oncle phil et la montagne - 2

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ONCLE PHIL ET LA MONTAGNE - 2. L'EAU. Diaporama de Jacky Questel. Quelle barbe ! Dit Stéphane. Encore un mercredi de pluie ! Ça tombe bien, puisque Oncle Phil doit nous parler de l’eau en montagne ! Au fait, as-tu trouvé la réponse à sa question ? Non… Veux-tu me le dire ? - PowerPoint PPT Presentation

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- Quelle barbe ! Dit Stéphane. Encore un mercredi de pluie !

- Ça tombe bien, puisque Oncle Phil doit nous parler de l’eau en montagne ! Au fait, as-tu trouvé la réponse à sa question ?

- Non… Veux-tu me le dire ?

- Ah non ! Ce ne serait pas de jeu ! D’ailleurs, voici Oncle Phil.

Oncle Phil entre, une enveloppe à la main. Les enfants se regardent étonnés : c’est la même enveloppe que la dernière fois !

- Mais non ! dit en riant Oncle Phil qui a compris leurs regards. Toutes mes enveloppes sont pareilles ! C’est le contenu qui chan-ge. Et toi, Stéphane, tu as trouvé la réponse ?

Vous pensez bien que Stéphane n’a rien à répondre ! Oncle Phil se met à rire :

- Je suis sûr que même Brigitte sait la réponse !

- Oui, dit Brigitte. Même en montagne, il y a des endroits qui sont tout plats, ou des creux entre plusieurs sommets. Alors l’eau y reste.

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Des endroits plats en montagne ! Quelle idiote, cette Brigitte ! Stéphane ouvrait déjà la bouche pour se moquer d’elle, mais Oncle Phil le regarde sévèrement. Alors il ravale ses sarcasmes, mais attend avec impatience la réponse de l’oncle, qui lui dira combien elle est stupide !

- Bravo, Brigitte, dit cependant Oncle Phil. Tu as tout compris. Voilà ce que c’est que d’écouter en classe ! Regardez ce beau lac ! Ils sont nombreux en montagne, et leur eau pure reflète le ciel. Ils alimentent des ruisseaux, des rivières… Il y a beaucoup d’eau, dans les montagnes.

Stéphane ne dit mot…

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Il pleut en montagne, comme il pleut en plaine. L’eau ruis-selle sur les pentes, favorise la fonte des neiges, et tout dévale jusqu’au premier creux. Le niveau des lacs est très variable. Ils alimentent des cours d’eau plus ou moins importants.

Mais une partie de ces eaux s’infiltre dans le sol et alimente les réserves des nappes phréatiques. Ces eaux, qui ont beaucoup de force, ont creusé parfois, soit sous la montagne, soit dans le sous-sol de nos plaines, des grottes immenses.

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- Tu veux dire… des trous dans la terre, sous nos pieds ? Dit Stéphane qui regarde le sol comme s’il allait soudain être englouti.

- N’as-tu pas entendu parler des Grottes de Gavarnie ?

Stéphane voudrait bien pour le coup que le sol l’avale ! Mélanie a été visiter ces fameuses grottes avec l’école, mais, devant les cartes postales rappor-tées, le garçonnet a affirmé péremptoire qu’il s’agissait de tricherie, et que l’eau ne pouvait faire tant de choses ! Charitable, Mélanie ne relève rien.

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Oncle Phil montre un grand dessin :

- Regardez bien ce schéma, cherchez les numéros, et voyez à quoi ils correspondent. Quand vous aurez compris, vous connaî-trez le système de la circulation des eaux en zone de montagne.

- Mais évidemment, les eaux dans la plaine et les eaux de mer s’éva-porent aussi et suivent le même schéma.

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- Tu as dit "nappe phréatique" dit Mélanie. Et ici, on entend quelquefois les paysans et les pompiers dire que les nappes phréatiques sont vides. C’est quoi au juste ?

- Ce sont d’immenses poches dans le sous-sol, qui se sont formées au fil de millénaires, et que les eaux d’infiltration remplissent. Elles alimentent les puits, les pompes, les réservoirs d’eau…

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L’eau en montagne se présente sous diverses formes : comme ici, un mince torrent ; qui peut même emprunter le pas-sage d’un sentier pendant quelques jours après de forts orages ou en pério-de de fonte des neiges et ensuite redevenir un sentier ordinaire.

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Quand le ruisseau est plus calme et coule toute l’année, parce qu’il est, comme celui-ci par exemple, alimenté par le fonte de neiges éternelles, la végétation est plus luxuriante.

Mais c’est souvent dans les sous-bois que l’on trouve ces petits ruisseaux garnis de mousses et de fougères, parfois immenses.

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Comme ici, un lac paisible dans l’écrin de ses monta-gnes, au bord duquel on peut s’arrêter pour pique-niquer, ou simplement admirer le paysage.

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On peut aussi voir juste une petite cascade.

Mais on sait bien que c’est l’eau qui a creu-sé ce dénivelé, arra-ché, au fil des siècles, les pierres que l’on voit dans le lit. Donc cette cascade n’est pas toujours aussi calme !

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Mais regardez la même cascade après un orage ou au moment de la fonte des neiges ! On imagine la force qu’elle peut avoir, et son action sur son lit, qu’elle creuse sans cesse !Et elle peut être encore plus vio-lente !

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Mais vous savez, de tout temps l’homme a essayé de dompter cette force de l’eau. D’abord individuellement, par des systèmes d’arrosage qui utilisaient uniquement l’écoulement de l’eau dans des rigoles creusées dans le sol, et dont de petites trappes fermaient l’accès. Pour irriguer, on ouvrait la petite trappe, quand il y avait assez d’eau, on la refermait. Ce système d’arrosage est encore en vigueur dans beaucoup de pays, et dans certaines ré-gions ou certains villages, c’est un homme réputé pour sa sages-se qui dit qui peut ouvrir la trappe irriguant sa parcelle, et pen-dant combien de temps.

Et regardez par exemple l’image précédente : l’homme utilise la force de l’eau pour faire tourner une machine qui lui baratte son beurre !

L’ingéniosité de l’homme a trouvé des milliers d’utilisation a cette force, au fil des siècles !

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Mais les ingénieurs construisent aussi d’immenses barrages qui retiennent des masses énormes d’eau. Des conduites forcées amènent l’eau dans des centrales hydro-électriques, qui fournis-sent l’énergie électrique à des régions entières.

- Et bien ! Dit Mélanie, ça vaut mieux que les centrales nucléaires !

- Bien sûr, dit oncle Phil, mais la société moderne a besoin de plus en plus d’électricité, et cela ne suffirait pas… On étudie des sources d’énergie alternative, mais il y a beaucoup d’intérêts en jeu… Tu sais, les hommes ne sont pas toujours…

Heureusement, maman entre à ce moment-là :

- Qui veut des beignets, pour le goûter ?

Adieu, la discussion philosophique ! Oubliée même la pluie ! Les dessins sont prestement remis dans leur enveloppe, et, quand maman dépose sur la table le plat de beignets encore fumants, chacun applaudit !

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Les illustrations sont prises dans un merveilleux livre des Editions Fleurus, « L’imagerie de la montagne ». C’est un livre passionnant et que je recommande à mes jeunes lecteurs. Mais cette série comprend encore bien d‘autres titres, tu y trouveras tout ce que tu peux chercher !Texte : JackyMusique : Les Musiciens de Provence – Ballade de la Reine d’Avril

Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la [email protected]://jackydubearn.over-blog.com/Site : http://www.jackydubearn.fr/