LES ARTCLES EN RAPPORT AVEC LES ACTIVITÉS DE LA

COMMISSION DE LA VIE RELIGIEUSE EN L’ANNÉE DE LA

SPIRITUALITÉ MARISTE

LES ARTICLES DE L’ANNÉE 2007

1. LA CHAÎNE DE PRIÈRE QUI A PARCOURU L'INSTITUT DE L'ORIENT À L'OCCIDENT

Ouverture de l'Année de spiritualité

WEB PAGE 12 /10 / 2007Partout dans le monde mariste, le 7 octobre a marqué l'ouverture de l'Année de spiritualité qui se prolongera jusqu'en octobre 2008. Parmi les initiatives qui se déroulent pendant cette journée, il faut souligner la chaîne de prière qui a parcouru l'Institut de l'Orient à l'Occident. Ce furent 48 Communautés choisies pour assurer cette séquence sans interruption du matin jusqu'au soir. La Communauté qui a commencé la chaîne a été celle du Noviciat de Lomeri (Îles Fiji), et la dernière qui assurera la fermeture sera le Noviciat de Morelia (Mexique). Sur la page web de l'Institut on peut accéder aux textes de ces prières. En dehors de la grande créativité remarquée chez beaucoup d'entre elles, il convient d'indiquer l'utilisation du document Eau du rocher, récemment publiée. Celui-ci est un petit trésor qu'on peut approfondir, et qui sert à prier pendant tous ces mois. Des échos enthousiastes nous sont arrivés sur l'ouverture de l'Année de spiritualité, et nous souhaitons que cet enthousiasme soit partagé par les frères et laïcs maristes. Tous sont appelés à vivre cette spiritualité et à la diffuser.

Les prières recueillies sur la page web peuvent être un utile instrument d'animation. D'autres matériels apparaîtront périodiquement. Cet espace est ouvert à tous ceux qui souhaitent collaborer, en nous envoyant des informations relatives à la spiritualité mariste "à la manière de Marcellin". Ainsi nous nous

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enrichirons les uns les autres, et enrichirons l'Église et le monde avec notre spiritualité. C'est notre devoir de partager ce cadeau avec toute la famille mariste et aussi avec le monde au-delà de nos frontières. Faisons-le ainsi, et faisons-le d'une manière créative.

F. Teófilo MingaSecrétaire de la Commission de la Vie Religieuse

2. Habay-la-Vieille: lancement de l’année de Spiritualité Mariste

L’EAU DU ROCHERWEB PAGE 16 / 10 /2007

Belle journée que celle que nous venons de vivre dans notre maison de Habay, ce dimanche 30 septembre ! En effet, à l’initiative des Fraternités de Belgique, 25 laïcs (enseignants, directeur d’école, jeunes animateurs maristes, membres des fraternités et amis…) ainsi qu’une dizaine de frères se sont retrouvés en nos murs. Notre invité, frère Jean-Pierre Destombes avait fait le long déplacement depuis Notre-Dame de l’Hermitage pour animer cette rencontre.

En matinée, il a dynamisé l’assemblée dans un échange très riche autour des notions de charisme, de spiritualité, de la vocation propre à chacun, de la vitalité… Le pique-nique pris ensemble dans la simplicité a permis à de nombreuses personnes de nouer des liens nouveaux.

Durant l’après-midi, à partir d’un power point très parlant, frère Jean-Pierre nous a présenté le document reçu récemment : « L’Eau du Rocher » en nous donnant le goût d’approfondir celui-ci d’une manière personnelle ou en groupes de partage.

C’est par une célébration que s’est achevée cette première partie de la rencontre : l’année de Spiritualité Mariste était ainsi lancée !

Après une courte collation, les membres des Fraternités ainsi que les personnes intéressées ont prolongé la journée avec les Frères Conseillers généraux en visite dans notre Province, (Emili Turú et Peter Rodney), dans un esprit d’écoute et d’encouragement mutuel.

Le soir commençait à tomber sur notre région quand tous ont repris le chemin du retour, avec dans le cœur un enthousiasme nouveau et un désir fort de vivre avec intensité cette année de la spiritualité qui venait de s’ouvrir.

frère Albert ANDRE

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3. Une année unique pour découvrir et partager avec toute la famille mariste

LANCEMENT DE L'ANNÉE DE SPIRITUALITÉ AU PORTUGAL

WEB PAGE 26 / 10 /2007Le frère Teófilo Minga, Secrétaire de la Commission de Vie Religieuse, s'est déplacé de Rome au Portugal, entre septembre et octobre. L'objectif était de présenter à toutes les Communautés et dans les deux écoles de la zone de Lisbonne (Benfica et Carcavelos) le livre L’Eau du Rocher qui accompagnera le monde mariste du Portugal pendant l'Année de spiritualité et durant les années futures. La spiritualité ne s’épuise en une année, bien que maintenant nous ayons une occasion unique de partager notre trésor spirituel avec la famille mariste et l'Église en général.

Dans le cadre scolaire l'action était orientée vers les professeurs, avec le peu de frères qui enseignent encore dans les centres ou en ont la direction. En total, quelque cent enseignants par chaque école. L'évaluation effectuée ensuite montre que cette formation était chose nécessaire pour eux et qu'ils l’ont reçue avec bienveillance. Un point insistant était qu'il ne fallait pas, à l'avenir, laisser s’éteindre cet enthousiasme et que les commissions pastorales et les éducateurs devraient maintenir ce feu de la spiritualité de Marcellin.

On a aussi envisagé d'autres possibilités, par exemple le Réseau Ecclésia, centre multimédia officiel de l'Église portugaise. Le frère Teófilo a profité de ce voyage pour donner une petite entrevue à la télévision pour le Réseau. Il a aussi donné une entrevue au périodique Nouvelles de Chaves dans laquelle était expliqué avec détail divers aspects du livre L’Eau du Rocher et de l'Année de spiritualité. On transmettra aussi probablement une messe dominicale à la télévision pour tout le pays le 8 juin, peu après la fête de Saint Marcellin, dans ce même contexte. Notre spiritualité est pour l'Église et le monde.

4. Lancement de l’année de spiritualité mariste dans la Province du Canada

CHÂTEAU-RICHER ET LAVAL

WEB PAGE 30 / 10 /2007

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Le lancement de l’année de spiritualité a eu lieu en deux temps et en deux lieux différents dans la Province du Canada. Le 7 octobre, à Château-Richer, pour les communautés de la région de Québec et du Saguenay, ainsi que pour les fraternités maristes.Dimanche le 7 : messe ; présentation du document de l’année de spiritualité; demi-heure de prière; repas de famille. Cinquante –deux (52) frères et trente-trois (33) laïcs étaient présents.Une atmosphère vraiment familiale régnait. Tous les participants ont été enchantés du déroulement et de la présentation de cette importante année. Plusieurs membres de l’assemblée ont souligné la qualité du document de l’année de spiritualité « L’eau du rocher » et du livret de « prières rafraîchissantes » que la Province a publié pour l’occasion.

Le 20 octobre au Pavillon Saint-Joseph à Laval. L’invitation avait été faite aux frères et laïcs pour venir participer à cette importante réunion. La réponse fut bonne puisqu’un centaines de personnes étaient présentes. Rappelons que les deux Conseillers généraux – les frères Antonio Ramalho et Pedro Herreros – participaient à cette rencontre. Dans un premier temps, un très beau Power Point a présenté le document de l’Année de Spiritualité. A suivi un temps de prière, à l’aide du livret « prières rafraîchissantes », spécialement préparé, à partir des textes du document de l’Année de Spiritualité. La dernière partie comprenait la remise officielle et personnalisée du dit document à chaque participant (e). Bref, une très belle rencontre bien préparée et bien animée par nos Supérieurs romains et canadiens. Bravo et merci à la communauté du Pavillon Saint-Joseph pour l’excellence de l’organisation et la chaleur de l’hospitalité.

Gabriel Bolduc, fms

5. Retraite des novices de deuxième annéeNOUS AVONS ÉTÉ LES BÉNÉFICIAIRES DE L’ANNÉE DE LA SPIRITUALITÉ MARISTE

WEB PAGE 22 / 11 / 2007Un mois après le lancement de l’Année de Spiritualité mariste, la communauté du noviciat de Matola a déjà doublement tiré profit de cette initiative.Nous reconnaissons humblement le grand privilège d’avoir été parmi les premiers à avoir reçu le document “Eau du Rocher” et à avoir bénéficié d’une présentation directe et de première main.

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Le Frère Teófilo Minga, Secrétaire de la Commission de Vie religieuse, est venu animer la retraite des novices de deuxième année, comme préparation de leur profession qui eut lieu le 17 novembre dernier. L’endroit choisi était la maison de retraite des Sœurs Missionnaires de la Consolata. C’est là que nous sommes allés avec les novices pour une semaine de retraite, du 2 au 8 novembre. Ce fut une occasion propice pour savourer le document de spiritualité, adressé à nous et aux laïcs maristes, en vue de mieux connaître et d’approfondir la spiritualité de Marcellin, pour la mettre en pratique avec enthousiasme.

Merci, Frère Teófilo, de votre générosité, pour nous avoir apporté jusqu’au seuil de notre porte ce message de spiritualité mariste.

Le mode de présentation a été empreint de simplicité, accompagné de pensées enrichissantes et de prières écrites pour chacun des chapitres. Nous aurons là un matériel excellent qui nous sera très utile pour nos partages tout au long de l’année.

Nous remercions aussi le Frère Peter Rodney, coordinateur de la commission de Vie religieuse, qui a animé ces travaux. Et, évidemment, le Frère Seán, Supérieur général, qui a délégué et appuyé la préparation et le lancement de cette Année de Spiritualité.

Une fois encore, merci bien et félicitations, Frère Teófilo.

Fr. Norbert MwilaMaître de novices

6. La remise « officielle » du livre « L’eau du Rocher » aux Frères –

L’EAU DU ROCHER

WEB PAGE 23 / 11 / 2007La remise « officielle » du livre de l'Eau du Rocher aux Frères de la Maison Généralice a eu lieu le 15 octobre, pendant une prière mariale préparée à cet effet. Cette prière a été basée sur la prière « officielle » pour l'Année de Spiritualité. Mais alors l'Année de Spiritualité, a une prière officielle ? Oui, bien qu'elle n'était été pas écrite spécifiquement à ce but. (Prière – Italien – 1,2 MB)

Quand la Commission rédactrice d'Eau du Rocher a soulevé le problème d'écrire une prière « officielle » pour l'Année de Spiritualité la réponse a été la suivante : et pourquoi écrire une prière si nous en avons une, bien jolie, à la fin du livre. La Commission se rapportait à

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la prière du nº 156 du livre, pages 86 et 87. Cette prière est un partage dans la vision prophétique du Magnificat de Marie. Alors je fais à tous les maristes l'appel à prier cette prière et avec cette prière tout au long de l'Année de Spiritualité (et par la suite, il est clair). Nous répétons donc, pour qu'il n'y ait pas de doutes, que cette prière est la prière officielle pour l'Année de Spiritualité.

Pendant cette prière mariale les Frères Seán et Luis Sobtado ont distribué le livre aux Frères de la maison Généralice. La prière (qu'on peut trouver dans la WEB) présentait quatre moments distincts, correspondant à quatre parties prises du nº 156 d'Eau du Rocher. En chaque moment on a présenté aussi un poème-prière power point sur chacun des chapitres du livre.

Dans le premier moment nous rendions grâces à Dieu, par Marie, d’être de petits rères et sœurs des autres. Cette fraternité et sororité nous rendent responsables d'offrir au monde notre spiritualité : « elle est un dom offert au Peuple de Dieu, aux Frères et aux Laïcs, à tout le monde… ».

Dans le deuxième moment nous demandions à Dieu, par Marie, d’être des frères et des sœurs de tous, en prêtant une attention particulière aux jeunes, surtout aux plus abandonnés. Nous étions invités à boire tous dans la source « d'un apôtre passionné qui a marché par des monts et des vallées pour rendre Jésus connu et aimé ».

Dans le troisième moment nous répétions l'invocation traditionnelle, « Marie, notre Ressource Ordinaire » et nous demandions directement à Marie la « faveur » de prier par nous et avec nous. Pour qu’elle nous rende des « frères et des sœurs pleines d'audace, toujours passionnés par la vie, avec le cœur en brûlant d'amour ».

Dans le quatrième et dernier moment nous demandions aussi directement à Marie de nous aider à être « présents à toutes les personnes comme elle l’a été, avec un cœur attentif et compatissant ». Cette présence n’est rien d’autre que la mission à laquelle nous sommes appelés en vertu de la force l'Esprit qui nous habite. Comme elle a habité chez Marie…

De différentes images de Marie accompagnaient la brochure de la prière. Toutes ces images disaient un certain symbolisme en cette prière où les Frères recevaient « officiellement » le livre.

1. L'image de Marie enceinte dans le hall de notre Maison Généralice : nous voulons, à travers notre spiritualité, donner le Christ au monde. 2. L'image de Marie qui se trouve dans notre Centre de Formation de Nairobi : nous voulons que l'Année de Spiritualité marque profondément tous ceux qui se sentent appelés à vivre comme des Frères la spiritualité « marcelinienne ».

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3. L'image de Marie vénérée sous le titre de Notre Dame des Grâces dans le village du Frère Teófilo (Carção, nord du Portugal) : nous voulons que la spiritualité marista qui est mariale rassemble le mieux possible la richesse de la dévotion populaire à Marie dans l'Église.4. L'image de Notre Dame de « Cruche » qui va à la source avec Jésus dans les bras : nous voulons avec Marie et comme Marie servir Dieu et les hommes, être des contemplatifs dans l'action et les actifs dans la contemplation.

5. L'image (représentation moderne dans la Basilique de Issoudun) de Notre Mme du Sacré Cœur, tellement populaire en France : nous voulons être des instruments de la compassion de Dieu dans le monde aujourd'hui vraiment assoiffé de miséricorde et de pardon.

6. L'image de Notre Dame présente dans l'Église de Saint Matilde à Génève. Il indique le chemin pour le Tabernacle : nous voulons être conduits par Marie au trois de premières places de la tradition mariste : la crèche, l'autel et la croix.

7. L'image de Notre Dame de l'Afrique : nous voulons que notre spiritualité se développe dans ce continent en créant des racines profondes dans les frères et dans les laïcs maristas qui là travaillent.8. L'image de Notre Mme du Rosaire de Fátima : nous voulons dans ce mois du Rosaire (et toujours) nous rappeler comme des maristas les grands appels de Marie à Fátima : la paix dans le monde et la conversion des pécheurs, c’est-à-dire, nous-mêmes.

9. L'image de Notre Dame du Saint-Esprit : nous voulons que l'Esprit envahisse nos vies de maristas comme il a envahi celle de Marie en vivant alors l'écoute de la Parole (contemplation) et le souci missionnaire (action).

10. L'image de Notre Dame, mère de la Corée : nous voulons penser que la spiritualité « marcelliniènne » qui est missionnaire et qui veut réaliser le rêve du Fondateur de l’étendre à touts les diocèses du monde ; nous pensions de manière particulière dans la grande aventure missionnaire AD GENTES de la Congrégation, d'hier et d'aujourd'hui.

LES ARTICLES DE L’ANNÉE 2008

7. Province du Canada«L’EAU DU ROCHER» COULE AU CŒUR

WEB PAGE 09 /01 /2008

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Depuis le lancement de l’année de spiritualité, en octobre dernier, les frères et les laïcs maristes de la Province du Canada vont avoir l’occasion de s’abreuver abondamment à l’eau du rocher. La Province a voulu offrir plusieurs ressourcements spirituels, en suivant le rythme du déroulement des saisons. Les frères et les laïcs se sont déjà inscrits à ces moments forts, pendant lesquels ils pourront s’abreuver à la source de la tradition spirituelle marcellinienne.

Les missionnaires d’Haïti ont vécu ce moment important avec le frère Téofilo Minga, au début de décembre. Notons que la mission d’Haïti, fondée en 1985, est aujourd’hui animée par un frère perpétuel haïtien, quatre frères canadiens et quatre frères de la mission « ad gentes ». Les jeunes en formation, au nombre de douze, poursuivent leur cheminement aux noviciats de Medellin et de Morelia, au scolasticat de Guadalajara et au postulat de Jérémie. Ces journées de réflexion se sont terminées par la première profession religieuse de trois jeunes frères d’Haïti qui étaient revenus de Medellin, quelques jours auparavant, après leurs deux années au noviciat Lavalla. À « L’Eau du rocher », il y a encore, dans le monde mariste, bien des jeunes qui étanchent leur soif de Dieu.

Puis, à la Maison Marie-Reine-des-Cœurs, à Drummondville, du 14 au 18 décembre dernier, se déroulait la deuxième retraite de l’automne. Les quelque 40 participants se sont approprié les grandes idées maîtresses du document « l’Eau du rocher », chapitre par chapitre. Une religieuse de la Congrégation de Notre-Dame, sœur d’un confrère mariste, résume bien les sentiments de tous, en disant avoir été profondément touchée et rejointe personnellement par notre spiritualité, si bien réfléchie et exprimée par le dynamique animateur, le frère Téofilo. Notons ici que la méditation sur « l’homme eucharistique » a eu un effet bien particulier auprès des retraitants, à la veille des grandes célébrations du 49e Congrès Eucharistique International, qui aura lieu à Québec, au mois de juin prochain.

Bernard Beaudin, fms

8. Cours de spiritualité pour les frères d’âge moyen, - Manziana 8-9/02/2008

LA SPIRITUALITÉ MARISTE ET « L’EAU DU ROCHER »

WEB PAGE 25 / 02 / 2008Le F. Teofilo est venu à Manziana les 8-9 février derniers, et il a partagé avec nous son vécu et son expérience de la spiritualité mariste, telle que présentée dans la brochure « L’Eau du Rocher ». Il

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s’agit d’un document très significatif pour l’Institut, une ressource qui aidera à articuler et à faire ressortir de multiples aspects de la spiritualité mariste.

Le conférencier brûlait d’enthousiasme dans sa présentation du charisme de Champagnat comme un don pour l’Église et pour le laïcat. Le F. Teofilo a souligné l’importance de l’ « Eau du Rocher » comme texte de base et document vivant qui doit être adapté aux diverses cultures qui composent la communauté et la famille mariste internationale. Il a suggéré aussi que les frères doivent s’efforcer d’acquérir une plus grande connaissance et une compréhension plus profonde des Écritures, comme source pour développer une « spiritualité marcelinienne », expression nouvelle et originale.

Ci-après les réflexions de quelques frères qui ont suivi les causeries du F. Teofilo.

Nous avons aimé la manière directe, stimulante et pleine de défis avec laquelle le F. Teofilo a présenté le document « L’Eau du Rocher » comme une source de spiritualité mariste qu’il faut développer ; nous lui en sommes reconnaissants. (F. Stephen Filipo, Samoa)

Nous remercions le F. Teofilo d’avoir partagé avec nous les fruits de « L’Eau du Rocher » et notre spiritualité mariste. Ce fut une belle expérience de la manière dont on peut partager et vire la spiritualité mariste. (F. John Malamo, Papouasie Nouvelle Guinée)

La présentation de « L’Eau du Rocher » par le F. Teofilo Minga m’a ouvert les yeux. Je n’avais pas trop prêté attention au fait que nous avons une riche spiritualité dans notre Institut. J’ai été impressionné de découvrir que notre spiritualité mariste nous porte vers des lieux où d’autres préfèrent ne pas aller, et que cette expérience nous appelle à nous porter volontaires, avec courage et zèle apostolique, pour des missions difficiles. (F. Vincent, Malawi)

Les paroles du F. Teofilo sur la spiritualité mariste jaillissaient de la source de la vie comme l’eau du rocher. Son enthousiasme était contagieux. (F. Hadayat, de Pakistán)

Ce qui m’a frappé le plus a été le mot « compassion », qui prouve que notre spiritualité est une spiritualité de compassion. Je n’en avais jamais entendu parler en ces termes ; petit à petit j’ai réalisé que c’était vrai. Je le voyais dans l’expérience « Montagne » vécue Champagnat et dans les lettres du fondateur au F. Dominique et aux autres Frères. Le P. Champagnat a marché sur les traces de Jésus et de Marie, qui étaient pleins de compassion. (H. Dom, de Filipinas)

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9. Formation des Délégués de Pastorale des élèves de l’Externat Mariste de Lisbonne

ANNÉE DE LA SPIRITUALITÉ

WEB PAGE 19 / 03 / 2008Dans tout le monde Mariste depuis le 7 octobre 2007 jusqu'au 12 octobre 2008, nous sommes invités à vivre à une année consacrée à la « Spiritualité Mariste ». Vu l'importance et la signification de cette année, l'Équipe pastorale de l'Externat a organisé une action de formation des Délégués de Pastorale des élèves. Cette action de formation apparaît à la suite de l'action que le Frère Teófilo a animée pour les enseignants de cette École en septembre de l'année dernière. La présente action a eu lieu au cours d’un week-end du mois de février.

L'action s'est centrée sur une réflexion à partir des symboles qui figurent dans le livre L’Eau du Rocher : l'eau, le feu, la table, le rocher et le chemin. À première vue, quand on parle de ces 5 symboles, on dirait que nous sommes dans une classe de Géologie/Biologie. De fait, ces symboles ont été proposés aux participants à l’action de formation comme un chemin ou des référentiels pour des attitudes que nous devons développer au long de notre vie pour être vécue à la manière mariste.

Ainsi les élèves ont été invités à regarder ces symboles et à les mettre en rapport avec leur vie. Comment et dans quel sens ces symboles peuvent-ils servir la vie, la propre vie et celle des autres ? Pouvons-nous, à travers eux, être des personnes qui accueillent la vie ? Est-ce qu’ils révèlent, comme tout symbole, les éléments qui promeuvent et défendent la vie ?

Dans ce sens, comme maristes, les élèves sont arrivés à des conclusions simples, mais de grande profondeur vitale. Les symboles, de fait, leur ont parlé, en leur indiquant des orientations pour leurs vies :• Nous devons chercher à boire dans les courants de l’Eau Vivante qui jaillissent de Jésus-Christ et de son Évangile ; ainsi nous deviendrons à notre tour des fleuves d’eau vive.• Nous devons être des annonceurs de la Bonne Nouvelle. Le Feu est l'élément inspirateur de la mission mariste. La Bonne Nouvelle qui jaillit de l’Évangile nourrit la flamme que nous voulons partager avec tous, surtout avec ceux qui ne connaissent pas encore cette Bonne Nouvelle et son Auteur. Le Feu révèle la dimension apostolique et missionnaire de tous les maristes.• Comme des frères et des sœurs dans Christ nous avons une Table à partager. Nous sommes invités à faire communion. Jésus-Christ a adressé cette invitation aux disciples dans la Dernière Cène et il

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continue de l’adresser encore aujourd’hui dans chaque Eucharistie. Pour la communauté de Marcellin la table de La Valla représente un puissant symbole de famille et un service.• Nous marchons dans la foi. La foi est notre Chemin. La vie est un mystère qui se révèle petit à petit. Nous marchons et nous rencontrons la beauté et le désenchantement, la certitude et le doute, la joie et l’angoisse, mais… nous marchons. Et dans la foi nous savons aussi que le Christ est notre chemin. La vie mariste ne peut pas être vive complètement en dehors de ce chemin.• Le Rocher est l'image des certitudes, des fondations de ce que nous avons déjà parcouru et de ce que nous devons encore parcourir. Où est-ce que nous allons ? À qui appartenons-nous ? De qui sommes-nous responsables ? Ces questions tellement humaines seront plus pacifiantes si, en vérité, nous nous engageons dans la recherche du vrai sens de notre vie. Un sens que nous trouverons en Dieu, le rocher sûr et fort à qui nous pouvons faire confiance.

Cette action de formation a représenté, pour les Délégués de Pastorale de l'Externat Mariste de Lisbonne, un pas en avant dans leur cheminement chrétien. Ils ont appris que la Spiritualité Mariste et les symboles qui lui sont associés constituent des éléments précieux dans leur vie pour devenir non seulement plus maristes, mais aussi plus chrétiens. La Spiritualité Mariste est une des nombreuses spiritualités à l'intérieur de la Spiritualité chrétienne. Les élèves ont découvert que les cinq symboles proposés ne sont pas seulement des symboles maristes. Ce sont des symboles évangéliques et donc proposés à tous les chrétiens. En les recueillant dans sa tradition, la Spiritualité Mariste ne fait qu’actualiser d'une certaine manière (la manière mariste) ce qui, en fait, appartient à la tradition chrétienne et ecclésiale. Dans cette manière mariste de vivre la Spiritualité, nous ne pouvons pas oublier Marie. Pour Champagnat elle a tout fait chez nous. Elle a vécu et renforcé chacun de ces cinq symboles.____________Professeur Eurico Santos,Directeur du Département de Pastorale de l'Externat Mariste de Lisbonne

10. Retraite de la Fraternité Mariste de Cesano Maderno, qui a eu lieu à l'Albiate

L’EAU DU ROCHER

WEB PAGE 09 / 04 / 2008Toute la Communauté mariste de Cesano Maderno le 15 mars 2008 était au rendez-vous, accompagnée d’un bon nombre des membres de la Fraternité de cette ville et de quelques enseignants des écoles de Cesano et de Binzago, qui avaient suivi auparavant le cours sur «

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Marcellino, punto e a capo » (point et à la ligne). Les moments de la journée ont été animés par les Frères Teofilo Minga et Pietro Codato.

Au niveau des contenus, nous avons présenté très rapidement le chemin historique parcouru par la Commission jusqu'à la dernière rédaction du document « L’Eau du Rocher ».

Nous avons donc consacré un peu plus de temps pour faire la présentation générale du document, en ébauchant le thème général des chapitres et en soulignant l'introduction biblique de chacun d’entre eux.

Dans ce sens, les participants ont été encouragés à découvrir plus profondément la dimension biblique de la spiritualité mariste dans leurs vies. En effet, le document « L’Eau du Rocher » présente cet élément comme la première des pratiques pour nourrir la vie spirituelle: c'est la lectio divina ou méditation de la Parole de Dieu (cf EdR nº 80).

Mais dans notre retraite nous nous sommes arrêtés à approfondir le chapitre 2 en particulier : « Nous cheminons dans la foi ». Et nous l’avons fait conduits par Marie, car le récit de l’Annonciation donne le ton au chapitre tout entier.

Nous avons réfléchi personnellement sur les grandes questions qui apparaissent dans le nº 48: « Qui suis-je ? », « À quoi sert la vie »... L'exemple de Marie et de Marcellin, cf. nº 51, 52, nous dit que Dieu intervient dans notre vie ; il nous appelle à dire un OUI que nous devons apprendre à découvrir dans le quotidien de notre vie et à le prononcer avec décision.

Un moment très important a été le temps consacré à la lecture personnelle du chapitre 2, dont les paragraphes ont été divisés en quatre groupes pour en faciliter l’approfondissement.

Le partage a été particulièrement riche, et cela nous a surpris, car nous savions que nous avions affaire à un groupe qui, peut-être par timidité, n’est habituellement pas très exubérant dans le partage.

• Dans les groupes nous avons découvert que la spiritualité mariste est une spiritualité apostolique ; nous pouvons donc trouver Dieu en chaque circonstance de la vie. Le nº 76 écrit textuellement: « Notre prière part de la vie et elle nous ramène à la vie ». • Nous avons encore découvert la dimension fondamentale de notre spiritualité ; le nº 1 est comme la lumière qui éclaire tout le document, à partir de la passion pour Dieu et de la compassion pour les hommes. Les nº 69 et 70 présentent un développement excellent de ce principe fondamental de la spiritualité mariste. • Nous avons vécu l'appel à découvrir la "mystique" comme élément absolument nécessaire de notre spiritualité. Le mystique, pour le dire

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avec des mots simples, est celui qui vit dans l’intimité avec Dieu. • Nous avons eu un moment pour remercier la Congrégation de nous avoir donné le document « L’Eau du Rocher », avec l'invitation profonde à vivre cette intimité suivant le style mariste, sur les traces de Champagnat. • Finalement nous avons trouvé très stimulants les éléments pratiques rapportés dans le document pour aider à vivre la spiritualité mariste jour après jour. Ils sont tous importants, mais nous avons voulu souligner la Lectio divina et l'Eucharistie d'une manière toute spéciale. • En même temps nous avons aussi relevé que, parmi les pratiques, la commission n'en a pas rapporté de spécifiquement mariale, comme par exemple la récitation du Rosaire. Nous avons constaté que le thème marial est le plus présent dans le document et que la dévotion à Marie traverse toute l’histoire mariste. Il nous a semblé une omission d’une certaine importance qu’une nouvelle édition devra éventuellement réparer, d'une façon ou d'une autre.

Frère Pietro Codato

11. Proposition de formation dans la Province mariste de Compostela

ITINÉRAIRES DE SPIRITUALITÉ MARISTE

WEB PAGE 02 / 05 / 2008La Province mariste de Compostela a mis sur pieds une proposition de croissance et de formation pour laïcs et frères, appelée « Itinéraires de Spiritualité Mariste » (IDEM). C’est une proposition ouverte qui voit le jour à partir de ceux aspects : la mission partagée et la spiritualité mariste

Depuis plusieurs années déjà, la Province avait organisé différents programmes et plans de mission partagée. Essayant de recueillir les meilleurs aspects de chacun d’entre eux et cherchant un chemin provincial commun, en cette Année de la Spiritualité nous ouvrons un horizon nouveau, les IDEM.

Ces itinéraires se veulent une manière adéquate d’actualiser et renouveler nos propositions conjointes de formation. C’est pour cela que nous avons crée et nous proposons :

Des itinéraires : processus facultatifs de croissance personnelle, recherche, formation, partage ; différents dans l’orientation et les thèmes abordés, mais communs quant aux critères et la durée : huit jours répartis sur trois rencontres, au long de l’année scolaire.

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De Spiritualité : parce qu’ils visent toujours la profondeur de la personne, se centrent sur les « pourquoi », le sens, les raisons et les sources de l’existence, et portent vers l’intérieur, la Vie et le plein développement de chacun.

Mariste : à cause de leur référence à la spiritualité, la vie et la mission maristes ; à cause de leur style de simplicité, de famille, d’accueil, de sens marial, et à cause de leur inspiration puisée dans le projet de Champagnat.

Nos IDEM (Itinéraires de Spiritualité Mariste) démarreront à partir de juillet prochain. En ces moments nous les présentons aux enseignants et aux communautés de frères. La proposition et le plan sont très complets : nous offrons jusqu’à dix itinéraires (même si cette année nous n’en présenterons que cinq).

Il existe plusieurs itinéraires d’ « Initiation »1. Tu seras Champagnat aujourd’hui (sur l’l’identité mariste).2. Trois itinéraires sur l’intégration personnelle : 2a. Préparer le chemin, 2b. Chemin de connaissance, et 2c. Chemin de liberté et amour.3. Ma relation à Dieu (sur la place du religieux dans ma vie).4. L’oasis de l’éducateur (espace pour se reposer, se renouveler et partager).5. Une vie et demie (sur la deuxième moitié de la vie, temps de plénitude).

Et aussi trois itinéraires d’ « Approfondissement »6. La musique silencieuse (introduction au silence).7. La solitude sonore (la méditation).8. Va où te mène ton cœur (le sens de ma vie).

Grâce à ces itinéraires, même s’ils ont été prévus à partir de centres d’intérêt différents, nous voudrions répondre aux besoins personnels et aux demandes de tous les membres adultes de notre Province, qui en sont les destinataires : enseignants, frères, parents, personnel non enseignant, anciens élèves, etc.

Et surtout, aider chacun et nous aider mutuellement à faire ensemble un chemin de recherche partagée, dans les lignes dynamiques et profondes que nous offre le document « L’Eau du Rocher » : Durant toute la vie, notre réalité spirituelle intérieure réagit de façon dynamique sur les expériences que nous vivons. D’une part, ce que nous appelons notre spiritualité se construit avec nos expériences existentielles. D’autre part, cette spiritualité vivifie la manière dont nous comprenons notre rapport au monde, aux hommes et à Dieu.

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12. Communauté mariste de TaorminaDES SIGNES DE LA TENDRESSE DU PÈRE,

SOUTENUS PAR LA TENDRESSE D'UNE MÈRE

WEB PAGE 05 / 05 / 2008La voix de Fr. Teofilo résonne d’une manière incisive et passionnante dans le cœur des frères et des laïcs de la communauté mariste de Taormina. Elle invite à réfléchir sur le document "L’Eau du Rocher - Spiritualité mariste qui jaillit de la tradition de Marcellin Champagnat". Il s’agit d’un document qui n'est pas un simple subside à lire en toute hâte ou d’une manière superficielle. Bien au contraire, il faut bien approfondir ses mots et les méditer, tant au niveau individuel que communautaire…

Nous sommes tous appelés à repenser la spiritualité personnelle et communautaire à la lumière d'un dynamisme vivant, vécu en plénitude : voilà des femmes et des hommes en chemin, à la recherche de quelqu'un au visage serein, disant des mots pleins de sens et de vie parmi tant de tours de Babel où il n’y a que la cacophonie des sons et le fort contraste des couleurs. Pleins d'espoir, nous scrutons l’horizon, nous sommes attentifs à la direction du vent qui souffle là où il veut, nous montrant encore des sentiers de nouveauté. Nous voulons marcher ensemble avec les hommes d’aujourd’hui et écouter les battements de leur cœur.

Du silence du désert, un murmure de vent léger nous pousse à monter plus haut. Et de là-haut, il nous invite à regarder les chemins du monde pour nous trouver ensuite parmi les gens, à qui nous parlons et pour qui nous sommes des témoins. Alors, devant les puits d’eau vive, nous apprenons à puiser de l’eau et nous nous laissons plonger dans les sources vives ; oui, « des fleuves d'eau vive jailliront de celui qui croira et cette eau sera pour lui source de vie et de sainteté. »

Il est vrai que le document lit en symbiose les rappels des Écritures et les noyaux thématiques fondamentaux proposés et vécus par Marcellin. Celui-ci s’est projeté vers l'avenir avec passion et courage, en vivant avec dignité, sobriété et altruisme l'aujourd'hui de son existence, en devenant protagoniste du projet de Dieu dans sa vie. Il a ressenti, d’une manière très claire, au-dedans de lui-même, la faim de Dieu.

Aujourd'hui les mains de beaucoup de frères et de laïcs sont prêtes à pétrir le pain, à partager la mission, pour répondre à la faim du monde, en mettant ensemble les ingrédients fondamentaux: l’eau ou la faim de l’essentiel ; le sel ou la faim de foi ; le grain ou la faim de charité ; le levain ou la faim de vérité. Nous sommes des grains mis

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ensemble, un cadeau donné et reçu ; nous sommes encore des individus qui deviennent communion pour revêtir le Christ et vivre de lui en devenant alors du pain partagé pour les autres : voilà l'essence de ce que veut dire être des chrétiens et des maristes aujourd’hui.

Marie, la femme eucharistique, le tabernacle de l'amour du Père, l’arche de l’Alliance, nous apprend à donner un "oui" généreux à Dieu ; elle nous apprend encore à nous réjouir et à reconnaître avec gratitude les merveilles de Dieu; à cultiver la simplicité et la transparence dans nos relations; à construire des communautés priantes comme celle du Cénacle et accueillantes comme celle de Nazareth.

Elle est la femme qui a uni d’une façon admirable le service de l'obéissance au Seigneur, quand elle a dit : "Qu’il me soit fait selon ta parole" et aussitôt après le service de la charité pour la personne humaine, quand elle s'est rendue chez Élisabeth pour lui porter la consolation, la joie, le salut de notre Dieu, ce Dieu qui s'était déjà fait chair dans son sein virginal. Depuis Cana - "Faites ce qu’Il vous dira" - à Jérusalem, en silence au pied de la croix, elle nous apprend comment on vit l'obéissance à Dieu et la charité envers les autres.

Groupe de Taormina le 5 mars 2008

13. Cours de trois jours animé par le Fr. Teófilo

UNE SPIRITUALITÉ DE SIMPLICITÉ

WEB PAGE 12 / 05 / 2008Nous nous sommes rendus compte du fait que notre spiritualité est une constante active dépendant de la situation et du contexte où nous la vivons (gens, lieux, situations). C'est aussi dans notre spiritualité que nous consolidons notre vocation, lorsque nous centrons nos vies sur le Christ et nous devenons de vrais apôtres du Royaume (Cf. nº 23 Choisir la vie, Message du 20º Chapitre général).

Notre spiritualité est née avec des gens très simples qui ont su donner une réponse à l'appel de Dieu. Marcellin a développé sa mission parmi le plus nécessiteux, comme l’avait déjà fait, d’ailleurs, Jésus Christ lui-même. Voilà l'héritage qui nous a été laissé par la communauté fondatrice. Cette communauté nous invite à suivre Jésus Christ et à devenir source de vie pour les autres.

Le sens de la spiritualité dans nos vies est vécu dans notre monde, car nous sommes en contact avec Dieu et avec les hommes. Nous

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sentons que nous formons un seul cœur et un seul esprit (Ac 4, 32). C’est cette unité qui nous pousse au service désintéressé envers les autres, devenant ainsi un reflet de l’amour de Dieu pour eux (témoignage de vie).

Après un petit cours de trois jours animé par le Fr. Teófilo, nous avons découvert que notre spiritualité naît d'un appel à aimer les autres. Ce faisant, nous devenons des semeurs d'espérance, comme nous y invite le nº 141 de L'Eau du Rocher. En vivant cette spiritualité nous suivons de très près le rêve de Champagnat, qui n'est autre que le rêve de Jésus, c'est-à-dire celui qui nous permet de vivre avec et pour les pauvres, en partageant leurs drames et leurs espoirs (Cf. nº 127 de L’Eau du Rocher). C’est une façon de vivre notre spiritualité qui nous invite à vivre centrés sur le Christ et à servir nos frères et nos sœurs : « Je ne suis pas venu pour être servi mais pour servir… et donner ma vie pour les autres. »

Le livre L’Eau du Rocher nous invite à vivre une spiritualité de simplicité. Avec cette simplicité et à travers elle, nous sommes appelés à développer notre apostolat. Ainsi nous contribuons à la croissance de l’Église en lui offrant un cadeau typiquement mariste : une spiritualité de compassion pour les autres, un signe vivant de la tendresse du Père au milieu du monde (Cf. nº 1 et nº 137 de L'Eau du Rocher).

Postulants:James Yamit Castro G.Luis Hernán Delgado V.Ramiro Hernando Maigual C.Fabián Adalberto Taimal B.Postulat mariste Notre-Dame de l`Hermitage Manizales - Colombie Le 23 avril 2008

14. Année de la Spiritualité DISTRICT DU PARAGUAY

WEB PAGE 16 / 05 / 2008Le 14 avril 2008 Fr. Teófilo a rencontré tous les responsables de la Pastorale des jeunes des écoles maristes du Paraguay. La rencontre a eu lieu dans la résidence mariste de la capitale, Asunción. L'objectif de cette rencontre était d’approfondir la connaissance du livre L'Eau du Rocher. Après la présentation des lignes générales et de la nouveauté du texte de la spiritualité mariste qui jaillit de la tradition de Marcellin Champagnat, il y a eu un moment pour poser des questions. Elles allaient bien au-delà des thèmes qui apparaissent

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dans L’Eau du Rocher. Elles allaient aussi au-delà du thème de la spiritualité en tant que telle. Elles avaient trait aux grands projets qui font histoire présentement dans l'Institut. Fr. Teófilo a répondu en établissant toujours un rapport entre les questions soulevées et la spiritualité, le thème qui, finalement, nous rassemblait.

Une des questions faisait référence à la mission AD GENTES. Fr. Teófilo a été très clair quand il a déclaré que la spiritualité mariste est une spiritualité missionnaire. Cette caractéristique ne paraît pas explicitement parmi celles qui définissent la spiritualité mariste au 1er Chapitre. Cependant elle est présentée clairement dans le nº 149 où nous lisons que nous nous allons vers des endroits où d’autres préfèrent ne pas aller quand notre mission est terminée, nous allons vers de nouveaux lieux qui exigent notre présence. Fr. Teófilo nous a encore présenté les quatre grandes caractéristiques de toute spiritualité missionnaire (en ASIE) que, d’une façon ou d’une autre, nous trouvons dans L'Eau du Rocher. Ce sont :

• La spiritualité missionnaire est une spiritualité de la présence;• Elle est une spiritualité du dialogue;• Elle est une spiritualité « kénotique », c'est-à-dire une spiritualité où le missionnaire se vide de sa culture et de sa tradition pour assumer la culture et les traditions de l’endroit où il vit et où il devient témoin de l’Évangile ;• Elle est une spiritualité de réconciliation et d’harmonie.

À la question sur l'Hermitage, Fr. Teófilo a répondu en disant qu’on ne pouvait pas trouver de meilleur projet en rapport avec notre spiritualité que celui-ci. Il est évident que la rénovation des structures de l'Hermitage est importante, mais nous ne devons pas oublier le premier objectif de cette rénovation : transformer l'Hermitage en un Centre de spiritualité mariste. Des programmes et des textes sur la spiritualité mariste seront écrits. L'Eau du Rocher est un document important qui répondra a beaucoup de questions qui vont sûrement se poser lors de l’écriture des nouveaux programmes et des nouveaux textes.

Une autre question se rapportait à l'Assemblée de Mendès ; c'était une question importante pour le groupe, car certaines personnes avaient participé à l'Assemblée: Est-ce que l'Assemblée ne serait pas oubliée dans l’avenir? « Elle ne le sera pas » a garanti Fr. Teófilo d’une voix forte. En fait dans le 1er paragraphe, "Ouverts au souffle de l'Esprit", le document parle clairement d'une spiritualité de disciples (de Jésus). Cette spiritualité est développée dans nos activités apostoliques qui sont libératrices et prophétiques. Elles constituent un vrai ministère dans l’Église. Et le document entier nous dit d’une façon insistante que la spiritualité mariste est une spiritualité apostolique. Il n'y a donc pas de raisons pour craindre que l'Assemblée de Mendes sera oubliée. L’Eau du Rocher nous aidera à nous rappeler la mission avec une force renouvelée. L'Assemblée de

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Mendès nous rappelle, elle aussi, que la mission sans la spiritualité manque des fondations qui la soutiennent et lui donnent vie, avenir et espoir.

Les Délégués de la Pastorale du Paraguay remercient le Fr. Teófilo pour la lumière qu'il a apportée sur la spiritualité mariste. Cette lumière nous aidera à mieux vivre et à mieux remplir notre mission. Fr. Teófilo nous a grand ouvert la curiosité pour approfondir encore davantage les éléments de notre spiritualité que nous découvrons dans L'Eau du Rocher. De cette eau jaillit un fleuve où nous pouvons boire, où nous devons boire continuellement.

Ministères de la Jeunesse du Paraguay Asunción, le 14 avril 2008,

15. Postulantat du paraguay – L’année de spiritualité

UNE VISITE AVEC DES AIRS DE SPIRITUALITÉ

WEB PAGE 20 / 05 / 2008Frère Teófilo Minga arrive dans des terres Guaranis Nous vivons dans une petite ville de la Métropole Asunción, appelée Limpio (= propre), bien que son nom complet soit San José de los Campos Limpios. Vous pouvez interpréter ce Limpio, comme un idéal à conquérir lorsque nous essayons de faire sortir cette ville de la boue, des eaux stagnées, des ordures, des trous dans les routes..., en un mot, du sous-développement et de la profonde pauvreté dans laquelle vit sa population à cause du manque d'emploi et de ressources.

Dans ce contexte se trouve la maison mariste du Postulat, à l'entrée de la ville. Auparavant les frères ont eu deux maisons qui ont été restaurées et agrandies l'année dernière, afin d’avoir une place appropriée pour les 17 candidats : 10 de 2e année et 7 de 1ère, qui sont en train de vivre leur expérience et leur discernement de la vocation sous la direction du Frère Nicolás Sosa, aidé d’une communauté de trois de Frères. Il s’agit d’une grande maison, avec de grands espaces ouverts et des arcades qui nous protègent contre le soleil et la pluie. Nous y avons aussi un très beau jardin et une belle plantation d'arbres. C'est une place idéale pour les études et pour accueillir ces jeunes gens qui viennent de l’intérieur du pays. Oui, ce sont de jeunes gens de 19 à 24 ans, qui suivent des cours de formation dans la capitale Asunción. Ils s’y déplacent chaque après-midi en utilisant les moyens de transport public. Chaque jour ils suivent des cours pendant 2h 30.

Dans ce contexte et dans cette atmosphère, frère Teófilo Minga a

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présenté avec beaucoup d’enthousiasme et de joie une vue d’ensemble de notre Spiritualité Mariste, et par là même il a fait jaillir de l'Eau du Rocher dans nos cœurs. Pendant plus de deux heures le monde mariste est passé devant nos yeux. Frère Teófilo a été capable de susciter l'enthousiasme et l’admiration de nos Postulants, et d’une manière spéciale, ceux de 1ère année. Sans aucun doute c'était pour les Postulants la toute première « immersion » dans la manière dont on peut être mariste aujourd'hui. En même temps, nous devenions bien conscients des défis à relever. Les questions n'ont pas été nombreuses, mais l'admiration et l'enthousiasme dans nos cœurs étaient grands.

UN COEUR COMPATISSANT

Après la présentation de L’EAU DU ROCHER, nous nous sommes déplacés à un Centre Éducatif Mariste situé à quelque 300 mètres de la maison du Postulat. C'est un Centre avec beaucoup d'espace, clairement écologique. Nous y avons trouvé le Frère Claudio Lozano, le Directeur de l'école. Les quelque 700 étudiants qui la fréquentent viennent des bourgades voisines, humbles et pauvres, au chômage très élevé. Il faut signaler une émigration impressionnante vers d’autres pays, principalement l’Espagne et les États Unis. C’est dans ce contexte que nous trouvons le "cœur compatissant" de la spiritualité mariste, un élément clairement présent dans L’EAU DU ROCHER dès le premier numéro : notre spiritualité est une spiritualité de compassion.

Ce "cœur compatissant", suivant les exemples du Père Champagnat, essaie de trouver le plus rapidement possible une solution pour ceux qui sont dans le besoin. Les enfants que nous avons dans ce Centre ont besoin d’être biens nourris afin qu'ils puissent se développer de la meilleur façon possible, tant au point de vu humain qu’intellectuel. Ici l’éducation, la santé, l’alimentation et l’apprentissage de l'hygiène vont ensemble. Frère Claudio essaie de donner une réponse, avec des projets différenciés, à ces fléaux qui touchent très profondément les enfants de notre École.

Des ONGs, comme la SED espagnole et la DIBEN (assistance paraguayenne nationale), et quelques amis médecins ont rendu possible cette noble tentative. Ensemble avec Frère Teófilo, nous avons vécu un joyeux moment parmi ces enfants. Ils sont vraiment l’objet de notre spiritualité de compassion à laquelle nous sommes fréquemment invités dans L’EAU DU ROCHER. À présent nous essayons de ramasser des fonds pour construire une cuisine, une salle à manger et une clinique pour donner une meilleure réponse aux problèmes de ces enfants. Voilà un chemin très concret de mettre en pratique notre spiritualité apostolique, compatissante et missionnaire.

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Asunción, le 12/04/2008Frère Inocencio Martínez

16. Cours de spiritualité mariste au Noviciat de Medellín

NOUS CHEMINONS DANS LA FOI, COMME FRÈRES ET SŒURS

WEB PAGE 26 / 05 / 2008Le cours qui nous a été donné par Frère Teófilo au Noviciat de Medellín-Colombie, du 24 au 27 avril, nous a aidés à mieux comprendre quelques aspects du livre L'Eau du Rocher, récemment publié. Un peu au hasard nous mentionnerions quelques idées que nous avons reprises tout au long du cours. À notre avis, elles sont importantes.

Nous cheminons à partir de notre spiritualité mariste. Ensuite, à partir des expériences qu’elle nous fait vivre, surgissent quelques questions en rapport avec notre propre existence. Dieu apparaît alors comme réponse à ces questions existentielles et nous pousse à vivre notre foi en donnant une valeur primordiale à l’Eucharistie et au partage fraternel. Nous redécouvrons alors l'esprit de La Valla.

Dans ce cheminement que nous faisons tout au long de notre vie, nous restons dans une attitude de recherche constante dans les différentes les étapes. Elles nous invitent continuellement à un effort en vue de trouver le bonheur. Nous cheminons vers ce bonheur en nous servant des pratiques que L’Eau du Rocher nous rappelle (cf. n° 80-87) pour développer notre discernement existentiel et découvrir notre propre réalité.

En chemin nous découvrons le mystère du Christ. Nous découvrons aussi un Dieu qui est toujours présent dans nos vies comme Il l’était dans celle de Marie. À l'Annonciation, Marie accueille la Parole de Dieu, l'écoute et la met en pratique. Cette Parole devient vie aussitôt dans la Visitation. La même invitation nous est adressée si nous voulons vivre notre spiritualité mariste : lorsque nous accueillons la Parole et que nous la méditons, nous découvrons la volonté de Dieu et nous nous rendons compte de sa miséricorde envers nous, ses fils et ses filles.

Nous devenons un symbole de communion et de don personnel lorsque nous nous rassemblons pour créer une famille, en nous appuyant mutuellement dans la solidarité, si nous sommes unis au Christ et aux autres. Dans son testament spirituel Marcellin nous

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invite à nous aimer les uns les autres comme le Christ nous a aimés. Dans le Christ nous découvrons aussi la force pour la mission qui nous unit en communauté. Ainsi, unis au long de ce cheminement, nous partageons comme frères et sœurs le mystère de la Sainte Trinité.

En suivant les enseignements de Marcellin, quand nous formons des communautés pour la mission, nous éprouvons dans nos vies la fraternité et la simplicité, des vertus typiquement maristes. Marcellin nous invite aussi à contempler Marie et à découvrir en elle la pratique des vertus comme une expression de son amour envers Dieu et de son amour envers nous.

La communauté devient donc un espace décisif pour que chacun de nous grandisse et reçoive de ses frères aide, soutien et encouragement. Alors nous pouvons exprimer l'amour de Dieu comme Marie l’a fait et devenir ainsi des signes vivants de la tendresse de Père (cf. L’Eau du Rocher, 102, 137).

___________________Noviciat Interprovincial La VallaMedellín - Colombie, le 27 avril 2008

Raphaël Sandoval Luís Carlos Potosí Orlando Muñoz Renault Sindor Javier Hernández

17. Noviciat Interprovincial “La Valla” - Medellín

L'EAU DU ROCHER

WEB PAGE 30 / 05 / 2008

« Dieu choisit des hommes et des femmes et les appelle chacun personnellement pour les conduire au désert et leur parler au cœur... Par son esprit, il les fait grandir dans son amour pour les envoyer en mission »

Quand nous comparons l'itinéraire de la vocation de Marie et de Champagnat, nous découvrons une profonde ressemblance de l'action de Dieu et de son rayonnement qui a transformé par l'Esprit la vie de ces deux personnes. Cependant, ces deux chemins, bien qu'ils soient différents, peuvent éclairer notre cheminement spirituel. Alors nous pouvons continuer à répondre fermement aux différents appels qui nous parviennent de Dieu par les frères et les sœurs qui nous entourent ; voilà ce que le Père Champagnat a appelé "la présence de

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Dieu".

Nous savons que l'appel de Dieu peut se présenter de différentes façons. Dans le cas de Marie, Notre Bonne Mère, c'est Dieu lui-même qui par son Ange lui dit : « Réjouis-toi, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi ». Dans le cas de Champagnat, très probablement, c'est par le Père John Santiago Cartal qu’il reçoit l'invitation que nous connaissons tous : « Dieu le veut ».

Alors, même dans le cheminement de ces personnes, modèles pour nous, nous devinons des événements qui les conduisent à ratifier tous les jours le OUI qu’ils ont donné jadis.

Rappelons-nous donc des événements comme la Visitation et l’épisode du jeune Montagne : il s’agit d’événements qui ont marqué la direction de ces deux vocations. Et cela se passe, pour que nous puissions, en pensant à ces deux événements, recevoir la lumière qui va éclairer le processus de notre Fiat généreux, comme nous le voyons dans le deuxième chapitre du livre "l'Eau du Rocher".

Alors, et comme conséquence, nous ne sommes pas seuls pendant notre cheminement spirituel. Marie et Champagnat ne répondent pas à ces appels par une prière contemplative ou par un travail entrepris tout seul ; non, ils répondent avec d’autres gens.

Champagnat le fait avec le Frère François et avec les premiers frères en construisant sur le rocher la maison de l’Hermitage et l'Institut dans son ensemble. Marie le fait avec ses familiers plus proches : Elisabeth, Joseph et plus tard le groupe des apôtres. En réalité, elle deviendra le pilier de ce groupe d'hommes qui ont commencé l'évangélisation du monde.

Par conséquent, nous percevons aussi l'invitation à partager notre réponse, notre travail et notre vie avec nos frères et sœurs, avec nos laïcs et avec tous ceux qui veulent vivre la Spiritualité mariste. Dans cette Spiritualité, l’Eucharistie (cf. nº 23, 86 et 104) et la pratique des petites vertus (cf. nº 99) sont des points majeurs dans nos vies.

Noviciat Interprovincial “La Valla”Medellín – Colombie, le 27 avril 2008

Frère José Manuel Gómez et les novices Antonio AlvaradoYan ArevaloSebastián HereraRene MontesHugo Tapia

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18. Cours de spiritualité mariste animé par le Fr. Teófilo Minga

POSTULAT MARISTE NOTRE-DAME DE L`HERMITAGE

WEB PAGE 03 / 06 / 2008À travers l'étude de L'Eau du Rocher que nous avons faite avec Frère Teófilo, nous avons senti et nous nous sommes aperçus combien peuvent être grandes les exigences de ce document pour l’ensemble du monde mariste. En fait L’Eau du Rocher est sans aucun doute une source solide de spiritualité qui nous invite constamment à boire de ses eaux au fur et à mesure que nous avançons au long de notre pèlerinage mariste.

Nous avons expérimenté un vrai bonheur en voyant le grand enthousiasme des « leçons » que le Frère Teófilo nous a données. Ses mots irradiaient très spontanément l’être mariste ; à travers son travail il nous a transmis l'essence de la spiritualité mariste à nous qui avons choisi la vie religieuse pour nous donner aux autres à cause de l’amour de Jésus Christ qui a saisi nos cœurs pour vivre et mettre en pratique son Évangile.

Nous nous sommes sentis appelés à grandir en tant que personnes et surtout comme candidats à la vie mariste, en relevant dès maintenant les défis que nous devons affronter parce que nous voulons suivre Jésus Christ, comme le document le montre dans l'article nº 149. Ce numéro parle d'aller à des endroits où d’autres ne veulent pas aller, d’avoir le courage de nous déplacer aux endroits situés « en marge » pour offrir une présence et un service fidèles aux exclus et aux abandonnés de notre société. Nous éprouvons ici la dimension missionnaire de notre spiritualité qui, à présent, est ravivée clairement à travers le projet missionnaire AD GENTES (cfr nº. 150) dont le Frère Teófilo a parlé avec tant d'enthousiasme. Très rapidement il nous a informé aussi du « Projet l'Hermitage », fondamental pour le développement de notre spiritualité dans l’avenir.

Nous avons ressenti aussi comme un défi l'article nº 42 qui nous invite à devenir des témoins de Dieu dans le monde. Nous sommes donc invités à laisser de côté les valeurs mondaines et à avancer très rapidement et avec détermination à la suite de Jésus Christ, même si cela nous exige de vivre à « contrecourant », c’est-à-dire, en direction contraire aux tendances « non-évangéliques » du monde. C’est la façon de vivre notre spiritualité ; en la vivant nous faisons route pour que d’autres se sentent attirés et appelés à la vivre. Ceci est le cheminement qui nous fait devenir « eau vive » et permet à d’autres, à leur tour, de devenir aussi « eau vive » pour tous ceux qui ont soif

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de spiritualité et, en particulier, de spiritualité Mariste.

Finalement, Marie, notre Bonne Mère, nous apprend comment être des modèles d'écoute, comment vivre l'amour envers les pauvres et comment être ouverts au message de Dieu. Sa façon de vivre et de mettre en pratique la Parole de Dieu nous pousse à ne pas en rester seulement à ce que nous disons ou pensons; mais au contraire, elle nous invite à vivre dans une attitude de « visitation » constante. Cette idée est présente d’une façon très claire aux numéros 75, 131, 134 et 151, parmi tant d'autres qui se rapportent à Marie.

Manizales, Colombie Les postulants Cristhian Bedoya Daniel Francisco Oviedo Camilo Castro

19. L’Eau du Rocher - Noviciat de MedellínNOUS CHEMINONS DANS LA FOI, COMME

FRÈRES ET SŒURS

WEB PAGE 10 / 06 / 2008En lisant quelques paragraphes du deuxième et troisième chapitre du document "l’Eau du Rocher" nous voulons relever quelques idées ; d’après nous elles sont importantes lorsque nous étudions le document. Cela faisant nous essayons d'affermir notre Spiritualité en devenant plus conscients de toute la richesse héritée de Marcellin et des premiers frères.

Deuxième chapitre

Nous trouvons dans ce chapitre une invitation très forte à développer une attitude d’ouverture qui nous permet d'être attentifs à l'Esprit de Dieu qui nous inspire ; cette attitude, Marie l’a vécue lorsqu’elle accueillait et méditait, dans son cœur les enseignements de Jésus. Nous nous sentons aussi appelés à soutenir notre mission dans nos moments de prière afin que nous puissions harmoniser notre vie de prière et d’apostolat ; par conséquent notre mission nous engagera de plus en plus avec tout le monde avec qui nous travaillons. Nous nous laissons façonner par l’Esprit : la lecture attentive des événements est la source qui nous inspire le chemin à suivre. Dans ce cheminement Marcellin a découvert très rapidement ce que Dieu voulait de lui par la rencontre avec Jean Baptiste Montagne.

Dans notre histoire mariste les disciples de Champagnat se sont servis de plusieurs moyens pour nourrir leur vie spirituelle. Ainsi ils

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ont été capables de grandir et de vivre en sainteté. Aujourd'hui quelques pratiques essentielles existent pour cultiver notre vie de foi comme maristes. Le document nous en offre quelques-unes (cf. L’Eau du Rocher 80-87) :

Lectio Divina ou méditation de la Parole de Dieu ; la Parole de Dieu nous invite à relire notre histoire personnelle comme une histoire de salut. La prière personnelle et communautaire par laquelle nous mettons toute notre existence dans les mains du Seigneur et nous partageons avec les autres notre mission, nos rêves et nos espoirs. La révision de la journée par laquelle nous découvrons la présence de Dieu dans notre cheminement de foi. La foi partagée : en elle nous nous enrichissons et nous nous aidons mutuellement. L’accompagnement pour discerner la présence de Dieu dans notre vie journalière et comme conséquence, renforcer notre développement humain et spirituel. La célébration de l’Eucharistie et la réconciliation comme des éléments spirituels qui nous permettent de découvrir Jésus présent dans notre milieu ; ils nous donnent aussi le courage pour la mission : "accueillis, bénis, rompus et partagés."

La réflexion suivante, nous la comprenons à la lumière de cette phrase : Nous "remercions le Seigneur qui nous a bénis". Il faut savoir que Dieu travaille en nous. Dans les moments de solitude nous cultivons notre vie intérieure pour lire notre histoire avec des yeux différents. Finalement nous nous sentons appelés à être au service de nos frères en nous identifiant avec le Christ.

Troisième chapitre

Dans la partie que nous avons étudiée nous avons découvert l'importance de Marie comme modèle et inspiratrice de nos rapports fraternels. Nous nous laissons captiver par sa sensibilité et par son attention aux gens, surtout à ceux qui se trouvent dans le besoin. Si nous développons ses attitudes, alors elle nous aidera à être des témoins qui rendront plus fort la foi de nos frères et de nos sœurs. Avec Marie et en Marie, nous découvrons une nouvelle façon d'être Église, avec un cœur de mère bien ouvert au pardon, capable d’accueillir, d'apprécier, d'écouter et de dialoguer.

D’autre part, nous avons remarqué aussi que vivre en communauté n'est pas facile : il y a des fragilités, des limites et des différences. Alors, il est nécessaire de cultiver un processus continu de réconciliation pour soutenir la vie fraternelle, en faisant du Christ le centre de la communauté. La foi partagée se présente alors comme un chemin pour dépasser les difficultés et faire de nos communautés des écoles de foi. En un mot, vivre en profondeur les moments de notre vie journalière, rendra nos prières et nos célébrations liturgiques bien plus significatives. Nous savons que les mots frère et sœur expriment le style et le caractère mariste d’être en rapport avec les gens. En ce sens, la fraternité mariste devient un signe de

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confiance et d’espérance pour les autres.

D’autre part, nous voyons, que le document lance un appel urgent au besoin de créer des structures interculturelles, afin que nous soyons capables de vivre d’une façon constructive la grande richesse que nous avons. Ainsi nous célébrons en même temps la présence de Dieu que nous découvrons et dans la nature et dans la création entière.

Dans la dernière idée, nous trouvons une grande dimension écologique qui nous invite à nous sentir une partie d'un monde qui va au-delà nos frontières ; en même temps, elle nous inspire à aimer notre planète et à maintenir un équilibre dans la nature, créant de la sorte une atmosphère d'acceptation, de respect mutuel, de justice et de participation.

Finalement, nous sommes aussi invités à être ouverts à la formation de communautés porteuses de vie, en prenant en considération les mots de Jésus, repris par notre fondateur dans son testament spirituel : "Aimez-vous les uns les autres."

Nicolás Arteaga José Miguel Caballero Javier Cedeño Marino Muñoz Marco Antonio Vargas

Noviciat de Medellín, le 27 avril 2008

20. 60 ans de présence des Frères Maristes au Portugal

ÉCHOS D'UNE MESSE TÉLÉVISÉE

WEB PAGE 24 / 06 / 2008Il est très facile d'écrire un article pour le site WEB surtout quand il nous arrive déjà totalement fini. C’est le cas de ce témoignage après la messe télévisée du 8 juin, à Lisbonne. La province de Compostela célébrait 60 ans de présence des Frères Maristes au Portugal, au cours de l’Année de la Spiritualité Mariste.

« Je viens d’assister à la merveilleuse messe transmise par la chaîne de télévision portugaise TVI. La messe a été une authentique catéchèse pour moi et je me sens de plus en plus proche des Maristes, de leur pédagogie, de leur façon d’éduquer. Les chants de la messe étaient très jolis ; ils ont été exécutés presque à la perfection par les chorales des Collèges Maristes de Lisbonne et de Carcavelos.

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Je ne connaissais pas grand-chose des Maristes jusqu'au moment où une enseignante qui venait du collège Mariste situé près de ma ville est entrée dans mon école. Malheureusement ce collège a été fermé. Mais depuis lors, je cherche dans le site WEB quelques informations sur la Congrégation. C’est ainsi que j’ai pu être au courant à propos de cette messe. D'un autre côté ma collègue me parlait de Frères qui l'ont marquée et qui sont déjà partis pour le ciel : les Frères Santos, Paulo et Diamantino José entre autres. Avec l’information qui me parvient de ma collègue, qui se présente elle-même comme « mariste », et les informations d’Internet, je commence à me sentir, moi aussi, « mariste » parce que je vois que je n'aurais pas de difficulté à accepter et même à vivre beaucoup de leurs convictions pédagogiques. Je travaille à l’école maternelle et j’ai une vraie passion pour les enfants. J’aurais peut-être une plus grande difficulté à vivre certaines de leurs convictions religieuses car je ne suis pas une chrétienne très pratiquante, bien que j’aie mes dévotions.

Après avoir vu la messe télévisée et le programme qui l’a suivie, je suis convaincue que j’aimerais travailler dans un collège mariste. Quel dommage que celui qui se trouvait près de ma ville ait été fermé !. En regardant cette belle messe et ce beau reportage sur l'œuvre des Maristes au Portugal j’ai senti beaucoup d'admiration pour le travail qu’ils mènent à bien avec tous leurs collaborateurs, que ce soit dans l'enseignement « formel » ou dans d’autres activités à caractère plus solidaire ou informel. L'enseignement « formel » a été suffisamment démontré par les références à l'Externato Marista de Lisbonne. Au fait, j’ai beaucoup admiré le grand éventail d'activités, toutes au service de l'éducation de la jeunesse. Je suis resté avec l'impression que les élèves sont fiers d’être « maristes » ; je suis convaincue qu’ils mettront en pratique les principes que la formation mariste leur a inculqués.

La messe et le programme qui a suivi m’ont donné une plus forte envie de continuer à m'informer sur les Maristes, leur activité et leur apostolat. Et à travers ma collègue « mariste » je vais essayer de connaître quelques frères pour que je puisse savoir plus directement et plus profondément ce qu’ils font aujourd'hui non seulement au Portugal, mais partout dans le monde. Je ne doute pas qu’ils font un travail exceptionnel d'éducation. Et par l'éducation des enfants je me sens très proche du monde des Maristes. Il a valu la peine de donner ce reportage mariste pour le Portugal tout entier. Félicitations aux organisateurs et continuez à nous donner d’autres cadeaux de ce calibre-là. De ma part je leur dis un grand merci. J’ai passé deux heures devant la télévision, mais je n’étais pas fatiguée du tout. J’ai vécu quelque chose qui m’a profondément touchée».

Mónica,Ponte de Lima, le 11 juin 2008

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21. Réflexions des Scolastiques de 1e année – Bogota

ANNÉE DE LA SPIRITUALITÉ MARISTEL'EAU DU ROCHER

WEB PAGE 08 / 07 / 2008Dans la rencontre que nous avons eue avec le frère Teófilo Minga, celui-ci nous a présenté les idées-force de l’Année de la Spiritualité mariste, se basant toujours sur le document L’Eau du Rocher. Le but était de susciter des questionnements à propos de notre spiritualité qui est vécue dans le monde mariste. Frères et laïcs s’engagent avec la même intensité et vivent un sentiment de communion avec l’Institut, spécialement au cours de cette année. Ces douze mois devraient être, à juste titre, pour toute la famille mariste un lieu de rencontre au niveau de la communion et de la spiritualité.

Frère Teófilo a insisté aussi sur le fait que notre spiritualité est valable pour les jeunes et les enfants à qui nous sommes envoyés : une spiritualité à vivre dans chacun des lieux où nous exerçons notre apostolat, dans nos communautés ; il nous faut incarner les paroles de Jésus aux disciples d’Emmaüs : « Notre cœur ne brûlait-il pas en nous tandis qu'il nous parlait en chemin et nous ouvrait les Écritures ? » (Lc 24,32).

Frère Teófilo a insisté avec force sur la “valeur pédagogique” des symboles ; il nous a dit combien les cinq symboles de L’Eau du Rocher – Source de vie - enrichissent la prière et les retraites de nombreuses communautés dans les différentes Provinces. Cela nous a surpris ; c’était la première fois que quelqu’un nous en parlait. Ces symboles nous permettent d’approfondir notre spiritualité car ils prennent appui sur l’Évangile et expriment ce que Jésus veut de nous. Le roc, invitation à être fermes et solides dans l’amour du Seigneur. L’eau, symbole de vie qui étanche la soif de ceux qui en ont besoin. Le chemin, une invitation à être comme Jésus, qui est devenu vérité, vie et chemin. La table, qui nous rappelle non seulement le don de l’Eucharistie, mais nos origines à La Valla. Le feu, force apostolique si visible à la Pentecôte, qui marque les débuts de l’Église ; force qui a embrasé le cœur de tant d’apôtres dans l’Histoire de l’Église, dont Champagnat. À ces cinq symboles, maristes et bibliques à la fois, nous pourrions ajouter la statue de Marcellin qui porte un enfant sur ses épaules (dernière partie du document) : une invitation à regarder au-delà de nos « petits » horizons pour porter notre spiritualité en dehors des frontières maristes, dans l’Église et dans le monde. L’enfant nous invite à regarder plus loin, à découvrir de nouveaux horizons pour les générations futures.

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Et enfin, frère Teófilo nous a fait part d’un projet : il s’agirait d’organiser des exercices spirituels ayant un caractère propre, basés sur L’Eau du Rocher, comme soutien des méditations et des prières qui accompagnent normalement les exercices de 30 jours. Ce seraient des exercices « marcelliniens », à l’instar des exercices « ignaciens » ! La dernière partie du document nous invite à rêver : il est bon que les frères rêvent de la sorte. Frère Teófilo nous rend attentifs au fait qu’une telle initiative ne saurait être le fruit du travail d’une seule personne ; il faudrait de nombreuses « têtes » bien formées à la spiritualité « marcellinienne ». Les exercices auraient comme référence l’expérience spirituelle christologique, mariale, communautaire et apostolique de saint Marcellin et des premiers frères, empreinte de compassion. Voici quelques suggestions. Première semaine : la compassion ; deuxième semaine : les trois premières places – de manière plus théologique, les mystères de l’Incarnation et de la Rédemption- ; troisième semaine : Marie, femme de l’Esprit et de l’Incarnation qui vit déjà la plénitude de la Rédemption ; quatrième semaine : notre mission, dimension apostolique de notre spiritualité qui actualise la Pentecôte dans l’Église. Et frère Teófilo de nous citer un poète portugais : « le rêve commande à la vie… »

Un grand merci à frère Teófilo pour ses causeries et son abord simple et proche de chacun.

Frères Álvaro Fredy Jacanamijoy, Vladimir Orlando Viveros, Jorge Mauricio Chamorro, Héctor Xavier Colala

22. La Retraite des Professeurs du Collège Notre Dame de Kidapawan

PRÉSENTATION DU LIVRE L’EAU DU ROCHER

WEB PAGE 20 /07 /2008Je remercie le Fr. Teófilo, FMS, et le Père Edgar Javier, SVD, de leurs présentations significatives pendant la retraite. Les deux conférenciers ont été excellents dans leurs sujets respectifs.

Je me suis rendue compte que nous vivons dans la postmodernité et que notre temps est un temps de changement de paradigmes, même en ce qui concerne l'éducation des jeunes. Il est sûrement un privilège d'enseigner aujourd'hui les enfants: ils sont un don de Dieu. Nous sommes appelés et poussés à avancer et à marcher presque jusqu'à l'infini. Les défis qui se présentent aujourd'hui sont nombreux:

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il y a une variété de cultures et une dégradation des valeurs morales.

Cette retraite m'a aidé à regarder plus loin, à être une femme à l’esprit ouvert, toujours davantage et à devenir aujourd’hui meilleure de ce que j’étais hier. Dans notre apostolat mariste, soyons attentifs à tous et surtout aux plus défavorisés. Je remercie le P. Edgar de sa manière syncrétique et illuminatrice avec laquelle il nous a présentés tant de philosophies et de visions du monde de l’éducation. Nous avons appris, de fait, beaucoup de choses d'une manière significative, inspiratrice et même avec humeur.

Que nous soyons, avec espoir et optimisme par rapport à la diversité culturelle qui existe, capables de partager la connaissance, les valeurs et les capacités avec les jeunes qui fréquentent les écoles, les maisons et les communautés maristes. En prenant en ligne de compte aussi le rôle de la culture et des religions dans notre monde.

L'intervention brillante et enthousiaste du Fr. Teófilo nous dit que la Spiritualité Mariste est là pour être vécue et enseignée en nous inspirant des attitudes de compassion de saint Marcellin. Donnons, alors, du sens à nos vies. N’ayons pas peur d’être « marcelliniens » aujourd’hui. Que Dieu, le P. Champagnat et Marie, notre Mère, inspirent et éclairent nos vies. Inspirés par le « OUI » de Marie, disons aussi notre « OUI » à Dieu. Alors, notre vie sera tout autre.

La vie est réellement mystérieuse. Elle a des hauts et des bas. Mais cela n’est pas une raison pour arrêter notre travail apostolique. Au contraire, cela peut inspirer encore plus notre mission. Que la volonté du Seigneur nous encourage. Il peut intervenir de façon inattendue dans nos vies: elles auront ainsi davantage de signification et de profondeur. Que la prière soit notre force au fur et à mesure que nous parcourons notre chemin.

Oui, nous pouvons avancer… Vous et moi, nous pouvons manifester dans nos vies les grandes intuitions de saint Marcellin Champagnat et de Jésus, le bon pasteur. Comment ne nous efforcerions-nous pas ? Nous tous, nous avons des dons inappréciables pour les mettre au service des autres. Ils peuvent être des instruments de bonheur et d’amitié, même quand ils sont vécus dans le silence et dans l'humilité. Ils peuvent aussi approfondir notre expérience de communion avec Dieu. Comme Jésus Christ, nous sommes appelés à être des sources d’eau vive pour les autres, en mettant en pratique les caractéristiques de notre Spiritualité Mariste, aujourd'hui et à l’avenir. Ils peuvent être un « paradigme de changement » dans notre vie.

« Dieu Tout-puissant, donne-nous la grâce d’être des maristes et de réaliser la mission que tu nous confies, en nous encourageant à être de véritables témoins de ta Parole. Nous confions à ta Providence notre présent et notre futur. Que nous soyons solidaires et pleins de

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bonté envers tous ceux qui vivent à nos côtés. Que notre école NDKC et le monde où nous vivons soient un lieu de joie, d’espérance et de foi. Que nous fassions connaître et aimer Jésus Christ, comme la mission mariste nous le demande en ces temps de postmodernité. Que ton Esprit Saint nous conduise. Bénis-nous, Seigneur, toujours. Amen ».

Compagnons maristes, allons de l’avant avec courage. Partageons ce que nous avons; nous sommes un « cadeau » pour les autres. Rappelons ce que nous entendions à la fin de la retraite : « Connais-toi toi-même. Aime-toi toi-même. Sois toi-même. Ce que tu fais, fais-le le mieux possible. Partage le meilleur de toi-même ».

Bonne chance, et que Dieu nous fasse marcher rapidement tout au long de notre cheminement spirituel. Merci.

______________Yvy B. Yecyec, NDKC, Kidapawan, Philippines, le 29 juin 2008

23. Secteur ad Gentes - Retraite et AssembléeAD GENTES

WEB PAGE 30 / 07 / 2008Au début du mois de juillet nous avons eu une première retraite et la première assemblée dans l’histoire du Secteur ad Gentes d’Asie. Le lieu choisi fut la maison d’accueil dirigée par les Sœurs du Sacré Cœur à Hua Hin, dans le golfe de Thaïlande, au sud de Bangkok. La retraite s’est basée sur le document de la spiritualité L’Eau du Rocher et a été animée par le Frère Teofilo Minga, un homme très lié à la mission ad gentes.

Tandis que le Fr. Teofilo nous guidait à travers les diverses parties du document, nous pouvions admirer la profondeur de la spiritualité mariste et en même temps nous réfléchissions sur les possibilités de communiquer cette richesse dans nos champs de mission. Nous nous sommes partagés par communautés et individuellement la préparation des eucharisties et des prières. Cela nous a donné l’occasion de nous ouvrir aux diverses langues et cultures qui en ces moments font partie de nos vies. Teofilo nous a aidé à comprendre la valeur et le sens des cinq symboles présents dans le document : le rocher, l’eau, le chemin, la table et le feu.

Une chose nous a assombris ce fut le fait que trois Frères n’ont pu venir à la retraite en Thaïlande ; ils ont eu des problèmes pour l’obtention du visa. Nous les avons gardés tout le temps dans nos pensées et nos prières.

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Après la retraite nous avons eu l’assemblée du secteur : temps propice pour aborder les problèmes communs et perfectionner l’ébauche des statuts et des stratégies à suivre. Il serait normal de penser qu’avec un groupe d’origines si différentes, avec des Frères plongés dans des cultures diverses, il y aurait eu de la difficulté pour arriver à un accord sur les lignes directrices pour le futur. Tous ont parlé avec passion de leurs respectives réalités, et avec cette même passion ils ont écouté les réalités des autres, si bien que les statuts et les stratégies ont atteint un point final. Il reste seulement que le Frère Michael et les conseillers donnent, par la suite, une dernière touche au style du texte.

Pendant l’assemblée nous avons eu la chance de compter sur la présence du Frère Luis Sobrado, du Frère Michael Flannigan et de l’équipe d’orientation de Davao, c’est-à-dire, des Frères Tim Lee, Alfredo Herrera et Roy Deita. Ce fut une joie pour tous de pouvoir nous revoir.

Nous voulons dire notre gratitude aux Frères Michael de Waas et au Frère Jude Pieterse d’avoir organisé cette rencontre. Nous avons prié particulièrement pour Michael pour que Dieu le bénisse dans cette tâche difficile de diriger les Frères du Secteur, tâche qu’il remplit avec beaucoup de patience et de dévouement.

24. Maristes des PhilippinesANNÉE DE SPIRITUALITÉ

WEB PAGE 05 / 08 / 2008Les 17 actions qui ont eu lieu dans le secteur mariste des Philippines ont atteint, en effet, beaucoup de gens: 950 professeurs et personnel et 920 étudiants. J'espère que cette "quantité" va de pair avec une "qualité" de réception du message offert et partagé. Le travail fait en groupe, les commentaires respectifs et les questions soulevées dans les discussions me permettent de croire que la qualité chez les participants n’a pas fait défaut.

J'ai été surpris par une question: "Comme pouvez-vous, Fr. Teófilo, nous présenter l'eau comme un symbole de vie quand ce que nous voyons autour de nous nous dit plutôt qu’elle est un symbole de destruction et de mort? "

Nous devons connaître le contexte de cette question pour la comprendre dans son intégralité. À ce moment-là (la dernière semaine de juin) les Philippines avaient été frappées par trois éléments, tous en rapport avec l’eau. Ils ont tous causé une destruction inimaginable: 1) des pluies intenses; 2) l'ouragan "Frank"; 3) le naufrage du bateau La Princesse d'Étoiles avec 800 personnes

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dont on a réussi à sauver tout simplement 57, jusqu'à aujourd'hui.

Quel sens pouvait avoir alors prêcher que, dans la Spiritualité mariste, l’eau est un symbole de vie? Je ne me dérobe pas à la question. Je suis parfaitement conscient que l'eau peut être aussi symbole de destruction et de mort. L'expérience philippine récente me le démontre manifestement.

La réponse à la question doit être trouvée dans le sens connotatif des symboles ou même dans leur ambiguïté. Les symboles peuvent avoir plusieurs sens. Quelquefois le sens peut être même de signe contraire. La Bible, dans quelques textes, présente l’eau comme un symbole de destruction et de mort. Je ne pense pas d’emblée forcément au Déluge Universel. Je renvoie mon interlocuteur au beau texte de Paul, dans Romains, 6. C'est une catéchèse sur le baptême. Le texte ne mentionne pas l'eau directement, mais il est clair que nous mourons avec le Christ pour ressusciter avec lui. L’immersion dans l'eau, comme le texte de Paul le suggère, constitue encore aujourd'hui, dans quelques Églises, le rite même du baptême. Le symbolisme est évident: on meurt avec le Christ, pour vivre avec lui. Mourir avec le Christ et ressusciter avec lui, cela signifie la mort au péché dans notre vie. Nous sommes en présence d'une "bonne" destruction, d'une "bonne" mort : la destruction et la mort au péché.

Incidemment, il y avait dans l'Assemblée quelques religieuses et quelques femmes musulmanes. J’ai fait alors référence à un symbole que tout le monde pouvait voir, et dont la signification était totalement différente, voire même opposée : le VOILE. Lorsque j’enseignais Théologie de la vie Religieuse dans notre Centre de Nairobi, j'ai appris que le VOILE de la religieuse RÉVÈLE son appartenance et sa consécration à Dieu. Dans le même Centre, j'ai aussi enseigné Étude Comparative des Religions, et j'ai appris que le VOILE des femmes musulmanes CACHE le visage pour éviter aux hommes des tentations inutiles. C'était l’enseignement du prophète Mahomet qui avait 9 femmes et qui a permis à ses disciples d'en avoir 4 seulement. Le VOILE: un symbole avec deux significations opposées: RÉVÉLER et CACHER.

En revenant à l'eau, j'admettais son pouvoir destructeur et meurtrier. Dans ces circonstances, j'acceptais une réponse que Mère Teresa donnait à une question semblable : je ne sais pas grand-chose sur les causes de beaucoup de désastres naturels qui détruisent l'humanité, même si quelques-uns peuvent être expliqués scientifiquement. Cependant, l'homme peut faire très peu contre eux. Ce que je sais, c’est que je peux toujours confier toutes leurs victimes à la miséricorde divine.

Mais il y a des catastrophes « non naturelles » ; elles sont le fruit de la "stupidité humaine". L'exemple du bateau coulant dans les eaux ces jours-ci était très clair : l'homme pouvait faire très peu contre les

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pluies incessantes et l'ouragan "Frank". Cependant comment peut-on autoriser un bateau à quitter le port quand il n'a pas les conditions minimum de sécurité, quand il est surchargé et quand il navigue dans des conditions atmosphériques qui invitent plutôt à rester ancré dans le port? Seulement l'avidité, la volonté de s’enrichir à tout prix, même si l’on met en danger la vie des gens peut expliquer tout cela. Oui, ces catastrophes doivent être condamnées fortement et, avec un peu de bon sens, elles pourraient être évitées. Dans ce cas, l'eau était un symbole de destruction et de mort; mais finalement, c'était la "stupidité humaine", l'avidité illimitée des entrepreneurs qui a été la vraie cause de la perte des vies humaines et de tant de souffrance.

Alors qu’on était conscient de toutes les possibilités d’interprétation des symboles, j'ai continué à dire que, dans notre live L’EAU DU ROCHER, l’eau ne pouvait être que de l’eau vive. Elle se réfère finalement au Christ, l’"eau vive" (cf. Jn 4, 10-11) capable de faire de nous aussi des "sources d'eau vive" pour les autres (cf. Jn 4, 14; AdR, 14). Mon interlocuteur avait compris.

__________________Fr. Teófilo MingaBangkok, le 3 juillet 2008

25. Une lecture rapide de L’Eau du Rocher - Manille

ANNÉE DE LA SPIRITUALITÉ

WEB PAGE 08 / 08 / 2008Le 16 juin 2008, dans le cadre des célébrations des 60 ans de la Province, nous avons eu, dans le Collège mariste de Manille, une première séance sur le livre L’Eau du Rocher. Le lendemain il y en a eu deux autres avec les grands élèves.Une des séances a été organisée pour les 160 enseignants de l’école. Comme il n’était pas facile de tenir en éveil leur attention durant trop longtemps, nous avons choisi finalement un travail par groupes. Après une brève introduction portant sur l’histoire du document, j’ai insisté sur le souhait de la Commission : le document doit servir à enrichir la prière, motiver la réflexion et inspirer l’action. Ce que nous étions en train de vivre dans l’établissement et ce que durant 12 jours vivraient les frères et les laïcs aux Philippines, répondait au désir de la Commission. La séance a débuté par une prière basée sur le document. Les activités réalisées durant les deux heures et demie de travail – spécialement dans les groupes – ont été un moment de réflexion. Les 17 interventions programmées pour le Secteur dans les différentes œuvres maristes étaient aussi un clair exemple d’action et d’initiatives inspirées de L’Eau du Rocher.

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Les enseignants ont été divisés en 15 groupes de 11 personnes. Chacun des groupes devait lire 10 numéros. Ainsi, en une demi-heure le livre était lu. Trois choses avaient été demandées à chaque groupe : 1) relever les idées importantes en prenant note des intuitions théologiques et religieuses ; 2) les impressions recueillies devraient préparer le terrain en vue de rédiger un article pour le site Web ; 3) lors du partage, il fallait se limiter à une seule idée fondamentale, importante pour la Spiritualité mariste. Voilà le résultat :

Groupe 1 (n° 1-10) : La spiritualité mariste est une spiritualité de passion pour Dieu et de compassion pour les autres. (AdR, 1)

Groupe 2 (nº11-18) : En buvant aux fleuves d’eau vive, nous devenons à notre tour de l’eau vive pour les autres. (AdR, 14)

Groupe 3 (nº 19-29) : Les trois places sont indispensables pour vivre la spiritualité mariste (AdR, 20). L’Eucharistie, source et sommet de la vie chrétienne, nous conduit au centre de la spiritualité mariste. (AdR, 23)

Groupe 4 (nº 30-43) : L’esprit de famille, caractéristique importante de la spiritualité mariste (AdR, 30-32), ne saurait se passer aujourd’hui de la présence féminine qui enrichit nos relations mutuelles et nous aide à mieux définir notre apostolat (AdR, 31) (N.B. 90% de l’Assemblée étaient des femmes).

Groupe 5 (nº 44-52) : Marie, aide-nous à répondre aux questions existentielles que nous nous posons (AdR, 48). Comme elle, nous sommes appelés à vivre dans la foi et la confiance l’irruption de Dieu dans nos vies. (AdR, 51)

Groupe 6 (nº 53-64) : Comme Marcellin, nous rencontrons Dieu dans toutes les situations. Le monde doit être pour nous un lieu de rencontre de Dieu, de mission et de sanctification. (AdR, 64)

Groupe 7 (nº 65-70) : Une spiritualité de contemplation et d’action. Lorsque nos vies sont centrées sur Dieu, nous sommes remplis de compassion et nous nous sentons poussés au service des démunis. (AdR, 70)

Groupe 8 (nº 71-79) : Notre prière, tant personnelle que communautaire, est apostolique ; elle recueille les peines et les joies, les angoisses et les espérances de ceux que Dieu met sur notre chemin. (AdR, 77)

Groupe 9 (nº 80-90) : L’eucharistie est au centre de nos vies. Vivre de manière eucharistique, c’est se savoir réunis et bénis de Dieu, rompus et partagés pour les autres. (AdR, 86)

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Groupe 10 (91-102) : La table du Seigneur est un symbole central de communion et de don de soi, de la même manière que la table de La Valla est un puissant symbole de famille et de service pour la communauté fondée par Marcellin (AdR, 90-91). Cette communauté, c’est nous !

Groupe 11 (103-113) : L’expérience de donner et de recevoir nous met au défi de combattre notre tendance à l’individualisme (AdR, 108), et nous fait comprendre que nous ne pouvons pas nous développer en plénitude sans nous engager vis-à-vis des autres. (AdR, 109)

Groupe 12 (114-123) : Les termes frère et sœur expriment la grande richesse de la manière mariste d’entrer en relation. Les relations entre frères et sœurs sont l’expression de liens qui rassurent les autres et suscitent en eux la confiance et l’espérance. (AdR, 119)

Groupe 13 (124-134) : Marie nous dit que la contemplation autant que l’action sont des éléments indispensables de la spiritualité mariste. (AdR, 131)

Groupe 14 (135-143) : Nous voulons être un rappel visible et constant de la présence aimante et compatissante de Dieu au milieu de son peuple, signes vivants de la tendresse du Père. Avec Dieu, nous apprenons notre manière d’être comme Lui : berger, ami, compagnon fidèle. (AdR, 137)

Groupe 15 (144-152) : Lorsque notre mission est finie, nous partons vers d’autres lieux où notre présence est nécessaire. C’est cette dimension de notre spiritualité qui a inspiré des milliers de Maristes à donner une réponse généreuse à l’appel à la mission Ad Gentes (AdR, 149-150)._____________________Manille, le 29 de juin 2008

26. Comment vivre la spiritualité mariste L’EAU DU ROCHER

WEB PAGE 13 / 08 / 2008La spiritualité mariste a son origine en Champagnat et dans la première communauté de frères qui tenaient à proclamer la vie du Christ dans le monde. Ils formaient un petit groupe qui vivait d’une façon très humble et très simple (Cf. n°33). Leur mission était de faire connaître et aimer Jésus Christ, en prenant Marie comme modèle pour aller à Jésus. Une expression définirait le sentiment fondamental de cette communauté :« passion pour Dieu et compassion pour les

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personnes » (cf. nº 1). Cette façon de vivre l'Évangile s’est propagée un peu partout dans le monde comme un feu inextinguible, jusqu’à nos jours, en enrichissant ainsi notre spiritualité mariste.

À travers cette spiritualité, nos ancêtres nous ont légué des aspects fondamentaux, intimement liés à notre apostolat. Par conséquent, ils nous aident à proclamer la Bonne Nouvelle du Royaume à toute l'humanité. Frère Teófilo, dans le petit cours qu’il nous a donné lors de son passage en Colombie, les 21, 22 et 23 avril, en a souligné deux avec une force spéciale. Ce sont les suivants :

1. La prière comme chemin pour accueillir en nous la force du Saint-Esprit afin que nous puissions accomplir notre mission. En réalité nous avons trouvé un rapport important entre prière et mission ou, comme on dit souvent, entre contemplation et action. Ces deux aspects ne sont pas identiques, ils ne peuvent pas être confondus, mais il existe un rapport très profond entre eux, ce que Frère Teófilo appelle "un rapport d’équilibre". Comme exemple, il se reporte au nº 131 de L’Eau du Rocher qui nous présente Marie comme la femme ayant accompli d’une façon parfaite cet équilibre. Ceci apparaît clairement lorsque nous considérons dans leur ensemble les récits évangéliques et les réalités qu'ils montrent : l'Annonciation (contemplation) et de la Visitation (action).

2. L’Eucharistie comme un lieu privilégié pour entrer en communion avec le Christ et avec son Corps, c'est-à-dire, l'Église. Il n’est donc pas surprenant que le nº 23 de L’Eau du Rocher présente l’Eucharistie « comme source et sommet de la vie chrétienne », comme le sacrement par excellence qui « nous mène au cœur de la spiritualité mariste ». Le n° 104 répète la même idée tout en soulignant, peut-être d’une façon plus forte, la dimension communautaire de notre vie, comme fruit de notre expérience vécue de l'Eucharistie. De la même manière il n’est pas surprenant non plus que ce numéro se réfère à la personne humaine avec quatre adjectifs qui appartiennent en plein au monde eucharistique : «nous nous trouvons, jour après jour, accueillis, bénis, rompus et partagés » (cf. aussi n° 86). Et sans aucune difficulté, nous sentons encore une fois l’Eucharistie comme la force et le soutien de notre propre don aux gens, à l'exemple du Christ.

Marie nous montre le droit chemin, comme l’a fait d’ailleurs notre communauté fondatrice. Famille mariste d'aujourd'hui, nous devons faire comme elle autrefois : être disposés à proclamer avec joie la Bonne Nouvelle de l'Évangile. Par conséquent, à l'exemple de Marie nous devons, en tout premier lieu, ouvrir nos cœurs pour écouter cette Bonne Nouvelle. Ensuite nous sommes appelés à intérioriser cette Parole dans nos vies afin que nous puissions produire des fruits abondants dans notre vie apostolique. En réalité, Marie est présente dans nos vies et elle nous invite sans cesse à suivre Jésus (Cf. n° 131-134).

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La communauté mariste, formé par des frères et des laïcs, a reçu une spiritualité qui peut être vécue dans une grande variété de formes. Cependant, pour que nous puissions la partager avec le monde d'aujourd'hui et la proclamer par notre parole et notre témoignage, elle doit être toujours très vivante et enthousiaste. De cette manière elle deviendra une grande rivière d'eau vive ayant en elle-même la force du Saint-Esprit (Cf. n° 43). Et le n° 97 complète ce qui vient d’être dit en écrivant : « Une telle spiritualité célèbre le mystère de la Trinité… Elle nous permet de «sentir avec» nos frères et sœurs, de partager leur vie et de les rejoindre dans l’amitié. » En réalité, nous sommes en présence d'une spiritualité communautaire (cf. n° 105, 140). Le n° 97 affirme encore qu’ «un groupe de personnes peut grandir en communauté avec un seul cœur et un seul esprit ».

Avec un cœur rempli de joie nous tenons à exprimer un mot amical de remerciement au Frère Teófilo pour nous avoir rappelé la grandeur de notre spiritualité. Nous le remercions aussi de nous demander avec insistance d’apprécier la richesse insoupçonnée que nous avons dans L'Eau du Rocher.

Le postulants :Edgar Léonard Chicunque Jamioy Juan Pablo Caicedo Ceballos Jhon Fredy Bolaños Urbain Andrés Felipe Bedoya Sánchez

27. Une retraite autour de l’eau du rocher RENCONTRE DES FRÈRES ET DES LAÏCS À

VALLADOLID

WEB PAGE 23 / 08 / 2008Plusieurs membres du défunt « Réseau européen de spiritualité » ont voulu faire une retraite commune dans la maison mariste de Valladolid. Cette maison est un ancien juvénat international très bien adapté pour des rencontres et des retraites d'adultes. Les frères anciens de la Province ont aussi une résidence dans ce bâtiment.

Cette retraite a eu lieu à la fin juillet et a été centrée sur le document « L’eau du rocher » et ses différents chapitres. Un membre du groupe présentait le thème du jour. Les différents paragraphes étaient étudiés et médités personnellement. Les réunions par groupes ont enrichi les participants avec les idées et les expériences de chacun. Il faut souligner la créativité des prières en commun ainsi que la participation spontanée à ces dernières.

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Des frères d’Ibérica et de Mediterránea, provenant d’Italie et du Liban, y ont participé. Il y avait aussi des laïcs de Pamplona, Murcia et Jaén.

Frère Teofilo Minga nous a beaucoup enrichis avec son expérience et son savoir. Il nous a fourni un matériel abondant qui nous permettra d'approfondir davantage le sujet et de pouvoir le transmettre dans nos différents milieux de travail.

La rencontre s’est terminée par une visite touristique à la cité de Valladolid. Nous nous sommes surtout attardés au musée de la sculpture et à la cathédrale.

On peut résumer la rencontre par ces mots : spiritualité de la compassion, simplicité, famille ou communauté, école de la foi… et nous terminons en rappelant que nous devons tous être des « semeurs d'espérance.»

Frère Carlos García

28. Retraite donnée aux frères qui travaillent dans la mission ad gentes basée dans le livre

«L’eau du Rocher»ANNÉE DE SPIRITUALITÉ

WEB PAGE 24 / 08 / 2008Après avoir suivi cette retraite je me sens obligé à dire MERCI à tous ceux qui ont travaillé dans le merveilleux livre « L’EAU DU ROCHER ». C'est un cadeau du Saint-Esprit à toute la Congrégation. Le partage que nous avons eu pendant cette semaine (4-9 juillet) au bel endroit de HUA HIN (Thaïlande) m'a enrichi d’une façon surprenante. J'ai été moi-même surpris avec tout ce que j'ai découvert pendant la retraite.

Mes yeux se sont ouverts à un nouveau concept de mission dans le monde mariste avec la présentation de l'Introduction sur l'évolution de notre Spiritualité pour les Frères et les Laïcs. Les Power Points, les textes de L’Eau du Rocher et de la Bible, les présentations intéressantes et les exemples personnels donnés par l'animateur de la retraite ont ouvert mon esprit et mon cœur à la richesse insoupçonnée que nous avons dans notre nouveau livre de spiritualité.

En étudiant le premier Chapitre, "LAISSE JAILLIR DES SOURCES D’EAU VIVE", j'ai découvert quelques nouveaux traits de la "Spiritualité Marcellinienne". Les références bibliques présentées avec leur contenu théologique ont montré l'amour de Dieu pour nous. Les

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différents POÈMES présentés au début des conférences ont vraiment enrichi les présentations. Et le feu du "prédicateur" dans ses paroles et ses exemples m'a aidé à être plus enthousiaste et plus convaincu en tout ce qui concerne notre Spiritualité Mariste. J'ai aussi aimé ce Chapitre à cause du caractère marial qu’il présente tellement important et pour le Frères et pour les Laïcs maristes.

Le deuxième Chapitre nous demande de "CHEMINER DANS LA FOI". J'ai été frappé par la force mise dans l’explication de ce thème essentiel pour nous : l'EUCHARISTIE. L'explication du numéro 86 et le Power Point « Devenir du pain » présenté pour illustrer ce thème furent simplement merveilleux et de grande densité. Personnellement je les ai beaucoup appréciés parce que c'est dans le Seigneur que j’ai mis mon espoir. Si ces idées ne sont pas claires chez tous ceux qui participent dans la mission AD GENTES, facilement nous pouvons perdre de vue l’objectif que nous avons choisi de proclamer Dieu comme le centre de notre de vie missionnaire.

J'ai beaucoup aimé aussi la présentation du troisième Chapitre "COMME FRÈRES ET SOEURS". Cette partie de "l’Eau du Rocher" était vraiment nouvelle pour moi et j’ai mieux compris la tendresse de Dieu et la tendresse de Marie, notre Bonne Mère. En effet, dans cette tendresse de Dieu et de Marie je trouve la raison principale de ma persévérance, la raison qui me fait vivre comme Frère Mariste.

Le quatrième Chapitre, "APPORTER LA BONNE NOUVELLE AUX PAUVRES", avec la présentation originale des "Cercles de la Mission" m'a permis de mieux comprendre les différents aspects de notre spiritualité. En d'autres termes, la dimension spirituelle de notre apostolat. Et, bien sûr, la partie la plus difficile de ce Chapitre est ma propre conversion.

Je pense que notre "prédicateur" a été « DU PAIN ROMPU » pour nous tous, pour utiliser les mots que lui-même a utilisés lorsqu’il expliquait le deuxième et le troisième chapitres. Que le bon Dieu répande ses grâces sur tous ceux qui ont la tâche de présenter parmi nous la richesse du document L'Eau du Rocher. Les grâces dont ils ont besoin pour continuer à être une voix prophétique n’importe où ils sont envoyés pour « donner à boire » de « L’EAU DU ROCHER ». De cette eau vive nous voulons tous continuer à boire. Comme il est arrivé pendant cette semaine. ______________Frère Herihu (Hugo Rivera)Hua Hin (Thaïlande), le 10 juillet2008

29. Retraite au Ghana - 14-21 août 2008ANNÉE DE LA SPIRITUALITÉ MARISTE

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WEB PAGE 18 / 09 / 2008Le thème de la retraite était L'Eau du Rocher. Nous avons étudié le document assez profondément. Dans cette étude nous avons touché les éléments essentiels de notre spiritualité. L’étude d’un chapitre à la fois nous a aidés à découvrir, d’une façon très pédagogique, son contenu. Nous avons remarqué un lien entre les cinq parties du document. Le thème nous a fait revenir à nos racines et nous nous sommes sentis membres de cette grande famille mariste présente dans 80 pays du monde. Nous sentons que le document EdR entre dans l'histoire de l'Institut au bon moment.

La présentation du document a été faite dans des conférences et dans des moments de partage. Les conférences ont parfois été un peu trop longues; par contre, elles étaient présentées d’une façon vivante, maintenant les Frères attentifs et éveillés. Une petite introduction avant les réflexions s’est avérée très utile, par sa clarté et son rapport avec l’expérience et la vie mariste. Ces différents moments de réflexion ainsi que les homélies de chaque jour nous ont aidés à entrer dans une atmosphère de prière. En faisant référence aux lectures du jour et au contenu d’EdR, elles nous ont fait voir combien notre spiritualité peut être profondément biblique. En cela elles ont répondu à l’attente des retraitants.

Les partages des après-midi étaient excellents. Ils nous ont aidés à approfondir la compréhension de la spiritualité mariste. On a pu retirer de ces moments de partage plus qu’on n’en attendait : pour tout cela, Dieu soit loué. Il aurait été très intéressant d'avoir eu par écrit les causeries présentées : elles pourraient être utiles dans nos communautés. Le temps alloué à la prière personnelle était satisfaisant et les Frères en ont fait bon usage.

Les documents complémentaires qu’on nous a donnés ont été très utiles pour notre prière personnelle. Nous continuerons à les utiliser par la suite. Ils nous aident à entrer en rapport avec Dieu et à réfléchir sur ce que nous sommes et ce que nous faisons. Ils nous ont aidés à lire le livre, à prier avec lui et à prendre nos propres notes. Nous avons eu assez de matériel pour prier, « assez de nourriture pour notre pensée ».

Une mention spéciale doit être faite sur notre Célébration Pénitentielle et le Sacrement de la Réconciliation. La Célébration Pénitentielle de caractère profondément biblique nous a beaucoup touchés et enrichis: à travers elle nous avons mieux compris le Sacrement de Réconciliation. Elle nous a conduits à la rencontre personnelle avec le Seigneur. En la vivant et la « représentant », nous nous sommes vraiment sentis nouvelles créatures de Dieu. Dans ces circonstances, il aurait dû y avoir plus d’un prêtre pour les confessions ; ce ne fut pas le cas et la célébration est devenue trop

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longue. La procession symbolique laissant derrière nous les vieux péchés était très significative. Presque tous les frères ont joué un rôle spécial dans la célébration. Elle a stimulé en nous le désir de la confession individuelle. Elle nous a fait sentir et être une nouvelle personne. Les gestes symboliques utilisés dans la célébration étaient vraiment très parlants. Cela rendait parfaitement claire la « transformation sainte » à laquelle nous sommes tous appelés

30. Retraite au Cameroun - Août 2008ANNÉE DE SPIRITUALITÉ

WEB PAGE 12 / 07 / 2008Le thème de la retraite a été bien accueilli et il nous a aidés à mieux comprendre le livre L’Eau du Rocher. Ce thème était très pertinent pour l’année de Spiritualité mariste que nous sommes en train de vivre. Pour quelques-uns d’entre nous c’était la première fois qu’ils réfléchissaient aussi profondément sur la Spiritualité apostolique mariste. Le fait de prendre le temps pour d’expliquer chaque chapitre fut très apprécié. Également la possibilité d’exprimer nos sentiments par rapport à chacun des chapitres a enrichi la démarche. Le thème a été traité de façon simple, claire et profonde. C’était facile à comprendre. Pour utiliser une phrase de notre livre, il a été présenté d’une façon « peu compliqué et très pratique » (cf nº 34).

Nous avons reçu l’invitation à faire de cette retraite un moment spécial de prière. En cela on ne faisait que rappeler une invitation présente dans notre livre de spiritualité (cf nº 81.83). Tout en étant une invitation simple elle était un défi pour nous. Il serait intéressant d’avoir d’autres documents importants de notre institut présentés de cette façon, croyant que cela pourrait permettre d’en obtenir le maximum de richesse. Il y eu assez de temps pour des questions et des réponses. Ainsi, la compréhension du document est devenue encore plus claire. Divers éléments sont venus bonifier la semaine : une explication détaillée de quelques numéros de grande importance, l’expérience vécue et l’enrichissement venant d’autres documents maristes et de la Bible. À travers l'étude de « L’Eau du Rocher » nous en sommes venus à mieux comprendre notre identité comme Frères Maristes dans l'Église ; nous avons aussi mieux compris ce qu’on attend de nous dans l’Église et le monde.

Les groupes qui ont préparé l’Eucharistie ont fait un très bon travail. Les homélies nous invitaient à la prière et elles étaient en rapport avec le thème du jour. Elles ont été une réflexion profonde et pratique en même temps. Elles étaient un excellent appui à la méditation de la journée. Elles ont été enrichissantes, elles nous motivaient et nous défiaient. Ces homélies nous permettaient de saisir l’enseignement biblique et de le mettre en lumière par rapport à « L’Eau du Rocher ».

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Elles ont éclairé le sens de l’Eucharistie, en faisant du Christ le centre de notre retraite. Nous avons bien profité et apprécié les commentaires. Ainsi, il était facile de comprendre les lectures. Et il y avait toujours une invitation à mettre en pratique tous ces documents dans nos situations de chaque jour.

31. Retraite annuelle au CamerounANNÉE DE LA SPIRITUALITÉ

WEB PAGE 23 / 09 / 2008La retraite annuelle des frères du Cameroun a eu lieu à Tatum, du 4 au10 août 2008. Son thème était la spiritualité mariste et il s’inspirait de notre livre L’Eau du Rocher.

La journée débutait par la prière du matin suivie d’une conférence. Les sessions d’après-midi étaient réservées au partage de nos notes sur chacun des chapitres de L’Eau du Rocher. Les soirées étaient occupées par de l’information générale sur le District, l’Institut ou par une prière d’adoration.

On étudiait un chapitre de L’Eau du Rocher par jour. Avant de présenter ce chapitre, on en donnait une vue générale à l’aide de photos venues du monde mariste, de chants, de réflexions priantes ou de poèmes qui donnaient peu à peu le ton, et nous introduisaient à l’esprit du chapitre.

La première soirée de la retraite a permis de présenter les participants, de donner l’esprit de la retraite et d’en expliquer le titre. On a mis l’accent sur deux importants symboles : l’eau et le rocher, symboles très riches à cause de leurs connotations bibliques et maristes.

Le premier jour a porté sur la forme et le contenu du volume, surtout du premier chapitre. Chaque chapitre commence par des citations bibliques, ce qui démontre combien la spiritualité mariste est bien enracinée dans la Bible. De plus, ce qui est dit de la spiritualité mariste est un cadeau à l’Église et non pas seulement à notre Congrégation.

Le second jour, on a traité du deuxième chapitre. On a expliqué le mot charisme et le sens de la spiritualité mariste. À la fin de ce jour, on pouvait voir que le chapitre comportait surtout des éléments pratiques offerts aux frères et aux laïcs qui vivent la spiritualité mariste : la Lectio divina, la prière personnelle, la révision de la journée, la prière communautaire, le partage de la foi, les célébrations eucharistiques et pénitentielles. Le document omet

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cependant de mentionner un élément pratique enraciné dans la tradition mariste dès l’origine de l’Institut : la prière mariale.

Le troisième jour a porté sur le troisième chapitre intitulé Frères et Sœurs, tel que ces mots sont définis au numéro 119. On a aussi insisté sur le caractère communautaire de notre spiritualité. Par elle, nous donnons et recevons l’amour. Par elle, les frères et les laïcs maristes développent une qualité de communion qui déborde sur les familles, les communautés religieuses et les autres types de communautés où la mission mariste peut prospérer. Ce chapitre présente aussi une nouvelle vision « d’être Église » si chère aux premiers maristes : une Église mariale. C’est ce dont les Maristes d’aujourd’hui devraient témoigner dans l’Église et le monde.

Le quatrième jour a été consacré au quatrième chapitre : apporter la Bonne Nouvelle au monde. On a réfléchi sur les traits traditionnels de notre spiritualité : mariale et apostolique, une spiritualité mariste vécue dans la mission alors que nous sommes attentifs aux appels du monde, aux cris des pauvres, aux signes des temps et aux besoins du monde. Nous sommes appelés â devenir semeurs d’espérance pour les gens d’aujourd’hui. Le numéro 142 le dit : « pour les gens d’aujourd’hui, nous pouvons être le seul Évangile qu’ils liront. » Quelle responsabilité ! Nous sommes appelés à aller de l’avant avec courage et zèle apostolique dans des missions difficiles, des milieux inexplorés, où les semences de l’Évangile n’ont pas encore pris racine. Cela nous stimule dans notre mission de faire connaître et aimer Jésus.

La cinquième journée a été consacrée à la réflexion personnelle.

Enfin, le livre L’Eau du Rocher a imprégné tout aspect de cette retraite. En plus des réflexions quotidiennes du matin et du soir, il y a eu celles des célébrations eucharistiques afin d’unifier toute la journée et de faire ressortir les racines bibliques de notre spiritualité.

Après la dernière messe, on a symboliquement remis le livre L’Eau du Rocher à chaque frère.

Frère Awoh Peter Acho

32. L’Eau du Rocher arrive à IhosyANNÉE DE LA SPIRITUALITÉ MARISTE

WEB PAGE 26 /09 / 2008Le 2 Septembre, pour préparer la rentrée scolaire, a été consacrée à la Spiritualité mariste. Un groupe de 21 professeurs a participé à cette

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rencontre. Ils étaient des enseignants de l’école mariste d’Ihosy. Mais il y avait aussi quelques autres d’écoles catholiques du diocèse.

Il s’agissait de la présentation du livre « L’Eau du Rocher ». Après la présentation rapide de l’histoire du document et d’un power point montrant ses contenus les professeurs ont été divisés en 7 groupes de trois enseignants chacun. Chaque groupe a lu quelques numéros du premier chapitre qui sera ensuite étudié dans le détail. Ce serait aussi un exemple pour les enseignants et les frères participant à la session pour inspirer d’autres initiatives à partir des chapitres 2, 3, 4.

Les professeurs connaissaient déjà l’existence du livre. Mais pour la majorité d’entre eux c’était vraiment le premier contact direct avec ses contenus. Il nous a ouvert les yeux sur l’originalité du document et de son importance pendant l’Année de Spiritualité et puis au-delà de cette année.

Du matériel leur a été laissé pour explorer davantage ce document écrit en un langage simple et pastoral. Une partie de ce matériel a été présentée au cours de cette journée consacrée à la Spiritualité mariste. La compréhension des autres chapitres en sera ensuite facilitée.

Les professeurs, lors du grand groupe ont fait part du résultat de leur lecture, notamment des points essentiels pour la Spiritualité mariste. En voici quelques uns : savoir et croire que Dieu nous aime ; avoir confiance en Jésus et en Marie ; Marie devient en tout notre modèle ; la proximité du Seigneur au Tabernacle ; l’esprit de famille et la simplicité ; la pratique du pardon ; la bonne entente ; le sens du travail manuel surtout dans nos œuvres et l’honnêteté dans la vie.

L’échange après le travail de groupe a montré la richesse du premier chapitre. Par manque de temps beaucoup n’a pas pu être dit. Mais le complément d’information à la mise en commun nous a appris d’autres éléments de l’histoire du livre.

Nous remercions tous ceux qui ont permis cette rencontre lors de notre prérentrée. Nous souhaitons d’autres réunions au cours de l’année scolaire. Que notre école puisse ainsi continuer la réflexion sur le contenu du livre, L’Eau du Rocher puisque cette session nous en a donné le désir !

__________________Frère Alexandre Ramarosandratana - Directeur d’études de l’école.Ihosy, le 3 septembre 2008

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33. Année de spiritualité - retraite au Cameroun

RÉFLEXION PERSONNELLE

WEB PAGE 29 /09 / 2008 Pour commencer je dois dire que cette retraite a été très enrichissante pour moi. Jamais, dans le passé, je n’ai vécu une expérience aussi enrichissante en ce qui concerne la spiritualité. La raison en est simple : pendant cette retraite, j’ai été capable de me concentrer et d’approfondir mon rapport personnel avec Dieu, Jésus, Marie et Champagnat. J’ai pu comprendre comment je peux mieux aimer Dieu et Jésus ; même plus : comment je peux davantage les faire connaître et aimer par les autres. Je connaissais déjà cette doctrine, mais j’ai pu l’apprécier pendant cette retraite sous un angle différent. Je regarde ces expériences maintenant en donnant beaucoup plus de poids à la méditation et à la prière. Cela m’a conduit à un niveau où je ne me trouvais pas auparavant. Cela veut dire que je suis capable de vivre maintenant ces choses avec mon cœur et non pas seulement avec la tête.

Quand j’ai appris que cette retraite serait sur L'Eau du Rocher, je me demandais ce que j’allais apprendre de ce livre que j’étais en train de lire depuis trois mois, mais sans en profiter grand-chose. Mais je me suis dit : Dieu fait bien les choses et il me conduira à travers cette retraite. C’est ce qui s'est passé.

J’ai utilisé ce livre pour mes méditations et pour la prière mariale, mais je n’ai jamais été touché par son contenu comme pendant cette retraite. Depuis le premier jour, je me suis demandé si j’étais en présence du même document. Je me demande pourquoi ce feu qui brûle maintenant en moi n’était pas là auparavant, alors que je lisais le même document. Je me vois moi-même un peu comme les apôtres d’Emmaüs qui n’ont vu Jésus qu’à la fraction du pain. Cette retraite a été pour moi une expérience pareille : c’est comme si je découvrais Jésus à la fraction du pain. J’ai pu mieux comprendre et voir qui est Dieu pour moi à travers ce document qui me parle de la spiritualité que je pensais avoir vécu au cours de l’année passée.

L’Eau du Rocher est un fondement remarquable pour notre spiritualité que nous n’avons pas eu dans le passé. Cela m’amène à dire que le Congrégation Mariste a maintenant un fondement très fort dont les racines se trouvent sur un Rocher inébranlable qui ne peut pas être secoué. Ce Rocher est Dieu, Jésus, Marie et le Père Champagnat. Par conséquent, à travers cette retraite, en suivant l’exemple du Père Champagnat et en vivant cette spiritualité, je pense devenir une personne à travers laquelle les autres pourront lire l’évangile (cf WfR, 142). C’est mon espoir qu’à la fin de cette retraite, quand je rentrerai

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chez moi, je puisse rayonner l’évangile pour les étudiants, les professeurs et tous ceux qui se trouvent dans mon école et autour de moi.

Pour conclure, j’aimerais dire qu’après cette retraite j’espère avoir une vie plus évangélique et voir comment je pourrai mieux faire connaître et aimer Jésus aux autres. Certes, je faisais déjà tout cela ; mais j’espère le faire d’une façon différente maintenant. Je voudrais aussi dire un grand merci à la commission qui a rédigé le document L’Eau du Rocher. J’en suis venu à penser qu’il s’agit du travail du Saint-Esprit. La commission a été guidée par cet Esprit : ainsi je comprends ce beau travail que, j’espère, sera bien apprécié dans le monde mariste et ailleurs. Je rends grâce à Dieu pour m’avoir donné la chance d’assister à cette retraite ; de me donner l'occasion de LE CONTEMPLER à travers cette retraite.

___________Frère Martin Communauté de Bafut, le 15 août 2008Cameroun

34. Présentation du document « L’Eau du Rocher » aux laïcs de la Maison générale

SPIRITUALITÉ MARISTE

WEB PAGE 01 / 10 / 2008Le 12 septembre dernier, à la Maison Générale de Rome, F. Teófilo Minga a fait une présentation du document « L’Eau du Rocher - Spiritualité Mariste jaillie dans la tradition de Marcellin Champagnat ». La présentation s'adressait aux laïcs qui travaillent à la Maison générale et fait partie d'une série de rencontres que la Commission de la Vie Religieuse a organisées, dans le cadre des activités de l'Année de la Spiritualité mariste, pour faire connaître le document, résultat des réflexions tenues sur la spiritualité apostolique de l'Institut.

F. Teófilo a présenté la finalité du document et a illustré l'histoire de son élaboration, en soulignant les contributions de personnes externes à la Congrégation, parmi celles-ci des laïcs (hommes et femmes), et il a donné une vision complète de la structure et des contenus du livre. Il a attiré l'attention sur la composition graphique du volume, un aspect auquel on a apporté un soin spécial pour reproduire, à un niveau visuel, la simplicité et la continuité qui distinguent la ligne argumentaire et pour présenter plus facilement la relation entre les contenus du texte et la valeur évocatrice des symboles.

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D'après F. Teófilo, « L’Eau du Rocher » est un document important, au contenu dense et riche en rendez-vous bibliques, fruit d'une réflexion profonde sur les traits distinctifs de la spiritualité mariste. Un document dont la valeur ne s'épuise pas au moment de la publication comme une simple, bien que précieuse, contribution de plus à la littérature existante sur le sujet de la spiritualité, mais il convient pour être utilisé quotidiennement comme aide à la réflexion et à la prière personnelles.

Après la présentation il y a eu un moment de réflexion, guidé par F. Teófilo : les laïcs ont formé des groupes de trois et chaque groupe a lu et commenté quelques passages clés du texte, suggérés par l’animateur.

Les réflexions se sont centrées sur les sujets suivants :- la confiance, comprise comme abandon total à Dieu, à la manière de Marcellin Champagnat ;- l'Eucharistie, moment culminant de la spiritualité ;- le Saint-Esprit, élément vivificateur qui agit sur l'âme pour une ouverture personnelle à l'écoute ;- la vie communautaire, inspirée des valeurs de la famille, comme élément distinctif de la spiritualité mariste et modèle d'un comportement concret des valeurs évangéliques ;- la prière individuelle comme méthode d'approche du charisme de Marcellin, grâce à la réflexion de la Parole ;- le partage, compris comme chemin commun et instrument de connaissance et de compréhension de la spiritualité.

Les laïcs qui ont participé à la rencontre ont favorablement commenté l'initiative, soit à cause de leur désir de participer davantage à la vie de l'Institut, soit pour l'intérêt éveillé en eux, à cette occasion, par le texte lui-même sur la spiritualité. La rencontre, organisée par F. Teófilo, s'est avérée très efficace pour s'approcher avec une plus grande connaissance du sujet traité. Les laïcs eux-mêmes ont favorablement accueilli la proposition de continuer ces réunions sur « L’Eau du Rocher », avec deux autres séances de lecture et de réflexion les mois suivants.

Sara Panciroli

35. Programme pour la préparation d’animateurs maristes laïcs en Afrique et

MadagascarSÉMINAIRE SUR LA SPIRITUALITÉ MARISTE

WEB PAGE 06 / 10 / 2008

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Du 18 au 31 septembre s’est réuni à Nairobi un groupe de laïcs qui a participé à un séminaire, sous les orientations des frères Teofilo Minga et Pau Fornells. L’objectif principal du séminaire était de préparer des animateurs maristes laïcs, surtout dans la perspective de la spiritualité mariste. Y ont participé 22 personnes de 12 pays d’Afrique. Ci-après nous reproduisons les paroles de bienvenue du frère Teofilo, qu’il a prononcées au début de la rencontre.

Chers Frères et Laïques Maristes participants au "Programme de préparation d’animateurs laïcs Maristes en Afrique et Madagascar" soyez les bienvenus à cet atelier sur la Spiritualité Mariste. C'est une grande joie pour le Bureau des Laïques (conduit par Fr. Pau) et pour la Commission de la Vie Religieuse de vous avoir ici. Vous avez été choisis par votre Province. Vos Provinciaux, les Frères et les Laïques maristes de vos pays ont confiance en vous et connaissent votre amour pour l'Institut Mariste. Ils comptent sur vous pour devenir des animateurs de programmes de formation qui aident les Laïques Maristes dans leurs activités apostoliques à développer la Spiritualité Mariste telle quelle est présentée dans le livre: L’EAU DU ROCHER.

Le but de cet atelier est de vous aider à réaliser ce service. Les animateurs partageront avec vous, pas seulement de l'information, mais aussi leurs expériences dans la Congrégation Mariste. Nous sommes ici pour l’amour de l’Afrique Mariste. Deux thèmes principaux domineront le séminaire: la vocation des Laïques Maristes et la Spiritualité mariste.

Il est bon de rappeler les objectifs spécifiques de notre atelier. Peut-être vous les connaissez car vous les avez reçus il y a quelques mois. Ils sont de grande importance et pertinence pour nous tous et d’une façon spéciale pour tous ceux qui participent à ce séminaire.

Les objectifs spécifiques de notre séminaire sont: 1. Préparer des animateurs laïques africains et malgaches pour promouvoir la Spiritualité Mariste ; ils doivent être des gens qui la comprennent, la vivent et la communiquent. 2. Préparer un programme de formation spirituelle culturellement approprié et faisable dans les contextes africains et malgaches; cela pourrait être un modèle offert aux groupes laïcs dans l’Église et dans d’autres Congrégations. 3. Préparer des formateurs avec la capacité d’évaluer la suite de ces programmes de formation spirituelle ; être capables de les construire et de les mettre en pratique. 4. Établir un réseau continental de formateurs spirituels, formé de Frères et laïques, avec la tâche de développer ces programmes de formation dans leurs pays, en même temps qu’ils partagent des expériences à un niveau international.

Ces quatre objectifs peuvent nous effrayer. Ne sommes-nous pas en train de trop demander? Ne sont-ils pas trop exigeants aussi?

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Cependant, s’il y a quelque chose d’important dans notre réunion, c’est de nous savoir confrontés à des objectifs clairs et exigeants. Nous devons nous engager pleinement et avec courage.

Regardons l’avenir avec un grand espoir, comme des gens qui vivent dans « l’audace et l’espérance » pour citer le slogan d'un Chapitre Général passé. Je veux croire que vous êtes déjà animés par un tel courage et un tel espoir. Cela nous conduira à vivre avec ce rêve de vouloir développer et approfondir la vie mariste en Afrique et au Madagascar. Ne craignons pas l’avenir. Ayons plutôt le courage de le façonner, en sachant que l'Esprit de Dieu est avec nous.

Nous sommes simplement collaborateurs de Dieu mais avec sa grâce nous pouvons accomplir de grandes choses. C'est l'enseignement du grand Saint Paul de Tarse que nous célébrons cette année d’une façon spéciale. Paul était tout à fait convaincu qu'il était un miracle de la grâce de Dieu: « Oh! non pas moi, mais la grâce de Dieu qui est avec moi » (1 Co 15, 10).

Marie et Champagnat nous accompagnent aussi dans ce cheminement vers l’avenir ; un avenir où nous voulons une vie Mariste vécue avec une vigueur renouvelée dans notre continent. Marie et notre Fondateur ont été des gens de courage et d’espérance dans leur temps. Nous sommes leurs disciples, dans le sens que nous les imitons dans leur cheminement vers Jésus. Que nous les rendions de plus en plus présents dans nos pays à travers notre engagement mariste commun et à travers notre témoignage.

Lorsqu’on planifiait cet atelier, c'était notre intention que vous rentriez chez vous non simplement avec une grande connaissance mais aussi avec un plus grand désir de devenir des Maristes brûlant de zèle dans votre vie et dans vos activités apostoliques. Ce faisant nous rendrons le Royaume de Dieu plus présent dans notre continent.

Il y a quatre thèmes principaux qui seront développés pendant ces jours que nous vivons ensemble : • Que veut dire spiritualité dans le contexte de l'Afrique et de Madagascar aujourd'hui? • Le rôle de Frères et des Laïques Maristes dans l'Église comprise comme Église-communion. • Approfondir l’étude du livre L’Eau du Rocher, comme le guide le plus actualisé pour vivre notre Spiritualité Mariste. • Comment partagerons nous, dans nos Unités Administratives, ce que nous recevrons ici?

Le quatrième objectif est vital au succès de l'atelier. Il exigera un engagement spécial lorsque nous rentrerons chez nous. Soyons généreux dans la réponse à l'appel de Dieu, en pensant à la famille Mariste toute entière, Frères et Laïques. Et vivons avec amour et courage la Spiritualité Mariste en Afrique et Madagascar. Soyons-en

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aussi des éléments multiplicateurs de cette même spiritualité.

Encore une fois, soyez tous les bienvenus.

___________________Frère Teófilo - Secrétaire de la Commission de la Vie Religieuse.Nairobi, le 18 septembre 2008.

36. Dimension politique de la spiritualité de Marcellin (Frère Tiana,

Madagascar)

WEB PAGE 22 / 09 / 2008

J’ai été frappé pendant l’étude du document L’Eau du Rocher lorsque j’ai entendu parler de la « dimension politique de la spiritualité de Marcellin ». On expliquait, alors, le 4eme chapitre sur l’annonce de la Bonne Nouvelle aux pauvres. J’avais bien prêté attention à l’explication des trois autres chapitres où j’ai trouvé de choses nouvelles et intéressantes. Mais cette « dimension politique de la spiritualité de Marcellin » m’a laissé un peu intrigué. Je voulais bien savoir qu’est-ce que cela signifiait. Je n’écoute pas de choses pareilles tous les jours. C’est la nature même du travail apostolique que la province m’a confié dans les plateaux d’Horombe qui éveillait ma curiosité. D’habitude on a peur de l’adjectif « politique » et j’ai même parfois entendu dire que les religieux et les prêtres ne doivent pas faire de la politique. Finalement j’ai compris que non simplement ils doivent la faire, mais s’ils ne la font pas ils ne sont pas fidèles au mandat évangélique qui leur est confié. Cependant pour que cela soit correct il faut définir la politique dans le sens le plus général du terme et tenir compte des différents niveaux de la politique.

À vrai dire il y a un seul niveau défendu aux religieux/religieuses et aux prêtres par le droit canon : c’est la politique partisane. Cette prohibition est toute à fait acceptable et cela en vertu même da la nature de la politique partisane : elle est une politique qui divise alors que l’essence du religieux/se et du prêtre à l’intérieur de l’Église et de la société est d’être des créateurs de communion.

Mais à part cette politique partisane tous les autres niveaux (voter, éducation civique et politique de nos élèves, défense des droits de l’homme et de l’enfant, promotion de la justice et de la paix…) sont nécessaires et il est désirable que les religieux/ses et les prêtres s’y engagent activement.

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D’une façon générale « la politique est tout ce qu’on fait pour le bien de la cité ». Au-dedans de cette définition j’ai commencé à comprendre qu’il y a une dimension politique de la spiritualité de Marcellin. Comme, d’ailleurs, d’une façon plus générale, il y a une dimension politique de la foi chrétienne et de tout travail apostolique à l’intérieur de l’Église, dès le moment que tout ce que nous faisons soit pour le bien de la cité. Et qui s’en douterait de que tout travail apostolique de l’Église et des Congrégations sert pour le bien de la cité, pour la promotion et la défense de l’être humain ?

En fait notre nouveau livre de spiritualité mariste sans parler directement de dimension politique de notre spiritualité s’y réfère à plusieurs reprises. Soit quand il nous invite à regarder la souffrance du monde avec « une spiritualité de compassion et de mission » (EdR, 126) soit quand il nous invite à être attentifs aux appels de notre temps recherchant la même dignité pour tous : droits humains, justice, paix, partage égal des richesses de la planète (cf EdR 128). Et le numéro 129 est encore plus clair : « Notre réponse compatissante aux besoins du monde naît de notre spiritualité ». Une spiritualité qui plonge en plein dans la politique aux sens général. N’est-ce pas améliorer le monde quand nous essayons de répondre à ses besoins avec une spiritualité de compassion et de mission ?

Mais on pouvait arriver à cette conclusion par un autre biais : le texte biblique qui introduit ce chapitre. La Commission a fait le meilleur choix possible pour introduire le chapitre de l’apostolat parce que c’est le choix que le Christ lui-même a fait pour commencer sa vie apostolique. Et l’on peut diviser dans ce texte ce qu’on appelle les « cercles concentriques de la mission ». Et celui de « proclamer aux captifs la libération » est bel et bien un « cercle politique ».

Avec cette dimension politique de notre spiritualité je me sens doublement encouragé à continuer mon travail dans les hauts plateaux d’Horombe. Il s’agit de libérer tant de captifs de l’ignorance et de leur annoncer la force libératrice de l’éducation. Il s’agit d’une annonce « politique » à travers les 17 écoles qu’on a déjà fondées. Et il y en a encore à fonder.

37. Retraite des frères et Année de Spiritualité Mariste

«FRÈRE, REÇOIS CE LIVRE…»

WEB PAGE 22 / 09 / 2008Du 25 au 31 Août 2008, la deuxième retraite des frères à Madagascar a eu lieu au Centre d’accueil qui est aussi la maison provinciale. Comme l’Institut vit maintenant l’année de Spiritualité Mariste, «L’eau

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du Rocher» a été le thème présenté. Il tombe bien dans le cadre de la célébration de cette année.

Nous avons commencé la retraite par une messe d’ouverture le lundi soir vers 18h. Et après le souper, on a présenté le programme de la semaine.

En général, la matinée commence par la prière du matin suivie d’une présentation sur un chapitre. Après chaque intervention, un temps de réflexion est offert aux frères pour l’intériorisation, la prière et la méditation sur ce qu’on a vu. L’après-midi a été plutôt réservé au partage ou dialogue. Chaque journée se termine par une messe.

Mais il faut souligner que deux journées ont été choisies pour des activités spéciales pendant la retraite. L’une a été consacrée à une célébration pénitentielle et l’autre, à une journée de désert. La célébration pénitentielle était basée sur l’épisode de l’Exode 32-34. Cette célébration nous a bien montré combien nous pouvons utiliser la Bible pour enrichir notre prière. La journée de désert nous a permis de revoir toutes les expériences de la retraite et de nous mettre davantage en contact avec le Seigneur.

La messe de clôture a été célébrée le Samedi 30 août vers 18h par le curé de la paroisse qui d’ailleurs nous a dit la messe pendant toute la retraite. Dans cette messe un peu plus solennelle on a eu la remise du livre « L’Eau du Rocher » à tous les participants de la retraite, au moment d’action de grâces de la messe. Après la bénédiction des livres on le remettait en disant la formule : « Frère… reçois ce livre pour ta sanctification dans l’Église en suivant la Spiritualité mariste de Marcellin ».

A la fin de la célébration on a remis à l’animateur de la retraite un petit cadeau de la culture malgache : une statue de la Vierge et une statue de Saint Joseph. C’était une façon simple, bien mariste de remercier le Seigneur et l’animateur pour tout ce qu’on avait reçu dans la semaine.

Frère Alexandre - Antsirabé, le 31 Août 2008

38. Retraite à Madagascar - Échos de l’évaluation

ANNÉE DE SPIRITUALITÉ

WEB PAGE 08 / 10 / 2008C’était très bon d’avoir cette retraite sur le document « L’Eau du Rocher », pendant l’année de spiritualité mariste : chez nous on avait

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distribué le livre, mais comme pour beaucoup d’autres livres il ne nous avait pas touchés vraiment : la retraite nous a aidés à découvrir une richesse importante qu’on a maintenant dans la Congrégation au niveau de la Spiritualité. « S’il n’y avait pas cette retraite, le livre ‘L’Eau du Rocher’, pour moi, serait un livre mort. Avant cette retraite je l’ai lu, mais je n’ai rien compris ». C’était une sensibilisation vécue ensemble plus que nécessaire et bénéfique.

La présentation chapitre par chapitre était très pédagogique. On a remarqué aussi l’unité entre tous les chapitres : ils se complètent les uns les autres. On a saisit aussi les contenus de chaque chapitre et de l’ensemble du livre grâce aux matériels audiovisuels soutenant la présentation du texte. Le fait qu’on partait souvent d’expériences vécues, loin des exposés magistraux traditionnels, a rendu aussi les sessions très familières avec un appel au dialogue, surtout la session de l’après midi totalement vouée au partage après lecture personnel du texte. C’était question de la présentation du livre, mais ça a été surtout un grand appui pour les prières personnelles et communautaires. Les textes donnés au commencement de la retraite ont beaucoup aidé aussi la prière personnelle et communautaire.

La célébration pénitentielle a été pour beaucoup d’entre nous une nouvelle façon de faire, très priante. Il s’agissait d’une représentation du texte d’Exode 32-34. Nous avons ressenti que notre Dieu est un Dieu de miséricorde. La créativité de la représentation nous a aidés à la conversion parce que nous nous sommes mis dans l’histoire du Peuple d’Israël. Ce qui était arrivé avec Israël autrefois, arrivait maintenant avec nous. L’intéressant c’est que la célébration tout en étant très symbolique ne nous a pas fait perdre le sens du sacrement de la réconciliation. Nous tous nous sommes réconciliés. On a bien aimé cette journée de la retraite.

Il serait bon de donner des sessions pareilles pour les laïcs maristes dans nos écoles. Après cette retraite nous nous sentons mieux préparés pour ce faire. C’est bien le temps pour nous de faire un peu plus de travail pour et avec nos laïcs en profitant de l’information et de l’enthousiasme avec lequel nous avons vécu cette retraite.

39. École mariste de Giuliano (Naples)RENCONTRE SUR

LE CHARISME DE MARCELLIN, EAU POUR LA NOUVELLE ANNÉE SCOLAIRE

WEB PAGE 12 / 10 / 2008Quand recommence l'année scolaire, on respire un air de Grand Prix : on peut voir les personnes très affairées, avec les registres à la main,

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les listes, les réunions pour mettre au point toute l’organisation... Ce sont bien des activités et, comme il arrive souvent, il faut être informé des nouveautés législatives ou de la meilleure pédagogie du moment. Mais une école mariste porte une attention particulière au charisme propre. Dans l'école de Giugliano, qui est actuellement celle qui a le plus grand nombre d'élèves du secteur mariste d'Italie, cette attention est constante et depuis quelque temps il faut que les enseignants, tant laïcs que frères, puissent respirer cet air particulier.

Pendant “l'Année de la Spiritualité” nous avons eu l'occasion de rencontrer, avant Pâques, le frère Onorino, qui nous a introduits dans le sujet. Comme signe concret, chaque enseignant a reçu le texte « L’Eau du Rocher ». Comme cela n'a pas été suffisant avec une rencontre, on a pensé que l'on pouvait aussi commencer l'année en buvant de cette eau.

Avec un peu de chance et de calcul combinatoire, nous avons réussi à avoir avec nous le frère Teofilo, membre de la commission qui anime l’« Année de la Spiritualité ». Sans nous préoccuper trop d'organiser le temps, les points et la modalité de la rencontre, nous nous sommes mis à écouter ses paroles. Avec un « powerpoint » et une expérience personnelle, une chanson et des photos, il nous a montré mille et un visages de l'expérience mariste avec des perspectives insolites, lointaines, inespérées. Près de 40 enseignants de l'école ont vu et entendu des choses très simples, directes et vitales. L'expérience de Marcellin est encore fraîche et limpide ; ce n'est pas une statue ou un tableau qu'il faut conserver bien gardé au musée, mais une esquisse qui faut enrichir, adapter et actualiser.

Ainsi, grâce au travail de groupe, où chacun a lu et médité une partie du texte, nous avons pu partager nos idées sur tout le document. Le frère Teofilo nous montre comment en lisant ainsi le texte, un chapitre par groupe, on réussit à assimiler ensemble ce qui serait difficilement obtenu en le lisant seul. Pendant cette année nous voudrions arriver à ce que chaque élève de l'école puisse trouver en nous, éducateurs maristes, le lieu et l'espace vital pour étendre ses branches, pour fleurir et produire des fruits. Dans la difficile réalité de Giugliano, ville qui a grandi trop vite et sans programme urbain, éduquer des personnes avec ces horizons, est indubitablement un défi nécessaire. Mais Marcellin l'aurait fait.

_____________F. Giorgio B.

40. Rencontre à l’école mariste de Fianarantsoa

ANNÉE DE SPIRITUALITÉ

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WEB PAGE 20 / 20 / 2008Le 6 septembre on a eu une réunion de formation avec les professeurs de notre école primaire de Saint Charles. Ils étaient au rendez-vous pour une réflexion sur le livre, probablement le plus actuel dans la Congrégation : « L’Eau du Rocher ». On a pu écouter un peu l’histoire du document pour en avoir ensuite une présentation générale. Les professeurs n’étaient pas au courant de l’importance de ce livre ni de l’enthousiasme qu’il a créé dans la Congrégation. La présentation a été brève, mais claire. Mais ce n’était pas le plus important de la rencontre. L’important a été le travail en groupes et le partage qui s’en est suivi. Ce premier contact avec le livre a bien plu aux professeurs.

Nous avons lu ensemble les chapitres 2 et 4.

Au chapitre 2 nous avons souligné l’importance d’avoir un programme de vie clair : que voulons-nous faire de notre vie ? C’est une question fondamentale que toute être humain doit se poser et lui donner une réponse personnelle. C’est ainsi que Marie a fait, puis, à son exemple, Marcellin Champagnat (cf. EdR nº 51, 52). Le groupe a surtout voulu retenir les éléments pratiques offerts par le livre : cela pour soutenir notre spiritualité apostolique et mariale. Ces éléments se trouvent dans les numéros 80-87. Les professeurs étaient conscients que pour eux tous les articles n’ont pas la même importance. Cependant les différents groupes ont souligné comme élément capital, l’importance de la prière individuelle et de la prière communautaire. Ils étaient d’accord que dans leur école un effort doit être entrepris pour arriver à des moments de prière ensemble : frères, professeurs et élèves.

L’étude de « L’Eau du Rocher » qu’ils se proposent de faire par la suite pourra constituer une bonne occasion, de prière à l’aide de ce livre. Ils ont retenu le triple désir de la Commission exprimé dans le livre : que le livre inspire notre prière ; qu’il suscite notre réflexion ; qu’il fasse pendre des initiatives. Tout cela pour aider les Frères et les Laïcs maristes dans leur vie spirituelle au contact de celle, si mariale de Marcellin Champagnat. Cela est notre attente pour le reste de l’année 2008 et pour l’année prochaine puisqu’il s’agit d’un objectif de l’Année de Spiritualité : créer des structures de formation valables au-delà de 2008. Cela nous incite à aller plus loin dans notre école Saint Charles.

Le groupe qui a lu le 4eme chapitre, s’est limité par manque de temps à souligner les numéros 131-134 d’un grand sens marial. Ce sont quatre numéros qui, parlant de Marie, sont pour nous un vrai modèle d’équilibre entre action et contemplation. Le nº 131 est le plus clair : il énonce explicitement cet équilibre. La même idée se trouve dans le nº 133 : fuir la tentation de l’activisme, mais aussi celle d’une

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contemplation mal comprise qui éloignerait de l’activité apostolique.

Il m’a été confié que tous les professeurs présents sont contents de la session. Les femmes qui l’ont suivie ont été heureuses de découvrir le rôle de la femme dans notre spiritualité mariste et dans notre mission. Leur présence est particulièrement mentionnée dans les numéros de l’Eau du Rocher : 31, 43, 58, 71, 97, 119, 122, 127, 139. Elles ont saisi par là, que dorénavant elles pourront être une partie intégrante de notre spiritualité et indispensable dans notre apostolat.

_______________Frère Modeste - Directeur de l’École Saint CharlesFianarantsoa, le 4 septembre 2008.

41. L’Année de la Spiritualité mariste se termine

UNE ANNÉE DE LA SPIRITUALITÉ… ET MAINTENANT ?

WEB PAGE 23 / 10 / 2008L’année de la spiritualité s’est achevé, mais la spiritualité continue. Elle ne se termine jamais car il s’agit d’une démarche continuelle de rencontre avec Dieu. C’est un chemin ou une marche, comme le dit très bien « L’Eau du Rocher » à plusieurs reprises. Et si nous nous rappelons le quatrième objectif de l’Année de la Spiritualité, il est bien clair que tous les efforts et les initiatives de cette année doivent se poursuivre. : « Mettre en marche des processus de formation qui aillent au-delà de 2008 ». Alors, 2009, 2010… et les années suivantes doivent être elles aussi des années de la spiritualité. Nous ne pouvons pas interrompre le chemin de renouveau qui s’est consolidé cette année grâce à tant d’initiatives inspirées de ce livre providentiel qui a, heureusement, été publié : L’EAU DU ROCHER. D’ailleurs, le chrétien est par définition un homme ou une femme qui « appartient au Chemin » (Cf. Ac 9,2 ; 19,9…). Ceci prouve que la Commission a eu raison de souligner, dans « L’EAU DU ROCHER », la dimension du chemin. Nous savons que Jésus este le Chemin et que, par conséquent, toute spiritualité est un processus de transformation personnelle et sociale, un chemin ou une marche. Toute spiritualité nous invite à marcher sans cesse.

Il s’agit, sans aucun doute, du livre actuel le plus connu dans le monde mariste, l’ouvrage qui a été le plus lu, travaillé, étudié, prié ces derniers temps. Et il le sera encore sans doute, si nous jetons un coup d’œil aux activités qui se profilent déjà à l’horizon pour 2009. Nous devons en rendre grâce à Dieu. En comptant les « éditions

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populaires » qui sont divulguées surtout en Amérique Latine (présentement une édition populaire en anglais est en cours de publication à Nairobi), plus de 50 000 exemplaires de notre livre de spiritualité circulent actuellement dans toute la Congrégation. Il a déjà été traduit en 15 langues. D’autres traductions sont en cours, comme au Kiswhaili et en l’arabe. Autant que je sache, aucun document de l’Institut n’a connu une telle popularité et une divulgation aussi grande. Aucun document de l’Institut n’a suscité un mouvement et une adhésion aussi grandes. Il este vrai que nous ne ferions pas fait grand-chose si nous nous contentions de ces aspects externes, même s’ils sont significatifs.

Bien plus important est le renouveau intérieur que ce livre peut susciter, la soif de Dieu, dans la tradition de Champagnat, qu’il peut éveiller en nous, membres de la Famille Mariste, au sens global du terme. Suite au « petit-grand désastre » à cause duquel mon ordinateur « a rendu l’âme », j’ai perdu toute la documentation des trois dernières années concernant le document L’EAU DU ROCHER. C’est en ce sens que, par le biais de cet article, je lance un appel pour que vous m’envoyiez de l’information (et les contenus, si possible) de toutes les activités réalisées dans vos Provinces. Cependant je conserve encore quelques témoignages qui me sont parvenus ces derniers temps.

« Plus je lis et médite L’EAU DU ROCHER, plus je me sens proche de Dieu et plus je découvre la richesse de notre tradition spirituelle. » (Un frère du Nigeria).

« L’EAU DU ROCHER est un cadeau de l’Esprit Saint à notre Congrégation. Le partage que nous avons eu durant la retraite m’a enrichi d’une manière surprenante. Je suis resté émerveillé de tout ce que j’ai découvert dans ce petit livre. » (Frère en mission AD GENTES).

« Ce qui me donne de l’enthousiasme en lisant L’EAU DU ROCHER, est la découverte de la spiritualité de Marcellin Champagnat. En la vivant, je me sens davantage apôtre dans toutes les activités que j’entreprends. Je sais que le Seigneur est mon rocher et que de lui sourdent les eaux du salut qui me donnent force et espérance. » (Frère du Cameroun)

« Un grand merci pour la merveilleuse brochure L’EAU DU ROCHER que tu m’as envoyée. Je lis fréquemment quelques paragraphes du document pour me laisser imprégner de la spiritualité mariste. Elle est en train de devenir une nourriture très importante pour ma vie quotidienne. En fait, c’est un document profond, facile à lire et à comprendre, très pratique pour vivre en présence de Jésus et de sa Mère, de nos jours où tout va si vite. » (Jean Marie Chassot, chrétien de Genève).

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Ce sont quelques échantillons d’un florilège bien plus vaste que j’avais avant mon incident « informatique ». Ils constituent la petite pointe d’un iceberg beaucoup plus profond qui, à partir des eaux du Gier, rayonne maintenant dans tout le monde mariste et dans l’Église.

Je souhaite ardemment que cet iceberg de force et de solidité spirituelle continue de grandir. L’EAU DU ROCHER coulera sur les chemins du monde, plus loin que cette Année de la Spiritualité qui se termine maintenant. Car c’est l’Esprit de Dieu qui nous conduit. C’est Lui qui vivifie toute spiritualité. La nôtre aussi, dans les vastes horizons qui s’ouvrent devant elle. Le Chemin reste ouvert.

________________Fr. Teófilo MingaSecrétaire de la Commission de la Vie religieuse

42. Lettre aux participants dans le Séminaire sur la Spiritualité mariste

ANIMATEURS LAÏCS ET FRÈRES EN AFRIQUE ET MADAGASCAR

WEB PAGE 31 / 10 / 2008

Du 18 au 31 septembre s’est réuni à Nairobi un groupe de laïcs et frères qui a participé à un séminaire, sous les orientations des frères Teofilo Minga et Pau Fornells. L’objectif principal du séminaire était de préparer des animateurs maristes laïcs, surtout dans la perspective de la spiritualité mariste. Y ont participé 22 personnes de 12 pays d’Afrique. Ci-après nous reproduisons la lettre du Fr. Peter Rodney (Conseiller général et Président de la Commission de Vie Religieuse) envoyée aux participants.

À tous les Frères et Laïcs Maristes rassemblés à Nairobi, salutations de Rome. Le Conseil Général a eu un rêve pendant quelques années. On voulait rassembler des Maristes de toute l’Afrique et leur offrir une occasion d'approfondir leur spiritualité, et surtout la spiritualité mariste. Cela nous a pris quelques années de travail préparatoire ; il y a eu des ajournements, mais finalement l'atelier a eu lieu et maintenant il va se conclure.

Le Frère Seán et le Conseil Général sont très reconnaissants envers chacun de vous : vous avez mis de côté des engagements tant au niveau familial que professionnel pour être présents à cet atelier. Nous apprécions beaucoup la compétence, le dévouement et la spiritualité profonde du groupe qui vous a accompagnés ces jours-ci.

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Nous voulons dire publiquement merci aux Frères Teófilo, Pau, Mario et Christian. Sans l’appui de ces Frères à Nairobi, l’atelier n'aurait pas été possible. Le Conseil Général les remercie aussi vivement. Sans le soutien financier de Missio – Aachen, l’atelier n'aurait pas eu lieu, non plus. Avec un grand merci, nous reconnaissons leur générosité et engagement à la formation spirituelle en Afrique.

Ces jours-ci, j'ai pensé à l'histoire des disciples sur la route d’Emmaüs, lorsque je priais pour notre atelier, [Luc 24: 13-35]. C'est une histoire très humaine; les sentiments qu’on y trouve sont souvent les nôtres. Les disciples commencent leur voyage quelque peu troublés et perdus. C'était peut-être votre sentiment quand vous avez été choisis pour aller à Nairobi. Peut-être vous vous êtes étonnés, lorsque vous avez été choisis parmi tant de gens. Probablement vous étiez un peu troublés en pensant à ce que vous alliez faire et à ce qu’on pourrait attendre de vous lors de votre retour chez vous.

Au fur et à mesure que l'atelier se déroulait, vous avez, probablement, découvert Jésus (Marie et Marcellin) au milieu de vous, en partageant entre vous, d’une façon ou de l'autre, votre propre expérience et votre spiritualité. Les disciples d’Emmaüs ont reconnu Jésus à la fraction du pain. Vous-mêmes, vous avez, certainement, trouvé beaucoup de moments dans lesquels vous avez découvert d’autres Maristes, et vous vous êtes sentis en famille avec eux ; c’est ce que nous appelons l'esprit de la Famille mariste. Luc nous dit que les yeux des disciples s’étaient « ouverts ». Peut-être que cela a aussi été votre expérience: vous avez vu un monde beaucoup plus vaste - un monde mariste- avec une spiritualité riche, avec des activités apostoliques où des choses merveilleuses arrivent tous les jours pour des milliers de jeunes gens africains. Peut-être que vos yeux se sont ouverts à la spiritualité et à la mission que partagent ensemble frères et les laïcs maristes - chacun avec un rôle différent et complémentaire.

À la fin de l'histoire Emmaüs, les disciples ont décrit comment leur “leurs cœurs brûlaient” à cause de leur rencontre avec Jésus. Ils se sont dépêchés alors de retourner à Jérusalem pour partager avec les autres disciples ce qu'ils avaient éprouvé. C'est ma prière pour vous. Je prie pour qu’en rentrant dans vos Provinces, vos cœurs soient remplis de zèle dans tout ce que vous entreprendrez. J'espère que l'atelier vous a conduits au point de vouloir vraiment partager cette riche expérience avec les autres.

Quand les disciples d’Emmaüs sont revenus à Jérusalem, ils n'ont pas fait de grandes choses, ils ont partagé simplement leur histoire. Ils n'ont pas donné de leçons. Quelle a été la réponse à ce partage? Les autres ont répondu: nous sommes d'accord avec vous, parce que vous décrivez notre expérience aussi. Ce n’était pas un groupe qui enseignait un autre groupe, mais plutôt un partage de ce qu’ils avaient vécu avec les autres apôtres.

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Que tout que vous avez organisé reçoive les bénédictions du Seigneur. Que votre partage trouve un écho dans la vie des Maristes de votre Province, de votre communauté, de votre école. Que vos mots aident les autres à avoir un cœur brûlant d’amour et de zèle pour Jésus.

Que Jésus, qui était au milieu des disciples d’Emmaüs soit avec vous. Que Marcellin et les premiers Frères dont nous partageons la spiritualité soit aussi avec vous. Et que Marie, notre bonne Mère, soit aussi avec vous.

Avec mes prières fraternelles et meilleurs vœux.

__________________Frère Peter RodneyPrésident de la Commission de Vie Religieuse

43. Réflexion sur « L’eau du rocher »SIGNES VIVANTS DE LA TENDRESSE DU PÈRE

WEB PAGE 20 / 11 / 2008Depuis mon retour de l’atelier sur la Spiritualité Mariste à Nairobi, j’ai beaucoup parlé de « L’Eau du rocher » aux frères et aux laïcs. J’ai été invité à faire un rapport sur l’atelier de Nairobi. J’ai eu aussi la possibilité de présenter au Conseil notre plan d’action pour le District afin de mettre en œuvre ce que nous avons fait à Nairobi. Je me suis approprié « L’eau du rocher » ; j’y fait sans cesse référence et je vais ci-dessous partager ma réflexion avec vous.

Signes vivants de la tendresse du Père

Le titre ci-dessus est tiré du # 137 de « L’eau du rocher ». J’ai choisi ce titre parce qu’il me parle au cœur et inspire mon action. Je voudrais tout d’abord souligner avec gratitude l’excellent travail de l’équipe qui a organisé l’atelier de Spiritualité Mariste à Nairobi, pour les frères et les laïcs. Je remercie les frères Téofilo, Mario, Pau et Christian d’avoir organisé cette si riche rencontre et de nous avoir livré leur expérience.

J’ai pris contact pour la première fois avec « l’eau du rocher », avec les frères du District Mariste d’Afrique de l’Ouest, au cours de notre retraite annuelle 2008, à Kumasi. J’ai ouvert les yeux sur la richesse de ce texte. Je l’ai ensuite approfondi lors de l’atelier de Nairobi. La manière dont le texte a été présenté a fait naître un feu dans mon cœur et sans doute aussi dans le cœur des 18 participants. Je me suis

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senti comme les disciples sur le chemin d’Emmaüs (Luc 24 :32). Nous nous sommes ouverts à la force et au pouvoir de la Spiritualité Mariste. A la fin de la présentation, nous ne pouvions nous empêcher d’aimer ce texte, de le chérir comme un trésor.

“L’eau du rocher” est un don de Dieu pour l’Institut; C’est le plus grand héritage que nous ayons reçu comme Frères Maristes. Merci à Marcellin Champagnat et aux premiers frères qui nous ont transmis ce trésor. Le document « l’eau du rocher » enrichit notre prière, suscite la réflexion et inspire notre action (L’eau du rocher » page 19). Depuis le jour où ce texte nous a été présenté à Nairobi, j’en ai fait ma prière personnelle. Je réfléchis sur bien des questions qu’il soulève. “L’eau du rocher” est un document pratique, un document qui appelle à l’action. Chaque fois que je l’aborde, je sens la présence de Marcellin Champagnat, j’entre en prière et je me sens appelé à mettre en pratique ce que je lis.

Je sens comme un défi et en même temps je me sens encouragé par certains paragraphes de ce livre. Au # 6, il est dit que la manière des premiers frères de vivre l’Évangile était une réflexion sur le caractère, les valeurs et la spiritualité de Marcellin Champagnat » « L’eau du rocher » page 23, n°6). Ce paragraphe soulève plusieurs questions dans mon esprit : des questions comme : est-ce que ma vie reflète le nom de « Petits Frères de Marie ». - Quel type d’Évangile j’annonce aux gens par ma vie ? - Ma présence est-elle bonne nouvelle pour les gens autour de moi ? – Ce paragraphe me pose le défi de réfléchir sur ma vie, et il m’invite aussi à être Champagnat pour mon temps.

Quand je réfléchis sur le paragraphe #104, je me sens personnellement invité non seulement à rassembler, à bénir, à rompre et à partager, mais aussi à devenir « un autel vivant où l’amour offert du Christ est présent comme inspiration et source de vie spirituelle pour tous ceux que je rencontre » (Pape Benoît XVI )……. 2008 ). En outre, je suis frappé par l’invitation du # 137 qui, malgré mes limites, m’appelle à être « une mémoire visible et permanente de l’aimante et compatissante présence de Dieu au milieu de son peuple : signes vivants de la tendresse du Père ». C’est à la fois enthousiasmant et encourageant. Ce document, « l’Eau du Rocher », parle constamment de la présence aimante de Dieu malgré notre néant. C’est pourquoi je dis que ce livre « l’eau du rocher » est le trésor que tout chrétien doit chercher. C’est vraiment l’eau vive.

_______________Fr. John Kusi-Mensah District Mariste d’Afrique de l’Ouest. Ghana

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44. Clôture de l'Année de la SpiritualitéJE TE RENDS GRÂCE, MARIE

WEB PAGE 26 / 11 / 2008Le 7 novembre dernier les membres de la Maison générale se sont retrouvés pour fêter ensemble la clôture de l’Année de la Spiritualité. La célébration, motivée par le F. Teófilo Minga, s’est déroulée en trois étapes ; dans l’église, dans le hall de la maison devant l’image de Marie, et dans la Salle Champagnat. En plus des frères, y ont participé aussi les laïcs qui travaillent dans la Maison générale. Ci-après vous trouverez quelques-uns des textes utilisés pendant la célébration. Ils peuvent être utiles pour la réflexion sur le sujet de la spiritualité.

Réflexion basée sur le premier chapitre de l’EAU DU ROCHER La trois plénitudes

Avec une prière un peu plus longue que d’habitude, le 7 Novembre a eu lieu la clôture l'Année de la Spiritualité, en présence des Frères de la Communauté et des Laïcs qui travaillent chez nous. La prière répondait aux grandes intuitions de chaque chapitre sur lesquelles et avec lesquelles nous avons prié. À chaque moment on a fait référence au symbole choisi dans L’EAU DU ROCHER pour chaque chapitre. Dans un premier temps nous avons réfléchi en maintenant vivant le symbole de l’EAU. Et nous avons dit:

Dans le cœur de Marie nous découvrons une source inépuisable de l’eau vive qu’est son Fils, le Seigneur des premières communautés chrétiennes. Certainement, en buvant de cette eau vive, nous devenons, à notre tour, de l'eau de vive pour les autres (cf. Jn 7, 38; AdR 42-43). En cheminant avec Marie dans la foi, nous pouvons entrer au-dedans de nous-mêmes avec les paroles de saint Albert le Grand, commentées par José Luís Descalzo. C’est un texte intitulé les « trois plénitudes ».

Saint Albert Le Grand dit qu'il existe trois types de plénitudes, « la plénitude du verre qui retient et ne donne pas, celle du canal qui donne mais ne retient pas, et enfin celle de la source, qui crée et retient. » Quelle terrible vérité!

En effet, j'ai connu beaucoup d'hommes-verre. Ce sont des gens qui se dédient à emmagasiner des vertus ou de la science, des gens qui lisent tout, qui ramassent des titres. Ils savent tout ce qu’on peut savoir, mais ils croient avoir fini leur tâche lorsqu’ils ont fini d0emmagasiner. Ils ne partagent ni la sagesse ni la joie. Ils ont, mais ils ne partagent pas. Ils conservent, mais ils ne donnent pas. Ils sont magnifiques, mais magnifiquement stériles. Ils ne sont que de simples serviteurs de leur égoïsme.

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J'ai également connu des hommes-canal : ce sont des gens qui débitent des paroles ; ils passent leur vie à faire des choses mais ils n’approfondissent jamais ce qu'ils savent ; tout ce qui entre par leurs oreilles, sort par leur bouche sans laisser des empreintes à l'intérieur d’eux-mêmes. Ils souffrent de la névrose de l'action ; ils doivent faire beaucoup de choses et en toute hâte ; ils pensent servir les autres, mais leur service est parfois un moyen de calmer leur démangeaison de l'âme. J’en ai connu des hommes-canal : ils sont nombreux chez les journalistes ; quelques-uns sont des apôtres, des prêtres ou des laïcs. Ils donnent mais ils ne retiennent pas. Et, après avoir donné, ils se sentent vides.

Par contre, il est très difficile de trouver des hommes-source, des personnes qui sont capables de donner ce qu’ils ont d’essentiel, le noyau même de son âme ; ils partagent avec ardeur comme s’ils étaient des flammes capables d’allumer celle du voisin sans pour autant diminuer la leur parce qu'ils sont capables de recréer tout ce qu’ils vivent et ils partagent tout ce qu’ils ont recréé. Ils donnent sans se vider, ils arrosent sans perdre de l'eau, ils offrent de l'eau sans que leur source s’épuise. Je crois que le Christ a été un homme-source. Il a été la source inépuisable, l'eau qui calme notre soif de vie éternelle.

Et nous – ah !– ce serait déjà pas mal si nous étions l’une de ces petites rivières qui serpentent et descendent des cimes de la grande montagne de la vie.

Quel type d'homme / femme, sommes nous: un homme/femme verre, canal ou source?

Réflexion basée sur le troisième ChapitreDEVENIR DU PAIN

La réflexion sur le troisième chapitre met l'accent sur l'appel à la communion et au service dont nous avons l’exemple en Jésus. Le symbole de la table proposé par L’EAU DU ROCHER dans le troisième chapitre devient dans notre prière le symbole du pain. Cet appel à la communion et au service trouve un écho particulier dans le livre L’EAU DU ROCHER, en particulier dans le troisième chapitre (cf. 91, 92, 95, 97, 99: les petites vertus, 101, 102, 104, 107 ...).

Nous savons que l’épisode du lavement des pieds de Jean correspond aux textes eucharistiques des synoptiques. Cela signifie que dans la vie chrétienne, il est impossible de séparer l'expérience de l'Eucharistie, (le rapport avec le Seigneur), et le service fraternel (le rapport avec les personnes). L'EAU DU ROCHER exprime très bien ce rapport dans trois numéros (cf. 23, 86, 104): on ne peut pas vivre l'Eucharistie sans se mettre au service des frères. En d'autres termes, nous sommes invités à vivre de « façon eucharistique », c'est-à-dire, à participer au sacrifice du Christ et à nous offrir avec lui au Père pour

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le salut du monde. En termes très pratiques, cela signifie que nous faisons dans notre vie ce que nous dit le numéro 107, qui n’est rien d’autre qu’une explication du numéro 104

Soutenus par une commune confiance en Dieu, nous offrons nos vies pour le service. Dans notre apostolat, nous nous trouvons, comme Jésus, totalement donnés au service de nos frères et sœurs. Nous sommes vraiment pain de vie pour les autres come Jésus l’a été pour nous.

Qu’est que cela veut dire d’être pain pour les autres?

Il est peut être très beau de dire qu’il faut devenir du pain. Mais certainement ce n’est pas facile du tout. Cela signifie que tu ne peux plus vivre que pour toi ; il faut que tu vives aussi pour les autres. Cela signifie que tu ne peux plus rien posséder que pour toi : ni les choses, ni le temps ni le talent, ni la liberté, ni la santé, comme si cela était exclusivement à toi : tout ce qui est à toi, il n’est plus qu’à toi seul. Il est aussi « aux » autres et « pour » les autres. Cela signifie qu’il faut être tout à fait disponible ; disponible à plein temps. Tu ne peux plus protester pour n’importe quoi. Tu ne peux plus te plaindre si on a besoin de toi à n’importe quel moment et si on t’appelle à n’importe quelle heure. Cela signifie que tu dois avoir de la patience et de la douceur… Tout comme le PAIN, qui se laisse pétrir, qui se laisse cuire.

Cela signifie que tu dois être humble, comme le PAIN, qui ne figure pas sur les plats délicieux, mais qui est toujours là pour accompagner. Cela signifie que tu dois cultiver la tendresse et la bonté, car ainsi se présente le pain : il est TENDRE et BON. Cela signifie que tu dois être toujours prêt au sacrifice, comme le pain qui se laisse écraser.

Cela signifie que tu dois toujours vivre dans l'amour le plus grand, capable de mourir pour donner la vie, comme le pain. Laisse-toi broyer par tous ceux qui sont à côté de toi, laisse-toi pétrir… par les travaux et par les services en faveur de tes frères.

Laisse-toi « cuire » au feu de l'amour et de l'esprit. Ainsi tu seras prêt à t’offrir à tous ceux qui ont faim.

Aide-moi, Seigneur, à être PAIN POUR LES AUTRES.

Comme Tu l’as été !

Réflexion basée sur le deuxième Chapitre de L’EAU DU ROCHER JE TE RENDS GRÂCE, MARIE

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« L'Eau du Rocher » prête, non sans raison, une attention particulière aux femmes et à leur présence dans notre mission et dans la spiritualité mariste. En effet, nous pouvons trouver des références au monde féminin à travers tous les chapitres du document (voir Chap.1: 31, 43; Chap.2: 58, 71; Chap.3: 97, 119, 122 et Chap. 4: 127, 139). Leur présence renforce l'un des aspects de notre spiritualité : elle est relationnelle et affective. (cf EdR 31). Dans la relation avec d'autres personnes, notre spiritualité est profondément « fraternelle » (il faut entendre ce mot au sens global – frères et sœurs - comme dans une famille). Tout cela est une autre façon de dire l'esprit de famille qui caractérise notre spiritualité (cf EdR, 30-32). Nous remercions le Seigneur pour la présence de nombreuses femmes qui travaillent dans le monde mariste aux postes les plus divers. Et nous Lui rendons grâce pour cette présence féminine en pensant à Marie et tout ce qu’elle a fait dans l’Institut, car c’est bien elle qui a tout fait chez nous ! Dans cette réflexion, nous utilisons encore quelques mots de José Luis Martín Descalzo

“Je te rends grâce, Marie, parce que tu es une femme. Merci d'avoir été une femme comme ma mère, et de l’avoir été en un temps où être femme c’était ne rien être.

Merci d'avoir été une femme libre et libérée, la femme la plus libre et libérée de l'Histoire, la seule femme libérée et libre de l'Histoire, parce que tu as été la seule qui n’ait pas été soumise au péché, la seule qui n’ait pas été atteinte par la vulgarité, la seule qui n’ait jamais été médiocre, la seule vraiment pleine de grâce et de vie.

Je te rends grâce parce que tu as su trouver la liberté tout en étant servante, en acceptant le grand service qui libère, le service de Dieu, et tu ne t’es jamais laissé prendre par toutes les autres servitudes qui nous tiennent enchaînés. Je te rends grâce parce que tu as osé prendre la vie à pleines mains, parce qu’à l’arrivée de l’ange, tu as osé préférer ta mission à ton confort, parce que tu as accepté ta mission en sachant qu'il s’agissait d’une montée, d’une montée qui finissait au Calvaire. (…) Merci pour ta liberté de parole quand tu as parlé à Élisabeth. Merci parce que tu as osé dire que Dieu renverserait les puissants, sans te soucier de ce qu’Hérode pourrait en penser.Merci d'avoir su que tu étais pauvre et que Dieu t'avait choisie précisément parce que tu étais pauvre. Merci parce que tu as su parler des riches sans rancœur, mais en les mettant a leur place : le vide. Merci parce que tu as su être la plus maternelle des vierges, la plus virginale des mères. Merci parce que tu as compris la maternité comme un service à la vie, et quelle Vie ! (…) Merci parce que tu as su être ensuite une simple villageoise, parce que tu n’as eu besoin ni d’anges, ni de domestiques pour pétrir ton pain et préparer tes repas ; merci parce que tu as su vivre sans miracles ni prodiges. Merci parce que tu as compris que le fait d’être pleine de grâce ne signifiait pas nécessairement être pleine de titres

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et d’honneurs, mais pleine d'amour. (…) Merci parce que tu as respecté la vocation de ton Fils quand il est parti derrière son utopie, parce que tu ne lui as pas donné de petits conseils de prudence. (…) Merci parce que tu as su rester en silence et dans l'ombre pendant sa mission, mais de loin tu soutenais le groupe des femmes qui suivaient ton Fils. (…) Merci d'avoir été la femme la plus pleinement réalisée qui ait jamais existé, et merci, surtout, d’avoir été la seule femme de toute l'Histoire qui soit retournée en plénitude dans les bras de Dieu. Merci parce que tu continues d’être mère et femme au ciel, et parce que tu ne te lasses pas de porter dans tes bras tes fils d’aujourd’hui.

Réflexion basée sur le quatrième et dernier chapitreAppelés et envoyés par l'esprit

Ce chapitre est introduit par un célèbre texte biblique: Lc 4, 18-19 qui reprend Is 61, 1-2. Ce texte a une portée extraordinaire lorsque nous le lisons dans une perspective apostolique qui est la sienne. IL présente la vocation du prophète, envoyé par Dieu pour annoncer son Royaume.

L’Esprit du Seigneur est sur moi,Parce qu’il m’a conféré l’onction Pour annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres; Il m’a envoyé proclamer aux captifs la libérationEt aux aveugles le retour à la vue, Renvoyer les opprimés en liberté,Proclamer une année d’accueil par le Seigneur. (Lc. 4, 18-19; cf. Is. 61, 1-2).

En Isaïe on trouve également un élément de nature psychologique que Luc n’explicite pas. Isaïe est envoyé panser ceux qui ont un cœur brisé, réconforter tous les endeuillés, mettre aux endeuillés de Sion un diadème, oui, leur donner un diadème et non pas de la cendre. "(Is. 61, 2-3).

Comment se caractérise alors notre ministère, puisque touts les Maristes ont été appelés et envoyés par l'Esprit de Dieu? Considérant le dernier verset d'Isaïe, nous pouvons dire que le ministère Mariste couvre toutes les dimensions de l'être humain: à partir de la dimension sociale à la religieuse, en passant par la dimension politique, la dimension physique et la dimensionpsychologiques.

On pourrait ainsi énumérer les différentes dimensions de notre activité pastoral:

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1. Nous sommes envoyés annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres (niveau social);

2. Nous sommes envoyés proclamer aux captifs la libération (niveau politique);

3. Nous sommes envoyés proclamer aux aveugles le retour à la vue (niveau physique);

4. Nous sommes envoyés réconforter tous les endeuillées (niveau psychologique);

5. Nous sommes envoyés proclamer une année d’accueil par le Seigneur (niveau religieux).

Il est évident que nous ne pourrons pas embrasser toutes ces dimensions et les rêves qu’elles engendrent sans la présence de l'Esprit de Dieu en nous, dans la Communauté et la Congrégation. Nous avons commencé l'Année de la Spiritualité le 7 Octobre 2007 en demandant la présence de l'Esprit, par le chant de la séquence traditionnelle du Saint Esprit.Nous terminons aujourd’hui, le 7 novembre 2008, en priant à nouveau le même Esprit de Dieu, pour qu’Il continue d’être notre courage sur la route encore à parcourir. En fait, l'Année de la Spiritualité n'est pas finie. Parmi les objectifs de cette année, nous en trouvons un qui nous demande de « créer les processus de formation spirituelle qui continuent au-delà de l'année 2008. » Plus qu’un temps déterminé, cette année de spiritualité est une grâce que nous devons demander et accueillir. Le « Le Feu Sacré » de Dieu nous ouvre à l'avenir.

Nous accueillons dans nos vies le feu de Dieu. « C’est un feu que je suis venu apporter sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé », dit Jésus (Luc 12, 49). Le baptême dans l'Esprit et le feu ont commencé à la Pentecôte. Ce baptême a, tout d'abord, purifié les apôtres ; ensuite il les a poussés à un ministère bien au-delà des frontières de la Palestine. L'Esprit de Dieu nous conduit toujours à de nouveaux horizons de la mission, que nous pouvons à peine imaginer (cf. Lc 3, 10; A. 2, 3-4).

Feu sacré, viens et brûle, de ma glaise fait ta nouvelle créationFeu sacré, viens et brûle, apporte au monde la force de la résurrection.Feu sacré, viens et brûle, Tu es la puissance de la nouvelle création;Hôte d’amour, viens et brûle. Tu es la lumière, la force et le salut.De la profondeur de l’abîme, feu sacré, viens, Lumière divine, viens.Apporte au monde la force de la résurrection !

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ARTÍCULOS DEL AÑO DE 2009Province mariste de Cruz del Sur

RETRAITE SUR LE LIVRE EAU DU ROCHER

WEB PAGE 14 / 01 / 2009

Pendant quatre jours, au cours de la dernière semaine du mois de décembre, et à l’occasion de la retraite annuelle, 25 Frères de la Province Cruz del Sur, ont réfléchi en profondeur sur notre spiritualité mariste. C’est une brève période de temps, certes, mais nous l’avons vécue d’une manière très intense. Toute la retraite a été basée sur le livre de notre spiritualité «L'EAU DU ROCHER».

La retraite a été animée avec beaucoup d'enthousiasme et de sagesse par le conférencier, très visibles dans ses gestes et ses paroles, qui nous ont laissé deviner ses nombreuses autres qualités et qui ont largement compensé les limites de l'inévitable «portugnol» de son exposé.

L’endroit choisi pour la retraite a été la région des luxuriantes montagnes de Córdoba (Argentine), dans la ville d'Alta Gracia, un nom très symptomatique pour les Argentins.

La retraite a été suivie par des Frères provenant de quatorze communautés. Dans le groupe, il y avait un large et riche éventail d'âges, se situant entre 39 et 91 ans. Tous, aussi bien les plus jeunes que les plus âgés, ont reconnu que cette retraite a été pour eux une grâce spirituelle toute spéciale.

On a eu la chance de vivre la retraite dans le temps liturgique de l’Octave de Noël, où l’on célèbre la fête de la Sainte Famille. Cela tombait très bien dans nos esprits, parce qu’ainsi nous étions tout naturellement conduits vers la pierre d’angle de notre vie communautaire marcellinienne: l'esprit de famille.

Pendant ces quatre jours, nous avons littéralement réfléchi et prié avec chacun des quatre grands chapitres du document. Nous avons eu, en outre, d’importantes informations ponctuelles très précises, nous rappelant le contenu des différentes versions qui ont conduit au texte final.

Les fiches de travail et de prière préparées par le réseau EAM - en particulier par le Frère Horacio Bustos, membre de la Province de ce réseau, - les techniques et les ressources informatiques, les différentes affiches, les animations et les Power Points montrés par l'animateur, nous ont fait vivre un temps très rapide et agréable, mais à la fois fructueux et enrichissant.

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Frère José Diez Villacorta

46. Retraite pour Frères et Laïcs Maristes à Los Teques

L’EAU DU ROCHER, SOURCE JAILLISSANTE D’EAU VIVE!

WEB PAGE 21 / 01 / 2009 Du 17 au 23 décembre, nous nous sommes réunis autour de la Crèche, l'une des places inspiratrices de notre spiritualité. On était 39 Frères du Venezuela et 3 laïcs maristes participant à notre retraite annuelle.

Ce temps de recueillement a été une occasion extraordinaire pour être des témoins de la venue du Seigneur dans la vigilance, comme nous le rappelle très bien ce temps de l'Avent. Cela a été aussi un temps pour rencontrer le Seigneur, en vivant d'une manière tout à fait particulière l'expérience du premier amour qui a conduit le P. Champagnat à fonder la Congrégation. En même temps, nous avons réfléchi aussi sur l'expérience et le cheminement spirituel de Marie.

Le livre «L’Eau du Rocher» reste un défi pour tous les Frères et pour tous les Laïcs Maristes du Venezuela. C’est bien un appel à aller plus loin et unir nos cœurs et nos efforts pour être des apôtres, non simplement plus compétents, mais aussi plus saints, lorsque nous éduquons les enfants et les jeunes les plus pauvres.

Passion et compassion ... être ou devenir des hommes et des femmes eucharistiques... être ou devenir une église mariale, pleine de tendresse, maternelle ... ouvrir de nouveaux horizons d’apostolat dans la vie de nous tous ... Voilà quelques-uns des échos qui ont résonné fortement dans nos cœurs de frères et sœurs au cours de ces jours.

Nous remercions Dieu du don de nos vocations respectives, et nous voulons continuer à nous aider les uns les autres à croître mutuellement dans la fidélité à nos vocations maristes.

Ces jours-ci nous ont rendus conscients de ce fait : tout ce que nous faisons et tout ce que nous prions, à partir de maintenant, devrait commencer dans le cœur de ce qui est fondamental pour nous: notre spiritualité. Que la bénédiction du Seigneur, de Marie et de Marcellin soient toujours avec nous, et que leur bénédiction aide beaucoup d’autres, afin qu'eux aussi reçoivent de cette eau dont ils ont tant besoin pour vivre avec dignité et avec espoir.

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Le cheminement qui nous conduit à la découverte en profondeur de notre spiritualité se poursuivra au-delà de cette année, consacrée de façon particulière à l’étudier et à la vivre de façon très concrète. Nous voulons continuer notre cheminement à partir de projets concrets qui nous aideront à animer et à rendre plus forte cette spiritualité entre tous ceux d'entre nous qui appartiennent à la Province Mariste Norandina.

Je saisis cette occasion, à partir de ce beau pays du Venezuela, pour souhaiter à tous nos amis, un Joyeux Noël et une Bonne Année 2009. Continuons de rêver ensemble de nouveaux horizons ...

Frère José Miguel Caballero

47. Retraite pour Frères et Laïcs Maristes à Los Teques

DANS LE COURANT DE « L’EAU DU ROCHER »

WEB PAGE 27 / 01 / 2009Je suis un laïc plongé dans la Spiritualité Mariste. Cela fait plus de trente ans que j’enseigne dans les Écoles des Frères Maristes au Venezuela. On m’a offert la possibilité d'assister à la Retraite Provinciale. J'ai dit OUI tout de suite. Quelle bonne décision j'ai prise!

Le but de la retraite (décembre 2008) était d’approfondir le charisme de Marcellin Champagnat à partir de L'EAU DU ROCHER. Cette retraite m’a donné la possibilité de comprendre l'essence de la spiritualité mariste, comme je ne l’avais jamais fait auparavant. Je pourrais partager avec vous beaucoup de choses que j’ai apprises en rapport avec l'expérience extraordinaire que j'ai vécue avec les Frères cette semaine. Je me limiterai à l'aspect le plus important pour moi, le sommet de mon expérience pendant la retraite. Ensuite je ferai deux petites remarques sur le livre.

Ce qui a été le plus touchant pour moi, l'apogée de la retraite, a été la Célébration Pénitentielle et la Réconciliation. On nous a conduits à travers l’Ancien Testament et nous avons centré notre réflexion dans l'épisode du Veau d'Or (cf. Ex 32-34). La réflexion sur cet épisode m’a fait découvrir la totalité du contenu théologique et pratique des concepts de PÉCHÉ et d’ALLIANCE. L'animateur, avant le commencement de la Célébration, avait déjà partagé avec nous la pensée suivante : nos vies ne sont pas tellement différentes de celles des gens d'Israël. Notre pèlerinage à travers la vie est comme celui des Israélites qui traversent le désert. Comme eux, nous avons des difficultés; comme eux, nous nous rebellons contre Dieu; comme eux,

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nous pouvons nous réconcilier avec Dieu qui nous pardonne toujours.

En à ce moment, un récit biblique me vient à l’esprit : Ex. 17. J’avais déjà réfléchi sur ce texte dans une réunion des Conseils de Direction de nos écoles Maristes. La convergence était simplement spectaculaire. Cet épisode, dans ma Bible, porte le titre suivant: L’EAU DU ROCHER. Les israélites assoiffés défient Moïse et lui demandent de l'eau. Moïse prie le Seigneur, et le Seigneur lui répond « … Voici que je vais me tenir devant toi, là sur le rocher [en Horeb], tu frapperas le rocher, l'eau en sortira et le peuple boira » (Ex 17, 6). Ici, nous trouvons une autre référence, très semblable à celle que l'animateur a suggérée (cf Dt 8, 15). Mais celle-ci non pas seulement en rapport avec ma vie personnelle, mais avec la Famille Mariste du monde entier. Je pense aux « Jean-Baptiste Montagne", assoiffés d'évangélisation. Ils interpellent encore aujourd'hui tous les disciples de Marcellin, Frères et Laïcs Maristes, afin qu'ils continuent de tailler le rocher de la vallée du Gier et qu’ils construisent la maison de laquelle jailliront des fleuves d'Eau Vive. C'est une vision grandiose!

Quelle merveille, pour moi, que d’assister à cette retraite. Pendant cette retraite, l'Esprit de Seigneur a travaillé mon esprit et mon cœur, pour élucider et clarifier mes idées. Parce que, malheureusement, ces idées peuvent devenir très opaques dans la routine de tous les jours. Je vous remercie beaucoup, mes Frères, de m’avoir donné une telle occasion.

D’autre part, en tenant compte de la citation biblique à laquelle je me suis reporté auparavant, j'ai examiné les notes de "L’EAU DU ROCHER" et je n'ai trouvé aucune référence au texte d’Ex 17. Elle aurait été, me semble-t-il, très utile. Je sais que le texte de Jn 7, 37 est fondamental. Cependant, je ne voudrais pas manquer de faire ce commentaire. Si cela peut être utile ou non, je ne le sais.

En dernier lieu, j'aimerais faire une remarque très personnelle: Je n'ai trouvé dans tout le texte de «L’EAU DU ROCHER» aucune référence à saint Joseph. J’aurais bien aimé en trouver une, parce que saint Joseph est très important pour la Famille Mariste. Jésus, Marie et Joseph sont la SAINTE FAMILLE de Nazareth. Il s’agit d’un très bel exemple que Champagnat nous a laissé comme modèle. Et, personnellement encore, j’accorde beaucoup d'importance aux trois places favorites des Maristes; l’une en est la crèche et… nous y trouvons Joseph (cf., WfR, 20-24).

Voilà quelques idées sur lesquelles mon esprit a "trébuché" pendant ces merveilleuses journées que j’ai vécu avec les Frères, pendant la retraite ; elles peuvent être utiles ou pas. Le plus important est ce livre grandiose que nous avons entre les mains, "L’EAU DU ROCHER". Il ne s’agit pas tout simplement d’un livre de plus, comme "Un Cœur sans frontières" ou n’importe quel autre qui ait été édité. Sans amoindrir l'importance de ces textes, je dirais que «L’EAU DU

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ROCHER» est le livre à lire et à relire toujours. Plus encore : il s’agit d’un livre à être savouré et ruminé petit à petit, comme si nous prenions un "comprimé biblique" dissous dans de "L’eau du Rocher"

Je fais partie du torrent des fleuves d'Eau Vive, grâce aux Frères Maristes de Venezuela qui m’ont accueilli, enseigné et qui aujourd'hui m'ont accepté dans leur Retraite Spirituelle. Encore une fois, je vous dis de tout cœur merci et merci beaucoup.

Jesús Coromoto, Acosta Yaraure.

48. Clôture de l’Année de la Spiritualité PROVINCE DU NIGERIA

WEB PAGE 04 / 02 / 2009

La Commission de la Spiritualité de la Province du Nigeria avait réservé du 15 décembre au soir au 17 décembre après-midi pour clôturer l’année de la Spiritualité dans la Province. Le lieu était le Centre diocésain de pastorale et de retraite d’Orlu, dans l’état d’Imo. Beaucoup de Frères et de représentants des fraternités des Laïcs maristes étaient présents pour cette grande occasion.

Le matin du 16, l’évêque du diocèse d’Orlu, Mgr Augustine Ukwuoma, a présidé l’Eucharistie. FF. Fabian Okeke et Elias Iwu ont aidé les participants à approfondir notre spiritualité en faisant ressortir ses aspects marials et apostoliques.

Dans une session interactive, les Laïcs maristes et ceux qui travaillent avec les Frères ont partagé leurs impressions au sujet des Frères et ils ont fait des observations sur la manière dont les Frères vivent leur spiritualité.

En soirée, les participants se sont rendus au Centre de formation mariste d’Orfu pour assister à un match de football entre les Frères profès et les Postulants. Ce fut un heureux moment de partage fraternel. Le score final a été de 3 buts partout.

Le matin du 17, nous avons planté un arbre symbolique au Postulat pour que l’Année de la Spiritualité demeure bien verte dans nos coeurs et dans nos esprits. Frère Christian Mbam, Provincial, a rappelé aux participants que notre spiritualité devrait continuer à croître comme cet arbre symbolique.

Mgr Gregory Ochiagha, évêque d’Orlu, a présidé la dernière Eucharistie. Parce qu’il a été très proche des Frères au cours des années, il a pu beaucoup partager à leur sujet. Il a remercié Dieu pour notre présence dans son diocèse. Il nous a conseillé vivement de demeurer fidèles à l’esprit de notre Fondateur.

Dans son adresse de clôture, le Provincial a retracé comment nous en étions venus à mieux comprendre la spiritualité mariste. Il a fait ressortir que le P. Champagnat nous avait légué une spiritualité unique. Il a parlé d’une spiritualité « marcellinienne ».

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Il a rappelé qu’en lançant cette Année dans la Province, nous avions planté des rosiers qui portent de belles et admirables fleurs, mais aussi de longues épines. Pour atteindre les fleurs, il faut négocier avec les épines. Comme dit l’adage : « Nulle rose sans épine. »

Il a remercié tous les participants et les a invités fortement à travailler à la vitalité de la Province.

Après un repas fraternel, tous sont rentrés dans leurs communautés et leurs foyers.

49. Réflexions après une retraite sur L’Eau du RocherLES ÉLÉMENTS FONDATEURS DE LA SPIRITUALITÉ MARISTE

WEB PAGE 09 / 02 / 2009

Le monde de la spiritualité est la raison d'être de notre vie mariste consacrée. On ne questionne pas cette vérité. Mais je me demande: Quels sont les fondements de la spiritualité? D’où vient-elle? Comment est-elle pour nous, de l’eau vive? Quelle est la perle précieuse que je trouve et qui fait que je laisse tout, tout de suite, pour la posséder?

Dans le monde spirituel de l'humanité, même dans l’Ancien Testament, nous avons toujours trouvé un Dieu qui choisit le plus faible, le plus pauvre. Il a choisi un homme d’un âge très avancé pour former son peuple.

Ce Dieu est né parmi les animaux à Bethléem et il est visité, en tout premier lieu, par les bergers. Nous ne pouvons pas comprendre ceci dans une logique humaine. Comment Dieu peut-il naître ainsi, privé de tout?

Et Jésus a vécu parmi les pauvres et les pécheurs, comme sa Mère, d’ailleurs. Il meurt comme un prisonnier sur la croix. Jésus a vécu pauvrement, sans grandes ressources.

Marcellin est un homme issu de la France rurale. Il prend la décision de fonder un Institut après avoir vu la pauvreté extrême du jeune Montagne. Ses premiers Frères sont de braves campagnards, sans grands titres académiques.

Et nous pourrions continuer sur ce chemin, en analysant l'histoire du Salut. On y trouve un élément constant: l'option de Dieu pour les plus pauvres. Pourquoi cette obsession de Dieu pour les plus pauvres? C'est, peut-être, un mystère de la spiritualité. Je n'ai pas de réponse.

Cependant, nous ne pouvons pas comprendre la spiritualité sans cette option pour le pauvre. C'est la base et le fondement de toute la spiritualité. C'est le point qui ramène à notre terre toute spiritualité. Si, dans le monde mariste, nous mettions de côté les enfants et les jeunes pauvres, notre spiritualité « marcellinienne » tomberait totalement comme un château de cartes.

L'option pour le pauvre dans la vie mariste n'est pas, en fait, la même que

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chez les Franciscains, les Dominicains ou les religieux de la Consolata, pour ne mentionner que quelques-uns. Notre option pour le pauvre est centrée sur les enfants et sur la jeunesse abandonnée. C'est le point qui nous rend différents d'autres groupes.

Ce point est très clair dans L’EAU DU ROCHER. Notre spiritualité est-elle centrée sur les enfants et les jeunes pauvres (cf WfR, 9) ? Qu'ont-ils de spécial pour que Dieu devienne présent en eux? Quel est le mystère existant chez les enfants et les jeunes pauvres? Qu'est-ce qu'ils ont de divin? Pourquoi est-ce que je rencontre Dieu chez les pauvres? Est-ce que je vis avec le Dieu de Jésus? Pourquoi Dieu a-t-il décidé de se révéler parmi les pauvres? C'est un mystère qui dépasse toute connaissance humaine.

Ce que je sais, c’est que pour grandir spirituellement j'ai besoin de rencontrer les enfants et les jeunes pauvres. C'est un besoin existentiel pour tous les maristes (cf EdR, 148-150). En partant de là, je me comprends moi-même à la suite du Christ ; je peux également comprendre MARIE (le thème le plus présent en EdR), CHAMPAGNAT (cf EdR, 144), la vocation de FRÈRE (cf EdR, 119), les trois violettes, l'esprit de travail (cf EdR, 39-40), la Communauté mariste (cf EdR, Chapitre 3), la Mission (cf EdR, Chapitre 4), etc. C'est quelque chose de comparable à ouvrir les yeux et voir de nouveaux cieux. La vie est perçue et comprise d’une façon différente.

Notre spiritualité prend naissance dans la pauvreté matérielle de la vie mariste des origines : notre fondateur Champagnat et les premiers Frères (cf EdR, 12, 15). Leur but unique était de servir les pauvres, les enfants et la jeunesse de la France post-révolutionnaire (les cf EdR, 8-10). Marcellin devient un instrument pour répondre aux besoins des adolescents et des jeunes.

S'engager dans notre vie mariste, c’est comprendre notre spiritualité de cette façon. Nous découvrons alors les défis auxquels nous devons faire face à plusieurs niveaux: de l’Institut, de la Province, de la Communauté et au niveau personnel. Cela nous conduit à prendre des décisions audacieuses pour être fidèles à la spiritualité mariste. Elle trouve sa source en Marcellin Champagnat. Nous devons prendre des décisions qui nous mènent à être plus proches des pauvres en Amérique Latine.

_______________Fr. Ángel González Caracas, Décembre de 2008

50. PROGRAMME « HORIZONS »RENCONTRER DIEU DANS « L’EAU DU REOCHER »

WEB PAGE 13 / 03 / 2009

Le Programme Horizons qui se déroule actuellement à Nyungwe au Malawi est une organisation merveilleuse pour enrichir les jeunes Frères des Provinces d’Afrique Australe et de l’Est. La semaine dernière, nous avons eu le privilège d’accueillir un Frère qui nous a donné un cours sur la spiritualité mariste. Il a surtout utilisé le document L’EAU DU ROCHER. En partageant

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son savoir et son expérience du livre, il a vraiment réussi à tous nous revitaliser.

L’Eau du Rocher nous amène vraiment à rencontrer Dieu le Père qui est aimant, tendre, présent, miséricordieux, source de grâce, auteur des vocations et prodigue de vie.

Durant cet atelier, nous avons réalisé peu à peu qu’en tant que Père, Dieu est Amour. Son amour est infini et il nous aime en dépit de ce que nous sommes car son amour est inconditionnel.

Dans son amour pour nous, Dieu le Père est aussi Grâce pour ses enfants. Il nous accorde ses grâces dans nos engagements quotidiens pour que nous puissions accomplir notre mission, même lorsqu’elle est difficile et provocante. Il nous renouvelle spirituellement et renforce notre dynamisme apostolique alors que nous cheminons dans notre pèlerinage terrestre. (EDR, n° 18).

Nous en venons à découvrir que ce n’est pas nous qui nous appelons nous-mêmes à notre vocation, mais que c’est Dieu le Père qui est l’auteur de toute vocation. Il entre fermement dans nos vies comme il l’a fait pour Marie et Marcellin Champagnat. Quand il appelle, il nous donne notre propre identité alors que nos cœurs aspirent à être avec Lui. Il nous transforme, parle à nos cœurs et nous envoie en mission. Cela nous donne la force d’accepter, de faire confiance et de nous engager envers Lui. (EDR n° 51, 58-59)

Une autre merveilleuse rencontre est celle du Dieu Fidèle. Notre Père ne change pas ses plans sur nous. Il les réalise en demeurant toujours présent et près de nous, sans jamais nous laisser seuls. (EDR, n° 61)

Nous avons aussi rencontré le Dieu Miséricordieux. Il est toujours à nos côtés, peu importe que nous disions courageusement la vérité, que nous soignions les malades, que nous recevions ou offrions le pardon, que nous célébrions l’Eucharistie et partagions sa Parole, que nous faisions le bien et encouragions la bonté parmi les gens. (EDR, n°57).

Nous ne pouvons pas parler de notre rencontre avec Dieu sans mentionner que nous avons découvert un Dieu plein de tendresse. Il nous aime inconditionnellement malgré nos limites. Il est l’ami qui ne nous abandonne jamais. Il est véritablement un merveilleux compagnon.

Finalement, nous avons découvert le Dieu de la Vie. Celui qui la donne et la soutient, sans qui notre existence devient inutile et insensée. Dieu notre Père est vraiment « L’Eau du Rocher » qui soutient nos vies de jour en jour.

______________Préparé par les Frères F. Mwambucha, E. Mwanalirenji et A. Ganiza.Nyanguwe, le 29 février 2009.

51. Programme Horizons - Partager notre spiritualitéUN APPEL ET UNE RESPONSABILITÉ

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WEB PAGE 23 / 03 / 2009

À partir du samedi 14 février, les Frères qui suivent le Programme Horizons à Nyungwe, au Malawi, ont accueilli le F. Teofilo Minga de Rome comme personne ressource pour parler de la spiritualité mariste. Pour certains Frères, c’était un premier contact avec le document L’Eau du Rocher. F. Teofilo est resté avec nous jusqu’au lundi après-midi. Dans ce bref laps de temps, il a pu nous présenter le livre de façon claire et très systématique. Bravo !

Après son départ, nous avons poursuivi personnellement notre étude du document le mardi. Suivant la recommandation de la commission : « Ce document est conçu, moins comme un texte à lire, que comme un compagnon pour nos itinéraires spirituels. » L’étude du document a débouché sur une journée de récollection. Ce fut une occasion merveilleuse de le lire en y réfléchissant et de l’utiliser pour la prière.

Nous sommes très heureux de la présentation du document. La passion et l’expérience du F. Teofilo ont dynamisé les éléments de notre spiritualité et ont suscité notre intérêt pour notre spiritualité et le besoin de la partager avec les autres.

L’introduction est très importante pour nous guider dans la lecture du document. Nous pouvons facilement manquer la richesse et l’unité du document si nous ignorons son origine et le sens des symboles utilisés. Nous sommes convaincus que connaître, vivre et partager notre spiritualité devraient être au cœur de chaque Frère Mariste. On peut faire ce partage de différentes manières : forums, ateliers, prières, retraites… selon les réalités et les besoins des gens.

Voici quelques réflexions faites par les Frères après cette expérience avec F. Teofilo :

« J’ai été impressionné par la causerie intitulée : Un laïc ou un frère devient pain à être partagé. Avec le temps, en méditant, j’ai réalisé que Marie et Marcellin sont aussi un pain à être partagé. Je suis donc moi aussi appelé à être pain pour être partagé avec mes frères et sœurs. »

« J’avais déjà vu le livre mais sans jamais y réfléchir sérieusement. Je réalise maintenant que c’est un trésor déposé devant moi. Les sujets traités sont essentiels pour moi. J’y trouve l’occasion de me recentrer sur mon appel, non pas pour m’accrocher à des structures sans fondement, mais pour les transcender et rajeunir ma vie de Mariste. »

Un Frère a résumé le Programme Horizons comme « un retour aux racines. » Une façon d’être en contact avec nos racines est de trouver notre joie en vivant notre spiritualité. Nous pouvons ainsi trouver un sens profond dans notre quête spirituelle et approfondir notre identité mariste.

En étudiant les passages qui traitent de Dieu, de Marie et de Marcellin, nous découvrons une image nouvelle de ces derniers. Un Frère préférerait enlever l’expression « spiritualité de simplicité » pour n’employer que le mot « simplicité ». Selon lui, l’ajout du mot « spiritualité » la sépare des autres piliers et en fait une spiritualité qui se tient écartée du

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reste.

Comme nous arrivons à la fin du Programme Horizons, l’appel à partager notre spiritualité résonne encore dans nos cœurs. À vrai dire, c’est notre raison d’être dans l’Église et donc aussi notre responsabilité. Magnificat !

52. Session sur L’eau du rocher« TOUT PEUT ÊTRE UN MOMENT DE GRÂCE POUR RENCONTRER ET

CONNAÎTRE DIEU »

WEB PAGE 30 / 03 / 2009

Pakistan ! Un pays qui semble bien dangereux sur le plan international. Un refuge d’extrémistes et de terroristes ! Un pays qui semble bien peu sécuritaire pour ceux qui tiennent à leur vie. Pourtant, c’est aussi un paradis pour les audacieux prêts à découvrir Dieu dans l’agitation et les défis quotidiens.

Nous avons passé quelques jours avec le présentateur du document L’eau du rocher. Il est bravement venu au Pakistan, à un moment de tension et d’agitation dans le pays. Du fond du cœur, nous le remercions d’être venu nous présenter ses réflexions sur cet important document.

Nous remercions le F. Sunanda Alwais, qui a fait les démarches, et nous avons été très heureux et privilégiés d’avoir la personne qu’il nous fallait pour nous parler de ce livre. Nous voulons remercier également la Commission de la vie religieuse, surtout le F. Peter Rodney, qui a mis à notre disposition ce présentateur.

Bien que nous ayons été plusieurs à avoir lu le livre, ou à avoir participé à une retraite à ce sujet, nous avons tous profité de l’excellence du présentateur. Voici ce qu’en disent les Frères :

F. Remigious a eu l’impression de ne pas avoir pris ce livre important assez au sérieux. Il a senti le besoin de le relire souvent pour l’approfondir et le vivre. Il est déterminé à faire quelque chose à ce sujet. Pour lui, c’est un appel à approfondir le document pour comprendre toujours davantage la spiritualité mariste.

Les présentations étaient excellentes, avec du bon matériel, des images, etc. Néanmoins, cela ne restera que du matériel et des images si nous ne passons pas à la pratique. Ce temps avec le présentateur a ouvert de nouvelles perspectives au F. Noel Forsaka. Il sent le besoin de vivre et d’incorporer le document dans ses prières personnelles et communautaires.

F. Hadayat, originaire d’un petit village, a dit qu’au moment d’irriguer l’eau devient source de vie pour les champs, les oiseaux, les animaux et tout ce qui passe par là. Il en fut ainsi pour lui avec le passage du présentateur. Les causeries lui ont apporté une vie nouvelle et ont donné un sens nouveau à sa vie religieuse.

F. Charles a dit avoir lu le livre plusieurs fois. Il a même invité plusieurs personnes à le lire en leur disant combien ce livre sur notre spiritualité mariste était bon. Il a compris et ressenti que ce livre lui sera bien utile à

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l’avenir.

F. Devasiri Fernando a conclu que la Commission a choisi la bonne personne pour nous parler de L’eau du rocher. Le présentateur sait de quoi il parle et il a une information directe sur la genèse du livre. F. Deva a donc profité de ces causeries et il s’en est enrichi. Le présentateur nous a donné un bon aperçu général de l’œuvre et il nous a aidés à en avoir une compréhension globale.

F. Ben a parlé d’un livre utile, inspirant et bénéfique qui l’aidera sûrement à approcher les gens en profondeur. Il a été fortement touché et il désire partager ces belles réflexions avec d’autres.

Ces pensées semblent si pertinentes et inspirantes que le F. Paul Bhatti ne pouvait s’empêcher de dire qu’il vivait un temps de grand renouveau et d’inspiration. Il est enthousiaste à le vue de ce que le monde mariste a fait pour donner vie à ce document. Il se sent défié pour faire les pas nécessaires et pour apporter la richesse du document à tous ceux qui partagent le charisme de Marcellin Champagnat au Pakistan.

Nous avons pu faire l’expérience de la rencontre avec Dieu durant les présentations, les histoires partagées par l’animateur, la présence et le partage de chaque Frère, et cela malgré les troubles du pays, en nous concentrant surtout sur les articles suivants :

EDR 54 - Les expériences quotidiennes sont des lieux particuliers de rencontre avec Dieu. Nous trouvons la présence de Dieu dans la création, dans les événements de chaque jour - travail et relations, silence et bruit, joies et douleurs, réussite et angoisse, tragédie et mort.

EDR 57 - Toutes les personnes et tous les événements de la vie nous donnent une occasion de rencontrer notre Dieu compatissant.

____________Paul S. Bhatti, FMS13-14 mars 2009.

Reflection Personnelle sur “L’Eau du Rocher “ SPIRITUALITÉ MARISTE: UNE SPIRITUALITÉ DE PASSION ET DE COMPASSION WEB PAGE 01 / 04 / 2009

Les 7 et 8 mars 2009, les Frères Maristes de Tamilnadu, Inde, se sont réunis au Centre Carmélitain de Spiritualité pour un atelier de deux jours sur la Spiritualité Mariste. Pendant ces deux jours, toutes nos réflexions et nos partages ont été centrés sur notre document L’Eau du Rocher. L’animateur nous a donné un profond aperçu de notre spiritualité grâce aux présentations power-point et à sa parole enthousiasmante. À la fin de l’atelier, nous nous sommes sentis renouvelés dans notre foi et dans notre vocation mariste. Nos doutes ont été clarifiés et nos esprits éclairés pour continuer notre itinéraire Mariste avec un espoir nouveau pour un monde nouveau.

Qu’est la Spiritualité Mariste ? Comme il est dit dans L’Eau du Rocher : «

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L’histoire de notre spiritualité est celle d’une passion et d’une compassion (Art. 1) et c’est une histoire de femmes et d’hommes qui ressentent une soif que Dieu seul peut étancher. » (Art .43). Oui, c’est notre désir du Royaume de Dieu qui nous rapproche des gens dans nos communautés et dans nos sociétés. Et notre soif qui vient de l’intérieur est un des dons que Dieu a donné à Marcellin et qui nous a été remis par ceux dont la soif a déjà été étanchée par Dieu et qui est devenue « eau vive » pour les autres. Ici, j’aimerais souligner les deux mots « passion et compassion » qui nous donnent une image claire de notre spiritualité. Ce sont les deux faces d’une même pièce. Dans sa lettre, St Jacques dit que la foi sans les œuvres est une foi morte. Passion sans compassion pour les enfants de Dieu, et compassion sans passion pour Dieu ne porte pas de fruits. Chaque jour l’Eucharistie nous parle de cette attitude et nous rappelle que nous devons être brisés et partagés pour les autres. Chaque frère et chaque laïc mariste va à la rencontre de ceux qui sont en difficulté, avec passion et compassion au cœur et à l’esprit, pour devenir Eucharistie pour les autres.

Les gens aujourd’hui ont diverses soifs dans leur vie. Presque chaque homme et chaque femme cherche un sens à sa vie ou essaie de faire en sorte que sa vie soit chargée de sens. Tandis que certains ont soif de justice, de liberté ou de paix, d’autres cherchent Dieu dans les expériences quotidiennes de leur vie. Cela signifie que Dieu seul peut étancher nos soifs.

Par la vie de Jésus et de ses disciples, nous apprenons que nous dépendons de Dieu à chaque instant de nos vies. Jésus comme modèle le plus parfait nous enseigne à boire l’eau de la fontaine divine qui devient « eau vive » pour les autres. En buvant l’eau de la fontaine divine et en invitant les autres à en boire et à devenir la source d’eau vive pour les autres, nous vivons notre spiritualité qui est à la fois mariale et apostolique. Ancrons nos vies sur Jésus afin d’être les branches d’une vigne qui est Dieu lui-même.

_____________________Fr. Rajakumar. SInde, 14 mars 2009

54. L’Eau du Rocher« … UN MOMENT DE GRÂCE POUR RENCONTRER ET CONNAÎTRE

DIEU… »

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L’Eau du Rocher, un document puissant et significatif basé sur l’Évangile, est apparu à chaque Mariste, frère ou laïc, comme une bénédiction. Pour moi, cela a été un cadeau plein de sens et une lumière sur ma route de Frère Mariste. Ce document est pour moi un moment de grâce pour rencontrer et connaître Dieu.

« L’eau vivifiante » de ce livre forme des torrents d’eau vive pour ceux qui lisent, vivent et prient ce livre merveilleusement composé.

Ce livre bien fait a un style distinctif. L’illustration est splendide et riche de sens. Les images sont très pertinentes, et celles qui sont familières rendent le texte encore plus efficace. On se plaît à lire ou simplement à feuilleter ce

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document simple, attrayant et imprimé sur du très beau papier.

Au début, c’était surtout l’aspect extérieur du livre qui me plaisait. J’en étais fier et j’aimais l’offrir aux autres en cadeau. Je suis resté avec ces impressions et cette attitude jusqu’au moment d’une retraite basée sur ce livre pour les Frères du Pakistan.

J’ai alors commencé à découvrir le trésor caché dans ses mots et ses symboles. Puis le livre est devenu une référence pour moi et une source pour mes lectures spirituelles ainsi que pour ma prière personnelle et communautaire. Pourtant, le vrai visage du volume me demeurait caché jusqu’à ce qu’il me soit révélé par un animateur venu au Pakistan (le pays de la pureté) au milieu de l’agitation de ce pays politiquement troublé.

J’étais avide et content d’avoir fait le voyage à Peshawar, malgré le risque d’y rester bloqué à cause de la Longue Marche organisée par M. Nawaz Sharif, le chef de l’opposition. Je me réjouis d’avoir réussi à mieux connaître ce document pour m’inspirer de ses pensées et de ses intuitions.

L’animateur a été excellent et il a soulevé un voile pour nous faire découvrir la beauté de l’œuvre. Je pouvais alors observer ses brillantes étoiles avec un télescope et non plus avec mes simples yeux. Je pouvais voir le livre clairement et comprendre le sens de ses symboles. J’ai alors découvert personnellement un écrit capable d’enrichir ma vie. Cela m’a permis à mon tour d’enrichir la vie des autres en devenant une source d’eau vive. Le matériel employé dans le livre est important, inspirant et utile pour la spiritualité mariste. Il est nourrissant comme la Parole de Dieu lorsque nous la lisons. La lecture de L’Eau du Rocher ne peut pas vous laisser sans vous transformer pour le mieux. Ses paroles sont efficaces si vous vous donnez la peine de les lire et de les méditer.

Je sais que j’ai vécu un temps de grand changement et de croissance, une occasion de vivre la grâce de rencontrer et de connaître Dieu, de réaliser la richesse de notre congrégation, de notre tradition et du charisme de Marcellin Champagnat.

Je désire féliciter la Commission et ceux qui ont produit cet excellent « pain à être brisé et partagé. » Il est devenu mon pain, et je ressens le désir d’être brisé et partagé selon notre tradition mariste.

Je suis touché par l’article 54. Nous trouvons Dieu dans toutes les situations dans lesquelles nous sommes : « Les expériences quotidiennes sont des lieux particuliers de rencontre avec Dieu. Nous trouvons la présence de Dieu dans la création, dans les événements de chaque jour - travail et relations, silence et bruit, joies et douleurs, réussite et angoisse, tragédie et mort. » Je vois Dieu présent en chacun de ceux qui ont contribué à écrire ce livre. J’y vois la main de Dieu et je ressens fortement sa présence dans ce document.

Quelle façon éloquente et splendide de finir cette œuvre que de nous inviter à avoir des vues nouvelles et à « rêver » de rêves nouveaux ! Je suis encouragé, pressé et provoqué pour passer à l’action et faire de ce livre une réalité dans ma vie. Il me bouleverse, me défie et m’inspire pour aller de

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l’avant. Je dois plonger mon regard au loin. Ce document me donne un regard neuf sur la vie mariste et m’aide à rêver une vie nouvelle de Frère Mariste.

Je suis vraiment convaincu que cet ouvrage a eu un immense impact dans ma vie. J’y retrouve mes vraies émotions.

Une fois, un jeune garçon a demandé à son grand-père : « Grand papa, pourquoi lis-tu la Bible chaque jour ? Quel avantage y a-t-il ? » Le grand-père lui a répondu : « Va chercher le panier pour le charbon de bois. » Le garçon est allé le chercher. Le grand-père lui a alors demandé d’aller chercher de l’eau au ruisseau. Le garçon a apporté l’eau dans le panier et il s’est aperçu qu’avec le temps, le panier devenait de plus en plus propre. Le grand-père a demandé au garçon : « Qu’est-il arrivé au panier ? » Le garçon a répondu : « Il est propre maintenant. » Le grand-père a dit : « Précisément ! C’est ce qui nous arrive lorsque nous lisons la Bible chaque jour. La Parole de Dieu nous purifie, nous vivifie et donne un sens à notre vie. Elle nous nettoie et nous rend meilleurs. »

Je crois qu’il en est exactement de même pour tous ceux qui veulent se purifier. Je suis assuré que si je continue à lire, à réfléchir, à prier et à vivre les paroles de L’Eau du Rocher, je serai propre et je deviendrai un courant d’eau vive.

Comme Marcellin et des générations de Maristes partout dans le monde, nous faisons l’expérience de Dieu en chaque chose. Je prie pour que nous soyons tous passionnés de Dieu et compatissants envers les autres, puisque ce sont là les véritables raisons de notre appel comme frères et laïcs maristes. Puisse ce livre être un moment de grâce pour rencontrer et connaître Dieu !

______________Paul Samuel Bhatti, FMS. Mars 2009.

55. L’eau du rocher - Province d’Asie du sudSESSION DE FIN DE SEMAINE À PESHAWAR

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Les 13 et 14 mars, une session sur la spiritualité mariste a eu lieu à Peshawar pour les Frères qui travaillent au Pakistan. Presque tous les Frères de ce secteur se sont réunis à Peshawar. Nous disons « presque tous » car certains Frères n’ont pu faire le voyage à cause de la situation politique confuse dans le pays, où il y a de nombreux barrages sur les routes. Ce fut tout de même une session rapide bien satisfaisante à cause de son contenu qui portait sur notre dernier livre de spiritualité L’eau du rocher. Un Frère a partagé avec le groupe : « Je connaissais déjà le livre puisqu’il nous avait été distribué, il y a quelques mois. Cependant, je dois reconnaître que L’eau du rocher n’inspirait ni ma prière ni ma médiation. Après cette session, je réalise que je possède ici un texte éminemment spirituel qui n’enrichira ma méditation et ma prière que si je le désire. Je suis maintenant bien conscient

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que ce livre est un don extraordinaire de la Congrégation pour nous. Je veux donc féliciter la Commission qui a rédigé ce livre. »

Bien que nos écoles aient été totalement absorbées par les examens, nous avons trouvé un peu de temps pour donner à nos enseignants de l’École St. John Vianney l’occasion d’avoir un premier contact avec cet excellent livre, grâce aussi à la bonne volonté de notre présentateur. Le personnel comptait plusieurs enseignants musulmans, ce qui est tout à fait normal dans un pays comme le Pakistan. Tenant compte des membres présents, le présentateur a souligné que la spiritualité mariste, telle que présentée dans L’eau du rocher, s’accorde parfaitement au monde musulman. Les enseignants qui suivent les enseignements du Prophète n’auront aucune difficulté à pratiquer quelques éléments fondamentaux de la spiritualité mariste. Le présentateur en a mentionné quatre :

1. La spiritualité mariste est une spiritualité de passion et de compassion. Nous ne devrions pas oublier que toutes les sourates du Coran, sauf une, débutent précisément avec des paroles qui font ressortir la miséricorde divine : « Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. »

2. La spiritualité mariste fait ressortir, d’une manière spéciale, le rôle de Marie dans la vie des Maristes. Il ne pourrait en être autrement. Nous savons comment le Coran parle de Marie en termes respectueux, la présentant comme une femme exceptionnelle qui mérite notre vénération. Elle est la Vierge par excellence vers qui plusieurs musulmans se tournent dans le besoin.

3. La spiritualité mariste, étant une spiritualité de compassion, porte une attention spéciale à la solidarité avec les pauvres. Nous savons que l’aumône est l’un des cinq piliers fondamentaux de l’Islam. Donner une aumône est une manière très concrète d’être solidaire.

4. La spiritualité mariste est une spiritualité qui met souvent l’accent sur la valeur de la prière personnelle (81) et communautaire (83). Nous savons aussi que le Coran porte attention d’une façon que nous qualifierions unique à la valeur de la prière qui forme aussi l’un des cinq piliers de l’Islam.

Dans un pays où il y a des frictions entre chrétiens et musulmans, à cause du poids de l’histoire et des incompréhensions du passé, la spiritualité mariste apparaît comme un important facteur d’unité et de communion. Les enseignants de notre école ont compris le message et ils ont exprimé le désir de continuer d’approfondir la spiritualité mariste à l’avenir.

_______________Peshawar, 15 mars 2009.

56. Les rêves supposent, « abandonner les sécurités et risquer nos vies »

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Le célèbre poète oriental, Allama Mohammad Iqba, rêvait d’avoir une nation séparée pour les Musulmans du Sud, afin qu’ils puissent être libres sur leur propre terre de pratiquer leur religion.

Notre grand maître, Mohammad Ali Jinna, rêvait qu’il réalisait le rêve de Iqbal, et luttait pour faire une nation indépendante devenue aujourd’hui le Pakistan.

Martin Luther faisait un rêve, le fameux discours « J’ai fait un rêve ». C’était un rêve de justice, d’égalité et de fraternité. On peut voir que le rêve est devenu réalité en Amérique.

Nelson Mandela rêvait de droits et d’une vie meilleure pour les noirs africains en Afrique du Sud

Marcellin Champagnat rêvait d’avoir des maîtres pour éduquer les jeunes garçons et filles, pour leur faire connaître combien Jésus Christ les aime et leur apprendre à suivre le Christ à l’exemple de Marie. Il avait un rêve quand il disait : « Il nous faut des Frères ! »

Voilà quelques exemples de personnes qui avaient des rêves. La plupart d’entre nous avons nos propres rêves. Nous nous battons pour qu’ils deviennent réalité.

Dans les exemples ci-dessus, ils avaient tous un rêve, ils ont nourri ce rêve et l’ont réalisé. Ce qui est le plus important, c’est qu’ils avaient vraiment un rêve ; ils avaient à l’esprit un travail à faire. Ils n’étaient pas sans ambition, ils avaient plutôt un plan à réaliser dans leur vie. Que ce soit pour eux ou pour les autres ; quelle qu’en soit la raison, ils avaient vraiment tous un rêve.

Quand récemment F. Téofilo Minga nous a rendu visite pour nous présenter L’Eau du Rocher, il nous a fait remarquer que ce livret n’a pas de conclusion. Mais il permet plutôt au lecteur d’avoir ses visions et ses rêves. C’est une excellente manière de terminer un livre.

J’ai été personnellement sensible à l’idée que ce livre n’ait pas de conclusion. J’ai donc compris, une fois de plus, combien il est important d’avoir des rêves, d’avoir des visions pour sa propre vie.

J’envisage de reprendre ma vie à zéro comme Frère Mariste, la vie Mariste au Pakistan et dans la Province d’Asie du Sud.

Je vois des rêves. Comment vivre l’esprit de Marcellin dans les réalités actuelles de mon pays et avec les frères de ma communauté ? Comment donner un sens à ma vie de religieux pour moi-même et pour ceux avec qui je suis en contact ? Comment faire comprendre à mes frères musulmans notre vie de célibat et de chasteté ? Quelles nouvelles manières et quels moyens ai-je pour atteindre les Montagne d’aujourd’hui ?

Il y a quelques jours, en lisant le dernier chapitre, j’ai pris conscience de la

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lutte intérieure et de la souffrance que j’avais traversées ces derniers mois ; Le Provincial et son Conseil ont décidé de fermer notre Maison de Formation à Faisalabad, Pakistan. On m’a demandé d’aller au Sri Lanka pour travailler au Postulat commun. Je n’ai aucun problème à me rendre au Sri Lanka ; cependant je réprouve l’idée ou même la pensée de fermer la maison de formation.

En lisant l’article 155 de L’Eau du Rocher, j’ai été frappé par les mots suivants : « … nous portons fermement le cadeau de l’éducation et de la présence mariste dans les lieux et les situations qui exigent parfois d’abandonner nos sécurités et même de risquer nos vies. »

Je pensais que notre présence à Faisalabad était plus importante que de partir pour un autre apostolat. Je sentais alors que peut-être il est important de prendre le risque de partir. Notre présence n’est peut-être pas nécessaire ici à Faisalabad et elle serait plus utile ailleurs.

En poursuivant la lecture du même article, je lis « … nous nous engageons activement en inventant de nouveaux chemins de dialogue interculturel et interreligieux. » Ce fut à nouveau pour moi une ferme invitation à penser à ma nouvelle responsabilité de travail dans un milieu interculturel au Sri Lanka, avec mes frères sri-lankais et indiens, pour le développement, l’harmonie et la fraternité de notre Province d’Asie du Sud. Je suis sûr que me rendre au Postulat interculturel pour l’Inde, le Pakistan et le Sri Lanka est un pas en avant vers de nouvelles visions et vers de nouveaux rêves.

Je suis donc heureux que L’Eau du Rocher m’ait inspiré une manière différente de voir les choses. Cela m’a aidé à accepter les nouveaux défis de notre vie, de notre vie mariste au Pakistan et dans la Province. Cela m’a poussé une fois de plus à avoir de nouvelles visions, de nouveau rêves pour les concrétiser dans ma vie.

L’Eau du Rocher m’a aidé à comprendre les déplacements de hameau en hameau dans les monts du Pilat. Puissé-je avoir le courage et la lucidité de parcourir les Pilat de ma vie ! Puissions-nous, nous qui aimons le charisme de Marcellin Champagnat, « nous fixer sur le rocher de l’amour inconditionnel de Dieu, et aller de hameau en hameau », pour faire connaître et aimer Jésus et Marie par notre présence éducative.

Paul S. Bhatti, FMS

57. Séminaire sur la Spiritualité Mariste (« L’Eau du Rocher »)LA VIE D’UN APÔTRE MARISTE

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Dès que le bus est entré dans l’enceinte de Marcellin Nivasa (Maison Provinciale) à 17h30 du vendredi 20 mars 2009, les participants venant des alentours de Negombo, heureux, l’envahirent. C’étaient des hommes et des femmes, des vieux et des jeunes, des religieux et des chrétiens laïcs. Nous avions tous la même destination, le même but : suivre, au cours d’une fin de

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semaine, un Séminaire sur la Spiritualité Mariste tenu dans la maison de retraite de Tewatte, les 20, 21 et 22 mars. Après un bon thé chaud nous nous sommes installés dans nos chambres de la maison de retraite.

Après le souper, les participants furent accueillis et présentés à l’animateur du Séminaire, F. Teófilo, par le F. Sunanda Alwis. Il souligna l’importance du groupe des participants qui allaient étudier la Spiritualité Mariste afin de porter à bien la mission du Père Champagnat dans la société d’aujourd’hui, selon les besoins des jeunes. On nous expliqua dans les détails le sens des cinq symboles et les mots clés du document qui expliquent la vie d’un Apôtre Mariste. Nous avons pu saisir avec grande clarté et profondeur les qualités spirituelles que les Maristes doivent vivre et proposer dans toute leur vie.

Samedi matin, les prières faites à 7h00 étaient enrichies par la lecture des articles 15, 16 et 17 de « L’Eau du Rocher », qui devenaient des défis quand un des Frères a raconté une histoire de Mère Teresa.

Comme nous commencions la session, le samedi, les participants furent divisés en 8 groupes. A chaque groupe fut assigné un chapitre de « L’Eau du Rocher », pour être lu, étudié et commenté au moment de la mise en commun. Pendant tout le samedi et dimanche matin, nous avons étudié le document, aidés par l’animateur, F. Teófilo. Il nous guidait, expliquait les choses et mettait en lumière pour nous les plus importants concepts de la Spiritualité Mariste. F. Teófilo, qui sans aucun doute, est un expert en la matière, nous montra comment employer ce document important, de manière à atteindre son but et devenir un compagnon de vie.

C’était la première fois les Frères Maristes accueillaient les Laïcs Maristes pendant deux jours et demi d’une vie commune pour partager la Spiritualité Mariste. Cela mérite d’être mentionné.

A la fin de la session du dimanche matin, le F. Clinton et le F. Sunanda ont remercié l’animateur, F. Teófilo, au nom de l’assemblée, pour son dévouement et son savoir faire à transmettre la Spiritualité Mariste. A 11h30, la sainte messe fut célébrée par l’archevêque Emérite Monseigneur Nicholas Marcus Fernando. Elle fut suivie d’un repas de famille : moment de fête pour les participants.

_________________Mrs.Kamala Xavier & Br.Victor FernandoNegombo, 5 avril 2009

58. « L’Eau du Rocher » – Édition populaire pour l’AfriqueUN CADEAU POUR LES PROVINCES AFRICAINES

WEB PAGE 05 / 05 / 2009

De passage à Nairobi, le F. Teófilo a saisi l’occasion pour remercier M. José Saldanha du cadeau qu’il a offert à toute l’Afrique mariste : 1 000 exemplaires de l’« Eau du Rocher ». M. José Saldanha est l’administrateur de l’entreprise Kenyan Directories, dont le siège est à Nairobi.

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Ce n’est pas la première fois que M. Saldanha a eu un geste de grande générosité envers les Frères Maristes. Par deux fois, dans les années passées, il avait fait la même chose. La première, lorsqu’il offrit à l’Association des Religieux du Kenya 1 000 exemplaires du livre “Religiosos, Evangelizadores na Igreja – A vida apostólica do Religioso Irmão apresentado em 17 Constituições”. Il s’agit d’une étude (186 pages), sous le point de vue apostolique, de 17 Constitutions d’Instituts religieux masculins, présentée lors des célébrations commémorant les 100 ans de l’évangélisation du Kenya, en 1995. La deuxième fois, lorsqu’il offrit à l’ancienne Province du Portugal 3 000 exemplaires du premier volume de méditations bibliques du F. Teófilo, intitulées : « Bilhetes para Deus – Meditações a 10.000 metros de altitude ». Ce volume a été publié en 1997 et il comptait 606 pages.

Le cadeau de l’« Eau du Rocher » pour les Provinces africaines vient prolonger les dons précédents ; il témoigne, en même temps, de l’amitié et de l’estime que la famille Saldanha de Nairobi ressent à l’égard de l’œuvre mariste.

59. DEUXIÈME SÉANCE SUR LA SPIRITUALITÉ MARISTE POUR LES LAÏCS DE LA MAISON GÉNÉRALICE - L’EAU DU ROCHER

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Le vendredi 29 mai a eu lieu la deuxième réunion sur la spiritualité mariste, à l’intention des laïcs qui travaillent dans la Maison générale de Rome. Le but de la rencontre était de nous faire connaître en profondeur la spécificité de la spiritualité mariste, telle que présentée dans le document L’Eau du Rocher, qui a guidé les communautés maristes de par le monde durant l’année de la spiritualité.

La rencontre a été introduite par quelques images du Cours de formation conjointe sur la Spiritualité mariste pour frères et laïcs de langue anglaise et française, réalisé quelques semaines auparavant à Saint-Paul-Trois-Châteaux (France). C’était une manière de relever l’importance des laïcs pour la vie de la communauté mariste, en tant qu’éléments du même corps. L’introduction a été suivie par un exposé du document, accompagné des explications de F. Teófilo sur les 4 chapitres. Chacun d’eux était introduit par des questions fondamentales : 1) Qu’est-ce que la spiritualité mariste ? 2) Comment est-ce que je vis la spiritualité mariste ? 3) Comment vivons-nous la spiritualité mariste ? 4) Où est-ce que je vis (nous vivons) la spiritualité mariste ?

Dans le premier chapitre nous avons vu comment la spiritualité mariste est étroitement reliée à l’expérience quotidienne de chacun. De plus, elle est apostolique et mariale, spiritualité de compassion pour les hommes et de passion pour Dieu. Les traits de cette spiritualité se trouvent en effet aux numéros 16-41 : présence et l’amour de Dieu ; confiance en Dieu ; amour de Jésus et de son Évangile ; simplicité, esprit de famille vécu à la manière de Marie. Ce premier chapitre nous apprend aussi que les Maristes, consacrés et laïcs, « doivent être les premiers » à l’autel, où nous célébrons l’Eucharistie – la présence de Dieu et de son Amour - ; à la croix : en

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concret, être tout près de la souffrance de nos frères et sœurs ; à la crèche : autrement dit, près de l’Enfant, près de la jeunesse de toute latitude et condition.

Dans le second chapitre nous avons découvert les pratiques qui nous aident à vivre cette spiritualité dans la vie concrète. Elles se trouvent aux numéros 80-87.

Cette explication a motivé le travail en petit groupe. Nous avons fait une lecture thématique, en cherchant les thèmes particuliers qui, en guise de « fil d’or », reviennent dans le document et nous guident pour vivre un style de vie et une mission. Quelques-uns des thèmes reviennent plus souvent : spiritualité comme chemin, compassion, tendresse, bonté, accueil, espérance, eucharistie, équilibre action/contemplation. Nous nous sommes arrêtés spécialement sur ce dernier thème – équilibre entre action et contemplation -, en nous attardant au numéro 131, où nous rencontrons Marie comme exemple parfait d’équilibre entre ces deux attitudes : Marie écoute la Parole (contemplation) et elle se met au service d’Élisabeth (action). Annonciation et Visitation forment un tout.

Nous avons ensuite entrepris l’étude du troisième chapitre, consacré au rapport avec les autres. Nous avons vu les six « piliers » pour cheminer dans la foi comme frères et sœurs : 1) L’importance de construire la communauté ; 2) La pratique des « petites vertus » ; 3) L’Eucharistie : c’est-à-dire se faire pain pour les autres ; 4) Construire une Église mariale – accueil, acceptation, tendresse, mission -, ayant le visage même de Marie ; 5) Être des frères et des sœurs qui partagent la vie et la mission : 6) La Trinité comme exemple de relation d’amour, d’unité, de communion.

Et enfin, nous avons affronté le IV° chapitre, avec la question : Où mettre en pratique la spiritualité mariste ? Encore une fois une liste de 6 éléments nous a guidés pour notre action : 1) Ouverture aux appels de l’Esprit : la mission Ad Gentes et la plus grande participation des laïcs en général et des femmes en particulier sont parmi ces appels ; 2) L’écoute des cris du monde : Qu’entendons-nous ? Où se trouvent les réalités où nous sommes appelés à travailler ? 3) Notre apostolat comme une partie du projet de Dieu ; 4) Un apostolat à la manière de Marie ; 5) Notre mission est théologale, nous sommes appelés à être des semeurs d’espérance ; 6) La mission Ad Gentes : accepter de changer de destination et partir là où nous voyons que les autres ont le plus besoin de nous, dans de nouveaux contextes…

Nous avons vu que l’apostolat peut se faire à plusieurs niveaux, selon le texte d’Is. 61,1 et Lc. 4,18 :

1) Évangéliser les pauvres : être avec eux et combattre les structures qui engendrent l’injustice sociale (niveau social).

2) Libérer les esclaves : travailler pour que tout homme, toute femme voit ses droits reconnus (niveau social).

3) Redonner la vue aux aveugles : ceci étant compris comme une invitation à améliorer les conditions de vie (santé, nourriture…) des personnes (niveau physique).

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4) Consoler ceux qui ont le cœur brisé : partager, consoler, porter la souffrance des frères et sœurs (niveau psychologique).

5) Proclamer la Parole de Dieu : annoncer un Dieu très proche qui nous aime, qui

Cette séance, comme la précédente, a été d’un grand intérêt, avec une excellente participation. Ce que nous voulons, en tant que laïcs de la Maison générale, c’est de partager et de mieux comprendre la spiritualité mariste, de manière à nous sentir partie prenante de la mission. Ce sera aussi une meilleure manière de nous sentir Maristes et de témoigner en tant que tels dans le travail que nous faisons au service de la Congrégation.

Nous souhaitons que d’autres rencontres de formation sur la tradition spirituelle mariste et sur la mission puissent être organisées. Elles pourront nous aider, aujourd’hui et à l’avenir, à puiser davantage d’eau vive à la source de la tradition de Marcellin Champagnat. Cela vaut la peine de continuer à boire de l’ « Eau du Rocher » !

______________Angela, Dorotea et Emanuela. Rome, le 4 juin 2009

60. LES ACTIVITÉS DE LA COMMISSION DE VIE RELIGIEUSESUR LA SPIRITUALITÉ MARISTE

WEB PAGE 26 / 07 / 2009

Un peu avant l’ouverture de l'Année de la Spiritualité, la Commission avait déjà réalisé quelques activités en rapport avec le document L’Eau du Rocher. Il en est de même après la clôture de l’Année. C’est tout à fait normal. L'Année de la Spiritualité s’est achevée, mais la spiritualité est vivante et nous sommes appelés à l’alimenter sans cesse.

Il peut être intéressant de se pencher sur quelques tableaux, sans avoir aucunement l'intention d’en tirer des conclusions. Par curiosité et comme information, on peut dire ce qui suit : la Commission a réalisé exactement 59 animations en matière de spiritualité, divisées en trois sections principales : retraites, séminaires et présentations (conférences).

Les chiffres sont ainsi répartis : 12 retraites, 10 ateliers, 37 présentations. Si l'on considère les animations de la Commission par continent, ces chiffres sont répartis comme suit : Asie : 21 animations ; Afrique : 11 ; les Amériques : 14 ; Europe : 13.

Le plus grand nombre d'animations en Asie ne signifie pas nécessairement un plus grand nombre de pays visités. En fait, 17 de ces animations ont eu lieu aux Philippines, pendant la célébration des 60 ans de la Province. L'anniversaire a coïncidé avec l'Année de la Spiritualité.

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Le seul continent que la Commission n'a pas visité est l'Océanie.

Chaque membre de la Commission avait son style propre d’animer les retraites. En ce qui me concerne, j’ai choisi une structure standard : en plus des différents moments de prière, avec le salut du Très Saint Sacrement, à la fin de la journée, il y avait toujours deux conférences. L’une pour présenter un chapitre de L'Eau du Rocher; l’autre pour étudier un thème du document. Des sujets tels que Marie, le Saint-Esprit, l'Eucharistie, Champagnat, l’Apostolat, la communauté et la communion, la foi, l'espérance… ne pouvaient pas manquer. C’était un moyen de les approfondir. Bien que ces sujets figurent aussi dans les ateliers, l'accent était différent : dans les retraites nous les avons vus sous l’angle de la prière ; dans les séminaires, sous l’angle de la recherche et de l’étude.

Le document a suscité un enthousiasme remarquable dans tout l’Institut. Mais ce qui s'est passé dans l'Année de la Spiritualité n'est qu'une première étape pour mieux comprendre le document et prier avec lui. Les années à venir devraient également être mises à profit pour approfondir ces thèmes dans le cadre de la prière et de l'étude. Il faut rendre la spiritualité mariste plus aimée et mieux connue. L’eau du Rocher ne doit pas être oublié, après cette année. La Spiritualité mariste qui s’y trouve est très riche. Comme Maristes, tous ensemble, frères et les laïcs, nous sommes appelés à trouver de nouvelles voies, de nouveaux « ruisseaux » qui nous montrent toutes les richesses du document, sous tous ses aspects.

Les 59 animations que la Commission a réalisées, on peut les observer dans les schémas présentés en annexe (Télécharger word doc – 80 kb). Nous devons continuer à cheminer dans la foi. C'est l'appel qui se trouve en tête du deuxième chapitre : « Cheminons dans la foi ». Il s'agit d'un défi. Serons-nous en mesure de le relever?

Teófilo MingaSecrétaire de la Commission de Vie Religieuse

61. PROVINCE DE L'AFRIQUE AUSTRALE - SECTEUR DU MOZAMBIQUE

RETRAITE SUR LA SPIRITUALITÉ MARISTE

WEB PAGE 18 / 08 / 2009

Du 18 au 25 Juillet dans La Maison de Prière des Pères Blancs de Inhamizua (Beira - Mozambique), a eu lieu notre retraite annuelle. Le thème de la retraite était la Spiritualité Mariste d’après le livre L’EAU DU ROCHER. La retraite a été excellente et à la fin nous étions tous très réconfortés et enrichis avec cette “Eau du Rocher"que la Congrégation vient d’offrir à tout l’Institut. Quelle chance et quel cadeau !

Prière La prière dans l'ensemble de la retraite a été très riche et toujours bien préparée, s’inspirant dans notre livre de spiritualité. La prière nous a aidés dans notre rencontre quotidienne avec le Seigneur. Un souhait a été

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exprimé par tous les participants de la retraite: que le livre continue d’inspirer nos prières et les prières de la communauté pendant l'année scolaire en cours et même par la suite. C'est avec une grande joie que je souligne ce que tous les frères ont souligné dans l'évaluation: la célébration pénitentielle qui a eu lieu au milieu de la retraite a été d’une grande profondeuer, et elle a effectivement touché nos coeurs. Les symboles nous ont aidés à vivre d’une façon plus vraie le repentir de nos péchés: lorsqu’on brulait les papiers où l'on avait écrit nos péchés on avait la certitude de la miséricorde de Dieu qui, à nouveau, effaçait nos péchés et reprenait nos vies dan sa grâce. Pour nous, cette célébration a été une source d'inspiration pour de futures célébrations pénitentielles. On a mieux compris alors l’invitation de notre livre à prier avec créativité et générosité. La prière d’adoration du Saint Sacrement à la fin de la journée a été un merveilleux moment de prière qui nous conduisait très bien au repos de la nuit. Le silence pendant la retraite a été très important et il a donné aux frères la possibilité de se rencontrer avec soi même et avec le Seigneur. On a remarque une certaine difficulté à l’observer, mais tous en ont reconnu la nécessité. La ponctualité du célébrant et ses réflexions bibliques de grande profondeur nous ont beaucoup aidés, pareillement. C’est bon de retourner à cette Maison de retraite et d’accueil.

Présentation du livre L'Eau du Rocher La présentation du livre nous a surpris par sa richesse et son contenu. Nous connaissions la livre, mais nous étions très loin de soupçonner la richesse de la doctrine qu'il contient. Jour après jour nous étions très surpris avec l’enseignement de chacun des chapitres. Nous avons découvert la richesse de chaque chapitre, mais nous avons remarque aussi l'unité entre tous. Nous nous sommes rendus compte qu’on aurait besoin de plus de temps pour absorber toute la richesse du livre. Non sans humour le prédicateur nous disait qu’il faut laisser quelque chose pour travailler chez soi. Je crains que nos communautés ne suivent pas cette orientation et l'enthousiasme que la retraite a éveillé em nous, à cause des activités de chaque jour, qui nous absorbent complètement. Cependant, on était conscient qu’il faut prêter plus d'attention à notre vie spirituelle, car si nous nous vidons spirituellement notre apostolat en souffrira et nous risquons de tomber dans un simple activisme. Après cette heureuse retraite, nous sommes convaincus que le livre L’Eau du Rocher sera dans l'avenir, un élément essentiel pour le renouveau spirituel de nos communautés.

Considérations générales Le livre L'Eau du Rocher constitue un défi énorme pour nous tous. Nous sommes, en effet, appelés à être des hommes consacrés en vivant profondément notre spiritualité. Elle nourrit notre espoir dans le renouvellement de la Congrégation et de notre Secteur qui a perdu de nombreux frères dans ces dernières années. On peut soupçonner qu’une des raisons de ces abandons est, sans doute, la faiblesse qu’on peut deviner dans notre vie spirituelle. Cette retraite peut nous aider à découvrir et à vivre un rythme plus spirituel dans nos vies. Elle peut nous aider, comme le prédicateur a souligné en citant le livre à devenir «des hommes eucharistiques, apostoliques et d’une grande dévotion à Marie». Nous sommes convaincus que si nous devenons des Frères Maristes plus spirituels, en connaissant et en assimilant les enseignements du livre L'Eau

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du Rocher, nous serons dans la bonne route qui conduira à un renouveau du Secteur et à une plus grande persévérance des frères du Mozambique.

Quelques suggestions A la fin de cette retraite nous osons proposer quelques suggestions:

1. Que nous continuions à réfléchir sur le livre L'Eau du Rocher dans nos communautés. Tout le matériel que vous pourrez nous envoyer de Rome sera bienvenu.

2. Que nous soyons capables dans nos communautés d’inventer plusieurs catéchèses, créatives et accessibles aux jeunes qui fréquentent nos écoles.

3. Que nous continuions d’avoir plus de conférences sur le livre L'Eau du Rocher; qu’elles soient les plus pratiques possibles, tout en présentant le riche contenu de l'ouvrage.

4. Que l'étude et la mise en pratique du livre L'Eau du Rocher soit, à partir de maintenant, un instrument de renouvellement de notre vie personnelle et communautaire. Que la Communauté dans son Project de Vie Communautaire signale des moments de réflexion sur le document.

Frère Felizardo, Supérieur du Secteur (Résumé des évaluations des Frères) Maputo, le 2 août 2009

62. NOVICIAT DE MATOLA (MOZAMBIQUE)

UNE JOURNÉE AVEC L’EAU DU ROCHER

WEB PAGE 08 / 09 /2009

Pourquoi ne pas devenir un mystique?

La vision de notre spiritualité présentée dans « L’Eau du Rocher » est très belle Il s'agit d'une vision adressée à tous les disciples de Marcellin!Nous avons eu le bonheur d'être les premiers, au Noviciat de Matola, à avoir une retraite basée sur ce document, en novembre 2007. L'Année de la Spiritualité fut l’occasion de présente ce livre dans de nombreux endroits du monde mariste: retraites et séminaires, réunions et entretiens avec les étudiants, les enseignants, les postulants, les novices, les laïcs et les frères. Et nous avons eu aussi la grâce d’être les derniers à clôturer cette Année de la Spiritualité, grâce a la bonne volonté de la Commission de la Vie Religieuse qui, encore une fois, nous a envoyé aujourd'hui (30/07/09) l'un de ses messagers. Merci beaucoup. Nous avons été les tout premiers à boire à cette source de notre spiritualité, et nous sommes aujourd’hui les derniers à y étancher notre soif. Nous nous considérons presque un groupe privilégié dans tout l'Institut! L’animateur commence par un exemple bien connu de nous tous, qu’il admire personnellement, pour illustrer la spiritualité mariste : « Le Frère Basilio a été un mystique et un homme spirituel ». Et il continue : « N’aurions-nous pas besoin de beaucoup de Basilio pour nous rendre l'espoir et nous faire vibrer avec la profondeur et la beauté de notre spiritualité? Et pour présenter à un monde à la dérive, d’une façon crédible, cette valeur extraordinaire que Champagnat et les premiers frères nous ont

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laissée? ». L’animateur lui-même donne la réponse: « Oui, mais à une condition : devenir des mystiques et des hommes spirituels. En ce sens, Basilio peut nous indiquer le chemin. »

Le mystique vit dans l’intimité du Seigneur

Nous écoutions et nous échangions avec l’animateur, et nous avions la sensation que ses paroles étaient vraies ; en même temps elles constituaient un grand défi. Qu'est-ce que cela veut dire « être un mystique » ? Qu'est-ce que cela veut dire « être un homme spirituel »? Nous avons pu deviner, à l’aide de quelques références du « L'Eau du Rocher », qu’un mystique et un homme spirituel est un homme qui « plonge » en Jésus, qui s’alimente de sa Parole et de son Corps, qui est capable de passer de longues heures dans l’intimité avec le Seigneur. C’est dans cette intimité que prend source toute la force de notre apostolat. Parce que le mystique ne se sépare pas du monde. Bien au contraire, il y va avec toute la puissance transformatrice de l'Évangile. Nous comprenions mieux, alors, l’affirmation souvent répétée : notre spiritualité est apostolique. Elle est apostolique, parce que, comme les apôtres, remplis de l’Esprit de Dieu (des mystiques, en fait) et de sa force, nous rendons Dieu présent au monde et nous offrons le monde à Dieu. Cette force a conduit les apôtres aux quatre coins du monde pour proclamer Jésus, pour le faire connaître et aimer. Nous sommes au cœur de notre spiritualité. Ce qui est intéressant, c’est que l’Esprit nous conduit dans cette double direction : l'intimité avec Jésus (la mystique) et le travail apostolique (l’apostolat). En d'autres termes : la prière conduit à l’apostolat et l'apostolat est fécondé par la prière. Ici encore, Basilio a été un exemple pour nous tous : c’était un homme qui aimait profondément l'Église, un homme qui a rêvé de l'ouverture de la Congrégation au monde moderne pour mieux répondre à ses besoins. Mais s’il rêvait ainsi, c’est à cause de sa foi profonde, de son espérance sans limites, de son amour à toute épreuve. Bref, il a été un mystique qui a su créer de l'harmonie où il y avait des divisions, des tensions, de la violence et des conflits. La force pour ce faire, il la trouvait en Dieu, dans les longues heures de prière devant Lui.

Des mystiques dans l’action

Malheureusement, je n'ai pas pu continuer de suivre cet intéressant dialogue entre l’animateur et l'assemblée, ayant comme toile de fond le Frère Basilio. Quelques pauvres (des visiteurs habituels de notre noviciat!) frappent à la porte : ils demandent un peu de farine et des poissons. J'ai perdu le fil du reste du dialogue. Mais je pense que j’étais en train de mettre en pratique ce que je venais d’écouter : une spiritualité tournée vers les plus pauvres. Ne serais-je pas moi-même un mystique alors? Je pense que oui, parce que j’étais en train de vivre alors la valeur de la solidarité, si bien présentée dans le chapitre 4 de notre document. Je pensais alors que « L’Eau du Rocher » est un défi pour tous les frères et les les laïcs maristes. Un défi qui doit aller au-delà de l’Année de la Spiritualité. Grâce à cette année, ou inspirés en elle, nous devenons des « mystiques dans l’action » ou des « apôtres parce que mystiques ».

Un mot de remerciement au Frère Peter Rodney et à sa Commission pour le travail déployé au cours de l'Année de la Spiritualité. Notre noviciat veut profiter au maximum de tout ce que vous nous avez donné. Et nous

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n’oublierons pas l'invitation de l’animateur : « devenir des mystiques comme Basilio, pour le monde d'aujourd'hui ». Et ici, au Mozambique, nous avons bien besoin d’hommes d’une telle envergure.Que Dieu, Marie et Champagnat continuent de vous aider dans votre travail de formation et dans tout ce que vous faites pour faire connaître notre spiritualité. Qu’ils vous donnent toujours une bonne santé.

Frère Simeon Banda (formateur) et le frère Joseph Daka (novice)Matola, Mozambique, le 10 août 2009

63. « CHATAN SAY PANI », NOUVELLE TRADUCTION DE L'EAU DU ROCHER

WEB PAGE 23 / 09 / 2009

« Chatan say Pani » est le nom urdu de L'Eau du Rocher ! C'est le premier document mariste imprimé en langue urdu. Les Frères Maristes sont au Pakistan depuis 1966 et jusqu'à nos jours aucun document mariste n'avait été imprimé en urdu. C'est pourquoi nous sommes contents d'avoir pour la première fois un document en cette langue. Cette traduction a été faite par un jeune Frère pakistanais, Beniamin Sadiq, connu familièrement entre nous sous le nom de F. Ben. Nous le remercions, du fond du cœur, d'avoir fait ce travail d'une très belle manière et même avec un certain sens poétique. La traduction de L'Eau du Rocher en urdu a été faite pour que tous ceux qui ne peuvent lire l'anglais, puissent profiter de la richesse de ce document. Avec cela nous voulons aussi partager notre charisme mariste avec l'Église locale présente au Pakistan et rendre la présence mariste plus connue dans nos écoles, nos paroisses et auprès de ceux avec qui nous travaillons. La traduction urdu de L'Eau du Rocher a permis de faire connaître ce document à une grande variété de personnes. Celles qui résident là où sont présents les Frères Maristes ; mais aussi celles résidant où ils ne sont pas présents. En ce sens quelques évêques, prêtres, communautés religieuses, professeurs, étudiants, familles de nos jeunes aspirants, amis et parents des Frères sont maintenant au courant de cette richesse. J'ai reçu quelques réactions très positives d'un grand nombre de religieux et de laïcs qui soulignent la richesse trouvée dans ce document. Par exemple, notre éditeur, M. Anthony Gill, a été très impressionné par la simplicité de notre vie et par la richesse découverte dans le document. L’Eau du Rocher a déjà été distribué à certains de nos étudiants et à des professeurs. Nous avons prié aussi quelques fois avec ce document. Tous ceux qui nous ont aidés à corriger les différentes épreuves en ont été très impressionnés et ils ont même découvert dans le texte une inspiration pour leur vie. En réalité, la correction des épreuves a été faite par un groupe de personnes : professeurs, étudiants, séminaristes, postulants maristes, laïcs et prêtres de congrégations religieuses, religieux et religieuses. Au Pakistan même nous avons trois communautés ; aussi nous avons fait une édition très simple : 260 exemplaires. Tout le travail de traduction et de correction a été une expérience extraordinaire pour nous. Pendant de nombreuses heures nous sommes restés assis, pour corriger, reformuler les phrases, afin qu'elles puissent

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avoir une signification correcte en urdu. Le plus intéressant dans toute cette expérience a été qu'en même temps que nous lisions le document, nous le comprenions mieux, découvrions sa richesse, les défis qu'il nous lance et nous pouvions aussi partager nos pensées et nos réflexions. C'étaient des pensées et des réflexions très significatives et profondes ; elles pourront changer notre vie en profondeur. Grand merci au F. Sunanda Alwis, Provincial de la Province de l'Asie de Sud qui nous a toujours encouragés à réaliser ce travail de traduction et d'impression. Nous sommes contents d'avoir Chatan say Pani : grâce à lui nous avons étanché notre soif. Que ce document important, maintenant traduit en urdu, apporte une nouvelle vie à tous ceux qui vont le lire. Ainsi, ils pourront devenir, à leur tour, des fontaines d'eau vive pour tant de gens de leur entourage.

Paul S. Bhatti, FMS Tudela, Sri Lanka, 9 septembre 2009

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