Pierre et Jean

Chapitre 1—L’annonce de héritageL’exposition des personnages (qui prépare les

éléments de l’intrigue). Nous les voyons en train d’agir et

Puis le narrateur donne des indications sur leur physique.

La description des lieux sort des commentaires des personnages au lieu du narrateur qui crée l’effet de naturel.

« L’ordre des séquences est significatif : narration et dialogue précèdent le commentaire psychologique et le rappel du passé de M. Roland. Le narrateur s’intéresse à l’impression instantanée, à la sensation fugituive ressentie par le personnage. …le but du chapitre n’est pas de nous dire des Roland ou de Mme Rosémilly. C’est de nous faire partagerr un moment de leur vie, tout en nous fournissant, sous forme d’allusions, quelques indication sur eux. Dans cette presentation des personnages, tout est significatif, et rien n’est développé, ce qui ménage l’intérêt du lecteur. » (Profil d’un œuvre)

Chapitre 2—La naissance de la jalousie et du soupçon.L’errance de Pierre de Pierre et son cheminement

intérieur« Contrairement au permier chapitre où les personnages faisaient l’objet d’une présentation égale, ce chapitre est centré autour de Pierre. Sa longue marche à travers la ville se décompose en deux mouvements :

1er mouvement : promenade dans la ville et sur le port qui débouche sur le rencontre avec Jean

2e mouvement : visite à Marowski puis retour au logis. « Ce chapitre introduit un nouveau personnage, Marowski, qui va donner une obserrvation qui prévoit le scandale et avance l’intrique.

Chapitre 3   –«   Jean le Riche   » Ce chapitre est plus dense car il entre dans l’esprit de Pierre et

nous introduit deux nouveaux personnages, la serveuse de la brasserie et le capitaine Beausire.

La jalousie de Pierre : la simple jalousie de Pierre évolue à la rancune et l’amerture. Au début il veut dominer ses sentiments mais la remarque de la serveuse ajouté a celle de Marowski et la joie de la reste de la famille exicte sa mauvaise humeur et il ne peut pas s’empêcher à y penser.

Les deux nouveaux personnages : la serveuse fait exemple d’un type social—celui de ceux dont la caresse ou les tendresses sont à vendre.Beausire met l’emphase sur les aventures de la mer, il s’egaye le diner et y ajoute un air d’extravagance possible.

Chapitre 4—Les doutes de PierreCe chapitre se présente comme un monologue intérieur,

entrecoupé de quelques irruptions. Le monologue intérieur—Pierre commence à s’interroger sur

la fidélité de sa mère. A ce moment, ces doutes lui semblent absurdes, inadmissibles. Ce chapitre suitun rythme entre doutes et interrogations. Il doutepuis il s’en veut pour avoir douté.

Les interruptions qui rompent ou relancent son monologue

1. Le déjeunjer où il est d’excellente humeur2. Le diner où il apprend de l’appartement loué pourJean 3. La promenade pendant lequel il va encore chez

MarowskoA la fin du chapitre sa promenade fait miroir parfait à son erranceIntérieur. « Le héros va au hasard dans l’obscurité, comme il s’égare dans la nuit de ses doutes. Le monde exterieur est mêlé au paysage intérieur—la nuit devient menaçante—et il a l’impression même que le cri des phares est un crie de sirène qui répond à sews pensées. »

Chapitre 5—La certitude de PierreCe chapitre est au cœur de roman et est important pour deux

raisons1. la jalousie de Pierre est portée au comble et il glisse

vers la folie. On voit chez Pierre de l’angoisse. Il est pris par l’insomnie et cherche un prétexte pour s’enfuir de

chezlui.

2. une vision halucinatoire de la plage de Trouville où toutes les toutes les femmes lui répresentent l’amour à vendre et la déception

3. la violence qu’il ressent vers sa mère. Il veut la voir « jetée à terre, frappée, meurtrie et écrasée. » Il se sent trahi comme fils—une trahison bien plus perfide que la trahison qu ;elle avait fait à son père.

4. la fin de son enquête : --ce scène se passe presqu’en silence—Pierre et sa mère se comminquent par des regards.

5. Pierre surveille les mouvements de sa mère comme preuve de sa cupabilité.

6. Pierre cache le portrait de Maréchal quand Mme Rosémilly arrive.

Chapitre 6—Pierre tourmente sa mèreCe chapitre marque une rupture dans le récit. Il y a des changements dans la narration et jean devient un personnage plus important.

Les changements narratifs :Les cinq premiers chapitres ne couvrent que 4 jours. Mais

quand chapitre 6 commence, on découvre que 2 semaines se sont passées. On voit les personnages pour la premère fois hors du Havre—dans la campagne normande puis au bord de la mère pour pêcher des salicoques. On voit des descriptions presque impressionistes du paysages

Les changements chez les personnages : Mme Roland est malade, Pierre la tourmente sans cesse, jean décide de se marier à Mme Rosémilly.

La mise en avant de Jean comme personnage important. Jean n’est plus à l’ombre où l’on le discute. Le narrateur s’intéresse à lui en total pour la première fois. Il y a une longue scène qui se passe entre lui et Mme Rosémillly.

Chapitre 7—L’aveu de Mme RolandCe chapitre nous montre l’affrontement entre les deux

frères, le face-à face de Jean et sa mère et la longue confession de la mère.

La scène dramatique—on a senti la tension entre les deux frères depuis le début du livre mais c’était plutôt sous-entendue. Après la confrontation avec Pierre, Jean parle du passé et on comprend combien cette rivalité était intense et de longue durée. On apprend pour la premère fois des pensées de Jean sur l’heritage et le comportement de Pierre.

La scène émouvante—on voit pour la première fois Jean seul avec sa mère ou on peut les entendre, les voir sans à travers les yeux de Pierre. Mme Roland « prend la parole pour la première et la dernière fois . Elle exprime sa honte et sa confusion. Mais, dès qu’elle évoque la mémoire de Maréchal, c’est une déclaration d’amour plutôt qu’un aveu de cupablité. » Cette scène montre la côté humaine et sincère chez elle—l’affaire n’était pas un adultère mais un véritable histoire d’amour.

Chapitre 8—l’éviction de PierreLe narrateur nous montre les personnages et les tournures

de leurs vies sans emotion, même d’une façon ironique. Jean se demande s’il doit garder l’héritage. Il arrive vite à

une conclusion qui lui va très bien. Il commence à vanter la vie sur les grands transatlantiques et cache maladroitement son désir que Pierre s’en aille en trouvant une position comme médecin sur un de ces grands paquebots.

L’intérêt de la narration tourne à l’appartement de Jean, à son mariage, au role de Mme Rosémilly dans la famille Roland etc. Pierre est presque absent des pensées des autres et de la narration.

Chapitre 9—Le départ de PierrePierre quitte sa famille et s’embarque sur la Lorraine. Il y a

beaucoup de détails funèbres dans le récit qui peut faire penser le lecteur au mort possible de Pierre.

La cérémonie des adieux. Pierre va voir tous ces amis—vraiment il n’en a que 2—Marowski et la serveuse. Marowski le reproche de partir car il attendait profiter de la carrière de Pierre. La serveuse se montre indifférente à son départ. Quand il donne ses adieux à sa famille, la seule personne qui se montre enthousiaste est M. Roland (par jalousie de l’aventure sur la mer ??).

La dernière scène se déroule, comme l’avait fait la premìere, sur la mer avec la famille dans la Perle en reagardant le transatlantique s’éloigner. Le roman boucle sur lui-même.

Des images funèbres :Pierre ressent l’émotion d’un condamné à mort » quand il

récoit la lettre qui confirme sa position sur l’équipe du bateau. Pierre remarque que son lit sur le bateau est « étroit et

long comme un cerceuil. »Sa mère s’habille toute en noir le jour de son départ car il

lui semblait « qu’elle ne reverrait jamis plus son enfant. » A la fin du livre, Pierre est mort—au moins aux yeux des

siens.

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