pituicytome : une nouvelle observation
TRANSCRIPT
P
AMPa
Fb
∗
ImrOPétrcmtnRhmmspCntph
h
P
PMMa
Fb
d
0
Disponible en ligne sur
www.sciencedirect.com
Annales d’Endocrinologie 73 (2012) 281–305
SFE Toulouse 2012
Hypophyse – Neuroendocrinologie�
001
cromégalie et grossesse : six nouvelles observations.-L. Persechini a,∗, I. Gennero b, S. Grunenwald a, D. Vezzosi a, A. Bennet a,
. Caron a
Service d’endocrinologie et maladies métaboliques, CHU Larrey, Toulouse,ranceDépartement de biologie, CHU Purpan, Toulouse, FranceAuteur correspondant.
ntroduction.– Les données concernant les grossesses chez les patientes acro-égales sont peu nombreuses et les variations de la fonction somatotrope ont
arement été étudiées.bjectifs.– Rapporter six nouvelles grossesses chez cinq patientes acromégales.atientes et méthodes.– Trois des cinq patientes avaient été opérées et toutestaient traitées par analogues de la somatostatine avant la grossesse ; ce trai-ement était arrêté au diagnostic de grossesse spontanée. Nous avons analyséétrospectivement les signes cliniques (tension artérielle, céphalées, troubles duhamp visuel), biologiques (glycémie), hormonaux (GH, IGF-1) à chaque tri-estre de la grossesse et en post-partum, les IRM hypophysaires au deuxième
rimestre (sans injection de gadolinium) et en post-partum, comparés aux don-ées pré-gestationnelles.ésultats.– Toutes les grossesses ont été normales sans diabète gestationnel,ypertension artérielle gravidique, ni syndrome tumoral hypophysaire. Au pre-ier trimestre, une amélioration des signes cliniques était constatée dans laoitié des cas et les concentrations moyennes d’IGF-1 diminuaient de 18 %
ans variation significative des concentrations de GH. Aucun nouveau-né nerésentait de malformation congénitale.onclusion.– Chez ces 5 patientes traitées pour une acromégalie, les 6 grossessese s’accompagnent pas de complications obstétricales ni fœtales. Au cours du 1er
rimestre de la grossesse, une amélioration des signes cliniques d’acromégalieeut être rattachée à la diminution des concentrations d’IGF-1 liée à la résistanceépatique à la GH due à la sécrétion physiologique d’estrogènes.
ttp://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.138
002
ituicytome : une nouvelle observation.-C. Bonis a,∗, S. Grunenwald a, D. Vezzosi a, P. Chaynes b, A. Bennet a,.-B. Delisle c, P. Caron a
Service d’endocrinologie et maladies métaboliques, CHU Larrey, Toulouse,ranceService de neurochirurgie, CHU Rangueil, Toulouse, France
� Résumés présentés lors du 29e congrès de la Société francaise’endocrinologie.
c Service d’anatomopathologie, CHU Rangueil, Toulouse, France∗Auteur correspondant.
Introduction.– Le pituicytome est une rare tumeur stromale de la région sel-laire et moins de 50 cas ont été rapportés dans la littérature. Le diagnostic esthistologique et l’exérèse chirurgicale constitue le traitement de choix.Patient.– En 2006, un patient de 59 ans est hospitalisé pour une insuffisanceanté-hypophysaire. L’IRM met en évidence une hypertrophie hypophysaire et unépaississement de la tige pituitaire faisant évoquer une infiltration hypophysaire.En 2008, devant des signes ophtalmologiques d’atteinte chiasmatique, l’IRMretrouve un syndrome de masse hypophysaire avec extension suprasellaire. Lepatient bénéficie d’une exérèse chirurgicale et l’analyse anatomopathologiqueest en faveur d’une tumeur à cellules fusiformes. Le diagnostic de pituicytomeest retenu devant la morphologie des cellules tumorales et les études immu-nohistochimiques (EMA+, Vimentine +++, protéine S100±, PS100-GSAP).L’imagerie postopératoire montre un résidu tumoral. Le patient est réopéréen 2009 et l’examen anatomopathologique confirme le diagnostic de pituicy-tome. L’exérèse semble totale et le champ visuel se normalise au décours del’intervention. En 2011, alors que le patient poursuit un traitement substitutifanté- et post-hypophysaire, il présente une récidive tumorale et une radiothérapiehypophysaire est proposée.Conclusion.– Nous rapportons une nouvelle observation de pituicytome chezun patient présentant une insuffisance hypophysaire. Elle est marquée par ladifficulté du diagnostic histologique devant un profil immunophénotypique aty-pique, et son mode évolutif avec récidive tumorale à deux ans d’une chirurgied’exérèse macroscopiquement totale conduisant à proposer une radiothérapiede la région sellaire.
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.139
P003
Increased cardiovascular risk in Sheehan’s syndromeN. Bhouri a,∗, I. Slim a, M. Chadli-Chaieb a, M. Zaouali-Ajina b,A. Maaroufi a, M. Kacem a, K. Ach a, L. Chaieb a
a Department of Endocrinology and Diabetology, Farhat Hached UniversityHospital, Sousse, Tunisiab Department of Physiology, Ibn Jazzar Faculty of Medicine, Sousse, Tunisia∗Corresponding author.
Background and aims.– We aim to assess the metabolic and cardiovascular risksin patients with SS.Patients and methods.– In 20 females with hypopituitarism due to SS, metabolicfeatures including BP, body mass index, waist circumference and insulin resis-tance syndrome were investigated. Hypoglycemic test was performed to assessthe GHD. Common carotid intima-media thickness was measured by B modeultrasound.Results.– The GHD was found in 95% of patients. Dyslipidemia was noted in30% of cases. The mean BMI was 28.10 ± 6 kg/m2, 35% of patients were obese
003-4266/$ – see front matter