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NOUVELLE OPINION - N°473 DU 22 FÉVRIER 20162

ANNONCES

Kara, le 25 janvier 2016 - Dans le cadre de l'amélioration continuede ses réseaux 2G/3G, TOGO CELLULAIRE vient de signer ce 25 jan-vier un cahier de charges avec l'Autorité de Réglementation desPostes et des Télécommunications en présencede son Ministère detutelle, le Ministère des Postes et de l'Economie Numérique.

Ce cahier des charges a pour but de garantir une bonne couver-ture des populations sur le territoire national ainsi qu'une qualité deservice irréprochable sur le réseau mobile (qualité auditive et qua-lité de la navigation internet).

Déjà au second semestre de l'année 2015, Togo Cellulaire aréalisé des investissements importants sur son réseau qui ont permisdes améliorations très significatives en termes de couverture despopulations (+14% pour la 2G et +174% pour la 3G à horizon dejuin 2016 par rapport à juin 2015) et de qualité de service qui sontd'ores et déjà visibles et appréciées par les clients. Ces investisse-ments seront poursuivis et amplifiés en cohérence avec les exigen-ces du cahier des charges portant notamment sur l'amélioration de

la qualité des réseaux 2G/3G.TOGO CELLULAIRE peut dès à présent annoncer que son plan

d'investissements lui permettra d'être au rendez pourl'ensemble deses obligations. C'est pourquoi, par cette signature, TOGO CELLU-LAIRE réitère son engagement à offrir un service de qualité à saclientèle afin de maintenir son leadership sur le marché de la télé-phonie mobile au bénéfice du TOGO et des Togolais.

Pour obtenir plus d'informations : [email protected] Facebook : www.facebook.com/Togocel Site web : www.togocel.tgContact presse : Mlle OURO SAMA Djawadatou : +22892277170

TOGO CELLULAIRE est une société d'Etat à caractère commercial dedroit privé créée le 18 février 1998 pour répondre au souci permanent dugouvernement Togolais de diversifier et de développer le secteur des télé-communications. Filiale de TOGO TELECOM, elle a démarré ses activitéscommerciales le 1er Juillet 1998. TOGO CELLULAIRE s'est depuis lors posi-tionnée en leader dans le secteur des télécommunications au Togo.

Elle s'évertue depuis 18 ans à prouver et à légitimer ce leadership. Sonactuel Directeur Général est M. AffohATCHA-DEDJI.

SIGNATURE D'UN NOUVEAU CAHIER DE CHARGES TOGOCEL ENGAGE POUR UNE AMELIORATION

DE LA QUALITE DE SES RESEAUX 2G/3G

COMMUNIQUE DE PRESSE

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NOUVELLE OPINION - N°473 DU 22 FÉVRIER 2016 3

POLITIQUE

Après la vague de remplace-ment des préfets pris en conseildes ministres par décret présiden-tiel, il est certain que le pouvoirn’est pas resté passif face auxvoix qui s’élèvent et réclament àcor et à cri l’organisation deslocales. Si la question des localespréoccupe tant la classe politique,il y a également le statut du chefde file de l'opposition qui la divi-se, au point même de reléguer audernier plan ces locales.

Depuis 1987, le Togo n'a plusconnu des élections locales etdes voix se sont élevées pourque le gouvernement le fasseafin de donner une certaineautonomie aux collectivités loca-les dans l'exercice de leurs fonc-tions. La démocratie doit com-mencer par la base ; ce qui jus-tifie les remplacements de cer-tains préfets avant que les loca-les ne prennent corps.

L'on a commencé par se poserla question de la réelle légitimi-té des autorités locales avec desprojets qu'elles sont appelées àexécuter dans le compte de leurcommunauté.

Aujourd'hui, le pouvoir est enpasse d'envoyer les signaux forts

pour l'organisation de ces loca-les. En témoigne la déclarationdu chef de l'Etat en début d'an-née qui a relevé la nécessité dedonner corps à la commission deslois à l'assemblée nationale.

Le président Faure n'a-t-il pasconfirmé l'amorce de la feuillede route relative à la décentra-lisation et aux élections locales ?C'est une volonté manifeste dupouvoir de voir l'organisationdes locales faire surface pourménager les susceptibilités.

Si l'ANC et la CDPA ont orga-nisé des tournées de sensibilisa-tion pour expliquer le bien-fondé de ces locales aux popu-lations, certains partis par cont-re sont toujours sur la questiondu statut de chef de file de l'op-

position à l'instar du MRC deAbass Kaboua, qui visiblementn'accorde aucun intérêt auxlocales.

Dans une interview accordéeà un confrère de la place, koffiYamgnane, président de SursautTogo, quant à lui estime que lepouvoir impose un chef de file àtoute l'opposition. Nombreuxsont les leaders de l'oppositionqui passent leur temps à criti-quer ce décret d'application.

Du coup, il est paradoxal deremarquer que, l'opposition aulieu de s'accorder sur l'essentielest encore portée sur la questiondu statut de l'opposition, pour-tant reconnu par la loi.

On discutaille pour des futili-tés ou au nom des intérêts per-

sonnels et partisans en laissantde côté ce qui peut aller dansl'intérêt supérieur des popula-tions. C'est à la dernière minutequ'on sort de sa léthargie avan-cée pour accuser le pouvoir d'a-voir organisé des fraudes massi-ves. ''Qui voyage loin ménagesa monture'', dit-on souvent.

Mais l'opposition n'est pasvisiblement dans la logique deménager sa monture pouraffronter les locales qui aurontlieu incessamment. Le gouverne-ment est conscient de l'enjeu deslocales dans une démocratie.Mains encore faut-il mettre touten œuvre avec des réglages.

La délimitation des préfectu-res, le découpage électoral, lerôle joué par les collectivités

locales au sein de leur commu-nauté.

Il ya près de 30 ans que leTogo a eu à organiser une tellejoute électorale. Les populationsà la base n'assimilent pas forcé-ment les rouages et les enjeuxde cette élection. Un travail defond et une campagne de sensi-bilisation devraient être faits enamont avant toute chose.

De la compréhension du prin-cipe même de la décentralisa-tion, dépendra d'une électionsans heurts. Le gouvernementdoit éviter des surprises enorganisant des élections à la va-vite comme le réclame l'ANCdans un communiqué rendupublic.

Nouvelle Opinion

Le pouvoir sereinElections locales au Togo :

Autopsie sommaire de la situation économique du Togo :

Plusieurs indices porteurs d'espoir

Pour s'enquérir des avancéesréelles en matière d'assainisse-ment des finances publiques etdes réformes économiques, larédaction du journal a jugé bonde s'appuyer sur quelques infor-mations proches du ministère del'économie, des finances, de laplanification et du développe-ment.

En effet, les informations révè-lent que la physionomie de l'éco-nomie togolaise a considérable-ment changé et le pays s'est réso-lument tourné vers le développe-ment avec la mise en œuvre deplusieurs réformes engagées etsoutenues par les différents par-tenaires financiers et techniquesdu pays, ce qui a permis deconduire le Togo vers le pointd'achèvement des pays pauvrestrès endettés(PPTE). Cette avan-cée majeure en matière de réfor-mes économiques a eu pour résul-tat l'annulation d'une grande

partie de la dette extérieure dupays. Et c'est grâce à ces résul-tats satisfaisants que le Togo a pus'engager sur le chemin d'unecroissance en progression.

Il est à noter par ailleurs queles efforts engagés par le gou-vernement togolais dans le cadrede la stratégie de croissanceAccélérée et de Promotion del'Emploi(SCAPE) permettent d'a-border l'avenir avec plus desérénité, puisque celle-ci faitrefléter une stabilité certaine decadre macroéconomique, pré-voyant ainsi une croissance éco-nomique de 6% pour 2016.

En outre, sur la période 2016-2018, le gouvernement envisaged'atteindre un taux de croissanced'au moins 6,2% en 2017. Il res-sort que dans sa politique dedéveloppement, le Togo entendmaintenir cette stabilité en rédui-sant surtout, la pauvreté par lebiais de l'amélioration des condi-

tions de vie des populations pen-dant au moins un an.

Ces indices à eux suffisentpour démontrer que l'économietogolaise se porte pour le mieuxque l'on puisse dire. C'est en effetla raison pour laquelle la poli-tique budgétaire du Togo queconduit le ministère de l'écono-mie, des finances et de la planifi-cation du développement, sousl'impulsion du chef de l'Etat et quiest axée sur l'amélioration de lamobilisation des ressources et lamaîtrise des dépenses publiquesse poursuivra à tout prix.

Si l'on fait foi aux sources offi-cielles, il y a lieu de retenir que legouvernement veille constammentà la stabilité du cadre macroéco-

nomique et sa politique budgé-taire participe de cette stabilitémalgré la vulnérabilité auxquel-les l'économie togolaise est expo-sée par l'effet des causes exogè-nes. La mobilisation des ressour-ces sur le marché de l'UEMOA, etauprès de certains bailleursfinanciers a servi à financer lesinvestissements, gage d'une crois-sance accélérée et réductrice dela pauvreté.

A titre de réalisations concrè-tes, nous pouvons citer quelquesgrands chantiers de constructiondes infrastructures routières,aéroportuaires, maritimes eténergétiques, pour ne citer quecelles-là.

A titre de rappel, parmi lespays endettés de l'espaceUEMOA, sur 8, le Togo occupe la5è position en ce qui concerne lesobligations et les bons de trésoravec 479,4 milliards d'encoursderrière le Bénin, le Sénégal, laCôte d'Ivoire et la Mali.

Quant à l'OTR, le premier dugenre dans l'espace UEMOA,c'est une structure dont le succèset les performances font l'unani-mité des partenaires et expertsqui saluent cette réforme encou-rageante. Et c'est ce qui justifie

bien sûr tout l'accompagnementtechnique et financier dont béné-ficie cet office.

Enfin, faut-il souligner égale-ment que le Togo engrange demultiples succès dans les domai-nes divers. Le dernier classementen matière du climat des affairesdans le cadre du rapport DoingBusiness fait du Togo l'un desmeilleurs réformateurs de cesdernières années du fait de saprogression ; le gain de 19 pla-ces dans le rapport deTransparency International sur lacorruption dans le monde est lerésultat de l'opinion du Togo à setourner résolument vers l'assainis-sement de ses finances publiques.Le dernier rapport sur l'indice dudéveloppement humain placeégalement le Togo en tête quandbien même les efforts restentencore à faire.

Il ne reste qu'à souhaiter quele gouvernement togolais fassebeaucoup plus d'efforts afin queles retombées de ces réformes etde l'assainissement des financespubliques puissent rejaillir defaçon plus sensible dans le vécuquotidien des populations togo-laises.

N.O.

Adji Otèth Ayassor, ministre d’Etat,ministre de l’Economie et des Finances

Georges Aïdam (UNIR)

Togo, l'un des meilleurs réformateurs en matière du climat des affairesLe Togo s'est engagé depuis ces dernières années dans une poli-

tique de développement beaucoup plus axée sur la réduction de lapauvreté. Mais comme une tortue dont la carapace cache tous lesmouvements même lorsqu'elle danse avec toutes ses forces, le Togo,malgré tous les efforts qu'il déploie pour relever son économie au des-sus du médiocre ne parvient pas aisément à laisser voir les fruits deses efforts par tous, du fait du degré de la pauvreté avancée qui pré-vaut au Togo tout comme sur le continent.

Jean-Pierre Fabre (ANC) Dodzi Apévon (CAR) Gerry K. Taama (NET)

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NOUVELLE OPINION - N°473 DU 22 FÉVRIER 20164

NATION

NouvelleOPINIONOPINIONHebdomadaire togolais d’informations

générales, d’analyse et de publicitéRécépissé n°0149/14/03/01/HAACSiège: Adidoadin, PAvée prolongé,

2ème carré après Pharmacie Le Galien

Diretceur de Publication:

Secrétariat de la Rédaction:

Rédacteurs :

El Hadj TCHAGNAO ArimiyaoCel:91 36 37 55

[email protected]

Agbékponou Junior

Tchagnao El Hadj Arimiyao

Agbékponou JuniorRamzad

Maroine TchagnaoPierre PouliImprimerie:

La ColombeTirage :

2.000 exemplaires

rance formulée par les étatsgénéraux, et 150 journalistestemporaires, pigistes et volontai-res ont été intégrés dans la fonc-tion publique par un concoursnational de recrutement interneau département.

Enclenché depuis 2014 par lelancement de la campagne decommunication sur la transitionnumérique, l'axe des recomman-dations ayant trait aux nouveauxmédias et à cette transition s'estpoursuivi en 2015. La télévisionnationale est aujourd'hui sursatellite, ce qui ouvre le cheminaux médias privés. Cependant,les médias privés doivent êtrerassurés sur l'opportunité d'accèsaux normes numériques sans tropde peine.

Une loi sur le secteur de laradio et de la télévision numé-rique est nécessaire. Le principede l'augmentation de l'aide del'Etat à la presse à plus de 100millions est également acquisselon M. Franck MISSITE mais despréalables se posent, notammentla redéfinition de critères d'attri-bution et la gestion de l'aide demême que la revue du code dela presse pour éclaircir l'environ-nement médiatique.

Cela permettra de mettre plusd'accent sur l'autre volet de laformation qui, certes, trouveraune place de choix dans le docu-ment de politique nationale dela communication en cours d'éla-boration au ministère de la com-munication.

N.O.

Etats généraux de la presse :Neuf mois après, le comité de suivi présente

le rapport des activités à mi-parcoursEn juillet prochain, les recom-

mandations accouchées lors desétats généraux de la presse aurontdeux ans. On peut donc s'interro-ger sur la mise en œuvre de sesrecommandations puisque depuiscette grande messe de la presse,beaucoup d'eau ont coulé sous lepont. C'est à cet exercice que s'estlivré le comité mixte de suivi com-posé de représentants du ministèreen charge de la communication, dela Haute Autorité de l'audio visuelet de la Communication (HAAC),des organisations professionnelleset syndicales, mis en place le 10mai 2015, soit un ans après lesétats généraux, pour veiller àl'exécution effective des différen-tes recommandations classées sui-vants les quatre axes prioritairesque sont la formation, le cadrelégal et réglementaire, la conven-tion collective et les nouveauxmédias et la transition vers lenumérique.

C'était au cours d'une confé-rence de presse présidée par M.Djagou Balogou DONKO, prési-dent du comité et vice présidentde la HAAC, le mardi 16 févrierpassé au Siège de la HAAC, enprésence du Directeur de Cabinetdu ministère en charge de la com-

munication, M. Franck MISSITE.Face, aux responsables et acteursdes médias, les membres de cecomité ont présenté, le bilan à mi-chemin de ce qui a été fait pourtraduire dans les faits les préoc-cupations de l'ensemble de lacorporation notamment le profes-sionnalisme du métier de journa-liste et de technicien de la com-munication afin d'évaluer lesrecommandations exécutées ouayant connu un début d'exécutionet relever les manquements.

De la déclaration liminaireprésentée par le deuxième rap-porteur du comité, Mme PatriciaADISSEKOU, il ressort que lesrecommandations connaissent undébut d'exécution.

Pour ce qui est de l'axe relatifau cadre légal et législatif parexemple, un certain nombre detextes sont en cours de finalisationpour doter la profession d'unarsenal juridique moderne etefficace.

Il s'agit, entre autres, du projetde loi portant accès à l'informa-tion et à la documentation natio-nale en étude à l'assembléenationale qui devrait à termepermettre aux journalistes d'ob-tenir des informations de premiè-res mains de l'administration ainsique l'accès équitable des asso-ciations, partis politiques, organi-sations de la société civile et insti-tutions de la République auxmédias officiels grâce à un arrê-

té pris par la HAAC. A ce niveau,la question de la prise en comp-te des professionnels des médiasprivées aux voyages officiels,sans discrimination, même si cettepréoccupation est en partie satis-faite, le comité a fait un plai-doyer auprès du ministre de lacommunication qui a promis defaire le nécessaire pour élargir lecercle des médias.

Le cap des réformes légales etréglementaires doit néanmoinsêtre maintenu.

Toutefois, ces recommandationsne peuvent être satisfaites qu'enprocédant à la révision de la loiorganique, au code de la presseet de la communication qui doi-vent prendre en compte l'avène-ment du numérique, la percée desjournaux en ligne, le renforcementde la dépénalisation des délitsde presse repénalisés par l'arti-cle 497 du nouveau code pénal.En ce qui concerne la conventioncollective, le dossier est en coursmais avant de requérir les amen-dements des acteurs, le comité esten train de tabler sur la possibili-té d'une convention interprofes-sionnelle.

Aussi, une mutuelle des artisteset journalistes a-t-elle été mise enplace au titre de la police d'assu-

L'art contemporain togolais esten pleine ébullition. Des artistes,jeunes et confirmés, rivalisent detalent et de créativité. Parmi eux,Carole AJAVON qui confirme dejour en jour tout le bien que l'onpense d'elle. Ses œuvres exprimentl'amour, la mélancolie et la peinequi résultent de la perte de cetamour.

Ses tableaux les plus priséssont intitulés ''Visage triste'' et''Visage heureux'' et ouvrent desperspectives déconcertantes surl'émoi qui étrangle cette jeuneplasticienne à la création de sesœuvres. Elle s'en ouvre au publicet aux lecteurs dans les proposqui suivent : " Je suis originaire

d'Aného dans la préfecture desLacs. Je suis artiste plasticiennedepuis quelques années et je vousdis pourquoi.

Je suis née pour être artiste ;j'ai l'art dans le sang. Il coule enmoi comme un torrent qui dévastetout sur son passage et va, sa mis-sion accomplie, se prélasserparesseusement dans l'océan.

Cela a commencé quand j'étaisà l'école primaire ; j'excellaisdans les dessins et les croquis aupoint que mes professeurs m'a-vaient conseillée de suivre moninstinct. Mes œuvres parlent sou-vent de l'amour et de la réconci-liation, du déchirement et de ladouleur qu'engendrent une sépa-ration, une déception. Je vouais

un amour sans faille au dessin enparticulier et à tout ce qui toucheà l'art en général.

C'est tout naturellement quej'ai embrassé ce métier danslequel je me plais énormément. Jene regrette pas ce choix et si c'é-tait à refaire, je le referais volon-tiers sans hésiter le moins dumonde. C'est un métier, certes exi-geant, mais je suis tout simple-ment fière de l'exercer à causede sa beauté, sa noblesse.

Mon œuvre ''Visage heureux''montre la face d'une personnecontente dans la vie parce que la

vie la comble et lui procure toutce dont elle a besoin pour êtreheureuse. Elle est heureuse parcequ'elle a un bon boulot et unefamille épanouie. L'autre tableauparle d'un visage triste parce quela personne sur le tableau aperdu un de ses meilleurs et chersamis ; il a, peut-être aussi, perdule sens de sa vie. "

On le voit, l'artiste oppose lebonheur et le malheur, commepour nous dire que vanité desvanités, tout n'est que vanité.

Junior

Art contemporain togolais :

L'artiste Carole AJAVON s'ouvre au public

Carole Ajavon lors d’une exposition

La table d’honneur ; au micro, le Président du Comité de suivi

PPOOUURR VVOOSS AANNNNOONN--CCEESS,, PPUUBBLLIICCIITTÉÉSS EETTPPUUBBLLII--RREEPPOORRTTAAGGEESS

AAPPPPEELLEEZZLLEE 9911 3366 3377 5555

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ACTUALITÉ

NOUVELLE OPINION - N°473 DU 22 FÉVRIER 2016 5

Le virus d'accidents de la route encore très actif à Lomé :

S'il y a aujourd'hui un désastrequi arrache aux Togolais desparents et autres personnes chèresau quotidien, c'est bien les acci-dents de la route. En dépit desdispositions salutaires prises par lesautorités en charge de la sécuritéet des transports routiers pourmener une lutte efficace contre cefléau, le mal est très loin d'êtreendigué. La route continue de faireassez de victimes, laissant nombrede familles dans une situation mal-heureuse. En dehors des dizainesde personnes qui meurent quoti-diennement sur nos routes, ungrand nombre de rescapés restenthandicapés physiques à vie.

Il est clair qu'on ne peut paséviter à 100% les accidents de laroute ; cependant, l'on est cons-cient que la plupart de ces casaccidents surviennent à cause dela négligence des usagers de laroute. Ici on peut se permettre deparler du non respect des règlesqui régissent le code de la route.Le meilleur conducteur, c'est celuiqui respecte à la lettre le codede la route puisqu'une petiteerreur suffit pour aboutir à ungrave accident.

Des mesures salutaires, maispeu appliquées

L'an 2014 a été décrété "année de la sécurité routière auTogo " par le Chef de l'Etat.Plusieurs mesures ont été prisespour limiter au maximum les acci-dents et les braquages sur lesaxes routiers au Togo. Des résul-tats ont été encourageants :5390 accidents survenus en2014, ayant causé 802 morts et5565 blessés.

Au 1er semestre 2015, 989accidents ont été enregistrés avecpour victimes, 253 morts et 1692blessés. Ces résultats nous ame-naient à conclure que le remèdeau virus des accidents de routeétait trouvé, si l'on se réfère auxchiffres des années antérieures à2014. Seulement il nous arrive deconstater un certain relâchementdans la mise en application desnouvelles règles auxquelles tousles usagers devraient se soumett-re pour la cause commune.

Et le virus refait surface" C'est un virus ", déclarait un

officier de la police nationale,qui ajoutait : " si la journée débu-te par un accident mortel, c'est ceque nous allons vivre durant toutela journée… ça commence sou-vent soit par Adidogomé soit parBaguida et les autres localitésrelayent. On peut enregistrer jus-qu'à cinq (5) voire sept (7) acci-dents par heure durant certainespériodes de la journée ". Unetâche assez dure pour le corpsdes Sapeurs-Pompiers qui nesavent plus à quel Saint se vouer." …

C'est finalement une rotation,et nous, on sait qu'après cettelocalité, c'est de telle autre qu'onnous appellera, mais parfois lesaccidents se succèdent au mêmeendroit et ça devient embarras-sant ", nous confie un jeune pom-pier rencontré sur les lieux d'unaccident. Qu'est ce qui peutexpliquer cet état de chose ? Onpeut se permettre de situer laresponsabilité à deux niveaux.

Premièrement les usagers dela route, notamment les conduc-teurs qui ne font qu'à leur tête.

Pour chacun d'entre eux, " lesaccidents ne peuvent arriverqu'aux autres ". Erreur fatale, carl'accident est imprévisible et laquestion de sécurité de la routeest une affaire de tous. Ce n'esttoujours pas le fautif qui en faitles frais. Les autorités ne cessentd'organiser des séances de for-mations et de sensibilisation àl'endroit des membres de syndi-cats des conducteurs. Il est évi-dent que lorsqu'un accident sur-vient ce ne sont pas les passagersseulement qui risquent leur vieinnocemment, mais le conducteuraussi.

La deuxième responsabilité sesitue au niveau des autorités encharge de la sécurité routière. Eneffet les agents qui sont sur leterrain semblent fermer trop lesyeux sur certaines règles, ou lesignorent carrément. Par exemplela règle qui interdisait en 2014certains véhiculent d'effectuer levoyage pendant la nuit ou de ral-lier deux régions à une certaineheure n'est plus de rigueur.

Il en est de même pour laquestion de surcharge, et l'on voitsouvent les taximen passer sous lenez les agents de contrôle sanscrainte. Sur cette question juste-ment les conducteurs ont un argu-ment pour faire taire les agents :" pourquoi n'arrêtez-vous pas lesbus SOTRAL ? ", telle a été laquestion qu'un conducteur de taxia larguée à un agent la semainedernière aux feux tricolores del'ambassade des USA.

Sans aucune réponse, l'agentlui a fait un signe de la main des'en aller, avant de murmurer quec'était pour sa propre sécurité etcelle des passagers qu'il avait àbord de sa voiture. Est-ce doncpour copier la société SOTRALque les autres conducteurs fontde surcharge ? L'on ne saurarépondre à cette interrogation,mais une autre question est desavoir qui doit interdire SOTRALde faire la surcharge. Les agentsde contrôle routier n'ont-ils pascette force ? Pourquoi privilégiercertains au détriment des autres ?On dit souvent que nul n'est audessus de la loi. SOTRAL doitaussi se conformer à cette règled'or de la sécurité routière pourcréer une bonne atmosphèredans le secteur du transport rou-tier.

La colère des Sapeurs-Pompiers

On ne peut parler d'accidentsde la route sans parler dessapeurs-pompiers. La sollicitationdépassant parfois la possibilitéd'intervention de ce corps, onassiste souvent à des prises debec entre sapeurs-pompiers etpopulation. Parfois des compa-triotes se plaignent de l'attitudedes pompiers qu'ils jugent plutôtmenaçants que courtois. Certainscompatriotes vont plus loin pourdire que les sapeurs-pompiersprivilégient certains et laissentd'autres succomber de leurs bles-sures. "

Il ya eu un accident et nousavons appelé les sapeurs-pom-piers au secours. Ils nous ontrépondu qu'ils ne pouvaient pas

intervenir en même temps.Quelques minute après, ils sontvenus nous dépassé.Certainement qu'il y avait unautre accident ailleurs. Ils ontrefusé de nous assister ; ils ontprivilégié les autres ", nous aconfié un parent au CHUSylvanus Olympio. Mais auniveau des sauveteurs, c'est touteune question de logique ; on nepeut servir d'abord que le pre-mier demandeur surtout si dans ladescription des faits on relèvedes cas graves. L'agent qui nousa donné toutes ces informations, arelevé l'insuffisance de matérielde secours : " il nous arrive par-fois de tourner avec seulementdeux véhicules pour tout Lomé ",nous a-t-il informés. Pour une villeen constante évolution commeLomé, le service des sapeurs-pompiers doit être efficace.

Et si on encourageait l'initia-tives privée ?

De toute évidence le secteurprivé a toujours payé positive-ment. D'ailleurs le Chef de l'EtatTogolais ne cesse d'exhorter lesTogolais à s'y investir. Des effortssont en train d'être fournis dansplusieurs domaines.

Au niveau de la sécurité routiè-re, on note de bonnes intentions.L'information avait fait la une desjournaux et des commentairesavaient été faits sur certaineschaines de radios de la place. Ils'agit bien évidemment del'Association des Sapeurs-Pompiers Volontaires du Togo,ASPV-TOGO, dont les activitésétaient prévues pour être lancéesdès le début du mois de novemb-re passé.

Cette structure de la sociétécivile se donne le devoir de semettre au service de la popula-tion. Des volontaires qui se sontmanifestés ont été formés à lacaserne des sapeurs-pompiers deKodjoviakopé. Il s'agit bien d'unprojet de secours de proximitéqui consiste à positionner desvéhicules de secours à victime àdes endroits stratégiques de laville de Lomé, pour permettreainsi aux pompiers professionnelsd'exercer plus aisément au centreville.

On pensait que cette associa-tion allait commencer ces activitéspour soulager la population et lessecouristes. L'attente devient pluslongue et les Togolais commen-cent à désespérer. Il faut direque cette initiative mérite d'êtreaccompagnée pour sauver lepays de cette calamité que cons-tituent les accidents de la route.

Le Togo en a trop perdu, laroute a trop tué, il est temps detrouver un remède à ce virus.

Pierre P.

La population dépassée, déverse sa colère sur les sapeurs-pompiers

Un accident ...

Et si on encourageait l'initiative privée?

L'Afrique constitue pour lesgénérations passées un véritablevivier de recettes jamais soupçon-nées par les jeunes générations.Considérée comme berceau del'humanité, elle regorge de véri-tables atouts, de connaissances etaussi de nombreuses ressourcesqui ont révolutionné le monde àtravers différentes découvertesdes grands explorateurs, desrecherches et des savants quidemeurent inépuisables. Maisaujourd'hui, toutes ces richessesdu continent noir sont confrontéesà d'énormes difficultés.

C'est fort de ce constat que lemagazine bimestriel panafricaind'informations traditionnelles,ésotériques et des sciences occul-

tes " AFRIC TRADITION " a vu lejour. Le lancement officiel duditmagazine a eu lieu le lundi 15février dernier à Lomé au coursd'une conférence de presse.Etaient présents à cette cérémo-nie le représentant de la HauteAutorité de l'Audio-visuel et dela communication Sabi Kaséré, le

Directeur fondateur du magazi-ne Arouna Djaffoh Agbanin et leDirecteur de Publication AmanaBarray.

Le magazine " AFRIC TRADI-TION " est composé d'unesoixantaine de pages repartiesen plusieurs rubriques qui traitent

Valorisation de la culture africaine dans toute son originalité :Le magazine "AFRIC TRADITION"

officiellement lancé

Suite à la page 7

La table d’honneur

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NATION

NOUVELLE OPINION - N°473 DU 22 FÉVRIER 20166

Elles poussent comme deschampignons dans presque toutesles villes et même villages du pays,ces établissements scolaires privéslaïcs. Le besoin de scolarisation desjeunes devient si pressant que nulne peut aujourd'hui aller à l'encon-tre de la création de ces écolesdont le pays ne peut plus s'en pas-ser.

L'apport des établissementsscolaires privés laïcs et confes-sionnels

Les écoles privées laïques etconfessionnelles sont devenuesaujourd'hui incontournables. Ellescontribuent énormément à la sco-larisation, à l'éducation et à laformation d'un grand nombred'apprenants que les écoles offi-cielles toutes seules ne peuventplus contenir. Au regard deseffectifs que comptent à ce jourles salles de classes dans les éco-les officielles, on ne peut imagi-ner ce que serait l'école togolaisesans les établissements scolairesprivés laïcs et confessionnels.

Dans la capitale et les grandesvilles du pays, au cours primairesurtout, les effectifs des élèvespar classe sont indescriptibles. Oncompte en moyenne 100 écoliers

par classe. Le plus souvent, lesélèves sont à trois par banc s'ilsne sont pas installés sur des plan-ches de cinq mètres posées surdes briques par endroit. On n'ou-bliera pas cependant que ceboom dans les salles de classesau primaire est dû à cette gratui-té de l'école décrétée depuis plu-sieurs années déjà.

C'est d'ailleurs à cause de ceseffectifs pléthoriques dans lesécoles primaires officielles quirendent les conditions de travailpénibles et inefficaces que plu-sieurs parents s'efforcent malgréleurs moyens très limités d'en-voyer leurs enfants dans les pri-vées.

Une petite enquête révèleaujourd'hui que même dans leschefs-lieux de cantons et autresvillages, les écoles privéeslaïques ou confessionnelles conti-nuent par pousser en vue de com-bler le vide laissé par les effortslimités du gouvernement qui nepeut embrasser tout ce monded'enfants scolarisables de notrepays. Les efforts du gouverne-ment ne pouvant plus être aumême rythme que la croissancedémographique actuelle, il vasans dire que la fermeture même

de quelques écoles privées en cestemps qui courent provoquera àcoup sûr beaucoup de dégâtsdifficiles à réparer.

En dehors de leur rôle lié à laréduction des effectifs dans lesécoles officielles, les écoles pri-vées laïques et confessionnellescontribuent également à réduirele chômage. En effet, les établis-sements scolaires privés laïcs etconfessionnels emploient un nom-bre assez important d'ensei-gnants. La plupart de ceux-ci,malgré le traitement salarial nonenviable qui leur est réservé arri-vent à s'en sortir dans leur vie

Ecoles privées laïques et confessionnelles au Togo :

Apports et conséquences néfastes dans le système éducatif

Avec le Programme deVolontariat National qui a été missur pied depuis 2011 par les auto-rités togolaises, nombreux sont lesjeunes primo demandeur d'emploià s'engager pour service lanation. C'est un programme quileur a permis d'œuvrer en tant quevolontaires nationaux et d'appor-ter leur pierre à la construction dupays.

Aujourd'hui devenu une agencedont le rôle est d' orienter etd'organiser les jeunes dans larecherche d'un emploi, les pre-miers responsables dans le soucide mieux faire, et de rendre unaccès favorable et plus rapide àtous les jeunes primo demandeursd'emploi ont créé un site web àleur endroit. Le lancement officielde ce site s'est déroulé le mercre-di 17 février à la Blue Zone deCacaveli en présence duDirecteur Général de l'ANVT, duDirecteur de la Jeunesse repré-sentant la ministre du développe-ment à la base et d'un parterrede journalistes.

Le Programme de Volontariatau Togo a fait son temps et estperçu comme une référence dansla sous-région. L'ANVT veut alors

mettre tout en œuvre pour unefacilitation des opérations auxjeunes, surtout à ceux de l'inté-rieur.

Selon les premiers responsa-bles de l'ANVT, un jeune qui sesitue à l'intérieur du pays, peutprendre plus de six mois pours'inscrire avant de pouvoir accé-der à leur base de données. C'estainsi qu'ils ont pensé àwww.togoanvt.org qui est un siteaccessible à tous les jeunes volon-taires anciens comme nouveauxde Lomé à Cinkanssé. Ce site webva leur permettre de s'inscrire enligne. Une idée salutaire qui faci-literait l'enregistrement des jeu-nes volontaires dans les structuresd'accueil. Car l'enregistrement etle dépôt des dossiers se faisaientau siège de l'ANVT, ce qui néces-

sitait un déplace-ment des candi-dats qui ne rési-dent pas à Lomé,et ceux de l'inté-rieur, qui se diri-geaient vers lescentres régio-naux et qui doi-vent attendre leconvoiement detous les dossierspour le traite-

ment au siège.Avec le www.togoanvt.org fini

les tracasseries qui parfois fonttrainer le traitement des dossiers.Le Directeur Général, OmarAgbangba, n'a pas manqué derelever les difficultés que ces jeu-nes pourront rencontrer au coursde leur inscription en ligne. Desdifficultés qui selon lui seront duesau problème connexion. Mais ilrassure que les données quiseront enregistrées vont êtreautomatiquement sauvegardéesdans leur base si la connexions'altère lors de l'inscription.Signalons qu'avec lewww.togoanvt.org tout togolaisquelque soit son lieu de résidencepeu toute fois s'inscrire.

La Rédaction

Modernisation du Programme de Volontariat au Togo :

Enfin un site web mis à ladisposition de la jeunesse

quotidienne en attendant des len-demains meilleurs, quelques unsen sont fiers et s'en réjouissentcomme pour dire " Le bonheur setrouve partout".

Les écoles privées et leursconséquences fâcheuses

Derrière tous avantages qu'of-frent les établissements scolairesprivés que saluent tous les acteursde l'éducation dans notre pays,on relève en revanche bien desconséquences regrettables. Tousles problèmes relevés dans laplupart de ces écoles non officiel-les trouvent leur origine dans lecaractère anarchique qui carac-térise la création même des éta-blissements scolaires privés.

D'abord, les recrutements desenseignants ne répondent àaucun critère sérieux et crédible.La grande partie des promoteursdes établissements privés ayant àl'esprit l'idée de gagner beau-coup de bénéfice ne cherchentpas à recruter les enseignantscompétents qu'il faut. Ils préfè-rent alors les petits diplômés plusfaciles à exploiter. Dans plu-sieurs lycées, on enregistre parexemple des professeurs deniveau Première qui tiennent desclasses de terminale.

Au collège, ceux qui ont àpeine le niveau troisième dispen-sent des cours en classe de qua-trième. Et c'est de la même façonque les enseignants du cours pri-maire sont recrutés. En dehors desquestions du niveau requis desenseignants, il se pose égalementle problème de recyclage dontles enseignants du privé ne béné-ficient presque pas. Ils sont raresdans les séances de formationpédagogiques.

De ce fait, chacun y va de ses

connaissances approximatives etbien limitées qu'on transmet auxapprenants alors que le métierd'enseignant nécessite beaucoupde formation pédagogique adé-quate et un certain niveau debase de l'enseignant en person-ne.

L'absence de la prise en comp-te de tous ces critères ajoutéeaux mauvais traitements desenseignants impacte sur la quali-té de l'enseignement dans ce sec-teur. Pour bon nombre de fonda-teurs, seuls les intérêts pécuniairessont pris en compte au détrimentdes apprenants très mal formés.

Il n'est pas aussi rare de cons-tater que dans certains établisse-ments scolaires privés, des ensei-gnants soient en déphasage totalavec le programme d'enseigne-ment officiellement reconnu.

Par ailleurs, les milieux scolai-res se transforment souvent encentres commerciaux. Des bro-chures et livres par ici, des coursde répétition obligatoires etpayants par là. Les collectes d'ar-gent soit pour des excursions etdes cours en informatique consti-tuent des objets de harcèlementdes parents d'élèves qui sedécarcassent pour glaner les sousafin de satisfaire leurs enfants enpleures parce que voulant à toutprix être de la partie avec leurscamarades de classe et de l'éta-blissement.

Il revient à l'Etat, au vu de toutce qui précède, de prendre desmesures appropriées afin demettre aux pas ces établisse-ments scolaires privés laïcs quitirent la qualité de l'enseigne-ment de notre pays vers le bas.Ceci nous amène à soulever leproblème de l'arrêté ministérielportant création, ouverture etfonctionnement des établisse-ments scolaires privés laïcs etconfessionnels rendu publicdepuis plus d'un an déjà et dontla mise en application reste tou-jours lettres mortes.

On se souvient en effet quec'était le ministre FlorentMaganawè qui a eu à sortircette loi en vue de discipliner cesécoles privées qui poussent etfonctionnent de façon anar-chique, mais depuis, on attendtoujours que tout cela soit traduitdans les faits.

Apo

Tchakpélé Palaawmé, ministre des Enseignements Primaire et Secondaire

Omar Agbangba, DG de l’ANVT

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NOUVELLE OPINION - N°473 DU 22 FÉVRIER 2016 7

ACTUALITÉ

Plus de sept millions et demi deNigériens sont appelés aux urnesdimanche 21 février pour voterlors des élections législatives etprésidentielle à travers le pays.Plusieurs bureaux ont ouvertavec plus d'une heure de retard,à cause du manque de matérielélectoral ou l'absence des memb-res du bureau de vote, sans pourautant décourager les électeurs.

Dans l'école Yantala 2 deNiamey, transformée en bureaude vote pour l'occasion, les élec-teurs patientent.

Certains attendent leur tourdepuis deux heures sous desarbres ou assis dans le sable. Levote se déroule à la chaîne, maislentement. La cause : il n'y aqu'un isoloir dans chaquebureau de vote, sachant quechaque électeur doit voter deuxfois pour les législatives et laprésidentielle.

Dans la longue file d'attented'un autre quartier de Niamey,Abdelmalek n'est pas découra-

gé : " Ça fait au moins quatreheures que je suis là. En tout cas,jusqu'à présent, on attend. Jefais mon devoir pour finir, pourpartir. "

Des retards observés danscertains bureaux de vote

Pourtant, des retards ont étéobservés à l'ouverture des scru-tins. La Commission électoralenationale indépendante (Céni)

rassure : ils ne concernent qu'uneinfime partie des bureaux devote.

C'est le cas à Agadez, villesituée aux portes du désert.Malgré les retards d'ouverture,les électeurs ont patienté pen-

dant que les membres desbureaux se sont activés à mettreen place les dispositifs de vote.La dimension sécuritaire a parailleurs été aussi sérieusementprise en compte. On constate eneffet la présence dissuasive desforces de sécurité, prêtes àintervenir en cas de problèmes.

La Céni confirme égalementque plusieurs partis politiquesl'ont alertée sur l'absence debulletins de leur candidat auxlégislatives dans différentescommunes. La Céni dit tout fairepour régler ces problèmes.

" Le retard est dû à l'affecta-tion du matériel de bureau devote. Mais question aspect sécu-rité, tout va très bien. On opèredans le calme, dans la tranquilli-té ", a témoigné Bachir Amadou,président d'un bureau de vote.

La crainte de fraudesPour l'heure, les électeurs

continuent d'affluer même siaucun taux de participation n'estenocre communiqué. Lesbureaux ferment à 19 heures,sauf dans la région de Diffa etle département de Bilma où laclôture est prévue à 18 heures.

" Il n'y aura qu'un seul grandvainqueur à l'issue du scrutin, adéclaré pour sa part le prési-dent Mahamadou Issoufou cematin après avoir voté, ce serale Niger. "

Quinze candidats briguent lefauteuil présidentiel.Mahamadou Issoufou, le sortant,table sur une victoire dès le pre-mier tour tandis que ses rivauxdisent craindre des fraudes.

Source : rfi.fr

Elections au Niger:

Affluence dans les bureaux de vote

Les électeurs affluent dans les bureaux de vote à Niamey lors des élections légis-latives et présidentielle

A 20 ans, il dégage une cer-taine sérénité. Ihlas Bebou, jeunemilieu de terrain offensif duFortuna Dusseldorf (D2 alleman-de) se fait un nom à chacuneapparition. Pas épargné par lesblessures ces deux dernièresannées, le natif d'Aledjo rep-rend depuis peu goût à la com-pétition. Sa carrière, lesEperviers du Togo, son idole etson amitié avec Prince Ségbéfia,Bebou se dévoile en exclusivité.

Comment se déroule la saisonavec Dusseldorf ?

Tout va bien. Avec des hautset des bas. Nous n'atteindronssurement pas nos objectifs àcause de nos contre-performan-ces mais le plus important est derester en Bundesliga 2.

Vous êtes nés au Togo maisvous êtes encore méconnus sur lascène. Présentez-vous !

En effet, je suis né au Togoque j'ai quitté à l'âge de 11 anspour l'Allemagne avec mon père

et ma sœur. J'ai par la suite inté-gré le club de Garather SV puisle VFB Hilden pour deux saisons.J'ai ensuite rejoint l'équipe desmoins de 18 ans de Fortuna etdepuis 2 ans je suis avec l'équi-pe première.

Mais j'ai été freiné ces der-niers mois par 2 graves blessu-

res. Une fracture puis un endom-magement du cartilage dugenou qui m'ont envoyé à l'infir-merie pendant près d'un an.Désormais ça va mieux et je mesens bien.

Savez-vous que la FTF(Fédération togolaise de football)a un œil sur vous ?

Pour moi, ce serait un plaisirde jouer pour le Togo toutcomme pour l'Allemagne qui m'avu progressé. Mais en réalité,pour l'instant, je ne pense pas

beaucoup à tout cela. Je veuxjuste rependre du plaisir sur leterrain après mes blessures et onverra la suite.

Avez-vous des contacts au seinde la sélection du Togo ?

Oui je suis ami avec PrinceSégbéfia. On discute souvent !

Football:

Ihlas Bebou, un espoirtogolais en Allemagne

Ihlas Bebou

Valorisation de la culture africaine dans toute son originalité :

Le magazine "AFRICTRADITION" officiel-

lement lancédes diverses traditions ancestra-les africaines, l'Esotérisme et lesSciences occultes. " AFRIC TRADI-TION " fait aussi des analyses surle monde profond, le paranor-mal, les sortilèges et prodiges.

Dans le magazine, une placeest aussi réservée à des philoso-phies anciennes qui expliquentdans leurs profondeurs les origi-nes des fêtes traditionnelles,l'exécution des danses initia-tiques, les libations, les oracles, lasortie des fétiches les plus redou-tables.

L'objectif que vise ce magazi-ne est d'expliquer et de valoriserd'une part l'Afrique dans touteson originalité et aussi dans toutesa diversité culturelle d'autrepart. C'est un magazine qui veutamener l'Afrique à croire à sesvaleurs qui sont d'une importanceinestimable, à refuser tout ce quidénature et spolie la monde àsavoir la pédophilie, l'homo-sexualité….. Bref, tout comporte-ment obscène qui n'épouse pasles valeurs traditionnelles et enlè-ve toute l'essence de la vie.

Spécialiste des Sciences occul-tes et paranormales, le profes-seur Arouna Djaffoh Agbaninreste et demeure un hommeengagé dans la recherche de lascience traditionnelle et des

remèdes authentiques pour sau-ver la vie humaine. Ayant accom-pli avec prouesse plusieurs tra-vaux dans le domaine desSciences occultes, il a été surnom-mé " le sorcier positif ".

C'est un monsieur qui a par-couru toute l'Afrique pour mettreses connaissances au service despopulations qui ont besoin desremèdes pour guérir d'un mal ousoulager une peine. Solliciterpartout où besoin est, le profes-seur a consulté plus de quarantemillions de patients à travers lemonde. Dans son intervention, il afait cas du combat spirituel et larecherche de l'éveil spirituel queles africains doivent atteindre.

Pour sa part, les africains doi-vent arriver à bien maitriser etbien comprendre leur culture etaussi doivent savoir que la tradi-tion et l'ésotérisme ne sont pasdes faits sataniques, ni diabo-liques.

Officiellement lancé par lereprésentant de la HAAC, M.Sabi Kaséré, n'a pas manquéd'inviter les responsables dumagazine dont la ligne éditoria-le s'inscrit dans la revalorisationde la culture et les réalités afri-caines à faire preuve de toléran-ce et du respect des principes del'institution qu'ils représentent.

Elom

Suite de la page 5

Le football togolais part sur de nouvelles bases avec à satête un nouveau bureau exécutif élu il y a plus d'une semai-ne déjà. Le ménage de la maison nécessite aussi bien un nou-veau rythme à imprimer à la FTF qu'à l'équipe nationale.Aussi, doit-on permettre à l’Epervier de s'ouvrir sur de nou-veaux horizons. C'est sans aucun doute dans le même souci quele nouvel entraineur de l'équipe nationale s'active à avoir l'ad-hésion de nouveaux talents dans l'équipe dont il a la direction.

La Rédaction du journal Nouvelle Opinion, préoccupée parle mieux-être du football togolais, n'a pas hésité pour sa part,à aller à la découverte du jeune talentueux Ihlas Bebou quifait présentement des merveilles dans un club en Allemagne etqui s'est confié à un confrère de la place.

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