profil clinique et évolutif de l’asthme persistant sévère : à propos de 78 cas

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Page 1: Profil clinique et évolutif de l’asthme persistant sévère : à propos de 78 cas

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Affiches scientifiques

Conclusion.— Chez les patients asthmatiques sévères, mal contrôlésmalgré un traitement par CSI + LABA, l’addition du tiotropium amé-liore significativement les symptômes, la qualité de vie et diminuela fréquence des exacerbations.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.152

127Profil clinique et évolutif de l’asthme persistantsévère : à propos de 78 casF. Sahnoun , N. El Merzguioui , S. Kouara , M. El Biaze , M. Serraj ,B. Amara , M.C. BenjellounService de pneumologie, CHU Hassan II, Fès, Maroc

L’asthme persistant sévère, par son impact sur la qualité de vie,constitue un véritable problème de prise en charge. Nous en rap-portons 78 cas colligés à la consultation de pneumo allergologie duCHU Hassan II de Fès du janvier 2011 à août 2012. La moyenne d’âgeest de 48 ans. Le diagnostic d’asthme persistant sévère est retenusur les données cliniques et spirométriques selon le GINA. On noteune prédominance féminine (87 % des cas). L’ancienneté de la mala-die est en moyenne de dix ans. Lors de la première consultation, ona 45 sujets naïfs et 33 cas recevaient un traitement inadapté. Lesprincipaux facteurs aggravant sont : le tabagisme (15 cas), le RGOet la polypose nasosinusienne (11 cas chacun), le syndrome d’apnéedu sommeil et le syndrome de Churg Strauss (trois cas chacun). Lesindicateurs de sévérité sont : l’antécédent d’hospitalisation au ser-vice de pneumologie (30 cas) et au service de réanimation (cinq cas)dont trois cas avec intubation ventilation, une mauvaise observancethérapeutique (six cas) et une automédication par la corticothé-rapie au long court (cinq cas). Les principaux facteurs aggravantssont traités. Les patients ayant un sd de Churg Strauss sont mis souscorticothérapie orale avec des bolus de cyclophosphamides. Le trai-tement de fond a compris chez les autres patients, l’associationde corticothérapie inhalée forte dose au beta2 mimétiques longuedurée d’action. Une ventilation non invasive type PPC est indiquéedans deux cas. L’asthme est bien contrôlé selon le GINA dans 72 %cas. L’asthme persistant sévère peut être totalement contrôlé dansun grand nombre de cas par un traitement médicamenteux adaptéet un contrôle des facteurs aggravants.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.153

128Profil de l’asthme hospitaliséN. Lakhdar , W. El Khattabi , A. Aichane , H. Afif , Z. BouayadService des maladies respiratoires, hôpital 20-Août, Casablanca,Maroc

L’asthme est une maladie qui peut être totalement contrôlée. Soninsuffisance de prise en charge peut conduire à l’hospitalisation.Nous rapportons une étude rétrospective de 36 cas d’exacerbationd’asthme hospitalisés au service entre janvier 2008 à juillet 2012.L’âge moyen des patients est de 39 ans avec une nette prédominanceféminine dans 72 % des cas. Le tabagisme actif est noté dans 6 % descas. La durée d’évolution de l’asthme est en moyenne de 11 ans.L’asthme est associé à la rhinite allergique dans 11 cas (30 %), à laconjonctivite allergique dans six cas (16 %), l’atopie familiale estretrouvée chez 9 patients (25 %). Les étiologies de l’exacerbationde l’asthme sont : l’infection bronchique dans 30 cas (83 %), l’arrêtdu traitement de fond dans deux cas (5,5 %), le changement du cli-mat dans deux cas (5,5 %), la prise de collyre bêtabloquant dans uncas (3 %) et l’exposition massive à un allergène dans un cas (3 %).

La prise en charge thérapeutique des patients est basée sur uneoxygénothérapie pour tous les patients à fort débit, avec une nébu-lisation du salbutamol dans 86 % des cas et de la terbutaline dans14 % des cas. Tous les patients ont bénéficié d’une corticothérapie :

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njectable dans 31 cas (86 %), par voie orale dans cinq cas (14 %).ne antibiothérapie est prescrite dans 32 cas (89 %). Une adaptationu traitement de fond basée sur l’association béta2mimetiques deongue durée d’action avec la corticothérapie inhalée est nécessairehez tous les patients. L’évolution est bonne chez 35 patients (97 %),n seul cas a nécessité un transfert en réanimation avec une bonnevolution par la suite. La durée moyenne d’hospitalisation est deinq jours. À travers cette étude, nous insistons sur l’importance dea bonne prise en charge et de l’éducation du patient asthmatiqueour améliorer le pronostic de la maladie.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.154

29ensibilisation cutanée à Blomia tropicalis àasablanca. Souki , A. Aichane , W. Elkhattabi , H. Afif , Z. Bouayad

Hôpital 20-Août-1953, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc

e Blomia tropicalis est un acarien fréquent dans les milieuxhauds et humides et dont le principal réservoir est l’environnementomestique. Pour connaître la prévalence de cette sensibilisationCasablanca, ville connue pour son humidité, nous avons mené

ne étude analytique rétrospective sur 12 mois (septembre 2010 àeptembre 2011) portant sur 108 patients suivis en consultation’allergologie. La sensibilisation à B. tropicalis venait en 3ème posi-ion (28,7 %) parmi tous les allergènes testés. La moyenne d’âge desatients sensibilisés à Blomia était de 26,5 ans, il existait une netterédominance masculine (58 %). L’asthme a été retrouvé chez 80,6 %es patients, il était classé respectivement stade persistant modéré44 %), persistant léger (24 %). L’asthme intermittent léger et persis-ant sévère présentaient 16 % chacun. L’association asthme—rhiniteété notée dans 58 %. Il ressort de cette étude que la fréquence de

a sensibilisation cutanée à B. tropicalis dans notre contexte est nonégligeable, et souvent responsable d’asthme et de rhinite parfoisévères, d’où l’intérêt de l’éducation sanitaire du patient aller-ique pour insister sur l’éviction allergénique et l’observance duraitement de fond.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.155

30ensibilisation cutanée à la blatte. Souki , A. Aichane , W. Elkhattabi , H. Afif , Z. Bouayad

Hôpital 20-Août-1953, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc

es blattes sont des insectes responsables d’un nombre crois-ant d’allergie respiratoire essentiellement des rhinites et desrises d’asthme. Afin d’étudier la place de la sensibilisation à lalatte sous nos climats, nous avons mené une étude rétrospec-ive sur 1410 patients consultant pour la première fois entre 2003 et011 pour asthme et/ou rhinite et ou conjonctivite. L’allergie à lalatte est recherchée par prick-test à l’extrait de blatte germa-ique. Les tests cutanés sont positifs chez 157 patients (11 %). Il’agit de 100 femmes et 57 hommes âgés entre sept et 70 ans avecne moyenne de 33 ans. La majorité des patients sont de classeociale moyenne et donc ayant un habitat précaire ou humide.’asthme est retrouvé chez 133 patients (85 %). Il est persistantodéré dans 54 % des cas et persistant sévère dans 17 % des cas.

l est isolé dans 18 cas (13,5 %), associé à une rhinite dans 98 cast à une conjonctivite dans 51 cas. L’association asthme, rhinocon-onctivite est retrouvée dans 57 cas (43 %). La rhinite est retrouvéeans 45 cas (29 %), classée persistante modérée à sévère dans 21 cas.

lle est isolée dans 13 cas, associée à une conjonctivite dans 19 cas.a sensibilisation cutanée à la blatte germanique est associée à laensibilisation aux acariens dans 132 cas (84 %), aux pollens dans3 % des cas. Un cas de monosensibilisation à la blatte a été noté.