note mÉcanique 2007
DESCRIPTION
La présente étude est issue d’entretiens avec une cinquante de chefs d’entreprises de la région et de nombreux échanges avec différents acteurs de la filière et partenaires du développement économique. A L S AC E L ’ I N D U S T R I E M É C A N I Q U E E NTRANSCRIPT
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
RemerciementsL’auteur remercie l’ensemble des personnes qui ont contribué à la réalisation de cette étude et plus particulièrement :
� les chefs d’entreprises pour leur disponibilité et la qualité des échanges qui ont alimenté cette étude,
� les relecteurs pour leurs remarques avisées et constructives, en premier lieu les collaborateurs de la DRIRE mais aussi les industriels, les partenaires du développement économique et les autres services de l’Etat,
� et enfin, l’ensemble des intervenants qui ont permis d’illustrer les enjeux identifiés lors du séminaire de restitution de cetteétude, qui s’est tenu le 19 juin au CREF (Centre de Rencontres, d’Echanges et de Formation) à Colmar (68).
La présente étude est issue d’entretiens avec une cinquante de chefs d’entreprises de la région et de nombreux
échanges avec différents acteurs de la filière et partenaires du développement économique.
Des premiers éléments d’analyse ont été recueillis début 2005 lors d’une campagne active de visites d’entrepriseseffectuées par les membres du Réseau de Développement Technologique Alsace, dans le cadre de l’opération ACAMAS.
L’analyse de la filière a ensuite été approfondie par la DRIRE Alsace. Les différents profils d’entreprises détectés au coursde cette analyse ont permis d’établir une segmentation “ métiers” aux enjeux homogènes et de proposer des pistesd’actions pour chacun d’entre eux.
Des remerciements appuyés à George Meyer, Directeur du CETIM-CERMAT, pour son implication et sa disponibilité tout
au long de ce travail, ainsi qu’à Guy BORG, Délégué Général de L’UIMM 67.
3L’ industrie mécanique en Alsace
P RÉFACE
Les Directions Régionales de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement (DRIRE) ontpour mission d’accompagner les acteurs industriels face aux enjeux économiques et environ-nementaux de leur secteur. Dans cette stratégie, la réalisation d’études sectorielles tient uneplace de choix. Ces analyses visent en effet à permettre aux industriels de mieux appréhenderles mutations en cours, d’éclairer leurs choix et de renforcer ou de réorienter ainsi les facteursde leur compétitivité.
La présente analyse réalisée par la DRIRE Alsace est dédiée à l’industrie mécanique. Cedocument met en lumière la densité de l’activité régionale ainsi que ces particularismes dansle contexte actuel de mondialisation de l’économie.
Le territoire alsacien est historiquement tourné vers les activités mécaniciennes, à la faveur desnombreuses autres activités industrielles qui en furent les premiers clients et aussi par lesinfluences transfrontalières qui ont favorisé la construction d’un tissu sensiblement différentdu reste du territoire national. De grands groupes, leaders mondiaux, côtoient des PME régionalesinternationalisées ou, à l’inverse, fortement dépendantes d’un marché de proximité.Composante majeure du tissu industriel régional avec plus de 30 000 salariés et près d’un millierd’établissements, l’industrie mécanique a en Alsace un poids supérieur à celui qu’elle a dansles autres régions françaises.
Pour se développer et mieux résister à la pression de l’environnement concurrentiel, lesentreprises de la filière devront s’approprier trois thématiques essentielles : l’évolution destechnologies ou procédés en lien avec leur cœur de métier, la maîtrise globale des questionsliées aux recrutements, à la formation et plus généralement à l’attractivité des métiers etenfin, l’amélioration des modes de gestion de l’entreprise eu égard aux contraintes liées à lamondialisation des marchés.
Les dynamiques collectives, projets collaboratifs, partages d’expérience, regroupementsd’entreprises, font partie des voies à explorer pour renforcer le tissu de l’industrie mécaniqueen Alsace et feront partie des facteurs clés de succès pour le territoire. Ces dynamiques ne doiventpas rester l’apanage des autres régions, elles doivent trouver toute leur place en Alsace !
Le ministère chargé de l’industrie, à travers la DRIRE Alsace, se tient prêt à orienter et soutenirles projets collectifs d’entreprises, la diffusion de ce document a vocation à les encourager.Bonne lecture !
Alain LigerDirecteur régionalDRIRE Alsace
4
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
L A M É C A N I Q U E E N A L S A C E��
�
�
�
L’ INDUSTRIE MÉC ANIQUE, DE L A TRANSFORMATION DES MATIÈRES À L A PRODUCTION DE COMPOSANTS, SOUS-ENSEMBLES ET B IENS DE PRODUCTION 7
�Des clients dans tous les secteurs de l’économie 7
�La réalité industrielle traduite dans les nomenclatures 9� L’industrie mécanique dans la Nomenclature d’Activités Françaises 9� L’industrie mécanique dans la Nomenclature Économique de Synthèse 10� L’industrie mécanique dans les nomenclatures utilisées au niveau international 11
L’ INDUSTRIE MÉC ANIQUE DÉPENDANTE DES INVESTISSEMENTS ET DE L A CROISSANCE 13
�L’industrie mécanique attirée par les régions du monde à forte croissance 14� Vers un nouvel équilibre entre acteurs mondiaux 16� Face à l’augmentation du coût des matières premières 17� Propriété industrielle, enjeu majeur dans la compétition internationale 18
�L’industrie mécanique : un défi pour l’Europe 20� Territoire privilégié du développement de l’industrie mécanique française 20� Un emploi mécanicien concentré en Allemagne et en Italie 21� Un retard d’investissement par rapport à l’ensemble de l’industrie manufacturière 22
�L’industrie mécanique en France, composante majeure du tissu industriel 24� L’industrie mécanique française dopée par les machines et les équipements 26� Des marchés à l’export insuffisamment explorés 31� Un coût du travail supérieur à la moyenne de l’industrie 32
�Une filière en pleine mutation 33� Une montée en puissance des fabricants de machines et d’équipements à capitaux étrangers 35� Double enjeu sur l’emploi et les qualifications 36� L’innovation, un levier incontournable pour le développement des entreprises 37
�Une industrie mécanique alsacienne qui se spécialise 39� Pénurie en perspective pour les services industriels du travail des métaux 40� Une industrie qui accroît sa performance 41� Des champions alsaciens à l’export 43
LES MÉTIERS QUI C ARACTÉRISENT L A F IL IÈRE EN ALSACE 44�Trois métiers en interaction 45
� Les preneurs d’ordres – spécialistes des transformations de la matière 46� Les fabricants de systèmes ou composants mécaniques pour l’industrie 52� Les concepteurs-intégrateurs de machines et équipements 58
DE NOMBREUSES RESSOURCES POUR ACCOMPAGNER L A F IL IÈRE 66
�Un environnement favorable mais pas suffisamment exploité 66� Forces et faiblesses pour la mécanique en Alsace 66� Opportunités et menaces pour la mécanique en Alsace 67� D’importantes ressources pour la formation et la recherche 67� Les structures locales de soutien technologique 70� Les pôles de compétitivité 71� Autres pôles de compétences présents en Alsace 72
5L’ industrie mécanique en Alsace
�Les dispositifs nationaux qui accompagnent la mécanique 74� Les Agences nationales de recherche et d’innovation 74� Les autres pôles de compétitivité nationaux en lien avec la mécanique 75� Les autres structures d’appui 75� Les organisations et syndicats professionnels 76
F IGURES
Figure 1 Cartographie des interactions entre secteurs amont et aval de l’industrie mécanique 8
Figure 2 Illustration concrète du champ de l'étude 9
Figure 3 Production de l'industrie mécanique dans les pays de l'OCDE (moyenne 2001-2003 en ME) 14
Figure 4 Dernières données de production des huit premiers producteurs de l’industrie mécanique 15
Figure 5 Taille de l’industrie mécanique et dynamisme de l’emploi en Europe (nace 28 et 29) Évolution 2000-2004 21
Figure 6 Investissements à long terme (2000-2004) dans l’industrie mécanique en Europe 22
Figure 7 Spécialisation sectorielle des investissements industriels 23
Figure 8 Positionnement des différents secteurs de l'industrie mécanique pour la France 24
Figure 9 Évolution de l'emploi (2000-2004) dans l’industrie mécanique en région 25
Figure 10 Investissements à long terme (2000-2004) dans l’industrie mécanique en région 26
Figure 11 Structure des exportations de la mécanique (2005) 32
Figure 12 Évolution des effectifs salariés par activité entre 2001 et 2005 (France) 34
Figure 13 Évolution des effectifs salariés par taille d’établissement entre 2001 et 2005 (France) 35
Figure 14 Positionnement des entreprises mécaniciennes selon la nature des capitaux 35
Figure 15 Comparaison France/Alsace des effectifs employés par secteurs au 31 Décembre 2005 39
Figure 16 Effectifs salariés et nombre d’établissements par secteur pour l’Alsace 40
Figure 17 Positionnement des différents secteurs de l'industrie mécanique pour l’Alsace 41
Figure 18 Transformation des métaux 42
Figure 19 Chaudronnerie et fabrication de structures métalliques 42
Figure 20 Fabrication de machines et d’équipements professionnels 42
Figure 21 Ensemble de l’industrie mécanique en Alsace 43
Figure 22 Poids des métiers étudiés par rapport à l’ensemble de la filière en région 45
Figure 23 Interaction entre les trois métiers étudiés 46
Figure 24 Ventilation des entreprises par taille pour le métier 1 48
Figure 25 Localisation des marchés pour le métier 1 49
Figure 26 Ventilation des entreprises par taille pour le métier 2 53
Figure 27 Localisation des marchés pour le métier 2 54
Figure 28 Localisation des marchés pour le métier 3 59
Figure 29 Evolution en dollars du prix de l’acier inoxydable 65
Figure 30 Partenaires du Pôle Matériaux et Nanosciences d'Alsace 73
Figure 31 Représentation des entreprises alsaciennes dans les syndicats professionnels(affiliés à la FIM) 76
6
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
TABLEAUX
Tableau 1 Définition du champ de l'étude en NAF 220 10
Tableau 2 Illustration de l’emboîtement de la nomenclature NES et de la dimension du champ de l’étude 11
Tableau 3 Synthèse du champ de l’étude dans les différentes nomenclatures 12
Tableau 4 Indices des cours internationaux des métaux 17
Tableau 5 Nombre de dépôts de brevets par voie nationale et par domaine technologique 19
Tableau 6 Classement des états membres par taux effectifs d’imposition des entreprises 33
Tableau 7 Salaire net après impôts et coût du travail (%) 33
Tableau 8 Nombre de postes à pourvoir d’ici 2015 (en millier) 36
Tableau 9 Secteurs les plus représentés en nombre d'entreprises du palmarès des exportateurs 43
Tableau 10 Evolution du compte de résultat pour le métier 1 sur la période 2003-2005 49
Tableau 11 Evolution du compte de résultat pour le métier 2 sur la période 2003-2005 54
Tableau 12 Evolution du compte de résultat pour le métier 3 sur la période 2003-2005 59
Tableau 13 Chiffres clé des 25 premiers pays producteurs de l’industrie mécanique 79
Tableau 14 Données 2000-2004 consolidées pour les 25 pays européens sur les champs dj28 et dk29 80
Tableau 15 Performances des entreprises mécaniques pour la France en 2005 81
Tableau 16 Performances des entreprises mécaniques pour l’Alsace en 2005 81
Tableau 17 Données 2000-2004 consolidées pour l’ensemble des régions françaises (dj28 et dk29) 82
Tableau 18 Évolution des effectifs salariés par activité entre 2000 et 2005 (France) 83
Tableau 19 Évolution des effectifs salariés par taille d’établissement entre 2000 et 2005 (France) 84
Tableau 20 Données sectorielles en NES114 de l’implantation étrangère (2004) 84
Tableau 21 Effectifs salariés et nombre d’établissements en France et en Alsace par secteur 85
Tableau 22 Effectifs salariés et nombre d’établissements en Alsace au niveau NES 85 85
Tableau 23 Principaux exportateurs Bas-Rhinois 86
Tableau 24 Principaux exportateurs Haut-Rhinois 86
Tableau 25 Métier 1 : les preneurs d’ordres - spécialistes des transformations de la matière 87
Tableau 26 Métier 2 : les fabricants de systèmes ou composants mécaniques pour l’industrie 88
Tableau 27 Métier 3 : les concepteurs-intégrateurs de machines et équipements 89
ANNEXES
Annexe 1 Tableaux de valeurs exploitées dans le rapport 79
Annexe 2 Les trente premières entreprises classées selon les effectifs 2005 pour les trois métiers étudiés 87
Annexe 3 Champ de l’analyse selon la NAF 90
Annexe 4 La classification des ressortissants du CETIM 92
Annexe 5 Synoptique des projets du pôle Véhicule du Futur 93
Annexe 6 Sources d’informations 93
7
L’ INDUSTRIE MÉCANIQUE, DE LA TRANSFORMATIONDES MATIÈRES À LA PRODUCTION DE COMPOSANTS, SOUS-ENSEMBLES ET BIENS DE PRODUCTION
L’industrie mécanique s’entend dans la présente étude comme le regroupement des entreprises qui effectuent principalementdes opérations de transformation des métaux et par extension des autres matériaux usinables, à divers titres :
� en sous-traitance au service de donneurs d’ordres de tous secteurs, mais principalement industriels,
� pour la réalisation de semi-produits et produits finis,
� pour la production de composants, équipements et sous-ensembles à destination des secteurs industriels (y comprisceux de la mécanique elle-même), du BTP, du commerce, des services, des transports…
� pour la fabrication de machines à usage professionnel.
Les activités de production de matériaux métalliques (première transformation des métaux, sidérurgie, métallurgie),en amont de l’industrie mécanique, sont exclues du champ de l’étude.
Sont également exclus du champ de l’étude les secteurs d’activités liés au marché grand public (ex. la fabrication d’appareilsdomestiques) et au marché militaire (ex. la fabrication d’armes et de munitions).
Le champ constitué par le regroupement ainsi défini rassemble tous les secteurs concourant à l’élaboration des produits,quelle que soit leur destination finale. La figure 1 illustre les interactions entre les secteurs situés en amont et en aval del’industrie mécanique.
Des clients dans tous les secteurs de l’économie�
8
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
Figure 1 Cartographie des interactions entre secteurs amont et aval l’industrie mécanique
Source : DRIRE Alsace
9L’ industrie mécanique en Alsace
La réalité industrielle traduite dans les nomenclaturesL’analyse de la filière sur le plan régional implique une mise en perspective nationale, européenne et mondiale. Il est doncindispensable de préciser les différentes nomenclatures et classifications en vigueur afin de pointer les biais éventuels quipeuvent être introduits lors de l’analyse.
L’industrie mécanique dans la Nomenclature d’Activités FrançaisesEn référence à la Nomenclature d’Activités Françaises (NAF rév. 1, 2003), le champ de l’étude relève de l’industriemanufacturière et recouvre la totalité du travail des métaux, ainsi qu’une partie de la fabrication de machines et équipements,hors armes et munitions et appareils domestiques.
Figure 2Illustration concrète du champ de l'étude
Source ORGALIME
1 Eléments en métal pour la construction (E21)Fabrication de constructions en métal (NAF 281A), de menuiseries et fermetures métalliques (NAF 281C)…
2 Chaudronnerie, fabrication de réservoirs métalliques et de chaudières (E22)Réservoirs, citernes et conteneurs métalliques (NAF 282A), générateurs de vapeur (NAF 283A)…
3 Equipements mécaniques (E23)Fabrication de moteurs et turbines ( NAF 291A), roulements (291H)…
4 Machines d’usage général (E24)Matériel de levage et manutention (NAF 292D)…
5 Machinisme agricole (E25)Tracteurs, moissoneuses-batteuses, ensileuses (NAF 293A), charrues, semoirs, presses (NAF 293D)…
6 Machines-outils (E26)Machines-outils à bois (NAF 294B), matériel de soudage (294D)…
7 Machines d’usage spécifique (E27)Machines pour la construction (NAF 295D), machines pour industries textiles (NAF 295G)…
8 Services industriels du travail des métaux (F54)Traitement et revêtement des métaux (NAF 285A)…
9 Produits métalliques (F55)Serrures et ferrures (NAF 286F), articles métalliques ménagers(NAF 287L)…
ILLUSTRATION DU CHAMP D’ETUDE :
1
2
3
4
5
6
7
8
9
1
27
9
5
4
3
6
8
�
�
10
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
Au niveau le plus fin, celui de la NAF 7001, le champ de l’étude comprend l’ensemble des codes NAF consécutifs comprisentre 281A et 295R ; l’extrait de la classification concernée est détaillé ci-après au niveau NAF 220.
1 Pour le détail des secteurs au niveau NAF 700, se reporter à l’Annexe 3 – Champ de l’analyse selon la NAF
L’industrie mécanique dans la Nomenclature Économique de Synthèse�
Tableau 1
Définition du champ de l'étude en NAF 220
D Industrie manufacturière “ Industr ie mécanique ”
27 Métallurgie (exclue)
28 Travail des métaux
28.1 Fabrication d'éléments en métal pour la construction
28.2 Fabrication de réservoirs métalliques et de chaudières pour le chauffage central
28.3 Chaudronnerie
28.4 Forge, emboutissage, estampage ; métallurgie des poudres
28.5 Traitement des métaux ; mécanique générale
28.6 Fabrication de coutellerie, d'outillage et de quincaillerie
28.7 Fabrication d'autres ouvrages en métaux
DK Fabrication de machines et équipements
29 Fabrication de machines et d'équipements
29.1 Fabrication d'équipements mécaniques
29.2 Fabrication de machines d'usage général
29.3 Fabrication de machines agricoles
29.4 Fabrication de machines-outils
29.5 Fabrication d'autres machines d'usage spécifique
29.6 Fabrication d'armes et de munitions (exclue)
29.7 Fabrication d'appareils domestiques (exclue)
DJ Métallurgie et travail des métaux
La Nomenclature Économique de Synthèse (NES), adoptée par l'Insee en 1994, est une double nomenclature nationale,pertinente pour l'analyse économique de grands domaines, qui agrège les activités économiques et les produits.L’industrie mécanique, au sens où nous l’entendons, regroupe donc la majeure partie des industries des biens d’équipement(NES16 – EE) et la partie avale des industries de biens intermédiaires (NES16 – EF), hors première transformation des métaux.
Dans cette agrégation ont été retenus :
� la quasi-totalité du champ E2 – Industries des équipements mécaniquesà l’exception de E28 – Fabrication d’armes et de munitions,
� une partie du champ F5 – Métallurgie et transformation des métaux, réduite à :
� F54 – Services industriels du travail des métaux
� F55 – Fabrication de produits métalliques.
� �
11L’ industrie mécanique en Alsace
Tableau 2 :
Illustration de l’emboîtement de la nomenclature NES et de la dimension du champ de l’étude
Les nomenclatures d’activités qui permettent les comparaisons à un niveau international sont les nomenclaturesNACE et CITI (ISIC en anglais) :
� CITI : Classification Internationale Type par Industrie est la nomenclature de l’ONU pour laquelle l’OCDE diffuse lesstatistiques collectées auprès des différents offices statistiques nationaux (Révision 3.1 depuis 2002).
� NACE : Nomenclature d’Activités de la Communauté Européenne, diffusée par Eurostat (Révision 1.1 depuis 2003).
L’industrie mécanique dans les nomenclatures utilisées au niveau international�
Entreprises
NES16 NES36 NES114 Libellés
E21
E22
E23
E24
E25
E26
E27
E28
F51
F52
F53
F54
F55
F56
Éléments en métal pour la construction
Chaudronnerie, fabrication de réservoirs métalliques et de chaudières
Équipements mécaniques
Machines d'usage général
Machinisme agricole
Machines-outils
Machines d'usage spécifique
Fabrication d’armes et de munitions
Sidérurgie et première transformation de l'acier
Production de métaux non ferreux
Fonderie
Services industriels du travail des métaux
Fabrication de produits métalliques
Récupération
EE
EF
E2
F5
Entreprise Sotralentz (67)
12
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
Les nomenclatures NACE et NAF ne sont pas exactement emboîtées ; le tableau suivant précise la définition du champ del’étude dans les différentes nomenclatures utilisées et indique les correspondances entre nomenclatures :
Fabrication de machines et d'équipements 29 dk29 29
Fabrication d'équipements mécaniques
Fabrication de machines d'usage général
Fabrication de machines agricoles
Fabrication de machines-outils
Fabrication d'autres machines d'usagespécifique
Fabrication d'armes et de munitions
Fabrication d'appareils domestiques
29.1
29.2
29.3
29.4
29.5
29.6
29.7
dk291
dk292
dk293
dk294
dk295
dk296
dk297
2911, 2912, 2913
2914, 2915, 2919
2921
2922
2923, 2924, 2925,2926, 2929
2927
2930
291
292
293
Tableau 3 Synthèse du champ de l’étude dans les différentes nomenclatures
NAF NACE CITI NES
INDUSTRIE MANUFACTURIÈRE D
Métallurgie et travail des métaux DJ
Métallurgie
Travail des métaux
27
28
dj27
dj28
27
28
Fabrication d'éléments en métal pour la construction
Fabrication de réservoirs métalliques etde chaudières pour le chauffage central
Chaudronnerie
Forge, emboutissage, estampage ; métallurgie des poudres
Traitement des métaux ; mécanique générale
Fabrication de coutellerie, d'outillage et de quincaillerie
Fabrication d'autres ouvrages en métaux
28.1
28.2
28.3
28.4
28.5
28.6
28.7
28.1
28.2
28.3
28.4
28.5
28.6
28.7
2811
2812
2813
2891
2892
2893
2899
281
289
d
dj
D
DK dk
E23
E24
E25
E26
E27
E28
E21
E22
F54
F55
En complément de ces nomenclatures, reprises par la plupart des institutions internationales, européennes et nationales,signalons celle des ressortissants du Cetim, construite sur une logique différente. Cette classification est détaillée en annexe 4.
Fabrication de machines et équipements
Il est par ailleurs utile de préciser que les données de la Fédération des Industries Mécanique (FIM) qui pourraient êtrecommentées dans cet exposé, ne recoupent pas exactement le champ de l’étude. En effet, ces données couvrent, enplus du champ de l’étude, les secteurs suivants :� la fabrication d'appareils électroménagers (297 A)� la fabrication d'appareils ménagers non électriques (297 C)� la fabrication d'appareils médico-chirurgicaux (331B)� la fabrication d'instrumentation scientifique et technique (332 B)� la fabrication de lunettes (334 A)� la fabrication d'instruments d'optique et de matériel photographique (334 B)
13L’ industrie mécanique en Alsace
L’industrie mécanique se trouve en situation d’intermédiaire entre les fournisseurs de produits métalliques de base etleurs clients. Elle subit d’une part en période de faible croissance la chute des investissements de ses clients ; elle doitd’autre part, en période de forte demande, supporter les hausses de prix des matières qu’elle transforme, soit en réduisantses marges, soit en les répercutant sur les prix de vente au détriment de sa compétitivité. Les entreprises de la filièreévoluent dans un environnement concurrentiel intense et peuvent être confrontées à d’autres facteurs qui impactent leurcompétitivité. Les aspects liés aux questions de propriété industrielle et les préjudices de la contrefaçon, les disparitéssur les normes et réglementations, les coûts salariaux et dans une moindre mesure le coût de l'énergie en font partie.Tous ces facteurs invitent en premier lieu à porter un regard sur les forces en présence au niveau international.
L’ INDUSTRIE MÉCANIQUE DÉPENDANTEDES INVESTISSEMENTS ET DE LA CROISSANCE
Usine Netwiller
14
�
4 Base de données STAN de l’OCDE pour l’analyse industrielle. Cf. Tableau 13 – Chiffres clé des 25 premiers pays producteurs de l’industrie mécanique.
5 Sources : Fédération des Industries Mécanique (FIM) – Base de données CHELEM (Comptes Harmonisés sur les Echanges et L'Economie Mondiale).
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
L’industrie mécanique attirée par les régions du monde à forte croissanceL’industrie mécanique a subi en 2001 les effets du repli de l'investissement industriel aux États-Unis, au Japon et dans unemoindre mesure en Europe, après plusieurs années d’embellie. En 2004, la croissance mondiale du secteur se situait auxalentours de 10 points2, signant ainsi la reprise des investissements, dans un contexte de croissance économique mondialesoutenue (+ 5,3 %)3. En 2005 et 2006, le niveau de croissance se maintient, mais la faiblesse durablement installée du dol-lar et des monnaies asiatiques entame la compétitivité de la production industrielle de la zone Euro dans son ensemble.
L’analyse industrielle par pays4 montre que les États-Unis – de très loin – puis le Japon et l’Allemagne – quasiment au mêmerang – sont les grands champions mondiaux de la filière des industries mécaniques. Ils surclassent très largement tous leurscompétiteurs, notamment dans le secteur de la fabrication de machines et d’équipements (voir figure 3 et tableau 13). Ilfaut préciser qu’à cette époque, la Chine ne faisait pas partie du panel de l’observation.
Figure 3Production de l'industrie mécanique dans les pays de l'OCDE (moyenne 2001-2003)
Pour les 25 premiers pays producteurs considérés, le secteur de la fabrication de machines et d’équipements (nace 29) estprédominant par rapport à celui de la transformation des métaux (nace 28). Pour le secteur de la fabrication de machineset d’équipements, la valeur de la production avoisine le milliard d’euros, supérieure de 30 % à celle observée pour la trans-formation des métaux5. De plus, ramenée au nombre de personnes occupées dans ces deux grands secteurs et quel quesoit le pays observé, la productivité apparente est toujours supérieure dans le domaine de la fabrication de machines etd’équipements à celle observée dans le domaine de la transformation des métaux.
2 Newsletter CofaceRating MAI 2005, disponible sur : http://www.trading-safely.com3 Fond Monétaire International (FMI), avril 2006.
Source : Base de données STAN de l’OCDE
15
La part de la production des deux activités (NACE 28 et NACE 29) dans chaque pays, permet de dégager certainesspécialisations géographiques :
� Sont spécialisés dans la fabrication de machines et d’équipements (nace 29) :le Japon, l’Allemagne, la Corée, la suisse et la Suède.
� Sont spécialisés dans la transformation des métaux (nace 28) : l’Espagne, la Belgique et la Pologne.
Les autres pays sont quasiment à l’équilibre entre ces deux activités.
Sur le plan des exportations, le secteur du travail des métaux est proportionnellement assez peu exportateur, ce qui traduitle fait que les marchés de ce secteur sont essentiellement locaux et liés à une sous-traitance de proximité. Ce phénomèneest particulièrement évident pour le Japon et les Etats-Unis qui n’exportent que 6 % de leur production en nace 28, ce quipeut s’expliquer par l’absence de commerce intra-zone. À l’inverse, le secteur de la fabrication de machines et d’équipementsexporte massivement ses productions. L’Allemagne est exemplaire sur ce point : son industrie mécanique est le premierexportateur du monde, en volume, dans les deux domaines d’activités. Néanmoins, 80 % des exportations sont duesà la fabrication de machines et d’équipements. L’Italie exporte proportionnellement autant que l’Allemagne.
En 2005, les États-Unis ont encore renforcé leur position en tête des principaux pays producteurs, loin devant le Japon etles principaux pays de la zone Euro. Ils ont en revanche perdu du terrain au niveau des exportations, toujours largementdominées par la suprématie de l’Allemagne en la matière. Le Japon accède quant à lui à la deuxième place des paysexportateurs6. La Chine entre dans le classement des 8 premiers producteurs à la 7ème place, juste devant l’Espagne, etdevient d’emblée le 4ème exportateur mondial de la filière (cf. figure 4).
Dans son analyse sur l’industrie mécanique publiée à l’été 2006, la Coface dresse un bilan du dynamisme et destendances observés sur les grandes zones géographiques concernées par le développement de cette industrie7 :
Figure 4Dernières données de production des huit premiers producteurs de l’industrie mécanique
Source : FIM par l’intermédiaire de la DRIRE Alsace
L’ industrie en Alsace
6 Sources : Fédération des Industries Mécaniques (FIM) – Base de données CHELEM(Comptes Harmonisés sur les Echanges et L'Economie Mondiale).
7 Risque sectoriel de Coface : http://www.trading-safely.com
16
8 Lettre du CEPII, “ Chine atelier du monde, marché pour l’Europe ”, n°2459 Usine Nouvelle (2006) : “ Ces machines low cost qui secouent le marché ”, n°300210 Source EUROSTAT – Dans “ DG Trade ” p. 5 du 15 septembre 2006, disponible sur :
http://trade.ec.europa.eu/doclib/docs/2006/september/tradoc_113366.pdf
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
� Aux États-UnisEn progression annuelle de 9%, la demande de biens d’équipements aux États-Unis a été soutenue en 2006 parle dynamisme de l’investissement domestique sous l’effet des bons résultats des entreprises américaines ellesmêmes, mais aussi par la demande des pays émergents (la Chine, l’Inde et le Brésil), dont elles ont su capter lescommandes industrielles.
� En Europe occidentaleCe sont les besoins importants de l’ensemble de l’industrie (à l’exception de l’automobile) et de la construction, quiont alimenté en 2006 la bonne orientation de la mécanique européenne, qui exporte fortement, sous l’impulsion del’Allemagne et de l’Italie, vers le Moyen-Orient, l’Asie et l’est du continent américain.
� Au JaponL’activité de l’industrie mécanique y était très bien orientée en 2006, avec un dynamisme retrouvé des investissementsdomestiques, mais aussi des exportations en forte croissance, notamment vers la Chine.
� En ChineL’industrie mécanique chinoise connaît un développement très rapide comme l’ensemble de l’économie du pays. Elledispose d’un environnement éminemment favorable, avec d’un côté un prix de l’acier particulièrement attractif etégalement des besoins intérieurs colossaux (BTP, transport…), renforcés par la perspective des jeux olympiques de2008 puis par l’exposition universelle 2010 à Shanghai.
Les zones d'échanges et les marchés se déplacent vers les pays qui disposent d'une forte croissance, obligeant les industrielsà réajuster leurs stratégies à l'international. Tous les secteurs de l'industrie mécanique sont finalement impactés parcette redistribution des échanges, y compris les activités de sous-traitance qui dépendent fortement des marchés deproximité, eux-mêmes amenés à se déplacer.
La Chine vient également bousculer la loi de l'offre et de la demande, en renforçant de manière considérable ses exportationssur des niveaux de produits de plus en plus élaborés et fiables. A titre d’exemple, elle contribue désormais pour environ5 % aux exportations mondiales de haute technologie, soit presque autant que la France. Cependant la plupart desexportations chinoises dans le domaine de la mécanique viennent d’entreprises asiatiques délocalisées en Chine. Cesentreprises intègrent des composants, puis exportent les produits finis vers les marchés mondiaux8.
Il faut considérer que l’industrie mécanique chinoise est en train de passer à la vitesse supérieure en rachetant desentreprises américaines (Ingersoll) et allemandes (Zimmermann, Schiess)9.
Cette affirmation de la puissance économique chinoise ne doit pas faire oublier que si la Chine est un concurrent del’industrie mécanique européenne, elle en est aussi un des principaux clients. À titre d’exemple, en 2005, l’UnionEuropéenne réalise 60 % de ses échanges commerciaux avec la Chine dans le domaine du machinisme et des équipementsde transports10.
Sur le plan mondial, cette concurrence a pour effet de tirer les prix vers le bas et pousse les industriels à repenser leurorganisation industrielle, souvent au détriment d’une analyse stratégique à plus long terme. Les principales entreprisesdu secteur tentent de répliquer en entrant dans une logique de surenchère technologique pour se démarquer ou enautomatisant pour réduire les coûts.
C'est donc un nouvel équilibre mondial qui se profile, dans lequel les parités monétaires, le coût du travail et les différentesnormes et réglementations en vigueur, joueront un rôle déterminant dans la cartographie mécanicienne qui se dessineradans les années à venir.
Vers un nouvel équilibre entre acteurs mondiaux�
17L’ industrie mécanique en Alsace
11 Source Insee – Disponible sur : http://indicespro.insee.fr12 Source Sessi (Service des Etudes et des Statistiques Industrielles) – mars 2007. Tableau de bord des prix de l’acier.
Disponible sur : http://www.industrie.gouv.fr/enjeux/TBaciermars07.pdf
Tous les cours progressent à la hausse de septembre 2006 à février 2007, à l’exception du cuivre et du zinc qui amorcentune légère détente en début d’année après des augmentations jamais égalées (cf. tableau 4). En effet, depuis janvier 2003,le cours du cuivre a été multiplié par 2,7 et sur une période plus récente - juillet 2005 à novembre 2006 - celui du zinc aété multiplié par 3,4.
La hausse du prix de l’acier se poursuit également en 2007 avec l’envolée des prix de l’acier inoxydable, qui enregistre unehausse de 150 % sur un an (d’avril 2006 à mars 2007). La hausse concerne dans une moindre mesure les aciers non alliés,avec 2,6 % d’augmentation en janvier12.
Ces tendances haussières peuvent s’expliquer par la conjonction de plusieurs phénomènes :
� la forte augmentation de la demande, notamment liée à la croissance de la Chine,
� le retard pris dans les années 1990 en termes d’investissements dans les infrastructures, dans la mesure où celles-cisuffisaient à l’exploitation des ressources à leur niveau de l’époque. Ces investissements ont repris fin 2004, maisl’effet n’a pas été immédiat en raison des délais de construction,
� les prises de participations des fonds de pensions dans les groupes sidérurgistes, à l’origine des phénomènes despéculation,
� le spectre d’une pénurie, réelle ou organisée.
Les entreprises de la mécanique ne sont certes pas les plus impactées par la hausse des prix des matières premières et desapprovisionnements. Selon les enquêtes annuelles d’entreprises réalisées par le Sessi, ces coûts ne représentent que 33 %du chiffre d’affaires dans les biens d’équipements mécaniques contre près de 40 % pour l’ensemble de l’industrie.Cependant, une tendance à la stabilisation sur des niveaux de prix élevés se profile, à la faveur des opérations defusion/acquisition en cours au niveau mondial chez les grands producteurs. Cette tendance pourrait conduire à uneérosion irréversible des marges des entreprises, dont les modes de gestion sont plus conçus pour s’accommoder desvariations conjoncturelles que pour traiter un phénomène structurel.
Les industriels ne luttent pas à armes égales face à cette augmentation du prix des matières premières. Les capacités derépercussion des hausses dans les prix des produits sont en effet très inégales et varient selon les métiers, les marchés dedestination, la structure des coûts du produit et surtout la taille des entreprises.
Tableau 4 – Indices des cours internationaux des métaux 11
Face à l’augmentation du coût des matières premières�
Libellé de l'indice Sep 2006 Oct 2006 Nov 2006 Déc 2006 Jan 2007 Fév 2007
Aluminium, haut grade, au comptant, L.M.E (indice en euros)
Cuivre, grade A, au comptant, L.M.E (indice en euros)
Etain (indice en euros)
Nickel, au comptant, L.M.E (indice en euros)
Plomb, au comptant, L.M.E (indice en euros)
Zinc, haut grade, au comptant, L.M.E (indice en euros)
116
303,8
120,3
253,4
206,7
218,1
125,6
302,5
131,2
277,6
238,1
247,3
125,3
277,8
132,7
267
247,5
277,7
127,2
257,1
143,2
280,3
256,2
272,2
129,1
222
148,2
303,4
251,5
237,9
129,4
220,9
167,7
337,3
266,9
206,6
Source : Insee
18
13 Étude réalisée en Suisse, Allemagne et Autriche(février 2007) http://www.presseportal.ch/fr/story.htx?nr=100524743&firmaid=100001147&lang=3
14 Usine Nouvelle (2006) : “ Haro sur la contrefaçon ! ”, n°2993
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
Les réponses possiblesLa hausse des cours des matières premières a lieu depuis 2002 : ce n’est plus un accident mais bien une donnée économiquede long terme que les industriels doivent intégrer. La réduction des marges n’est qu’un moyen de court terme pourcompenser la hausse des cours : les entreprises doivent engager une réflexion approfondie pour une recherche dessolutions viables sur le long terme. Ces réflexions pourraient notamment porter sur :
� Les produitsReconception des produits en vue d’obtenir les mêmes performances avec moins de matière, retour de l’innovation sur laforme des pièces longtemps négligée, substitution des matières premières, mise en concurrence des fournisseurs, analysede la valeur,…
� Les matières premièresOptimisation de la fonction d’achat de l’entreprise au moyen d’achats groupés, regroupement d’entreprises face à lagestion du risque sur les matières premières, établissement de contrats de couverture…
Une étude du cabinet d’audit et de conseil financier KPMG indique que les entreprises, qui par ailleurs gèrent très bien lesrisques financiers et le risque de change, sont en revanche beaucoup moins nombreuses à assurer les risques de flambéedes prix des matières premières13. La plupart du temps, les surcoûts des matières premières sont imputés aux seuls clients,alors qu’il existe des mécanismes efficaces de couverture du risque, sous réserve de volumes suffisamment importants.
Les différents secteurs de l’industrie mécanique sont particulièrement fragilisés par les contrefaçons, copies et autres formesd’appropriation abusive de techniques ou procédés. Ces pratiques engendrent des baisses de chiffre d’affaires, sur lesproduits neufs, mais également sur l’aftermarket et nuisent à l’image de marque des entreprises. La Chine est à ce titresouvent montrée du doigt. Elle est responsable de 70 % de la production mondiale de copies et les produits de l’industriemécaniques ne sont pas épargnés14.
Deux approches indissociables permettent de limiter les conséquences de ce phénomène :
� l’approche défensive : elle porte principalement sur la connaissance des droits acquis par les concurrents - français et/ouétrangers - en matière de brevets, marques, dessins et modèles,
� l’approche offensive : elle porte sur une stratégie de protection globale (brevets, marques, dessins et modèles) danschacun des pays cibles ; cette approche doit être complétée par une stratégie de valorisation des droits (exploitationdirecte ou via des contrats de licence).
Pour les entreprises en situation de développer des procédés ou produits à caractère technologique et innovant, la maîtrisede la propriété industrielle constitue un avantage concurrentiel incontestable et à ne pas négliger.
Or, sur le plan national, les PME n'ont pas suffisamment l'habitude d'utiliser la propriété industrielle et ses atoutscompétitifs, pour des raisons principalement liées au manque d’informations et à l’absence de vision stratégique.
Propriété industrielle, enjeu majeur dans la compétition internationale�
19L’ industrie mécanique en Alsace
15 Institut National de la Propriété Industrielle : http://www.inpi.fr/front/home_pub.php16 RDT Alsace – Informations et contacts disponibles sur : http://www.rdt-alsace.org/17 Disponible sur : http://www.inpi.fr/ressources/documents/ObsPI/brevets2005.pdf
Face à cette situation, et pour accompagner au mieux les processus d’innovation, le gouvernement a initié une politiquevolontariste pour la promotion de la propriété industrielle. Cette politique se traduit comme la première priorité ducontrat d’objectifs signé entre l’Etat et l’INPI15 pour la période 2005-2008. L’INPI doit donc atteindre cet objectif surl’ensemble du territoire et renforcer son action en établissant des conventions de partenariat avec les ConseilsRégionaux. En Alsace, le prediagnostic “Propriété Industrielle”, réservé aux PME-PMI innovantes qui n’ont pas de pratiqueen la matière, est co-financé par la Région et l’INPI. Il a pour but, à partir d’un état des lieux, d’accompagner et de conseillerles entreprises dans leur démarche d’innovation grâce à la propriété industrielle. Il reste le principal outil mobilisable etle préalable indispensable au déclenchement d’un accompagnement complémentaire via le dispositif du Réseau deDéveloppement Technologique (RDT Alsace )16: la Prime Technologique Réseau (PTR) 1er brevet. Ce dispositif, financé parOséo, permet d’accompagner, à hauteur de 75 %, les frais du cabinet en charge du dépôt.
Le bilan annuel de l’INPI17 qui recense les dépôts de brevets en France, fait état d’une progression du nombre de dépôtsde brevets dans l’industrie mécanique, entre 2003 et 2005, relativement dynamique. En effet, on observe une croissanceglobale du nombre de dépôt de brevets en France relativement faible ; pour l’ensemble des domaines technologiquesrecensés par l’INPI, le nombre de dépôts a progressé de 2,47 % entre 2003 et 2005. En comparaison, dans certainssecteurs de la mécanique, cette évolution est beaucoup plus élevée : jusqu’à +26 % dans le domaine des machinesthermiques. Elle traduit, à la fois le dynamisme de l’innovation et la prise de conscience sur l’utilité de la démarche.On relève notamment sur la période 2003-2005, les évolutions suivantes : +5 % dans le domaine des composants mécaniques,+9 % dans le domaine des machines outils, +18 % dans le domaine des moteurs, pompes et turbines, +26 % dans ledomaine des procédés thermiques. Au total, en ne considérant que les domaines technologiques 623 à 626 (cf. tableau5), domaines qui s’approchent le plus du champ de l’étude, la mécanique enregistre une progression dans les dépôtsde brevets par voie nationale de près de 12 % sur la période 2003-2005, soit quasiment cinq fois plus que la progressionde l’ensemble des domaines technologiques.
Si les nombreuses actions de sensibilisation et d’accompagnement de ces dernières années semblent porter leurs fruits,il n’en reste pas moins que bon nombre d’industriels n’ont pas encore franchi le pas et sous-estiment largement lacontribution de la propriété industrielle à la réussite de l’entreprise.
Tableau 5
Nombre de dépôts de brevets par voie nationale et par domaine technologique
2003 2004 2005
Procédés industriels
518 Procédés techniques
519 Manutention - imprimerie
520 Appareil agricoles et alimentation
521 Travail matériaux
522 Environnement - pollution
2 253
375
907
367
372
232
2 132
325
850
335
381
241
2 175
376
852
359
382
206
Machines - mécaniques - transports623 Machines-outils
624 Moteurs - pompes - turbines
625 Procédés thermiques
626 Composants mécaniques
627 Transport
628 Spatial - armement
4 128
316
709
235
911
1 825
132
4 373
350
777
283
905
1 928
132
4 606
344
835
296
956
2065
110
Source : INPI, Chiffres Clés 2005
20
�
18 Selon la Nomencature Unifiée des Territoires Statistiques (NUTS)19 Source EUROSTAT, Statistiques régionales annuelles sur l'industrie,
http://epp.eurostat.ec.europa.eu/extraction/evalight/EVAlight.jsp?A=1&language=fr&root=/theme4/sbs/sbs_r_nuts03
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
L’Europe est le plus important producteur et exportateur de machines avec 41 % de la production mondiale et 70 % dela production européenne en ingénierie mécanique est à destination du marché intérieur.
Les principaux contributeurs de l’industrie mécanique à la valeur ajoutée au niveau européen sont les machines d’usagegénéral et les services industriels du travail des métaux qui génèrent chacun près de 50 milliards d’euros de valeur ajoutée.L’Allemagne est le principal contributeur dans la plupart des domaines mais la France tire son épingle du jeu pour lesecteur de la chaudronnerie, incluant la chaudronnerie nucléaire.
Près des 3/4 des investissements à l’étranger de l’industrie mécanique française se font dans un pays de l’UnionEuropéenne. L’internationalisation des entreprises industrielles s’appuie donc encore essentiellement sur l’espace européen.Au sein de l’Europe des quinze, les groupes industriels se sont redéployés et les échanges se sont multipliés, deuxconséquences de l’instauration du marché unique :
� Les groupes européens sont des “multinationales classiques” qui cherchent à tirer parti d’un vaste marché européenhomogène, plutôt qu’à organiser la production à l’échelle européenne.
� Les entreprises françaises ont anticipé le futur élargissement de l’Union Européenne. Elles investissent en Europe centraleet orientale à la faveur d’une stabilité politique qui s’est améliorée, d’une main d’œuvre relativement qualifiée à un coûtextrêmement bas.
Les éléments statistiques fournis par Eurostat permettent de comparer plus précisément les caractéristiques du tissuindustriel et les performances moyennes obtenues par les entreprises dans les différents pays européens et cela en lesdétaillant au niveau régional18.
Ces données ont été recueillies pour les codes nace 28 et 29 dans leur ensemble, dépassant légèrement du cadre de l’étudepar la prise en compte en plus du champ de l’étude des codes 29.6 et 29.7. Au niveau européen, ces deux éléments prisensemble représentent 10 % des effectifs de la nace 29 et 10 % de sa valeur ajoutée19; au prix de cette inexactitude, on peutainsi disposer de données homogènes détaillées par région administrative et par secteur de la nace pour l’ensemble despays européens sur les cinq variables suivantes :
� Nombre d'unités locales (nombre d’établissements)
� Salaires et traitements (Me)
� Investissements bruts en biens corporels (Me)
� Nombre de personnes occupées
� Taux de croissance de l'emploi (%)
� Part de l'emploi dans l'ensemble de l'industrie manufacturière (%)
� Investissements par personne occupée (Me)
L’industrie mécanique : un défi pour l’Europe
Territoire privilégié du développement de l’industrie mécanique française�
21L’ industrie mécanique en Alsace
Dans le panorama européen (cf. figure 5), la France occupe la troisième place en terme d’emploi, très loin cependantderrière l’Allemagne et l’Italie qui concentrent à eux seuls 40 % des effectifs mécaniciens européens, avec chacun leur“ spécialisation ”.
L’Italie est le premier employeur européen dans le travail des métaux (700 000 personnes en 2004, soit 20 % de l’effectifeuropéen) et l’Allemagne le premier employeur dans le domaine de la fabrication de machines (950 000 personnes en 2004,soit 27 % de l’effectif européen).
L’emploi dans le domaine des industries mécaniques s’est globalement maintenu, mais avec de très fortes disparités parmi lespays européens. Le Royaume-Uni a accusé une très forte baisse de ses effectifs dans l’industrie mécanique depuis 2000 passantde 1,2 millions de salariés en 2000 à 645 000 en 2004 (dans le même temps l’industrie manufacturière du Royaume-Uni a perdu37 % de ses effectifs soit proportionnellement un peu moins).
L’Espagne et la République Tchèque sont, parmi les pays à forte composante industrielle mécanicienne, ceux qui ont leplus progressé en termes d’emploi.
Les Pays Baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie) ont vu leurs effectifs mécaniciens progresser le plus sensiblement en proportion(8 % en moyenne en Lituanie), mais dans de faibles volumes toutefois ; à eux trois ils totalisent un peu moins de 60 000salariés.
Un emploi mécanicien concentré en Allemagne et en Italie�
Figure 5
Taille de l’industrie mécanique et dynamisme de l’emploi en Europe (nace 28 et 29)Évolution 2000-2004
Source : EUROSTAT, période 2000-2004
22
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
Le montant des investissements réalisés en Europe par les entreprises des secteurs de l’industrie mécanique montre undéficit par rapport aux investissements réalisés dans l’ensemble de l’industrie.
Nous avons opté pour la comparaison du ratio de l’investissement brut sur le montant des salaires et traitements versés.Ce ratio a été calculé dans chacun des pays européens, pour l’ensemble des industries manufacturières ainsi que pourl’industrie mécanique en général et pour chacun des secteurs de la nace (28 et 29), en faisant un cumul des années2000 à 2004.
On observe ainsi que les deux secteurs des industries mécaniques – nace 28 et nace 29 – investissent moins en proportionque l’ensemble de l’industrie manufacturière : respectivement 24 % et 16 % par rapport à 30 % de la masse salariale pourl’ensemble de l’industrie manufacturière.
Globalement, l’investissement relatif à la masse salariale augmente inversement au salaire moyen par personne (cf. figure 6)pour deux raisons. D’une part mathématiquement car pour un même volume d’investissement ramené à un salairebeaucoup plus faible le taux est supérieur (voir la Hongrie et le Portugal qui investissent plus de 400 Millions mais quiont des salaires bien inférieurs aux autres pays). D’autre part, les entreprises dont le coût de main d’œuvre est plusfaible ont plus de marges de manœuvre pour investir. Pour un même montant d’investissement, elles obtiennent aussi,de fait, un meilleur niveau d’équipement.
Un retard d’investissement par rapport à l’ensemble de l’industrie manufacturière
�
Figure 6 Investissements à long terme (2000-2004) dans l’industrie mécanique en Europe
Source : EUROSTAT, période 2000-2004
23L’ industrie mécanique en Alsace
On note le très fort niveau d’investissement en Italie, double de celui de la France, y compris en valeur (à 7,5 Md d’e paran, en moyenne), et presque équivalent à celui de l’Allemagne.
Quatre pays mécaniciens de taille moyenne investissent également particulièrement fortement, en proportiondans le domaine de la mécanique : la République Tchèque, la Roumanie, le Portugal et la Hongrie.
Pour comparer le montant des investissements des deux grands secteurs de l’industrie mécanique (DJ28 et DK29) aumontant des investissements dans l’ensemble de l’industrie (D), on calcule le ratio des investissements sur la massesalariale (exprimé en e investis / montant des traitements et salaires). On compare ensuite les ratios de DJ28 par rapport àD, et DK29 par rapport à D. En moyenne pour l’Europe, on constate que l’investissement dans le secteur DJ28 est del’ordre de 80 % de celui de l’industrie ; l’investissement dans le secteur DK29 n’est que de 55 % celui de l’industrie (cf.figure 7) ; les secteurs de la mécanique investissent donc traditionnellement en Europe plutôt moins que l’ensemblede l’industrie.
L’Italie et la Belgique, et dans une moindre mesure la Suède et l’Autriche, investissent plus que la moyenne européenne àla fois dans les secteurs des machines et de l’équipement et dans le secteur du traitement des métaux. La Hongrie, lePortugal, la Slovaquie et la République Tchèque spécialisent leurs investissements dans la fabrication de machines (ilsinvestissent dans ce secteur beaucoup plus que la moyenne européenne). La Lettonie spécialise ses investissements dansla transformation des métaux.
Les pays cités ici pourraient pleinement tirer partie de cette situation dans le futur paysage élargi de l’industrie mécaniqueeuropéenne.
L’Irlande en revanche semble avoir abandonné l’industrie mécanique ; ses investissements sont très faibles en comparaisonde ses investissements dans l’ensemble de l’industrie manufacturière.
Italie
Allemagne
Suède
Pays-BasNorvège
République tchèque
Espagne
Autriche
France
Royaume-Uni
Pologne
Hongrie
Roumanie
Bulgarie
Europe
DanemarkEstonie
LettonieLituanie
Finlande
Slovaquie
Portugal
Irlande
Grèce
Belgique
0,3
0,3
0,4
0,5
0,5
0,6
0,6
0,7
0,7 0,8 0,9 1,0 1,1
0,8
Ratio d'investissement nace 28
Ratio d'investissement nace 29
Taille des bulles : montant des investissements par rapport aux nombres de personnes
0,4
Figure 7 Spécialisation sectorielle des investissements industriels
Source : EUROSTAT, période 2000-2004
24
�
20 SESSI – Enquête annuelle d’entreprises 2005, détail en annexe : Tableau 15 – Performances des entreprises mécaniques pour la France en 2005.
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
Source : EUROSTAT, période 2000-2004
L’industrie mécanique en France, composante majeure du tissu industrielLe tissu industriel Français (hors énergie) est composé à 28 % d’entreprises de l’industrie mécanique. La filière emploie 18 %des effectifs de l’industrie, réalise 12 % du total des facturations et 11 % des exportations. Elle contribue pour plus de 15 %à la valeur ajoutée de l’ensemble de l’industrie (hors énergie) et constitue ainsi une filière de première importance. Au seinde l’industrie manufacturière, l’industrie mécanique, au sens strict du domaine de l’étude représente 20 :
� 577 540 salariés
� 6303 entreprises
� 90,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires, dont 33,7 % à l’export
La rentabilité de la filière, exprimée en résultat net par rapport au chiffre d’affaires est largement supérieure à celle del’ensemble de l’industrie (3,4 % contre 2,74 %), mais varie fortement d’un secteur à l’autre : de 1,1 % pour la fabricationde machines-outils (E26) à 4,7 % pour les équipements mécanique (E23). Au niveau NES 114, les services industriels dutravail des métaux forment le groupe le plus important en termes d’emploi et de chiffre d’affaires, avec plus de 147 000salariés et un chiffre d’affaires de 17,3 milliards d’euros.
Figure 8 Positionnement des différents secteurs de l'industrie mécanique pour la France
25L’ industrie mécanique en Alsace
L’industrie mécanique est présente sur l’ensemble du territoire, certes de manière inégale, mais avec toujours à son actifau minimum 12 % des emplois industriels régionaux, et jusqu’à plus de 28 % en Rhône-Alpes. L’essentiel de l’emploi desindustries mécaniques est concentré dans la moitié nord de la France, au Nord de la Loire, mais incluant la région Rhône-Alpes qui à elle seule emploie près de 20 % de l’effectif national.
L’Alsace arrive en sixième position des régions mécaniciennes, en nombre de salariés, après les régions Rhône-Alpes, Ilede France, Pays de la Loire, Nord-Pas-de-Calais et Centre, mais au même rang que la Picardie et la Lorraine (cf. figure 9).
Le dynamisme de l’industrie mécanique dépend principalement du niveau d’investissement des entreprises des secteursclients et aussi indirectement de la consommation des ménages (pour 8 % du chiffre d’affaires). Selon les données dela Fédération des Industries Mécaniques (FIM), l’industrie mécanique est elle-même le second client de sa propre production.Par conséquent, le dynamisme de cette industrie va aussi être lié à la croissance des entreprises de la filière et auxinvestissements qui y seront réalisés.
Nous avons vu la relative faiblesse de la France dans le domaine des investissements, compte tenu de son rang ; l’Italieinvestit chaque année en moyenne l’équivalent de 30 % de la masse salariale, alors que la France ne dépasse pas les17 % de la masse salariale en investissements.
Figure 9 Évolution de l'emploi (2000-2004) dans l’industrie mécanique en région
Source : EUROSTAT, période 2000-2004
26
21 Source Sessi – EAE 2005. Disponible sur : http://www.industrie.gouv.fr/sessi/
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
Les fabricants de machines et équipements conçoivent et fabriquent des biens d’équipement à usage professionnel, pour l’en-semble des secteurs industriels : machines outils, machines pour l’industrie manufacturière, l’agro-alimentaire, la chimie, lestravaux-publics, machines agricoles…Parmi les 6300 entreprises françaises de la filière mécanique, ils forment le groupe le plusimportant et représentent en 2005 plus de 32 % des entreprises et quasiment 42 % des effectifs. Ils réalisent également prèsde 51 % du chiffre d’affaires de la filière, soit 46 milliards d’euros et occupent la première place pour les exportations, avecplus de 46 % de leur chiffre d’affaires réalisé à l’export.
Un aperçu infra sectoriel de l’industrie mécanique est donné ci-après, au niveau III de la Nomenclature Economique deSynthèse (NES), avec pour chacun des dix secteurs, les dix principales entreprises présentes en France, classées par effectifsdécroissants21.
Figure 10Investissements à long terme (2000-2004) dans l’industrie mécanique en région
L’industrie mécanique française dopée par les machines et les équipements�
Sour
ce :
EU
ROST
AT,
pér
iode
200
0-20
04
Sur ce point, la Franche-Comté se détache particulièrement des autres régions françaises, avec un ratio de 28 %,faisant presque aussi bien que l’Italie. L’Alsace reste sur un niveau comparable à celui de la moyenne nationale(cf. figure ci-dessous).
27L’ industrie mécanique en Alsace
� Chaudronnerie, fabrication de réservoirs métalliques et de chaudières (E22)
Ce secteur est au cœur de l’industrie, avec comme principaux marchés les industries de production d’énergie, les industrieschimiques, pétrolières, agroalimentaires et papetières. Près de 900 entreprises se partagent le marché, quelques grandsgroupes de renommée mondiale côtoyant un grand nombre d’entreprises de moins de 50 salariés. La chaudronnerie-tuyauterie est le premier secteur en termes de chiffre d’affaires, il représente près de 60 % du chiffre d’affaires total et90 % des entreprises. Les métiers de chaudronnier et de tuyauteur nécessitent une bonne connaissance des métaux etle respect de normes de sécurité. La profession doit faire face à un manque de personnel qualifié dû à la fois au départmassif à la retraite et au faible intérêt des jeunes pour ces métiers.
Source : Sessi, EAE 2005
YVES COUGNAUD S.A. 828
EIFFEL CONSTRUCTION METALLIQUE 769
PETITJEAN SAS 752
S.A. BAUDIN-CHATEAUNEUF 647
CLESTRA HAUSERMAN S.A. 572
SOCIETE OUTINORD SAINT AMAND 443
DAGARD 438
NOVOFERM FRANCE 432
FRANCE FERMETURES 406
ZURFLUH - FELLER S.A. 395
Raison sociale Effectif employé
AREVA NP 3 918
PONTICELLI FRERES SA 2 472
CAMOM SA 1 545
DE DIETRICH THERMIQUE 1 436
BOCCARD 1 115
MTS SA 1 020
NORDON INDUSTRIES 792
BAXI S.A. 788
ELM LEBLANC 712
SAUNIER DUVAL EAU CHAUDE CHAUF INDUSTRIE 708
Raison sociale Effectif employé
Source : Sessi, EAE 2005
� Éléments en métal pour la construction (E21)
C’est un secteur très atomisé où le renchérissement du coût des matières premières, notamment de l’acier pèse sur lacroissance de son chiffre d’affaires. C’est le secteur le plus dynamique du champ de l’étude, avec un emploi et un nombred’établissements en croissance de 6 % depuis 2001 à l’opposé de la tendance générale de la mécanique. Les ossatures debâtiments industriels, les hangars agricoles et les éléments de construction modulaires y représentent la plus grande part desfabrications. Bien qu’elles soient dispersées sur l’ensemble du territoire, les entreprises sont relativement concentrées danssept régions où les effectifs sont supérieurs à 2000 personnes. Il s’agit des Pays de la Loire, de Rhône-Alpes, du Centre, deMidi-Pyrénées, de l’Aquitaine, de l’Alsace et du Nord - Pas-de-Calais. Ces sept régions totalisent plus de 50 % de l’effectiftotal du secteur.
28
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
� Machines d’usage général (E24)
Dans ce secteur, coexistent de grands groupes mondiaux et des PMI performantes. Les filiales de groupes étrangers,notamment américaines et allemandes, représentent plus de la moitié du chiffre d’affaires de ce secteur. Elles participentà près de 70 % des exportations directes. Les échanges extérieurs dégagent traditionnellement un solde positif.
Les marchés du secteur poussent les industriels à développer les aspects liés à la maintenance et à la rénovation. C’estnotamment le cas pour le secteur des ascenseurs, pour lequel ces deux activités représentent actuellement les deux tiersdu chiffre d’affaires.
Source : Sessi, EAE 2005
SNR ROULEMENTS 3 277
SCHAEFFLER FRANCE 2 747
ALSTOM POWER SERVICE 1 869
SKF France 1 790
TECUMSEH EUROPE SA 1 728
JOHN DEERE 1 647
GE ENERGY PRODUCTS FRANCE SNC 1 564
KSB SAS 1 266
TIMKEN EUROPE 1 223
DEFONTAINE 1 136
Raison sociale Effectif employé
Source : Sessi, EAE 2005
OTIS 6 046
S.F.A KONE 2 559
SCHINDLER 2 343
THYSSENKRUPP ASCENSEURS 2 341
FENWICK LINDE 2 022
CIE CENTRALE SICLI 1 948
C.I.A.T. 1 545
POTAIN SA 1 474
TRANE COND AIR ECHANGEUR CHALEUR 1 431
MANITOU B.F. 1 410
Raison sociale Effectif employé
� Équipements mécaniques (E23)
Les équipements mécaniques sont des produits présents dans l’ensemble des activités industrielles. Leur production estsoumise à des variations cycliques, plus importantes que dans les autres secteurs et le rythme d’activité dépend étroitementdu niveau général d’investissement. Les produits de la robinetterie, du secteur des pompes et des compresseurs sontdestinés aux grands marchés du bâtiment, à l’industrie et au cycle de l’eau. Les systèmes de transmission sont présentsdans les biens d’équipement et particulièrement ceux liés au transport.
Dans ce secteur, l’implantation étrangère est très forte. Les États-Unis sont le premier pays investisseur en France, devantl’Allemagne et les pays d’Europe du Nord. Malgré la présence de filiales d’opérateurs de taille mondiale, des groupesfrançais indépendants ont confirmé leurs positions de leaders, en particulier sur des produits de la robinetterie industrielleet nucléaire et sur des équipements de raccordements spécifiques.
29L’ industrie mécanique en Alsace
� Machinisme agricole (E25)
Les producteurs de gros matériel localisés en France sont en grande partie des filiales de grands groupes étrangers. Maisdes entreprises à capitaux français se distinguent à l’échelle européenne, voire mondiale, spécialisées notamment dans lapulvérisation et la viticulture. De plus en plus concentrés, les professionnels de l’agriculture recherchent des tracteurs et dumatériel agricole de grande capacité et de grande précision.
La balance du commerce extérieur pour l’ensemble du machinisme agricole est structurellement déficitaire. Les principauxfournisseurs de la France (Allemagne, Italie, Royaume-Uni, États-Unis) représentent 68 % de ses importations. Le déficit estparticulièrement marqué pour les tracteurs agricoles neufs. Il l’est également pour le matériel de récolte, faute de productionde moissonneuses-batteuses en France.
� Machines-outils (E26)
La France réalise 3 % de la production mondiale. Le marché mondial est évalué à plus de 60 milliards d’euros. L’Allemagne,le Japon, l’Italie, et, dans une moindre mesure, les États-Unis et la Suisse dominent le secteur. Ces pays sont eux-mêmesconcurrencés par les pays émergents tels que la Chine, la Corée du sud et Taiwan. Les pays leaders réagissent en s’implan-tant directement dans les marchés d’avenir. Ainsi des constructeurs japonais et allemands développent des accords de coo-pération avec des producteurs locaux, comme en Chine. Le marché de la machine standard ou sur catalogue est trèsconcurrentiel. Ce créneau du marché de masse implique des acteurs mondiaux en situation dominante. Les entreprisesfrançaises se sont plutôt engagées vers la production de machines destinées à des niches technologiques où leur savoir-faire leur permet de rester compétitives.
Source : Sessi, EAE 2005
AGCO SA 1 479
KUHN 1 285
RENAULT AGRICULTURE SAS 1 191
CLAAS FRANCE 470
KUHN - HUARD SA 358
HONDA EUROPE POWER EQUIPMENT 260
ETS PELLENC 255
OUTILS.WOLF SA 238
BERTHOUD AGRICOLE 237
CONSTRUCTIONS METALLIQUES FLORENTAISES 234
Raison sociale Effectif employé
Source : Sessi, EAE 2005
COMAU FRANCE 912
ARO SA 441
SOUDAGE PRODUCTION SERVICES 402
SCEMM SOC D'EQUIP DE MECANISATIONS 332
AMADA EUROPE 287
SERIMER DASA 262
THK MANUFACTURING OF EUROPE SAS 247
GRAVOGRAPH INDUSTRIE INTERNATIONAL SA 218
LA SOUDURE AUTOGENE FRANCAISE 209
FOREST LINE CAPDENAC 200
Raison sociale Effectif employé
30
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
� Machines d’usage spécifique (E27)
Le secteur des machines d’usage spécifique, par la diversité de ses productions et de ses clients est très ouvert à l’internatio-nal. La moitié de la production est destinée aux marchés extérieurs. Certaines activités, comme les machines pour l’imprime-rie, le textile, le caoutchouc et le plastique ainsi que les machines pour la métallurgie, ont un taux d’exportation qui dépasseles 80 %. Mais ces secteurs doivent faire face à une concurrence de plus en plus vive. La balance commerciale du secteurest structurellement excédentaire. Les capitaux étrangers jouent un rôle important dans ce secteur. Un tiers des effectifs sontemployés dans des entreprises contrôlées majoritairement par des capitaux étrangers et ces mêmes entreprises réalisent 60% des exportations. Les États-Unis sont le premier pays investisseur en France, suivis par l’Allemagne et la Suisse.
� Services industriels du travail des métaux (F54)
S’appuyant sur une logique de métier pour fabriquer essentiellement des produits intermédiaires, ce secteur regroupe desactivités de sous-traitance. Près de 90 % de ces unités ont moins de 100 salariés et 1 % seulement plus de 500. Cette ato-micité du secteur s’explique en partie par la nécessaire proximité entre producteur et client pour ces activités, qui s’exer-cent en flux tendu et dont les livraisons s’effectuent souvent en juste à temps. Géographiquement, ces professions sontproches des grands centres industriels. Ainsi, un salarié sur cinq est employé en Rhône-Alpes, première région françaisedans le secteur des services industriels du travail des métaux, loin devant l’Île-de-France. Toutefois, la taille modérée de cesentreprises est un handicap car elle limite les possibilités de financement externe. Elle peut également constituer un freinpour suivre les clients dans leur stratégie de développement, à l’heure où bon nombre d’entre eux s’implantent sur desmarchés extérieurs.
Source : Sessi, EAE 2005
CATERPILLAR FRANCE S A 2 582
LIEBHERR-FRANCE SAS 1 456
PCI SA 1 308
STAUBLI FAVERGES 1 106
SIDEL 966
GOSS INTERNATIONAL MONTATAIRE 875
MARTIN MAT CARTON ONDULE 862
ABB MC S.A.S. 754
LECTRA S.A 697
AKERS 632
Raison sociale Effectif employé
Source : Sessi, EAE 2005
ENDEL 5 356
AUBERT ET DUVAL 3 640
THYSSEN KRUPP SOFEDIT 3 546
MECACHROME S.A. 1 804
WAGON AUTOMOTIVE 1 780
FEDERAL MOGUL OPERATIONS FRANCE S.A.S. 1 693
S.N.O.P. 1 640
OAM CHAMPIGNY 1 349
FRANK ET PIGNARD DECOLLETAGE 905
BODYCOTE HIT 876
Raison sociale Effectif employé
31L’ industrie mécanique en Alsace
� Produits métalliques (F55)
Les entreprises de ces secteurs très hétérogènes sont implantées dans trois types de zones géographiques : les zonesd’implantation traditionnelle, comme l’Auvergne pour la coutellerie, les bassins sidérurgiques pour la fabrication dechaînes ou de serrures et ferrures, et les grands pôles industriels, comme l’Île-de-France ou Rhône-Alpes pour lesentreprises travaillant en sous-traitance ou en partenariat (conception ou fabrication de ressorts, boulonnerie-visse-rie, outillage mécanique…). Les entreprises sont ainsi à proximité des donneurs d’ordres ou des secteurs clients telsl’automobile, l’aéronautique, l’agroalimentaire ou le bâtiment. La fabrication d’emballages métalliques légers repré-sente 20 % de l’activité. Elle est concentrée dans les filiales de grands groupes internationaux, tels Crown EmballageFrance et Impress Metal Packaging. Les usines sont généralement implantées au voisinage des lieux de fabricationdes produits conditionnés. C’est un marché de proximité, assez saisonnier, en relation avec l’industrie agroalimen-taire. Dans le secteur de l’outillage, l’érosion se poursuit eu égard à la baisse du taux d’occupation des machines etdes investissements industriels. Par ailleurs, une partie de ces activités est délocalisée pour suivre les stratégies dedéveloppement des clients à l’international. Ce phénomène est aussi vrai avec les outillages à main, mais plutôt pourdes raisons de coût.
Source : Sessi, EAE 2005
TEFAL S.A. 2 784
CROWN EMBALLAGE FRANCE S.A.S. 2 397
VALEO SECURITE HABITACLE SAS 2 106
LISI AUTOMOTIVE FORMER 1 437
FERCO INTERNATIONAL 1 186
BLANC AERO INDUSTRIES 1 024
FACOM 871
FLEXI FRANCE 780
ALCOA FIXATIONS SIMMONDS 769
ETS GANTOIS 759
Raison sociale Effectif employé
Des marchés à l’export insuffisamment explorés�Sur le champ de l’étude, et selon les données d’enquêtesannuelles 2005 du Sessi, la part des exportations dans lechiffre d’affaires des entreprises de l’industrie mécaniqueétait de 33,7 % en 2005, en augmentation de 1,4 % surla période 2003-2005, mais néanmoins inférieure à lamoyenne de l’ensemble de l’industrie (hors énergie) quiétait en 2005 de l’ordre de 36 %.
La croissance du chiffre d’affaires à l’export reste inférieureà la croissance des marchés cibles, ce qui indique un repli dela présence française en valeur relative sur ces marchés.
Entreprise SEW USOCOME
32
23 Source EUROSTAT, Statistiques régionales annuelles sur l'industrie – Cf. Tableau 14 – Données 2000-2004 consolidées pour les 25 pays européens sur les champs dj28 et dk29.
24 Donné à titre indicatif - ne recoupe pas exactement le champ de l’étude.Disponible sur le site Internet de la FIM : http://www.fim.net/
25 Rapport du Sénat N° 338 disponible sur : http://www.senat.fr/rap/r99-388/r99-3881.pdf
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
Pour l’ensemble de l’industrie (hors énergie), le montant total des frais de personnel représente 66 % de la valeur ajoutée(abstraction faite de la participation des salariés aux résultats) contre 70 % dans l’industrie mécanique. Les taux observésau niveau infra-sectoriel sont tous supérieurs à la moyenne de l’ensemble de l’industrie, avec trois secteurs qui se déta-chent largement : E26 - Fabrication de machines-outils (86 %), E22 - Chaudronnerie, fabrication de réservoirs métalliqueset chaudières (79 %) à égalité avec E27 - Fabrication d'autres machines d'usage spécifique.
La figure 10, page 26, permet d’avoir un aperçu du niveau des salaires de l’industrie mécanique dans les régions, parmilesquelles l’Alsace se démarque très nettement (hors Ile-de-France dopée par les salaires des cadres employés au niveau dessièges sociaux des entreprises) ; les salaires y sont supérieurs de 8 % par rapport à la moyenne française. Cette différences’explique par la conjugaison de plusieurs facteurs : par la présence de grands groupes industriels qui tirent les salaires versle haut et aussi par une pénurie de main d’œuvre qualifiée sur certains bassins d’emploi, favorisée par une activité méca-nicienne intense Outre-Rhin qui pratique des salaires élevés.
Si ce contexte est globalement favorable aux salariés du secteur, il n’en reste pas moins pénalisant pour les entrepriseslocales, notamment les plus petites, qui ne peuvent s’aligner sur des niveaux de salaire élevés et de fait se trouvent entravéesdans leur croissance faute de pouvoir recruter. Cet aspect accentue également les risques de délocalisation “masquée”pour les entreprises plus importantes, notamment par un recours croissant à l’externalisation des activités de productionou par des investissements productifs localisés dans des pays à bas coûts de main d’œuvre.
Si cette particularité alsacienne représente une menace, il n’en reste pas moins que pris dans sa globalité, le coût du travailen France est une composante largement défavorable au développement voire au maintien de l’activité mécanicienne.Un rapport du Sénat montre par exemple que le niveau moyen des charges sociales effectivement assumées par lesemployeurs se situe, en Grande-Bretagne, autour de 20 %, soit moitié moins qu’en France25. Ce rapport met égalementen évidence que la France est le pays de l’Union européenne dont le taux effectif d’imposition est le plus élevé, pour unrendement avant impôt de 10 % (cf. tableaux 6 et 7).
Un coût du travail supérieur à la moyenne de l’industrie�
Figure 11
Structure des exportations de la mécanique24 (2005)
Source : Douanes
Aux explications conjoncturelles comme la hausse du coût des matières premières et la bonne tenue del’euro, qui valent évidemment aussi pour les entreprises allemandes qui ont su s’en affranchir, s’ajoutent lesfaiblesses structurelles de la France :
� mauvaise répartition géographique des exportations. Plus de 50 % des exportations françaises vont vers la zoneeuro dont la croissance est relativement faible depuis 5 ans.
� faible présence française dans les secteurs clefs. Les biens d’équipements, les plus demandés par les pays émergeantsne représentent que 23,5 % des exportations françaises contre 45 % pour l’Allemagne.
� taille et moyens financiers insuffisants pour se développer sur les marchés à l’international ; les entreprises françaisesde la mécanique ont un effectif moyen de 14 salariés, contre 107 en Allemagne23.
33L’ industrie mécanique en Alsace
Source : Cabinet Baker Mc Kenzie
GRÈCE
SUÈDE
ITALIE
FINLANDE
IRLANDE
ROYAUME-UNI
PORTUGAL
DANEMARK
PAYS-BAS
LUXEMBOURG
BELGIQUE
AUTRICHE
ESPAGNE
ALLEMAGNE
FRANCE
MOYENNE UE
13,74
17,19
17,73
18,14
22,29
22,34
22,52
22,83
23,16
23,48
23,48
27,04
32,76
37,02
40,71
24,30
Pour un salaire de 50 000 euros
Il reste
au salarié*
Il en coûte
à l’employeur*Il reste
au salarié*Il en coûte
à l’employeur*
Pour un salaire de 200 000 euros
France
Allemagne
Pays-Bas
Luxembourg
Suisse (Genève)
Royaume-Uni
Irlande
Etats-Unis (New York)
66,6%
62%
63,1%
80%
79,8%
74,2%
70,9%
77,1%
143%
119%
109%
111%
118%
111%
111%
108%
48,5%
53,4%
46,2%
60,1%
59,6%
63,7%
56,6%
61,8%
140%
105%
102%
104%
116%
112%
103%
104%
Tableau 6 Classement des états membres par taux effectifs d’imposition des entreprises
Tableau 7Salaire net après impôts et coût du travail (%)
* Après impôts et cotisations Source : HSD Ernst & Young
Une filière en pleine mutationLes entreprises de l’industrie mécanique sont engagées dans une phase de mutation qui est visible sur le plan des restructurationsdepuis 2001. Entre 2001 et 2005, le nombre d’établissements a chuté de 6 %, passant de 34 600 à 32 500 et lenombre de salariés de 10 %, passant de 737 000 à 660 00026 (cf. figure 12, page 34). Les défaillances, restructurationset délocalisations qui touchent l’industrie française en général, n’épargnent pas l’industrie mécanique. Cependant lapart de la mécanique dans l’industrie française reste constante sur la période : l’industrie mécanique évolue donc dansles mêmes proportions que l’industrie française prise dans sa globalité.
�
26 Source Unistatis 2007. Cf. Tableau 18 – Évolution des effectifs salariés par activité entre 2000 et 2005 (France)
34
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
En ce qui concerne la structure du tissu industriel mécanicien, on observe que la part des établissements de moins de100 salariés a très peu évolué ces dernières années ; Ils sont près de 97 % à employer 63 % des salariés du secteur,sans évolution notable depuis 2000.
Les éléments examinés sur la période 2000-2001 montrent que les établissements de petite taille résistent mieux que les plusgros. Les effectifs des établissements de plus de 500 salariés se sont contractés de 26 % depuis 2001, soit 2,5 fois plus quel’ensemble des établissements (25 grandes unités industrielles sur 94 ont fermé dans cette période). Les établissements entre20 et 50 salariés sont dans une situation intermédiaire ; Ils ont perdu depuis 2001 près de 11 % de leurs effectifs (cf. figure 13).
Figure 12Évolution des effectifs salariés par activité entre 2001 et 2005 (France)
Figure 13Évolution des effectifs salariés par taille d’établissement entre 2001 et 2005 (France)
Source : Unistatis
Source : Unistatis
35L’ industrie mécanique en Alsace
On observe une montée en puissance des groupes “ étrangers ” dans le paysage des entreprises nationales qui résultesouvent d’une concentration réalisée dans le cadre d’opération de fusion / acquisition ou joint-venture. De nombreusesentreprises du secteur sont désormais à capitaux étrangers, notamment dans le domaine des équipements ; pour l’ensembledu champ de l’étude ce taux est à présent de 19 % des entreprises et 42 % des effectifs. Cette situation touche avanttout le domaine des équipements (24 % des entreprises et 54 % des effectifs) et dans une moindre mesure celui descomposants. Les activités de sous-traitance mécanique (services industriels du travail des métaux), échappent encore àcette évolution ; seulement 8 % de ces entreprises sont à capitaux étrangers et emploient 22 % des effectifs.
Au total les entreprises mécaniciennes, détenues par des groupes étrangers, sont plus productives que leurs homologuespurement nationales, avec un taux de valeur ajoutée proche de 50 %. Elles exportent deux fois plus que les entreprisesnationales, avec 66 % du chiffre d’affaires réalisé à l’export depuis la France. En revanche, si l’on se réfère au ratiod’investissement par rapport au chiffre d’affaires, les sociétés étrangères n’investissent pas plus que les entreprises françaises,sauf dans le domaine de la sous-traitance27.
La figure 14 donne pour chaque secteur d’activité (hormis E26, sur lequel le secret statistique est invoqué) l’effectif moyenet le ratio de chiffre d’affaires annuel par salarié. Dans tous les secteurs d’activité, les entreprises à capitaux étrangersmajoritaires sont de plus grande taille que les sociétés nationales ; elles réalisent en outre un chiffre d’affaires parsalarié sensiblement supérieur, par exemple dans le secteur des machines agricoles et notamment par la présenced’activités de négoce.
Une montée en puissance des fabricants de machines et d’équipements à capitaux étrangers
�
Figure 14Positionnement des entreprises mécaniciennes selon la nature des capitaux
27 Enquête du Sessi (déc-2006) - http://www.industrie.gouv.fr/observat/chiffres/sessi/enquetes/ief07.htm Champ : données 2004 concernant les filiales de groupe, à participation étrangère majoritaire(ou éventuellement à parité franco-étrangère), de 20 salariés et plus de l'industrie manufacturière (hors IAA) implantées en France.
Source : SESSI décembre 2006
36
28 Direction de l'Animation et de la Recherche des Etudes et des Statistiques – Rapport disponible sur : http://www.strategie.gouv.fr/
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
Si les menaces sur l’emploi dans l’industrie sont avant tout médiatisées lors de l’ouverture des procédures collectives dansles grandes entreprises – un quart des emplois de l’industrie mécanique perdus depuis 2001 l’ont été dans les entreprisesde plus de 500 personnes – on oublie souvent de mettre en avant que les emplois qui se maintiennent sont aussi enmutation. Face aux pays à faibles coûts de production, les entreprises françaises qui résistent sont celles qui répondent parl’innovation, la robotique et les nouveaux procédés de fabrication. Or les évolutions technologiques impliquent nécessairementune mutation dans les compétences dont les entreprises ont besoin. Ces mutations doivent être prises en compte à deuxniveaux : dans la gestion prévisionnelle des compétences des salariés de l’entreprise d’une part et dans l’adaptation de l’offrede formation - initiale ou continue - d’autre part.
Le rapport de la DARES28“Les métiers en 2015” met en évidence une mutation des profils pour les métiers de la mécaniqueet du travail des métaux à l’horizon 2015. Si l’emploi du domaine professionnel est à la baisse, surtout sur les postesd’ouvriers non qualifiés, une progression est attendue sur certains postes qualifiés. Ainsi, les ouvriers travaillant le métalpar usinage, ceux produisant ou réparant des équipements mécaniques, de même que les techniciens, devraient êtrerecherchés (cf. tableau 8).
L’image des métiers de la mécanique auprès des jeunes sera unaspect déterminent pour faire face au renouvellement des com-pétences dans les années à venir. Selon le rapport de la DARES,l’impact des fins de carrière des générations du baby-boom seraparticulièrement important sur les postes d’ouvriers qualifiés de lamécanique et également chez les techniciens.
En revanche, la hausse des fins de carrières aura un impact pluslimité sur les ouvriers non qualifiés de la mécanique car il y a peud’actifs âgés.
De nombreuses actions en direction des jeunes et plus particulièrementdes filles, existent pour valoriser l’image des métiers de la mécanique,sur l’initiative des fédérations et syndicats professionnels ou duministère de l’industrie.
Source : SESSI décembre 2006
Source : DARES
Emploi2015
Créationsnettes
d’emploi2005-2015
Départsde
l’emploi2005-2015
Postesà pourvoir
entre2005-2015
En moyenneannuelle par
rapport à l’emploi
total
Variation des départsde l’emploi de 2005 à 2015 par rapport àceux de 1995 à 2005
36
221
115
102
248
222
261
204
25 506
-17
40
-12
-70
7
2
15
-35
1 513
12
46
37
31
69
57
79
332
6 007
-5
86
25
-39
77
58
94
296
7 520
-1,1%
4,2%
2,0%
-2,9%
3,1%
2,6%
3,6%
2,4%
3,0%
19
86
52
52
40
46
13
39
32
D0 ONQ enlèvement ou formatage métal
D1 OQ enlèvement métal
D2 OQ formatage métal
D3 ONQ mécanique
D4 OQ mécanique
D5 Ouvriers répartition automobile
D6 Techniciens AM en mécanique
D Mécanique et travail des métaux
Emploi total
Double enjeu sur l’emploi et les qualifications�
Tableau 8Nombre de postes à pourvoir d’ici 2015 (en millier)
37L’ industrie mécanique en Alsace
En 2002, le CETIM, en partenariat avec la FIM, a engagé une réflexion prospective sur les technologies prioritairespour l’industrie mécanique, dans une perspective de 5 ans. L’exercice a été renouvelé en 2006 et fait l’objetd’une publication dont les principaux enseignements sont synthétisés ci-dessous.
Innover pour gagner en compétitivité et se développer
Trois enjeux majeurs imposent aux entreprises de la mécanique d’entrer dans une dynamique d’innovation :
� Les contraintes réglementaires rendent obsolètes les technologies classiques et les poussent à évoluer de façon à pro-duire dans des conditions économiques, sociétales et environnementales acceptables. Ces contraintes réglementaires quitouchent aux risques technologiques, à la pollution et aux nuisances (olfactives, sonores…), à l’hygiène et à la sécuritésont un formidable moteur coercitif pour faire évoluer tant les procédés et les produits eux-mêmes que les modes d’or-ganisation de l’entreprise.
� La concurrence des pays à faibles coûts de main d’œuvre, contre laquelle les moyens de lutte passent par l’améliora-tion de la productivité, de la qualité, la conception de produits nouveaux…
� La concurrence des autres pays développés déjà engagés dans des démarches d’innovation, sur lesquels il n’est pasquestion de prendre du retard.
Les voies d’innovation possibles dans le domaine de la mécanique sont nombreuses :
� La spécialisation dans des marchés de niche vers lesquels on peut faire évoluer un produit standard en l’adaptant oule dotant de nouvelles fonctionnalités,
� La spécialisation dans de nouvelles technologies qui permettent d’élaborer de nouvelles familles de produits,
� Le positionnement sur des attentes fortes et non satisfaites des marchés traditionnels : attentes en termes de services,glissement de fonctions de sous-traitance vers la fourniture de sous-ensembles, de la fourniture de sous-ensemblesvers la fourniture d’équipements, puis vers la prise en charge de fonction d’ingénierie…
Cinq technologies prioritaires à l’horizon 2010 pour innover en mécanique
Par rapport au précédent ouvrage, les “ Technologies prioritaires 2010 en Mécanique ” font apparaître 17nouvelles technologies. Les principales nouveautés apparaissent dans les rubriques :
� Mécatronique� Matériaux� Procédés de fabrication� Outils et Méthodes de conception
Au sujet des matériaux, il faut souligner un élément majeur que constitue ce que l’on peut appeler la “ révolution desmatériaux polymères ” qui a considérablement fait évoluer au siècle dernier les métiers de la mécanique puisque lesmatériaux polymères sont venus concurrencer les matériaux métalliques. Aujourd'hui, en volume, plus de 50 % de laproduction des biens de consommation est à base de polymères. On peut illustrer cette évolution, par exemple dans lafabrication des compteurs d’eau qui peuvent aujourd’hui être constitués à 80 % de matériaux polymères, contre 95 %de métal à l’origine. Autre exemple dans le domaine des chariots de supermarché dont les classiques fabrications en filmétallique sont aujourd’hui concurrencées par des réalisations en matériaux composites ; de même pour les bouteillesde gaz comprimé qui se voient aujourd’hui concurrencées par des solutions composites obtenues par enroulement filamentaire…Ainsi les activités de conception, de choix de matériaux, les technologies nouvelles à maîtriser et les nouvelles voies deprototypage, seront autant de facteurs déterminants dans la compétition de demain.
Il faut par ailleurs souligner la forte progression de l’électronique dans les dispositifs mécaniques. Ce phénomène,désormais irréversible, constitue une réelle opportunité pour le développement des technologies mécatroniques.
Prises dans leur globalité, ces technologies nouvelles illustrent certaines tendances :
� Émergence de matériaux à très hautes performances ou dotés de fonctionnalités nouvelles� nouveaux alliages métalliques� matériaux et revêtements de surfaces nanostructurés
L’innovation, un levier incontournable pour le développement des entreprises�
38
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
� Amélioration des possibilités techniques des procédés de fabrication� usinage 5 axes
� Nouveau mode d’utilisation des machines� pilotage à distance de machines de production� extension du domaine d’utilisation des robots� contrôle et pilotage par analyse d’images
� Adaptation des technologies de transformation ou d’assemblage aux nouveaux matériaux� procédés haute-énergie (de type plasmas/lasers)� techniques avancées de soudage� techniques d’assemblage multi-matériaux
� Vers une conception plus intelligente� prise en compte de la sûreté de fonctionnement� prédiction de la durée de vie à la fatigue
� Exploitation des nouvelles technologies (TIC)� communication avec et sans fil� traçabilité� réalité virtuelle� intégration des actionneurs électriques
� Enjeux énergétiques� intégration de sources d’énergie électrique embarquées� maîtrise de la consommation d’énergie
Quelques technologies retenues en 2002 ont été en revanche abandonnées en 2006, du fait soit qu’elles aient étéentre-temps bien maîtrisées par les entreprises, soit qu’elles n’aient pas réussi à émerger du fait d’un manque dematurité ou que les entreprises mécaniciennes n’y aient pas vu d’intérêt pour leur développement. À la lumièrede ces éléments, le CETIM a identifié cinq technologies prioritaires pour 2010 :
� la simulation numérique des procédés d’assemblage� la conception mécatronique� les nouvelles applications du contrôle non destructif� la formalisation des savoirs et des savoir-faire� les systèmes auto-adaptatifs en fabrication
Les innovations non technologiques : un potentiel à exploiterSi les innovations technologiques sont clairement identifiables et reconnues comme étant des vecteurs de différenciation etde productivité, il y a encore du chemin à parcourir pour amener les industriels à réfléchir sur des innovations plus “molles”comme le design, le marketing, les modes de gestion et d’organisation de l’entreprise, l’intelligence économique...
Les grandes entreprises ou groupes industriels, ont plus de facilité à investir sur des fonctions non directementproductives et sont donc susceptibles de mieux exploiter ces modes d’innovation :
� Marketing et études de marchés,� Force commerciale, montage de réseaux de distribution,� Ressources humaines, gestion de la formation tout au long de la vie,� Intelligence stratégique, veille concurrentielle, veille des marchés,…� Propriété industrielle
Force est de constater que ces fonctions font défaut au sein des PME. Elles sont généralement prises en charge par ledirigeant, des cadres ou des salariés, en plus d’une fonction opérationnelle. Le recours à des spécialistes en temps partagéserait une excellente solution pour permettre à ces entreprises de disposer d’une compétence pointue, à la hauteur deleurs besoins et de leurs possibilités financières.
39L’ industrie mécanique en Alsace
Par le biais de la quatrième enquête communautaire sur l’innovation réalisée en 200529, il est possible de tirerquelques éléments d’analyse sur les effets de l’innovation non technologique. Ces éléments portent sur lesrésultats, mesurés en fonction de la rentabilité des ventes, des réductions de coût et des nouveautés mises surle marché. Les premiers résultats mettent en évidence les points suivants :
� les innovations non technologiques doivent être combinées à des innovations technologiques pour avoir des effetssur la rentabilité des ventes à court terme.
� chez les innovateurs technologiques, la part des ventes rattachée aux nouveautés mises sur le marché est supérieuresi l’innovation technologique est assortie d’une innovation marketing.
� les réductions de coût sont plus marquées si les entreprises conjuguent à la fois les innovations technologiques etorganisationnelles.
D’une manière générale, l’analyse révèle que les innovations non technologiques ont une incidence significative sur la pros-périté des entreprises.
L’industrie mécanique, au sens strict de l’étude, compte en Alsace environ 30400 salariés pour un millier d’établissements30,ce qui représente quasiment 6 % de l’emploi total alsacien, 24,5 % de l’emploi industriel (hors IAA et énergie) et 4,6 % del’emploi mécanicien français. Ainsi, l’Alsace est une “ région mécanicienne ” au sens où l’industrie mécanique y estsurreprésentée au sein de l’industrie par rapport à la moyenne française ; les spécialisations les plus fortes de la mécaniqueen Alsace sont associées aux deux domaines suivants (cf. figure 15 et tableau 21) :
� les équipements mécaniques
� les machines d’usage spécifique
Une industrie mécanique alsacienne qui se spécialise
Figure 15Comparaison France/Alsace des effectifs employés par secteurs au 31 Décembre 2005
�
29 Disponible sur : http://www.innovation.public.lu/html/publication/publication_detail.jsp?idUrl=155330 Assedic Alsace – Rapport sur l’emploi 2005
Source : Unistatis
40
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
À côté des grands donneurs d’ordres, dans les domaines des équipements mécaniques par exemple, mais aussi dessecteurs aval tel que l’automobile, on observe en Alsace la présence de petites entreprises du service industriel dutravail des métaux, qui sont majoritairement en position de sous-traitance (14 salariés en moyenne). Ces entreprisesvulnérables sont en constante diminution depuis quelques années déjà.
En réalité, il apparaît un déficit très important en matière d’emploi salarié dans le secteur de la sous-traitance mécaniqueavec, proportionnellement, deux fois moins de salariés dans ces métiers que pour le reste de la France.
Ce phénomène doit attirer l’attention des donneurs d’ordres qui vont chercher de plus en plus loin des compétences qu’ilspourraient maintenir à proximité. La question mérite d’être examinée au regard des problèmes qui se posent. En effet, ilsemblerait que les économies réalisées ne soient pas toujours bien réelles et qu’elles se fassent souvent au détriment duservice et de la qualité.
Par ailleurs, les deux spécialisations sectorielles de la région - Equipements mécaniques et Machines d’usage spécifique -concentrent plus de 33 % des effectifs de la filière (cf. figure 16), exposant ainsi les personnels de la mécanique à des ris-ques sectoriels importants.
Pénurie en perspective pour les services industriels du travail des métaux�
Figure 16Effectifs salariés et nombre d’établissements par secteur pour l’Alsace
(source UNISTATIS-effectif salarié au 31/12/2005)
41L’ industrie mécanique en Alsace
En Alsace, les entreprises de mécanique réalisent des performances analogues à la moyenne française sur la base des ratiosde rentabilité par rapport au chiffre d’affaires 31 (cf. tableau 15 et tableau 16 en annexe). Deux points cependant diffèrentde manière importante :
� Rapportées à l’effectif, les performances des entreprises alsaciennes sont bien meilleures : le chiffre d’affaires par salariéest en Alsace de 26 % supérieur à celui de la France, avec 196 000 E de facturations par salarié, contre 156 000 E pourla France,
� Tous les secteurs, à l’exception des équipements mécaniques, exportent plus que la moyenne nationale, avec pourl’ensemble un écart de 17 points. Le dynamisme de ces exportations s’illustre particulièrement dans le secteur desmachines d’usage général (+ 29 points), le service industriel du travail des métaux (+ 25 points) et la fabricationde produits métalliques (+ 16 points).
Ces différences sont sans doute à mettre sur le compte de la structure du tissu industriel régional. En effet, si les fabri-cants de machines et d’équipements (E23 à E27) représentent en Alsace comme en France près de 35 % du nombretotal d’établissements, les entreprises alsaciennes sont de taille beaucoup plus importante – 47 salariés en Alsace,contre 23 pour le reste de la France. Le secteur des machines et équipements est donc constitué en Alsace de grandesentreprises qui concentrent 55 % de l’effectif total de l’industrie mécanique de la région (cf. tableau 21).
Pour autant, ces bons résultats ne permettent pas de dresser un bilan positif pour la filière en Alsace. Les données établissementssur la démographie des entreprises montrent que les difficultés sont bien présentes et que les effectifs suivent finalementla tendance nationale orientée à la baisse sur la période 2004-2005. Signalons, à l’inverse de cette tendance, lesdomaines de la fabrication de machines et d’équipements, qui enregistrent une progression de leurs effectifs de 0,59 %avec dans le même temps une réduction significative du nombre d’établissements (cf. tableau 22). Le domaine de latransformation des métaux subit une baisse marquée des effectifs et des établissements, le Haut-Rhin enregistrant surles deux aspects, une baisse quasiment deux fois supérieure au Bas-Rhin.
Une industrie qui accroît sa performance�
Figure 17Positionnement des différents secteurs de l'industrie mécanique pour l’Alsace
Sour
ce :
Ses
si
- EA
E 20
05
31 Source SESSI – EAE 2005
42
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
Sur la base de ces données, les figures 18 à 21 illustrent les variations du nombre d’établissements et de salariés sur lapériode 2004-2005 selon une segmentation qui reprend l’ensemble du champ étudié et qui correspond au niveau 85 dela Nomenclature d’Activité de Synthèse (NES), à savoir :
� 28 A - Transformation des métaux
� 28 B - Chaudronnerie et fabrication de structures métalliques
� 29 A - Fabrication de machines et d’équipements professionnels
Evolutions 2004/2005
2,88%
0
1,50%
-0,64%
-5,82%
-2,00%
BAS-RHIN HAUT-RHIN ALSACE
BAS-RHIN HAUT-RHIN ALSACE
Evolutions 2004/2005
-1,72%
-3,85%
-2,72%
-1,99%
-3,71%
-2,68%
Chaudronnerie et fabrication de structures métalliques :évolution effectifs-établissements 2004/2005
Figure 18Transformation des métaux
Figure 19Chaudronnerie et fabrication de structures métalliques
Figure 20Fabrication de machines et d’équipements professionnels
Source : Assedic
Source : Assedic
Source : Assedic
43L’ industrie mécanique en Alsace
Traditionnellement plus tournées vers l’international, les entreprises alsaciennes de mécanique exportent proportionnellementbeaucoup plus que leurs homologues françaises ; 51 % de leur CA est réalisé à l’export contre 34 % pour l’ensemble desentreprises françaises. On peut expliquer cette performance par la prépondérance des fabricants de machines etd’équipement, traditionnellement plus exportateurs et par la forte présence de groupes étrangers.
Le palmarès des entreprises mécaniques implantées en Alsace qui exportent le plus, illustre les secteurs de prédilection ence domaine (cf. tableau 9). Sur les cent premières entreprises de chaque département alsacien qui exportent le plus, 16pour le Haut-Rhin et 22 pour le Bas-Rhin appartiennent à l’industrie mécanique. Neuf entreprises alsaciennes de la mécaniquefigurent parmi les 1000 premiers exportateurs français.
Source : Sessi - EAE 2005
Figure 21Ensemble de l’industrie mécanique en Alsace
Des champions alsaciens à l’export�
Tableau 9 Secteurs les plus représentés en nombre d'entreprises du palmarès des exportateurs
Secteur d’activité de la NES 16 Nombre d’entreprises
F55 Produits métalliques
E27 Machines d'usage spécifique
E23 Equipements mécaniques
E24 Machines d'usage général
F54 Services industriels du travail des métaux
E25 Machinisme agricole
E26 Machines outils
E22 Chaudronnerie, fabrication de réservoirs métalliques et de chaudières
E21 Eléments en métal pour la construction
Total
9
9
6
4
3
2
2
2
1
38
Source : Assedic
44
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
Les données entreprises utilisées tout au long de cette partie sont issuesde la base DIANE. Cette base a permis de construire un fichier d’entreprises,dont les sièges sont en Alsace, à partir d’une requête portant sur tous lescodes d’activité du champ de l’étude et sans limite de taille. Les donnéesobtenues pour certaines entreprises peuvent faire l’objet d’une consolidation,susceptible donc d’intégrer des établissements situés hors Alsace.
Par ailleurs, il faut souligner que le fichier a été retravaillé, afin d’y incluredes établissements de taille significative appartenant à des entreprisesdont le siège se trouve être hors Alsace ou des entreprises régionalesconnues, initialement non référencées.
Ce travail aboutit à la constitution d’un fichier qui donne un total à fin2005 de 889 entreprises ou établissements pour un effectif de 23909 salariés.
Pour établir une répartition la plus exacte possible des entreprises entre les six métiers identifiés, la méthodologiesuivante a été mise en œuvre :
� une première ventilation sur la base des 50 visites en entreprises
� une seconde ventilation sur la base des codes d’activités qui s’approchent le plus de la segmentation réalisée
� des ajustements sur la base de l’activité réelle déclarée par le chef d’entreprise32
L ES MÉTIERS QUI CARACTÉRISENT LA FILIÈREEN ALSACE
L’industrie mécanique est plurielle et les nomenclatures d’activités exposées dans les pages précédentes, permettentd’avoir une appréciation quantitative des nombreux secteurs d’activités qui la composent.
Cette partie de la note propose une analyse plus qualitative des entreprises de la filière en Alsace. Elle s’appuienotamment sur une cinquantaine d’entretiens avec des chefs d’entreprises. Ces entretiens ont permis d’élaborer unesegmentation “ métiers ”, qui reflète la structure du tissu industriel mécanicien de la région.
Les données exploitées dans ce chapitre et la manière dont elles ont été retravaillées, rendent impossible toute comparaison de nature macroéconomique.
32 Information disponible dans DIANE (base de données sur les entreprises) sous forme littérale
Scha
effle
r Fr
ance
45L’ industrie mécanique en Alsace
Trois métiers, sur les six identifiés, seront étudiés dans ce document car ils constituent la part la plus importante de l’activité mécanicienne de la région :� Métier 1 (M1)
“ les preneurs d’ordres, spécialistes des transformations de la matière ”
� Métier 2 (M2)“ les fabricants de systèmes ou composants mécaniques pour l’industrie ”
� Métier 3 (M3)“ les concepteurs-intégrateurs de machines et équipements ”
Ces trois métiers, qui sont bien composés d’entreprises faisant partie du champ de l’étude, ne seront pas traitésdans cette partie. Soit parce qu’ils sont en lien avec un marché spécifique ou qu’ils n’exercent aucune activité deproduction ou encore que les produits qu’ils fabriquent n’entrent pas dans la relation qui caractérise les troisautres métiers étudiés.
Chiffres clés par métiersM1 : 365 entreprises pour 3 247 salariés
M2 : 86 entreprises pour 7 026 salariés
M3 : 98 entreprises pour 7 668 salariés
Soit un total de 549 entreprises pour 17 941 salariés
En termes de poids dans la filière, les trois métiers évoqués représentent à eux seuls (cf. figure 22) : � 62 % des entreprises (soit 549 entreprises)� 78 % des effectifs (soit 17 941 salariés)� 78 % du chiffre d’affaires� 78 % de la valeur ajoutée
Toutes les entreprises du champ de l’étude ne sont de fait pas intégrées à cette segmentation. Le solde, à savoir 340 entreprises représentant 5968 salariés, peut se répartir en trois catégories :
� les mécaniciens de la construction et du bâtiment
� les entreprises de négoce, d’installation et de services
� les fabricants d’autres produits métalliques
Figure 22 Poids des métiers étudiés par rapport à l’ensemble de la filière en région
Source : Base DIANE
Trois métiers en interaction�
46
33 SESSI : Sous-traitance industrielle, chiffres clés 2006, disponible sur :http://www.industrie.gouv.fr/biblioth/docu/dossiers/sect/pdf/midest2006.pdf
34 MIDEST 2007 du 13 au 16 novembre - Paris-nord Villepinte. Informations sur : http://www.midest.com/
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
Les métiers M1, M2 et M3 sont étroitement liés et constituent le cœur de la chaîne de production des biens d’équipements
au sens large. La figure 23 illustre la dépendance de ces métiers et la nature des échanges commerciaux qui les lient.
Au sens des études réalisées sur le plan national par le SESSI33, ce métier fait référence, pour l’industrie mécanique, auxsecteurs d’activités suivants :
� chaudronnerie-tuyauterie
� forge, emboutissage, estampage et métallurgie des poudres
� traitement des métaux et mécanique générale
� fabrication de moules et modèles
� fabrication de boulonnerie et de ressorts
Ces secteurs sont largement représentés sur le MIDEST34– premier salon mondial de la sous-traitance industrielle.
Figure 23 Interaction entre les trois métiers étudiés
Les preneurs d’ordres – spécialistes des transformations de la matière�
Source : Base DIANE
Source : DRIRE Alsace
47L’ industrie mécanique en Alsace
Les entreprises dont il est ici question, travaillent sur la base de cahiers des charges et de spécifications techniques précises.Le plus souvent, la matière première leur est fournie par un donneur d’ordres de niveau supérieur qui peut également setrouver en position de sous-traitance. Ces entreprises ne vendent pas un produit, mais plus un savoir-faire. Elles peuventégalement être en position d’ensemblier et accompagner le client dans des voies d’amélioration techniques ou économiquesde son produit.
Dans le champ de l’étude, sont considérées pour ce métier les entreprises de la mécanique appartenant aux secteursfigurant dans le tableau ci-après, avec néanmoins quelques ajustements réalisés selon la méthode expliquée en débutde chapitre.
La liste des 30 plus importantes entreprises de la région pour ce métier, selon les effectifs déclarés dans DIANE au 31décembre 2005, est disponible en annexe.
Depuis 1978, la relation entre preneur d’ordres et donneur d’ordres a subi différentes étapes de mutation selonla progression suivante :
� une sous-traitance de capacité : le sous-traitant reste une variable d’ajustement permettant de lisser la productiondu donneur d’ordres ;
� une sous-traitance de spécialité : le donneur d’ordres confie des tâches qui requièrent des compétences qu’il n’a pasou qu’il n’a plus en interne ;
� une sous-traitance de “ fonction ” par laquelle le donneur d’ordres fait fabriquer un sous-ensemble, sur lequel iln’aura plus à intervenir ;
� une externalisation de fonctions en amont et en aval de la production : le donneur d’ordre “ achète ” desprestations périphériques à la production comme par exemple les études, la conception, la logistique, la maintenance…
La forte réactivité et le bon rapport qualité-coût-délai qui a permis aux entreprises du secteur de se développer ne suffisentplus pour faire la différence : de nouveaux entrants, dans des pays à faibles coûts de main d’œuvre (pays de l’Est etEurope du Sud), ont fait leur apparition sur le marché, à la faveur du développement des nouvelles technologies del’information et de la communication, mais aussi par le déplacement du donneur d’ordre sur ces marchés.
� Un métier en pleine mutation
Analyse stratégique
28.3 CHAUDRONNERIE 28.3C CHAUDRONNERIE-TUYAUTERIE
28.4 FORGE, EMBOUTISSAGE, ESTAMPAGE ; MÉTALLURGIE DES POUDRES 28.4A FORGE, ESTAMPAGE, MATRIÇAGE
28.4B DÉCOUPAGE, EMBOUTISSAGE
28.4C MÉTALLURGIE DES POUDRES
28.5 TRAITEMENT DES MÉTAUX ; MÉCANIQUE GÉNÉRALE 28.5A TRAITEMENT ET REVÊTEMENT DES MÉTAUX
28.5C DÉCOLLETAGE
28.5D MÉCANIQUE GÉNÉRALE
29.5 FABRICATION D'AUTRES MACHINES D'USAGE SPÉCIFIQUE 29.5N FABRICATION DE MOULES ET MODÈLES
28.7 FABRICATION D'AUTRES OUVRAGES EN MÉTAUX 28.7G VISSERIE ET BOULONNERIE
28.7H FABRICATION DE RESSORTS
48
35 Tête de groupe : actionnaire qui détient la participation directe ou totale la plus élevée. Si cet actionnaire est indépendant, il est qualifié de Tête de groupe de l’entreprise.
36 Dépliant récapitulatif sur les mesures contenues dans les lois DUTREIL 1 et 2 disponible sur :http://www.pme.gouv.fr/essentiel/vieentreprise/brochure-loi-dutreil.pdf
37 www.transbiz.fr
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
Les formes d’actionnariat de ces entreprises sont également le reflet d’un mode gestion particulier.
Deux tendances extrêmes se détachent :
� seulement 2,4 % des entreprises sont liées à une tête de groupe35 de nature industrielle à plus de 50 % et la moitiésont à capitaux étrangers,
� en revanche, 29 % des entreprises sont détenues à plus de 50 % par des personnes physiques, familles ou d’autresformes d’actionnariat individuel.
Dans le cas d’entreprises restées entièrement sous contrôle familial, l’implication du chef d’entreprise, souvent associée àmode de gestion paternaliste, peut conduire à des difficultés importantes lors de la transmission. Le départ en retraite dudirigeant (passage de témoin à la génération suivante, à un collaborateur de l’entreprise ou vente) comporte un risque entermes de changement de cap et/ou de changement d’hommes.
Cependant, si cette étape est suffisamment anticipée, elle peut aussi se révéler être une réelle opportunité de développementpour l’entreprise. Pour les PME, un certain nombre de mesures permettent d’accompagner cette étape délicate,notamment dans le cadre des lois pour l’initiative économique et en faveur des PME36 et aussi par l’existence d’undispositif développé autour des missions des chambres de commerce et d’industrie. A ce titre, un portail national dela transmission37 propose des outils et des conseils facilitant la transmission des entreprises : une bourse d'opportunités,les coordonnées d'experts, des outils pour évaluer l'entreprise (sur abonnement), des guides pratiques à destinationdes cédants et des repreneurs…
� La fonction commerciale se limite souvent à des réponses à des appels d’offres, mais revêt rarement un caractèrepro-actif : les entreprises ont des savoir-faire, mais elles entreprennent rarement des actions pour faire connaître leursspécificités ;
� Leurs perspectives de conquête restent souvent limitées à un petit périmètre (40/60 km) et obèrent de ce fait desopportunités de développement dans des régions voisines y compris à l’export (Allemagne, Suisse), comme le montrela figure 25 de la page 49.
En 2005, 95% des entreprises
ont un effectif inférieur
à 50 salariés, et 61 % ont
un effectif inférieur à 10
salariés.
� Des emplois peu concentrés dans des entreprises vulnérables
� Des fonctions commerciales et marketing qui restent à développer
Figure 24
Ventilation des entreprises par taille pour le métier 1
Les entreprises exerçant le métier M1 sont souvent de petites unités : elles sont au nombre de 364, représentant 3346salariés, soit une moyenne d’un peu plus de 9 salariés par entreprise.
Source : Base DIANE
49L’ industrie mécanique en Alsace
Figure 25 : Localisation des marchés pour le métier 1
Généralement de petite taille, ces unités se montrent très réactives et leur polyvalence leur permet d’assurer une bonnediversification de leurs donneurs d’ordres mais avec des volumes qui se contractent. Les facturations enregistrent une baissede plus de 6 % entre 2005 et 2003.
Cependant, rien n’est acquis et les entreprises qui ont su se garder d’une situation de dépendance doivent rester très vigilanteset veiller à conserver cette diversité dans leur clientèle. Il s’agit alors de savoir gérer en interne des aspects très distinctscomme la relation clients, l’occupation du parc machines, et l’organisation des flux.
Il n’en reste pas moins que certaines se trouvent dans des situations de dépendance par rapport à un gros client, soitparce qu’il monopolise une grande partie de leur capacité de production, soit parce qu’elles ont fait pour ce dernierdes investissements très spécifiques. Sans ajustements rapides, elles risquent, à court terme, se trouver confrontéesà d’importantes difficultés.
La relation client est de plus en plus un facteur de préoccupation pour ces entreprises : alors que leurs attentes s’oriententvers la sécurité (marchés récurrents, volumes significatifs et réguliers, visibilité dans les carnets de commandes), cellesde leurs donneurs d’ordres s’expriment en terme de commandes au coup par coup, avec une pression accrue sur lesprix, sans relation de fidélité.
Pharmacie, électricité-électronique, machinisme, santé, agro-alimentaire...autant de secteurs pour préserver les entreprises des effets des cycles conjoncturels.
Tableau 10Evolution du compte de résultat pour le métier 1 sur la période 2003-2005
CA EXP (K€ )
CA (K€ )
VA (K€ )
RN (K€ )
EFF
Tx EXP (%)
Tx VA (%)
Rentabilité nette (%)
2003 2004 2005
60 963
387 335
181 823
6 109
3 309
0,16
0,47
1,58
71 250
418 573
191 676
10 367
3 566
0,17
0,46
2,48
50 842
363 243
158 707
10 962
3 247
0,14
0,44
3,02
Source : Base DIANE
Source : Base DIANE
Les marchés de ces
entreprises sont
régionaux à 78 % et
locaux à 32 %
� Le manque de présence à l’export et sur les territoires parfois voisins
� Une activité qui implique souvent le dirigeant de l’entreprise, notamment sur le plan technique
� Une gestion à court terme au détrimentd’une réflexion de positionnement stratégique moyen-long terme
� Une faible utilisation des outils CRM38
et globalement des TIC
� Une sous-estimation fréquente des problématiques de gestion des compétences et des questions plus générales de capital humain(motivation des salariés, formation, gestion des âges,…)
� Des difficultés pour le financement d’investissements productifs, souvent très coûteuxet néanmoins indispensables au développementvoire au maintien de l’activité
� Des capacités de production souvent liées à quelques gros clients, qui obèrent les possibilités de diversification et accentuent le phénomène de dépendance
� Dans l’organisation et la gestion du tempsde travail
50
38 Customer Relationship Management : concept préconisant la centralisation au sein d'une base de données de toutes les interactions entre uneentreprise et ses clients, afin de mettre en commun et maximiser la connaissance d'un client.
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
FORCES DES ENTREPRISES FAIBLESSES DES ENTREPRISES
� La réactivité : quantité / coûts / délais
� L’expérience des personnels
� La qualité de l’outil de production et les investissements réguliers pour assurer son renouvellement
Synthèse des forces et faiblesses pour le métier 1
� L’existence d’une image de marque souvent associée à une expérience reconnue et à une compétence particulière (liée aux capacités techniques de l’outil de production ou au savoir-faire de l’entreprise)
� Plus rarement, mais en émergence, une évolution vers un positionnement d’ensemblier avec l’intégration de nouvelles compétences (assemblage, conception,…)
� La proximité des donneurs d’ordres, qui sont majoritairement présents dans les métiers des équipements et des composants
© C
NRS
Pho
toth
èque
51L’ industrie mécanique en Alsace
39 SESSI : le 4 pages des statistiques industrielles N° 223 – novembre 200640 Progiciel de Gestion Intégré - Un progiciel de gestion intégré ou ERP (Enterprise Resource Planning) est un logiciel qui permet de gérer
l'ensemble des processus d'une entreprise, en intégrant l'ensemble des fonctions de cette dernière comme la gestion des ressources humaines, la gestion comptable et financière, l'aide à la décision, mais aussi la vente, la distribution, l'approvisionnement et le commerce électronique.
Trois actions prioritaires sont identifiées pour les entreprises de ce métier. Elles sont proposées ici dans unordre qui les place dans une logique de progression et d’acquisition de nouvelles méthodes de travail.
� Améliorer l’organisation interne et la gestion de l’entreprise
Les actions à mettre en œuvre doivent porter sur les points suivants :
� l’intégration de PGI40 comme outil de pilotage et d’aide à la décision. Ce type d’outil apporterait des informationsprécieuses qui faciliteraient la conduite des entreprises qui reste souvent empirique, alors même qu’elles sontconfrontées à un environnement d’une complexité sans cesse croissante
� des programmes de form’action aux méthodes d’industrialisation (capabilité machine, organisation des flux et de la pro-duction, implantation des machines, maîtrise du prix de revient, gestion des documents, optimisation des postesde travail,…)
Liées au métier
Synthèse des opportunités et des menaces pour le métier 1
OPPORTUNITÉS POUR LES ENTREPRISES MENACES POUR LES ENTREPRISES
� Les développements sur les matériaux :> composites thermoplastiques,
non ferreux ou céramiques> nouveaux alliages métalliques
� L’évolution des technologies et procédés de fabrication :> robotique> machine 5 axes> UGV,> applications laser> frittage de poudre> prototypage rapide> traitement de surface> nouvelles techniques d’assemblage
� Le développement de nouveaux marchés liés à une prise de conscience des enjeux environnementaux (ex. énergie renouvelable)
� L’évolution de la réglementation environnementale nécessitant une rupture technologique :
> réglementation sur les émissions de COV> élimination des rejets type chrome hexavalent
et métaux lourds,> contraintes sur l’élimination des déchets
toxiques (bains usés)
Liées à la relation clients� Le durcissement des relations avec les donneurs
d’ordre :
> commandes au coup par coup, sans visibilité > allongement des délais de paiement> éloignement progressif ou brutal du client> demandes croissantes de prestations
connexes non répercutées dans le prix de vente (test, développement, gestion de stock,…)
> une pression sans cesse croissante sur les prix
� La divergence des attentes : affaires ponctuelles,petite série et réactivité pour les donneursd’ordres ; affaires récurrentes, volumes significatifs et visibilité pour les sous-traitant
Liées au facteurs d’influence économique
� Une profitabilité de l’activité menacée par la baisse des prix
� Dans certains cas, une exposition particulière-ment forte à la hausse du coût des matières pre-mières (faible pouvoir de négociation, marchéspot, …)
� Un coût de main d’œuvre élevé selon les bassinsd’emploi et la persistance de métiers en tension
� Des nouveaux entrants qui rivalisent sur les hautes technologies (ex. développement de l’UGV dans les PECO) Ces évolutions peuvent contribuer à réduire les
coûts matières et à trouver d’autres arguments de compétitivité (respect de l’environnement)
� Le développement des TIC comme levier de productivité qui restent sous-employées dans les métiers de sous-traitance 39
Liées à l’environnement et aux technologies
Orientations stratégiques et pistes d’actions
lever ou étendre
52
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
Ces deux aspects nécessitent un investissement dans la formation des personnels, parce qu’ils apportent de nouveaux outilset/ou de nouvelles méthodes de travail.
� Développer et mutualiser les pratiques de veille
Veille collective des marchés ou veille pour anticiper des évolutions - qu’elles soient réglementaires, normatives ou techno-logiques - les entreprises de ce métier doivent s’orienter vers des solutions adaptées aux compétences dont elles disposentet à leur capacité financière. Les pratiques de veille mobilisent des ressources qui sont en partie mutualisables et pour les-quelles des actions collectives sont parfaitement envisageables :
� plate-forme de veille en cours de développement sur la technologie laser et les applications industrielles
� participation à des séminaires technologiques (ex. robotique, UGV, FAO, acquisition numérique, mesures et contrôles …)
� déplacements groupés sur des foires et salons
� action de veille collective des marchés (un regroupement d’entreprises est en cours de constitution dans le cadre del’opération ACAMAS)
� actions collectives pour le recrutement et/ou la constitution de groupements d’employeurs
� Elever ou étendre le niveau des prestations
En recherchant des compétences complémentaires, les entreprises de ce métier seraient en mesure de proposer aux don-neurs d’ordres des prestations plus étendues, de nature à déplacer les facteurs de concurrence habituels. L’enjeu est d’ap-porter au client une solution globale, pour laquelle il n’a pas d’équivalent à sa disposition. Cette stratégie repose sur laconstitution de partenariats ou d’alliances stratégiques qui renforcent le poids des petites PME dans les négociations avecle donneur d’ordres tout en offrant à ce dernier la possibilité de dialoguer avec un interlocuteur unique. Ces alliances, selonleur maturité, peuvent prendre différentes formes et doivent se construire dans un cadre juridique clairement défini àl’avance. A titre d’exemple :
� constitution en Alsace des GIE41 Harmony et Id Mécatronic
� nombreux autres exemples dans les régions voisines
Les entreprises de ce métier, dont l’industrie est le principal client, fabriquent des engrenages, des roulements, des pompes,des vannes, de la robinetterie, des outils…
Ces industriels sont des spécialistes qui maîtrisent l’approche « produit ». Ils conçoivent et produisent des systèmes oucomposants qui ont vocation à s’intégrer dans un équipement de production de plus grande envergure (machines ouprocédés industriels). Ces entreprises disposent d’un catalogue « produits » qui présente l’étendue de l’offre (gamme,caractéristiques techniques), mais elles sont également en mesure de développer des solutions à la demande du client.
Ces entreprises sont principalement issues des secteurs liés à la fabrication des équipements mécaniques (cf. tableau ci-dessous), avec néanmoins quelques ajustements réalisés selon la méthode expliquée en début de chapitre.
Les fabricants de systèmes ou composants mécaniques pour l’industrie
29.1A Fabrication de moteurs et turbines
29.1B Fabrication de pompes
29.1D Fabrication de transmissions hydrauliques et pneumatiques
29.1E Fabrication de compresseurs
29.1F Fabrication d'articles de robinetterie
29.1H Fabrication de roulements
29.1J Fabrication d'organes mécaniques de transmission
29.1 Fabrication d'équipementsmécaniques
�
41 Groupement d’Intérêt Economique
La liste des 30 plus importantes entreprises de la région pour ce métier, selon les effectifs déclarés dans DIANE au 31décembre 2005, est disponible en annexe.
53L’ industrie mécanique en Alsace
Exception faite des grands groupes à capitaux étrangers qui fonctionnent sur des logiques de multinationales, les entrepri-ses alsaciennes de ce métier sont souvent liées à un groupe de taille moyenne, à capitaux étrangers ou non, et fonction-nent en réalité comme des PME. Cette situation résulte généralement d’un joint-venture ou de rachat par un groupe, dansle cadre d’opérations de croissance externe.
Figure 26 : Ventilation des entreprises par taille pour le métier 2
Analyse stratégique
32 % des entreprises ontun effectif supérieur à50 salariés
38 % sont en deçà duseuil de 10 salariés
Source : Base DIANE
Schaeffler France
� Des entreprises fortement exposées à la concurrence
Les entreprises ou sites de production de la région sont très souvent confrontés à une concurrence à l’intérieur mêmede leur groupe, face à des filiales qui sont en mesure de fabriquer le même type de produit dans des conditions financièresplus avantageuses ou qui développent de nouveaux produits. Il y a donc un enjeu particulier pour ces entreprises àdémontrer que leur activité est non seulement profitable, mais qui plus est qu’elle reste stratégique pour le groupe. Lesinvestissements en recherche et développement, la maîtrise d’une technologie clef pour la fabrication d’un produit oula capacité à instaurer une démarche qualité sont autant d’éléments qui permettent à ces entreprises de peser sur lesorientations stratégiques des groupes auxquels elles appartiennent. Fortes de ces liens, les entreprises de ce métiercontribuent largement au dynamisme des exportations avec un taux de chiffre d’affaires à l’export qui progresse sur lestrois dernières années pour atteindre 60 % en 2005. Sur les 86 entreprises qui composent ce métier, 45 % déclarentêtre majoritairement présentes sur des marchés à l’international et 31 % sur des marchés régionaux.
54
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
Figure 27 : Localisation des marchés pour le métier 2
Une forte pénétration desmarchés internationauxpour 45% des entreprisesqui composent ce métier
Source : Base DIANE
Source : Base DIANE
Tableau 11
Evolution du compte de résultat pour le métier 2 sur la période 2003-2005
CA EXP (K€ )
CA (K€ )
VA (K€ )
RN (K€ )
EFF
Tx EXP (%)
Tx VA (%)
Rentabilité nette (%)
2003 2004 2005
671 395
1 195 472
418 425
51 143
7 314
0,56
0,35
4,28
729 847
1 278 848
445 546
60 837
7 259
0,57
0,35
4,76
798 161
1 332 567
443 441
63 138
7 026
0,60
0,33
4,74
55L’ industrie mécanique en Alsace
� Des entreprises très orientées “ client ”
Dans la mesure où elles vendent des composants ou systèmes destinés à être intégrés à un équipement ou une machine,ces entreprises s’assurent en permanence de la bonne adaptation de leurs produits aux besoins des clients :
� Elles sont dotées d’une vraie fonction technico-commerciale qui contribue à l’écoute client et permet la remontéed’informations sur les besoins, sur les propositions de la concurrence et sur les signes d’évolution du marché,
� Dans certains cas, le client contribue directement à l’évolution des produits sur la base d’une stratégie de développementfondée sur des accords de partenariat avec son fournisseur,
� Les entreprises peuvent entretenir une relation de fidélité, basée sur la confiance qui permet notamment au client des’assurer de la maintenabilité de son produit dans le temps. Il y a donc un réel potentiel pour les entreprises de ce métierà exploiter un marché de renouvellement et de réparation.
� Conforter les stratégies de propriété industrielle
Déposer un brevet auprès des organismes garants de la propriété industrielle n’est pas une démarche familière pour cesentreprises. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce phénomène :
� les procédures leur semblent trop lourdes et trop coûteuses, notamment lorsqu’il s’agit d’aborder ces questions auniveau international,
� les dispositifs ne sont pas toujours connus et l’efficacité de la démarche (retour sur investissements) est largement sous-estimée. Car s’il est vrai que le seul dépôt d’un brevet ne protège pas de la contrefaçon, il autorise en revanche l’entrepriseà réagir si elle constate des copies, (les poursuites permettent de freiner l’action des contrefacteurs et donc de conserver desparts de marché). De même, il autorise l’entreprise à tirer des bénéfices de l’exploitation de son brevet sous licence. Laprotection de la propriété industrielle constitue donc un enjeu majeur pour ces entreprises majoritairement exposées auxmarchés internationaux.
� Une très forte spécialisation qui a ses revers
Pour certaines entreprises de ce métier, qui élaborent des composants utilisés dans plusieurs secteurs d’activités (parexemple des pompes, des robinets industriels, des vérins,…), la diversification des clients constitue une force réelle, quiles affranchit de toutes notions de dépendance.
Pour d’autres en revanche, parce qu’elles sont positionnées sur la fabrication de systèmes ou composants très spécifiques,en lien avec un secteur particulier (cas des composants qui équipent les machines textile, ou des fournisseurs de l’auto-mobile), il sera plus difficile d’envisager de conquérir de nouveaux marchés. Les freins à la diversification ne portent pasuniquement sur la nature des produits fabriqués ou sur l’outil de production, ils sont également liés au fait que lesentreprises produisent selon des standards imposés par les clients et qui génèrent des coûts importants (acquisitionde normes, validation de procédés, démarche qualité,..). Si les savoir-faire sont transférables à d’autres marchés, lescoûts quant à eux ne le sont généralement pas et constituent un réel handicap pour la compétitivité des entreprisessur de nouveaux marchés.
Protéger la propriété industrielle : des solutions existent, mais elles sont souvent méconnues ou sous-estimées.
Pour les entreprises spécialisées et dépendantes de secteurs d’activité confrontés à des mutations importantes, l’anticipation,
la veille et l’innovation sont des réponses qui font leurs preuves.
56
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
FORCES DES ENTREPRISES
� une très bonne connaissance de leurs clients et de l’environnement concurrentiel
� des ancrages forts chez les clients, favorisés parl’existence de marchés de renouvellement mêmesi les durées de vie tendent à s’allonger
� une forte capacité à développer des solutionstechniques à la demande du client “sur mesure”
� des compétences techniques très spécialiséesissues d’une longue capitalisation de savoir-faire
Synthèse des forces et faiblesses pour le métier 2
FAIBLESSES DES ENTREPRISES
� dans les moyens commerciaux pour les entreprisesen situation d’autonomie
� dans la capacité à développer des partenariats stratégiques visant à compléter leurs offres (intégration de fonctionnalités/produits amont et aval)
� sur les questions de propriété intellectuelle et notamment la capacité à déposer et gérer des brevets
� dans l’investissement en recherche et développement et dans la capacité à innover
SEW USOCOME
57L’ industrie mécanique en Alsace
� Miser sur le marketing et l’organisation commerciale
Les stratégies de marketing et l’organisation commerciale sont deux aspects indissociables, pour accroître le business desentreprises de ce métier : trouver de nouveaux clients, mieux connaître et fidéliser les clients actuels, s'ouvrir de nouveauxmarchés ou encore lancer de nouveaux produits. Des actions sont mutualisables, dans le cadre de regroupements d’entre-prises ou d’actions collectives. Ces actions pourraient porter sur les points suivants :
� Sensibilisation collective aux différentes stratégies marketing
� Accompagnement stratégique sur l’organisation commerciale
� Recherche de réseaux de distribution spécialisés
� Animation de plate-forme de veille collective des marchés
� Se différencier par l’innovation
Sur le plan des technologies, les évolutions sont rapides et contribuent à accompagner le processus d’innovation. Ainsi, lesentreprises de ce métier doivent rester vigilantes à l’égard de la concurrence et veiller à ce qu’une avancée technologique- qu’elles ne seraient pas en mesure de maîtriser (mise en œuvre de nouveau matériaux, outils et/ou moyens de production,…) -ne les positionne rapidement sur un produit ou une technologie en fin de vie. Ces entreprises n’ont d’autres choix qued’investir simultanément en recherche et développement et dans la veille technologique. Ces deux orientations sont aucœur du processus d’innovation qui doit se transformer en un mode de fonctionnement permanent.
Quelques pistes d’actions pour accompagner ce processus et orienter les possibilités d’innovation :
� Analyse des perspectives de développement dans le domaine des composants intelligents
� Sensibilisation aux outils et méthodes de conception
� Form’action aux outils et méthodes de “ redesign to cost ” et d’éco-conception (analyse du cycle de vie, éco design,…)
� Veille technologique sur les matériaux et les possibilités d’association
Tous les partenaires et toutes les ressources mobilisables en région sur le thème de l’innovation sont associés au programmerégional d’innovation porté par les CCI d’Alsace. Le PASS Innovation 200742, présente les temps forts et les différentesactions de ce programme.
OPPORTUNITÉS POUR LES ENTREPRISES MENACES POUR LES ENTREPRISES
� l’existence d’outils permettant de fiabiliser la conception
� la mécatronique et le développement duconcept de composants intelligents
� l’évolution de la demande des clients vers des solutions de plus en plus complexes dans une optique de réduction des coûts (énergie,matière, entretien, …)
� la réalisation de solutions “sur mesure” offrantles meilleurs compromis économiques
� des concentrations sur les zones géographiquespour lesquelles les marchés sont arrivés à maturité (textile, automobile,…)
� l’appartenance à des groupes à capitaux étrangers qui éloigne les dirigeants locaux des centres décisionnels
� la mise en concurrence entre filiales de mêmegroupe, notamment pour l’arbitrage de décisions d’investissements
� des difficultés de recrutement (cas des métiersen tension : conducteur de centre d’usinage,ingénieur d’affaires,…)
� l’apparition de nouveaux entrants sur desniveaux de produits satisfaisants et moins chers
Synthèse des opportunités et des menaces pour le métier 2
Orientations stratégiques et pistes d’actions
42 PASS Innovation 2007. Disponible sur : http://www.strasbourg.cci.fr/web/services/ITT/pass_innovation.html
58
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
29.2A Fabrication de fours et brûleurs
29.2C Fabrication d'ascenseurs, monte-charges et escaliers mécaniques
29.2D Fabrication d'équipements de levage et de manutention
29.2F Fabrication d'équipements aérauliques et frigorifiques industriels
29.2H Fabrication d'équipements d'emballage et de conditionnement
29.2J Fabrication d'appareils de pesage
29.2L Fabrication de matériel pour les industries chimiques
29.2M Fabrication d'autres machines d'usage général
29.3A Fabrication de tracteurs agricoles
29.3C Réparation de matériel agricole
29.3D Fabrication de matériel agricole
29.4A Fabrication de machines-outils à métaux
29.4B Fabrication de machines-outils à bois
29.4C Fabrication de machines-outils portatives à moteur incorporé
29.4D Fabrication de matériel de soudage
29.4E Fabrication d'autres machines-outils
29.5A Fabrication de machines pour la métallurgie
29.5B Fabrication de matériels de mines pour l'extraction
29.5D Fabrication de matériels de travaux publics
29.5E Fabrication de machines pour l'industrie agroalimentaire
29.5G Fabrication de machines pour les industries textiles
29.5J Fabrication de machines pour les industries du papier et du carton
29.5 Fabrication de machines d'imprimerie
29.5M Fabrication de machines pour le travail du caoutchouc ou des plastiques
29.5Q Fabrication de machines d'assemblage automatique
29.2 Fabrication de machines d'usage général
29.3 Fabrication de machines agricoles
29.4 Fabrication de machines-outils
29.5 Fabrication d'autres machines d'usage spécifique
La liste des 30 plus importantes entreprises de la région pour ce métier, selon les effectifs déclarés dansDIANE au 31 décembre 2005, est disponible en annexe.
Les concepteurs-intégrateurs de machines et équipements�Ce métier recouvre les fabricants de machines-outils, machines textiles, machines à papier, équipements pour l’industriechimique et agro-alimentaire, équipements pour les travaux publics…
Les concepteurs-intégrateurs de machines et équipements sont des spécialistes des procédés de fabrication ou des processindustriels dans lesquels les machines qu’ils conçoivent et réalisent – intégralement ou pour partie – s’intègrent. Les clientssont présents dans tous les secteurs de l’industrie et ponctuellement dans des secteurs non industriels mais qui utilisent dumatériel professionnel.
Les entreprises de ce métier sont principalement issues des secteurs relatifs à la fabrication de machines(cf. tableau ci-dessous), avec néanmoins quelques ajustements réalisés selon la méthode expliquée en début de chapitre.
59L’ industrie mécanique en Alsace
La tendance générale pour les entreprises de ce métier est assez favorable depuis 2003, notamment par le dynamisme desexportations qui s’est confirmé en 2006.
Des situations apparaissent néanmoins comme étant très contrastées en fonction du secteur d’activité des clients, qui peutêtre particulièrement concurrentiel (cas de l’automobile) ou porter sur des technologies ou procédés arrivés à maturité (cas du textile).
� Une bonne vision de leurs marchés Les concepteurs-intégrateurs de machines et équipements opèrent majoritairement loin de leurs bases : 64 % de leursmarchés en volume se situent hors Alsace, dont 46 % à l’international. L’industrie locale constitue néanmoins un marchéde proximité dynamique et génère 24 % de l’activité des entreprises de ce métier.
� Un métier bien orienté à l’export
Analyse stratégique
Tableau 12
Evolution du compte de résultat pour le métier 3 sur la période 2003-2005
CA EXP (KE)
CA (KE)
VA (KE)
RN (KE)
EFF
Tx EXP (%)
Tx VA (%)
Rentabilité nette (%)
2003 2004 2005
809 367
1 858 881
418 425
14 088
7 659
0,44
0,23
0,76
964 473
1 937 158
445 546
81 119
6 375
0,50
0,23
4,19
1062 086
2 130 318
443 441
77 573
7 668
0,50
0,21
3,64
Figure 28 : Localisation des marchés pour le métier 337 % des entreprises ontun effectif supérieur à 50salariés, 44 % ont uneffectif compris entre 10et 49 salariés.
Source : Base DIANE
Source : Base DIANE
60
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
� Les entreprises de ce métier ont une bonne vision du fonctionnement des marchés, de la manière dont ils évoluent etse déplacent (localisation et dynamisme des investissements). Mais paradoxalement, cette connaissance, si pointue soit-elle, reste empirique dans le sens où elle ne se base pas sur des pratiques ou des outils formalisés. Elle repose plutôt surla seule perception du dirigeant.
� Pour ces entreprises, la pratique courante de l’export leur confère une culture de mobilité et d’ouverture grâce à laquelleelles bénéficient d’une position privilégiée pour explorer et observer les marchés de zones géographiques nouvelles(Asie, Inde).
� Les caractéristiques de leurs productions (machines massiques et volumineuses) imposent souvent des modes de trans-port spécifiques qui ont des répercussions sur les coûts et la compétitivité, notamment sur les marchés les plus éloignés.Face à cette situation, des industriels font le choix d’établir leurs bases à proximité de ces marchés par la création defiliales ou la recherche de partenaires industriels.
� Les pièges de l’externalisation Les concepteurs-intégrateurs de machines et d’équipements sont passés d’un métier de production, à un métier d’intégrateur,en externalisant un nombre croissant de sous-systèmes. Cette stratégie peut permettre des gains de rentabilité et deproductivité, encore faut-il que l’entreprise ait adapté ses outils de gestion lors de son passage du métier de fabricantà celui d’assembleur. Cette évolution implique une vigilance particulière sur :
� la qualification et le référencement des sous-traitants
� l’éloignement et les problèmes de compréhension
� la gestion des délais
� la complexité du contrôle qualité à exercer
� la protection de la propriété industrielle
� les questions de garantie et de responsabilité
� le calcul des coûts de revient
L’enjeu devient alors de mettre en place les organisations et les compétences pour maîtriser au mieux un système complexe,afin de garantir une industrialisation sans faille.Les dérives éventuelles de ce mode de fonctionnement peuvent rapidement grignoter les marges.
Les entreprises de ce métier sont les plus exposées aux questions fondamentales de propriété industrielle :
� par la présence de leurs machines sur des territoires distants, qui peuvent rapidement servir de modèle à une concurrence“ locale ”
� par la difficulté à mobiliser des outils de protection efficaces : en effet, une machine dans son intégralité ne peut fairel’objet d’un brevet, cette possibilité ne peut s’appliquer qu’à une partie précise qui constitue le cœur d’une innovation
� par un manque de protection des systèmes informatiques et des réseaux qui expose particulièrement les entreprises aupiratage
Accroître la protection de la propriété industrielle reste une priorité pour le développement des entreprises de ce métier.
L’investissement lié au développement d’un nouveau produit représente un coût considérable. Aussi, en l’absence d’unestratégie efficace sur les questions de propriété industrielle, le retour sur investissements peut largement se trouveramputé par la concurrence déloyale de contrefacteurs et mettre ainsi l’entreprise en difficulté. Les entreprises doiventnotamment se préserver des contrefaçons venant de zones géographiques lointaines où avec lesquelles elles n’auraientaucun courant d’affaires, à commencer par la Chine43 qui, grâce à l'introduction et à l'assimilation des hautes et nouvel-les technologies, occupe maintenant une place non négligeable dans les différents secteurs de ce métier (machinesagricoles, engins de construction, machines-outils, machines de l'industrie alimentaire, …).
L’externalisation peut mettre l’entre-prise en péril si elle n’est pas le résultatd’une stratégie, et si elle n’est pasaccompagnée de l’organisation et descompétences nécessaires permettantd’orchestrer efficacement la démarche.
� Une propriété intellectuelle difficile à protéger
43 Le droit de la propriété intellectuelle en République Populaire de Chine – Article disponible sur : http://www.droitfrancechine.msh-paris.fr/forum_fr/actualite/
61L’ industrie mécanique en Alsace
De tous les métiers de la filière mécanique, le métier des concepteurs et intégrateurs de machines et équipements est leplus en aval dans la chaîne producteur–client. En prise directe avec le marché, ces entreprises sont les premières à subirl’impact des évolutions auxquelles les secteurs clients sont confrontés :
� diverses réglementations environnementales, normes ou certifications sectorielles (exemple pour l’automobile : ISO/TS16949:2002, le médical : NF EN ISO 13485 et NF EN ISO 13488 ou le domaine militaire : AQAP 110 et 120),
� des évolutions de la réglementation européenne et des autres pays en dehors de l’Union (exemple de la nouvelledirective machine applicable à compter de décembre 200944).
Cette exposition particulièrement forte à des facteurs exogènes nécessite une veille soutenue de l’environnement desclients de manière à comprendre et anticiper leurs besoins. Les adaptations se répercutent par la suite en cascade surl’ensemble de la filière.
� La vigie de la filière mécanique
44 Directive machine révisée disponible sur : http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/site/fr/oj/2006/l_157/l_15720060609fr00240086.pdf45 Consiste en l’externalisation, par recours à la sous-traitance, des activités non essentielles et non productrices de revenus
FORCES DES ENTREPRISES
�Maîtrise de l’approche client > Une bonne connaissance des marchés
et des attentes des clients
> Une stratégie de diversification des produits et d’élargissement des gammes
> Le développement de services et d’une démarcheglobale d'accompagnement du client (installation, mise en route, formation, supervision, télémaintenance)
�Maîtrise de la technique> De fortes compétences en bureaux d'études
(mécanique, électronique-électricité, automatisme)
> Une capitalisation des connaissances techniques qui constitue généralement une forte barrière à l’entrée
> Une bonne présence à l’export souvent favorisée par le déplacement du client
FAIBLESSES DES ENTREPRISES
� Un recours croissant à l’Outsourcing45, qui augmente les facteurs de risques pour l’industrialisation du produit (éloignement des prestataires, délais, qualité,…)
� Une capacité d’innovation qui ne permet pas decontrer efficacement le potentiel des offres concurrentes, notamment celles des pays à bas coûtde main d’œuvre
� Une défiance vis à vis de la propriété industrielle et notamment pour la protection des brevets
� Le manque d’outils dédiés à la veille concurrentielle et des marchés qui résulte souvent de la seule analyse du dirigeant
Synthèse des forces et faiblesses pour le métier 3
Hur
on
62
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
� Adapter et maîtriser les stratégies d’outsourcing
De manière générale, les entreprises de ce métier externalisent de plus en plus. Cette pratique, si elle visait au départ àréduire les coûts, recèle un risque important pour l’industrialisation si elle se transforme en un mode de gestion opportuniste.Le risque pour l’entreprise réside sur le fait de se départir progressivement de certains savoir-faire techniques etindustriels qui constituent son cœur de métier. Pour accompagner la réflexion, des actions de formation aux stratégiesd’outsourcing peuvent être envisagées dans le cadre d’opérations collectives. Elles pourraient notamment porter sur lespoints suivants :
� l’identification des fonctions à externaliser,
� l’identification des enjeux et des risques associés,
� les modes d’organisation à mettre en place,
� la réalisation de diagnostics en entreprise et l’analyse des retours d’expériences.
� Conquérir de nouvelles zones géographiques et maîtriser le développement à l’export
Déjà fortement orientées à l’export, les entreprises de ce métier doivent cependant garder à l’esprit que la compétitionse joue sur un terrain aux frontières variables et jamais acquises. Il faut en permanence tester de nouveauxterritoires, renforcer sa position sur une zone déjà couverte, connaître les réglementations qui s’imposent, établirdes contacts et trouver des relais. Autant de questions qui peuvent trouver des réponses individuellement, mais aussipar la voie de regroupement d’entreprises, à l’instar du groupement associatif AMT (Alsace ManufacturingTechnologies), qui s’est donné pour mission de détecter les projets industriels des grands donneurs d’ordres pour lamécanique sur le plan mondial. Les actions peuvent mobiliser les nombreuses ressources présentent sur le territoire(Alsace International, Ubifrance, DRCE, Coface, les CCI d’Alsace) et porter sur les points suivants :
� la mutualisation d’études pour l’analyse des risques pays,
� des missions collectives à l’étranger (participation à des salons ou actions collectives de prospection ou de veille),
� de l’information collective aux entreprises sur les modalités des contrats internationaux.
OPPORTUNITÉS POUR LES ENTREPRISES MENACES POUR LES ENTREPRISES
� Le renforcement des activités industrielles et de production dans les économies émergentes
� Des secteurs en forte croissance (engins delevage, matériel de transport et de manutention, énergie, construction, …)
� La prise de conscience par le client des enjeuxenvironnementaux (économie d’énergie, réduction des nuisances, eco-conception,…)
� L’intégration de contrôles et supervision dans les machines ou équipements fabriqués
� Le développement d’outils et méthodes d’ingénierie système qui permettent de sécuriserles stratégies de développement de produit et d’innovation
� Les contrefaçons et le développement de machines et produits concurrents dans lespays à bas coût de main d’œuvre, y compris l’ingénierie
� Les mutations affectant certains secteurs de l’industrie (textile, automobile, chimie, aéronautique…)
� Les replis des investissements dans les secteursindustriels clients, qu’ils soient cycliques ou conjoncturels
� L’évolution des normes et réglementations surles marchés étrangers de destination
� Les difficultés de recrutement (cas des métiers en tension : conducteur de centre d’usinage,ingénieur d’affaires,…)
� L’augmentation du coût des matières premières
Synthèse des opportunités et des menaces pour le métier 3
Orientations stratégiques et pistes d’actions
63
46 Programme du PASS Export 2007, disponible sur : http://www.alsaceexport.com/images/stories/passexport07/passexport2007.pdf47 Observatoire des métiers et qualifications de la métallurgie – Tendances de recrutement à l’horizon 2015 - Avril 2007. Disponible sur :
http://www.uimm.fr/fr/pdf/observatoire/feuillets_01a4.pdf48 Certificat de Qualification Paritaire de la Métallurgie. Informations disponibles sur :
http://www.cqpm.com/public.pdfL’ industrie mécanique en Alsace
Le PASS Export 200746 fait état des différentes actions et ressources mobilisables sur les thématiques liées à l’export, avecnotamment un forum qui se tiendra le 24 octobre à Colmar, “ L’Export par l’Exemple ”. Ce forum est un lieu d’échangeset de rencontres avec des responsables d’entreprises expérimentés à l’international qui témoignent de leurs expériences.
Dans cette segmentation “ métiers ” qui donne différentes priorités d’actions, il est toutefois essentiel de travailler sur deuxthématiques transversales qui constituent une réelle préoccupation pour l’ensemble des entreprises.
� Engager une politique active de gestion du capital humain et des compétencesEn termes de vieillissement, l’Alsace est en situation de décalage par rapport au reste de la France, avec notamment unepyramide des âges plus favorable et une dynamique démographique à son avantage. Ces aspects ne doivent pas occulterle fait que des problèmes de recrutement se posent déjà et qu’il est encore temps d’agir par anticipation pour en atténuerles effets. C’est d’autant plus vrai pour les métiers de la mécanique, qui ne bénéficient pas d’une attractivité considérableet pour lesquels les compétences vont rapidement se trouver concentrées dans une tranche d’âge 40-50 ans.
� des métiers sont en tension permanente dans les secteurs de la chaudronnerie et du soudage, de la mécanique et del'usinage,
� pour les entreprises qui s’adaptent aux évolutions technologiques(par exemple UGV, machines 5 axes, simulation numérique,…),leur cœur de métier subit depuis bientôt une dizaine d’années uneélévation des compétences et par voie de conséquence une élévationdes niveaux de formation. Les niveaux CAP/BEP qui constituaientpar le passé un bon niveau de formation font aujourd’hui une largeplace aux Bac Pro et BTS qui seront de plus en plus recherchés47,
� le manque de profils ayant une formation à dominante technologique,corrélé à une mauvaise image des métiers dans la mécanique,
� des niveaux des rémunérations pour les profils expérimentés les plus recherchés qui sont dopés par les grands groupes maisrestent inaccessibles aux plus petites entreprises.
Alors que la formation pourrait contribuer à remédier à ces difficultés, lesplus petites unités éprouvent des difficultés à mettre en œuvre desactions qualifiantes, en particulier pour des raisons de temps, definancement et de remplacement des salariés absents. Dans ceregistre lié à la formation, la loi du 5 mai 2004 sur la formationtout au long de la vie peut accompagner les politiques de formations.Cependant, elle pose d’ores et déjà des problèmes d’application. Cesproblèmes commencent d’ailleurs par un déficit d’information dans lesentreprises et un retard considérable dans la mise en œuvre du dispositif.Parallèlement, pour anticiper les besoins en compétences, les entreprisesdoivent s’engager pour la formation des plus jeunes et des demandeursd’emplois, notamment dans le cadre des dispositifs existants de formationpar alternance qui ouvrent la porte à des certifications ou diplômesreconnus dans la métallurgie (CQPM48) et qui permettent de fidéliser lespersonnels formés.
Deux actions prioritaires communes aux trois métiers
La loi du 5 mai 2004 sur la formation profes-sionnelle tout au long de la vie instaure leDIF, (Droit Individuel à la formation), lecontrat de professionnalisation et l’entretienprofessionnel individualisé.
Le degré des obligations de formation varieselon les effectifs. La principale innovationréside dans la coresponsabilité entrel’employeur et le salarié, qui doit initier lademande de formation, et accepter d’yconsacrer du temps personnel.
Sew Usocome
64
49 Accord national du 20 juillet 2004 relatif à la formation professionnelle. Disponible sur : http://www.uimm.fr/fr/pdf/accords_metaux/accord_20-07-2004.pdf
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
Les CQPM peuvent être obtenus à l'issue d'un parcours de formation personnalisé ou par la validation des acquis del'expérience. Les différentes voies d’accès sont les suivantes :
� contrat de professionnalisation
� plan de formation
� période de professionnalisation
� droit individuel à la formation
� congé individuel de formation
� validation des acquis de l'expérience
Pour les entreprises de la métallurgie, un accord spécifique49 prévoit des dispositions particulières pour la formation :
� Droit Individuel à la formation (DIF) : d’une durée de 20 heures, il s'exerce en dehors du temps de travail mais laisse lapossibilité à un accord d'entreprise de prévoir une réalisation partielle du DIF pendant le temps de travail,
� Contrat et période de professionnalisation sont découpés en trois phases :
� évaluation préalable des connaissances
� parcours de formation
� certification
La durée peut être de 24 mois pour permettre l'embauche et la professionnalisation des demandeurs d'emploi, desfemmes reprenant leur activité et des personnes non titulaires d'un diplôme.
Si les problématiques de formation et de gestion des compétences sont des questions essentielles, elles doivent s’inscriredans un processus plus global de gestion du capital humain dans l’entreprise. En effet, la motivation du personnel peutêtre considérée comme une ressource essentielle, au même titre que les matières premières ou l’énergie.
Une action collective de sensibilisation et d’accompagnement sur cette thématique permettrait aux entreprises de s’emparercollectivement d’un sujet jugé unanimement prioritaire, mais rarement suivi d’effets. Construire une dynamique deprogrès, recruter des qualités professionnelles et humaines, responsabiliser les équipes, favoriser la communication etle partage d’expériences, garantir l’accès à la formation, encourager le dialogue, assurer une bonne gestion des âges etdes compétences, autant de défis qui s’imposent à tous au quotidien et qu’il est urgent de mettre au premier plan despréoccupations !
� Se regrouper pour mieux acheter
Pour illustrer la hausse du prix des matières premières, il suffit de considérer l’évolution du nickel au cours de ces derniersmois.
Le prix du nickel et des autres matières premières a eneffet connu une hausse considérable. Les producteurssont peu nombreux et la demande continue d’augmenter.Les négociants en acier inoxydable réajustent donc lesprix à la hausse sur la valeur des écarts d’alliages ce quiconduit à une augmentation des prix de l’acier inoxydablede 150 % en un an.
65L’ industrie mécanique en Alsace
Pour atténuer les effets de ces hausses, les entreprises qui ont des besoins similaires en matières premières (concurrentesou non) doivent envisager la constitution de groupements d’achats matières afin de peser davantage sur les prix et demutualiser les coûts.
Lors de la constitution de tels groupements, la réduction des coûts n’est certes pas avérée mais peut être favorisée par :
� un pouvoir de négociation renforcé,
� des effets de volumes (fonction des seuils atteints),
� une mutualisation des fonctions achats au-delà des postes matières premières, comme par exemple des études oud’autres prestations.
Les groupements ainsi constitués autour de “pôles matières” ad hoc pourraient disposer d’une plate-forme unique enAlsace, qui serait un atout considérable pour l’attractivité et le dynamisme de l’industrie mécanique dans la région.
Figure 29 : Evolution en dollars du prix de l’acier inoxydable
Sour
ce :
LM
E (L
ondo
n M
etal
Exc
hang
e)
Sotralentz
66
�
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
D E NOMBREUSES RESSOURCESPOUR ACCOMPAGNER LA FILIÈRE
50 Matériaux Innovant, Produits Intelligents. Informations disponibles sur : http://www.mipi.fr/51 OREF : Emploi – Formation en Alsace novembre 2006. Disponible sur : www.oref-alsace.org
La mécanique alsacienne évolue sur un territoire qui dispose de tous les atouts pour accompagner son développement.Les acteurs du développement économique, de la formation, de la recherche et de l’innovation, du conseil, sont autantde ressources qu’il est possible de mobiliser à l’échelle de la région pour engager ou conforter un projet d’entreprise.Des réseaux d’industriels se mettent également en place, à la faveur de programmes d’actions qui contribuent à faireconverger leurs intérêts et à les faire se rencontrer.
Un environnement favorable mais pas suffisamment exploité
FORCES
� Région fortement industrialisée, avec de nombreux donneurs d’ordres de renommée mondiale
� Industrie mécanique bien répartie géographiquement sur le territoire
� Une offre de formation qualifiante au niveau BacPro et BTS complète et homogène sur l’ensembledu territoire (CFAI(s), lycées techniques, …), ainsique des formations de niveau supérieur reconnues(Universités, INSA-ITII)
� Des ressources technologiques diversifiées, propo-sant des prestations ou partenariats d’études avecles industriels : > quatre plates-formes technologiques
(UGV, métrologie, hydraulique, plasturgie) et une cinquième en cours de structuration (Pôle ORTHEC – prototypage rapide)
> cellule de valorisation de l’INSA,
> laboratoire de recherche mécanique, matériaux et procédés de fabrication (MMPF) de l’IUT de Mulhouse,
> 4 centres d’innovation et de transfert technologique (CETIM-CERMAT, IREPA Laser,HOLO 3, Matériaux)
� L’existence d’un pôle de compétitivité régional“véhicules du futur”, pour le financement des projets de recherche et développement
� La proximité du pôle de compétitivité “ MIPI ”50
en Lorraine
Forces et faiblesses pour la mécanique en Alsace
FAIBLESSES
� Déficit d’entreprises de sous-traitance mécanique de taille moyenne, qui favorise l’éloignement d’un volume d’affaires vers d’autres régions enFrance ou en Europe
� Des compétences mécaniciennes qui ne sont pas clairement visibles sur le plan régional et a fortiorien dehors de la région
� Des ressources en personnels formés limitées pourdes emplois spécifiques de l’industrie51(ingénieursd’affaires, techniciens méthode et ordonnancement,opérateurs- régleurs sur machines-outils, …)
� Une dépendance forte au secteur de l’automobile,concentrée autour des équipementiers et des sitesd’assemblage mais pas uniquement
�
67L’ industrie mécanique en Alsace
� Université de Haute Alsace – Mulhouse
� Institut Universitaire Professionnalisé – IUP de Génie Mécanique de Mulhouse
� IUT de Mulhouse – Département Génie Mécanique et Productique
� ENSISA – École Nationale Supérieure d’Ingénieurs du Sud-Alsace
La filière Mécanique et Systèmes de l’ENSISA forme aux différents métiers de l’ingénieur mécanicien dans les domainesde la conception et de la productique. Elle entretient des liens étroits avec les entreprises mécaniques nationales maisaussi régionales et bénéficie du soutien scientifique des unités mixtes CNRS/ENSISA et du CETIM.http://www.ensisa.uha.fr
� ICSI – Institut de Chimie des Surfaces et Interfaces (UHA/CNRS) – http://www.icsi.uha.frUnité propre du Centre National de la Recherche Scientifique, l'ICSI développe des thématiques de recherchepluridisciplinaires focalisées autour de l'étude des surfaces et interfaces de multi matériaux et biomatériaux à base depolymères, carbones et céramiques. Son Groupe Matériaux s’intéresse entre autres sujets à la tribologie.
� Laboratoire MIPS – http://www.mips.crespim.uha.fr/francais/index.htmlLe laboratoire MIPS dont le thème fédérateur est “Structures et machines intelligentes”, dispose de compétencesdans les domaines de l'automatique, du traitement du signal et de l'Informatique.Parmi les composantes du MIPS, citons particulièrement le laboratoire MIAM, (Modélisation et Identification enAutomatique et Mécanique) qui intervient dans la modélisation, l'identification et le contrôle de systèmes complexes,avec une expérience plus orientée vers l’industrie automobile, mais dont les applications peuvent profiter auxfabricants de machines et d’équipements automatisés. De nombreuses applications ont été développées par le biaisdes relations industrielles avec les constructeurs automobiles ainsi qu'avec des PME, PMI de l'Est de la France.
� L'Équipe de Recherche en Mécanique, Matériaux et Procédés de Fabrication (ER-MMPF) de l’IUT de Mulhouse – http://www.iutmulhouse.uha.fr/web/recherche/ert.htm
Cette équipe adossée à l’IUT de Mulhouse a pour objectif d'effectuer des études fondamentales et appliquées dansle domaine de la Mécanique, de la Physique des Matériaux et du Génie Mécanique.L’IUT étant équipé d’une fraiseuse à Grande Vitesse, les techniciens supérieurs sont formés pratiquement à cette technologie etdes études expérimentales sont menées sur l’optimisation des revêtements des outils de coupe (céramiques nanostructurés,multicouches, composites). Un autre thème d’étude est l’intégration de l’UGV dans l’organisation industrielle(Thème “Productique intégrant l'Usinage à Grande Vitesse”)
OPPORTUNITÉS
� La dynamique des pôles extrêmement forte en Alsace et plus généralement les politiques d’innovations largement soutenues par l’Etat et la Région
� Proximité de l’Allemagne, porte d’entrée vers des zones à l’export déjà bien défrichées par les partenaires potentiels Outre-Rhin
MENACES
� Éloignement des centres de décisionde grands groupes
� Risques qui pèsent plus spécifiquement sur les PMI de la sous-traitance mécanique
� Concentration des effectifs dans le domaine des équipements mécaniques
� Incompréhension par les maisons mères étrangèresdes législations françaises (durée du travail, droit local, …)
Opportunités et menaces pour la mécanique en Alsace
�D’importantes ressources pour la formation et la recherche
�
68
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
Il faut noter l’existence, dans le cursus de formation à l’UHA, d’un “Parcours mécanique” dont l’objectif est de donner auxétudiants une formation générale et en mécanique et génie mécanique, permettant à un étudiant de poursuivre desétudes dans différents masters :
� le master recherche de Mécanique et Science des Fibres
� le master professionnel de Mécanique
� une licence professionnelle (notamment à l'UHA la licence pro Génie Mécanique et Productique)
� le domaine de l'enseignement, via l'IUFM, pour la préparation du CAPET Génie Mécanique option Construction ou Productique.
� Université Louis Pasteur� IPST – l’Institut Professionnel des Sciences et Techniques propose les parcours de formation suivants :
une licence professionnelle production industrielle “pré industrialisation et prototypage” depuis la rentrée 2007,un master (Professionnel) des sciences en ingénierie et technologie avec la spécialité“génie mécanique et industrielle”, des formations CAPET en génie mécanique dans différentes spécialités.
� IMFS Institut de Mécanique des fluides et des solidesOutre les activités de recherche orientées sur les fluides et l’environnement et les matériaux et la santé, l’institutpropose aux étudiants un master de sciences et deux licences dans le domaine de la mécanique.
� Le Laboratoire des Sciences de l'Image de l'Informatique et de la Télédétection (LSIIT) est une unité mixte de recherche (UMR 7005) du CNRS et de l'Université Louis Pasteur. C'est un laboratoire interdisciplinaire fédéré parl'imagerie, dont les grandes disciplines sont l'informatique, le traitement du signal, l'automatique et la télédétection.Parmi ses huit équipes de recherche, l’équipe Automatique, Vision et Robotique intervient sur un programme derecherche “ Imagerie et Robotique Médicale et Chirurgicale ”http://lsiit.u-strasbg.fr
� INSA Strasbourg, Département de Génie MécaniqueL’INSA qui forme entre autres des ingénieurs en Génie Mécanique, a développé de fortes compétences dans le domainede la conception au travers de son laboratoire de Génie de la Conception (LgeCo) ; il s’intéresse aux problématiquesscientifiques posées par l’ingénierie et la technologie notamment dans les domaines de la conception innovante au tra-vers du Laboratoire d'Ingénierie de la Conception, Cognition et Intelligence Artificielle (LICIA) et du déploiement de laméthode TRIZ en conception.
Les recherches du laboratoire ont pour objet l’étude et la réalisation de moyens permettant la résolution des problèmesde conception en intégrant les dimensions techniques, économiques, humaines et organisationnelles associées, ainsique les nouvelles connaissances relevant des sciences de l’ingénieur.http://www.insa-strasbourg.fr/genie_mecanique
� Le CFAI AlsaceLe CFAI Alsace appartient à un réseau national, comprenant 120 centres de formation en France, animé par l’UIMM(Union des Industries et Métiers de la Métallurgie), pour satisfaire les besoins en formation de la branche professionnelle.Il a pour activité de former les jeunes aux métiers industriels dans le cadre des référentiels des diplômes de l'ÉducationNationale.http://www.cfai-alsace.fr/cfai_2006/index.html
� L'ITII Alsace L’ITII Alsace propose des formations d'Ingénieurs se déroulant selon le mode de l'alternance Ecole/Entreprise. Deux filièresde formation sont proposées :
� spécialité Mécanique en partenariat avec l'INSA de Strasbourg,
� spécialité Informatique Industrielle en partenariat avec l'ENSPS.
Ces formations sont accessibles soit par la voie de l'apprentissage, soit par la voie de la formation continue.
Le diplôme délivré est reconnu par la Commission des Titres d'ingénieurs. L'ITII Alsace fait partie du réseau des ITIIcoordonné par l'UIMM.http://www.itii-alsace.fr/itii_2006/index.html
69L’ industrie mécanique en Alsace
� Les plates-formes technologiquesLes plates-formes technologiques (PFT) sont des réseaux d’établissements d’enseignement (du secondaire et du supé-rieur), principalement technologiques, qui mutualisent certains de leurs moyens pour en faire bénéficier le tissu localdes PME-PMI et proposent leurs compétences dans un domaine précis. Quatre plates-formes intéressent plus particu-lièrement les entreprises de la mécanique :
� La plate-forme Productique (Usinage à Grande Vitesse et Gestion de Production), mise en place avec le lycéeHeinrich (Haguenau), l’Université Louis Pasteur (IUT de Haguenau) et l’INSA en partenariat avec l’ensemble des entre-prises régionales du domaine, fonctionne depuis septembre 2003. Cette plate-forme permet d’étudier la rentabilitéde l’UGV et son intégration au sein des systèmes productifs des entreprises,
� La PFT Plasturgie mutualise les compétences et plateaux techniques installés dans les lycées de Saverne etd’Ingersheim, de l’INSA de Strasbourg et de l’Université de Haute Alsace de Mulhouse en partenariat avec l’associationPôle technologique Extrusion créée en janvier 2005. Les champs d’activités concernés sont du domaine de l’extrusiondes matières plastiques, à Saverne plus particulièrement des PVC en privilégiant les problématiques liées au recyclageet à la valorisation des déchets, à Ingersheim les matières autres que les PVC,
� La plate-forme Métrologie au lycée Jean Mermoz de Saint-Louis en cours de création avec l’UHA, HOLO 3 et leCETIM-CERMAT,
� La plate-forme prototypage rapide en cours de structuration au lycée Théodore Deck de Guebwiller.
70
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
� Conectus – http://www.conectus.frLes organismes de formation et laboratoires de recherche se sont rassemblés pour former une structure commune devalorisation de la recherche et de l’innovation sous la bannière du réseau Conectus, créé en janvier 2006. Il rassem-ble les universités, les organismes de recherche, les écoles d’ingénieurs, les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg,avec comme objectif de promouvoir la recherche effectuée au sein des laboratoires publics alsaciens et développerdes partenariats autour de projets d’innovation avec les entreprises.
Les acteurs de CONECTUS ont pour objectifs communs de faciliter et de simplifier l’accès des entreprises à l’innovationissue de la recherche publique et ainsi de favoriser les partenariats publics-privés et le transfert de technologies. CONEC-TUS offre aux entreprises un point d’entrée unique leur permettant d’avoir une vision claire et structurée de l’offre derecherche, de compétences et de technologies, disponible en Alsace, d’accéder à des technologies testées et validéeset de bénéficier d’un accompagnement personnalisé dans leurs recherches d’experts scientifiques ou de solutions techniques.
Parmi les domaines de compétences mis en avant qui pourraient profiter aux entreprises mécaniciennes on peut retenir :� Mécanique / Automobile / Aéronautique
� Informatique / NTIC / Electronique
� Propriété intellectuelle et industrielle
� ISL – Institut franco-allemand de recherches de Saint-Louis L'Institut franco-allemand de recherches de Saint-Louis est un établissement binational financé pour moitié par la Franceet l'Allemagne. L'ISL emploie actuellement environ 400 personnes, dont 75 % sont de nationalité française et 25 % denationalité allemande. L’ISL dispose d'un terrain d'expériences de 90 ha qui se trouve sur le territoire de Battenheim, à30 km au nord de Saint-Louis et de nombreuses installations d'essais modernes lui permettant d'effectuer des recher-ches à la pointe des technologies avancées. L’ISL est un centre de recherches binational sur le thème de la balistique.L'Institut peut transférer son savoir-faire ou des technologies innovantes, qu'il a développé seul ou en partenariat, à desindustries des secteurs de la défense ou du civil.
Ces transferts constituent une véritable valorisation des travaux de recherches de l'ISL qui couvrent cinq domaines :� Perforation, Blindage et Détonique
� Aéromécanique et Acoustique
� Optronique, Laser et Sensorique
� Lanceurs et Projectiles
� Modélisation et Analyse Système
� Institut de Soudure L’Institut de Soudure – avec une agence à Strasbourg et Mulhouse – assure des missions de conseil et d’expertise,de formation et de contrôle technique, dans les domaines des matériaux, des technologies d’assemblage, des contrôles nondestructifs, de la réglementation, des équipements sous pression. Ces conseils ont pour objet d’apporter aux industriels l’assurancede la conformité de leurs fabrications, des solutions pour accroître leur productivité et leur compétitivité en matière defabrication soudée, la qualité et la sécurité des installations produites.
� Centre Régional pour l'Innovation et le Transfert de Technologie (CRITT)
� CETIM CERMAT – http://www.cetim-cermat.com
� Irepa Laser : Usinage et soudage laser – http://www.irepa-laser.com
� CRITT Matériaux LNE-Est – http://www.critt.fr
� CRITT Holo 3 : Caractérisation optique des surfaces – http://www.holo3.com
Les structures locales de soutien technologique�
71L’ industrie mécanique en Alsace
� Institut des Traitements de Surface de Franche-Comté (ITSFC)L’ITSFC, créée sous l’égide de l’Ecole Nationale Supérieure de Mécanique et des Microtechniques (ENSMM), del’Université de Franche-Comté (UFC) et de l’Université de Technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM), a pour missionde promouvoir dans le domaine des traitements de surface : la recherche fondamentale et appliquée, le transfert detechnologies et la formation. Les compétences des laboratoires universitaires associés au sein de cet institut recouvrent,d’une part, l’ensemble des techniques d'élaboration de revêtements par voies sèche et humide et l’ensemble desmoyens de caractérisation structurale et fonctionnelle (corrosion, frottement, usure, aspect…).
Cette structure est au service du tissu industriel franc-comtois, national et international. L'ITSFC vise aussi à fédérer despartenaires industriels sur des actions collectives dans le domaine des traitements de surface. Il participe notammentaux projets d'innovations et de développements technologiques dans le cadre des Pôles de Compétitivité"Microtechniques" (Franche-Comté) et "Véhicule du Futur" (Alsace et Franche-Comté).
� Le Réseau de Développement Technologique d’Alsace (RDT Alsace)Le RDT Alsace regroupe les acteurs publics et parapublics impliqués dans le transfert technologique ou ledéveloppement industriel : DRIRE, DRRT, OSEO Innovation, Conseil Régional, ARI, CCI, CRITT, CEEI, laboratoires, universités,écoles d’ingénieurs, pôles, comités d’expansion,…
Ce réseau a pour mission d’identifier et formaliser les besoins technologiques des entreprises, de les mettre en contactavec les centres de compétences, publics ou privés, les plus aptes à satisfaire leurs besoins.
En Alsace, plus de 80 personnes, spécialistes du développement technologique des entreprises, assurent cette missionde service public qui implique :� la confidentialité des informations recueillies à l'occasion des contacts avec les entreprises,
� la neutralité par rapport à la prescription des différents services susceptibles d'être proposés,
� la gratuité de leur rôle de mise en relation.
http://www.rdt-alsace.org
� Pôle de compétitivité “ Véhicule du futur ”Ce pôle, porté conjointement par les régions Alsace et Franche-Comté, rassemble 65 entreprises et 34 laboratoires etcentres techniques autour de projets de R&D dans trois domaines :
� Véhicule propre
� Véhicule intelligent
� Excellence de la filière
Les projets qui devraient intéresser de près l’industrie mécanique sont essentiellement les projets relatifs aux composantset sous-systèmes52:
� Projet Pile à Combustible (PAC)
� Projet Boucle d’air
� Projet Habitacle
http://www.vehiculedufutur.com/
� Pôle de compétitivité “ Innovations thérapeutiques ”
Ce pôle fait partie des pôles à vocation mondiale. Il est axé sur les deux thématiques suivantes : “ du gène au médicament ”et “ imagerie et robotique médicale et chirurgicale ”. Le deuxième thème pourrait faire intervenir des entreprises mécaniciennes. Les problématiques d’industrialisation de cepôle pourraient être un excellent champ de diversification pour les industries mécaniques alsaciennes notamment dans lesdomaines de la mécatronique et des traitements de surface. Un rapprochement sur ces thèmes est envisagé avec le pôleautomobile.
http://www.alsace-biovalley.com/dn_pole_competitivite/
Les pôles de compétitivité�
52 Se référer à l’Annexe 5 – Synoptique des projets du pôle Véhicule du Futur53 Informations disponibles sur : http://www.operation-acamas.com
72
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
� Pôle de compétitivité “ Fibres naturelles Grand-Est ”
Ce pôle, qui est porté par la Lorraine mais auquel l’Alsace est associée, concerne à la fois les domaines du textile, du boiset du papier ainsi que des matériaux composites. C’est seulement ce dernier point qui pourrait être en interaction avec lesactivités de l’industrie mécanique.http://www.pole-fibres.uhp-nancy.fr/
� Pôle Textile
L’association Pôle Textile Alsace rassemble les principaux acteurs du secteur textile alsacien et vise à développer les synergieset le travail en réseau entre les différentes entreprises de la filière.
A noter parmi les orientations prioritaires l’ennoblissement et en particulier l’impression numérique pour laquelle le lien estétabli avec le Pôle Image en tant que domaine d’application industrielle, ainsi que la décoration intérieure de l’automobile,thématique menée en coopération avec le pôle de compétitivité “Véhicule du Futur”.
Un axe “textile et santé – biomatériaux textile“ est aussi en cours de développement, de même que des projets dans lecadre du Pôle de compétitivité “Fibres Naturelles Grand Est”.
Liens possibles avec la mécanique : les machines textiles fortement représentées en Alsace.
� Pôle Matériaux et Nanosciences Alsace (PMNA)
Basé sur des moyens et compétences en physique et chimie très importants existant à Mulhouse et à Strasbourg en matièrede formation, de recherche et de transfert, ce pôle a pour vocation de structurer et valoriser les recherches réalisées en Alsacesur les matériaux. Ce pôle est en lien direct avec les industries mécaniques.
http://www.lmpc.uha.fr/Divers/pole-materiaux.html
Autres pôles de compétences présents en Alsace�
Entr
epris
e So
met
a
73L’ industrie mécanique en Alsace
ICSI : Institut de Chimie des Surfaces et Interfaces, CNRS Mulhouse
DPG : Département de Photochimie Générale, CNRS/UHA Mulhouse
LMPC : Laboratoire de Matériaux à Porosité Contrôlée, CNRS/UHA Mulhouse
LPSE : Laboratoire de Physique et de Spectroscopie Electronique, CNRS/UHA Mulhouse
LPMT : Laboratoire de Physique et Mécanique Textile, CNRS/UHA Mulhouse
ICS : Institut Charles SADRON, CNRS Strasbourg
LDFC : Laboratoire de Dynamique des Fluides Complexes, CNRS/ULP Strasbourg
EPCM : École de Chimie, Polymères, Matériaux de Strasbourg
IPCMS : Institut de Physique et Chimie des Matériaux de Strasbourg, CNRS Cronenbourg
CRITT MATERIAUX d'Alsace, Schiltigheim
CETIM-CERMAT, Mulhouse
� PRISM3, Pôle Régional et International des Sciences de la MesureCe pôle labellisé SPL est situé à Saint-Louis et centré sur la plate-forme technologique “ Métrologie ” du lycée Jean Mermoz.
http://prism3.blog4ever.com
� Pôle Photonique Suite à un programme transfrontalier Interreg, la création de l’association Rhenaphotonics Alsace est devenue le supportde la dynamique qui s’affirme.
Liens possibles avec la mécanique : mesure et contrôle de procédé, traitement de matériaux…
http://www.rhenaphotonics.com
� Pôle Image La démarche a intégré dès le début les composantes recherche, formation et activités économiques dans le domaine desimages numériques, de leur conception à leur transport et visualisation et naturellement leurs applications (industrielles,scientifiques, artistiques,...). L’association Iconoval a été créée et porte le projet global, des connexions étant établies avecles autres pôles, Innovations Thérapeutiques, Textile et Photonique notamment.http://www.iconoval.fr
Figure 30
Partenaires du Pôle Matériaux et Nanosciences d'Alsace
Source : www.lmpc.uha.fr
74
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
� Pôle Environnement
La structuration (informelle pour le moment) s’est imposée au départ dans le domaine de la recherche, rapidement élargieà la formation et progressivement au transfert et à l’innovation.
Un lien est également établi avec le Biopôle de Colmar qui comporte une thématique importante agroenvironnement, en particulier sur les thématiques eau et sol.
Liens possibles avec la mécanique : mécanique propre, machines et équipements pour les éco-entreprises.
http://realise.u-strasbg.fr
Les programmes soutenus par l’ANR dans le domaine de la mécanique sont les suivants :
�“ Systèmes Interactifs et Robotique ” (PSIRob) qui couvre trois thèmes :
� Robotique interactive et cognitive
� Systèmes Robotiques Autonomes
� Nouvelles architectures et commandes avancées
Au total, 14 projets ont été retenus en 2006.
� “ Matériaux et Procédés ” en concertation avec le RNMP(Réseau National Matériaux et Procédés) dans trois thématiques :
� Renforcement des performances des matériaux : matériaux nanostructurés, matériaux et structures sous conditions extrêmes…� Matériaux et procédés respectueux du développement durable
� Ingénierie et la simulation numérique du comportement des matériaux et des procédés d'élaboration et de mise enœuvre, avec un accent mis sur les approches multi-échelle et multidisciplinaire (physique, chimie, mécanique,mathématique et numérique) ainsi que sur les procédés d'assemblage (collage, rivetage, soudage, brasage).
Les projets sélectionnés par l’ANR en 2006 dans le domaine de la mécanique sont :
� ORGANDI : Optimisation de la Résistance des joints de Grains dans les Alliages de Nickel pour DIsques,Jean-Yves Guedou.
� PROMETFOR : Réalisation d'outillage rapide en forge par projection métallique, Hervé Bonnefoy.
� NANOPROTEC : Nanomatériaux en couches minces pour la protection des aciers, Christophe HEAU.
� VULCOMP-Phase 1 : VULnérabilité des matériaux et structures COMPosites, Caroline PETIOT.
Au total, 25 projets ont été retenus en 2006.
L’Agence de l’innovation industrielle a vocation à engager et soutenir de grands projets – les Programmes Mobilisateurspour l’Innovation Industrielle (PMII) – faisant intervenir de nombreux partenaires. Six projets ont été approuvés formellementpar l'Agence.Parmi eux, les projets susceptibles d’avoir un impact fort sur les entreprises de la mécanique sont en fait portés par les donneursd’ordres des entreprises mécaniciennes :
� BioHub, la valorisation des ressources agricoles par les biotechnologies, présenté par Roquette Frères, pour un efforttotal de R&D de 98 millions d'euros ;
� HOMES, le bâtiment économe en énergie, présenté par Schneider Electric pour l’effort total de R&D de 88 millionsd'euros ;
� NeoVal, le système de transport modulaire automatique sur pneus, présenté par Siemens France pour un effort totalde R&D de 62 millions d'euros ;
� VHD (Véhicule hybride diesel électrique), proposé par PSA Peugeot Citroën, en cours de validation.
� Les dispositifs nationaux qui accompagnent la mécaniqueLes Agences nationales de recherche et d’innovation
� Agence Nationale de la Recherche – http://www.agence-nationale-recherche.fr
� Agence de l’Innovation Industrielle – http://www.aii.fr/srt/aii/home
�
75L’ industrie mécanique en Alsace
Le Groupe Oséo – résultant de la fusion de l’ANVAR et de la BDPME – a vocation à soutenir les projets d’innovation desPME. Le dernier bilan sectoriel 2005, publié en juin 2006, fait état des points suivants :
� Pour les industries mécaniques, Oséo Anvar indique avoir soutenu sur les cinq dernières années, une moyenne de 192projets d’innovation pour un budget annuel moyen d’intervention de 23,2 ME. En 2005, 315 projets ont été sou-tenus pour un montant de 23,5 ME, dont 11 projets et un budget de 2 ME en Alsace, deuxième budget national aprèsRhône-Alpes, ce qui est remarquable.
� Pour la transformation des métaux, une hausse très sensible des aides est intervenue ces deux dernières années (2004et 2005). L’Alsace n’a que très peu contribué aux projets financés, au 16ème rang des régions françaises. Les sujetsd’innovation de rupture ont concerné de nouvelles utilisations des alliages métalliques et les nouveaux procédés detraitement de surfaces.
Parmi les projets phares signalés par Oséo : la nitruration de l’aluminium par implantation ionique, la préparation de sur-face par plasmas froids, l’anodisation de pièces creuses en très grande série, des solutions alternatives au chrome hexava-lent et au cadmium.
Les interventions d’Oseo ont concerné en priorité des entreprises en croissance et fortement exportatrices.
Sur les 66 pôles de compétitivité labellisés au niveau national, une petite dizaine concerne les industries mécaniques. Lepérimètre des pôles de compétitivité n’étant pas restreint aux seules régions qui les portent, des rapprochements deprojets, d’entreprises, de laboratoires ou d’universités ne sont pas à exclure.
� GIE Acamas
Créé par la FIM avec le soutien du Cetim, le GIE Acamas gère le programme-cadre national53 pour l’évolution des PMImécaniciennes. Il est aujourd’hui déployé dans huit régions dont l’Alsace (Rhône-Alpes, Île de France, Pays de la Loire,Centre, Alsace, Picardie, Franche-Comté, Auvergne). Sur un plan général, ACAMAS se place dans une stratégie par filièresde marchés ; trois filières de marchés se sont déjà constituées : filière automobile, filière aéronautique et filière agroalimentaire.Les filières de la chimie-pétrochimie, la construction ferroviaire, la construction navale, l’énergie et le bâtiment sont en coursde préparation.
En Alsace, le programme ACAMAS est décliné pour accompagner les PME mécaniciennes, prioritairement les PME/PMI dela sous-traitance mécanique – dans une démarche d’anticipation et de changement. Neuf entreprises – sur seize au départ– mettent en œuvre le programme ACAMAS complet en Alsace. Piloté par le CETIM-CERMAT, le programme a pour objectifde faire progresser les PME sur les points suivants :
� La vision stratégique de leur développement
� La connaissance de leurs marchés
� L’adaptation aux exigences des principaux donneurs d’ordre
� Le renforcement de la flexibilité
Les partenaires financiers de l’opération sont la DRIRE Alsace, la Région Alsace et le Cetim. Le comité de pilotage réunitles partenaires suivants : DRIRE Alsace, Région Alsace, UIMM, DRRT, entreprises, ARI, Oseo-Innovation, CRCI, INSA deStrasbourg, PerfoEST, JESSICA, FIM, CETIM-CERMAT, GIE ACAMAS.
� OSEO – http://www.oseo.fr
Les autres pôles de compétitivité nationaux en lien avec la mécanique�
Les autres structures d’appui�
� En Franche-Comté> Pôle des Microtechniques
� En Rhône-Alpes> VIAMECA> Lyon Urban truck & bus 2015> Arve Industries Haute-Savoie Mont Blanc
� En Pays de Loire> Ensembles Métalliques et Composites Complexes
(EMC2)> Pôle Génie Civil Ouest
� En Aquitaine> Aerospace Valley - Midi-Pyrénées, Aquitaine> Route des lasers - Aquitaine
� Autres régions> Pôle nucléaire Bourgogne - Bourgogne> Normandy Motor Valley - Hte et Basse Normandie> Pôle i-Trans - Nord-Pas de Calais, Picardie> Matériaux Innovants, Produits Intelligents (MIPI) -
Lorraine
53 Informations disponibles sur : http://www.operation-acamas.com
76
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
Les organisations et syndicats professionnels�� Union des Industries et Métiers de la Métallurgie en AlsaceL’UIMM Alsace dispose d’une représentation dans les deux départements – UIMM Haut-Rhin54 et UIMM Bas-Rhin55. Lesmissions consistent à rassembler et représenter les chefs d'entreprise relevant de la convention collective de laMétallurgie, avec comme objectif la préservation de leurs intérêts, notamment lors des négociations portant sur les évolutionsde la convention collective. L’accompagnement des politiques de formation des entreprises est également au cœur desmissions et se fait par la mobilisation des outils à disposition de la branche :� L’ADEFIM - Association de Développement des Formations des Industries de la Métallurgie (OPCA56 de la métallurgie)
pour la gestion des fonds de la formation,
� L’AFPI - Association de Formation Professionnelle de l’Industrie pour le développement de la formation professionnelle,
� Le CFAI Alsace - Centre de Formation d’Apprentis de l’Industrie, pour la formation des apprentis, du BEP audiplôme d’ingénieur,
� L’ITII - Institut des techniques de l’Ingénieur de l’Industrie, pour l’organisation de la formation des ingénieurs.
Il faut également souligner la capacité de l’UIMM à certifier les compétences des salariés et des demandeurs d’emploi.Les CQPM (Certificats de Qualification Paritaire de la Métallurgie), sont accessibles aux personnes diplômées ou non ets’adressent : � aux jeunes et aux adultes en contrat de professionnalisation,
� aux salariés des entreprises de la branche métallurgie,
� aux intérimaires et aux demandeurs d'emploi sous certaines conditions.
� Fédération des Industries Mécanique (FIM)En charge des intérêts économiques et techniques des 37 professions qu’elle regroupe et de leurs entreprisesadhérentes, la Fédération des Industries Mécaniques (FIM) a pour objectif d’aider les entreprises mécaniciens àconcevoir, produire et vendre en France mais également à se développer sur les marchés internationaux.
Les entreprises alsaciennes adhérentes des syndicats de la FIM sont peu nombreuses. L’annuaire de la FIM en recenseun peu moins d’une centaine. Leur représentation dans ces différents syndicats est illustrée par la figure 31.
Figure 31
Représentation des entreprises alsaciennes dans les syndicats professionnels (affiliés à la FIM)
Sour
ce :
ww
w.lm
pc.u
ha.f
r
54 http://www.uimm68.asso.fr/55 http://www.uimm-basrhin.fr/56 OPCA – Organisme Paritaire Collecteur Agrée
77L’ industrie mécanique en Alsace
CISMA Syndicat des équipements pour construction, infrastructures, sidérurgie et manutention
SATS Syndicat national des entreprises d'applications, de revêtements et traitements de surfaces
SYMOP Syndicat des entreprises de technologies de production
FFMI Fédération française du matériel d'incendie
SNCT Syndicat national de la chaudronnerie, de la tôlerie et de la tuyauterie industrielle
UCMTF Union des constructeurs de matériel textile de France
SYNAMAP Syndicat national des matériels et articles de protection
E et PI Syndicat des concepteurs et constructeurs de systèmes et équipements de procédés industriels pour les marchés de la chimie, de l'agroalimentaire et de l'environnement
UFFEB Union des fabricants français d'équipements pour la boulangerie et la pâtisserie
SYGMA Syndicat général des constructeurs de tracteurs et machines agricoles
SNAS Syndicat national des abrasifs et super abrasifs
S M Syndicat de la mesure
UNITRAM Union nationale des industries de transmissions mécaniques
AFIM Association française des industries du moule, modèle et maquette
UNITOP Union nationale des industries de transmissions oléo-hydrauliques et pneumatiques
GFCC Groupement des fabricants de matériels de chauffage central par l'eau chaude et de production d'eau chaude sanitaire
CARBURES Chambre syndicale des fabricants de pièces et d'outils en carbures métalliques durs
PROFLUID Association française des pompes, des compresseurs et de la robinetterie
MHP Association française de la mécanique de haute précision
SNITEM Syndicat national de l'industrie des technologies médicales
SCIPAG/ EMBALCO Syndicat des constructeurs de machines pour les industries du papier, du carton, des arts graphiques, de l'emballage et du conditionnement
AMICS Association de la mécanique industrielle et des constructions spéciales
AFFIX Association des fabricants de fixations mécaniques
FIM Énergétique Association syndicale des équipements énergétiques
SNAM Syndicat national des articles métalliques et de leurs dérivés
UNITAM Union des industries d'articles pour la table, le ménage et activités connexes
SITS Syndicat général des industries de matériels et procédés pour les traitements de surfaces
Syndicats
78
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
Liste des principaux syndicats professionnels
� Liste des principaux syndicats professionnels
� A3TS – Association Technique de Traitement Thermique et de Surface http://www.a3ts.org
� Galvanisation http://www.galvazinc.com
� SATS – Syndicat national des entreprises de revêtements et traitements de surfaces http://www.trs-online.com
� SITS – Syndicat de l’ingénierie des Traitements de Surfaces (matériels et procédés) http://www.sits.fr
� FMM - Fédération des minerais et métaux – http://www.mineraux-et-metaux.org
� FIM – Fédération des Industries Mécaniques – http://www.fim.net/
� AFF – Association Française de Forge
� SNEF – Syndicat national de l’estampage et de la forge (forge, estampage, matriçage)
� Syndicat national du matriçage du laiton et métaux non ferreux (matriçage)
� STCA - Syndicat professionnel des transformateurs de cuivre et d’alliages de cuivre
� STA – Syndicat du Tréfilage de l’Acier – http://www.syndicat-trefilage.fr
� SNPPA – Syndicat National de Profilés Plats en Acier – http://www.snppa.fr
� GLFA – Groupement des Lamineurs et Fileurs d'Aluminium – http://www.glfa.fr
� Gimef – Groupement français des industries transformatrices des métaux en feuilles minces (découpage, emboutissage,repoussage, outillage de presse, tôlerie fine) http://www.gimef-france.com
� Syndicat de la Construction Métallique de France – http://www.scmf.com.fr
� Snct – Syndicat national de la chaudronnerie, de la tôlerie et de la tuyauterie industrielle http://www.snct.org
� Chambre syndicale des fabricants de carbures métalliques durs (métallurgie des poudres)
� SN DEC – Syndicat national du décolletage (forge, estampage, matriçage) http://www.sndec.com
� SNMI – Syndicat national de la mécanique industrielle, d’usinage et de constructions spéciales (mécanique générale)
�
79
Pays 28 29 Total 28 29 Total 28 29 28 29 Total
États-Unis
Japon
Allemagne
Italie
France
Royaume-Uni
Corée
Espagne
Canada
Suisse
Pays-Bas
Suède
Mexique
Autriche
Belgique
Finlande
Pologne
Danemark
Norvège
Hongrie
Portugal
Irlande
Grèce
Luxembourg
Islande
TOTAL
105 665
36 360
38 810
24 247
24 263
19 131
5 904
9 857
9 439
5 483
4 649
4 062
4 073
4 067
3 250
1 963
2 170
1 176
809
660
562
699
264
69
307 632
94 089
68 234
65 890
27 570
17 225
19 409
11 273
7 789
9 430
8 382
4 779
6 208
4 125
4 897
2 788
3 227
3 527
1 650
868
425
650
492
205
50
363 182
199 755
104 594
104 700
51 818
41 488
38 540
17 177
17 646
18 869
13 865
9 428
10 270
8 198
8 964
6 038
5 190
5 697
2 827
1 677
1 085
1 212
1 191
469
119
670 814
232 936
86 407
91 030
63 453
54 650
39 818
20 495
28 722
22 426
11 275
13 664
9 780
11 141
9 346
9 741
5 114
8 052
4 960
2 749
2 471
2 370
1 415
1 714
931
152
734 813
235 160
180 103
162 400
88 518
51 250
48 513
41 065
20 131
21 816
21 017
14 970
17 226
11 889
12 925
8 141
11 008
5 590
8 672
4 516
2 948
2 806
1 747
1 293
564
120
974 387
468 096
266 510
253 430
151 971
105 900
88 331
61 561
48 852
44 241
32 292
28 634
27 006
23 030
22 271
17 882
16 122
13 642
13 632
7 265
5 419
5 176
3 162
3 007
1 496
272
1 709 199
50%
32%
36%
42%
52%
45%
33%
59%
51%
35%
48%
36%
48%
42%
54%
32%
59%
36%
38%
46%
46%
45%
57%
62%
56%
43%
50%
68%
64%
58%
48%
55%
67%
41%
49%
65%
52%
64%
52%
58%
46%
68%
41%
64%
62%
54%
54%
55%
43%
38%
44%
57%
45%
42%
43%
38%
44%
48%
29%
34%
42%
49%
34%
42%
37%
44%
33%
38%
44%
43%
33%
28%
40%
41%
28%
45%
42%
40%
38%
41%
31%
34%
40%
27%
39%
43%
40%
32%
36%
35%
38%
34%
29%
41%
37%
29%
15%
37%
38%
36%
42%
37%
43%
39%
41%
34%
39%
44%
28%
36%
43%
43%
33%
38%
36%
40%
34%
32%
42%
39%
31%
21%
38%
40%
31%
44%
39%
Pays 28 29 Total 28 29 Total 28 29 Total 28 29 Total
États-Unis
Japon
Allemagne
Italie
France
Royaume-Uni
Corée
Espagne
Canada
Suisse
Pays-Bas
Suède
Mexique
Autriche
Belgique
Finlande
Pologne
Danemark
Norvège
Hongrie
Portugal
Irlande
Grèce
Luxembourg
Islande
TOTAL
1 592
993
865
628
438
329
187
109
77
71
63
45
45
19
16
44
5
5525
1 263
1 320
1 178
576
313
342
455
209
147
93
98
83
42
62
210
66
25
64
21
16
29
3
6616
2 855
2 313
2 043
1 204
751
538
334
202
176
154
105
107
111
44
32
73
7
11 049
66
37
45
39
55
30
50
43
53
57
52
44
49
62
35
16
56
56
74
52
56
48
55
57
25
37
64
51
63
59
66
52
54
65
14
20
40
17
78
55
70
45
51
43
55
33
56
47
58
58
58
48
52
64
38
16
64
61
146
87
105
101
125
87
120
126
127
131
156
114
111
144
88
39
197
133
186
136
138
154
164
142
90
96
148
160
175
156
194
176
27
132
179
46
132
108
45
214
147
164
115
124
126
141
91
132
142
154
145
171
150
123
164
98
41
203
155
13 454
5 263
20 403
10 651
7 432
6 192
3 517
3 824
5 387
2 982
3 542
2 761
4 638
3 345
4 004
1 049
2 539
1 653
528
874
872
477
256
7
105 679
72 415
50 227
92 927
52 538
27 790
26 403
13 430
8 921
14 672
15 657
11 294
11 208
11 862
10 179
13 462
5 233
3 015
6 695
2 245
2 655
1 503
1 700
458
57
456 580
85 870
55 490
113 330
63 189
35 222
32 595
16 947
12 745
20 059
18 639
14 836
13 969
16 500
13 525
17 467
6 282
5 554
8 348
2 773
3 529
2 376
2 177
715
65
562 202
Source : Base de données STAN de l’OCDE pour l’Analyse Industrielle
A NNEXES:Annexe 1 : Tableaux de valeurs exploitées dans le rapportTableau 13 Chiffres clé des 25 premiers pays producteurs de l’industrie mécanique
Valeur Ajoutée(moyenne 2001-2003) (M E)
Production(moyenne 2001-2003) (M E)
Production(répartition 28/29)
Emploi (moyenne 2001-2003)(milliers)
Ratio VA/Emploi(k EUR/Emploi)
Ratio Production/Emploi(k EUR/Emploi)
Exportation (moyenne 2001-2003) (M EUR)
RatioVA/Production
80
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
No
mb
re
d'u
nit
és lo
cale
s
No
mb
re
de
per
s. o
ccu
pée
s
Sala
ires
et
trai
tem
. (ME
)
Inve
st. b
ruts
moy
ens
en b
iens
cor
pore
ls (ME
/an,
depu
is 20
00)
Tau
x m
oye
n d
e cr
ois
. d
e l'e
mp
loi (
%/a
n)
Part
de
l'em
ploi
dan
s l'e
nsem
ble
de l'
indu
strie
man
ufac
tur.
(%)
Inve
st. r
elat
ifs
(% d
es t
rait
. et
sala
ires
)m
oy.
dep
uis
200
0
Inve
st. p
ar p
erso
nn
eo
ccu
pée
(kE
/per
s /a
n)
mo
y. d
epu
is 2
000
Pro
po
rtio
n(%
per
son
nes
o
ccu
pée
s)
dk29dj28
Allemagne
Italie
France
Royaume-Uni
Espagne
Pologne
République tchèque (2003)
Roumanie
Suède
Pays-Bas
Autriche
Hongrie
Portugal
Belgique
Danemark
Bulgarie
Finlande
Slovaquie
Slovénie
Norvège
Lituanie
Irlande
Grèce (2000)
Estonie
Lettonie
Europe
14 238
154 188
53 355
43 901
56 786
44 077
44 087
6 833
17 564
12 430
7 229
17 597
18 828
6 714
8 243
1 715
5 996
2 438
1 043
893
612
933
1 053
520 753
56 881
24 667
20 651
19 383
11 439
2 029
1 650
501
5 268
6 099
5 002
772
1 196
3 188
4 235
177
3 100
399
1 711
95
692
333
88
50
169 605
8 529
7 569
3 422
3 160
2 404
624
702
308
1 174
928
959
441
486
794
680
91
501
193
199
29
125
118
26
24
33 485
1 520 434
1 272 022
759 908
645 119
553 884
426 994
322 188
222 516
201 479
177 685
149 897
141 372
127 140
107 470
107 187
102 042
100 244
76 589
57 890
40 000
25 929
24 450
23 602
16 529
16 232
7 218 802
-0,8
0,4
-0,2
-11,5
2,6
0,1
1,8
-1,4
0,4
-2,9
1,0
-0,9
0,1
-0,7
-2,8
0,4
1,1
-1,2
2,0
-3,8
8,2
-2,7
0,0
6,5
5,0
-1,0
25,7
27,2
20,2
19,5
21,4
17,4
23,5
13,2
25,0
22,6
24,2
17,0
14,7
17,3
25,6
15,8
24,7
19,1
24,3
15,9
9,8
11,0
10,6
12,7
9,6
21,6
15,0%
30,7%
16,6%
16,3%
21,0%
30,8%
42,5%
61,5%
22,3%
15,2%
19,2%
57,1%
40,7%
24,9%
16,0%
51,5%
16,1%
48,4%
11,6%
30,4%
18,0%
35,5%
29,0%
47,7%
19,7%
5,6
6,0
4,5
4,9
4,3
1,5
2,2
1,4
5,8
5,2
6,4
3,1
3,8
7,4
6,3
0,9
5,0
2,5
5,0
1,1
5,1
5,0
1,5
1,5
4,7
38%
55%
59%
54%
65%
54%
52%
43%
41%
52%
46%
51%
66%
61%
42%
35%
42%
42%
55%
47%
60%
54%
53%
68%
54%
51%
62%
45%
41%
46%
35%
46%
48%
57%
59%
48%
54%
49%
34%
39%
58%
65%
58%
58%
45%
53%
40%
46%
47%
32%
46%
49%
107
8
14
15
10
10
7
33
11
14
21
8
7
16
12
45
10
16
25
27
39
18
15
15
37,4
19,4
27,2
30,0
20,7
4,8
5,1
2,2
26,1
34,3
33,4
5,5
9,4
29,7
39,5
1,7
30,9
5,2
42,8
3,6
28,3
14,1
5,3
3,0
24,6
87%
95%
63%
73%
70%
63%
76%
78%
85%
60%
81%
84%
80%
89%
78%
87%
86%
58%
47%
81%
35%
85%
64%
105%
80%
52%
62%
51%
61%
52%
51%
68%
63%
59%
56%
57%
74%
71%
59%
58%
47%
46%
76%
55%
47%
33%
38%
57%
51%
54%
Tableau 14Données 2000-2004 consolidées pour les 25 pays européens sur les champs dj28 et dk29
Source EUROSTAT, Statistiques régionales annuelles sur l'industrie
dk29dj28Effe
ctif
mo
yen
Sala
ire
mo
yen
(kE
/per
s)
Rat
io In
vest
.(r
elat
if à
l'in
du
stri
en
ace
d)
�
Entreprises Effectif1 CA 2005(M€ )
CA export(M€ – %)
Résultat Net(M€ – %)
Valeur Ajoutée(M€ – %)
CA paremployé
(k€ /employé)
EBEM€
Ensemble
E21
E22
28 B
E23
E24
E25
E26
E27
29 A
F54
F55
28 A
6 303
600
848
1 448
350
756
196
143
581
2 026
2 010
819
2 829
577 540
40 923
63 523
104 446
66 973
93 798
17 137
11 284
51961
241 153
147 070
84 871
231 941
90 242
6 145
7 841
13 986
13 503
16 998
3 975
2 030
9 517
46 023
17 307
12 926
30 233
30 398
561
1 402
1 963
7 638
5 909
1 619
758
5 392
21 316
3 560
3 559
7 119
33,7%
9,1%
17,9%
14,0%
56,6%
34,8%
40,7%
37,3%
56,7%
46,3%
20,6%
27,5%
23,5%
3 107
241
314
555
640
760
100
23
186
1 709
249
594
843
3,4%
3,9%
4,0%
4,0%
4,7%
4,5%
2,5%
1,1%
2,0%
3,7%
1,4%
4,6%
2,8%
32,8%
31,3%
36,9%
34,5%
30,3%
32,5%
20,4%
29,6%
30,5%
30,3%
37,2%
34,0%
35,8%
6 066
454
474
928
1 013
1 331
177
47
444
3 012
1 063
1 063
2 126
156
150
123
134
202
181
232
180
183
191
118
152
130
Fran
ce
Source : Données SESSI – EAE 2005
81L’ industrie mécanique en Alsace
Entreprises Effectif1 CA 2005(M€ )
CA export(M€ – %)
Résultat Net(M€ – %)
Valeur Ajoutée(M€ – %)
Ensemble
E21
E22
28 B
E23
E24
E25
E26
E27
29 A
F54
F55
28 A
220
27
22
49
16
32
6
12
29
95
45
31
76
25 223
2 060
2 921
4 981
4 076
3 371
1 758
900
4 188
14 293
2 162
3 787
5 949
4 956
279
445
724
884
683
485
155
1 032
3 239
340
653
993
2 523
54
115
169
440
430
254
78
713
1 915
153
286
439
50,9%
19,4%
25,8%
23,3%
49,8%
63,0%
52,4%
50,3%
69,1%
59,1%
45,0%
43,8%
44,2%
172
7
27
34
52
25
20
6
13
116
10
12
22
3,5%
2,5%
6,1%
4,7%
5,9%
3,7%
4,1%
3,9%
1,3%
3,6%
2,9%
1,8%
2,2%
1505
94
166
260
300
207
102
58
277
944
103
198
301
Als
ace
Tableau 16Performances des entreprises mécaniques pour l’Alsace en 2005
CA paremployé
(k€ /employé)
EBEM€
30,4%
33,7%
37,3%
35,9%
33,9%
30,3%
21,0%
37,4%
26,8%
29,1%
30,3%
30,3%
30,3%
393
11
48
59
109
49
30
16
71
275
21
38
59
196
135
152
145
217
203
276
172
246
227
157
172
167
1 Effectif salarié moyen augmenté des effectifs extérieurs et diminué des effectifs donnés en location
29 590
1 925
2 896
4 821
4 091
5 531
812
600
2 899
13 933
6 438
4 398
10 836
�
�
Découpage au niveau 85 de la Nomenclature Economique de synthèse (NES 85) :
� 28 A : Transformation des métaux (F54 + F55)� 28 B : Chaudronnerie – Fabrication de structures métalliques (E21 + E22)� 29 A : Fabrication de machines et d’équipements professionnels (E23 + E24 + E25 + E26 + E27)
Source : Données SESSI – EAE 2005
Tableau 15Performances des entreprises mécaniques pour la France en 2005
82
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
dk29dj28
Rhône-Alpes
Île de France
Pays de la Loire
Nord – Pas-de-Calais
Centre
Lorraine
Picardie
Alsace
Bourgogne
Franche-Comté
Haute-Normandie
Champagne-Ardenne
PACA
Bretagne
Aquitaine
Midi-Pyrénées
Basse-Normandie
Auvergne
Poitou-Charentes
Languedoc-Roussillon
Limousin
Départements d'outre-mer
Corse
France
Région Est
Alsace
Baden-Württemberg
8 825
6 431
3 055
2 659
2 343
1 872
1 808
1 563
1 684
1 473
1 674
1 418
3 435
1 928
2 827
2 326
1 113
1 349
1 426
1 591
536
1 836
183
53 355
4 908
1 563
3 017
3 716
2 866
1 521
1 185
1 242
908
925
1 008
784
752
776
673
684
613
598
542
511
402
400
248
164
122
13
20 651
2 668
1 008
15 404
686
329
244
181
198
177
171
172
144
214
105
129
76
112
86
86
84
78
63
37
31
17
2
3 422
563
172
2 292
133 504
87 730
58 887
45 745
44 463
35 044
34 648
34 416
28 957
28 577
27 817
26 607
25 557
24 432
23 874
22 404
20 125
17 093
16 534
10 275
6 901
5 713
605
759 908
98 037
34 416
386 593
-0,4
-1,2
1,8
-1,8
-0,1
-0,2
-2,0
1,0
0,2
-0,7
0,4
-1,7
2,9
1,9
1,4
1,8
-3,3
-2,1
1,5
1,0
-0,2
12,0
3,4
-0,2
0,0
1,0
-0,2
28,4
16,1
21,5
18,0
24,3
22,3
24,7
17,5
24,0
25,5
19,8
25,4
16,3
12,6
16,1
16,2
20,8
17,5
16,2
15,2
15,8
19,2
13,0
20,2
21,0
17,5
32,0
18%
11%
16%
15%
16%
20%
19%
17%
18%
28%
14%
19%
11%
18%
14%
16%
16%
19%
16%
15%
19%
14%
16%
17%
21%
17%
15%
5,1
3,7
4,1
4,0
4,5
5,1
4,9
5,0
5,0
7,5
3,8
4,8
3,0
4,6
3,6
3,8
4,1
4,5
3,8
3,6
4,5
2,9
3,3
4,5
5,7
5,0
5,9
58%
47%
52%
67%
52%
69%
62%
45%
61%
71%
65%
67%
61%
53%
65%
67%
68%
80%
51%
57%
68%
81%
71%
59%
61%
45%
31%
42%
53%
48%
33%
48%
31%
38%
55%
39%
29%
35%
33%
39%
47%
35%
33%
32%
20%
49%
43%
32%
19%
29%
41%
39%
55%
69%
15
14
19
17
19
19
19
22
17
19
17
19
7
13
8
10
18
13
12
6
13
3
3
14
20
22
128
27,8
32,7
25,8
25,9
27,9
25,9
26,7
29,3
27,1
26,3
27,9
25,3
26,8
25,1
25,0
24,2
25,4
23,5
24,2
24,2
23,7
21,4
20,7
27,2
27,2
29,3
39,8
72%
53%
74%
46%
67%
65%
65%
50%
84%
89%
42%
68%
36%
63%
59%
61%
57%
68%
80%
48%
81%
60%
54%
63%
68%
50%
105%
58%
34%
58%
41%
60%
71%
59%
55%
55%
98%
33%
47%
34%
76%
41%
42%
39%
45%
52%
67%
45%
47%
42%
51%
70%
55%
62%
Tableau 17
Données 2000-2004 consolidées pour l’ensemble des régions françaises (dj28 et dk29)
Source EUROSTAT, Statistiques régionales annuelles sur l'industrie
dk29dj28Nb
.d'u
nit
és
loca
les
Effe
ctif
mo
yen
Sala
ire
mo
yen
(ks/
per
s)
Sala
ires
et
trai
tem
.(M
s)
Inve
st. b
ruts
mo
yen
s en
bie
ns
corp
ore
ls(M
s/an
, dep
uis
200
0)
Part
de
l'em
plo
i dan
sl'e
nse
mb
le d
e l'i
nd
ust
rie
man
ufa
ctu
r. (%
)
Inve
st. r
elat
ifs
(% d
es t
rait
. et
sala
ires
)m
oy.
dep
uis
200
0
Inve
st. p
ar p
erso
nn
eo
ccu
pée
(ks
/per
s /a
n)
mo
y. d
epu
is 2
000
Pro
po
rtio
n(%
per
son
nes
o
ccu
pée
s)
Rat
io In
vest
.(r
elat
if à
l'in
du
stri
en
ace
d)
Nb
. de
per
s. o
ccu
pée
s
Tau
x m
oye
n d
e cr
ois
. d
e l'e
mp
loi (
%/a
n)
�
83L’ industrie mécanique en Alsace
Taille
Evolution2001-2005
2000 2001 2002 2003 2004 2005
Etablissements Année
E21
E22
E23
E24
E25
E26
E27
F54
F55
Total
2 865
4 767
1 418
4 680
2 182
705
2 633
11 533
3 600
34 383
2 948
4 818
1 427
4 774
2 146
701
2 614
11 565
3 596
34 589
2 980
4 710
1 432
4 759
2 116
683
2 552
11 366
3 522
34 120
3 016
4 601
1 386
4 758
2 111
662
2 490
11 010
3 400
33 434
3 132
4 504
1 370
4 872
2 074
635
2 441
10 810
3 275
33 113
3 131
4 463
1 340
4 810
2 053
612
2 350
10 610
3 159
32 528
183
-355
-87
36
-93
-89
-264
-955
-437
-2 061
6,2%
-7,4%
-6,1%
0,8%
-4,3%
-12,7%
-10,1%
-8,3%
-12,2%
-6,0%
Tableau 18
Évolution des effectifs salariés par activité entre 2000 et 2005 (France)
Taille
Evolution2001-2005
2000 2001 2002 2003 2004 2005
Salariés Année
E21
E22
E23
E24
E25
E26
E27
F54
F55
Total
48 521
91 310
67 318
105 452
27 892
15 573
67 799
207 551
103 171
734 587
50 364
89 985
65 536
106 794
28 152
15 619
67 742
209 782
102 547
736 521
51 037
85 378
65 206
105 030
28 245
15 059
65 366
204 104
98 140
717 565
51 770
81 536
63 003
102 963
27 908
14 263
63 226
195 043
96 654
696 366
53 608
79 575
62 158
101 529
25 310
13 316
59 795
188 765
92 124
676 180
53 546
79 392
61 346
101 026
24 810
13 103
57 823
184 925
87 394
663 365
3 182
-10 593
-4 190
-5 768
-3 342
-2 516
-9 919
-24 857
-15 153
-73 156
6,3%
-11,8%
-6,4%
-5,4%
-11,9%
-16,1%
-14,6%
-11,8%
-14,8%
-9,9%
Source Unistatis
Source Unistatis
�
84
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
Tableau 19Évolution des effectifs salariés par taille d’établissement entre 2000 et 2005 (France)
Taille
Evolution 2001-2005
2000 2001 2002 2003 2004 2005 Nb %Ensemble del’Industrie (%)
Salariés Année
1 à 4 sal
5 à 9 sal
10 à 19 sal
20 à 49 sal
50 à 99 sal
100 à 199 sal
200 à 499 sal
500 sal et +
Total
Part d'Ets < 500
26 426
57 395
89 550
175 892
106 186
109 183
101 236
68 719
734 587
90,6%
26 779
57 227
90 902
174 402
108 013
109 532
97 591
72 075
736 521
90,2%
26 861
56 447
89 362
169 837
106 353
104 252
96 232
68 221
717 565
90,5%
26 389
55 055
87 416
165 145
100 140
103 448
94 802
63 971
696 366
90,8%
26 341
54 688
85 864
160 172
95 546
103 686
92 227
56 656
675 180
91,6%
26 074
53 269
85 661
155 076
98 465
101 896
89 535
53 389
663 365
92,0%
-705
-3 958
-5 241
-19 326
-9 548
-7 636
-8 056
-18 686
-73 156
-2,6%
-6,9%
-5,8%
-11,1%
-8,8%
-7,0%
-8,3%
-25,9%
-9,9%
-8,8%
-7,2%
-6,3%
-10,8%
-9,4%
-8,8%
-8,9%
-13,1%
-9,9%
Comparaisonpar rapportaux sociétésnationales
Unités % Unités % Md % Md % Md % Md %Invest/CA
Exp./CA
NbEntreprises Effectifs CA HT Invest. VA Export.
E21 Fabrication d'éléments en métal pour la construction
E22 Chaudronnerie, fabrication de réservoirs métalliques et de chaudières
E23 Fabrication d'équipements mécaniques
E24 Fabrication de machines d'usage général
E25 Fabrication de machines agricoles
E26 Fabrication de machines-outils
E27 Fabrication d'autres machines d'usage spécifique
F54 Services industriels du travail des métaux
F55 Fabrication de produits métalliques
TOTAL (mécanique)
Tableau 20Données sectorielles en NES114 de l’implantation étrangère (2004)
47
42
134
183
28
38
99
169
138
878
8%
5%
38%
23%
13%
25%
16%
8%
16%
19%
5 450
8 846
41 603
50 294
7 822
4 701
21 558
33 904
28 903
203 081
13%
14%
63%
53%
43%
41%
40%
22%
32%
42%
859
1 304
9 528
8 941
2 642
4 891
4 801
4 772
37 738
15%
18%
74%
56%
65%
53%
29%
38%
53%
17
36
214
116
30
104
230
164
911
14%
24%
69%
56%
48%
53%
34%
37%
47%
272
426
2 726
3 015
391
1 317
1 571
1 570
11 288
15%
16%
72%
57%
46%
45%
25%
35%
49%
200
299
5 836
3 052
1 244
3 453
1 243
1 495
16 822
38%
25%
81%
57%
84%
69%
38%
45%
66%
0,9
1,4
0,8
1,0
0,5
1,0
1,3
1,0
0,8
3,5
1,6
1,5
1,0
2,8
2,0
1,5
1,3
1,8
Taille
Evolution 2001-2005
2000 2001 2002 2003 2004 2005 Nb %Ensemble del’Industrie (%)
Etablissements Année
1 à 4 sal
5 à 9 sal
10 à 19 sal
20 à 49 sal
50 à 99 sal
100 à 199 sal
200 à 499 sal
500 sal et +
Total
Part d'Ets < 500
11 098
8 417
6 485
5 608
1 543
790
352
90
34 383
99,7%
11 296
8 382
6 555
5 552
1 574
792
344
94
34 589
99,7%
11 247
8 280
6 446
5 429
1 541
750
338
89
34 120
99,7%
11 097
8 110
6 327
5 291
1 452
744
330
83
33 434
99,8%
11 162
8 049
6 211
5 153
1 395
750
322
71
33 113
99,8%
10 947
7 853
6 188
5 010
1 424
731
310
65
32 528
99,8%
-349
-529
-367
-542
-150
-61
-34
-29
-2 061
-3,1%
-6,3%
-5,6%
-9,8%
-9,5%
-7,7%
-9,9%
-30,9%
-6,0%
-9,1%
-7,1%
-6,3%
-9,8%
-9,7%
-8,9%
-9,3%
-14,7%
-8,4%
�
�
Source : Unistatis (2007)
Source : SESSI décembre 2006
85L’ industrie mécanique en Alsace
Sur-représentationAlsace/France
Ets SalariésEffectifmoyen
EffectifmoyenEts Salariés Globale Sectorielle
NES 114
France Alsace
F55 Produits métalliques
E21 Eléments en métal pour la construction
E22 Chaudronnerie, fabrication de réservoirs métalliques et de chaudières
E23 Equipements mécaniques
F54 Services industriels du travail des métaux
E24 Machines d'usage général
E25 Machinisme agricole
E26 Machines outils
E27 Machines d'usage spécifique
TOTAL (mécanique)
TOTAL (tous secteurs)
Tableau 21Effectifs salariés et nombre d’établissements en France et en Alsace par secteur
Tableau 22Effectifs salariés et nombre d’établissements en Alsace au niveau NES 85
Source UNISTATIS, Statistique des établissements affiliés au 31 décembre 2005
3 159
3 131
4 463
1 340
10 610
4 810
2 053
612
2 350
32 528
1 547 655
87 394
53 546
79 392
61 346
184 925
101 026
24 810
13 103
57 823
663 365
15 977 870
28
17
18
46
17
21
12
21
25
20
10
117
101
101
55
312
165
24
31
83
989
43 866
3 528
2 523
3 151
5 644
4 318
3 895
1 624
1 041
4 674
30 398
516 056
30
25
31
103
14
24
68
34
56
31
12
1,2
1,5
1,2
2,8
0,7
1,2
2,0
2,5
2,5
1,4
0,9
1,0
0,9
2,0
0,5
0,8
1,4
1,7
1,8
Etablissements Effectifs Etablissements Effectifs Etablissements Effectifs
BAS-RHIN HAUT-RHIN ALSACE
2004
2005
Variation
2004
2005
Variation
2004
2005
Variation
TOTAL 2004
TOTAL 2005
Variation
233
229
- 1,72%
101
104
+ 2,88%
216
201
- 6,94%
550
534
- 2,91%
4827
4731
- 1,99%
4263
4236
- 0,63%
9552
9623
+ 0,74%
18642
18590
- 0,28%
208
200
- 3,85%
99
99
/
164
157
- 4,27%
471
456
- 3,18%
3235
3115
- 3,71%
1528
1439
- 5,82%
7227
7255
+ 0,39%
11990
11809
- 1,51%
441
429
- 2,72%
200
203
+ 1,48%
380
358
- 5,79%
1021
990
- 3,04%
8062
7846
- 2,68%
5791
5675
- 2,00%
16779
16878
+ 0,59%
30632
30399
- 0,76%
28 A
28 B
29 A
Source : Assedic Alsace - Rapport sur l’emploi en Alsace 2005
�
�
86
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
NES114 NAFEntreprise Activité Rang France
MILLIPORE
SCHAEFFLER France (INA Roulements)
KUHN SA
ALCAN PACKAGING SELESTAT
DE DIETRICH THERMIQUE
FLENDER-GRAFFENSTADEN
CADDIE
MECATHERM
GUNTHER TOOLS
BONGARD
SOTRALENTZ METAL INDUSTRIES SA
TRUMPF MACHINES SARL
LEUCO PRODUCTION SARL
E.P.B.
SARL PROFIL ALSACE
DE DIETRICH PROCESS SYSTEMS SAS
CLESTRA HAUSERMAN
ETESIA
ZIEMANN FRANCE
SOTRALENTZ CONSTRUCTION
ESJOT GOLDENBERG
HAEMMERLIN SAS
E24
E23
E25
F55
E22
E23
F55
E27
F55
E27
E22
E26
F55
E26
F55
E24
E21
E25
E27
F55
F55
E27
292M
291H
293D
287C
282D
291J
287Q
295E
286D
295E
283C
294A
286D
294A
287Q
292L
281C
293D
295E
287E
287Q
295B
Fabrication d'autres machines d'usage général
Fabrication de roulements
Fabrication de matériel agricole
Fabrication d'emballages métalliques légers
Fabrication de radiateurs et de chaudières pour le chauffage central
Fabrication d'organes mécaniques de transmission
Fabrication d'articles métalliques divers
Fabrication de machines pour l'industrie agroalimentaire
Fabrication d'outillage mécanique
Fabrication de machines pour l'industrie agroalimentaire
Chaudronnerie-tuyauterie
Fabrication de machines-outils à métaux
Fabrication d'outillage mécanique
Fabrication de machines-outils à métaux
Fabrication d'articles métalliques divers
Fabrication de matériel pour les industries chimiques
Fabrication de menuiseries et fermetures métalliques
Fabrication de matériel agricole
Fabrication de machines pour l'industrie agroalimentaire
Fabrication d'articles en fils métalliques
Fabrication d'articles métalliques divers
Fabrication de matériels de transport n.c.a.
164
196
210
672
693
994
1170
1345
1627
1672
1727
1786
2003
2041
2219
2303
2489
2549
2603
2667
2839
2952
Source : Douane – Exportations 2005 : rang national par sièges sociaux
Tableau 23Principaux exportateurs Bas-Rhinois
NES114 NAFEntreprise Activité Rang France
LIEBHERR-FRANCE
CRYOSTAR SAS
ALCOA ARCHITECTURAL PRODUCTS
WARTSILA FRANCE SAS
SUPERBA
EMERSON PROCESS MANAGEMENT SAS
ELEVATOR CAR SYSTEM
NSC FLORIVAL
SOUDAGE AUTOMATIQUE
NORD REDUCTEURS
N.SCHLUMBERGER
OERTLI THERMIQUE
A.M.M.
BRACKER
STAUB SA
RHENAROLL
E27
E23
F54
E23
E27
E23
E24
E27
F55
E23
E27
E24
F54
E27
F55
F54
295D
291E
285A
291A
295G
291F
292C
295G
287E
291J
295G
292A
285D
295G
287L
285A
Fabrication de matériels de travaux publics
Fabrication de compresseurs
Traitement et revêtement des métaux
Fabrication de moteurs et turbines
Fabrication de machines pour les industries textiles
Fabrication d'articles de robinetterie
Fabrication d'ascenseurs, monte-charges et escaliers mécaniques
Fabrication de machines pour les industries textiles
Fabrication d'articles en fils métalliques
Fabrication d'organes mécaniques de transmission
Fabrication de machines pour les industries textiles
Fabrication de fours et brûleurs
Mécanique générale
Fabrication de machines pour les industries textiles
Fabrication d'articles métalliques ménagers
Traitement et revêtement des métaux
70
464
467
1112
1457
1478
1489
2465
2662
2676
2710
2849
3089
4007
4682
4763
Source : Douane – Exportations 2005 : rang national par sièges sociaux
Tableau 24
Principaux exportateurs Haut-Rhinois
�
�
87
�
L’ industrie mécanique en Alsace
Source : Base DIANE
Code postal NOM NAF Activité réelle Marché Effectifs
Annexe 2 : Les 30 premières entreprises classées selon les effectifs 2005, pour les trois métiers étudiésTableau 25Métier 1 : les preneurs d’ordres - spécialistes des transformations de la matière
67320
67320
67118
67490
67260
67250
67120
67300
67590
67114
68000
68200
67720
67220
67540
67110
68840
67620
68140
67120
67640
67660
67240
67120
67120
67270
67560
67560
67120
68127
SOTRALENTZ METAL INDUSTRIES
CHAUDRONNERIE BIEBER
SAS LAURENT
ELECTROPOLI
BRUDER KELLER SA
CEFA
SERRURERIE CHAUDRONNERIE GUILLET
ALSIA
SATA
LA TECHNI SOUDURE E PEREZ
B.E. CONCEPT
ODILIS
T.I.C.E.
OUREVAL SA
VIWAMETAL
ERNST DECOUPAGE EMBOUTISSAGE
ALSACIENNE TUYAUTERIE CHAUDRONNERIE INDUSTRIELLE
STE AMBOS FRERES ET FILS
ATELIER DE DECOUPAGE INDUSTRIEL
TECHNIQUES METALLIQUES APPLIQUEES
OHRESSER
ALOXAN SA
STE INDUSTRIELLE DE REALISATION ET DE COMMERCIALISATION
ETS FAUST
LA TOLERIE FINE
ETS HEIDINGER EBEL
ROSHEIM INDUSTRIE
LASER ALSACE PRODUCTION
CHAUDRONNERIE TOLERIE TOURNAGE MECANIQUE
EGTIM INDUSTRIE
283C
283C
283C
285A
284B
295R
283C
285D
287H
283C
283C
285D
283C
284B
284B
284B
283C
285D
284B
284B
285D
285A
283C
283C
284B
284B
291F
285D
284B
283C
Chaudronnerie industrielle, principalement cylindres de métal
Fabrication et négoce de chaudronnerie, tôlerie, mécano soudure, galvanisation à chaud, grenaille
Chaudronnerie, tuyauterie
Traitement de surfaces
Tôlerie fine industrielle
Chaudronnerie - mecano soudure
Serrurerie, chaudronnerie industrielle, tuyauterie
Rectification de vilebrequins, réalésage de cylindres
Ressorts doubles, cintrés et formés à chaud pour l'automobile (domaine de l'embrayage)
Soudure, tôlerie, chaudronnerie
Chaudronnerie-tuyauterie
Mécanique générale
Chaudronnerie, tuyauterie industrielle
Découpe, emboutissage de tôles
Tôlerie industrielle, poinçonnage, pliage, découpe laser, emboutissageDécoupage, emboutissage, fabrication de pièces métalliques de précision
Chaudronnerie et tuyauterie industrielle
Construction mécanique et métallique, tôlerie, mécano soudure.
Découpage-Emboutissage
Oxycoupage, transformation de métaux ferreux et non ferreux. découpe au laser
Tournage, fraisage, rectification, mécanique générale
Traitement de surfaces d'articles aluminium
Sous-traitance mécanique
Chaudronnerie et tôlerie en inox
Tôlerie industrielle de précision, fabrication de prototypes et série, découpe laser
Ceintrage de tubes métalliques, traitement de surfaces
Usinage de métaux (vannes, robinetterie industrielles), mécanique générale
Découpe laser tous matériaux, soudage, traitement thermique
Tôlerie industrielle
Industrie métallurgique
International
International
Régional
International
International
International
Régional
National
International
Régional
International
National
Régional
National
Régional
International
Régional
International
Régional
National
Régional
Régional
International
Régional
Régional
Régional
National
National
Régional
Local
200
160
123
120
115
106
100
100
75
64
58
56
52
48
47
46
44
44
41
40
40
39
38
38
36
31
28
23
19
17
�
88
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
Code postal NOM NAF Activité réelle Marché Effectifs
Tableau 26
Métier 2 : les fabricants de systèmes ou composants mécaniques pour l’industrie
67500
67120
68000
67250
68190
68220
67930
67330
67300
68700
67500
68800
68800
68920
67118
67620
67140
68620
68800
68500
68290
68128
68520
68190
67100
68170
67150
68190
67400
68620
67600
SCHAEFFLER FRANCE
MILLIPORE
TIMKEN EUROPE
GUNTHER TOOLS
THK MANUFACTURING OF EUROPE SAS
CRYOSTAR SAS
LEUCO PRODUCTION
EPB
STE DES USINES QUIRI ET CIE
METSO PAPER SERVICE SAS
TRUMPF MACHINES SARL
OERTLI THERMIQUE
NORD REDUCTEURS
BRACKER
HOERBIGER FRANCE
OUTIL TEC
CODICA AUTOMOTIVE
STE ALSACIENNE DE REGLAGE THERMIQUE
DAVID BROWN FRANCE ENGRENAGES
MDL RODIS
BURCKLE ET CIE
KNF NEUBERGER
DANLY FRANCE SA
SOMEX SA
ALBA France
BUCHER HYDRAULICS SAS
ERSTEIN ENGRENAGES
RHENALSA
ATELIERS DE CONSTRUCTIONS MECANIQUES
ETS BERNARD HEUCHEL SA
PNEUMAX
291H
292M
291H
286D
294A
291E
286D
294A
292D
295J
294A
292A
291J
295G
291E
286D
291J
291F
291J
286D
295G
291B
286D
294A
286D
291D
291J
286D
294A
295G
291D
Fabrication et vente de roulements, guidages linéaires, découpage de précision
Production et distribution de systèmes de filtration
Fabrication de roulement à rouleaux coniques
Fabrication d'outils coupants pour l'industrie
Développement, production, importation, commercialisation,de guidages linéaires
Fabrication et installation de pompes et turbines cryogéniques
Fabrication, vente et réparation de tous outillages pour le travail du bois
Fabrication d'équipements pour machines outils
Fabrication d'échangeurs thermiques, installations hydromécaniques
Fabrication de revêtements de cylindres
Fabrication de bâtis mécano soudés pour machines outils
Fabrication de brûleurs mazout et gaz
Montage et livraison de réducteurs, motoréducteurs, variateurs de fréquence, décentral drive solution, variateurs servo.
Fabrication et vente de curseurs à filer, accessoires divers pour l'industrie textile...
Soupapes et clapets pour compresseurs.
Fabrication d'outils de coupe de précision
Fabrication de systèmes de transmission
Fabrication, vente appareils de régulation et de débimétrie
Fabrication d'engrenages, de réducteurs et multiplicateurs de vitesse
Fabrication d'outillage mécanique
Fabrication d'équipements pour machines à tisser
Fabrication de pompes à membranes (à vide, à air) et des moteurs électriques s'y rapportant.
Fabrication et vente de machines et outillages pour presse
Conception et fabrication d'unités d’usinage et de composants pour machines spéciales
Fabrication d'outillage, moules et gabarits (pour tableaux de bords, pares soleil...)
Fabrication de systèmes et composants oléo-hydrauliques
Fabrication d'engrenages, de réducteurs et multiplicateurs de vitesse
Outils pour machines à bois.
Fabrication et vente d'accessoires pour machines industrielles
Pièces de rechange pour métiers à tisser, usinage de pièces industriel
Composants pneumatiques pour machines de robotisation
International
International
International
International
International
International
International
International
International
International
International
International
International
International
International
International
International
International
International
Local
International
International
International
International
International
National
Régional
International
International
International
National
2584
1046
1033
375
271
266
214
152
123
122
101
97
77
68
66
64
62
62
60
52
48
43
36
36
35
27
27
23
22
19
17
�
Source : Base DIANE
89L’ industrie mécanique en Alsace
Tableau 27
Métier 3 : les concepteurs-intégrateurs de machines et équipements
Code postal NOM NAF Activité réelle Marché Effectifs
68000
67580
67700
67110
68500
68200
67810
67160
68100
68700
68190
67130
67400
67160
68200
67260
68360
68610
68200
67120
68110
67200
68200
68110
68140
67700
67560
68360
67116
67240
LIEBHERR FRANCE SAS
DE DIETRICH THERMIQUE
KUHN SA
DE DIETRICH
N.SCHLUMBERGER
WARTSILA FRANCE SAS
BONGARD
OUTILS WOLF SA
SUPERBA
STEIN ENERGIE CHAUDIERES INDUSTRIELLES
THYSSENKRUPP KRAUSE
MECATHERM
HURON GRAFFENSTADEN SAS
ETESIA
APPALETTE TOURTELLIER SYSTEMES
ZIEMANN FRANCE SA
ACOMETIS
CELES
MHI EQUIPEMENT ALSACE SAS
STE NOUVELLE HOLWEG
NEWTEC BAG PALLETIZING
MONOMATIC
HIGH TECH PRODUCTIQUE
CLAUDIUS PETERS TECHNOLOGIES
STE OELTECHNIK FRANCE
E.M.S.
RENEKA INTERNATIONAL
SFT-MANUMAT
EBERLE SA
KRONENBERGER WALTER FRIELING
295D
282D
293D
292L
295G
291A
295E
293D
295G
283A
295R
295E
294A
293D
292D
295E
295D
292A
291A
295J
292D
295J
295R
292D
292F
294A
295E
292D
295J
294A
Pelles hydrauliques et autres équipements de travaux publics
Equipements thermiques
Fabrication de matériels agricoles
Fabrication de machines et équipements pour l'industrie chimique et pharmaceutique
Fabrication de machines pour l'industrie textile
Construction de moteurs industriels diesels, à gaz et de turbines électriquesFabrication de fours pour boulangeries, pétrins, équipements du froid
Fabrication et commercialisation de tondeuses à gazon et autre matériel agricoleEtude, conception, fabrication et commercialisation machines textiles
Fabrication et vente de chaudières industrielles
Fabrication machines outils & outillage pour l'industrie automobile
Fabrication de fours et machines pour boulangeries industrielles
Fabrication de machines outils, fraiseuses et centres d'usinage
Fabrication et vente de tondeuses à gazon autoportées - Matériel professionnel
Fabrication de systèmes de manutention et d'automatismes pour l'industrie.
Equipements pour les industries alimentaires
Construction de matériel de déneigement (saleuses, épandeurs de sel)Construction de générateur haute fréquence pour le chauffage et la fonte des métaux
Fabrication de moteurs et turbines
Machines pour la transformation et l'impression du papier.
Assemblage de lignes complètes de palettisation de sacs.
Construction de machines pour papeteries et imprimeries
Etudes-réalisation de machines d'assemblage-d'usinage
Parc de stockage de manutention pour ciment, et refroidisseurs pour la cimenterie
Fabrication, vente, installation de centrales de distribution d'huiles
Machines pour façonnage d'extremité de tubes et découpe de tubes. (fabrication de machines spéciales)
Fabrication et vente de machines à café de marque RENEKA.ainsi que la conception et l'assemblage
Fabrication de convoyeurs (machines de manutention)
Conception, fabrication de machines pour la découpe de tubes en carton et spirales
Production, vente de machines concept pour le travail des profilés
International
International
International
International
International
International
International
International
International
International
International
International
International
International
International
International
National
International
Local
International
International
International
International
International
National
International
International
Régional
International
International
1346
1342
1090
472
300
297
280
242
210
188
176
172
140
130
123
123
95
87
76
67
63
54
49
48
44
42
30
24
20
18
�
Source : Base DIANE
90
�
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
NAF 6012 divisions sur 62
NAF 312 sous-sectionssur 31
NAF 22060 groupes sur 224
28.1A Fabrication de constructions métalliques
28.1C Fabrication de menuiseries et fermetures métalliques
28.2C Fabrication de réservoirs, citernes et conteneurs métalliques
28.2D Fabrication de radiateurs et de chaudières pour le chauffage central
28.3A Fabrication de générateurs de vapeur
28.3B Chaudronnerie nucléaire
28.3C Chaudronnerie-tuyauterie
28.4A Forge, estampage, matriçage
28.4B Découpage, emboutissage
28.4C Métallurgie des poudres
28.5A Traitement et revêtement des métaux
28.5C Décolletage
28.5D Mécanique générale
28.6A Fabrication de coutellerie
28.6C Fabrication d'outillage à main
28.6D Fabrication d'outillage mécanique
28.6F Fabrication de serrures et de ferrures
28.7A Fabrication de fûts et emballages métalliques similaires
28.7C Fabrication d'emballages métalliques légers
28.7E Fabrication d'articles en fils métalliques
28.7G Visserie et boulonnerie
28.7H Fabrication de ressorts
28.7J Fabrication de chaînes
28.7L Fabrication d'articles métalliques ménagers
28.7N Fabrication de petits articles métalliques
28.7Q Fabrication d'articles métalliques divers
29.1A Fabrication de moteurs et turbines
29.1B Fabrication de pompes
29.1D Fabrication de transmissions hydrauliques et pneumatiques
29.1E Fabrication de compresseurs
29.1F Fabrication d'articles de robinetterie
29.1H Fabrication de roulements
29.1J Fabrication d'organes mécaniques de transmission
29.2A Fabrication de fours et brûleurs
29.2C Fabrication d'ascenseurs, monte-charges et escaliers mécaniques
29.2D Fabrication d'équipements de levage et de manutention
29.2F Fabrication d'équipements aérauliques et frigorifiques industriels
29.2H Fabrication d'équipements d'emballage et de conditionnement
29.2J Fabrication d'appareils de pesage
29.2L Fabrication de matériel pour les industries chimiques
29.2M Fabrication d'autres machines d'usage général
Annexe 3 : Champ de l’analyse selon la NAF
28.1 Fabrication d'éléments en métal pour la construction
28.2 Fabrication de réservoirs métalliques et de chaudières pour le chauffage central
28.3 Chaudronnerie
28.4 Forge, emboutissage, estampage ; métallurgie des poudres
28.5 Traitement des métaux ; mécanique générale
28.6 Fabrication de coutellerie, d'outillage et de quincaillerie
28.7 Fabrication d'autres ouvrages en métaux
29.1 Fabrication d'équipements mécaniques
29.2 Fabrication de machines d'usage général
29FA
BRIC
ATI
ON
DE
MA
CHIN
ES E
T D
'ÉQ
UIP
EMEN
TS28
T
RA
VAIL
DES
MÉT
AU
X
91L’ industrie mécanique en Alsace
NAF 6012 divisions sur 62
NAF 312 sous-sectionssur 31
NAF 22060 groupes sur 224
29.3A Fabrication de tracteurs agricoles
29.3C Réparation de matériel agricole
29.3D Fabrication de matériel agricole
29.4A Fabrication de machines-outils à métaux
29.4B Fabrication de machines-outils à bois
29.4C Fabrication de machines-outils portatives à moteur incorporé
29.4D Fabrication de matériel de soudage
29.4E Fabrication d'autres machines-outils
29.5A Fabrication de machines pour la métallurgie
29.5B Fabrication de matériels de mines pour l'extraction
29.5D Fabrication de matériels de travaux publics
29.5E Fabrication de machines pour l'industrie agroalimentaire
29.5G Fabrication de machines pour les industries textiles
29.5J Fabrication de machines pour les industries du papier et du carton
29.5L Fabrication de machines d'imprimerie
29.5M Fabrication de machines pour le travail du caoutchouc ou des plastiques
29.5N Fabrication de moules et modèles
29.5Q Fabrication de machines d'assemblage automatique
29.5R Fabrication de machines spécialisées diverses
29.3 Fabrication de machines agricoles
29.4 Fabrication de machines-outils
29.5 Fabrication d'autres machines d'usage spécifique
La NAF a été révisée en 2003. Les changements opérés dans la classification, dans le champ de la présente étude sont les suivants :
28.2A Fabrication de réservoirs et citernes métalliques
et 28.2B Fabrication de bouteilles pour gaz comprimé ont été fusionnées en :
28.2C Fabrication de réservoirs, citernes et conteneurs métalliques
28.7M Fabrication de coffres-forts
et 28.7P Fabrication d’articles métalliques ont été fusionnées en :
28.7Q Fabrication d’articles métalliques divers
Certaines classes ont au contraire été éclatées
L’ancienne 29.1C Fabrication de pompes et compresseurs a été éclatée en deux classes :
29.1B Fabrication de pompes
29.1E Fabrication de compresseurs
L’ancienne 29.2K Fabrication de machines diverses d’usage général a été éclatée en deux classes :
29.2L Fabrication de matériel pour les industries chimiques
29.2M Fabrication d’autres machines d’usage général
L’ancienne 29.5C Fabrication de machines pour l’extraction ou la construction a été éclatée en :
29.5B Fabrication de matériels de mines pour l’extraction29.5D Fabrication de matériels de travaux publics
29
FABR
ICAT
ION
DE
MA
CHIN
ES E
T D
'ÉQ
UIP
EMEN
TS
Certaines classes ont fait l’objet de regroupements
92
�
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
Certaines classes ont fait l’objet de regroupements
Les entreprises de sous-traitance ou de métier sont des spécialistes des procédés : usinage, forge, découpage –emboutissage, chaudronnerie et traitement de surface. Il s’agit du regroupement des sous-segments 11 à 15 :� 11 – Forge
� 12 – Découpage, emboutissage
� 13 – Trait. thermique et de surface
� 14 – Mécanique industrielle, moules
� 15 – Chaudronnerie
Les entreprises de composants ou de petits équipements sont des entreprises spécialisées dans une fonction :ressorts, systèmes de fixation, transmissions… Il s’agit du regroupement des sous-segments 2A à 29 :� 2A – Mobilier métallique
� 2B – Roulements
� 2C – Articles métalliques, ressorts, fûts
� 2D – Mesure et pesage
� 2E – Matériel médico-chirurgical
� 21 – Fixations
� 22 – Outillage à main et électro-portatif
� 23 – Quincaillerie
� 24 – Article de ménage
� 25 – Outillages pour machines
� 26 – Engrenages et organes de transmission
� 27 – Robinetterie
� 28 – Transmissions hydrauliques & pneumatiques
� 29 – Pompes
Les entreprises d’équipements sont des entreprises constructeurs d’équipements qui conçoivent et assemblent descomposants pour de nombreux secteurs industriels : machines outils, machines textiles, machines à papier… Il s’agitdu regroupement des sous-segments 3A à 39 :� 3A – Fours et matériels pour la sidérurgie
� 3B – Matériels destinés à l’alimentaire
� 3C – Matériels pour chimie
� 31 – Machines agricoles
� 32 – Machines outils
� 33 – Matériels frigorifiques
� 34 – Moteurs, compresseurs, turbines
� 35 – Machines de transformation des plastiques
� 36 – Matériel textile
� 37 – Mach. pour ind. papier, carton, imprimerie
� 38 – Matériels TP, carrières, mines…
� 39 – Matériel de manutention et levage
Annexe 4 : La classification des ressortissants du CETIM
�
�
�
Segment Métiers
Segment Composants
Segment Équipements
Pour ses ressortissants, le CETIM adopte une segmentation qui permet de distinguer trois catégoriesd’entreprises. Il existe au total 33 sous-segments :
93L’ industrie mécanique en Alsace
� Usine Nouvelle (2006) : “ Ces machines low cost qui secouent le marché ”, n°3002
� Usine Nouvelle (2006) : “ Haro sur la contrefaçon ! ”, n°2993
� Machines production – http://www.machpro.fr
� FIM Info – http://www.fim.net
� Cetim Info – http://www.cetim.fr
� Industries et Technologies – http://www.industrie-technologies.com
� Newsletter CofaceRating - http://www.trading-safely.com
� Lettre du CEPII, “ Chine atelier du monde, marché pour l’Europe ”, n°245
� Article - Le droit de la propriété intellectuelle en République Populaire de Chine. Disponible sur : http://www.droitfrancechine.msh-paris.fr/forum_fr/actualite/
� Base de données STAN de l’OCDE pour l’analyse industrielle
� Base de données CHELEM (Comptes Harmonisés sur les Echanges et l’Economie Mondiale)
� EUROSTAT - “ DG Trade ” du 15 septembre 2006
� EUROSTAT - Statistiques régionales annuelles sur l'industrie
� Sessi – mars 2007. Tableau de bord des prix de l’acier. Disponible sur :http://www.industrie.gouv.fr/enjeux/TBaciermars07.pdf
� Etude KPMG : Les risques liés à la montée des prix de l'énergie et des matières premières.Disponible sur : http://www.presseportal.ch
Annexe 5 : Synoptique des projets du pôle Véhicule du Futur
Annexe 6 : Sources d’informations
� Bases de données, rapports ou études utilisés
� Revues techniques, lettres d’informations et autres articles
Source : www.vehiculedufuture.com�
�
94
L’I
ND
US
TR
IEM
ÉC
AN
IQU
EE
NA
LS
AC
E
� Bilan annuel de l’INPI (2005). Disponible sur : http://www.inpi.fr/ressources/documents/ObsPI/brevets2005.pdf
� Sessi – Enquêtes annuelles d’entreprises 2005. Disponible sur : http://www.industrie.gouv.fr/sessi/
� Unistatis - http://info.assedic.fr/unistatis/index.php
� Rapport du sénat N° 338 disponible sur : http://www.senat.fr/rap/r99-388/r99-3881.pdf
� Sessi - Les entreprises industrielles selon l’origine du capital en 2004. Disponible sur : http://www.industrie.gouv.fr/observat/chiffres/sessi/enquetes/ief07.htm
� DARES – Rapport “ Les métiers en 2015 “. Disponible sur : http://www.strategie.gouv.fr/
� Cetim – Technologies prioritaires 2010 en mécanique
� Enquête communautaire sur l’innovation (2005). Disponible sur : http://www.innovation.public.lu/html/publication/publication_detail.jsp?idUrl=1553
� Assedic Alsace – Rapport sur l’emploi 2005
� Base DIANE
� Sessi - Sous-traitance industrielle, chiffres clés 2006. Disponible sur : http://www.industrie.gouv.fr/biblioth/docu/dossiers/sect/pdf/midest2006.pdf
� Dépliant récapitulatif sur les mesures contenues dans les lois DUTREIL 1 et 2 disponible sur : http://www.pme.gouv.fr/essentiel/vieentreprise/brochure-loi-dutreil.pdf
� Sessi - Le 4 pages des statistiques industrielles N° 223 – novembre 2006
� PASS Innovation 2007. Disponible sur : http://www.strasbourg.cci.fr/web/services/ITT/pass_innovation.html
� PASS Export 2007, disponible sur : http://www.alsaceexport.com/images/stories/passexport07/passexport2007.pdf
� Directive machine révisée disponible sur :http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/site/fr/oj/2006/l_157/l_15720060609fr00240086.pdf
� Observatoire des métiers et qualifications de la métallurgie – Tendances de recrutement à l’horizon 2015 - Avril 2007.Disponible sur : http://www.uimm.fr/fr/pdf/observatoire/feuillets_01a4.pdf
� UIMM - Accord national du 20 juillet 2004 relatif à la formation professionnelle. Disponible sur : http://www.uimm.fr/fr/pdf/accords_metaux/accord_20-07-2004.pdf
� LME (London Metal Exchange)
� OREF – Emploi-Formation en Alsace (novembre 2006). Disponible sur : www.oref-alsace.org
� Douane – Exportations 2005
� http://www.orgalime.org
� http:www.insee.fr
� http://indicespro.insee.fr
� http://www.usinenouvelle.com
� http://www.inpi.fr
� http:www.transbiz.fr
� http://www.operation-acamas.com
� http://www.cfai-alsace.fr/cfai_2006/index.html
� http://www.itii-alsace.fr/itii_2006/index.html
� http://www.uimm68.asso.fr/
� http://www.uimm-basrhin.fr/
� http://www.isl.eu
� http://www.isgroupe.com
� http://www.rdt-alsace.org
� Autres sites Internet consultés
95L’ industrie mécanique en Alsace
notes
Le document intégral est téléchargeable sur le site de la DRIRE Alsace :www.alsace.drire.gouv.fr (rubrique Accompagnement des entreprises)
La DRIRE remercie l'ensemble des partenaires et relecteurs de cette étude.
DRIRE Alsace • 1 rue Pierre Montet • 67082 STRASBOURG Cedex Tél. 03 88 25 92 92 • Fax 03 88 25 92 68 • courriel : [email protected]
Con
cept
ion
: N
. C
hauv
ière
03
88 5
8 17
54
Juin
07