neuro physio logie

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A. INFLUX NERVEUX Les PA sont conduits dans la direction centrifuge, vers la terminaison de l’axone (or- thodromique) ; elle est expliquée par la période réfractaire. Les courants locaux élec- trotoniques se propagent dans les 2 directions, à partir du point de stimulation. On distingue deux modalités de conduction respectives aux fibres myélinisées et amyé- liniques. La vitesse de conduction dans les fibres amyéliniques (qui sont aussi de pe- tit diamètre) est faible par rapport à la vitesse dans les fibres myélinisée de surcroît de gros calibre diamètre qui est élevée< . NB1 : Dans le muscle lisse, le PA ne résulte que du fonctionnement des canaux cal- ciques et potassiques. Il n’est pas inhibé par la TTX. NB2 : les inhibiteurs de canaux ioniques voltage-dépendant : Tétraéthylammonium (TEA) bloque les canaux potassiques voltage-dépendants Térodotoxine (TTX) bloque les canaux sodiques voltage-dépendants B. JONCTION NEUROMUSCULAIRE L’onde de dépolarisation axonale active les canaux calciques voltage-dépendants qui augmente le taux du Ca ++ intracellulaire et provoque ainsi l’exocytose des vési- cules et la libération d’acétylcholine dans la fente synaptique. Un PA induit la libé- ration de 200 à 300 vésicules. Récepteur nicotinique situé dans la membrane post-synaptique (plaque motrice). Le récepteur nicotinique est un récepteur-canal sélectivement perméable au cations mais non spécifique (Na + , K + , Ca ++ ). L’interaction Acétylcholine/récepteur se traduit par l’apparition de potentiel de plaque motrice (PPM) au niveau de la membrane postsynaptique. Le PPM est un phénomène local dont l’amplitude décroît en s’éloignant de la plaque motrice, pas de période réfractaire et n’obéit pas à la loi du tout ou rien. Elle déclenche le PA dans la région de membrane adjacente à la plaque motrice. Le PPM est lié à un flux brutal d’ion Na + (courant entrant) au niveau du récepteur-canal de la plaque mo- trice. L’exocytose spontanée d’une vésicule présynaptique libère un quantum d’acétylcholine et déclenche un potentiel de plaque motrice miniature (ppm). La membrane post-synaptique n’a pas de seuil de stimulation car le canal ionique a ce n’est vous permet le passage de Na + et K + en même temps (le canal n’est pas sp- écialisé) NB : La période de dépassement (overshoot) signifie le moment où l’intérieur du neurone devient positif par rapport à l’extérieur PHARMACOLOGIE Agonistes nicotiniques Nicotine ; carbachol (durée d’action plus longue) Antagonistes compétitifs Le curare se fixe au récepteur d’acétylcholine mais n’induit pas de PA. Bloqueur du R-canal La procaïne se fixe sur la partie canal du récepteur< Anticholinestérasiques Néostigmine = ésérine ( l’amplitude et la durée de PPM) Toxine botulique Bloque les canaux calciques pas de libération d’Ach. NB : A forte dose la nicotine n’est plus cholinomimétique blocage de dépolarisa- tion (dépolarisation permanente neurone inexcitable) C. SYNAPSE NEURO-NEURONAL SYNAPSE NEURO-NEURONAL EXCITATEUR Le PPSE (potentiel local) est dû à l’ouverture des canaux perméables aux ions Na + et K + par le neurotransmetteur. Ces canaux ne sont pas sensibles au PA (voltage- indépendants) et ne sont pas bloqués par le tétradotoxine (TTX). Les PPSE est la ré- sultante des 2 courants (Ina et IK) de sens opposés. Mais le courant sodique sortant est prédominant. Le PPSE est un phénomène locale, qui n’obéit pas à la loi de tout ou rien, qui est sommable et il ne possède pas de période réfractrice. Le PA ne prend pas naissance immédiatement sur la fibre post-synaptique mais au niveau du cône de l’implantation de l’axone (segment initial). Seuil très bas< SYNAPSE NEURO-NEURONAL INHIBITEUR La stimulation de membranes postsynaptiques par l’intermédiaires des glycine (au niveau de la moelle) ou le GABA (SNC et moelle) induit l’ouverture des canaux voltage-indépendants perméables aux ions chlore courant entrant de Cl - PPSI (hyperpolarisation). Dans le cas où les synapses impliquant l’ion K + , l’arrivée de NT détermine l’ouverture des canaux potassiques au niveau de la membrane post-synaptique hyperpolarisation. D. LES RECEPTEURS PROPRIETES GENERALES a. Stimulation adéquate : le plus souvent sensible à une seule forme d’énergie b. Seuil de la réponse : Le corpuscule de Pacini est un récepteur à bas seuil ( c. Adaptabilité : soit peu adaptable (la réponse persiste pendant toute la durée de la stimulation type tonique) ; Très adaptable (réponse que lors de l’application de la stimulation type phasique) d. Potentiel récepteur (Potentiel générateur) : Dépolarisant dans la majorité des cas. C’est une réponse locale, décrémentielle, graduable, sommable. Codage temporel : intensité de la stimulation amplitude de PR fré- quence de PA Codage spatiale : si la stimulation augmente plusieurs nouveaux récepteurs vont être activés. CORPUSCULE DE PACCINI Mécanorécepteur à bas seuil et à adaptabilité rapide présent dans le derme, les tis- sus conjonctifs sous-cutanés et intramusculaires. Son axone est une fibre myélinisée (Aß). La zone réceptrice est une terminaison amyélinique intracorpusculaire. L’élimination totale de l’appareil lamellaire n’élimine pas le potentiel récepteur. La déformation mécanique est responsable de la genèse du potentiel récepteur (flux en- trant sodique > flux sortant potassique). La réponse est de type phasique (PR enre- gistrés lors de la stimulation ou même lors de la stimulation et de l’arrêt de la stimu- lation : type ON-OFF). Ce sont les lamelles conjonctives qui sont responsables de l’adaptabilité du corpuscule de Pacini. FUSEAU NEUROMUSCULAIRE C’est un proprio-récepteur de bas seuil et à adaptation lente, localisé au niveau du muscle strié squelettique. Il est sensible à l’étirement musculaire. Il est constitué par des fibres musculaires spéciales dites intrafusales dont il existe 2 types : fibres à sac nucléaire et fibres à chaîne nucléaire. La partie centrale de ces fibres est dépourvue de myofilaments (récepteur sensoriel). Le fuseau est placé de façon parallèle par rapport aux fibres musculaires extrafusales. Les extrémités des fibres intrafusales sont innervées par les motoneurones . La par- tie centrale des fibres intrafusale constitue le récepteur sensible à l’étirement, elle est innervée par les fibres Ia et les fibres II. Cette région est excitée lorsque le muscle s’allonge. Les fibres II innervent essentiellement les fibres à chaînes nucléaires. Réponse statique (étirement musculaire lent) stimulation des fibres Ia et IIa Réponse dynamique (vitesse d’étirement rapide) stimulation uniquement des fibres Ia (par stimulation des fibres intrafusale à sac nucléaire) Donc les fibres Ia (terminaisons primaires) codent la longueur et la vitesse de chan- gement alors que les fibres II codent uniquement pour la longueur. L’activation du motoneurone γ (qui est stimulé en même temps que les motoneurones ) entraîne un raccourcissement du fuseau et permet à ce dernier de continuer son activité au cours de la contraction des fibres extrafusales. E. LES REFLEXES REMARQUES Chaque fibre musculaire striée squelettique est innervée par un seul motoneurone . En revanche un motoneurone peut innerver plusieurs fibres. Unité motrice : motoneurone + axone moteur + fibres musculaires qu’il innerve. Il existe un neurone particulier dans la corne ventrale : la cellule de Renshaw. Elle reçoit une la collatérale de l’axone du motoneurone par une connexion monosynap- tique cholinergique nicotinique. La cellule de Renshaw projette en retour par son axone sur les motoneurones voisins. L’activation du motoneurone active la cellule de Renshaw qui est inhibitrice, via la glycine, sur le motoneurone lui-même (inhibi- tion récurrente). REFLEXE D’ETIREMENT (réflexe myotatique) L’étirement d’un muscle active le fuseau neuromusculaire : il en résulte une contrac- tion réflexe du muscle qui s’oppose à cet étirement. Le réflexe d’étirement est fait d’un circuit (arc) neuronale qui comprend : le fuseau neuromusculaire ; la fibre Ia et le motoneurone qui innerve le muscle dont provient le fibre Ia. Les fibres Ia pas- sent dans la corne ventrale où elles se terminent directement sur les motoneurones (connexion monosynaptique) pour les stimulés. Le réflexe d’étirement a 2 composantes : phasique (dynamique) par étirement mus- culaire brusque (réflexes ostéotendineux) et tonique par étirement passif (maintien du tonus et de la posture). La stimulation des fibres Ia entraîne une contraction du muscle (agoniste) dont provient la fibre Ia et le relâchement du muscle antagoniste. Cette organisation illustre le principe de l’innervation réciproque (Sherrington) par inhibition des muscles antagonistes (interneurone inhibiteur). ORGANE TENDINEUX DE GOLGI C’est un récepteur encapsulé situé au niveau des tendons des muscles. Il est sensible à la force engendrée par les fibres musculaires (tension musculaire). Il produit une réponse dynamique lors d’une augmentation brusque de la tension du muscle, et une réponse statique en proportion à la tension. L’information provenant de l’organe de Golgi est transmise par l’intermédiaire des fibres Ib à la moelle épinière et à des centres sus-jacents (cervelet, cortex cérébral). Les fibres Ib inhibe le moto-

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  • A. INFLUX NERVEUX

    Les PA sont conduits dans la direction centrifuge, vers la terminaison de laxone (or-

    thodromique) ; elle est explique par la priode rfractaire. Les courants locaux lec-

    trotoniques se propagent dans les 2 directions, partir du point de stimulation. On

    distingue deux modalits de conduction respectives aux fibres mylinises et amy-

    liniques. La vitesse de conduction dans les fibres amyliniques (qui sont aussi de pe-

    tit diamtre) est faible par rapport la vitesse dans les fibres mylinise de surcrot

    de gros calibre diamtre qui est leve< .

    NB1 : Dans le muscle lisse, le PA ne rsulte que du fonctionnement des canaux cal-

    ciques et potassiques. Il nest pas inhib par la TTX.

    NB2 : les inhibiteurs de canaux ioniques voltage-dpendant :

    Ttrathylammonium (TEA) bloque les canaux potassiques voltage-dpendants

    Trodotoxine (TTX) bloque les canaux sodiques voltage-dpendants

    B. JONCTION NEUROMUSCULAIRE

    Londe de dpolarisation axonale active les canaux calciques voltage-dpendants

    qui augmente le taux du Ca++ intracellulaire et provoque ainsi lexocytose des vsi-

    cules et la libration dactylcholine dans la fente synaptique. Un PA induit la lib-

    ration de 200 300 vsicules.

    Rcepteur nicotinique situ dans la membrane post-synaptique (plaque motrice).

    Le rcepteur nicotinique est un rcepteur-canal slectivement permable au cations

    mais non spcifique (Na+, K+, Ca++).

    Linteraction Actylcholine/rcepteur se traduit par lapparition de potentiel de

    plaque motrice (PPM) au niveau de la membrane postsynaptique. Le PPM est un

    phnomne local dont lamplitude dcrot en sloignant de la plaque motrice, pas

    de priode rfractaire et nobit pas la loi du tout ou rien. Elle dclenche le PA

    dans la rgion de membrane adjacente la plaque motrice. Le PPM est li un flux

    brutal dion Na+ (courant entrant) au niveau du rcepteur-canal de la plaque mo-

    trice. Lexocytose spontane dune vsicule prsynaptique libre un quantum

    dactylcholine et dclenche un potentiel de plaque motrice miniature (ppm).

    La membrane post-synaptique na pas de seuil de stimulation car le canal ionique

    a ce nest vous permet le passage de Na+ et K+ en mme temps (le canal nest pas sp-

    cialis)

    NB : La priode de dpassement (overshoot) signifie le moment o lintrieur du

    neurone devient positif par rapport lextrieur

    PHARMACOLOGIE

    Agonistes nicotiniques Nicotine ; carbachol (dure daction plus longue)

    Antagonistes comptitifs Le curare se fixe au rcepteur dactylcholine mais

    ninduit pas de PA.

    Bloqueur du R-canal La procane se fixe sur la partie canal du rcepteur<

    Anticholinestrasiques Nostigmine = srine ( lamplitude et la dure de PPM)

    Toxine botulique Bloque les canaux calciques pas de libration dAch.

    NB : A forte dose la nicotine nest plus cholinomimtique blocage de dpolarisa-

    tion (dpolarisation permanente neurone inexcitable)

    C. SYNAPSE NEURO-NEURONAL

    SYNAPSE NEURO-NEURONAL EXCITATEUR

    Le PPSE (potentiel local) est d louverture des canaux permables aux ions Na+

    et K+ par le neurotransmetteur. Ces canaux ne sont pas sensibles au PA (voltage-

    indpendants) et ne sont pas bloqus par le ttradotoxine (TTX). Les PPSE est la r-

    sultante des 2 courants (Ina et IK) de sens opposs. Mais le courant sodique sortant est

    prdominant.

    Le PPSE est un phnomne locale, qui nobit pas la loi de tout ou rien, qui est

    sommable et il ne possde pas de priode rfractrice.

    Le PA ne prend pas naissance immdiatement sur la fibre post-synaptique mais

    au niveau du cne de limplantation de laxone (segment initial). Seuil trs bas<

    SYNAPSE NEURO-NEURONAL INHIBITEUR La stimulation de membranes postsynaptiques par lintermdiaires des glycine

    (au niveau de la moelle) ou le GABA (SNC et moelle) induit louverture des canaux

    voltage-indpendants permables aux ions chlore courant entrant de Cl- PPSI

    (hyperpolarisation).

    Dans le cas o les synapses impliquant lion K+, larrive de NT dtermine

    louverture des canaux potassiques au niveau de la membrane post-synaptique

    hyperpolarisation.

    D. LES RECEPTEURS

    PROPRIETES GENERALES a. Stimulation adquate : le plus souvent sensible une seule forme dnergie b. Seuil de la rponse : Le corpuscule de Pacini est un rcepteur bas seuil (

    c. Adaptabilit : soit peu adaptable (la rponse persiste pendant toute la dure de la stimulation type tonique) ; Trs adaptable (rponse que lors de lapplication de la

    stimulation type phasique)

    d. Potentiel rcepteur (Potentiel gnrateur) : Dpolarisant dans la majorit des cas. Cest une rponse locale, dcrmentielle, graduable, sommable.

    Codage temporel : intensit de la stimulation amplitude de PR fr-

    quence de PA

    Codage spatiale : si la stimulation augmente plusieurs nouveaux rcepteurs

    vont tre activs.

    CORPUSCULE DE PACCINI

    Mcanorcepteur bas seuil et adaptabilit rapide prsent dans le derme, les tis-

    sus conjonctifs sous-cutans et intramusculaires. Son axone est une fibre mylinise

    (A). La zone rceptrice est une terminaison amylinique intracorpusculaire.

    Llimination totale de lappareil lamellaire nlimine pas le potentiel rcepteur. La

    dformation mcanique est responsable de la gense du potentiel rcepteur (flux en-

    trant sodique > flux sortant potassique). La rponse est de type phasique (PR enre-

    gistrs lors de la stimulation ou mme lors de la stimulation et de larrt de la stimu-

    lation : type ON-OFF). Ce sont les lamelles conjonctives qui sont responsables de

    ladaptabilit du corpuscule de Pacini.

    FUSEAU NEUROMUSCULAIRE

    Cest un proprio-rcepteur de bas seuil et adaptation lente, localis au niveau du

    muscle stri squelettique. Il est sensible ltirement musculaire.

    Il est constitu par des fibres musculaires spciales dites intrafusales dont il existe 2

    types : fibres sac nuclaire et fibres chane nuclaire. La partie centrale de ces

    fibres est dpourvue de myofilaments (rcepteur sensoriel). Le fuseau est plac de

    faon parallle par rapport aux fibres musculaires extrafusales.

    Les extrmits des fibres intrafusales sont innerves par les motoneurones . La par-

    tie centrale des fibres intrafusale constitue le rcepteur sensible ltirement, elle est

    innerve par les fibres Ia et les fibres II. Cette rgion est excite lorsque le muscle

    sallonge. Les fibres II innervent essentiellement les fibres chanes nuclaires.

    Rponse statique (tirement musculaire lent) stimulation des fibres Ia et IIa

    Rponse dynamique (vitesse dtirement rapide) stimulation uniquement des

    fibres Ia (par stimulation des fibres intrafusale sac nuclaire)

    Donc les fibres Ia (terminaisons primaires) codent la longueur et la vitesse de chan-

    gement alors que les fibres II codent uniquement pour la longueur. Lactivation du

    motoneurone (qui est stimul en mme temps que les motoneurones ) entrane

    un raccourcissement du fuseau et permet ce dernier de continuer son activit au

    cours de la contraction des fibres extrafusales.

    E. LES REFLEXES

    REMARQUES

    Chaque fibre musculaire strie squelettique est innerve par un seul motoneurone

    . En revanche un motoneurone peut innerver plusieurs fibres.

    Unit motrice : motoneurone + axone moteur + fibres musculaires quil innerve.

    Il existe un neurone particulier dans la corne ventrale : la cellule de Renshaw. Elle

    reoit une la collatrale de laxone du motoneurone par une connexion monosynap-

    tique cholinergique nicotinique. La cellule de Renshaw projette en retour par son

    axone sur les motoneurones voisins. Lactivation du motoneurone active la cellule

    de Renshaw qui est inhibitrice, via la glycine, sur le motoneurone lui-mme (inhibi-

    tion rcurrente).

    REFLEXE DETIREMENT (rflexe myotatique)

    Ltirement dun muscle active le fuseau neuromusculaire : il en rsulte une contrac-

    tion rflexe du muscle qui soppose cet tirement. Le rflexe dtirement est fait

    dun circuit (arc) neuronale qui comprend : le fuseau neuromusculaire ; la fibre Ia et

    le motoneurone qui innerve le muscle dont provient le fibre Ia. Les fibres Ia pas-

    sent dans la corne ventrale o elles se terminent directement sur les motoneurones

    (connexion monosynaptique) pour les stimuls.

    Le rflexe dtirement a 2 composantes : phasique (dynamique) par tirement mus-

    culaire brusque (rflexes ostotendineux) et tonique par tirement passif (maintien

    du tonus et de la posture). La stimulation des fibres Ia entrane une contraction du

    muscle (agoniste) dont provient la fibre Ia et le relchement du muscle antagoniste.

    Cette organisation illustre le principe de linnervation rciproque (Sherrington) par

    inhibition des muscles antagonistes (interneurone inhibiteur).

    ORGANE TENDINEUX DE GOLGI

    Cest un rcepteur encapsul situ au niveau des tendons des muscles. Il est sensible

    la force engendre par les fibres musculaires (tension musculaire). Il produit une

    rponse dynamique lors dune augmentation brusque de la tension du muscle, et

    une rponse statique en proportion la tension. Linformation provenant de

    lorgane de Golgi est transmise par lintermdiaire des fibres Ib la moelle pinire

    et des centres sus-jacents (cervelet, cortex crbral). Les fibres Ib inhibe le moto-

    ACERHighlight

    ACERHighlight

    ACERHighlight

    ACERHighlight

  • neurone indirectement (interneurone) : cest le rflexe myotatique inverse. Cest

    un rflexe disynaptique.

    REFLEXE DE FLEXION Elles sont dclenches par une stimulation sensorielle applique sur la peau (r-

    flexes extroceptifs, rflexes nociceptifs surtout rflexe de retrait). Le circuit de

    base comprend une voie affrente (les fibres nerveuses A, C), un circuit intram-

    dullaire compos de plusieurs neurones (il sagit dun rflexe polysynaptique) et

    une voie effrente motrice (motoneurone ). Le caractre polysynaptique plu-

    sieurs muscles ragissent simultanment, les muscles antagonistes sont inhibs, du-

    re est prolonge.

    Rx. MONOSYNAPTIQUE RX POLYSYNAPTIQUES

    Rponse brve, simple

    Latence faible (dlai de rponse)

    Rponse localise qui ne diffuse pas

    Peu ou non fatigable

    (Grande capacit de transmission)

    Rsistance aux hypoxie et anesthsie

    Latence leve

    Rponse diffuse

    Post-dcharge (auto-entretient de

    lexcitation)

    Fatigable aprs quelques stimulations

    Sensible lhypoxie et aux anesthsiqu

    F. REGULATION SUPRASPINALE

    CHOC SPINAL (spinalisation) Le choc spinal est un tat darflexie totale avec atonie transitoire. Sa dure est

    fonction de la phylognie du tlencphale. Elle dure plus longtemps si tlencphale

    dvelopp (chats : quelques heures ; singe : quelques semaines ; homme : 6 semaines

    au maximum).

    Il est d la suppression brutale des influx supra-mdullaires qui exercent un ef-

    fet facilitateur sur les rflexes mdullaires. On peut raliser ce choc sans sectionner

    la moelle pinire en bloquant les fibres nerveuses descendantes par des anesthsies

    locales ou par le froid glac.

    La rcupration des rflexes mdullaires se fait dans un ordre ordonn : en 1er

    temps cest les rflexes de flexion ensuite les rflexes myotatiques dans un 2e temps.

    Une stimulation cutane plantaire faible est capable de provoquer un rflexe de

    retrait de jambe par triple flexion ; il peut saccompagner dun rflexe dextension

    croise avec parfois participation des muscles axiaux et viscraux avec miction et

    dfcation (rflexe de masse).

    Les rflexes myotatiques deviennent vifs et exagrs ; lhypertonie spastique ap-

    parat du 6e mois.

    REGIDITE DE DECEREBRATION

    Elle est provoque par la section interlocolliculaire (trans-rubrique) ; elle est carac-

    trise par une hypertonie de tous les muscles extenseurs (opisthotonos) ; les r-

    flexes ostotendineux sont vifs et les rflexes de flexion sont dprims.

    La rigidit est de nature rflexe (abolie par la section de la racine dorsale : rhizo-

    tomie) ; ce rflexe est proprioceptif. Elle sexplique par lexagration des rflexes

    myotatiques pour les muscles antigravidiques qui est due une hyperactivit gam-

    ma.

    Le noyau rouge inhibe lextension et stimule les motoneurones flchisseurs. Donc

    il inhibe la rigidit de dcrbration. La rticule bulbaire fait la mme chose.

    Les noyaux vestibulaires et les noyaux rticuls inhibent les motoneurones flchis-

    seurs et stimules les motoneurones extenseurs. Lintgrit du noyau vestibulaire de

    Deiters est une condition ncessaire pour que la rigidit se manifeste ; sa destruc-

    tion empche la rigidit de se manifester.

    Une section au-dessus du noyau rouge est responsable dune rigidit douce dite

    de dcortication. Alors quune section au niveau du sillon bulbospinal la fait dispa-

    ratre.

    G. SOMESTHESIE

    MECANORECEPTEURS CUTANES

    ADAPTATION RAPIDE

    ADAPTATION LENTE

    Vibration

    Corpuscule de Meissner

    Corpuscule de Pacini

    Corpuscule de Merkel

    Corpuscule de Ruffini

    Tact-pression

    Les corpuscules de Meissner sont absents dans la peau poilue

    Les corpuscules de Meissner sont sensibles des frquences relativement lentes et

    les corpuscules de Pacini des frquences plus rapides (vibration). La discrimina-

    tion spatiale dpend de la densit des rcepteurs.

    NEURONES AFFERENTS Iaire

    Fibres A Mcanorcepteurs cutans

    Fibres A Thermorcepteurs (froid) ; mcanonocicepteurs

    Fibres C Thermorcepteurs (chaud) ; nocicepteurs polymodaux

    Fibres Ib Organe de Golgi

    Fibres Fuseau neuromusculaire

    Fibres II-III Mcanorcepteurs articulaires

    Fibres III-IV Nocicepteurs profonds

    Corne dorsale : comprend les couches I VI

    Rgion de la corne ventrale : comprend les couches VIII et IX

    Couche VII (intermdiaire : noyau de Clark) ; couche X (pri-pendymaire)

    ORGANISATION SEGMENTAIRE

    Les fibres amyliniques (C) Se terminent dans les couches I et II

    Les fibres larges mylinises Se terminent dans les couches III et IV

    Les fibres Ades nocicepteurs Se termines dans les couches I, II et V

    Seuls les mcanorcepteurs cutans et osto-musculo-articulaires auront accs di-

    rectement au noyau des colonnes dorsales et au relais lemnique mdian.

    Le systme lemniscal (qui emprunte le ruban de Reil ou lemnisque mdian) est

    une voie directe, rapide, pauci-synaptique dont les relais sont construis pour accen-

    tuer les caractres discriminatifs spatiaux et temporels de linformation.

    Le systme extra-lemniscal (spino-thalamique) utilise un dispositif de conduction

    plus lente, multisynaptique ; sommation spatiale et temporelle des informations ;

    Interaction de deux systmes : Le systme lemniscal exerce une action inhibitrice

    sur le systme extralemniscal. A loppos le systme extralemniscal influence le

    fonctionnement de la voie lemniscale

    Linhibition latrale (inhibition rciproque ou Feed Forward ; inhibition rcur-

    rente ; inhibition distale). Linhibition rciproque permet la singularit de laction,

    elle assure lexpression dune seule rponse par deux ou plusieurs comptitives (an-

    tagoniste). Linhibition rcurrente limite lextension de lexcitation parmi les units

    adjacentes (elle isole fonctionnellement les cellules qui sont proches)

    H. CORTEX MOTEUR Les aires motrices sont pratiquement toutes situes en avant de la scissure centrale

    (de Rolondo) ; elles correspondent laire 4 et laire 6 de Brodmann

    Ces aires sont caractrises sur le plan histologique par labsence de grains = aires

    agranulaires (sans couche IV)

    Laire 4 est en plus caractrise par prsence de couche V de cellules pyramidales

    gantes de Betz.

    NEURONES AFFERENTS Iaire

    Aire motrice primaire

    Elle est localise juste en avant de la scissure de Rolondo => prrolandique

    La reprsentation somatotopique est proportionnelle limportance fonctionnelle

    Elle est charge de lexcution du mouvement

    Lsion : paralysie ; dpression des rflexes cutano-abdominaux ; S. de Babinski

    Aire prmotrice

    Le cortex prmoteur est plus antrieur (aire 6 ; aire 8)

    La stimulation dclenche des squences motrices complexes : mouvements gira-

    toires de la tte et mouvements oculaires

    Elle contient laire de Broca (langage)

    Lsion : ROT ; hypertonie spastique ; grasping rflexe ; pas de paralysie relle

    Aire motrice supplmentaire

    Localise la partie mdiane de laire 6

    Stimulation crise oculocphalogyre

    Lsion : ROT ; hypertonie spastique ; grasping rflexe

    Au niveau des aires prmotrice et motrice supplmentaire les muscles les plus dis-

    taux sont plus mal reprsents. La disposition de lhomonculus est comparable

    celle de laire 4 renvers au niveau de laire prmotrice et antropostrieur au ni-

    veau de laire motrice supplmentaire (tte vers lavant et pied vers larrire).

    Les fibres pyramidales du faisceau cortico-spinal latral se terminent dans les mo-

    toneurones qui commandent les muscles distaux

    Les fibres pyramidales du faisceau cortico-spinal mdian se terminent dans les

    motoneurones qui commandent les muscles proximaux et axiaux.

    Stimulation du faisceau pyramidal PPSE au niveau des motoneurones qui

    commandent les muscles flchisseurs ; PPSI au niveau des motoneurones qui com-

    mandent les muscles extenseurs. Ces potentiels sont toujours plus amples dans les

    motoneurones qui des muscles distaux.

    La voie pyramidale est facilitatrice sur les motoneurones des muscles flchisseurs

    et distaux.

    Laction de la voie cortico-rubro-spinale est aussi facilitatrice sur les motoneurones

    des muscles flchisseurs et distaux.

    I. CERVELT

    PRESENTATION GENERALE

    Celles de Purkinje Cellules GABA-ergiques (signal inhibiteur tonique !)

    Fibres grimpantes Proviennent de lolive bulbaire et se terminent sur les cel-

    lules de Purkinje. Elles sont excitatrices.

    Fibres moussues Etablissent des synapses excitatrices avec les grains

    Cellules granulaires fibres parallles excitation des cellules de Purkinje

    Cellules de Golgi Inhibitrice des cellules granulaires

  • Cellules toiles Inhibent les cellules de Purkinje

    Cellules panier Inhibent les cellules de Purkinje

    Les axones des cellules de Purkinje inhibent les noyaux crbelleux profonds

    Systme direct : fibres grimpantes cellules de Purkinje (monosynaptique)

    Systme indirect : fibres moussues cellules granulaires cellules de Purkinje

    Les cellules de Golgi sont actives par les fibres moussues et par les cellules gra-

    nulaires. Elles inhibent les cellules granulaires (et les fibres moussues).

    Les noyaux crbelleux profonds (NCP) ont une activit tonique en dehors de

    toutes stimulation ; ils sont excits par des collatrales des fibres moussues et grim-

    pantes. Les NCP ont une action facilitatrice sur les noyaux de relais

    Les faisceaux spino-crbelleux (Flesching et Gowers) ; partir des FNM, organes

    tendineux de Golgi, rcepteurs articulaires et cutans.

    Les fibres grimpantes entranent une rponse prcise et spcifique ; les fibres

    moussues rponses toniques.

    ROLE DU CERVELET

    Nest indispensable aucun des niveaux dintgration du mouvement ; mais il

    est ncessaire leurs ajustement respectif et lordonnance temporel de leur in-

    tervention

    Archo-cervelet (lobe flocculo-nodulaire) : rgle le tonus musculaire pour assurer

    lquilibre du tronc ; maintient la position de la tte ( Nx vestibulaire)

    Le palocervelet (vermis) : contrle les rflexes de redressement et dadaptation

    posturale (motilit axiale et la motilit dattitude) ( Nx fastigial)

    Le no-crbellum (lob latraux) : (qui reoit des affrence corticale), rle dans

    linitiation et la programmation des mouvements. ( Nx dentels)

    J. NOYAUX GRIS DE LA BASE Nostriatum = Nx caud + putamen

    Palostriatum : GPe (globus pallidus externe) ; GPi (externe)

    Locus niger : form par la pars compacta (SNc) ; la pars rculata (SNr)

    Noyau sous thalamique ou corps de Luys (STN)

    La finalit est linhibition du complexe GPi/SNr

    Au repos les neurones GPi sont spontanment actifs et exercent une inhibition sur

    le thalamus moteur (VL : ventrolatral)

    Lactivation de VL a pour effet ultime de faciliter lactivit du cortex moteur au

    niveau de lAMS (aire motrice supplmentaire)

    Il existe deux voies striato-palidales : voie directe inhibitrice et une autres indi-

    recte (voir le schma).

    La voie striato-pallidale directe est active par la dopamine via les neurones ni-

    grostriataux (rcepteurs D1)

    Dans la voie indirecte les neurones nigrostriataux sont inhibiteurs des neurones

    striataux de sortie (entre nostriatum et GPe) rcepteur D2.

    Akinsie dgnrescence de locus niger

    Chore dpopulation en nostriatum

    Athtose les lsions touches la partie latrale du globus pallidus

    Ballisme lsion du NST (corps de Luys)

    Dyskinsie iatrogne (L-dopa )

    Syndrome de Gilles De La Tourette dcharges anormales dans le putamen.

    Cortex moteur

    Fibres glutaminergiques (stimulantes)

    Fibres gabaergiques (inhibitrices)

    Fibres dopaminergiques

    K. LE SOMMEIL

    ONDES EEG

    (14 Hz), amplitude faible ; au cours de la veille ; rgion fronto-paritale

    (10 Hz), trac de veille, lors des fermetures des yeux ; rgion occipitale

    (4 7 Hz) ; sommeil ; rgion temporelle ; frquente chez lenfant

    (< 4 Hz) ; sommeil lent

    Les ondes disparaissent lorsque lattention est concentre sur une activit pr-

    cise ; louverture des yeux bloque ces ondes raction darrt de Berger

    Les ondes apparaissent lors de stade I du sommeil (transition)

    Les ondes apparaissent au stade III du sommeil (sommeil profond)

    Le stade le plus profond du sommeil est le stade IV (tracs lents synchronis ; pr-

    dominance donde )

    Le sommeil paradoxal correspond au stade V ; les tracs sont rapides dsynchro-

    niss proche de celui de ltat de veille ; mouvement oculaires rapides (REM) ;

    ondes pendo-gniculo-occipitales. Cest un sommeil profond o il est difficile de r-

    veiller le dormeur. Atonie musculaire qui respecte les muscles oculaires ; brves se-

    cousses des muscles des doigts et de la face ; rection ; FC et FR et irrgulires.

    Cette phase survient toutes les 90 minutes et dure 12 30 minutes (25% du sommeil

    lent). Rves.

    Les phases III et IV sont appeles sommeil ondes lents : PA ; FC ; FR ; de

    mtabolisme de base ; Qc ; motilit intestinales .

    Les apnes surviennent normalement au cours du sommeil paradoxal (moins de 5

    apnes par heures et dure < 20 secondes).

    L. LA VISION Lumire visible longueur donde entre 400 et 750 nm

    Ladaptation des btonnet lobscurit est plus lente mais ils sont plus sensibles

    LES BATONNETS

    Ils ont un seuil bas ; permettent la vision scotopique (lumire faible)

    Ils contiennent la rhodopsine : absorbe lumire 500 nm de longueur

    Les btonnets sont dpolariss au repos ( lobscurit) par un courant en-

    trant dions Na+ (ouverture permanente des canaux cationiques)

    Lumire dcoloration de la rhodopsine (cis-rtinal trans-rtinal)

    GMPc fermeture des canaux sodiques hyperpolarisation.

    La convergence de nombreux btonnets sur une seule cellule bipolaire ex-

    plique limprcision de limage obtenue.

    En dclaircissement intente, les btonnets ne fonctionnent pas

    Ils ne codent pas la couleur

    LES CONES

    Image photopique = vision prcise et en couleur. Seuil dactivation par la

    lumire plus lev et ne fonctionnent pas en cas dclairement faible

    Les pigments des cnes absorbent la lumire 420 nm (bleu) ; 538 (vert) et

    558 nm (rouge).

    Dans la fova, un seul cne active une cellule bipolaire haute rsolution

    Les axones des cellules ganglionnaires conduisent les informations vers le cerveau

    (corps genouill latral).

    Le potentiel rcepteur est une hyperpolarisation ; en revanche les cellules gan-

    glionnaires produisent des PA

    Les champs rcepteurs sont gnralement arrondis ; organisation concentrique

    antagoniste ; organisation par couple de couleurs opposes.

    Convergence croissante des informations : plusieurs cellules ganglionnaires con-

    vergent sur une seule cellules du cortex visuel I (aire 17) cellule S ; plusieurs cel-

    lules S convergent sur une seule cellule complexes (C) de laire visuelle II (aire 18)

    CELLULES GANGLIONAIRES

    Cellule X (parvocellulaire) ; rponse tonique ; proprit spatiale ; AVP (aire 17)

    Cellules Y (Magnocellulaire) ; rponse phasique ; variation temporelle ; vitesse

    M. LAUDITION Le spectre audible chez lhomme est situ entre 16 et 20 000 Hz

    La voie humaine correspond la bande de frquence situe entre 1000 et 3000 Hz

    (correspond aux intensits seuil les plus basse)

    Les potentiels microphoniques sont gnrs au niveau du ple apical des cellules

    cilies ; ils sont dus aux variations de la permabilit membranaire de K+

    Deux types de canaux potassiques : voltage-dpendant et calcium-dpendant

    Il existe un mcanisme synaptique chimique

    Le nerf cochlaire est constitu par les prolongements axonaux des neurones bipo-

    laires dont les corps cellulaires sont situs dans le ganglion spiral de Corti et les pro-

    longements dendritiques sont en relation avec les cellules cilies

    Aire auditif = aire 41 de Brodmann

    NEOSTRIATUM

    SNc

    Nc

    GPe

    STN

    VL

    GPi

    ACERHighlight

    ACERHighlight

  • Les neurones qui sont situes sur la mme bande (transversalement) ou sur la

    mme colonne (en paisseur) rpondent prfrentiellement la mme frquence

    Les potentiels microphoniques peuvent suivre la frquence de stimulation mme

    si celles-ci sont leves.

    La modification de lintensit de la stimulation sonore va se traduire par des varia-

    tions de lamplitude des mouvements de la membrane basilaire

    Rgulation de lintensit : action inhibitrice des muscles de loreille moyenne et

    sur le faisceau olivo-cochliaire.

    VOIES AUDITIVES

    Fq Toute la membrane basilaire vibre avec un max damplitude ; codage

    recrutement temporal prdominant.

    Fq (> 50 Hz) ; mode de codage spatial ; mais aussi par temporal

    N. SYSTEME VEGETATIF Axones des neurones prganglionnaires myliniss de type B ; la fibre post-

    ganglionnaire est amylinique de type C

    Les centres orthosympathiques se distribuent entre D1 et L3

    Systme ergotrope (sympathique) ; systme trophotrope (parasympathique)

    Toutes les fibres prganglionnaires sont cholinergiques

    La stimulation prganglionnaire entrane un PPSE rapide nicotinique suivie dun

    PPSE lent muscarinique

    Les neurones post-ganglionnaires du systme parasympathique sont trs courts

    Les agonistes nicotiniques excitent simultanment le systme sympathique et le

    systme parasympathique lchelle ganglionnaire

    La noradrnaline active surtout les rcepteurs moins les ; ladrnaline les deux.

    Rcepteurs 1 vasoconstriction (Gq : IP3)

    Rcepteurs 2 vasodilatation (Gi : AMPc)

    Linnervation parasympathique des vaisseaux et trs rduite sauf la face

    Exception la rgle : systme sympathique cholinergique (glandes sudoripares)

    PHARMACOLOGIE

    Cocane

    Amphtamine

    Inhibent la recapture des DA et NA

    Ganglioplgiques TEA ; hexamethonium ; pentolinium

    Parasympathomimtiques Muscarine, pilocarpine

    La nicotine Ne peut pas stimuler les organes effecteurs

    Sympathomimtiques 1 Mthoxamine ; phnylphrine

    Sympatholytiques Phnoxybenzamine ; phentolamine<

    Ephdrine, tyramine Libration de la NORA partir des vesicules

    ACTIONS

    SYMPATHIQUE PARASYMPATHIQUE

    Mydriase active (contraction