programme de travail 2018 de la ommission

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1254 3 NOVEMBRE 2017 REVUE DE PRESSE L'accent placé sur les 26 nouvelles initiatives dans le programme de travail de cette an- née est double. Premièrement, on trouve des actions législatives ciblées visant à para- chever notre travail dans des domaines d'action prioritaires, qui seront toutes pré- sentées d'ici le mois de mai 2018 pour per- mettre au Parlement européen et au Con- seil de terminer le travail législatif avant les élections européennes de juin 2019. Deu- xièmement, le programme de travail pré- sente des mesures et initiatives ambitieuses davantage tournées vers l'avenir , la nou- velle Union des 27 façonnant son propre Programme de travail 2018 de la Commission: pour une Europe plus unie, plus forte et plus démocraque Chaque semaine retrouvez les informations qui ont marqué l'actualité à Bruxelles, dans le domaine de l'énergie mais également au niveau des institu- tions européennes. Ce document est une revue de presse et ne reflète pas la position de l’entreprise. Il n’a pas vocation à être diffusé à l’externe. Le programme de travail de la Commission fera en sorte que l'Europe conti- nue résolument de se concentrer sur les enjeux pour lesquels l'action euro- péenne présente la plus grande valeur ajoutée. L'UE sera jugée non pas à l'aune du nombre de directives et de règlements adoptés, mais des résultats concrets que nos politiques produisent pour nos concitoyens et nos entreprises. Le premier vice-président de la Commission, M. Frans Timmermans BULLETIN EUROPE / EURACTIV Avenir de l’UE Dans la foulée des déclarations du président Juncker dans le cadre du discours sur l'état de l'Union 2017, la Commission européenne a présenté le 24 octobre ses pistes d'action pour parachever les mesures de mise en œuvre des dix priorités politiques du président Juncker, avant la fin de son mandat, ainsi qu'une série d'initiatives prospectives pour l'avenir de l'Europe. (Voir AEE N°1248 ) avenir pour 2025 et après. Ces propo- sitions sont le reflet du débat dont le coup d'envoi a été donné par le livre blanc de la Commission sur l'avenir de l'Europe. Les priorités énergie en p.2 Dans leur résoluon budgétaire, les députés réaffir- ment leur engagement à "financer des poliques de l'Union qui améliorent l'emploi et smulent la crois- sance dans toutes ses régions par des invesssements dans la recherche, l'éducaon, les infrastructures, les PME et l'emploi, notamment pour les jeunes". Ils souli- gnent cependant qu’ils ne comprennent pas "comment l'Union pourrait engranger des résultats dans ces do- maines au vu des réducons proposées par le Conseil". La résoluon sur la posion du Parlement concernant le budget 2018 de l’UE a été adoptée par 414 voix pour, 163 voix contre et 90 abstenons. Le vote en plénière marque le début de 3 semaines de négociaons de "conciliaon" avec le Conseil. Le but est de trouver un accord entre les deux instuons afin que le budget 2018 soit voté à temps au Parlement et signé par son Président le 30 novembre. Parlement européen BUDGET DE L’UE 2018: DES FONDS SUPPLÉMENTAIRES POUR LA CROIS- SANCE, L’EMPLOI, LA SÉCURITÉ ET LE CHANGEMENT CLIMATIQUE Retrouvez en coup d’œil les nou- velles initiatives à mettre en œuvre pour achever les travaux relatifs aux 10 priorités de Juncker et initiatives lancées à l'horizon 2025. QUE SONT LES CRÉDITS D'EN- GAGEMENT ET DE PAIEMENT? Compte tenu de la nécessité de gérer des actions pluriannuelles, le budget de l'UE distingue: les crédits d'engagement (le coût de toutes les obligations légales contractées durant l’exercice en cours, pouvant avoir des conséquences les années suivantes); les crédits de paiement (argent effectivement versé au cours de l'année en cours, éventuellement pour mettre en œuvre les engagements pris les années précédentes). Le Parlement européen a fixé le budget global 2018 de l’UE à 162,6 milliards d’euros (+1,2% par rapport au projet de budget de la Commission) en engagements et 146,7 milliards d’euros en paiements (+0,9%).

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Page 1: Programme de travail 2018 de la ommission

1254 3 NOVEMBRE 2017

REVUE DE PRESSE

L'accent placé sur les 26 nouvelles initiatives dans le programme de travail de cette an-née est double. Premièrement, on trouve des actions législatives ciblées visant à para-chever notre travail dans des domaines d'action prioritaires, qui seront toutes pré-sentées d'ici le mois de mai 2018 pour per-mettre au Parlement européen et au Con-seil de terminer le travail législatif avant les élections européennes de juin 2019. Deu-xièmement, le programme de travail pré-sente des mesures et initiatives ambitieuses davantage tournées vers l'avenir, la nou-velle Union des 27 façonnant son propre

Programme de travail 2018 de la Commission:

pour une Europe plus unie, plus forte et plus démocratique

Chaque semaine retrouvez les informations qui ont marqué l'actualité à Bruxelles, dans le domaine de l'énergie mais également au niveau des institu-

tions européennes. Ce document est une revue de presse et ne reflète pas la position de l’entreprise. Il n’a pas vocation à être diffusé à l’externe.

Le programme de travail de la Commission fera en sorte que l'Europe conti-nue résolument de se concentrer sur les enjeux pour lesquels l'action euro-

péenne présente la plus grande valeur ajoutée. L'UE sera jugée non pas à l'aune du nombre de directives et de règlements adoptés, mais des résultats concrets que nos politiques produisent pour nos concitoyens et nos entreprises.

Le premier vice-président de la Commission, M. Frans Timmermans

BULLETIN EUROPE / EURACTIV

Avenir de l’UE

Dans la foulée des déclarations du président Juncker dans le cadre du discours sur l'état de l'Union 2017, la Commission européenne a présenté le 24 octobre ses pistes d'action pour parachever les mesures de mise en œuvre des dix priorités politiques du président Juncker, avant la fin de son mandat, ainsi qu'une série d'initiatives prospectives pour l'avenir de l'Europe. (Voir AEE N°1248 )

avenir pour 2025 et après. Ces propo-sitions sont le reflet du débat dont le coup d'envoi a été donné par le livre blanc de la Commission sur l'avenir de l'Europe. ► Les priorités énergie en p.2

Dans leur résolution budgétaire, les députés réaffir-ment leur engagement à "financer des politiques de l'Union qui améliorent l'emploi et stimulent la crois-sance dans toutes ses régions par des investissements dans la recherche, l'éducation, les infrastructures, les PME et l'emploi, notamment pour les jeunes". Ils souli-gnent cependant qu’ils ne comprennent pas "comment l'Union pourrait engranger des résultats dans ces do-maines au vu des réductions proposées par le Conseil".

La résolution sur la position du Parlement concernant le budget 2018 de l’UE a été adoptée par 414 voix pour, 163 voix contre et 90 abstentions. Le vote en plénière marque le début de 3 semaines de négociations de "conciliation" avec le Conseil. Le but est de trouver un accord entre les deux institutions afin que le budget 2018 soit voté à temps au Parlement et signé par son Président le 30 novembre. Parlement européen

BUDGET DE L’UE 2018: DES FONDS SUPPLÉMENTAIRES POUR LA CROIS-SANCE, L’EMPLOI, LA SÉCURITÉ ET LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

Retrouvez en coup d’œil les nou-velles initiatives à mettre en œuvre pour achever les travaux relatifs aux 10 priorités de Juncker et initiatives lancées à l'horizon 2025.

QUE SONT LES CRÉDITS D'EN-GAGEMENT ET DE PAIEMENT?

Compte tenu de la nécessité de gérer des actions pluriannuelles, le budget de l'UE distingue: les crédits d'engagement (le

coût de toutes les obligations légales contractées durant l’exercice en cours, pouvant avoir des conséquences les années suivantes);

les crédits de paiement

(argent effectivement versé au cours de l'année en cours, éventuellement pour mettre en œuvre les engagements pris les années précédentes).

Le Parlement européen a fixé le budget global 2018 de l’UE à 162,6 milliards d’euros (+1,2% par rapport au projet de budget de la Commission) en engagements et 146,7 milliards d’euros en paiements (+0,9%).

Page 2: Programme de travail 2018 de la ommission

II

L’adoption de ces propositions est même la première priorité citée dans le domaine de l’énergie. Pas de surprise dans ce programme de travail, qui dit l’intention de la Commission de «continuer d’oeuvrer à l’amélioration de la sécurité d’approvisionnement énergétique et du fonctionnement du marché intérieur » de l’énergie. L’exé-cutif européen y confirme son intention de proposer des règles communes pour

les nouvelles normes d’émission de CO2 pour les voitures, les camion-nettes et les véhicules utilitaires lourds. « Nous allons poursuivre nos travaux sur les batteries et sur les infrastructures pour les carbu-rants de substitution, en reconnais-sant leur rôle stratégique dans la transition vers la mobilité propre et les énergies propres », indique éga-lement le document. Enerpresse

les gazoducs arrivant sur le territoire européen et de négocier avec la Russie les principes d’exploitation de Nord Stream 2 dès que le Conseil aura adop-té un mandat de négociation. Dans le pipeline également : une communica-tion sur « L’avenir de la politique de l’UE en matière d’énergie et de climat, notamment l’avenir du traite Euratom ». Dans le domaine des transports, la Commission concentrera ses efforts sur

Les propositions du paquet Énergie propre avancées par la Commission européenne fin 2016 figurent parmi les textes qu’elle voudrait voir adoptés prioritairement, selon son programme de travail 2018.

PRIORITÉ À L’ADOPTION DU PAQUET ÉNERGIE PROPRE Union de l’énergie

Travailleurs détachés

Le 23 octobre, les ministres européens du Tra-vail ont abouti à un accord en vue de la révision de la directive sur les travailleurs détachés. Une étape majeure pour un processus législatif enta-mé il y a 18 mois, et qui entérine le principe d'une même rémunération sur un même lieu de travail pour les travailleurs nationaux comme détachés. Toutefois, des points de divergence demeurent avec la position du Parlement euro-péen portant sur la durée maximale du détache-ment ou encore sur les transports routiers. Les négociations entre les eurodéputés et les gou-vernements européens pourraient durer plu-sieurs semaines. Mme Élisabeth Morin-Chartier (Députée PPE, française) a confié à un groupe de journalistes espérer commencer les négocia-tions dès novembre pour trouver un accord du-rant le premier trimestre de 2018. Avec cet ac-cord, le président français Emmanuel Macron réalise sa promesse de limiter la durée de ce type d’emploi à 12 mois, mais concède l’exclu-sion provisoire des nouvelles règles pour le transport routier. Contexte – Toute l’Europe – Bulletin Europe

LE PARLEMENT EUROPÉEN ET LES GOUVERNEMENTS À LA RECHERCHE D'UN COMPROMIS

Page 3: Programme de travail 2018 de la ommission

III

David Davis

Après le vote du Parlement catalan en faveur de l’indépendance de la province, le 27 octobre, la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni ont une nou-velle fois indiqué que leur seul interlocuteur en Es-pagne était le gouvernement de Mariano Rajoy. De la même façon, les institutions européennes ont à nouveau fait savoir que « pour l’UE, rien ne change », comme l’a affirmé le président du Con-seil, Donald Tusk. « Nous n’avons pas à nous insérer dans ce débat hispano-espagnol », a pour sa part déclaré le président de la Commission. Le gouvernement indépendantiste écossais « comprend et respecte » le gouvernement catalan et estime que l’UE a un rôle à jouer pour trouver une issue pacifique à cette crise. En Espagne, le gouvernement central a dissous le Parlement cata-lan et annoncé des élections anticipées pour le 21 décembre. En attendant, la numéro deux du gouvernement de Mariano Rajoy, Soraya Sáenz de Santamaría, a pris le contrôle de l’exécutif de la communauté autonome. Contexte

LES VINGT-SEPT ONT RÉUSSI À PRÉSERVER LEUR UNITÉ DANS LES NÉGOCIATIONS DU BREXIT.

CATALOGNE

Le président du Conseil européen, Donald Tusk, s’est félicité, à Strasbourg devant le PE, que personne n’ait réussi à « diviser les Vingt-sept sur les négociations » du Brexit, les leaders européens ayant, au contraire, répété la semaine dernière, lors du Sommet européen, que leur priorité restait cette unité. Le responsable européen a insisté sur le fait que cette unité devait être préservée et que la « balle est désormais dans le camp de Londres ». Il revient aux Britanniques de déterminer la suite, « s’il y a un accord ou pas, bon ou mauvais ». Pour sa part, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a répété devant les eurodéputés que le scénario du ‘no deal’ n’avait pas d’amis à la Commission européenne et que ce 'no deal' n’était pas une base de travail. Bulletin Europe

LA COMMISSION OUVRE UNE ENQUÊTE POUSSÉE SUR LE RÉGIME FISCAL OCTROYÉ PAR LONDRES AUX MULTINATIONALES.

L’exécutif européen a décidé de lancer une enquête pour déterminer si les autorités britanniques ont permis à certaines corporations de payer moins de taxes sur leur territoire, afin que celles-ci échappent aux règles sur l’évitement fiscal. Il s’agit de la dernière initiative en date de la commissaire à la concurrence, Margrethe Vestager, contre les pratiques d’évasion fiscale et l’érosion de l’assiette fiscale, une priorité pour la Commission, depuis 2014. Les règles sur l’évasion fiscale « ne peuvent pas desservir l’objectif poursuivi en réservant un traitement plus favorable à certaines sociétés », a souligné la commissaire. Lire l’article sur Euractiv.

ETS : LE PLAN DE LA COMMISSION POUR PRÉSERVER LE MARCHÉ EUROPÉEN DU CARBONE APRÈS LE BREXIT Elle a proposé le 24 octobre de créer un statut spécial pour les quotas d’émissions britanniques à partir du 1er janvier 2018, qui ne pourront plus être échangés sur le marché européen du carbone après cette date. La Commission rappelle que toutes les règles européennes, y compris celles s’appliquant sur le marché du carbone, cesseront d’être contraignantes au Royaume-Uni après le 30 mars 2019. « À partir de ce moment, les installations et les opérateurs aériens au Royaume-Uni ne seront plus soumis à aucune obligation en ce qui concerne le marché européen du carbone, et notamment l’obligation de supprimer un certain nombre de quotas correspondant aux émissions pendant l’année 2018 avant le 30 mars 2019 », d’après la Commission. Le Conseil et le Parlement s’étaient déjà mis d’accord le 18 octobre sur le principe d’isoler les quotas d’émissions à destination du Royaume-Uni afin d’éviter toute distorsion sur le marché européen du carbone Contexte

LES EUROPÉENS SOUTIENNENT UNANIMEMENT LE GOUVERNEMENT RAJOY

INDUSTRIE: 58 SECTEURS INDUSTRIELS OBJECTS D’ETUDES D’IMPACT SUITE AU BREXIT Londres a conduit des études sur 58 secteurs industriels. Sous la pression des députés, le gouvernement britannique a fini par communiquer la liste des études d’impact menées sur les conséquences de la sortie du Royaume-Uni de l’UE. Chimie, eau, pêche, technologie financière, etc., 88 % de l’économie du pays seraient couverts. La Première ministre refuse cependant toujours de publier le résultat des analyses. Contexte

LAST MINUTE

Le ministre britannique en charge du Brexit, David Davis, a annoncé que les discussions entre les deux parties reprendront entre les 8 et 10 novembre, à Bruxelles. Il s’agira du 6ème round de négociations. Contexte

8 ET 10 NOVEMBRE : NOUVELLE SÉQUENCE DE NÉGOCIATIONS

Une juge espagnole a ordonné ce jeudi le placement en détention provisoire de huit membres du gouvernement catalan destitué, à l’issue de leur comparution dans une enquête pour sédition et rébellion. Parmi ces huit responsables indépendantistes figure le vice-président Oriol Junqueras. Carles Puigdemont et ses ex-conseillers Antoni Comín, Clara Ponsatí, Meritxell Serret et Lluís Puig sont eux actuellement en Belgique. Un juge belge doit décider de leur extradition. Un neuvième, qui avait démissionné avant la proclamation unilatérale d’indépendance de la Catalogne le 27 octobre, a également été écroué mais sera libéré dès versement d’une caution de 50.000 euros. Ils risquent jusqu’à 30 ans de prison. Le Monde

Huit ex-membres du gouvernement catalan placés en détention provisoire

Page 4: Programme de travail 2018 de la ommission

IV

BRÈVES EUROPÉENNES

403,3 PPM

UNION DE L’ÉNERGIE

LA CE ANNONCE 2,2 MILLIARDS D’EUROS POUR DES PROJETS « ENERGIE PROPRE » EN 2018-2020

ENR

LE LUXEMBOURG ACHETE UNE PART DES BONS RÉSULTATS RENOUVELABLES DE LA LITUANIE

LA FRANCE, L’ALLEMAGNE ET 7 AUTRES PAYS DÉFENDENT LEUR PLAN POUR LA GOUVER-NANCE DE L’UNION Les deux pays ont conclu hier un accord de «transfert sta-

tistique» en la matière, comme l'autorise la directive de 2009, signée à Vilnius en présence de la présidente litua-nienne Dalia Grybauskaité et du grand-duc Henri de Luxembourg. L'accord prévoit qu'entre 2018 et 2020, «la Lituanie transférera son surplus d'indicateur renouvelable au Luxembourg». L'État balte est rémunéré par le Grand-duché à hauteur de 10 millions d'euros, «réinvestis dans des projets renouvelables et de la R&D en Lituanie», selon le ministère de l'Énergie lituanien. Le pays disposait, dès 2015, d'une part de 25,75% de sa consommation d'éner-gie finale, pour un objectif 2020 de 23%. Le Luxembourg en est à 5%, pour un objectif 2020 de 11%. Contexte

Neuf États européens, dont la France, l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas et la République tchèque, ont proposé que chaque pays définisse volontairement son objectif de re-nouvelables pour 2030, dans un « non-papier » défendu par leurs ambassadeurs en Coreper vendredi 27 octobre. Si la somme des contributions nationales ne suffit pas à atteindre l’objectif européen de 27 % d’énergies renouve-lables en 2030, la Commission aura recours à un critère objectif, qui reste à définir, pour déterminer quels pays doivent augmenter leurs contributions. Les neuf États pro-posent également de vérifier en deux temps si les pays européens sont en voie de respecter leurs objectifs, afin de pouvoir redresser le tir au cas où certains d’entre eux seraient à la traîne. « Les États membres sont obligés de déterminer eux-mêmes deux points de référence comme base pour le suivi », d’après le non-papier. « Les points de référence obligent les États membres à réaliser au moins X % de leur contribution 2030 en 2024 et au moins Y % en 2027 ». Si certains États sont en dessous de leur objec-tif à l’une de ces dates et si l’UE dans son ensemble est en retard, la Commission pourra demander aux États membres de prendre des mesures nationales supplémen-taires. En dernier recours, « des mesures additionnelles européennes ou d’autres interventions » pourraient être envisagées, bien que le texte reste flou sur les pouvoirs de la Commission dans ce cas. Contexte

Le ministre de l’Industrie italien, Carlo Calenda, a annoncé le 24 octobre que le gouvernement avait comme « objectif politique de sortir du char-bon d’ici 2025 » et d’augmenter la part des énergies renouvelables à 27 % de la consommation brute à cette date, selon Reuters. Mais les renouvelables ne suffiront pas à com-

bler le manque, d’après Calenda, qui a déclaré que des infrastructures nouvelles seraient nécessaires, en particu-lier dans le secteur du gaz. Contexte

ÉNERGIES FOSSILES |GAZ

L’ITALIE VEUT SORTIR DU CHARBON D’ICI 2025

Pour des raisons de santé publique en particulier, une coa-lition multipartite de plus de 70 députés européens issus de tous les pays d'Europe du nord et d'est en ouest a plai-dé, mercredi 25 octobre à Strasbourg, en faveur d’une abolition du changement d’heure biannuel en Europe, motivé à l'origine par des considérations d'économies d’énergie qui, selon eux, ne se sont jamais révélées consé-quentes. Bulletin Europe

ÉNERGIE | SANTÉ

UNE COALITION MULTIPARTITE D'EURODEPUTES MILITE POUR LA FIN DU CHANGEMENT D'HEURE BIANNUEL

RECHERCHE

La Commission européenne a annoncé ses priorités con-cernant le financement de la recherche scientifique via le programme Horizon 2020. L’énergie et l’adaptation au changement climatique arrivent en tête des priorités : sur une enveloppe globale de 30 milliards d’euros, 3,3 milliards seront réservés au financement d’un « futur décarboné, résistant au changement climatique » tandis que 2,2 milliards financeront des projets « énergie propre », notamment dans le domaine des énergies renou-velables, de l’efficacité énergétique, de l’électro-mobilité et du stockage énergétique. En ce qui concerne ce dernier secteur, 200 millions seront investis dans le projet de la Commission, annoncé le 11 octobre, de créer un cham-pion européen des batteries. (Voir AEE 1252) Contexte

Un « aperçu » de la conférence qui se tiendra à Bonn, du 6 au 17 novembre sous présidence fidjienne, a été publié le par le secréta-riat général de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Ce programme comporte notam-ment, en marge des négociations, un « événement de haut ni-veau sur l’action climatique » le 13 novembre. Le suivi de la mise en œuvre de l’accord de Paris. Contexte

LE CALENDRIER DE LA COP23 CLIMAT

Elle est passée de 400 parties par million (ppm) en 2015 à 403,3 ppm en 2016 et représente désormais 145 % de ce qu’elle était à l’époque préindustrielle (avant 1750), selon le bulletin annuel sur les gaz à effet de serre de l’Organisation météorologique mondiale, publié hier. « La dernière fois que la Terre a connu une teneur en CO2 comparable, c’était il y a trois à cinq millions d’années : la température était de 2 à 3 °C plus élevée et le niveau de la mer était supérieur de 10 à 20 mètres par rapport au niveau actuel », précise l’OMM. Contexte

Nouveau record de concentration de CO2 dans l’atmosphère en 2016

Page 5: Programme de travail 2018 de la ommission

V

ACTUALITÉS DE LA DAE

L’ESPACE PROJETS

TERRACOTTA

TERRACOTTA est un projet visant à améliorer la récupération et valorisation énergétique de com-bustibles solides CSR (Solid Recovered Fuels) par gazéification. Il s’intéresse également aux émissions de polluants et particules lors du procédé de valori-sation et aux moyens de les limiter. Il permet de:

Caractériser, évaluer et adapter des équipe-ments de gazéification de CSR dans une souf-flerie à lit fluidisé couplée à un système d’épu-ration des gaz ;

Comprendre les impacts énergétiques et en-vironnementaux des technologies de gazéifica-tion CSR couplées à un système d’épuration.

Pour en savoir plus ►

soutient les projets innovants des métiers et filiales du Groupe EDF en facilitant l’obtention de subventions. En fonction du besoin, l’équipe ENFIN! identifie le financement public le plus adéquat et offre un accompagnement pas à pas de votre projet (recherche de partenaires français et européens, rédaction de la demande de subventions etc.) Contact : [email protected]

BUDGET DU PROJET : 612 k€

SUBVENTION TOTALE : 306 k€

BUDGET EDF : 315 k€

PARTENAIRES:

EDF R&D, TIRU, Université de Lorraine, CNRS (Centre Nationale de la Recherche Scientifique), EQTEC

PROJET DE: EDF MFEE (2016-2018)

50% de subvention

TERRACOTTA a bénéficié du soutien de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). Le programme soutient des projets de démonstration et projets pilotes en matière de R&D

Le 19 octobre dernier s’est tenu à Bruxelles un débat sur les enjeux de l’énergie nucléaire en Europe et son rôle dans un contexte de réchauf-fement climatique. Ce débat était organisé par « Les Entretiens Euro-

péens » en partenariat avec la Commission européenne.

Valorisation énergétique de combustibles solides

VISITE DES RENARDIÈRES :

BRUXELLES À LA DÉCOUVERTE DES SOLUTIONS DE DEMAIN

La semaine dernière, la DAE a eu l’occasion de faire découvrir à deux personnalités in-fluentes de la place de Bruxelles le laboratoire de recherche d’EDF « Les Renardières ». Christian Egenhofer, Directeur énergie et climat du think tank CEPS et Kristian Ruby,

Secrétaire général d’Eurelectric ont chacun fait le voyage jusqu’à Moret-sur-Loing en région parisienne pour visiter le site d’EDF consacré au développement de l’efficacité énergétique de demain. Ces visites ont permis de mettre en avant le haut niveau d’expertise et l'innovation d'EDF au service de ses clients dans des domaines aussi variés que les smart grids, le stockage par batteries, la maison bas-carbone connectée, le solaire, l'isolation ou encore les pompes à chaleur. Deux laboratoires uniques en Europe sont situés aux Renardières : le concept grid, un moyen d'essais grandeur nature destiné à préparer les smarts grids en testant des scénarios électriques extrêmes et la pompe à chaleur industrielle allant jusqu'à 150°C sans aucun rejet de gaz à effet de serre.

Page 6: Programme de travail 2018 de la ommission

VI

ACTU ÉNERGÉTIQUE EUROPÉENNE L’HEBDOMADAIRE DE LA DIRECTION DES AFFAIRES EUROPÉENNES

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Vincent DUFOUR

RÉDACTEUR EN CHEF : Luca CAMUNCOLI

RÉDACTION : Alexandra LECAT, Mathilde PAINCHART

PHOTOS ©

Page 1 : Le-Soir.be | www.la-croix.com Page 2 : EU Commission | Getty Images

Page 3 : Boursorama.com Page 4 : Blastingnews.com

Page 5 : EDF Photo Center - Bruno Conty Page 6 : Twitter @Europarl

N’imprimez ce message que si vous en avez l’utilité. Pour plus de renseignements

00 32 2 28 96 147

AGENDA EUROPÉEN DE LA SEMAINE

BRÈVES CONCURRENTS

L’IMAGE DE LA SEMAINE

L’IMAGE DE LA SEMAINE

CAMPAGNE DE CESSIONS POUR ENGIE ROYAUME-UNI

ENGIE CÈDE SES CENTRALES THERMIQUES RACCORDÉES AU RÉSEAU

Engie a annoncé mardi 31 octobre la cession à Energy Capital Partners de ses actifs thermiques de production d’électricité raccordés au réseau au Royaume-Uni. L’opération porte sur la totalité des 75 % détenus par le groupe dans trois centrales de production d’électricité : Saltend (1 197 MW) et Deeside (515 MW), deux unités de production d’électricité à gaz, et Indian Queens (129 MW), une centrale de pointe alimentée au fioul. Son montant représente une valeur d’en-treprise totale 232 millions d’euros. Enerpresse

FRANCE | INTERNATIONAL

LA COMMISSION AUTORISE ENGIE À VENDRE EPI À NEPTUNE ENERGY

La CE a annoncé avoir approuvé l’acquisition des 70 % d’Engie dans sa filiale Exploration & Production International (EPI) par la société britannique Neptune Energy soutenue par les fonds d’investissement américain Carlyle et luxembourgeois CVC Capital Partners SICAV-FIS (CVC) ainsi que le fonds souverain chinois China Investment Corporation (CIC). Cette transaction valorise EPI à 4,7 milliards d’euros. Enerpresse

ENGIE ÉVALUE LA VENTE DE SES ACTIVITÉS AMONT DANS LE GNL

Engie a confirmé avoir engagé une revue stratégique de ses activités amont dans le gaz naturel liquéfié (GNL). Ce portefeuille concerne uniquement les actifs de liquéfaction de gaz naturel, de transport de GNL et de négoce international de GNL. Le groupe a précisé que « ses activités aval GNL, notamment de regazéification et de commercialisation en aval des terminaux, ne sont pas concernées . Enerpresse

FRANCE

DIRECT ENERGIE FINALISE L’ACQUISITION DES ENR DE QUADRAN

Direct Energie a annoncé mardi la finalisation de l’acquisition de la majeure partie des actifs de Quadran (360 MW) .La transaction porte sur les actifs éoliens terrestres, solaires, hydrauliques et biogaz en France métropolitaine ainsi que sur les activités renouvelables dans les territoires d’outre-mer. Exclues de cette opération Énergies Libres, la filiale de Quadran qui a racheté fin 2016 les actifs d’Enel France), et les posi-tions de Quadran dans l’éolien offshore flottant et à l’étranger. Contexte

ITALIE | ÉTHIOPIE

ENEL INSTALLERA UNE CENTRALE SOLAIRE DE 100 MW EN ETHIOPIE

Enel Green Power, a annoncé avoir été sélectionnée avec l’entreprise éthiopienne d’infrastructures Orchid Business Group par l’utility locale Ethiopian Electric power (EEP) afin d’installer une centrale solaire de 100 MW à Metehara, à l’est de la capi-tale éthiopienne Addis Abeba Enerpresse

Emmanuel Macron à Stras-bourg : discours sur les li-bertés fondamentales à la Cour européenne des droits de l’homme La commission Itre discute-ra de sa position sur le pro-chain cadre financier plu-riannuel

COP 23 à Bonn Les îles Fidji président cette année la vingt-troisième Conférence des parties (COP) sur le chan-gement climatique, qui aura lieu à Bonn (Allemagne), pour des rai-sons logistiques. Cette con-férence est l'occasion de faire le point sur les avan-cements de la mise en œuvre des accords de Paris de 2015. Mais c'est surtout l'élaboration de lignes di-rectrices pour cette mise en œuvre qui va être évo-quée, afin qu'elles soient prêtes pour la COP 24 se déroulant en Pologne en 2018.

Le Prix Sakharov 2017 pour la liberté de l’esprit a été décerné à l’Opposition démocra-tique au Venezuela : l’Assemblée Nationale (Julio Borges) et tous les prisonniers poli-tiques dont les noms ont été communiqués par le Foro Penal Venezolano, représentés par Leopoldo López, Antonio Ledezma, Daniel Ceballos, Yon Goicoechea, Lorent Saleh, Alfredo Ramos et Andrea González. Cette décision a été prise par le Président du Parle-ment européen Antonio Tajani et les dirigeants des groupes politiques ce 26 octobre.