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Orly Rungis – Seine Amont2015 – 2020, le temps des réalisations
Opérations et projets en développement
Orly Rungis – Seine Amont
Ablon-sur-Seine, Alfortville, Chevilly-Larue, Choisy-le-Roi, Ivry-sur-Seine, Orly, Rungis, Thiais, Valenton, Villeneuve- le-Roi, Villeneuve-St-Georges, Vitry-sur-Seine, département du Val-de-Marne, région Île-de-France, l’État.
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Janvier 2015
Mobiliser les énergies et travailler à livre ouvert, par Laurent Garnier, président de l’EPA Orly Rungis – Seine Amont
Renouveler cet espace précieux et partagé que l’on appelle ville, par Jacques Touchefeu, directeur général de l’EPA Orly Rungis – Seine Amont
Orly Rungis – Seine Amont, territoire stratégique de la métropole parisienne
L’Établissement public d’aménagement, un outil stratégique et opérationnel au service du territoire
Les opérations engagées et les projets en développement
Les Ardoines
OPÉRATIONS
La ZAC Gare Ardoines à Vitry-sur-Seine La ZAC Seine Gare Vitry à Vitry-sur-Seine
PROJETS EN DÉVELOPPEMENT AUTOUR DES ARDOINES
La partie centrale des Ardoines à Vitry-sur-Seine Le Lugo à Choisy-le-Roi Gagarine Truillot à Ivry-sur-Seine
Le Pôle d’Orly
OPÉRATIONS
L’éco-quartier des Portes d’Orly à Chevilly-Larue Le centre ancien de Villeneuve-Saint-Georges
PROJETS EN DÉVELOPPEMENT DANS LE PÔLE D’ORLY
La Plaine de Montjean Le secteur des Vœux à Orly Le Sénia Les Quinze Arpents à Orly Le chemin des Carrières à Orly
Orly Rungis – Seine Amont 2015 – 2020, le temps des réalisationsOpérations et projets en développement Janvier 2015
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Mobiliser les énergies et travailler à livre ouvert
Par Laurent Garnier, vice-président du conseil général du Val-de-Marne, président de l’EPA Orly Rungis – Seine Amont
Notre territoire a beaucoup de chance. Celle de posséder un aéroport et de nombreux emplois. D’être tout près de Paris et baigné par la Seine. Et enfin, ce qui est peut-être une chance plus grande encore, de pouvoir construire son avenir sur un véritable réseau de projets modernes et ambitieux. Autour du pôle d’Orly par exemple, les promesses immenses du TGV et du Grand Paris Express mobilisent très largement les acteurs publics et privés du territoire. La Cité de la gastronomie est née de cet élan et nous avons tout lieu de nous en féliciter. Elle montre qu’une opération d’intérêt national peut avoir pour effet de stimuler avec succès les initiatives et les énergies locales.
On ne saurait trop souligner l’importance du dialogue dans la dynamique des projets. L’EPA l’a bien compris et s’en est fait une véritable philosophie : débattre à livre ouvert est la meilleure façon de concilier des intérêts en apparence conflictuels. Cette attitude à la fois transparente et partenariale a permis d’aboutir, avec EDF, pour le démantèlement de sa centrale et l’implantation de son nouvel équipement, à une solution qui satisfait autant les besoins industriels que les impératifs urbains. Même chose sur le secteur des Vœux à Orly, où le dialogue avec Eau de Paris laisse augurer un beau projet partenarial, qui permettra à la commune de retrouver un accès à la Seine. Et ce dialogue s’étend aux entreprises, petites et grandes, dont le maintien sur le territoire est une préoccupation constante de la gouvernance de l’OIN. Le futur port urbain des Ardoines va dans ce sens : s’il est essentiel aux chantiers à venir, tel celui de la ligne 15, sa conception répond aussi aux besoins exprimés par les entreprises qui l’utiliseront dans la durée.
Enfin, la coopération est une valeur forte de notre établissement public. Nous avons à cœur d’apporter aux collectivités qui le souhaitent les expertises dont elles peuvent avoir besoin pour mener à bien des projets complexes. L’EPA s’est ainsi fortement mobilisé pour attirer sur le territoire les ressources financières proposées par la Région ou l’État, au titre des grands projets ou des investissements d’avenir. La coopération peut aussi prendre une forme opérationnelle et durable, comme à Villeneuve-Saint-Georges, où l’avenant à la convention du Programme national de requalification des quartiers anciens dégradés a été signé en 2013, et où un partage étroit de la maîtrise d’ouvrage entre la commune et l’EPA permet au projet d’avancer à bon rythme.
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Renouveler cet espace précieux et partagé que l’on appelle ville
Par Jacques Touchefeu, directeur général de l’EPA Orly Rungis – Seine Amont
Préparer le territoire à une accessibilité largement renforcée est l’un des objectifs clés de notre action. Les gares du Grand Paris Express, le tracé des T Zen et tramways, le franchissement de la Seine à Vitry sont autant d’éléments structurants de nos projets, en termes de calendrier comme de forme urbaine. Par forme j’entends d’abord celle des espaces publics, essentielle pour encourager l’usage des trois modes complémentaires de la transition énergétique, transports en commun, vélo et marche à pied. Mais les formes bâties ne sont pas moins déterminantes. Polariser un développement urbain dense autour des gares et des axes de transport urbain collectif est la manière la plus sûre de faire bénéficier le plus grand nombre de ces instruments de mobilité durable.
Cette ville dense, nécessaire aux portes de Paris, sera forcément mixte. La page du zonage étant définitivement tournée, le défi est clair : faire coexister logements, activités tertiaires, productives voire industrielles et grands services urbains dans un espace précieux et partagé que l’on appelle ville. Sur le territoire d’Orly Rungis – Seine Amont, cela signifie maintenir les fonctions présentes, génératrices d’emploi et de richesse, en les réorganisant pour, notamment, générer des ressources foncières et un environnement compatibles avec la production d’environ 3 000 logements par an. Cet objectif, qui découle de la loi sur le Grand Paris, est aujourd’hui atteint. L’EPA y participe par un accompagnement des projets des communes et par ses propres opérations d’aménagement, sur lesquelles 7 000 logements auront été autorisés ou construits en 2020.
Pour réussir ce défi, le respect du territoire n’est pas la moindre de nos préoccupations. Aux antipodes de la tabula rasa, nous nous attachons à travailler sur les trames urbaines, les parcellaires mais aussi les richesses du patrimoine et les volontés existantes. Pas de « nouveau plan masse » mais un projet d’évolution progressive du territoire, conçu pour et avec ses forces vives, qu’il s’agisse de densifier les « fonciers économiques » des Ardoines, de rendre les berges de Seine accessibles ou de préparer la mutation phasée du Sénia. Là où l’espace est rare et les ressources comptées, une ville qui se veut durable est d’abord une ville qui sait se renouveler.
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Orly Rungis – Seine Amont, territoire stratégique de la métropole parisienne
Des atouts forts et reconnus
Constitué de 12 communes du Val-de-Marne, bordant Paris au nord et traversé par la Seine, le territoire d’Orly Rungis – Seine Amont est reconnu comme stratégique pour l’aménagement de la région Île-de-France depuis le SDRIF (schéma directeur) de 1994. Celui de 2013 a confirmé son intérêt métropolitain, pour de multiples raisons : – une position centrale dans l’agglomération parisienne, sur d’importants
axes de communication ;– la présence d’équipements et de services essentiels au fonctionnement
de la région : aéroport d’Orly, marché de Rungis, alimentation en eau ;– un potentiel foncier mutable significatif, évalué à 500 ha.
Une opération d’intérêt national
L’Opération d’intérêt national (OIN) Orly Rungis – Seine Amont a été décrétée en 2007, avec pour objectif de structurer ce territoire dans une perspective « durable » et métropolitaine.Depuis sept ans, l’EPA ORSA travaille sans relâche et avec l’implication forte et coordonnée des collectivités territoriales et de l’État à la mise en chantier des opérations qui donnent son sens à ce développement métropolitain.
De futures offres de transport déterminantes pour l’avenir du territoire
Depuis la création de l’OIN, la construction métropolitaine a considérablement progressé, en particulier dans le domaine des déplacements. Le futur Grand Paris Express irriguera largement le territoire, avec pas moins de 7 gares sur les lignes 15, 14, et 18, confortant l’accessibilité des deux pôles de projet majeurs, les Ardoines (Seine Amont) et le pôle d’Orly Rungis, et donnant lieu à deux contrats de développement territorial. D’autres lignes de transport en site propre sont programmées dont le T Zen 5 et le T9, ou viennent d’être mises en service, comme le tramway T7. Un nouveau franchissement de la Seine et des voies ferrées sera construit entre Vitry et Alfortville aux Ardoines. Enfin, Orly doit recevoir une gare TGV sur la ligne d’interconnexion sud des lignes à grande vitesse.
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Sept gares du Grand Paris Express vont renforcer la desserte du territoire© EPA ORSA / LM communiquer, Arthur Bonifay
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L’Établissement public d’aménagement, un outil stratégique et opérationnel au service du territoire
L’EPA assure la gouvernance du projet territorial et réalise des opérations d’aménagement
Créé en mai 2007, l’Établissement public d’aménagement (EPA) Orly Rungis – Seine Amont est une structure partenariale associant l’État, la région Île-de-France, le département du Val-de-Marne et les douze communes concernées par l’opération d’intérêt national. Son conseil d’administration, qui réunit l’ensemble des partenaires, est le lieu d’une gouvernance partagée du projet entre les élus du territoire et les représentants de l’État.
La gouvernance du projet de territoire
Sous l’autorité de son conseil d’administration, l’EPA pilote le projet de territoire en application des orientations stratégiques définies au moment de la création de l’OIN. Cette mission prend aujourd’hui plusieurs formes complémentaires. Stratégies thématiques : développement économique, charte de développement durable et son outil d’évaluation, action foncière avec le concours de l’Établissement public foncier d’Île-de-France, mise en valeur des trames paysagères et des espaces naturels, culture et patrimoine, par exemple.Développement du territoire : aide au conventionnement de projets dans le cadre des dispositifs de la Région (GP3) ou de l’État (ÉcoCités, ÉcoQuartiers, PNRQAD), contrats de développement territorial, afin notamment de stimuler le développement de l’emploi comme de l’habitat, d’atteindre l’objectif de production de 3 000 logements par an sur le territoire, et maintenir l’activité productive. Actions partenariales et projets négociés : mutation des emprises publiques, des installations énergétiques ou de production d’eau potable ; mobilisation des grands opérateurs économiques (MIN, aéroport…) sur des projets stratégiques partagés.
Les opérations d’aménagement
L’EPA prend l’initiative de réaliser des opérations d’aménagement dans des secteurs stratégiques de l’OIN. L’EPA intervient ainsi sur cinq ZAC créées à Vitry-sur-Seine, Chevilly-Larue et Villeneuve-Saint-Georges. D’autres opérations sont au stade de la concertation préalable à Ivry-sur-Seine, Choisy-le-Roi et Orly. Enfin, d’autres projets, conduits sur le mode partenarial, ont atteint un stade avancé d’élaboration, sur la partie industrielle des Ardoines, le site de production d’eau potable des Vœux, la Plaine de Montjean ou encore la zone d’activités du Sénia.
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Le Conseil consultatif des acteurs économiques et sociaux
Constitué depuis la création de l’Opération d’intérêt national, ce conseil est une instance de réflexion et de dialogue avec la gouvernance de l’EPA, qu’il rencontre plusieurs fois par an pour échanger sur les projets.Il contribue également à la diffusion de l’information sur les projets auprès des acteurs du territoire et porte un regard circonstancié sur les grandes thématiques. Ses dernières contributions ont porté sur la notion de « Ville productive, ville solidaire » puis actuellement sur l’idée d’un territoire pilote dans le domaine de l’alimentation.
Les dispositifs en faveur du développement durable
La gouvernance a adopté en 2011 une charte fixant onze objectifs de développement durable complétés en 2013 d’une série d’indicateurs, préalablement testés, permettant l’évaluation annuelle du territoire. La charte de développement durable s’applique à tous les projets d’aménagement portés par l’EPA, selon un système de priorités adapté à leurs contextes respectifs. Le territoire est évalué dans son ensemble avec une dizaine de grands indicateurs stratégiques.En 2014, l’EPA a en outre adhéré à la charte des ÉcoQuartiers et décidé que toutes ses opérations d’aménagement seraient candidates à cette labellisation par l’État.
Deux contrats de développement territorial
L’EPA ORSA a assuré l’ingénierie des deux projets de contrat de développement territorial (CDT) du territoire d’Orly Rungis–Seine Amont.
Le CDT des Grandes ArdoinesL’arrivée de la ligne 15 en 2020 a conduit l’État et les communes de Vitry-sur-Seine, Alfortville et Choisy-le-Roi à signer en décembre 2013 le CDT dit des Grandes Ardoines. Près de 1,9 million de m² sont déjà programmés sur 4 secteurs bien desservis en transports en commun et l’objectif de construction de 1 390 logements pendant 15 ans a été fixé.
Le CDT du Grand Orly L’État, quatorze communes et trois intercommunalités du Val-de-Marne et de l’Essonne ont signé le 6 novembre 2013 un accord cadre préparant le contrat de développement territorial du Grand Orly. Les parties se sont ainsi engagées à promouvoir un modèle de développement qui refonde le système de mobilités, conforte le premier pôle économique du sud francilien autour de grands services métropolitains et crée les conditions d’une nouvelle urbanité pour les habitants et les actifs.
LE GRAND ORLY
LES GRANDES ARDOINES
Seine-St-Denis
Val-de-Marne
Hauts-de-Seine
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Les opérations engagées et les projets en développement
OPÉRATION
La ZAC Gare Ardoines à Vitry-sur-SeineAu sud des Ardoines, se mettent en place les bases du pôle multimodal et des grandes infrastructures d’espaces publics, prélude à la montée en puissance d’une adresse tertiaire métropolitaine.
OPÉRATION
La ZAC Seine Gare Vitry à Vitry-sur-SeineDans la partie nord des Ardoines, se prépare un quartier mixte et dense, actif et résidentiel, de gare et de bord de Seine.
PROJET EN DÉVELOPPEMENT
La partie centrale des Ardoines à Vitry-sur-SeineLa mutation de cette partie des Ardoines a été concertée avec les acteurs économiques dans une démarche partenariale visant à concilier les enjeux industriels et urbains. Dès 2016, un port urbain sera opérationnel.
PROJET EN DÉVELOPPEMENT
Le Lugo à Choisy-le-RoiSitué en rive gauche de la Seine, en limite nord de Choisy-le-Roi, le Lugo fait partie des Grandes Ardoines. Un dispositif de veille foncière a été mis en place et la concertation en vue de l’engagement de la mutation urbaine du site est bien avancée.
PROJET EN DÉVELOPPEMENT
Gagarine Truillot à Ivry-sur-SeineUn projet alliant renouvellement urbain, mixité et création de logements.
OPÉRATION
L’éco-quartier des Portes d’Orly à Chevilly-LarueCe projet mixte, riverain d’une RD7 redynamisée par le tramway T7, est en chantier : après des travaux de voirie, les constructions de logements démarrent en 2015.
OPÉRATION Le centre ancien de Villeneuve-Saint-GeorgesLa mise en œuvre du projet partenarial de rénovation, qui bénéficie de financements publics spécifiques (PNRQAD), avance comme prévu grâce à la coordination efficace des maîtrises d’ouvrage.
PROJET EN DÉVELOPPEMENT
La Plaine de MontjeanLe choix de conserver un espace agricole ouvert et actif s’accompagne d’un projet novateur « d’agro-quartier ».
PROJET EN DÉVELOPPEMENT
Le secteur des Vœux à OrlyEntre Seine et Gare, le plan-programme d’un « bio-quartier » se dessine en partenariat avec les acteurs fonciers et économiques concernés.
PROJET EN DÉVELOPPEMENT
Le SéniaL’EPA accompagne les entreprises en place dans leurs projets de développement, favorise les initiatives participant à l’amélioration de la qualité de vie du secteur et prépare l’aménagement de quartiers résidentiels ou mixtes.
PROJET EN DÉVELOPPEMENT
Les Quinze Arpents à OrlyAu cœur du Sénia, reliant la gare de Rungis au centre-ville d’Orly, le secteur des Quinze Arpents dispose d’un important potentiel de mutation pour le développement d’un quartier atypique.
PROJET EN DÉVELOPPEMENT
Le chemin des Carrières à OrlyL’EPA a engagé, très en amont, avec les habitants, un travail poussé de définition urbaine pour installer des espaces publics de grande qualité permettant l’accueil de plus de 500 logements.
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Paris
Les Ardoines
Sur un territoire métropolitain de 300 hectares, en bord de Seine, est engagée l’une des plus grandes opérations d’aménagement en France qui a placé l’innovation au cœur de sa conception.
Les Ardoines, un territoire de 300 ha en bord de Seine, aux portes de Paris© EPA ORSA / Philippe Guignard
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Les Ardoines à Vitry-sur-Seine Une combinaison de ressources foncières et de vitalité économique
À 3 km de Paris, à Vitry-sur-Seine, les Ardoines représentent un territoire de 300 ha en bord de Seine, partiellement occupé de manière extensive par des installations ferroviaires et de production énergétique dont la restructuration permettra la libération de foncier en quantité importante. Aux Ardoines se trouvent aussi de grandes entreprises industrielles, telles qu’Air Liquide ou Sanofi, premier groupe pharmaceutique français et acteur important du biocluster francilien qui, avec 400 établissements de PME-PMI, totalisent 9 000 emplois et forment un éco-système vivant et dynamique.
Une accessibilité métropolitaine bientôt extraordinairement renforcée
Le potentiel du site justifie les décisions prises pour renforcer une accessibilité aujourd’hui assurée par l’A86 et le RER C, qui place déjà les Ardoines à 9 mn de Paris.En 2020, les Ardoines deviendront un pôle d’interconnexion métropolitain, à l’articulation du RER C renforcé et de deux nouvelles offres de transport collectif, la ligne 15 du Grand Paris Express et le T Zen 5 longeant la Seine entre Paris Rive Gauche et Choisy-le-Roi. Aux Ardoines débouchera aussi un nouveau pont sur la Seine qui sera associé à un franchissement du RER C pour former une nouvelle liaison urbaine entre le coteau de Vitry et la rive droite de la Seine, à Alfortville.
Une ville du XXIe siècle, combinant étroitement les fonctions productive et résidentielle
Le défi du projet des Ardoines est de constituer la « ville productive » du XXIe siècle, une ville mixte et dense dans laquelle les fonctions économiques et résidentielles cohabitent et se renforcent mutuellement. Pour répondre au choix stratégique de la gouvernance de l’OIN de faire du redéploiement économique la priorité du développement des Ardoines, la programmation d’immobilier d’entreprises est importante, de 30 % à 56 % suivant les secteurs. Les locaux d’activité occupent une place privilégiée dans la programmation des Ardoines. Ils sont en effet indispensables pour réinstaller les PME-PMI déjà présentes ou attirer de nouvelles entreprises créatrices d’emplois.
Le projet d’ensemble
À partir d’un premier plan guide général du projet des Ardoines mis au point avec l’agence SEURA entre 2008 et 2011, deux ZAC ont été créées au nord et au sud tandis que différents scénarios de restructuration de la centrale électrique étaient étudiés dans la partie centrale avec EDF. Au printemps 2014, la consolidation des différentes études a permis d’acter un nouveau plan directeur de développement urbain et paysager avec :– un réseau d’avenues de sens nord-sud
et est-ouest, support à l’accessibilité et à la résilience ;
– deux nouvelles polarités autour des gares de Vitry et des Ardoines ;
– une articulation fine des nouvelles formes urbaines avec les tissus préexistants ;
– des activités industrielles maintenues le long des voies ferrées et en bord de Seine, insérées dans une trame d’espaces publics fortement végétalisés, débouchant sur la Seine.
Une gestion innovante de la résilience à l’inondation
Une grande partie du territoire des Ardoines étant soumise aux risques d’inondation, les projets sont conçus dans l’objectif d’une résilience renforcée, c’est-à-dire permettant au quartier de continuer à fonctionner en cas de crue centennale.À cet effet, le réseau primaire de voiries structurantes sera positionné au-dessus du niveau des plus hautes eaux : cours nord-sud, liaison est-ouest et rue Salvador Allende.
En haut : Le projet prévoit une trame d’espaces publics hors d’eau en cas de crue © EPA ORSA / Philippe Guignard
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Le « partenariat amont » : associer les opérateurs immobiliers à l’innovation urbaine
Pour donner une forme concrète au modèle de ville mixte et dense à forte composante productive qui s’invente en ce moment même aux Ardoines, l’EPA a choisi la voie de l’intelligence collective. Fin 2013, les six opérateurs sélectionnés pour réaliser la programmation d’immobilier économique et résidentiel sur deux premiers secteurs opérationnels des ZAC avaient été invités, non à présenter un projet et une offre d’acquisition de droits à construire, mais à se porter candidats pour participer à la définition même des projets, collectivement et avec l’aménageur et la Ville. Ce sont trois généralistes (Brémond, Eiffage Immobilier et Nexity) et trois spécialistes de l’immobilier industriel (Alsei, Sogaris et Spirit) qui sont aujourd’hui à l’œuvre aux côtés de l’EPA et de ses prestataires, dans la mise au point des premiers secteurs urbains.La démarche collaborative, encadrée par un protocole de partenariat, dit partenariat amont, se déroule en trois temps : imprégnation des enjeux de l’aménagement des Ardoines, programmation générative en ateliers (avec la mobilisation d’entreprises présentes aux Ardoines) puis élaboration des projets après sélection des architectes. Elle se concrétisera en 2015 par la signature de promesses de vente.
Question à Jean-Christophe Courné-Noléo président fondateur d’Alsei, développeur immobilier spécialisé dans l’immobilier d’entreprise, l’un des six opérateurs retenus pour participer au « partenariat amont »
Quels avantages voyez-vous au partenariat amont ?La méthode répond bien à l’enjeu d’innovation qui caractérise les Ardoines, elle est propice à faire émerger des idées nouvelles. Nous sommes six confrères autour de la table, c’est une chose tout à faire rare, pour ne pas dire inexistante. La confrontation des points de vue est également très importante. Je dois d’ailleurs reconnaître à l’EPA ORSA le talent d’avoir su réunir des acteurs très complémentaires, et c’est parfaitement justifié car le projet des Ardoines s’adresse à des publics variés, notamment des entreprises et des habitants. Ils n’ont pas forcément les mêmes attentes en matière d’espace public par exemple. Or c’est important, quand on innove, de pouvoir se mettre à la place des utilisateurs, qui sont toujours face à un choix. L’EPA ORSA l’a d’ailleurs bien compris puisqu’il a fait un travail d’analyse très approfondi des attentes et des besoins des entreprises déjà présentes sur le site qu’il s’agit en partie de reloger. En tant qu’aménageur, l’EPA ORSA nous apporte son expertise des problématiques urbaines, qui sont particulièrement complexes dès lors que l’enjeu est de conjuguer densité et multi-fonctionnalité. C’est essentiel de pouvoir intégrer ces réflexions dès l’amont de la conception des projets.
LES ARDOINES À VITRY-SUR-SEINE
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Grandes étapes
2008 Protocole EPA – SNCF – RFF en vue d’études de restructuration foncière
2009 Approbation du premier plan guide
2011 Décision de réaliser le Grand Paris Express avec une gare aux Ardoines
2012 Création des ZAC
2013 Lancement du partenariat amont avec 6 opérateurs immobiliers
Signature du CDT des Grandes Ardoines, actant le financement du double franchissement et la décision de fermer le dépôt pétrolier
2014 Approbation du plan directeur de la partie centrale des Ardoines
Mise en place d’un dispositif de relations suivies avec les entreprises
Décision d’installer un port urbain aux Ardoines
Poursuite de la définition des projets de modernisation avec EDF, RTE, CPCU, Air liquide, Sanofi
LES ARDOINES À VITRY-SUR-SEINE
Des formes innovantes de locaux d’activité
Le développement de l’offre de locaux d’activités s’effectuera par la densification de fonciers économiques existants, l’insertion d’activités au rez-de-chaussée d’immeubles neufs mixtes, ou encore par le développement de formes immobilières innovantes à densité élevée. De premiers immeubles de ce type seront réalisés dans le cadre du « partenariat amont », pour servir de démonstrateurs.
Question à Claude Samson membre du Conseil consultatif des acteurs économiques et sociaux d’Orly Rungis – Seine Amont
Comment conserver les entreprises aux Ardoines ? Il faut tout mettre en œuvre pour que les entreprises aient suffisamment confiance pour rester, et cela commence par une bonne information. Pour prendre des décisions, elles ont besoin d’une vision concrète de ce qui va se passer et d’un calendrier. À défaut, elles préféreront partir plutôt que de prendre un risque en restant sur place. Le dispositif d’information mis en place par l’EPA est très efficace. Il y a à la fois une information générale et des contacts personnalisés. Le principe est que toute entreprise qui désire rester doit pouvoir exprimer ses besoins et, s’ils sont incompatibles avec le projet urbain, être relocalisée à proximité. Un autre axe de travail possible, qui ressort des enquêtes auprès des entreprises, est de profiter du projet urbain pour établir des liens, aujourd’hui quasi-inexistants, entre les entreprises, par exemple en mutualisant des moyens techniques et humains.
Gare Ardoines, un nouveau pôle urbain et économique, de rayonnement métropolitain© EPA ORSA / Philippe Guignard
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OPÉRATION
La ZAC Gare Ardoines
Au sud des Ardoines, se mettent en place les bases du pôle multimodal et des grandes infrastructures d’espaces publics, prélude à la montée en puissance d’une adresse tertiaire métropolitaine.
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Développement d’un pôle économique et urbain d’envergure métropolitaine
La ZAC Gare Ardoines se développe autour du pôle multimodal métropolitain et de l’A86, au croisement du grand cours nord-sud des Ardoines emprunté par le T Zen 5 et de l’arc est-ouest qui franchit les voies ferrées et la Seine. Elle accueillera un pôle urbain tertiaire de grande envergure, aux remarquables aménités urbaines : espaces publics, commerces et services en pied d’immeuble, pôle commercial de destination, mixité tertiaire / résidentiel générant une animation permanente. Ce nouveau pôle urbain s’articule entre les quartiers habités de Vitry et le site Sanofi en bord de Seine qui vient de réorganiser ses accès sur la nouvelle liaison.Les activités économiques déjà présentes, du BTP, du commerce de gros et de la logistique, y seront revalorisées en s’inscrivant dans un environnement urbain de qualité, rejointes par des filières d’avenir innovantes telles que les éco-activités, les matériaux ou la mécatronique. Une grande halle ferroviaire désaffectée, emblématique de l’histoire des Ardoines, est promise à terme à une reconversion en grand équipement de destination accueillant des événements, des commerces, des activités économiques, culturelles et sportives.
Lancement d’une première phase opérationnelle et émergence d’un quartier mixte
Le programme prévisionnel de la ZAC permettra de développer plus de 650 000 m² dont 60 % de surfaces à destination économique. La première phase opérationnelle aujourd’hui engagée pour des livraisons attendues en 2020 prévoit notamment : – la mise en service des grandes infrastructures de transport, du pôle
multimodal des Ardoines et du franchissement ferroviaire est-ouest ;– l’aménagement des abords de la future gare, point d’ancrage du nouveau
pôle urbain et tertiaire ;– la mise en service du site de maintenance des infrastructures de
la ligne 15 (400 emplois), en pointe sud, près de l’A86 (architecte : Atelier Barani) ;
– la réalisation au sud, vers l’A86, de près de 40 000 m² SDP d’offre immobilière innovante pour les activités productives non tertiaires ;
– le développement de 60 000 m² SDP d’habitat, équipements et services, dans le prolongement du tissu urbain existant.
OPÉRATION LA ZAC GARE ARDOINES
En bas : Sanofi dispose aux Ardoines de l’un de ses tout premiers centres de recherche mondiaux © EPA ORSA / Myr Muratet
En haut : À la gare des Ardoines, un pôle multimodal verra le jour en 2020 © EPA ORSA / Benoît Grimbert
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Le pôle multimodal des Ardoines
La conception architecturale et urbaine du pôle multimodal des Ardoines, opérationnel en 2020, est aujourd’hui bien engagée.La ligne 15 croisera celle du RER C au niveau de la gare actuelle des Ardoines. La Société du Grand Paris a confié à l’équipe Valode & Pistre et Systra la maîtrise d’œuvre d’une gare d’interconnexion des deux lignes, et étudie un programme immobilier connexe de l’ordre de 10 000 m² en superstructure.
La conception de l’espace public autour de la gare fait l’objet d’un soin tout particulier, puisqu’il doit remplir quatre fonctions essentielles pour une intermodalité de qualité : – enjamber les voies ferrées pour mettre
en relation les parties est et ouest de Vitry ;– qualifier les Ardoines comme pôle
économique et urbain d’envergure métropolitaine ;
– organiser des déplacements de tous modes : automobiles, bus et modes doux ;
– accueillir le T Zen 5 et les bus de rabattement.
La pièce principale en est la section de la liaison est-ouest qui sera réalisée par l’EPA. Cet espace de grande envergure, avec ses 680 m de long et 30 m de large soit plus de 2 ha, intègre le franchissement des voies ferrées dans un jeu de nivellement doux. La liaison se poursuivra ensuite vers l’est, sous la maîtrise d’ouvrage du Conseil général, pour enjamber la Seine. Une même équipe de maîtrise d’œuvre sera désignée en 2015 pour concevoir l’ensemble dans le cadre d’un groupement de commande, parmi trois candidats en lice dont les mandataires sont l’Atelier Barani, Richez et associés, Reichen et Robert et associés. Cette liaison sera empruntée par le T Zen 5 pour desservir la gare des Ardoines.
Question à Benoît Labat directeur de la valorisation et du patrimoine de la Société du Grand Paris
Comment la Société du Grand Paris appréhende-t-elle la valorisation de la gare des Ardoines ? Le service que je dirige acquiert le foncier pour les besoins du transport et développe des projets immobiliers connexes sur les gares. On appelle cela valorisation, mais ces projets sont au service des territoires, pour créer de la densité urbaine autour des gares, comme le veut la loi du Grand Paris.Aux Ardoines, où la gare sera véritablement le déclencheur d’un développement urbain futur, nous envisageons des logements destinés à des étudiants, chercheurs ou jeunes actifs prêts à s’installer dans un environnement en devenir mais excellemment connecté à Paris, Créteil ou Marne-la-Vallée. C’est l’EPA qui définit les règles de constructibilité et d’insertion urbaine et ces questions sont examinées dans leurs moindres détails avec les élus locaux. Ce projet illustre la façon dont deux opérateurs de l’État qui travaillent ensemble peuvent transformer un territoire industriel soumis comme les Ardoines à de fortes contraintes. L’articulation entre transports et aménagement, donc entre les deux opérateurs, est essentielle car il faut agir dans une même temporalité pour que l’effet déclencheur joue. L’EPA a fait preuve de beaucoup de souplesse pour intégrer nos contraintes, d’autant que nous sommes arrivés bien après lui dans ce dossier sur lequel il avait déjà beaucoup réfléchi.
OPÉRATION LA ZAC GARE ARDOINES
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Superficie de la ZAC : 49 hectares
Programmation prévisionnelle
Total ZAC
Logements 230 000
Bureaux 300 000
Activités 90 000
Commerces 25 000
Équipements 25 000
Total 670 000
En m² de surface de plancher
Soit :– Plus de 60 % des surfaces constructibles à destination
économique ;– 3 300 logements dont 40 % de logements locatifs sociaux.
Calendrier
Urbanisme et foncier
2012 Création de la ZAC
2014 Maîtrise foncière du premier temps opérationnel : 95 %
2015 Choix du maître d’œuvre de l’ouvrage de double franchissement
Choix de l’architecte coordonnateur de la ZAC
Dossier de réalisation approuvé
2016 Dossier loi sur l’eau approuvé
Commercialisation
2013 Lancement du partenariat amont avec six opérateurs immobiliers
2015 Signature des premières promesses de vente
Travaux et mise en service
2015 Démarrage des travaux de la ligne 15
Dépôt des premiers dossiers de permis de construire
2017 Livraison d’une résidence sociale (265 logements)
2018 Livraisons des premiers programmes immobiliers du secteur Descartes
2019 Mise en service du SMI et de la liaison est-ouest
2020 Mise en service de la ligne 15 et du T Zen 5
OPÉRATION LA ZAC GARE ARDOINES
Livré en 2017, le collège sera le premier signe de la transformation du quartier© EPA ORSA / Germe et Jam / Yam studio
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OPÉRATION
La ZAC Seine Gare Vitry
Dans la partie nord des Ardoines se prépare un quartier mixte et dense, actif et résidentiel, de gare et de bord de Seine.
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Création d’un quartier actif entre Seine et gare
Ce site bénéficie du paysage de la Seine, d’une gare du RER C et de l’arrivée en 2020 du T Zen 5. La ZAC Seine Gare Vitry s’apparente à un faubourg actif : dans une programmation à dominante résidentielle, elle développe bureaux et locaux d’activités dédiés à l’emploi productif et artisanal, notamment pour les entreprises déjà en place aux Ardoines, ainsi qu’à l’emploi tertiaire. Grâce à l’accueil de nouveaux équipements publics (collège, groupes scolaires, médiathèque), à la réalisation de nouveaux jardins, d’espaces publics de qualité et au développement d’une offre commerciale de proximité accrochée aux transports en commun, elle réunit les éléments d’aménités et les ingrédients de la ville animée, mixte et pacifiée.Le plan de référence de la ZAC Seine Gare Vitry contribue à relier le centre de Vitry à la Seine en prolongeant la « ville constituée » jusqu’au fleuve et en valorisant les grands tracés. Il assure l’intégration urbaine de la gare et inscrit les activités économiques existantes dans un tissu mixte de haute densité.
Lancement d’une première phase opérationnelle
Le programme prévisionnel de la ZAC représente près de 430 000 m² SDP. Une première phase est programmée pour être livrée entre 2017 et 2022, portant sur environ 180 000 m² de plancher et répartie sur deux secteurs :– le secteur Seine Cavell, autour du tracé du T Zen 5 et en bord de Seine,
comportant un collège, un groupe scolaire, un îlot dense de locaux d’activités et des immeubles d’habitation (1 000 logements) avec services et activités en rez-de-chaussée ;
– les abords de la gare RER C, réaménagés pour accueillir un tissu mixte de bureaux et logements et faciliter l’intermodalité.
OPÉRATION LA ZAC SEINE GARE VITRY
En bas : Logements, activités et équipements cohabiteront harmonieusement © EPA ORSA / Germe et Jam / Yam studio
En haut : Les logements offriront de larges vues sur la Seine © EPA ORSA / Germe et Jam / Yam studio
Les principes du plan de référence de la ZAC Seine Gare Vitry
Maillage. Le cours de la gare désenclave le futur quartier en le rattachant aux grands espaces publics. La rue Bertie Albrecht relie la gare au fleuve et le nouveau quartier à celui du Port-à-l’Anglais. La rue Cavell et le quai de Seine dessinent la figure du développement résidentiel et actif de la ZAC.
Centralités. Trois pôles d’animation jalonnent le quartier : la gare, la croisée des rues Albrecht et Cavell et le centre Seine Allende (pôle commercial et de loisirs à l’échelle des Ardoines).
Paysage. Des immeubles hauts sont installés perpendiculairement au fleuve en bord de Seine, afin de partager les vues ; ailleurs, des formes plus horizontales s’harmonisent avec le tissu existant et favorisent la mixité programmatique.
Densité. Trois espaces majeurs sont porteurs d’un développement dense : l’avenue Allende, le cours de la gare et « l’épaisseur de Seine » située entre le quai et la rue Cavell.
Mixité. L’urbanisation s’attache à concilier les fonctions économique et résidentielle, en associant les entreprises du site à la dynamique du projet et en créant les conditions d’une densification progressive.
Résilience. La résilience à l’inondation est assurée par les grandes voiries (Allende, cours de la gare) relevées hors d’eau et par des formes urbaines à double niveau : rez-de-chaussée bas inondables et allées hautes maintenant l’accessibilité en période de crue.
Existant. Le parcellaire projeté est tracé sur le parcellaire actuel afin d’assurer un renouvellement souple et graduel de l’existant, qui est la matière première du projet.
En haut : Trame des espaces publics de la ZAC Seine Gare Vitry © EPA ORSA / Germe et Jam
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Calendrier
Urbanisme et foncier
2012 Création de la ZAC
2013 Dialogue compétitif, choix de l’architecte coordonnateur, ateliers urbains
2014 Maîtrise foncière du premier temps opérationnel : 96 %
2015 Dossier de réalisation
2016 Dossier loi sur l’eau
Commercialisation
2013 Lancement du partenariat amont avec 6 opérateurs immobiliers
2015 Signature des premières promesses de vente
Travaux et mise en service
2015 Dépôt des premiers dossiers de permis de construire
2017 Livraison du collège
2018 Premières livraisons de programmes immobiliers du secteur Seine Cavell
2020 Arrivée du T Zen 5
Programmation prévisionnelle
Total ZAC
Logements 280 000
Bureaux 55 000
Activités 70 000
Commerces 5 000
Équipements 20 000
Total 430 000
En m² de surface de plancher
Soit :– 1/3 des surfaces constructibles consacrées
aux activités économiques ;– Près de 4 000 logements dont 40 % de
logements locatifs sociaux.
OPÉRATION LA ZAC SEINE GARE VITRY
Question à Gilles Bouvelot directeur général de l’Établissement public foncier d’Île-de-France
Quels sont les enjeux de votre partenariat avec l’EPA ORSA ?Depuis 2007, nous travaillons avec l’EPA ORSA dans le cadre de conventions sur plusieurs secteurs, les Ardoines, le Lugo, le Sénia, Villeneuve-Saint-Georges et Chevilly-Larue. Nous avons déjà acquis pour 145 M€ de foncier sur un objectif plafond de 224 M€, afin de permettre la réalisation des premières phases opérationnelles. Les opérations visées sont généralement de longue haleine, mais elles sont connues et touchent des sites occupés qui conservent une valeur immobilière. Notre rôle est d’acquérir et de porter ces biens par anticipation pour créer des références de prix et empêcher que des mouvements spéculatifs, très forts à l’annonce de grands équipements, ne viennent faire monter le coût du foncier et obérer les opérations d’aménagement futures. Nous sommes attentifs, comme l’EPA ORSA, à ce que les biens que nous acquérons restent occupés dans la phase qui précède l’aménagement. C’est le meilleur gardiennage possible, cela nous assure des revenus locatifs qui peuvent être réinvestis et enfin il est important que les activités économiques se poursuivent en attendant les évolutions futures. Aller plus loin dans cette direction est une piste que nous étudions : elle passe par la création d’une foncière commune avec l’EPA, qui nous permettrait de passer à un autre mode d’investissement plus adapté aux réserves foncières de très long terme, c’est-à-dire au-delà de 10 ans.
Superficie de la ZAC : 37 hectares
Maîtrise d’œuvre, conception et coordination de la ZAC
Atelier Germe & JAM Jean-Marc Bichat, architecte-urbaniste, mandataire
Mageo, bureau d’études techniques
Agence Hilaire, paysagiste
Zoom, écologue
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La partie centrale des Ardoines
La mutation de la partie la plus industrielle du site des Ardoines a été concertée avec les acteurs économiques. Dès 2016, un port urbain sera opérationnel pour accompagner la transformation du territoire.
Une démarche partenariale constructive
Sur la partie centrale des Ardoines, soit une centaine d’hectares, le projet urbain passe par la reconfiguration sur place, plus compacte, de grandes installations industrielles indispensables à la métropole : la centrale thermique d’EDF mais aussi les équipements de transformation et transport d’électricité et de chauffage urbain. L’EPA et les grandes entreprises concernées ont entamé une démarche partenariale d’études, conciliant les enjeux industriels et urbains, qui a débouché en juin 2014 sur un plan directeur de développement urbain et paysager.
Une « ville productive » en bord de Seine
Le plan directeur prévoit une bande urbanisée le long du cours nord-sud, les grandes activités industrielles actuelles étant maintenues et modernisées de part et d’autre, à l’est le long des voies ferrées et à l’ouest côté Seine. Reconfigurées et compactées, les installations industrielles situées côté Seine s’insèrent dans des espaces publics récréatifs et culturels (conservation d’éléments patrimoniaux) qui se rejoignent le long des berges pour former une grande composition paysagère et assurer la perméabilité entre le nouveau quartier central et le fleuve. Un port urbain est créé.
PROJET EN DÉVELOPPEMENT
Le port urbain des Ardoines bientôt opérationnel
Le futur port urbain des Ardoines devrait être opérationnel dès 2016-2017 (première tranche) pour évacuer par voie d’eau les déblais générés par les tunneliers de la ligne 15 du Grand Paris Express, soit un volume total équivalent à 50 000 camions, puis pour assurer les transports de matériaux liés aux autres chantiers des Ardoines. Les entreprises du site, Air Liquide, Sanofi, STEF…, l’utiliseront également pour le transport de marchandises. Une étude co-financée par l’EPA et la Caisse des dépôts dans le cadre de la convention de l’ÉcoCité des Ardoines a permis d’établir sa faisabilité et son intérêt pour les différents utilisateurs. Les études de préfiguration se poursuivent sous l’égide d’Haropa-Ports de Paris, gestionnaire pressenti. Ce projet illustre l’intérêt d’une réflexion collective autour d’enjeux économiques, techniques, environnementaux mais aussi urbains, l’insertion paysagère du port et les usages récréatifs de la Seine figurant aussi parmi les objectifs incontournables.
Le port urbain sera utilisé pour les travaux de transformation des Ardoines et par les grandes entreprises du site (DR)
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Question à Emmanuelle Bromet vice-présidente Fabrication et Équipements cryogéniques à Air Liquide Global E&C solutions
En tant qu’industriel installé aux Ardoines, comment appréciez-vous la mutation annoncée de ce secteur ?La notion de ville industrielle, qui est un peu l’esprit du projet, est une chose très positive pour nous car cette image retombe sur les entreprises et génère une dynamique stimulante pour les activités de recherche et développement. Nous sommes d’ores et déjà parfaitement en phase avec ce nouvel élan industriel puisque nous avons récemment renforcé notre présence aux Ardoines en y créant un atelier pilote d’échangeurs cryogéniques. On sent qu’une dynamique est déjà en train de se mettre en place. Ainsi, nous avons reçu un complet soutien de l’EPA ORSA et de la Ville de Vitry-sur-Seine quand nous avons sollicité un permis de construire et une autorisation d’exploiter pour notre nouvel atelier. Nous avons bénéficié de délais très corrects. J’ajoute que nous nous félicitons de l’ouverture prochaine d’une plateforme fluviale qui va faciliter le transport de nos équipements volumineux et nous inciter à utiliser de plus en plus la voie d’eau. Nous avons pu exprimer nos besoins lors de l’étude de faisabilité de cet équipement. D’une manière générale, l’EPA fait preuve d’une grande transparence sur les évolutions prévues et leur empreinte foncière, ce qui est très appréciable.
PROJET EN DÉVELOPPEMENT LA PARTIE CENTRALE DES ARDOINES
Question à François Buttet délégué régional du groupe EDF en Île-de-France
Comment s’est déroulé le dialogue avec l’EPA sur l’avenir de la centrale thermique d’EDF aux Ardoines ?L’Île-de-France a besoin de conserver ses rares sites de production électrique pour faire face aux pointes de forte consommation. Ne répondant plus aux exigences des nouvelles normes européennes, la centrale à charbon de Vitry-sur-Seine sera démantelée à partir de 2016. Nous envisageons de la remplacer par une usine moderne à cycle combiné gaz. Le groupe de travail constitué avec l’EPA nous a permis de faire entendre pourquoi nous voulons rester aux Ardoines : depuis plus de 100 ans, le site accueille une centrale électrique ; nous y possédons le foncier ; les lignes électriques permettant le transport de la production sont en place et l’alimentation en gaz y est aisée. De notre côté, nous avons compris la nécessité de réduire notre empreinte foncière, de nous inscrire dans la future trame urbaine et son volet de valorisation paysagère et patrimoniale des bords de la Seine. Nous avons travaillé à livre ouvert, retourné le projet dans tous les sens pour bien intégrer l’ensemble des besoins et des attentes des acteurs locaux, étudié plusieurs scénarios, pour aboutir à une solution qui nous permet, en outre, de « restituer » au projet urbain 17 des 36 hectares dont nous sommes propriétaires.
Calendrier
Études et décisions
2011 Lancement du partenariat EPA EDF RTE
2013 Décision d’arrêt du stockage pétrolier
2014 Adoption du plan directeur de développement urbain et paysager
Étude de faisabilité du port urbain Ports de Paris engage les études de préfiguration
2015 Études de conception du jardin industriel et des mesures de conservation du patrimoine
Grands travaux et mises en service
2015 Arrêt de la centrale à charbon et mise en sécurité du site
2016 Début du démantèlement de la centrale
Démarrage de l’activité du port urbain
2020 Mise en service complète du port urbain
Cessation d’activité du dépôt pétrolier
Mise en service du T Zen 5
2023 Début de la construction de la nouvelle centrale à gaz
control
park vehicles
park vehicles
Plan directeur de développement urbain de la partie centrale des Ardoines
Périmètre de réflexion
Cours Nord / Sud
Nouvelle usine EDF (cycle combiné gaz)
Port urbain
Zone de mutation envisagée
Espace verts
Tissu existant
Élements de patrimoine industriel identifiés
ZAC Seine Gare Vitry
ZAC Gare Ardoines0 100 200 300 400 500 m
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Le Lugo à Choisy-le-Roi
Situé en rive gauche de la Seine, en limite nord de Choisy-le-Roi, le Lugo fait partie des Grandes Ardoines. L’EPA a mis en place avec la ville et l’EPFIF un dispositif de veille foncière et conduit une concertation préalable en vue de l’engagement de la mutation urbaine du site.
Un site à fort potentiel de mutation
Desservi par l’A86 et en 2020 par le T Zen 5 (TCSP Vallée de la Seine) depuis la Bibliothèque François Mitterrand, le Lugo est en outre à moins d’un kilomètre de deux projets de développement majeurs organisés autour des pôles multimodaux des Ardoines et de Choisy-le-Roi.L’aménagement du Lugo (11 ha), vise à doter ce quartier à dominante industrielle et artisanale (67 entreprises et 500 emplois), d’une trame urbaine qui valorise sa situation en bord de Seine, le mette en relation avec les pôles voisins, et lui permette d’accueillir une programmation mixte et densifiée. Disposant d’une forte mutabilité foncière, due au départ d’entreprises, le site permettra le développement d’un projet équilibré habitat/emploi.
Calendrier
2015 Désignation de la maîtrise d’œuvre urbaine
Procédures d’engagement opérationnel
2016 Consultations promoteurs et vente 2017 de charges foncières
2018 Premières livraisons d’immeubles 2019
2020 Mise en service du T Zen 5 et de son SMR (site de maintenance et de remisage)
Programmation prévisionnelle
Environ 500 logements (dont 30% de logements sociaux)
Locaux d’activités, bureaux, commerces et services en pied d’immeuble
SMR du T Zen 5
PROJET EN DÉVELOPPEMENT
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Calendrier
2013 Concertation préalable 2014
2015 Création de la ZAC
2016 Dossier de réalisation et programme des équipements publics
Commercialisation de la phase 1
2017 Démarrage des travaux
Intervenants
OPH d’Ivry maîtrise d’ouvrage de la réhabilitation de Truillot et de la reconstruction de Gagarine.
Agence VEA, architectes
EPDC, bureau d’études techniques
Esquisse de programmation
La démolition de la barre Gagarine (environ 380 logements) permet de réserver les terrains mitoyens des voies ferrées à des programmes de bureaux situés à proximité de la gare RER, tandis qu’un écran anti bruit protégera les immeubles Truillot (250 logements) réhabilités. 1 300 logements (40 % locatifs sociaux et 60 % en accession) seront réalisés sur l’ensemble du quartier.Au total, près de 4 ha d’espaces publics sont créés ou réhabilités dans le cadre du projet, avec notamment la création d’un grand mail public structurant nord-sud, des accès améliorés à la gare RER et de nouveaux espaces verts. Un nouveau pont permettra de franchir les voies ferrées pour rejoindre Ivry-Confluences.
Gagarine Truillot à Ivry-sur-Seine
Une opération d’aménagement alliant renouvellement urbain, mixité et création de logements.
Une cité d’habitat social voisine d’une gare
La Cité Gagarine-Truillot, construite à partir des années 1960, borde les voies ferrées du RER C à l’ouest ; elle fait face à l’opération Ivry-Confluences située de l’autre côté du faisceau ferroviaire. Classée zone urbaine sensible, et incluse dans l’un des périmètres stratégiques de l’Opération d’intérêt national, cette cité où vivent aujourd’hui 3 000 personnes doit être en partie démolie pour permettre son renouvellement, et participer ainsi au processus général de redéveloppement urbain à l’œuvre sur la commune d’Ivry-sur-Seine. Étendue sur près de 13 ha, l’opération bénéficie de l’ouverture d’un nouvel accès à la gare RER.
PROJET EN DÉVELOPPEMENT
Un quartier mixte, dense et actif sera développé aux Ardoines © Epa Orsa / Benoît Grimbert
Le pôle d’Orly
La stratégie métropolitaine du pôle d’Orly se précise dans un dialogue constructif entre acteurs publics et privés. L’EPA en est le pivot et un acteur direct des opérations d’aménagement qu’il développe.
Orly-Rungis, 3e pôle économique d’Île-de-France © EPA ORSA / Philippe Guignard
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Le pôle d’Orly
Un secteur stratégique pour l’avenir de la métropole
À seulement 7 km de Paris, le pôle d’Orly marque l’entrée dans la zone dense de la métropole et constitue un pôle intermodal air-route, une porte sur l’Europe d’importance nationale et internationale. Depuis 2013, le tramway T7 relie Villejuif à Athis-Mons via l’aéroport, sur une RD7 qui se transforme progressivement en avenue métropolitaine. L’arrivée des lignes 14 et 18 du futur Grand Paris Express et de la gare TGV viendront non seulement conforter la vocation métropolitaine du pôle d’Orly, mais aussi permettre le développement de nouvelles aménités urbaines, la construction des logements ou encore l’accueil d’équipements culturels ou de loisirs de rayonnement métropolitain.Ces perspectives n’ont pas échappé aux acteurs économiques : les entreprises réunies dans l’Association pour le développement économique du pôle Orly-Rungis (ADOR) ont investi plus d’un milliard d’euros entre 2000 et 2010 et les projets à venir permettent d’augurer la poursuite de cette tendance.
Faire converger les investissements publics et privés
La mission de l’EPA consiste à anticiper les évolutions du territoire et à créer les conditions d’une convergence efficace des investissements publics et privés, qui : – affirme la dimension métropolitaine du pôle d’Orly ;– introduise des fonctions complémentaires dans les zones d’activité
économique ;– repense le système viaire en intégrant les nouvelles offres de transport
en commun ;– utilise les gares pour accrocher une urbanisation mixte, trait d’union
avec les bourgs historiques de Thiais, de Rungis et d’Orly ;– inscrive ces développements dans une trame de ville durable
et la création d’un corridor écologique se prolongeant jusqu’à la Seine.Il ne s’agit pas d’une opération d’aménagement classique, mais d’un processus graduel, collectif, négocié, auquel les acteurs publics et privés du territoire apporteront leur contribution. Le partage des réflexions se fait notamment dans le cadre de l’ADOR, à laquelle l’EPA a adhéré dans ce but en 2013.
Question à Caroline Grandjean présidente du directoire de Sogaris, foncière logistique ayant pour actionnaires les quatre départements de Paris de la petite couronne, concessionnaire du site de 30 hectares du même nom à Rungis
Comment envisagez-vous l’avenir du site Sogaris ? Il est promis à un grand avenir, si proche de Paris, desservi par un tramway qui a commencé à modifier les usages et à terme par une gare du Grand Paris Express. Cela a conduit les actionnaires de Sogaris, publics, à vouloir le moderniser assez fortement tout en pérennisant sa vocation logistique, et ce malgré une pression foncière qui se fait sentir. Pour des raisons environnementales, il n’est pas souhaitable d’éloigner ces activités de Paris. L’architecte urbaniste Alexandre Chemetoff a été chargé de concevoir un schéma directeur de valorisation à 20 ans. Ce travail est en cours mais nous imaginons des activités tertiaires et des magasins de type show-rooms le long de la RN7 et des bâtiments de deux ou trois étages avec des stationnements en toiture au cœur du site. De la végétation mais aussi des restaurants, des hôtels pour les routiers, des résidences pour les travailleurs intérimaires viendront améliorer le cadre de vie des gens qui travaillent sur place. Cette réflexion s’inscrit évidemment dans la vision portée par l’EPA pour le pôle d’Orly Rungis laquelle se nourrit réciproquement de ce que projettent les acteurs économiques implantés. Les allers-retours sont permanents.
En haut : L’entrée de la plateforme Sogaris de Rungis, rénovée par Franck Hammoutène © Marc Beaudenon / DR Sogaris
En façade du MIN de Rungis et à proximité de l’aéroport d’Orly, le futur quartier de la Gastronomie verra le jour en 2019© EPA ORSA / Agence Denis Huerre
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Calendrier
2013 Signature de l’accord cadre du contrat de développement territorial du Grand Orly
Adhésion de l’EPA à l’ADOR
Candidature de la Cité de la Gastronomie de Paris-Rungis retenue
2024 Mise en service de la ligne 14 prolongée, avec les nouvelles gares de MIN Porte de Thiais, Pont de Rungis et Aéroport d’Orly
2030 Horizon de mise en service de la LGV d’interconnexion sud avec une gare à Orly
LE PÔLE D’ORLY
Une vision partagée de l’avenir pour mieux saisir les opportunités
L’EPA a fait réaliser différentes études sur l’avenir possible du Pôle d’Orly, étroitement liées aux réflexions les systèmes de mobilité à l’échelle du Grand Paris.Fort de cette vision partagée de l’avenir, le territoire a postulé avec succès à la création, sous l’égide de l’Unesco, d’une Cité de la gastronomie, désormais portée par le conseil général du Val-de-Marne et différents partenaires.Dans ce projet, l’EPA a joué un rôle d’initiateur, d’animateur et d’ensemblier au stade de la candidature.
Question à Claude Samson président d’Afilog, association professionnelle regroupant des professionnels de l’immobilier logistique et des entreprises utilisatrices (environ 100 adhérents)
Quel avenir pour les activités logistiques du pôle d’Orly ? Le pôle d’Orly est une zone logistique extrêmement importante, certainement la mieux placée en Île-de-France, à 5 km de Paris, et bénéficiant d’un réseau routier exceptionnel. Les différents projets de rénovation aujourd’hui plus ou moins engagés par les propriétaires fonciers devraient se concentrer sur la logistique urbaine et le regroupement, et évidemment sur l’amélioration de la qualité environnementale des sites. La logistique est la nouvelle industrie française. C’est le 5e secteur économique en termes d’emploi, il donne du travail à des personnes relativement peu qualifiées et on ne peut tout simplement pas s’en passer. Pourtant, son image est mauvaise dans l’opinion. Nous devons donc tout mettre en œuvre pour faciliter l’acceptation de cette activité par les citoyens. Cela commence par stopper l’éparpillement des entrepôts : des zones réservées à la logistique permettent au contraire de mutualiser les investissement en termes de réduction des nuisances, mais aussi d’espaces verts et de services pour la qualité de vie des salariés. Moyennent cela, il est tout à fait possible, comme l’EPA envisage de le faire sur le Sénia, de réserver une partie des emprises à des programmes de logement.
À 10 minutes de l’aéroport et du métro, démarre la construction d’un éco-quartier © EPA ORSA / MG-AU / SA-P / Mékéné
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OPÉRATION
L’éco-quartier des Portes d’Orly à Chevilly-Larue
Ce projet mixte, riverain d’une RD7 redynamisée par le tramway T7, est en chantier : après des travaux de requalification de voirie, les constructions de logements démarrent en 2015.
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La future porte nord du pôle métropolitain d’Orly
L’éco-quartier des Portes d’Orly doit son nom à sa situation à l’entrée nord du pôle d’Orly, à quelques centaines de mètres de l’échangeur A86/RD7, où il vient se substituer à une trame assez lâche de logements sociaux dégradés et d’activités hétéroclites d’entrée de ville. Au Trans-Val-de-Marne et au récent T7 qui desservent déjà le site s’ajoutera demain la ligne 14, l’ensemble formant le futur pôle multimodal MIN Porte de Thiais. Ce secteur a vocation à accueillir des logements diversifiés pour accompagner le développement économique du territoire, mais aussi des bureaux pour affirmer la nouvelle vocation tertiaire de la RD7, et d’une manière générale participer à sa requalification en avenue métropolitaine.
Un éco-quartier au service du renouvellement urbain
Le projet urbain crée une nouvelle centralité urbaine à l’articulation de la RD7 et d’un quartier pavillonnaire auquel il ouvre un accès au tramway et procure une offre de services et commerces en rez-de-chaussée des nouveaux immeubles. La mixité fonctionnelle du futur quartier est affirmée puisque ses 175 000 m² de plancher comprennent quelque 90 000 m² de bureaux. Ces derniers occupent les lots en façade sur l’avenue et font ainsi écran phonique aux logements situés en cœur d’îlot. Le projet renouvelle entièrement le bâti existant en le diversifiant : des logements sociaux et une résidence sociale pour travailleurs, vétustes, y sont reconstruits, complétés de résidences avec services pour étudiants et personnes âgées et de logements en accession, sur la moitié des surfaces. Les espaces publics, généreusement végétalisés et adaptés aux modes doux, apportent une contribution majeure à la requalification du secteur et à l’insertion du projet dans son environnement.
OPÉRATION L’ÉCO-QUARTIER DES PORTES D’ORLY À CHEVILLY-LARUE
Quatre grands partenaires immobiliers déjà impliqués
Dans le cadre d’un protocole global à mise en œuvre progressive, 9 lots sont réservés au bailleur social Valophis Habitat, propriétaire initial de grandes unités foncières, qui a déjà obtenu un permis de construire pour cinq premiers lots. Plus de la moitié des droits à construire hors logement social ont également été attribués : Eiffage Immobilier réalisera 38 500 m² de bureaux, 190 logements, une résidence pour étudiants, un hôtel et des commerces. Pégase développera, quant à lui, 12 000 m² de bureaux et Nexity, 95 logements en accession. Grâce à des niveaux de charge foncière adaptés, les programmes de logement comporteront au moins 20 % de logements en accession à prix maîtrisé. L’éco-quartier des Portes d’Orly permettra de reloger les habitants sur place, dans des logements locatifs ou en accession permettant un parcours résidentiel ascendant.
Un éco-quartier
Performant sur le plan énergétique, le quartier consommera globalement moins de 65 kWhep/m² (bâtiment basse consommation) et deux bâtiments à énergie positive seront construits. Son empreinte carbone et sa consommation de ressources seront limitées par le recours à la géothermie, la recherche de filières locales pour le recyclage des matériaux et le recours aux éco-matériaux, notamment le bois. L’eau de pluie sera récupérée et réutilisée pour l’arrosage grâce à un système de noues et de bassins de rétention enterrés.La qualité d’usage et la mixité sociale sont également des objectifs majeurs : attractivité, ambiances, qualité du paysage architectural et urbain, partage de l’espace, gestion et/ou gouvernance, évolutivité. En particulier, l’éco-quartier offre une large gamme d’espaces partagés : jardins, jeux pour enfants, espaces mutualisés dans les immeubles et terrasses habitées.Sélectionné par les Nouveaux quartiers urbains d’Île-de-France, le projet bénéficie déjà du soutien de l’État et de la Région. Il est en outre candidat au processus de labellisation des ÉcoQuartiers initié par l’État. En haut : La RD7, qui longe le futur
éco-quartier, accueille le tramway T7 © EPA ORSA / MG-AU / SA-P / Mékéné
Question à Michel Guthmann architecte-urbaniste L’agence MG-AU Michel Guthmann architecture & urbanisme est mandataire du groupement coordonnateur des ZAC et maître d’œuvre des espaces publics
Comment avez-vous abordé la conception du projet ?L’étude de définition initiale nous a permis d’aborder les questions de densité, de typologie, d’architecture et aussi d’insertion dans un existant, alors qu’on ne conserve aucune construction du site initial. Ce dernier sujet nous occupe beaucoup car nous voulons faire un projet hyper-contextuel. Nous travaillons sur le nom
des lieux, sur la continuité de l’espace public et sur des morphologies qui assurent la transition graduelle avec le tissu pavillonnaire conservé. Ce dialogue fondateur entre projet et existant, très riche, ne s’est jamais interrompu et le dialogue conceptuel fluide que nous entretenons avec la maîtrise d’ouvrage et les élus confère un fil conducteur très fort au projet, autour duquel il peut s’adapter. Parmi les sujets qui nous ont beaucoup mobilisés, il y a la densité, qui souvent inquiète. Nous avons participé à de nombreuses réunions publiques en différents lieux pour montrer comment le projet allait apporter aussi une bonification aux quartiers alentour, notamment avec une offre nouvelle d’espaces publics, de services et d’équipements, très qualifiante. Dans la concertation, l’EPA s’est montré très efficace pour traiter les demandes et apporter une vision plus large du projet.
En haut : En bordure de la RD7, l’éco-quartier des Portes d’Orly déjà desservi par le tramway T7, bénéficiera, en 2024, de la ligne 14 du métro © EPA ORSA / MG-AU / SA-P / Mékéné
51OPÉRATION L’ÉCO-QUARTIER DES PORTES D’ORLY À CHEVILLY-LARUE
Superficie
L’éco-quartier des Portes d’Orly est réalisé à travers deux ZAC formant un même ensemble urbain sur 10,5 hectares.
Programmation prévisionnelle
En m² de surface de plancher
Anatole France (6 ha) Dominante résidentielle
Logements 44 800 m²
Bureaux 28 000 m²
Commerces ⁄ services 3 000 m²
Crèche 950 m²
Total 76 750 m²
Triangle des Meuniers (4,5 ha) Dominante tertiaire
Logements 29 300 m²
Bureaux 62 500 m²
Résidence hôtelière 3 700 m²
Commerces ⁄ services 2 000 m²
Équipement public 1 000 m²
Total 98 500 m²
Répartition par type de logements (ensemble)
Accession 534
Locatif social 259
Logements pour travailleurs 440
Logements pour personnes âgées 60
Logements pour étudiants 110
Total 1 403
Maîtrise d’œuvre
Conception et coordination des ZAC, maîtrise d’œuvre des espaces publics : MG-AU / Michel Guthmann Architecture & Urbanisme, SA Paysage, BERIM (bureau d’études techniques), AGI2D (bureau d’études environnement).
Calendrier
Urbanisme et foncier – Anatole France
2011 Approbation préfectorale du dossier de réalisation et du programme des équipements publics
Déclaration d’utilité publique (DUP) et mise en compatibilité du PLU
2014 Maîtrise foncière assurée à 90 %
Urbanisme et foncier – Triangle des Meuniers
2012 Convention de portage foncier signée entre l’EPA, l’EPFIF et la commune
2013 Déclaration d’utilité publique (DUP) et mise en compatibilité du PLU
2014 Approbation préfectorale du dossier de réalisation et du programme des équipements publics
Développement durable
2010 Projet retenu par la Région comme Nouveau quartier urbain
Signature de la convention Éco-quartier État, d’application du CPER 2007-2014
2014 Candidature au processus de labellisation ÉcoQuartier
Commercialisation
2010 Neuf lots réservés à Valophis Habitat
2013 Neuf lots totalisant 72 000 m² attribués à Eiffage Immobilier, Nexity et Pégase
2014 70 % de la surface de plancher attribuée
Permis de construire et travaux
2012 Premières démolitions
2013 Poursuite des démolitions 2014 et requalification de trois rues
2014 Cinq permis de construire obtenus
2015 Démarrage de la construction d’un premier lot de logements (Valophis)
2016 Livraisons échelonnées 2021
Un patrimoine architectural et urbain à requalifier et valoriser© EPA ORSA / Benoît Grimbert
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OPÉRATION
Le centre ancien de Villeneuve-Saint-Georges
La mise en œuvre du projet partenarial de rénovation, qui bénéficie de financements publics spécifiques (PNRQAD), avance comme prévu grâce à la coordination efficace des maîtrises d’ouvrage.
54
Un centre ancien pittoresque mais dégradé
Commune ancienne située au confluent de la Seine et de l’Yerres, à 15 km de Paris, Villeneuve-Saint-Georges jouit d’un site géographique privilégié et possède un patrimoine architectural et urbain de valeur. Située sur le tracé de grands axes de communication, la route nationale 6 et le chemin de fer, elle est aussi remarquablement desservie, se trouvant à une douzaine de minutes de la gare de Lyon par le RER D. Elle est également toute proche de l’aéroport d’Orly. Ces atouts ont toutefois leur revers : la route et un vaste site de triage ont profondément entaillé la commune et fermé son accès à la Seine tandis que le gel des constructions lié à la réglementation contre le bruit des avions (gel récemment levé pour le PNRQAD) est en grande partie responsable d’une dégradation profonde du centre ancien. Le soutien du PNRQAD
La requalification du centre ancien de Villeneuve-Saint-Georges, l’une des priorités de l’Opération d’intérêt national depuis l’origine, bénéficie du programme national de requalification des quartiers anciens dégradés (PNRQAD) auquel elle s’est portée candidate en 2009 avec le concours de l’EPA. La convention 2011-2017 signée avec les co-financeurs a permis de réunir plus de 65 M€ de financements publics. Plusieurs dispositifs combinés permettent la mise en œuvre d’un projet urbain ambitieux accompagné de mesures sociales de relogement et d’insertion, dont la commune et l’EPA se partagent le co-pilotage et la mise en œuvre.
Un projet urbain global
Le projet vise en premier lieu à éradiquer l’habitat insalubre : environ 140 logements seront démolis, 500 logements neufs seront produits, 300 bénéficieront d’aides à la réhabilitation et une trentaine restructurés par le biais du DC2I. Des études fines ont permis d’identifier les sites et les adresses les plus structurants, dégradés et détenteurs d’une valeur patrimoniale afin d’y concentrer les moyens. Sur 3 ha d’une ZAC multisite, trois grands secteurs du centre-ville, soit cinq îlots, seront entièrement retraités autour d’espaces publics requalifiés le long de l’axe urbain nord-sud ; les berges de l’Yerres seront restaurées.Le projet inclut en outre le redéploiement et la modernisation de divers services publics et diverses mesures visant à récréer une offre commerciale et tertiaire dynamique, à la hauteur du centre d’une ville de plus de 30 000 habitants.
OPÉRATION LE CENTRE ANCIEN DE VILLENEUVE-SAINT-GEORGES
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Les dispositifs opérationnels mobilisés
La ZAC multisite
La conception du projet été confiée à l’atelier Jean-Pierre Pranlas Descours (mandataire), et réalisée en concertation étroite avec l’Architecte des Bâtiments de France. L’un des enjeux forts était de conjuguer des échelles allant du grand paysage à l’îlot, un autre d’identifier les caractéristiques morphologiques du patrimoine historique. Ainsi le projet réinvestit-il des éléments caractéristiques du centre ancien, tels que le parcellaire, les matériaux, les venelles et les murets, où il réintroduit du végétal. Cette approche très respectueuse de la géographie et de l’histoire permet de mener en douceur une transformation profonde.
La ZAC recouvre trois secteurs de renouvellement du tissu bâti et urbain : – l’îlot Carnot, afin de conforter une polarité
autour de plusieurs équipements publics importants, à proximité du pôle multimodal et en façade sur la RN6 ;
– le cœur de la rue de Paris, artère principale du centre ancien où plusieurs îlots seront entièrement retraités ;
– le pont de l’Yerres, afin de requalifier l’entrée sud du centre ancien et ouvrir un accès aux berges de l’Yerres.
Le dispositif coordonné d’intervention immobilière
Le DC2I concerne des immeubles très dégradés, pour lesquels une intervention par le privé n’est pas envisageable, mais dont la valeur patrimoniale est reconnue. L’EPA ORSA les acquiert et les restructure pour reconstituer une offre de logements locatifs intermédiaires. Ce dispositif est engagé sur 4 adresses principales du centre ancien.
L’opération programmée d’amélioration de l’habitat – renouvellement urbain L’OPAH-RU incite les propriétaires privés à rénover leurs logements dans un secteur englobant celui du PNRQAD.
Pilotage du projet et maîtrises d’ouvrage
Les maîtrises d’ouvrage se répartissent ainsi : – Villeneuve-Saint-Georges : OPAH-RU et ORI ;– EPA ORSA : ZAC multisite, opérations
de recyclage immobilier en compte propre (DC2I).
OPÉRATION LE CENTRE ANCIEN DE VILLENEUVE-SAINT-GEORGES
En haut : Vingt-cinq logements et un local d’activité, au bord de l’Yerres, premier programme livré en 2017 © EPA ORSA / Atelier Pranlas-Descours Architectes
En bas : Le lot Carnot 3 : 7 000 m² de bureaux, commerces, logements pour un îlot de qualité © EPA ORSA / Atelier Pranlas-Descours Architectes
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Politique sociale et développement durable
Le projet bénéficie d’un important volet social. Une charte de relogement engage notamment la commune, l’État et les bailleurs sociaux à mettre en œuvre les moyens nécessaires, tandis qu’une « MOUS relogement » (maîtrise d’œuvre urbaine et sociale) assure le suivi individualisé des 150 ménages concernés, en s’efforçant d’inscrire le relogement dans un parcours résidentiel ascendant.
Un plan d’insertion permet de faire bénéficier la population locale des chantiers à venir (certains très qualifiants) y compris dans les métiers de la maîtrise d’œuvre ou les fonctions d’assistance. Ces mesures à caractère social sont partie intégrante de la charte de développement durable du projet, qui distingue en outre, en réponse aux spécificités du contexte, les objectifs prioritaires suivants : – améliorer la performance énergétique
du bâti ;– lutter contre les nuisances sonores ;– intégrer les enjeux de gestion de l’eau
(ruissellement, eaux souterraines, risque d’inondation).
Question à Isabelle Lepercq directrice générale adjointe à l’aménagement de la ville de Villeneuve-Saint-Georges
Comment s’organise la coopération entre la Ville et l’EPA ?Globalement, la Ville assume le pilotage politique, l’EPA le pilotage opérationnel. Ensemble, ils définissent les orientations stratégiques du projet. Nous travaillons en effet ensemble sur un projet complexe, en centre-ville et dans un tissu urbain existant, et avec des enjeux sociaux extrêmement forts. Les thématiques de travail sont donc nombreuses et très enchevêtrées. Chacun a désigné une équipe de projet qui travaille en binôme avec son homologue, binôme que l’on retrouve au stade décisionnel entre le maire et son équipe et la direction générale de l’EPA. Pour chaque thématique, relogement, foncier, insertion, commerces, équipements etc., les équipes de projet se rencontrent régulièrement en comité technique pour faire avancer les différents dossiers. Les responsabilités, missions et tâches de chacun y sont clairement affinées. Les propositions sont ensuite soumises à des comités de pilotage. Ce mode de fonctionnement a apporté la preuve de son efficacité : malgré toute la complexité du projet, sur le plan des procédures notamment, le projet avance. La phase opérationnelle s’engage aujourd’hui avec les consultations des opérateurs pour la construction de logements et commerces.
OPÉRATION LE CENTRE ANCIEN DE VILLENEUVE-SAINT-GEORGES
Le renouveau du centre-ville de Villeneuve-Saint-Georges© EPA ORSA / LM communiquer, Luc Guinguet
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L’Yerres
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Avenue des fusillés
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Avenue des fusillés
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PONT ET BERGES DE L’YERRES
LA PLACE DU LAVOIR
ET SES ABORDS
LE CŒUR DE LA RUE DE PARIS
L’ENTRÉE DU CENTRE ANCIEN
ET L’ÎLOT DAZEVILLE
L’ÎLOTCARNOT
ET SES ALENTOURS
Un nouveaugroupe scolaire
Un jardin publicau bord de l’Yerres
Des logementsen balcon sur l’Yerres
Une place entouréede commerces
Un équipementculturel et associatif
La place Saint-Georges agrandie et réaménagée
Des logementsentourés de jardins
Un carrefour réaménagé
Des cheminements piétons
De nouveaux logementsdans un cœur d’îlot végétalisé
L’accès au RER amélioré
La rue Leducélargie et plantée
Bureaux et activités
Les berges de Seine libérées
Commerces
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59
Programme des opérations
ZAC multisite
Logements 35 000 m²
Bureaux et activités 14 000 m²
Commerces 2 500 m²
Équipements 1 500 m²
Total 53 000 m²
En surface de plancher
Dispositif coordonné d’intervention immobilière (DC2I)
Restructuration de 5 immeubles donnant lieu à la création d’une trentaine de logements
OPAH-RU / ORI
Objectif : 300 logements rénovés
Réalisation de 500 logements neufs par la ZAC et le DC2I dont 50 % de logements sociaux
Maîtrise d’œuvre
Architecte coordonnateur de la ZAC : Jean-Pierre Pranlas-Descours
Relogements : Cabinet Lefrene
Opah-RU : Urbanis
Les co-financeurs du projet
En millions d’euros (hors aides au logement social)
ANRU 8,00
Commune de Villeneuve-St-Georges 23,10
Département du Val-de-Marne 11,10
Région Île-de-France 7,00
État 10,00
ANAH 6,40
Autres (Caisse des dépôts, EPARECA) 0,02
Total subventions 65,50
Calendrier des opérations
ZAC multisite
2010 Convention d’acquisition et de portage foncier entre l’EPA ORSA et l’EPFIF
2011 Création de la ZAC
2014 Approbation du dossier de réalisation et des équipements publics
Projet déclaré d’utilité publique et mise en comptabilité du PLU
2015 Signature des promesses de vente de la première tranche
2017 Livraison des programmes 2018 de la première tranche
Dispositif coordonné d’intervention immobilière (DC2I)
2012 Approbation de la liste des adresses éligibles au DC2I
2013 Lancement des acquisitions et mise en œuvre du relogement
2014 Travaux de confortement d’un immeuble irrémédiablement insalubre
2015 Choix des maîtres d’œuvre
2017 Livraison
OPAH-RU – ORI
2012 Signature de la convention et désignation d’un opérateur pour le suivi et l’animation
2013 Initiative d’opération de restauration immobilière pour 3 adresses
2014 Projets travaux de restauration immobilière déclarés d’utilité publique
Calendrier du projet global
2011 Signature de la convention pluriannuelle 2011-2017
2014 Signature du 1er avenant national à la convention pluriannuelle (2011-2017)
OPÉRATION LE CENTRE ANCIEN DE VILLENEUVE-SAINT-GEORGES
60
La Plaine de Montjean
Le choix de conserver un espace agricole ouvert et actif s’accompagne d’un projet novateur « d’agro-quartier » dont la conception vient d’être confiée à une équipe pluridisciplinaire.
Un espace ouvert à préserver et valoriser
Inattendue dans l’environnement autoroutier qui est le sien, enclavée entre les autoroutes A6 et A10, la Plaine de Montjean est un grand espace ouvert et en partie cultivé. Le Centre de production horticole de Paris y produit chaque année plus de 2 millions de plantes pour le fleurissement de la capitale. La vocation agricole et horticole de la Plaine a été confirmée par le SDRIF en 2012. La même année, un programme d’études mené de concert par le Syndicat intercommunal de la Plaine de Montjean et l’EPA ORSA a permis d’arrêter de grands principes d’aménagement conciliant le maintien d’un espace ouvert et une urbanisation résidentielle maîtrisée.
Une forme inédite d’urbanisation en lisière agricole
Deux agro-quartiers, de Montjean et des Malouines, constitueront la lisière habitée de l’espace agricole sur la commune de Rungis. L’une des particularités de ces projets réside dans le rapport à établir entre l’espace naturel et agricole et l’espace bâti dans les quartiers et en limite de l’espace cultivé.L’objectif est de :– favoriser un espace ouvert pour le vallon et un paysage agricole
plus aménagé sur le plateau (serres, haies, bosquets, fermes) ;– maintenir des vues depuis la ville vers la plaine ;– associer plantation, corridor écologique et bâti ;– faciliter l’implantation d’activités commerciales et de loisirs
(vente directe, ferme ouverte au public etc.).
PROJET EN DÉVELOPPEMENT
61
Premières mesures de valorisation
Un nouveau programme de faisabilités a été lancé pour concrétiser les orientations retenues. Il s’agissait notamment d’analyser l’intérêt d’une réouverture du ru de Rungis (actuellement busé) à des fins de valorisation écologique et d’irrigation. Une autre étude a permis de préciser le modèle économique d’une exploitation à dominante maraîchère et fruitière de la Plaine, avec une dimension d’insertion dans laquelle le conseil général du Val-de-Marne est très impliqué. Un programme d’allées piétonnes et cyclables a en outre été adopté.
Principes d’aménagement
– Retrouver la vallée du ru de Rungis ;– Composer une destination de loisirs
valorisant des supports tels que les pépinières, le château, les espaces agricoles…) ;
– Conserver et aménager le grand espace ouvert pour l’agriculture, la biodiversité, le paysage et les liaisons ;
– Implanter des éco-quartiers accessibles par les transports en commun sur les rives urbaines de la Plaine ;
– Articuler sa valorisation avec le développement des sites économiques et des transports du pôle d’Orly.
Question à Mireille Ferri directrice générale du Syndicat mixte de la plaine de Montjean *
Quel sens donnez-vous au protocole liant le Syndicat et l’EPA ORSA ?La signature du protocole et la création du syndicat sont deux volets d’un même dispositif. La plaine s’étend sur les communes de Fresnes, Wissous et Rungis, et cette dernière est la seule des trois qui soit comprise dans le périmètre de l’opération d’intérêt national.La création d’un syndicat intercommunal était indispensable pour envisager l’espace dans sa globalité et le protocole a permis de mettre noir sur blanc de grands objectifs, de fixer un cap qui préserve les intérêts de chacun. La collaboration avec l’EPA nous a permis de mutualiser des ressources pour constituer une connaissance très fine du territoire, du point de vue hydraulique, paysager et du point de vue des usages possibles. Avec l’EPA, nous avons des objectifs différents mais compatibles. L’EPA cherche à créer des logements tandis que nous voulons constituer une plaine agricole. C’est justement la confrontation constructive de nos visions, le métissage de nos regards qui nous a permis d’arriver à ce concept d’urbanisme de lisière. Nous sommes des défricheurs, nous allons être précurseurs et espérons bien que la Plaine de Montjean devienne une référence pour ce type d’urbanisation.
* Depuis cette interview, Mireille Ferri a été nommée directrice générale de l’Atelier international du Grand Paris
Programme Trois éco-quartiers pour un total de 10 hectares20 à 24 hectares d’espaces agricoles
Calendrier 2011 Protocole d’études entre l’EPA ORSA et le Syndicat intercommunal pour la valorisation de la Plaine de Montjean
2012 Approbation des 5 grands principes de valorisation
2013 Lancement d’une étude sur le potentiel hydraulique de la plaine de Montjean
2014 Adoption du schéma des Allées de Montjean
2014 Choix de l’équipe de conception urbaine et paysagère des quartiers Montjean et Malouines
2015 Adoption du plan directeur des éco-quartiers et du projet agricole
Urbaniste pour les éco-quartiers de Monjean et des Malouines
Claire Schorter architecture et urbanisme,
Atelier Jours, paysagistes
Mageo Morel et associés, bureau d’études techniques
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Le secteur des Vœux à Orly
Entre Seine et Gare, le plan-programme d’un « bio-quartier » se dessine en partenariat avec les acteurs fonciers et économiques concernés.
Une emprise fermée en bord de Seine
Le secteur des Vœux occupe 75 ha en bord de Seine, sur la commune d’Orly. Il est en majeure partie occupé par un site de production d’eau potable entièrement fermé au public et sécurisé. Eau de Paris produit 300 000 m³ d’eau potable par jour, soit la moitié de la consommation de Paris, dans cette usine qui est la plus importante de France.Industriel, ce site n’en constitue pas moins un riche réservoir de biodiversité.
Un secteur stratégique pour Orly
Le projet d’aménagement du secteur des Vœux permettra à la commune d’Orly d’accéder aux berges de la Seine, aujourd’hui entièrement occupées sur son territoire par les installations d’Eau de Paris. Situé en outre à l’est des voies ferrées du RER C, ce secteur gagnera à être désenclavé, d’autant que les futurs aménagements bénéficieront de la gare des Saules, toute proche, ainsi que des futures lignes de transport en commun qui doivent desservir cette partie d’Orly, le T9 sur la RD5 et un projet de liaison Sucy Orly. Ce secteur se prête ainsi à l’implantation de logements, l’un des objectifs majeurs de l’Opération d’intérêt national.
Une démarche d’emblée partenariale
Pour concevoir le projet, l’EPA ORSA a adopté une démarche résolument partenariale. Un comité technique et un comité de pilotage ont été constitués associant les collectivités et l’État, ainsi que la Ville de Paris, propriétaire de la majeure partie du foncier et son exploitant Eau de Paris. À l’agence Anyoji Beltrando (avec Ville Ouverte, Alphaville et SAFEGE) a été confiée la mission d’animer une réflexion partagée qui a permis de valider collectivement un périmètre de projet nécessitant la révision du périmètre de protection immédiat de l’usine des eaux (principe validé par Eau de Paris et la Ville de Paris), de grandes orientations programmatiques et un phasage de développement.
PROJET EN DÉVELOPPEMENT
63
Question à François Poupard directeur général d’Eau de Paris *
Que retenez-vous du processus d’élaboration du projet des Vœux ?Nous sommes tout à fait prêts à coopérer à une opération d’urbanisme local car nous ne voulons pas être un obstacle au développement urbain et souhaitons conserver de bonnes relations avec les communes. L’EPA pilote ce projet avec une galaxie d’acteurs dans un secteur particulièrement complexe où les infrastructures représentent de très fortes contraintes. Quand nous sentons que le projet est susceptible de rendre nos installations vulnérables, aux actes de malveillance par exemple contre lesquels il est vital de nous prémunir, nous réagissons mais nous ne bloquons pas tout pour autant. Nous sommes aussi très attachés à la protection de la biodiversité, défendue par le « Plan biodiversité » de la mairie de Paris, qui s’est développée de manière extraordinaire, grâce à un entretien différencié des espaces verts, sur la partie de notre terrain qu’il est question de libérer. Nous sommes confiants sur ces différents aspects : nous savons que l’objectif de l’EPA n’est pas de nous « prendre » des terrains, mais de mener à bien une opération d’urbanisme d’intérêt général. Les échanges sont réguliers et très constructifs, avec l’EPA mais aussi entre voisins : nous nous sommes ainsi rapprochés directement de Ports de Paris pour étudier un éventuel déplacement du port qui permettrait d’améliorer l’accès du public aux berges de la Seine.
* Depuis cette interview, François Poupard a été nommé directeur général des Infrastructures, des transports et de la mer, au ministère de l’Écologie, du développement durable et de l’énergie
Comité de pilotage
EPA ORSA, mairie d’Orly, mairie de Paris, Eau de Paris, conseil général du Val-de-Marne, région Île-de-France, État et Ports de Paris (exploitant du port d’Orly)
Concepteurs du plan programme
Anyoji Beltrando, avec Ville Ouverte, Alphaville et SAFEGE
Calendrier
2013 Élaboration du plan-programme 2014
2014 Lancement d’une mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage environnementale
2014 Lancement de la démarche 2015 de mise en révision du périmètre de protection immédiat de l’usine des eaux permettant la libération du terrain visé
Orientations générales du « bio-quartier » des Vœux
Conçu de manière « organique » à partir des déterminants du site (caractère inondable, proximité des axes de transport, protection de la ressource en eau potable et de la biodiversité), le projet entend révéler ses qualités naturelles et viser l’excellence environnementale.Une bande de terrain de 18 ha environ au sud de la darse de sédimentation devrait être détachée de l’emprise d’Eau de Paris au profit d’un parc inondable habité, allant jusqu’au fleuve, adapté au débordement de la Seine. Des cheminements à créer sous les voies ferrées relient ce parc à la gare RER des Saules et au réseau viaire d’Orly.Les logements se répartissent sur trois secteurs : le parc habité, le quartier de la gare et, le cas échéant, diverses opérations à l’ouest des voies ferrées. Le parc comprend une réserve écologique de 3,7 ha en bordure du site de production d’eau potable. Outre les espaces naturels préservés, il pourra recevoir des équipements de loisirs de plein air et des jardins familiaux.Outre les équipements scolaires et sportifs nécessaires, le secteur des Vœux accueillera aussi le site de maintenance et de remisage du futur tramway T9 reliant la Porte de Choisy au centre d’Orly le long de la RD5, équipement créant une centaine d’emplois industriels.
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Le Sénia
Sur ce territoire de 120 hectares qui bénéficiera d’une desserte par la ligne de métro 14 dès 2024, l’EPA accompagne les entreprises en place dans leurs projets de développement, favorise les initiatives participant à l’amélioration de la qualité de vie et prépare les quartiers résidentiels ou mixtes, le long des grands axes RD7 et A86. Les acquisitions foncières conduites avec l’EPFIF permettront d’engager à terme la mutation du site.
Le Sénia : action foncière et schéma directeur de mutation progressive
Cette zone d’activité, diverse dans sa forme et ses entreprises, occupe une position de pivot à l’articulation des grandes emprises économiques (MIN, Sogaris, Icade, ADP), des quartiers résidentiels d’Orly et de Thiais et des centres commerciaux Belle Épine et Thiais Village.Titulaire du droit de préemption de la ZAD, l’EPA et l’EPFIF y poursuivent depuis 2009 des acquisitions foncières tout en veillant à maintenir à moyen terme les entreprises en place.Les principes du plan directeur de mutation sont arrêtés fin 2014. L’année 2015 sera consacrée à l’élaboration du plan directeur lui-même :– la trame et la vocation des espaces publics, le paysage ;– la répartition spatiale des programmes et les formes urbaines ;– une stratégie de phasage articulant les contraintes foncières, urbaines
et économiques, afin de maintenir le plus longtemps possible les activités en place.
Calendrier
2009 Création d’une zone d’aménagement différé (ZAD) avec droit de préemption à l’EPA ORSA
2009 Convention d’intervention foncière avec l’EPFIF (avenant en 2013)
2015 Schéma directeur d’aménagement
2016 Amélioration de l’existant 2020
2020 Première évolutions de la trame viaire et des activités présentes
2024 Ouverture de la gare d’interconnexion, de la ligne 14 et du RER C, de Pont de Rungis
2027 Transformation profonde et diffusion d’une nouvelle urbanité
PROJET EN DÉVELOPPEMENT
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Les Quinze Arpents à Orly
Au cœur du Sénia, reliant la gare de Rungis au centre-ville d’Orly, le secteur des Quinze Arpents dispose d’un important potentiel de mutation pour le développement d’un quartier atypique.
Un quartier d’un nouveau genre
Bénéficiant d’ores et déjà d’une station du RER C à 150 m (Pont de Rungis) et desservi par le bus 292 (MIN-Savigny sur Orge) et 183, le secteur disposera en 2020 d’une connexion à Paris (Porte de Choisy) par le tramway en moins de 30 minutes et, en 2024, par la ligne 14.Le projet prévoit la réalisation d’un quartier résidentiel à dominante végétale, avec de grandes allées autour desquelles s’organiseront des logements dotés de toitures plantées et cultivées, de terrasses et patios. Les habitations bénéficieront de larges vues dégagées sur l’horizon et les grandes allées plantées de l’ancienne zone logistique.Ce nouveau quartier qui pourra accueillir plus de 1 000 logements d’ici 2020 et autant à l’arrivée du métro en 2024, cherchera à prolonger l’esprit de la cité jardin contigüe : jardins familiaux, vie sociale dans les espaces publics, activités et services…
PROJET EN DÉVELOPPEMENT
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Le chemin des Carrières à Orly
À la pointe sud des Quinze Arpents et en continuité des quartiers pavillonnaires du vieil Orly, l’EPA a engagé, très en amont, avec les habitants, un travail poussé de définition urbaine pour installer des espaces publics de grande qualité permettant l’accueil de plus de 500 logements.
Réparer le tissu urbain et « étirer » Orly vers la future gare
Ce secteur de 5 hectares où se mêlent habitat pavillonnaire et entrepôts souffre d’un voisinage difficile à maîtriser. Outre la nécessaire réparation du tissu urbain, son aménagement permettra d’accueillir environ 550 logements et d’établir une continuité urbaine entre le bourg d’Orly en direction de la gare de Pont-de-Rungis (future interconnexion RER C / ligne 14). L’EPA a pris l’initiative d’initier une opération d’aménagement et a engagé une concertation approfondie, qui s’est traduite par une charte d’engagements au bénéfice de la qualité de vie des habitants actuels et futurs. L’offre de logements conventionnés ou libres visera la mixité : produits intermédiaires adaptés au marché immobilier local, produits atypiques (maisons de ville par exemple).
PROJET EN DÉVELOPPEMENT
Question à Barbara Allen, psychosociologue, et Jean Didier Laforgue, architecte-urbaniste, qui ont réalisé une analyse socio-urbaine du quartier et animé la concertation pour le compte de l’EPA ORSA et de la Ville d’Orly
Comment s’est déroulée la concertation autour du projet d’aménagement du secteur du chemin des Carrières ?Dans ce secteur pavillonnaire, notre diagnostic a montré une grande anxiété des habitants face aux entrepôts qu’ils ont vus arriver un beau jour devant chez eux, et à la circulation dense et anarchique qui envahit leur espace de vie. Ils se replient sur leur maison et leur jardin, en l’absence d’espaces publics de proximité de qualité et d’une centralité attractive. Trop de désillusions, dans le passé, les ont rendus extraordinairement méfiants. Nous avons vite compris, qu’il fallait partir des problèmes à régler, des améliorations à apporter et nous
placer dans une perspective de réparation. Les gens pensaient qu’il y avait un « projet caché ». L’EPA et la Ville avaient de simples intentions et une esquisse de modèle économique, et nous avons entrepris d’identifier un à un les problèmes à régler. Ce n’est que lors de la seconde réunion publique, à l’issue d’une série d’ateliers, quand nous leur avons remis un document écrit énonçant les engagements de la Ville et de l’EPA ORSA face aux attentes exprimées, que nous avons vu leur hostilité faire place à un début de confiance.
Calendrier
2013 Concertation en vue de la création 2014 d’une opération d’aménagement
2015 Bilan de la concertation et procédures d’engagement opérationnel
2017 Commercialisation de la première phase et permis de construire
2019 Premières livraisons
Une concertation approfondie a été engagée avec les habitants du quartier, aujourd’hui composé d’habitat pavillonnaire et d’entrepôts (DR)
Établissement publicd’aménagementOrly Rungis – Seine Amont
2 avenue Jean-Jaurès94600 Choisy-le-Roi
tél. 01 48 53 68 00fax 01 48 52 44 28www.epa-orsa.fr
Direction de la publicationJacques Touchefeu
Conception éditoriale, interviews et rédactionJeanne Bazard
Suivi éditorialAnne Beekhuizen
Conception graphiqueLM communiquer & associés,Laurence Madrelle, Julien Martin, Arthur Bonifay
CartographieLM communiquer & associés, Arthur Bonifay
ImpressionBeau Fixe
© Établissement public d’aménagementOrly Rungis – Seine Amont, 2014
Orly Rungis – Seine Amont2015 – 2020, le temps des réalisations
Opérations et projets en développement
Orly Rungis – Seine Amont
Ablon-sur-Seine, Alfortville, Chevilly-Larue, Choisy-le-Roi, Ivry-sur-Seine, Orly, Rungis, Thiais, Valenton, Villeneuve- le-Roi, Villeneuve-St-Georges, Vitry-sur-Seine, département du Val-de-Marne, région Île-de-France, l’État.
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