numéro 2 de la revue "lola db nantes-las palmas"
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Revue d'échanges culturels, de mode, des tendances et des arts.TRANSCRIPT
Staff
Directrice executive: Jen Díez.
Editrice: Jen Díez.
Directrice artistique: Jen Díez.
Maquette: Jen Díez & Julien Bourdeau.
Traitement de l’image: Jen Díez & Julien
Bourdeau.
Responsable de rédaction: Jen Díez.
Chef de la photographie: Collectif Lola DB.
Photographes collaborateurs: Olga Sosa, Jen
Díez, Julien Bourdeau.
Directeur de la création: Collectif Lola DB.
Directeur de la publicité: Collectif Lola DB.
Sections
1-Culture
2-Voyages
3-Cuisine
4-Art
5-Architecture
6-Design
7-Musique
8-Littéarture
9-Sciences
10-Politique
Bonjour à tous, hola a todos!!
Cela fait un mois, nous avons publié le premier numéro de Lola DB Nantes-Las
Palmas, et pour ce premier numéro nous avons eu l’honneur de rencontrer
Ruth77, Pepe Sosa et Franck Jouneau, nous voulons les remercier de tout
coeur.
Ce mois ci, vous allez pouvoir compter avec nos rubriques Las Palmas Street
Style (“le premier défilé de Chanel” et “Coiffures et manucures de l’été”),”Les
Recettes de Máma Jen” (Les Muffins au chocolat de Máma Jen”), 3 nouvelles
interviews: Marquees (groupe nantais de pop progressive, rock psyche,
electro), Javier Viera (grand personnage de Las Palmas, batteur du groupe
“Lols Lolas”, organisateur du “Showroom Efervescente”, gérant de “La Brújula
del Norte”) et Jinks Kunst Stencil (artiste Street Art de Nantes, virtuose du
pochoir) et bien plus encore…
Nous vous remercions tous pour suivre l’aventure, et les félicitons tous car
chaque jour, le nombre de lecteurs ne cesse d’augmenter (1600 lecteurs pour
le premier numéro de la revue)….Nous sommes au ciel … ou quasiment!
Profitez de ce nouveau numéro de “Lola DB Nantes-Las Palmas” sur la plage,
dans le canapé, dans le lit, et n’oubliez pas vous pouvez commander la
version papier de la revue sur le site :
http://issuu.com/loladbnanteslp/
Et pour nous écrire, n’hésitez pas cela se passe à cette adresse:
Salut à toutes et tous.
Lola DB
Les îles Canaries furent identifiées par
quelques uns (Platon) comme les îles
heureuses où ses habitants vivaient sans
préoccupations.
Peut être aujourd’hui, mais l’époque
parait anachronique.
L’île de Gran Canarie fut oubliée durant
près de 1000 ans, jusqu’à ce qu’arriva
Juan Rezón en 1478.
Pendant les 16ème et 17ème siècles, les
Îles Canaries se virent assaillies par les
pirates et les marchands d’esclaves
provenant d’Europe (français et
hollandais), alors que l’esclavage fut
prohibé en Espagne en 1537 cela ne fut
pas respecté dans les Îles.
Le premier contact fut très dur entre la
France et les Îles Canaries, mais Nantes
(ville française principale du commerce
triangulaire) souhaite se repentir
aujourd’hui, en ouvrant, cette année
(février 2012)le memorial de l’esclavage.
Las Palmas est en mouvement perpétuel et en effervescence
culturelle.
Las Palmas est tout cela, ouais que ouais,
je le dis, je le vois, je le crois.
Je la marche, je la regarde, je la touche, je
l’entends, je la sens, je la goûte, je la
fume, je la réveille, je la couche, je parle
avec elle…
Les premiers regards: le bleu, la lumière,
les couleurs, la mer, la montagne,
l’architecture, la mode, les arts…
Les premiers pas: les pieds, les tongs, le
bus, le skate, le surf…
Les premiers touchers: le sable très très
chaud, le soleil, les tapas...
Les premières notes: les vagues, le vent
dans les feuilles des palmiers, les groupes,
les dj’s, le timble (instrument typique
canarien)…
Les premières odeurs: l’iode, le vert, le
marché (poissons, légumes, fruits,
churros) la nourriture…
Les premières saveurs: ele poisson,
l’aubergine, le roti, les shoots de crème de
légumes, le gazpacho de tomates, les
olives, l’oignon, les churros, la tortilla…
Les premières boissons: la Tropical, le vin
blanc verdejo, l’eau en bouteille…
Le premier réveil: soleil (07h00), mer
calme, tempéarture (20ºC)…
Le premier coucher: soleil (21h00), mer
calme avec vagues, température (19ºC)…
L’habitant se déplace dans la ville comme un neutron dans un
électron.
Le touriste arrive ici avec les éléments naturels: l’air et l’eau.
Les marchandises provenant d’Afrique et d’Europe
débarquent des porte containers par tonnes dans la plate
forme logistique.
La majorité des touristes européens arrivent à l’aéroport de
LPGC a quelques 15 kilomètres au sud de la ville, ils
récupèrent leurs valises et à la sortie de l’aéroport, trois
options se présentent : le bus, le taxi ou la location d’une
voiture.
Le réseau d’autobus est réelement bien répartie dans l’espace
de l’île.
Deux types de bus (guagua = bus):
Les bus Global, de couleurs bleu vert, qui t’emmènent à
l’extérieur de la ville dans beaucoup de lieux de l’île.
Quand tu arrives de l’aéroport par Global, tu peux descendre
à plusieurs sites de la ville, mais les deux stations principales
sont San Telmo et Santa Catalina, pour les deux, quand tu
descends, le vert
que tu vas
rencontrer va te
fasciner, une
végétation très
verte (les
palmiers…)! De
ces deux stations
, tu vas pouvoir te
rendre à
n’importe quels sites de la ville en bus municipaux ou taxis. La
guagua , bus jaunes te conduisent où tu souhaiteras ‘a
l’intérieur de la ville (1.30 euros la montée dans le bus). Les
taxis sont très nombreux, tu peux les trouver dans quasiment
toutes les rues de la ville. Le prix est bas, tu peux profiter du
Une ville en mouvement perpétuel.
Las Palmas de Gran
Canaria: Une terre de
transition.
De ChristopheColon à
Francisco Franco.
Depuis le 15ème siècle,
un homme célèbre et
de stature Christophe
Colon est passé par l’île
pour y approvisionner
ses bâteaux pour le
grand voyage (la Casa
Colon dans le quartier
de Vegueta).
En 1936, Francisco
Franco, se declare
contre la republique
depuis le palais du
gouvernement de Las
Palmas de Gran
Canaria (Plaza de la
Constitución),
provoquant
l’austracisme en
Espagne et par réaction
logique l’isolement
économique de Gran
Canarias.
taxi avec tes amis,
le prix será plus
avantageux que
le bus, à toi de
faire le calcul.
Les habitants de
tous ages
pratiquent les
activités
physiques
quotidiennement. Pour les plus jeunes, le vélo (BMX), le skate
(longboard), le surf, le kite surf (plusieurs écoles existent, tu
peux le pratiquer sur la plage de Cicer ou en dehors de la ville
dans quelques spots très recomendables et un en particulier où
se déroule une manche du circuit international), la voile (école
du Real Club Naútico de Gran canaria, el muelle deportivo)…
Les plus
agés pratiquent la marche intensément et sont très rapides
(marche sportive) sur les balades de la plage de Las Canteras et
de la plage de La Alcanvaneras.
Le nombre de champions et
championnes de voile (264
d’Espagne, 25 d’Europe, 40 du
monde et sans compter les
médaillés olympiques…) est
impressionnant.
La liste de ces titres est
interminable, elle s’expose au
Real Club Naútico d Las Palmas
de Gran Canaria sur un mur de
15 mètres de haut et 7 mètres
de large environ, cela peut
représenter environ 600 titres
depuis 2000 sans avoir compté.
Le club est situé à cote du
muelle où l’on peut trouver de
magnifiques voiliers, yacht
autres anciennes embarcations.
Le RCNGC a une architecture
intéressante, il ressemble à un
bateau de croisière. Il
fonctionne sur le modèle d’une
association avec des adhérents
de générations à générations à
vie.Le club contient un
restaurant, une piscine, un
Jacuzzi, plusieurs terrasses, une
salle d’expositions, une salle
grand écran, une bibliothèque,
une ludothèque,un terrain de
baket, de tennis, de
football…Son entrée est
strictement réservé aux
adhérents et ses invités.
Centro Atlántico de Arte Moderno: Le
CAAM offre diverses activités afin d’impliquer la société
dans le musée. Pendant les expositions sont organisés
des cours, des conférences et des séminaires parallèles
dans lesquels on analyse profondément de différents
point de vue l’exposition en cours. Au cours de ceux ci,
participent des personnalités de prestige reconnus
internationalement dans les domaines de la pensé et
de la création. Dans le même genre, on célèbre des
cours d’art contemporain. Au travers des grandes
figures de l’histoire de l’art et de leurs oeuvres les plus
significatives, on analyse, avec une pédagogie active,
les différents movements et tendances de l’art
international et canarien dans son contexte historique
et culturel.
Showroom efervescente: Espace
collectif pour la dynamisation du design
artisanal et de l’art dans toutes ces variantes.
Sa misión est d’investir un lieu d’exposition et
de vente des produits du design artisanal
moderne et indépendant et des artistas avant
gardistes de n’importe quelles disciplines et
qui n’ont pas l’opportunité d’exposer dans
d’autres lieux. Le showroom presente aussi
des musiciens, des ,ecrivains, des acteurs,
actrices, danseurs, danseuses, des dj’s,
éditeurs disquaires indépendants, vidéo clips,
courts métrages...
La Caja de Canarias: le centre
culturel de la Caja de Canarias (CICCA) est,
avant tout, un lieu de confluence de de toutes
sortes de manifestations du savoir et de l’art
qui apportent quelque apprentissage culturel à
la population de Las Palmas. Le CICCA ne se
limite pas seulement aux manifestions
culturelles canarienne, sinon s’ouvre à toutes
activités artistiques qui peuvent apporter savoir
et connaissance.
Regenta: Le Centre d’art la
Regenta, fondé en 1987, se situe dans
le batiment d’une ancienne fabrique de
tabac. C’est une institution publique
dédiée à l’art contemporain et ses
activités sont gratuities et ouvertes à la
participation des personnes de tous
ages.
Galería Cuadro: Avec la
philosophie de faire la promotion de
l’art contemporain et préparer
l’apparition de nouveaux
collectionneurs, CUADRO prêtent
attention aux nouveaux créateurs et
favorisent aussi la présense dartistes
consacrés.
Galerie Manuel Ojeda: Grace à
son travail, les passionnés, les curieux et le
public en général ont pu profiter de
diverses expositions de différentes natures,
pratiquement chacune d’entre elles
caractérisées par la recherche de la
modernité esthétique. Sans aucun doute,
sa contribution à la normalisation de la
contemplation et distribution des langages
artistiques contemporains dans notre
environnement a été décisive.
Une ville en effervescence culturelle.
Arts
Rooming Stereobar: Sans aucun
doute, le Rooming Stereobar s’est converti
en la référence nocturne du casque
historique de Las Palmas de Gran Canaria, un
mérite obtenu grace à sa décoration design
minimaliste et à sa sélection musicale: Soul,
funk, indie pop-rock, électro, bossa nova,
boogaloo entre autres choses. C’est le
cocktail sonore de ses djs résidents: Manel
Ruiz "El Especialistas", Víctor "Aftershave aka
Mr.Market", Javi "La Fábrica" y Ana
"Pinchadiscos Pop Deluxe".
Auditorium Alfredo Kraus: L’édifice est au point final d’une des
perspectives de la ville face à l’océan
Atlantique. Conçu par Oscar Tusquets comme
une forteresse insulaire, autonome, différente
du contexte architectural proche, c’est une
oeuvre aux dimensions énormes, sur équipée,
dont chaque étage repose sur un socle de
roche volcanique que le sculpteur Juan Bordes
convertit avec ses créations en une roche
habitée.
La Guarida del Blues. À la plage de Las
Canteras aussi cela sonne la musique en direct.
Au numéro 77 de la dite avenue, se dresse le
pub La Guarida, qui donne l’opportunité aux
groupes locaux mais aussi nationaux (blues rock
et autres styles de jouer. Avec des concerts en
direct tous les samedis, sont passés par le bar
tant de groupes connus: Frog Circus, Efecto
Pasillo, Prana, El bar de Moe, Naya Band o Red
Marks, entre autres, ont joué à la Guarida.
Mojo Club. Lieu situé à coté de
l’auditorium Alfredo Kraus où on peut
écouter des concerts en direct, du
théatre, des comiques, des
performances…, sans problèmes
d’accessibilité, musique surchauffée et
prix raisonnables. El MOJO a une
terrasse des plus tranquilles pour te
prendre une pause ou partir en live.j
HardMel Rock Pub. Un nouveau lieu
à Las Palmas où on pourra écouter du Hard
Rock mélodique, du rock classique, du blues,
du rock symphonique en passant par… JERRY
LEE LEWIS, CHUCK BERRY, LITTLE RICHARD, JOHN
LEE HOOKER, B.B. KINGDIRE STRAITS,
SUPERTRAMP, PINK FLOYD, ASIA
BOSTON, EAGLES, ELO BRYAN ADAMS, QUEEN,
STATUS QUO, BRUCE SPRINGSTEEN, ROLLING
STONES, DEF LEPPARD, BON JOVI, JOURNEY,
FOREIGNER, TOTO,EUROPEAC/DC,WHITESNAKE,
DEEP PURPLE, AEROSMITH, KISS,
RAINBOWIRON MAIDEN, JUDAS PRIEST,
METALLICA, MOTORHEAD...
NYC Taxi. Un lieu très accueillant et où
l’esthétique new yorkaise et la bonne musique
rock règne. On pourra autant profiter d’un café
avec gateaux qu’une salade riche et saine, des
tartines et de la bonne bière ou le typique demi
ou un verre de vin pour accompagner les petits
concerts du samedi à 20h00 jusqu’aux premières
heures du matin, accompagnés par les mythes de
la musique rock.
Música.
Lola dB: Je te connais depuis des années Javi. Mais tu pourrais
nous expliquer qui tu es?
Javi Viera: Je suis un fou qui aime l'art, et je veux chercher dans
la vie ce qui me plaît, vivre ce qui me plaît, vivre de l'art, de la
musique, je veux connaître les gens qui ont des projets
individuels et des folies individuelles, être indépendant.
Lola DB: Pourquoi
est née l’idée du
Showroom?
Jen Diez y Javi
Viera: Un jour en
prenant une bière
avec, j’ai eu envie
d’un schweppes et
en voyant les bulles,
je t’ai raconté mon
rêve d’avoir un
Candem town à Las Palmas et … grace aux bulles de ctte boisson
est né le nom de “showroom efervescente”(showroom
effervescent).
Lola DB: Qu’est ce que cela t’apporte?
Javi Viera: Comme je te le disais avant il y a beaucoup de gens qui ont des projets
individuels, mais qu'il n'y a pas beaucoup de structures ou bien ils ne veulent pas
Interview Javier Viera: Musicien, organisateur du
“Showroom Efervescente, Gerant de la “Brújula del
Norte”/ Las Palmas de Gran Canaria.
Javier Viera, un personage de
Las Palmas.
Créateur avec Jen Diez du
“Showroom Efervescente”
marché façon “Camden Town”
de Londres ayant lieu à Las
Palmaset se délocalisant aussi
au nord de l’île.
Musicien (batterie) de “Los
Lolas”, groupe de 5 musiciens,
jouant les chansons
d’aujourd’hui en version 50’s.
Enfin, gérant de la” Brújula del
Norte” dont l’objectif est de
développer les activités au
nord de l’île afin de la rendre
attractive.
d'espaces gouvernementaux et c'est pourquoi je leur offre cette opportunité.
Cela m'apporte le romantisme de vendre de la musique (J'ai déjà quelques lieux), le fait d’être indépendant, la possibilité de me chercher dans la vie, de trouver des gens dans les villages (le Nord “La Boussole“) et bien sûr de gagner de l'argent, d’eau on ne vit pas. Si quelqu'un dit ici qu’“il ne fait pas les choses pour vendre” c'est un menteur. J'ai maintenant quatre points de vente indépendants qui vendent de la musique : “Rent Record”, “Diversión y Perversión”, “Las 80 pasan factura”, “el Hombre bala”. Je te raconte, tout a commencé le jour où je suis allé vivre à Londres, à 20 ans, et j'ai vu Camden Town, et là je me suis dit : “Je veux un Camden Town à Las Palmas”.
Lola DB: Musicalement, nous savons que la musique t’est indispensable. Parle nous de
“Los Lola”, qui sont ils?
Javi Viera:
“Los Lolas”, nous sommes des voyous. Sixto le bassiste et moi avons monté le groupe, nous
avons travaillé ensemble dans quelques groupes: “Les Dalton”, “Vicious Soul” et un jour il
m’appelle mais j’avais ma fille toute petite, et je commençais à jouer dans un autre groupe. Il
m’a rappelé pour me persuader de jouer ce qu’il a réussi et peu à peu le groupe s’est monté
avec Sergio Franqui ( voix), Eulalio de la Mata (guitare y choeur), Javi Perez (guitare y choeur),
Sixto Martín ( base et choeurs).
Lola DB: ¿Quand aurons nous des titres inédits de “Los Lolas”?
Javi Viera: Inédits, non. Nous faisons toujours des reprises.
Après l’éte, le bassiste Sixto et moi allons chercher une voix et un guitariste pour un
projet “After-Punk”, genre“British” style Ecmo and The Bunnymen, j’ai le nom et tout
“Señora”!
Lola DB: Que préfères tu: jouer ou bien mixer?
Javi Viera: Jouer.
Lola DB: Mais toujours pour attirer l’attention du public?
Javi Viera: Non, parce que le batteur est toujours derrière, maintenant, oui le
guitariste peut se perdre dans son thème et personne ne s’en rendra pas compte, mais
la batterie, adios! Pour tous les artistes, tu dois toujours donner le meilleur, te
renouveler au moment de monter sur scène.
Lola DB: Cinq messieurs de la musique qui t’inspirent?
Javi Viera: Rodney Atkins, Lou Reed, Los Ramones y Ecmo and The Bunnymen
Lola DB: Comme j’ai compris, tu collabores avec la revue :”La Brújula del Norte” (La
Boussole du Nord”. Parle nous un peu de cela.
Javi Viera: C’est un projet fou mais nécessaire pour le nord de l’île où il n’y a rien, et
nous sommes en train de recevoir des milliers de remerciements de la part des gens;
par exemple, l’autre jour, notre photographe y est allé pour y prendre quelques
clichés, les gens l’ont arrêté dans la rue pour le remercier parce qu’il n’y a rien dans le
nord et qu’il s’y passe plein de choses depuis la côte: Gastronomie, Art. Je te raconte,
les premiers jours de l’ouverture de la page web, nous avons reçu 2000 visites uniques,
nous sommes heureux, pleins d’espoir dans ce grand projet.
Lola DB: Nous connaissons l’atelier de percussions pour enfants, pour quand celui pour
adultes?
Javier Viera: Je te l’ai dit plusieurs fois car je sais que cela te plairait, et j’ai seulement
besoin d’un groupe de 5 ou 10 personnes, 5 personnes c’est plus confortable pour moi
comme pour les participants.
Lola DB: Vas y, ta chanson?
Javier Viera: “Walk on the Wild Side” (Lou Reed).
Lola DB: Pourquoi?
Javier Viera: C’est que Lou Reed représente tout. Ce qu’il apporte, les premières
chansons punk, parce qu’avant Lou Reed, le punk n’existait pas. Ce fut aussi l’un des
participants à la “Factory”, c’est d’ailleurs pour cela que j’ai nommé le bar que j’ai
ouvert dans les années 90 “La Fabrica”.
Et Lou Reed parce que “Vicious”, la chanson dont c’est inspiré un groupe pour son
nom, les paroles te foutent les jetons.
Lola DB: Tu peux nous donner une playlist de 3 chansons pour terminer?
Javier Viera:
1) ECMO AND THE BUNNYMEN: The Cutter.
2) SIOUXIE AND THE BANSHEES: Happy Mouse.
3) LOU REED: Walk on the Wild Side.
Javi tient à remercier Sergio et Javi Pestana (chargés du local du “Showroom
Efervescente” à l’adresse suivante: c/ Remedios 10, Plaza de Las Ranas, 2ª Planta, Las Palmas
de Gran Canaria).
Vous pourrez retrouver ici les pages web:
Del “Showroom efervescente”: www.facebook.com/pages/Showroom-
Efervescente/309284702441389
De “Los Lola”: www.facebook.com/los.lola.3el
De la Brújula del Norte: www.labrujuladelnorte.com
Lola DB: Depuis combien de temps as tu comencé le dessin, graphisme? Qu’est ce qui t’a donné l’envie de Street Art? Jinks Kunst Stencil: J’ai comencé à m’intéresser au graffiti à la fin des années 80 grâce aux 1ers graff que je voyais à l’époque sur la ligne de RER A, puis sur Nantes avec les 1ères pièces de Nasher en 1990. J’ai tout de suite eu envi de tester! En 1992 j’ai posé mon premier « truc » sur un mur dans un petite ville pas loin de Nantes. Ce n’était pas convainquant… Lola DB: Quelle est ton influence principale et pourquoi avoir choisi aujourd’hui le pochoir comme moyen d’expression? Jinks Kunst Stencil: Ce n’est pas moi qui ai choisi le pochoir, mais c’est lui qui est venu a moi. Il est devenu comme une drogue, j’ai du mal à passer plusieurs jours sans découper un pochoir. Le pochoir est pour moi une manière de faire passer une émotion. Je suis très influencé par des artistes tel que Ernest Pignon-Ernest, Jef Aérosol, C215, Keith Haring...
Jinks nait en mars 1976, à Vevey en Suisse. Il est imprégné dès son enfance par l'œuvre artistique de son grand-père céramiste d’art,
et de son père photographe pour Filipacchi dans les années 1970. Autodidacte, il éduque ainsi son sens artistique et se dote d'un œil averti pour les images qui
l'entourent. Avide de découvertes, Jinks
considère chacune de ses œuvres comme une expérience à part
entière, tant dans la façon d'aborder son sujet que dans les techniques utilisées. 2012 n’est
pas la fin du monde, mais le début d’un long voyage pour les œuvres de Jinks. En janvier ses engagements l’amène a exposé
Place Tahrir au Caire pour l’évènement «Mad Graffiti
Week» qui dénonce les violences militaire de 2011 en Egypte. Puis
en février il participa au projet «Tanja Street Art» à Délégation
Culturelle de Tanger. Puis en Mars il participa à ses 3èmes
expositions collectives internationales à Jakarta à la
Gardu House Gallery.
Interview Jinks Kunst Stencil: Street Art, Nantes.
Lola DB: Tu as voyagé beaucoup… Peux tu nous dire quelles sont les villes que tu as adorées et celles que tu as détesté au point de vouloir les quitter? Et Pourquoi? Jinks Kunst Stencil: J’ai beaucoup été au Maroc depuis le debut de l’année pour l’organisation de futures expositions. J’ai visité, beaucoup de villes, l’atlas, le désert, la méditérannée, l’océan… Mais sans aucun doute ce que j’ai préféré c’est le désert! Bizarre, il n’y a pourtant pas du mur là bas… Il y a beaucoup de choses a faire au Maroc, le pays est en mutation, les street art commencent à se faire une place au Royaume!!
Lola DB: As tu déjà participé à des expos, perfomances, en solo et/ou collectives? Jinks Kunst Stencil: En effet j’ai déjà fait plusieurs réalisations en public, mais ce n’est pas du tout mon kiff! Je préfère être en solo ou juste avec mes amis. Les passants ont ensuite tout le temps pour admirer, critiquer, ou photographier l’oeuvre quand elle est achevée… Lola DB: Peux tu nous expliquer les techniques du pochoir? Jinks Kunst Stencil: Il est compliqué d’expliquer comment on réalise un pochoir, le mieux est de venir le découvrir sur mon site, Quelques vidéos donnent des indices. Mais pour faire simple, il y a plusieurs phases de réalisation. Dans un premier temps je retravaille une photo sur PC pour retirer les dégradés. Ensuite je découpe un à un les pochoir (1pochoir = 1couleur). Lorsque mes pochoirs sont prêts je commence à peindre avec de l’acrylique, des liants, de la matière…
Lola DB: Peux tu nous décrire en quelques phrases la Ville de Nantes? As tu des lieux de prédilections pour ton art? Jinks Kunst Stencil: La ville de Nantes est pour moi la ville où je me sens le mieux pour vivre. Nous avons beaucoup d’espaces verts, la ville n’est pas trop polluée. Nantes est une ruche à artistes, elle accueille beacoup de salles de concert et de plus en plus d’artistes locaux se démarquent de façon internationnale, comme le collectif Coup 2 Cross qui est plusieurs fois champion du monde DMC. La ville
donne la possibilité aux artistes de s’exprimer Lola DB: Connais tu Las Palmas de Gran Canaria? À quand les créations de Jinks Kunst Stencil à Las Palmas? Jinks Kunst Stencil: Je ne connais pas, mais je suis ouvert aux invitations. (rire) Je ne cherche pas a vivre de mon art, je cherche juste a voyager, à découvrir d’autres univers, à enrichir mon esprit, alors si il y a des projets je suis toujours partant. Lola DB: Tu serais prêt à nous créer un pochoir “Lola DB”? Jinks Kunst Stencil: Oui pourquoi pas, il faut en parler ;)
http://www.jinkskunst.com
Lola DB: Le groupe est créé en avril 2011, pouvez vous raconter l’histoire du groupe depuis le debut jusqu’à aujourd’hui? Marquees: Fraîchement installé sur Nantes en 2011, j’avais quelques chansons dans mes tiroirs mais personne pour les chanter. J’ai donc mis des annonces sur internet en quête de musiciens... C’est comme ça que j’ai rencontré Pierre... la sauce a pris entre nous et on a commençé à enregistrer... Simon et Fred sont arrivés un peu plus tard...
Lola DB: Vous avez votre propre personnalité musicale, comment la définiriez vous? Quelles sont les influences musicales de chacun d’entre vous? Marquees: Marquees est un mélange de pop 80 et de rock psychédélique plutot sixties... faisant une large part aux claviers vintage. Une musique à la fois disco et planante... Je suis plutôt fan de toutes les musiques intégrant des sons analogiques, les vieux synthétiseurs, moog et autres clavinet, rhodes...etc, la période fusion de herbie hanckock par exemple, mais aussi pink floyd, tangerine dream le krautrock... et plus récemment: mgmt, hot chip, metronomy, sebastien tellier...
Lola DB: De quelle manière travaillez vous vos compos: ensemble, un seul compositeur ou des morceaux écrits par chacun d’entre vous? Marquees: La plupart du temps, je fais une base musicale que j’envoie à Pierre, il pose sa voix dessus, il fait les mélodies chants et les paroles. Je pense qu’on aime bien faire les choses seuls chez soi dans notre petite bulle... Ensuite, on croise les idées et on propose les chansons au reste du groupe, qui peuvent encore évoluer. On travaille ensuite des versions plus live tous ensemble.
Les quatre nantais de MARQUEES produisent une musique hybride
aux frontières de la pop psychédélique et de
l'électro... Férus de sons analogiques et
passionnés de vieux synthés, ils s'inscrivent
dans la lignée des jeunes groupes américains
comme MGMT, Passion Pit ou encore, Hot Chip. Ils développent aussi des sonorités inspirées des pionniers de la musique pop progressive de la fin
des années 60 (Doors, Pink Floyd).
Interview Marquees: Musique /pop progressive, rock psycho, electro, Nantes.
Lola DB: Quels concerts (que vous ayez vu en live), vous ont le plus marqué? Et pourquoi? Qu’est ce qui est le plus important pour vous lors de vos propres concerts? Marquees: J’ai été assez marqué par un concert de Pink Floyd, c’était en 94 à Montpellier... Un show ultra psychédélique et un son hallucinant... Au delà des aspects basiques d’un concert... le son, le jeu des musiciens...
Le plus important est l’énergie que le groupe dégage, l’attitude, le charisme, il faut vivre ta musique pour que le public te suive.
Lola DB: Vous avez chacun vos propres influences comme vous nous l’avez expliqué, passons maintenant à votre formation musicale, quelle est elle pour chacun d’entre vous? Marquees: Je n’ai aucune formation musicale, je suis autodidacte.
Lola DB: Quels types de matériels chacun d’entre vous utilisez (informatique: software/hardware, amplification, grattes, batterie) ? Marquees: Sur scène, nous n’utilisons pas d’ordinateur qui balance des séquences. On en a pas pour le moment ressenti l’utilité, tout se fait live avec guitare, basse, batterie et claviers. Pour les claviers, nous utilisons un yamaha cs15, un korg polysix, un clavinet et un doepfer d3m + waldorf blofeld.
Lola DB: Vos textes sont en anglais, pourquoi ce choix? Marquees: C’est simple : notre musique ne marche pas avec du français ! De plus, nous avons tous les 4 grandit et appris la musique en écoutant des artistes anglophones. Pour nous, c’est presque comme une langue maternelle quand on parle de musique…
Lola DB: Vous composez, vous écrivez, vous enregistrez vos albums, vous vous produisez sur scène. Quelles sont les phases les plus excitantes, les plus ardues?
Marquees: J’aime toute les phases de travail d’un groupe, la plus ardue restant le travail du live... En studio tu peux recommencer, bidouiller ton truc pour que ça sonne.. En live il faut être bon tout de suite, t’as pas une deuxième prise... ça demande beaucoup de travail. Lola DB: Êtes vous actuellement sur l’écriture de nouveaux morceaux en vue d’un album? Marquees: Les compos viennent au fur et à mesure... on se laisse porter par l’inspiration... mais on aimerait retravailler certains morceaux et sortir un vrai EP assez rapidement, car pour l’instant, les morceaux en écoute sont encore au stade de la pré-production. Ce sera avant la fin 2012, peut-être à la rentrée…
Nous avons assez de titres pour faire un album complet ceci dit, mais pas les fonds nécessaires pour le produire dans l’immédiat.
Lola DB: Quelles sont vos prochaines dâtes et lieux de concerts?
Marquees: On sera au Festival l’Eté Cigale de Cholet, en ouverture pour The Black Seeds, un groupe néo-zélandais le 24 Août prochain. Nous jouerons aussi au Magasin à Huile de Couëron le 14 Septembre. Comme les compos, les dates tombent petit à petit, on les annonce sur notre facebook (www.facebook.com/DiscoParade)… On profitera de notre EP pour chercher des partenaires pour le tour, car c’est un vrai métier !
Lola DB: Vous connaissez la raison d’être de la revue Lola DB “Nantes-Las Palmas”; Qu’est ce qui pour vous caractérise le plus la Ville de Nantes? Marquees: Nous avons la chance de vivre dans une ville au fort dynamisme culturel et surtout une ville où le public se déplace aux concerts…
Lola DB: Pour quand un concert à Las Palmas De Gran Canaria? Marquees: Nous n’attendons plus qu’une proposition ! En tout cas, nous sommes prêts !
Invitation au premier défilé de Chanel
(plus ou moins aux alentours de 1915).
Gabrielle Bonheur”Coco”Chanel (Saumur,France,19 août 1883-
París,10 janvier 1971)
Tendances: Las Palmas Street Style.
Cheveux
La chaleur arrive!! Mais que faisons nous de nos
cheveux?
Voici des idées sublimes qui peuvent t’inspirer et que tu
peux porter aussi bien à la plage et à la piscine que pour
une ballade nocturne sans pour autant devoir passer des
heures devant le miroir.
De plus, tu seras des plus sexy et naturelle.
Que demander de plus?
“RECETTES DE MAMÁ JEN” Desserts…mmm rien de mieux pour commencer la journée,
non? Bon appétit à tous!
“Recette”
Tu ne peux laisser l’occasion de l’essayer, elle est facile et en plus
tu te lècheras les doigts, quoi de plus, elles donnent une paire de
calories en plus, oui et après tu continues la journée avec une
megapositivité!
Cela convient à tous, même les plus petits de la maison peuvent
participer et aider.
Qu’avons nous besoin?
170 gr. de farine
1 petite cuillère de levure
1/2 petite cuillère de bicarbonate de sodium
45 gr. de cacao en poudre
125 gr. de sucre blanc
75 gr. de sucre roux
180 ml. de lait de beurre
2 oeufs
90 gr. de beurre
1 petite cuillère d’extrait de vanille líquide
1/2 petite cuillère de sel
110 gr. de chocolate.
Commençons par mélanger les ingrédients secs, pour cela, nous mettrons dans un bol la farine, le cacao,
le sucre blanc et roux, la levure, le sel, et le bicarbonate de sodium, et mélangeons jusqu’à ce que tout soit
parfaitement homogène.
Maintenant, nous faisons la même chose avec les ingrédients humides, mettons dans un bolles oeufs
nous les battons légèrement, ajoutons la vanille, le lait de beurre et le beurre et mélangeons le tout jusqu’à
ce que cela soit parfaitement homogène.
Nous faisons un puit dans le bol des ingrédients secs et déposons le mélange des ingrédients liquides,
Verser doucement, sans battre excessivement, juste pour que les deux soient mélangés correctement.
Nous ajoutons les morceaux de chocolat à la pâte et nous mélangeons doucement. Versons la pâte dans
les moules au 2/3 de sa capacité. Enfourner à 190º durant 20/25 minutes, ou jusqu’au momento où le
couteau sort propre des muffins.