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un voile soyeux sur l’eau et de voir comment il pouvait flotter. J’aime les tissus. Je couds. Ma mère est couturière. En outre, je trouve que, graphiquement, la complexité de la dentelle est fasci- nante. Donc, j’avais envie d’investir cet univers. » Elle présente sur un étang du Parc de Woluwe une sculpture flot- tante intitulée « Dentelles » (2013). E Rohan Graeffly (BE) Diplômé en photographie de la Cambre, Rohan Graeffly (1975) est un artiste pluri- disciplinaire qui travaille non seulement sur l’image, l’objet, mais également sur le son ou le texte. Ses œuvres pour- suivent la plupart du temps une même idée: celle de l’identité et du souvenir. Dans ses travaux récents, une toute autre dimension est dévelop- pée : un regard iconoclaste sur les pouvoirs et la condition humaine au travers du prisme d’un humour décalé, parfois grinçant. Rohan Graeffly a exposé au Centre d’art contemporain du Luxembourg Belge, à Argos, au BPS 22, au Centre Wallonie-Bruxelles de Paris, au FRAC de Basse-Normandie etc. Il présente dans le Parc de Woluwe son œuvre « Priez Bourgeois ! » (2012) F Mireille Liénard (BE) Diplômée de l’ESAPV de Mons et de La Cambre, Mireille Liénard (1963) vit et travaille entre la Belgique, la France et la Grèce. Elle a obtenu le Prix de la Jeune sculpture. Pour PARCours-PARKunst, elle a réalisé 6 boîtes, intitulées « Nichoirs adages » (2014), avec des aphorismes gravés sur les vitres de ces boîtes. Les aphorismes choisis sont des pensées philosophiques liées à la thématique d’exposition. « Celui qui n’ose pas regarder le soleil en face ne sera jamais une étoile» W.Blake « Il commande au soleil d’animer la nature» Racine « L’homme est un soleil et ses sens, ses planètes» Novalis « La lune est le rêve du soleil» P.Klee « L’automne raconte à la terre les feuilles qu’elle a prêtées à l’été» G. Lichtenberg « Une mauvaise herbe est une plante dont on n’a pas encore trou- vé les vertus» R.W.Emerson G Nazaré Mardaga (BE) Nazaré Mardaga (1984) est diplômée en sculpture de l’Académie Royale des Beaux-arts de Bruxelles. Elle a poursuivi sa formation à l’Académie des Beaux-arts d’Athènes et vit, actuellement, en Grèce. Son approche artistique tourne autour d’une mythologie person- nelle qu’elle s’est créée au fil des ans où la nature et le merveil- leux prennent racine à travers nombre de mediums différents. Son contact avec la matière est prédominant, l’aspect brut et ori- ginal d’une matière stimule son imagination. Ces dernières années, Nazaré Mardaga voyage beaucoup et n’opte plus systématiquement pour la permanence car il est es- sentiel pour elle de travailler le plus possible en symbiose avec la nature, qui occupe une place centrale dans ses travaux : « Mes voyages sont le canal par lequel je puise mes nourritures et d’où émergent mes expressions. » L’expérience du Land Art offre à Nazaré Mardaga un laboratoire où s’élaborent sans cesse de nouvelles pratiques. H Ludovic Mennesson (F) Passionné d’architecture, Ludovic Mennesson (1985) développe une démarche artistique qui questionne l’appréhension de l’es- pace urbain et ses limites. Il photographie et arpente la ville, en récupère des fragments pour mieux se l’approprier. Ses œuvres sont composées d’élé- ments glanés dans l’espace public, portant en eux une histoire et un vécu dont il se fait le narrateur. L’œuvre réalisée pour PARCours « La Toile » (2014) est une ins- tallation paysagère composée d’un étendoir à linge « parapluie » disposé au milieu d’un plan d’eau du parc de Woluwe. Sur cette structure métallique dépliable est accrochée une multitude de pinces à linges colorées qui viennent ponctuer le paysage à la manière d’un tableau impressionniste. « La Toile » forme un tableau surréaliste et poétique à admirer depuis la berge, un objet incongru et coloré, associant la touche impressionniste au land art et à la sculpture ready-made. Une sorte d’hybridation entre ville et nature, entre activité privée et vie communautaire en mêlant l’espace public du parc à l’espace privé du jardin, où l’on étend son linge à l’abri des regards curieux. I Olivia Mortier (BE) Olivia Mortier (1978) développe une recherche, utilisant différents médias comme la céramique, le son, la gravure, axée principa- lement sur et autour de la question de l’archétype de la maison dans l’art contemporain. Son travail ne se cantonne pas à l’espace de l’atelier et elle réa- lise certains projets in situ, principalement en milieu naturel. Alors qu’elle se concentre de plus en plus sur la céramique, la question de la maison s’élargit à celle des individus et de leur rapport au territoire et à ses limites. Dès lors, la problématique se déplace de la représentation de soi à l’accès à cet espace qui distancie les sujets les uns des autres. Olivia Mortier a effectué une prise d‘empreinte, intitulée « Identité » (2014), d’éléments liés au parc de Woluwe. J Cathy Weyders (BE) Née en 1981, Cathy Weyders est diplômée de l’ERG et a obtenu en 2005 le Prix de la Jeune Sculpture de la Communauté française. Son œuvre artistique est inspirée de considérations environne- mentales. Les notions de territoire et de refuge influencent son rapport à l’espace et ses œuvres explorent les concepts de pro- tection, de fragilité, d’ancrage, d’instant… Cathy Weyders développe un univers esthétique sur les thèmes du naufrage et du « sauvetage ». Dans ses œuvres, l’eau n’est ja- mais bien loin lorsqu’elle réalise de vastes sculptures composées de bouées ou de vêtements de pluie. Son travail artistique est une réflexion sur notre condition humaine, la fragilité de l’équilibre, la métaphore d’un monde qui lentement part en déliquescence. Elle présente à PARCours-PARKunst ses pièces « Batomium », « Atomic » et « Nœud de carrick » (2010) dans un étang du Parc de Woluwe. Parc Crousse (rue au Bois, 11): Alice Gadrey, Caroline Servais. K Alice Gadrey (F) Qu’il s’agisse de sculptures ou d’installations, les travaux d’Alice Gadrey (née en 1984 à Paris) composent un paysage hétéroclite au sein duquel chaque élé- ment dispose d’une cer- taine autonomie, d’une singularité formelle et conceptuelle, qui assure à chaque œuvre un caractère irréductible à un ensemble. « Loin de vouloir synthéti- ser les paramètres tradi- tionnellement appréhendés par la sculpture (objet/ma- tière/couleur), sa pratique l’amène à déambuler d’une problématique à l’autre avec un goût certain pour le paradoxe, quand fragilité et solidité se rencontrent, quand équilibre et danger se menacent réciproquement. Alice Gadrey élabore son œuvre comme une archéologie expérimen- tale, un ensemble de reconstitutions sensibles offertes au regar- deur ». Anthoni Dominguez L Caroline Servais (BE) Formée à l’Académie des Beaux-arts de Namur, Caroline Servais, dans son approche artistique, présente des filiations avec l’œuvre du sculpteur Giuseppe Penone. Dans son travail, Caroline Servais évoque les empreintes, suggère les vestiges … Elle a réalisé une installation « Cursive » (2014) sur un arbre dans le Parc Crousse. « Ma principale source d’inspiration est la nature. J’y trouve aussi mon matériau de base, le bois. Par la forme ou la finition, je tente de conserver un lien avec la pièce d’origine. Je modifie celle-ci en partant souvent d’une imperfection, d’une fissure. La sculpture pourra par la suite être associée à une autre pièce pour parler d’équilibre, de vide, de plein… » Caroline Servais Maison communale et ses abords: Jérôme Considérant, Romina Remmo, Stéphanie Roland, Thierry Verbeeck. M Jérôme Considérant (BE) Né en 1977, Jérôme Considérant est di- plômé de l’Académie Royale des Beaux-arts de Bruxelles. Revisitant de manière surréaliste et décalée le monde des panneaux signalé- tiques urbains et rou- tiers, Jérôme Considé- rant se plait à brouiller les codes habituels. Ses interventions sont teintées d’humour et questionnent l’histoire de l’art et la manière dont nous regardons le monde. « Ses déclinaisons d’images nous rappellent, en souriant et en vrac, le désordre écologique, l’ennui et les postures de l’art contemporain, la dictature des gadgets, l’absurdité de la consom- mation - soit de la vie d’aujourd’hui- selon un mythe de Sisyphe de supermarché, les modes morales qui laisseront place à d’autres, et tant d’autres choses qu’il relègue dans son encyclo- pédie visuelle si faussement lisse, et tellement personnelle. » François Delvoye N Romina Remmo (BE) Diplômée de l’ESAPV (Mons), Romina Rem- mo (1982) explore di- verses pistes créatives afin de développer un registre de vocabulaire sensoriel très person- nel. Sa démarche a de multiples facettes : peinture, photographie, objets de nature textile et écriture. Romina Remmo a expo- sé à l’Iselp, au BPS 22, au Musée Ianchelevici, aux Anciens Abattoirs de Mons. A Namur, elle a participé à l’exposi- tion « Un air de Wallo- nie » qui, à l’initiative de Lieux-Communs, dres- sait autour de Jacques Charlier un panorama de la création actuelle en Wallonie. Elle présente à la Maison Communale de Woluwe- Saint-Pierre un « Distributeur d’art, diffuseur de culture » (2012) fonctionnant avec des pièces comme un authentique distributeur de friandises et snacks. Ici, il distribue des œuvres d’art liées à l’univers de PARCours-PARKunst. O Stéphanie Roland (BE) Formée à La Cambre, Stéphanie Roland (1984) brouille les fron- tières ainsi que les repères traditionnels entre la réalité et la fiction, dans ses tra- vaux photographiques, ses installations et ses vidéos. Elle introduit une forme d’irréalité et de mystère qui crée un univers troublant et dérangeant. Elle a été choisie par Simon Baker, conser- vateur pour la photographie et l’art international à la Tate Modern (Londres) comme une des 10 nominées au Prix international HSBC pour la photographie 2014. Elle a réa- lisé des expositions personnelles au Botanique, à Buenos Aires, à Tarragone. Pour l’asbl Lieux-Communs, elle avait déjà participé à une exposition à l’église Saint-Loup de Na- mur « Les Confessions » en compagnie notamment de Koen Vanmechelen. Elle a réalisé pour PARCours-PARKunst une installation photographique « Célébrations, _ _ : _ _ » (2014) sur trois grandes fenêtres de l’aile droite de la Maison Com- munale, à proximité de l’entrée du W:Halll. P Thierry Verbeeck (BE) Le plasticien Thierry Verbeeck (1981) présente des installa- tions interactives où chacun est invité à sortir de son rôle de « spectateur ». Déjà exposée à Bozar, au centre de la Gravure de La Lou- vière, au Parlement wallon, la démarche artistique de Thierry Verbeeck questionne les bouleversements induits par les nouveaux médias au niveau de la création, du travail, des relations humaines, du quotidien… Pour PARCours-PARKunst, il a réalisé une nouvelle installa- tion « Interface » (2014). « Dans la culture de masse basée sur l’interaction, tout est prétexte à débat, que ce soit une information officielle ou un morceau de vie privée. Le visiteur est instantanément pro- jeté dans l’œuvre. Il pourra ainsi «marcher dans l’œuvre», changeant la composition de celle-ci à chaque seconde. Comme dans les mondes numériques, son image sera sou- mise à l’approbation/ désapprobation d’individus représen- tés par des mains dans diverses expressions universelles. » Thierry Verbeeck Espaces verts communaux (Parc Monsanto, Parc Crousse, Jardin de la Résidence Roi Baudouin, Esplanade et jardin « roseraie » de la Maison Communale) : maillage artistique « Azulejos- Złote myšli » d’Ania Zuber Q Ania Zuber (PL) Ania Zuber (1983) a multiplié les expositions, les expé- riences de peintures murales et les performances en Po- logne, France et Belgique. Pour la circonstance, Ania Zuber a réalisé une série de pe- tites céramiques avec des textes liés à la thématique « PAR- Cours » qui sont disposées dans différents parcs commu- naux. Cette série « Azulejos / Złote myšli »(2014) est comme un maillage artistique de l’exposition. Azulejos désigne en Espagne et au Portugal un carreau ou un ensemble de carreaux de faïence décorés. Złote myÐli signifie paroles de sagesse. « Inspirée par les azulejos, j’ai créé une série de carreaux avec des proverbes et motifs décoratifs. Le projet consiste à réaliser une série d’« azulejos » contemporains parlant de la vie de deux façons différentes : naïve/optimiste et réaliste/ pessimiste. J’ai créé un parcours entre les parcs avec des « pensées dorées » qui questionneront la relation de l’homme à son environnement. Parc de Woluwe Maureen Bachaus, Charley Case, Isabelle Copet, Rohan Graeffly, Mireille Liénard, Nazaré Mardaga, Ludovic Mennes- son, Olivia Mortier, Cathy Weyders. B Maureen Bachaus (NL) Maureen Bachaus est diplô- mée de l’Ecole des Beaux- Arts de Maastricht et a suivi un cycle post-académique à Amsterdam. Elle a exposé internationalement : Alle- magne, Belgique, Etats-Unis, Italie, Pays-Bas, Suisse,... Outre la photographie, son travail artistique est constitué d’installations et de sculp- tures. Deux aspects essen- tiels de l’œuvre de Maureen Bachaus sont la liberté d’ex- pression et de pensée ainsi que l’identité humaine. La corde est un matériau fréquemment utilisé par Maureen Bachaus. Parfois nouée, parfois pendante, elle symbolise les limites et même l’emprisonnement, mais aussi la liberté que les êtres peuvent expérimenter par le biais de certaines pensées ou émotions. Pour l’événement PARCours-PARKunst, Maureen Bachaus a réalisé trois « Installations » (2014) en corde exposées dans le Parc de Woluwe. C Charley Case (BE) Né à Bruxelles en 1969, Charley Case est diplômé de La Cambre. Se définissant comme citoyen du monde, Charley Case est régulièrement en voyage et a participé à de nom- breuses expositions dont récemment « Babel » au Palais des Beaux-Arts de Lille et « Wunderkammer » à la Biennale de Venise (2013) Pour PARCours, il présente une œuvre « Chêne votif » (2014). L’artiste récolte des messages qui sont attachés à proximité d’un très ancien chêne des marais. Les enfants des écoles sont invités à écrire des messages et à aller les accrocher. Une page Facebook au nom de l’arbre est également créée et gérée par l’artiste et chacun a la possibilité, à distance et même de pays lointains, d’écrire un message. Plutôt que d’un arbre votif avec des vœux et des demandes, il s’agit de donner voix à l’arbre, à travers les enfants et tous ceux qui laissent des messages sur le net. C’est donc un arbre forum, mais aussi un lieu d’expression libre, un lieu de liberté et d’espoir, comme un journal à ciel ouvert... D Isabelle Copet (BE) En 2011, Isabelle Copet (1984) a reçu le Prix de la Jeune Sculpture en Plein Air de la Communauté française de Belgique. Elle vient de recevoir en 2013 le prix Louis Schmidt attribué par l’ULB et la Commune d’Etterbeek. Pour PARCours, Isabelle Copet poursuit son travail de créa- tion de sculptures sur l’eau inspiré de l’univers de la dentelle et entamé depuis plusieurs années. L’idée d’explorer le voca- bulaire de la dentelle lui vient lorsqu’elle est invitée à investir la piscine d’une maison particulière «J’avais envie de poser Nederlandse versie : 02 773 05 36 of op www.parcours-parkunst.be

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Du 29/03 au 02/06/14 Véritables écrins verts au cœur de la capitale de l’Europe, les parcs de Woluwe deviennent, le temps d’une saison, lieux d’exposition, de réflexion et de découvertes. Cette ouverture à l’art contemporain est conçue comme une « expérience grandeur Nature ». De cette première expérience germera, nous l’espérons, un projet pérenne. Peut-être une biennale d’art contemporain dans les parcs de Woluwe ? A suivre… Au nom du Collège des Bourgmestre et Echevins de Woluwe-Saint-Pierre, l’Echevine de la Culture et des Animations l’Echevine de l’Environnement et des Espaces verts

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un voile soyeux sur l’eau et de voir comment il pouvait fl otter. J’aime les tissus. Je couds. Ma mère est couturière. En outre, je trouve que, graphiquement, la complexité de la dentelle est fasci-nante. Donc, j’avais envie d’investir cet univers. » Elle présente sur un étang du Parc de Woluwe une sculpture fl ot-tante intitulée « Dentelles » (2013).

E Rohan Graeffl y (BE)Diplômé en photographie de la Cambre, Rohan Graeffl y (1975) est un artiste pluri-disciplinaire qui travaille non seulement sur l’image, l’objet, mais également sur le son ou le texte. Ses œuvres pour-suivent la plupart du temps une même idée: celle de l’identité et du souvenir. Dans ses travaux récents, une toute autre dimension est dévelop-pée : un regard iconoclaste sur les pouvoirs et la condition humaine au travers du prisme d’un humour décalé, parfois grinçant.Rohan Graeffl y a exposé au

Centre d’art contemporain du Luxembourg Belge, à Argos, au BPS 22, au Centre Wallonie-Bruxelles de Paris, au FRAC de Basse-Normandie etc. Il présente dans le Parc de Woluwe son œuvre « Priez Bourgeois ! » (2012)

F Mireille Liénard (BE)

Diplômée de l’ESAPV de Mons et de La Cambre, Mireille Liénard (1963) vit et travaille entre la Belgique, la France et la Grèce. Elle a obtenu le Prix de la Jeune sculpture. Pour PARCours-PARKunst, elle a réalisé 6 boîtes, intitulées « Nichoirs adages » (2014), avec des aphorismes gravés sur les vitres de ces boîtes. Les aphorismes choisis sont des pensées philosophiques liées à la thématique d’exposition.« Celui qui n’ose pas regarder le soleil en face ne sera jamais une étoile» W.Blake« Il commande au soleil d’animer la nature» Racine« L’homme est un soleil et ses sens, ses planètes» Novalis« La lune est le rêve du soleil» P.Klee« L’automne raconte à la terre les feuilles qu’elle a prêtées à l’été» G. Lichtenberg« Une mauvaise herbe est une plante dont on n’a pas encore trou-vé les vertus» R.W.Emerson

G Nazaré Mardaga (BE)

Nazaré Mardaga (1984) est diplômée en sculpture de l’Académie Royale des Beaux-arts de Bruxelles. Elle a poursuivi sa formation à l’Académie des Beaux-arts d’Athènes et vit, actuellement, en Grèce.Son approche artistique tourne autour d’une mythologie person-nelle qu’elle s’est créée au fi l des ans où la nature et le merveil-leux prennent racine à travers nombre de mediums différents. Son contact avec la matière est prédominant, l’aspect brut et ori-ginal d’une matière stimule son imagination.Ces dernières années, Nazaré Mardaga voyage beaucoup et n’opte plus systématiquement pour la permanence car il est es-sentiel pour elle de travailler le plus possible en symbiose avec la nature, qui occupe une place centrale dans ses travaux : « Mes voyages sont le canal par lequel je puise mes nourritures et d’où émergent mes expressions. » L’expérience du Land Art offre à Nazaré Mardaga un laboratoire où s’élaborent sans cesse de nouvelles pratiques.

H Ludovic Mennesson (F)

Passionné d’architecture, Ludovic Mennesson (1985) développe une démarche artistique qui questionne l’appréhension de l’es-pace urbain et ses limites.Il photographie et arpente la ville, en récupère des fragments pour mieux se l’approprier. Ses œuvres sont composées d’élé-ments glanés dans l’espace public, portant en eux une histoire et un vécu dont il se fait le narrateur.L’œuvre réalisée pour PARCours « La Toile » (2014) est une ins-tallation paysagère composée d’un étendoir à linge « parapluie » disposé au milieu d’un plan d’eau du parc de Woluwe. Sur cette structure métallique dépliable est accrochée une multitude de pinces à linges colorées qui viennent ponctuer le paysage à la manière d’un tableau impressionniste.« La Toile » forme un tableau surréaliste et poétique à admirer depuis la berge, un objet incongru et coloré, associant la touche impressionniste au land art et à la sculpture ready-made. Une sorte d’hybridation entre ville et nature, entre activité privée et vie communautaire en mêlant l’espace public du parc à l’espace privé du jardin, où l’on étend son linge à l’abri des regards curieux.

I Olivia Mortier (BE)

Olivia Mortier (1978) développe une recherche, utilisant différents médias comme la céramique, le son, la gravure, axée principa-lement sur et autour de la question de l’archétype de la maison dans l’art contemporain.Son travail ne se cantonne pas à l’espace de l’atelier et elle réa-lise certains projets in situ, principalement en milieu naturel. Alors qu’elle se concentre de plus en plus sur la céramique, la question de la maison s’élargit à celle des individus et de leur rapport au territoire et à ses limites. Dès lors, la problématique se déplace de la représentation de soi à l’accès à cet espace qui distancie les sujets les uns des autres.Olivia Mortier a effectué une prise d‘empreinte, intitulée « Identité » (2014), d’éléments liés au parc de Woluwe.

J Cathy Weyders (BE)

Née en 1981, Cathy Weyders est diplômée de l’ERG et a obtenu en 2005 le Prix de la Jeune Sculpture de la Communauté française.Son œuvre artistique est inspirée de considérations environne-mentales. Les notions de territoire et de refuge infl uencent son rapport à l’espace et ses œuvres explorent les concepts de pro-tection, de fragilité, d’ancrage, d’instant…Cathy Weyders développe un univers esthétique sur les thèmes du naufrage et du « sauvetage ». Dans ses œuvres, l’eau n’est ja-mais bien loin lorsqu’elle réalise de vastes sculptures composées de bouées ou de vêtements de pluie. Son travail artistique est une réfl exion sur notre condition humaine, la fragilité de l’équilibre, la métaphore d’un monde qui lentement part en déliquescence. Elle présente à PARCours-PARKunst ses pièces « Batomium », « Atomic » et « Nœud de carrick » (2010) dans un étang du Parc de Woluwe.

Parc Crousse (rue au Bois, 11): Alice Gadrey, Caroline Servais.

K Alice Gadrey (F) Qu’il s’agisse de sculptures ou d’installations, les travaux d’Alice Gadrey (née en 1984 à Paris) composent un paysage hétéroclite au sein duquel chaque élé-ment dispose d’une cer-taine autonomie, d’une singularité formelle et conceptuelle, qui assure à chaque œuvre un caractère irréductible à un ensemble. « Loin de vouloir synthéti-ser les paramètres tradi-tionnellement appréhendés par la sculpture (objet/ma-tière/couleur), sa pratique l’amène à déambuler d’une problématique à l’autre avec un goût certain pour le paradoxe, quand fragilité et solidité se rencontrent,

quand équilibre et danger se menacent réciproquement. Alice Gadrey élabore son œuvre comme une archéologie expérimen-tale, un ensemble de reconstitutions sensibles offertes au regar-deur ». Anthoni Dominguez

L Caroline Servais (BE)

Formée à l’Académie des Beaux-arts de Namur, Caroline Servais, dans son approche artistique, présente des fi liations avec l’œuvre du sculpteur Giuseppe Penone. Dans son travail, Caroline Servais évoque les empreintes, suggère les vestiges …Elle a réalisé une installation « Cursive » (2014) sur un arbre dans

le Parc Crousse. « Ma principale source d’inspiration est la nature. J’y trouve aussi mon matériau de base, le bois. Par la forme ou la fi nition, je tente de conserver un lien avec la pièce d’origine. Je modifi e celle-ci en partant souvent d’une imperfection, d’une fi ssure. La sculpture pourra par la suite être associée à une autre pièce pour parler d’équilibre, de vide, de plein… » Caroline Servais

Maison communale et ses abords: Jérôme Considérant, Romina Remmo, Stéphanie Roland, Thierry Verbeeck.

M Jérôme Considérant (BE)Né en 1977, Jérôme Considérant est di-plômé de l’Académie Royale des Beaux-arts de Bruxelles. Revisitant de manière surréaliste et décalée le monde des panneaux signalé-tiques urbains et rou-tiers, Jérôme Considé-rant se plait à brouiller les codes habituels. Ses

interventions sont teintées d’humour et questionnent l’histoire de l’art et la manière dont nous regardons le monde. « Ses déclinaisons d’images nous rappellent, en souriant et en vrac, le désordre écologique, l’ennui et les postures de l’art contemporain, la dictature des gadgets, l’absurdité de la consom-mation - soit de la vie d’aujourd’hui- selon un mythe de Sisyphe de supermarché, les modes morales qui laisseront place à d’autres, et tant d’autres choses qu’il relègue dans son encyclo-pédie visuelle si faussement lisse, et tellement personnelle. » François Delvoye

N Romina Remmo (BE)Diplômée de l’ESAPV (Mons), Romina Rem-mo (1982) explore di-verses pistes créatives afi n de développer un registre de vocabulaire sensoriel très person-nel. Sa démarche a de multiples facettes : peinture, photographie, objets de nature textile et écriture.Romina Remmo a expo-sé à l’Iselp, au BPS 22, au Musée Ianchelevici, aux Anciens Abattoirs de Mons. A Namur, elle a participé à l’exposi-tion « Un air de Wallo-nie » qui, à l’initiative de Lieux-Communs, dres-sait autour de Jacques Charlier un panorama de la création actuelle

en Wallonie. Elle présente à la Maison Communale de Woluwe-Saint-Pierre un « Distributeur d’art, diffuseur de culture » (2012) fonctionnant avec des pièces comme un authentique distributeur de friandises et snacks. Ici, il distribue des œuvres d’art liées à l’univers de PARCours-PARKunst.

O Stéphanie Roland (BE)Formée à La Cambre, Stéphanie Roland (1984) brouille les fron-tières ainsi que les repères traditionnels entre la réalité et la fi ction, dans ses tra-vaux photographiques, ses installations et ses vidéos. Elle introduit une forme d’irréalité et de mystère qui crée un univers troublant et dérangeant. Elle a été choisie par Simon Baker, conser-

vateur pour la photographie et l’art international à la Tate Modern (Londres) comme une des 10 nominées au Prix international HSBC pour la photographie 2014. Elle a réa-lisé des expositions personnelles au Botanique, à Buenos Aires, à Tarragone. Pour l’asbl Lieux-Communs, elle avait déjà participé à une exposition à l’église Saint-Loup de Na-mur « Les Confessions » en compagnie notamment de Koen Vanmechelen. Elle a réalisé pour PARCours-PARKunst une installation photographique « Célébrations, _ _ : _ _ » (2014) sur trois grandes fenêtres de l’aile droite de la Maison Com-munale, à proximité de l’entrée du W:Halll.

P Thierry Verbeeck (BE)

Le plasticien Thierry Verbeeck (1981) présente des installa-tions interactives où chacun est invité à sortir de son rôle de « spectateur ». Déjà exposée à Bozar, au centre de la Gravure de La Lou-vière, au Parlement wallon, la démarche artistique de Thierry Verbeeck questionne les bouleversements induits par les nouveaux médias au niveau de la création, du travail, des relations humaines, du quotidien…Pour PARCours-PARKunst, il a réalisé une nouvelle installa-tion « Interface » (2014). « Dans la culture de masse basée sur l’interaction, tout est prétexte à débat, que ce soit une information offi cielle ou un morceau de vie privée. Le visiteur est instantanément pro-jeté dans l’œuvre. Il pourra ainsi «marcher dans l’œuvre», changeant la composition de celle-ci à chaque seconde. Comme dans les mondes numériques, son image sera sou-mise à l’approbation/ désapprobation d’individus représen-tés par des mains dans diverses expressions universelles. » Thierry Verbeeck

Espaces verts communaux (Parc Monsanto, Parc Crousse, Jardin de la Résidence Roi Baudouin, Esplanade et jardin « roseraie » de la Maison Communale) : maillage artistique « Azulejos- Złote myšli » d’Ania Zuber

Q Ania Zuber (PL) Ania Zuber (1983) a multiplié les expositions, les expé-riences de peintures murales et les performances en Po-logne, France et Belgique. Pour la circonstance, Ania Zuber a réalisé une série de pe-tites céramiques avec des textes liés à la thématique « PAR-Cours » qui sont disposées dans différents parcs commu-naux. Cette série « Azulejos / Złote myšli »(2014) est comme un maillage artistique de l’exposition.Azulejos désigne en Espagne et au Portugal un carreau ou un ensemble de carreaux de faïence décorés. Złote myÐli signifi e paroles de sagesse.« Inspirée par les azulejos, j’ai créé une série de carreaux avec des proverbes et motifs décoratifs. Le projet consiste à réaliser une série d’« azulejos » contemporains parlant de la vie de deux façons différentes : naïve/optimiste et réaliste/ pessimiste. J’ai créé un parcours entre les parcs avec des « pensées dorées » qui questionneront la relation de l’homme à son environnement.

Parc de WoluweMaureen Bachaus, Charley Case, Isabelle Copet, Rohan Graeffl y, Mireille Liénard, Nazaré Mardaga, Ludovic Mennes-son, Olivia Mortier, Cathy Weyders.

B Maureen Bachaus (NL)Maureen Bachaus est diplô-mée de l’Ecole des Beaux-Arts de Maastricht et a suivi un cycle post-académique à Amsterdam. Elle a exposé internationalement : Alle-magne, Belgique, Etats-Unis, Italie, Pays-Bas, Suisse,...Outre la photographie, son travail artistique est constitué d’installations et de sculp-tures. Deux aspects essen-tiels de l’œuvre de Maureen Bachaus sont la liberté d’ex-pression et de pensée ainsi que l’identité humaine.La corde est un matériau fréquemment utilisé par Maureen Bachaus. Parfois nouée, parfois pendante, elle symbolise les limites et même

l’emprisonnement, mais aussi la liberté que les êtres peuvent expérimenter par le biais de certaines pensées ou émotions. Pour l’événement PARCours-PARKunst, Maureen Bachaus a réalisé trois « Installations » (2014) en corde exposées dans le Parc de Woluwe.

C Charley Case (BE)

Né à Bruxelles en 1969, Charley Case est diplômé de La Cambre. Se défi nissant comme citoyen du monde, Charley Case est régulièrement en voyage et a participé à de nom-breuses expositions dont récemment « Babel » au Palais des Beaux-Arts de Lille et « Wunderkammer » à la Biennale de Venise (2013)Pour PARCours, il présente une œuvre « Chêne votif » (2014). L’artiste récolte des messages qui sont attachés à proximité d’un très ancien chêne des marais. Les enfants des écoles sont invités à écrire des messages et à aller les accrocher. Une page Facebook au nom de l’arbre est également créée et gérée par l’artiste et chacun a la possibilité, à distance et même de pays lointains, d’écrire un message. Plutôt que d’un arbre votif avec des vœux et des demandes, il s’agit de donner voix à l’arbre, à travers les enfants et tous ceux qui laissent des messages sur le net. C’est donc un arbre forum, mais aussi un lieu d’expression libre, un lieu de liberté et d’espoir, comme un journal à ciel ouvert...

D Isabelle Copet (BE)

En 2011, Isabelle Copet (1 984) a reçu le Prix de la Jeune Sculpture en Plein Air de la Communauté française de Belgique. Elle vient de recevoir en 2013 le prix Louis Schmidt attribué par l’ULB et la Commune d’Etterbeek.Pour PARCours, Isabelle Copet poursuit son travail de créa-tion de sculptures sur l’eau inspiré de l’univers de la dentelle et entamé depuis plusieurs années. L’idée d’explorer le voca-bulaire de la dentelle lui vient lorsqu’elle est invitée à investir la piscine d’une maison particulière «J’avais envie de poser

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Page 2: PARCours-PARKunst - L'art contemporain dans les parcs de Woluwe

B Maureen Bachaus (NL)Parc de Woluwe - Park van Woluwe

C Charley Case (BE)Parc de Woluwe - Park van Woluwe

D Isabelle Copet (BE)Parc de Woluwe - Park van Woluwe

E Rohan Graeffl y (BE)Parc de Woluwe - Park van Woluwe

F Mireille Liénard (BE)Parc de Woluwe - Park van Woluwe

G Nazaré Mardaga (BE)Parc de Woluwe - Park van Woluwe

H Ludovic Mennesson (F)Parc de Woluwe - Park van Woluwe

I Olivia Mortier (BE)Parc de Woluwe - Park van Woluwe

J Cathy Weyders (BE)Parc de Woluwe - Park van Woluwe

K Alice Gadrey (F)Parc Crousse - Park Crousse

L Caroline Servais (BE)Parc Crousse - Park Crousse

M Jérôme Considérant (BE)Maison communale et ses abordsGemeentehuis en zijn omgeving

N Romina Remmo (BE)Maison communale et ses abordsGemeentehuis en zijn omgeving

O Stéphanie Roland (BE)Maison communale et ses abordsGemeentehuis en zijn omgeving

P Thierry Verbeeck (BE)Maison communale et ses abordsGemeentehuis en zijn omgeving

Q Ania Zuber (PL) Espaces verts communaux Gemeentelijke groene ruimten

Ce PARCours tout public a pour dessein de lier Nature et Ur-banité à travers le Parc qui en devient le trait d’union. Dans ces espaces enrichis par les regards pluriels des artistes qui en ont capté les grandes potentialités artistiques, le prome-neur est invité à découvrir ou redécouvrir l’harmonie et l’équi-libre de ces sites, leur place dans l’écosystème, le génie de l’homme à magnifi er la nature.Espaces naturels domptés et codifi és, les parcs constituent un lieu privilégié pour interroger le lien complexe des civili-sations à la nature, ainsi que les préoccupations environne-mentales dans la création actuelle – deux thématiques qui servent de fi l rouge à cet événement. A la croisée des enjeux sociétaux, paysagers et culturels, les interventions proposées créent un dialogue artistique et poétique avec leur environ-nement.

Deze reis voor enig publiek wil natuur en stedelijkheid door het Park binden,alse een koppelteken. In deze ruimten door mee-rvoud ogen van kunstenaars die de grote artistieke potentieel zijn vastgelegd, wordt de bezoeker uitgenodigd om de harmonie en het evenwicht van deze sites te ontdekken, hun plaats in het ecosysteem, het genie van de mens om de natuur te vergroten. Getemde en gecodifi ceerde natuurgebieden, parken zijn een ideale plek om de complexe relatie van de beschaving in de na-tuur te onderzoeken, alsmede milieu-overwegingen in de huidige schepping - twee thema’s die de rode draad in dit evenement worden. In menging van maatschappelijke, landschap en cultu-rele kwesties, leiden de voorgestelde ingrepen tot een artistiek en poëtische dialoog met hun omgeving.

Guy Malevez - Commissaire - ASBL Lieux-Communs

Vallée verdoyante et cosmopolite, Woluwe-Saint-Pierre compte une superfi cie importante de parcs, tant régionaux que communaux. Véritables écrins verts au cœur de la capitale de l’Europe, ces parcs deviennent, le temps d’une saison, lieux d’exposition, de réfl exion et de découvertes. Cette ouverture à l’art contemporain est conçue comme une «expérience grandeur Nature». En partenariat avec la commune de Woluwe-Saint-Pierre, la Fédération Wallo-nie-Bruxelles, la Commission Communautaire Française, la Région de Bruxelles-Capitale et Bruxelles-Environnement, les associations ‘Lieux-Communs‘ et ‘Wolu-Animations’ vous invitent à poser un regard neuf sur les espaces qui nous entourent et à découvrir les œuvres de plasticiens belges, dont la jeune création émergente, ainsi que d’artistes venus d’ailleurs établis dans la capitale européenne.De cette première expérience germera, nous l’espérons, un projet pérenne. Peut-être une biennale d’art contemporain dans les parcs de Woluwe ? A suivre… Bonne visite !Au nom du Collège des Bourgmestre et Echevins de Woluwe-Saint-Pierre,l’Echevine de la Culture et des Animationsl’Echevine de l’Environnement et des Espaces verts

Sint-Pieters-Woluwe is een groene en kosmopolitische ge-meente. Een aanzienlijk deel van de oppervlakte bestaat uit zowel gewestelijke als gemeentelijke parken. Deze parken zijn echte groene weiden in het hart van de hoofdstad van Europa en worden nu gedurende een seizoen een tentoonstellingsruimte, een plaats van bezinning en ontdekking. Het openstellen ervan voor hedendaagse kunst is opgevat met de bedoeling om “de grootsheid van de natuur” te beleven. In samenwerking met de Gemeente Sint-Pieters-Woluwe, de Franse Gemeenschap, de Franse Gemeenschapscommissie, het Brussels Hoofdstedelijk Gewest en Brussel Leefmilieu, nodigen de vzw’s «Lieux-Com-muns» en Wolu-Animaties u uit om een kijkje te komen nemen in de ons omringende parken om de werken van Belgische kunstenaars maar ook kunstenaars die van elders komen en gevestigd zijn in de hoofdstad van Europa te komen ontdekken.Dit eerste experiment zal, zo hopen wij alvast, uitgroeien tot een vaste waarde in Sint-Pieters-Woluwe. Misschien zelfs een biënnale van hedendaagse kunst in de parken van Woluwe ? Wordt vervolgd … Wij wensen u een fi jn bezoek !Namens het College van Burgemeester en Schepenen van Sint-Pieters-Woluwe,De Schepen van Cultuur en AnimatiesDe Schepen van Milieu en Groene Ruimtes

L'art contemporain

dans les parcs

de Woluwe-Saint-pierre

Hedendaagse kunst

in de parken van Sint-Pieters-Woluwe

Ed. Resp.: C. Persoons - 93 av. Ch. Thielemans - 1150 Bruxelles

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