notre projet européen pour l'ile de france
DESCRIPTION
http://www.iledefrance2009.eu Avec Rachida, nous vous présentons notre projet européen pour l’Ile de France. Ce projet se veut concret, ancré sur le territoire francilien, à l’écoute des besoins de ses habitants. Nous avons dressé le diagnostic des dysfonctionnements de notre grande région : infrastructures de transport défaillantes, bassins d’emplois en difficulté, dégradation du cadre de vie, disparition des espaces verts et agricoles. Nous avons aussi mesuré ses atouts, ses ressources, ses potentiels : première région technologique d’Europe, région d’ excellence et d’attractivité économique. Protéger, libérer, rayonner : voilà ce que l’Europe peut nous apporter – à condition d’y être présents, et influents. Ces propositions ne sont pas abouties, elles ne sont pas à prendre ou à laisser. A vous de les compléter, de les améliorer, de les amender. Nous les soumettons aujourd’hui au débat. Votre avis est essentiel. Nous en avons besoin ! »TRANSCRIPT
Notre projet européen pour l’Ile-de-France
Élections européennes du 7 juin 2009
PROTÉGER
Mieux protéger nos emplois et nos entreprises, notre consommation et notre cadre de vie
Pour la préservation des espaces verts
Pour une sécurité sanitaire renforcée
Pour une relance économique européenne
Pour un contrôle des trafics plus efficace
La réalité en Ile-de-France
L’Ile-de-France, c’est le premier bassin d’emploi national avec 4,16 millions de salariés
On comptait près de 400 000 demandeurs d’emploi en décembre 2008
Le taux de chômage a atteint 6,5% dans notre région.
Propositions
La priorité à l’emploi local. Exigeons des entreprises qui délocalisent le remboursement des aides qu’elles ont perçues.
Mettons fin au saupoudrage des crédits européens. Utilisons le Fonds européen de développement régional (FEDER) pour les zones urbaines en difficulté: nous avons 23 zones urbaines sensibles en Ile-de-France qui ont besoin de soutien! Monterau, Trappes, Corbeil, Clichy-sous-bois, Vitry-sur-Seine..
Protégeons nos activités.Créons une motion européenne de blocage pour protéger le capital des entreprises des secteurs économiques vitaux
PROTÉGER L’ECONOMIE ET L’EMPLOI
La réalité en Ile-de-France
La ville a absorbé 20 000 hectares d’espaces verts de l’Ile-de-France ces 20 dernières années
Seuls 10% des bâtiments d’Ile-de-France affichent des performances thermiques satisfaisants; alors qu’avec le Grenelle nous nous sommes engagés à réduire notre consommation d’énergie de 12% d’ici 2012!
Les espaces verts ne sont pas préservés contre les dérives immobilières
Le pari de l’habitat durable reste à faire
Propositions
Pour un Natura 2000 urbain Arrêtons de sacrifier nos espaces verts au profit d’opérations immobilières irresponsables. L’Europe a montré une pratique exemplaire avec le programme Natura 2000, dédié aux espaces naturels. Elle doit aussi s’impliquer dans la protection des territoires urbains: préservons la « Ceinture Verte » et nos parcs régionaux (Haute Vallée de Chevreuse, Vexin, Gâtinais,Oise-Pays de France)
L’Ile-de-France pionnière de l’habitat durable Mobilisons le programme européen Concerto pour financer la rénovation de notre parc de logements!Ce programme, c’est de l’emploi: nous impliquerons nos champions nationaux dont le siège est francilien (Saint Gobain, De Dietrich).
PROTÉGER LE CADRE DE VIE DES FRANCILIENS
La réalité en Ile-de-France
Avec la circulation des biens et des produits agroalimentaires, les risques pour notre sécurité sanitaire se sont multipliés (retrait de 38 types de jouets Mattel, mélanine dans le lait, canapés contaminés au diméthyle fumarate).
L’harmonisation européenne des droits du consommateur est en passe d’être réalisée
Propositions
Renforcer la protection du consommateur contre l’entrée de produits dangereuxLa même intensité de contrôle doit être portée à toutes les frontières de l’Union européenne: un produit refusé aux postes de douanes français ne doit pas pouvoir passer par ceux de l’Espagne, ou de la Pologne!
Préserver le niveau de protection du consommateur français. L’harmonisation du droit européen ne doit pas se faire au détriment du droit français: si un seuil minimal de protection doit être exigé dans tous les pays d’Europe, nous devons nous conserver le droit de garder notre niveau d’exigence (beaucoup plus élevé quand il s’agit de garanties commerciales ou des clauses contractuelles).
MIEUX PROTÉGER LES CONSOMMATEURS
La réalité en Ile-de-France
Roissy et Orly sont les premières frontières de France et d’Europe
L’Ile de France est une plaque tournante de nombreux trafics d’origine européenne: fraude aux biens, stupéfiants, atteintes à la personne.
Propositions
Etendons le dispositif « Alerte enlèvement » à l’ensemble des Etats-Membres.Si le dispositif était étendu, les criminels ne seraient à l’abri nulle part en Europe.
Contre l’immigration irrégulière et les trafics, créons une véritable police européenne aux frontières, implantée sur les plate-forme aéroportuaires de Roissy et d’Orly et financée par le Fonds européen aux frontières extérieures.
Assurons la sécurité des grands évènements ou des périodes d’affluence touristique par la création d’un commissariat européen regroupant les équipes policières des autres Etats-Membres
PROTÉGER CONTRE LA CRIMINALITE ET LES TRAFICS
La réalité en Ile-de-France
En France, près de 3,6 millions de personnes sont d’origine étrangère;
2.2 millions de mariages sont conclus chaque année en Europe dont 350 000 entre binationaux.
170 000 divorces sont prononcés chaque année au sein de l’Union européenne concernant des couples binationaux.
50 à 100 000 successions impliquent, chaque année, des personnes de nationalités différentes
Propositions
Faire du bureau du Parlement européen à Paris un véritable consulat européen, capable de délivrer un service d’information de proximité
Bâtir un registre européen d’état civil, par l’interconnexion des registres nationaux de chacun des Etats-Membres, et faciliter la circulation des actes juridiques d’un pays à un autre.
Divorce, règles de succession, régimes matrimoniaux : faisons avancer le droit de la famille pour adopter rapidement des règles communes et aboutir à la reconnaissance mutuelle des décisions prises en matière civile.
PROTÉGER LES INDIVIDUS ET LEURS FAMILLES
LIBÉRER
Libérer nos infrastructures de transport, nos villes, nos capacités d’innovation et nos espaces agricoles
Pour une meilleure desserte de nos aéroports
Pour le développement de transports collectifs propres
Pour un soutien financier renforcé aux TPE et PME
Pour une agriculture de production, valorisée et ambitieuse
La réalité en Ile-de-France
Depuis 10 ans la région Ile-de-France ne vote plus de crédits pour les routes, et pousse les consommateurs vers les transports en commun sans les moderniser, ni les adapter.
La ligne 13 transporte 540 000 voyageurs par jour, et jusqu’à 20 000 par heure dans les périodes de pointe
Propositions
Impliquons l’Europe dans la modernisation de nos infrastructures: les financements européens peuvent décharger la SNCF et le RFF, qui pourront se concentrer sur les bonne priorités.
Rendons éligible aux financements européens l’amélioration de la desserte des aéroports franciliens, pour une liaison ferrée directe entre la Gare de l’Est et Paris-CDG
Mettons un terme à l’engorgement des transports en finançant un nouvel axe « Rocade Grande Vitesse Ile-de-France Sud » qui liera les lignes à grande vitesse de Massy et Valenton, sur financement de la BEI.
Nous rendrons interopérables les différentes cartes Navigo pour que les citoyens européens puissent utiliser leur titre de transport collectif aussi bien dans le tramway d'Amsterdam que dans le métro de Paris
LIBÉRER LES INFRASTRUCTURES ET LE TRANSPORT
Propositions
Nous soutiendrons le projet de TGV fret à partir de Roissy pour le transport express de nuit de marchandises, afin de diminuer le nombre d'avions.
Relançons le plan d'action promis par la Commission pour le développement de transports urbains propres, économes en énergie.
La réalité en Ile-de-France
Les PME et les TPE sont les premières créatrices d’emploi en France, avec près de 582 000 postes créés ces dix dernières années. Elles regroupent 75% des salariés du secteur privé.
En Ile de France la densité d’entreprises est la plus élevée au niveau national, avec près de 40 000 PME, et 500 000 TPE .
Le marché européen est leur premier terrain de développement. Sans interlocuteur ni relai, elles peinent à s’y étendre et à y croître.
Propositions
Lançons un fonds européen de capital-amorçage pour les jeunes entreprises. Créer sa société, c’est créer son propre emploi, c’est la meilleure arme contre la crise. La Banque européenne d’investissement peut nous y aider.
Offrons un régime souple et simplifié pour nos entreprises, via un statut de la Société privée européenne, qui facilitera l’implantation et les opérations commerciales de nos entreprises dans les autres Etats-Membres Engageons-nous, députés européens, à nous faire les porte-parole des intérêts des entreprises franciliennes au Parlement européen.
LIBÉRER LES ENTREPRISES
La réalité en Ile-de-France
Mal relié, saturé, cher: le logement francilien est en crise. Près de 1,58 millions d’habitants s’agglutinent entre l’A86 et le centre-ville; la région regroupe plus de 20% de la population nationale.
On estime à 60 000 le nombre de logements qu’il faudrait construire, par an. Il n’y a pas eu, à ce jour, de politique urbaine pour gérer l’étalement et la saturation des villes franciliennes
Donnons la priorité aux zones dégradées, aux grands ensembles, aux immeubles insalubres, en particulier les zones franches urbaines et les quartiers de gare
Propositions
Pour une nouvelle politique urbaine européenne: le programme « Urban », qui a fait ses preuves dans des communes comme Clichy-sous-bois, Montfermeil, les Mureaux, a disparu de la programmation 2007 -2013. Nous nous battrons pour qu’il soit réinstauré dans le prochain budget, dont les discussions commencent dès 2010.
Mobilisons les fonds européens autour: des espaces urbains délaissés: plus de 450 gares franciliennes sont entourés de territoires industriels en friche, qui doivent être reconvertis en espaces d’habitat. des quinze pôles d’emploi de la Grande Couronne, qui doivent aussi devenir des « bassins de vie » et accueillir des logements en plus des sièges d’entreprises (à Persan-Beaumont, à Coulommiers, à Nemours, etc.)
LIBÉRER LA VILLE
La réalité en Ile-de-France
L’Ile-de-France est la première région agricole de France. Elle assure 12% de la production nationale des cultures industrielles (betterave, colza), près de 7% des cultures de fleurs et pépinières, 5% des légumes et 4 à 5% des céréales
Les villes franciliennes ont absorbé 100 000 hectares de terres fertiles en l'espace de 50 ans; et près de 930 exploitations agricoles ont disparu ces vingt dernières années
Les surfaces agricoles franciliennes doivent être davantage valorisées, et préparées aux défis de demain: exigence écologique et baisse des soutiens européens
Propositions
Reconstruisons du lien entre les espaces urbains et agricoles, en finançant des initiatives de circuit court: les Fonds européens FEADER et FEDER doivent soutenir des projets d’accueil à la ferme, vente directe, qui permettront de recréer de la proximité entre les exploitants et les habitants environnants, et de mailler le territoire par des liens commerciaux.
Soutenons la spécificité de l’agriculture francilienne: après le bilan de santé de la politique agricole commune, l’Europe s’engage à soutenir:
les filières biologiques. Les eurodéputés franciliens devront s’assurer que la région et ses agriculteurs en soit bénéficiaires. la diversification des systèmes de production et la consolidation des cultures industriellesUne politique agricole européenne de production ambitieuse
LIBÉRER LES ESPACES AGRICOLES
La réalité en Ile-de-France
En Ile-de-France, les activités de recherche et d’innovation regroupent 20 000 établissements, soit plus de 700 000 salariés, autour de pôles d’excellence mondiaux: automobile, aéronautique, pharmacie, services informatiques.
Ce potentiel est peu exploité au niveau européen: la France n’a qu’un très faible retour de sa contribution au programme-cadre de recherche et développement.
L’Ile de France doit concentrer son effort sur des filières porteuses qui alimenterons une « croissance verte » en Europe, et miser sur des projets-pilotes qui pourront être étendus au reste des métropoles européennes .
Propositions
Avec l’appui de nos pôles de compétitivité régionaux (Mov’eo, Ville et Mobilité Durables) rendons l’Ile-de-France incontournable dans le développement des véhicules électriques . Pour cela, nous mobiliserons l'Europe pour le l'installation des infrastructures de prises électriques nécessaires au développement de ces véhicules.
Utilisons les compétences de nos champions Véolia et Suez pour mener une Opération « Seine Propre », et nous imposer comme les pionniers européens de l’industrialisation de la biodiversité
LIBERER L’INNOVATION POUR CRÉER DES EMPLOIS
RAYONNER
L’Ile-de-France doit s’affirmer comme une région d’excellence
Par son attractivité économique
Par son potentiel de recherche
Par sa culture et son patrimoine
Par sa formation de qualité
La réalité en Ile-de-France
Un tiers des 500 premiers groupes mondiaux ont leur siège en Ile-de-France
Première région technologique d’Europe avec 138 000 chercheurs et 7 pôles de compétitivité, l’Ile-de-France est un atout pour la compétitivité de l’Union européenne.
Propositions
Dotons le quartier de la Défense et le « Quartier Central d’affaires » d’ une envergure européenne en mobilisant les fonds européens pour:
leur desserte (liaison avec l’aéroport, interconnexion avec les autres pôles franciliens d’affaires: Marne-la-Vallée, Orly-Rungis, Roissy Charles-de-Gaulle)leur équipement (parc de logement, infrastructures d’accueil)
Faisons du Plateau de Saclay la future « Silicon Valley européenne ». Le plateau regroupe 12 000 chercheurs de près de 160 laboratoires publics ou privés, 23 000 étudiants, 4 000 entreprises, soit près de 40 000 emplois!
RAYONNER PAR L’EXCELLENCE
La réalité en Ile-de-France
Le relai des intérêts franciliens à Bruxelles et à Strasbourg est confié à une association « Ile-de-France Europe » inefficace, qui a exclu de ses membres les chambres de commerce
Nos députés européens franciliens ne sont même pas membres de l’association. Notre région manque de lisibilité et de visibilité en Europe.
Propositions
Créons une Représentation Permanente de l’Ile-de-France, en partenariat avec tous les acteurs locaux qui comptent: Conseil régional, Conseils Généraux, Communautés d’agglomérations, Chambres de commerce. Les députés européens franciliens y seront les « ambassadeurs » des intérêts de leur région.
Faire de cette représentation un levier d’influence: ses missions devront être clairement définies, elle devra rendre des comptes et exercer un lobby sur les acteurs politiques, sociaux et économiques européens.
Créons une commission des députés européens des cinq grandes agglomérations européennes
RAYONNER PAR UNE PRESENCE RENFORCÉE A BRUXELLES
La réalité en Ile-de-France
L’Ile de France concentre 483 000 lycéens et 470 lycées publics, et du plus grand nombre d’étudiants Erasmus d’Europe (près de 5000 en 2007!)
Cet atout est peu exploité: la pratique des langues étrangères est encore insuffisante, et Erasmus reste un programme peu accessible, réservé aux filières classiques et aux étudiants privilégiés.
L’apprentissage des langues étrangères doit être davantage développé
Propositions
Créons dans chaque lycée un club Erasmus proposant pendant les vacances scolaires des stages gratuits de langues étrangères. Les étudiants Erasmus d’aujourd’hui devront être mis à contribution pour la formation des étudiants Erasmus de demain.
Doublons le montant des bourses Erasmus pour rendre le programme plus accessible: faute de demande, une grande partie des bourses sont non-allouées.
Etendons le programme Erasmus aux filières professionnelles, qui regroupent près de 78 000 étudiants en Ile-de-France, en créant un programme Erasmus Apprentis
RAYONNER PAR LES SAVOIRS
La réalité en Ile-de-France
Paris dispose d’un nombre important d’établissements de formation artistique, engagés dans l’application du processus de Bologne qui leur permet d’intégrer l’Espace Européen d’Enseignement Supérieur.
La culture reste néanmoins peu accessible.
Propositions
Créons une université européenne des arts. Cette université regrouperait les établissements dédiés aux formations artistiques, arts de la scène, arts plastiques, conservation et restauration en un ensemble pluridisciplinaire, interconnecté avec le reste des établissements européens, et proposant des cursus multilingues.
Faisons de la culture européenne un bien public en créant un Pass culture, qui permette de visiter gratuitement les lieux de culture des grandes capitales européennes.
RAYONNER PAR LA CULTURE