partie ii : cosmologiestockage.univ-brest.fr/~scott/gr_2019/astrocosmo_cours10... · 2019. 10....
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Introduction 1
Partie II : Cosmologie
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Introduction 2
Only 5% of universe is “ordinary matter”!
— For the first time in human history we believe we have an
inventory of the constituents of the universe. Rapid progress
in astronomy and cosmology since the late 1970s,
culminating in the discovery of the acceleration of the
universe in 1998, has lead to a startling discovery – Only 5%
of the universe is “ordinary matter”!
— By ordinary matter we mean that explained by the standard
model of particle physics, mostly protons and neutrons but
also electrons, electromagnetic radiation and neutrinos and
Higgs bosons and other exotic elementary particles in small
quantities. The standard model has been extremely
successful, agreeing with all experiments done on Earth
(mostly large particle accelerator experiments at, for
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Introduction 3
example, CERN’s Large Hadron Collidor and Fermilab in
the USA). The remainder, 95% of the matter of the
universe, consists of dark matter and dark energy.
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Introduction 3-1
Image taken from http://home.web.cern.ch/about/accelerators/
large-hadron-collider
Figure 1 – 27 km long tunnel of the Large Hadron Colider in
France/Switzerland
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Introduction 4
Dark matter and dark energy make up
95% of universe !
— Dark matter is something that we cannot see directly in
telescopes, but is needed to explain the dynamics of stars
within individual galaxies and the dynamics of the whole
universe.
— We think this dark matter is not ordinary matter because of
the results of big bang nucleosynthesis. In the early universe,
from a few hundred milliseconds after the BB to a few
minutes after the BB, the light elements were produced :
deuterium, helium-3, helium-4, and lithium and berylium. It
turns out that the ratio of their production depends strongly
upon the total amount of matter present. From the luminous
matter ratios, we can infer the total amount of ordinary
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Introduction 5
matter, and this is much smaller than what is needed to
explain the dynamics of the universe. So there must be a lot
of non-ordinary matter lying around.
— Furthermore, in the 1970s it was discovered that the amount
of matter needed to explain galaxy dynamics is much larger
(by about 5 times) than is available in ordinary matter.
Hence astronomers conclude that the dark matter must be
the non-ordinary matter inferred from BB nucleosynthesis.
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Introduction 6
Figure 2 – Spiral galaxy M81
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Introduction 7
Dark energy makes up 70% of universe !
— Dark energy is also something that we cannot see directly
with telescopes, but is needed to explain the dynamics of the
whole universe. In particular, the expansion of the universe
was observed to be accelerating in 1998 by two independent
teams of astronomers (Perlmutter et al., 1999; Riess et al.,
1998). The lead scientists from these two teams shared the
Nobel Prize in physics in 2011.
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Introduction 8
Figure 3 – From Riess et al. (1998), the figure that “won the noble
prize”. The trend of luminosity versus redshift for Type Ia supernovae
is fit best with an accelerating universe with 76% dark energy and
24% matter.
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Introduction 9
Particle physics meets cosmology
— Neither dark matter nor dark energy are not currently well
understand. In fact, much of the activity of contemporary
cosmology is aimed at understanding dark matter and dark
energy. Most of theoretical physics is at least partly linked
to the mystery of dark energy and dark matter.
— Interestingly, the field of cosmology – the study of the
largest thing, and the field of particle physics – the study of
the smallest building blocks, are becoming more united with
discoveries of dark matter in the 1970s and dark energy in
the 1990s.
— “It is no overstatement to say that identifying the dark
matter is one of the greatest problems in modern science,”
(Coutu, 2013).
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Introduction 10
— To not appreciate these questions is to not appreciate the
motivation of much of contemporary physics.
— Our primary goal in these final four 2-hour lectures on
cosmology is to explain why we believe in the above
inventory of the universe.
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Introduction 11
Point de départ et bout
We will cover Chapter 12 of (Schutz , 2009), the first chapter of
Weinberg (2008), and use (Liddle, 2003) for a more elementary
explanation.
The first half of the course we have introduced General Relativity,
Einstein’s classical geometric theory of gravitation. We covered the
essentials of chapters 1, 2, 4, 6, 7, 8 of (Schutz , 2009).
— Cours 10 : Introduction à la cosmologie, description de
l’Univers, la loi de Hubble.
— Cours 11 : Développement de la métrique de
Friedmann-Roberston-Walker( FRW).
— Cours 12 : Exploration de la métrique FRW.
— Cours 13 : Les équations de Friedmann-Lemâıtre :
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Introduction 12
énergie-impulsion, le tenseur d’énergie-impulsion, le fluide
parfait, l’équation du champ gravitationnel (l’équation du
champ d’Einstein)
— Cours 14 : Dynamics of the universe, 3 possible universes,
the evidence for Dark Energy.
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Introduction 13
Cours 10 : Éveil Cosmologie
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Introduction 14
Résumé du cours d’aujourd’hui
— Introduction à la cosmologie
— L’expansion de l’Univers et la loi de Hubble
— La principe de cosmologie
— La métrique de Robertson-Walker
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Introduction 15
Qu’est-ce que la cosmologie ?
— La cosmologie est l’étude de l’Univers entier : son histoire,
son évolution, sa composition, et ses dynamiques.
— Une question principale est de comprendre la structure de
l’Univers à les plus grandes échelles.
— La relativité générale est essentiel pour la cosmologie.
— Autre resources : (Schutz , 2009, Chapitre 12), (Hobson
et al., 2010, Chapitres 14, 15, 16), (Liddle, 2003)
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Introduction 16
Unité naturelle
— Dans la relativité générale, c’est commode d’utiliser les unité
avec lequel c = 1 et G = 1. Ça implique que
1 =G
c2= 7, 425× 10−28m kg−1
— Et la masse est exprimé avec les unités de [m]. Par exemple,
le soleil a une masse de :
M� ≈ 2× 1030 kg = 1500 m
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Introduction 17
Quand sont les effets de relativité
générale importants ?
— En gros, la théorie de gravité de Newton marche à une
bonne approximation quand
M
R� 1
— Pour le soleil,
M�R
=1, 5× 103m7× 108m
≈ 2× 10−6 � 1
— Pour la voie lactée,
M
R≈ M� × 10
11
15kpc=
1, 5× 103m× 1011
15× 103 × 3× 1016m≈ 3× 10−7
— Même pour les amas de galaxies (une association de plus
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Introduction 18
d’une centaine de galaxies liées entre elles par la gravitation)
avec R ∼Mpc,M
R≈ 10−4
— Sur les plus grandes échelles, superieurs de 10 Mpc, la
densité est presque constante, ρ ≈ 10−26kg m−3, et doncpour R = 6 Gpc,
M
R=
43πR
3ρ
R=
(ρ4π
3
)R2 ≈ 1
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Introduction 19
L’Univers est simple !
— Pour les échelles superieurs d’environ 10 Mpc :
— L’Univers est homogene. Par exemple, le nombre de
galaxies par unité de volume, les types de galaxies, leurs
chimie.
— L’Univers est isotrope. Par exemple, la température du
rayonnement de fond cosmologique (CMB) dépend très
faiblement de la direction d’observation dans le ciel :
2, 725. . . K ± 10−5 K. Le CMB est le nom donné aurayonnement électromagnétique issu de l’époque dense et
chaude à peu près 400.000 ans après le Big Bang.
— L’expansion de l’Univers est uniforme. On voit les
galaxies s’éloigner les unes des autres. Mais cet
écartement mutuel, que l’on pourrait prendre pour un
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Introduction 20
mouvement des galaxies dans l’espace, s’interprète en
réalité par un gonflement de l’espace lui-même.
— Cet observation nous mène au principe cosmologique. Nous
extrapolons que l’Univers est, à une très bonne
approximation, homogène et isotrope partout.
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Introduction 21
L’expansion de l’Univers
— C’était prévu en 1927 à partir de la relativité générale par
Georges Lemâıtre (prêtre belge).
— C’était observé en 1929 par Edwin Hubble. Il a remarqué
que toutes les galaxies s’éloigner de nous et que la vitesse de
recul v est linéaire par rapport de distance d’écartement r̃ :
v = H0r̃ H0 ≈ 70 km s−1/Mpc.
— Maintenent nous comprenons cette vitesse apparant comme
un gonflement de l’espace lui-même. C’est l’espace entre les
galaxies, pas la taille des galaxies elles-même, qui gonfle.
Nous parlons de la vitesse de Hubble d’une galaxie pour la
vitesse apparant d’une galaxie en cause de l’expansion de
l’Univers.
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Introduction 22
— La relation ne marche pas parfaitement parce que les
galaxies ont une vitesse particulière typiquement au
maximum 100 km/s. Donc il faut avoir les observations des
galaxies plus loin que plusieurs Mpc (r̃ � 1 Mpc) tel que lavitesse de Hubble est superieur à la vitesse particulière.
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Introduction 23
La métrique de l’Univers homogène et
isotrope partout : feuilletage de
l’espace-temps
— Nous allons jusifier la métrique de
Friedmann-Robertson-Walker
ds2 = c2dt2 − a2(t)(
1
1− kr2dr2 + r2dθ2 + r2 sin2θdφ2
).
(1)
dans les coordonnées standards où t est le temps
cosmologique, et {r, θ, φ} sont les coordonnées spatials avecr ≥ 0, 0 ≤ θ ≤ π et 0 ≤ π ≤ 2π. Le paramètre k est lacourbure et prend une valeur discrete : k = {0,+1,−1}.Nous allons faire un argument physique que les coordonnées
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Introduction 24
sont « comobile ».— Rappelez-vous que la notion de simultanéité n’est pas
indépendent de référentiel. De plus, il n’y a pas un
référentiel inertiel global dans le RG. Donc c’est subtile de
définer un instant de temps.
— Nous faisons un feuilletage de l’espace-temps, en définissant
des hypersurfaces du genre espace tridimensionnelle. Nous
faisons l’approximation que c’est possible de faire le
feuilletage tel que chaque hypersurface ou tranche est
isotrope et homogene.
— Avec cet approximation, le moyen des positions de tous les
galaxies dans un volume de 10 Mpc× 10 Mpc× 10 Mpc a lescoordinées stationaires, xi =constant.
— Nous choisissons la coordonée temporelle, t = τ , le temps
propre d’une horloge qui se déplace avec les positions
stationaires : dτ = dt.
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Introduction 25
— La partie spatiale de la métrique donne la distance propre
(ou la « distance physique ») carré entre deux points séparépar dxi à un instant de temps t0 :
dl2(t0) = gij(t0)dxidxj
— L’expantion de l’Univers exige que dl2 augmente avec le
temps.
dl2(t0) < dl2(t1) = gij(t1)dx
idxj , t1 > t0
=a2(t1)
a2(t0)gij(t0)dx
idxj (2)
où a(t) est le facteur d’échelle.
— Et pour la métrique quadridimensionelle, en générale on
aurait
ds2(t) = c2dt2 + g0i dtdxi + a2(t)gij(t0)dx
idxj
Remarquez-vous que g00 = c2 parce que ds2 = c2dτ2 quand
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Introduction 26
dxi = 0. Supposons que g02 > 0. Ça veux dire que la
direction dy c’est differente que celle de −dy. Donc nousdevrions choisir les ~et · ~ey = g02 = 0 et le même pour x et z.C’est à dire ~et · ~ei = 0, et g0i = 0 et :
ds2(t) = c2dt2 + a2(t)gij(t0)dxidxj (3)
— Les hypersurfaces du genre espace tridimensionnelle
devraient être isotrope. Ça veut dire que chaque point a la
géometrie d’un point sur la surface d’une sphère avec le
centre à l’origine de notre système de coordonnées. Ce
critère exige que :
dl2(t0) = gij(t0)dxidxj = grr(r, t0)dr
2 + r2dθ2 + r2 sin2 θdφ2
Mais n’importe quel point peut être l’origine de notre
système de coordonnées. Et notre condition d’isotropie ici
est beaucoup plus restrictive que dans le cas d’un trou noir
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Introduction 27
(le cas pour lequel il y a un seul centre de symétrie.)
— La courbure d’espace-temps est décrit par un teneur qui
s’appele le tenseur de Ricci. Il est une fonction des symboles
de Christoffel. Le scalaire de Ricci R est la contraction du
tenseur de Ricci :
R = Rii (4)
— Et donc, de plus, nous exigeons que le scalaire de Ricci,
Ri i = constant. Pour la métrique
dl2(t0) = B(r)dr2 + r2dθ2 + r2 sin2 θdφ2
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Introduction 28
nous trouvons le tenseur de Ricci (spatial) :
R11 = −B′
rB
R22 =1
B− 1− rB
′
2B2
R33 = sin2 θR22 (5)
— Le scalaire de Ricci (spatial), Ri i nous donne
R = gijRji = B−1R11 + r
−2R22 + r−2 sin−2 θR33
= −B−1 B′
rB+ 2r−2
(1
B− 1− rB
′
2B2
)=
2
r2B− 2r2− 2 B
′
rB2
=2
r2
(d
dr
( rB
)− 1)
(6)
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Introduction 29
— Pour que l’espace-temps est homogene, nous devons résoudre
R = κ =2
r2
(d
dr
( rB
)− 1)
où κ est une constante.
— C’est très facile d’intégrer∫(1 +
r2κ
2)dr =
∫d( rB
)⇒
B =1
1 + r2κ/6 + C/r(7)
où C est une constante d’integration.
— On obtient
R11 =2κr − 6C/r2
κr3 + 6r + 6C(8)
— Mais proche d’origine, r → 0, nous voulons quel’espace-temps reste non singulaire (Rij reste finie). Ça
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Introduction 30
donne C = 0 et
B =1
1 + r2κ/6=
1
1− r2koù k est la courbure de l’espace et
dl2(t0) = a2(t0)
[(1
1− r2k
)dr2 + r2dθ2 + r2 sin2 θdφ2
]— Nous le remplaçons dans (3). Donc nous avons la métrique
de Friedmann-Robertson-Walker (FRW) :
ds2(t) = c2dt2 − a2(t)gij(t0)dxidxj
= c2dt2 − a2(t)[(
1
1− r2k
)dr2 + r2dθ2 + r2 sin2 θdφ2
](9)
— Il reste de démontrer que l’espace-temps de FRW est
homogene et isotrope partout. Plus tard nous considérons les
trois cas k = 0, k > 0, k < 0.
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Introduction 31
Equations dynamique de l’Univers
— Pour décrire expansion de l’Univers nous avons besoin des
équations d’Einstein. La partie droite est le tenseur
d’énergie-impulsion d’un fluid parfait :
8πTαβ = 8π[(ρ+ p/c2)UαUβ + gαβp
]où p est la pression et ρ est la densité de masse est énergie
relativiste, et Uα est la quadrivitesse du fluide.
— La partie gauche des équations d’Einstein, Gαβ , est une
fonction de la métrique, le seul inconnu étant le facteur
d’échelle a(t).
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Introduction 32
Cours 11 : Exploration de la métrique
FRW
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Introduction 33
La métrique de
Friedmann-Robertson-Walker
— Nous avons trouvé la métrique d’un espace-temps avec
géométrie du 3-espace homogène et isotrope :
ds2 = c2dt2 − a2(t)(
1
1− kr2dr2 + r2dθ2 + r2 sin2θdφ2
),
= c2dt2 − dl2, (10)
dans les coordonnées standards où t est le temps
cosmologique, et {r, θ, φ} sont les coordonnées spatial avecr ≥ 0, 0 ≤ θ ≤ π et 0 ≤ φ ≤ 2π.
— Le paramètre k est la courbure et prend une valeur discrete :
k = {0,+1,−1}.
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Introduction 34
Coordonnées comobiles
— Affirmation Une galaxie avec vitesse aléatoire zéro suive
une géodésique du genre temps.
Démonstration (sur tableau)
— Remarque
Il est donc légitime de nommer les coordonnées r, θ, φ
coordonnées comobiles. Tout objet pour lequel les
effets locaux (par exemple attraction d’une autre
galaxie voisine) sont faibles, est comobile. Un
observateur dans un référentiel comobile (ayant des
coordonnées comobiles constantes) voit toutes les
galaxies s’éloigner de lui de manière isotrope. (Barrau
and Grain, 2016, p. 131)
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Introduction 35
La taille de l’Univers
— Affirmation : Dans le cas k = +1, la distance maximale de
l’Univers est a(t)π/2.
— Démonstration
— Remarques :
1. a(t) se nomme « facteur d’échelle ».
2. il n’a le sens d’une distance maximale que dans le cas
k = 1. (It is only in this case, of k = +1, that there is a
maximum distance.)
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Introduction 36
Trois types d’Univers
— Le paramètre k détermine le type d’Univers, c’est-à-dire la
géométrie du 3-espace homogène et isotrope défini par
t = constante.
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Introduction 37
L’Univers fermé : k = +1
— Courbure spatiale positive
— Changement de la coordonnée radiale :
r = sinχ. (11)
— Exercice immédiat : Démontrer que la partie spatiale de la
métrique de FRW devient :
dl2 = a(t)2[dχ2 + sin2(χ)(dθ2 + sin2θdφ2)
](12)
— Il s’agit d’une 3-sphère. Pour le voir, on fait un changement
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Introduction 38
des coordonnées
w = a cosχ,
x = a sinχ sin θ cosφ,
y = a sinχ sin θ sinφ,
z = a sinχ cos θ, (13)
avec
0 ≤ χ < π, 0 ≤ θ < π, 0 ≤ φ < 2π. (14)
— Exercice immédiat : Vérifier que
dl2 = dw2 + dx2 + dy2 + dz2, (15)
avec
w2 + x2 + y2 + z2 = a2. (16)
Conclusion : Le 3-espace auquel nous nous intéressons peut
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Introduction 39
donc être considéré comme une 3-sphère plongée dans un
espace quadri-dimensionnel euclidien.
— Affirmation : Le volume V du 3-espace total est fini,
V = 2π2a.
— Exercice immédiat : Démontrer V = 2π2a3.
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Introduction 40
L’Univers ouvert et plat
— Courbure spatiale positive, k = 0.
— La partie spatiale de la métrique de FRW devient :
dl2 = a2(t)(dr2 + r2dθ2 + r2 sin2θdφ2
)(17)
— Il s’agit d’espace euclidien tridimensionnel. Pour le voir, on
fait un changement des coordonnées
x = a r sin θ cosφ,
y = a r sin θ sinφ,
z = a r cos θ sinφ, (18)
avec
0 ≤ θ < π, 0 ≤ φ < 2π. (19)
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Introduction 41
— Exercice immédiat : Trouver dl2 en fonction de x, y, z.
— Questions à réfléchir :
1. Quelle est la distance maximale dans l’Univers plat ?
2. Quel est le volume de l’Univers plat ?
3. Quelle est le nombre de galaxies dans l’Univers plat ?
4. Quel est le nombre de copies de vous et moi qui à cet
instant du temps cosmique sont en train d’avoir la même
conversation ?(Ellis and Brundrit , 1979)
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Introduction 42
L’Univers ouvert et courbe
— Courbure spatiale positive= k = −1— Changement de la coordonnée radiale :
r = sinhχ. (20)
— Exercice immédiat : Démontrer que la partie spatiale de la
métrique de FRW devient :
dl2 = a(t)2[dχ2 + sinh2(χ)(dθ2 + sin2θdφ2)
](21)
— Ce 3-espace peut être considéré comme un hyperbolöıde
tridimensionnel inclus dans l’espace-temps de Minkowski
quadri-dimensionnel. Pour le voir, on fait un changement des
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Introduction 43
coordonnées
w = a coshχ,
x = a sinhχ sin θ cosφ,
y = a sinhχ sin θ sinφ,
z = a sinhχ cos θ sinφ, (22)
avec
0 ≤ χ
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Introduction 44
considéré comme un hyperbolöıde tridimensionnel inclus
dans l’espace-temps de Minkowski quadri-dimensionnel.
— Le volume du 3-espace total est infini.
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Introduction 45
Références
Références
Barrau, A., and J. Grain (2016), Relativité générale : Cours et
exercices corrigés, 2e édition, Dunod, Paris.
Coutu, S. (2013), Positrons galore, Physics, 6, 40,
doi :10.1103/Physics.6.40.
Ellis, G. F., and G. Brundrit (1979), Life in the infinite universe,
Quarterly Journal of the Royal Astronomical Society, 20, 37–41.
Hobson, M., G. Efstathiou, and A. Lasenby (2010), Relativité
Générale, de boeck, Bruxelles.
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Introduction 46
Liddle, A. (2003), An introduction to modern cosmology, 172 pp.,
Wiley & Company, Chichester, UK and Hoboken, NJ.
Perlmutter, S., et al. (1999), Measurements of Omega and Lambda
from 42 high-redshift supernovae, Astron. J., 517 (2, Part 1),
565–586, doi :{10.1086/307221}.
Riess, A., et al. (1998), Observational evidence from supernovae for
an accelerating universe and a cosmological constant, Astron. J.,
116 (3), 1009–1038, doi :{10.1086/300499}.
Schutz, B. (2009), A first course in General Relativity, Cambridge
University Press, Cambridge UK.
Weinberg, S. (2008), Cosmology, Oxford, Oxford, UK.