination des exemplaires endommagés,

relégation en magasin des documents peu ou pas utilisés.

2011 2012

Nombre de volumes désherbés 5918 5987

Le total représente environ 171 ml pour 2012 (169 mètres linéaires en 2011).

Les ouvrages en état de conservation satisfaisant ont été proposés à des associations

humanitaires ou d’autres bibliothèques (cf chapitre concernant les dons, ci-dessous).

Page 27: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 27

2. 3. Thèses

Thèses soutenues à l’UPS et déposées à la bibliothèque :

2011 2012

Nombre de titres 315 387

Ce sont bien les thèses déposées à la bibliothèque pendant l’année civile, non les thèses

soutenues.

A noter qu’en 2012, 65 thèses soutenues dans le passé à l’UPS (67 volumes) sont arrivées

en don d’autres bibliothèques et ont permis de compléter les collections de la BU (les

lacunes sont ainsi de plus en plus rares).

2.4. Périodiques

2.4.1. Le fonds

En 2012, on compte 5817 ml de périodiques, dont 88 en libre-accès, ce qui représente 6363

titres (morts et vivants). 127 titres (notamment présents de façon très lacunaire à la BU

Sciences et présents dans de nombreux autres établissements) ont été éliminés en 2012.

Les abonnements en cours représentent 135 titres en français et 12 étrangers (soit 147 en

tout). Le nombre d’abonnement est très stable (4 nouveaux, 5 supprimés, essentiellement

des titres ayant cessé de paraître).

Un travail de dédoublonnage permet de plus de gagner un peu d’espace, certains volumes

étant présents en deux exemplaires.

Pour mémoire : en 2011, 6484 titres de périodiques morts ou vivants, dont 148 abonnements

en cours, ce qui représentait 5900 mètres linéaires de collection, dont 88 en libre-accès.

Page 28: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 28

2.4.2. Les travaux spécifiques de l’année

Codes de collections Libre accès // Magasins

Du fait du nouveau bâtiment et de la nouvelle présentation des collections, les codes de

collections des périodiques ne correspondaient plus à la réalité et pouvaient induire nos

lecteurs en erreur et nous empêcher d’avoir des statistiques de consultation fiables. Tous les

codes collections de périodiques ont été reprises pour être plus simples et correspondre à la

localisation réelle (fin du secteur recherche notamment), que ce soit en libre-accès ou dans

les magasins (les titres niveau Recherche en libre accès sont tous passés en 4PMULT, les

codes-collections de l'ancien libre accès - par exemple 4PALLPR, 4PBOTAM, 4PBIOLR, ont

été supprimés, etc.).

Mise en conformité des notices de périodiques et meilleure information de nos usagers

dans l’interface publique : près de mille notices de périodiques étaient présentes dans le

Sudoc mais n’avaient pas été traitées dans horizon ; elles n’avaient donc pas de notice

d’abonnement ni de notice d’au moins un exemplaire (éventuellement fictif), ce qui entraîne

comme note dans Archipel « pas de données d’exemplaire », et qui ne permet donc pas à

l’usager de trouver le document de façon autonome.

La BU est positionnée sur 9 titres pour le plan de conservation partagée des

périodiques Midi-Pyrénées ; la BU Sciences est toujours très engagée dans ce programme,

participe aux réunions et s’engage dans les projets en cours.

Dans ce cadre notamment, la BU Sciences est positionnée pour le Bulletin de la Société

d’Histoire Naturelle de Toulouse. La BU Sciences a répondu a un appel à projet de la BnF

concernant la numérisation des bulletins des sociétés savantes et le projet de numérisation

du BSHNT a été retenu. Le travail de préparation des collections s’est fait en partie sur

l’année 2012, pour aboutir normalement en 2013 à une mise en ligne sur le site Gallica de la

BnF.

Chantier des Adx : le SICD a décidé de délocaliser du Sudoc et de supprimer dans horizon

les notices de périodiques de documents qui sont en fait des « collections » (« Adx » dans le

sudoc), à savoir des suites de monographies (comportant donc des titres propres, pas

d’ISSN, etc.). Le travail a pris deux formes : identification des notices concernées (le SICD a

Page 29: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 29

fourni une liste, comportant notamment la cote), puis pointage systématique en magasins,

afin de déterminer :

-Les collections qui devaient rester en périodiques

-Les collections qui en sont bien, et qui devront donc faire l’objet d’un catalogage volume à

volume systématique

- évaluation de la masse de travail que cela représentera à l’avenir pour la BU Sciences

Bilan : une liste de titres devant rester en périodiques a été transmise au SICD, et le travail

de catalogage ultérieur a été évalué à environ 300 ml. Ce travail ne sera pas fait avant

plusieurs années.

2.5. Les dons

2.5.1. Dons « sortants »

Dans la mesure du possible, les documents désherbés encore utilisables sont donnés à

d’autres bibliothèques ou à des associations humanitaires chargés de leur diffusion à

l’étranger.

En 2012, 1788 ouvrages ont été donnés, essentiellement à des associations humanitaires

ou à des centres universitaires (Centre Universitaire catholique, N'Djamena, Hop N7,

Institut Poincaré, etc.), soit 30% des volumes désherbés .

volumes

donnés

volumes désherbés

pourcentage donné

2011 1714 5918 29%

2012 1788 5987 30%

Page 30: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 30

Dons sortants 2011 et 2012

1714 1788

5918 5987

0

1000

2000

3000

4000

5000

6000

7000

8000

9000

2011 2012

volumes désherbés

volumes donnés

On donne de plus en plus, que ce soit en valeur absolue ou en pourcentage.

Le pourcentage ne pourra cependant a priori pas beaucoup varier, en raison de l’état

physique de certains volumes désherbés, ou de leur caractère obsolète, qui en rend de toute

façon une grande partie non éligible au don.

2.5.2. Dons « entrants »

En 2012, 473 volumes sont entrés, soit en provenance de diverses bibliothèques,

notamment de laboratoires de l’UPS (intégration d’une partie du don des 39-41 Allées Jules

Guesde, Ecolab), des thèses provenant du désherbage d’autres BU, qui permettent à la BU

Sciences de compléter les collections (de moins en moins) lacunaires des thèses soutenues

à Toulouse III (thèses provenant des collections des BU de Strasbourg et de Besançon).

Enfin, divers documents sont donnés traditionnellement à la BU Sciences, souvent issus

d’échanges antérieurs, qui se sont peu à peu transformés en don (essentiellement des

numéros de revues scientifiques). Enfin, des dons divers, faits par des particuliers (parfois

d’anciens universitaires, ou leurs héritiers), arrivent à la BU Sciences. Par ailleurs, 75 cartes

ont été données à la BU Sciences.

Page 31: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 31

2.6. Catalogage rétrospectif

Le catalogage rétrospectif est quasiment achevé à la BU Sciences, il reste quelques fonds

mineurs : les grands formats (environ 300 volumes) et la fin des monographies de la

Société d’Histoire Naturelle de Toulouse .

Par ailleurs, un bilan a été fait des divers dons antérieurs à 2010 qui n’ont pas encore été

catalogués, on peut citer à cet égard le « don CNES », les fonds issus des Allées Jules

Guesde, le fonds du laboratoire de mycologie.

Question cruciale en suspens : le traitement des collections (Adx) , qui représentent 300

ml à rétroconvertir suite à la délocalisation dans le Sudoc et à la suppression des notices

dans horizon.

2.7. Cyberlibris

Les statistiques concernant le contenu et l’utilisation de Cyberlibris sont encore difficiles à

exploiter, en raison essentiellement de l’impossibilité d’obtenir des éléments spécifiés. En

effet, les chiffres communiqués par l’éditeur concernent l’ensemble de l’Université, sans que

l’on puisse distinguer la part des étudiants des IUT, de sciences, de F2SMH ou des filières

santé.

Par ailleurs, l’offre éditoriale de Cyberlibris ne couvre pas tous les domaines disciplinaires à

la même hauteur, ce qui a bien évidemment un impact sur les statistiques d’interrogation et

de consultation. Des requêtes infructueuses ou pauvres dans un domaine déterminé

n’incitent pas à réitérer l’utilisation de la ressource.

Situation rendue complexe également par le fait que la base évolue et intègre chaque mois

de nouveaux ouvrages, dont il est possible néanmoins d’avoir connaissance en s’abonnant

par exemple aux flux RSS.

Il convient enfin de noter que Cyberlibris est utilisée systématiquement depuis son arrivée

dans les formations L1, donnée qu’il est difficile encore de retracer finement dans les

statistiques globales d’utilisation de la base.

Les chiffres globaux sur la période 2010-2012 sont néanmoins encourageants, car ils

montrent une progression continue, avec un « décollage » net sur l’année 2012 et une

Page 32: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 32

utilisation sur cette année qui se rapprocherait du rythme de fréquentation de l’année

universitaire et retracerait l’utilisation en formation L1.

Evolution des consultations Cyberlibris 2010-2012

0

5000

10000

15000

20000

25000

mai-

10

juil-1

0

sept

-10

nov-1

0

janv-

11

mar

s-11

mai-

11

juil-1

1

sept

-11

nov-1

1

janv-

12

mar

s-12

mai-

12

juil-1

2

sept

-12

nov-1

2

0

100

200

300

400

500

600

700

800

Pages vues

Ouvrages distincts consultés

Cyberlibris pages vues et ouvrages consultés à l'U PS2012

0100200300400500600700800

janv-1

2

mars-12

mai-12

juil-1

2

sept-

12nov

-12

0

5000

10000

15000

20000

25000ouvrages distinctsconsultés

Pages vues

D’autres éléments statistiques disponibles permettent d’affiner l’analyse quant aux domaines

consultés.

Un classement des ouvrages les plus consultés permet de constater les éléments suivants :

Top 50 des livres

Les 50 ouvrages les plus consultés en anglais et en français classés par disciplines

permettent d’obtenir le ratio suivant :

Page 33: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 33

Top 50 des livres consultés Cyberlibris 2012

39%

16%

15%

10%

8%

4%

4%

3%

1%

Sc. de l’ingénieur

CG – sc. humaines

Informatique

Sc. de la vie

Physique

Maths

Chimie

Sc. de la terre

Sports

Top 20 des livres en français

Ce classement complète celui des 50 les plus consultés. En effet, en resserrant le seuil et en

ne comptabilisant que les ouvrages en français, puis les ouvrages en anglais (paragraphe

suivant), cela met en valeur des ouvrages qui sont plus intensivement consultés.

Top 20 des livres en français Cyberlibris consultés en 2012

42%

15%

15%

5%

8%

5%5%

4%

1%

Sc. de l’ingénieur

CG – sc. humaines

Informatique

Sc. de la vie

Physique

Maths

Chimie

Sc. de la terre

Sports

Page 34: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 34

Top 20 des livres en anglais

Ces données font ressortir des ouvrages différents des deux tableaux précédents : en effet,

le nombre de consultations d’ouvrages en anglais est souvent faible dans Cyberlibris, car

n’apparaissant pas dans le classement général des ouvrages les plus consultés. En

revanche, les ouvrages en anglais étant en général plus spécialisés, il sont sans doute

utilisés par des lecteurs plus motivés ou plus diplômés. Enfin, soit l’offre, soit le lectorat n’est

plus le même, puisqu’on ne trouve presque plus d’ouvrages en management-gestion, et que

les disciplines scientifiques sont plus ventilées, l’informatique arrivant en tête.

Top 20 des livres en anglais Cyberlibris consultés en 2012

23%

4%

23%11%

10%

16%

6%7% 0% Sc. de l’ingénieur

CG – sc. humaines

Informatique

Sc. de la vie

Physique

Maths

Chimie

Sc. de la terre

Sports

3. L’accueil du public

3.1. Les conditions d’accueil

3.1.1. Horaires d’ouverture

Ceux-ci sont restés inchangés en 2012 :

Nombre d’heures hebdomadaires

56 h 30

Horaires du lundi au vendredi 8 h 30 – 19 h

Page 35: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 35

Horaires du samedi

9 h – 13 h

La BU sciences a ouvert cependant un peu plus en 2012 qu’en 2011 :

2011 2012

Nombre de jours d’ouverture par an 251 257

Nombre d’heures d’ouverture par an 2408 2438

Le projet du SCD d’extension des horaires d’ouverture ne s’est pas concrétisé en 2012.

3.1.2. Locaux

L’organisation des espaces de travail, de services et le nombre de places de travail n’ont pas

connu de modifications entre 2011 et 2012.

Les chiffres ont donc été reconduits à l’identique :

La BU propose toujours en 2012, sur les 942 places assises :

- 99 équipées de prises électriques et réseau en plus de celles équipées d’un PC fixe, dont

15 conformes à l’accueil de public handicapé

- 44 places disponibles dans les 2 salles de formation à destination des usagers

- 50 places disposées dans les espaces détente et en adéquation avec leur utilisation

(fauteuils et chauffeuses)

3.2. L’analyse des publics

3.2.1. La composition des publics

Nombre de places assises 942

Nombre de postes informatiques publics 105

Surface totale 9632 m²

Surface espaces publics 4585 m²

Page 36: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 36

• les publics UPS

Les étudiants

Les chiffres issus d’Horizon font apparaître pour 2012 une augmentation d’environ 18.76%

d’inscrits, parallèlement à une augmentation d’environ 3.4% d’étudiants inscrits en secteur

sciences et F2SMH à l’UPS selon les chiffres officiels.

Rappelons que les étudiants considérés ici sont ceux du secteur sciences et F2SMH de

l’UPS à Toulouse (les étudiants des sites délocalisés ne sont pas comptabilisés).

Il convient de rappeler également que sont comptabilités comme inscrits à la BU les

étudiants ayant emprunté au moins une fois, ce qui ne correspond pas à la totalité des

étudiants fréquentant la bibliothèque.

Tous les niveaux connaissent une augmentation, plus ou moins sensible selon la catégorie

(dans l’ordre croissant : +15% pour les M, +19.72% pour les L, et +29% pour les D).

2011 2012

Etudiants cycle L 3580 4286

Etudiants cycle M 2007 2310

Etudiants cycle D 377 487

SOUS-TOTAL 5964 7083

Les enseignants-chercheurs

Si l’on ajoute ensuite la catégorie des enseignants-chercheurs, on constate là encore une

augmentation (la plus forte, soit + 50.86%) : ce chiffre sera à vérifier sur les années

suivantes pour déterminer s’il s’agit d’une tendance ou seulement d’un phénomène

épisodique.

Enseignants chercheurs 173 261

TOTAL GENERAL 6137 7344

• les publics extérieurs

Si l’on s’intéresse maintenant aux autres catégories d’inscrits à la BU sciences, on peut

constater les éléments suivants :

Page 37: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 37

2011 2012

Autres lecteurs niveau étudiant et

autres lecteurs autorisés

158 304

Autres lecteurs niveau professeur

ou recherche

243 343

TOTAL 401 647

Les lecteurs autorisés toutes catégories confondues représentent 8.09% des inscrits, les

lecteurs autorisés simples (extérieurs ne pouvant être rattachés à la catégorie étudiants ou

professeurs) représentant 2.26% de l’ensemble.

Le nombre total d’inscrits à la BU Sciences s’élève pour 2012 à 7991.

La BU s’adresse toujours majoritairement à un publi c de premier et deuxième cycle ,

les étudiants de Licence étant les plus gros utilisateurs de la BU en nombre (la différence de

taux d’inscription avec les M tendant cependant à se réduire) :

Cycle Inscriptions

universitaire

s 2006

secteur

sciences

Inscriptions

bibliothèque

2006

secteur

sciences

Taux

d’inscriptio

n 2006

Inscriptions

universitaire

s 2011

secteur

sciences

Inscriptions

BU 2011

secteur

sciences

Taux

d’inscription

2011

Inscription

s

universitair

es 2012

secteur

sciences et

STAPS

Inscription

s BU 2012

secteur

sciences

L 7450 4417 59 %

6973 3580 51% 7381 4286 58%

M 3565 3494 98%

4002 2007 50% 4113 2310 56%

D 1530 468 31%

1580 377 24% 1489 487 32.70%

Total 12545 8379 67% 12555 5964 47.50% 12983 7083 54.55 %

3.2.2. Les chiffres-clefs de l’activité des publics

Page 38: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 38

Fréquentation

Le nombre d’entrées en 2012 a augmenté de 9.80% par rapport à 2011 :

2011 2012

Nombre total d’entrées 467770 513647

La fréquentation suit toujours un rythme saisonnier classique lié à l’année universitaire et

quasiment identique à l’année précédente.

Entrées à la BU Sciences : comparaison 2011 et 2012

010 00020 00030 00040 00050 00060 00070 00080 000

janvie

r

févr

ier

mar

sav

rilm

ai juin

juille

tao

ût

sept

embr

e

octo

bre

nove

mbr

e

déce

mbr

e

2011

2012

La fréquentation journalière s’établit aux moyennes suivantes, soit une augmentation

d’environ 5% depuis 2011 :

2011 2012

Nombre d’entrées / jour

(moyenne)

1900 1998

Une analyse par mois permet de constater le même rythme de fréquentation que pour les

entrées globales :

Page 39: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 39

Moyenne des entrées par jour en 2012

0,00500,00

1000,001500,002000,002500,003000,00

janvie

r

févr

ier

mar

sav

rilm

ai juin

juille

tao

ût

sept

embr

e

octo

bre

nove

mbr

e

déce

mbr

e

Prêts

Une légère augmentation du nombre total de prêts, qui n’atteint pas cependant le niveau de

2006 (105557) amène à prendre ce chiffre comme un indicateur à surveiller pour les années

à venir, le bilan de 2011 laissant supposer un changement des pratiques des usagers.

Néanmoins, cette légère augmentation des prêts est à prendre avec précaution, compte tenu

de l’augmentation parallèle du nombre d’inscrits.

Le ratio nombre moyen de prêts par lecteur incite en effet à modérer le propos :

2011 2012

Nombre total de prêts 99346 99990

Nombre moyen de

prêt / lecteur / an

15.19 12.51

Le ratio aurait diminué entre 2011 et 2012, les emprunteurs étant plus nombreux et un peu

moins actifs qu’en 2011.

Il est par ailleurs toujours difficile pour le moment de faire un corollaire avec la consultation

de la documentation électronique 1er cycle, en raison de l’impossibilité actuelle de spécifier

les étudiants de sciences et de F2SMH dans les statistiques qui sont établies sur un

ensemble général (les étudiants de l’Université Toulouse 3).

Page 40: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 40

Emprunts de documents en 2012

02 0004 0006 0008 000

10 00012 00014 000

janvie

r

févr

ier

mar

sav

rilm

ai juinjui

llet

août

sept

embr

e

octo

bre

nove

mbr

e

déce

mbr

e

0

100

200

300

400

500

Nombre de prêts

Nombre de prêts par jourouvert

On peut noter le volume particulièrement haut du volume de prêts à certaines périodes de

l’année, qui correspondent aux pics annuels de fréquentation.

Comparaison emprunts 2011 et 2012

02 0004 0006 0008 000

10 00012 00014 000

janvie

r

févr

ier

mar

sav

rilm

ai juinjui

llet

août

sept

embr

e

octo

bre

nove

mbr

e

déce

mbr

e

0100200300400500600

Nombre de prêts 2011

Nombre de prêts 2012

Nombre de prêts par jourouvert 2011

Nombre de prêts par jourouvert 2012

D’autres indices confortent l’idée d’une évolution tendancielle vers une BU moins utilisée

pour le prêt que pour d’autres services, comme le ratio suivant qui confirmerait une érosion

du prêt mais une augmentation de la fréquentation :

entrées

transaction

prêt/retour

jours

ouverts

samedis

inclus

Nombre

de prêt

pour 1

entrée

nombre de

transactions

par jour

entrées/

jours

ouverts

nombre

d'entrées

par

transaction

2011 476 770 198 889 251 0,21 792 1 899 2,40

2012 513 649 200 569 257 0,19 780 1 998 2,56

Page 41: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 41

Renseignement

Les statistiques issues des questions posées par les usagers au personnel situé aux postes

de renseignement de la BU, regroupées par types, ne font pas apparaître de changement

structurel significatif par rapport à 2011. On relève toujours une part relativement modeste

des questions d’ordre bibliographique ou de recherche documentaire et à l’inverse le poids

de tout ce qui relève de l’aide technique (il faut entendre par aide technique ce qui relève de

l’utilisation des photocopieurs, imprimantes et de l’informatique -surtout en mode Wifi -).

En 2012, une réflexion sur les données recueillies ainsi que le mode de recueil ont fait

évoluer cette partie de l’évaluation de l’activité de la BU : les données ont été simplifiées et

regroupées, et une application automatisée sur les postes du personnel permet de recueillir

de manière plus fluide et plus suivie ces mêmes données. Ce système ayant été introduit à

l’automne 2012, il est difficile d’établir dès à présent le bénéfice réel en terme de gain

quantitatif et qualitatif.

Par ailleurs, l’activité qui est retracée dans ce paragraphe porte sur le renseignement en

présentiel dans les locaux de la BU aux postes habituels d’accueil.

Cette précision est devenue nécessaire, pour deux raisons :

- le nouveau service d’aide à la recherche a été lancé en 2012, suivant en cela une

organisation, un accueil et un suivi des usagers différents ;

- c’est en 2012 également que le nouveau service interuniversitaire de renseignement

à distance « Une Question ? » a débuté, introduisant un autre pan de l’activité de la

BU à retracer. Le précédent service « Eurêk@ » n’avait pas été étudié jusqu’à

présent, car moins visible à l’échelle du fonctionnement global de la bibliothèque.

Ces deux nouveaux services sont traités à part un peu plus loin dans le présent rapport

d’activité.

Page 42: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 42

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

2011 2012

Evolution du renseignement présentiel 2011 et 2012

Accueil pratique

Renseignementsbibliographiques

Aide technique

Divers

On peut noter une stabilité de ce qui relève du renseignement bibliographique (localisation

d’un document, interrogation de catalogues et de ressources électroniques), et à l’inverse

une forte augmentation de l’aide technique (matériel de reprographie et informatique

essentiellement), ce qui peut s’expliquer par deux facteurs :

- l’obsolescence du matériel de reprographie mis à disposition des étudiants par la

société titulaire de la délégation de service public

- l’augmentation du taux d’équipement informatique individuel des usagers, adeptes du

Wifi, technologie pas toujours très fiable, et de matériels souvent sophistiqués qu’ils

ne maîtrisent qu’imparfaitement.

L’analyse saisonnière de l’activité de renseignement en présentiel fait logiquement

apparaître un pic à l’automne, correspondant à la rentrée universitaire et l’arrivée de

nouveaux usagers néophytes dans l’utilisation des collections et des services de la BU. Ces

données permettent de conforter l’idée mise en pratique de renforcer à cette période de

l’année la fonction d’accueil par l’emploi de moniteurs étudiants chargés de répondre aux

questions d’ordre pratique pour permettre au personnel d’assurer dans de bonnes conditions

le reste des fonctions nécessaires.

Page 43: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 43

Questions à l'accueil 2012

0200400600800

janvie

r

mar

sm

aijui

llet

sept

embr

e

nove

mbr

e

Total accueil pratique

Totalrenseignementsbibliographiques

Total aide technique

Total divers dontpanne

Focus sur le renseignement présentiel réalisé par l es moniteurs étudiants

8 moniteurs ont donc été recrutés sur des contrats de 50 h chacun (du 4 septembre au 26

octobre) pour :

- accueillir et renseigner les nouveaux inscrits

- aider les étudiants lors des séances de formation L1

Il s’agit d’un « accueil dynamique » qui implique la station debout, et une démarche active

pour se porter au-devant des usagers.

Pendant cette durée, les moniteurs ont répondu à 1 945 questions (1 515 en 2011).

64 % des questions ont été posées sur les 4 semaines de septembre et 36 % sur les 4

semaines d’octobre (en 2011 : 74 % et 26 %)

61 % des questions ont concerné l’aide technique (connexion, impression…), 17 %

l’orientation dans la BU, 5 % l’aide à la recherche de documents (sans catalogue), 5 % l’aide

à l’interrogation d’Archipel, 2,5 % les visites, 9 % autres (en 2011 respectivement : 63 %, 17

%, 10 %, 5 %, 5 %, autres non quantifiées).

Page 44: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 44

Dans la catégorie « autres questions » (celles qui reviennent le plus souvent par ordre

décroissant d’importance) : prêt d’ordinateurs, mail UPS, wifi, infos campus, objets perdus,

feutres salles de travail, distributeur de boissons.

Pendant les formations L1, les étudiants ont souvent fait appel à eux lorsqu’ils étaient dans

la bibliothèque.

L’utilisation des services classiques

Les statistiques 2012 d’utilisation des services utilitaires permettent de conforter la tendance

observée l’an dernier d’une fréquentation de la BU plus pour ceux-ci que pour le prêt à

domicile.

Informatique en libre accès

L’année 2012 n’aura pas permis d’obtenir plus de statistiques sur l’utilisation de

l’informatique à la BU qu’en 2011.

Malgré un parc informatique public conséquent (105 postes fixes), un nombre de prises

réseau et électriques important ainsi que la couverture intégrale du bâtiment en Wifi, aucune

donnée n’est disponible pour analyser ce pan entier de l’activité.

Cette situation, déjà constatée en 2011, est extrêmement préjudiciable à une analyse

exhaustive des publics et pose un problème de fond pour l’évolution de la politique de

service.

L’évolution de cette situation a été posée comme objectif d’amélioration pour l’année 2013.

Photocopies et impressions

Le nombre total d’actes de reprographie (impressions et photocopies), soit 677177, n’a

presque pas varié entre 2011 et 2012 (+ 0,1 %).

En revanche, une différence nette s’est installée entre les deux périodes considérées : les

photocopies chutent (- 24%) pour laisser la place à une augmentation du nombre des

impressions (+15,80 %).

Page 45: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 45

Evolution de l'activité de reprographie 2011 et 201 2

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

janv-

11

mar

s-11

mai-

11

juil-1

1

sept

-11

nov-1

1

janv-

12

mar

s-12

mai-

12

juil-1

2

sept

-12

nov-1

2

nbre d'impress par jour

nbre de phot par jour

une explication du phénomène est à chercher indubitablement du côté de l’obsolescence du

matériel de photocopie en service, qui a conduit une partie des usagers à ne plus faire de

photocopies ou à délocaliser cette activité dans un autre établissement public ou

commercial.

L’augmentation du nombre des impressions est sans doute liée au développement des

ressources pédagogiques et/ou informationnelles en ligne.

L’analyse saisonnière de cette activité fait surgir à nouveau le pic de la rentrée universitaire.

2012

0

500

1000

1500

2000

2500

janvie

r

févr

ier

mar

sav

rilm

ai juin

juille

tao

ût

sept

embr

e

octo

bre

nove

mbr

e

déce

mbr

e

nbre d'impress par jour

nbre de phot par jour

Page 46: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 46

photocopies entrées photocopies

jours

ouverts

samedis

inclus

Nombre de

photocopies

pour 1

entrée

nombre de

photocopies

par jour

entrées/

jours

ouverts

nombre

d'entrées par

photocopie

2011 476 770 384 578 251 0,81 1 532 1 899 1,24

2012 513 648 313 787 257 0,61 1 221 1 999 1,64

impressions entrées impressions

jours

ouverts

samedis

inclus

Nombre

d’impression

pour 1

entrée

nombre

d'impressions

par jour

entrées/

jours

ouverts

nombre

d'entrées

par

impression

2011 476 770 291 829 251 0,61 1 163 1 899 1,63

2012 513 648 363 390 257 0,71 1 414 1 999 1,41

Prêt entre bibliothèques

2011 2012

Demandes PEB - emprunteur 2841 2289

Demandes PEB - fournisseur 538 604

L’activité du prêt entre bibliothèques en 2012 confirme la diminution de l’activité emprunteur,

qui est une tendance de fond observée depuis plusieurs années (- 19.43 %).

L’activité fournisseur quant à elle continue à remonter légèrement (+ 12%) sans doute en

raison de la disponibilité des collections magasin et de l’augmentation des fonds signalés

avec la fin de la rétroconversion, ce qu’il faudra vérifier pour les années suivantes par une

analyse fine des documents prêtés.

3.2.2. Les nouveaux services

Prêt d’ordinateurs portables

Page 47: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 47

Le service initié en 2011 a été poursuivi en 2012. Le parc initial de 120 netbooks était moins

important cette année, en raison de pannes diverses qui ont sorti certains exemplaires du

circuit. Le solde restant était de 87.

Par ailleurs, 25 d’entre eux ont été mis en dépôt à la DVE, suite à un accord avec ce service,

pour satisfaire une demande sociale concernant ce type de prêts. Les conditions de prêt ont

été différentes, mais l’organisation était sensiblement la même (prêt dans Horizon par le

personnel de la DVE, contrat de prêt, etc.).

L’enquête d’évaluation du service de 2011 avait permis d’identifier quelques points

nécessaires d’amélioration du service, parmi lesquels la durée du prêt qui a été modifiée et

spécifiée par niveau (3 mois pour les L, 9 mois pour les M et D). Cette évolution tient compte

de la structuration pédagogique par niveau, où les M par exemple ont des périodes de stage

qui nécessitent d’une part un équipement informatique et qui restreignent d’autre part la

disponibilité à l’UPS de ces étudiants pour rendre les netbooks dans le cas d’un prêt court.

Cette évolution a été aussi nécessaire pour rendre plus efficace l’organisation du service au

niveau de la bibliothèque, en éliminant de fait de nombreuses demandes de renouvellement

au bout de 3 mois de prêt.

En 2012, 139 prêts ont été comptabilisés pour un total de 76 emprunteurs (170 prêts en

2011 pour 43 emprunteurs).

L’évolution du service en 2012 aurait donc permis de satisfaire plus d’usagers, tout en

simplifiant la gestion pour le personnel.

L’organisation actuelle du service apparaît donc équilibrée et en phase avec les attentes des

usagers.

Une très forte majorité des emprunteurs sont des étudiants étrangers (76.31%), confirmant

les chiffres observés en 2011, les pays d’origine étant presque exclusivement situés au

Maghreb ou en Afrique sub-saharienne.

Aucun étudiant inscrit à la certification C2i© n’a été comptabilisé.

Les statistiques de prêt ainsi que l’enquête de satisfaction font apparaître que les principaux

emprunteurs restent les Master (51%), suivi des L (29%). 18% des emprunteurs

malheureusement sont restés non identifiés suite à un problème d’import dans Apogée

comme en 2011.

Page 48: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 48

Emprunteurs 2012 par niveau d'études

Erreur niveau18%

bac +1 12%

bac +26%

bac + 311%

bac + 433%

bac + 5 18%

bac + 62%

Erreur niveau

bac +1

bac +2

bac + 3

bac + 4

bac + 5

bac + 6

Les statistiques d’activité 2012 du service de prêt d’ordinateurs portables confirment ce qui

avait été observé en 2011 : ce service initialement conçu comme un service innovant de

promotion de l’usage de l’informatique et du numérique dans les pratiques des étudiants de

Licence est en fait un service répondant à une demande sociale de la part d’usagers

étrangers n’ayant pas le même niveau d’équipement informatique que les étudiants français.

Ce constat amène à penser qu’il conviendrait de renforcer le partenariat avec la DVE, soit

pour officialiser la nature du service offert par la BU, soit pour déléguer l’intégralité du service

à la DVE et orienter la politique de la BU vers la mise en circuit d’un autre type de matériel

ou la conception d’un autre service recetré sur le pédagogique et le documentaire.

Espace langues

Les statistiques d’utilisation de la méthode Rosetta Stone sur 2012 sont les seules données

exploitables pour tirer un premier bilan d’une année complète de fonctionnement de l’espace

langues.

Ces données sont malheureusement imprécises, car les activités ne sont pas comptabilisées

en nombre total de connexions, mais en terme de « last activity », c’est-à-dire les dernières

connexions enregistrées par usager. Il s’agit donc d’une donnée temporelle d’utilisation de la

ressource et pas d’une donnée quantitative sur l’utilisation globale.

Il est possible en revanche de retracer les inscriptions : le nombre total d’inscrits en 2012 est

de 235.

409 « last activities » ont été comptabilisées en 2012.

Page 49: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 49

907 heures de formation toutes langues confondues ont été comptabilisées.

2012 : Inscriptions et "last activ ity" sur Rosetta Stone

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

janv-12 févr-12 mars-12

avr-12 mai-12 juin-12 juil-12 août-12

sept-12

oct-12 nov-12 déc-12

inscription

last activity

On peut constater un pic des inscriptions et « last activities » à l’automne, toujours au

moment de la rentrée universitaire. L’impact des formations L1 peut peut-être s’y lire,

puisque ce service est présenté aux étudiants.

Il a été possible en 2012 d’avoir une idée des langues les plus utilisées : l’anglais arrive en

premier, confortant le principe de base du service qui portait essentiellement sur la

promotion de l’anglais au titre de compétence indispensable à acquérir ou à maintenir pour

un étudiant en sciences. Le français (langue étrangère) apparaît en deuxième position, ce

qui permet de constater que cette ressource n’est pas inutile.

Page 50: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 50

0

100

200

300

400

500

600

1

Langues utilisées en heures en 2012

anglais

français

espagnol

0 50 100 150 200 250 300

Anglais 1

Anglais 3

Français 1

Français 3

Français 5

Espagnol 1

Espagnol 3

Espagnol 5

Répartition des heures par langue et par niveau 201 2

Série1

L’espace langues semble donc avoir trouvé sa place en tant que service utile aux usagers de

la BU et étudiants de l’UPS. Il serait intéressant de pouvoir comparer avec les services

existants à l’UFR de langues.

Page 51: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 51

Renseignement à distance « Une Question ? »

Ce nouveau service lancé en 2012 par le SICD a impliqué la participation de la BU sciences

par la prise en charge de 3 plages horaires hebdomadaires d’une heure pour le volet chat et

l’implication régulière de plusieurs agents pour la partie réponses par mail.

Les données statistiques de fonctionnement du service font apparaître les éléments

suivants :

Pour le chat (302 réponses pour l’UPS au total en 2012) :

Répartition des réponses "Une question ?" via le ch at en 2012

26%

34%

14%

9%

17%

BU Santé

BU Sciences

IUT

Bibliothèque demathématiques

Affaires GénéralesSCD

0,00% 20,00% 40,00%60,00% 80,00%

BU Santé

BU Sciences

IUT

Bibliothèque de mathématiques

Affaires Générales SCD

Ratio nombre de participants/Réponses chat 2012

% d'agents de la bibliothèqueparticipant au service

% de réponses effectuées

Page 52: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 52

Pour le mail (170 réponses en 2012) :

Répartition des réponses "Une Question ?" via le ma il en 2012

26%

45%

28%

1%

BU Santé

BU Sciences

Affaires Générales SCD

Bibliothèque de mathématiques

Ratio Taux de participation par bibliothèque/nombre de réponses par mail 2012

0,00% 20,00% 40,00% 60,00% 80,00% 100,00%

BU Santé

BU Sciences

Bibliothèque demathématiques

AffairesGénérales SCD

% d'agents de la bibliothèqueparticipant au service

% des réponses effectuées parmail

Pour les deux volets du service, on constate un équilibre entre le nombre d’agents de la BU

sciences participant à « Une Question ? » et le nombre de réponses prises en charge. Pour

les autres bibliothèques ou services du SCD participants, cet équilibre est moins assuré

(c’est notamment le cas concernant les réponses par mail).

Une analyse de la typologie des questions permettrait sans doute de comprendre les raisons

de ces déséquilibres.

Page 53: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 53

Il conviendra également à terme de faire un bilan global sur l’insertion du renseignement à

distance sur le fonctionnement global de la BU sciences, notamment pour en tirer des

conséquences sur le positionnement structurel d’ « Une Question ? » (faut-il par exemple

l’englober dans le quota de temps de service public des agents participants ou non ?).

Rendez-vous bibliographiques

Ce nouveau service a été lancé à la BU sciences en 2012. Conçu sur le modèle en pratique

à la BU santé depuis plusieurs années déjà, il n’a pas rencontré le même succès auprès du

public scientifique qu’auprès du public du secteur médical et paramédical.

7 rendez-vous ayant donné lieu ensuite à une enquête auprès des usagers utilisateurs du

service se sont tenus. Le public concerné se situe à un niveau plutôt élevé (du niveau L3 au

niveau D). Les demandes portaient majoritairement sur la préparation d’un projet tutoré.

Les données d’activité de l’année prochaine permettront de voir si ce service stagne ou

progresse, et s’il y a stagnation, d’essayer d’en comprendre les raisons.

4. Le service Formation et Valorisation

4.1. Le dispositif de formation

4.1.1. La politique des formation des usagers de la BU sciences

L’année 2012 a confirmé les grandes orientations de la politique de formation des usagers

de la BU sciences, essentiellement des étudiants de L1, qui ont représenté une part toujours

très importante de l’activité. Celles-ci se concentrent toujours logiquement sur le premier

trimestre de l’année universitaire, afin d’être en phase avec le rythme de l’année et de

pouvoir donner le plus rapidement possible aux primo-entrants les outils méthodologiques

nécessaires à leur début d’études.

La formation des L1 reste la priorité d’action du dispositif de formation, devenu un service en

2012 : ils représentent 82.46% des effectifs de L formés et 84.85% du nombre total

d’étudiants formés tous niveaux confondus.

L’année 2012 a vu l’introduction d’une action de formation en L3, pour des disciplines

précises (4.62% des étudiants formés dans le cycle L).

Page 54: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 54

La formation des L1 s’inscrit toujours en 2012 dans un dispositif périphérique au cursus

pédagogique qui est l’UE d’accompagnement, à l’exception des étudiants de la filière

STAPS.

Quelques formations hors cursus ont eu lieu, qui ont été englobées dans un cadre plus

général de présentation des services de la BU sciences : il s’agit de l’accueil des étudiants

ERASMUS (niveau M et D), qui jusqu’à présent ne bénéficiaient pas d’une prise en charge

formalisée en lien avec l’Université. 2012 aura permis d’initier ce dispositif, avec pour objectif

de le poursuivre sur le long terme.

2011 2012

Visites

Nombre 9 5

Nombre de personnes 591 195

Formations hors cursus

Heures 0 13.5

Nombre de personnes 0 48

Formations dans cursus

Heures 396 404

Nombre de personnes

L 1398 2292

M 431 399

D 29 10

4.1.2. Le bilan d’activité des formations L1 2012

La BU sciences a donc poursuivi en 2012 une activité soutenue en matière de formation des

étudiants L1. Le bilan chiffré fait apparaître une augmentation de cette activité, notamment

en ce qui concerne le nombre d’étudiants formés.

Quelques précisions sur les chiffres cités sont néanmoins nécessaires, car ceux-ci sont

révélateurs de la nature actuelle du dispositif de formation L1, et permettent de dégager ce

qui serait l’orientation adéquate pour les développements futurs de cette partie de l’activité

de la BU.

Page 55: Ra bu sciences 2012

Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 55

En effet, la formation des étudiants L1 est loin d’être exhaustive. Les étudiants comptabilisés

ici sont les primo-entrants et redoublants inscrits et présents au tout début de l’année

universitaire : ne sont donc pas pris en considération les étudiants inscrits ultérieurement.

Le phénomène est amplifié pour les STAPS où les étudiants formés sont ceux qui ont

émargés le jour de la rentrée, et à partir desquels les listes ont été constitués par la

composante.

Est donc là mis en exergue le caractère « fragile » de l’action de formation des étudiants L1

de la BU sciences, qui ne s’inscrit toujours pas officiellement comme composante officielle

de validation du cursus universitaire. Le caractère obligatoire de ces formations reste

artificiel.

L’objectif à terme serait de changer le positionnement de ce dispositif de formation pour

l’insérer véritablement dans le parcours pédagogique de l’étudiant, objectif inscrit dans le

projet de service 2013-2015.

En attendant, il est possible de détailler l’activité de 2012 :

L1 Sciences

Dans le cadre de l’UE d’accompagnement des L1, la BU sciences a formé 1 372 étudiants.

Le contexte a été cette année encore particulier pour les étudiants du portail SN. L’UE

d’accompagnement n’a finalement pas été mise en place cette année par manque

d’enseignants volontaires pour l’encadrement (L’année dernière, L’UE n’avait pas été mise

en place pour des problèmes de salles sur le campus). En accord avec les enseignants, la

séance BU a toutefois été maintenue.

Pour les L1 SN, 814 étudiants ont été formés sur 1 007 étudiants inscrits : cela représente

près de 81 % des effectifs communiqués par la composante.

Pour les L1 SFA, 558 étudiants ont été formés sur 794 étudiants inscrits : cela représente un

peu plus de 70 % des effectifs communiqués par la composante.

Un peu plus de 76% des étudiants L1 Sciences ont donc été formés en 2012 (sur le

nombre d’inscrits communiqués par les composantes.)

13 formateurs ont été mobilisés sur 206 heures et les séances se sont déroulées sur 5

semaines en tout.

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Rapport d’activité BU sciences 2012

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D’autre part, suite à ces séances de rentrée, 296 étudiants (sur 435 inscrits / près de 70 %

des effectifs) de l’UE optionnelle MBQ (Molécules et biomolécules au quotidien) ont suivi une

séance de recherche documentaire à partir d’un sujet dans le cadre d’un projet tutoré.

20 groupes ont été accueillis pour une séance de 1h 30, soit 30 h de formation assurées par

5 agents sur 3 semaines.

L1 F2 SMH

La BU a formé 518 étudiants sur 540 inscrits. Près de 96 % des étudiants ont été formés à

partir des effectifs communiqués par la composante.

12 formateurs ont été mobilisés 60 heures sur une semaine.

En tout, ce sont donc 1890 étudiants L1 Sciences et F2SMH qui ont été formés en 2012.

En ajoutant les 296 étudiants de L1 MBQ, ce chiffre se monte à 2186.

4.1.3. Evolution dans le temps (2009 à 2012)

Nombre d’étudiants L1 sciences formés de 2009 à 201 2

897

1141

634

1372

0

200

400

600

800

1000

1200

1400

1600

1

2009

2010

2011

2012

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Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 57

Rapport nombre de formateurs / nombre d’heures de f ormation

(hors temps de préparation)

Nombre d’étudiants formés STAPS/F2SMH de 2009 à 201 2

Rapport nombre de formateurs / nombre d’heures de f ormation

(hors temps de préparation)

14 12 13

136,5

182

206

0

50

100

150

200

250

1 2

2010

2011

2012

258 237

439

518

0

100

200

300

400

500

600

1

2009

2010

2011

2012

13 11 12

44

62 60

0

10

20

30

40

50

60

70

1 2

2010

2011

2012

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Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 58

4.2. L’animation culturelle : programme et partenar iats

L’animation culturelle à la BU sciences en 2012 a pris appui essentiellement sur un cycle

d’expositions comme les années précédentes, mais mises en valeur désormais dans un

espace plus approprié, plus ambitieux et dans le cadre de partenariats bien établis (services

de l’Universit, associations étudiantes et associations extérieures).

La BU sciences n’a toujours pas de budget spécifique pour l’animation culturelle, hormis une

assurance annuelle pour prévenir les risques liés au vol ou à la dégradation des œuvres

exposées.

Le programme d’expositions de l’année 2012 est ici rappelé :

En partenariat avec des Organismes de recherche

Maladie d’Alzheimer – INSERM, semaine du cerveau du 12 au 18 mars

Les Déchiffreurs – photographies de J.P. Bourguignon, directeur de l’Institut des Hautes

Etudes Scientifiques (IHES) à Bures-sur-Yvette

En partenariat avec des Associations ou des organis mes extérieurs

Prisons – Association étudiante GENEPI (Groupement Etudiant National d’Enseignement

aux Personnes Incarcérées) mars 2012

Nature/Dénature - Association Veracruz, semaine de l’environnement mai 2012

Promenade spatiale au fil des ondes – Science et Animation, février-mars 2012

L’eau douce – Science et Animation, avril 2012

Pôle Nord, Pôle Sud – Science et Animation, juillet 2012

En partenariat avec d’autres composantes ou service s de l’UPS

Vie et Mort des Minéraux – OMP, février-mars 2012

Le partenariat avec le Service Culture de l’UPS a continué également en 2012 avec

l’opération Fragments de sciences. Dans la suite de ce qui avait été fait en 2011, 7 nouveaux

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Rapport d’activité BU sciences 2012

Sabine Naegelen //septembre 2013 59

instruments de physique anciens, faisant partie du patrimoine scientifique de l’Université, ont

été exposés au rythme d’un par mois à la bibliothèque, accompagnés d’une sélection

d’ouvrages traitant des différents domaines concernés.

Les instruments présentés ont été les suivants : Boussole de Weber, Lentille à échelons

(système de Fresnel), Densimètre de Pâquet, Sirène double de Helmoltz, Condensateur

d'Aepinus, Tube de Crookes à croix de Malte, Réfractomètre de Ch. Féry.

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Bilan général

Si l’on tente de faire une synthèse du présent rapport d’activité dans une mise en

perspective avec celui de l’an dernier, il pourrait être pertinent de la bâtir autour des

éléments principaux suivants : ceux qui témoignent d’une certaine stabilité ou d’une

évolution certaine de l’activité de la BU Sciences ; ceux qui permettent de valoriser le travail

accompli par l’intégralité de l’équipe pour répondre aux missions du service ; ceux enfin qui

suscitent de la vigilance ou représentent des problèmes réels pour le fonctionnement et les

développements futurs.

Cette manière de procéder pourrait ainsi permettre de se rapprocher au plus près d’une

description fidèle de ce qu’est la BU Sciences du SCD Toulouse 3 aujourd’hui.

Les éléments qui témoignent d’une certaine stabilité ou d’une évolution certaine de l’activité

sont ceux qui avaient été identifiés l’an dernier : du point de vue du public, la BU sciences

connaît de nouveau une forte fréquentation et un usage intensif des services utilitaires

comme la reprographie. Le public de la BU sciences est toujours constitué majoritairement

d’étudiants de 1er et 2e cycles, ces derniers tendant à rejoindre les L.

Du point de vue des moyens, la politique d’acquisition se fonde sur un budget maintenu au

même niveau, garantissant le suivi d’une politique d’exemplaires correspondant aux besoins,

et cette politique permet de conserver une remarquable stabilité dans la constitution des

collections libre-accès et de leur usage.

Les éléments qui permettent de valoriser le travail accompli par la participation de tous se

trouvent dans les traitements de fond que sont le signalement courant des collections (fin de

la mise à niveau des collections Sports, fin de la rétroconversion des monographies) et la

rationalisation des collections de périodiques (codes de collections, changement de statut

dans le sudoc, etc.) menés dans des temps courts ou préparés finement pour une

intervention concrète ultérieure dans les catalogues. L’augmentation de l’activité fournisseur

du PEB est sans doute une première transcription tangible de ce travail.

Le développement également de l’utilisation de Cyberlibris est également encourageant

dans ce qu’il valide comme choix de politique documentaire, même si un approfondissement

des statistiques reste nécessaire.

La participation de la BU sciences à « Une Question ? », retracée par le nombre de

réponses fournies sur l’année, contribue au succès de ce service interuniversitaire

permettant de renouveler la fonction de renseignement et d’accueil là où se trouve l’usager.

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Enfin, la mise en valeur la plus éclatante de l’œuvre collective est indubitablement offerte par

l’augmentation de la fréquentation du public et surtout l’augmentation du public inscrit, toutes

catégories confondues.

Enfin, les éléments qui suscitent des interrogations, voire des craintes, pour les

développements futurs ou tout simplement le niveau actuel de l’activité de la bibliothèque

sont connus depuis 2011. Ils sont bien évidemment liés aux moyens : la composition du

personnel, bien que stable depuis un an, repose toujours sur une part précaire d’agents

contractuels ; le budget est toujours structurellement composé d’une part très lourde

consacrée aux dépenses non documentaires (47%) et depuis 2012, voit se rapprocher une

« épée de Damoclès » avec la disparition des crédits plan licence en tant que source

spécifique ; la formation des usagers, montée en puissance depuis 2011, est assurée par

une équipe restreinte dans des locaux parfois sous-dimensionnés et reste un dispositif

périphérique dans le parcours pédagogique de l’étudiant, caractéristiques qui ne permettent

pas d’envisager de développements ambitieux.

Quelques points particuliers, en terme de services, nécessitent redéfinition ou prise en

charge plus appuyée pour être pleinement efficaces et pertinents (statistiques d’utilisation de

l’informatique, rendez-vous bibliographiques et service de prêts d’ordinateurs portables).

Ces derniers points de vigilance seront suivis particulièrement dans les années à venir, en

lien avec le projet de service 2013-2015 qui les avait déjà partiellement ou complètement

identifiés et pris en considération dans la démarche globale.

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Annexe

Chiffres clefs 2011 et 2012

2011201120112011 2012201220122012

Publics

Etudiants inscrits UPS 12555 12983 3,40%

actifs 5964 7083 18,76%

Activité

entrées 476770 : 1900/jour 513647 : 1998/jour 7,73%

prêt 99346 99990 0,64%

communications magasin 3117 2983 -4,30%

PEB demandeur 2841 2289 -19,43%

PEB fournisseur 538 604 12,26%

photocopies 384578 313787 -18,41%

impression 291829 363390 24,52%

Etudiants L1 formés 1858 2186 17,65%

Acquisitions (volumes) 7509 7354 -2,07%

Collections

monographies 102198 110249 7,87%

Budget

documentation monographies papier 224 371 € 220 951 € -1,53%

fluides 78 506 € 90 333 € 15,06%

maintenance, entretien 117 839 € 108 201 € -8,18%

fournitures 12 225 € 11 356 € -7,11%

conservation 17 038 € 26 928 € 58,04%

Personnel 31,75 ETP 33,95 ETP 6,92%

Locaux

surface espaces publics 4585 m² 4585 m²

places assises 942 942

postes informatiques publics 105 105