natech info avril 2012
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NaTech Info Avril 2012TRANSCRIPT
A propos de NaTech Isabelle Chassot
NaTechInfoBulletin d’information de l’association NaTech Education
L’année 2011 a été cruciale en ce qui concerne l’harmonisation des objectifs nationaux de formation en Suisse, et par conséquent aussi pour les discipli nes sciences naturelles et technique ensei-gnées à l’école obligatoire. En juin 2011, la CDIP a adopté les standards de for-mation nationaux pour les disciplines suivantes: langue de scolarisation, langues étrangères, mathématiques et scien ces naturelles. L’un des projets les plus importants de la CDIP de ces der-nières décennies, qui a impliqué depuis 2002 des scientifiques, des didacticiens et des enseignants issus de toutes les régions linguistiques, a ainsi franchi un premier cap.
Pour les sciences naturelles, cela signifie que les autorités scolaires se sont, pour la première fois, accordées au niveau national sur les compétences
fondamentales que nos élèves doivent atteindre dans cette discipline, quel que soit l’établissement qu’ils fréquentent.
Les standards de formation pour les sciences naturelles sont basés sur un modèle de compétences large et novateur, qui part d’une compréhension accrue de la formation de base dans ce domaine et qui englobe des compétences interdisciplinaires, ainsi que des thèmes sociaux comme la santé, le développement durable ou la technique et ses conséquences. La compréhension des notions, des concepts, des lois et des modèles physiques, chimiques, biolo
giques et techniques doit être acquise par divers biais. La formation de base en sciences naturelles repose sur les idées, représentations, connaissances préalables et expériences des élèves. Elle prend en compte leurs intérêts de façon ciblée et suscite leur curiosité à l’égard des thèmes scientifiques et techniques. Elle doit rendre les phénomènes naturels et techniques accessibles aux élèves et leur permettre d’aborder différentes méthodes d’acquisition de connaissances.
Qu’estce qui va changer avec ces objectifs de formation? Leur effet ne pourra se déployer qu’une fois qu’ils auront été intégrés dans les plans d’études, les moyens d’enseignements et les instruments d’évaluation. Ils mettront alors en lumière la place et l’importance des sciences naturelles dans l’enseignement obligatoire. Ainsi, il sera possible de connaître les objectifs qui doivent être atteints dans les différentes disciplines, ce qui facilitera les échanges entre les enseignants, les élèves et leurs parents – un avantage profitable à tous. La transparence ainsi instaurée constituera également un atout non négligeable pour les écoles du degré secondaire II et les entreprises formatrices. Enfin, les objectifs de formation serviront à optimiser la qualité du système éducatif puisqu’à l‘avenir la CDIP vérifiera régulièrement dans quelle mesure ces compétences fondamentales sont atteintes. Cette vérification sera effectuée à l’aide d’échantillons représentatifs et ne permettra donc
No 12, avril 2012
Les objectifs nationaux de formation pour les sciences naturelles créent la transparence
Editorial 1Questions posées à … 2• Christina ColbergNaTech Focus 3 • SWiSE4 questions à … 4• Susanne EhreckeActualités 5 Le bureau informe 5Coopérations 6 • Partenariat MINT Suite à la page 2
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Editorial
Au sommaire
Présidente de la CDIP
Aujourd’hui, la pénurie de spécialistes et d’enseignants MINT (mathématiques, in-formatique, sciences naturelles et tech-nique) est plus prononcée que jamais. Quels moyens selon vous permettraient de combler ces lacunes?Les deux aspects représentent aussi un développement social et deviennent ainsi une question politique. Selon moi, il faudrait s’efforcer activement de revaloriser socialement l’ensemble de ce domaine, et aussi de motiver suffisamment de personnes pour suivre une formation en vue de devenir enseignants et/ou spécialistes dans le domaine MINT.
A l’avenir, il s’agira désormais de savoir si et dans quelle mesure les campagnes MINT se répercuteront.
Quelle est actuellement la priorité en matière de formation des enseignants ou de formation continue?Il faudrait impérativement s’efforcer d‘accroître l’intérêt général du métier d’enseignant et inciter davantage d’hommes à opter pour l’enseignement obligatoire.Les enseignants aux degrés préprimaire et primaire doivent notamment être motivés, qualifiés et soutenus pour se charger davantage qu’aujourd’hui des questions physiques et techniques. Les concepts requis à cet égard sont disponibles. Mais là aussi, il est clair d’emblée qu‘une évaluation sociale du domaine MINT s’avérerait nécessaire.
NaTech Education est aussi actif dans le domaine de la formation d’enseignantes et d’enseignants, p. ex. dans le cadre
du projet des «Semaines techniques»: la PHTG propose cette semaine depuis 2005. Que faut-il entreprendre pour que ces activités aient un impact auprès des enseignants?Comme l’expérience le prouve, les personnes ciblées dans le cadre des offres de formation initiale ou continue dans le domaine des sciences naturelles, élaborées sur la base de critères didactiques courants, sont particulièrement séduites par cette organisation. Comme expliqué plus haut, la problématique consiste justement à les attirer.
Les étudiants jugent ainsi l‘organisation de l‘apprentissage des Semaines techniques plus positive que la moyenne par rapport aux autres cours. Les déclarations du type «Mes attentes ont été nettement surpassées», «Je ne pensais pas qu’on pouvait faire de la technique un thème aussi clair et aussi intéressant», ou «Je suis maintenant motivé pour confronter rapidement mes futurs élèves à des thèmes techniques conformes au niveau requis», sont légion.
Vous faites partie du comité directeur de NaTech Education depuis la fondation de l’association fin 2007. Quel était et quel est votre souhait à ce sujet?Pour l’ensemble de la société, l’objectif au cours des prochaines décennies consistera à surmonter les défis de l’évolution mondiale et de la mondialisation dans l’optique d’un développement plus durable. Il faut également utiliser les acquis techniques en vue d’une utilisation optimale des ressources. Sciences naturelles,
technique et formation sont des domaines demandés. C’est la raison pour laquelle il était et est important pour moi d’ancrer davantage les sciences naturelles et la compréhension technique dans les concepts de formation de la Suisse. L’échange avec différentes personnes dans le domaine NaTech, et notamment en marge de l’enseignement, est particulièrement important pour moi.
Christina Colberg Questions posées à…
directrice de la filière Sciences humaines et environnement à la Haute école pédagogique de Thurgovie (PHTG)
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Suite de l‘éditorial
pas de tirer des conclusions sur les performances individuelles des enseignants ou des élèves, ni de procéder à des comparaisons entre les écoles. Elle nous fournira cependant des informations importantes sur l’école, qui seront mises à profit pour son développement.
Isabelle Chassot,présidente de la CDIP
La spécialité de la semaine technique «Technologie et société» à la PHTG implique, outre la polémique technique de base, qu’il y ait suffisamment de temps pour une assimilation didactique de ces contenus. Ici, les étudiants acquièrent une mise en pratique didactique exemplaire au niveau ciblé. Ces produits sont accessibles au public à la médiathèque de la Haute école pédagogique de Thurgovie.
La Journée de l‘innovation et les modules de formation continue SWiSE sont ouverts à tous les enseignants intéressés. Les participants saluent leur rapport pratique et les conseils concrets pour l’enseignement. Ils retournent dans leurs classes, confiants et forts de nouvelles idées. Informations sur www.swise.ch.
Christina Colberg Les écoles enthousiasment les élèves pour les sciences grâce à un apprentissage « basé sur la recherche et la découverte »
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«Imaginez-vous la scène: je tiens un verre d’eau rempli à ras bord à l’envers, sans perdre la moindre goutte!» Aussitôt dit, aussitôt fait. Il suffit d’un morceau de carton, préalablement appuyé légère-ment sur le bord du verre pour que l’eau ait l’air d’être retenue dans le verre. Magie?
Douze enseignants observent ce spectacle, fascinés. Plus tard, ils discutent entre eux et avec quatre didacticiennes et didacticiens à l’aide de onze thèses sur ce à quoi devrait ressembler un cours de sciences naturelles réussi, et sur la façon de mettre en pratique ces qualités. Une enseignante relate son expérience dans l’atelier de recherche interne de l’école, une autre parle aux élèves des réussites et des limites de la construction d’un mur en pierres naturelles. Tous enseignent les sciences naturelles et la technique avec beaucoup de motivation, mais connaissent aussi les obstacles à la mise en pratique d’unités d’enseignement variées. Les didacticiens présents accueillent des idées de développement, et débattent des premières approches de leur mise en pratique.
La rencontre a eu lieu à l’Institut de formation continue de la Haute école pédagogique spécialisée de la Suisse du NordOuest à Aarau. Tel était le prélude du projet des écoles SWiSE, une extension du projet SWiSE (Swiss Science Education/Formation sciences naturelles en Suisse)
en cours en Suisse alémanique depuis 2009. Dix instituts de formation se sont associés aux fins de ce projet: les six Hautes écoles pédagogiques (Berne, Suisse du NordOuest, SaintGall, Thurgovie, Suisse centrale et Zurich), l’Institut Unterstrass à la Haute école pédagogique de Zurich, le Technorama de Winterthour, et les services de la formation continue du Centre pédagogique de BâleVille (PZ.BS) et du Département de formation pour adultes (FEBL) de BâleCampagne. Le projet SWiSE a pour objectif d’éveiller l’intérêt des jeunes âgés de 4 à 16 ans pour les sciences naturelles et la technique, de leur ouvrir des portes en fonction de leur âge, et de promouvoir l’apprentissage autonome. Le projet se met au niveau des enseignants et des écoles, et les aide à se perfectionner en fonction de leurs besoins individuels. Dans chaque école, deux enseignants SWiSE bénéficient d’un allégement des cours pour leur engagement. Les moyens cantonaux sont ainsi renforcés par des subventions de la fondation
Mercator Suisse, la fondation AVINA et la fondation Ernst Göhner.
Les douze enseignants SWiSE, issus de cinq écoles d’Argovie et d’une école de Soleure, ont intégré le projet en janvier 2012; une cinquantaine d’autres établissements de Berne, de BâleCampagne/BâleVille, SaintGall/Thurgovie, Suisse centrale et Zurich leur ont emboîté le pas en août. Dans un module d’introduction, les enseignants font une évaluation géographique concernant leur cours, définissent des objectifs individuels à court et à long terme, et planifient des modules de formation continue en fonction de leurs besoins. Un marché des idées attire l’attention sur d’autres offres, soutenues par des enseignants dans le cadre de leur travail quotidien. En plus des modules, SWiSE propose aussi aux écoles concernées des Journées de l‘innovation, des offres et des entrées gratuites au Swiss Science Center Technorama de Winterthour. Pendant les trois ans que dure le projet, les enseignants SWiSE au sein de l’équipe mettent l’accent sur l’apprentissage autonome et sur les exigences en matière d’éducation au développement durable (EDD). Ils abordent ensemble les contenus du programme d‘études 21 et évaluent les premières expériences en matière d’enseignement axé sur les compétences et les appréciations. Ils sont accompagnés par des didacticiens qui, outre des innovations techniques, garantissent aussi une certaine proximité par rapport
Les écoles développent leur enseignement scientifique
NaTech Focus
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Les écoles enthousiasment les élèves pour les sciences grâce à un apprentissage « basé sur la recherche et la découverte »
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Susanne Ehrecke
En tant qu’éducatrice, quels sont les points importants pour l’enseignement technique aux enfants âgés de 3 à 6 ans?Il faut éveiller l‘intérêt des enfants pour les phénomènes naturels! Ils sont curieux et posent beaucoup de questions. Il est important de faire des pauses pour ob-server et discuter avec les enfants: «Que pensez-vous, pourquoi est-ce ainsi?» Au-delà de l‘observation, si les enfants se demandent: «En est-il toujours ainsi?», commence alors la recherche propre-ment dite, ce qui les incite à réfléchir par eux-mêmes. J’observe des enfants qui, passionnés et extrêmement motivés, acquièrent des connaissances, et déve-loppent et réalisent leurs propres expé-riences.
En tant qu’enseignante, c’est à ce niveau que mon rôle intervient de façon décisive: je suis réellement intéressée par le fait que les enfants découvrent le monde, je m’émerveille avec eux et j’influence leur façon d’agir à travers des questions.
Comment vous adaptez-vous dans votre laboratoire scientifique à Lörrach?Dans le laboratoire de notre crèche, les enfants peuvent découvrir facilement leur monde. Ils y trouvent un accès orienté sur des questions à l’aide de supports scien-tifiques. Les enfants viennent au labora-toire avec leurs propres questions issues de leur quotidien et travaillent de façon autonome comme des chercheurs: les insectes et les araignées qu’ils trouvent dans leur jardin sont par exemple étu-
diés au microscope, analysés, agrandis et peints dans le livre de recherche. La glace, le volcanisme ou les fusées sont également étudiés. Les enfants peuvent même observer la croissance des bacté-ries, en comparant notamment les mains lavées aux mains sales.
En tant qu’éducateurs, nous découvrons de jeunes chercheurs enthousiastes et curieux qui veulent découvrir leur monde!
De quelles informations et aides supplé-mentaires souhaitez-vous disposer?Je souhaite avoir des personnes avec lesquelles échanger, sur le plan tant théorique que pratique: des personnes de Hautes écoles et d’écoles profession-nelles dans le domaine des sciences naturelles ou de la formation infantile, ainsi que des chercheurs issus d’entre-prises, des éducateurs et des enseignants dans le domaine des sciences naturelles. A l’avenir, j’espère que des entreprises deviendront des sponsors «matériels».
Comment évaluez-vous rétrospective-ment la formation continue SWiSE? Quels en sont les principaux effets positifs pour votre travail avec les enfants?Ce cours était un véritable feu d’artifice de connaissance! J’ai notamment apprécié d’une part l’opportunité de pouvoir mettre en pratique les nouveaux savoirs acquis, et de l’autre l’accompagnement profes-sionnel et l’échange avec des enseignants dans le domaine des sciences naturelles au-delà des frontières.
Merci beaucoup!
éducatrice à la crèche de Lörrach, participante SWiSE
4 questions à…
aux tendances politiques. Les expériences et les exemples de pratiques exemplaires sont rendus accessibles à d’autres enseignants et écoles.
Le premier jour du module d’introduction à Aarau se termine. Dans l’exercice final, des feuilles de hêtre sont maintenant étalées sur un drap au milieu de la salle. Pour les personnes présentes, une chose est sûre: elles sont passionnées par les sciences naturelles et les phénomènes correspondants. En effet, ces derniers sont praticables, accessibles, perceptibles par tous les sens et toujours déroutants. Et elles veulent transmettre cette fascination à leurs élèves et à leurs collègues.
Délai d’inscription pour les écoles SWiSE: fin mars 2012. Toute prolongation de délai sera publiée sur www.swise.ch.
Claudia Stübi, cheffe de projet SWiSE, et Peter Labudde, responsable du groupe de coordination SWiSE.
Actualités
Adieu à la pénurie de spécialistes MINT !
«La Suisse défend sa position de pointe dans la formation, la recherche et l‘inno vation (FRI)» c‘est avec ce vœu que le Conseil fédéral adresse son message FRI aux chambres fédérales, en promettant le renforce
ment de l‘encouragement de la relève en sciences et en économie. La relève scientifique doit constituer un des axes thématiques principaux de l‘association Académies suisses des sciences (SCNAT, ASSH, ASSM, ASST et les deux centres de compétences TASWISS et Science & Cité) pendant la période 20132016 :
«… les académies contribueront à faire émerger une relève motivée et qualifiée. Les services fédéraux responsables envisagent de confier aux académies un rôle de coordination entre les différents acteurs participant à la formation de la relève dans le domaine MINT.»1
À la fin de la scolarité obligatoire, la probabilité de choisir une formation dans le domaine MINT dépend fortement d‘un intérêt marqué pour ces matières ! Beaucoup d‘établissements et d‘organisations de formation s‘engagent, par le biais de projets et d‘initiatives, à susciter l‘intérêt des jeunes pour les matières MINT. Ces efforts d‘encouragement de la relève portent leurs fruits. Dans l‘esprit d‘une promotion durable de la relève, on entend maintenant remédier au manque de personnel qualifié selon la devise «l‘union fait la force». La Suisse est tributaire d‘une génération de jeunes gens armés au mieux pour relever les grands défis des prochaines années.
NaTech se réjouit de cet important message et place de grandes espérances dans une coopération fructueuse avec l‘association Académies suisses des sciences.
Brigitte Manz-BrunnerDirectrice NaTech Education
1Extrait du message FRI 20132016, p. 106
5NaTech Info 01/12
Le bureau informe
Assemblée générale NaTech Education : 14 mars 2012La quatrième assemblée générale de NaTech Education a eu lieu le 14 mars 2012 à la HEP TG. Après un exposé du Prof. Dr. Andreas Vaterhaus de l‘EPF Zurich intitulé «Lehrdiplom, eine Ausbildung mit neuen Perspektiven», trois exemples de «best practices» dans le domaine NaTech nous ont été présentés :• Niveau préscolaire : Victoria Link, Uni
versité de Constance : Freude an Na turphänomenen vermitteln – ein (Weiterbildungs)Projekt über Grenzen hinweg,
• Niveau primaire : Adrian Rieder, EP Steckborn : EnergieErlebnisRaum Steckborn,
• Niveau secondaire 1 : Robert Testa, École Pestalozzi de Kreuzlingen.
Les présentations sont accessibles sur le site internet de la PH TG.
Info AG : Natech Education s‘est donné pour but de rédiger une description des compétences dans le domaine «Technique / compréhension de la technique» en faisant appel à des spécialistes venant de l‘économie et des hautes écoles techniques. Ce document doit être rédigé d‘ici fin 2012 et contribuer à l‘ancrage de la formation technique dans le DLP21 (Plan d‘études scolaires).
Semaine techniques dans les HEP – aperçu 2012En tout, 4 semaines techniques auront lieu dans des HEP : HEP Zurich : du 30 janvier au 3 février 2012HEP TG Kreuzlingen : 21 au 25 mai 2012HEP Berne: 18 au 22 juin 2012HEP Valais: septembre 2012En ce qui concerne les semaines techniques à la HEP Lucerne, elles sont nouvellement intégrées dans le système scolaire. Plus d’infos sur notre site Internet.
Journées techniques au primaire Le service de l‘éducation (Dienststelle für Volksschulbildung DVS) du canton de Lucerne propose à nouveau les journées techniques «Fabriquer des robots avec des LegoMindstorms» pendant l‘année scolaire 2012/13. La coopération entre le DVS et NaTech Education est une réussite. Plus d’infos sur notre site Internet.
«Achtung Technik Los!» parcourt une fois de plus l‘Argovie, et, NOUVEAUTÉ, aussi le canton de Zurich.En 2012, nous sommes de nouveau invités avec l‘exposition «Achtung Technik Los!» dans quatre lieux du canton d‘Argovie. Dans le canton de Zurich également, nous avons pu trouver des partenaires, ZLI Zürcher Lehrbetriebsverband ICT et ZHAW School of Engineering, et le projet sera lancé au printemps 2012.Depuis peu, «Achtung Technik Los!» est présent sur Facebook : www.facebook.com/achtungtechniklos
Exposition itinérante «Achtung Technik Los!» à Frick, novembre 2011
RédactionBrigitte ManzBrunner, Sabine BraunNaTech Education, Klosbachstrasse 107, 8032 Zürich, www.natecheducation.chConception, layout, réalisationwww.visumdesign.ch, BerneImpression Kaelin Produktion AG, ZurichTirage F 500, D 2000 exemplairesParution Deux numéros par an
Devenez membre de NaTech Education et contribuez à encourager les sciences et la compréhension de la technique dans l’enseignement général! Membre individuel: CHF 100.–Membre collectif: CHF 750.–Membre donateur: à partir de CHF 5000.–
Vous trouverez de plus amples informations en ligne à l’adresse www.natecheducation.ch/mitgliedschaft.html ou par email: info@natecheducation.ch
L’association NaTech Education • s’engage pour la promotion des scien
ces et de la technique au niveau primaire et secondaire,
• soutient l’élaboration de programmes d’enseignement et de supports didactiques favorisant la compréhension de la technique et des sciences à l’école obligatoire,
• s’engage afin que les buts de formation menant à une meilleure compréhension scientifique et technique soient ancrés dans les concepts d’enseignement en Suisse.Contribuez à cet engagement!
Affiliation
A propos de NaTech
Impressum
Partenariat MINT
L‘industrie, l’école et les hautes écolessont demandées
Editorial 1Questions posées à … 2• Christina ColbergNaTech Focus 3 • SWiSE4 questions à … 4• Susanne EhreckeActualités 5 Le bureau informe 5Coopérations 6 • Partenariat MINT
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Les initiatives MINT sont très demandées. Au vu des activités, la question qui se pose est celle de la durabilité de ces initiatives. Mon impression est que la plupart des initiatives MINT sont à court terme et se limitent à l’école, sans transfert de connaissances avec l’industrie.
Objectif Les objectifs du projet de la PHSG sont les suivants:Promotion du transfert de connaissances entre l‘industrie et l’école par le biais• d’un apprentissage d’expérimentations
avec des instruments modernes,• d’une mise à jour des connaissances
techniques et professionnelles des enseignants par le biais d’un échange régulier avec l’industrie,
• d’un renforcement de la préparation au choix d’un métier à travers la coopération avec la formation professionnelle initiale,
• d’une coopération obligatoire à plus long terme entre l’école et l‘industrie dans la région,
• et de coopérations entre les apprenants de l’industrie et les élèves de l’école primaire.
La PHSG sert non seulement d‘intermédiaire dans le cadre des partenariats MINT, mais les soutient également par le biais de conseils didactiques, du développement des écoles et de la formation continue. Par ailleurs, elle met en réseau les partenariats.
Conditions pour des partenariats MINT durablesEn principe, il faut une coopération obligatoire à long terme entre l’industrie et l’école élémentaire. Cela implique des responsabilités claires sur la base d’un accord pendant une période d’au moins trois ans. La proximité régionale des partenaires facilite la collaboration régulière. MINT doit être intégré dans le développement de l’école et de l’enseignement, et par conséquent dans le profil d’une école. Les personnes doivent pour cela être déchargées. En ce qui concerne les adaptations de l’infrastructure et l’équipement matériel, les finances doivent être mises à disposition. Afin d’accroître les nombres d’heures réduits des disciplines MINT, des heures des matières obligatoires et optionnelles doivent être attribuées aux disciplines MINT. Les écoles MINT font partie intégrante du projet Swiss Science Education SWiSE (www.swise.ch).
Situation actuellePour la phase pilote débutant en 2012, quatre partenariats MINT ont été convenus en Suisse orientale et dans la Principauté du Liechtenstein. Les quatre partenaires industriels sont des entreprises internationales possédant leurs propres apprentissages. Le projet est accompagné par la PHSG, à la fois sur le plan du contenu et sur le plan scientifique.
NaTech Info 01/12
Dr.Titus Guldimann, vice-recteur recher-che et développement à la Haute école pédagogique de Saint-Gall (PHSG)
Coopérations