pratiques pedagogiques dans les universites du …
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Programme des subventions ROCARE pour la recherche en éducation
Edition 2010
PRATIQUES PEDAGOGIQUES DANS LES UNIVERSITES DU CAMEROUN ET INSERTION PRATIQUES PEDAGOGIQUES DANS LES UNIVERSITES DU CAMEROUN ET INSERTION PRATIQUES PEDAGOGIQUES DANS LES UNIVERSITES DU CAMEROUN ET INSERTION PRATIQUES PEDAGOGIQUES DANS LES UNIVERSITES DU CAMEROUN ET INSERTION
PROFESSIONNELLE DES ETUDIANTSPROFESSIONNELLE DES ETUDIANTSPROFESSIONNELLE DES ETUDIANTSPROFESSIONNELLE DES ETUDIANTS
Chercheurs
MBIAH Anny Flore TCHOUTA
NGO BINAM BIKOÏ Isis
CHIEDJOU NTAKOUKAM Christine
Parrain
Professeur FONKENG EPAH GEORGE
CAMEROUN
Recherche financée par le
Réseau Ouest et Centre Africain de Recherche en Edu cation (ROCARE)
avec du soutien du projet Centre d’Excellence Régionale UEMOA
et du Ministère des Affaires Etrangères des Pays Bas
ROCARE / ERNWACA • Tel: (223) 20 21 16 12, Fax: (223) 20 21 21 15 • BP E 1854, Bamako, MALI
Bénin • Burkina Faso • Cameroun• Congo • Côte d’Ivoire • Gambie • Ghana • Guinée • Mali • Mauritanie • Niger • Nigeria • Sénégal • Sierra Leone • République Centrafricaine • Togo
www.rocare.org/ www.ernwaca.org
II
DEDICACE
A notre parrain de Recherche, Pr. FONKENG E. George
III
REMERCIEMENTS
Nos remerciements pour la réalisation de ce travail de recherche vont à l’ endroit des
responsables du ROCARE Cameroun, pour leur soutien.
Nous témoignons en outre notre reconnaissance au professeur MGBWA Vandelin, dont
l’appui et les conseils sur le plan scientifique nous ont été d’une très grande importance.
Enfin, nous témoignons notre reconnaissance à tous ceux qui de près ou de loin ont
contribué à la réalisation de ce travail.
IV
SOMMAIRE
DEDICACE………………………………………………………………………….………………………………………………….. i
REMERCIEMENTS…..……………………………………………………………..………………………………………….. ii
LISTE DES TABLEAUX.…………………..………………………………………..…………………………………………. iv
RESUME……………………………………………………………………………….…….………………………………….. v
INTRODUCTION GENERALE…………………………………………………..………..................................... 1
PREMIERE PARTIE : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE DE
L’ETUDE………………………………………………………………………………………………………………………
3
CHAPITRE I : PROBLEMATIQUE DE L’ETUDE……..……………………………..…………………………………………
4
I- POSITION DU PROBLEME……………………………….…………………………..................................... 4
II- OBJECTIFS DE L’ETUDE……………………………………….………………..……………………………………….. 6
III- INTERETS DE L’ETUDE………………………………………………………...…………………………………………. 6
IV- DELIMITATION DE L’ETUDE……………………….…………………………….…………………………………….. 7
V- TECHNIQUE DE COLLECTE DES DONNEES……………………………..……………………………………….. 8
VI- DEFINITIONS………………………………………………………………,,,…………………………………………….... 8
CHAPITRE II : REVUE DE LA LITTERATURE ET CADRE THEORIQUE…………………………………………..
11
I- INSERTION PROFESSIONNELLE ET FORMATION ACADEMIQUE 11
II- PRATIQUE PEDAGOGIQUE A L’UNIVERSITE…………………………………………………………………………….. 16
III- LA NECESSITE DE BONNES PRATIQUES PEDAGOGIQUES A
L’UNIVERSITE………………………………………………………………………………………………………………………….
17
IV- LA THEORIE DU CAPITAL HUMAIN…………………………………………………………………………………… 18
DEUXIEME PARTIE : IMPACT DES PRATIQUES PEDAGOGIQUES SUR L’INSERTION
PROFESSIONNEL……………………………………………………......………………………………………………….
21
CHAPITRE III : METHODOLOGIE DE LA RECHEHCHE…………………………..……………………………….
22
I-PRESENTATION DU FONCTIONNEMENT DE L’UNIVERSITE AU CAMEROUN…......................... 22
I- TYPE D’ETUDE ………………………………………………………………………….…………………………………………….. 23
II- POPULATION DE L’ETUDE……………………………………………..……..…....………………………………………. 23
III- COLLECTE DES DONNEES…………………………………………………..……….…………………………………………. 25
IV- TECHNIQUES D’ANALYSESDES DONNÉES…..…………………………..…………………………………………….. 25
V-PRESENTATION DES HYPOTHESES…………………………………..……………..……………………………………….. 26
CHAPITRE IV : PRESENTATION DES RESULTATS ET ANALYSE DES
DONNEES…………………………………………………………………………………………………………………………
30
I- ANALYSE IDENTIFICATION DES ENQUETES ET APPORT DU SYSTEME LMD ET
UV…………….……………………………………………………………………………….................................................
30
II- TEST DES HYPOTHESES…………………………………………………..………………………………………………. 37 CHAPITRE V : INTERPRETATION DES RESULTATS ET DISCUSSIONS...………………………………………….
44
I- INTERPRETATION DES RESULTATS……………………………………...…… .………………………………….. 44
II- LIMITES DE L’ETUDE………………………………………….……………… …………………………………………… 46
III- RECOMMANDATIONS……………………………………………………………....................................... 46
CONCLUSION GENERALE……………………………………………..………………..…………………………………… 48
BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………..………………..……………………………………. 50
ANNEXE………………………………………………………………………….…………........................................ 53
TABLE DES MATIERES…………………………………………………………………..…………………………………… 54
V
LISTE DES TABLEAUX Tableau no1 : Tableau synoptique des hypothèses, variables, indicateurs et modalités de la recherche…………………………………………………………………………………..
28
Tableau no2 :Répartition des enquêtés par tranche d'âge et par sexe selon l'université
30
Tableau no 3 : Répartition des enquêtés par tranche d'âge et par sexe selon la situation actuelle et proportion d’étudiants ayant subit une formation ……………………………
30
Tableau no 4: Répartition des enquêtés par tranche d'âge et par sexe selon le système Académique……………………………………………………………………………………...
31
Tableau no 5: Répartition des enquêtés par tranche d'âge et par sexe selon la méthode de dispensation des cours…………………………………………………………………………..
31
Tableau no 6 : Répartition des enquêtés par sexe, université d’origine Système de la formation universitaire ; apport des cours magistraux………………………………………
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Tableau no 7 : Répartition des enquêtés par université d’origine Système de la formation universitaire, apport des cours magistraux…………………………………………………...
33
Tableau no 8 : Répartition des enquêtés par tranche d’âge, sexe, université d’origine Système de la formation universitaire………………………………………………………..
33
Tableau no 9 : Répartition des enquêtés par sexe, université d’origine Système de la formation universitaire…………………………………………………………………………
34
Tableau no 10: Répartition des enquêtés par sexe, université d’origine, système de la formation universitaire, gestion et apport des stages ………………………………………..
35
Tableau no 11: Répartition des enquêtés par sexe, université d’origine, système de la formation universitaire, méthode et matériel didactique………………………………
36
Tableau no 12 : Répartition des enquêtés par sexe, université d’origine, système de la formation universitaire, activités en adéquation avec les compétences…………………….
36
Tableau no 13 : Corrélation entre : Cours magistraux dans l’édification de leurs compétences et difficultés d’insertion professionnelle des étudiants……………………..
37
Tableau no 14 : Corrélation entre : Orientation des TD, TP et de leur contenu et, difficultés d’insertion professionnelle des étudiants…………………………………………
38
Tableau no 15 : Corrélation entre : L’usage que les enseignants et les étudiants font du matériel didactique et, difficultés d’insertion professionnelle des étudiants………………..
40
Tableau no 16 : Corrélation entre : Type de suivit apporté aux étudiants par leur enseignants dans le cadre de leurs stages professionnels et, difficultés d’insertion professionnelle des étudiants…………………………………………………………………..
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VI
RESUME
« Pratiques pédagogiques dans les universités du Cameroun et insertion professionnelle
des étudiants», est le titre de l’étude que nous envisageons ici. Il pose le problème de
l’inadéquation entre les besoins en mains d’œuvre exprimés sur le marché du travail et les
compétences des diplômés. Elle vise l’analyse du type de lien qui existe entre l’insertion
professionnelle et les pratiques pédagogiques. Son hypothèse générale a été formulée comme suit :
La difficulté d’insertion professionnelle des étudiants dépend des pratiques pédagogiques
appliquées par les enseignants pendant le cursus universitaire des dits étudiants. Quatre hypothèses
de recherche y découlent et sont formulées comme suit :
La méthode d’analyse statistique de cette étude est descriptive-corrélationnelle. L’ensemble
des étudiants des universités du Cameroun font l’objet de notre population. Un choix raisonnable a
permis de sélectionner 200 étudiants dans les Universités de Douala et Yaoundé. A l’aide d’un
questionnaire, des informations ont été recueillies sur notre préoccupation. Le Test de Corrélation
Pearson a permit l’analyse statistique des données au moyen du logiciel : Statistical Package for
Social Science. A l’issue de cette analyse les résultats suivants ont été obtenus :
HR1-Trois corrélations faibles, une moyenne et une autre nulle et, deux hypothèses de recherche
acceptées, avec deux seuils de signification inférieurs à 0,05.
HR2- Trois corrélations sont faibles et deux sont moyennes. Avec trois seuils de significations
inférieurs à 0,05.
HR3- Toutes les associations présentent des corrélations faibles, Aucune corrélation n’a un seuil
de signification inférieur à 0,05.
HR4- Trois corrélations sont moyennes et une faible. Aucune corrélation n’a un seuil de
signification inférieur à 0,05.
Ces résultats permettent d’établir qu’il existe bel et bien une corrélation entre les
Pratiques pédagogiques dans les universités du Cameroun et l’insertion professionnelle des
étudiants. L’on devrait envisager dans ce cas dans quelles mesures pourraient être réajustées les
pratiques actuelles.
INTRODUCTION GENERALE
Aujourd’hui, l’enseignement est devenu l’apanage de tous. Le fait pour certaines personnes
d’être nanti de connaissances livresques dans un domaine, leur donne l’illusion de pouvoir
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dispenser des enseignements dans les dit-domaine. La pédagogie a-t-elle donc une place dans
l’enseignement?
Dans un contexte où la résolution du problème de chômage est préoccupant aussi bien en
Afrique que partout ailleurs dans le monde, où le taux de chômage croît tous les jours même s’il est
relativement stable dans certains pays, dans un contexte mondial où l’école est la cheville ouvrière
qui assure la formation, qui pourvoit du potentiel essentiel, qui rend l’homme utile à la société,
l’insertion des jeunes diplômés devrait être mise au premier plan de toute autre préoccupation (M.
Loriol 2006, p.8).
Particulièrement en Afrique, l’on parle au jour le jour des mutations dans le système
éducatif. Cette mouvance a conduit des pays comme le Cameroun à proposer en une décennie, trois
différentes politiques de système éducatif. Les universités camerounaises en ont aussi fait l’objet.
Ces changements ayant pour objectif de mieux adapter les compétences des enseignés à la qualité
de main d’œuvre du contexte mondial.
Au sujet de la nécessité de l’usage des pratiques pédagogiques au sein des universités, il est
certain que plusieurs pensées s’opposent. En effet, le fait de suivre les canons de la pédagogie lors
de la transmission des connaissances est fondamental pour l’atteinte des objectifs fixés au préalable.
Une observation de l’apport des multiples mutations du système éducatif sur la qualité des
compétences reversées sur le marché du travail en dit long. Depuis deux dizaines d’années le type
de capacités présent sur le marché du travail ne semble pas avoir changé. Pourtant, de 1990 à nos
jours, l’université a connu au moins trois systèmes éducatifs différents. Après une observation au
sein de deux entreprises de recrutement à Yaoundé et une analyse de leur base de données, l’on se
rend compte que, sur 3240 CV déposés au cours d’une année il ya au plus 100 candidats venus des
universités qui ont vraiment répondu aux profils demandés sur le plan concret
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Pourtant, les diplômes de ces milliers d’étudiants démontrent qu’ils ont effectivement suivi les
formations pour lesquelles ils ne sont pas capables de fournir un résultat probant pendant un test.
Notons en outre que des cents cités plus haut, quelques candidats avaient suivi des formations
supplémentaires. Il apparait alors la difficulté de trouver le profil demandé par les employeurs, ou
encore que les compétences que l’on croyait exister dans un profil n’y soient pas du tout.
Ainsi, après avoir déclaré un profil l’on se rend compte que le détenteur de celui-ci n’est pas
capable d’exercer les tâches qui pourtant, devraient aller de soit. Ceci, de part le fait que ce sont des
aspects des matières apprises à l’université. L’on serait donc tenté de se poser la question de savoir :
quelle a été la défaillance des pratiques pédagogiques dans ces cas?
L’approche systémique de la pédagogie permet de remarquer que le résultat obtenu à l’issue
de l’éducation d’un sujet est le résultat d’un construit de plusieurs éléments qui se tiennent et se
complètent l’un autre. G. BERGER, dira que (2004, P.58) les stratégies de l’éducation, les
méthodes, les moyens, les modalités d’organisation aussi bien que le climat dans lequel se situe
l’activité, les types d’objectifs, leur priorité et leur hiérarchisation en sont parties prenantes. M.
CHRISTIANE reprenant G. BATESON complète cette idée avec sa notion d’apprentissage zéro
(2004, P. 75) qui parle d’un apprentissage qui n’entraine aucun changement chez l’individu ou de
l’apprentissage où le seul changement qui s’opère est celui du contenu, les autres variables restant
statiques.
Un regard sur les pratiques pédagogiques au sein des universités, lorsque l’on considère : Le
contenu des enseignements, le matériel didactique aussi bien que les méthodes montre que les
politiques éducationnelles évoluent mais, concrètement les pratiques restent archaïques. Cette
réalité est peu être l’obstacle à l’actualisation des compétences recherchées sur le marché du travail
pour les étudiants sortant des universités notamment publiques. Ceci est le ligth motiv de l’étude par
nous envisagée dans le cadre de cette recherche. Celle-ci est intitulée : « Pratiques pédagogiques
dans les universités du Cameroun et insertion professionnelle des étudiants».
Les articulations de l’étude se feront autour de deux points centraux. Un cadre conceptuel
et théorique présentera la problématique de l’étude et la revue de la littérature, sans oublier le cadre
théorique. Ensuite sera faite l’analyse de l’impact des pratiques pédagogiques sur l’insertion
professionnelle. Pour ce faire, il sera tour à tour présenté : La méthodologique de la recherche, les
résultats de l’étude et analyse des données, l’interprétation des résultats et leur discussion.
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PREMIERE PARTIE : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE DE
L’ETUDE
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CHAPITRE I : PROBLEMATIQUE DE L’ETUDE
Le présent chapitre s’articulera essentiellement autour de la présentation de notre problème
de recherche. Nous nous attèleront également ici à en présenter les objectifs, les intérêts, les limites.
Cette partie de notre travail nous permettra en outre de définir les termes clés de notre étude.
I - POSITION DU PROBLEME
Le problème de l’insertion professionnelle est resté une préoccupation réelle aussi bien pour
les populations que pour le personnelle en charge de l’éducation depuis des décennies au
Cameroun. Dans le but d’adapter l’éducation aux besoins de la société et de l’arrimer à la nouvelle
tendance mondiale, le gouvernement a mis sur pied plusieurs structures. Parmi elles nous citerons la
mise en place après les indépendances du service de la planification au Ministère de l’Education
Nationale, de l’Institut de Pédagogie à Vocation Rurale crée en 1969 dont l’un des objectifs est
l’adaptation des curricula et des pratiques pédagogiques aux besoins ruraux (G. EPAH, 2007), de la
division de la planification et du développement présente aujourd’hui dans toutes les Universités du
Cameroun. (G.TSAFACK, 2001). Par ailleurs, dans la même optique, plusieurs textes et loi ont vu
le jour. La loi n°98/004 d’Orientation de l’Education au Cameroun de 1998, en fait mention dans
son article 11 alinéas 1, qui insiste entre autre sur le caractère professionnalisant de l’éducation,
surtout sur son adaptation aux besoins de la société. Le Rapport Général des Etats Généraux de
l’Education de 1995 aborde la question dans le même esprit que la précédente loi dans son titre III-4
portant sur les programmes et les méthodes d’enseignement.
Les universités ont instauré des conseils de faculté tous les ans où figurent les objectifs de
l’évaluation de l’enseignement. En 2007, a été institué le système Licence-Master-Doctorat afin de
corriger les approches éducatives précédentes et assurer aux étudiants une insertion aisée sur le
marché du travail. Avec ce système le nombre de cours dispensés a changé, les exigences au niveau
des méthodes d’enseignement et d’évaluation ont changé et, l’université s’engage par la même
occasion dans l’application d’un modèle de formation dans lequel il associe le stage d’entreprise.
Malgré ces mesures prises, l’on constate des résultats non probants. La qualité de la main d’œuvre
existant sur le marché du travail n’est pas satisfaisante. Une Etude menée par nous, chercheurs du
Réseau Ouest et Centre Africain de Recherche en Education (ROCARE) en juin 2010 auprès de
deux agences de recrutement montre que, seulement 0,9% des étudiants sortis des universités
publiques sont à la hauteur des tests de recrutement. De plus, parmi ceux-ci plusieurs ont suivi une
formation supplémentaire.
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Ainsi, malgré les textes d’application et les politiques assez prometteuses qui sont définies
au jour le jour, l’apport de l’université dans son rôle de produire pour le marché du travail une main
d’œuvre compétente semble toujours inefficace.
Du constat fait plus haut, découle un problème, celui de : L’inadéquation entre les besoins
en mains d’œuvre exprimés sur le marché du travail et les compétences des diplômés, dû aux
pratiques pédagogiques. Le problème susmentionné est conforté par des faits assez révélateurs.
Concernant le matériel didactique, son rôle, à savoir, être le support matériel qui accompagne et
matérialise l’aspect théorique des enseignements cependant, la qualité même quand il en existe ne
concourt pas à la réalisation d’une formation correspondant aux attentes du terrain. En effet leur
caractère obsolète, inexistant, insuffisant, mal adapté et parfois peu connu de l’enseignant lui même,
sont des facteurs limitants aussi bien pour l’apprentissage que pour l’enseignement.
Les méthodes d’enseignement et d’évaluation quant à elles, souffrent d’une focalisation sur
les approches antérieures. L’on remarque sur le terrain la non adaptation des méthodes aux
nouveaux objectifs fixés par les politiques nouvelles pour l’enseignement. De plus, il existe une
globalisation des méthodes pour toutes les grandes catégories de matière. Les enseignants se
soucient plus de l’effectivité de la transmission des enseignements et de l’attribution des notes
(symbole numérique) exclusivement recueillies sur la base des devoirs sur table ou des exposés
individuels ou de groupe. (MVESSO, 2005)
Les programmes d’enseignement de part leur contenu devraient apporter à l’étudiant des
connaissances susceptibles de répondre aux besoins de la société en matière de développement, tout
en tenant compte des besoins contextuels. Lors de son apprentissage, l’étudiant devrait acquérir
aussi le savoir faire que le savoir être, afin d’être efficace et efficient dans les tâches qui pourraient
lui être assignées. Il est opportun de noter que le Système Licence-Master-Doctorat aujourd’hui en
vigueur a été adopté dans l’optique de rendre l’apprenant opérationnel. Mais l’on remarque à regret
que, malgré le fait que le nombre des cours ait augmenté, le contenu ne permet pas une meilleure
insertion des diplômés sur le marché du travail.
Les stages professionnels qui étaient un élément essentiel sur lequel se système comptait
s’appuyer sont quasiment inexistants dans certains départements.
Les préoccupations sus-mentionnées suscitent une question, celle de savoir si : Les
défaillances observées dans les pratiques pédagogiques entretiennent un lien significatif avec les
difficultés d’insertion professionnelle des étudiants? Pour répondre à cette question, une Hypothèse
Générale et quatre Hypothèses secondaires de recherches ont été formulées.
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II - OBJECTIFS DE L’ETUDE
Cette étude a pour objectif la mise en évidence du degré d’influence qu’exercent les
pratiques pédagogiques sur les difficultés d’insertion professionnelle des étudiants dans le contexte
camerounais. On pourra déterminer par la qualité de ce lien, les éléments des pratiques
pédagogiques susceptibles De nantir les apprenants des compétences leur permettant de répondre
déjà la demande en main d’œuvre du marché de l’emploi.
Objectif général :
Vérifier le degré d’influence des pratiques pédagogiques sur la difficulté d’insertion
professionnelle des étudiants.
Objectifs Spécifiques :
-Vérifier le degré d’influence des cours magistraux sur la difficulté d’insertion
professionnelle des étudiants.
-Vérifier le degré d’influence des travaux dirigés et pratiques et de leur contenu sur la
difficulté d’insertion professionnelle des étudiants.
-Vérifier le degré d’influence de la qualité du suivi des étudiants en période de stage sur la
difficulté d’insertion professionnelle des étudiants.
- Vérifier le degré d’influence de la qualité de l’usage du matériel didactique en situation
d’éducation sur la difficulté d’insertion professionnelle des étudiants.
.
.
III - INTERETS DE L’ETUDE
Cette étude présente un intérêt sur deux paliers. Nous noterons un intérêt pour les enseignants, et
un intérêt pour les managers ou décideurs de l’enseignement supérieur.
Intérêt pour les enseignants
Cette recherche permettra aux enseignants des Universités de prendre du recul sur la
manière dont-ils transmettent les connaissances aux étudiants, de sorte à pouvoir se remettre en
cause et même solliciter une formation en cas de besoin.
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Un autre volet concerne pour ces derniers une possibilité de s’interroger sur l’aboutissement
de leur action en tant qu’enseignant et l’attachement à la nécessité de voir leur travail porter du
fruit.
Intérêt pour les décisionnaires en matière d’éducation
La mise en exergue du type d’impact qu’a les types de pratiques pédagogiques au sein des
universités permettra aux décideurs du fonctionnement académique des Universités de mettre un
accent si ceci s’avère nécessaire, sur la variable « connaissance pédagogique » lors de l’évaluation
du profil de l’enseignant d’université, et pourront même instaurer un processus de suivi de
l’effectivité des pratiques pédagogique au sein des Universités. Ceci est important car, la façon dont
les connaissances sont transmises à l’étudiant détermine son rendement sur le plan professionnel.
IV - DELIMITATION DE L’ETUDE
Cette partie présente les limites de thématiques et géographiques de l’étude.
Délimitation thématique
Le thème ici abordé à savoir : Pratiques pédagogiques dans les universités du Cameroun et
insertion professionnelle des étudiants, met en relation les pratiques pédagogiques et l’insertion
professionnelle,
Ainsi, il ne s’agit pas ici de parler de l’orientation scolaire, ou de s’attarder sur l’idée que la
formation des étudiants doit être professionnalisante. Il ne s’agit pas non plus de la difficulté
d’insertion des jeunes dans le monde professionnel, mais plutôt de voir dans quelle mesure les
contenus des modules de formation, leur mode de transmission et les outils utilisés à cet effet sont
déterminants pour assurer une insertion professionnelle efficace des jeunes camerounais.
Délimitation géographique
Les universités de Yaoundé et de Douala ont été choisies pour la réalisation de l‘étude. En effet, de
l’ensemble des universités que possède le Cameroun, celles-ci semblent plus impactées par les
politiques gouvernementales en matière d’éducation. En outre l’université de Douala étant située
dans la capitale économique serait le lieu où les enseignements seraient enclin à la
professionnalisation à cause de la panoplie d’industries qui s’y trouve et sollicite une main
d’œuvre abondante.
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V- TECHNIQUE DE COLLECTE DES DONNEES
Population de l’étude
La population qui fait l’objet de cette étude est l’ensemble des étudiants de Douala et de
Yaoundé, des Facultés des Arts, Lettres et Sciences Humaines et de la faculté des Science. Il s’agit
des camerounais des deux sexes de ces facultés, ayant au moins une licence et, en quête d’emploi
ou ayant trouvé un emploi. Le fait d’avoir suivi la formation sous le système des Unités de Valeurs
ou sous le système Licence-Master-Doctorat, sera pris en compte.
Techniques d’échantillonnages
Pour obtenir la population restreinte qui feront l’objet de l’étude, nous pratiquerons un
échantillonnage par choix raisonné. A cet effet, sur la base du système dans lequel ces étudiants ont
suivi leur formation, de la faculté et du diplôme obtenu, il sera choisi un nombre n de sujets
proportionnellement à la population générale N des étudiants des universités de Douala et de
Yaoundé. Les informations seront collectées à l’aide d’un questionnaire et le coefficient de
corrélation de Pearson permettra d’établir ce degré de liaison au travers des tests bilatéraux.
VI - DEFINITIONS
Pour une meilleure compréhension de cette étude, quelques concepts clés nécessitent d’être
éclaircis. Il s’agit des concepts suivants : pédagogie, Université, étudiants, formation, insertion
professionnelle.
Pédagogie
Le dictionnaire de pédagogie définit celle-ci comme l’ensemble des pratiques réfléchies pour
assurer une fonction éducative (B. GOSSOT, M-C ROLLAND, M-C ROUSSEL, 1996, P. 212).
(G.TSAFAK, 2001, p. 95) reprenant LAPIE définit la pédagogie comme « une science parce qu’elle
s’appuie sur les données objectives et précises. Elle apporte l’ordre et la clarté là où sans elle, ne
peut régner que la confusion. Elle permet de prévoir dans une certaine mesure, quels seront à
conditions égales, les résultats de telle méthode, de tel procédé d’enseignement et d’éducation ».
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Une définition de W. James présente la pédagogie comme un art (G. TSAFAK, 2001, par P. 93)
« qui s’acquiert en classe par une sorte d’intuition et par l’observation sympathique des faits et des
données de la réalité… »
De ces trois définitions qui nous détaillent ce qu’est la pédagogie, les deux premières entrent
en droite ligne avec notre acception du terme. Contrairement à ce que W. JAMES affirme dans le
contexte de cette étude, la pédagogie n’est pas perçue comme une méthode qui émanerait de la
perspicacité individuelle de chaque enseignant mais serait d’avantage comme le précise G.
TSAFAK, une méthode universelle qui sert de ligne conductrice pour parvenir à l’atteinte d’un
résultat, d’un objectif pédagogique et qui devrait être nécessairement mise en action, exécuté par
chaque enseignant.
Insertion professionnelle
Pour M. LORIOL, (2006, P.9), l’insertion professionnelle est : « une catégorie d’action
publique visant à pallier les défaillances des mécanismes d’intégration à un niveau essentiellement
individuel ».
Pour P. ROSANVALLON, reprit par Opcit P. 7 définit l’insertion professionnelle en
affirmant qu’elle est : « une piste à explorer afin de dépasser les limites de l’aide sociales
traditionnelle et trouver les bases d’un nouveau contrat social ».
J. BONNIEL, & B. LAHIRE, définissent l’insertion professionnelle en ces termes : « le
terme insertion est accompagné du qualificatif professionnelle et est équivalent d’entrée dans la vie
active. Juger s’il y a ou s’il n’y a pas insertion professionnelle ou encore si l’insertion
professionnelle est bonne ou mauvaise revient alors à se demander s’il y a ou non emploi ou si cet
emploi est stable ou non ».
Aussi, il ressort a notre sens que : l’insertion professionnelle est une action publique ou non
visant à pallier les défaillances des mécanismes d’intégration dans la vie active de l’individu.
Si telle est notre acception de l’insertion professionnelle, il n’en demeure pas moins vrai que nous
adhérons aux autres aspects des définitions de base de nos trois auteurs.
Université
P. ROBERT, (1971, P. 1110) définit université en ces termes : « une université, établissement
public d’enseignement supérieur, constituée par l’ensemble des facultés établies dans une même
académie et administrées par un conseil de l’université ».
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L’article 19 de la loi n 005 du 16/04/2001 portant orientation de l’enseignement supérieur au
Cameroun définit les universités comme étant : « des établissements publics à caractère
scientifiques, technique, professionnel et culturel respectant la législation sur le statut général des
établissements publics administratifs ».
Etudiant
P. ROBERT, (1971, P. 402) « personne qui fait des études supérieures et suit les cours d’une
université ou d’une grande école ».
V. BRUGERE- TRELAT, (1980, P. 1315) : pour lui, l’université est un « établissement public
d’enseignement supérieur groupant plusieurs établissement scolaires ».
Ce chapitre nous a permis de présenter le problème qui servira de fils conducteur au cours
de notre recherche. De plus, il a permis d’apporter des précisions au sujet choisit, de le circonscrire
et de l’éclaircir au travers de définitions.
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CHAPITRE II : REVUE DE LA LITTERATURE ET CADRE THEO RIQUE
Les lignes qui suivent nous permettront de faire un aperçue sur diverses approches des
auteurs, afin de donner à cette recherche un appui théorique et, de circonscrire et mieux étayer notre
propos sur l’insertion professionnelle et les pratiques pédagogiques.
I- INSERTION PROFESSIONNELLE ET FORMATION ACADEMIQUE
I-1- QUELQUES MODELES D’INSERTION PAR LE SYSTEME A CADEMIQUE A TRAVERS
LE MONDE
L’insertion professionnelle, spécialement celle des jeunes se fait selon une approche
identique à travers le monde, suivant le contexte socio culturel, les expériences en matière
d’insertion professionnelle et les réalités socio économiques. L’insertion professionnelle peut être
donnée à l’école ou sur le lieu de travail et prendre diverses formes.
Quelques unes seront succinctement présentées, à savoir : le modèle japonais, allemand,
américain et le modèle français étudié par Jacques Gaude. Enfin le model camerounais sera plus
amplement présenté, particulièrement le système LMD qui suscite notre réflexion dans le cadre de
cette recherche.
Le Modèle Japonais
Dans les grands dragons, la responsabilité de l’insertion professionnelle incombe plus aux
entreprises aussi bien privées que publiques. Les jeunes diplômés reçoivent des formations sur le tas
en entreprise une fois leurs études théoriques terminées, en vue d’acquérir les aptitudes et les
compétences pratiques.
En effet, les écoles de formation reçoivent des entreprises les besoins en main d’œuvre et donnent
de ce fait aux étudiants la formation théorique nécessaire qui sera complétée par la formation en
entreprise.
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Le Modèle Allemand
Le passage du jeune au milieu professionnel en Allemagne est basé sur le système dit dual1.
Il repose sur un processus en deux étapes : la première consiste à faire entrer les jeunes dans les
formations par alternance. Basée sur la formation professionnelle au secondaire, il permet par la
même occasion aux jeunes de nouer avec de futurs employeurs des relations au travers de leur stage
pratique en entreprise. Par ce biais les étudiants sont près à l’emploi à la fin de leur formation.
Le Modèle Américain
Ici tous les jeunes reçoivent au secondaire une formation générale pour ensuite entrer en
contact avec la formation professionnelle au supérieur. La période de formation professionnelle
universitaire étant relativement longue (cinq à huit ans) et régulée par une file d’attente, il est
organisé pour les étudiants défavorisés des programmes de formation pouvant donner accès à
l’emploi.
Afin d’éviter les déficits de qualification, il existe divers programmes focalisés sur les
emplois à faible exigence, ne requérant que l’exécution des taches opérationnelles. La formation sur
le tas est aussi une approche utilisée par les programmes de formation.
Le Modèle Français
Dans le modèle français, l’école et le travail restent institutionnellement séparés. Les études
générales sont privilégiées car c’est de ces dernières que sortiront les cadres d’administration. Les
élèves orientés vers les études professionnelles sont des laissés pour compte, même si la tendance
tend à changer de nos jours. Ce système est construit sur le principe formel d’une correspondance
entre niveau hiérarchique de l’emploi et niveau de formation censé répondre à ce besoin
(P.F.MAMBOU, 2008).
Les différentes approches d’insertion professionnelle présentée par les systèmes académique
ci-dessus font ressortir deux pans. Les premières mettent l’accent sur la formation pratique en
entreprise et l’étroite collaboration entre les entreprises et les universités. Le système américain seul
diffère un peu dans la mesure où ceux qui ont un contact précoce avec l’entreprise sont les étudiants
défavorisés. Le système français quant à lui prend l’en contre pied en favorisant l’enseignement
universitaire général. Celui du Cameroun est presque une copie de ce dernier. Il est présenté dans
les lignes suivantes.
1 Le système dual est cofinancé par le gouvernement et les employeurs d’une part d’autre part il
existe le fait que les programmes de formation soient co-déterminés par les syndicats qui optent
pour une formation générale et les employeurs pour une formation spécifique.
12
I-2- HISTORIQUE ET ROLE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DANS L’INSERTION
PROFESSIONNELLE
Historique
L’enseignement supérieur au Cameroun est constitué des filaires a caractére très théoriques
et des écoles dans les quelles les étudiants ont accès sur concours. Nous citerons à titre d’exemple :
L’Ecole Normale Supérieure, l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature. Dans les
universités, il existe des dizaines de filaires dans les quelles l’objectif a été depuis des décennies un
enseignement ne visant pas directement l’acquisition des connaissances pratiques. Depuis 2007, ces
filaires sont sensées êtres réorientées et, apporter aux étudiants une formation plus pratique. Il
s’agit entre autre des filaires rattachées à la faculté des Sciences, Arts, Lettres et sciences Humaines,
des Sciences Politiques et Juridiques. Ces deux dernières retiennent notre attention dans le cadre de
cette étude.
Rôle de l’enseignement supérieur dans l’insertion professionnelle
L’insertion professionnelle dans un contexte donné peut être assurée par diverses institutions
à l’instar des centres de formation agrées, des institutions académiques non étatique et des
universités.
L’université est le lieu de prédilection de l’expression des politiques éducatives de l’Etat.
Elle est très structurée et financièrement nantie. Il devrait logiquement en découler une panoplie
d’atouts sur le plan de l’enseignement et de la qualité des infrastructures. Ce potentiel devrait donc
lui permettre de doter ses apprenants de tout type d’équipement nécessaire pour la réalisation d’un
métier. Ainsi, l’on ne retombera pas dans l’approche dépasser de l’assistance sociale pratiquée au
14è siècle en vue de pourvoir le travail aux citoyens car ceux-ci ne pouvaient s’en trouver par leurs
propres compétences.(M. LORIOL, 2006 P. 9).
Une partie de la responsabilité de l’Etat d’assurer l’insertion professionnelle des jeunes
étant donné aux universités, ces dernières ont le devoir et l’obligation de donner une formation à ces
derniers qui puissent leur permettre de s’insérer sur le marché de l’emploi. Ce sont elles de ce fait
qui doivent s’assurer que les apprenants au sortir de leur formation sont compétents ou peuvent
s’auto-employer. (C. BEKOLO, 2002).
13
Au Cameroun, dans le but de rendre professionnalisant les enseignements et de permettre
aux apprenants de s’insérer sur le marché de l’emploi, le système éducatif universitaire est passé en
dernière date à savoir 2007, du système des unités de valeur au système LMD sous son vocable :
Licence- Master -Doctorat.
I- PRESENTATION DU FONCTIONNEMENT DE L’UNIVERSITE A U
CAMEROUN
En vue de mieux cerner l’objet qui est le support de notre problème dans cette recherche, la
présentation de l’université est au centre de cette sous partie. Il est question de nous appesantir sur
les objectifs de l’université au Cameroun, le personnel enseignants, les étudiants et les informations
découlant de la loi n 005 du 16 /04/2001 portant orientation de l’enseignement supérieur.
I-1-OBJECTIFS DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR AU CAMEROUN
Les objectifs présentés ci-dessous sont les plus pertinents pour notre étude.
La mission fondamentale de l’enseignement supérieur définie en l’article 2 conduit à fixer
les objectifs suivants :
- la recherche de l’excellence dans tous les domaines de la connaissance
- la promotion sociale avec la participation des structures nationales compétentes et des
milieux socioprofessionnels notamment en ce qui concerne la définition des programmes et
l’organisation des enseignements théoriques, des travaux pratiques et des stages
- l’appui aux activités de développement
- la formation et le renforcement des cadres
Ainsi donc l’enseignement supérieur :
- assure l’information et l’orientation des étudiants ou des élèves sur l’organisation des
études, les débouchés et les passerelles d’une formation autre
- garanti la formation initiale et continue des étudiants et autres apprenants dans les domaines
intellectuel, physique et moral
- organise la formation des formateurs et des chercheurs
- forme les cadres moyens et supérieurs opérationnels dans les domaines scientifiques et
techniques répondant aux besoins de la nation
- favorise l’innovation, la création individuelle et collective dans le domaine des arts, lettres,
sciences et techniques.
14
I-2- LE PERSONNEL ENSEIGNANT
Dans les universités, l’enseignant est le principal garant de la qualité des enseignements et
des formations assurées dans les institutions d’enseignement supérieur. Il à donc droit à des
formations initiales adaptées.
L’enseignant est soumis à l’obligation d’enseignement, d’éducation, d’encadrement
pédagogique, de production scientifique, d’évaluation et de rectitude morale. La qualification
requise pour l’enseignement dans les institutions d’enseignement supérieur est fixée par des
dispositions réglementaires.
Le personnel enseignant exerce dans les domaines de l’enseignement incluant la formation initiale
et continue, la formation a distance, le tutorat, l’orientation, le conseil et le contrôle des
connaissances, la recherche, la diffusion des connaissances et la liaison avec l’environnement
économique, social et culturel, la coopération inter universitaire nationale te internationale, les
activités d’appui au développement, l’administration et la gestion.
I-3-LES ETUDIANTS
Les étudiants ont droit aux enseignements et aux autres activités prescrits par les
programmes de formation. Ils ont le droit d’élaborer leur projet d’orientation universitaire et
professionnelle en fonction de leurs aspirations et de leurs capacités avec l’aide des parents, des
enseignants, des personnels d’orientation et des professionnels compétents.
(Recueil des textes de l’enseignement supérieur au Cameroun, Novembre 2003)
I-2-1- LE SYSTEME LMD ET L’INSERTION PROFESSIONNELL E
Présentation du système LMD
Le système LMD (Licence- Master –Doctorat) est une nouvelle approche de l’éducation
adoptée au Cameroun de concert avec les autres pays de la CEMAC, à l’issue de la conférence des
chefs d’Etat de l’Afrique centrale du 11 février 2005. Il vient supplanter le système des Unités de
Valeurs jugé jusque la inefficace pour l’insertion professionnelle au Cameroun. Ce modèle est
calqué sur celui européen sélectionné à la Sorbonne le 25 mai 1998. Les pays qui signent
conjointement cet accord s’engagent : « Dans un effort de création d’un espace européen de
15
l’enseignement supérieur où puissent entrer en interaction (nous) identité nationale et intérêt
communs, ou (nous nous) renforcions les uns les autres pour le profit de l’Europe et ses étudiants et
puis généralement de ses citoyens. »
C’est dans le même esprit que le LMD a été conçu avec pour objectif de forger chez les
étudiants Camerounais des compétences qui soient similaires à celles que l’on retrouve partout en
Europe.
Au Cameroun, le système présente une nouvelle architecture universitaire. Il s’agit d’un
système : « -Simple où les diplômes sont lisibles et comparables aux plans national, sous régional,
international ;-Un système comportant deux cursus : le cursus pré licence, le cursus post licence et
trois grades : la Licence, le Master et le Doctorat. La Licence (fondamentale et professionnelle) a
une durée de six semestres et comporte 180 crédits ; Le Master a une durée de quatre semestres et
comporte au minimum 180 crédits ; le Doctorat a une durée minimale de six semestres ».
Sur le plan pédagogique chaque universitaire à le devoir de définir sa politique générale de
formation en fonction : « Les secteurs d’activités stratégiques, des problématiques émergentes, des
créneaux porteurs et de la carte des emplois et professions du pays et de la sous région. Ils les
déclinent en domaine, mention et parcours type.
Les domaines de formation constituent le cadre général de formation.
Les mentions : elles se déclinent à l’intérieur et à l’extérieur des domaines de formation.
Elles correspondent aux disciplines fondamentales qui structurent les enseignements. Les parcours
types sont un ensemble cohérent d’unité d’enseignement organisant les progressions pédagogiques
adaptées aux étudiants.
I-2-2-CADRE DE DETERMINATION DE POLITIQUE DE PROFES SIONNALISATION DU
SYSTEME LMD
Le souci de rendre les enseignements professionnalisant ce décline dans les objectifs.
Suivants :
-Assurer pour toutes les parties concernées (étudiants, parents, professionnels, employeurs) une
meilleure lisibilité des grades de formation et de pallier l’insertion professionnelle.
-Former une nouvelle génération de diplômés polyvalents dotés de savoir faire et de savoir
être qui lui permet de s’adapter à un contexte mondial changeant.
-Mettre en place un système de formation caractérisé par la flexibilité et la comparabilité
internationales.
-Reformer les programmes d’enseignement et diversifier les parcours de formation dans les
créneaux porteurs.
16
-Créer des parcours de formation souple et efficiente, à caractère académique et appliqué
offrant à l’étudiant à tous les niveaux des possibilités d’insertion professionnelle.
-Favoriser la mobilité de l’étudiant à l’échelle nationale, sous régionale et international.
-Faciliter l’équivalence des diplômes
-Inciter l’acquisition des compétences transversales notamment la maitrise des langues
vivantes et/ou des technologies de communication et de télécommunication(TICs).
-Développer des méthodes innovantes d’enseignement faisant appel au TICs, à
l’enseignement à distance, à l’enseignement en alternance, à l’enseignement en ligne (e-learning).
I-3- IMPORTANCE DE L’INSERTION PROFFESSIONNELLE PO UR L’ETUDIANT EN
FIN DE FORMATION
I-3- 1 PROBLEME DE L’INSERTION PROFESSIONNELLE AU CAMEROUN
L’insertion professionnelle des jeunes en fin de formation est un réel problème. Au cours
d’un atelier sur les approches et programmes réussis pour l’insertion des jeunes dans la vie active, il
a été noté que : « les jeunes parvenus en fin de formation universitaire présentaient une inadaptation
entre profil de formation et besoin du marché du travail et un manque de qualification
professionnelle de la grande majorité des jeunes qui arrivent sur le marché de l’emploi» B . KISSO,
(2007 P.3).
Une enquête baptisée « génération 2000 » destinée à l’évaluation de la pertinence entre la
formation et l’emploi au Cameroun menée conjointement avec le ministère de l’enseignement
supérieur et l’ambassade de France est réalisée sur les employés de 333 entreprises ayant leur
Baccalauréat ou leur diplôme de l’enseignement supérieur entre 2000 et 2004. Cette étude révèle
que les diplômés de l’enseignement technique secondaire sont plus sollicités sur le marché de
l’emploi que les diplômés de l’enseignement supérieur général. Une autre étude faite par l’institut
sous régional de statistique et d’économie appliquée du Cameroun en 2000 corrobore cette idée.
Il est à noter que 48,4% des jeunes du supérieur en plus de leur formation académique ont
reçu une formation professionnelle. En plus de ces faiblesses la première étude déplore le fait que
même ceux qui ont reçu des formations professionnelles présente beaucoup de lacune une fois en
entreprise. Concernant les aptitudes pratiques et techniques, un manque de maitrise des outils
informatiques, un manque d’expérience professionnelle ou opérationnelle (O.GARRO, 2005). L’un
des problèmes de fond serait le fait que : « les programmes de formation professionnelle et
technique des établissements scolaires sont les programmes importés avec des livres qui ne
correspondent pas toujours aux besoins nationaux » P. FONKOUA, ( 2006 P.21).
17
I-3-2- AVANTAGE DE L’INSERTION PROFESSIONNELLE DE L’ETUDI ANT EN FIN DE
FORMATION
L’insertion professionnelle est d’un grand apport aussi bien pour l’individu qui a reçu la
formation que pour la société toute entière. Au niveau individuel, l’insertion professionnelle permet
de s’accomplir, de se réaliser, de se sentir utile à la société, de ce fait il se sent valorisé, équilibré.
Selon Maslow un être humain ne saurait être équilibré s’il ne parvient à satisfaire ses besoins
physiologiques et à se réaliser.
D’autre part la famille et le travailleur lui-même reçoivent le retour sur l’investissement
réalisé dans les études de ladite personne. Pour l’état il s’acquitte de ses droits civiques et est utile à
la société au travers de sa contribution à la construction de la nation.
En outre, le fait que la formation assure l’insertion professionnel créé un espoir pour ceux
qui ne croient pas en la capacité de la nation de jouer son rôle régalien qui est d’assurer la survie
des populations. Ainsi il constitue un élément de stabilité sur le plan politique. Dans la même
lancée l’Etat récupère les coûts indirects de la formation reçu la personne insérée.
En fait, l’insertion professionnelle valorise celui qui en est sujet. Il assure son émancipation
sur le plan social et par contre coup, celle des autres.
II- PRATIQUE PEDAGOGIQUE A L’UNIVERSITE
L’enseignement à l’université se fait selon une démarche pédagogique appelée « démarche
pédagogique nouvelle ». Elle consiste à concevoir une formation qui tienne compte d’« un rapport
de complémentarité et de fécondation entre le sujet et son environnement, de sorte que la croissance
personnelle résulte de l’interaction de l’individu et de l’environnement » (P. FONKOUA 2000, P.
42) reprenant ANGERS.
De cette définition, il découle qu’au sein d’une université les pratiques pédagogiques
devraient tenir compte de la personne à former, de la situation de formation et du formateur.
II-1- LA PERSONNE A FORMER
Le pédagogue fixe l’objectif à atteindre par rapport a l’individu dont il veut modeler le
caractère. Ainsi, l’apprenant doit être au centre de l’orientation des objectifs pédagogiques.
18
De ce fait, l’enseignant doit savoir quelles sont les motivations intellectuelles, physiques,
physiologiques, psychosociales et psychiques, les expériences, le niveau antérieur de connaissance
de l’enseigné. Cet aperçu permet une meilleure définition des axes à emprunter dans la formation du
sujet apprenant.
II-2- LA SITUATION DE FORMATION
La situation de formation est un élément regroupant les paramètres de la situation dans
laquelle on transmet la connaissance à l’étudiant. Il s’agit de savoir comment ajuster les éléments
tels que les tâches, les méthodes d’enseignement, l’organisation et autres facteurs intervenant dans
le contexte de la formation. Il est question ici d’utiliser chacun de ces outils de manière efficiente
pour assurer au processus de transmission de la connaissance le meilleur effet possible sur
l’apprenant afin que ce dernier parvienne effectivement à l’intégration des leçons reçues.
II-3- LE FORMATEUR
L’enseignant qui dispense une leçon à l’université devrait prendre conscience du rôle qu’il a
à jouer dans la formation de l’apprenant, et de l’impact que son enseignement doit avoir dans la vie
de ce dernier. Dés lors, il doit se munir des outils nécessaires pour la transmission des
connaissances, afin d’enseigner selon les canons de la pédagogie.
Sa perception de la situation d’apprentissage dans laquelle il se trouve, ses motivations
doivent poursuivre un objectif utilitaire pour l’apprenant de sorte que toutes ses actions concourent
à l’édification ultérieure de ce dernier, surtout à son insertion sociale et professionnelle.
II- LA NECESSITE DE BONNES PRATIQUES PEDAGOGIQUES A L’UNIVERSITE
En nous appuyant sur quelques auteurs, il a été démontré que la pédagogie était perçue
comme contingente voire inutile a l’université pour certains. Cependant ce n’est qu’a travers la
prise en compte des pratiques pédagogiques que l’enseignant peut mener à bien le processus de
transmission de la connaissance.
Lors d’un cours par exemple, la méthode à employer est fonction du type de leçon, de
l’objectif et du programme de celle-ci, du contenu, du temps, de la situation d’apprentissage, pour
ne citer que ceux-là. Le contexte universitaire présente une complexité et des réalités que
l’enseignant devrait connaitre ; il peut alors déceler pour chaque situation, quelle est la bonne
approche méthodologique afin d’apporter des connaissances suffisantes et appropriées a
l’apprenant. Le pédagogue devrait par exemple pouvoir définir si pour chaque matière donnée, il est
19
mieux de travailler dans de petits groupes de discussion, si c’est plutôt une démonstration qui
tient ; il pourrait définir les séquences adéquates pour la dispensation du cours, et ne pas se focaliser
sur des pratiques pédagogiques monocordes, au vu de l’environnement qui évolue, dans lequel les
étudiants ont besoin d’être opérationnels sur le marché de l’emploi. Les principes pédagogiques
devraient amener l’apprenant à être capable d’identifier un problème ou un besoin, d’entreprendre
une étude, de la réaliser et de l’évaluer. Ceci permettra, comme le pense P. FONKOUA (2006. P.
26), de parvenir a « la participation, l’autogestion, la décentralisation, le partage des responsabilités
a tous les niveaux, la pratique de l’interdisciplinarité dans les classes devront être utilisée afin de
donner aux jeunes travailleurs de demain une formation solide. Cette formation devra permettre à
chaque acteur de participer réellement à la conception, a la production et à la création de nouvelles
possibilités d’emploi ».
IV- LA THEORIE DU CAPITAL HUMAIN
Dès le vingtième siècle, un accent particulier est mis sur le développement de la ressource
humaine en vue de maximiser son apport au développement des pays. Ainsi, le capital humain est
devenu le principal déterminant de l’évolution des pays. Sa position sur l’échiquier économique
mondial ne dépendant que de la façon dont elle réussit à développer et utiliser les compétences, les
connaissances, la santé et les habitudes de sa population.
Présentation du Concept
Le concept de capital humain a été développé par les économistes D. SCHULTZ et
BECKER. Ce concept est définit comme : « l’ensemble des capacités productives d’un individu ou
d’un groupe d’individus, incluant les aptitudes opératoires ». P.F. MAMBOU. ( 2008, P.4)
Le capital humain est encore définit comme : «Les compétences, l'éducation, la santé, et la
formation des individus. Il est capital, parce que ces compétences ou de l'éducation font partie
intégrante de nous. Il est de longue durée, de la même manière q' une machine, d'usine dure»
(Encyclopédie de l’économie de l’éducation en ligne 2010).
Le capital humain est de ce fait immatériel, composé d’acquis mentaux et, est lié a la
personne qui la possède. Le capital humain se construit au travers de deux éléments fondamentaux à
savoir :
- L'éducation et la formation qui comprennent : l’éducation formelle, et la formation
professionnelle, l’éducation informelle acquise au sein de la famille et la formation
sur le tas.
20
- La santé qui est un des éléments clés du développement et du bien être physique et
mental
En plus de ces éléments, tous les facteurs qui permettent de mettre concrètement les
individus en position de produire tel que les externalités positives en termes de
connaissances en font partie.
Le premier élément est le facteur qui retient notre attention dans le cadre de cette étude.
Education et Capital humain
La théorie du capital humain présente le revenu comme : « une fonction de la qualification
des individus déterminé par le capital humain qu’il accumule» P.F.MAMBOU. ( 2008, P.8)
Ici les salaires ne résultent pas de l’offre et de la demande mais du rendement en aptitude
professionnelle. Aptitudes pouvant être innées ou acquises par la formation. La formation est donc
un investissement qui améliore la productivité individuelle. Par ailleurs d’autres variables sont
susceptibles d’expliquer le niveau du revenu. Il s’agit de ; l’âge, le sexe, la profession, la durée du
travail...
Capital humain et nécessité de bonnes pratiques pédagogiques
Le capital humain est un prépondérant pour l’insertion professionnelle, Or la formation
académique y est d’un grand apport.
Les pratiques pédagogiques devraient donc assurer à l’étudiant les compétences nécessaire
dont il a besoin pour s’insérer sur le marché de l’emploi. Il est question ici que les pratiques
pédagogiques, les méthodes didactiques choisies par les enseignants, le contenu des enseignements,
le mode d’évaluation adopté concoure à munir l’étudiant d’aptitude pratiques, concrètes, qui puisse
être utilisables par ce dernier en milieu professionnel. Cette approche permettra comme le précise
P.FONKOUA (2006, P.26) que « l’école joue son rôle de promotion sociale sur les plans des
connaissances pratiques, théoriques et techniques en relation avec les besoins locaux nationaux et
internationaux.
Dans le cadre de notre recherche cette théorie nous présente une lecture du dit phénomène à
l’ envers. En effet, le contexte que nous vivons va l’encontre de ce que prône la théorie du capital
21
humain concernant l’éducation. Dans notre contexte en réalité, l’éducation formelle n’assure pas à
l’individu en fin d’études une bonne insertion professionnelle. Comme une analyse du marché du
travail au Cameroun nous l’a montré précédemment, les jeunes sortis des universités sont très
souvent ravalés par le secteur informel, ou le secteur formel mais avec une forte précarité de
l’emploi donc, du salaire.
Le capital est donc une variable incontournable pour le processus de développement. Son
apport a été démontré dans le développement de plusieurs pays voire des continents qui jadis était
considérés comme très pauvre. Quelques exemples de pays d’Asie en font référence.
«L'importance du capital humain à la croissance est peut-être trop illustrée par les pays tels
que le Japon, Taiwan, Hong Kong, la Corée du Sud, qui malgré le manque de ressources naturelles,
ont réussi à se développer très rapidement en grande partie grâce à une main-d'œuvre bien formée,
bien éduquée, et laborieuse. Human Capital and Poverty par Gary Becker
22
DEUXIEME PARTIE : IMPACT DES PRATIQUES PEDAGOGIQUE SUR
L’INSERTION PROFESSIONNELLE
CHAPITRE III : METHODOLOGIE DE LA RECHEHCHE
Les pratiques pédagogiques dans les universités du Cameroun et l’insertion
professionnelle des étudiants ont été abordées dans le chapitre précédent de notre recherche
23
de façon assez théorique. Ce chapitre permettra d’explorer les réalités présentées par le lien
entre ses deux variables sur le terrain.
I-TYPE D’ETUDE
Cette étude étant descriptive-corrélationnelle, il est nécessaire de faire des tests
d’hypothèses. Ceux-ci mettrons en exergue dans le but de savoir si l’on observe ou non un lien
linéaire entre la Variable Indépendante et la Variable Dépendante afin de trouver le sens de la
relation et la force du lien qui unit celles-ci. Le Coefficient de corrélation de Pearson noté r
permettra d’établir ce degré de liaison au travers des tests bilatéraux. Les données seront analysées
par le logiciel de statistique Statistical Package for Social Science (SPSS)
Cette étude étant descriptive-corrélationnelle, il est nécessaire de faire des tests d’hypothèses
dans le but de savoir si l’on observe ou non un lien linéaire entre la VI et la VD mesurées auprès de
l’échantillon et, trouver le sens de la relation ou la force du lien qui unit les deux variables. Ce
procédé permettra à travers l’échantillon qui est le secteur privé de savoir si l’environnement
psychosocial a effectivement un impact sur la prise d’initiatives au sein de l’entreprise au
Cameroun.
III- POPULATION DE L’ETUDE
III-1- POPULATION DE L’ETUDE
La population qui fait l’objet de cette étude est un ensemble d’étudiants Camerounais des
deux sexes ayant fini au moins un cycle d’études universitaire, en quête d’emploi, ou qui ont trouvé
un emploi. Ils sont constitués d’une part des étudiants ayant suivi leurs études sous le système des
Unités de Valeur et d’autre part des étudiants ayant suivi leurs études sous le système Licence-
Master- Doctorat.
Ces deux cents (200) sujets sont sélectionnés de façon aléatoire parmi les étudiants en cours
d’étude, les ayant terminé ou arrêtés et, ayant suivie leur études en faculté des sciences ou en faculté
des lettres et sciences humaines des universités du Cameroun. Le choix de cet échantillon au sein
de la grande population des étudiants du Cameroun a été fait selon la procédure de
l’échantillonnage typique qui consiste à prélever d’une population une sous-population de
24
recherche par la sélection d’éléments exemplaires qui caractérisent celle-ci. M. ANGERS, (1992,
p.247). Les universités de Yaoundé et de Douala ont été choisies pour cet échantillon. En effet, de
l’ensemble des universités que possède le Cameroun, ces deux universités semblent être les cibles
premières de l’application des recommandations gouvernementales en matière d’éducation. En
outre l’université de Douala étant située dans la capitale économique serait le lieu où les
enseignements seraient enclin à la professionnalisation à cause de la panoplie d’industries qui s’y
trouve et sollicite une main d’œuvre abondante.
III-2- D’ECHANTILLONNAGE ET ECHANTILLON
Pour obtenir la population qui fera l’objet de l’étude, l’échantillonnage aléatoire simple
guidera le choix de notre population. Sur la base du système dans lequel ces sujets ont suivit leur
formation, il sera choisit un nombre n de sujets en proportion à la population générale N des
personnes formées sous ces différents systèmes dans une période définie. Les universités de
Yaoundé I et de Douala étant les plus grandes de la capitale politique et économique, celles-ci ont
été choisit comme sites de l’étude.
Le choix de cet échantillon au sein de la grande population des étudiants du Cameroun a été
fait selon la procédure de l’échantillonnage par choix raisonné qui consiste a choisir d’une
population, une sous population à cause de leur correspondance entre leur caractéristique et le but
du chercheur M-F. FORTIN, (1996, p.361).
IV - COLLECTE DES DONNEES
Cette partie révèlera les informations relatives à l’instrument de collecte des données,
passation du questionnaire.
La collecte des données est faite sur la base d’un questionnaire. Un pré-test a été auprès de
20 étudiants. A l’issue de celui-ci 5 questions ont été ajoutées au questionnaire et 3 autres ont été
révisées. Le questionnaire final a été élaboré selon les rubriques suivantes :
- Première : Identification des enquêtés ;
- Seconde : Cours magistraux ;
- Troisième : Travaux Dirigés et Pratiques ;
- Quatrième : Stages industriel ;
- Cinquième : Processus didactique;
- Sixième : Insertion professionnelle.
25
Ce questionnaire a été passé du 18 Décembre 2010 au 03 Janvier 2011. Il s’agit de
200 questionnaires passés à Douala et à Yaoundé aux Personne ayant fini au moins un cycle
universitaire, travaillant ou non.
Le fait que cette collecte se soit passée pendant la période des vacances universitaires
a constitué un réel handicape à la rencontre des personnes présentant le profil de
travailleurs étudiants.
V- TECHNIQUES D’ANALYSES DES DONNEES
Le Coefficient de corrélation de Pearson noté r à travers des tests bilatéraux permettra
d’établir le degré de liaison entre les variables dépendante et indépendante.
Il existe en outre la valeur du p de la pente qui permet au moyen de tests d’hypothèses de
savoir si le lien est significatif. En d’autres termes, si la corrélation observée entre la VI et la VD
existe réellement au sein de la population de l’étude.
La formule du Coefficient de corrélation de Pearson est la suivante :
1
2 2
1 1
( ) ( )
( ) ( )
n
i ii
n n
i ii i
X X Y Yr
X X Y Y
=
= =
− −=
− −
∑
∑ ∑
Lecture des conclusions : Si le tobs >t (n-2); a/2, alors on rejette l’hypothèse nulle H0 et on
conclu qu’il existe une corrélation significative entre X et Y
Si non on ne rejette pas l’hypothèse nulle H0 et on conclut que la corrélation observée entre
X et Y n’est pas significative.
VI-PRESENTATION DES HYPOTHESES
Après l’observation du fait que malgré le fait que de nouvelles politiques soient mises
sur pied pour l’enseignement supérieur, le problème d’incompétence des étudiants sortant des
universités persiste, nous avons entreprit d’étudier le type de rapport qu’entretient la difficulté
d’insertion professionnelle des étudiants et les pratiques pédagogiques au sein des universités. Une
26
hypothèse générale et quatre hypothèses de recherche ont été formulées en vue d’étudier ce lien.
Ces hypothèses sont les suivantes :
-Hypothèse Générale
La difficulté d’insertion professionnelle des étudiants dépend des pratiques pédagogiques appliquées par les enseignants pendant le cursus universitaire des dits étudiants.
-Hypothèses Secondaires
Hypothèse 1 : La difficulté d’insertion professionnelle des étudiants dépend de l’apport
des cours magistraux dans l’édification de leurs compétences.
Hypothèse 2 : La difficulté d’insertion professionnelle des étudiants dépend de
l’orientation des TD, TP et de leur contenu.
Hypothèse 3 : La difficulté d’insertion professionnelle des étudiants dépend de l’usage que
les enseignants et les étudiants font de leur matériel didactique.
Hypothèse 4 : La difficulté d’insertion professionnelle des étudiants dépend du type de
suivi apporté aux étudiants par leurs enseignants pendant leurs stages professionnels.
27
Tableau no1 Tableau synoptique des hypothèses, variables, indicateurs et modalités de la recherche Hypothèse Générale
Hypothèses de recherche
Variables Indépendantes Indicateurs Variables dépendantes Indicateurs modalités
- La difficulté d’insertion professionnelle des étudiants dépend de l’apport des cours magistraux dans l’édification de leurs compétences.
-Apport du contenu des cours magistraux ; -Apport de la méthode de transmission des cours magistraux.
- capacité d’analyse des tâches demandées en entreprise, connaissances théoriques ayant permis de développer les attitudes nouvelles, ..Compétences universitaires rendant aptes à exercer un emploi…autonomie dans la recherche, nécessitée d’une formation supplémentaire-
- Insertion
professionnelle des
étudiants
- Jamais - Rarement - Souvent - Toujours -Je ne sais pas - Oui - Non
- La difficulté d’insertion professionnelle des étudiants dépend de l’orientation des TD , TP et de leur contenu
-Apport des méthodes de transmission des connaissances pendant les TP et TD ; -Apport du contenu des TD, TP.
Manque d’exercice pratiques, Existence de travaux dirigés, Existence des travaux pratiques, Contenu des TD axé les réalités du marché du travail, Difficulté sur le plan des activités pratiques
-Insertion
professionnelle des
étudiants.
- Jamais - Rarement - Souvent - Toujours - Je ne sais pas - Oui - Non
La difficulté d’insertion professionnelle des étudiants dépend des pratiques pédagogiques appliquées par les enseignants pendant le cursus universitaire des dits étudiants.
La difficulté d’insertion professionnelle des étudiants dépend de l’usage que les enseignants et les étudiants font de leur matériel didactique
- apport de l’usage du matériel didactique.
Méthode frontale, existence du matériel didactique, existence de travaux en laboratoire, type d’évaluation, Etude de cas
Insertion
professionnelle des
étudiants.
Manque d’emploi dans son domaine d’étude, difficultés sur le plan des activités pratiques..Compétence universitaires rendant aptes a exercer un emploi…Réflexion sur une situation pratique afin d’y apporter une solution…équipement professionnel grâce aux cours magistraux. ********** Formation conduisant a l’auto emploie ….Adéquation entre compétence et exigence des tâches … exigence de production de solution en entreprise,,,Capacité de créer son propre emploi. . Travaux pratiques aptes a rendre les étudiants autonomes********. Qualification inadéquate Inexistence des activités en adéquation avec les compétences acquise en milieu académique…. Emploi inadéquat due au manque de compétence …. professionnel, nécessité d’une formation supplémentaire… Inexistence des activités en adéquation avec les compétences
28
La difficulté d’insertion professionnelle des étudiants dépend du type de suivit apporté aux étudiants par leur enseignants dans le cadre de leurs stages professionnels.
Apport du suivit apporté aux étudiants par leur enseignants pendant leurs stages professionnels.
Stage comme partie intégrante de la formation académique, Supervision du stage en collaboration étroite avec l’encadreur académique, Aptitude à concevoir tout seul , Exigence des activités de conception pendant le stage
- Insertion
professionnelle des
étudiants.
adéquation avec les compétences acquise en milieu académique******* . ******* Nécessité d’une formation supplémentaire, Tâches en adéquation avec le domaine de formation, Utilisation inadéquate des compétences, Difficultés de compréhension
- Jamais - Rarement - Souvent - Toujours -Pas important - Important -Très important -Extrêmement important - Oui - Non
29
CHAPITRE IV : PRESENTATION DES RESULTATS ET ANALYSE DES DONNEES
Ce chapitre présentera les données recueillies sur le terrain tout en ressortant des analyses en
fonction des postulats de nos hypothèses. Les données sont analysées par le logiciel statistique
Statistical Package for Social Science. Comme précisé plus haut, le test statistique utilisé est le
Coefficient de Corrélation de Pearson. Nous ferons plus précisément des tests bilatéraux.
I- ANALYSE IDENTIFICATION DES ENQUETES ET APPORT DU SYSTEME LMD
Tableau no2 : Répartition des enquêtés par tranche d'âge et par sexe selon l'université
Université Total
UYI UD
% Effectif % Effectif % Effectif Entre 20 - 24 ans 69,7 62 30,3 27 100,0 89
Entre 25 -29 ans 82,1 64 17,9 14 100,0 78
Entre 30 - 35 ans 95,7 22 4,3 1 100,0 23
Tranche d'âge
Plus de 35 ans 100,0 9 ,0 0 100,0 9
Masculin 80,6 100 19,4 24 100,0 124 Sexe
Féminin 76,0 57 24,0 18 100,0 75
Ensemble 78,9 157 21,1 42 100,0 199
Au regard du tableau ci-dessus présentant la répartition des enquêtés par tranche d’âge et par sexe
selon l’université, la majorité des personnes enquêtées est de sexe masculin, 24,01% de plus, les
étudiants de Douala représentent environ le cinquiéme. L’âge des personnes enquêtées varie entre
20 et 35 ans. D’autre part, aucun sujet de plus de 35 ans n’est présent parmi les enquêtés de Douala.
Tableau no 3 : Répartition des enquêtés par tranche d'âge et par sexe selon la situation actuel et proportion ayant subit une formation
Statut actuel Total
Etudiant Travailleur Etudiant et travailleur
Proportion d'enquêté ayant subit une formation % Effectif % Effectif % Effectif % Effectif
Entre 20 - 24 ans 21,3 93,3 83 3,4 3 3,4 3 100,0 89
Entre 25 -29 ans 38,5 65,4 51 17,9 14 16,7 13 100,0 78
Entre 30 - 35 ans 52,2 26,1 6 47,8 11 26,1 6 100,0 23
Tranche d'âge
Plus de 35 ans 44,4 ,0 0 55,6 5 44,4 4 100,0 9
Masculin 36,3 69,4 86 14,5 18 16,1 20 100,0 124 Sexe
Féminin 26,7 72,0 54 20,0 15 8,0 6 100,0 75
Ensemble 32,7 70,4 140 16,6 33 13,1 26 100,0 199
30
Le tableau numéro 3 fait ressortir le fait que 31,5% des étudiants en plus de leur formation initiale
trouve nécessaire d’en e faire une autre. Ils justifient la nécessité de cette double formation par le
besoin de s’insérer aisément sur le marché du travail. D’autre part, 6,55% pourcent des étudiants
travaillent en étudiant et 8,3 sont des travailleurs.
Tableau no 4: Répartition des enquêtés par tranche d'âge et par sexe selon le système académique
Système de la formation universitaire Langue d'expression Total
Unité de valeur LMD Français Anglais
% Effectif % Effectif % Effectif % Effectif % Effectif Entre 20 - 24 ans
15,7 14 84,3 75 94,3 82 5,7 5 100,0 87
Entre 25 -29 ans
62,8 49 37,2 29 87,0 67 13,0 10 100,0 77
Entre 30 - 35 ans
91,3 21 8,7 2 91,3 21 8,7 2 100,0 23
Tranche d'âge
Plus de 35 ans
77,8 7 22,2 2 66,7 6 33,3 3 100,0 9
Masculin 43,5 54 56,5 70 89,3 109 10,7 13 100,0 122 Sexe
Féminin 49,3 37 50,7 38 90,5 67 9,5 7 100,0 74
Ensemble 45,7 91 54,3 108 89,8 176 10,2 20 100,0 196
Les données du tableau ci-dessus montrent que 45,7% des personnes interrogées ont fait
leurs études sous le système des unités de valeurs et 54,3% les ont faites sous le système des
Licence Master Doctorat. Le pourcentage de fille ici tend à s’équilibrer dans l’un et l’autre système.
L’on a 18,5 % pour le premier et 19% pour le second système.
Tableau no 5: Répartition des enquêtés par tranche d'âge et par sexe selon la méthode de dispensation des cours
Méthode de dispensation des cours Langue d'expression
Frontale/face à face
Virtuelle à distance par internet
Individuel sur des polycopiés
Par le biais des devoirs
% Effectif % Effectif % Effectif % Effectif Français Anglais Total
Entre 20 - 24 ans 86,5 77 2,2 2 10,1 9 1,1 1 82 5 87
Entre 25 -29 ans 81,6 62 5,3 4 9,2 7 3,9 3 67 10 77
Entre 30 - 35 ans 85,0 17 ,0 0 10,0 2 5,0 1 21 2 23
Tranche d'âge
Plus de 35 ans 66,7 6 ,0 0 33,3 3 ,0 0 6 3 9
Masculin 79,0 98 3,2 4 13,7 17 4,0 5 109 13 122 Sexe
Féminin 91,4 64 2,9 2 5,7 4 ,0 0 67 7 74
UYI 87,5 133 3,3 5 5,9 9 3,3 5 138 19 157 Université
UD 69,0 29 2,4 1 28,6 12 ,0 0 38 1 39
Système de Unité de valeur 80,5 70 5,7 5 10,3 9 3,4 3 77 14 91
31
la formation universitaire
LMD 86,0 92 ,9 1 11,2 12 1,9 2 99 6 105
Ensemble 83,5 162 3,1 6 10,8 21 2,6 5 176 20 196
Les données l’enquête montrent que, la méthode frontale est encore plus utilisée dans le système
LMD(86%) qu’il ne l’était dans le système des UV, 80,5%. La méthode virtuelle quand à elle, était
encore mieux utilisée dans le système des UV 5,7% que dans le système LMD 0,9%. La
comparaison entre les deux universités montre que la méthode virtuelle a distance par internet semble
plus utilisée à l’université de Yaoundé, 3,3% qu’a l’université de Douala, 2,4%. On observe la même
tendance pour la méthode frontale où 87,5% des répondants disent utiliser cette méthode. contre
69,0%, déjà l’université de Douala. Les polycopiés par contre, sont plus utilisés à Douala. 28,6%
contre 5,9% à Yaoundé. L’on peut donc se rendre compte du fait que, les techniques d’enseignements
n’ont pas du tout changé, bien que le système soit passé des UV au système LMD.
Tableau no 6 : Répartition des enquêtés par sexe, université d’origine Système de la formation universitaire ; apport des cours magistraux
Simple restitution du cours
Production d'information après analyse du cours
Analyse d'un problème ou d'une situation afin d'y apporter une solution concrète
Réflexion sur une situation pratique afin d'y apporter une solution
Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne
Masculin 30,17 71,55 48,72 29,91 Sexe
Féminin 27,14 62,86 51,43 38,57
UYI 30,67 70,00 50,99 35,76 Université
UD 22,22 61,11 44,44 22,22
Unité de valeur 28,41 63,64 51,69 25,84 Système de la formation universitaire LMD 29,59 72,45 47,96 39,80
Ensemble 29,03 68,28 49,73 33,16
Concernant l’évaluation des compétences, les enquêtés sont unanimes sur le fait que, la
production d'informations après analyse du cours et l’analyse d'un problème ou d'une situation afin
d'y apporter une solution concrète sont les approches utilisées pendant les évaluations. La
moyenne des réponses en faveur du premier est de 63,64 pour le système des UV contre 72,45 pour
le système LMD, 61,11 à Douala contre 70,00à Yaoundé. Pour la seconde proposition, la moyenne
est de 51,69 pour le système des UV contre 47,96 pour le système LMD. Toujours pour la capacité
de production d’information après analyse du cours, l’on a obtenu un pourcentage de 44,44 à
Douala contre 50,99 à Yaoundé. L’on peut donc remarquer que les évaluations amènent les
32
étudiants à produire des informations, à exercer leurs aptitudes intellectuelles, bien que ceci ne soit
fait que modestement.
Tableau no 7 : Répartition des enquêtés par université d’origine Système de la formation universitaire ; apport des cours magistraux
Capacité d'analyse
Capacité de synthèse
Capacité de progression des idées
Capacité de résoudre des problèmes concrets
Emission des hypothèses
Formulation des problèmes
Elaboration des théories
Autonomie dans la recherche
Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne
Masculin 73,04 61,74 51,30 55,65 40,87 36,52 35,65 37,07 Sexe
Féminin 68,57 51,43 71,43 48,57 41,43 38,57 27,14 37,14
UYI 72,85 60,93 60,26 54,30 43,71 38,41 33,11 36,42 Université
UD 64,71 44,12 52,94 47,06 29,41 32,35 29,41 40,00
Unité de valeur
64,77 60,23 55,68 54,55 42,05 36,36 32,95 34,09 Système de la formation universitaire LMD 77,32 55,67 61,86 51,55 40,21 38,14 31,96 39,80
Ensemble 71,35 57,84 58,92 52,97 41,08 37,30 32,43 37,10
A la question de savoir quelles sont les compétences que les cours magistraux ont apportés
aux étudiants en ce qui concerne : La capacité d'analyse, La capacité de synthèse, La capacité de
progression dans les idées, La capacité à résoudre des problèmes concrets, l’émission des
hypothèses, la formulation des problèmes, l’élaboration des théories, l’autonomie dans la recherche,
l’élaboration des théories représente la compétence la moins acquise par les étudiants que se soit
dans le système des UV, 32,95 que dans celui des du LMD 31,96. Dans les deux systèmes, la
compétence la plus acquise par tous est la capacité d’analyse. Les résultats présentent une moyenne
de 64,77 pour le système des UV et une moyenne de 77,32 pour le système LMD. Les autres ne
présentant que des tendances proches de la moyennes, l’ont dirait que les efforts sont faits a ce
niveau, mais que ceux-ci sont restés stables.
Tableau no 8 : Répartition des enquêtés par axe principal des TD selon l’âge, le sexe, l’université d’origine et le Système de formation universitaire
Axe principal des TD Total
Réalité professionnelle du terrain
Amélioration du potentiel de l'étudiant
Besoins du marché du travail
Epouse les exigences du contexte technologique et professionnel
% Effectif % Effectif % Effectif % Effectif % Effectif
33
Entre 20 - 24 ans 10,7 9 82,1 69 1,2 1 6,0 5 100,0 84
Entre 25 -29 ans 13,7 10 83,6 61 ,0 0 2,7 2 100,0 73
Entre 30 - 35 ans 13,6 3 86,4 19 ,0 0 ,0 0 100,0 22
Tranche d'âge
Plus de 35 ans 44,4 4 44,4 4 ,0 0 11,1 1 100,0 9
Masculin 13,6 16 81,4 96 ,8 1 4,2 5 100,0 118 Sexe
Féminin 14,3 10 81,4 57 ,0 0 4,3 3 100,0 70
UYI 15,9 24 78,8 119 ,7 1 4,6 7 100,0 151 Université
UD 5,4 2 91,9 34 ,0 0 2,7 1 100,0 37
Unité de valeur 17,0 15 78,4 69 ,0 0 4,5 4 100,0 88 Système de la formation universitaire LMD 11,0 11 84,0 84 1,0 1 4,0 4 100,0 100
Ensemble 13,8 26 81,4 153 ,5 1 4,3 8 100,0 188
Dans le but de savoir quelles sont les orientations qui sont données pendant les TD
précisément en ce qui concerne : la réalité professionnelle du terrain, l’amélioration du potentiel de
l'étudiant, les besoins du marché du travail, La concordance de des TD avec les exigences du
contexte technologique et professionnel, tous les répondants pensent que les travaux pratiques ne
sont pas envisagés de sorte à équiper les étudiants des compétences demandées sur le marché du
travail. Le pourcentage des réponses est de 0% pour les étudiants de Douala, et de 0,7% pour les
étudiants de Yaoundé. En outre, le résultat est de 1% pour les répondants ayant suivies le système
LMD.
pour l’orientation des TD en fonction des exigences du contexte technologique, les réponses
sembles aller dans le même sens que dans le cas précédent soit : 4,6%pour l’université de Yaoundé,
2,7% pour l’université de Douala. 4,5% de réponses positives pour les Étudiants ayant faits le
système des UV et, 4,0% pour ceux ayant suivit le système LMD. Donc, le système LMD quoi que
son objectifs soit de professionnaliser les enseignements semble ne pas s’y atteler.
Tableau no 9 : Répartition des enquêtés par sexe, université d’origine, Système de formation universitaire
Proportion d'enquêté ayant d'initié un projet
Proportion d'enquêté dont les travaux pratiques ont permis de développer des compétences
% %
Masculin 29,3 50,0 Sexe
Féminin 45,1 53,3
UYI 34,9 52,6 Université
UD 36,8 45,7
34
Unité de valeur
37,2 44,9 Système de la formation universitaire LMD 33,7 56,4
Ensemble 35,3 51,2
Ces données révèlent dans le système des UV 37,2%, mieux que dans le système LMD
(33,7 %), il a été demandé aux étudiants de monter des projets. D’autre part, ceci est moins
demandé à l’UYI (34,9 %) qu’à l’UD (36,8%). Des données tout de même largement en deçà de la
moyenne des réponses.
Concernant le fait que les travaux pratiques aient permis de développer les compétences
des étudiants, ceux ayant suivit le système LMD en sont plus favorable avec 56,4 % de réponses
contre 44,9% pour le système des UV. Les pourcentages sont proches de la moyenne, mais ne
l’atteignant pas.
Tableau no 10: Répartition des enquêtés par sexe, université d’origine, système de formation universitaire et l’ apport des stages
Proportion d'enquêté ayant eu un stage faisant partie intégrante des activités académiques
Proportion d'enquêté pour qui les activités du stage correspondaient au domaine de spécialisation
Proportion d'enquêté pour qui la supervision du stage c'est fait en étroite collaboration avec l'encadreur académique
Moyenne Moyenne Moyenne
Masculin 75,00 71,43 46,43 Sexe
Féminin 56,25 47,06 37,50
UYI 75,00 66,67 48,57 Université
UD 37,50 44,44 22,22
Unité de valeur
83,33 75,00 58,33 Système de la formation universitaire LMD 50,00 47,62 25,00
Ensemble 68,18 62,22 43,18
L’appréciation des enquêtés font sur les faits suivants : L’obtention d’un stage faisant partie
intégrante des activités académiques, le fait que les activités des stages correspondaient souvent à
leur domaine de spécialisation, que la supervision des stages se faisait en étroite collaboration avec
l'encadreur académique, est meilleurs dans le système des UV. Nous avons tour à tour, 83,33 %,
75,00%, 58,33% dans le système des UV et 50,00%, 47,62%, 25,00% dans le système LMD.
Tableau no 11: Répartition des enquêtés par sexe, université d’origine, système de la formation universitaire, méthode et matériel didactique
35
A la question relative a l’usage d’un matériel didactique actualisé, 34,12%des étudiants ayant suivit
leur formation sous le système des UV répondent par l’affirmative, contre 46,46% pour le système
LMD. Concernant l’existence des séminaires, des conférences et des travaux de recherche en
groupe, très peu reconnaissent leur effectivité. Les pourcentages recueillis dans chacune des ces
activités pour chaque système sont les suivants : 10,34%, 17,33%, 13,92%, pour le système LMD
et 11,27%, 13,335%, 12,33% pour le système des UV.
Tableau no 12 : Répartition des enquêtés par sexe, université d’origine, système de la formation universitaire, activités en adéquation avec les compétences
A la question de savoir s’il existe en entreprise des activités en rapport avec les
compétences acquises en milieu académique, 10,2% des étudiants de l’UYI pensent qu’il n’exite
Bibliothèque dans l'université
Ouvrage d'actualité
Enseignement en ligne par personne ressources
Enseignement par viodéoconférence
Enseignement à distance
Matériel didactique adéquat avec le marché du travail
Nombre de séminaire
Nombre de conférence au cours du semestre
Nombre de travaux de recherche en groupe
Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne
Moyenne
Masculin
97,52 33,04 40,00 58,10 25,71 40,87 11,25 15,22 18,09 Sexe
Féminin
98,65 53,62 39,29 75,00 14,29 48,53 10,20 15,52 5,17
UYI 97,44 40,14 43,41 60,47 22,48 39,19 10,71 15,20 13,60 Université
UD 100,00 43,24 25,00 78,13 18,75 62,86 11,76 16,00 11,11
Unité de valeur
98,89 34,12 41,03 61,54 23,08 47,06 11,27 13,33 12,33 Système de la formation universitaire
LMD 97,14 46,46 38,55 66,27 20,48 40,82 10,34 17,33 13,92
Ensemble
97,95 40,76 39, 75
63,98 21,74 43,72 10,85 15,33 13,16
existence des activités en adéquation avec les compétences acquise en milieu académique Total
Jamais Rarement Souvent Toujours
% Effectif % Effectif % Effectif % Effectif % Effectif % Effectif
Entre 20 - 24 ans 6,7 6 6,7 6 6,7 6 2,2 2 77,5 69 100,0 89
Entre 25 -29 ans 10,3 8 10,3 8 15,4 12 5,1 4 59,0 46 100,0 78
Entre 30 - 35 ans 8,7 2 13,0 3 21,7 5 4,3 1 52,2 12 100,0 23
Tranche d'âge
Plus de 35 ans 22,2 2 ,0 0 11,1 1 22,2 2 44,4 4 100,0 9
Masculin 10,5 13 9,7 12 12,1 15 3,2 4 64,5 80 100,0 124 Sexe
Féminin 6,7 5 6,7 5 12,0 9 6,7 5 68,0 51 100,0 75
UYI 10,2 16 10,2 16 13,4 21 3,8 6 62,4 98 100,0 157 Université
UD 4,8 2 2,4 1 7,1 3 7,1 3 78,6 33 100,0 42
Unité de valeur 8,8 8 9,9 9 17,6 16 6,6 6 57,1 52 100,0 91 Système de la formation universitaire LMD 9,3 10 7,4 8 7,4 8 2,8 3 73,1 79 100,0 108
Ensemble 9,0 18 8,5 17 12,1 24 4,5 9 65,8 131 100,0 199
36
aucune concordance entre ces deux facteur. 4,8% des étudiants de l’UD pensent le contraire.
Lorsque l’on aborde la question en fonction du système dans les étudiants ont été formés, les
tendances s’équilibres légèrement pour la proposition jamais. 8,8%, pour le système des UV et 9,35
pour le système LMD. Par contre 6,6 % et 2,8% respectivement aux systèmes précédents pense
qu’il existe toujours au sein de l’entreprise, des activités en adéquation avec les compétences
acquises dans le milieu académique.
II-TEST DES HYPOTHESES
II-1-La difficulté d’insertion professionnelle des étudiants dépend de l’apport des cours magistraux dans l’édification de leurs compétences Ce premier test envisage la mise en exergue du résultat des corrélations de la première
hypothèse de recherche. Tableau no 13 : Corrélation entre : Cours magistraux dans l’édification de leurs compétences et difficultés d’insertion professionnelle des étudiants
Variables Corrélation de Pearson
Sig. (bilatérale) N α
Manque d’emploi dans le domaine d’étude
Capacité a la compréhension des tâches demandées en entreprise -0,13 0,30 63 > 0,05 = Difficultés sur le plan des activités pratiques
Connaissances théoriques ayant permis de développer des attitudes nouvelles
0,09 0,22 194
> 0,05 =*
Compétence universitaire rendant apte à exercer un emploi Réflexion sur une situation pratique afin d’y apporter des solutions
0,18 0,02 175
< 0,05 =*
Incapacité d’analyse des situations problématiques en milieu professionnel Autonomie dans la recherche
0,00 0,97 186
>0,05 =*
Nécessité de formation supplémentaire Equipement sur le plan professionnel grâce aux cours magistraux
-0,21 0,02 130
< 0,05 =*
Ce tableau présente cinq corrélations représentant le degré de liaison qui existe entre l’apport des
cours magistraux dans l’édification des compétences des étudiants.
37
La première corrélation lie le manque d’emploi dans le domaine d’étude et Capacité à la
compréhension des tâches demandées en entreprise. La corrélation ici est faible et inversement
proportionnelle soit, -0,13, avec une significativité de 0,30>0,05. De ce fait, l’hypothèse nulle est
acceptée, donc la corrélation relève du hasard.
La deuxième corrélation unie la Difficultés sur le plan des activités pratiques et, les
Connaissances théoriques qui permettent de développer des attitudes nouvelles. Ici la corrélation est
faible soit 0,09. La valeur de la signification est 0,22> 0,05, de ce fait comme dans le cas précédent,
l’hypothèse nulle est acceptée, donc la corrélation relève du hasard.
La troisième corrélation associe : Compétence universitaire rendant apte à exercer un emploi
et, Réflexion sur une situation pratique afin d’y apporter des solutions présente une corrélation
faible (0,18), et un degré de signification inférieur0, 02 < 0,05. L’hypothèse alternative est donc
acceptée, donc, il existe bel et bien un lien entre ces deux variables.
La corrélation suivante associe, l’incapacité d’analyse des situations problématiques en
milieu professionnel et l’autonomie dans la recherche. Ici la corrélation est nulle soit 0,00 et la
valeur de la signification est 0,97>0,05. Donc, l’hypothèse nulle est acceptée, et l’on peut conclure
qu’il n’existe aucun entre ces deux variables.
La dernière corrélation de ce groupe associe : Nécessité de formation supplémentaire et
Equipement sur le plan professionnel grâce aux cours magistraux. Cette association présente une
corrélation moyenne -0,21 et inversement proportionnelle. La signification est inférieur à 0,02 <
0,05 donc l’hypothèse alternative est acceptée. En conclusion il existe indubitablement un lien
significatif entre ces deux variables.
L’analyse de la corrélation entre La difficulté d’insertion professionnelle des étudiants
dépend de l’apport des cours magistraux dans l’édification de leurs compétences, trois corrélations
faible une moyenne et une autre nulle et, deux hypothèses de recherche acceptée. Il pourrait donc
être établit un lien entre La difficulté d’insertion professionnelle des étudiants et l’apport des cours
magistraux dans l’édification de leurs compétences seulement, la probabilité de commettre l’erreur
α est très élevée.
II-2-La difficulté d’insertion professionnelle des étudiants dépend de l’orientation des TD, TP,
et leur contenu
Ce test envisage la mise en évidence du résultat des corrélations de la seconde
hypothèse de recherche.
38
Tableau no 14 : Corrélation entre : L’Orientation des TD/TP et de leur contenu et, difficultés d’insertion professionnelle des étudiants
Variables Corrélation de Pearson
Sig. (bilatérale) N α
Manque d’exercices pratiques
Formation conduisant a l’auto emploi
-0,02 0,87 60
>0,05 =
Existence de travaux dirigés
Nécessité d’une formation supplémentaire
0,17 0,04 153
< 0,05 =*
Existence de Travaux pratiques Exigence de produire une solution à un problème posé en entreprise
0,27 0,00 126
< 0,01 =**
Contenu des TD axé sur les réalités du marché du travail Capacité de créer son propre emploi
0,20 0,01 175
< 0,05 =**
Difficultés sur le plan des activités pratiques Travaux pratiques aptes à rendre les étudiants autonomes
0,18 0,2 175
>0,05 =*
L’hypothèse selon laquelle la difficulté d’insertion professionnelle des étudiants dépend des
méthodes et matériel didactiques utilisés par les enseignants pour la transmission des connaissances
est testée au travers des cinq corrélations présentées dans le tableau ci-dessus.
La première association relative au manque d’exercices pratiques et à une formation conduisant
a l’auto emploi présente : La corrélation de Pearson est -0,02, donc la relation entre la première et la
seconde variable est faible et inversement proportionnelle. Le résultat de la pente est 0,87. Ce
résultat étant largement supérieur à 0,05, la corrélation n’est pas significative. Du fait de ces
résultats, il n’existe pas de lien entre les deux variables.
La seconde association de ce groupe lie : L’existence de travaux dirigés orientés sur les
besoins du marché en main d’œuvre et la Nécessité d’une formation supplémentaire. La
corrélation de Pearson est 0,17, donc la relation entre la première et la seconde variable faible. Le
résultat de la pente est 0,04< 0,05, la corrélation est donc significative, l’hypothèse alternative est
accepté, d’où l’existence d’un lien entre les deux variables.
Le troisième croisement de ce groupe est constitué de : Existence de travaux pratiques et
Exigence de produire une solution a un problème posé en entreprise. La corrélation de Pearson est
0,27, donc la relation entre la première et la seconde variable moyenne. - Le résultat de la pente
étant 0,00< 0,01, la corrélation la corrélation est très significative, l’hypothèse alternative est
acceptée. Il existe donc indubitablement un lien entre les deux variables.
39
La quatrième association est constituée des variables suivantes : Contenu des TD axé sur les
réalités du marché du travail et Capacité de créer son propre emploi. La corrélation de Pearson est
0,20, la relation entre la première et la seconde variable moyenne et, le résultat de la pente étant
0,01< 0,05, la corrélation est très significative. L’hypothèse alternative est acceptée ainsi, le lien
entre les deux variables est incontestable.
Difficultés sur le plan des activités pratiques et Travaux pratiques aptes à rendre les
étudiants autonomes - La corrélation de Pearson est 0,18, les variables est faible et, le résultat de la
pente étant 0,2 > 0,05. L’hypothèse nulle est acceptée, il n’existe donc aucun lien en les deux
variables.
Le test de la corrélation entre La difficulté d’insertion professionnelle des étudiants dépend
des méthodes et matériel didactiques utilisés par les enseignants pour la transmission des
connaissances.
Trois corrélations sont faibles et deux sont moyennes. D’autre part deux hypothèses de recherches
sont acceptées avec des seuils de signification très adéquats qui ôtent la possibilité de commettre
l’erreur α. il existe donc sans risque de ce tromper un lien entre La difficulté d’insertion
professionnelle des étudiants et les méthodes et matériel didactiques utilisés par les enseignants
pour la transmission les connaissances.
II-3-La difficulté d’insertion professionnelle des étudiants dépend de l’usage que les
enseignants et les étudiants font de leur matériel didactique Comme dans les deux premiers cas, ce test vise l’analyse du lien qui unit les variables de
l’hypothèse.
Tableau no 15 : Corrélation entre : L’usage que les enseignants et les étudiants font du matériel didactique et, difficultés d’insertion professionnelle des étudiants
Variables Corrélation de Pearson
Sig. (bilatérale) N α
Méthode frontale idéale
Qualification inadéquate -0,08 0,57 52
> 0,05 =
Existence du matériel didactique en quantité et en qualité
Inexistence des activités en adéquation avec les compétences acquise en milieu académique
-0,05 0,54 184
> 0,05 =
Existence de travaux en laboratoire
Emploi inadéquat dû au manque de compétence
-0,153 0,32 44
> 0,05 =
Type d’évaluation
nécessité d’une formation supplémentaire
-0,02 0,77 156
> 0,05 =
Etude de cas en cours a l’université 0,63 161
40
Inexistence des activités en adéquation avec les compétences acquises en milieu académique
0,03
> 0,05 =
La première corrélation est une association de Qualification inadéquate et Méthode frontale
idéale. La corrélation de Pearson est -0,08, donc la relation entre les deux variables est faible et
inversement proportionnelle. - Le résultat de la pente est 0,57. Ce résultat étant largement supérieur
à 0,05, la corrélation n’est pas significative. Il n’existe donc pas de lien entre les deux variables.
Le second groupe de variables et constitué de : Existence du matériel didactique en quantité et
en qualité et Inexistence des activités en adéquation avec les compétences acquises en milieu
académique. La corrélation de Pearson est -0,05, donc la relation entre la première et la seconde
variable est faible et inversement proportionnelle. - Le résultat de la pente de cette liaison est 0,54>
0,05, la corrélation n’est donc pas significative. Donc, il n’existe pas de lien entre les deux
variables.
Le troisième groupe de variable est : Existence de travaux en laboratoire et Emploi inadéquat dû
au manque de compétences. La corrélation de Pearson est -0,15, donc la relation entre la première et
la seconde variable est faible et inversement proportionnelle. Le résultat de la pente est 0,32> 0,05,
la corrélation n’est pas significative. Il n’existe pas de lien entre les deux variables.
La quatrième association de variables est : Type d’évaluation et nécessité d’une formation
supplémentaire. La corrélation de Pearson est -0,02, donc la relation entre la première et la seconde
variable est faible et inversement proportionnelle. Le résultat de la pente est 0,77> 0,05, la
corrélation n’est pas significative. Du fait de ces résultats, l’hypothèse nulle est acceptée.
La dernière corrélation de ce groupe est constituée de : Inexistence des activités en adéquation
avec les compétences acquises en milieu académique, et Etude de cas en cours à l’université. La
corrélation de Pearson est 0,03, donc la relation entre la première et la seconde variable est nulle et
inversement proportionnelle. Le résultat de la pente est 0,63 > 0,05, la corrélation n’est pas
significative et, l’hypothèse de recherche est rejetée.
A l’issue du test de l’hypothèse affirmant que : La difficulté d’insertion professionnelle des
étudiants dépend de l’usage que les enseignants et les étudiants font de leur matériel didactique
et des méthodes pédagogiques adoptées. Toutes les associations présentent des corrélations faibles.
De plus les valeurs des pentes sont si élevée qu’elles entrainent le rejet de recherche. Ainsi, il
n’existe pas de lien entre La difficulté d’insertion professionnelle des étudiants et le type de suivi
apporté aux étudiants par leurs enseignants dans le cadre de leurs stages professionnels.
41
II-4-La difficulté d’insertion professionnelle des étudiants dépend du type de suivi apporté aux
étudiants par leurs enseignants dans le cadre de leurs stages professionnels.
Le dernier test d’hypothèse de cette étude est appliquée sur la quatrième hypothèse qui
stipule que : La difficulté d’insertion professionnelle des étudiants dépend du type de suivi apporté
aux étudiants par leurs enseignants dans le cadre de leurs stages professionnels. Quatre groupe de
variables feront l’objet de ce test tel que présenté dans le tableau ci-dessous.
Tableau no 16 : Corrélation entre : Type de suivit apporté aux étudiants par leuRS enseignants dans le cadre de leurs stages professionnels et, difficultés d’insertion professionnelle des étudiants
Variables Corrélation de Pearson
Sig. (bilatérale) N α
Stage comme partie intégrante de la formation académique
Nécessité d’une formation supplémentaire
0,07 0,73 25
> 0,05 =
Supervision du stage en collaboration étroite avec l’encadreur académique
Tâches en adéquation avec le domaine de formation
0,21 0,17 44
> 0,05 =
Aptitude à concevoir tout seul
Utilisation inadéquate des compétences
0,27 0,92 40
> 0,05 =
Exigence des activités de conception pendant le stage Difficultés de compréhension
-0,24 0,16 44
>0,05 =
Ce premier groupe de variable unit les variables suivantes : Nécessité d’une formation
supplémentaire et, Stage comme partie intégrante de la formation académique. La corrélation de
Pearson est de 0,07, donc la relation entre les variables faible. Le résultat de la pente est 0,73>0,05.
Ce résultat étant largement supérieur à 0,05, la corrélation n’est pas significative. Du fait de ces
résultats, l’hypothèse nulle est acceptée.
Concernant le deuxième groupe de variables, constitué de: Tâches en adéquation avec le
domaine de formation et de : Supervision du stage en collaboration étroite avec l’encadreur
académique, la corrélation de Pearson est -0,21, donc la relation entre la première et la seconde
variable est moyenne et inversement proportionnelle. Le résultat de la pente est 0,17. Ce résultat
42
étant largement supérieur à 0,05 donc la corrélation n’est pas significative. Ainsi, l’hypothèse nulle
est acceptée.
Cette association de variables est constituée de : Aptitude à concevoir tout seul et utilisation
inadéquate des compétences. La corrélation de Pearson est 0,27, révélant une corrélation moyenne
entre les deux variables. Le résultat de la pente est 0,87> 0,05. La corrélation n’est donc pas
significative et l’hypothèse de recherche est rejetée.
Les variables, ‘‘Difficultés de compréhension et Exigence des activités de conception
pendant le stage’’ constituent la dernière association de ce groupe de variables. La corrélation de
Pearson est -0,24, montrant une corrélation moyenne et inversement proportionnelle entre les
variables. Le résultat de la pente est 0,16 > 0,05. Comme dans les cas précédent, l’hypothèse de
recherche est rejetée.
Des quatre couples de variables étudiées en vue de tester la quatrième hypothèse, l’on peut
remarquer que toutes les corrélations existent. Trois sont moyennes et une faible. Par contre la
possibilité de commettre l’erreur α élevée pour chacune d’elle, l’on pourrait donc dire en émettant
des réserves qu’il existe un lien entre : La difficulté d’insertion professionnelle des étudiants dépend
du type de suivi apporté aux étudiants par leurs enseignants dans le cadre de leurs stages
professionnels.
Conclusion de l’Hypothèse Générale
Des conclusions découlant des quatre hypothèses de recherche de l’étude, On déduira qu’il
existe une corrélation faible entre, la difficulté d’insertion professionnelle des étudiants et les
pratiques pédagogiques appliquées par les enseignants pendant le cursus universitaire des dits
étudiants. Seulement, pour ces réponses, la probabilité de commettre l’erreur α est supérieure à
0,05
Ce chapitre a permis de présenter et d’analyser les données de l’étude, hypothèse après
hypothèse. Les données pertinentes de l’étude présentant des corrélations aussi bien négatives que
positives ont fait l’objet de cet exercice. L’analyse s’est faite sur la base des résultats des
corrélations, des valeurs de la significativité de chaque corrélation, du seuil de significativité qui est
le risque de se tromper en rejetant l’hypothèse nulle. Le chapitre suivant permettra une
interprétation de ces données.
43
CHAPITRE V : INTERPRETATION DES RESULTATS ET
DISCUSSION
Ce chapitre permettra après la présentation des résultats, de leur donner un sens approfondi.
Ce travail est fait à la lumière du cadre de référence de la recherche, de ses objectifs, de la théorie
d’encrage, des travaux similaires réalisés par d’autres chercheurs et même des idées ayant permis le
fondement empirique. Cet exercice permettra de tirer les conclusions aux résultats. Pour le faire, il
sera tour à tour présenté : L’interprétation des résultats à partir de l’exploration des relations entre
les variables et des résultats des études similaires, les limites de l’étude, la valeur pratique des
résultats et les recommandations.
I- INTERPRETATION DES RESULTATS
I-1- LA DIFFICULTE D’INSERTION PROFESSIONNELLE DE S ETUDIANTS DEPEND
DE L’APPORT DES COURS MAGISTRAUX DANS L’EDIFICATION DE LEURS
COMPETENCES
Au regard des pratiques, les cours magistraux sont souvent les fondamentaux dans les
universités bien que les nouvelles politiques exigent un déplacement important vers les travaux
dirigés et pratique afin de rendre opérationnel les étudiants. Une analyse des résultats liés a l’apport
des cours magistraux montre au regard du tableau nO 7 qu’il ne présente que des tendances proches
de la moyennes, l’ont dirait que les efforts sont faits a ce niveau, mais que ceux-ci sont restés
stables. La capacité à déceler les problèmes et l’autonomie dans la réflexion qui sont des éléments
indispensables, face a la réalisation des tâches présentent des coefficients faibles. Même si le test de
corrélation de cette hypothèse présente une liaison faible, l’on peut dire que les cours magistraux
ont un apport très limité dans la formation de l’étudiant.
I-2 - LA DIFFICULTE D’INSERTION PROFESSIONNELLE DES ETUDI ANTS DEPEND
DE L’ORIENTATION DES TD, TP ET DE LEUR CONTENU
Lorsque l’on aborde les questions liées à l’apport des TD et TP dans l’édification des
compétences des étudiants, l’on entre de plein pied dans les éléments fondamentaux des
44
enseignements qui apportent aux étudiants les connaissances pratiques des aspects théoriques reçu
lors du cours magistral.
L’analyse de cette hypothèse met en exergue une corrélation moyenne entre les variables. Ce
lien est révélateur du fait que l’orientation que l’on donne aux travaux pratiques et dirigés au sein
des universités du Cameroun est susceptible de ne pas suffisamment équiper les étudiants en
compétence exigées en entreprise. Au regard du tableau no 8, cette réalité se confirme davantage.
L’on se rend compte que, les variables ‘‘besoin du marché du travail’’ et ‘‘exigence du contexte
technologiques’’ reçoivent des suffrages quasiment nulles 1% pour le premier cas et 8,55% pour le
second. Une autre étude faite par le ministère de l’enseignement supérieur du Cameroun et
l’ambassade de France en 2005 sur l’insertion professionnelle en fonction du type de formation
conclue que, « Il n’y a pas de différence pour les diplômés du supérieur et du secondaire technique»
(O.Gorro, 2005, p.5) Ceci est due au fait que, les universités n’apportent pas un aspect pratique à
leur formation.
I-3 LA DIFFICULTE D’INSERTION PROFESSIONNELLE DES ETUDI ANTS DEPEND
DE L’USAGE QUE LES ENSEIGNANTS ET LES ETUDIANTS FO NT DE LEUR MATERIEL
DIDACTIQUE
Le matériel didactique, selon notre observation n’est ni quantitativement, ni qualitativement
existant dans les universités camerounaises. Les réponses relatives à son usage et à l’insertion
professionnelle, nous dit long sur l’usage qui en est fait dans les universités. La corrélation entre les
deux variables de cette hypothèse est faible, mais les avis recueillis démontrent que, le matériel
didactique capable de, donner les compétences actualisées n’existe pas. Les tableaux n05 et 11
montrent que les nouvelles méthodes d’enseignement, comme l’enseignement à distance, virtuel et
les séminaires ne sont pas d’usage. Ceci serait aussi le fait du manque du matériel didactique
capable de permettre ce type d’activités.
I-4- LA DIFFICULTE D’INSERTION PROFESSIONNELLE DES ETUDI ANTS DEPEND DU
TYPE DE SUIVI APPORTE AUX ETUDIANTS PAR LEURS ENSEI GNANTS DANS LE
CADRE DE LEURS STAGES PROFESSIONNELS.
Le contact avec le monde professionnel est indispensable pour la formation d’un sujet qui
devra s’y trouver. C’est la raison pour laquelle certain pays opte pour un système duel dans la
formation de leurs étudiants, obligeant de ce fait les entreprises et autres acteurs du monde
45
professionnel à être des acteurs directement impliqués dans l’organisation de la formation des
étudiants.
Le résultat du test de cette hypothèse révèle une corrélation faible entre : La difficulté
d’insertion professionnelle des étudiants et le suivit apporté à ces derniers par les enseignants dans
le cadre de leur stage professionnel. Une analyse des données du tableau n010 confirme ce résultat.
Les enseignants suivent effectivement les étudiants qui ont l’occasion de faire des stages qui sont
d’un grand apport pour leur formation. Seulement, les étudiants du système des UV, en sont plus
satisfaits.
En général l’on remarque que l’approche LMD qui ambitionne entre autre : ‘‘Créer des
parcours de formation souple et efficiente, à caractère académique et appliqué, offrant à l’étudiant à
tous les niveaux des possibilités d’insertion professionnelle, former une nouvelle génération de
diplômés polyvalents dotés de savoir faire et de savoir être qui lui permet de s’adapter à un contexte
mondial changeant’’, semble s’être plantée. Au regard des données brutes, quelques soit
l’hypothèse abordée, la satisfaction des étudiants du système LMD est inférieure a celle de ceux du
système des UV, Le système LMD semble n’avoir presque rien apporté de neuf aux étudiants sur le
plan de leur formation.
II- LIMITES DE L’ETUDE
Cette étude portant sur les ‘‘ Pratiques pédagogiques dans les universités du Cameroun et
l’insertion professionnelle des étudiants’’ présente comme limite principale l’échantillon de l’étude.
En effet, lorsqu’on choisit les corrélations comme statistique dans une étude, un large
échantillon permet d’affiner les résultats. Etant donné que nous avions un échantillon un peu
restreint, ceci a peut être affecté la netteté des résultats.
III – RECOMMANDATIONS
Les résultats de cette investigation permettent de dégager des valeurs pratiques aussi bien
pour les enseignants, que pour les gestionnaires de l’éducation dans l’enseignement supérieur.
D’une part les gestionnaires de l’enseignement supérieur pourront comprendre au travers de
la troisième hypothèse que le matériel didactique de qualité et actualisé serait indispensable pour
46
aider l’université à former des étudiants prêt à l’emploi et partant, réactualiser les objectifs du LMD
qui consiste à rendre les étudiants opérationnel.
D’autre part, le décalage entre les politiques existantes et leur application perçue au travers
du fait que l’apport du système des unités de valeur ne diffère pas de celui du système LMD en
termes de dotation en compétence des étudiants, les gestionnaires devraient mettre sur pied une
politique de suivit pour la mise en œuvre des politiques décidées en amont ou encore, doter les
universités de la logistique nécessaire à la réalisation de leur objectifs.
Cette étude permet aux enseignants de prendre connaissance du résultat de leur labeur.
Ainsi, ils pourront se remettre en cause sur les aspects militants dépendants d’eux.
D’autre part, l’hypothèse deux, portant sur ``l’orientation que les enseignants donnent aux
travaux pratiques et dirigés``, présente la corrélation la plus forte de toute. Néanmoins elle laisse
ressortir des éléments sur lesquels les enseignants devraient veiller en concevant leurs
enseignements. Il s’agit principalement des points suivants : La mise d’un accent sur la phase
pratique des enseignements et, le fait de tenir compte des besoins du marché du travail et des
exigences technologiques dans la formulation des objectifs pédagogiques des enseignements.
Cette étude permet en outre aux pédagogues de réaliser les limites de leurs actions
pédagogiques, afin de réajuster la qualité de leur apport, et de savoir quelles sont les outils dont ils
peuvent faire usage en vue d’en faire la demande à la hiérarchie
Ce chapitre portant sur l’interprétation des données permet certes de faire ressortir le fait
que les corrélations sont faibles entre les variables mais, il serait intéressant de s’attarder sur les
données brutes qui montrent que le système LMD n’apporte rien de substantiel et de différents aux
étudiants. Ces résultats montrent que la formation universitaire au Cameroun fonctionne à l’opposé
de la théorie du Capital Humain. Pour cette dernière, en fait, c’est l’école qui assure à chacun la
possibilité de s’exprimer sur le plan professionnelle. L’on ne pourrait donc pas dire dans le même
ordre d’idée que, le potentiel en savoir faire et savoir être, en qualité et en quantité acquis au sein
de nos universités, assure certainement un emploi aux étudiants qui y sortent.
47
CONCLUSION GENERALE
L’étude entreprise ici se préoccupe de mettre en lumière le type de lien qui existe entre ‘‘La
difficulté d’insertion professionnelle des étudiants et les pratiques pédagogiques utilisées par les
enseignants’’. A l’issue de l’examen statistique des informations collectées sur le terrain, il en
ressort que la difficulté d’insertion professionnelle des étudiants dépend en partie des pratiques
pédagogiques des enseignants. Néanmoins, si tel est le résultat de notre étude, il n’en demeure pas
moins vrai que celui-ci soit entaché d’autres faits problématiques. Parmi ceux-ci nous comptons :
-Les politiques éducatives qui ont souvent pour principaux soucis, s’arrimer au courant de
pensée éducatif Européen,
- Les exigences du marché du travail qui croissent à une vitesse vertigineuse obligeant
parfois l’adoption de nouvelles politiques éducatives, sans tenir compte de la faisabilité de celles -
ci.
En effet, dans le souci de s’arrimer à la pensée occidentale, il arrive très souvent que, sans
tenir compte de leur possibilité économique, et des réalités contextuelles, les responsables de
l’éducation africaines se soumettent à l’approche occidentale. Cette attitude a souvent des
conséquences assez néfastes dans la mesure où, n’ayant pas les infrastructures aptes à recevoir et
appliquer ces approches. Ces nouvelles formules ne produisent pas de bons résultats.
D’autre part, les exigences du marché du travail exercent une pression sur les décideurs de
l’éducation qui les contraignent à mettre sur pied des programmes qui dotent les étudiants des
compétences exigées sur le marché du travail. La difficulté ici réside dans le fait que, non
seulement les administrateurs au niveau des universités ne sont prêts à l’application de ces
nouvelles approches, les infrastructures non plus ne sont pas adéquates pour la mise sur pied d’un
tel projet.
En dernière analyse, l’on ne peut affirmer que l’inaptitude des étudiants soit seulement due
aux pratiques pédagogiques inadéquates. De ce fait, lorsque l’on recherche les causes des difficultés
de l’insertion professionnelle, il serait nécessaire de ne pas se focaliser uniquement sur les éléments
qui sont apparus au cours de cette étude.
D’autre part, il serait prétentieux de garantir que les corrélations ayant un lien faible ne
peuvent être des facteurs influençant l’insertion professionnelle, de même que l’on ne pourrait dire
indubitativement que les variables aux corrélations moyenne ou forte induiraient forcement la
difficulté d’insertion professionnelle des étudiants. Toutefois, une actualisation des pratiques
pédagogiques serait favorables à une meilleure insertion des étudiants.
48
Toutefois, au terme de cette étude, le chercheur pourra se poser quelques questions pour
avoir plus de lumière sur la question d’insertion professionnelle des étudiants. Par exemple :
- Les services de planification de l’éducation agissent-ils efficacement?
- Le Cameroun ne pourrait-il pas appliquer le système académique dual afin de remédier
plus efficacement aux problèmes liés à l’insertion professionnelle ?
Ces interrogations constituent des pistes d’exploration pour des recherches futures. Ce qui
laisse transparaitre un champ de travail scientifique encore inexploré au Cameroun dans sa
globalité.
49
BIBLIOGRAPHIE
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Inédit.
G. D. Bomba Ahanda Stéréotypes liés aux filières et mobilité interdisciplinaire des étudiants de la
FALSH de l’université de Yaoundé I non publié.
3- Dictionnaires P. Robert, (1971). Micro Robert : Dictionnaire du français primordial, Paris : Edition Hachette. R. Doron et F. Parot, (1991). Dictionnaire de psychologie,1e édition, Paris : PUF.
51
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www.memoireonlle.com/01/10/3259
52
ANNEXE
QUESTIONNAIRE Monsieur/Madame, nous vous sollicitons pour nous permettre de mener à bien un travail de recherche portant sur le thème : Pratiques pédagogiques dans les universités et insertion professionnelle des étudiants en fin de formation. L’étude vise l’examen de l’impact des pratiques pédagogiques sur l’insertion professionnelle des étudiants camerounais. Nous vous prions de bien vouloir remplir ce questionnaire avec la garantie que, vos réponses resteront confidentielles comme le recommande la loi n°91/023 du 16 Décembre 1991 sur les recensements et les enquêtes statistiques. Les informations collectées ne seront utilisées qu’à des fins scientifiques.
N° QUESTIONS CODES SAUTS FILTRES
NUM Numéro du questionnaire |___|___|___|
I- IDENTIFICATION DE L’ENQUETE
IE01 Sexe 1. Masculin 2. Féminin |___|
IE02 Quel est votre d’âge ? …………………………. |___|___|
IE03 Dernier diplôme obtenu : 1- Licence 2-Master 3- DEA 4- Doctorat |___|
IE04 Faculté :……………………………………………………… Filière :………………………………………………………..
IE05 Nombre d’années passées a l’université : |___|___|
IE06 Statut actuel: 1 : Etudiant 2 : Travailleur 3 : Etudiant et travailleur |___|
IE07 Type de formation avez-vous reçu au secondaire : 1. Générale 2.Technique |___|
IE08 Système sous lequel la formation universitaire a été suivie : 1-Unité de valeurs 2-LMD |___|
IE09 Précisez la période académique (en terme d’années):…………………………………
IE10 En plus de votre formation universitaire en avez-vous une autre ? 1. oui 2. Non |___|
Si 2, Passez à IE12
IE11 Précisez le domaine de votre formation :…………………………………………… ………………………………………………………………………………………….
IE12 Région d’origine : 01. Adamaoua 03. Est 05. Littoral 07. Nord-Ouest 09. Sud 02. Centre 04. Extrême-Nord 06. Nord 08. Ouest 10. Sud-ouest
|___|___|
IE13 Religion d’appartenance: 1. Catholique 3. Pentecôtiste 5. Animiste 7 Aucune 2. Protestante 4. Musulman 6. Gnostique 8. Autre religion………...
|___|
IE14 Principal Langue d’expression ; 1. Français 2. Anglais |___|
II- COURS MAGISTRAL
CM01
Sur une échelle allant de 0 à 5, indiquez à quel degré vos cours ont enrichit les aspects suivant de vos aptitudes? 0 1 2 3 4 5 A. Capacité d’analyse des faits 0 1 2 3 4 5 B. Capacité a la compréhension des faits
0 1 2 3 4 5 C. Capacité de faire des synthèses
|___| |___| |___|
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0 1 2 3 4 5 D. Capacité d’émettre des hypothèses 0 1 2 3 4 5 E. Capacité d’émettre des contre hypothèses 0 1 2 3 4 5 F. Capacité d’organiser les idées 0 1 2 3 4 5 G. Capacité à résoudre les problèmes 0 1 2 3 4 5 H. Capacité à planifier des actions 0 1 2 3 4 5 G. Capacité de formulation des problèmes
|___| |___| |___| |___| |___|
CM02
Les connaissances théoriques reçues à l’université ont-elles développés en vous des attitudes nouvelles ? 1. Bonne attitudes civiques 2. Bonnes attitudes morales 3. Compétences professionnelles 4. Soucis du bon rendement 5. Aptitudes à initier 6. Autres……………………………………………………
|___|
CM03 Pour dispenser les cours la plupart de vos enseignants procède selon la méthode suivante : 1. Frontale/face à face 2.Virtuelle /A distance par internet 3. Individuelle sur des polycopiés donnés par ce dernier 4. Par le biais des devoirs
|___|
CM04 Au moins un de vos enseignants vous communiques-t-il les objectifs du cours avant de le dispenser. 1. Oui 2.Non |___| Si 2 allez
à : CM06
CM05
Le fait de vous communiquer les objectifs du cours au début de ceux-ci développe mieux vos compétences ? 1. Jamais 2. Rarement 3. Souvent 4. Toujours A votre avis pourquoi ?........................................................................................................... ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
|___|
CM06
Le contenu des enseignements reçus au cours de votre formation académique en rapport avec l’environnement de travail tenait compte des réalités suivantes : A- L’avancement de la technologie : 1.Jamais 2. Rarement 3. Souvent 4. Toujours
B- Les réalités de notre contexte social : 1. Jamais 2. Rarement 3. Souvent 4. Toujours
C- Les réalités des besoins que présente le marché de l’emploi 1. Jamais 2. Rarement 3. Souvent 4. Toujours
A. |___| B. |___| C. |___|
CM07
Les questions d’évaluation qui vous ont été posées au cours de votre cursus académique mettait-elles a l’épreuve vos aptitudes suivantes ? A-Capacité d’analyse B-Capacité de synthèse C-Capacité de progression dans les idées D-Capacité de résolution des problèmes concrets E-Emission des hypothèses F-Formulation des problèmes G-Elaboration des théories H-Autonomie dans la recherche
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CM08
Avec qui se passent ces activités ?
A. Enseignants
B. Travail en groupe avec les camarades
C. Travail individuel
|___| |___| |___|
CM09
La façon dont les évaluations sont faites demande de votre part ? A. Une simple restitution du cours B. Une production d’informations après analyse du cours de votre part C. L’analyse d’un problème ou d’une situation afin d’y apporter une solution concrète D. Une réflexion sur une situation pratiques afin d’y apporter une solution
|___| |___| |___| |___|
CM10 Les cours Magistraux reçus ont-ils eu pour vous un apport susceptible de vous équiper sur le plan professionnel? 1. Oui 2.Non
|___|
III - TRAVAUX DIRIGES ET PRATIQUES
TDP01
Les travaux dirigés suivis au cours de votre cursus universitaire étaient –ils focalisés sur ? 1. Les réalités professionnelles du terrain 2. L’amélioration du potentiel de L’étudiant 3. Les besoins du marché du travail 4. Ils épousaient les exigences du contexte Technologique et professionnel ?
|___|
TDP02 Nombre d’heure de cours par semaine |___|___|
TDP03 Nombre d’heure de TD par semaine |___|___|
TDP04 A- Avez – vous fait des travaux pratiques au cours de votre formation? 1. Oui 2. Non A-|___|
54
B- Le déplorez-vous ? 1. Oui 2. Non
Pourquoi……………………………………………………………………………………….………………………………………………………………………………………………..
B-|___|
TDP05 Combien de séance de travaux pratiques avez-vous eu au cours de votre dernière année de formation 1-[0-2] 2-[3-4] 3- [5-7] 4-[8-10] 5- Plus de 10 |___|
TDP06 Vous a t-il été demandé d’initier un projet au cours de votre cursus académique? 1. Oui 2. Non |___|
TDP07
L’élaboration de ce projet vous a permis d’exercer votre capacité a : 1. Déceler les problèmes 2.Mettre sur pied un processus de résolution 3.Discerner les solutions efficientes 4. Mettre en pratique le cours 5. Cet exercice n’a eu pour moi aucun apport
|___| |___|
TDP09
Les travaux pratiques reçus au cours de votre cursus ont –ils développé des compétences pratiques chez vous ? 1. Oui 2. Non Si oui lesquelles?............................................................................................................
|___|
TDP10
La façon dont les évaluations sont faites demande de votre part : A. Une production de solution pratique a l’issue d’un problème posé 1. Jamais 2.Rarement 3.Souvent 4.Toujours B. Une réflexion sur une situation pratiques afin d’y apporter une solution 1. Jamais 2.Rarement 3.Souvent 4.Toujours
A-|___| B-|___|
TDP11 Avez-vous le sentiment que les cours pratiques que vous avez reçus vous ont rendus : A-Opérationnel 1. Oui 2. Non B-Autonome : 1. Oui 2. Non C- Autre réponses ……………………………………………………………………………………….
A-|___| B-|___|
IV- STAGES INDUSTRIELS
SI01 Avez-vous déjà fait un stage académique ? 1. Oui 2. Non |___| Si 2 allez PD01
SI02 Pendant combien de mois l’avez-vous fait? |___|___|
SI03 Ce stage faisait-il partie intégrante de vos activités académiques 1. Oui 2. Non |___|
SI04 Les activités de votre stage correspondaient-elles a votre domaine de spécialisation? 1. Oui 2. Non |___|
SI05 La supervision de votre stage était-elle faite en étroite collaboration entre votre encadreur académique et votre maître de stage ? 1. Oui 2. Non |___|
SI06
Votre stage a développé en vous les aptitudes suivantes : A-Connaissance de l’environnement du travail B- Aptitude a travaillé en groupe C- Aptitude à concevoir tout seul D-Aptitude à planifier E- Aptitude à organiser F- Aptitude à émettre des solutions aux problèmes G- Rien
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SI07 Votre stage a changé ou consolidé votre caractère sur les points suivants : 1. L’acceptation des ordres 2. La tolérance 3. L’écoute 4. Le souci du résultat 5. Rien
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SI08 Les activités de votre stage vous ont-ils permis de développer des compétences pratiques? 1. Oui 2. Non 3. je ne sais pas - Si oui les/la quelle?…………………………………………………………………………
|___|
SI09 Quels étaient les critères de performance de votre stage ? A- compétences professionnelle B- Bonne conduite C- Esprit d’équipe D- Bonne adaptation a l’environnement de travail E-Aucun F- Je ne sais pas G- Autres………………………………………………………
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SI10 Rédigiez-vous un rapport/mémoire à l’issue de vos stages ? 1. Oui 2. Non |___|
SI11 Les critères de correction de vos mémoires sont : A- La qualité de rédaction B- Une problématique pertinentes liées a votre apport su le plan professionnel C- La validité interne de la méthodologie D-Des solutions concrètes apportées E- Aucun F- je ne sais pas
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V- PROCESSUS DIDACTIQUES
PD01 Votre Université disposait-elle d’une bibliothèque pendant votre cursus ? 1. Oui 2. Non |___| Si .2, passer à PD04
PD02 Vos bibliothèques étaient-elles suffisamment fournies en ouvrages ? 1. Oui 2. Non |___|
PD03 Les ouvrages qui s’y trouvent étaient- ils d’actualité? 1. Oui 2. Non |___|
PD04 A-Disposiez-vous d’un laboratoire? 1. Oui 2. Non
B-Travailliez-vous souvent dans celui-ci? 1. Oui 2. Non
A-|___| B-|___|
Si A.2, passer à PD06
55
PD05 Votre laboratoire était-il suffisamment équipé ? 1. Oui 2. Non |___|
PD06 Pour vous dispenser les cours, pensez-vous que la méthode frontale soit l’idéale? 1. Oui 2. Non
|___|
PD07
Quelle autre méthode pourrait permettre une meilleure appropriation par vous des compétences demandées sur le marché du travail? A- L’enseignement virtuel B-L’enseignement en ligne par personne ressource C- L’enseignement par vidéoconférence D- L’enseignement a distance.
- Justifiez votre réponse………………………………………………………………..
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PD08 Des méthodes citées à question précédente, quelles sont celles utilisées par vos enseignants? /_/_/_/_/
PD09 Le matériel didactique (support pour écrits, support visuels, ouvrages, support communicationnel…) utilisé pendant vos cours peut-il vous équiper en compétences dont le marché du travail a besoin ? 1. Oui 2. Non
|___|
PD10 Des supports didactiques cités ci-dessous les quels utilisiez-vous pendant vos travaux dirigés : A- Les polycopiés B- Ordinateur C- Micro D-Tableau E- Projecteurs F- Enregistreurs G- kits de simulation H-Autres………………………………………
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PD11
Lors de votre dernière année de cours à l’université : A-Combien de séminaires de recherche avez-vous eu ? B-Combien de conférences avez-vous eu au cours de ce semestre ? C-Combien de travaux de recherche en groupe?
A. |___| B. |___| C. |___|
PD12 Le lieu de votre stage était suffisamment équipé en outils susceptible de vous permettre un apprentissage optimal 1. Oui 2. Non |___|
VI- INSERTION PROFESSIONNELLE IP01 Votre diplôme vous offre t-il l’oportunité d’un emploi1. Oui 2. Non |___|
IP02
Sur l’échelle suivante précisez à quel degré votre profil est recherché sur le marché du travail 0 1 2 3 4 5
|___|
IP03 Selon vous les compétences acquises à l’Université vous ont telles rendus apte à exercer un emploi? 1. Oui 2. Non |___|
IP04
A- Avez-vous déjà recherché un emploi? 1. Oui 2. Non B-Si Non A votre avis, quelle serait l’obstacle majeur à l’obtention de votre emploi : 1-Qualification inadéquate aux exigences des tâches 2- Manque d’emploi dans le domaine des votre formation 3. Formation incomplète dans votre domaine 4. Connaissance limitée des outils de travail 5. Manque d’exercices pratiques au préalable 6. Difficultés d’adaptation à l’environnement de travail 7. Formation pas assez soutenue 8.Manque de stage pratique en entreprise 9.Vous êtes trop jeune 10. Autres raisons…………………………………………
/_/_/_/_/ /_/_ /_/_/ /_/_/
IP05
A- Votre formation peut-elle vous donner accès à un emploi salarié ? 1. Oui 2. Non
B -Secteur : 1. Primaire 2. Secondaire (production) 3. Tertiaire (Services)
C-Votre formation peut-elle vous permettre de vous auto-employer (création de votre propre entreprise) 1. Oui 2. Non D-Dans quel domaine …………………………………………………………………………
A-|___| B |___| C |___|
IP06 Pensez-vous que votre formation universitaire soit suffisante pour obtenir un emploi dans votre domaine? 1. Oui 2. Non
Si non, vous faut-il une formation supplémentaire,? 1. Oui 2. Non
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IP07
Â-Avez –vous trouvé un emploi juste à la fin de vos études ? 1. Oui 2. Non
B-Si non après combien de mois l’avez-vous obtenu ? C- Pourquoi avoir mis autant de temps ? 1- Recherche d’une formation complémentaire 2.Poursuivre ces études 3-vous ne vouliez pas encore travailler 4-Vous ne saviez pas comment procéder sur marché du travail 5- Autre ……………………………………….
A-|___| B-|_______| C-|___|
IP08 Par quel canal avez-vous obtenu votre emploi? 1. Une agence de placement 2.Un concours 3.Juste en déposant une demande d’emploi 4.Par le biais d’une connaissance |___|
IP09
Quel type de contrat avez-vous obtenu? 1. Temporaire 2.Saisonnier 3.Apprentissage 4. stage pré - emploi 5. stage professionnel 6.Contrat à durée déterminé 7.Contrat à durée indéterminé 8.autre…………………….
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56
Précisez la durée de cet emploi en termes de mois : |______|
IP10
A-S’il vous ait arrivé de travailler, réalisiez-vous aisément les tâches qui vous étaient demandées dans le cadre de votre travail? 1. Jamais 2.Rarement 3.Souvent 4.Toujours Si non quelles en étaient les raisons ? B.L’incapacité d’analyse des situations /activités auxquelles vous faites face 1. Jamais 2.Rarement 3.Souvent 4.Toujours C. Les difficultés de compréhension des problèmes posés 1. Jamais 2.Rarement 3.Souvent 4.Toujours D. Inexistence des activités en adéquation avec les compétences requises en milieu académique 1. Jamais 2.Rarement 3.Souvent 4.Toujours E. Difficultés sur le plan des activités pratiques 1. Jamais 2.Rarement 3.Souvent 4.Toujours
A-|___| B-|___| C-|___| D-|___| E-|___|
Nous vous remercions pour votre disponibilité
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TABLE DES MATIERES DEDICACE…………………………………………………………………………..……………… i REMERCIEMENTS………………………………………………………………………………… ii LISTE DES TABLEAUX ……………………………………………………………………...... ... iv RESUME…………………………………………………………………………………………...... v INTRODUCTION GENERALE…………………………………………………………........ ..... 1 PREMIERE PARTIE : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE DE L’ETUDE ……………………………………………………………………………….………..
3
CHAPITRE I : PROBLEMATIQUE DE L’ETUDE …………..…………………………………… 4 I-POSITION DU PROBLEME………………………………………………………………..………
4
II- OBJECTIFS DE L’ETUDE………..………………………………………………………..…….
6
III- INTERETS DE L’ETUDE…………………………………………..…………………..……….
6
IV- DELIMITATION DE L’ETUDE………………….……...……………………………..……….
7
V- TECHNIQUE DE COLLECTE DES DONNEES…………………………………..……………
8
VI- DEFINITIONS…………………………………………………………………………,,….……
8
CHAPITRE II : REVUE DE LA LITTERATURE ET CADRE THEO RIQUE…….…..…….
11
I-INSERTION PROFESSIONNELLE ET FORMATION ACADEMIQUE …………………..........
11
I-1-quelques modèles d’insertion par le système académique à travers le monde……………...…
11
I-2-Historique et rôle de l’enseignement supérieur dans l’insertion professionnelle………..……
12
I-2-1- le système LMD et l’insertion professionnelle……………………………………………… 13 I-2-2-cadre de détermination de politique de professionnalisation du système LMD………..…... 14 I-3- importance de l’insertion professionnelle pour l’étudiant en fin de formation……………... 15 I-3-1- Problème de l’insertion professionnelle au Cameroun…………………………………...… 15 I-3-2- Apport de l’insertion professionnelle pour l’étudiant en fin de formation………….…...… 15 II-PRATIQUE PEDAGOGIQUE A L’UNIVERSITE……………………………………….………. 16 II-1- La personne à former……………………………………………………………………...……. 16 II-2- La situation de formation……………………………………………………………….…....... 16 II-3- Le formateur…………………………………………………………………………….………. 17 III-LA NECESSITE DE BONNES PRATIQUES PEDAGOGIQUES A L’UNIVERSITE..………. 17 IV-LA THEORIE DU CAPITAL HUMAIN…………………………………………….…………. 18
DEUXIEME PARTIE : IMPACT DES PRATIQUES PEDAGOGIQUES SUR L’INSERTION PROFESSIONNELLE……………………………………......................................................................................................................................................
21
CHAPITRE III : METHODOLOGIE DE LA RECHEHCHE…………………….………………………………………………….
22
I-PRESENTATION DU FONCTIONNEMENT DE L’UNIVERSITE AU CAMEROUN…………..
22
I-1-Objectifs de l’enseignement supérieur au Cameroun……………………………………….….. 22 I-2-Le personnel enseignant……………………………………………………………………..…… 22 I-3-Les étudiants……………………………………………………………………………..…..…… 23 II-TYPE D’ETUDE…………………..……………….…………………………..……..….......……. 23
58
III- POPULATION DE L’ETUDE………………………………………………………...………… 23 III-1- Population de l’étude……………………………………………………………………..……. 23 III-2- Echantillonnage et échantillon……………………..……………………...…….…………… 24 IV- COLLECTE DES DONNEES……………………………………………….…………………… 25 V- TECHNIQUES D’ANALYSES…………………………………………………..………………
. 25
VI- PRESENTATION DES HYPOTHESES……………………………..………………………... 26
CHAPITRE IV : PRESENTATION DES RESULTATS ET ANALYSE DES DONNEES…..
30
I- ANALYSE IDENTIFICATION DES ENQUETES ET APPORT DU SYSTEME LMD………… 30 II- TEST DES HYPOTHESES……………………………………………………………………….
37
II-1- La difficulté d’insertion professionnelle des étudiants dépend de l’apport des cours magistraux dans l’édification de leurs compétences……………………………………………………………
37
II-2- La difficulté d’insertion professionnelle des étudiants dépend des méthodes et matériel didactiques utilisés par les enseignants pour la transmission des connaissances………….……….
38
II-3- La difficulté d’insertion professionnelle des étudiants dépend de l’usage que les enseignants et les étudiants font de leur matériel didactique et des méthodes pédagogiques adoptées………
40
II-4- La difficulté d’insertion professionnelle des étudiants dépend du type de suivi apporté aux étudiants par leurs enseignants dans le cadre de leurs stages professionnels………….…………..
41
CHAPITRE V : INTERPRETATION DES RESULTATS ET DISCUS SIONS...…….……….. 44
I-INTERPRETATION DES RESULTATS……………………………………………………..…
44
I-1- la difficulté d’insertion professionnelle des étudiants dépend de l’apport des cours magistraux dans l’édification de leurs compétences……………………………………………………………
44
I-2 - La difficulté d’insertion professionnelle des étudiants dépend de l’orientation des TD, TP et de leur contenu………………………………………………………………………………..………
44
I-3 La difficulté d’insertion professionnelle des étudiants dépend de l’usage que les enseignants et les étudiants font de leur matériel didactique…………………………………………….………
45
I-4- La difficulté d’insertion professionnelle des étudiants dépend du type de suivi apporté aux étudiants par leurs enseignants dans le cadre de leurs stages professionnels………………………
. 45
II- LIMITES DE L’ETUDE…………………………………………………………………...………
46
III –RECOMMANDATIONS…………………………………………………………..…………….
46
CONCLUSION GENERALE………………………………………………………….……………
48
BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………….….………
50
ANNEXE………………………………………………………………………………………….....
53
TABLE DES MATIERES…………………………………………………………….….…………
54