portrait Énergétique
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Portrait ÉnergétiqueTRANSCRIPT
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nergie & territoires
Dce
mbr
e 20
15Russir la transition nergtique
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Ont collabor ce documentPle Territoires Durables, Solidarits et Socit - Gweltaz Morin
Ple graphique - Laurent Patain
Ple Territoires Durables, Solidarits et Socit - Hlne Balu Ple graphique - Martine Lamballe
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nergie & territoires Russir la transition nergtique
avertissement Dans le prsent document, rdig au cours de l'anne 2015, il faut entendre par mtropole Aix-Marseille-Provence (AMP), le territoire gographique de la future intercommunalit la Mtropole Aix-Marseille-Provence qui sera cre au 1er janvier 2016.
Les EPCI, que sont Marseille Provence Mtropole, Pays dAubagne et de ltoile, Pays dAix, Agglopole Provence, Pays de Martigues et Ouest Provence, constitueront de fait, le 1er janvier 2016, les conseils de territoire de la Mtropole Aix-Marseille-Provence.
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5Les choix damnagement conditionnent potentiellement la moiti des conomies
dnergie.
Alors que les ressources en nergie fossile samenuisent, que le drglement clima-
tique porte des effets lourds de consquences, il est indispensable que les rflexions
urbaines intgrent et traitent les enjeux nergtiques et climatiques. Avec 80% des
consommations nergtiques et plus de 70% des missions globales de CO2, les
espaces urbains apparaissent comme un lieu majeur de laction publique en faveur de
pratiques et de modes de vie sobres et efficaces nergtiquement. Lenjeu est alors
de mettre en place des politiques favorisant un dveloppement durable du territoire.
LAgence durbanisme de lagglomration marseillaise (Agam), en tant quacteur de
lamnagement du territoire, s'inscrit dans cette dynamique.
Aprs un premier clairage du contexte nergtique de quelques squences territoriales, ce document a
vocation identifier les grands enjeux nergtiques que sont la sobrit et lefficacit nergtiques ainsi que
le dveloppement des nergies renouvelables.
Face aux enjeux climatiques et nergtiques mondiaux, les grands objectifs sont connus : le Facteur 4, le
paquet climat-nergie europen. Le cadre rglementaire est retranscrit sur trois niveaux : national avec la loi
sur la transition nergtique pour la croissance verte, rgional avec ladoption fin 2012 du Schma rgional du
climat, de lair et de lnergie (SRCAE), et local avec les Plans climat-nergie territoriaux (PCET).
Bien que les objectifs soient globaux, la mise en uvre des solutions est locale. Les collectivits locales sont
donc des acteurs cl de la transition nergtique des territoires. Pour cela, elles exercent leurs comptences
autant en matire de planification nergtique locale quen matire de planification urbaine.
La transition nergtique,dfi majeur de l'amnagement du territoire et de la planification
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Quelques chiffres cls .............................................................................................................................................................8
Le contextedes ambitions internationales la mise en uvre des objectifs ................................................................................................................................................. 10
Du protocole de Kyoto la COP21 de Paris ....................................................................................................................... 12
Le paquet nergie-climat dit des 3x20 ................................................................................................................................ 12Du Facteur 4 la loi de transition nergtique .................................................................................................................... 13
Le Schma rgional climat-air-nergie ................................................................................................................................... 13
Les Plans climat-nergie territoriaux ....................................................................................................................................... 14
Connatre la mtropole Aix-Marseille-Provence, un territoire dpendant nergtiquement ............................................................................................. 16Une production et une consommation nergtiques ingalement rparties sur le territoire .................................................................................................................... 18
Une production dnergie lectrique prdominante .......................................................................................................... 20
Une consommation nergtique domine par les activits industrielles ................................................................... 22
Une diversit de la production nergtique et un potentiel valoriser ....................................................................... 24
Cots conomiques de la dpendance nergtique du territoire ................................................................................ 26
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Sengagerquel urbanisme pour rpondre la dpendance nergtique du territoire mtropolitain ? ................................................................................................................................. 28Privilgier la sobrit nergtique : lenjeu des dplacements et du logement ...................................................................................................... 30
Mieux se dplacer, consommer moins, dpenser moins ................................................................................................ 32
Diminuer la vulnrabilit des mnages face aux besoins nergtiques des logements ....................................... 36
Innover par une meilleure efficacit nergtique des btiments ................................................ 42Lenjeu de la rhabilitation du bti existant ........................................................................................................................... 44
Les amliorations nergtiques envisageables selon le type dhabitat .................................................................... 46
Favoriser lefficacit nergtique par une rflexion des formes urbaines .................................................................. 57
Les constructions bioclimatiques pour une meilleure efficacit nergtique ........................................................... 64
Augmenter la part dnergies renouvelables ................................................................................................. 66Un territoire favorable limplantation dnergies renouvelables.................................................................................. 68
Vers une planification Facteur 4 ................................................................................................................................. 74Articuler planification urbaine et planification nergtique .............................................................................................. 75
Des leviers dactions pour atteindre le Facteur 4 ............................................................................................................... 76
Annexes ......................................................................................................................................................................................... 78Principales notions du vocabulaire de lnergie .................................................................................................................. 80
Principales units de mesure de lnergie ............................................................................................................................ 84
Quelques ordres de grandeur ................................................................................................................................................... 85
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Le contexte
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Des ambitions internationales la mise en uvre des objectifs
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Du protocole de Kyoto la COP21 de Paris
Le paquetnergie-climat dit des 3x20
W Rassembler les propositions des pays (agenda positif) pour limiter laugmentation des tempratures +2C.
ObjectifW Rduction de 40 % des missions de gaz
effet de serre lhorizon 2030 par rapport 1990.
W conomie dnergie de 30 % en 2030. W Part des nergies renouvelables porte
27 % dici 2030.
Objectifs
La Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), conclue lors du sommet de la Terre de Rio en 1992, a institu la Confrence des Parties (Cop). Elle ras-semble 195 pays de lONU ainsi que l'Union europenne. Elle se runit tous les ans depuis 1995. La 21e confrence des Nations Unies sur le changement climatique (COP21) sest tenue Paris en dcembre 2015.
Le protocole de Kyoto, sign en 1997 et entr en vigueur en 2005, visait rduire les missions de gaz effet de serre de 5 % par rapport celles de 1990 dici 2012. Ce trait, caractre contraignant, a t sign par tous les pays, sauf les tats-Unis. Faute daccord trouv, les contraintes de rduction des mis-sions de gaz effet de serre nexistent plus au niveau interna-tional depuis 2012.
LUnion europenne stait initialement fixe comme objectifs pour 2020 de rduire de 20 % ses missions de GES par rapport 1990, de 20 % ses consommations dnergie primaire par rap-port un scnario tendanciel tabli en 2005 et daugmenter de 20 % la part des nergies renouvelables dans la consommation dnergie finale. Ces premiers objectifs ont t dfinis lors dun sommet europen en 2007 et adopt en 2009.
Depuis, en octobre 2014, le Conseil europen a conclu un nou-vel accord. Cette volont europenne commune se donne pour ambition de relancer lconomie europenne par la croissance verte, renforcer notre scurit dapprovisionnement, engager lEurope dans un nouveau modle nergtique de dveloppe-ment et lutter rsolument contre le drglement climatique.
A
FP
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unci
l)
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ObjectifsW Diminuer de 20 % les consommations
dnergie finales par habitant.W Diminuer de 20 % les missions de gaz
effet de serre (GES).W Porter 20 % la part des nergies
renouvelables (ENR).
Objectifs
La loi de Programme fixant les orientations de la politique ner-gtique de 2005 (Loi POPE) a instaur ce qui est appel le Fac-teur 4. Latteinte du Facteur 4 signifie que nous devons diviser par 4 nos missions de GES dici 2050 par rapport 1990. Ceci revient rduire les missions de GES de 75 %.
La loi portant engagement national pour lenvironnement (dite Grenelle II) du 12 juillet 2010 dfinit de nombreux objectifs qui ont notamment une incidence sur lamnagement du territoire. Ils concernent, entre autres, la diminution des gaz effet de serre, le dveloppement des nergies renouvelables, la rnova-tion des btiments ou les questions de dplacement.
La loi relative la transition nergtique pour la croissance verte a t promulge en aot 2015. Cette loi, ainsi que les plans daction qui laccompagnent, ont pour objectif, pour la France, de contribuer plus efficacement la lutte contre le drglement climatique et de renforcer son indpendance nergtique en quilibrant mieux ses diffrentes sources dapprovisionnement.
Adopt en 2013, le SRCAE contient les grandes orientations et objectifs rgionaux dfinis aux horizons 2020, 2030 et 2050. Ce schma fixe les orientations permettant dattnuer les effets du changement climatique (matrise de lnergie, dveloppement des nergies renouvelables, baisse des missions de gaz effet de serre et de polluants) et de sy adapter, conformment aux engagements pris dans le cadre europen et conformment aux objectifs nationaux. Le SRCAE na, pour linstant, pas de valeur prescriptible, il sagit dun document stratgique.
Du Facteur 4 la loi de transition nergtique
Le Schma rgional climat-air-nergie Paca (SRCAE)
W Diviser par 4 les missions de GES entre 1990 et 2050 (confirmation du Facteur 4).
W Rduire notre consommation nergtique finale de 50 % en 2050 par rapport la rfrence 2012.
W Porter 23 % en 2020 la part des nergies renouvelables.
W Rduire de 38 % de consommation nergtique du parc de btiments existants (rnovation de 500 000 logements par an).
16141210
864201990 2000 2010 2020 2030 2040 2050
Mesures existantes du grenelle de lenvironnementActions complmentaires de matrise de la demande en nergieSubstitution par des nergies renouvelablesConsommation dnergies conventionnellesObjectifs de consommation nergtique rgionale
Mtep
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Un Plan climat-nergie territorial est un projet territorial de dve-loppement durable dont la finalit est la lutte contre le change-ment climatique et ladaptation du territoire. Les PCET dfinissent des mesures et actions pour atteindre les objectifs fixs par la col-lectivit. Ils doivent tre compatibles avec les objectifs du SRCAE. Sur les 6 EPCI du territoire mtropolitain, 4 PCET sont en phase de mise en uvre. La loi de Transition nergtique pour la croissance verte a modifi les PCET initiaux. Dornavant, ils devront intgrer un volet "air" (Plan climat-air-nergie territorial ou PCAET).
Le PCET de MPM a t initi en juin 2009 et adopt en octobre 2012. En cours de mise en uvre, il comporte un Bilan Carbone Patrimoine et Services et Territoire.
Le PCET du Pays dAix, initi en fvrier 2010, a t adopt en d-cembre 2012. Il concerne le territoire de la communaut dagglo-mration du Pays dAix mais galement les territoires communaux dAix-en-Provence, de Vitrolles et de Gardanne. En cours de mise en uvre, il comporte seulement un Bilan Carbone Territoire.
Le PCET du Pays dAubagne et de ltoile sinscrit dans le cadre de son Agenda 21 initi en 2010 et adopt en octobre 2012.
Il comporte un Bilan Carbone Territoire et Patrimoine.
Le PCET du SAN Ouest Provence a t initi en 2009. Son plan daction a t adopt en 2014. Il comporte un Bilan Carbone Pa-trimoine et Services et Territoire.
Le PCAET du Pays de Martigues a t approuv en juin 2015. Il sagit du seul PCAET du territoire mtropolitain. Un profil nergie du territoire, commun celui du San Ouest Provence a t ralis.
LAgglopole Provence na pas encore rdig de PCET.
Les Plans climat-nergie territoriaux (PCET)
les Objectifs
W Rduction de 11 % des missions de gaz effet de serre dici 2020.
W Rduction de 12 % des consommations nergtiques dici 2020.
W Atteindre 8 % dnergies renouvelables dans les consommations dici 2020.
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Industrie de lnergie Fin de vie des dchets Fabrication des futurs dchets Construction et voirie Btiments tertiaires
AlimentationTransports demarchandises Btiments rsidentiels
Dplacementsde personnes Procds industriels
1% 2% 2% 8% 9%
10% 11% 15% 18% 24%MILLIONSde tonnesquivalent CO2 par an
le Bilan Carbone du Territoire
Exemple du PCET de MPM
MPM - Traitement Agam 2015
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Aujourdhui, o en sommes-nous ?PART DES NERGIES RENOUVELABLES PAR RAPPORT LA CONSOMMATION FINALE BRUTE DNERGIE
CONSOMMATIONS NERGTIQUES
FRANCERGION
PROVENCE-ALPES CTE DAZURTERRITOIRE MTROPOLITAIN
AIX-MARSEILLE-PROVENCECOMMUNAUT URBAINE
MARSEILLE PROVENCE MTROPOLE
FRANCERGION
PROVENCE-ALPES CTE DAZURTERRITOIRE MTROPOLITAIN
AIX-MARSEILLE-PROVENCECOMMUNAUT URBAINE
MARSEILLE PROVENCE MTROPOLE
FRANCERGION
PROVENCE-ALPES CTE DAZURTERRITOIRE MTROPOLITAIN
AIX-MARSEILLE-PROVENCECOMMUNAUT URBAINE
MARSEILLE PROVENCE MTROPOLEEntre 2004 et 2010Entre 2004 et 2010Entre 2004 et 2010Entre 2004 et 2010Entre 2004 et 2010Entre 2004 et 2010Entre 2005 et 2013Entre 2005 et 2013
En 2010En 2010En 2010En 2010En 2010En 2010En 2013En 2013
Entre 2004 et 2010Entre 2004 et 2010Entre 2004 et 2010Entre 2004 et 2010Entre 2004 et 2010Entre 2004 et 2010Entre 1990 et 2010Entre 1990 et 2010
14%
-10%
-5% +5% +15% +10%
-6% -8%-14%
10% 3% 1%
MISSIONS DE GAZ EFFET DE SERRE
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Connatre
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La mtropole Aix-Marseille-Provence, un territoire dpendant nergtiquement
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Une production et une consommation nergtiques ingalement rparties sur le territoireLa consommation finale dnergie primaire de la mtropole Aix-Marseille-Provence
reprsente 11,3 kTep / an. Rapporte au nombre dhabitants, cette consommation
ner gtique quivaut 6 Tep / habitant / an. Pour autant, les nombreuses industries
manufacturires, les plus nergivores, (ptrochimie, aronautique, microlectronique)
impactent fortement ( hauteur de 64 %) ces consommations nergtiques. Hors
activits industrielles, ces dernires atteignent 2,4 Tep / habitant / an ce qui quivaut
sensiblement la moyenne nationale. Avec une production slevant 800 kTep / an1,
lautosuffisance nergtique du territoire mtropolitain AMP est de 7 %.
1. Base de donnes nergAIR, 2010.
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19
11 300 KTEP/AN
85%660 kTep
11%40 kTep
4%100 kTep
lectricit ThermiqueCombustible IndustrieRsidentielTransport Tertiaire Agriculture
14%1 500 kTep
64%7 200 kTep
12%1 400 kTep10%
1 200 kTep
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Une production dnergie lectrique prdominante
Les quipements de production dnergie du territoire m-
tropolitain (centrales thermiques, centrales hydrauliques,
oliennes, parcs solaires photovoltaques) produisent
85 % dlectricit. La moiti de llectricit est produite par
les trois centrales thermiques (Meyreuil, Martigues et Fos-
sur-Mer) existantes sur le territoire mtropolitain.
Malgr un secteur industriel trs dvelopp, la production
de chaleur est peu dveloppe (11 %). La rcupration de
la chaleur fatale mise par les industries du territoire pour-
rait tre une source de production dnergie renouvelable,
en particulier pour pallier la consommation nergtique
importante du secteur industriel (64 % des consommations
dnergie).
Plus des 2/3 de la production nergtique du territoire
mtropolitain se concentrent sur les territoires de la Com-
munaut dagglomration du Pays dAix et du Syndicat
dagglomration nouvelle Ouest Provence.
Alors que les consommations nergtiques de la Commu-
naut urbaine Marseille Provence Mtropole reprsentent
prs d1/3 des consommations nergtiques de la mtro-
pole, la part de sa production nergtique atteint seule-
ment 4 %.
Plus gnralement, si la production nergtique du terri-
toire mtropolitain se concentre louest et au nord, lin-
verse, les consommations nergtiques sont majoritaires
au sud et lest. Cette rpartition territoriale de la produc-
tion et consommation nergtiques montre limportance
dune solidarit nergtique territoriale.
Plus spcifiquement, la prsence dune centrale thermique
(Gardanne) et de deux grandes centrales hydrauliques
(Jouques et Saint-Estve-Janson), fait de la Communaut
dagglomration du Pays dAix le plus grand producteur
dnergie de la mtropole. Un tiers de sa production pro-
vient de sources dorigine renouvelable (majoritairement
hydraulique).
Si plus de 40 % de la production nergtique provient de
louest de ltang de Berre, ce territoire produit aussi prs
des 2/3 des nergies non renouvelables. Ceci sexplique
par la prsence de trois centrales thermiques ainsi quun
incinrateur dordures mnagres.
Limportance de la production dnergie hydraulique (cinq
centrales hydrauliques de plus de 1 MW sur le canal EDF)
fait que la production dnergie renouvelable est localise
90 % au nord du territoire mtropolitain.
10 % de la production dnergie dorigine renouvelable
provient de la Communaut urbaine Marseille Provence
Mtropole. Cette nergie, sous forme de biogaz, est issue
des trois units de mthanisation (dcharges de Septmes-
les-Vallons et de La Ciotat, usine de traitement des boues
d'puration de Marseille) prsentes sur son territoire.
-
21
Rpartition de la production nergtique par territoire nergAir 2010 - Traitement Agam, 2015
39%
12%15%
4%1%
29%
lectricit
Thermique
Combustible
7%
60%
40%
17%
34%
61%
14%
2%
3%
1%
1%
1%
1%
33%24%
2%
PAE
PAYS D'AIX
AGGLOPOLE PROVENCEPAYS
DE MART
IGUES
MPM
OUES
T PRO
VENC
E
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22
Une consommation nergtique domine par les activits industrielles
Lindustrie constitue le secteur dactivit le plus nergi-
vore du territoire mtropolitain, ce qui reprsente 2/3 des
consommations nergtiques. Cette spcificit territoriale
est lie la prsence importante dindustries, en particu-
lier autour de ltang de Berre (60 % des consommations
nergtiques lies lindustrie). Avec une part similaire de
consommations nergtiques, le rsidentiel et les trans-
ports reprsentent de ces consommations.
De par son poids dmographique et donc des consom-
mations nergtiques engendres par les logements et les
dplacements, les consommations nergtiques de MPM
reprsentent prs d1/3 de celles du territoire mtropolitain.
Pour autant, si les consommations nergtiques du rsi-
dentiel et du tertiaire sont plus importantes pour les ter-
ritoires les plus urbaniss qui regroupent le plus grand
nombre dactivits, il savre que les consommations ner-
gtiques lies au transport, avec les 2/3 des consomma-
tions en dehors des ples de Marseille et Aix-en-Provence,
sont plus consquentes pour les territoires priurbains.
Au total, plus de la moiti des consommations nerg-
tiques sont engendres par les communes de moins de
20 000 habitants
agam
paysage industriel - berre l'tang
-
23
Consommations nergtiques des EPCI de la mtropole par principaux postes de consommation Traitement Agam, 2015
28%3 300 kTep
Pop. : 1 045 823Empl. : 409 291
Pop. : 103 497Empl. : 36 022
Pop. : 382 690Empl. : 182 955
Pop. : 140 879Empl. : 22 421
Pop. : 98 113Empl. : 41 453
Pop. : 70 457Empl. : 25 523
2,5%270 kTep
15%1 700 kTep
13%1 500 kTep
23%2 600 kTep
18,5%2 100 kTep
Industrie Rsidentiel TertiaireTransport
COMMUNAUT D'AGGLOMRATIONDU PAYS DE MARTIGUES
COMMUNAUT D'AGGLOMRATIONDU PAYS D'AIX
COMMUNAUT URBAINEMARSEILLE PROVENCE MTROPOLE
COMMUNAUT D'AGGLOMRATIONPAYS D'AUBAGNE ET DE L'TOILE
COMMUNAUT D'AGGLOMRATIONAGGLOPOLE PROVENCE
SYNDICAT DAGGLOMRATION NOUVELLE OUEST PROVENCE
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24
Une diversit de la production nergtique et un potentiel valoriser
En matire de production dlectricit, le territoire mtro-
politain compte de nombreux quipements. Les centrales
thermiques et lincinrateur des ordures mnagres consti-
tuent les principaux quipements de production dlectri-
cit dorigine non renouvelable. Les centrales hydrauliques
(petite et grande hydrauliques), parcs solaires photovol-
taques et les oliennes reprsentent les principaux qui-
pements de production dlectricit dorigine renouvelable.
Que ce soit pour le gaz (dorigine non renouvelable) ou
pour le ptrole, il nexiste pas de production de ces formes
dnergie sur le territoire mtropolitain. Pour autant, ce ter-
ritoire importe un volume consquent de ptrole brut et
de gaz qui est ensuite redistribu sur lensemble du sud-
est de la France. Les terminaux ptroliers et mthaniers,
ainsi que les raffineries, ont donc t reprsents sur cette
carte. La production de gaz dorigine renouvelable seffec-
tue exclusivement sous forme de biogaz partir des units
de mthanisation.
Si le paysage nergtique de la mtropole est diversifi,
aussi bien par ses nombreux quipements que par la densit
de ses rseaux de transport et de distribution, ce territoire
dispose dun potentiel non ngligeable pour augmenter sa
part de production dnergie dorigine renouvelable.
La diversit des ressources naturelles (ensoleillement,
cours deau et littoral, arothermie) permettrait daugmen-
ter le nombre dquipements de production dnergie
renouvelable. Lexistence de nombreuses zones indus-
trielles, la pluralit des zones dactivits, larmature ur-
baine du territoire (multi-polarit) permettraient de favoriser
les synergies nergtiques avec, notamment, le dvelop-
pement de lcologie industrielle et territoriale.
Consommations nergtiques par domaine dactivit et typologie de territoire nergAIR 2010 - RGP Insee 2010 - Traitement Agam 2015
AIX ET MARSEILLE
COMMUNES DE 20 000 50 000 hbts
COMMUNES DE 8 000 20 000 hbts
COMMUNES < 8 000 hbts
Industrie Rsidentiel Tertiaire Transport Agriculture
48,4%2,9%
62,7% 35,7% 14,6%
17,7%33,2% 18,0% 17,5% 16,2%
19,5%62,6% 12,4% 27,7% 35,2%
14,5%1,3%
6,9% 19,2% 34,0%
TOTAL
19,2%
27,6%
47,3%
5,9%
-
25
quipements des diffrentes formes de production dnergieRecensement Agam, 2015 (donnes non exhaustives)
-
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Balance commerciale des importations et exportations dnergie primaire sur le territoire mtropolitainSRCAE PACA, 2013 - Traitement Agam, 2015
-7 860 M/An
2 300M/An 3 700M/An140M/An 1M/An 0M/An 2 000M/An
EXPORTATIONS IMPORTATIONS
BALANCE COMMERCIALE NERGTIQUE
lectricit Chaleur Carburantlectricit Chaleur Carburant
-
27
importation d'nergie sur le territoire mtropolitain
Cots conomiques de la dpendance nergtique du territoire
La faible autosuffisance nergtique du territoire ncessite
une importation massive dnergie, ce qui reprsente un
cot de prs de 8 milliards deuros pour le territoire mtro-
politain. Ce cot est comparer aux 52 milliards deuros
de son PIB. A titre d'exemple, llectricit est, notamment,
importe depuis les centrales nuclaires existantes de la
valle du Rhne.
mthanier pour l'importation du gaz
ptrolierposte de transformation lectrique et ligne haute tension
agam GPMM
GPMM
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28
Sengager
-
29
Quel urbanisme pour rpondre la dpendance nergtique
du territoire mtropolitain ?
-
30
La sobrit nergtique consiste rduire sa consommation nergtique. Dune manire plus simple, cest consommer moins pour le mme confort. Atteindre cet objectif de sobrit nergtique ncessitera de modifier les comportements : pratique des modes doux (vlo et marche pied), utilisation des transports en commun et modration dans l'usage des systmes nerg-tiques des logements (chauffage, climatisation, clairage, etc.).
Privilgier la sobrit nergtique : lenjeu des dplacements et du logement
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31
Consommations nergtiques par habitant pour les dplacements en vhicule individuel Enqute Mnages Dplacements 2009 Traitement Agam, 2015
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32
Mieux se dplacer, consommer moins, dpenser moins
Alors que les dplacements reprsentent 15 % du budget
des mnages, ils engendrent galement une forte dpen-
dance aux nergies (ainsi qu la variation de leur cot, en
particulier pour le ptrole).
Favoriser la cohrence urbanisme-transport dans les pro-
jets durbanisme participe limiter lusage de la voiture in-
dividuelle ce qui facilite le report modal vers les transports
collectifs et les modes doux.
Typologie de commune Gep/hbts Km/ dplacement Km/dplacement en vhicule individuelCot moyen /dplacement
en vhictule individuelAix et Marseille 600 5 km 7 km 3,5 Communes de 20 000 50 000 habitants 850 6,5 km 8 km 4
Communes de 8 000 20 000 habitants 1100 8 km 9 km 4,5
Communes de moins de 8 000 habitants 1300 9,5 km 11 km 5,5
Type de dplacements Nombre de dplacementsConsommations nergtiques
(en Gep)Cot moyen du dplacement en
vhicule individuelInterne Marseille 2 816 000 277 634 377 2,1 Interne Aix 473 000 49 686 498 2,2 Marseille /Aubagne 68 800 36 354 657 8,5
Marseille /Marignane-Vitrolles 50 900 37 970 971 12
Marseille /Aix 55 400 59 727 621 15,5
Nombre de trajets
Consommations nergtiques des trajets
69% 6% 11% 14%
31% 16% 38% 15%
Trajets internes aux ples urbains changes entre ples urbainset zones priurbaines
changes entre ples urbains Dplacements en zonespriurbaines
Rpartition consommations nergtiques et cots des dplacements mtropolitains Enqute Mnages Dplacements 2009 - Traitement Agam, 2015
Consommations nergtiques et cots par habitant pour les dplacements en vhicule individuel selon la typologie de la commune Enqute Mnages Dplacements 2009 - Traitement Agam, 2015
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33
Des dpenses de transport moins leves pour les
habitants des centres urbains
31 % des consommations nergtiques sont lis aux d-
placements internes aux ples urbains, notamment ceux
internes Marseille et Aix-en-Provence (22 %). Pour au-
tant, alors que la part des dplacements entre les ples
urbains et les zones priurbaines reprsentent seulement
11 % des dplacements, ils gnrent 1/3 des consomma-
tions nergtiques.
Des consommations nergtiques et des cots
gnrs plus faibles par les ples demploi en
centre-ville
Les ples conomiques priphriques engendrent des
dplacements en vhicule individuel plus longs, gnrant
des dpenses nergtiques plus importantes. Par cons-
quence, travailler dans un ple conomique priphrique
reprsente, en moyenne pour un salari, un cot suppl-
mentaire de 500 euros par an. Au contraire, travailler au
sein dun ple demploi situ dans les principaux centres
urbains de la mtropole permet de diminuer les consom-
mations nergtiques lies aux dplacements (moyenne
de 420 gep / dplacement) et donc de diminuer le bud-
get des mnages, actuellement de 1 340 euros/ an en
moyenne, allous aux dplacements domicile / travail.
Typologie du PLE EMPLOI Gep/dplacement km/dplacement en vhicule individuelCot des dplacements domicile/travail
en vhicule individuel sur une anne
Centre-Ville de Marseille 320 12 km 1 300
Centre Aix et ples conomiques marseillais 480 12 km 1 325
Centre des communes priphriques 460 13 km 1 400
Ples conomiques priphriques 720 17 km 1 860
Consommations nergtiques et cot des dplacements selon la typologie du ple demploi Enqute Mnages Dplacements 2009 - Traitement Agam, 2015
Identification et typologie des ples demploi Bilan environnemental des dplacements (BED) - Traitement Agam, 2013
-
34
Des consommations nergtiques et des cots
gnrs plus faibles par les ples commerciaux
situs en centre-ville
Les dplacements qui concernent les achats gnrent
dimportantes consommations nergtiques, ce qui a des
consquences directes sur le budget des mnages. Effec-
tuer ses achats dans une zone commerciale mtropolitaine
ncessite un besoin nergtique 2 fois plus importants et
un cot 1,5 fois plus cher. Par ailleurs, si le cot du d-
placement en vhicule individuel est moins lev (cot
moyen entre 3 et 4,2 par dplacement), les centres com-merciaux urbains, dagglomration ou des centres-villes
moyens gnrent des dplacements plus de 90 % en
vhicule individuel.
A contrario, effectuer ses achats en centre-ville permet
d'utiliser un moyen de transport autre que la voiture indivi-
duelle, diminuant de fait le cot des dplacements.
Grandscentres-villes
Centres-villesmoyens
Centrescommerciauxde centre-ville
Centrescommerciaux
urbains
Centrescommerciaux
dagglomration
Zonescommerciales
mtropolitaines
Km / Dplacement2
Gramme quivalent Ptrole(Gep) / Dplacement
Euros / Dplacement
60
5 3 4 3,53,5 5,3
130 180180 220 380
3 35 7 11
Consommations nergtiques et cots des dplacements gnrs par les ples commerciaux selon leur typologie Enqute Mnages Dplacements 2009, Copert IV Traitement Agam, 2015
-
35
Identification et typologie des ples commerciaux analyss Bilan environnemental des dplacements, Agam, 2013
-
36
Diminuer la vulnrabilit des mnages face aux besoins nergtiques des logements
Pour un mnage, les consommations nergtiques lies au
logement sont essentielles. Elles permettent davoir accs
un confort minimum. Pourtant, cette facture nergtique
de 1 100 par mnage en PACA, augmente et devient par-fois impossible payer. En rgion PACA, on estime que
500 000 personnes se trouvent en situation de prcarit
nergtique.
Pour rappel, les consommations nergtiques du rsi-
dentiel atteignent 14 % (1 500 kTep) des consommations
nergtiques du territoire mtropolitain. Sans prendre en
compte les consommations nergtiques lies lindus-
trie, qui constitue une spcificit du territoire, la part de
ces consommations atteint 36 % lchelle mtropolitaine.
Le chauffage reprsente 50 % des consommations ner-
gtiques dun logement.
Les consommations nergtiques dun logement sont r-
parties de la manire suivante :
` le chauffage ;
` leau chaude sanitaire ;
` llectricit spcifique (lectro-mnager, clairage, hifi) ;
` les engins fonctionnant au carburant (exemple : tondeuse).
Les logements du territoire mtropolitain sont respon-
sables de 50 % des consommations nergtiques rsiden-
tielles. Le chauffage constitue le premier poste (50 %) des
consommations nergtiques des logements.
La consommation nergtique des logements est consti-
tue plus des 2/3 sous forme dlectricit. Le gaz est
utilis pour 1/5 des logements du territoire mtropolitain.
pavillonnaire et immeubles contemporains - vitrolles
-
37
Consommation nergtique des principaux postes dun logement nergAIR 2010 Traitement Agam, 2015
70%1 100 KTep
20%300 KTep
8%120 KTep
4%60 KTep 70%
530 KTep
25%200 KTep
6%45 KTep
2%17 KTep
GazChauffage lectricit spcifique Eau chaude sanitaire Fioul / GPL Biomasselectricit
MTROPOLEAIX-MARSEILLE-PROVENCE
COMMUNAUT URBAINEMARSEILLE PROVENCE MTROPOLE
50%780 KTep 50%
380 KTep
30%470 KTep
30%250 KTep
20%300 KTep
20%160 KTep
Rseau de chaleur et Solaire thermique : non significatifs
-
38
Des consommations nergiques 1,5 fois plus
leves pour les logements situs dans des
communes priurbaines
Un logement situ dans le priurbain consomme, prs
d1,5 fois plus dnergie quun logement situ dans le
centre dune ville moyenne. En revanche, les consomma-
tions nergtiques moyennes des logements des agglo-
mrations de Marseille et dAix-en-Provence consomment
le plus dnergie. Le manque de donnes ne permet pas
dexpliquer prcisment ce point ; pour autant, une des
explications peut provenir du fait du nombre important de
logements anciens (75 % des logements Aix et Marseille
ont t construits avant 1975 contre moins de 50 % dans
les autres communes du territoire mtropolitain) souvent
trs consommateurs dnergie.
Si la part des consommations nergtiques lie au chauf-
fage reprsente prs de 50 % des consommations ner-
gtiques dun logement ; cette consommation est dautant
plus importante que lon habite en dehors des centres
urbains. Le deuxime poste de consommations nerg-
tiques est reprsent par les diffrents appareils lectro-
mnagers.
AIX ET MARSEILLE
COMMUNES DE 20 000 50 000 hbts
COMMUNES DE 8 000 20 000 hbts
COMMUNES < 8 000 hbts
Chauffage Eau chaude sanitaire lectricit spcifique
20% 32%
50%
48%
19% 31%
54%
55%
18%
18%
28%
27%
CONSOMMATION MOYENNE DNERGIE PAR LOGEMENT
30 860 Kwh/an
19 600 Kwh/an
22 900 Kwh/an
28 500 Kwh/an
usage des consommations nergtiques des logements par typologie de territoire nergAIR 2010 - RGP Insee 2010 Traitement Agam, 2015
-
39
Part des logements individuels par rapport aux logements collectifs par commune RGP Insee 2012 - Traitement Agam, 2015
-
40
Des consommations nergtiques lies
au chauffage plus importantes dans les
logements anciens
Les consommations nergtiques lies au chauffage sont
plus importantes dans les logements construits avant
1975, date de la premire rglementation thermique ; Aix
et Marseille en comptent 74 %.
C'est dans les communes infrieures 8 000 habitants
que l'on compte le plus de logements construits entre
1975 et 1990.
lchelle du territoire mtropolitain, les btiments dont les
consommations nergtiques sont plus faibles (logements
construits aprs 1990) reprsentent seulement 20 % des
logements.
Avant 1948 1948-1975 1975-1990 1990-1999 2000-2010
Consommation nergtique moyenne du chauffage
164 kwh/m 143 kwh/m 85 kwh/m 68 kwh/m 56 kwh/m
Communes de moins de 8 000 hbts 20% 20% 30% 14% 16%
Aix et Marseille 35% 39% 10% 7% 9%
Communes de 20 000 50 000 hbts 15% 34% 26% 11% 14%
Communes de 8 000 20 000 hbts 19% 26% 29% 12% 14%
Les consommations nergtiques moyennes par logement selon les usages et la typologie de la commune CERC PACA 2011 - Traitement Agam, 2015
agam
Miramas- le-vieux
-
41
Nombre de logements au regard de leur date de construction par commune Agam, 2015
-
42
Innover par une meilleure efficacit nergtique des btimentsLefficacit nergtique consiste modifier les processus pour obtenir le mme rsultat qualitatif tout en consommant moins dnergie. Lhabitation est une source defficacit nergtique importante, par exemple par l'amlio-ration de l'isolation de son logement.
nota bene Par manque de donnes sur l'ensemble du territoire mtropolitain ce stade de la dmarche, les enjeux de l'efficacit nergtique des btiments sont principalement illustrs l'chelle du territoire de la communaut urbaine Marseille Provence Mtropole
-
43
Principales familles de logements des communes de MPM et des arrondissements marseillaisProgramme dIntrt Gnral de MPM, Agam 2014 - tude potentiel dconomies dnergie des btiments de la rgion PACA, Energies demain. Exploitation CERC - Mai 2014, cartographie Agam
-
44
Le patrimoine bti reprsente un gisement considrable
dconomies dnergie. La rhabilitation des btiments
existants constitue une alternative lurbanisation de
nouveaux espaces. Pour autant, le bti ancien constitue
un parc spcifique dont les procds constructifs et les
matriaux utiliss impliquent de recourir des techniques
particulires. Lenjeu principal est donc dtablir un tat
des lieux prcis des spcificits de chaque btiment afin
didentifier les rponses architecturales et techniques ap-
propries et les mthodes dintervention ncessaires pour
lamlioration des performances thermiques et nerg-
tiques.
30 % de logements nergivores dans le parc de
logements privs de MPM
La rpartition du parc en fonction des tiquettes de perfor-
mance nergtique (DPE) indique que 34 % des logements
peuvent tre qualifis dnergivores (cest--dire quils
correspondent une tiquette E, F ou G). Leur part est
la plus leve dans les communes de Cassis, Gmenos,
Roquefort-la-Bdoule, Carnoux-en-Provence, Allauch,
Septmes-les-Vallons ainsi qu Marseille dans les IIIe, Ve,
VIe, XVe et XVIe arrondissements.
Lenjeu de la rhabilitation nergtique du bti existant
ABCDE
FG
< 50
51 90
91 150
151 230
231 330
331 450
> 450
Logement conome
Consommation nergtiqueEn kWh/m.an en nergie primaire
Logement nergivore
Performance nergtique et formes urbainesUne dynamique en marche, des dmarches auxquelles lAgam est associe
Dans le cadre du Programme dintrt gnral (PIG) de MPM, auquel lAgam a contribu en 2014, une premire approche de lanalyse de la performance nergtique des logements de MPM a t ralise. Cette analyse est complte par la pr-sentation dexemples tirs du programme rgional 123 Rno qui vise dterminer, selon le type de btiment, les besoins prioritaires en matire de rhabilitation du bti.
-
45
GRAND COLLECTIF TOUR
COLLECTIF CONTEMPORAIN GRAND COLLECTIF BARRE
TISSU DE CENTRE ANCIEN IMMEUBLE HAUSSMANNIEN MAISON DE VILLE
PETIT COLLECTIF DAPRS-GUERRE
PAVILLONNAIRE EN BANDE PAVILLONNAIRE ISOL
Neuf principales typologies dhabitat et leur classe nergtique avant et aprs travaux
E B
B
B B
B AA
AA
B B
E E E
E
D
DG
D
-
46
Les caractristiques nergtiques de chaque forme ur-
baine ont t dfinies partir de loutil daide la rno-
vation de lhabitat existant, individuel et collectif qui a t
ralis par la rgion PACA dans le cadre d'un projet stra-
tgique europen.
Ce projet a permis de valider un protocole pour la rno-
vation nergtique des btiments en rgions mditer-
ranennes. Plus prcisment, il sagissait de dfinir des
bouquets cohrents de solutions techniques et de travaux
et un processus de mise en uvre visant le Facteur 4 et
prenant en compte les spcificits mditerranennes.
Ainsi, pour chaque typologie dhabitat, au-del de pr-
senter une analyse historique et architecturale, loutil d-
termine les consommations nergtiques avant et aprs
travaux au regard des capacits techniques dvolution du
bti. Cet outil a donc t utilis pour dfinir le potentiel de
rnovation nergtique du parc de logements de MPM
Ainsi, au sein de MPM, en volume, ce sont les logements
pavillonnaires ainsi que les immeubles (et par extension
maisons) de bourg qui reprsentent le potentiel dinterven-
tion le plus important avec prs de 50 000 logements4. Le
potentiel dconomie dnergie est le plus important pour
les immeubles de bourg et pour les pavillons construits
entre 1949 et 1975 ainsi que dans les immeubles hauss-
manniens et assimils, en particulier les 3 fentres mar-
seillais.
4. Programme dIntrt Gnral de MPM
les Amliorations nergtiques envisageables selon le type dhabitat
agam
vitrolles
-
47
Le tissu de centre ancien (immeubles de ville ou de centre-bourg) compte prs de 43 000 loge-ments soit 12 %. Cette typologie est peu repr-
sente dans la plupart des communes hormis Carnoux-en-Provence, Cassis, La Ciotat, Marignane,
Septmes-les-Vallons et Marseille. Parmi ce parc, 62 % des logements ont une consommation lie au chauffage su-
prieure ltiquette D (estimation pour la rgion PACA). Pour MPM cela pourrait reprsenter plus de 26 000 logements.Immeuble de ville dans tissu urbain dense, conu ds son origine comme immeuble collectif, ou transform partir du regroupement de plusieurs maisons de ville. Son origine peut tre assez ancienne (depuis le Moyen ge jusquau dbut du XIXe sicle). Align sur rue, mitoyen sur trois cts (mono orientation), mitoyen sur deux cts (double orientation sur cour, jardin ou rue) ou immeuble dangle. Ga-barit R+2/3 + combles. Insr dans un tissu homogne dimmeuble de centre ancien. Orientation alatoire, consquence de sa situation dans le tissu urbain.
Points forts- Charme (valeur esthtique et culturelle)
- Situation urbaine centrale
- Compacit
Points faibles- Pas disolation thermique, ni acoustique
- Possible exigut des logements regrouper pour amliorer le confort
- Peuvent prsenter des problmes dclairement (faibles nombre douvertures + orientation contrainte + masque + pices en second jour)
- Distribution peu rationnelle
- Travaux en coproprit qui ncessite ladhsion de tous.
- En cas de division, difficult dimposer des obligations de rsultats rglementaires (thermique, phonique, sismique...)
- Les diffrents travaux damlioration / agencement (contre-cloisons, remplacement de menuiseries...) peuvent avoir dgrad le bti (condensation sur les murs et plafonds, acoustique) et le confort dt.
Consommation nergtique
Date de construction
Tissu de centre ancien
Avant travaux
320kWh/m/an
Aprs travaux
48 81kWh/m/an
Avant 1850
-
48
Les immeubles haussmanniens et assimils (7 % soit 26 700 logements) prsents dans les arron-dissements centraux de Marseille dont 54 % se-
raient nergivores ce qui reprsenterait un poten-tiel de 14 000 logements nergivores sur MPM.
Immeuble urbain dans tissu urbain dense, conu comme immeuble de rapport ds son origine, souvent avec une stratification sociale suivant les tages. Align sur rue, entre mitoyen ou immeuble dangle, cour arrire de service. Gabarit R+3 5 + combles. Gabarit R+2 4 + combles dans le cas particulier de limmeuble 3 fentres marseillais. Orientation alatoire, consquence de sa situation dans le tissu urbain.
Points forts- Charme (valeur esthtique et culturelle)
- Situation urbaine centrale
- Morphologie des logements bien adapte aux canons contemporains
- Nombreux conduits de fumes disponibles
- Grands volumes
Points faibles- Pas disolation thermique, ni acoustique
- Acoustique mdiocre entre logements superposs
- Travaux en coproprit qui ncessite ladhsion de tous
- Les diffrents travaux damlioration / agencement (contre-cloisons, remplacement de menuiseries etc.) peuvent avoir dgrad le bti (condensation sur les murs et plafonds, acoustique) et le confort dt
Consommation nergtique
Date de construction
Immeuble haussmannien et assimils (dont 3 fentres marseillais)
Avant travaux
208kWh/m/an
Aprs travaux
43 61kWh/m/an
1850 - 1914
-
49
Les maisons de faubourg (8 % des rsidences principales prives, 28 489 logements) localises principalement dans la partie nord du territoire
(Plan-de-Cuques, XIe arrondissement XVIe arron-dissement) ainsi qu Saint-Victoret. Parmi ces loge-
ments ceux nergivores sont surreprsents (de 67 % 74 % selon la mthode) soit un potentiel de 19 000 21 000
logements nergivores sur MPM.
Maison de ville dans un tissu urbain dense, conue comme unifa-miliale ds son origine. Construction lie au dveloppement cono-mique souvent des activits industrielles. Aligne sur rue, mitoyenne sur trois cts ou deux cts, voire maison dangle. Gabarit R+1+ combles. Insre dans un tissu homogne de maisons de mme type. Orientation alatoire, consquence de la situation dans le tissu urbain.
Points forts- Situation urbaine centrale (conomies de
dplacements, rseaux disponibles)
- Compacit
- Charme de lancien
- La faible complexit des faades peut favoriser la ralisation de travaux sur lensemble de lenveloppe voir sur lensemble de lilot
Points faibles- Peuvent prsenter des problmes dclairement
(faibles nombre douvertures + orientation contrainte + masque), dhumidit, pices en second jour, alcve
- Distribution peu rationnelle
- Bricolage frquent et entretien au fil de leau
- Pas ou peu disolation
Consommation nergtique
Date de construction
Maison de ville
Avant travaux
222kWh/m/an
Aprs travaux
46 88kWh/m/an
1850-1945
-
50
Les petits collectifs divers construits avant 1975, 14 % du parc (soit 52 800 logements). Cette typo-logie, principalement situe en zone urbaine, est
la plus reprsente Marseille dans les arrondis-sements centraux. Les logements nergivores (ti-
quettes E, F ou G) reprsentent 23 % de ce parc, ce qui pourrait correspondre plus de 12 000 logements pour
MPM.
Immeubles de ville collectifs, priode de la reconstruction et rapatris.Aligns sur rue ou en rsidence, loigns de la rue par un espace extrieur collectif (parkings, jardins). Gabarit R+2 R+6. Orientation alatoire, consquence de sa situation dans le tissu urbain. Loge-ments traversants.
Points forts- Equipements modernes
- Double orientation
- Taille des logements adapte aux modes de vie contemporains
- Grandes surfaces vitres
- Espaces daccompagnement extrieur disponibles
Points faibles- Absence ou faible isolation thermique
- Problmes phoniques entre logements
- Risque de surchauffe au dernier niveau sous toiture terrasse
- Travaux en coproprit ncessite ladhsion de tous
- Les diffrents travaux damlioration / dembellissement (faux-plafonds, isolant acoustique ou sous-face de plancher, parquet flottant) peuvent avoir dgrad le confort dt (rduction de linertie)
Consommation nergtique
Date de construction
Avant travaux
456kWh/m/an
Aprs travaux
40 102kWh/m/an
1945-1975
Petit collectif daprs-guerre
-
51
Immeuble de ville ou priphrie urbaine, collec-tif. A vocation principale dhabitat, peut abriter des activits en rez-de-chausse (commerces,
garages) Align sur rue, double orientation des logements.
Gabarit R+5. Orientation alatoire, consquence de sa situation dans le tissu urbain.
Points forts- Equipements modernes
- Double orientation
- Taille des logements adapte aux modes de vie contemporains
- Grandes surfaces vitres
- Espaces daccompagnement extrieur disponibles
Points faibles- Faible inertie
- Isolation thermique existante mais parfois insuffisante, ponts thermiques importants
- Problmes phoniques entre logements suivant lpoque et les techniques
- Risque de surchauffe au dernier niveau sous toiture
Consommation nergtique
Date de construction
Collectif contemporain
Avant travaux
187kWh/m/an
Aprs travaux
54 100kWh/m/an
1975 - 2000
-
52
Les immeubles de type barre, 13 % du parc (soit 49 000 loge-
ments). Cette typologie est essen-tiellement prsente Marseille. En
PACA, 11 % de ce parc correspondent une tiquette E, F ou G. Extrapol pour MPM, cela pour-
rait correspondre prs de 6 000 logements.
Immeubles de ville collectifs, construits lors de la priode de la Recons-truction ou pour laccueil des rapatris. A vocation principale dhabi-tat, a pu abriter des commerces ou garages en rez-de-chausse. Ce parc est constitu en majorit de rsidences HLM mais galement de grandes coproprits prives.Simple ou double orientation des logements, implantations dans des cits de centre-ville ou en zone urbaine dense et en centre-ville. Gabarit R+5/12.
Points forts- quipements modernes
- Inertie moyenne lourde
- Double orientation
- Taille des logements adapte aux modes de vie contemporains
- Les grandes surfaces vitres apportent de la lumire naturelle
- Si prsence dun gestionnaire, les travaux peuvent tre grs de faon globale
Points faibles- Peuvent prsenter des problmes dclairement
(faible nombre douvertures + orientation contrainte + masque), dhumidit, pices en second jour, alcve
- Distribution peu rationnelle
- Bricolage frquent et entretien au fil de leau
- Pas ou peu disolation
Consommation nergtique
Date de construction
Grand collectif barre et tour
Avant travaux
240kWh/m/an
Aprs travaux
33 52kWh/m/an
1945-2000
-
53
Les pavillons de la Reconstruction reprsentent 10 % du parc hors Marseille (19 162 logements pour MPM dont Marseille soit 5 % du parc total).
Selon le mode de calcul de la consommation en PACA, entre 63 % et 70 % de ces pavillons sont
nergivores, ce qui pourrait reprsenter un potentiel de 12 000 13 000 logements pour le territoire de MPM.
Maison de priphrie des villes et bourgs, unifamiliale. En gnral iso-le sur une parcelle privative relativement grande, dans un lotissement ou en mitage. Orientation variable mais plus frquemment au sud.
Points forts- Compacit
- Taille des ouvertures assez confortable en gnral
- Peu de dcor et possibilit disolation par lextrieur
- Souvent orientation sud
Points faibles- Pas disolation
- Ponts thermiques importants si une isolation intrieure a t effectue
- 4 faades sur lextrieur
Consommation nergtique
Date de construction
Pavillonnaire isol
Avant travaux
279kWh/m/an
Aprs travaux
48 82kWh/m/an
1945-1975
-
54
La rnovation de cette maison individuelle de
ville permet de redonner vie un btiment en
ruine appartenant anciennement la Ville de Marseille.
La particularit de ce logement, situ sur une parcelle
mdivale, est sa gomtrie. Sa faade de quatre mtres
de large slve sur cinq niveaux.
Rnovation et rhabilitation dun T3 - quartier du Panier Marseille
SHON : .........................................................................120 mCot total Hors Taxe / m SHON : ........2 400 /mConsommation nergtique prvisionnelle (CEP) 48 kWhep/m.an soit un gain de 25 %%
Dperdition thermique totale (Ubat) : 0,57 W/m2.K
Charpente / Couverture : Bton de chanvre (30 cm), tuiles canal
Murs / enveloppe : RdC et R+1: Enduit intrieur chaux chanvre, murs en pierre rutiliss, enduit chaux extrieur.R+2, R+3, R+4 : ouate de cellulose insuffle intgre dans ossature bois, isolation extrieure en polystyrne, enduit
Planchers bas : Dalle bton non isole
Plancher intermdiaire : Hourdis bois sur poutre, panneaux de fibre de bois, plaque de placopltre
Menuiseries extrieures : Menuiseries sur faade principale en bois.Menuiseries sur faade arrire en aluminium.Double vitrage
Finitions : Revtements :Sol : plancher bois sur lambourdeMurs : enduit chaux ou pltrePlafond : BA 13 ou hourdis bois apparent
Chauffage / Rafrachissement : R+1 et R+2 : Deux radiateurs lectriques
Eau chaude sanitaire : Chauffe-eau thermodynamique
Ventilation : VMC simple flux hygro B en hiver et naturelle en t
Rafrachissement : Ventilation naturelle
Quelques projets exemplaires de rhabilitation nergtique
Avant rhabilitation Aprs rhabilitation
AA
-
55
Lopration de rhabilitation nergtique sins-
crit dans une stratgie qui vise rnover,
amliorer la performance nergtique, matriser
lvolution des charges et revaloriser le patrimoine. Ces
logements ont bnfici dune opration de rnovation
urbaine remarquable permettant une amlioration quali-
tative de lhabitat et des conomies dnergie.
SHON : ......................................................................10 944 mCot total Hors Taxe / m SHON : ............ 272 /mConsommation nergtique prvisionnelle (CEP) 80 kWhep/m/an soit un gain de 52 % 55 %
Dperdition thermique totale (Ubat) : entre 1,327 W/m.K et 1,334 W/m.K soit un gain de 60 %
Charpente / Couverture : Existant : Toitures terrasses, Roofmat (60 mm) + Polystyrne (20 mm) +graviers
Murs / enveloppe : Projet : Rfection tanchit + isolation neuveExistant : Modules prfabriqus en bton (200 mm Est-Ouest) et (240 mm Sud-Nord)Projet : Murs extrieurs : isolation laine de Roche (100 mm)Murs sur loggia : Fermeture et isolation laine de roche (40 mm)
Planchers bas : Planchers bas sur vide sanitaireIsolation thermique neuve projete
Menuiseries extrieures : Menuiserie PVC Double vitrage existante
Finitions : Bardage rapport avec panneaux stratifis
Chauffage / Rafrachissement : Chaudire collective gaz condensationEmission : Radiateurs panneaux compact temprature + robinets thermostatiquesProgrammateur intgr la chaufferie collective + rgulation par sondes de temprature
Eau chaude sanitaire : Panneaux solaires thermiques pour prchauffage de leau chaude sanitaire Existant : Ventilation naturelle avec conduits Shunt
Ventilation : Projet : Ventilation hygro-rglable sur caissons dextraction du type basse consommation C4
Production lectricit : Panneaux photovoltaques dune surface de 105 m.
Rsidence Les Pins Vitrolles
Avant rhabilitation
Aprs rhabilitation
B
-
56
Coefficient de forme des typologies de formes urbaines prises en exemple sur le territoire de la communaut urbaine MPM MPM - Agam 2015
0,35
0,30
0,25
0,20
0,15
0,10
0,05
0
0,08
Tissu de centreancien
3 fentresmarseillais
Maisonde ville
Pavillonnaireen bande
Grand collectifTour
Collectifcontemporain
Grand collectifBarre
Petit collectifdAprs-guerre
Pavillonnaireisol
0,15
0,170,19 0,19
0,20 0,22
0,24
0,35
1
2
3
4 56 7
8
9
Coecient de forme
Le coefficient de forme permet de comparer lefficacit nergtique de diffrentes formes urbaines.C = surfaces dperditives / volume chauffer
-
TISSU DE CENTRE ANCIENex. : centre-ville de La Ciotat
Coefficient de forme : ....................................................... 0,08Largeur (en m.) : ........................................................................ 5,4Longeur (en m.) : ..................................................................... 12,3Nombre de niveaux : .................................................................... 3Hauteur (en m.) : .......................................................................... 9Volume (en m3) : ....................................................................... 598Nombre de faces exposes : ........................................................ 1Surface des faces exposes (en m) : .......................................... 4
57
Favoriser lefficacit nergtique par une rflexion des formes urbaines
Lorganisation des ensembles btis (implantation, distribu-
tion parcellaire, typologie, rapport entre espace public et
espace priv) conditionne la qualit de vie. Une rflexion
autour des formes urbaines favorise lefficacit nerg-
tique. La compacit de la forme urbaine amliore les
performances thermiques du bti, augmente son inertie
et permet un bnfice collectif de la chaleur produite. La
forme et la direction dun front bti peuvent tre adaptes
aux conditions climatiques. La prservation despaces
plants de dimension suffisante donne la possibilit de
constituer des bosquets et espaces plants qui pondrent
les pics de temprature.
Efficacit nergtique des formes urbaines du
territoire de MPM
La compacit du bti est indispensable pour limiter les
surfaces de dperdition des murs et des toitures et donc
diminuer les consommations nergtiques.
titre dexemple, lillustration ci-contre reprsente le
coefficient de forme : il sagit dun indicateur qui permet
de dfinir et comparer lefficacit nergtique de diff-
rentes formes urbaines. Il sagit du rapport entre la surface
dperditive (surface des murs en contact avec lextrieur)
et le volume intrieur chauffer. Les formes urbaines les
plus denses sont galement celles qui sont les moins ner-
givores. Les formes urbaines de type lotissement sont les
plus nergivores.
-
MAISON DE VILLEex. : boulevard Figuire - Marseille
TROIS FENTRES MARSEILLAISex. : boulevard Chave - Marseille
Coefficient de forme : ....................................................... 0,15Largeur (en m.) : ........................................................................... 7Longeur (en m.) : ..................................................................... 13,5Nombre de niveaux : .................................................................... 5Hauteur (en m.) : ........................................................................ 18Volume (en m3) : .................................................................... 1 701Nombre de faces exposes : ........................................................ 2Surface des faces exposes (en m) : ...................................... 252
Coefficient de forme : ....................................................... 0,17Largeur (en m.) : ........................................................................... 8Longeur (en m.) : ..................................................................... 11,8Nombre de niveaux : .................................................................... 2Hauteur (en m.) : ....................................................................... 6,4Volume (en m3) : ....................................................................... 604Nombre de faces exposes : ........................................................ 2Surface des faces exposes (en m) : ...................................... 252
58
-
GRAND COLLECTIF TOURex. : Carry-le-Rouet
PAVILLONNAIRE EN BANDEex. : Carnoux-en-Provence
Coefficient de forme : ....................................................... 0,19Largeur (en m.) : ........................................................................ 7,4Longeur (en m.) : ..................................................................... 10,6Nombre de niveaux : .................................................................... 2Hauteur (en m.) : ....................................................................... 5,6Volume (en m3) : ....................................................................... 439Nombre de faces exposes : ........................................................ 2Surface des faces exposes (en m) : ........................................ 83
Coefficient de forme : ....................................................... 0,19Largeur (en m.) : ...................................................................... 17,3Longeur (en m.) : ..................................................................... 26,1Nombre de niveaux : .................................................................. 18Hauteur (en m.) : ..................................................................... 50,4Volume (en m3) : .................................................................. 22 757Nombre de faces exposes : ........................................................ 4Surface des faces exposes (en m) : ................................... 4 375
59
-
COLLECTIF CONTEMPORAINex. : rue Robert Deroux - Marseille
Coefficient de forme : ....................................................... 0,20Largeur (en m.) : ...................................................................... 14,8Longeur (en m.) : ..................................................................... 30,8Nombre de niveaux : .................................................................... 4Hauteur (en m.) : ..................................................................... 11,2Volume (en m3) : .................................................................... 5 105Nombre de faces exposes : ........................................................ 4Surface des faces exposes (en m) : ................................... 1 021
GRAND COLLECTIF BARREex. : chemin de La Bigotte - Marseille
Coefficient de forme : ....................................................... 0,22Largeur (en m.) : ...................................................................... 10,2Longeur (en m.) : ..................................................................... 84,8Nombre de niveaux : .................................................................. 12Hauteur (en m.) : ..................................................................... 33,6Volume (en m3) : .................................................................. 29 063Nombre de faces exposes : ........................................................ 4Surface des faces exposes (en m) : ................................... 6 384
60
-
PAVILLONNAIRE ISOLex. : Le Rove
PETIT COLLECTIF DAPRS-GUERREex. : Cassis
Coefficient de forme : ....................................................... 0,24Largeur (en m.) : ........................................................................ 9,6Longeur (en m.) : ..................................................................... 56,3Nombre de niveaux : .................................................................... 3Hauteur (en m.) : ....................................................................... 8,4Volume (en m3) : .................................................................... 4 580Nombre de faces exposes : ........................................................ 4Surface des faces exposes (en m) : ................................... 1 116
Coefficient de forme : ....................................................... 0,35Largeur (en m.) : ...................................................................... 10,6Longeur (en m.) : ..................................................................... 12,5Nombre de niveaux : .................................................................... 1Hauteur (en m.) : ....................................................................... 2,8Volume (en m3) : ....................................................................... 371Nombre de faces exposes : ........................................................ 4Surface des faces exposes (en m) : ...................................... 129
61
-
62
Quelques projets exemplaires neufs Source : Btiment Durable Mditerranen
Pavillonnaire isol - Miramas
Surface : ......................................................197 m SHONnergie Primaire (effinergie) : ........34 KWh ep / m shon / anConstructeur : .................................................Mas ProvenceMatrise douvrage : ....................................................Prive
pavillonnaire en bande - jouques
Surface : ...................................................1 981 m SHONnergie Primaire (effinergie) : ........37 KWh ep / m shon / anArchitecte : .............................................. Reynes architectesMatrise douvrage : .........Bailleur social Famille et Provence
Collectif contemporain - Le Bastidon - Marseille
Surface : ...................................................1 626 m SHONnergie Primaire (effinergie) : ........37 KWh ep / m shon / anArchitecte : ................................................... Nicolas VEYEURMatrise douvrage : .......................ICF Sud Est Mditerrane
Collectif contemporain - Chteauneuf-Les-Martigues
Surface : ...................................................5 132 m SHONnergie Primaire (effinergie) : ........79 KWh ep / m shon / anArchitecte : ...................................... EAA et Malot & Associs Matrise douvrage : .................................................Logirem
AA
AA
AA
B
-
63
Opration damnagement (constructions en cours)- Euromditerrane - Marseille
Llot dmonstrateur Allar, un projet innovant defficacit nergtiqueLlot dmonstrateur Allar est le premier jalon de lextension
du primtre dEuromditerrane (Euromed 2). Le projet,
qui sinscrit dans une opration plus globale de 170
hectares, vise donner naissance une coCit. Llot
Allar accueillait autrefois une usine gaz.
Le projet vise raliser un quartier exemplaire en terme
de dveloppement durable tout en rpondant au mieux
aux besoins des habitants et des usagers.
En premier lieu, limportance accorde aux co-mobi-
lits permettra de dsenclaver cette coCit grce
diffrents modes de transport (BHNS et mtro).
Il a pour objectif de prvoir une mixit fonctionnelle avec
la prsence de bureaux, htel et logements (logements
sociaux et logements en accession la proprit),
crche, cole et rsidence pour personnes ges.
Des solutions de gestion et de prservation de tout
lco-systme urbain (eau, collecte et valorisation des
dchets, retour de la nature en ville par la proximit du
parc des Aygalades) sont recherches.
Les immeubles seront, en partie, labelliss Btiments Du-
rables Mditerranens. Les faades seront, par exemple,
traites diffremment en fonction de leur orientation. Le
quartier sera reli la boucle thalassothermique qui per-
mettra dalimenter en partie lco-cit en nergie.
Cet lot dune superficie de 2,7 ha pourra accueillir 800
habitants et 2 000 emplois.
-
64
Les constructions bioclimatiques pour une meilleure efficacit nergtique
Afin damliorer le confort thermique des constructions et
den diminuer leurs consommations nergtiques, il est
important que les btiments sadaptent aux caractris-
tiques climatiques locales.
La conception bioclimatique a pour objectif principal de
tirer parti des caractristiques du site pour saffranchir,
autant que possible, de la consommation dnergie tout
en assurant un bon confort de vie : tempratures, taux
dhumidit, luminosit Les moyens mis en uvre pour
atteindre cet objectif correspondent principalement des
solutions architecturales et urbanistiques : orientation,
compacit, exposition, utilisation de la vgtation
Une maison bioclimatique est conue pour quelle sin-
tgre et utilise son environnement afin quelle soit la plus
naturellement confortable pour ses habitants.
Les principales caractristiques de ces constructions sont :
` orientation : des ouvrants vers le sud ;` protection estivale par des casquettes et/ou des arbres
feuilles caduques ;
` isolation importante pour se protger des conditions ex-
trieures ;
` ventilation : taux dinfiltration dair naturel faible ;` intgration dnergies renouvelables pour la production
dnergie ;
` respect de lenvironnement : par exemple avec le recy-
clage des dchets, la phytopuration (traitement des
eaux uses partir de roseaux pour les habitations non
raccordes au systme dassainissement collectif), lutili-
sation de matriaux cologiques de provenance locale
Exemple de maison bioclimatique Marseille (Xe arrondissement, Envirobat BDM, 2011)
Surface : ......................................................120 m SHONPrix : ................................................1642 HT /m de SHONConsommation dnergie : .........41,88 KWh ep/m shon / an
La caractristique principale de cet habitat individuel est une serre bioclimatique couple un mur trombe. Lamnagement intrieur de la maison distingue deux zones : les chambres au rez-de-chausse pour le confort dt et les pices de vie ltage pour profiter de la vue sur Notre-Dame de la Garde.
AA
-
65
Les grands principes dune maison bioclimatique en rgion marseillaise Charte qualit Marseille pour lart de construire et damnager - Agam et Ville de Marseille - Octobre 2013
ARBRES FEUILLESPERSISTANTESAu nord, pour la brise au vent
LOUEST, PAS DE FENTRE... ou de petite taille (cuisine, WC...)
PERGOLAPergola et plantes grimpantes feuilles caduques pour la protectionsolaire estivale
ARBRES FEUILLESCADUQUESAu sud-ouest,pour la protection solaire
ISOLATIONPAR LEXTRIEUR
PANNEAUX SOLAIRES
SURFACES VITRESEnviron 20% de la surfacehabitable protections solairespour les fentres exposesau sud
DBORDS DE TOITPour protger des rayonsdu soleil en milieu de journe
DEUX TAGESPour favoriser la compacit
PICES VIVREAu sud et lest :- cuisine, salle manger/salon en RdC- chambres ltage
-
66
Les nergies renouvelables sont des nergies primaires inpuisables trs long terme, car issues directement de phnomnes naturels, rguliers ou constants, lis lnergie du soleil, de la terre ou de la gravitation. Les ner-gies renouvelables incluent lnergie dorigine solaire, olienne, hydraulique, gothermique, ainsi que le bois de chauffage, les rsidus de rcoltes, les biogaz, les biocarburants, les dchets urbains ou industriels et les pompes chaleur.
Augmenter la part dnergies renouvelables
-
67
principaux centres de production dnergie renouvelablenergAIR 2010 - Recensement Agam
-
68
Un territoire favorable limplantation dnergies renouvelables
Le territoire mtropolitain, compte-tenu de sa situation,
bnficie de nombreuses ressources naturelles pour la
production dnergies renouvelables :
` un territoire ensoleill avec 2 801 heures densoleillement
dans les Bouches-du-Rhne (1 800 heures est la m-
diane franaise) ;
` la proximit du couloir rhodanien favorable en matire
darothermie ;
` leau, par ses diffrents cours deau mais aussi par une
faade littorale importante ;
` de nombreuses et diverses activits conomiques pro-
duisant aussi bien de lnergie dite fatale que des dchets
pouvant tre valoriss.
Pourtant, la production dnergie renouvelable sur le ter-
ritoire ne reprsente que 30 % de la production nerg-
tique totale et 2 % des consommations nergtiques du
territoire.
La production dnergie renouvelable reprsente prs 1/3
de la production nergtique, soit 2 % des consommations
nergtiques. Mme si la production dnergie renouve-
lable seffectue partir de six procds (grande et petite
hydraulique, biogaz mthanisation , photovoltaque, o-
lien, solaire thermique), cette production est, en ralit, peu
diversifie. 79 % de cette production dnergie renouvelable
proviennent effectivement de la grande hydraulique et des
cinq grands barrages hydrauliques du canal EDF situs en
partie sur lAgglopole Provence et la communaut du Pays
dAix. 13 % proviennent du biogaz et des centrales de m-
thanisation dont 50 % de cette nergie produite par MPM.
Seuls deux parcs oliens sont prsents sur la mtropole,
localiss Port-Saint-Louis-du-Rhne et Fos-sur-Mer.
-
69
Part de la Production dnergie renouvelable par EPCInergAIR 2010 - Traitement Agam 2015
PhotovoltaqueSolaire thermique
Petite hydraulique
olien
Biogaz
Grande hydraulique0%0%2%3%
5%
90%Photovoltaque
Solaire thermique
Petite hydrauliqueolien
Biogaz
Grande hydraulique
0%0%0%0%
62%
38%
PhotovoltaqueSolaire thermique
Petite hydrauliqueolien
BiogazGrande hydraulique 8%
3%2%
1%1%
85%
PhotovoltaqueSolaire thermique
Petite hydrauliqueolien
Biogaz 4%1%
2%2%
0%0%0%
95%
Petite hydrauliqueGrande hydraulique
Solaire thermiquePhotovoltaque
Biogazolien
4%
0%0%
92%
40%100 kTep/an
47%115 kTep/an
3%8 kTep/an
Production dENR Production dENR Production dENR
Production dENR Production dENR Production dENR
10%25 kTep/an
-
70
Des projets de production dnergie renouvelable, source dinnovation ?
oliennes offshore - Fos-sur-Mer et domaine public maritime
Si lobjectif est de dvelopper une filire industrielle sur site et une ferme de 150 oliennes, ces oliennes ont aussi des effets sur les usages en mer : interdiction de naviguer dans un rayon de 100 mtres 1 km autour des oliennes selon la longueur des navires, interdiction de pche dans un rayon de 100 mtres, interdiction de mouillage et de dragage sur une largeur de 100 mtres le long du trac du cble.
Tester un concept innovant dolienne flottante off-shore axe vertical (premire mondiale) qui permet de saffranchir de la problmatique de la profondeur. Actuellement, au-del d'une profondeur de plus de 40 m, la rentabilit conomique du projet devient rdhi-bitoire. Cette limite freine le dveloppement de ce type dnergie en Mditerrane. terme, lobjectif est de dvelopper une filire industrielle sur site et une ferme de 150 oliennes.
Les tests terre sont engags depuis 2014 Fos-sur-Mer sur la zone Caban Sud (1 olienne prototype. Les tests en mer se situent 5 km au large de Port-Saint-Louis-du-Rhne au large de la plage Napolon, dit site dessai Mistral. La ferme comprendra 13 oliennes sur une emprise de 14 km (chance de mise en service : fin 2017) et sera relie par cble un poste de transfor-mation implant sur la commune de Port-Saint-Louis-du-Rhne.
Le site dessai doliennes offshore
Matres duvreSituation
Cot du projet
NENUPHAR et TECHNIPEDF Energies nouvelles
45 M phase de test
-
71
Centrale et boucle thalassothermiques Thalassia - Marseille
Construire une centrale thermo-frigorifique marine sur le mle dAres du GPMM pour alimenter un rseau ur-bain de distribution dnergie de 3 km auquel devraient se connecter terme 500 000 m de btiments com-pris dans le primtre dEuromditerrane (Euromed Center, Quais dArenc, Docks...). Cette boucle thalas-sothermique va permettre dexploiter les calories de la mer pour rafrachir les btiments en t et les chauffer en hiver. La mise en service de la centrale est prvue en 2016.
Matres duvreSituation
Cot du projet
Centrale et boucle thalassothermiques des Crottes - Marseille
Construire une centrale thermo-frigorifique marine sur le quai de la Pinde du GPMM, pour alimenter un r-seau urbain de distribution dnergie de 2,6 km. Elle alimentera dans un premier temps llot Allar, dmons-trateur de lEcocit Euromditerrane. La dpollution de llot a t lance en 2014. La mise en service de la centrale et de la boucle est prvue en 2018.
Matres duvreSituation
Cot du projet
La thalassothermie, une nouvelle source dnergie pour le littoral mtropolitain ?
Thassalia, nergie Services et Climespace
EDF Optimal Solutions et Eiffage immobilier
8 M
35 M
-
72
Centrale biomasse - Gardanne
Ce projet controvers ncessite un besoin considrable de biomasse, estim plus de 800 000 tonnes / an. Ceci peut gnrer terme un risque dexploitation non durable de la fort en PACA. Cela a conduit revoir la baisse la part de bois produit localement utilise pendant les trois premires annes dexploitation (10 % environ). Le rendement est estim 30 % ce qui est assez faible. Il est li labsence de cognration dans le projet (production combine dlectricit et de chaleur).
Convertir la tranche 4 de la centrale thermique fonction-nant actuellement au charbon et au coke de ptrole, en une unit de production utilisant la biomasse : bois, dchets verts. La centrale produira 150 MW dlectricit (250 MW actuellement), ce qui en fera la plus grande unit de biomasse de France. La mise en service est prvue en 2016.
Matres duvreSituation
Cot du projet
Les centrales biomasse : utilisation du bois pour la production dnergie
EDF Optimal Solutions Eiffage immobilier
35 M
DR
centrale thermique - gardanne
-
73
Centrale solaire - La Barben (site du Puy Madame)
Si limplantation dun parc solaire permet la production dnergie renouvelable, ces installations sont consommatrices despaces (en moyenne 2 ha pour 1 MW). Ceci a pour consquence une concurrence des usages (urbanisation, agriculture, sites naturels). Si cette forme de production dnergie renouvelable, en tant que production dcentralise au plus proche des units de consommation, peut tre intressante, il est ncessaire de veiller ce que ces installations ne deviennent pas de grandes units industrielles au dtriment de la valeur paysagre, environnementale ou agricole dun espace.
Il sagit de la construction dune centrale solaire pho-tovoltaque de 320 000 panneaux sur plus de 170 hec-tares. Lobjectif tant de produire 130 MkWh / an.Lannulation des permis de construire par la Cour admi-nistrative dappel en 2014 remet en cause la ralisation du projet. La raison invoque est notamment linsuffi-sance de lvaluation des incidences du projet sur lenvi-ronnement, implant sur un site Natura 2000.
Matres duvreSituation
Cot du projet
Les parcs solaires : un des territoires les plus ensoleills de France
Voltalia Solaire Direct
...
agam
parc solaire - puyloubier
-
74
Les collectivits locales sont, aujourdhui, des acteurs cls de la transition nergtique des territoires. Elles sont effectivement comptentes en matire de planification nergtique locale : le Schma rgional climat air nergie pour les rgions et les Plans climat-air-nergie territoriaux obligatoires pour les EPCI de plus de 20 000 habitants.Les collectivits locales sont, par ailleurs, comptentes en matire de poli-tiques urbaines (urbanisme, transports, habitat, production et distribution dnergie...) qui ont un impact majeur dans la diminution des consommations nergtiques. Elles ont notamment en charge llaboration des documents durbanisme (SCoT et PLUi), les documents attenant la politique de lhabitat (PLH) ou ceux en matire de dplacements (PDU).
Vers une planification Facteur 4
-
75
Articuler planification urbaine et planification nergtique
Une des rponses aux problmes nergtiques des ter-
ritoires passe, effectivement, par une meilleure planifica-
tion urbaine et nergtique des villes. En raison de la place
centrale occupe par les centres urbains, les villes appa-
raissent comme un lieu majeur pour laction publique en
faveur de pratiques et de modes de vie sobres et efficaces
dun point de vue nergtique. Lenjeu est alors de mettre
en place des politiques favorisant un dveloppement du-
rable des villes.
Si les liens de compatibilit et de prise en compte entre les
diffrentes dmarches de planification urbaines et nerg-
tiques restent encore faibles, ils se sont accentus avec
l'volution du cadre lgislatif :
` la loi Nouvelle organisation territoriale de la Rpublique
(NOTRe) vote en aot 2015;
` la loi Transition nergtique pour la croissance verte
(TECV), galement vote en aot 2015.
Les rgions doivent ainsi fixer les objectifs et un cadre g-
nral de stratgie travers les Schmas rgionaux dam-
nagement de dveloppement durable et dgalit des ter-
ritoires (SRADDET), qui incluront dornavant les Schmas
rgionaux climat air nergie (SRCAE) dans une approche
intgre avec dautres thmatiques. Ils deviennent gale-
ment prescriptifs. Les intercommunalits doivent, quant
elles, coordonner et mettre en uvre les actions de transi-
tion nergtique travers les Plans climat air nergie terri-
toriaux (PCAET), qui relveront dornavant exclusivement
de lchelon communautaire. Elles doivent aussi intgrer
dans les documents durbanisme, SCoT et PLU, les orien-
tations du SRADDET et du PCAET, dans une relation de
prise en compte.
Schma de corrlation des documents durbanisme avec les documents de planification nergtique FNAU, 2015 - Traitement Agam
Rgion
groupementdintercommunalits
intercommunalits
SRCAE
SCoT
PCAET
SRI
SRADDET
PLU
PLHPDU
Prise en compte Compatibilit
-
76
des leviers dactions pour atteindre le Facteur 4
Le Facteur 4, qui prvoit de diviser par 4 nos missions de
gaz effet de serre lhorizon 2050 par rapport 1990,
constitue le socle lgislatif national de base. Cette volont
a t affiche, dans un premier temps, dans la loi de Pro-
gramme fixant les orientations de la politique nergtique
de 2005 (loi POPE), puis a t reprise dans la loi portant
engagement national pour lenvironnement du 12 juillet
2010 (loi Grenelle 2) et est, enfin, confirme dans la loi rela-
tive la transition nergtique pour la croissance verte (loi
TECV), adopte en aot 2015.
Atteindre cet objectif ncessite ds maintenant des chan-
gements dans les pratiques damnagement, notam-
ment en matire de transport et dhabitat. Paralllement,
les actions spcifiques telles que les btiments nergie
positive, les mobilits douces ou vhicules lectriques, les
coquartiers ne suffiront pas elles seules atteindre cet
objectif.
Une planification territoriale intgratrice de lensemble des
objectifs environnementaux apparat comme une nces-
sit. La rduction des gaz effet de serre, et donc la r-
duction des consommations nergtiques, ncessitent de
parvenir un quilibre entre dveloppement territorial, co-
nomie des ressources et protection des espaces naturels,
tout en anticipant les volutions des modes de vie.
Les consommations dnergie dun territoire sont la
somme des consommations ncessaires la construction,
lamnagement, lutilisation et lentretien des btiments
(rsidentiels, activits, quipements), au fonctionnement
des espaces publics, des transports de personnes et de
marchandises, des activits conomiques (industrie, arti-
sanat, agriculture) ou encore des filires de production et
de transport dnergie. Or, lamnagement du territoire, de
manire gnrale, et la planification urbaine, en particulier,
impactent lensemble de ces domaines.
Les politiques damnagement du territoire agissent sur
de multiples leviers de matrise nergtique, et ce, dif-
frentes chelles (cf. schma des principaux leviers dac-
tions ci-contre) :
` la protection et lusage des sols ;
` la localisation des fonctions ;
` la mobilit et les dplacements ;
` les formes urbaines ;
` la rhabilitation des btiments existants ;
` la construction bioclimatique ;
` la vgtation urbaine et la gestion de leau ;
` lapprovisionnement nergtique.
Ces leviers dactions rpondent aux trois principaux objec-
tifs pour atteindre le Facteur 4 :
` la sobrit nergtique (rduction des consommations
nergtiques et des missions de gaz effet de serre) ;
` lefficacit nergtique (mieux consommer) ;
` la diversification des approvisionnements, en particulier
par le dveloppement des nergies renouvelables.
-
77
LOT, PARCELLE
VILLE, VIL
LAGE, BOURG OU QUARTIER
BASSIN DE VIEEspaces naturels agricoles,
armature urbaine
Espaces naturels, agricoles
zones urbaines urbaniser quipem
ents
Mixit fonctionnelle
mode
s dou
x
Acce
ssib
ilit
mod
es do
ux
Transp
orts e
n com
mun
Rse
aux d
e tra
nspo
rt
solsPlantati
ons,
Parcs, cours d
eau...
Trame verte e
t bleue
Compacit
et ressources naturelles
orientation
Rhabilitation
nergtiqueRnovation
Arch
itectu
reSite
PROTECTION ET USAGE DES SOLS
LOCALISATION DES FONCTIONS
MOBIL
IT ET
DPL
ACEM
ENTS
VGTATION URBAINE
ET GESTI
ON DE L
EAU
FORME URBAINERHABILITATION DES BTIMENTS EXISTANTS
CONS
TRUC
TION B
IOCL
IMAT
IQUE
APPROV
ISIONNE
MENT NERG
TIQUE
ENR int
grs au
projet
Rseau
x de chaleur,
thalassot
hermie...
Productio
n dENR
FACTEUR4
Principaux leviers dactions de la planification urbaine pour atteindre le Facteur 4 Agam, 2015
-
78
Annexes
-
79
-
80
Principales notions du vocabulaire de lnergie
NERGIE
Lnergie caractrise la capacit fournir du travail,
donner du mouvement ou lever la temprature. Elle
est obtenue par la combustion de carburants ou de com-
bustibles (ptrole, essence, gazole, fioul, gaz, charbon,