profil des asthmatiques présentant un rgo : à propos de 48 cas

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Page 1: Profil des asthmatiques présentant un RGO : à propos de 48 cas

19e Congrès de pneumologie de langue francaise — Lille, 30 janvier—1er février 2015 A67

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.453

194Profil des asthmatiques présentant unRGO : à propos de 48 casS. Jridi , G. Hamzaoui , L. Amro , H. Serhane , H. Sajiai ,S. Ait Batahar , A. Alaoui YazidiService de pneumologie, laboratoire PCIM, UCAM, Marrakech,Maroc

Introduction Le reflux gastro-œsophagien (RGO) et l’asthme sontdeux situations pathologiques fréquentes, qui coexistent souventchez un même patient. Le RGO est habituellement considéré commeun facteur d’aggravation et d’instabilité de l’asthme, Cette hypo-thèse repose davantage sur des considérations physiopathologiquesque sur de véritables données cliniques.Matériel et méthode Nous rapportons une étude rétrospectivede 90 dossiers des patients asthmatiques vus à la consultationd’allergologie du service de pneumologie du CHU Mohamed VI deMarrakech de janvier 2012 au décembre 2013.Résultats Il s’agit de 17 hommes et 73 femmes avec un sex-ratiode 0,2. La moyenne d’âge est de 39,3 ans. Quarante-huit patientsavaient un RGO (53,3 %) dont 40 femmes et 8 hommes. Le RGO étaitassocié à des manifestations allergiques dont les plus fréquentesétaient une rhinite allergique dans tous les cas, une conjoncti-vite d’allure allergique dans 41 cas (85,4 %), un eczéma de contactdans 6 cas et une intolérance à l’aspirine dans 4 cas. Le profil del’asthme était persistant modérée dans 50 %, persistant léger dans25 %, persistant sévère dans 14,6 % et intermittent dans 10,4 %.Conclusion Le RGO est fréquemment associé à l’asthme ets’accompagne souvent d’un asthme persistant, il est souvent asso-cié à des manifestations allergiques. Le RGO est plus fréquent chezles patients asthmatiques de sexe féminin, il peut être un facteurd’aggravation de l’asthme d’où l’intérêt de le rechercher et de letraiter.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.454

195Sensibilisation aux pneumallergènesdans une population de jeunescamerounaisB.H. Mbatchou Ngahane 1, D. Noah 2, L.R. Njock 3

1 Unité de pneumologie, hôpital général de Douala, Douala,Cameroun2 Faculté de médecine, université de Douala, Douala, Cameroun3 Service d’ORL, hôpital général de Douala, Douala, Cameroun

La littérature sur la sensibilisation aux pneumallergènes dans lapopulation générale en Afrique subsaharienne est pauvre.L’objectif de cette étude était de déterminer la prévalence et lesfacteurs associés de la sensibilisation aux pneumallergènes courantsdans une population de jeunes adultes.Il s’agit d’une étude transversale qui s’est déroulée du 1er mars2014 au 30 avril 2014 à la faculté de médecine et des sciencespharmaceutiques (FMSP) de Douala. Était inclus dans l’étudetout étudiant inscrit à la FMSP. L’échantillonnage était de typeconsécutif. Les données sociodémographiques et cliniques étaientcollectées et un prick-test aux pneumallergènes courants était réa-lisé. Les facteurs associés à la sensibilisation aux pneumallergènesétaient identifiés par une analyse multivariée grâce au logiciel SPSSversion 20.Au total, 600 étudiants en médecine ont participé à l’étude.Leur âge moyen était de 22,6 ± 2,7 ans et on observait une légère

prédominance féminine (50,8 %). La prévalence de la sensibili-sation aux pneumallergènes était de 42,8 % (IC95 % 38,8—46,8).Les acariens Dermatophagoides pteronyssimus (24,2 %), Dermato-phagoides farinae (22,8 %), Blomia tropicalis (23,3 %) et la blatte(15,2 %) étaient les pneumallergènes plus représentés.Les facteurs indépendamment associés à la sensibilisation auxpneumallergènes étaient la rhinite allergique (OR 3,19 ; IC95 %2,24—4,55), l’asthme (OR 2,31 ; IC95 % 1,23—4,52) et l’atopie fami-liale (OR 1,44 ; IC95 % 1—2,07).La prévalence de la sensibilisation aux pneumallergènes est élevéedans la population générale au Cameroun. Des mesures d’évictionpourraient réduire cette prévalence ainsi que celles de l’asthme etde la rhinite allergique.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.455

196Interaction entre l’asthme et latuberculose : à propos de 10 casH. Gharsalli 1, S. Mokkadem 1, S. Aouadi 1, O. Neffati 1,A. Bayoudh 1, E. Mnif 2, M. Attia 3, S. Maalej 1, L. Douik Elgharbi 1

1 Pavillon D, hôpital A. Mami, Ariana, Tunisie2 Service de bactériologie, hôpital A. Mami, Ariana, Tunisie3 Service de radiologie, hôpital A. Mami, Ariana, Tunisie

Introduction L’association asthme et tuberculose pulmonaire(TP) suscite un intérêt particulier du fait des difficultés de priseen charge thérapeutique.Objectifs Décrire le profil clinique, les modalités thérapeutiqueset évolutives des asthmatiques tuberculeux.Patients et méthodes Étude rétrospective portant sur les asth-matiques ayant présenté une TP entre 1997 et 2014.Résultats Dix patients ont été inclus d’âge moyen 50 ans.L’asthme était intermittent (3 cas), persistant modéré (5 cas) etpersistant sévère cortico-dépendant (CD) (2 cas). Tous les patientsétaient sous bronchodilatateurs (BD) de courte durée d’action asso-ciés à la corticothérapie inhalée dans 7 cas, aux BD longue duréed’action dans 2 cas et à la théophylline dans 2 cas. Deux patientsétaient sous prednisone per os au long cours. L’asthme était contrôléchez 3 patients au moment du diagnostic. Les lésions radiologiquesétaient étendues pour les patients CD. Aucune modification dutraitement de fond de l’asthme n’a été indiquée. Au cours dutraitement antituberculeux prescrit pour tous les patients, 4 ontdéveloppé une exacerbation d’asthme. Aucun malade n’a déve-loppé un asthme aigu grave. Nous n’avons pas noté de retard denégativation des bacilloscopies cependant un retard de nettoyageradiologique a été observé pour 1 patiente CD. Deux récidives de TPont été notées dans 1 cas (non CD). L’évolution à long terme étaitmarquée par une stabilité de l’asthme dans 9 cas avec un reculmoyen de 2 ans.Conclusion L’association entre asthme et TP pose des problèmesthérapeutiques du fait des interactions des antituberculeux avec lesmédicaments de l’asthme. Après la guérison, l’immunité antituber-culeuse semble contribuer à la stabilité de l’asthme.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.456

197Qualité de vie dans l’asthme : degréd’altération et facteurs associésS. Aouadi 1, A. Bayoudh 1, M. Guermani 2, H. Gharsalli 1,F. Ellouze 2, S. Maâlej 1, L. Douik El Gharbi 1

1 Service de pneumologie D, hôpital A. Mami, Ariana, Tunisie2 Service de psychiatrie D, hôpital Razi, Mannouba, Tunisie