pv réunion du 18 septembre ovin · secteur « ovin – caprin » assemblée sectorielle « ovin...

27
Secteur « Ovin – Caprin » Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014) Page 1 sur 17 PV réunion du 18 septembre Assemblée Sectorielle « Ovin Caprin » Présents Producteurs : ARTOISENET Julien, ARTOISENET Pierre, BAICKRICH Sébastien, BOLKAERTS Benoît, BOUWENS Frans, BRIDOUX Quentin, DEVILLERS Jean, ERGOT Benjamin, FRISON Benoît, GAVAGE Dany, GOMAND Henri, GOMAND Laurent, GOUVERNEUR Abel, HAUSSE Michel, HAUTOT Maxime, HENRION Vincent, KOEUNE Gérard, LECOCQ Françoise, LEFEBVRE Simon, LEMERCIER Philippe, LEQUEUX Marc, LIMET Joseph, LOICQ Ann, MABILLE Antoine, MARLAIRE Victor, NOËL Sébastien, PIRSON Wendy, RAPPE Jacques, REGIMONT Gaëtan, REMY Marc, TASIAUX Christophe, VAN RYCKEGHEM Johan, VANDIEST Philippe, VERBIEST Rudy, WAUTHIER Laurent. Invités : CLAVIE Séverine, DANIAUX Christel, DECRUYENAERE Virginie, DELANNOY Silvain, DUFOURNY Sandrine, DUYSEN Stéphanie, GRANADOS Ana, MARTIN Gwenaëlle, MONNART Isabelle, RONDIA Pierre. I. Résumé Ce 18 septembre 2014 s’est tenue à Bouge la 1 ère Assemblée Sectorielle « OvinCaprin ». Cette réunion visait 3 objectifs principaux : Présenter l’analyse SWOT aux producteurs – analyse des forces, faiblesses, opportunités et menaces du secteur et leur faire voter les priorités (dossiers portés par le Collège des Producteurs pour la consultation des pouvoirs publics). Présenter les lignes directrices du plan de promotion de l’Agence wallonne pour la Promotion d’une Agriculture de Qualité (APAQW). Présenter la proposition de réforme de la PAC soumise par la Wallonie à l’Europe, particulièrement la prime à la brebis et à la chèvre. Quarantecinq participants étaient présents, incluant 33 producteurs, 2 accompagnants et 10 invités (experts et représentants d’associations du Collège des Producteurs, présents en tant qu’observateurs, pour échanger avec les producteurs et apporter des compléments d’information durant les débats). La liste est fournie en annexe 1 (page 17). Analyse SWOT : L’analyse SWOT a été présentée. Quelques demandes de modification ont été enregistrées (voir page 12 « Remarque »). Suite à cette présentation, des axes d’action prioritaires dégagés comme tels lors de l’établissement de cette analyse ainsi que lors de la rencontre des producteurs à la foire de Libramont ont été décrits. Ils concernaient : la promotion des productions ovines et caprines par rapport au monde agricole, l’abattage, la valorisation des chevreaux, l’accès à la terre, la recherche et le développement (entre autres sur des aspects d’alimentation) et l’appellation « Produits Fermiers ».

Upload: others

Post on 28-Sep-2020

3 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: PV réunion du 18 septembre Ovin · Secteur « Ovin – Caprin » Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014) Page 2 sur 17 Conclusions issues des débats : Promotion

Secteur « Ovin – Caprin »  

Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014)  Page 1 sur 17 

 

PV réunion du 18 septembre Assemblée Sectorielle « Ovin ‐ Caprin » 

Présents 

Producteurs : 

ARTOISENET Julien, ARTOISENET Pierre, BAICKRICH Sébastien, BOLKAERTS Benoît, BOUWENS Frans, 

BRIDOUX Quentin, DEVILLERS Jean, ERGOT Benjamin, FRISON Benoît, GAVAGE Dany, GOMAND Henri, 

GOMAND Laurent, GOUVERNEUR Abel, HAUSSE Michel, HAUTOT Maxime, HENRION Vincent, 

KOEUNE Gérard, LECOCQ Françoise, LEFEBVRE Simon, LEMERCIER Philippe, LEQUEUX Marc, LIMET 

Joseph, LOICQ Ann, MABILLE Antoine, MARLAIRE Victor, NOËL Sébastien, PIRSON Wendy, RAPPE 

Jacques, REGIMONT Gaëtan, REMY Marc, TASIAUX Christophe, VAN RYCKEGHEM Johan, VANDIEST 

Philippe, VERBIEST Rudy, WAUTHIER Laurent. 

Invités : 

CLAVIE Séverine, DANIAUX Christel, DECRUYENAERE Virginie, DELANNOY Silvain, DUFOURNY Sandrine, 

DUYSEN Stéphanie, GRANADOS Ana, MARTIN Gwenaëlle, MONNART Isabelle, RONDIA Pierre. 

 

I. Résumé 

Ce 18 septembre 2014 s’est tenue à Bouge la 1ère Assemblée Sectorielle « Ovin‐Caprin ». 

Cette réunion visait 3 objectifs principaux : 

Présenter  l’analyse SWOT aux producteurs – analyse des  forces,  faiblesses, opportunités et 

menaces  du  secteur  ‐  et  leur  faire  voter  les  priorités  (dossiers  portés  par  le  Collège  des 

Producteurs pour la consultation des pouvoirs publics). 

Présenter les lignes directrices du plan de promotion de l’Agence wallonne pour la Promotion 

d’une Agriculture de Qualité (APAQ‐W). 

Présenter  la  proposition  de  réforme  de  la  PAC  soumise  par  la  Wallonie  à  l’Europe, 

particulièrement la prime à la brebis et à la chèvre. 

Quarante‐cinq participants étaient présents, incluant 33 producteurs, 2 accompagnants et 10 invités 

(experts et représentants d’associations du Collège des Producteurs, présents en tant qu’observateurs, 

pour échanger avec les producteurs et apporter des compléments d’information durant les débats). La 

liste est fournie en annexe 1 (page 17). 

Analyse SWOT : 

L’analyse SWOT a été présentée. Quelques demandes de modification ont été enregistrées (voir page 

12 « Remarque »). Suite à cette présentation, des axes d’action prioritaires ‐ dégagés comme tels lors 

de  l’établissement  de  cette  analyse  ainsi  que  lors  de  la  rencontre  des  producteurs  à  la  foire  de 

Libramont ‐ ont été décrits. Ils concernaient :  la promotion des productions ovines et caprines par 

rapport au monde agricole, l’abattage, la valorisation des chevreaux, l’accès à la terre, la recherche 

et  le  développement  (entre  autres  sur  des  aspects  d’alimentation)  et  l’appellation  «  Produits 

Fermiers ». 

 

Page 2: PV réunion du 18 septembre Ovin · Secteur « Ovin – Caprin » Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014) Page 2 sur 17 Conclusions issues des débats : Promotion

Secteur « Ovin – Caprin »  

Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014)  Page 2 sur 17 

 

Conclusions issues des débats : 

Promotion  :  en  complément  aux  actions  de  promotion  envisagées,  il  faut  insister  sur  la 

nécessité  d’un  support  à  la  promotion  constitué  d’un  réseau  de  fermes  de  références  en 

Wallonie ‐ toutes provinces confondues, toutes races  confondues ‐ avec des comptabilités qui 

servent de référence aux autorités, aux candidats éleveurs et aux écoles. Ce travail fait partie 

des missions confiées au Service Technico‐Economique de l’awé asbl. 

Abattage : il faut mettre en priorité l’abattage en travaillant sur les points tels que les coûts, 

la localisation, le ramassage des animaux et la valorisation du 5ème quartier (peaux, abats,…).  

De plus, il est suggéré de grouper le point abattage à celui lié à la valorisation des chevreaux. 

Valorisation  des  chevreaux  :  il  est  suggéré  de  grouper  le  point  lié  à  la  valorisation  des 

chevreaux  à celui concernant l’abattage ovin – caprin au sens large. Plus particulièrement pour 

les  chevreaux pour  lesquels une  demande  existerait, une  analyse de marché  ainsi qu’une 

organisation de la filière doivent se faire.  

Accès  à  la  terre  :  il  faut  garder  ce  point  prioritaire  car  l’accès  à  la  terre  est  vraiment 

problématique  pour  le  secteur  :  prix  de  la  terre  de  plus  en  plus  inabordable  et  

« cadastre » des terres agricoles non disponible. 

Recherche et Développement (R&D): si le domaine de la recherche reste une priorité, face au 

manque d’études menées chez nous et face à l’abondance et à la qualité des études menées 

dans  les pays  limitrophes où nos  spéculations ne  sont pas marginales,  il  serait davantage 

intéressant d’accentuer  la vulgarisation des  résultats de ces nombreuses études menées à 

l’étranger. 

« Produits  fermiers »  :  il  y  a quelques  temps,  l’Administration  a  entamé un  travail  sur  la 

reconnaissance de cette appellation qui n’a pu être poursuivi faute de moyens humains. Ce 

n’est  pas  une  priorité  de  l’Administration  sauf  si  un  signal  fort  est  donné  de  la  part  des 

producteurs. En séance, le débat n’a pas porté plus loin.  

En séance, de nouveaux axes prioritaires sont ressortis, incluant les avis minoritaires :  

Optimalisation de l’ensemble des cotisations demandées aux éleveurs (AFSCA, ARSIA, Fonds 

sanitaire, APAQ‐W) : centraliser la perception des cotisations auprès d’un nombre réduit de 

créanciers afin de réduire  les frais de recouvrement et revoir  le nombre minimal d’animaux 

pour la cotisation AFSCA (cotisation adaptée à la valeur de production du secteur, 11 brebis 

est un plafond trop bas qui peut représenter jusqu’à 10% de la valeur de production). 

Mise en place d’un  service  juridique  compétent pour défendre  les éleveurs par  rapport à 

l’AFSCA. 

Meilleure  formation  des  éleveurs  incluant  la  finition  des  agneaux  car  beaucoup  de 

producteurs non professionnels n’évaluent pas correctement l’état de finition des animaux par 

rapport aux besoins du marché. 

 

Résultats du vote permettant de déterminer les 2 ou 3 dossiers prioritaires qui seront portés par 

les représentants du secteur auprès du Collège des Producteurs :  

Priorité 1 : abattage et valorisation des animaux (+ nouveaux débouchés) 

Priorité 2 : promotion du secteur auprès du monde agricole 

Priorité 3 : optimalisation des systèmes de cotisation (AFSCA, Fonds sanitaire, APAQ‐W, ARSIA, 

…) 

Priorité 4 : R&D : veille scientifique et communication 

Page 3: PV réunion du 18 septembre Ovin · Secteur « Ovin – Caprin » Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014) Page 2 sur 17 Conclusions issues des débats : Promotion

Secteur « Ovin – Caprin »  

Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014)  Page 3 sur 17 

 

Priorité 5 : organisme de défense des éleveurs particulièrement vis‐à‐vis de l’AFSCA 

Priorité 6/7 : accès à  la terre et amélioration des cursus scolaires (connaissances générales) 

dont l’aspect finition (professionnels et hobbyistes) 

Priorité 8 : appellation « Produits Fermiers » 

 

Plan de promotion de l’APAQ‐W 

Le budget à disposition de l’APAQ‐W pour mener une action de promotion pour le secteur est limité : 

1500€ à 2000€. Les producteurs plébiscitent un site internet. Il est suggéré de creuser la piste du site 

mis en œuvre par l’APAQ‐W pour le secteur avicole. 

Concernant le budget à disposition, il est proposé qu’un membre du personnel de l’APAQ‐W vienne à 

la  prochaine  Assemblée  Sectorielle  pour  discuter  de  ce  point  avec  les  producteurs  et,  suite  aux 

explications,  envisager  et  discuter  une  révision  du  système  de  cotisation  (révision  annoncée  par 

l’APAQ‐W). 

 

Réforme de la PAC  

Ce 1er août 2014 constituait l’échéance pour la remise à l’Europe des positions de chaque état membre 

quant à la ventilation nationale / régionale désirée pour les aides PAC dans le cadre de la réforme qui 

se profile. Parmi les aides du 1er pilier se trouvent les mesures du soutien couplé. La Belgique propose 

à  la Commissions Européenne d’attribuer 21,3 % des payements directs wallons en faveur de cette 

mesure selon la répartition suivante : 

‐ 18,8 % prime à la vache viandeuse 

‐ 1,1 % prime à la vache mixte 

‐ 1,1 % prime à la vache laitière 

‐ 0,3 % prime à la brebis et à la chèvre. 

La Belgique attend actuellement la décision de l’Europe quant à cette proposition. En effet, tout Etat 

qui  souhaite  consacrer  plus  de  13  %  de  ses  paiements  directs  au  soutien  couplé  doit  obtenir 

l’approbation de l’Europe.  

Pour les éleveurs wallons d’ovins et caprins, les conditions d’éligibilité sont les suivantes : 

‐ Aide aux femelles de plus de 6 mois 

‐ Minimum 30 animaux éligibles par exploitation 

‐ Aide plafonnée à 300 chèvres et 400 brebis par chef d’exploitation 

‐ Justifier  au  moins  1  ha  de  surface  fourragère  (prairie,  maïs  fourrager,  légumineuses 

fourragères, betteraves fourragères) pour 30 animaux primés ( lien au sol) 

Dans  la mesure où  l’Europe accepterait  la proposition wallonne,  les producteurs d’ovins et caprins 

pouvant bénéficier de la prime pourraient s’attendre à recevoir 27 € par animal primé en 2015. 

La présentation a suscité des questions. Monsieur Delannoy, expert invité pour réaliser la présentation, 

a apporté les réponses nécessaires. Elles sont retranscrites dans le présent procès‐verbal en page 14. 

II. Procès‐verbal détaillé 

La réunion débute par une présentation de Sandrine Dufourny, chargée de missions pour le secteur 

Ovin‐Caprin en remplacement de Christel Daniaux qui sera de retour courant novembre. 

Page 4: PV réunion du 18 septembre Ovin · Secteur « Ovin – Caprin » Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014) Page 2 sur 17 Conclusions issues des débats : Promotion

Secteur « Ovin – Caprin »  

Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014)  Page 4 sur 17 

 

Une présentation PowerPoint a été distribuée à  l’accueil à chaque participant ainsi qu’un carton de 

vote aux producteurs. Certaines diapositives sont jointes au PV pour plus de clarté.  

Sandrine Dufourny ouvre cette séance par une présentation du Collège des Producteurs, ses missions 

et son organisation.  Elle explique également l’objectif des Assemblées Sectorielles qui est de donner 

la voix aux producteurs, récolter leur avis afin de les faire remonter via le Collège des Producteurs vers 

le Comité Stratégique de l’Agriculture (COSTRAGRI). Ce dernier élaborant des plans stratégiques dont 

les actions sont mises en œuvre au bénéfice des producteurs.  

Ensuite, elle cède la parole aux représentants du Collège des Producteurs pour le secteur Ovin‐Caprin 

qui se présentent chacun à leur tour (voir Figure 1). 

Sandrine Dufourny annonce l’ordre du jour de cette séance : 

1. Désignation du Président de séance et approbation de l’Ordre du Jour 2. Validation des forces et faiblesses du secteur (analyse SWOT) et vote des priorités à présenter 

au Collège 3. Plan d’action 2015 de promotion pour  le secteur ovin‐caprin  : validation des  lignes d’action 

proposées par l’APAQ‐W 4. La PAC ‐ primes à la brebis et à la chèvre : proposition, conditions d’éligibilité et impact pour 

les producteurs 5. Définition de l’Ordre du Jour provisoire de la prochaine Assemblée Sectorielle et choix de la 

période  

 

Figure 1 : présentation des membres du Collège des Producteurs pour le secteur Ovin‐Caprin 

 

 

 

Page 5: PV réunion du 18 septembre Ovin · Secteur « Ovin – Caprin » Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014) Page 2 sur 17 Conclusions issues des débats : Promotion

Secteur « Ovin – Caprin »  

Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014)  Page 5 sur 17 

 

1. Désignation du Président de séance et approbation de l’Ordre du Jour 

Sandrine Dufourny propose que la présidence de cette séance soit assurée par Michel Hausse, membre 

effectif au Collège des Producteurs pour  le secteur Ovin‐Caprin.   L’ordre du  jour est approuvé avec 

ajout d’un point supplémentaire « divers ». 

2. Validation  des  forces  et  faiblesses  du  secteur  et  vote  des  priorités  à présenter au Collège  

Sandrine Dufourny explique  le principe de  l’analyse SWOT.   Ce type d’analyse donne une vision du 

secteur et permet de fixer des objectifs concrets pour le développement d’actions concrètes. Elle se 

construit en mettant en évidence les forces, faiblesses, opportunités et menaces du secteur. Elle a été 

réalisée par les 4 représentants.   

Sandrine Dufourny présente en détail l’analyse opérée par les 4 producteurs membres du Collège (se 

référer aux Figure 2 et Figure 3).  Les points surlignés en bleu sont des points jugés plus importants que 

les autres non surlignés.   

Cette  analyse  n’est  pas  figée  et  a  déjà  évolué  suite  aux  discussions  avec  les  producteurs  lors 

d’évènements tels que Libramont. 

Figure 2 : forces et faiblesses du secteur Ovin‐Caprin wallon 

Page 6: PV réunion du 18 septembre Ovin · Secteur « Ovin – Caprin » Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014) Page 2 sur 17 Conclusions issues des débats : Promotion

Secteur « Ovin – Caprin »  

Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014)  Page 6 sur 17 

 

Figure 3 : opportunités et menaces du secteur Ovin‐Caprin wallon 

Lors de la réalisation de l’analyse SWOT et lors des discussions avec les producteurs, des axes d’action ‐ ciblant aussi bien le secteur ovin que caprin – sont ressortis comme prioritaires et font l’objet d’une présentation en  séance.  L’objectif de  la  réunion est de permettre aux producteurs de valider  les priorités retenues et/ou de compléter la liste par d’autres impératifs pour le secteur.  Les deux ou trois premières priorités dégagées  seront  remontées au Collège des Producteurs dans un premier temps.    Sandrine Dufourny explique que  les autres propositions ne  seront pas abandonnées pour autant, elles seront traitées lorsque certains points seront clôturés ou bloqués temporairement. 

Les axes d’action à privilégier sont au nombre de 6 en regard desquels des solutions concrètes sont avancées. 

 Sandrine les a classés selon 2 catégories :  

«  interne » pour  les points qui peuvent être traités au sein des groupes de travail, discutés directement au Collège des Producteurs et pour lesquels le chargé de missions peut agir :  

o promotion des productions ovines et caprines par rapport au monde agricole o abattage  o valorisation des chevreaux  o R&D  

« externe » pour les points qui demandent directement une intervention de l’Administration ou du Cabinet :  

o accès à la terre  o appellation « Produits Fermiers » 

Page 7: PV réunion du 18 septembre Ovin · Secteur « Ovin – Caprin » Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014) Page 2 sur 17 Conclusions issues des débats : Promotion

Secteur « Ovin – Caprin »  

Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014)  Page 7 sur 17 

 

Promotion des productions ovines et caprines par rapport au monde agricole  

 

Figure 4: diapositive relative à la promotion des productions ovines et caprines auprès du monde agricole 

Objectif : il faut faire connaitre les atouts du secteur Ovin‐Caprin et casser les préjugés. 

Remarque : pour faire de la promotion et attirer de nouveaux producteurs, il faut du répondant.   A 

l’heure actuelle, on ne sait pas ce que  l’on peut espérer gagner en se  lançant dans  le secteur. Les 

comptabilités disponibles, menées par  la FICOW,  sont non exhaustives et datent déjà de 2006. En 

support à  la promotion,  il faudrait donc constituer une base de références ovin‐caprin en Wallonie, 

pour  réaliser une base comptable et analyser  les  seuils de  rentabilité.   Cela permettrait à certains 

candidats qui voudraient se lancer dans le monde agricole de se diriger vers le secteur ovin‐caprin. Ce 

travail fait partie des missions confiées au Service Technico‐Economique de l’awé asbl. 

Remarque : en plus de la comptabilité, il faudrait attirer les vocations de manière plus ludique (exemple 

des Ovinpiades). 

Remarque : la promotion devrait être notre priorité de base car un des nœuds de notre secteur autour 

duquel se déroule nombre des menaces identifiées (voir SWOT ci‐dessus) est sa marginalité ainsi que 

son trop faible nombre d’éleveurs. Exemple : s’il y avait un plus grand nombre d’éleveurs ovin‐caprin 

– entre autres suite aux actions de promotion menées‐ il y aurait peut‐être une formation spécifique 

pour les vétérinaires au sujet de ces animaux.   

CONCLUSION : en complément aux actions de promotion envisagées, il faut insister sur la nécessité 

d’un support à  la promotion constitué d’un réseau de fermes de références en Wallonie  ‐ toutes 

provinces confondues, toutes races  confondues ‐ avec des comptabilités qui servent de référence 

aux autorités et  candidats éleveurs et aux écoles. Ce  travail  fait partie des missions  confiées au 

Service Technico‐Economique de l’awé asbl. 

 

 

 

 

Page 8: PV réunion du 18 septembre Ovin · Secteur « Ovin – Caprin » Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014) Page 2 sur 17 Conclusions issues des débats : Promotion

Secteur « Ovin – Caprin »  

Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014)  Page 8 sur 17 

 

Abattage : abattoirs fixes versus unité mobile  

 

Figure 5 : diapositive relative à l'abattage 

L’abattage peut s’envisager sur deux plans :  

les unités fixes et de proximité  : un groupe de travail (GT) existe déjà et s’est réuni pour  la 

dernière  fois en octobre 2013  (Christel Daniaux y a participé pour  le  secteur ovin – caprin 

(FICOW)). Un manifeste et une  liste de recommandations ont été diffusés aux autorités. La 

poursuite des actions du GT peut être envisagée. 

une unité mobile : une étude de faisabilité a été réalisée en 2012.  Il s’agit d’une excellente 

base de réflexion pour laquelle il serait intéressant de revoir les hypothèses de travail. Ainsi le 

projet s’axait sur  la province du Luxembourg  ( étendre à  la Wallonie) et  les spéculations 

envisagées étaient le porc et le mouton ( ajouter la chèvre). Il y avait un frein des bouchers : 

les intégrer dans une étape de valorisation des produits issus de l’unité de découpe.  

Remarque : en France, les chevreaux de lait (10 à 12 kg maximum) sont généralement abattus dans 

des abattoirs pour lapins. En Belgique, cela ne se fait pas et il y a un réel manque de centres d’abattage 

voire pas du  tout. Cette  solution pourrait‐elle être appliquée en Belgique  ? Car  cela  résoudrait  le 

problème. Sans cette option, l’abattoir mobile est une solution pour les chevriers. Mais pour le secteur 

ovin aussi. 

Remarque : Il faudrait que les producteurs wallons se mutualisent pour organiser une salle de découpe 

un tel jour dans un tel abattoir dans telle province et assurer un ramassage collectif des animaux, les 

producteurs  pouvant  après  venir  retirer  leurs  produits.  L’exemple  de  Coprosain  est  cité  dans 

l’assemblée, comme opérateur  :  ils abattent  l’animal en prenant en charge  les aspects d’expertise 

vétérinaire,  la découpe et peuvent s’occuper de  la commercialisation du produit ou  le remettre au 

producteur pour vente directe via les colis. 

Remarque : l’abattoir mobile est une solution mais on n’en connait pas les coûts.  De plus, si on procède 

à un abattage mobile, il faut qu’un inspecteur vétérinaire vienne sur place si on veut commercialiser la 

viande et considérer la gestion de la chaîne du froid (agrément des frigos)  beaucoup de contraintes 

derrière. Les vétérinaires qui vérifient l’état des animaux ante mortem ne sont pas les mêmes que ceux 

qui  inspectent  les  carcasses  post mortem. On  pourrait  envisager  qu’un  camion  sillonne  plusieurs 

Page 9: PV réunion du 18 septembre Ovin · Secteur « Ovin – Caprin » Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014) Page 2 sur 17 Conclusions issues des débats : Promotion

Secteur « Ovin – Caprin »  

Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014)  Page 9 sur 17 

 

régions sur une journée pour regrouper plusieurs producteurs, ce serait un gain de temps et peut‐être 

de coût.  

D’autres personnes se prononcent également plus pour  l’abattoir  fixe dont  les  frais devraient être 

moins conséquents.  Il faudrait également optimaliser  le transport des animaux  jusqu’à  l’abattoir et 

leur éventuel regroupement, aucune solution n’étant actuellement proposée.  

Remarque : le problème de l’abattage est une priorité. En France, cela coûte 2 fois moins cher, il faut 

trouver des solutions.  De plus, c’est un problème intersectoriel. 

Remarque : le 5ème quartier pourrait être valorisé pour les animaux de moins de 1 an, ce qui n’est pas 

le  cas  actuellement  (renseignements  relatifs  à  l’âge  des  animaux  non  pris,  nombre  d’animaux 

réduit,…). Pour  les bovins, c’est  le 5ème quartier qui paye  les frais d’abattage. Par exemple  la  langue 

d’agneau est un produit prisé qu’on ne valorise pas. Il en est de même pour les peaux.  

Remarque  : En France,  ils ont  lancé une nouvelle découpe de  la viande ovine pour développer de 

nouveaux produits (Agneau Presto), on pourrait s’en inspirer. En Wallonie, on pourrait faire appel au 

Centres de Compétences  Epicuris  (centre de  formation) dédié  aux métiers de bouche pour  cibler 

spécifiquement le secteur et développer de nouvelles formations de perfectionnement. 

CONCLUSION : il faut mettre en priorité l’abattage en travaillant sur les points tels que les coûts, la 

localisation, le ramassage des animaux et la valorisation du 5ème quartier (peaux, graisses, abats).  De 

plus, il est suggéré de grouper le point abattage à celui lié à la valorisation des chevreaux. 

 Valorisation des chevreaux  

 

Figure 6 : diapositive relative à la valorisation des chevreaux 

Il  faudrait  faire une analyse de marché de  la viande de chèvre afin de voir s’il y a un potentiel de 

création d’une filière et de développement de nouveaux produits (en partenariat avec les bouchers). 

Ceci devra se faire sans oublier de cibler le producteur : est‐ce rentable d’engraisser par exemple ? 

Remarque : il faut faire connaitre la viande de chevreaux mais comment ?  Pour la valoriser, il faudrait 

que  le consommateur puisse  la goûter mais cela est difficile car  il n’existe pas de centres pour  les 

abattre.  En considérant que la viande de chèvre est un nouveau produit, ne pourrait‐on pas demander 

une enveloppe budgétaire sur le compte de l’innovation. 

Remarque : le chevreau ne rapporte aujourd’hui rien au producteur.  Quand le chevreau nait, il faudrait 

presque le tuer de suite or ce n’est pas déontologiquement parlant envisageable.  Il y a une demande 

Page 10: PV réunion du 18 septembre Ovin · Secteur « Ovin – Caprin » Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014) Page 2 sur 17 Conclusions issues des débats : Promotion

Secteur « Ovin – Caprin »  

Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014)  Page 10 sur 17 

 

pour consommer de  la viande de chevreau mais  il n’y a pas de filière pour  l’écouler.   Le prix donné 

aujourd’hui au producteur à la naissance est ridicule parce qu’il n’y a pas de marché organisé. 

Remarque : il est suggéré de supprimer le terme « chèvre de réforme » et de parler de valoriser les 

animaux de manière générale 

CONCLUSION : il est suggéré de grouper le point lié à la valorisation des chevreaux  à celui concernant 

l’abattage ovin – caprin au sens large. Plus particulièrement pour les chevreaux pour lesquels une 

demande existerait, une analyse de marché ainsi qu’une organisation de la filière doivent se faire.  

 Accès à la terre 

C’est  un  problème  pour  tous  les  secteurs.  Peu  de  marge  de  manœuvre  existe  au  niveau  des 

producteurs. Il est proposé de mener une veille (par exemple le séminaire du 7 octobre « du foncier 

pour l’agriculture familiale ? » ou se tenir informé de l’évolution de la banque foncière proposée dans 

la précédente législature) et revenir vers les producteurs avec toutes les informations obtenues.  

Remarque : il faudrait prendre des mesures pour que le prix de la terre n’augmente pas davantage.  

C’est au niveau régional et fédéral qu’il faut agir.    

Remarque : pour les personnes ne venant pas du milieu agricole, l’accès à la terre est très difficile car 

il n’existe pas de répertoire des fermes ou des élevages à reprendre pour démarrer une activité.  Les 

informations disponibles dans la presse agricole ne couvrent pas toutes les régions. 

 

Recherche et Développement  

 

Figure 7 : diapositive relative à la R&D 

Les recherches menées en Région wallonne ne concernent pour ainsi dire jamais les ovins ‐ caprins.  

Les représentants du CRA‐W sont prêts à démarrer des recherches sur le mouton mais chaque étude 

a un  coût et  ils n’ont pas  le budget pour  la mener.   Par  contre,  si  les éleveurs ovins‐caprins  font 

remonter  l’idée  qu’il  y  a  un  manque  de  recherche  alors  le  CRA‐W  aura  peut‐être  les  subsides 

nécessaires pour travailler sur l’alimentation du mouton. 

Remarque : au CRA‐W, il y a une cellule agriculture biologique et autonomie protéique qui travaille sur 

l’alimentation et a pour but de favoriser l’autonomie fourragère.  Cette cellule part des observations 

sur le terrain pour lancer des sujets de recherches ou des innovations.  Dans le cadre de ce projet, il y 

Page 11: PV réunion du 18 septembre Ovin · Secteur « Ovin – Caprin » Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014) Page 2 sur 17 Conclusions issues des débats : Promotion

Secteur « Ovin – Caprin »  

Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014)  Page 11 sur 17 

 

a 60 fermes suivies en Wallonie tout secteur confondu, certaines d’entre elles ont des ateliers ovins 

(atelier complémentaire et/ou marginal) et les observations qui en découleront, toucheront tous les 

ateliers présents à la ferme, en ne  se centrant toutefois pas sur l’ovin pour le moment.  De plus, il y a 

en Région Wallonne des centres de référence et d’expérimentation dont un dédié au mouton.Il y a 

donc  des  structures mises  en  place,  les  éleveurs  doivent  s’y  intéresser  et  prendre part  à  l’étude. 

Question : est‐ce que l’étude sur l’autonomie fourragère menée par le CRA‐W pourrait être étendue 

au secteur ovin‐caprin ?   Dans un 1er temps,  la priorité est donnée aux bovins mais  l’étude pourrait 

ensuite être élargie au secteur ovin‐caprin.   Les éleveurs peuvent déjà voir ce qui  ressort pour  les 

bovins. 

 

Remarque : pour la caractérisation des aliments, les éleveurs peuvent demander aux laboratoires de 

leur donner  les résultats selon  les normes françaises qui sont d’application pour  le rationnement et 

l’alimentation des ovins et caprins.  Ces normes sont transposables chez nous. 

Remarque : par le passé, quelques recherches ont été menées dans le secteur ovin‐caprin (ex : intérêt 

de la graine de lin dans l’aliment, intérêt des mélanges fermiers à partir de céréales, etc.) ; cela peut 

aider  les éleveurs à améliorer  leurs plans d’alimentation. En France, beaucoup de  recherches  sont 

menées en faveur du secteur ovin‐caprin (voir site « idele.fr ») ; ces éléments pourraient alimenter les 

recherches futures potentielles à développer en Wallonie. L’éleveur doit être curieux et s’intéresser à 

ce qui se fait. 

Remarque : il n’y a que les 2 personnes ex‐FICOW (aujourd’hui SoCoPro et awé) qui tentent de relayer 

auprès des éleveurs  les différentes recherches menées dans  le secteur ovin‐caprin, entre autres en 

France.  Il faudrait qu’un scientifique soit engagé pour vulgariser ces recherches.   

Remarque : quand il y a des recherches, ce serait bien d’associer tout le bétail et pas une seule espèce. 

CONCLUSION : si le domaine de la recherche reste une priorité, face au manque d’études menées 

chez nous et face à l’abondance et à la qualité des études menées dans les pays limitrophes où nos 

spéculations ne sont pas marginales, il serait davantage intéressant d’accentuer la vulgarisation des 

résultats de ces nombreuses études menées à l’étranger. 

Appellation « Produits Fermiers » 

C’est une nouvelle priorité par rapport à l’analyse SWOT réalisée par les producteurs au mois de juin. 

L’Administration aurait commencé à travailler sur une telle reconnaissance il y a plusieurs années mais 

cela n’a pas abouti, faute de moyens humains pour porter le projet jusqu’à son aboutissement. Cette 

reconnaissance n’est pas une priorité de l’Administration sauf si un signal fort des producteurs lui est 

donné. 

En plus des 6 axes discutés, les producteurs présents dans l’Assemblée ont mis en avant de 

nouveaux axes d’action prioritaires : 

a) Optimalisation  de  l’ensemble  des  cotisations  demandées  aux  éleveurs.  Ces  cotisations  sont 

demandées par des pouvoirs politiques différents (régionaux et fédéraux). Pour le secteur ovin et 

caprin,  les  sommes  à  percevoir  sont  faibles  par  exploitation  et  engendrent  d’énormes  frais 

administratifs  de  recouvrement,  ce  qui  gaspille  cet  argent.  À  titre  d’exemple,  un  tiers  de  la 

Page 12: PV réunion du 18 septembre Ovin · Secteur « Ovin – Caprin » Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014) Page 2 sur 17 Conclusions issues des débats : Promotion

Secteur « Ovin – Caprin »  

Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014)  Page 12 sur 17 

 

cotisation au Fonds sanitaire sert à couvrir les frais de facturation.  A cette cotisation, il faut ajouter 

la  redevance  ARSIA  et  celle  de  l’AFSCA,  celle  de  la  promotion  (APAQ‐W)  et  celle  du  clos 

d’équarrissage. En termes de recouvrement, l’ARSIA et l’AFSCA se chargent de leur redevance et 

le SPF Santé publique réclame en fin d’année le montant dû par le producteur au Fonds sanitaire. 

Il serait idéal de globaliser ces cotisations sur une seule facture afin de diminuer les frais encourus.  

Notons toutefois que la FICOW avait déjà œuvré en ce sens auprès des autorités mais sans succès. 

Par rapport à la cotisation à l’AFSCA, la production agricole du secteur ovin‐caprin est minime par 

rapport à la production agricole totale, les éleveurs ovins‐caprins paient parfois 10 % de leur valeur 

de production en cotisation AFSCA, elle est disproportionnée. La barre est fixée à 11 brebis. Pour 

les jeunes qui démarrent, c’est un gros frein. Il faudrait que le producteur cotise en fonction de la 

valeur de production qu’il apporte. La barre devrait être mise à 50 ou 70 brebis pour que les jeunes 

qui se lancent ne soient pas freinés. Cette manne d’argent qu’ils garderaient serait bénéfique pour 

le démarrage de l’exploitation. Rappelons toutefois que cette matière relève du fédéral. 

b) Certains  éleveurs  voudraient  un  service  juridique  compétent  pour  les  défendre  par  rapport  à 

l’AFSCA.  Réponse est faite que c’est aux syndicats à assumer ce rôle.  Les cotisations aux syndicats 

sont calculées sur des secteurs très rentables (bovins, céréales),  il faudrait qu’ils réfléchissent à 

une cotisation adaptée aux petits secteurs qui le sont moins.   

c) Benoit Frison de  la société Coprosain suggère une meilleure formation des éleveurs.   Il y a plus 

d’éleveurs amateurs que professionnels.  Il faut parfaire leur connaissance, par exemple au sujet 

de l’état de finition d’un agneau de boucherie.  Il y a beaucoup de particuliers qui ne savent pas 

engraisser un agneau. 

Remarque : Jean Devillers propose quelques petits changements par rapport à la SWOT d’origine : 

a) Dans les forces : il propose de supprimer la « faible dépendance envers la prime », on s’est battu 

pour l’avoir, cela n’amène à rien de le mentionner.  

b) Dans les faiblesses : « reproducteur : valorisation difficile et disponibilité limitée » sont 2 choses 

contradictoires.    Il  faudrait  modifier  comme  suit  :  «  valorisation  difficile  pour  les  mâles 

reproducteurs   (donc se poser des questions sur  la manière de mettre en valeur  les critères de 

sélection et éventuellement d’organiser la sélection) et disponibilité limitée en femelles, car il faut 

aller les chercher en France ou en Hollande pour celui qui veut démarrer un élevage. 

c) Dans les menaces : « Prix élevé des aliments et céréales » n’est plus à l’ordre du jour.  Le prix élevé 

des aliments n’est pas nécessairement dû aux matières premières mais surtout au faible volume 

que les fabricants produisent.  Il faut supprimer le terme « céréales ». 

Sandrine  Dufourny  propose  aux  producteurs  de  classer  les  8  propositions  qui  viennent  d’être 

présentées et discutées selon leur propre sentiment de priorité. Il est demandé à chaque producteur 

d’attribuer une note de 1 à 8 à chaque point en sachant que le numéro 1 correspond à l’axe le plus 

prioritaire à  remonter au Collège des Producteurs. Une comptabilisation des priorités sera réalisée 

après la séance.  Le Collège des Producteurs est un outil lié aux pouvoirs publics régionaux. Pour ce qui 

relève des projets liés au fédéral, le chargé de missions de la SOCOPRO (de par ses anciennes fonctions 

au niveau du conseil de filière) assure toujours une mission auprès des groupes de travail fédéraux. 

Les syndicats également. Il ne faut donc pas laisser un axe d’actions lié au fédéral de côté. Mais il faut 

rester conscient que les résultats seront obtenus en conséquence. 

Page 13: PV réunion du 18 septembre Ovin · Secteur « Ovin – Caprin » Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014) Page 2 sur 17 Conclusions issues des débats : Promotion

Secteur « Ovin – Caprin »  

Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014)  Page 13 sur 17 

 

CONCLUSION  : Sandrine Dufourny achève  l’exposé des priorités en projetant un article de presse 

dans lequel le Ministre Di Antonio en 2012 se disait prêt à appuyer les projets du secteur Ovin‐Caprin, 

cela montre le potentiel encore à développer dans ce secteur. 

Les résultats du vote (calculs réalisés après l’Assemblée Sectorielle) sont les suivants : 

Priorité 1 : abattage et valorisation des animaux (+ nouveaux débouchés) 

Priorité 2 : promotion du secteur auprès du monde agricole 

Priorité 3 : optimalisation des systèmes de cotisation (AFSCA, Fonds sanitaire, APAQ‐W, ARSIA, …) 

Priorité 4 : R&D : veille scientifique et communication 

Priorité 5 : organisme de défense des éleveurs particulièrement vis‐à‐vis de l’AFSCA 

Priorité 6/7  : accès à  la terre et amélioration des cursus scolaires (connaissances générales) 

dont l’aspect finition (professionnels et hobbyistes) 

Priorité 8 : appellation « Produits Fermiers » 

3. Plan d’action et de promotion 2015 de l’APAQ‐W  

Sandrine Dufourny explique qu’il y a 2 types d’actions menées par l’APAQ‐W :  

transversales pour tous les acteurs du secteur agricole (pastille Agriculture de Wallonie, JFO, semaine Bio, …) 

sectorielles par rapport à la cotisation payée par le secteur 

Le budget du secteur ovin‐caprin pour les actions sectorielles est de 1500 à 2000 euros, soit de quoi mener une action spécifique. Les pistes proposées sont les suivantes : mise à jour de la documentation de  l’APAQ‐W, panneaux en bord de route avec des slogans, site  Internet spécifiquement dédié aux productions ovines et caprines comme vitrine des producteurs, flyer de présentation (incluant le site + personne de contact  à diffuser dans les Offices du Tourisme, sur les  marchés, …). L’objectif premier de la mesure étant de casser les préjugés et fausses idées reçues et faire connaître le secteur. Il est demandé aux producteurs de noter leur choix de préférence sur le carton de vote.  

Sandrine Dufourny informe que l’APAQ‐W propose de revoir le système des cotisations. Le montant est faible car la cotisation est peu importante. Cela permettait de dégager un budget plus important pour les actions de promotion des producteurs wallons. Elle demande aux éleveurs s’ils sont d’accord de trouver un système équitable pour tous, réduisant les frais administratifs. 

Remarque  :  le  secteur  avicole  a œuvré  avec  l’APAQ‐W pour une  solution  internet demandant un budget réduit, il serait bon que le secteur creuse cette piste. 

Remarque : c’est trop tôt pour se positionner par rapport à cette cotisation.  Il faudrait d’abord analyser le fonctionnement des cotisations payées, comprendre pourquoi  le budget est si faible alors que  la Wallonie compte environ 60000 brebis. Les cotisations étant perçues au niveau de l’abattoir, seuls les agneaux  étant  abattus  dans  ces  structures  participent.  Où  part  l’argent  des  cotisations  ?  Les producteurs souhaitent être informés plus dans le détail.  

CONCLUSION  :  il  est  proposé  qu’un membre  du  personnel  de  l’APAQ‐W  vienne  à  la  prochaine Assemblée  Sectorielle pour discuter  de  ce point  avec  les producteurs  et  seulement  suite  à  cela envisager et discuter une révision du système de cotisation. 

Les résultats du vote (calculs réalisés après l’Assemblée Sectorielle) sont les suivants : 

Le  site  internet  –  vitrine  des  productions  ovines  et  caprines wallonnes  ‐  est  plébiscité  par  les 

producteurs. 

Page 14: PV réunion du 18 septembre Ovin · Secteur « Ovin – Caprin » Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014) Page 2 sur 17 Conclusions issues des débats : Promotion

Secteur « Ovin – Caprin »  

Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014)  Page 14 sur 17 

 

4. La PAC : primes à la brebis et à la chèvre Silvain Delannoy de la direction de la politique agricole, département des politiques européennes et 

des accords internationaux, est venu présenter la prime à la brebis et à la chèvre dans le cadre de la 

réforme de la PAC en Wallonie.  Sa présentation est distribuée en séance et est reprise en annexe 2 

(page 16). 

 

Voici les questions posées suite à la présentation :  

Est‐ce que les chiffres pris en compte sont ceux déclarés à l’ARSIA en 2013 ? 

Non ce  sont  ceux de Sanitel en 2010, mais Silvain Delannoy a comparé  les effectifs et  il n’y a pas 

beaucoup d’évolution entre 2010 et 2013. Par contre, pour l’octroi de la prime, les références seront 

les données Sanitel 2013.  

 

Pour  l’aide  aux  cultures  protéiques,  est  ce  uniquement  pour  les  cultures  pures  ou  aussi  les 

associations ? 

Il n’y a pas d’aides aux cultures protéiques, cette option n’a pas été retenue par la Wallonie. 

 

Pour accéder aux primes, faut‐il faire une déclaration de superficie ? 

Une déclaration de superficie est nécessaire.  L’assemblée attire l’attention de M. Delannoy sur le fait 

que certains éleveurs ne font pas de déclaration de superficie et qu’il faudrait prévoir un autre régime 

pour ces personnes.  Silvain Delannoy répond que cela mérite réflexion. Toutefois, la prime inclus une 

conditionnalité liée au sol. 

 

Existe‐t‐il une définition de l’agriculteur actif, sachant que seul ce dernier peut prétendre aux primes 

agricoles ? 

Il y a une  liste négative obligatoire, ex : pas d’aides aux sociétés  immobilières.   La vérification va se 

faire via les codes NACE des sociétés.  Silvain Delannoy annonce qu’en 2016, le Ministre de l’Agriculture 

souhaite accorder l’aide aux agriculteurs dont l’activité principale est l’agriculture et qui ont comme 

code NACE  l’agriculture.    Cela  ne  pose  pas  de  problème  si  l’agriculteur  n’a  qu’une  seule  activité 

d’indépendant par contre s’il a deux activités indépendantes et que celle d’éleveur ne prime pas, il ne 

pourra pas accéder aux primes.  Par contre, s’il a une activité indépendante d’éleveur et une salariée, 

cela ne pose pas de problèmes. 

 

A combien de vaches allaitantes la prime est‐elle plafonnée ? 

Elle  est  plafonnée  à  250  vaches.    L’assemblé  demande  pourquoi  plafonner  les  primes  ovines  et 

caprines de manière aussi basse, alors qu’il y a des éleveurs qui ont investi et on les limite.  Un jeune 

qui  s’installe  en  ovin‐caprin,  on  lui  demande  d’atteindre  15000  euros  imposables.    C’est  une 

contradiction entre le montant que l’on doit atteindre pour bénéficier de la prime à l’installation et le 

plafonnement.  Il faudrait que le plafond soit mis à 1700 brebis et non à 400.  La FUGEA répond qu’elle 

a participé aux discussions PAC au sein du Cabinet du Ministre et qu’ils ont préféré aider les éleveurs 

qui  avaient  leurs  premiers  animaux  et  ceux  qui  désiraient  se  lancer  plutôt  que  ceux  qui  avaient 

beaucoup d’animaux.    Elle  rajoute qu’il  faut  éviter de  tomber  dans un  système ou  le  secteur  est 

dépendant des primes.  Il est demandé de dénoncer cette discrimination au Collège des Producteurs. 

Jean Devillers rajoute que l’idée est de donner la prime à partir de 30 animaux et de mettre un seuil 

pour les « chevriers industriels », l’important c’est d’avoir la prime car avant, il n’y avait rien. 

 

Page 15: PV réunion du 18 septembre Ovin · Secteur « Ovin – Caprin » Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014) Page 2 sur 17 Conclusions issues des débats : Promotion

Secteur « Ovin – Caprin »  

Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014)  Page 15 sur 17 

 

5. Définition de  l’ordre du  jour de  la prochaine Assemblée et choix de  la 

période  

Sandrine Dufourny demande si des personnes veulent assurer le rôle de président de séance pour la 

prochaine Assemblée.  Elle annonce que le prochain Collège des Producteurs se tiendra le 12 novembre 

2014.   Elle demande quelle est  la période  la plus adéquate pour organiser  la prochaine Assemblée 

Sectorielle.  Celle‐ci se tiendra après Pâques 2015. 

 

6. Divers  

Sandrine annonce que le salon Capr’inov aura lieu du 25 au 27 novembre prochain à Niort (France). La 

SOCOPRO propose de coordonner l’organisation du voyage. Toute personne intéressée à y participer 

peut se manifester dès à présent. Une formation d’initiation à l’élevage ovin va démarrer au mois de 

novembre, organisée conjointement par l’Université de Namur, l’awé asbl et la SOCOPRO ASBL, avec 

le soutien financier du GREPO.  

   

Page 16: PV réunion du 18 septembre Ovin · Secteur « Ovin – Caprin » Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014) Page 2 sur 17 Conclusions issues des débats : Promotion

Secteur « Ovin – Caprin »  

Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014)  Page 16 sur 17 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Annexes  

Page 17: PV réunion du 18 septembre Ovin · Secteur « Ovin – Caprin » Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014) Page 2 sur 17 Conclusions issues des débats : Promotion

Silvain Delannoy

Direction de la Politique agricole

Département des Politiques Européennes et des Accords Internationaux

La prime à la brebis et à la chèvre dans le cadre de la réforme de la PAC

en Wallonie

Assemblée sectorielle des producteurs

Secteur ovin et caprin

Bouge, 18 septembre 2014

PLAN DE L’EXPOSÉ1. Structure de la PAC

2. Paiements directs 2015-2020

1. Budget

2. Nouvelle structure

3. Le soutien couplé dans la nouvelle PAC

1. Principes généraux

2. Procédure d’approbation

4. Structure du soutien couplé proposée par la Wallonie

5. Prime à la brebis et à la chèvre

1. Conditions d’éligibilité

2. Références individuelles

3. Quelques chiffres

Page 18: PV réunion du 18 septembre Ovin · Secteur « Ovin – Caprin » Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014) Page 2 sur 17 Conclusions issues des débats : Promotion

1. STRUCTURE DE LA PAC

Paiements

directs

Nouvelle structure

OCM unique

Soutien des prix/

Réforme des quotas

Filet de sécurité

Développement

Rural

Innovation,

compétitivité

Environnement

Territoire,

diversification…

Revenu

1er pilier

2ème pilier

STRUCTURE de la PAC

4

Page 19: PV réunion du 18 septembre Ovin · Secteur « Ovin – Caprin » Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014) Page 2 sur 17 Conclusions issues des débats : Promotion

2. PAIEMENTS DIRECTS 2015-2020

- 100 %

- 90 %

- 80 %

- 70 %

- 60 %

- 50 %

- 40 %

- 30 %

- 20 %

- 10 %

0 %

0

100

200

300

400

500

2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020

Mil

lio

ns d

’€

Paiements directs : évolution par rapport à 2013 en

Belgique (prix courants)569

2.1. LES PAIEMENTS DIRECTS – LE BUDGET

Page 20: PV réunion du 18 septembre Ovin · Secteur « Ovin – Caprin » Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014) Page 2 sur 17 Conclusions issues des débats : Promotion

- 100 %

- 90 %

- 80 %

- 70 %

- 60 %

- 50 %

- 40 %

- 30 %

- 20 %

- 10 %

0 %

0

100

200

300

400

500

2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020

Mil

lio

ns d

’€

Paiements directs : évolution par rapport à 2013 en

Belgique (prix courants)544

569

- 4,4 %Diminution budgétaire

Convergence externe

2.1. LES PAIEMENTS DIRECTS – LE BUDGET

- 100 %

- 90 %

- 80 %

- 70 %

- 60 %

- 50 %

- 40 %

- 30 %

- 20 %

- 10 %

0 %

0

100

200

300

400

500

2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020

Mil

lio

ns d

’€

Paiements directs : évolution par rapport à 2013 en

Belgique (prix courants)

Convergence externe

- 1,5 % chaque année - 11,2 %

505544

569

2.1. LES PAIEMENTS DIRECTS – LE BUDGET

Page 21: PV réunion du 18 septembre Ovin · Secteur « Ovin – Caprin » Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014) Page 2 sur 17 Conclusions issues des débats : Promotion

Co

nd

itio

nn

ali

Paiement de base (O)

Paiement «vert» (O) = le verdissement

• 30% de l’enveloppe paiments directs

Paiement Jeunes agriculteurs (O)

• Jusqu’à 2% de l’enveloppe paiments directs

Soutien couplé (F)

• Jusqu’à 8% ou 13% de

l’enveloppe paiments

directs et au-delà avec

approbation de la CE

Surprime aux

1ers hectares (F)

• Jusqu’à 30 % de

l’enveloppe paiments

directs

(O)bligatoire

(F)acultatif

2.2. LES PAIEMENTS DIRECTS 2015-2020 – NOUVELLE STRUCTURE

2.2. Répartition des paiements directs en Wallonie

• Surprime aux 1ers hectares: 17 % du budget - pour les 30 premiersha de chaque (chef d’) exploitation

• Soutien couplé: 21,3 % du budget (dont 18,8 % pour la prime à la vache allaitante)

• Paiement Jeunes agriculteurs: 1,8 % du budget (soit le maximum autorisé)

• Paiement vert: 30 % du budget (obligatoire)

• Paiement de base: 29,9 % du budget (soit le solde): convergence partielle

Page 22: PV réunion du 18 septembre Ovin · Secteur « Ovin – Caprin » Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014) Page 2 sur 17 Conclusions issues des débats : Promotion

3. LE SOUTIEN COUPLÉ DANS LA NOUVELLE PAC

• Un soutien couplé ne peut être octroyé qu’en faveur des secteurs ou desrégions d’un EM où des types particuliers d’agriculture ou des secteursagricoles spécifiques qui sont particulièrement importants pour des raisonséconomiques, sociales ou environnementales rencontrent des difficultés,çàd si risque d’abandon ou de recul de la production, notamment du fait defaible rentabilité de l’activité exercée.

• Paiement annuel, octroyé dans des limites quantitatives définies et fondé surdes surfaces et des rendements fixes ou sur un nombre fixe d’animaux.

12

3.1 Principes généraux du soutien couplé

Page 23: PV réunion du 18 septembre Ovin · Secteur « Ovin – Caprin » Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014) Page 2 sur 17 Conclusions issues des débats : Promotion

• 3 options :

Tous EM : 8% enveloppe nationale + 2% cultures protéiques

Si couplage actuel > 5% : 13% + 2% cultures protéiques

Si couplage actuel > 10 % : possible > 13% MAIS

– besoin d’obtenir l’approbation de COM

• Or, actuellement en Wallonie

– - 20 % de l’enveloppe pour la prime vaches allaitantes

– - 1,3 % de l’enveloppe pour la prime à l’herbe

13

3.1 Principes généraux du soutien couplé

• L’EM souhaitant consacrer plus de 13 % (+ 2 % cult. protéiques) de sespaiements directs au soutien couplé doit prouver l’un des besoins suivants:– Besoin de maintenir un certain niveau de production spécifique en raison du manque

d’alternatives et de réduire le risque d’abandon de la production et les problèmes sociauxet/ou environnementaux en résultant

– Besoin d’assurer un approvisionnement stable de l’industrie de transformation locale, enévitant ainsi les conséquences sociales et économique négatives de toute restructurationqui en résulterait

– Besoin de compenser les désavantages dont souffrent les agriculteurs d’un secteurparticulier du fait de perturbations persistantes sur le marché correspondant

14

3.2. Procédure d’approbation

Page 24: PV réunion du 18 septembre Ovin · Secteur « Ovin – Caprin » Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014) Page 2 sur 17 Conclusions issues des débats : Promotion

• La Belgique a remis un dossier à COM le 1er août 2014, demandantl’approbation pour consacrer plus de 13 % au soutien couplé (11 % del’enveloppe Vl, 21,3 % de l’enveloppe Wal)

• Courant septembre 2014, COM envoie à BE ses remarques et demandesd’éclaircissements.

• BE doit alors aux remarques de COM, éventuellement en modifiant certainesmodalités prévues.

• A dater de la réponse de BE, COM dispose de 4 mois pour accorder sonapprobation.

• Les renseignements présentés ci-après sont donc à considérer avec la plusgrande prudence.

15

3.2. Procédure d’approbation

4. STRUCTURE DU SOUTIEN COUPLÉ PROPOSÉE PAR LA WALLONIE

Page 25: PV réunion du 18 septembre Ovin · Secteur « Ovin – Caprin » Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014) Page 2 sur 17 Conclusions issues des débats : Promotion

• 21,3 % des paiements directs wallons– 18,8 % prime à la vache viandeuse

– 1,1 % prime à la vache mixte

– 1,1 % prime à la vache laitière

– 0,3 % prime à la brebis et à la chèvre

• Nota Bene: en Flandre: 11 % des paiements directs = soutien couplé– 10 % prime à la vache allaitante

– 1 % prime aux veaux

17

4. Structure du soutien couplé proposéepar la Wallonie

5. PRIME À LA BREBIS ET À LA CHÈVRE

Page 26: PV réunion du 18 septembre Ovin · Secteur « Ovin – Caprin » Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014) Page 2 sur 17 Conclusions issues des débats : Promotion

• Aide aux femelles de + de 6 mois

• Minimum 30 animaux éligibles / expl.

• Aide jusqu’à 300 chèvres et 400 brebis / chef d’expl.

• Il faut justifier au moins 1 ha de surface fourragère / 30 animaux primés

19

5.1. Prime à la brebis et à la chèvre – conditions d’éligibilité

• Chaque année, nombre de primes <= référence individuelle

• Référence individuelle 2015 = nombre d’animaux détenus en 2013

• La référence peut augmenter de max. 5 % / an

• Si nombre animaux éligibles < référence deux années consécutives,diminution de la référence

• Octroi de références aux nouveaux entrants sur base du nombre d’animauxdétenus l’année précédente. Les 5 premières années d’installation, laréférence peut augmenter de 15 % / an

20

5.2. Références individuelles

Page 27: PV réunion du 18 septembre Ovin · Secteur « Ovin – Caprin » Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014) Page 2 sur 17 Conclusions issues des débats : Promotion

• Budget = 863.000 € en 2015; 814.000 € en 2019

• Nombre d’animaux éligibles: 26.000 brebis et 5.400 chèvres soit 31.400animaux (NB: prime à la vache viandeuse: > 315.000 animaux!)

• Montant / animal: 27 € en 2015 (26 € en 2019) soit– Minimum 800 € / expl.

– Maximum 11.000 € / chef d’expl. pour la prime aux brebis

– Maximum 8.200 € / chef d’expl. pour la prime à chèvre

21

5.3. Quelques chiffres

MERCI POUR VOTRE

ATTENTION

QUESTIONS