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Secteur « Ovin – Caprin »
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PV réunion du 18 septembre Assemblée Sectorielle « Ovin ‐ Caprin »
Présents
Producteurs :
ARTOISENET Julien, ARTOISENET Pierre, BAICKRICH Sébastien, BOLKAERTS Benoît, BOUWENS Frans,
BRIDOUX Quentin, DEVILLERS Jean, ERGOT Benjamin, FRISON Benoît, GAVAGE Dany, GOMAND Henri,
GOMAND Laurent, GOUVERNEUR Abel, HAUSSE Michel, HAUTOT Maxime, HENRION Vincent,
KOEUNE Gérard, LECOCQ Françoise, LEFEBVRE Simon, LEMERCIER Philippe, LEQUEUX Marc, LIMET
Joseph, LOICQ Ann, MABILLE Antoine, MARLAIRE Victor, NOËL Sébastien, PIRSON Wendy, RAPPE
Jacques, REGIMONT Gaëtan, REMY Marc, TASIAUX Christophe, VAN RYCKEGHEM Johan, VANDIEST
Philippe, VERBIEST Rudy, WAUTHIER Laurent.
Invités :
CLAVIE Séverine, DANIAUX Christel, DECRUYENAERE Virginie, DELANNOY Silvain, DUFOURNY Sandrine,
DUYSEN Stéphanie, GRANADOS Ana, MARTIN Gwenaëlle, MONNART Isabelle, RONDIA Pierre.
I. Résumé
Ce 18 septembre 2014 s’est tenue à Bouge la 1ère Assemblée Sectorielle « Ovin‐Caprin ».
Cette réunion visait 3 objectifs principaux :
Présenter l’analyse SWOT aux producteurs – analyse des forces, faiblesses, opportunités et
menaces du secteur ‐ et leur faire voter les priorités (dossiers portés par le Collège des
Producteurs pour la consultation des pouvoirs publics).
Présenter les lignes directrices du plan de promotion de l’Agence wallonne pour la Promotion
d’une Agriculture de Qualité (APAQ‐W).
Présenter la proposition de réforme de la PAC soumise par la Wallonie à l’Europe,
particulièrement la prime à la brebis et à la chèvre.
Quarante‐cinq participants étaient présents, incluant 33 producteurs, 2 accompagnants et 10 invités
(experts et représentants d’associations du Collège des Producteurs, présents en tant qu’observateurs,
pour échanger avec les producteurs et apporter des compléments d’information durant les débats). La
liste est fournie en annexe 1 (page 17).
Analyse SWOT :
L’analyse SWOT a été présentée. Quelques demandes de modification ont été enregistrées (voir page
12 « Remarque »). Suite à cette présentation, des axes d’action prioritaires ‐ dégagés comme tels lors
de l’établissement de cette analyse ainsi que lors de la rencontre des producteurs à la foire de
Libramont ‐ ont été décrits. Ils concernaient : la promotion des productions ovines et caprines par
rapport au monde agricole, l’abattage, la valorisation des chevreaux, l’accès à la terre, la recherche
et le développement (entre autres sur des aspects d’alimentation) et l’appellation « Produits
Fermiers ».
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Conclusions issues des débats :
Promotion : en complément aux actions de promotion envisagées, il faut insister sur la
nécessité d’un support à la promotion constitué d’un réseau de fermes de références en
Wallonie ‐ toutes provinces confondues, toutes races confondues ‐ avec des comptabilités qui
servent de référence aux autorités, aux candidats éleveurs et aux écoles. Ce travail fait partie
des missions confiées au Service Technico‐Economique de l’awé asbl.
Abattage : il faut mettre en priorité l’abattage en travaillant sur les points tels que les coûts,
la localisation, le ramassage des animaux et la valorisation du 5ème quartier (peaux, abats,…).
De plus, il est suggéré de grouper le point abattage à celui lié à la valorisation des chevreaux.
Valorisation des chevreaux : il est suggéré de grouper le point lié à la valorisation des
chevreaux à celui concernant l’abattage ovin – caprin au sens large. Plus particulièrement pour
les chevreaux pour lesquels une demande existerait, une analyse de marché ainsi qu’une
organisation de la filière doivent se faire.
Accès à la terre : il faut garder ce point prioritaire car l’accès à la terre est vraiment
problématique pour le secteur : prix de la terre de plus en plus inabordable et
« cadastre » des terres agricoles non disponible.
Recherche et Développement (R&D): si le domaine de la recherche reste une priorité, face au
manque d’études menées chez nous et face à l’abondance et à la qualité des études menées
dans les pays limitrophes où nos spéculations ne sont pas marginales, il serait davantage
intéressant d’accentuer la vulgarisation des résultats de ces nombreuses études menées à
l’étranger.
« Produits fermiers » : il y a quelques temps, l’Administration a entamé un travail sur la
reconnaissance de cette appellation qui n’a pu être poursuivi faute de moyens humains. Ce
n’est pas une priorité de l’Administration sauf si un signal fort est donné de la part des
producteurs. En séance, le débat n’a pas porté plus loin.
En séance, de nouveaux axes prioritaires sont ressortis, incluant les avis minoritaires :
Optimalisation de l’ensemble des cotisations demandées aux éleveurs (AFSCA, ARSIA, Fonds
sanitaire, APAQ‐W) : centraliser la perception des cotisations auprès d’un nombre réduit de
créanciers afin de réduire les frais de recouvrement et revoir le nombre minimal d’animaux
pour la cotisation AFSCA (cotisation adaptée à la valeur de production du secteur, 11 brebis
est un plafond trop bas qui peut représenter jusqu’à 10% de la valeur de production).
Mise en place d’un service juridique compétent pour défendre les éleveurs par rapport à
l’AFSCA.
Meilleure formation des éleveurs incluant la finition des agneaux car beaucoup de
producteurs non professionnels n’évaluent pas correctement l’état de finition des animaux par
rapport aux besoins du marché.
Résultats du vote permettant de déterminer les 2 ou 3 dossiers prioritaires qui seront portés par
les représentants du secteur auprès du Collège des Producteurs :
Priorité 1 : abattage et valorisation des animaux (+ nouveaux débouchés)
Priorité 2 : promotion du secteur auprès du monde agricole
Priorité 3 : optimalisation des systèmes de cotisation (AFSCA, Fonds sanitaire, APAQ‐W, ARSIA,
…)
Priorité 4 : R&D : veille scientifique et communication
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Priorité 5 : organisme de défense des éleveurs particulièrement vis‐à‐vis de l’AFSCA
Priorité 6/7 : accès à la terre et amélioration des cursus scolaires (connaissances générales)
dont l’aspect finition (professionnels et hobbyistes)
Priorité 8 : appellation « Produits Fermiers »
Plan de promotion de l’APAQ‐W
Le budget à disposition de l’APAQ‐W pour mener une action de promotion pour le secteur est limité :
1500€ à 2000€. Les producteurs plébiscitent un site internet. Il est suggéré de creuser la piste du site
mis en œuvre par l’APAQ‐W pour le secteur avicole.
Concernant le budget à disposition, il est proposé qu’un membre du personnel de l’APAQ‐W vienne à
la prochaine Assemblée Sectorielle pour discuter de ce point avec les producteurs et, suite aux
explications, envisager et discuter une révision du système de cotisation (révision annoncée par
l’APAQ‐W).
Réforme de la PAC
Ce 1er août 2014 constituait l’échéance pour la remise à l’Europe des positions de chaque état membre
quant à la ventilation nationale / régionale désirée pour les aides PAC dans le cadre de la réforme qui
se profile. Parmi les aides du 1er pilier se trouvent les mesures du soutien couplé. La Belgique propose
à la Commissions Européenne d’attribuer 21,3 % des payements directs wallons en faveur de cette
mesure selon la répartition suivante :
‐ 18,8 % prime à la vache viandeuse
‐ 1,1 % prime à la vache mixte
‐ 1,1 % prime à la vache laitière
‐ 0,3 % prime à la brebis et à la chèvre.
La Belgique attend actuellement la décision de l’Europe quant à cette proposition. En effet, tout Etat
qui souhaite consacrer plus de 13 % de ses paiements directs au soutien couplé doit obtenir
l’approbation de l’Europe.
Pour les éleveurs wallons d’ovins et caprins, les conditions d’éligibilité sont les suivantes :
‐ Aide aux femelles de plus de 6 mois
‐ Minimum 30 animaux éligibles par exploitation
‐ Aide plafonnée à 300 chèvres et 400 brebis par chef d’exploitation
‐ Justifier au moins 1 ha de surface fourragère (prairie, maïs fourrager, légumineuses
fourragères, betteraves fourragères) pour 30 animaux primés ( lien au sol)
Dans la mesure où l’Europe accepterait la proposition wallonne, les producteurs d’ovins et caprins
pouvant bénéficier de la prime pourraient s’attendre à recevoir 27 € par animal primé en 2015.
La présentation a suscité des questions. Monsieur Delannoy, expert invité pour réaliser la présentation,
a apporté les réponses nécessaires. Elles sont retranscrites dans le présent procès‐verbal en page 14.
II. Procès‐verbal détaillé
La réunion débute par une présentation de Sandrine Dufourny, chargée de missions pour le secteur
Ovin‐Caprin en remplacement de Christel Daniaux qui sera de retour courant novembre.
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Une présentation PowerPoint a été distribuée à l’accueil à chaque participant ainsi qu’un carton de
vote aux producteurs. Certaines diapositives sont jointes au PV pour plus de clarté.
Sandrine Dufourny ouvre cette séance par une présentation du Collège des Producteurs, ses missions
et son organisation. Elle explique également l’objectif des Assemblées Sectorielles qui est de donner
la voix aux producteurs, récolter leur avis afin de les faire remonter via le Collège des Producteurs vers
le Comité Stratégique de l’Agriculture (COSTRAGRI). Ce dernier élaborant des plans stratégiques dont
les actions sont mises en œuvre au bénéfice des producteurs.
Ensuite, elle cède la parole aux représentants du Collège des Producteurs pour le secteur Ovin‐Caprin
qui se présentent chacun à leur tour (voir Figure 1).
Sandrine Dufourny annonce l’ordre du jour de cette séance :
1. Désignation du Président de séance et approbation de l’Ordre du Jour 2. Validation des forces et faiblesses du secteur (analyse SWOT) et vote des priorités à présenter
au Collège 3. Plan d’action 2015 de promotion pour le secteur ovin‐caprin : validation des lignes d’action
proposées par l’APAQ‐W 4. La PAC ‐ primes à la brebis et à la chèvre : proposition, conditions d’éligibilité et impact pour
les producteurs 5. Définition de l’Ordre du Jour provisoire de la prochaine Assemblée Sectorielle et choix de la
période
Figure 1 : présentation des membres du Collège des Producteurs pour le secteur Ovin‐Caprin
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1. Désignation du Président de séance et approbation de l’Ordre du Jour
Sandrine Dufourny propose que la présidence de cette séance soit assurée par Michel Hausse, membre
effectif au Collège des Producteurs pour le secteur Ovin‐Caprin. L’ordre du jour est approuvé avec
ajout d’un point supplémentaire « divers ».
2. Validation des forces et faiblesses du secteur et vote des priorités à présenter au Collège
Sandrine Dufourny explique le principe de l’analyse SWOT. Ce type d’analyse donne une vision du
secteur et permet de fixer des objectifs concrets pour le développement d’actions concrètes. Elle se
construit en mettant en évidence les forces, faiblesses, opportunités et menaces du secteur. Elle a été
réalisée par les 4 représentants.
Sandrine Dufourny présente en détail l’analyse opérée par les 4 producteurs membres du Collège (se
référer aux Figure 2 et Figure 3). Les points surlignés en bleu sont des points jugés plus importants que
les autres non surlignés.
Cette analyse n’est pas figée et a déjà évolué suite aux discussions avec les producteurs lors
d’évènements tels que Libramont.
Figure 2 : forces et faiblesses du secteur Ovin‐Caprin wallon
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Figure 3 : opportunités et menaces du secteur Ovin‐Caprin wallon
Lors de la réalisation de l’analyse SWOT et lors des discussions avec les producteurs, des axes d’action ‐ ciblant aussi bien le secteur ovin que caprin – sont ressortis comme prioritaires et font l’objet d’une présentation en séance. L’objectif de la réunion est de permettre aux producteurs de valider les priorités retenues et/ou de compléter la liste par d’autres impératifs pour le secteur. Les deux ou trois premières priorités dégagées seront remontées au Collège des Producteurs dans un premier temps. Sandrine Dufourny explique que les autres propositions ne seront pas abandonnées pour autant, elles seront traitées lorsque certains points seront clôturés ou bloqués temporairement.
Les axes d’action à privilégier sont au nombre de 6 en regard desquels des solutions concrètes sont avancées.
Sandrine les a classés selon 2 catégories :
« interne » pour les points qui peuvent être traités au sein des groupes de travail, discutés directement au Collège des Producteurs et pour lesquels le chargé de missions peut agir :
o promotion des productions ovines et caprines par rapport au monde agricole o abattage o valorisation des chevreaux o R&D
« externe » pour les points qui demandent directement une intervention de l’Administration ou du Cabinet :
o accès à la terre o appellation « Produits Fermiers »
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Promotion des productions ovines et caprines par rapport au monde agricole
Figure 4: diapositive relative à la promotion des productions ovines et caprines auprès du monde agricole
Objectif : il faut faire connaitre les atouts du secteur Ovin‐Caprin et casser les préjugés.
Remarque : pour faire de la promotion et attirer de nouveaux producteurs, il faut du répondant. A
l’heure actuelle, on ne sait pas ce que l’on peut espérer gagner en se lançant dans le secteur. Les
comptabilités disponibles, menées par la FICOW, sont non exhaustives et datent déjà de 2006. En
support à la promotion, il faudrait donc constituer une base de références ovin‐caprin en Wallonie,
pour réaliser une base comptable et analyser les seuils de rentabilité. Cela permettrait à certains
candidats qui voudraient se lancer dans le monde agricole de se diriger vers le secteur ovin‐caprin. Ce
travail fait partie des missions confiées au Service Technico‐Economique de l’awé asbl.
Remarque : en plus de la comptabilité, il faudrait attirer les vocations de manière plus ludique (exemple
des Ovinpiades).
Remarque : la promotion devrait être notre priorité de base car un des nœuds de notre secteur autour
duquel se déroule nombre des menaces identifiées (voir SWOT ci‐dessus) est sa marginalité ainsi que
son trop faible nombre d’éleveurs. Exemple : s’il y avait un plus grand nombre d’éleveurs ovin‐caprin
– entre autres suite aux actions de promotion menées‐ il y aurait peut‐être une formation spécifique
pour les vétérinaires au sujet de ces animaux.
CONCLUSION : en complément aux actions de promotion envisagées, il faut insister sur la nécessité
d’un support à la promotion constitué d’un réseau de fermes de références en Wallonie ‐ toutes
provinces confondues, toutes races confondues ‐ avec des comptabilités qui servent de référence
aux autorités et candidats éleveurs et aux écoles. Ce travail fait partie des missions confiées au
Service Technico‐Economique de l’awé asbl.
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Abattage : abattoirs fixes versus unité mobile
Figure 5 : diapositive relative à l'abattage
L’abattage peut s’envisager sur deux plans :
les unités fixes et de proximité : un groupe de travail (GT) existe déjà et s’est réuni pour la
dernière fois en octobre 2013 (Christel Daniaux y a participé pour le secteur ovin – caprin
(FICOW)). Un manifeste et une liste de recommandations ont été diffusés aux autorités. La
poursuite des actions du GT peut être envisagée.
une unité mobile : une étude de faisabilité a été réalisée en 2012. Il s’agit d’une excellente
base de réflexion pour laquelle il serait intéressant de revoir les hypothèses de travail. Ainsi le
projet s’axait sur la province du Luxembourg ( étendre à la Wallonie) et les spéculations
envisagées étaient le porc et le mouton ( ajouter la chèvre). Il y avait un frein des bouchers :
les intégrer dans une étape de valorisation des produits issus de l’unité de découpe.
Remarque : en France, les chevreaux de lait (10 à 12 kg maximum) sont généralement abattus dans
des abattoirs pour lapins. En Belgique, cela ne se fait pas et il y a un réel manque de centres d’abattage
voire pas du tout. Cette solution pourrait‐elle être appliquée en Belgique ? Car cela résoudrait le
problème. Sans cette option, l’abattoir mobile est une solution pour les chevriers. Mais pour le secteur
ovin aussi.
Remarque : Il faudrait que les producteurs wallons se mutualisent pour organiser une salle de découpe
un tel jour dans un tel abattoir dans telle province et assurer un ramassage collectif des animaux, les
producteurs pouvant après venir retirer leurs produits. L’exemple de Coprosain est cité dans
l’assemblée, comme opérateur : ils abattent l’animal en prenant en charge les aspects d’expertise
vétérinaire, la découpe et peuvent s’occuper de la commercialisation du produit ou le remettre au
producteur pour vente directe via les colis.
Remarque : l’abattoir mobile est une solution mais on n’en connait pas les coûts. De plus, si on procède
à un abattage mobile, il faut qu’un inspecteur vétérinaire vienne sur place si on veut commercialiser la
viande et considérer la gestion de la chaîne du froid (agrément des frigos) beaucoup de contraintes
derrière. Les vétérinaires qui vérifient l’état des animaux ante mortem ne sont pas les mêmes que ceux
qui inspectent les carcasses post mortem. On pourrait envisager qu’un camion sillonne plusieurs
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régions sur une journée pour regrouper plusieurs producteurs, ce serait un gain de temps et peut‐être
de coût.
D’autres personnes se prononcent également plus pour l’abattoir fixe dont les frais devraient être
moins conséquents. Il faudrait également optimaliser le transport des animaux jusqu’à l’abattoir et
leur éventuel regroupement, aucune solution n’étant actuellement proposée.
Remarque : le problème de l’abattage est une priorité. En France, cela coûte 2 fois moins cher, il faut
trouver des solutions. De plus, c’est un problème intersectoriel.
Remarque : le 5ème quartier pourrait être valorisé pour les animaux de moins de 1 an, ce qui n’est pas
le cas actuellement (renseignements relatifs à l’âge des animaux non pris, nombre d’animaux
réduit,…). Pour les bovins, c’est le 5ème quartier qui paye les frais d’abattage. Par exemple la langue
d’agneau est un produit prisé qu’on ne valorise pas. Il en est de même pour les peaux.
Remarque : En France, ils ont lancé une nouvelle découpe de la viande ovine pour développer de
nouveaux produits (Agneau Presto), on pourrait s’en inspirer. En Wallonie, on pourrait faire appel au
Centres de Compétences Epicuris (centre de formation) dédié aux métiers de bouche pour cibler
spécifiquement le secteur et développer de nouvelles formations de perfectionnement.
CONCLUSION : il faut mettre en priorité l’abattage en travaillant sur les points tels que les coûts, la
localisation, le ramassage des animaux et la valorisation du 5ème quartier (peaux, graisses, abats). De
plus, il est suggéré de grouper le point abattage à celui lié à la valorisation des chevreaux.
Valorisation des chevreaux
Figure 6 : diapositive relative à la valorisation des chevreaux
Il faudrait faire une analyse de marché de la viande de chèvre afin de voir s’il y a un potentiel de
création d’une filière et de développement de nouveaux produits (en partenariat avec les bouchers).
Ceci devra se faire sans oublier de cibler le producteur : est‐ce rentable d’engraisser par exemple ?
Remarque : il faut faire connaitre la viande de chevreaux mais comment ? Pour la valoriser, il faudrait
que le consommateur puisse la goûter mais cela est difficile car il n’existe pas de centres pour les
abattre. En considérant que la viande de chèvre est un nouveau produit, ne pourrait‐on pas demander
une enveloppe budgétaire sur le compte de l’innovation.
Remarque : le chevreau ne rapporte aujourd’hui rien au producteur. Quand le chevreau nait, il faudrait
presque le tuer de suite or ce n’est pas déontologiquement parlant envisageable. Il y a une demande
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pour consommer de la viande de chevreau mais il n’y a pas de filière pour l’écouler. Le prix donné
aujourd’hui au producteur à la naissance est ridicule parce qu’il n’y a pas de marché organisé.
Remarque : il est suggéré de supprimer le terme « chèvre de réforme » et de parler de valoriser les
animaux de manière générale
CONCLUSION : il est suggéré de grouper le point lié à la valorisation des chevreaux à celui concernant
l’abattage ovin – caprin au sens large. Plus particulièrement pour les chevreaux pour lesquels une
demande existerait, une analyse de marché ainsi qu’une organisation de la filière doivent se faire.
Accès à la terre
C’est un problème pour tous les secteurs. Peu de marge de manœuvre existe au niveau des
producteurs. Il est proposé de mener une veille (par exemple le séminaire du 7 octobre « du foncier
pour l’agriculture familiale ? » ou se tenir informé de l’évolution de la banque foncière proposée dans
la précédente législature) et revenir vers les producteurs avec toutes les informations obtenues.
Remarque : il faudrait prendre des mesures pour que le prix de la terre n’augmente pas davantage.
C’est au niveau régional et fédéral qu’il faut agir.
Remarque : pour les personnes ne venant pas du milieu agricole, l’accès à la terre est très difficile car
il n’existe pas de répertoire des fermes ou des élevages à reprendre pour démarrer une activité. Les
informations disponibles dans la presse agricole ne couvrent pas toutes les régions.
Recherche et Développement
Figure 7 : diapositive relative à la R&D
Les recherches menées en Région wallonne ne concernent pour ainsi dire jamais les ovins ‐ caprins.
Les représentants du CRA‐W sont prêts à démarrer des recherches sur le mouton mais chaque étude
a un coût et ils n’ont pas le budget pour la mener. Par contre, si les éleveurs ovins‐caprins font
remonter l’idée qu’il y a un manque de recherche alors le CRA‐W aura peut‐être les subsides
nécessaires pour travailler sur l’alimentation du mouton.
Remarque : au CRA‐W, il y a une cellule agriculture biologique et autonomie protéique qui travaille sur
l’alimentation et a pour but de favoriser l’autonomie fourragère. Cette cellule part des observations
sur le terrain pour lancer des sujets de recherches ou des innovations. Dans le cadre de ce projet, il y
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a 60 fermes suivies en Wallonie tout secteur confondu, certaines d’entre elles ont des ateliers ovins
(atelier complémentaire et/ou marginal) et les observations qui en découleront, toucheront tous les
ateliers présents à la ferme, en ne se centrant toutefois pas sur l’ovin pour le moment. De plus, il y a
en Région Wallonne des centres de référence et d’expérimentation dont un dédié au mouton.Il y a
donc des structures mises en place, les éleveurs doivent s’y intéresser et prendre part à l’étude.
Question : est‐ce que l’étude sur l’autonomie fourragère menée par le CRA‐W pourrait être étendue
au secteur ovin‐caprin ? Dans un 1er temps, la priorité est donnée aux bovins mais l’étude pourrait
ensuite être élargie au secteur ovin‐caprin. Les éleveurs peuvent déjà voir ce qui ressort pour les
bovins.
Remarque : pour la caractérisation des aliments, les éleveurs peuvent demander aux laboratoires de
leur donner les résultats selon les normes françaises qui sont d’application pour le rationnement et
l’alimentation des ovins et caprins. Ces normes sont transposables chez nous.
Remarque : par le passé, quelques recherches ont été menées dans le secteur ovin‐caprin (ex : intérêt
de la graine de lin dans l’aliment, intérêt des mélanges fermiers à partir de céréales, etc.) ; cela peut
aider les éleveurs à améliorer leurs plans d’alimentation. En France, beaucoup de recherches sont
menées en faveur du secteur ovin‐caprin (voir site « idele.fr ») ; ces éléments pourraient alimenter les
recherches futures potentielles à développer en Wallonie. L’éleveur doit être curieux et s’intéresser à
ce qui se fait.
Remarque : il n’y a que les 2 personnes ex‐FICOW (aujourd’hui SoCoPro et awé) qui tentent de relayer
auprès des éleveurs les différentes recherches menées dans le secteur ovin‐caprin, entre autres en
France. Il faudrait qu’un scientifique soit engagé pour vulgariser ces recherches.
Remarque : quand il y a des recherches, ce serait bien d’associer tout le bétail et pas une seule espèce.
CONCLUSION : si le domaine de la recherche reste une priorité, face au manque d’études menées
chez nous et face à l’abondance et à la qualité des études menées dans les pays limitrophes où nos
spéculations ne sont pas marginales, il serait davantage intéressant d’accentuer la vulgarisation des
résultats de ces nombreuses études menées à l’étranger.
Appellation « Produits Fermiers »
C’est une nouvelle priorité par rapport à l’analyse SWOT réalisée par les producteurs au mois de juin.
L’Administration aurait commencé à travailler sur une telle reconnaissance il y a plusieurs années mais
cela n’a pas abouti, faute de moyens humains pour porter le projet jusqu’à son aboutissement. Cette
reconnaissance n’est pas une priorité de l’Administration sauf si un signal fort des producteurs lui est
donné.
En plus des 6 axes discutés, les producteurs présents dans l’Assemblée ont mis en avant de
nouveaux axes d’action prioritaires :
a) Optimalisation de l’ensemble des cotisations demandées aux éleveurs. Ces cotisations sont
demandées par des pouvoirs politiques différents (régionaux et fédéraux). Pour le secteur ovin et
caprin, les sommes à percevoir sont faibles par exploitation et engendrent d’énormes frais
administratifs de recouvrement, ce qui gaspille cet argent. À titre d’exemple, un tiers de la
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cotisation au Fonds sanitaire sert à couvrir les frais de facturation. A cette cotisation, il faut ajouter
la redevance ARSIA et celle de l’AFSCA, celle de la promotion (APAQ‐W) et celle du clos
d’équarrissage. En termes de recouvrement, l’ARSIA et l’AFSCA se chargent de leur redevance et
le SPF Santé publique réclame en fin d’année le montant dû par le producteur au Fonds sanitaire.
Il serait idéal de globaliser ces cotisations sur une seule facture afin de diminuer les frais encourus.
Notons toutefois que la FICOW avait déjà œuvré en ce sens auprès des autorités mais sans succès.
Par rapport à la cotisation à l’AFSCA, la production agricole du secteur ovin‐caprin est minime par
rapport à la production agricole totale, les éleveurs ovins‐caprins paient parfois 10 % de leur valeur
de production en cotisation AFSCA, elle est disproportionnée. La barre est fixée à 11 brebis. Pour
les jeunes qui démarrent, c’est un gros frein. Il faudrait que le producteur cotise en fonction de la
valeur de production qu’il apporte. La barre devrait être mise à 50 ou 70 brebis pour que les jeunes
qui se lancent ne soient pas freinés. Cette manne d’argent qu’ils garderaient serait bénéfique pour
le démarrage de l’exploitation. Rappelons toutefois que cette matière relève du fédéral.
b) Certains éleveurs voudraient un service juridique compétent pour les défendre par rapport à
l’AFSCA. Réponse est faite que c’est aux syndicats à assumer ce rôle. Les cotisations aux syndicats
sont calculées sur des secteurs très rentables (bovins, céréales), il faudrait qu’ils réfléchissent à
une cotisation adaptée aux petits secteurs qui le sont moins.
c) Benoit Frison de la société Coprosain suggère une meilleure formation des éleveurs. Il y a plus
d’éleveurs amateurs que professionnels. Il faut parfaire leur connaissance, par exemple au sujet
de l’état de finition d’un agneau de boucherie. Il y a beaucoup de particuliers qui ne savent pas
engraisser un agneau.
Remarque : Jean Devillers propose quelques petits changements par rapport à la SWOT d’origine :
a) Dans les forces : il propose de supprimer la « faible dépendance envers la prime », on s’est battu
pour l’avoir, cela n’amène à rien de le mentionner.
b) Dans les faiblesses : « reproducteur : valorisation difficile et disponibilité limitée » sont 2 choses
contradictoires. Il faudrait modifier comme suit : « valorisation difficile pour les mâles
reproducteurs (donc se poser des questions sur la manière de mettre en valeur les critères de
sélection et éventuellement d’organiser la sélection) et disponibilité limitée en femelles, car il faut
aller les chercher en France ou en Hollande pour celui qui veut démarrer un élevage.
c) Dans les menaces : « Prix élevé des aliments et céréales » n’est plus à l’ordre du jour. Le prix élevé
des aliments n’est pas nécessairement dû aux matières premières mais surtout au faible volume
que les fabricants produisent. Il faut supprimer le terme « céréales ».
Sandrine Dufourny propose aux producteurs de classer les 8 propositions qui viennent d’être
présentées et discutées selon leur propre sentiment de priorité. Il est demandé à chaque producteur
d’attribuer une note de 1 à 8 à chaque point en sachant que le numéro 1 correspond à l’axe le plus
prioritaire à remonter au Collège des Producteurs. Une comptabilisation des priorités sera réalisée
après la séance. Le Collège des Producteurs est un outil lié aux pouvoirs publics régionaux. Pour ce qui
relève des projets liés au fédéral, le chargé de missions de la SOCOPRO (de par ses anciennes fonctions
au niveau du conseil de filière) assure toujours une mission auprès des groupes de travail fédéraux.
Les syndicats également. Il ne faut donc pas laisser un axe d’actions lié au fédéral de côté. Mais il faut
rester conscient que les résultats seront obtenus en conséquence.
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CONCLUSION : Sandrine Dufourny achève l’exposé des priorités en projetant un article de presse
dans lequel le Ministre Di Antonio en 2012 se disait prêt à appuyer les projets du secteur Ovin‐Caprin,
cela montre le potentiel encore à développer dans ce secteur.
Les résultats du vote (calculs réalisés après l’Assemblée Sectorielle) sont les suivants :
Priorité 1 : abattage et valorisation des animaux (+ nouveaux débouchés)
Priorité 2 : promotion du secteur auprès du monde agricole
Priorité 3 : optimalisation des systèmes de cotisation (AFSCA, Fonds sanitaire, APAQ‐W, ARSIA, …)
Priorité 4 : R&D : veille scientifique et communication
Priorité 5 : organisme de défense des éleveurs particulièrement vis‐à‐vis de l’AFSCA
Priorité 6/7 : accès à la terre et amélioration des cursus scolaires (connaissances générales)
dont l’aspect finition (professionnels et hobbyistes)
Priorité 8 : appellation « Produits Fermiers »
3. Plan d’action et de promotion 2015 de l’APAQ‐W
Sandrine Dufourny explique qu’il y a 2 types d’actions menées par l’APAQ‐W :
transversales pour tous les acteurs du secteur agricole (pastille Agriculture de Wallonie, JFO, semaine Bio, …)
sectorielles par rapport à la cotisation payée par le secteur
Le budget du secteur ovin‐caprin pour les actions sectorielles est de 1500 à 2000 euros, soit de quoi mener une action spécifique. Les pistes proposées sont les suivantes : mise à jour de la documentation de l’APAQ‐W, panneaux en bord de route avec des slogans, site Internet spécifiquement dédié aux productions ovines et caprines comme vitrine des producteurs, flyer de présentation (incluant le site + personne de contact à diffuser dans les Offices du Tourisme, sur les marchés, …). L’objectif premier de la mesure étant de casser les préjugés et fausses idées reçues et faire connaître le secteur. Il est demandé aux producteurs de noter leur choix de préférence sur le carton de vote.
Sandrine Dufourny informe que l’APAQ‐W propose de revoir le système des cotisations. Le montant est faible car la cotisation est peu importante. Cela permettait de dégager un budget plus important pour les actions de promotion des producteurs wallons. Elle demande aux éleveurs s’ils sont d’accord de trouver un système équitable pour tous, réduisant les frais administratifs.
Remarque : le secteur avicole a œuvré avec l’APAQ‐W pour une solution internet demandant un budget réduit, il serait bon que le secteur creuse cette piste.
Remarque : c’est trop tôt pour se positionner par rapport à cette cotisation. Il faudrait d’abord analyser le fonctionnement des cotisations payées, comprendre pourquoi le budget est si faible alors que la Wallonie compte environ 60000 brebis. Les cotisations étant perçues au niveau de l’abattoir, seuls les agneaux étant abattus dans ces structures participent. Où part l’argent des cotisations ? Les producteurs souhaitent être informés plus dans le détail.
CONCLUSION : il est proposé qu’un membre du personnel de l’APAQ‐W vienne à la prochaine Assemblée Sectorielle pour discuter de ce point avec les producteurs et seulement suite à cela envisager et discuter une révision du système de cotisation.
Les résultats du vote (calculs réalisés après l’Assemblée Sectorielle) sont les suivants :
Le site internet – vitrine des productions ovines et caprines wallonnes ‐ est plébiscité par les
producteurs.
Secteur « Ovin – Caprin »
Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014) Page 14 sur 17
4. La PAC : primes à la brebis et à la chèvre Silvain Delannoy de la direction de la politique agricole, département des politiques européennes et
des accords internationaux, est venu présenter la prime à la brebis et à la chèvre dans le cadre de la
réforme de la PAC en Wallonie. Sa présentation est distribuée en séance et est reprise en annexe 2
(page 16).
Voici les questions posées suite à la présentation :
Est‐ce que les chiffres pris en compte sont ceux déclarés à l’ARSIA en 2013 ?
Non ce sont ceux de Sanitel en 2010, mais Silvain Delannoy a comparé les effectifs et il n’y a pas
beaucoup d’évolution entre 2010 et 2013. Par contre, pour l’octroi de la prime, les références seront
les données Sanitel 2013.
Pour l’aide aux cultures protéiques, est ce uniquement pour les cultures pures ou aussi les
associations ?
Il n’y a pas d’aides aux cultures protéiques, cette option n’a pas été retenue par la Wallonie.
Pour accéder aux primes, faut‐il faire une déclaration de superficie ?
Une déclaration de superficie est nécessaire. L’assemblée attire l’attention de M. Delannoy sur le fait
que certains éleveurs ne font pas de déclaration de superficie et qu’il faudrait prévoir un autre régime
pour ces personnes. Silvain Delannoy répond que cela mérite réflexion. Toutefois, la prime inclus une
conditionnalité liée au sol.
Existe‐t‐il une définition de l’agriculteur actif, sachant que seul ce dernier peut prétendre aux primes
agricoles ?
Il y a une liste négative obligatoire, ex : pas d’aides aux sociétés immobilières. La vérification va se
faire via les codes NACE des sociétés. Silvain Delannoy annonce qu’en 2016, le Ministre de l’Agriculture
souhaite accorder l’aide aux agriculteurs dont l’activité principale est l’agriculture et qui ont comme
code NACE l’agriculture. Cela ne pose pas de problème si l’agriculteur n’a qu’une seule activité
d’indépendant par contre s’il a deux activités indépendantes et que celle d’éleveur ne prime pas, il ne
pourra pas accéder aux primes. Par contre, s’il a une activité indépendante d’éleveur et une salariée,
cela ne pose pas de problèmes.
A combien de vaches allaitantes la prime est‐elle plafonnée ?
Elle est plafonnée à 250 vaches. L’assemblé demande pourquoi plafonner les primes ovines et
caprines de manière aussi basse, alors qu’il y a des éleveurs qui ont investi et on les limite. Un jeune
qui s’installe en ovin‐caprin, on lui demande d’atteindre 15000 euros imposables. C’est une
contradiction entre le montant que l’on doit atteindre pour bénéficier de la prime à l’installation et le
plafonnement. Il faudrait que le plafond soit mis à 1700 brebis et non à 400. La FUGEA répond qu’elle
a participé aux discussions PAC au sein du Cabinet du Ministre et qu’ils ont préféré aider les éleveurs
qui avaient leurs premiers animaux et ceux qui désiraient se lancer plutôt que ceux qui avaient
beaucoup d’animaux. Elle rajoute qu’il faut éviter de tomber dans un système ou le secteur est
dépendant des primes. Il est demandé de dénoncer cette discrimination au Collège des Producteurs.
Jean Devillers rajoute que l’idée est de donner la prime à partir de 30 animaux et de mettre un seuil
pour les « chevriers industriels », l’important c’est d’avoir la prime car avant, il n’y avait rien.
Secteur « Ovin – Caprin »
Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014) Page 15 sur 17
5. Définition de l’ordre du jour de la prochaine Assemblée et choix de la
période
Sandrine Dufourny demande si des personnes veulent assurer le rôle de président de séance pour la
prochaine Assemblée. Elle annonce que le prochain Collège des Producteurs se tiendra le 12 novembre
2014. Elle demande quelle est la période la plus adéquate pour organiser la prochaine Assemblée
Sectorielle. Celle‐ci se tiendra après Pâques 2015.
6. Divers
Sandrine annonce que le salon Capr’inov aura lieu du 25 au 27 novembre prochain à Niort (France). La
SOCOPRO propose de coordonner l’organisation du voyage. Toute personne intéressée à y participer
peut se manifester dès à présent. Une formation d’initiation à l’élevage ovin va démarrer au mois de
novembre, organisée conjointement par l’Université de Namur, l’awé asbl et la SOCOPRO ASBL, avec
le soutien financier du GREPO.
Secteur « Ovin – Caprin »
Assemblée Sectorielle « Ovin – Caprin » (18/09/2014) Page 16 sur 17
Annexes
Silvain Delannoy
Direction de la Politique agricole
Département des Politiques Européennes et des Accords Internationaux
La prime à la brebis et à la chèvre dans le cadre de la réforme de la PAC
en Wallonie
Assemblée sectorielle des producteurs
Secteur ovin et caprin
Bouge, 18 septembre 2014
PLAN DE L’EXPOSÉ1. Structure de la PAC
2. Paiements directs 2015-2020
1. Budget
2. Nouvelle structure
3. Le soutien couplé dans la nouvelle PAC
1. Principes généraux
2. Procédure d’approbation
4. Structure du soutien couplé proposée par la Wallonie
5. Prime à la brebis et à la chèvre
1. Conditions d’éligibilité
2. Références individuelles
3. Quelques chiffres
1. STRUCTURE DE LA PAC
Paiements
directs
Nouvelle structure
OCM unique
Soutien des prix/
Réforme des quotas
Filet de sécurité
Développement
Rural
Innovation,
compétitivité
Environnement
Territoire,
diversification…
Revenu
1er pilier
2ème pilier
STRUCTURE de la PAC
4
2. PAIEMENTS DIRECTS 2015-2020
- 100 %
- 90 %
- 80 %
- 70 %
- 60 %
- 50 %
- 40 %
- 30 %
- 20 %
- 10 %
0 %
0
100
200
300
400
500
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Mil
lio
ns d
’€
Paiements directs : évolution par rapport à 2013 en
Belgique (prix courants)569
2.1. LES PAIEMENTS DIRECTS – LE BUDGET
- 100 %
- 90 %
- 80 %
- 70 %
- 60 %
- 50 %
- 40 %
- 30 %
- 20 %
- 10 %
0 %
0
100
200
300
400
500
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Mil
lio
ns d
’€
Paiements directs : évolution par rapport à 2013 en
Belgique (prix courants)544
569
- 4,4 %Diminution budgétaire
Convergence externe
2.1. LES PAIEMENTS DIRECTS – LE BUDGET
- 100 %
- 90 %
- 80 %
- 70 %
- 60 %
- 50 %
- 40 %
- 30 %
- 20 %
- 10 %
0 %
0
100
200
300
400
500
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Mil
lio
ns d
’€
Paiements directs : évolution par rapport à 2013 en
Belgique (prix courants)
Convergence externe
- 1,5 % chaque année - 11,2 %
505544
569
2.1. LES PAIEMENTS DIRECTS – LE BUDGET
Co
nd
itio
nn
ali
té
Paiement de base (O)
Paiement «vert» (O) = le verdissement
• 30% de l’enveloppe paiments directs
Paiement Jeunes agriculteurs (O)
• Jusqu’à 2% de l’enveloppe paiments directs
Soutien couplé (F)
• Jusqu’à 8% ou 13% de
l’enveloppe paiments
directs et au-delà avec
approbation de la CE
Surprime aux
1ers hectares (F)
• Jusqu’à 30 % de
l’enveloppe paiments
directs
(O)bligatoire
(F)acultatif
2.2. LES PAIEMENTS DIRECTS 2015-2020 – NOUVELLE STRUCTURE
2.2. Répartition des paiements directs en Wallonie
• Surprime aux 1ers hectares: 17 % du budget - pour les 30 premiersha de chaque (chef d’) exploitation
• Soutien couplé: 21,3 % du budget (dont 18,8 % pour la prime à la vache allaitante)
• Paiement Jeunes agriculteurs: 1,8 % du budget (soit le maximum autorisé)
• Paiement vert: 30 % du budget (obligatoire)
• Paiement de base: 29,9 % du budget (soit le solde): convergence partielle
3. LE SOUTIEN COUPLÉ DANS LA NOUVELLE PAC
• Un soutien couplé ne peut être octroyé qu’en faveur des secteurs ou desrégions d’un EM où des types particuliers d’agriculture ou des secteursagricoles spécifiques qui sont particulièrement importants pour des raisonséconomiques, sociales ou environnementales rencontrent des difficultés,çàd si risque d’abandon ou de recul de la production, notamment du fait defaible rentabilité de l’activité exercée.
• Paiement annuel, octroyé dans des limites quantitatives définies et fondé surdes surfaces et des rendements fixes ou sur un nombre fixe d’animaux.
12
3.1 Principes généraux du soutien couplé
• 3 options :
Tous EM : 8% enveloppe nationale + 2% cultures protéiques
Si couplage actuel > 5% : 13% + 2% cultures protéiques
Si couplage actuel > 10 % : possible > 13% MAIS
– besoin d’obtenir l’approbation de COM
• Or, actuellement en Wallonie
– - 20 % de l’enveloppe pour la prime vaches allaitantes
– - 1,3 % de l’enveloppe pour la prime à l’herbe
13
3.1 Principes généraux du soutien couplé
• L’EM souhaitant consacrer plus de 13 % (+ 2 % cult. protéiques) de sespaiements directs au soutien couplé doit prouver l’un des besoins suivants:– Besoin de maintenir un certain niveau de production spécifique en raison du manque
d’alternatives et de réduire le risque d’abandon de la production et les problèmes sociauxet/ou environnementaux en résultant
– Besoin d’assurer un approvisionnement stable de l’industrie de transformation locale, enévitant ainsi les conséquences sociales et économique négatives de toute restructurationqui en résulterait
– Besoin de compenser les désavantages dont souffrent les agriculteurs d’un secteurparticulier du fait de perturbations persistantes sur le marché correspondant
14
3.2. Procédure d’approbation
• La Belgique a remis un dossier à COM le 1er août 2014, demandantl’approbation pour consacrer plus de 13 % au soutien couplé (11 % del’enveloppe Vl, 21,3 % de l’enveloppe Wal)
• Courant septembre 2014, COM envoie à BE ses remarques et demandesd’éclaircissements.
• BE doit alors aux remarques de COM, éventuellement en modifiant certainesmodalités prévues.
• A dater de la réponse de BE, COM dispose de 4 mois pour accorder sonapprobation.
• Les renseignements présentés ci-après sont donc à considérer avec la plusgrande prudence.
15
3.2. Procédure d’approbation
4. STRUCTURE DU SOUTIEN COUPLÉ PROPOSÉE PAR LA WALLONIE
• 21,3 % des paiements directs wallons– 18,8 % prime à la vache viandeuse
– 1,1 % prime à la vache mixte
– 1,1 % prime à la vache laitière
– 0,3 % prime à la brebis et à la chèvre
• Nota Bene: en Flandre: 11 % des paiements directs = soutien couplé– 10 % prime à la vache allaitante
– 1 % prime aux veaux
17
4. Structure du soutien couplé proposéepar la Wallonie
5. PRIME À LA BREBIS ET À LA CHÈVRE
• Aide aux femelles de + de 6 mois
• Minimum 30 animaux éligibles / expl.
• Aide jusqu’à 300 chèvres et 400 brebis / chef d’expl.
• Il faut justifier au moins 1 ha de surface fourragère / 30 animaux primés
19
5.1. Prime à la brebis et à la chèvre – conditions d’éligibilité
• Chaque année, nombre de primes <= référence individuelle
• Référence individuelle 2015 = nombre d’animaux détenus en 2013
• La référence peut augmenter de max. 5 % / an
• Si nombre animaux éligibles < référence deux années consécutives,diminution de la référence
• Octroi de références aux nouveaux entrants sur base du nombre d’animauxdétenus l’année précédente. Les 5 premières années d’installation, laréférence peut augmenter de 15 % / an
20
5.2. Références individuelles
• Budget = 863.000 € en 2015; 814.000 € en 2019
• Nombre d’animaux éligibles: 26.000 brebis et 5.400 chèvres soit 31.400animaux (NB: prime à la vache viandeuse: > 315.000 animaux!)
• Montant / animal: 27 € en 2015 (26 € en 2019) soit– Minimum 800 € / expl.
– Maximum 11.000 € / chef d’expl. pour la prime aux brebis
– Maximum 8.200 € / chef d’expl. pour la prime à chèvre
21
5.3. Quelques chiffres
MERCI POUR VOTRE
ATTENTION
QUESTIONS