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Ministère de l'Enseignement Supérieur
Université Nangui Abrogoua
UFR des Sciences de la Nature
République de Côte d'Ivoire Union - Discipline - Travail
Année Universitaire: 2012 - 2013
MASTER 1 Biologie et Protection des végétaux
Option : Physiologie végétale
Thème:
Effet du substrat de culture sur la croissance des vitroplants de deux cultivars de bananiers plantains (Musa paradisiacaï
Présenté par: KOUA Tano Charles Martin
ENCADREUR : Professeur KONE Mongomaké (Maître de conférences)
Soutenu le Vendredi 22 Février 2013 devant le Jury composé de :
•!• Président du jury : Prof. TRA-BI
•!• Examinateur : Prof. KOUAKOU Tanoh Hilaire
•!• Examinateur : Dr KOUAKOU Kouakou Laurent
TABLE DES MATIERES
D ED ICA CE i
REMERCIEMENTS ü
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES iii
RESU'ME V
INT.RO DUCTI ON 1
1-REVUE BIBLIOGAAPIDQUE 3
1 .1- Généralités sur le bananier 3
1. 1.1- Origine et aire de distribution : .3
1.1.2- Position systématique ou taxonomie .3
1.1.3- Botanique de la plante .4
1. 1.4- Ecologie de la plante 5
1.1.5- Maladies et ravageurs du bananier 6
1.2- Micropropagation et acclimatation 6
1.2. l- Micropropagation 6
1.2.2- L'acclimatation 7
1.2.3- L'élevage des vitro plants 8
Il. MATERIELS ET METHODES 9
2.1- Matériels 9
2.1.1- Matériel végétal 9
2.1.2- Matériel technique 9
2.2- Méthodes 10
2.2.1- Obtention des vitro plants 10
2.2.2- Acclimatation des plants 11
2.2.3- Elevage des plants 12
2.2.4 - Conditions expérimentales .12
2.2.5- Evaluation des paramètres de croissance 12
2.3 - Dispositif et analyse statistique 13
ID. RESULTATS 14
3.1- Evaluation de la croissance des plantules avant l'acclimatation 14
3.2- Influence du type de substrat sur Je taux de survie des plants acclimatés 14
3.3- Evolution des paramètres de croissance des plantules de Come 1 et Orishele pendant l'acclimatation 15
3.3.1- Evolution du nombre de feuilles .15
3.3.2- Evolution du diamètre du pseudo-tronc 16
3.3.3- Evolution de la taille de la plantule 16
3 .4- Evolution des paramètres de croissance des plantules de Come 1 et de Orishe]e au cours de l'élevage sous ombrière 17
3.4.1- Evolution du nombre de feuilles pendant l'élevage 17
3.4.2- Evolution du diamètre du pseudo-tronc pendant l'élevage 18
3.4.3- Evolution de la taille de la plantule pendant l'élevage 19
3.4.4-Taux de survie à la fin de l'élevage 19
IV DISCUSSION 21
CONCLUSION ET PERSPECTIVES 23
REFERENCES BIBLIOGRAPIDQUES 24
DEDICACE
A mon père et ma mère qui m'ont toujours apporté leur soutien moral, matériel et financier.
A mes frères et sœurs, pour toute l'attention et le soutien qu'ils m'accordent dans ma vie.
Puisse DIEU nous donner la force et le courage pour mener une vie harmonieuse
et prospère.
REMERCIEMENTS
Le présent travail réalisé dans le cadre du stage de fin de cycle de la filière Protection des
Végétaux et de l'Environnement (PVE) a été effectué au Laboratoire de Biologie et
Amélioration des Productions Végétales de l'UFR des Sciences de la Nature à l'Université
Nangui Abrogoua. La réalisation de ce mémoire a été rendue possible grâce à DIEU et aux soutiens et conseils de
plusieurs personnes que je tiens à remercier.
Je remercie, tout d'abord, le Prof. DIB Yao, Doyen de l'UFR des Sciences de la Nature·
J'adresse toute ma gratitude au Prof. KOUADIO Yatty Justin. Directeur du Laboratoire de
Biologie et Amélioration des Productions Végétales, qui a bien voulu m'accepter dans son
laboratoire ; Je remercie Prof. DOGBO Denezon Odette, Responsable de la filière Biologie et Protection
des Végétaux ; Je tiens, du fond du cœur, à remercier le Prof. KONE Mongomak.é, mon encadreur pour son
enseignement, sa disponibilité et ses sages conseils ;
Je remercie tous les autres Enseignants-chercheurs de la filière Protection des Végétaux et de
l'Environnement, en particulier, Prof. KODAK.OU Tanoh Hilaire;
Je tiens à exprimer ma profonde reconnaissance à tous nos aînés du Laboratoire en particulier,
KONE Tchoa, KONE Fousséni, GNAMIEN Gwladys, TOURE Yaya, SOUMAHORO
André, SILUE Nakpalo et DJAHA Enguerran, pour leur soutien fraternel;
Mes remerciements sont adressés aux membres de l'Association des Etudiants pour la
Protection des Végétaux et de l'environnement, pour leur esprit de Solidarité.
Une pensée particulière à KOUA Effo Fabrice, EBROTIIE Kplé Mathieu, KADIO Sasso
Emile, pour leur soutien moral et leur disponibilité. Enfin, je remercie tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, m'ont aidé dans la réalisation
de ce document.
ii
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
Tableau I : Caractéristique des cultivars utilisés 9
Tableau II: Matériels techniques utilisés pour l'acclimatation et l'élevage des vitro plants de
banane plantain 10
Tableau ID: Composition des milieux utilisés 11
Tableau IV : Caractéristiques morphologiques des deux cultivars à la fin de
l'enracinement 14
Tableau V: Taux moyen de survie des plantules à la fin de l'acclimatation 14
Tableau VI: Taux moyen de survie des plantules à la fin de l'élevage 20
LISTE DES FIGURES
Figure 1: Schéma de bananier plantain Cv. Come 1 montrant les différentes parties du
bananier. 4
Figure 2 : Plantules obtenues à la fin de l'acclimatation sur les trois types de substrat
............................................................................................................... 15
Figure 3: Evolution du nombre de feuilles en fonction du type de substrat chez les cultivars Corne 1 et Orishele pendant l'acclimatation 15
Figure 4 : Evolution du diamètre du pseudo-tronc en fonction du type de substrat chez les cultivars Corne 1 et Orishele pendant l'acclimatation 16
Figure 5 : Evolution de la taille de Ja plantule en fonction du type de substrat chez les cultivars Come 1 et Orishele pendant l'acclimatation 17
Figure 6 : Vitroplants mis en élevage au sous ombrière 17
Figure 7: Evolution du nombre de feuilles en fonction du type de substrat d'acclimatation
chez les cultivars Corne 1 et Orishele pendant l'élevage 18
Figure 8: Evolution du diamètre du pseudo-tronc en fonction du type de substrat
d'acclimatation chez les cultivars Come 1 et Orishele pendant l'élevage 18
iii
Figure 9: Evolution de la taille de la plantule en fonction du type de substrat d'acclimatation chez les cultivars Come 1 et Orishele pendant l'élevage 19
Figure 10: Plantule présentant des symptômes de maladie au collet lors de l'élevage 20
iv
RESUME
La banane plantain occupe une place importante dans l'agriculture ivoirienne.
Cependant, sa production demeure insuffisante à cause d'une demande sans cesse croissante.
La culture in vitro constitue, pour cela, une option de taille en vue d'améliorer la productivité
des surfaces de culture. La réussite de l'acclimatation de vitroplants obtenus conditionne la
vigueur des plants en plantation. Il convient donc de déterminer un substrat adéquat et
quasiment gratuit pour réussir l'acclimatation. Des vitroplants de deux cultivars de plantains
Come l et Orishele, ont été mis en acclimatation dans une « mini serre». sur différents
subtrats formulés avec le sol de forêt, le sable blanc et la fiente de volaille. Ensuite les plants
acclimatés ont été placés sur un même milieu d'élevage sous ombrière (sol de forêt. sable
grossier, fiente de volaille (2 :2 : 1)) afin de déterminer l'influence des milieux d'acclimatation
sur l'élevage des plants. La croissance des plantules pendant ces deux phases a été évaluée. Le
type de substrat n'a eu aucun effet (P > 0,05) sur le cultivar. Un taux de perte de 100 % des
plantules est observé chez les plants acclimatés sur substrat constitué de fiente ou en mélange.
De même, le type de substrat a influencé significativement (P < 0,05) tous les paramètres
évalués. Les substrats sol de forêt et mélange sol-sable utilisés lors de l'acclimatation ont
permis d'obtenir une meilleure croissance et un taux de survie élevé des plantules au cours de
l'acclimatation. Les plants provenant des milieux d'acclimatation composés de sol ou
mélange sol-sable ont présenté une meilleure croissance au cours de l'élevage. Le substrat sol
de forêt utilisé au cours de l'acclimatation permet d'obtenir le meilleur résultat.
Mots clés : acclimatation, élevage, substrat, cultivar, Come 1, Orisbele, plantain, Musa AAB
V
INTRODUCTION
La banane plantain est la troisième production vivrière de la Côte d'Ivoire après
l'igname et le manioc (ANONYME 1, 2009). Elle peut être consommée sous diverses
formes (cuit, bouillie, frite, purée, gâteau, ... ). Riche en glucides, la banane plantain est
l'équivalent de la pomme de terre des pays tempérés (LESCOT, 2000). Elle est également très
riche en vitamines, en potassium, en magnésium et plusieurs autres éléments nutritifs
(JONES, 2000).
L'aire mondiale de culture en plantain était estimée à 4,8 millions d'hectares en 1999
pour une production de 30,6 millions de tonnes (SAAVEDRA et MARTINEZ, 2001 ).
En Côte d'Ivoire, la culture est réalisée dans de petites exploitations traditionnelles à
faible productivité et est principalement destinée à la consommation locale. Généralement
cultivée en association avec d'autres cultures vivrières ou comme plante d'ombrage aux
caféiers et aux cacaoyers, la monoculture de plantain est de plus en plus courante à cause du
développement d'un marché sous régional (ADIKO, 2000). En effet, en Afrique de l'ouest
les principaux pays importateurs de plantains sont le Burkina Faso, le Mali, le Sénégal et la
Guinée (NKENDAH et AKYEAMPONG, 2003).
En 2009, l' ANADER a enregistré 1,511 million de tonnes de plantains commercialisés
(Anonyme 2, 2009). Cette quantité demeure, cependant, insuffisante à cause d'une demande
sans cesse croissante et de la faible productivité des plantations. Une pénurie de cette denrée
est même constatée à certains moments.
Pour adapter l'offre à la demande, l'augmentation de la production de plantains
s'avère indispensable et nécessite, entre autre, un accroissement des surfaces cultivables, une
conduite optimale des itinéraires techniques, l'utilisation de variétés élites mais, surtout, la
disponibilité d'un matériel végétal de plantation en quantité et en qualité.
La reproduction naturelle du bananier plantain se fait exclusivement par multiplication
végétative en raison de son caractère parthénocarpique. Mais, le taux de multiplication est très
faible. Diverses techniques de multiplication in vivo ont été développées pour augmenter la
production de plants. Les plus simples se pratiquent au champ (buttage, fausse décapitation,
décapitation, pliage de la pseudo-tige), et augmentent, sensiblement, le nombre de rejet
(WILSON et al., 1987 ; BONTE et al., 1995). D'autres méthodes (production d'œilletons sur
souches. multiplication sur souches décortiquées ou multiplication sur fragment de bulbe, ... )
qui permettent d'exploiter le potentiel des souches (AUBOIRON, 1997; OUAITARA., 2010)
sont performantes en termes de quantité des plants produits. Toutefois, ces méthodes ne
garantissent pas l'obtention de matériel végétal sain.
Pour pallier à la pénurie de bananiers plantains en produisant à partir de matériel
végétal sain des quantités importantes de banane plantain, la micropropagation constitue une
technique qu'il faudra maîtriser et développer. Cependant, les coûts élevés et les difficultés
d'acclimatation sous les tropiques constituent un frein à la vulgarisation des vitroplants
(MOLINA, 1987; RAO et al., 1993). La réussite de la phase de l'acclimatation et de
l'élevage des vitroplants est très déterminante dans l'obtention de jeunes plantes vigoureuses
et, de ce fait, dans l'adoption des vitro plants par les petits producteurs.
L'acclimatation représente approximativement 60 % du coût total de production de
plants obtenus par rnicropropagation (HAZARIKA, 2003). Ainsi, des méthodes qui
permettraient de réduire le coût de l'acclimatation et de l'élevage des plantules doivent être
envisagées.
De nombreux rapports ont signalé l'effet du type de substrat de culture sur la réussite
de l'acclimatation des vitro plants chez plusieurs plantes (CAL VETE et al., 2000; MOEMA
et al .• 2008 ; YOUMBI et al., 2004)
Les substrats communément utilisés pendant l'acclimatation sont constitués de sciure
de bois (ALBERY, 1975), de sable et bourre broyé de noix de coco (MATEILLE et
FONCELLE. 1989), de mélange de terre volcanique et perche de café (YOUMBI et al, 2004)
de compost à base de canne à sucre et de terre rouge (ARAGON et al., 2006) ou de mélange
sable, humus et fiente de volaille (KONE et al., 2010). Ces substrats sont peu disponibles
et/ou couteux. TI est donc nécessaire de rechercher un substrat facilement clisponible en
quantité qui permettra d'acclimater avec succès les vitroplants tout en réduisant les coûts de
production.
L'objectif de la présente étude est de proposer aux producteurs de vitroplants un
substrat disponible et de moindre coût.
Il s'agira, de façon spécifique, d'étudier l'effet de trois substrats sur la croissance et la
survie de vitroplants de deux cultivars de bananier plantain (Musa spp. AAB) au cours de
l'acclimatation, puis celui du substrat d'acclimatation sur le processus d'élevage.
2
I -REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
1.1. Généralités sur le bananier
1.1.1 - Origine et aire de distribution
Le bananier est originaire de l'Asie du Sud-est avec une zone de culture s'étendant de
! 'Inde à la Polynésie (SIMMONDS, 1962). Son centre de diversification semble être la
Malaisie ou l'Indonésie (DANIELLS et al, 2001 ). Il s'est propagé vers l'Afrique de l'ouest il
y a au moins 2500 ans (MBIDA et al, 2001). Ainsi, les migrations humaines et les échanges
de matériel végétal ont introduit le bananier sur tous les continents (LASSOURDIERE, 2007).
La culture est effectuée dans toutes les zones intertropicales humides et chaudes, des plaines
jusqu'à 2000 mètres d'altitude, et même parfois dans certaines zones subtropicales
(ANOMYME 2, 2002)
1.1.2 - Position systématique ou taxonomie
Le bananier est une plante herbacée monocotylédone. U est différemment appelé selon
la langue ou l'ethnie et le mode de consommation (ANOMYME 2, 2002). La section Eumusa comprend neuf à dix espèces à fruits comestibles, aux inflorescences pendantes ou semi
érigées. Elle se rencontre dans toutes les zones de production, avec Musa acuminata (Genome
AA) et Musa balbisiana (Génome BB) qui sont, à l'origine, des cultivars parthénocarpiques
connus.
SIMMONDS et SHEPHRERD (1955) ont distingué plusieurs groupes selon le niveau
de ploïdie et la contribution relative des génomes A et B dans l'expression phénotypique.
La position systématique du bananier (Adapté de KONE, 1998 et de DANIELS et al, 2001)
se présente comme suit:
Règne : Végétal
Embranchement
Sous-embranchement
Classe
Ordre
Famille
Genre
Espèce
: Spermaphytes
: Angiospermes
: Monocotylédone
: Zingibérales
: Musaceae
:Musa
: Musa paradisiaca
3
1.1.3 - Botanique de la plante
Chez le bananier. le pseudo-tronc ou stipe, aussi appelé faux tronc, est obtenu par
l'imbrication des gaines foliaires les unes dans les autres suivant une phyllotaxie en spirale.
Les plus anciennes sont repoussées vers l'extérieur par la formation des plus jeunes au centre.
Il assure le rôle de soutien, de stockage (réserves minérales et hydriques) et de conduction de
sèves (TEZENAS DU MONCTEL, 1985).
Le système foliaire est très développé. La feuille est constituée d'une gaine surmontée
d'un pétiole, qui est suivi d'une nervure centrale séparant, en deux parties sensiblement
égales, le limbe. La surface foliaire augmente des premières feuilles émises aux dernières
avant la sortie de l'inflorescence. Elles sont émises au nombre d'une en moyenne par semaine
pour atteindre 15 à 25 feuilles fonctionnelles (voir 40 feuilles pour certains plantains). Le
passage de l'état végétatif à l'état floral dure, environ, huit mois. A l'intérieur du pseudo
tronc, se développe un long pédoncule à croissance rapide (en moyenne six à huit cm par jour)
qui va porter l'infl.orescence à l'air libre (ANONYME 2, 2002). La figure 1 présente les
différentes parties de la plante.
Figure 1: Schéma de bananier plantain Cv. Corne 1 indiquant les différentes parties du
bananier (ANNO, 1981)
4
L'inflorescence, issue du méristème terminal au niveau de la souche, progresse au centre
du pseudo-tronc et sort au milieu du bouquet foliaire. L'inflorescence est un épi de cymes.
L'axe inflorescentiel porte des bractées violacées à l'aisselle desquelles sont insérées des
fleurs sur deux rangs. L'ensemble d'une bractée et des fleurs correspondantes forme une main
et chaque fleur donnera un doigt. L'inflorescence comprend, à la fois, des fleurs femelles qui
donneront le régime et des fleurs mâles qui dégénéreront après la floraison (ANONYME 2,
2002). Les fleurs mâles au sommet du régime non épanoui sont protégées par des bractées. et
cet ensemble constitue le bourgeon mâle (CHARPENTIER et GODEFROY, 1963).
1.1.4 - Ecologie de la plante
La culture de bananier est propice sur des sols meubles bien aérés pour faciliter le
développement des racines. Le sol doit être bien drainé avec un pH variant de 5,5 à 7,5. Le
bananier a un besoin important en azote et en potassium (ANONYME 3, 1991)
Le sol doit être suffisamment pourvu en eau. En climat chaud et humide, les besoins en
eau sont de 125 à 150 mm par mois. Mais quand l'évapotranspiration est élevée, ils peuvent
atteindre 200 mm. Le bananier nécessite une pluviométrie régulière pendant les stades
végétatifs critiques qui correspondent à six mois.
La température optimale pour le développement du bananier oscille entre 28 et 30 °C.
Au delà de 35 à 40 °C, des anomalies surviennent. En dessous de 24 °C, la vitesse de
croissance ralenti et baisse considérablement. Les bananiers sont déformés et nécrosés sous
des températures inférieures à 12 °C. Le bananier supporte de fortes insolations, la nébulosité
ralentit la végétation et augmente la taille des rejets. 1500 à 1800 heures d'insolation est un
seuil limite et 2000 à 2400 heures sont favorables. Une insolation brutale avec un déficit
hydrique provoque un palissement des limbes puis des nécroses (brûlures), notamment sur les
jeunes bananiers. Le manque d'insolation peut réduire le rythme des émissions foliaires
(ANONYME 2, 2002).
Les bananiers sont très sensibles aux vents, à cause du système racinaire peu persistant et
de la surface de contact du limbe qui est étendue (ANONYME 2, 2002). Les vents violents
provoquent la chute, des cassures du pseudo tronc, la lacération du limbe. Les vents
permanents peuvent alors considérablement réduire les rendements.
5
1.1.S - Maladies et ravageurs du bananier
Le bananier a plusieurs ennemis tels que les virus, les champignons, les bactéries, les
nématodes et les insectes. Les différentes parties de la plante sont susceptibles d'être
attaquées (JONES, 2000).
Les nématodes attaquent les racines et les souches du bananier, affectent la croissance
des plantes et les rendements qui peuvent aller jusqu'à 50 % de perte (SEIGER, 1997). La
principale méthode de lutte pratiquée est la rotation des cultures, ]'application de nématicides,
l'inondation des parcelles sur environ six mois (GOWEN et QUENEHERVE, 1990).
Les maladies virales sont généralement provoquées par des pucerons. La lutte consiste
à détruire les pieds malades en vue d'éradiquer la maladie.
Les bactéries sont à la base de certaines maladies telles que la maladie de Moko causée
par Rastona solanacearum (ANONYME 2, 2002). La pourriture humide du pseudo-tronc ou
du bulbe est causée par Erwinia sp.
Les Maladies fongiques sont généralement présentes au niveau du système foliaire et
du bulbe. La fusariose ou "Wilt" ou maladie de panama attaque le bulbe et est provoquée par
Fusarium oxysporum f. sp. cubense. Actuellement, les moyens de lutte contre ce champignon
s'avèrent inefficace. Cependant, certains auteurs préconisent l'assolement comme moyen de
lutte (ANONYME 2, 2002).
D'autres champignons attaquent le fruit avant la récolte ou restent latents puis se
développent ultérieurement après Ja récolte, ce sont les agents de la pourriture de la couronne
(sur pédicelle) et de l'anthracnose due à Colletotrichum musae.
1.2 - MICROPROPAGATION ET ACCLIMATATION
1.2.1 - Micropropagation
La micropropagation (dans ce travail appliqué au plantain) est la multiplication de
clones à grande écheUe à partir de fragments de végétal placé sur un milieu nutritif, dans un
environnement artificiel contrôlé. La base biologique de cette méthode est le développement
de bourgeons préexistants sur des fragments de plants mis en culture ou l'induction de
bourgeons sur des explants. Elle se caractérise par la production rapide et accrue de matériels
sains (KONE et al., 2010). La micropropagation permet d'obtenir des vitroplants qui doivent
passer par un processus d'acclimatation avant leur transfert au champ.
6
1.2.2 - L'acclimatation
C'est l'étape la plus délicate dans la production de vitroplants, car les meilleures
plantules sorties du laboratoire peuvent subir d'énormes dégâts au cours de l'acclimatation. Il
est parfois possible de réussir parfaitement la culture in vitro, mais aussi de tout perdre
pendant la phase de l'acclimatation.
ANNO et KAMATE (1984) cités par DJAHA (1989), ont montré que des plantules
transférées ex vitro, se développent parfaitement en condition contrôlée (sous serre). Le stade
de plantule à quatre (4) feuilles est requis pour un développement harmonieux des vitroplants
de bananiers plantains. Cependant, un transfert direct au champ de ceux-ci a provoqué un
taux de mortalité variant de 90 à 100 %. En outre, le rôle important d'une humidité relative
saturante pour la survie des plantules en acclimatation a été rapporté par DJAHA (1989).
Selon ARAGON et al. (2006), les sept premiers jours de l'acclimatation sont
déterminants pour l'adaptation des plants et il est alors essentiel que les feuilles aient atteint
un stade de développement métabolique actif pour assurer la photosynthèse, la transpiration et
le métabolisme de l'amidon. Durant les sept premiers jours, les plantes survivent grâce aux
réserves énergétiques accumulées dans le rhizome sous forme d'amidon durant la phase in
vitro. L'émission de racines fonctionnelles pendant la phase in vitro facilite donc le processus
de l'acclimatation. La qualité et le nombre des racines par pousses sont aussi très importants
(ARAGON et al. 2006).
Un problème majeur de l'acclimatation demeure l'arrêt de la croissance des plants en
serre. La solution à ce problème est tributaire des conditions qui y règnent. II est
particulièrement important de contrôler la température ambiante. de maintenir une humidité
saturante et d'utiliser un substrat de qualité (GHORBEL et al., 1998).
Pendant l'acclimatation, les parties aériennes des plantules sont recouvertes de
manière à les maintenir dans un environnement qui avoisine 100 % d'humidité relative. Les
stomates des jeunes feuilles des plants cultivées in vitro demeurent constamment ouverts et
laissent donc échapper l'eau de transpiration de manière continue. Les risques de
dessèchement sont alors très élevés. Aussi doit-on attendre la croissance de nouvelles feuilles
fonctionnelles avant le transfert des plants sous ombrière (ANONYME 4, 1999).
Le substrat de culture des vitroplants doit être stérile, avoir un bon drainage et ce
substrat doit favoriser une bonne croissance du système racinaire (DJAHA, 1989). Les
substrats couramment utilisés sont potentiellement riche en matières minérale et/ou
orgaruques.
7
On a des substrats commerciaux (plant max, ecoterra) et ceux formulés par les producteurs de
vitroplants composé de sciure de bois ; de sable et bourre broyé de noix de coco ; de mélange
de terre volcanique et perche de café ; de compost à base de canne à sucre et de terre rouge ou
de mélange sable, humus et fiente de volaille . Tous ces substrats permettent l'obtention de
meilleures racines, de meilleures feuilles et un taux de survie élevé (de 56 à 90%) (ALBERY,
1975 ; MA TEILLE et FON CELLE, 1989 ; YOUMBI et al, 2004 ; ARAGON et al., 2006 ;
KONE et al., 2010). Mais, ces substrats sont coûteux et peu disponible.
1.2.3 - L'élevage des vitroplants
C'est la phase qui succède à l'acclimatation. EUe dure environ six semaines et assure
le passage de la forme juvénile à une forme adulte : les feuilles allongées et pointues
deviennent larges et arrondies; le système racinaire primaire s'épaissie et on a l'apparition de
racines secondaires disposées en peigne (MATEILLE et FONCELLE, 1989). L'élevage des
vitroplants se déroule dans l'environnement naturel, sous ombrière. Un arrosage régulier
permet un meilleur développement des plantules. A la fin de l'élevage, les plantules sont
prêtes à être transférées au champ. Cette étape est indispensable à la survie des plantules car,
selon ANNO et KAMA TE (1984), on assiste à une mortalité de 70 % des plantules
transférées directement au champ après acclimatation.
8
Il - MATERIELS ET METHODES
2.1 Matériels
2.1.1 Matériel végétal
Le matériel végétal utilisé est constitué de vitroplants des cultivars Come 1 (Musa
AAB) et Orishele (Musa AAB), provenant de la salle de culture de l'ex Université d'Abobo
Adjamé, maintenus pendant 50 jours sur le milieu d'élongation/enracinement (Figure 2). Ces
vitroplants ont été obtenus à partir de bourgeons apicaux mis en culture dans des tubes à essai.
Les principales caractéristiques des cultivars utilisés sont indiquées dans le tableau 1.
Tableau I : Caractéristiques des cultivars utilisés
Types Cultivars Poids moyen
Origines Cycles (mois) du régime Caractéristiques ~ du régime
Corne Come 1 Côte (Musa AAB) d'Ivoire 10 à 11 9
4 à6mains
Gros fruits
Corne Orishele (Musa AAB) Nigéria 10 à 11 16
6 à 7 mains
Gros fruits
2.1.2- Matériel technique
Au cours de cette étude, le matériel technique utilisé est listé dans le tableau II.
Aussi, trois types de substrats ont été utilisés pour réaliser l'acclimatation et l'élevage des
plants. Il s'agit: du sable de mer. de la couche arable du sol de forêt et de la fiente de volaille.
9
Tableau Il: Matériels techniques utilisés pour l'acclimatation et l'élevage des vitroplants de
banane plantain
MATERIELS UTILISA TI ONS MARQUE
Pots en plastique Contenir les substrats d'acclimatation des p_lants
Sachets en polyéthylène
perforé
Contenir les substrats pour
l'élevage des plants sous ombrière
Pied à coulisse mesure du diamètre du pseudo
tronc
POWERFIX 0-150mm
Digital Caliper
Autoclave Stériliser les substrats
Mini-serre Abrite les plantules mises en acclimatation
Balance Peser les vitroplants Mettler Toledo
Ruban mètre mesure de la taille
2.2- Méthodes
2.2.1 - Obtention des vitroplants
Les plants des cultivars Corne 1 et Orishele ont été obtenus sur le milieu de base
MURASHIGE et SKOOG (1962) à partir de la culture d'apex de rejets prélevés dans la
parcelle expérimentale de l'Université Nangui Abrogoua. Après une première phase sur
milieu d'initiation, les apex ont permis d'obtenir des bourgeons multiples sur milieu de
prolifération. Ces bourgeons ont ensuite été séparés et transférés sur milieu
d'élongation/enracinement. La composition des milieux est indiquée dans le tableau III. Le
pH des milieux préparés a été ajusté à 5,8 avec une solution de HCI (lN) ou de NaOH
(IN) puis les milieux obtenus ont été autoclavés à une température de 121 °C pendant 30 mn
à une pression de un bar.
Les vitroplants obtenus à la fin de la phase de l'élongation/enracinement ont été
utilisés pour réaliser l'acclimatation et l'élevage.
10
Tableau m : Composition des milieux utilisés
Composition Milieu d'initiation Milieu de Milieu prolifération d 'Enracinement
/élonzation Milieu Murashigue et 4,404 4,404 4,404
Skoog ( !:!Il) Saccharose (g/1) 30 30 30
Agar (g/1) 5 5 5
BAP (mg/1) 2 5 -
Acide ascorbique 0,08 0,08 - (rng/l)
Charbon actif (g/1) - - 2
BAP : N 6-Benzylaminopurine
2.2.2 - Acclimatation des plants
Les racines des vitroplants sont lavées à l'eau de robinet pour éliminer toute trace de
l'agent gélifiant. Ces plants ont ensuite été transplantés dans des pots de 175 ml contenant le
substrat stérile. Les pots sont perforés de 5 trous sur le fond pour éviter l'engorgement d'eau
pouvant entraîner l'asphyxie des plants. Les substrats d'acclimatation ont été stérilisés à
l'autoclave sous les conditions précédemment décrites. Les pots sont placés dans une mini
serre pendant 35 jours. Un arrosage a régulièrement été effectué pour conserver les conditions
saturantes d'humidité.
Les trois substrats de base (sol de forêt; sable blanc; fiente de volaille) ont été utilisés à
différents proportions:
• Sl : Sol de forêt (provenant de la couche arable de la forêt de l'Université Nangui
Abrogoua) : Sol
• S2 : Sable blanc : Sable
• S3: Fiente de volaille fortement décomposé et séché (provenant d'une ferme
industrielle «COCO-SERVICE»): Fiente
• S4 : Mélange : sol de forêt et sable blanc (1 : 2) : Sol-Sable
• SS: Mélange: sol de forêt et fiente de volaille (1 : 2): Sol-Fiente
• S6 : Mélange : sable blanc et fiente de volaille (1 : 2) : Sable-fiente
• S7: Mélange: sable blanc, fiente de volaille et sol de forêt (1 : 1 : 1) : Sable-Fiente
Sol
11
2.2.3 - Elevage des plants
Il se déroule en condition ambiante sous ombrière. Les jeunes plants sont transférés
dans des sachets en polyéthylène noir perforés, contenant tous le même substrat d'élevage
préalablement stérilisé. Cette phase dure dix semaines. Le substrat est composé d'un mélange
de sol de forêt. de sable grossier et de fiente de volaille (2 : 2 : 1 ). Deux semaines après le
transfert, une dose d'insecticide (carbofuran/ Furadan 5G) est appliquée à raison de 3g/plant.
2.2.4- Conditions expérimentales
La mini serre est un espace de 1,5 m x 1,5 m, à ossature de bois, entièrement recouvert
d'un film plastique. L'humidité a été maintenue saturante par une aspersion régulière d'eau.
L'ensemble de la chambre a été placé sous ombrage afin de réduire l'ensoleillement et la
température. La température interne moyenne observée a été de 28,4 °Cet l'humidité relative
de 90 %. Les plantules ont étés disposées au hasard à raison de 400 plants par chambre.
L' ombrière a été réalisé dans un espace ouvert, recouvert à 50 % par des nervures de
palme. Les plantules ont étés disposées en colonne. Une température moyenne de 28,7°C et
une l'humidité relative moyenne de 78 % a été maintenue.
2.2.5 - Evaluation des paramètres de croissance
Les paramètres de croissance ont été évalués tous les sept jours durant les phases
d'acclimatation et d'élevage.
Les paramètres suivants ont été évalués:
• A la sortie du tube à essai (fin de l'élongation/enracinement):
le taux d'enracinement= Nombre de plants ayant au moins 4 racines
Nombre total de plants
X 100;
• la taille de la plantule ;
• le diamètre du pseudo-tronc ;
• le nombre de racines ;
• le poids frais des plantules ·
• le nombre de feuilles ;
• Pendant l'acclimatation et l'élevage (dans la «mini-serre» puis sous ombrière)
pour chaque substrat :
•
•
le taux de survie = Nombre de plants obtenus à la fin du processus X 100;
Nombre de plants obtenus au début du processus
la taille de la plantule ;
12
• le diamètre du pseudo-tronc ;
• le nombre de feuilles;
La taille a été mesurée du collet au V formé par les dernières feuilles ( ou de la dernière
feuille et du cigare). Le diamètre du pseudo-tronc a été mesuré au collet de la plantule.
Au cours de l'acclimatation et de l'élevage, le taux de survie pour chaque cultivar a été
déterminé à la fin de chaque étape.
2.3 - Dispositif et analyse statistique
Plus de quatre-vingt dix plantules par traitement et par cultivar ont été analysés à
travers un dispositif en blocs de ficher complètement randomisés, à trois répétitions. Pour
toutes les expériences réalisées, le logiciel STATISTICA 6.0 a été utilisé pour les analyses
statistiques des données. Les tests d'analyse selon le modèle linéaire généralisé (MLG) ont été
réalisés afin de savoir s'il y avait une différence entre les paramètres étudiés. Lorsqu'une
différence a été observée, le test des rangs multiples de Newman-Keuls, au seuil de 5 %, a été
réalisé pour séparer les moyennes. Pour l'évaluation des taux, une transformation Arc sin.fi,
(p= proportion) a été réalisée avant d'effectuer les tests d'analyse de variance.
13
ID- RESULTATS
3.1 - Evaluation de la croissance des plantules avant l'acclimatation
A la fin de l'élongation/enracinement les paramètres de croissance des plantules ont
statistiquement été identiques chez les cultivars Comel et Orishele au seuil de 5% (Tableau
IV).
Tableau IV: Caractéristiques morphologiques des deux cultivars à la fin de l'enracinement
Taux d'enra- Nombre de Nombre de Poids frais Taille des Diamètre
Cultivar cinement (%) racines feuilles (g) plants (cm) (mm)
Orishele 84.13±19,17 6,64±3,12 3,61±1,02 0,07±0,04 2,77±1,77 3,43±1,07
Come 1 85,62±18,61 6,20±3,07 3.46±1,35 0,07±0,08 2,51±1,72 2,69±1,05
3.2 - Influence du type de substrat sur le taux de survie des plants acclimatés
Des pertes de plants ont été observées au cours de l'acclimatation sur les différents
substrats. Le substrat composé du mélange sol-sable permet d'obtenir le taux de survie le plus
élevé quelques soit le cultivar étudié (Tableau V), tandis que ceux développés sur le substrat
sable ont présenté le taux de survie le moins important. Sur le substrat sable. les taux de survie
ont été de 74,67 et 76,33 respectivement chez Orishele et Come 1. Les substrats constitués de
fiente entrainent la mort de la quasi-totalité des plants.
Les substrats sol, sable, mélange sol-sable ayant permis d'obtenir les meilleurs
résultats. ces substrat ont été sélectionnés pour la suite de notre étude.
Tableau V: Taux moyen de survie des plantules à la fin de l'acclimatation
SUBSTRATS Taux de réussite(%)
Corne
SOL SABLE
SOL-SABLE
95,33 ± 2,08 * a 76,33 ± 2,08 b 97,33 ± 1,53 a
p < 0,0001
Orishele
SOL SABLE
SOL-SABLE
96,38 ± 1,53 a 74,67 ± 5,51 b 97 ± 2,65 a
P < 0,0001 NB: Pour un même cultivar, les chiffres suivis de lettres différentes sont statistiquement différents au seuil de 5
% (test de Newman-keuls), •moyenne± écart-type
14
3.3 - Evolution des paramètres de croissance des plantules de Corne 1 et Orisbele
pendant l'acclimatation
Le cultivar n'a révélé aucun effet, quelques soit le stade de l'acclimatation, sur tous les
paramètres étudiés. Ces résultats ont conduit à faire une étude comparative entre les substrats
pour chaque cultivar en relation avec les paramètres de croissance des plantules. En effet, la
croissance des plantules a été différente en fonction du substrat (Figure 2). ...,.~· --.... n, /"-4 •·
Figure 2: Plantules obtenues à la fin de l'acclimatation sur les trois types de substrat (A: Come 1, B: Orishele)
3.3.1 - Evolution du nombre de feuilles
L'analyse statistique a montré que le type de substrat a significativement influencé
(P<0,05) le nombre de feuilles à partir du 21 e jour de l'acclimatation. Le nombre de feuilles a
varié de 3,46 au 7e jour à 6,29 au 35e jour chez Come 1 et de 3,61 à 5,84 sur la même période
chez Orishele (Figure 3). Ce nombre a été plus élevé chez les plantules développées sur le
substrat sol de forêt et faible chez celles développées sur le substrat sable blanc.
6,5
6
5,5
5
4,5
4
3,5
3
euutes a 1 16 5 l"CUIIICS
a 1 1
1 '6 l a
T h T a
5,5
5
4,5
4
3,5
3
0 7 14 21 28 35Jours • corne sol • corne sable • corne melange
0 7 14 21 28 35Jour • orishele sol • orishele sable • orishele melange
Figure 3: Evolution du nombre de feuilles en fonction du type de substrat chez les cultivars Come 1 et Orishele pendant l'acclimatation
15
3.3.2 - Evolution du diamètre du pseudo-tronc
L'évolution du diamètre du pseudo-tronc des plantules des deux cultivars Come 1 et
Orishele au cours de l'acclimatation a eu la même allure sur les différents substrats. Le
diamètre du pseudo-tronc est resté stable les 7 premiers jours de l'acclimatation puis a
présenté une croissance régulière. La croissance est forte sur les substrats sol de forêt et
mélange sol-sable alors que sur le substrat sable de mer cette croissance est régulière mais
faible (Figure 4). Un effet substrat (P < 0,05) a été révélé sur le diamètre du pseudo-tronc. Les
plantules développées sur le substrat sol de forêt ont un diamètre plus élevé que celles
développées sur le substrat sable blanc. Le diamètre du pseudo-tronc a varié de 2,69 mm au
7e jour à 6,00 mm au 35e jour chez Corne 1 et de 2.77 mm à 6,11 mm sur la même période
chez Orishele.
6,5 viam"eire (mm; a
s,: 1 a 5
4,5 ~ a
4
3,5
3
2,5 0 7 14 21 28 35Jours
• corne sol • corne sable • corne melange
6
5,5
5
4,5
4
3,5
3
2,5
b
0 7 14 21 28 35Jours • orishele sol • orishele sable • orishele melange
Figure 4: Evolution du diamètre du pseudo-tronc en fonction du type de substrat chez les cultivars Come 1 et Orishele pendant l'acclimatation
3.3.3 - Evolution de la taille de la plantule Les cultivars Come 1 et Orishele ont présenté un développement harmonieux de la
taille à partir du 7c jour de l'acclimatation (Figure 5). Toutefois, les plants ont eu une taille
différente en fonction des substrats (P < 0,05). Les plantes de grandes tailles ont été observées
sur le substrat sol de forêt et les plus petites sur le substrat sable blanc. La taille des plantules
a varié de 2,51 cm au 7c jour à 7,43 cm au 35e jour chez Come 1 et de 2,77 cm à 7,52 cm sur
la même période chez Orishele.
16
8
7
6
5
4
3
2
a
a
b
0 7 14 21 28 35Jours
• corne sol • corne sable • corne melange
8
7
6
5
4
3
2
aille (cm
a
b
a
b
0 7 14 21 28 35Jours
• orishele sol • orishele sable • orishele melange
Figure 5 : Evolution de la taille de la plantule en fonction du type de substrat chez les cultivars Come 1 et Orishele pendant l'acclimatation
3.4 - Evolution des paramètres de croissance des plantules de Corne 1 et de
Orishele au cours de l'élevage sous ombrière
L'analyse statistique n'a révélé aucun effet cultivars au cours de la croissance des
plantules pendant l'élevage. Cependant, la croissance des plantules sous ombrière a varié en
fonction du type de substrat utilisé durant l'acclimatation (Figure 6).
Figure 6 : Vitroplants mis en élevage sous ombrière (A: IOc jour de l'élevage; B: 15cet25cjourde l'élevage)
3.4.1- Evolution du nombre de feuilles pendant l'élevage
Le substrat d'acclimatation a influencé le nombre de feuilles au cours de l'élevage
(P < 0,05) du 42c jour au 91 e jour après enracinement. Ainsi, le nombre de feuilles a été plus
important chez les plants ayant séjournés préalablement sur le substrat sol de forêt et faible
sur le substrat sable blanc. La figure 7 montre la variation du nombre de feuilles.
17
9
8
7
6
5
4
3
2
eurues
a a a
_ euures 9 ~
8
7
6
5
3
2 42 49 56 63 70 77 84 91Jo
• CORNE SOL • CORNE SABLE • CORNE MELANGE
42 49 56 63 70 77 84 91Jours
• ORISHELE SOL • ORISHELE SABLE • ORISHELE MELANGE
Figure 7: Evolution du nombre de feuilles en fonction du type de substrat d'acclimatation chez les cultivars Come 1 et Orishele pendant l'élevage.
3.4.2-Evolution du diamètre du pseudo-tronc pendant l'élevage
L'évolution du diamètre du pseudo-tronc des plantules des cultivars Come 1 et
Orishele a fortement évoluer au cours de l'élevage. Le diamètre du pseudo-tronc a augmenté
régulièrement durant l'élevage (Figure 8). Cependant, le substrat d'acclimatation a fortement
influencé le diamètre du pseudo-tronc durant l'élevage (P < 0,05).
Ainsi. le diamètre du pseudo-tronc a été plus important chez les plants ayant séjournés
préalablement sur le substrat sol de forêt et faible sur le substrat sable blanc.
20,00 18,00 16,00 14,00 12,00 10,00 8,00 6,00 4,00 2,00
a a
a a a a
•CORNESOL •CORNESABLE •CORNEMELANGE
20,00 18,00 16,00 14,00 12,00 10,00 8,00 6,00 4,00
2,00 1-·.
mm a
a
42 49 56 63 70 77 84 91Jo~rs
• ORISHELE SOL • ORISHELE SABLE • ORIS HELE MELANGE
Figure 8: Evolution du diamètre du pseudo-tronc en fonction du type de substrat
d'acclimatation chez les cultivars Come 1 et Orishele pendant l'élevage
18
3.4.3 - Evolution de la taille de la plantule pendant l'élevage
Les cultivars Come 1 et Orishele ont présenté une croissance régulière de la taille
jusqu'au 91 e jour (Figure 9). Toutefois, les plantules acclimatées sur sol de forêt ou mélange
sol-sable ont présenté les tailles les plus élevées et celles acclimatées sur le sable blanc ont
présenté les tailles les plus faibles (P<0,05).
25,00 22,50 20,00 17,50 15,00 12,50 10,00 7,50 5,00 2,50 1 - 1 1 -
1 1 -
1 '
allie (cm
a a a
a
a a a
a
42 49 56 63 70 77 84 91Jours
• CORNE SOL • CORNE SABLE • CORNE MELANGE
e tcm 25,00 22,50 20,00 17,50 15,00 12,50 10,00 7,50 5,00 2,50
a a
b
42 49 56 63 70 77 84 91Joors
• ORISHELE SOL • ORISHELE SABLE • ORISHELE MELANGE
Figure 9: Evolution de la taille de la plantule en fonction du type de substrat d'acclimatation chez les cultivars Come 1 et Orishele pendant l'élevage
3.4.4 - Taux de survie à la fin de l'élevage
Pendant l'élevage, les plants transférés ont présenté des attaques qui ont provoquées
des pertes (Figure 10). Aussi, au cours de l'élevage, les trois substrats d'acclimatations
n'influencent pas de façon significative la survie des jeunes plants pour le cultivar orishele.
Cependant, au niveau du cultivar corne 1, les substrats d'acclimatation ont significativement
influencé la survie des plants (P = 0,028). Le substrat sol permet d'obtenir le taux de survie le
plus élevé (Tableau VI)
19
Feuille en dégénérescence
Pseudo-tronc
Sachet perforé
Substrat
Figure 10: Plantule présentant des symptômes de maladie au collet lors de l'élevage
Tableau VI: Taux moyen de survie des plantules à la fin de l'élevage
Substrat d'acclimatation Taux de réussite(%)
Come 1
SOL SABLE
MELANGE
83 ± 3,61 *a 74,33 ± 5,03 ab 79 ± 5,57 b
p 0,028185798
Orishele
SOL SABLE
MELANGE
75,67 ± 2,08 a 72,33 ± 6,43 a 77,33 ± 2,52 a
p 0,383423682 NB : Dans une même colonne, pour un même cultivar, les chiffres suivis de lettres différentes sont
statistiquement différents au seuil de 5 % (test de Newman-keuls), *moyenne± écart-type.
20
IV - DISCUSSION
La réussite d'un protocole de régénération tiens compte de la vigueur et de la survie
des plants prêts à être acclimatés. L'acclimatation est la phase la plus critique de la
micropropagation chez de nombreuses espèces de plantes (BAIYERI, 2003). Cette phase
influence la production des plants au champ (BAIYERI et NDUBIZU, 1994). Le choix du
substrat joue un rôle important dans la qualité des plants en pépinière (BUNT, 1988).
Au cours de l'étude réalisée, la présence de fiente de volaille dans la formulation des
substrats a provoqué une perte de toutes les plantules avec apparition de mycélium
(champignons) et diverses larves d'insectes phytophages. La fiente de volaille. au sein de la
«mini-serre». serait favorable au développement des micro-organismes phytophages.
Pendant l'acclimatation, la croissance des cultivars Come 1 et Orishele a été
influencée par le type de substrat pendant les phases d'acclimatation et d'élevage. Les
différences observées seraient dues à la composition physique et chimique du substrat. Ainsi,
BEARDSELL et NICHOLS cité par BAIYERI (2005) ont affirmé que la composition
physique du milieu de croissance a un effet sur l'alimentation en eau et en air des plantules en
croissance. ADAMS et al. (2003) ont également montré que les caractéristiques physiques du
milieu de croissance affectent la vigueur de la plante.
Durant les premiers jours de l'acclimatation, la stabilité des paramètres mesurés est
due à l'adaptation des vitroplants sur le substrat de culture. C'est une phase de transition au
cours de laquelle les plantules vont passer des conditions autotrophiques aux conditions
hétérotrophiques. En effet, pendant ces jours, les plantules ont survécu grâce aux réserves
énergétiques accumulées dans le rhizome en culture in vitro (ARAGON et al., 2006).
A partir du 7e jour, tous les paramètres de croissance des plantules ont été influencés par le
substrat. Sur l'ensemble des paramètres évalués, les plants acclimatés sur le substrat sol de
forêt ont présenté une meilleure croissance. Il en est de même pour les plants obtenus sur le
substrat composé du mélange sol-sable. Le sol de forêt est un substrat riche en éléments
minéraux et en matières organiques, favorable donc à la nutrition minérale des plantules. Le
substrat mélange sol-sable offre l'avantage de bénéficier non seulement de la matière
organique présente dans le sol de forêt mais aussi d'un meilleur drainage et d'une meilleure
aération des racines des plantules. En effet, selon DJAHA (1989), le substrat de culture doit
favoriser un bon drainage et assurer une croissance optimale du système racinaire.
Le sable blanc est pauvre en éléments minéraux et en matières organiques. Il possède une
faible capacité de rétention en eau et donc peu propice à la croissance et au développement de
plantules. Cependant, il a permis de maintenir les plantules en condition ex vitro. La
21
croissance relativement faible des plantules pendant l'acclimatation serait due à la pauvreté de
ce milieu, à sa faible rétention en eau et à la transpiration élevée des vitroplants. En effet, les
stomates des vitroplants sont constamment ouverts et induisent de ce fait une perte importante
d'eau. Après l'acclimatation, la croissance des plants devient plus active. Cette observation
est en accord avec celle de DJAHA (1989).
Le taux de survie a été moins élevé sur le substrat sable blanc et serait dû au fait que
celui-ci est très pauvre en éléments minéraux et possède une faible capacité de rétention en
eau.
Après la phase d'acclimatation, il est indispensable de réaliser l'élevage des plants
sous ombrière (DJAHA, 1989). Ici le substrat utilisé pour l'élevage est le même pour toutes
les plantules. Toutes les plantules ont amorcé une croissance exponentielle, signe de
l'adaptation des plantules aux conditions hétérotrophiques. La stabilisation du nombre de
feuilles à la fin de l'élevage peut être due à un rythme d'apparition des feuilles qui tend à être
égalé par celui de la dégénérescence des feuilles. Par ailleurs le rythme de dégénérescence des
feuilles peut être accru par les maladies fongiques (ANONYME 2, 2002).
Le taux de perte lors de l'élevage est dû d'une part aux attaques de divers insectes et
mollusques et d'autre part aux maladies provoquant les pourritures du bulbe et du collet. Les
vitroplants sont très sensibles aux pathogènes du fait de leur fragilité. Le plus inoffensif des
pathogènes serait capable de parasiter le plant le plus résistant si les conditions de
durcissement ne sont pas atteintes. De plus, MATEILLE et FONCELLE (1989) affirment que
les vitroplants sont aussi sensibles aux maladies que les bananiers issus de matériels
traditionnels de plantation (rhizome et rejets). Ainsi, malgré le fait que les plantules soit
initialement saines, il est donc essentiel de les protéger contre divers pathogènes durant les
phases d'acclimatation et d'élevage.
22
CONCLUSION ET PERPECTIVES
L'acclimatation et l'élevage des plants sous ombrière constituent des processus très
délicats qui précèdent le transfert de vitroplants au champ. De leur réussite dépend le coût des
vitroplants pour les producteurs mais, aussi, la vigueur des plants à transférer en plantation.
Ces techniques contribuent à la production en masse de plants. L'adaptation pendant
l'acclimatation et l'élevage de vitroplants par l'utilisation de matériels simples, abondants et
quasiment gratuit(« mini-serre» à ossature de bois recouvert de film plastique et sol de forêt
comme substrat) permettra un essor quantitatif au développement du plantain.
La fiente de volaille utilisée comme substrat ne nous a pas permis de réaliser
l'acclimatation des plantules. Le sol de forêt disponible et riche constitue le meilleur substrat
pour l'acclimatation des deux cultivars. Il en est de même pour le mélange sol-sable. Sur ces
différents substrats, le taux de survie est élevé. Ainsi, bien que peu employé, le sol de forêt
permet l'acclimatation effective de vitroplants de plantains. Ainsi, l'utilisation de sol de forêt
et d'une serre simple donc peu couteux permettrait de réduire de façon considérable le coût de
production de vitroplants.
Malgré l'obtention de résultats appréciables par cette technique, d'autres expérimentations
pourraient être menées afin d'optimiser la qualité des plantules.
L'apport d'éléments chimiques (fertilisant, insecticide) dans le substrat et/ou
l'utilisation de compost au cours de l'acclimatation pourrait être envisagé. Il serait également
intéressant de comparer les résultats obtenus avec ceux utilisant des substrats commerciaux.
L'on pourrait essayer de déterminer si le séchage prolongé de la fiente permettrait son
utilisation pour réaliser l'acclimatation.
23
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24
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