modèle de programme de formation sur la vaccination … french.pdf · 1 ere edition mars 2007....
TRANSCRIPT
Modèle de program
me de form
ation sur la vaccination
pour les Facultés de médecine
de la Région africaine de l’OM
S
1ere
Edition M
ars 2007
Remerciem
ents
Nous exprim
ons nos sincères remerciem
ents à tous les partenaires de la vaccination pour leur contribution technique et financière.N
ous adressons notre profonde gratitude en particulier à:
Modèle de program
me de form
ation sur la vaccination
pour les Facultés de médecine
de la Région africaine de l’OM
S
Révisé et approuvé par l’atelier de C
onsensus sur les programm
es de formation sur le PE
V pour les facultés de m
édecine et les écoles de soins infirm
iers/obstétricaux de la Région africaine
Douala, C
ameroun, 13-17 m
ars 2007
SEC
TIO
N I : C
omm
entaires introductifs et annexes techniques sur le programm
e de formation au PE
V
SEC
TIO
N II : M
odèle de programm
e de formation sur le PE
V pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en m
édecine
2007
Liste des Abréviations (Covers Section 1 et Section 2)
iv
AC
DA
tteindre chaque district A
FRO
Bureau régional (de l’O
MS) pour l’A
friqueAV
SA
ctivités de vaccination supplémentaires
BC
GB
acille Calm
ette-Guérin
CB
OR
esponsable du renforcement des capacités
CC
IC
omité de coordination inter-agences
CD
Disque com
pact C
FC
haîne de froid C
HU
Centre hospitalier et universitaire
CH
WA
gent de santé comm
unautaire D
HM
TÉ
quipe de gestion sanitaire de district D
HP
Ensem
ble de santé de district D
OR
Taux d’abandon D
TC
Diphtérie, tétanos, coqueluche (vaccin)
EB
FÉ
valuation des besoins en formation
EC
Élém
ent de contenuE
HT
Technicien d’hygiène du milieu
GAV
IA
lliance mondiale pour les vaccins et la vaccination on
GT
NR
éseau mondial de form
ation H
epBH
épatite B (vaccin)
Hib
Haem
ophilus de type b (vaccin ou infection) H
RD
Développem
ent des ressources humaines
HR
HR
essources humaines pour la santé
ICM
Confédération internationale des accoucheurs
ICN
Conseil international des infirm
iersID
SRSurveillance intégrée de la m
aladie et réponse IE
CInform
ation, éducation et comm
unication IIP
La vaccination dans la pratique (cours de formation de
l’OM
S pour les agents de santé périphériques)
ISPInfirm
ier de santé publique JN
VJournée nationale de vaccination (cam
pagne pour ’initiative d'éradication de la polio)
LCD
Affichage à cristaux liquides
MA
PIM
anifestation post-vaccinale indésirableM
LMG
estionnaires de niveau intermédiaire (cours)
MN
TE
Élim
ination du tétanos maternel et néonatal
MSP
Ministère de la Santé
NE
SIR
éseau pour l’éducation et l’appui en matière de
vaccination N
IPProgram
me national de vaccination
NR
AA
utorité nationale de réglementation
OM
SO
rganisation mondiale de la Santé
ON
GO
rganisation non-gouvernementale
PCIM
EPrise en charge intégrée des m
aladies de l'enfant PC
VPastille de contrôle du vaccin
PEV
Programm
e élargi de vaccination PFA
Paralysie flasque aiguëPM
IProtection m
aternelle et infantileS/O
Sans objetSP
Santé publiqueSSP
Soins de santé primaires
TdF
Termes de référence
UC
IVaccination universelle de l’enfant
UN
ICE
FFonds des N
ations Unies pour l’E
nfance V
PDM
aladies évitables par la vaccination V
POVaccin polio oral
WH
ME
Fédération mondiale de l’enseignem
ent médical
Glossaire (C
overs Section 1 et Section 2)
v
Abandon -
Com
paraison entre nombre d'enfants ou de fem
mes qui
comm
encent à recevoir la vaccination et le nombre de ceux qui ne
reçoivent pas de doses plus tard pour une vaccination complète.
Activité -
intervention pertinente destinée à mettre en oeuvre chaque
stratégie distribuée dans le temps et l’espace dans le plan d’activités.
C’est une tâche ou un ensem
ble de tâches corrélées visant à aboutir àun produit ou à un résultat.
Aide-m
émoire -
ensemble de directives spécifiques pour l’exécution de
tâches individuelles performantes, ex. : com
ment utiliser les boîtes de
sécurité pour éliminer les seringues autobloquantes.
Anim
ateur de
cours -
personne ou
expert qui
a une
connaissancepréalable du cours et qui facilite et guide le processus d’apprentissagependant le cours de form
ation. A
udience cible -pour les besoins de ce m
odule, l'audience cible est ungroupe
de les
personnes ou
de personnes
désignées par
legouvernem
ent qui remplissent les critères de sélection pour être
participants au cours MLM
. Peuvent y figurer également d’autres
personnes et des représentants d'organisations partenaires qui ont unintérêt dans les program
mes de vaccination.
Chaîne de froid -
réseau de réfrigérateurs, de chambres froides, de
congélateurs et de glacières organisé et entretenu pour conserver lesvaccins à la bonne tem
pérature afin qu’ils demeurent actifs pendant
les comm
andes et approvisionnements, le transport, le stockage et la
distribution de l'usine au point d'administration à la population cible.
Cibles -
catégories exprimées exclusivem
ent en termes m
esurables parrapport à chaque objectif. E
lles sont limitées dans le tem
ps et ont unedate lim
ite spécifique pour atteindre le niveau ou le résultat désirable. C
ours MLM
-C
ours de niveau intermédiaire dispensé habituellem
entpour les adm
inistrateurs de programm
e au niveau de district ouprovincial.
Ce
cours est
également
bénéfique com
me
cours de
recyclage pour
les adm
inistrateurs en
service ou
pour des
administrateurs nouvellem
ent nomm
és au niveau central, puisqu’ilcontient des inform
ations techniques suffisantes sur un programm
espécifique.
Couverture vaccinale -
proportion d'individus vaccinés parmi la cible
population. Elle s’exprim
e habituellement en pourcentage.
Couverture -
Mesure de l'am
pleur à laquelle les services rendus couvrentla nécessité potentielle de ces services dans la com
munauté.
Description de poste -
description d'un travail suite à une analyse destâches,
qui com
prennent les
devoirs, responsabilités
et rapports
organisationnels qui constituent un travail ou un poste donné. D
escription de
tâche -
document
d'instruction donnant
des détails
techniques sur la manière dont différentes tâches du travail devraient
être exécutées. E
fficacité -capacité à produire les résultats désirés.
Efficience -
capacité à produire les résultats désirés avec une dépensem
inimum
d'énergie, de temps ou de ressources.
Enseignem
ents tirés
-produit
fini d'expériences,
de discussions
etd’échange d'idées ou résultat d'un projet fini qui peut faciliter la prisede
décision lorsque
des situations
ou problèm
es sem
blables se
produisent. E
nvironnement
externe -
facteurs géographiques,
politiques, socioé-
conomiques et technologiques, tendances et individus qui, bien qu'ils
soient hors du système de santé, ont un im
pact sur la santé. Lastagnation et la réduction des taux de couverture vaccinale danscertains pays peuvent être attribuées à ces facteurs externes.
Évaluation -
examen des intrants, du processus, des extrants d'un projet
ou programm
e effectué pour mesurer la perform
ance et garantir laprom
ptitude et la capacité à assumer des rôles et des responsabilités
ou à atteindre des objectifs fixés. Elle est liée aux politiques et
systèmes sous lesquels fonctionne le program
me.
Évaluation
-exam
en périodique
de l’état
général du
programm
e:perform
ance, efficacité et efficience. Elle est liée aux politiques, aux
processus du programm
e, aux systèmes sous lesquels fonctionne le
programm
e, aux choix stratégiques, aux résultats et à l’impact.
Faculté de médecine -
comprend tous les établissem
ents d'enseignement
supérieur ou de niveau universitaire (différents d'un pays à un autre)offrant un cours de m
édecine prescrit: faculté de chirurgie; institutm
édical; institut médical et de pharm
acie; académie de m
édecine,université m
édicale, etc. Form
ation en cours d’emploi -
programm
e de formation form
el planifié,dispensé après que la personne a achevé la form
ation de base pendantsa période d'em
ploi. Form
ation médicale -
processus d'éducation et formation qui qualifie un
individu à l’exercice de la médecine. O
n peut distinguer plusieursétapes différentes : (a) Form
ation universitaire -période qui com
mence quand l'étudiant
entre en faculté de médecine et s’achève avec l’exam
en final pour saqualification m
édicale de base, ou avec l’obtention de son agrément
à l’exercice de la médecine. E
lle comprend une période pré-clinique
et une période clinique. (b) Form
ation post-diplôme -
phase d'élargissement de l’expérience
clinique par la pratique de compétences cliniques et de jugem
ent debase couvrant norm
alement la période de stage en interne. C
etteétape m
ène normalem
ent à un agrément com
plet à l’exercice de lam
édecine. (c)
Formation
post-universitaire ou
professionnelle -
période de
formation post-base qui destinée à m
ener à la compétence dans une
branche choisie de pratique médicale. E
lle est à peu près synonyme
de formation professionnelle.
(d) Formation m
édicale continue -destinée à renforcer et rafraîchir
les connaissances et l’acuité du médecin pratiquant et à le m
ainteniren contact avec les nouveaux développem
ents de la théorie et de lapratique m
édicales. Form
ation participative
-engage
les participants
dans la
résolutioncréative des problèm
es et fournit des opportunités pour de nouvelles
formes de libre expression. E
n impliquant les participants dans une
variété de nouvelles façons d'apprendre, les stagiaires se découvrentdes talents et des capacités qu’ils ne se savaient pas détenteurs. C
ettedécouverte accroît leur confiance en soi, ce qui à son tour augm
entela participation et am
éliore la qualité de la participation, résultat finald’apprentissage
qu’un program
me,
projet ou
un établissem
entcherche à atteindre.
Formation sur le tas -
apprentissage informel planifié pendant la période
d'emploi.
Gestion
-science
et art
comprenant
un ensem
ble de
concepts, de
compétences et d’outils pour l’organisation d’une entreprise (ex.:
établissement ou program
me), destiné à am
éliorer son fonctionne-m
ent grâce à une gestion rationnelle des ressources en vue d’atteindreles objectifs assignés.
Indicateur -variable utilisée pour m
esurer le progrès vers l’atteinte decibles et d’objectifs. Il est utilisé pour com
parer la performance en
termes d'efficacité, d’efficience et de résultats. Il sert égalem
ent àm
esurer l’impact des interventions.
Leadership -
capacité à
diriger les
opérations, les
activités ou
laperform
ance d’une organisation ou groupe de personnes (ex. : équipedu PE
V) vers le but fixé et à atteindre des résultats définis.
Liste de contrôle -liste écrite de points techniques clés à vérifier pendant
l’évaluation de l'étudiant ou pendant une visite de supervision. Logistique -
groupe d'opérations comprenant l’achat, la fourniture de
vaccins et de consomm
ables au lieu de leur utilisation, la gestion etl’entretien du m
atériel de transport et de chaîne de froid. M
ain-d'oeuvre sanitaire
-nom
bre de
personnes disponibles
ou en
formation pour les différents postes de santé; les caractéristiques
démographiques de ces personnes; leurs caractéristiques sociales en
termes d'éducation, d’expérience et de valeurs; et les changem
entsrequis, tant en effectifs qu’en qualification, pour fournir les servicesde santé nécessaires et déterm
inés par une population. M
édecin spécialiste -m
édecin qui a reçu une formation spéciale dans une
branche de
médecine
et qui
limite
sa pratique
à des
catégoriesparticulières de m
aladie ou à certaines tranches d'âge de la population.
vi
Section I et 2 – Glossaire
Microplan -
traduction d'un plan de travail annuel en plan opérationneldétaillé habituellem
ent au niveau de district (ou de la formation
sanitaire) qui indique des activités spécifiques, le programm
e de mise
en oeuvre, le nom des personnes responsables et les ressources
humaines, m
atérielles et financières requises et leur source. M
ise en oeuvre -action consistant à entreprendre réellem
ent une actionprévue et planifiée.
Norm
es -exprim
e ce qui est désiré et englobe des expressions telles quebuts, objectifs, politiques et norm
es. Elles exprim
ent les exigences"scientifiquem
ent" déterminées dans un secteur donné de la santé ou
du programm
e. Com
me indice quantitatif, les norm
es représententun point interm
édiaire entre les extrêmes produits par la recherche.
Norm
es - valeur ou condition fixée et établie par une autorité comm
erègle pour la m
esure de la quantité, du poids ou du niveau en vue desatisfaire les norm
es. Les normes peuvent s’appliquer à la quantité et
à la qualité du produit fini. O
bjectif -produit quantifiable ou changem
ent positif attendu de la mise
en oeuvre d'un plan. C’est le résultat final qu’un program
me, un
projet ou un établissement cherche à atteindre.
Objectifs de form
ation -but de tout processus de form
ation qui fournitde
nouvelles connaissances,
compétences
et expériences
que le
participant au cours acquerra à la fin de chaque module ou du cours
entier. O
ccasion manquée -
on en parle quand un agent de santé manque
d'utiliser chaque contact avec les femm
es ou les tutrices pour vaccinerun enfant ou des fem
mes.
Participant au cours -personne nom
mée par le gouvernem
ent ou touteautre organisation pour participer au cours de form
ation, qui a rempli
les critères de sélection fixés par les organisateurs du cours. Perform
ance -niveau de réalisation de la capacité opérationnelle d'un
programm
e ou d’une personne. Problèm
es de
santé -
dysfonctionnements,
anomalies,
souffrances des
individus, défaillances du système de santé. Ils sont essentiellem
entdivisés en souffrances ou m
aladies, problèmes com
munautaires et
problèmes liés au fonctionnem
ent du service de santé.
Programm
e -entité cohérente de projets ou de services liés qui sont
dirigés par un groupe de personnes en vue d’atteindre des objectifsspécifiques.
Projet -ensem
ble d'activités prévues par le personnel du projet en vued'atteindre des objectifs spécifiques dans la lim
ite d’un budget donnéet qui ont com
mencem
ent et une fin définis. R
evue -évaluation form
ative d'un programm
e en cours à mi-parcours ou
à la fin du cycle programm
é. Stratégie -
description de la manière dont les objectifs du PE
V seront
atteints, notam
ment
les types
de services
ou les
méthodes
d'intervention (ex.: fixe, stratégie avancée ou mobile pour fournir les
services de vaccination).Suivi -
processus systém
atique et
continu d'exam
en des
données,procédures et pratiques en vue d’identifier des problèm
es, élaborerdes solutions et guider les interventions. Le suivi est m
ené sur unebase régulière (journalière, hebdom
adaire, mensuelle et trim
estrielle).Il
est lié
à la
mise
en oeuvre
des activités
du program
me.
L'information
recueillie est
utilisée pour
diriger les
activités du
programm
e sur une base continue. Supervision -
processus destiné à guider, appuyer et aider les prestatairesde services à exécuter leurs attributions et tâches assignées en vued’atteindre les buts organisationnels prévus. Le processus est basé surdes observations, entrevues, inspections, exam
ens de documentation
qui aident le superviseur à évaluer la situation, ainsi que l'agent desanté à am
éliorer la performance.
Supervision formative -
type spécial de supervision qui est formatrice et
implique le transfert de connaissances, d’attitudes et de com
pétencessur le tas entre le superviseur et le supervisé.
Surveillance comm
unautaire -surveillance dont le point de départ est un
événement de santé qui survient dans la com
munauté et est signalé
par un
agent com
munautaire
ou recherché
activement
par les
investigateurs en interviewant des m
embres de la com
munauté. C
eciest particulièrem
ent utile pendant une flambée quand la définition de
cas par syndrome peut être utilisée pour obtenir plus d'inform
ationsur l'événem
ent de santé.
vii
Section I et 2 – Glossaire
Système de santé -
ensemble d'individus et d’organisations travaillant
pour l'amélioration et la protection de la santé publique. D
ans larégion africaine, la décentralisation, l’intégration des services et lespolitiques de financem
ent adoptées dans le cadre de la réforme du
secteur de la santé représentent un défi pour la réorientation de lavaccination et des autres services.
Vaccin com
biné -vaccin constitué de plusieurs com
posantes ou antigènes(ex.: D
TC
ou DT
C-H
epB).
viii
Section I et 2 – Glossaire
ix
SECTIO
N 1
Com
mentaires Introductifs et Annexes Techniques sur le Program
me de Form
ation au Pev
Section 1: Table des Matières
Liste des Abréviations
..............................................................................................................................................................................................iv
Glossaire
...............................................................................................................................................................................................v
1 Introduction1.1
Formation sur la vaccination dans la R
égion africaine ..............................................................................................................................11.2
Justification et fondement de l’élaboration du program
me de form
ation ..................................................................................................21.2.1
Besoins du program
me de vaccination ..........................................................................................................................................2
1.2.2 B
esoins perçus en matière de form
ation sur la vaccination sur la base des évaluations des besoins en formation (E
BF) ................3
1.2.3 Fondem
ent de l’élaboration du programm
e de formation ............................................................................................................4
1.3 O
bjectifs du programm
e de formation ......................................................................................................................................................5
1.3.1 O
bjectif général ............................................................................................................................................................................51.3.2
Objectifs spécifiques .....................................................................................................................................................................5
2Profil de C
ompétence des Prestataires des Services de V
accination 2.1
Profil de sortie et compétences essentielles d'un m
édecin pour les activités de vaccination au niveau de district .......................................62.2
Profil de sortie d’un infirmer/accoucheur/infirm
ier de santé comm
unautaire pour les activités de vaccination ..........................................82.3
Descriptions des tâches du personnel essentiel du program
me national de vaccination ...........................................................................10
2.3.1 A
dministrateur national du PE
V .................................................................................................................................................10
2.3.2 C
hargé de la surveillance de la maladie/É
pidémiologiste ............................................................................................................11
2.3.3 R
esponsable de la chaîne de froid................................................................................................................................................122.3.4
Responsable de la logistique
........................................................................................................................................................132.3.5
Chargé de la com
munication/m
obilisation sociale/promotion de la santé ...................................................................................14
2.3.6 G
estionnaire de données/Statisticien ...........................................................................................................................................15
xSection 1: C
omm
entaires introductifs et annexes techniques sur le programm
e de formation au PEV
3 A
nnexes A
nnexe 1: O
pérations et systèmes de vaccination ........................................................................................................................................17
Annexe 2:
Politiques et normes de vaccination ............................................................................................................................................21
Annexe 3:
Stratégies de vaccination et approches novatrices .......................................................................................................................25A
nnexe 4: M
aladies cibles des programm
es de vaccination ........................................................................................................................30A
nnexe 5: Vaccinologie et vaccins du PE
V ..................................................................................................................................................46
Annexe 6:
Directives générales sur la prestation des services de vaccination et l’adm
inistration des vaccins ................................................51A
nnexe 7: M
odules de formation et autres m
atériels de référence liés au contenu du programm
e de formation .........................................59
4Liste des D
ocuments de R
éférence 4.1
Docum
ents de référence de l’OM
S/AFR
O...............................................................................................................................................64
4.2Publications et docum
ents de référence de l’OM
S/Siège...........................................................................................................................644.3
Docum
ents de référence des Etats m
embres.............................................................................................................................................65
4.4A
utres documents de référence ...............................................................................................................................................................65
xiSection 1: C
omm
entaires introductifs et annexes techniques sur le programm
e de formation au PEV
Section 1: Table des Matières
1Section 1: C
omm
entaires introductifs et annexes techniques sur le programm
e de formation au PEV
1Introduction
1.1
Form
ation
sur la vaccin
ation
dan
s la Rég
ion
africaine
Les ressources humaines sont essentielles à la gestion et à la prestation de
soins de santé à la population, y compris les services de vaccination. Il est
par conséquent essentiel pour les décideurs, les administrateurs et les
établissements de form
ation avant emploi de s’assurer qu'une m
ain-d’ouvre
de santé
en nom
bre suffisant,
bien instruite
et form
ée,correctem
ent déployée
et m
otivée, est
disponible pour
fournir des
services de vaccination de bonne qualité. L'autre défi consiste à assurer lapertinence de la form
ation du personnel de santé par rapport aux besoinsnationaux. Par conséquent, l'éducation et la form
ation doivent êtreapprochés en coordination et intégration étroites avec le développem
entdu systèm
e de santé à mesure que celui-ci avance vers l'objectif de Santé
pour Tous
au 21èm
e siècle,
les O
bjectifs du
Millénaire
pour le
Développem
ent (OM
D) et les cibles définies par la V
ision et les Stratégiesm
ondiales pour
la Vaccination
2006-2015 tels
qu’approuvés par
la58èm
e Assem
blée mondiale de la Santé en 2005.
Les informations disponibles m
ontrent que la performance des agents de
santé s’am
éliore après
la form
ation en
cours d’em
ploi sur
le PEV.
Cependant, plusieurs préoccupations ont été exprim
ées au sujet de lacouverture, des coûts, de l’im
pact à long terme et la pérennité des activités
de formation en cours d’em
ploi. Fournir et soutenir la formation en cours
d’emploi
pour tous
les agents
de santé
nécessite des
interventionstechniques et financières qui sont habituellem
ent au-delà des capacités dela plupart des pays en développem
ent. En outre, la formation en cours
d’emploi a tendance à se focaliser sur les agents de santé des services
publics, les prestataires privés n’y participant que de manière lim
itée.L’expérience dans d’autres dom
aines montre égalem
ent que l'efficacité dela form
ation en cours d’emploi peut être inférieure aux attentes s'il y a des
incohérences ou des contradictions avec ce que les agents de santé ont
appris dans
leur form
ation antérieure
au sein
des établissem
ents de
formation avant em
ploi.
L'incorporation du PEV
dans la formation m
édicale universitaire, lesprogram
mes
de form
ation des
infirmiers/accoucheurs
et d’autres
professionnels de santé est, par conséquent, une étape logique versl’am
élioration et
le renforcem
ent de
la prestation
des services
devaccination, de la logistique, de la surveillance, de la com
munication et
de la pratique de la gestion. Elle offre aux établissem
ents d’enseignement
l’occasion des
fixer des
priorités claires
pour l’apprentissage
etd’am
éliorer la coordination entre différentes unités et sous-unités, et surdifférentes années académ
iques, afin de parvenir à une approche intégréedes problèm
es de santé de l'enfant. Cependant, puisque le PE
V porte sur
la prise en charge en consultation externe/du client, ses principes nepeuvent pas être pleinem
ent compatibles avec les m
éthodes de diagnosticen m
ilieu hospitalier qui sont fréquemm
ent utilisées pour enseigner lapédiatrie. Pour ces raisons, une planification m
inutieuse est requise pours'assurer que le PE
V est incorporé dans le program
me de form
ationgénéral de la pédiatrie et de la santé publique.
Dans la R
égion africaine, beaucoup d’établissements professionnels de
formation sanitaire ont lancé la révision de leurs program
mes de form
ationpendant la décennie passée. Ils ont fait des efforts en vue d'incorporer le PEVdans leurs program
mes d'enseignem
ent. Cependant, les évaluations des
besoins en formation m
enées pendant les cinq années passées (2001-2005)ont relevé en particulier les faits suivants :
�Les activités de form
ation passées sur le PEV
étaient généralement
peu fréquentes, sous-financées et menées sur une base ponctuelle ;
�Il n'y avait pas d'harm
onie entre la formation avant em
ploi et encours d’em
ploi ; �
Le contenu PEV
n'était pas décrit dans les programm
es de formation
ou était incomplet ou dépassé ;
�Les docum
ents de référence et le matériel de dém
onstration faisaientégalem
ent défaut ; �
Certains établissem
ents ont comm
encé à adapter les modules pour
Cadres de niveau interm
édiaire (MLM
) ; �
Le temps alloué à la théorie du PE
V était insuffisant et les séances
pratiques n’étaient pas suffisamm
ent supervisées ; �
Les enseignants et les animateurs m
anquaient habituellement de
formation sur le PE
V m
oderne.
Cette
situation déplorable
exige par
conséquent une
révisionsystém
atique du programm
e de formation sur le PE
V pour les facultés de
médecine et les écoles de form
ation des infirmiers/accoucheurs. Pour
faciliter cet exercice dans les pays, il faut fournir d'urgence deux modèles
de programm
es de formation sur le PE
V pour les facultés de m
édecine etles écoles de form
ation des infirmiers/accoucheurs. C
ette action aideranon seulem
ent à identifier le contenu 'générique' du PEV
à couvrir, mais
permettra
également
de faire
des recom
mandations
sur la
manière
d’incorporer le PEV
dans les programm
es de formation avant em
ploi, defournir des inform
ations sur les types d’appui de suivi dont ont besoin lesfacultés et écoles, et d’identifier les problèm
es opérationnels qui peuventnécessiter une recherche supplém
entaire.
1.2
Justificatio
n et fo
nd
emen
t de l’élab
oratio
n d
u p
rog
ramm
e de
form
ation
1.2.1 B
esoin
s du
pro
gram
me d
e vaccinatio
n
Les résultats de plusieurs enquêtes sur les formations sanitaires et les
revues du PEV
menées pendant la décennie passée aux niveaux pays et
régional montrent que les obstacles les plus im
portants à l’atteinte dechaque enfant dans chaque district avec les services de vaccinationcontinuent d’être liés à la planification et à la gestion des ressourceshum
aines, m
atérielles et
financières aux
niveaux de
district et
deprestation de services, plutôt que juste des barrières physiques à l’accès.
Pour surmonter ces obstacles, le renforcem
ent des capacités en vued’am
éliorer les compétences gestionnaires et d’intégrer les services de
vaccination dans les infrastructures sociales et sanitaires constitue laprincipale stratégie opérationnelle. O
n s’attend par conséquent à ce quetous les agents de santé justifient de techniques de gestion pratiques afind’équilibrer les efforts de collaboration actuels avec l’atteinte des buts duProgram
me de vaccination, ce qui im
plique le maintien du niveau de
couverture et de la qualité de la vaccination de routine ainsi que la mise
en oeuvre des campagnes spéciales de vaccination.
Les revues du PEV
dans beaucoup de pays font état de lacunes dans laplanification et la gestion aux niveaux de district et de prestation deservices. L’une des raisons de cette situation était la stagnation desactivités de form
ation du PEV
dans le passé, surtout la gestion de laform
ation, puisque aucun cours MLM
n'a été dispensé dans la Région
africaine pendant la période quinquennale 1994-1999.
Cette situation critique appelait des efforts de collaboration plus larges de
la part des partenaires: FNU
, USA
ID, U
NIC
EF, O
MS, N
ESI, C
VP/PA
TH
,etc., en vue de relancer la form
ation MLM
. L'année 2000 a marqué le
début d’un progrès considérable dans la formation des cadres de niveau
intermédiaire sur le PE
V aux niveaux inter-pays et pays. Il en est résulté
pour les administrateurs de santé publique, surtout ceux du Program
me
de vaccination,
un cadre
clair leur
permettant
d’améliorer
leurscom
pétences gestionnaires quotidiennes et de résoudre les problèmes qui
surviennent pendant la mise en oeuvre de leurs plans PE
V nationaux et
de district.
Le rythme élevé de développem
ent des innovations et des nouvellestechnologies dans le program
me de vaccination exige une m
ise à niveaurégulière
des connaissances
du personnel
afin de
faire face
auxchangem
ents stratégiques et aux progrès techniques.
La stratégie "Atteindre C
haque District" (A
CD
) telle qu’adoptée par lespartenaires de la G
AVI et par le 10èm
e Groupe spécial sur la vaccination
en Afrique (T
FI) [2003] offre une véritable opportunité d'atteindre aum
oins une couverture DT
C-3 de 90%
au niveau national et de 80% dans
2
Chapitre I – Introduction
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
chaque district
dans tous
les pays
d’ici 2010,
conformém
ent à
larecom
mandation de la Session spéciale de l’A
ssemblée générale des
Nations unies (U
NG
ASS) et la V
ision et les Stratégies mondiales pour la
Vaccination (GIV
S) 2006-2015. Il faut pour cela une formation intensive
du personnel national à la gestion, la supervision formative et le suivi de
programm
e.
Le récent document de l’O
MS (A
58/12) sur le cadre stratégique 2006-2015: V
ision et stratégies mondiales pour la vaccination (G
IVS) présenté
à la 58ème A
ssemblée m
ondiale de la santé, porte la vaccination au-delàdes
nourrissons et
des enfants
à d’autres
tranches d'âge,
tout en
maintenant la priorité de vaccination de la petite enfance. C
ette nouvellevision, qui com
prend 24 stratégies de mise en ouvre, anticipe davantage
l’introduction de
nouveaux vaccins
(tels que
les vaccins
contre le
paludisme,
le V
IH/SID
A,
le rotavirus,
le papillom
e hum
ain, le
pneumocoque, le m
éningocoque A, le streptocoque de groupe A
, lashigellose et d’autres) et technologies, autant d’élém
ents qui nécessiterontde
nouvelles com
pétences de
la part
des agents
de santé
et des
administrateurs pour la m
ise en oeuvre au moyen de la form
ationintensive. La vision engage davantage tous les intéressés à accorder uneattention sans précédent à l’atteinte des couches "difficiles d’accès",encourage la résolution des problèm
es axée sur les données en vued’am
éliorer l'efficacité des programm
es.
1.2.2 B
esoin
s perçu
s en m
atière de fo
rmatio
n su
r la vaccinatio
n su
r lab
ase des évalu
ation
s des b
esoin
s en fo
rmatio
n (EB
F)
Afin
d’accroître la
performance
des program
mes
nationaux de
vaccination, l’O
MS/A
FRO
en
collaboration avec
la Fondation
desN
ations U
nies et
NE
SI a
financé un
projet en
vue d’effectuer
desévaluations des besoins en form
ation (EB
F) dans 14 pays cibles pendantla période 2000-2005. Les objectifs de l’E
BF étaient les suivants:
(i)analyser les activités de form
ation sur le PEV précédem
ment m
enées;
(ii)décrire la situation de la form
ation sur la vaccination dans les payscibles ;
(iii)identifier de
nouveaux besoins
de form
ation dans
desenvironnem
ents avant emploi ainsi qu’en cours d’em
ploi ; et (iv)faire des recom
mandations pour des actions visant à am
éliorer laform
ation au PEV.
Les équipes d'évaluation étaient composées d'experts internationaux et
nationaux tandis
que les
populations de
l'étude com
prenaient des
planificateurs et
des adm
inistrateurs aux
niveaux national
et sous-
national, des points focaux PEV
aux niveaux de district, régional et deshôpitaux, des superviseurs et des agents de santé, des form
ateurs et desstagiaires
d’établissements
de form
ation avant
emploi
et en
coursd’em
ploi. Les données ont été recueillies à l’aide d’entrevues semi-
structurées ainsi qu'au moyen de discussions thém
atiques de groupe,d’ateliers, de l'observation aux points de prestation de services et d’unerevue
documentaire
des registres,
y com
pris les
programm
es de
formations sur le PE
V.
Les initiatives précédentes de formation sur le PE
V avaient ciblé une large
gamm
e de personnel qui variait par pays mais com
prenait généralement
le personnel aux niveaux national (central), régional (intermédiaire),
district et périphérique, y compris les adm
inistrateurs du Programm
enational sur la vaccination (N
PI), les points focaux, les agents de santé auniveau de la form
ation sanitaire, le personnel d’appui et les secrétaires, etdans quelques cas des chauffeurs. Le personnel non-m
édical tel que lesm
aîtres d’école
et les
chefs religieux
ont égalem
ent participé
à la
formation PE
V précédente qui com
prenait des cours MLM
, des ateliersFdF, des cours sur la stratégie A
CD
, la gestion de données, la logistiqueet l’introduction de nouveaux vaccins ainsi que des cours préparatoirespour
la rougeole,
les cam
pagnes polio,
la m
obilisation sociale,
l’orientation sur la surveillance de la maladie. La m
ajorité des animateurs
des sessions
de form
ation PE
V
comprenaient
des partenaires
de la
vaccination, des administrateurs de program
me, des experts locaux des
équipes de gestion sanitaire de district (DH
MT
).
Pour la majorité des établissem
ents de formation avant em
ploi et en coursd’em
ploi examinés pendant l’E
BF, soit le contenu PE
V n’était pas décrit
3
Chapitre I – Introduction
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
dans les programm
es de formations, soit il était incom
plet ou dépassé.Les
écoles de
formation
manquaient
généralement
de m
atériel de
démonstration pour les leçons pratiques sur le PE
V. Le matériel tel que
les porte-vaccins, les accumulateurs de froid, les pastilles de contrôle de
vaccin, les graphiques de contrôle de la vaccination et les thermom
ètresn’étaient généralem
ent pas disponibles. Les documents PE
V à jour et le
matériel didactique n’étaient souvent pas disponibles ou les m
atérielsdisponibles n'étaient pas appropriés. D
ans certains cas, les matériels de
référence disponibles étaient de vieilles éditions sans information à jour
sur le PEV. B
ien que quelques établissements aient adapté des m
odulesM
LM de l’O
MS, d’autres ne figuraient pas sur la liste de publipostage de
l’OM
S prévue pour recevoir des informations m
ises à jour sur le PEV.
Le
nombre
d’heures théoriques
pour les
sujets du
PEV
variait
considérablement selon le type de program
me de form
ation et le niveaudes frais de scolarité, m
ais était généralement com
pris entre 2 et 10heures. B
ien que les sessions pratiques soient une partie intégrante desprogram
mes
avant em
ploi et
en cours
d’emploi,
leur durée
sur la
vaccination variait aussi largement entre 1 et 12 sem
aines pour lesprogram
mes en cours d’em
ploi, tandis que pour les programm
es avantem
ploi la gamm
e était plus large, de 1 à 20 semaines. C
ertains desétablissem
ents de formation m
anquaient de moyens de transport pour le
placement des étudiants en stratégie avancée ainsi que la supervision des
étudiants placés.
Certains des enseignants et anim
ateurs ont reçu une formation PE
Vrécente, tandis que la m
ajorité n'a pas assisté à des ateliers PEV
et à cetitre m
anque de connaissances sur la théorie et la pratique actuelles duPE
V.
S’agissant des nouveaux besoins de formation non satisfaits, le plus
courant était la nécessité de faire réviser les programm
es de formation
pour y incorporer la théorie et la pratique modernes du PE
V. Lesdom
aines opérationnels pour lesquels la formation doit être renforcée
sont l'évaluation et la prévision des besoins en vaccins, les nouveauxvaccins, la technologie d'injection et la sécurité de la vaccination, etc. Le
besoin en matériels de référence du PE
V était égalem
ent universel, lapriorité étant des les établissem
ents de formation avant em
ploi et encours d’em
ploi.
Des
recomm
andations spécifiques
basées sur
les conclusions
del'évaluation ont été faites en ciblant les établissem
ents de formation avant
emploi et en cours d’em
ploi, les établissements de prestation de services
de santé, les ministères de la santé, les unités PE
V et les partenaires. Pour
les établissem
ents de
formation,
les principales
recomm
andationsconcernent une révision urgente des program
mes de form
ation pour yinclure les com
posantes opérationnelles et d’appui clés du PEV
ainsi quedes
cours d'orientation
et de
recyclage pour
les anim
ateurs et
lesenseignants. Pour les établissem
ents de prestation de services de santé, lesrecom
mandations clés ont trait à la nécessité de renforcer la form
ation encascade
à l’aide
des cours
ML
M
et d’autres
formations
PEV
et
d’intensifier la
supervision form
ative. Le
renforcement
du rôle
decoordination des m
inistères de la santé a également été relevé. Pour les
partenaires, la recomm
andation clé est de renforcer leur appui auxm
inistères de la santé ainsi qu’aux établissements de form
ation.
1.2.3 Fo
nd
emen
t de l’élab
oratio
n d
u p
rog
ramm
e de fo
rmatio
n
Pour être efficace, un programm
e national de vaccination (NIP) doit
bénéficier de
l’appui enthousiaste
d'un corps
médical,
infirmier
etobstétrical bien inform
é. Pour cela, il faudra accorder une priorité élevée àla form
ation avant emploi et en cours d’em
ploi. À cause des nom
breusesinnovations du program
me et des défis liés à la m
ise en oeuvre desnouvelles stratégies (A
CD
, GIV
S, OM
D), la form
ation médicale doit être
actualisée répondre à ces concepts et développements nouveaux.
La plupart des revues du programm
e national et des missions d'évaluation
des besoins en formation indiquent qu'il y a des goulots d’étranglem
entgraves dans la form
ation avant emploi et en cours d’em
ploi et entre lesdeux, l’un d'eux étant l’absence de form
ation des enseignants sur lathéorie et la pratique m
odernes du PEV
et l’autre le manque de m
atérielsde référence actualisés.
4
Chapitre I – Introduction
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
En effet, dans beaucoup de pays les institutions nationales ont com
mencé
à demander aux facultés de m
édecine, écoles de formation en soins
infirmiers et aux autres centres de form
ation professionnelle médicale
d’augmenter le nom
bre d’heures consacrées dans leurs programm
es à laform
ation clinique en milieu de consultation externe parce que ces
environnements
fournissent une
expérience qui
est particulièrem
entpertinente pour la pratique professionnelle future. Les organisationsinternationales, y com
pris la Fédération mondiale pour la form
ationm
édicale (WFM
E) et les principaux partenaires des services infirm
iers etobstétricaux
(Conseil
international des
infirmiers
– IC
N
- et
Confédération internationale des accoucheurs – IC
M) ont préconisé:
(a)l’élargissem
ent du cadre dans lequel a lieu la formation ;
(b)la coordination de la form
ation avec la prestation des services desanté ;
(c)l’utilisation des priorités sanitaires nationales pour définir le contextede la form
ation ; (d)
l’intégration de la science et de la pratique cliniques.
Une form
ation clinique et en santé publique qui incorpore les objectifsd’apprentissage du PE
V perm
ettra aux étudiants de poser un fondement
solide de connaissances et de compétences essentielles. Pour guider la
formation
des étudiants
et réduire
la surcharge
factuelle des
connaissances vastes
et exponentiellem
ent croissantes
relatives à
lapédiatrie en consultation externe, il convient de définir clairem
ent lesconnaissances, l’expérience et les com
pétences essentielles ou crucialesque les étudiants doivent acquérir.
Les divers
matériels
de référence
du PE
V
et les
directives sur
lasurveillance de la poliom
yélite et de la rougeole, la logistique et lacom
munication pour le PE
V ainsi que les m
odules pour cadres de niveauinterm
édiaire (MLM
) et le dossier La vaccination dans la pratique (IIP)définissent les connaissances et les com
pétences les plus essentielles quisont requises. Ils ont été largem
ent utilisés pendant l’élaboration de cedocum
ent.
1.3
Ob
jectifs du
pro
gram
me d
e form
ation
1.3.1 O
bjectif g
énéral
Renforcer
l'enseignement
de la
vaccination dans
le program
me
deform
ation existant pour le programm
e de formation de base (avant
emploi) des m
édecins, infirmiers/accoucheurs et autres professionnels de
la santé.
1.3.2 O
bjectifs sp
écifiqu
es
�R
éviser le contenu technique du cours de vaccination sur la base : •
des nouveaux développements dans le program
me
•des norm
es et procédures des programm
es de vaccination •
du profil de compétence en vaccination des diplôm
és �
Actualiser les connaissances et com
pétences techniques du corpsenseignant chargé d’enseigner les sujets du PE
V ;
�E
n s’assurant que : •
des objectifs de formation pertinents sont form
ulés •
des m
éthodes et
techniques actives
sont utilisées
pourl’enseignem
ent/apprentissage •
il est alloué suffisamm
ent de temps aux sujets du cours
•un équilibre sain existe entre les séances théoriques et pratiques
•des m
atériels de formation appropriés en quantités suffisantes
sont disponibles dans les établissements de form
ation •
des fournitures et du matériel de dém
onstration appropriés sontdisponibles dans les établissem
ents de formation
•une évaluation adéquate de l’enseignem
ent et du programm
e estm
enée.
5
Chapitre I – Introduction
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
2Profil de C
ompétence des Prestataires des Services de Vaccination
6
Les compétences des prestataires des services de vaccination sont basées
sur les compétences nécessaires pour fournir des services de vaccination
de qualité et sûrs à la population cible. Les compétences essentielles
décrivent les compétences et com
portements fondam
entaux attendusd'un nouveau diplôm
é ou d'un agent de santé en poste. La compétence
comprend
par conséquent
plusieurs com
posantes: form
ation avant
emploi,
expérience acquise
au poste,
formation
en cours
d’emploi,
participation aux
ateliers, réunions,
cours de
recyclage, débats
professionnels, exposition aux meilleures pratiques, etc., com
me m
ontréci-dessous.
Ce chapitre discute les com
pétences escomptées de différents cadres qui
sont impliqués dans les activités de vaccination aux niveaux de district,
des centres de santé et comm
unautaire.
2.1
Profil d
e sortie et co
mp
étences essen
tielles d'u
n m
édecin
po
ur les
activités de vaccin
ation
au n
iveau d
e district
L'équipe DH
MT
est responsable de toutes les activités sanitaires dans ledistrict,
y com
pris la
planification, l’organisation,
la supervision
etl’évaluation des services de vaccination. Pour y parvenir avec succès, leM
édecin de district (DM
O) ou le R
esponsable sanitaire doivent justifier descom
pétences résumées dans le tableau : 2.1.
Il y a un certain degré de dynamique dans le tableau ci-dessus. Il m
ontrenon seulem
ent les compétences attendues, m
ais également la profondeur
de ces compétences en portant la note "X
", "XX
" ou "XX
X". E
n outre, ilm
et en lumière les élém
ents de profil de sortie du médecin fraîchem
entdiplôm
é avec quelques domaines de travail où il/elle justifie de fortes
compétences (base théorique de la vaccination, m
aladies évitables par lavaccination, vaccins du PE
V), ainsi que les dom
aines où il faut acquérirplus de com
pétences : gestion des vaccins, planification, budgétisation,com
pétences de supervision, etc.
Le tableau montre égalem
ent la progression des compétences du titulaire
après son exposition aux travaux pratiques ou à la formation en cours
d’emploi en qualité de C
hef de la DH
MT
(médecin en poste). Il est
attendu de ce dernier qu’il justifie d’une bonne connaissance de lavaccination et qu’il soit com
pétent ou très compétent dans tous les
domaines de travail cités dans le tableau.
La conclusion
de cette
analyse peut
aider l’adm
inistrateur D
RH
à
appliquer à
ces personnes
différentes approches
de form
ation, par
exemple,
la form
ation de
jeunes m
édecins avec
un accent
sur les
domaines de travail faibles et la form
ation de recyclage des autresgroupes pour soutenir leurs com
pétences. Le tableau indique également
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
Formation avant
emploi/de niveauuniversitaire
Expérience auposte.
Interaction avecla com
munauté
Formation en
cours d’emploi
ou post-universitaire
Cours de
recyclage,ateliers,
Internet, etc.,
Acquis en com
pétence
��
�
�
�
�
�
�
�
�
�
7
Chapitre 2 – Profil de C
ompétence des Prestataires des Services de Vaccination
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
Tableau 2.1
Évaluation des connaissances, attitudes et com
pétences en matière de vaccination attendues d'un m
édecin diplômé et d’un m
édecin en poste
Profil de
Com
pétences du C
onnaissances, attitudes et compétences en vaccination
sortie d'un m
édecin en poste m
édecin diplômé
(dans la DH
MT)
Connaissances en vaccination �
Base théorique de la vaccination (histoire naturelle des m
aladies, agents causaux, réponse imm
unitaire, types XXX
XXd'im
munité, vaccins)
�Surveillance de la m
aladie, investigations de cas/de flambées, systèm
e de notification XX
XXX�
Maladies évitables par la vaccination; initiatives d'éradication/élim
ination XXX
XXX�
Politique et stratégies de vaccination (routine, campagne, fixe, stratégie avancée, intégration avec d’autres program
mes)
XXXXX
�Vaccins du P
EV, sécurité des vaccins, contre-indications XXX
XXX�
Chaîne de froid pour conserver les vaccins, m
atériel, entretien XX
XXX�
Gestion des vaccins (com
mande, livraison, contrôle des stocks, pertes)
XXXX
�Population cible, calendriers de vaccination, occasions m
anquées XX
XXX�
Couverture vaccinale, cadre cible, taux d’abandon
XXXX
�N
ouveaux vaccins et technologies; nouvelles stratégies (OM
D, A
CD
, GIVS)
XXXXX
Compétences en gestion de la vaccination
�P
lanification (plans pluriannuels et annuels) X
XXX�
Budgétisation et gestion financière
XXX
�Suivi et évaluation de la m
ise en oeuvre des plansX
XXX�
Com
pétences de supervision (surtout dans la supervision formative)
XXXX
�C
ompétences de form
ation; méthodes et outils de form
ation XXX
XX�
Com
pétences de comm
unication et de mobilisation des ressources
XXX
�C
ompétences de m
obilisation comm
unautaireX
XXX�
Mise en ouvre de la recherche opérationnelle
XXX
Attitudes en tant que m
édecin et chef d'équipe �
Assurer une adm
inistration adéquate de son équipe (affectation des tâches, rapports d'évaluation, rétro-information sur
la performance, etc.)
XXXX
�Prendre des décisions de gestion appropriées conform
es aux ressources disponibles et à la programm
ation. Les décisions doivent respecter l’éthique et être d’un bon rapport coût-efficacité
XXXX
�A
ppliquer l’approche d'équipe et encourager les rapports interpersonnels XX
XXX�
Utiliser les principes d’autoévaluation et d’évaluation par les pairs dans la perform
ance du travail XX
XXX�
S'occuper de l'usager du service; conseiller plutôt que donner des instructions à ceux qui sollicitent la vaccination XXX
XX�
Être un comm
unicateur capable d'encourager les vaccinations par des exposés et un plaidoyer sanitaires efficaces X
XXX�
Être un chef comm
unautaire qui a gagné le respect et la confiance locauxX
XXX�
Organiser/m
ener des enquêtes CA
P sur la vaccination
XXX
Légende : X- “Dom
aines de travail où il faut acquérir plus de compétences”; XX- “D
omaines de travail où des com
pétences suffisantes existent déjà”; et XXX- “Dom
aines de travail ayant de fortes compétences ”
Tableau 2.2
Évaluation des compétences et aptitudes en vaccination attendues d'un infirm
er/accoucheur/infirmier de santé com
munautaire diplôm
é et du mêm
e personnel en poste
Profil de sortie d’un
Com
pétences d’un infirm
er/accoucheur/infirm
er/accoucheur/C
onnaissances, attitudes et compétences en vaccination
infirmier de santé
infirmier de santé
comm
unautaire com
munautaire
diplômé
en poste (CS)
Compétences en gestion. C
apacité à :
�D
éfinir la zone de couverture et les populations cibles (cartographie, calcul des proportions de populations éligibles, etc.) XX
XXX
�Préparer un plan pour les services de vaccination de routine et de stratégie avancée
XXXX
�Faire la supervision form
ative régulière pour vérifier si les normes de vaccination sont correctem
ent appliquées sur le terrain X
XX
�Fixer des cibles de vaccination pour la zone de couverture et faire le suivi m
ensuel, trimestriel et annuel
XXXXX
�Identifier les ressources disponibles pour la vaccination et dem
ander des ressources supplémentaires si nécessaire.
XXXXX
�Suivre les tendances de m
orbidité et de mortalité des m
aladies cible en dressant des graphiques et cartes à jourX
XXX
�Suivre l’utilisation des vaccins et les taux d’abandon
XXX
�S’assurer que tous les registres de vaccination sont correctem
ent entretenus et envoyés à temps au siège de district
XXXX
�O
rganiser des réunions mensuelles du personnel pour discuter des questions relatives aux activités de vaccination
XXXXX
�M
aintenir la discipline, le travail d’équipe et la motivation au sein du personnel
XXXXXX
�A
ssigner les tâches au personnel et faire un tableau de service hebdomadaire/m
ensuel XX
XXX
�Évaluer les résultats de vaccination dans la zone de couverture
XXX
les limites de la com
posante vaccination dans le programm
e de formation
de l'établissement de form
ation telles que révélées par un accent moindre
sur les détails clés du PEV
(ex.: gestion des vaccins, budgétisation,plaidoyer, etc.) ou suite à l'allocation de tem
ps à d’autres programm
esprioritaires concurrents.
Il est important que les résultats de l'analyse ci-dessus sur le profil de
sortie soient pris en considération quand on prépare le programm
e deform
ation de diverses catégories d'étudiants en médecine: m
édecinegénérale, m
édecine spécialisée et médecine de santé publique. C
es troiscatégories peuvent nécessiter différents niveaux d'intensité de form
ationen fonction des sujets de contenu du program
me de form
ation.
2.2
Profil d
e sortie d
’un
infirm
er/accou
cheu
r/infirm
ier de san
téco
mm
un
autaire p
ou
r les activités de vaccin
ation
Une approche sem
blable du contenu en matière de com
pétences estappliquée
au cadre
infirmer/accoucheur/infirm
ier de
santé com
mun-
autaire pleinement im
pliqué dans les activités de vaccination, qui sont unpilier im
portant du programm
e. Les résultats de cette évaluation figurentdans le tableau ci-dessous
L’atelier de consensus de Douala a identifié trois groupes principaux ayant
une intensité de formation différente sur les élém
ents de contenu du PEV:
les infirmiers diplôm
és d’État, les infirmiers et accoucheurs inscrits.
8Section 1: C
omm
entaires introductifs et annexes techniques sur le programm
e de formation au PEV
Chapitre 2 – Profil de C
ompétence des Prestataires des Services de Vaccination
9
Chapitre 2 – Profil de C
ompétence des Prestataires des Services de Vaccination
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
Profil de sortie d’un
Com
pétences d’un infirm
er/accoucheur/infirm
er/accoucheur/C
onnaissances, attitudes et compétences en vaccination
infirmier de santé
infirmier de santé
comm
unautaire com
munautaire
diplômé
en poste (CS)
Compétences dans l’adm
inistration des vaccinations. Capacité à :
�O
rganiser des séances de vaccination fixes, de stratégie avancée/mobiles
XXXX
�Expliquer aux m
ères l'importance des vaccinations, celles qui sont requises, leurs intervalles, la date et le lieu de la
prochaine vaccination, les réactions attendues, les effets secondaires possibles et comm
ent y faire face XX
XXX
�S’assurer que tous les m
atériels d’injection utilisés pour la vaccination sont disponibles et stériles XXX
XXX
�S’assurer que les vaccins et les diluants à utiliser ne sont pas endom
magés ou n’ont pas expiré
XXXXXX
�A
dministrer les vaccinations à l’aide du calendrier et de la technique corrects
XXXXX
�A
ssurer un bon entretien et un suivi quotidien (deux fois) de la chaîne de froid XXX
XXX
�Tenir un inventaire de tout le m
atériel de vaccination et de son état de réparation. X
XX
�Tenir correctem
ent les registres permanents de la m
ère et de l’enfant XX
XXX
�M
ettre en place un système de suivi pour vacciner les défaillants
XXXX
�Tenir des registres exacts des vaccinations effectuées et des vaccins reçus du district: les doses adm
inistrées et les doses perdues. XX
XX
�S’assurer que tous les registres de vaccination sont correctem
ent préparés et envoyés à temps au district
XXXXX
Attitudes et travail com
munautaire. C
apacité à :
�Éduquer la com
munauté sur les m
aladies cible et le rôle de la vaccination dans leur prévention XXX
XXX
�Entrer en liaison avec le C
omité de développem
ent villageois sur les questions sanitaires et présider la Sous-comm
ission de la santé. Inclure la vaccination dans le plan du Sous-com
ité X
XXX
�Être un com
municateur capable d'encourager les vaccinations par des exposés et un plaidoyer sanitaires efficaces
XXXXX
�Identifier les groupes de fem
mes, les chefs religieux, les adm
inistrateurs, etc. qui ont une contribution dans la promotion du
programm
e et interagir avec eux XX
XXX
�Identifier les O
NG
locales actives dans les questions sanitaires et travailler avec ellesXX
XXX
�A
ssocier les comm
unautés dans la planification des activités de vaccination de routine et les campagnes de vaccination
(JNV, JLV, AVS, etc.)
XXXX
�S'occuper de l'usager du service; conseiller plutôt que donner des instructions à ceux qui sollicitent la vaccination
XXXXX
�Prendre au sérieux les rum
eurs sur la vaccination et faire le compte rendu aux com
munautés sur vos conclusions
XXX
�U
tiliser les principes d’autoévaluation et d’évaluation par les pairs dans la performance du travail
XXX
�Participer aux enquêtes C
AP
sur la vaccination XX
XX
Légende : X- “Dom
aines de travail où il faut acquérir plus de compétences”; XX- “D
omaines de travail où des com
pétences suffisantes existent déjà”; et XXX- “Dom
aines de travail ayant de fortes compétences ”
2.3
Descrip
tion
s des tâch
es du
perso
nn
el essentiel d
u p
rog
ramm
en
ation
al de vaccin
ation
2.3.1 A
dm
inistrateu
r natio
nal d
u PEV
Titre:
Adm
inistrateur national du PEV
Grade:
(Suivant la nomenclature du personnel national)
Identification du poste:(Suivant la codification du personnel national)
Autorité de tutelle: (Suivant l’organigram
me du systèm
e national de santé)
Objectif du poste:
Planifier, organiser, coordonner et assurer la mise en
oeuvre, le suivi et l’évaluation du programm
e national de vaccination
Responsabilités/Fonctions:
Sous la
supervision du
superviseur (C
hefd'U
nité, Directeur ou C
oordinateur), le titulaire sera responsable destâches suivantes : •
Analyser
et prendre
des décisions
sur la
base des
plans et
processus du développement du program
me ;
•Suivre
la m
ise en
oeuvre et
l’évolution du
programm
e en
adoptant les innovations et les meilleures pratiques ;
•A
ssurer la qualité et la sécurité des vaccinations effectuées ; •
Conseiller, orienter, inspirer et superviser le personnel ;
•C
omm
uniquer avec les comm
unautés, les intervenants et lespartenaires
en vue
de m
aximiser
les ressources
pour la
vaccination et leur rendre compte des réalisations du program
me.
Attributions/tâches principales%
du temps de travail nécessaire(exem
ple) T
âches périodiques (séquentielles) :•
Élaborer
les plans
stratégiques et
annuels de
vaccination et
préparer le
budget des
ressources hum
aines, m
atérielles et
financières conformém
ent aux politiques/stratégies nationales devaccination ;
10%
•Suivre et superviser le program
me en vue d’assurer l’atteinte des
cibles et
la qualité
et la
sécurité de
l’administration
de la
vaccination ; 20%•
Organiser des réunions trim
estrielles ou semestrielles du C
omité
de coordination inter-agences (CC
I) en tant que Secrétariat duC
CI ; 5%
•Faire
une évaluation
à m
i-parcours et
en fin
de cycle
duprogram
me ; 5%
•Soum
ettre des rapports annuels, trimestriels, m
ensuels ou tousautres rapports tels qu’exigés par le H
MIS ; 5%
Tâches continues:
•A
nalyser les données de couverture vaccinale et de surveillancereçues
et prendre
des décisions
sur les
questions liées
auprogram
me ; 10%
•Servir
de conseiller
technique au
Ministère
ou au
Conseil
sanitaire sur
les ressources
en santé,
le recrutem
ent, le
déploiement du personnel travaillant dans le program
me de
vaccination ; 5%•
Orienter et optim
iser la performance du travail, à travers des
rapports interpersonnels améliorés dans l’équipe PE
V ; 10%
•A
ssurer l’administration quotidienne de l'unité PE
V ; 15%
•O
rganiser la formation et le développem
ent professionnel dupersonnel engagé directem
ent dans les activités du programm
eafin d'am
éliorer la qualité et la sécurité de la vaccination ; 5%•
Com
muniquer avec les intervenants et les partenaires et m
obiliserdes ressources pour la vaccination ; 5%
•É
valuer les résultats de fin de journée et programm
er les activitésde la prochaine journée/période ; 5%
Qualifications et expérience:
Licence en santé publique ou équivalent;large expérience professionnelle dans la gestion des program
mes de
santé publique. Un diplôm
e en gestion de la santé serait un avantage.
10
Chapitre 2 – Profil de C
ompétence des Prestataires des Services de Vaccination
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
2.3.2 C
harg
é de la su
rveillance d
e la malad
ie/Épid
émio
log
iste
Titre: C
hargé de la surveillance de la maladie/É
pidémiologiste
Grade: (Suivant la nom
enclature du personnel national)
Identification du poste: (Suivant la codification du personnel national)
Autorité de tutelle:
(Suivant l’organigramm
e du système national de
santé. Responsable devant l’adm
inistrateur national du PEV
s’il/elletravaille dans le PE
V)
Objectif du poste:
Planifier, organiser, coordonner et assurer la mise en
oeuvre des activités de surveillance de la maladie conform
ément au
plan d'action stratégique et annuel sur la vaccination.
Responsabilités/Fonctions:
Sous la
supervision du
superviseur (C
hefd'U
nité, Directeur ou C
oordinateur), le titulaire sera responsable destâches suivantes : •
Assurer
la collecte,
la collation
et l’analyse
des données
desurveillance de la m
aladie •
Assurer le fonctionnem
ent harmonieux du systèm
e de rapportsur les m
aladies cibles et les taux de couverture vaccinale •
Assurer une réponse rapide aux cas et épidém
ies de maladies
cibles •
Former les agents de santé sur les principes de surveillance de la
maladie.
Attributions/tâches principales%
du temps de travail nécessaire(exem
ple) •
Analyser les données de couverture vaccinale et de surveillance
reçues en
liaison avec
le D
épartement
épidémiologique
etl’H
MIS
; 10%•
Servir de conseiller technique à l’administrateur national du PE
Vsur les questions relatives à la surveillance de la m
aladie
•M
ettre en place un système de surveillance de la m
aladie pour lesm
aladies cibles notifiables pour la préparation aux épidémies, les
enquêtes et réponse aux flambées. Le systèm
e devrait également
inclure les MA
PI ; 20%•
Diffuser parm
i les agents de santé les définitions de cas desm
aladies cibles en vue de faciliter leur reconnaissance rapide etexacte et la prise en charge des cas ; 5%
•M
ettre en place un système de suivi et d'évaluation avec un
accent spécial
sur les
maladies
ciblées pour
l’éradication/élimination ou la lutte (ex.: Poliom
yélite, tétanosnéonatal, rougeole, etc.). C
e système devrait inclure les élém
ents suivants : –
Sélection des indicateurs du programm
e–
Supervision sur le terrain planifiée ou ponctuelle en fonctiondu program
me et de la liste de contrôle de la visite de
supervision préparée à l’avance–
Suivi et examen régulier des progrès en vue de vérifier
l’atteinte des cibles ; 20%•
Élaborer un systèm
e de prévision des épidémies qui com
prendral'identification
des élém
ents ou
facteurs de
risque essentiels
suivants : –
Facteurs saisonniers ou climatiques
–É
pidémiologie (épidém
ies passées et tendances changeantesde survenue de la m
aladie) –
Groupes de population et zones à haut risque ; 5%
•Superviser la saisie et l’analyse inform
atisées des données desurveillance
de la
maladie
et fournir
des com
ptes rendus
périodiques pour la gestion, les districts et les sites sentinelles ;5%
•Suivre les taux généraux de couverture vaccinale de la populationcible et aider à l’organisation des cam
pagnes de vaccination dem
asse (JNV, AV
S) ; 10%
11
Chapitre 2 – Profil de C
ompétence des Prestataires des Services de Vaccination
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
•Identifier
des laboratoires
de référence
nationaux et
internationaux pour l’envoi des échantillons et la confirmation
des diagnostics de laboratoire •
Créer
des stocks
de vaccins,
des trousses
de collecte
deséchantillons
et de
prise en
charge des
cas et
assurer leur
distribution rapide au niveau intermédiaire ; 5%
•O
rganiser la formation du personnel sur la reconnaissances des
cas/flambées et l’investigation des M
API, la collecte et l’envoi des
échantillons, le rapport de routine et sentinelle des maladies
cibles ; 15%•
Fournir la rétro-information sur la survenue et les tendances des
maladies aux fournisseurs des données au m
oyen de réunionsrégulières, de la supervision et d’un bulletin épidém
iologique ;5%
Qualifications
et expérience:
Licence
ou équivalent.
Excellentes
compétences en inform
atique. Vaste expérience en santé publique etsurveillance des m
aladies.
2.3.3 R
espo
nsab
le de la ch
aîne d
e froid
Titre: R
esponsable de la chaîne de froid
Grade:
(Suivant la nomenclature du personnel national)
Identification du poste: (Suivant la codification du personnel national)
Autorité de tutelle:
Adm
inistrateur national du PEV
Objectif
du poste:
Planifier, organiser,
coordonner et
assurer le
fonctionnement
harmonieux
de la
chaîne de
froid pour
leprogram
me de vaccination
Responsabilités/Fonctions:
Sous la
supervision de
l’administrateur
national du PEV, le titulaire sera responsable des tâches suivantes :
•Planifier et suivre le systèm
e de chaîne de froid du PEV
dans lepays
•A
ssurer la fonctionnalité du système de chaîne de froid
•Fournir appui et m
oyens pour l’entretien préventif et curatif dum
atériel de chaîne de froid •
Former les techniciens de la chaîne de froid au niveau sous-
national.
Attributions/tâches principales%
du temps de travail nécessaire(exem
ple) •
Préparer un plan de chaîne de froid en tant que composante du
plan général (stratégique et annuel) du PEV
avec les sous-sectionssuivantes : –
Plan de
réhabilitation de
la chaîne
de froid
en vue
derem
placer le vieux matériel
–Plan d’urgence de la chaîne de froid
–Planifier l’entretien préventif et curatif du m
atériel de chaînede froid ; 5%
•E
n liaison avec le Logisticien, estimer les besoins en m
atériel dechaîne de froid et fournitures et conseiller le gestionnaire du PE
Vsur la sélection du m
atériel avec des spécifications approuvées parl’O
MS/U
NIC
EF ; 5%
•Tenir un inventaire exact de la chaîne de froid et le m
ettre à jourrégulièrem
ent ; 20%•
Organiser une unité d’entretien régulier du m
atériel et le doter detechniciens de réparation form
és. Fournir à l'unité des outils pourla réparation ; 20%
•Identifier un m
atériel de chaîne de froid alternatif (réfrigérateurs,congélateurs, générateurs de secours, etc.) pour faire face auxurgences (coupures de courant, inondations, écroulem
ent dem
agasins de vaccin)•
Faire des
suggestions pour
installer des
infrastructures de
réfrigération de vaccins aux aéroports nationaux•
Faire une supervision régulière des installations nationales/sous-nationales de la chaîne de froid en vue d’assurer le fonctionne-m
ent ininterrompu de la chaîne de froid dans le pays ; 30%
12
Chapitre 2 – Profil de C
ompétence des Prestataires des Services de Vaccination
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
•Fournir des rapports réguliers au gestionnaire du PE
V sur l’état,
les besoins et les contraintes de la chaîne de froid et faire desrecom
mandations sur la m
anière de les surmonter ; 5%
•E
ffectuer la formation du personnel national et sous-national de
la chaîne de froid (responsables de la chaîne de froid, techniciensde
réparation et
autre personnel
de santé
ayant des
responsabilités dans la chaîne de froid) ; 15%•
Effectuer toutes autres activités du program
me assignées par le
gestionnaire du PEV
Qualifications et expérience:
Diplôm
e d’ingénieur ou équivalent avecexpérience dans le m
atériel de réfrigération. L’expérience antérieurecom
me responsable de la chaîne de froid au niveau sous-national est
un avantage.
2.3.4 R
espo
nsab
le de la lo
gistiq
ue
Titre: R
esponsable de la logistique (Logisticien)
Grade:
(Suivant la nomenclature du personnel national)
Identification du poste:(Suivant la codification du personnel national)
Autorité de tutelle:
Adm
inistrateur national du PEV
Objectif du poste:
Assurer la gestion appropriée des vaccins et m
atérielsd'injection, la com
mande et la distribution des fournitures et la
fourniture du transport pour le fonctionnement ininterrom
pu desopérations du program
me.
Responsabilités/Fonctions:
Sous la
supervision de
l’administrateur
national du PEV, le titulaire sera responsable des tâches suivantes :
•E
stimer les besoins en vaccins et m
atériel d’injection •
Déterm
iner les quantités pour la comm
ande des fournitures enfonction des capacités de stockage des cham
bres sèches et froideset des niveaux des stocks de vaccins
•G
érer le stock de vaccins pour prévenir les ruptures
•A
ssurer un système fonctionnel de distribution de fournitures
•Suivre l’utilisation des vaccins et du m
atériel d’injection pourm
inimiser les pertes de vaccin.
Attributions/tâches principales%
du temps de travail nécessaire(exem
ple) •
Préparer un plan de logistique en tant que composante du plan
général (stratégique et annuel) du PEV
avec les sous-sectionssuivantes :–
Besoins en vaccin et m
atériel d’injection en fonction de lapopulation
cible à
vacciner pendant
la période
deplanification
–C
oût estimatif des fournitures
–C
alendrier approuvé
des périodes
de com
mande
desvaccins/m
atériel d’injection/fournitures ; 5%•
En liaison avec l’adm
inistrateur national de la chaîne de froid,estim
er les besoins en vaccins et autres fournitures et conseiller legestionnaire du PE
V sur la sélection des fournisseurs dont les
spécifications de produit sont approuvées par l’OM
S/UN
ICE
F ;10%
•E
ffectuer le suivi et l’inventaire régulier du stock de vaccins et defournitures ; 20%
•M
ettre en place un système efficace de distribution de fournitures
et assurer la disponibilité du transport pour des livraisons sûres ;10%
•Faire des visites de supervision régulières aux m
agasins de vaccinset aux form
ations sanitaires pour observer si : –
des pratiques appropriées de gestion de stock sont appliquées(aptitude, propreté, etc.)
–les fournitures sont faites selon la "politique de la livraison enbloc"
–les
registres de
magasin
sont exacts
et conform
es au
décompte physique
13
Chapitre 2 – Profil de C
ompétence des Prestataires des Services de Vaccination
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
–les
mouvem
ents d’entrée
et de
sortie des
vaccins sont
correctement enregistrés dans le registre des vaccins
–les vaccins et m
atériels d’injection expirés et écartés sontélim
inés selon les normes de sécurité
–le personnel applique les tests de qualité des vaccins (PC
V,test d’agitation, lecture des indicateurs de qualité des vaccins,etc.)
pour prévenir
l’utilisation de
vaccins périm
és ou
endomm
agés ; 30%•
Fournir des rapports réguliers au gestionnaire du PEV
sur l’état,les besoins et les contraintes de la chaîne de froid et faire desrecom
mandations sur la m
anière de les surmonter ; 5%
•E
ffectuer la formation du personnel national et sous-national de
la chaîne de froid (responsables de la chaîne de froid, techniciensde
réparation et
autre personnel
de santé
ayant des
responsabilités dans la chaîne de froid) ; 20%•
Effectuer toutes autres activités du program
me assignées par le
gestionnaire du PEV
Qualifications
et expérience:
Diplôm
e post-universitaire
en santé
publique. C
ertificat ou
diplôme
en gestion
de la
logistique.L'expérience antérieure en gestion de la logistique est un avantage.
2.3.5 C
harg
é de la co
mm
un
ication
/mo
bilisatio
n so
ciale/pro
mo
tion
de
la santé T
itre: Chargé de la com
munication/m
obilisation sociale/promotion de la
santé
Grade: (Suivant la nom
enclature du personnel national)
Identification du poste:(Suivant la codification du personnel national)
Autorité de tutelle:
(Suivant l’organigramm
e du système national de
santé. Responsable devant l’adm
inistrateur national du PEV
s’il/elletravaille dans le PE
V)
Objectif
du poste:
Planifier, organiser,
coordonner les
activités de
comm
unication et de relations publiques et renforcer le plaidoyer etla m
obilisation comm
unautaires en faveur de la vaccination
Responsabilités/Fonctions:
Sous la
supervision de
l’administrateur
national du PEV, le titulaire sera responsable des tâches suivantes :
•s’assurer que les activités de com
munication du PE
V sont gérées,
mises en oeuvre, suivies et évaluées efficacem
ent•
Utiliser les com
pétences de comm
unication pour un plaidoyer etune
mobilisation
sociale am
éliorés en
vue de
maxim
iser les
ressources pour les programm
es de vaccination •
Faciliter la recherche formative et utiliser les conclusions de la
recherche dans la programm
ation de la comm
unication pour lavaccination.
Attributions/tâches principales%
du temps de travail nécessaire(exem
ple) •
Préparer un plan de comm
unication en tant que composante du
plan général (stratégique et annuel) du PEV
avec les informations
suivantes : –
Activités
de com
munication
(ateliers de
formation,
production d'outils, évaluations, etc.) traitant du PEV
deroutine, de la surveillance de la m
aladie et des AVS
–A
ctivités à mener conjointem
ent avec les principaux événe-m
ents de comm
unication tels que les journées nationales oum
ondiales de la santé et le lancement de cérém
onies liées à lavaccination
–A
udience cible à laquelle s’adresser, y compris stratégies pour
atteindre les zones éloignées –
Stratégies pour faire face à la résistance à la vaccination –
Calendrier, ressources requises et budget des activités de
comm
unication ; 10%–
Coordonner la conception, le développem
ent, le pré-test, l’achatet la distribution de m
atériels et outils pédagogiques pour leprogram
me de vaccination ; 10%
14
Chapitre 2 – Profil de C
ompétence des Prestataires des Services de Vaccination
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
•Tenir des réunions et entrer en liaison avec les autres m
inistères,les partenaires de la vaccination et les m
édias pour comm
uniquerles progrès, les m
eilleures pratiques et les contraintes ; 5%•
Impliquer les com
munautés et le public dans la planification et la
mise en oeuvre des activités de vaccination pour assurer leur
acceptation et leur appui ; 15%•
Préparer et publier des comm
uniqués de presse réguliers pour lesm
édias en vue de les informer sur les progrès et innovations, et
développer un réseau médiatique bien inform
é ; 5%•
Élaborer un ensem
ble d'indicateurs pour mesurer l’atteinte des
cibles de comm
unication•
Faire le suivi des activités de comm
unication et des résultatsattendus à l’aide d’indicateurs de com
munication spécifiques et
porter des améliorations en tant que de besoin ; 10%
•Form
uler et
effectuer des
enquêtes de
référence sur
lesconnaissances,
attitudes et
pratiques liées
au program
me
devaccination ; 10%
•E
ffectuer la formation du personnel national et sous-national sur
les techniques de comm
unication et les stratégies pour atteindredifférents groupes cibles ; 20%
•Fournir des rapports réguliers au gestionnaire du PE
V sur les
progrès et les contraintes et faire des recomm
andations sur lam
anière de les surmonter ; 5%
•É
valuer la composante inform
ation, éducation, comm
unicationet m
obilisation comm
unautaire du programm
e de vaccinationpour en vérifier l’efficacité ; 10%
•E
ffectuer toutes autres activités du programm
e assignées par ledirecteur/superviseur du PE
V.
Qualifications
et expérience:
Diplôm
e post-universitaire
en santé
publique. Certificat ou diplôm
e en techniques de comm
unication.E
xcellente capacité
de rédaction.
L'expérience
spécifique en
traitement inform
atique est un avantage.
2.3.6 G
estion
naire d
e do
nn
ées/Statisticien
Titre:
Gestionnaire de données/Statisticien
Grade: (Suivant la nom
enclature du personnel national)
Identification du poste:(Suivant la codification du personnel national)
Autorité de tutelle:
(Suivant l’organigramm
e du système national de
santé. Responsable devant l’adm
inistrateur national du PEV
s’il/elletravaille dans le PE
V)
Objectif du poste:
Assurer la collecte et le traitem
ent des données devaccination et de surveillance de la m
aladie et la création d'une basede données inform
atisée pour le compte rendu régulier.
Responsabilités/Fonctions:
Sous la
supervision de
l’administrateur
national du PEV, le titulaire sera responsable des tâches suivantes :
•E
xtraire les données de vaccination et de surveillance de lam
aladie des rapports réguliers des formations sanitaires
•Traiter par ordinateur les ensem
bles de données résultants etcréer une base de données inform
atisée •
Produire des ensembles de données réguliers pour les rapports
mensuels, trim
estriels et annuels •
Former les agents de santé à la gestion de données à l’aide
d’ordinateurs.
Attributions/tâches principales%
du temps de travail nécessaire(exem
ple)•
Créer une base de données inform
atisée pour la saisie et letraitem
ent des données selon les indicateurs établis à l’aide delogiciels inform
atiques (ex.: EPIinfo) ; 10%
•R
ecueillir des informations liées au PE
V des rapports réguliers et
traiter les données par la vérification et la validation du contenudu rapport ; 20%
•Sur la base des procédures de com
pte-rendu établies, estimer la
complétude et la prom
ptitude de l'évaluation des rapports ; 5%
15
Chapitre 2 – Profil de C
ompétence des Prestataires des Services de Vaccination
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
•E
n liaison avec le Responsable national de la surveillance de la
maladie, analyser et présenter les données au gestionnaire du
PEV
pour préparer les rapports réguliers requis sur couverturevaccinale et la survenue des m
aladies cibles ; 30%•
Entrer en liaison avec les autres départem
ents, les établissements
et les organisations (ex.: OM
S, UN
ICE
F) qui collectent desinform
ations sur la vaccination et la survenue des maladies pour
harmoniser
les données
et constituer
une base
de données
comm
une ; 5%•
Effectuer une analyse interne de la qualité des données (D
QA
) envue
d’améliorer
la précision
et l’exactitude
des données
rapportées ; 10%
•Superviser le m
atériel de traitement de données de l'U
nité PEV
;20%
•E
ffectuer la formation du personnel de santé national et sous-
national sur les procédures de rapport et l’utilisation de logicielsinform
atiques•
Effectuer toutes autres activités du program
me assignées par le
gestionnaire du PEV
Qualifications et expérience: D
iplôme post-universitaire en statistiques
ou informatique. E
xcellentes compétences inform
atiques. Quelques
années d'expérience dans le traitement et l’analyse des données.
16
Chapitre 2 – Profil de C
ompétence des Prestataires des Services de Vaccination
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
3Annexes
An
nexe 1:
Op
ération
s et systèmes d
e vaccinatio
n
17
a.In
trod
uctio
n au
Prog
ramm
e élargi d
e vaccinatio
n
Le Programm
e élargi de vaccination (PEV
) est un programm
e mondial
pour la lutte contre les maladies de l'enfance évitables par la vaccination.
Il a pour but l’éradication de la poliomyélite, l’élim
ination du tétanosnéonatal (T
N), l’accélération de la lutte contre la rougeole et la réduction
de la morbidité et de la m
ortalité dues à plusieurs autres maladies
vaccinables: diphtérie, coqueluche, tuberculose, hépatite B, haem
ophilusinfluenza de type b, et autres.
Conform
ément aux cibles m
ondiales fixées par l’Organisation m
ondialede la Santé (O
MS), le PE
V a étendu son dom
aine d’intervention de lacouverture
vaccinale pour
inclure les
activités de
surveillance et
d'éradication/élimination
de la
maladie.
Aujourd'hui
le PE
V
est un
programm
e de
santé publique
solide. Il
est constitué
de plusieurs
composantes dont les vaccins et leur m
anipulation, la chaîne de froidpour les m
aintenir actifs, les stratégies pour la prestation des services, lasurveillance de la m
aladie, la mobilisation sociale en vue de s’assurer
l’appui comm
unautaire, le suivi et l’évaluation pour évaluer l'impact du
programm
e sur la réduction de la maladie et de la m
ortalité infantile.
Actuellem
ent le PEV
fait face à de nouveaux défis tels que la réalisationd’activités de vaccination supplém
entaires ou de campagnes de m
asse(ex.:
journées nationales
de vaccination
–JNV
), l’incorporation
denouveaux vaccins et de dispositifs de sécurité des injections ainsi quel'augm
entation et le maintien des niveaux de couverture vaccinale grâce
à la stratégie Atteindre C
haque district (AC
D).
Le PEV
mondial a par conséquent les trois orientations suivantes :
(i)A
tteindre et
maintenir
une forte
couverture vaccinale
dans la
population cible (90% et au-dessus) pour tous les vaccins inclus dans
le programm
e ; (ii)
Mettre
en place
une surveillance
de la
maladie
fiable pour
ladétection des cas de m
aladie et d’épidémies et assurer une réponse
adéquate ; (iii)Sur
la base
des deux
stratégies ci-dessus,
mettre
en oeuvre
lesinitiatives d’éradication et d'élim
ination de la maladie.
Les maladies évitables par la vaccination dem
eurent l’une des causesm
ajeures de
morbidité,
d’invalidité et
de m
ortalité dans
la R
égionafricaine. La rougeole et le tétanos néonatal en particulier sont la causede la plupart des 11,4 m
illions de décès enregistrés chaque année chez lesenfants de <
5 ans. Parmi les raisons de cet énorm
e fardeau figurentl’usage inadéquat de m
oyens de prévention disponibles et d’un bonrapport coût-efficacité tels que la vaccination à cause d’une infrastructuresanitaire
de m
auvaise qualité,
d’une m
auvaise planification
et de
l’absence de supervision et de formation du personnel de santé, entre
autres.
Le Plan stratégique régional 2001-2005 sur les vaccins et la vaccinationdans la R
égion africaine concentre ses efforts pour aider les pays à :
�R
enforcer leurs systèmes de vaccination
�A
ccélérer la lutte contre la maladie
�Introduire
de nouveaux
vaccins, des
concepts et
outilstechnologiques nouveaux.
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
Pour atteindre les objectifs de vaccination régionaux définis dans le planstratégique ci-dessus, l'accent est m
is sur les domaines d'action suivants :
�C
ouverture vaccinale:atteindre et m
aintenir la plus forte couverturepossible pour le D
TC
3 (comm
e indicateur pour tous les vaccins duPE
V) au niveau de district; intégrer l’adm
inistration de la vitamine A
dans les programm
es de vaccination ; �
Cibles de lutte contre la m
aladie: réduction de 90% des cas de
rougeole, de 95% de la m
ortalité due à la rougeole; élimination du
tétanos néonatal et éradication de la poliomyélite ;
�Innovations:
fournir l’appui nécessaire aux pays pour l’introductiondes nouveaux vaccins et technologies ;
�A
ppuipour la logistique, la chaîne de froid et la gestion des vaccins;
�R
enforcement des capacités nationales
pour la planification, la mise
en oeuvre
et l’évaluation
de leurs
programm
es, l’appui
à la
formation.
b.
Enviro
nn
emen
t externe et p
rog
ramm
es de vaccin
ation
A l’instar des autres program
mes, les systèm
es de vaccination subissentconstam
ment
des changem
ents internes,
particulièrement
ceux liés
l’introduction de nouveaux vaccins et de nouvelles technologies. Lesprogram
mes
de vaccination
doivent égalem
ent faire
face aux
changements externes liés à la décentralisation et aux autres réform
es encours dans le secteur de la santé.
Pour pouvoir assurer la continuité des programm
es de vaccination, lepersonnel du PE
V doit com
prendre et gérer ces changements internes et
externes. Il
é besoin
de com
pétences spécifiques
en résolution
desproblèm
es, fixation des priorités, prise de décisions, gestion du temps,
ainsi que de ressources humaines, financières et m
atérielles.
Le système de santé et l'environnem
ent constituent le cadre externe danslequel fonctionnent les services de vaccination. A
fin de mettre en ouvre
les fonctions de planification, de mise en oeuvre et d'évaluation, le
personnel du PEV
doit prendre en considération le contexte dans lequel
se fait la gestion des services dans les centres de santé, les hôpitaux et lesunités adm
inistratives (ex.: bureau de santé de district).
Le système de santé est par conséquent un des facteurs du cadre des
services de
vaccination, l'environnem
ent externe
en étant
un autre
(Figure 3.1).
Les
administrateurs
des program
mes
de vaccination
devraient être
conscients de
l'influence du
système
de santé
et de
l'environnement externe sur les services et en tenir com
pte dans laplanification, la m
ise en oeuvre et l’évaluation.
Figure 3.1
Corrélation entre les systèm
es de vaccination, le secteur de la santé etl’environnem
ent externe
Le personnel d'encadrement im
pliqué dans la vaccination devrait pouvoiram
éliorer les composantes et opérations des program
mes de vaccination
dans le secteur de la santé, ce qui dépend également des changem
ents del’environnem
ent socioéconom
ique plus
large: changem
ents dém
o-graphiques, socioculturels, épidém
iologiques et macroéconom
iques. Ces
concepts sont illustrés ci-dessous à l’aide de l’exemple de la vaccination
antitétanique (VA
T) des fem
mes.
18
Chapitre 3 – A
nnexe 1
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
Secteur de
la santé
Extern
al
En
vironm
ent
Systèmes de vaccination
�Exem
ple
Afin de choisir la stratégie d'introduction du V
AT chez les fem
mes en
âge de procréer, il faut tenir compte de certains des facteurs externes
et internes suivants :
Enviro
nnement externe :
�Le groupe cible "fem
mes en âge de procréer" a-t-il été bien défini
et son nombre fourni par le B
ureau statistique central du pays? �
La vaccination
en tant
qu’intervention de
santé publique
dem
asse sera-t-elle acceptable par les comm
unautés dans leurensem
ble/certains groupes de population? �
Quelles
sont les
croyances trad
itionnelles et
barrières
lessocioculturelles à la vaccination des jeunes fem
mes (ex. : liées
aux rumeurs sur l’infertilité suite à la vaccination)?
�Le
climat
macro
écono
miq
ue d
u p
ays est-il
favorab
le à
l’augmentation du budget santé du M
inistère de la Santé ou à la
sollicitation d’un emprunt auprès de la B
anque mondiale pour
supporter les coûts supplémentaires suscités par cette stratégie?
Enviro
nnement d
e la santé :
�Le M
inistère de la Santé a-t-il donné la priorité au changem
ent dela politique et du plan sanitaires?
�Le M
inistère de la Santé dispose-t-il d’un personnel suffisant pour
mettre en oeuvre le changem
ent de stratégie de la vaccinationdes fem
mes enceintes aux fem
mes en âge de procréer, ce qui
implique une augm
entation considérable de la charge de travail? �
Le Ministère de la S
anté a-t-il budgétisé l’achat de vaccins etconsom
mables supplém
entaires pour la mise en oeuvre de la
stratégie? �
Quels sont les autres program
mes que le M
inistère de la Santé
envisage d'intégrer au projet de vaccination des femm
es en âgede procréer?
Systèm
es de vaccinatio
n :
�Le P
EV
a-t-il organisé la formation du personnel de santé sur le
changement de politique de l'introduction du V
AT? Les m
atérielsde form
ation sont-ils disponibles? �
Le PE
V a-t-il calculé les besoins supplém
entaires de la chaîne defroid pour le stockage pour entreposer le vaccin du V
AT?
�Le
PE
V
a-t-il intro
duit
des
changem
ents d
ans les
fichesd’enregistrem
ent et
de rapport
de la
vaccination pour
tenircom
pte des doses supplémentaires de V
AT?
�Le P
EV
a-t-il établi des liens étroits avec le programm
e de Santé
de la
Reproduction
pour bénéficier
de son
expérience ou
partag
er les
ressources
po
ur la
supervisio
n, le
suivi et
l’évaluation? �
Le PE
V a-t-il sensibilisé les com
munautés et les intervenants aux
nouvelles approches de vaccination de du VA
T?
Cet exem
ple montre l’interdépendance étroite des trois systèm
es ci-dessus, ce qui devrait être pris en considération dans la prise de décisions.
c. O
pératio
ns d
e vaccinatio
n
Le système de vaccination com
prend les cinq opérations de vaccinationclés suivantes :
�La prestation de services, qui couvre les stratégies et activités visant àassurer la fourniture des services de vaccination aux populationscibles. La prestation de services est effectuée avec des stratégiesprédéterm
inées en fonction des différentes situations et priorités dupays ;
�La logistique
comprend la fourniture des vaccins et autres m
atérielsau lieu d’utilisation, la fourniture du transport, la gestion de la chaînede froid et l’élim
ination des déchets de vaccination (seringues etaiguilles usagées, vaccins et diluants jetés, etc.) ;
19
Chapitre 3 – A
nnexe 1
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
�La fourniture et la qualité des vaccins
comprennent la prévision des
besoins en vaccins, l’achat des vaccins, le suivi de la qualité, del’utilisation et de la sécurité des vaccins ;
�La surveillance de la m
aladiecom
prend le suivi de l’incidence de lam
aladie, les examens de laboratoire, l’archivage, la notification, les
investigations de cas et d’épidémies ;
Figure 3.2
: Cinq opérations clés et élém
ents fondamentaux du program
me de
vaccination
�Le
plaidoyer et
la com
munication
comprennent
la m
obilisationsociale, le plaidoyer, l’éducation com
munautaire sur la vaccination et
la promotion du program
me.
Les opérations de vaccination seront présentées en détail dans l’S-7"G
estion du programm
e de vaccination".
d.
Co
mp
osan
tes d’ap
pu
i des services d
e vaccinatio
n
Les opérations
de vaccination
sont soutenues
par les
composantes
d’appui suivantes: gestion, financement durable et renforcem
ent desressources hum
aines et institutionnelles.
�La gestion
comprend l’élaboration des politique et la définition des
normes, la planification, la coordination, la collecte et l’échange
d’informations,
la collaboration
avec les
autres partenaires,
l’assurance qualité, le suivi et l’évaluation ; �
Le financement durable
comprend la budgétisation, l’identification
des sources de financement, les actions m
enant à une allocationaccrue des ressources financières aux program
mes de vaccination ;
�L
e renforcem
ent des
ressources hum
aines et
institutionnellescom
prend la dotation en personnel, la formation, la supervision et
l’appui institutionnel
(y com
pris la
fourniture d'inform
ationstechniques, l’appui aux projets de recherche, etc.).
20
Chapitre 3 – A
nnexe 1
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
An
nexe 2:
Politiq
ues et n
orm
es de vaccin
ation
21
Chapitre 3 – A
nnexe 2
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
1. Po
litiqu
es de vaccin
ation
a. Po
litiqu
es natio
nales d
e vaccinatio
n
Afin de s'assurer que les program
mes de vaccination sont conform
es auxpolitiques nationales de santé qui sont form
ulées autour du principe dessoins de santé prim
aires, il convient d’élaborer la politique de vaccinationentant que com
posante de la politique nationale de santé de l'enfant.C
elle-ci devrait assurer l’équité et l’accès universel aux populations ciblede la vaccination, définir les norm
es de qualité par niveau du système de
santé et garantir le respect des normes par l'agent de santé. Pour y
parvenir, malgré les lim
ites budgétaires de beaucoup de pays de la Région
africaine, il faut déterminer les règles et principes directeurs, établir les
priorités et adapter les stratégies pour mettre en oeuvre la politique.
La politique de vaccination est un effort national consolidé destiné àcontribuer à l'am
élioration de la qualité de vie des enfants et des mères,
avec les objectifs suivants :
�Fournir
une base
techniquement
solide pour
les procédures
devaccination selon les norm
es internationales qui ont été adaptées auxconditions spécifiques des pays ;
�S’assurer que les enfants et les fem
mes dans le pays reçoivent des
vaccins de bonne qualité, sûrs et efficaces pour la prévention desm
aladies mortelles de l'enfant ;
�S’assurer que les program
mes d'éradication et d'élim
ination de lam
aladie, qui
comprennent
les stratégies
de vaccination
et de
surveillance de la maladie, sont m
is en oeuvre avec les normes et pro-
cédures établies.
A m
esure que le programm
e mûrit et que de nouveaux développem
entset recherches ont lieu dans le pays et au plan international, les exigencespolitiques
et techniques
devront être
examinées
et actualisées
pourrefléter ces changem
ents.
Com
me le m
ontrent les documents de l'A
ssemblée m
ondiale de la Santédepuis plusieurs années, les É
tats Mem
bres de l’OM
S dans leurs effortsen faveur de la survie de l'enfant se sont engagés dans le Program
me
élargi de
vaccination, y
compris
les initiatives
d’éradication de
lapoliom
yélite, d’élimination de la rougeole et du tétanos néonatal.
L'engagement politique est crucial pour le PE
V tant au niveau national
que comm
unautaire en vue de rendre le programm
e visible et actif. Ilencourage
les intervenants
nationaux clés
et les
partenairesinternationaux ainsi que les com
munautés à participer et à s’approprier
le programm
e. Il assure la pérennité des vaccinations.
Les principaux indicateurs de l'engagement politique sont la création
d’une ligne budgétaire pour le PEV
dans le budget annuel du Ministère
de la Santé (acheter les vaccins), la création d'un poste d’administrateur
national du PEV, les annonces publiques en faveur de la vaccination et la
participation personnelle
des chefs
comm
unautaires aux
principauxévénem
ents de la santé.
b.
Politiq
ues m
on
diales su
r la vaccinatio
n
Le Programm
e élargi de vaccination (PEV
) est un programm
e mondial de
lutte contre
les m
aladies de
l'enfant évitables
par la
vaccination.C
onformém
ent aux cibles mondiales fixées par l’O
rganisation mondiale
de la Santé, le PEV
a étendu son domaine d’intervention de la couverture
vaccinale pour
inclure les
activités de
surveillance et
d'éradication/élimination de la m
aladie. Il a pour but l’éradication de lapoliom
yélite, l’élimination du tétanos néonatal (T
N), la lutte accélérée
contre la rougeole et la réduction de la morbidité et de la m
ortalité dueà
plusieurs autres
maladies
évitables par
la vaccination:
diphtérie,coqueluche, tuberculose, hépatite B
, maladies H
ib et autres. Aujourd'hui
le PEV
est un programm
e de santé public solide et d’un bon rapport coût-efficacité.
Le PEV
mondial com
porte les trois orientations suivantes :
(i) atteindre
et m
aintenir une
forte couverture
vaccinale dans
lapopulation cible (90%
et plus) pour tous les vaccins du programm
e ; ii)
mettre en place une surveillance de la m
aladie fiable pour la détectiondes cas de m
aladie et d’épidémies et assurer une réponse adéquate ;
iii) sur la
base des
deux stratégies
ci-dessus, m
ettre en
oeuvre les
initiatives d'éradication et d’élimination de la m
aladie.
Actuellem
ent les pays de la Région africaine et d’ailleurs poursuivent
leurs efforts en vue de protéger les enfants des maladies évitables par la
vaccination au moyen du Program
me élargi de vaccination, qui atteint
tous les districts dans un pays indépendamm
ent de leur localisationgéographique et de leur accessibilité. L’" élargissem
ent" qui figure dans letitre de ce program
me reflète ses caractéristiques et son évolution avec le
temps. Il peut être interprété sur la base des considérations suivantes :
�considérations géographiques:
le PEV
est un programm
e mondial, il
est mis en oeuvre par tous les pays du m
onde, tant développés qu’endéveloppem
ent ; �
couverture nationale: dans un pays, son but est de couvrir le paystout entier, les bénéficiaires sont les enfants et la population entièredans toutes les com
munautés ;
�couverture de la m
aladie:il couvre et assure la protection contre une
large gamm
e de maladies - six à dix et m
ême plus de m
aladies dansdifférents pays. Il est toujours en train de "s’élargir", incorporant denouveaux vaccins et m
aladies (ex.: vaccins HepB
et Hib) à m
esurequ’ils deviennent sûrs et efficaces grâce aux essais cliniques et deterrain. Il peut étendre égalem
ent "s’élargir" pour incorporer lesinterventions
"non-vaccinales" telles
que l'adm
inistration de
supplément de vitam
ine A ;
�com
posantes du
programm
e:le
PEV
"s’élargit"
d’un sim
pleprogram
me
de vaccination
pour devenir
un program
me
deprévention de la m
aladie et d'éradication comm
e pour le cas de lapoliom
yélite, du
tétanos néonatal,
de la
rougeole et
d’autresaffections.
2. N
orm
es gén
érales et prin
cipes d
irecteurs p
ou
r la mise en
o
euvre d
u p
rog
ramm
e
Participation comm
unautaire et mobilisation sociale
(a) La comm
unauté est la principale partie prenante et partenaire danstout program
me de vaccination, qu’il soit le PE
V de routine ou les
journées nationales de vaccination (JNV
). Par conséquent, toutes lesvoies possibles doivent être explorées pour im
pliquer les mem
bres dela com
munauté et les structures com
munautaires dans les activités du
programm
e ; (b) Les stratégies nationales de vaccination doivent appuyer toutes les
initiatives orientées vers la prise de conscience, la création de ladem
ande, le
changement
de com
portement
et la
participationcom
munautaire. Le program
me de vaccination doit rechercher une
coopération étroite avec les dirigeants comm
unautaires, les chefs devillage, les dignitaires religieux, les parlem
entaires, les enseignants,les groupes de fem
mes ainsi que les com
ités de santé et les agents desanté com
munautaires.
Approche intégrée
(a) Les services de vaccination doivent être fournis en tant que partieintégrante
du program
me
national de
santé fam
iliale, qui
doitcom
prendre la prévention et la lutte contre les maladies de l'enfant,
le suivi
de la
croissance, l’inform
ation, l’éducation
et la
comm
unication, le
conseil nutritionnel,
l’allaitement,
les soins
prénataux, post-natals et le planning familial ;
(b) La vaccination, connue comm
e l’une des interventions de santé ayantle m
eilleur rapport coût-efficacité, doit faire partie intégrante del’E
nsemble Santé de D
istrict en tant que composante prioritaire.
Accessibilité et équité
(a) Pour atteindre une forte couverture vaccinale dans les comm
unautés,le program
me doit viser à être accessible à chaque enfant et à chaque
femm
e en âge de procréer. Les études et expérience de beaucoup depays
montrent
que seule
une couverture
de 80%
et
plus peut
22
Chapitre 3 – A
nnexe 2
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
diminuer le poids de la m
aladie dans un pays, et des taux plus élevés,de l’ordre de 90-95%
, sont mêm
es nécessaires pour éradiquer unem
aladie. Le programm
e doit appliquer deux stratégies de base afind'atteindre ces niveaux: les services fixes et les visites de stratégieavancée
programm
ées pour
atteindre un
enfant cible
dans une
comm
unauté éloignée. Cependant, à cause des exigences spéciales de
certains program
mes
d'éradication (polio,
rougeole, tétanos
néonatal), le PEV
doit également faire usage de la stratégie des
campagnes avec des équipes m
obiles afin d’interrompre la chaîne de
transmission des m
aladies par des vaccinations de masse exécutées
simultaném
ent dans toutes les régions du pays ou dans certainessélectionnées pendant la m
ême période ;
(b) Pour garantir l’équité et la justice sociale, la vaccination doit êtrefournie
à toutes
les populations
cibles indépendam
ment
del'appartenance ethnique, du sexe ou de l’appartenance politique etreligieuse.
Qualité des services et considérations en m
atière de sécurité
(a) L’un des buts importants de tout service de santé est d’am
éliorer laqualité de la prestation des soins de santé, y com
pris des vaccinations.Le program
me y parviendra au m
oyen de la formation régulière du
personnel sur le terrain et de sa supervision technique, la fournituredes équipem
ents et des matériels d’injection nécessaires, le suivi et
l’évaluation ; (b) Le program
me doit m
ettre sous surveillance étroite les aspects desécurité de la vaccination qui im
pliquent le facteur humain – l'agent
de santé,
la m
anipulation des
vaccins et
les procédures
devaccination. U
ne fois de plus, la formation et la supervision form
ativerégulière
doivent être
effectuées pour
assurer des
pratiques de
vaccination sans danger.
Coordination et leadership
(a) La coordination du programm
e et de tous les organismes participants
et des
autres partenaires,
par exem
ple les
ON
G,
incombe
auxm
inistères de la Santé par le biais de réunions régulières et de diverscom
ités ; (b) U
n haut fonctionnaire du Ministère de la Santé préside le C
omité de
coordination inter-agences (CC
I) en tant que forum des intervenants
clés chargés
de prom
ouvoir le
plaidoyer et
la m
obilisation des
ressources pour le programm
e de vaccination.
Questions réglem
entaires liées à la vaccination
Dans plusieurs pays de la R
égion africaine, plusieurs lois et règlements
ont été adoptés dans le passé pour guider la santé publique, y compris la
prestation des
services de
vaccination. La
plupart de
ceux-ci sont
maintenant
jugés dépassés,
et pas
véritablement
pertinents pour
lapratique et l’adm
inistration de la santé. Les autorités sanitaires nationalesdoivent par conséquent, dans le cadre du program
me de réform
e de lasanté, m
ettre à jour les lois sur la santé publique pour refléter la penséem
oderne dans
la réglem
entation des
activités de
vaccination. C
etteactualisation
couvrira, entre
autres, les
droits et
responsabilités des
individus, des
comm
unautés et
du secteur
privé vis-à-vis
de la
vaccination.
(a) La plupart des pays de la Région africaine ne fabriquent pas de
vaccins et presque tous les vaccins utilisés dans les programm
es devaccination sont im
portés. •
Les vaccins importés doivent être enregistrés par les services
nationaux d’homologation des m
édicaments ;
•C
es vaccins doivent être conformes aux norm
es de l'Organisation
mondiale de la Santé et de l'U
NIC
EF ;
•Toutes les préparations de vaccin utilisées dans le PE
V doivent
être disponibles à tout mom
ent pour tous les niveaux du système
de prestation des soins de santé.
23
Chapitre 3 – A
nnexe 2
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
(b) Les droits
des usagers
des services
de vaccination
doivent être
respectés par les agents de santé, y compris entre autres les actions
suivantes : •
Être diligent et respectueux vis-à-vis de l’usager ;
•L’inform
er des avantages et des manifestations postvaccinales
indésirables (MA
PI) possibles ; •
Lui délivrer une attestation de son statut vaccinal.
(c) Les
obligations et
responsabilités des
usagers des
services de
vaccination sont les suivantes : •
Respecter les droits des autres utilisateurs du service ;
•O
bserver toutes les règles relatives à l'organisation des services devaccination dans l'établissem
ent de santé ; •
Coopérer avec le personnel de la form
ation sanitaire au sujet desa propre vaccination ;
•L'usager peut, par les canaux appropriés, faire des suggestions ouprésenter des plaintes sur leur visite à la form
ation sanitaire.
24
Chapitre 3 – A
nnexe 2
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
Le plan stratégique régional africain de vaccination 2001-2005 sur lesvaccins et la vaccination concentre ses efforts pour aider les pays àrenforcer leurs systèm
es de vaccination, accélérer la lutte contre lam
aladie et introduire de nouveaux vaccins et outils technologiques. Pouratteindre les objectifs de vaccination régionaux définis dans le planstratégique susm
entionné, l'accent est mis sur les stratégies décrites ci-
dessous.
1.V
accinatio
n d
ans les fo
rmatio
ns san
itaires fixes (stratégie fixe)
En principe toutes les form
ations sanitaires dans le pays doivent fournirles services de vaccination au titre des activités de santé fam
iliale à laprem
ière occasion aux enfants et femm
es qui viennent à la formation
sanitaire pour obtenir des services, quelle qu’en soit la raison. Lesvaccinations sont effectuées dans chaque form
ation sanitaire pourvued’un réfrigérateur et qui fournit des services de santé m
aternelle et del'enfant. Les préparatifs pour les vaccinations com
prennent les activitéssuivantes :
�Fixer les jours et horaires des séances de vaccination. Pour choisir lenom
bre de séances par mois, les agents de santé doivent calculer la
population cible mensuelle, le nom
bre de contacts avec un enfant ouune fem
mes pour qu’ils soient com
plètement vaccinés et le nom
bred'enfants et de fem
mes qui peuvent être servies par le personnel du
centre de santé en une séance ; �
Informer la com
munauté et parvenir à un consensus avec elle sur les
jours et les horaires des séances de vaccination ; �
S'assurer que
les vaccins,
fournitures, m
atériels et
fichesd’enregistrem
ent sont disponibles ; �
Préparer les lieux pour la comm
odité et le confort des agents de santéet des usagers ;
�S’assurer
que les
boîtes de
sécurité et
les autres
installationsd’élim
ination des déchets sont en place.
Les centres fixes fournissent habituellement aux enfants et prestataires de
soins d'autres services pour lesquels il faut de l’espace et du matériel. C
esservices com
prennent la pesée des enfants, le traçage de leur graphiquede croissance, les soins prénataux et l’éducation sanitaire.
2.Prestatio
n d
e la vaccinatio
n au
mo
yen d
es services de stratég
ie avan
cée
Les séances de vaccination de stratégie avancée se tiennent à des endroitsautres qu'une form
ation sanitaire, à partir de laquelle les agents de santépeuvent aller et revenir le m
ême jour. C
es endroits n'ont habituellement
pas d'agents de santé et par conséquent comptent sur les visites de
stratégie avancée de la formation sanitaire avoisinante. Plus souvent, ces
localités sont difficiles d’accès et les services de stratégie avancée jouentun rôle im
portant dans l’augmentation de la couverture vaccinale du
district tout entier.
Au m
oyen de cette stratégie, les services de santé fournissent la vaccinationet
d’autres soins
de la
mère
et de
l’enfant à
la population
qui vit
habituellement
dans un
rayon de
5-10 km
autour
d'une form
ationsanitaire.
Elle
s’effectue par
véhicule, m
otocyclettes, à
pied ou
partransport traditionnel local. La liste des m
atériels nécessaires pour lesservices
de stratégie
avancée est
la m
ême
que celle
des séances
devaccination fixes. Il faut une attention supplém
entaire protéger les vaccinsde la chaleur dans le porte-vaccins (m
aintenir le porte-vaccins à l'ombre).
25
Chapitre 3 – A
nnexe 3
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
An
nexe 3:
Stratégies d
e vaccinatio
n et ap
pro
ches n
ovatrices
Les visites de stratégie avancée sont périodiques, à des intervalles d'un,deux ou trois m
ois, ou mêm
e deux fois par an selon les ressourcesdisponibles. D
es séances de stratégie avancée consécutives dans unecom
munauté devraient se tenir le m
ême jour de la sem
aine et au mêm
eendroit (ex.: école) afin de m
aximiser la participation de la population.
Les services de stratégie avancée nécessitent une bonne planification,puisqu’ils font intervenir des ressources supplém
entaires (transport etargent).
L'équipe de
vaccination peut
fournir des
services supplé-
mentaires aux vaccinations au cours d’une visite de stratégie avancée, y
compris la prévention, le traitem
ent et la promotion de la santé. La
comm
unauté doit être impliquée dans la planification du program
me de
stratégie avancée. Pour de meilleurs résultats, les chefs com
munautaires
et les prestataires de soins devraient être consultés sur les dates et horairesdes sessions. Ils peuvent égalem
ent aider à mobiliser la com
munauté et
accroître la participation.
3. Prestatio
n d
e la vaccinatio
n p
ar les équ
ipes m
ob
iles
Certains pays dans la R
égion africaine ayant couverture insuffisante desservices
de santé,
de longues
distances entre
les com
munautés,
desdifficultés de com
munication et des pénuries critiques de personnel de
santé (ex. : pays sahéliens) utilisent cette stratégie pour fournir desensem
bles de soins de santé, y compris la vaccination, aux populations
qui vivent dans ces zones éloignées ou inaccessibles. De plus, certaines
couches de population telles que les nomades, ne peuvent être atteintes
que par les équipes mobiles. M
algré son fort potentiel opérationnel, cettestratégie com
porte certaines limites, notam
ment la nécessité de m
oyensde transport fiables (véhicules, bateau, m
ême hélicoptères, etc.) et de
fonds pour couvrir les coûts du carburant et des allocations journalièrespour le personnel. Il y a égalem
ent des difficultés à assurer la pérennitéde cette stratégie à cause des facteurs susm
entionnés.
4. C
amp
agn
e de vaccin
ation
ou
activités de vaccin
ation
su
pp
lémen
taires (AV
S)
À cause des exigences spéciales des program
mes d'éradication/élim
inationtelles que ceux pour la poliom
yélite, la rougeole et le tétanos néonatal, leprogram
me fait égalem
ent usage de campagnes de m
asse entreprises aum
oyen d’équipes mobiles afin d’interrom
pre la chaîne de transmission de
ces maladies.
Les AVS sont une stratégie qui vise à am
éliorer la couverture vaccinale dela
population cible
à travers
des vaccinations
de m
asse exécutée
simultaném
ent dans l'ensemble du pays pendant les journées nationales
de vaccination (JNV
) ou dans certaines régions sélectionnées du pays: lesjournées locales de vaccination (JLV
). Les campagnes de m
asse devraientêtre égalem
ent utilisées dans certaines circonstances, par exemple quand
les infrastructures sanitaires disponibles sont insuffisantes pour réaliserune forte couverture par les services de routine. E
lles sont également
menées quand de grandes épidém
ies se produisent en dépit de fortecouverture
ou quand
un m
andat m
ondial pour
l'élimination
oul'éradication
a été
approuvé par
le gouvernem
ent (ex.:
JNV
pour
l’éradication de la polio). Ces cam
pagnes devraient cibler des tranchesd'âge identifiées par l’analyse des taux d'attaque de la m
aladie spécifiquesà
l’âge. Les
zones urbaines,
en particulier
celles ayant
une faible
couverture et une forte incidence de la rougeole, peuvent être des ciblesopérationnelles dans les cam
pagnes de vaccination contre la rougeole.
a.Les AV
S pour l’éradication de la polio comprennent :
�L
es Journées
nationales de
vaccination (JN
V)
destinées à
vacciner tous les enfants éligibles en une période de trois/cinqjours en deux passages (avec un intervalle de 4-6 sem
aines).L'intention originale était de n’utiliser les JN
V que pour la
vaccination contre la polio, mais un nom
bre croissant de paysutilise m
aintenant les JNV
pour s’attaquer simultaném
ent à despriorités
nationales connexes
(distribution de
comprim
és de
vitamine
A,
préparations antihelm
inthiques ou
moustiquaires
imprégnées, etc.).
26
Chapitre 3 – A
nnexe 3
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
�Les journées locales de vaccination (JLV
),dans lesquelles les JNV
ne sont plus requises dans l'ensemble du pays, m
ais une régionspécifique est ciblée, souvent, par exem
ple, les districts le long dela frontière ayant un risque de transm
ission polio plus élevé. �
Le ratissage est spécifiquement une JLV
de porte à porte dans unezone focale où se produirait la transm
ission de la polio.
b. Pour l’élimination et l’éradication finale de la rougeole, les AV
Scom
prennent : �
L’approche de "maintien"
consistant à renforcer les vaccinationsde routine et à utiliser une deuxièm
e occasion de vacciner les cassensibles restants dans la population et ceux qui n'ont jam
ais étévaccinés ;
�La cam
pagne "de rattrapage", quand une dose pour tous lesenfants de 9 m
ois à 14ans est administrée, indépendam
ment de
l’historique de vaccination ou de maladie ;
�La cam
pagne "de suivi"im
plique une dose de vaccin contre larougeole aux enfants nés depuis la cam
pagne "de rattrapage" ; �
La campagne "de ratissage"
– campagne de vaccination de porte
à porte dans une zone focale où la couverture a été faible pendantles cam
pagnes de "rattrapage" ou "de ratissage", ou les indicationsépidém
iologiques suggèrent que la transmission de la rougeole
est focalisée.
c. Le tétanos néonatal (T
N)
n'est pas une maladie qui se transm
et depersonne à personne. Par conséquent, les AV
S destinées à réduirel'incidence du T
N sont sim
plement des cam
pagnes VA
T chez les
femm
es en âge de procréer en vue d’élever la couverture. D’habitude,
2 doses de VA
T sont adm
inistrées à un mois d’écart, puis une
troisième dose après 6 m
ois, ce qui protège pour un minim
um de 3
ans, probablement plus longtem
ps si le sujet a été précédemm
entvacciné pendant son enfance.
!P
endant les
campagnes
de m
asse, les
enfants sont
toujours vaccinés indépendamm
ent de leur historique devaccination ou de m
aladie. Ces cam
pagnes ne devraientpas
être des
événements
isolés, m
ais devraient
fairepartie d'une stratégie com
plète, à long terme, surtout pour
les m
aladies
sous érad
ication ou
élimination
(poliomyélite, tétanos néonatal, rougeole).
5. Stratég
ie d'in
tégratio
n d
es interven
tion
s de so
ins d
e santé d
e l'en
fant
Les services
de vaccination
étant actuellem
ent fournis
au titre
desinterventions intégrées de soins de santé de la m
ère et de l'enfantcom
ment partie au niveau du district et de la form
ation sanitaire danspresque tous les pays africains, les stratégies opérationnelles A
CD
doiventêtre
mises
en oeuvre
d’une m
anière intégrée
en se
servant des
vaccinations comm
e plate-forme pour les interventions prioritaires telles
que Faire Reculer le Paludism
e (RB
M), Santé de la R
eproduction, Priseen charge intégrée des m
aladies de l’enfant, VIH
/SIDA
, Initiative desM
icronutriments et Surveillance intégrée de la m
aladie. La fourniture decet ensem
ble de services intégrés dans des formations sanitaires fixes ou
pendant les
visites de
stratégie avancée
peuvent com
prendre la
vaccination, les
moustiquaires
imprégnées
(ITN
), les
trousses de
traitement contre le paludism
e, la vitamine A
etc., accompagnée de
conseils nutritionnels et de matériels d'éducation sanitaire.
Caren
ce en vitam
ine A
(CV
A)
Fondement de l'intégration
La carence
en vitam
ine A
(C
VA
) est
prévalente dans
les pays
endéveloppem
ent. A
l’heure
actuelle, plus
de 42
pays ont
intégré la
vitamine A
dans leurs programm
es de vaccination de routine.
27
Chapitre 3 – A
nnexe 3
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
Les groupes cibles des deux interventions sont proches: les enfants dem
oins de deux ans et les femm
es en âge de procréer, à l'exception desfem
mes enceintes, qui ne doivent pas recevoir de supplém
ent de vitamine
Aà cause des effets secondaires possibles sur l’enfant non encore né.
Posologie :
�Les enfants de 6-11 m
ois doivent recevoir 100 000 IU de vitam
ine A.
Des doses subséquentes de vitam
ine A doivent être adm
inistrées tousles 6 m
ois jusqu'à 5 ans pendant les services de routine ; �
Les enfants de 12-59 mois doivent recevoir 200 000 IU
de vitamine
A ;
�Les m
ères qui allaitent doivent recevoir en une fois 200 000 IU dans
les 8 semaines suivant l’accouchem
ent.
La technique d’administration de la vitam
ine A est sim
ple (les nouveau-nés reçoivent des gouttes dans la bouche et les enfants de plus de deuxans avalent le com
primé) et ne perturbe pas les procédures du PE
V; la
vitamine A
n'exige pas de chaîne de froid; la vitamine A
administrée aux
mères peut égalem
ent bénéficier aux enfants par le lait maternel; la
supervision de ces deux programm
es peut se faire conjointement, d’où
une économie de ressources.
La vitamine A
administrée pendant les vaccinations de routine doit être
enregistrée dans la carte de vaccination de l'enfant. Aucun enregistrem
entn'est nécessaire pendant les cam
pagnes de masse au cours desquelles les
enfants de 6-59 mois sont ciblés pour l’adm
inistration de supplément de
vitamine A
.
Les manifestations précoces de la carence en vitam
ine A sont la cécité
nocturne, dans les étapes avancées la xérophtalmie ou "sécheresse de
l’oil", qui mène à la cécité. Les m
anifestations de cette affection sont lanécrose, l’ulcération et, finalem
ent, la perforation de la cornée. Lam
aladie se déclare principalement chez les jeunes enfants. Pour les
besoins de traitement, adm
inistrer la vitamine A
(100 000 unités si < 1
an et 200 000 unités si 1 an ou plus) à tous les cas et répéter le lendemain
et une semaine plus tard.
6. N
ou
veaux d
éfis et stratégies n
ovatrices en
matière d
e vaccin
ation
Vision et stratégie m
ondiales pour la vaccination (GIV
S)
En réponse aux défis à la vaccination, l’O
MS et l'U
NIC
EF et d’autres
partenaires ont
élaboré la
Vision
et la
Stratégie m
ondiales pour
lavaccination (G
IVS) pour la période 2006-2015. C
ette stratégie envisageles développem
ents suivants pendant la décennie à venir :
�Protéger plus de personnes par la vaccination, en particulier lespopulations cibles qui vivent dans les zones difficiles d’accès ;
�O
ffrir des vaccinations à des tranches d'âge plus larges ; �
Stimuler
l’introduction de
plus de
nouveaux vaccins
dans les
programm
es nationaux de vaccination ; �
Intégrer la vaccination à d’autres interventions de santé vitales: luttecontre le paludism
e et nutrition entre autres pour parvenir à laréduction rapide de la m
ortalité infantile ; �
Assurer une distribution équitable des vaccins et des fonds nécessaires
à tous les pays.
D’énorm
es avantages sont attendus de la GIV
S, surtout dans l’atteinte desO
bjectifs du Millénaire pour le D
éveloppement sur la réduction de la
mortalité
infantile (O
bjectif 4).
Selon le
document
de stratégie,
lavaccination pourrait éviter 4 à 5 m
illions de décès d'enfants par an d’ici2015.
Stratégie Atteindre C
haque District (A
CD
)
Pour parvenir à l’accès soutenu et équitable à des services de vaccinationde
bonne qualité
et accélérer
les progrès
vers les
objectifs de
lavaccination, les partenaires de l'A
lliance mondiale pour les vaccins et la
vaccination (G
AVI)
ont proposé
une nouvelle
approche appelée
Atteindre C
haque District (A
CD
) d’ici l'an 2010, consistant en cinqcom
posantes opérationnelles et destinée à atteindre au moins 80%
decouverture vaccinale dans chaque district :
28
Chapitre 3 – A
nnexe 3
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
�R
établissement
de la
vaccination de
stratégie avancée
– visites
régulières aux comm
unautés qui sont insuffisamm
ent desservies ; �
Supervision formative
– formation sur site par les superviseurs ;
�R
enforcement des liens entre la com
munauté et le service – réunions
régulières entre la comm
unauté et le personnel ; �
Suivi pour l’action– au m
oyen de graphiques de suivi, de cartes de lazone de couverture de chaque form
ation sanitaire, suivi des plansd'action, etc. ;
�Planification
et gestion
des ressources
– m
eilleure gestion
desressources hum
aines et financières.
En m
ars 2003, l’objectif 80/80 a été révisé par le Conseil de la G
AVI, qui
exhorte maintenant tous les pays, d’ici 2010 ou plus tôt, à avoir une
couverture vaccinale de routine de 90% à l’échelle nationale avec au
moins 80%
de couverture dans chaque district, d'où le nom "O
bjectif90/80". C
e changement a donné la preuve de l’engagem
ent à long terme
de la GAV
I envers le programm
e de vaccination de routine.
29
Chapitre 3 – A
nnexe 3
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
1. R
ou
geo
le
La rougeole est une maladie très infectieuse. E
lle est causée par un viruset
prend souvent
des proportions
épidémiques.
Les épidém
ies de
rougeole sont très probables dans des conditions de surpopulation et depauvreté où beaucoup de personnes non-vaccinées sont en étroit contact.La m
aladie est plus grave chez les nourrissons et les adultes que chez lesenfants. La rougeole est une m
aladie à déclaration obligatoire et tue plusd'enfants que toute autre m
aladie cible du PEV.
Transmission
Le virus de la rougeole est transmis par des gouttelettes respiratoires
(libérées quand on éternue et tousse) de personnes infectées mêm
e avantque les éruptions ne soient visibles. La période d'incubation varie de 7 à18 jours.
Les épidémies
continuent à se produire à mesure que le nom
bre depersonnes sensibles à la rougeole croît et atteint la taille critique. C
e sontdes enfants qui n’ont jam
ais été vaccinés ou qui l’ont été mais n’ont pas
développé les anticorps (environ 15-20% des vaccinés). D
ans des zones àforte densité dém
ographique, la rougeole peut se produire tout au longde l’année (quelquefois avec des pics saisonniers). D
ans les zones moins
denses, la rougeole survient en épidémies qui se produisent tous les deux
à trois ans.
Les personnes qui se remettent de la rougeole sont im
munisées pour le
reste de leur vie, et les enfants nés de mères qui ont eu la rougeole sont
habituellement
imm
unisés pour
six à
huit m
ois. La
réponse à
lavaccination d'un enfant vacciné dépendra du niveau d'anticorps acquis aum
oment où l'enfant a reçu le vaccin.
Modèles changeants
quand une forte couverture vaccinale contre larougeole est atteinte :
�L’incidence générale (nom
bre de cas par mois ou par an) est réduite ;
�L'intervalle entre épidém
ies est allongé ; �
Une proportion croissante de cas se produit dans les tranches d'âge
plus vieilles ; �
Une
proportion croissante
de cas
se produit
chez les
enfantsvaccinés
; �
Le taux de létalité des cas diminue.
Signes et symptôm
es
Le premier signe d'infection est une forte fièvre qui dure 1 à 7 jours.
Pendant cette période, le nez peut couler, le sujet peut tousser, présenterdes yeux rouges et larm
oyants et de petites taches blanches à l'intérieurdes
joues. A
près plusieurs
jours, une
rougeur légèrem
ent levée
sedéveloppe, s'étendant du visage et de la partie supérieure du cou au corpset ensuite aux m
ains et aux pieds sur une période d’environ 3 jours. Elle
dure de 5 à 6 jours et disparaît successivement des m
êmes zones.
Les
complications
de la
rougeole sont
de la
diarrhée grave,
ladéshydratation,
l’inflamm
ation de
l'oreille m
oyenne et
les IR
A.
Lapneum
onie est la cause la plus courante de décès associée à la rougeole.E
lle peut être extrêmem
ent fatale chez les enfants malnutris ou les
nourrissons infectés par le VIH
/SIDA
. La rougeole est une cause majeure
de cécité chez les enfants en Afrique.
!La rougeole réclam
e la vie de beaucoup de nourrissons etd'enfants; surtout celle des nourrissons. P
ar conséquent,la
vaccination fera
une g
rande
différence
dans
laréduction de la m
orbidité et de la mortalité infantiles.
30
Chapitre 3 – A
nnexe 4
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
An
nexe 4:
Malad
ies cibles d
es pro
gram
mes d
e vaccinatio
n
Définition clinique des cas
�Forte
fièvre, avec
toux, nez
qui coule
(coryza), yeux
rouges,larm
oyants (conjonctivite), sensibles à la lumière ;
�A
pparence d’éruptions généralisées légèrement surélevées s’étendant
à partir du visage. La rougeur disparaît après une semaine environ.
La rougeole est confirmée quand le m
alade présente les symptôm
es ci-dessus et les exam
ens de laboratoire mettent en évidence des anticorps de
la rougeole (IgM).
La confirmation de laboratoire est utilisée pour vérifier que l’épidém
ie estcausée par la rougeole.
Type de surveillance recomm
andé
La surveillance de la rougeole est une activité importante dans la m
esureoù les pays de la R
égion africaine sont en phase de transition de sa luttevers son élim
ination. Elle devrait inclure les activités suivantes :
�L'infirm
ier en charge en détectant un cas de rougeole doit contacterim
médiatem
ent le DH
MT
pour investigation et réponse ; �
Le rapport de routine doit être envoyé à l’Unité d'É
pidémiologie au
Ministère de la Santé pour tous les cas cliniques dans les 48 heures
par les districts, par âge et par statut vaccinal ; �
Un prélèvem
ent de sang doit être fait et envoyé au laboratoire pourconfirm
ation du diagnostic ; �
L’investigation des flambées dans les 48 heures doit être m
enée pourdéterm
iner les facteurs qui alimentent l'épidém
ie ; �
La liste
descriptive de
tous les
cas doit
être préparée
avec les
informations sur l’âge, le sexe, la date de début, l’état vaccinal des
malades ;
�Le rapport zéro doit être introduit, c’est-à-dire que l'agent de santévérifie tous les registres quotidiens et s’il/elle n'y trouve pas de cas derougeole, m
arque "0" dans la case appropriée de la fiche de rapport.L'agent de santé ne doit jam
ais mettre "0" sans vérifier les registres,
ou laisser la case vierge.
2. Po
liom
yélite
La poliomyélite (polio) est une infection virale aiguë très infectieuse. Il y
a trois types (autrement appelé sérotypes) de poliovirus: 1, 2 et 3, tous
capable d’infecter
le corps
humain.
Tous les
trois types
peuventprovoquer la paralysie, bien que le type 1 soit la source habituelle desépidém
ies et de la paralysie.
Le virus envahit le système nerveux et peut entraîner la paralysie totale
en quelques heures. Il pénètre dans le corps par la bouche et se multiplie
dans l'intestin. La période de l'incubation varie de 3 à 35 jours.
Transmission de l'infection
La transmission se fait essentiellem
ent de personne à personne par voiefécale orale. Le poliovirus n’infecte que les êtres hum
ains, ce qui rendl'éradication de m
aladie possible.
La poliomyélite se propage très facilem
ent. Presque tous les enfants quivivent
dans un
foyer où
quelqu'un est
infecté sont
infectés. L
atransm
ission est plus forte dans les zones où l’hygiène est mauvaise et
l’eau contaminée.
Signes et symptôm
es
La maladie se caractérise par une fièvre soudaine suivie de paralysie
flasque aiguë. La majorité des cas de poliom
yélite sont asymptom
atiques,c’est-à-dire
sont sans
symptôm
es cliniques
apparents, inaperçus,
etcependant le virus peut se propager. La plupart de ceux qui sont affectésne
souffrent que
de sym
ptômes
bénins sem
blables à
une infection
respiratoire virale.
Une
infection sur
200 m
ène à
une paralysie
irréversible (habituellement dans les jam
bes). Parmi les paralysés, 5 à 10%
meurent quand leurs m
uscles respiratoires s’imm
obilisent.
La polio affecte principalement es enfants de m
oins de 5 ans qui ne sontpas vaccinés contre cette m
aladie invalidante. Il n'y a pas guérison pourla polio, elle ne peut qu’être prévenue. Le vaccin de la polio, adm
inistréà plusieurs reprises, peut protéger un enfant toute la vie.
31
Chapitre 3 – A
nnexe 4
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
!La polio est facilem
ent évitable par la vaccination. Donc
tous les cas sont évitables.
Éradication de la polio: un défi pour l’A
frique
Tous les pays du monde se sont engagés éradiquer la polio et à certifier
son éradication mondiale d’ici 2005. D
epuis la déclaration de cetteintention et le lancem
ent de l'initiative d'éradication de la polio en 1988,les cas de polio dans le m
onde sont tombés de 350 000 cas à seulem
ent480 cas en 2001. C
e déclin continue actuellement à un rythm
e accéléré.C
ette réduction spectaculaire a été atteinte grâce au renforcement du
programm
e de
vaccination de
routine ainsi
qu'à l’organisation
dejournées nationales de vaccination (JN
V), et une surveillance stricte. Le
Com
ité national des experts sur la poliomyélite chargé de la classification
de cas/suspects notifiés et le Com
ité national de certification ont été crééspour suivre les activités d'éradication de la polio dans les pays.
Seuls quelques pays en Afrique et en A
sie font actuellement rapport sur
la polio. Les pays des Régions am
éricaine et européenne de l’OM
S ontatteint l’éradication de la polio dans tout le pays.
Définition clinique de cas
Tout enfant >15 ans présentant une paralysie flasque aiguë (PFA
) outoute personne présentant une m
aladie paralytique suspectée d’être lapolio.
Type de surveillance recomm
andé
Une surveillance très sensible pour la PFA
, y compris l’investigation des
cas et les prélèvements, est cruciale pour détecter la circulation du
poliovirus sauvage et atteindre le but ultime de certification sans polio
dans les pays restants du monde.
La surveillance devrait être établie à toutes les formations sanitaires pour
mettre en oeuvre le suivi :
�Tous les cas de PFA
de moins de 15 ans doivent être signalés
imm
édiatement, une investigation m
enée dans les 48 heureset deux
prélèvements de selles
effectués en 24-48 heures d’écart et dans 14jours suivant le début de la paralysie ;
�L
es prélèvem
ents recueillis
doivent être
envoyés au
nationallaboratoire accrédité par l’O
MS dans les 3 jours ;
�Le nom
bre de paralysies flasques aiguës (PFA) doit être inclus dans les
rapports de surveillance mensuels de routine. Si un bon systèm
e desurveillance polio est en place, le taux de détection des PFA
devraitêtre au m
oins de 1 pour 100 000 enfantsde <
de 15 ans ; �
La notification zéro
doit être introduite à tous les niveaux ; �
Toutes les flambées
devraient être investiguées dans les 48 heures ; �
La surveillance activedoit être m
ise en oeuvre dans les hôpitauxpour le dépistage des cas.
3. Tétan
os n
éon
atal (TN)
Les pays africains se sont engagés à éliminer le tétanos néonatal (T
N) et
le tétanos maternel d’ici l’an 2005.
L'élimination sera certifiée si chaque district dans les pays enregistre
moins de 1 cas de T
N pour 1000 naissances vivantes. Pour atteindre ce
but, les stratégies suivantes sont adaptées :
�accroître la vaccination de routine des enfants de m
oins d’un an ; �
accroître la couverture vaccinale de routine des femm
es en âge deprocréer, et particulièrem
ent les femm
es enceintes, avec le vaccinantitétanique (V
AT
) ; �
organiser des
vaccinations supplém
entaires pour
elles dans
lesdistricts à haut risque ;
�assurer des accouchem
ents sans danger.
Le tétanos ou trisme est une m
aladie infectieuse causée par la bactérieC
lostridium tetani. Le m
icrobe est courant dans l'environnement. O
n letrouve souvent dans la terre contenant du fum
ier. Les bactéries forment
des spores qui peuvent survivre dans le sol pendant de nombreuses
années. La toxine qu’elles produisent empoisonne les nerfs qui contrôlent
les m
uscles qui
causent la
raideur. La
maladie
est particulièrem
ent
32
Chapitre 3 – A
nnexe 4
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
courante et grave chez les nouveau-nés et est appelée tétanos néonatal(T
N). C
’est une maladie m
ortelle pour eux: plus de 95% des bébés
infectés par le TN
meurent.
L’OM
S a déclaré l’élimination m
ondiale du TN
d’ici 2005 grâce à laréduction des cas de T
N à m
oins de 1 cas pour 1000 naissances vivantesdans chaque district de chaque pays.
Transmission de l'infection
Le tétanos ne se transmet pas de personne à personne. U
ne personne peutêtre infectée si de la terre ou des excrém
ents pénètrent dans une plaie ouune blessure. C
eci peut arriver, par exemple, si la blessure est provoquée
par un
objet sale:
clous, aiguilles,
épines, instrum
ents agricoles
tranchants, etc.
La maladie affecte les bébés par la contam
ination du cordon ombilical si
l’accouchement ou les soins après l’accouchem
ent n'ont pas été propres(en coupant le cordon avec un instrum
ent non-stérile tel qu’un couteauou une lam
e, ou en appliquant des excréments de vache, de la boue ou
de la cendre sur le cordon). Les nouveau-nés et les enfants peuventégalem
ent contracter le tétanos quand des instruments sales sont utilisés
la pour circoncision, la scarification et le tatouage de la peau.
Signes et symptôm
es
La maladie se caractérise par des spasm
es musculaires douloureux et
involontaires.
Les muscles de la m
âchoire sont souvent les premiers à être touchés. Le
visage du patient change d'expression, ce qui est connu sous le nom de
"risus sardonicus", grimace du diable, trism
e ou trismus. Par la suite des
spasmes de plus en plus douloureux se produisent dans tous les groupes
de muscles, produisant le tableau caractéristique cou raide, abdom
enrigide et difficulté à respirer et avaler.
Les
nouveau-nés développent
habituellement
des problèm
esd'alim
entation (ne
peuvent téter)
alors qu’ils
se nourrissaient
bienauparavant. Les autres signes sont la constipation, un cri aigu anorm
al, levisage ridé caractéristique. Les nouveau-nés sem
blent normaux à la
naissance, mais cessent de téter trois à dix jours plus tard. À
cinq à 13jours
ils ne
tètent toujours
pas, le
corps entier
devient raide,
descontractions m
usculaires et des convulsions graves se produisent, et lam
ort suit dans la plupart des cas.
Définition de cas clinique
�T
étanos:Début aigu de tonus m
usculaire croissant et ou contractionsm
usculaires douloureuses (habituellement des m
uscles de la mâchoire
et du cou) et spasmes m
usculaires généralisés; historique de coupurede la peau utile m
ais pas toujours présent ; �
Tétanos
néonatal:N
ouveau-né bien
portant qui
développe des
difficultés d'alimentation pendant les deux prem
iers jours de vie,suivies par une raideur généralisée et/ou des convulsions et souvent lam
ort survient entre trois et 28 jours.
Type de surveillance recomm
andé
Le tétanos
néonatal est
une m
aladie à
déclaration obligatoire.
Lasurveillance du T
N devrait se faire ainsi qu’il suit :
�L'infirm
ier en
charge de
la form
ation sanitaire
doit investiguer
chaque cas de TN
pour identifier la cause de la maladie et envoyer les
fiches au DH
MT
pour analyse supplémentaire ;
�Le nom
bre de cas confirmés de T
N doit être inclus dans le rapport
mensuel de surveillance de routine ;
�La notification zéro doit être introduite à tous les niveaux ;
�La surveillance active du T
N doit être effectuée dans les principaux
hôpitaux ; �
La surveillance
comm
unautaire doit
être lancée
dans les
zoneséloignées où le rapport de routine ne fonctionne pas.
33
Chapitre 3 – A
nnexe 4
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
4. Tu
bercu
lose
La tuberculose est une infection bactérienne chronique causée par leM
ycobacterium
tuberculosis, que
portent presque
2 m
illiards de
personnes. La maladie est très courante et cause environ 3 m
illions dedécès par an dans le m
onde. Le VIH
/SIDA
et la tuberculose multi-
pharmacorésistante a alourdi le fardeau en m
atière de santé publique dela m
aladie, entraînant des échecs thérapeutiques chez les malades. Par
conséquent la prévention par la vaccination, surtout chez les enfants, estim
portante. L'efficacité vaccinale pour la prévention de la tuberculosem
éningococcique ou la tuberculose miliaire chez les enfants varie entre
75 et 85%. La vaccination au B
CG
à la naissance réduit la morbidité et
la mortalité due à la tuberculose chez les enfants.
Transmission
La transmission a lieu au m
oyen de fines gouttelettes produites par lespersonnes qui crachent. Parfois la propagation par la circulation sanguinese
produit dans
les sem
aines précédentes
le développem
ent de
l'imm
unité, ce qui peut causer la tuberculose méningococcique chez les
nourrissons et les très jeunes enfants. Les facteurs qui peuvent faciliter latransm
ission de l'infection sont :
�D
es maisons bondées et m
al aérées ; �
Les lieux
publics qui
facilitent le
contact rapproché
avec une
personne infectée.
Signes et symptôm
es
La période d'incubation pour la tuberculose est de 4 à 12 semaines, m
aisl'infection peut persister pendant des m
ois ou des années avant que lam
aladie ne se développe. Les facteurs de risque de la tuberculose sont :
�L’im
munodéficience due à l’infection par le V
IH et le SID
A clinique
;�
La malnutrition ;
�Les m
aladies chroniques, ex. : le diabète ;�
L’accès insuffisant aux soins de santé, etc.
La maladie affecte le plus souvent les poum
ons (tuberculose pulmonaire).
Chez les enfants, elle peut causer la m
éningite grave, se terminant
souvent par la mort. D
’autres parties du corps, y compris les os, les
articulations et le cerveau peuvent également être affectés.
Les symptôm
es de la tuberculose sont la faiblesse générale, la perte depoids, la fièvre bénigne et des sueurs nocturnes. D
ans la tuberculose despoum
ons, appelée tuberculose pulmonaire, les sym
ptômes com
prennentla toux persistante, quelquefois accom
pagnée de sang, et des douleursdans la poitrine.
Les personnes atteintes de tuberculose doivent suivre un régime de
thérapie curative. Le traitement est onéreux et long: 6 à 8 m
ois selon letype de m
édicaments pris (et est quand m
ême appelé "de courte durée: “
Traitement de courte durée sous observation directe – ou largem
entconnu sous le nom
de DO
TS). M
alheureusement, quelques personnes ne
prennent pas les médicam
ents comm
e prescrit pour achever leur régime
thérapeutique. C
eci peut
mener
à une
tuberculose m
ulti-pharm
acorésistante qui est extrêmem
ent difficile à traiter et peut sepropager à d’autres personnes.
Définition de cas
Elle est plutôt générale à cause des sym
ptômes m
ultiples de la maladie,
dont certains
sont égalem
ent courants
pour d’autres
infectionsgénéralisées.
Toute personne ayant :
�U
n historique de toux pendant plus de trois semaines ;
�D
es sueurs nocturnes, une faiblesse générale, une perte de poids ; �
Un gonflem
ent anormal des ganglions lym
phatiques ; �
Un
historique de
contact avec
un cas
suspect ou
confirmé
detuberculose pulm
onaire.
34
Chapitre 3 – A
nnexe 4
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
Un enfant m
alade ayant :
�D
es signes qui suggèrent la méningite ou une m
aladie du système
nerveux central, qui ne répond pas à la thérapie antibiotique prévuepour la m
aladie respiratoire aiguë.
Type de surveillance recomm
andé
La
surveillancejoue
un rôle
important
dans la
détection de
latuberculose
pulmonaire
dans la
famille
et dans
la com
munauté
engénéral. Le diagnostic précoce des cas à l’aide de la technique de l'exam
endu frottis et le début rapide de la D
OT
S réduisent considérablement la
propagation de la tuberculose. Tous les cas détectés sont enregistrés dansun registre tuberculose spécial pour le suivi de l’observance de la D
OT
Sainsi que l'observation des tendances de la positivité des crachats chez lesm
alades.
Aucune technique spéciale de surveillance n'est recom
mandée pour la
tuberculose méningococcique, à l'exception du suivi de l'incidence de
cette complication chez les enfants cibles.
5. D
iph
térie
La cible consiste à lutter contre la diphtérie à un tel niveau qu’elle cessed'être un problèm
e de santé publique, à l’aide des stratégies suivantes :
�Vaccinations de routine de l'enfant dans le cadre du PE
V ;
�Investigation rapide des contacts rapprochés en vue d’assurer leurtraitem
ent adéquat.
La diphtérie est une maladie infantile dangereuse causée par une bactérie
appelée Corynebacterium
diphtheriaequi sécrète une toxine. C
elle-cipeut
causer le
gonflement
du cou,
arrêt cardiaque
et la
paralysierespiratoire.
La diphtérie
affecte des
personnes de
tous âges,
mais
principalement les enfants non-vaccinés de m
oins de 15 ans.
Transmission
La diphtérie se propage par contact direct (peau à peau) ou par desgouttelettes de la toux des porteurs nasaux qui peuvent eux-m
êmes être
asymptom
atiques et imm
unisés.
La transm
ission de
la diphtérie
augmente
dans des
conditions de
surpeuplement et de m
auvaise situation socioéconomiques. La diphtérie
peut également toucher la peau, ce qui est courant en A
frique.
La période d'incubation est de 1 à 7 jours. Les personnes infectées par ladiphtérie deviennent habituellem
ent malades dans les deux à quatre
jours, bien que les symptôm
es puissent ne pas paraître jusqu'à ce que sixjours soient écoulés. Les individus infectés peuvent propager la m
aladie àd’autres pendant quatre sem
aines. Pendant les flambées et les épidém
ies,certains enfants peuvent porter le germ
e sans montrer de signe ou de
symptôm
e, mais peuvent encore propager la à d’autres personnes.
Signes et symptôm
es
Les premiers sym
ptômes sont le m
al de gorge, la perte d'appétit et unefièvre légère. A
u bout de deux ou trois jours une mem
brane blanchebleuâtre se form
e dans la gorge et les amygdales. S’il y a saignem
ent, lam
embrane peut devenir vert grisâtre ou noire. Elle colle au voile du palais.
Il peut y avoir inflamm
ation du muscle et des valves cardiaques, m
enantà une cardiopathie chronique et l’insuffisance cardiaque. La m
ort seproduit dans 5 à 10%
des cas.
Dans le type de diphtérie qui attaque la peau, les lésions peuvent être
douloureuses, rouges et enflées. Toute chronique lésion de la peau peutêtre infectée par la diphtérie.
Définition de cas clinique
Une m
aladie caractérisée par une laryngite ou une pharyngite ou uneangine accom
pagnée par une mem
brane grisâtre des amygdales, du
pharynx ou du nez.
35
Chapitre 3 – A
nnexe 4
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
Type de surveillance recomm
andé
�R
apport mensuel de routine du nom
bre de cas confirmés et de cas
probables ; �
Notification zéro à m
ettre en place ; �
Épidém
ies à investiguer imm
édiatement et les résultats envoyés au
plus haut niveau.
6. C
oq
uelu
che
La cible consiste à lutter contre la coqueluche dans les pays africains à unniveau tel qu'elle cesse d'être problèm
e de santé publique, à l’aide desstratégies suivantes :
�Vaccinations de routine de l'enfant dans le cadre du PE
V ;
�M
éthodes de surveillance de la maladie.
On estim
e que chaque année il y a 45 millions de cas et 400 000 décès
dans le monde. Le taux de létalité des cas dans les pays africains peut
atteindre 15%. Si elle n’est pas contrôlée, elle peut se propager et causer
des épidém
ies m
assives et
contribuer à
une forte
mortalité
desnourrissons.
C’est m
aladie bactérienne causée par le Bordetella pertussis, qu’on peuttrouver dans la bouche, le nez et la gorge. La m
aladie est extrêmem
entcontagieuse,
surtout là
où les
gens vivent
dans des
conditions de
surpeuplement et de m
alnutrition. Ces dernières années, des épidém
iesgraves se sont produites dans les pays où la couverture vaccinale avaitrégressé. La m
aladie est particulièrement dangereuse chez les enfants âgés
d’un an ou moins.
Transmission
La coqueluche se propage très facilement de personne à personne par des
gouttelettes quand le malade tousse ou éternue. La m
aladie se transmet
de sept jours après que la personne a été exposée aux germes jusqu'à trois
semaines après qu’elle ait com
mencé à tousser. La période d'incubation
peut aller jusqu'à 21 jours. Il y a peu ou pas de transfert d'imm
unitépassive de la m
ère à l’enfant, ce qui mène à la survenue d'infections dans
la petite enfance.
Signes et symptôm
es
Au départ, pendant la prem
ière semaine, l’enfant sem
ble avoir un rhume
du cerveau
avec le
nez qui
coule, les
yeux qui
larmoient,
deséternuem
ents, la
fièvre et
une toux
bénigne. L
a toux
empire
progressivement. La deuxièm
e étape se caractérise par de nombreuses
crises de toux rapide. Les vomissem
ents et l'épuisement suivent souvent
les crises de toux, qui sont particulièrement fréquentes le soir. C
ette étapedure habituellem
ent d’une à six semaines. D
ans la troisième étape, la
toux devient progressivement m
oins intense et s’arrête en deux à troissem
aines. Il y a habituellement une forte fièvre pendant la m
aladie.
Les complications suivantes sont très probables chez les nourrissons :
�La pneum
onie bactérienne est la cause de la plupart des décès ; �
Des
convulsions et
des crises
peuvent se
produire à
cause de
l’alimentation insuffisante du cerveau en oxygène ;
�L’inflam
mation de l'oreille m
oyenne et la déshydratation.
Les antibiotiques ne sont pas utiles dans la coqueluche établie, sauf dansle
traitement
des com
plications telles
que la
pneumonie
ou l'otite
moyenne.
Il faut
donner beaucoup
de liquides
pour prévenir
ladéshydratation.
Orienter
vers l’hôpital
si l'enfant
est déshydraté,
incapable de
s’alimenter,
s'essouffle ou
si des
complications
sedéveloppent: pneum
onie ou otite.
Définition de cas clinique
Une personne qui présente une toux qui dure au m
oins 2 semaines avec
au moins une des caractéristiques suivantes: i) accès (crises ou explosion)
de toux; ii) toux inspiratoire; iii) vomissem
ent imm
édiatement après
avoir toussé.
36
Chapitre 3 – A
nnexe 4
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
Type de surveillance recomm
andé
�R
apport mensuel de routine du nom
bre de cas confirmés et de cas
suspects ; �
Notification zéro à m
ettre en place ; �
Toutes les épidémies doivent être investiguées la confirm
ation delaboratoire effectuée ;
�Pendant une flam
bée, des données basées sur les cas doivent êtrerecueillies pour voir si l'enfant a été vacciné contre la m
aladie etdéterm
iner la source d'infection.
7. H
épatite B
L’introduction de la vaccination contre l'hépatite B a pour but de prévenir
l’infection des nouveau-nés par le virus de l'hépatite B (H
BV) (par la
transmission m
ère-enfant) qui aboutit à l’hépatite chronique plus tarddans la vie, et sauver de vies hum
aines et la main-d’ouvre.
L’hépatite B (H
epB) est un problèm
e de santé publique majeur dans le
monde. E
nviron 2 milliards de personnes sont infectées par le virus
l'hépatite B (H
BV). L’H
BV occupe la deuxièm
e place après le tabac parmi
les cancérogènes humains connus. La m
aladie est très endémique en
Afrique; 60 à 90%
des personnes ont été infectées quand elles arrivent àl’âge adulte, dont 5 à 25%
sont des porteurs chroniques
Transmission
L’hépatite B est une m
aladie virale très infectieuse qui affecte une grandeproportion d'enfants à un très jeune âge, y com
pris les nourrissons. On
trouve le virus dans le sang et dans plusieurs sécrétions corporelles, ycom
pris la salive, le sperme et le liquide vaginal.
Les principales voies de transmission sont :
�périnatale (de la m
ère à l’enfant), pendant la naissance d'un bébé,quand le contact avec le sang, le liquide am
niotique et/ou le liquidevaginal se produit toujours ;
�d’enfant à enfant, ce qui explique une grande proportion des cas ;
�injections dangereuses, transfusions, scarification et contact sexuel.D
ans un environnement de soins de santé l'infection par le H
BV peut
se transm
ettre par
des aiguilles
et des
seringues non-stériles
etd’autres m
atériels mal décontam
inés ; �
la transmission sexuelle peut expliquer la grande proportion de cas
d'hépatite B chez les adolescents et les adultes.
Contrairem
ent au virus de l’hépatite A, le H
BV ne paraît pas dans les
selles d'une personne infectée. Il apparaît bien dans le lait des mères
infectées, mais en une si petite quantité que l’allaitem
ent peut continuer.
Signes et symptôm
es
La période
d'incubation est
45 à
160 jours
(moyenne
120 jours).
L'infection par
le H
BV
peut causer
la m
aladie aiguë
et chronique.
L’hépatite B aiguë ressem
ble à d’autres types d'hépatite virale aiguë. Lescaractéristiques cliniques, quand elles se présentent, com
prennent laperte
d'appétit (anorexie),
une faiblesse
extrême,
une irritation
del'estom
ac (nausée), des vomissem
ents, des douleurs abdominales et la
jaunisse (peau ou yeux jaunes). Les malades peuvent présenter une urine
très sombre ou des selles très pâles. Les sym
ptômes peuvent durer
plusieurs semaines. La faiblesse et la fatigue générales peuvent persister
pendant des mois. La m
aladie aboutit aux complications suivantes :
�H
épatite aiguë menant à l’insuffisance hépatique et à la m
ort ;�
Un état de porteur avec ou sans hépatite chronique ;
�U
n état
de porteur
menant
au cancer
du foie
(carcinome
hépatocellulaire).
Définition de cas clinique
Une m
aladie aiguë qui comprend typiquem
ent une jaunisse aiguë, uneurine som
bre, l’anorexie et une fatigue extrême.
37
Chapitre 3 – A
nnexe 4
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
Type de surveillance recomm
andé
�R
apport mensuel de routine des données agrégées des cas suspects et
confirmés ;
�N
otification zéro à partir de chaque niveau ; �
Toutes les épidémies doivent être investiguées im
médiatem
ent etsérologiquem
ent confirmées.
8. In
fection
à Haem
op
hilu
s Influ
enzae d
e type b
(Hib
)
La bactérie, l’Haem
ophilus influenzaede type B
(Hib), est une cause
importante de m
éningite de l'enfant et la principale cause de pneumonie
bactérienne chez les nourrissons et les enfants de cinq ans dans les paysen développem
ent. La méningite bactérienne est fatale à m
oins d’êtretraitée im
médiatem
ent avec des antibiotiques. Mêm
e avec un traitement
adéquat 3 à 25% des enfants affectés peuvent m
ourir.
Les études ont également m
ontré que le Hib représente jusqu'à un quart
des cas
de pneum
onie grave
chez les
jeunes enfants
des pays
endéveloppem
ent, où 2 à 3 millions de cas de pneum
onie à Hib surviennent
chaque année. L’OM
S estime que sans vaccination, 400 000 à 700 000
enfants mourront annuellem
ent de maladie à H
ib.
Dans les pays développés, la m
éningite représente la majorité des cas de
maladie à H
ib, alors que dans les pays en développement l’infection
respiratoire aiguë, en particulier les 2 à 3 millions de cas estim
atifs depneum
onie à Hib qui se produisent chaque année, représentent un
fardeau encore plus lourd.
Des vaccins sûrs et efficaces contre les infections à H
ib existent etconfèrent une protection de haut niveau de 90 à 95%
aux enfantsvaccinés. D
epuis 1998, l’OM
S a recomm
andé que le vaccin Hib soit
inclus dans les services de vaccination de routine de l'enfant dans tous lespays.
Depuis plus de 10 ans, ce vaccin a été intégré dans le program
me de
vaccination infantile dans plus de 40 pays. Suite à l’introduction des
vaccins Hib dans les services de vaccination de routine de l'enfant dans
les années 1990, la maladie H
ib a largement disparu en A
ustralie, auC
anada, en Nouvelle Z
élande, aux Etats-U
nis et en Europe occidentale.
L'agent causal, l’Haem
ophilus influenza de type b, est l’un des six types(a, b, c, d, e et f) de souches de la bactérie qui cause presque toutesinfections systém
iques (95%).
Transmission
Jusqu'à 15% des enfants dans les populations non-vaccinées peuvent
porter le Hib dans leur nasopharynx. C
ependant, seule une fraction deceux qui attrapent le m
icro-organisme développeront la m
aladie cliniquepar la suite. Les autres, qui sont porteurs asym
ptomatiques du H
ib, sontdes propagateurs im
portants de l'infection. La transmission du H
ib chezles enfants se fait par les gouttelettes de salive provenant d'enfantscliniquem
ent malades et de porteurs asym
ptomatiques. L'infection peut
également être transm
ise par des enfants qui partagent des jouets etd’autres objets qu'ils ont m
is dans la bouche.
Signes et symptôm
es
Les maladies causées par le H
ib sont nombreuses avec une variété de
signes et
de sym
ptômes,
allant de
manifestations
moins
fréquentesd'épiglottite (inflam
mation du larynx et du pharynx), à l’ostéom
yélite(inflam
mation
des os),
l’arthrite septique
(inflamm
ation des
articulations), la septicémie (présence de H
ib dans le sang), la péricardite(inflam
mation de la m
embrane cardiaque) en passant par la m
éningite etla pneum
onie, souvent plus fréquentes et fatales. La méningite à H
ibcause la fièvre, la régression de l’état m
ental, des troubles neurologiques(surtout une déficience de l’audition), la raideur du cou. Le taux dem
ortalité est de 2 à 5%, indépendam
ment de la thérapie antim
icrobienneappropriée. Les sym
ptômes et les signes de la pneum
onie à Hib sont la
fièvre, les frissons, la respiration rapide et peu profonde, la toux et desdouleurs de poitrine. L’épiglottite peut causer le m
al de gorge et la fièvre;le gonflem
ent de l’épiglotte peut obstruer les voies respiratoires et sansun traitem
ent efficace et rapide, peut aboutir à la mort du m
alade.
38
Chapitre 3 – A
nnexe 4
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
Définition de cas clinique
Méningite bactérienne – début aigu de fièvre, m
al de tête et cou raide.Pneum
onie –
forte fièvre,
souffle superficiel
et rapide
et toux.
Lam
éningite et la pneumonie ne sont pas spécifiques à la m
aladie à Hib
seule. La confirmation de laboratoire est essentielle (culture de LC
R ou
de sang).
Type de surveillance recomm
andé
�R
apport mensuel de routine des données agrégées des cas confirm
és;
�D
es sites de surveillance sentinelle (sites désignés) doivent être mis en
place à
tous les
niveaux où
sont développés
des services
delaboratoire ;
�N
otification zéro à partir des sites sentinelles.
Indicateurs de suivi
�Taux d'incidence par âge ;
�%
des cas dans lesquels la bactérie du Hib a été identifiée dans le LC
R(liquide céphalo-rachidien) ou le sang ;
�Taux de létalité des cas ;
�C
as par vaccination.
9. Fièvre jau
ne
La fièvre jaune est une maladie virale endém
ique dans 33 pays del’A
frique tropicale et 11 pays d’Am
érique latine. La maladie continue à
être une préoccupation en matière de santé publique qui cause selon les
estimations 200 000 cas et 30 000 décès chaque année. La plupart de ces
cas et décès se produisent en Afrique subsaharienne, m
ais sont sous-notifiés à cause d’un m
auvais système de surveillance, surtout dans le
domaine du diagnostic de laboratoire. La m
aladie se caractérise par untaux élevé de létalité des cas qui, dans certaines épidém
ies, peut atteindre50%
ou plus. Une infection confère l’im
munité à vie.
Transmission
Il y a deux modes de transm
ission du virus: le mode sylvatique
(dans laforêt)
et la
transmission
urbaine ou
épidémique.
La transm
issionsylvatique com
mence quand le m
oustique vecteur (Aedes africanus) se
nourrit sur des primates non-hum
ains infectés et ensuite se nourrit surdes personnes qui travaillent dans la forêt ou la traversent. Les épidém
iesse produisent quand des personnes infectées portant le virus vivant dansleur sang retournent dans les zones urbaines et les m
oustiques vecteursdom
estiques (Aedes aegypti) se nourrissent sur eux, et transm
ettent par lasuite le virus à d’autres hum
ains, créant le cycle urbain. Une épidém
iegrave est très susceptible de se produire si les conditions perm
ettentl’augm
entation substantielle de la densité des populations vecteurs (ex. :pendant la saison des pluies).
Signes et symptôm
es
Les symptôm
es cliniques de la fièvre jaune vont de la fièvre légère,indifférenciée à la m
aladie grave, aboutissant à la mort par insuffisance
rénale ou hépatique ou des conséquences d’une hémorragie grave. La
maladie se caractérise par un début soudain de fièvre, des frissons, des
douleurs de la tête, du dos et des muscles, la nausée et des vom
issements.
Le tableau peut progresser vers la jaunisse et des signes hémorragiques ou
la mort dans les trois sem
aines suivant le début de la maladie. Le
diagnostic clinique est difficile parce que les symptôm
es sont semblables
à l'hépatite virale, au paludisme, à la dengue et à d’autres m
aladies quis’accom
pagnent de
jaunisse et
de syndrom
es hém
orragiques. L
aconfirm
ation de
laboratoire est
par conséquent
essentielle pour
lediagnostic différentiel de la fièvre jaune.
Définition de cas
Suspecté:U
n cas présentant un début aigu de fièvre suivi par la jaunissedans les 2 sem
aines suivant le début des premiers sym
ptômes. C
onfirmé:
Un cas suspect qui est confirm
é par laboratoire ou épidemiologiquem
entlié à un cas confirm
é par laboratoire ou à une épidémie.
39
Chapitre 3 – A
nnexe 4
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
Type de surveillance recomm
andé
�R
apport mensuel de routine des cas suspects et confirm
és ; �
Notification "zéro" par les sites sentinelles (désigné) de rapport ;
�N
otification imm
édiate des cas suspects des niveaux périphériquesaux suivants ;
�Tous les cas suspects doivent être im
médiatem
ent investigués et desprélèvem
ents de sang effectués pour le laboratoire ; �
La surveillance basée sur les cas doit être appliquée par les pays à hautrisque de fièvre jaune.
10. A
utres m
aladies évitab
les par la vaccin
ation
Oreillo
ns
Les oreillons ou parotitis epidemica
sont une infection virale qui affecteessentiellem
ent les
glandes salivaires.
Bien
que principalem
ent une
maladie de la tendre enfance, le virus des oreillons peut affecter aussi des
adultes, chez
lesquels des
complications
telles que
la m
éningite et
l’orchite sont relativement courantes. Presque partout dans le m
onde, letaux d'incidence annuel des oreillons se situe entre 0,1%
et 1%, avec des
pics épidémiques toutes les 2-5 années. L'incidence des pics se retrouve
chez les enfants de 5 à 9 ans. Il est très probable que l'infection naturellepar le virus des oreillons confère la protection à vie. D
ans les climats
chauds, la maladie est endém
ique toute l'année, tandis que dans lesclim
ats tempérés, l’incidence culm
ine en fin d’hiver.
Tous les vaccins anti-oreillons comm
ercialement disponibles sont à base
de souches vivantes atténuées de virus. L’usage répandu de ces vaccinsdans les pays industrialisés a révélé qu’ils sont sûrs et efficaces. E
nviron120 pays utilisent actuellem
ent le vaccin contre les oreillons dans leursprogram
mes nationaux de vaccination. Là où on a vacciné à un rythm
esoutenu, l'incidence des oreillons a été considérablem
ent réduite. En
général, les réactions indésirables à la vaccination contre les oreillons sontrares et bénignes.
La vaccination à grande échelle contre les oreillons est recomm
andéedans les pays dotés d’un program
me efficace de vaccination des enfants
et de ressources suffisantes pour maintenir une couverture vaccinale de
haut niveau. Dans ces pays, l’association des vaccins contre les oreillons
et contre la rougeole, ou de préférence, des vaccins contre la rougeole etcontre la rubéole est recom
mandée. Les vaccins contre les oreillons sont
disponibles en présentations monovalente, bivalente rougeole-oreillons
(MM
) et trivalente rougeole-oreillons-rubéole (MM
R).
On peut lutter contre la m
aladie grâce à une forte couverture de routineavec un vaccin efficace contre les oreillons adm
inistré aux nourrissonsâgés de 12 à 18 m
ois. Les enfants vaccinés avec la plupart des vaccinscontre les oreillons à l'âge de 12 m
ois ou plus ont d’excellents taux deréponse sérologique. U
ne faible couverture vaccinale peut réduire lenom
bre de
cas chez
les nourrissons,
mais
ne peut
interrompre
lacirculation du virus des oreillons dans la com
munauté. Par conséquent,
les programm
es devraient viser une couverture infantile de plus de 90%.
Les
stratégies d’élim
ination des
oreillons devraient
inclure les
interventions suivantes :
�A
tteindre une forte couverture (>90%
) avec une première dose de
vaccin contre les oreillons à l'âge de 12-18 mois ;
�A
ssurer une deuxième occasion de vaccination ;
�E
ffectuer la vaccination de rattrapage des cohortes sensibles.
Ru
béo
le
La rubéole survient dans le monde entier et est norm
alement une m
aladiede la petite enfance. C
ependant, l'infection pendant le début de lagrossesse peut causer la m
ort du fotus ou le syndrome de la rubéole
congénitale (CR
S) avec des dégâts multiples au cerveau (aboutissant au
retard mental), au cour, aux yeux et aux oreilles. O
n estime que plus de
100 000
cas se
produisent chaque
année dans
les seuls
pays en
développement. Les hum
ains sont les seuls réservoirs connus. Le virus dela rubéole se transm
et par voie respiratoire. La période d'incubation varie
40
Chapitre 3 – A
nnexe 4
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
de 12 à 23 jours. Chez les fem
mes enceintes, le virus infecte le placenta
et le fotus en développement. Le diagnostic de la rubéole nécessite la
confirmation de laboratoire à l’aide de m
éthodes sérologiques (observerl’IgM
de la rubéole).
La vaccination contre la rubéole a pour but fondamental d’em
pêcher lasurvenue de l'infection congénitale par la rubéole y com
pris la CR
S, quiest une cause im
portante de surdité, de cécité et de retard mental. La
vaccination contre la rubéole est incluse dans les services nationaux devaccination de la m
ajorité des pays du monde. Les vaccins sont très
protecteurs et sans effets indésirables graves.
Les vaccins contre la rubéole actuellement hom
ologués et largement
utilisés au niveau international sont à base de virus vivant atténuépropagé dans les cellules diploïdes hum
aines et se sont révélés sûrs etefficaces. Les vaccins contre la rubéole sont com
mercialem
ent disponiblesen présentation m
onovalente, en combinaison bivalente avec le vaccin
contre la
rougeole ou
contre les
oreillons, ou
trivalente rougeole-
oreillons-rubéole (MM
R).
La vaccination à grande échelle contre la rubéole pendant la dernièredécennie a radicalem
ent réduit ou pratiquement élim
iné la rubéole et laC
RS
dans beaucoup
de pays
développés et
dans quelques
pays en
développement. Pour les pays qui souhaitent em
pêcher la survenue del'infection congénitale, deux approches sont recom
mandées :
�É
limination de la rubéole et de la C
RS par la vaccination universelle
des enfants, la surveillance et l’imm
unité des femm
es en âge deprocréer ;
�Prévention de la seule C
RS, par la vaccination des adolescentes et/ou
femm
es en âge de procréer.
Infectio
n p
ar le rotaviru
s
L'infection par le rotavirus sévit dans le monde entier, et est la cause la
plus courante de diarrhée grave chez les jeunes enfants. Presque tous les
enfants sont infectés entre l'âge de 3 et 5 ans. Plus de 125 millions de cas
de diarrhée chaque année sont attribués au rotavirus. On estim
e que lerotavirus cause 25%
de tous les décès dus aux maladies diarrhéiques, et
6% de tous les décès chez les enfants âgés de <
5 ans. La maladie suit une
période d'incubation de 1-2 jours, et se caractérise par une phase initialeaiguë de vom
issements, de fièvre et de diarrhée aqueuse abondante.
Bien que l'infection soit habituellem
ent bénigne, la forme grave peut
rapidement aboutir à une déshydratation potentiellem
ent mortelle si elle
n’est pas traitée convenablement. Le plus grand fardeau de la m
aladie setrouve dans les pays en développem
ent où 20 à 40% des hospitalisations
annuelles pour diarrhée infantile et environ 600 000 décès chaque annéesont liés à cette infection. D
ans les pays en développement, la plupart des
cas de maladie à rotavirus grave se produisent chez les enfants alors que
dans le monde industrialisé la m
ajorité des cas sévères se produit au-delàde la prem
ière année de vie.
Au m
oins sept candidats vaccins sont sous développement, m
ais à l’heureactuelle seul le vaccin tétravalent rhésus contre le rotavirus (R
RV
-TV
) estautorisé aux É
tats-Unis. C
omm
e les candidats vaccins contre le rotavirussem
blent être moins efficaces dans les pays en développem
ent que dansles pays développés, des études supplém
entaires de ces vaccins sontrequises, en particulier en A
frique et en Asie, en vue de s’assurer que les
vaccins agiront comm
e prévu dans le contexte mondial.
Infectio
n p
ar le pn
eum
oco
qu
e
Les maladies à pneum
ocoque sont dans le monde entier un problèm
e desanté publique m
ajeur. L'agent causal, le pneumocoque, com
pte environ90 types sérologiques dont certains sont fréquem
ment liés à la m
aladie àpneum
ocoque, qui comprend la pneum
onie, la méningite et la bactérém
iefébrile ainsi que l'otite m
oyenne, la sinusite et la bronchite. Au m
oins 1m
illion d'enfants meurent chaque année de la m
aladie à pneumocoque, la
plupart étant de jeunes enfants des pays en développement. D
ans lem
onde développé, les personnes âgées portent le gros du fardeau de lam
aladie.
41
Chapitre 3 – A
nnexe 4
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
Le vaccin contre le pneumocoque actuellem
ent homologué est basé sur
les 23 sérotypes les plus courants, contre lesquels le vaccin a une efficacitéprotectrice générale d’environ 60%
-70%. Les enfants âgés de <
2 ans etles personnes souffrant de différents états d'im
munodéficience (ex. :
infection par le VIH
), ne développent pas toujours l’imm
unité après lavaccination, réduisant ainsi la valeur protectrice du vaccin. D
es essaiscliniques étendus sont m
aintenant en cours avec une nouvelle générationde vaccins contre le pneum
ocoque qui sont des combinaisons protéine-
polysaccharide appelées vaccins conjugués. Il est probable que ces vaccinsseront protecteurs chez les enfants de <
2 ans et pourraient réduire latransm
ission pneumocoque par l’effet de cohorte. L'efficacité protectrice
du vaccin dans cette population est en cours d’évaluation.
Vu l'im
pact potentiel pour la santé publique des vaccins efficaces contrela m
aladie à pneumocoque, l’O
MS considère la m
ise au point de vaccinsconjugués sûrs, efficaces et d’un prix convenable com
me une question
hautement prioritaire. E
ntre-temps, il faut d'urgence plus d'inform
ationssur l'épidém
iologie et le poids de maladie à pneum
ocoque, en particulierà partir des pays en développem
ent.
11. Su
rveillance d
e la malad
ie
La surveillance épidémiologique recueille les données pour la description
et l’analyse des événements de santé, en se focalisant sur les m
aladies etles épidém
ies; elle fournit des informations pour la détection précoce des
épidémies d’urgence, facilitant ainsi la préparation pour la réponse. Il y a
deux types
de surveillance
de la
maladie
interdépendants :
la"surveillance
passive"ou
surveillance de
routine et
la "surveillance
active". La surveillance "passive" comprend les actions suivantes :
�N
otification des
événements
de santé
(cas des
maladies
ouépidém
ies);
�C
ollecte et consolidation de données pertinentes ; �
Analyse de routine et préparation de rapports ;
�R
étro-information aux fournisseurs des données ;
�Transm
ission des données au niveau suivant, plus central.
La" surveillance active" est effectuée par l'équipe de santé ou l’agent desanté au m
oyen de visites régulières aux formations sanitaires pour y
chercher des cas de maladies cibles (ex. : cas de tétanos néonatal ou de
PFA) qui n’ont pas été reconnus ou signalés par ces form
ations. Pendantces visites les registres des hospitalisations et des consultations externessont vérifiés et le personnel clinique interrogé pour savoir si des cas ontété identifiés ou suspectés depuis la visite précédente. La surveillanceactive peut égalem
ent inclure des visites porte à porte pour retracer descas qui n'ont pas été orientés vers les services de santé. Les donnéesrecueillies
pendant la
surveillance passive
et active
devraient se
compléter, et si un nouveau cas est confirm
é ou suspecté, cela devraitm
ener à une investigation d’épidémie et à la réponse.
Les
comm
unautés jouent
un rôle
important
dans le
système
desurveillance.
La
"surveillance com
munautaire"
comprend
plusieursactivités
de com
munication
visant à
sensibiliser la
comm
unauté aux
maladies cibles. Pour obtenir une surveillance com
munautaire efficace, il
faudrait élaborer
des m
essages d'éducation
comm
unautaire sur
lareconnaissance de la m
aladie, la prévention de la transmission, le m
oment
et le lieu d’orientation ou de traitement. Il est égalem
ent important de
sélectionner et de former des volontaires com
munautaires qui aideront à
reconnaître les cas et à les signaler aux formations sanitaires.
Surveillan
ce de la m
aladie et rép
on
se (IDSR
)
Actuellem
ent, beaucoup de programm
es d'intervention disposent de leurpropre systèm
e de surveillance de la maladie. C
haque programm
e a faitdes efforts tout au long des années pour am
éliorer sa capacité à recueillirdes données spécifiques au program
me pour l’action. C
ependant, il a étéobservé que ces systèm
es remplissent dans beaucoup de cas des fonctions
semblables, surtout aux niveaux du district et de la form
ation sanitaire.Ils utilisent souvent les m
êmes structures, personnel, transport et autres
ressources.
42
Chapitre 3 – A
nnexe 4
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
Pour accroître l’efficacité des coûts et économiser les ressources hum
aineset m
atérielles en vue de la prévention et de la lutte contre les maladies
transmissibles,
le B
ureau régional
de l’O
MS
pour l’A
frique a
recomm
andé l'approche de surveillance intégrée de la maladie (ID
S) pourles pays de la R
égion africaine. Les objectifs et buts de l'IDSR
pour le PEV
sont les suivants :
�R
enforcer la capacité du système de santé à am
éliorer l’efficacité dusystèm
e de
surveillance: détection
des cas,
enregistrement
etnotification de la m
aladie, investigation des cas et des épidémies,
confirmation de laboratoire du diagnostic, organisation et direction
des mesures de réponse pour le confinem
ent des épidémies, etc. ;
�Intégrer les systèm
es de surveillance multiples afin que les activités, le
personnel, la
logistique, les
formulaires
et d’autres
ressourcespuissent être utilisés plus efficacem
ent. Par exemple, les activités de
surveillance des PFA peuvent com
bler les besoins de surveillance dutétanos
néonatal, de
la rougeole
et d’autres
maladies.
Ainsi
lepersonnel de santé qui suit régulièrem
ent les cas de PFA peut aussi
examiner les registres cliniques pour des inform
ations sur d'autresm
aladies prioritaires ; �
Am
éliorer la
circulation des
informations
entre les
niveaux du
système de santé et entre différents program
mes. D
ans le système
IDSR
, l'information parvient à plus de personnes et de décideurs, si
bien qu’ils peuvent observer des tendances comm
unes et identifierdes actions qui peuvent bénéficier à plus d'un program
me individuel.
Par exemple, sur la base des rapports de surveillance des m
aladiescibles du PE
V reçus par le D
HM
T, une visite de supervision conjointepeut être suggérée pour exam
iner les procédures de rapport relatifs àla surveillance du PE
V et de la m
aladie, pour d’autres maladies ;
�A
méliorer la capacité de laboratoire dans l’identification de différents
agents pathogènes à l’intérieur et à l'extérieur du PEV
; �
Stimuler la participation com
munautaire aux activités générales de
surveillance, ce qui bénéficiera également à la surveillance polio ou
TN
;
�C
ontribuer à la préparation aux épidémies, y com
pris la prévision, laplanification et la constitution d’un stock d’urgence de vaccins, desolutions
de réhydratation
orale, d’antibiotiques
etc. pour
lesm
aladies à potentiel épidémique, notam
ment la rougeole, la polio et
d’autres.
Sur la base des avantages susmentionnés, le B
ureau régional de l’OM
Spour l’A
frique a identifié 19 maladies prévalentes dans la R
égion, àconsidérer pour l’approche ID
SR. C
es maladies sont catégorisées en 3
groupes qui comprennent la plupart des m
aladies cibles du PEV
:
(i)M
aladies à potentiel épidémique:
choléra, diarrhée sanguinolente(shigellose),
rougeole, m
éningite, peste,
fièvres hém
orragiquesvirales, fièvre jaune ;
(ii)M
aladies ciblées
pour l’éradication/élim
ination:poliom
yélite,tétanos néonatal, dracunculose, lèpre ;
(iii)Autres m
aladies d'importance pour la santé publique: diarrhée chez
les enfants < 5 ans, pneum
onie chez les enfants < 5 ans, nouveaux
cas de
SIDA
, paludism
e, onchocercose,
IST, trypanosom
iase,tuberculose.
Chaque pays est encouragé à donner la priorité aux m
aladies en fonctionde leur profil de m
aladies transmissibles et de garder la liste au m
inimum
possible pour s'assurer que le système peut la gérer.
Dans le PE
V, la mise en oeuvre de l'approche ID
SR se fera à 3 niveaux
opérationnels du système de santé :
Niveau central
Les activités suivantes doivent être envisagées : •
Intégration de
la surveillance
des m
aladies du
PEV
dans
lesystèm
e ID
SR,
ce dernier
en tant
que partie
du Systèm
ed’inform
ation pour la gestion sanitaire (HM
IS) ;
43
Chapitre 3 – A
nnexe 4
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
•Fourniture de form
ulaires mis à jour pour les rapports sur les
vaccinations effectuées (qui doit inclure les nouveaux vaccins) etsur les m
aladies cibles vues par les dispensaires/hôpitaux, servicesde santé publics et privés ;
•Form
ation du personnel de santé sur les principes IDSR
etl’im
portance de l'intégration des exigences de la surveillancespécifique
aux m
aladies dans
le systèm
e ID
SR:
polio, T
N,
rougeole, qui sont ciblées pour l’éradication/élimination et ont
des exigences
de surveillance
spécifiques que
les autorités
sanitaires doivent satisfaire ; •
Diffusion des inform
ations techniques sur la surveillance de lam
aladie aux agents de terrain : –
Définition de cas des m
aladies cibles ; –
Méthodes de détection des cas ;
–Techniques d’investigation des case/flam
bées: (observationscliniques
et épidém
iologiques, appui
de laboratoire,
ycom
pris techniques
de prélèvem
ent, surveillance
com-
munautaire) ;
–E
xigences et calendriers de notification des maladies (du
terrain au niveau central et du niveau central à l’OM
S) ; –
Identification des zones à haut risque ; –
Planification et réalisation de la réponse aux flambées ;
•A
ssurer l’investigation des cas et des flambées des m
aladies cibles,y com
pris la confirmation de laboratoire des cas le cas échéant ;
•D
onner des
orientations au
personnel du
DH
MT
pour
ladéfinition de ses zones de couverture et populations cibles ;
•Publier le bulletin d'inform
ations du PEV
(ou l'intégrer dans lebulletin d'inform
ations sur la santé familiale du M
inistère de laSanté) pour donner la rétro-inform
ation au personnel de terrainsur les réalisations du program
me et les contraintes.
Niveau du D
HM
T
•D
éfinir la zone de couverture du DH
MT
et calculer le nombre de
populations cibles
à utiliser
comm
e dénom
inateur pour
l'estimation des taux de couverture vaccinale et des autres besoins
du programm
e. Cet exercice est égalem
ent utile pour d’autresprogram
mes orientés par des cibles (couverture des soins de
santé, couverture de l’hygiène et de la salubrité) ; •
Suivre la complétude et la prom
ptitude de rapport des maladies
cibles à
l’aide de
trois indicateurs:
complétude
de rapport,
promptitude et notification zéro ;
•Form
er le personnel de santé sur les principes de l’IDSR
; •
Mener une supervision régulière des procédures de rapport sur la
vaccination et les maladies par les centres de la santé et les
cliniques et hôpitaux privés ; •
Diffuser des inform
ations techniques sur la surveillance de lam
aladie aux agents de terrain en mettant l'accent sur les aspects
indiqués ci-dessus ; •
Effectuer l’investigation des cas et des flam
bées des maladies
cibles, y compris la collecte d’échantillons pour la confirm
ationde laboratoire des cas si nécessaire ;
•Fournir des inform
ations et des articles sur les cas de réussitepour
publication dans
le B
ulletin d'inform
ations épidé-
miologiques ;
•D
onner la rétro-information au personnel de terrain sur les
réalisations du programm
e par les centres de santé.
Niveau du service de santé
•D
éfinir la zone de couverture du DH
MT
et calculer le nombre de
populations cibles
à utiliser
comm
e dénom
inateur pour
l'estimation des taux de couverture vaccinale et des autres besoins
du programm
e;
44
Chapitre 3 – A
nnexe 4
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
•E
nvoyer des rapports réguliers et prompts au D
HM
T ;
•Faire un autocontrôle régulier des procédures de rapport sur lavaccination et les m
aladies pour voir si elles sont conformes aux
exigences du Ministère de la Santé ;
•Faire référence aux inform
ations techniques sur la surveillance dela m
aladie fournies par le niveau central ou du DH
MT
; •
Apporter son assistance à l’investigation des cas et des flam
béesdes m
aladies cibles, y compris la collecte d’échantillons pour la
confirmation de laboratoire des cas si nécessaire ;
•E
ncourager des
comm
unautés à
effectuer la
surveillancecom
munautaire pour la détection de cas des m
aladies cibles et lesuivi des activités ;
•D
onner la rétro-information à la com
munauté sur les réalisations
du programm
e.
45
Chapitre 3 – A
nnexe 4
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
1.Im
mu
nité: A
perçu
gén
éral
L'imm
unité est la capacité du corps à résister aux organismes néfastes de
la maladie: les agents causaux des m
aladies infectieuses.
Histoire naturelle des m
aladies
Le début d'une maladie est m
arqué par la pénétration et la multiplication
d'agents infectieux dans l’organisme. Tant que les signes et sym
ptômes
typiques de la maladie n’apparaissent pas, les m
alades demeurent dans un
état sous-clinique. L'intervalle entre l’exposition à un agent infectieux etle début de sym
ptômes cliniques est appelé période d'incubation. E
llevarie selon les m
aladies (de quelques heures à trois semaines et plus. Pour
certaines m
aladies, ex.:
lèpre, infection
par le
VIH
, la
périoded’incubation peut durer plusieurs m
ois ou mêm
e plus longtemps).
La maladie infectieuse peut se term
iner par une rémission com
plète, ou,si elle est grave, aboutir à l’invalidité (ex.: paralysie pour la polio or cécitépour la rougeole) et m
ême à la m
ort. La rougeole, l’infection à Hib, le
tétanos néonatal
sont reconnu
comm
e des
"maladies
mortelles
del'enfant". D
’autres maladies cibles du PE
V peuvent être égalem
ent fatalespour un enfant non-vacciné.
Agents causaux
Les maladies sont causées par des m
icro-organismes qui pénètrent dans
l’organisme
par inhalation
(tuberculose, diphtérie,
rougeole,coqueluche), ingestion (polio) ou contact direct par la peau ou desblessures
ouvertes (tétanos,
hépatite B
). C
es m
icro-organismes
grandissent et se multiplient dans le sang ou les tissus corporels et causent
la maladie.
Il y a beaucoup de micro-organism
es qui causent des maladies: les
bactéries (qui causent des maladies telles que la coqueluche, la tuber-
culose, l’infection à Hib), les virus (polio, rougeole, hépatite B
, fièvrejaune). C
ertaines des bactéries produisent des poisons très dangereux –toxines – qui causent le tétanos, la diphtérie et quelques autres m
aladies.
Les micro-organism
es sont très spécifiques et sont responsables d’unem
aladie particulière. En outre, certains ont leurs propres sous-types qui
ne peuvent être identifiés que par des examens de laboratoire. Par
exemple, le virus de la polio a trois sous-types: 1, 2 et 3, qui peuvent tous
causer la poliomyélite; le virus de l'hépatite infectieuse a égalem
entplusieurs sous-types dont un cause l'hépatite B
, une maladie cible du PE
V,la bactérie de l’H
aemophilus influenza a 6 types, le type "b" étant le plus
agressif pour les jeunes enfants.
Types d'imm
unité
Il y a plusieurs types d'imm
unité selon la manière dont le corps hum
ainla développe. N
otre corps a deux lignes de défense qui nous protègent deagents pathogènes: l’im
munité non-spécifique (ou innée), qui est la
première
ligne de
protection contre
un grand
nombre
d’agentspathogènes et l’im
munité spécifique (ou adaptative), qui est développée
spécifiquement en réponse à l’agent pathogène particulier ou antigène
(ex.: vaccin)
qui a
pénétré dans
l’organisme.
La substance
(micro-
organisme ou vaccin) qui est reconnue par l’organism
e comm
e "non-moi"
et peut déclencher une réponse imm
unitaire spécifique est connue sous lenom
de
"antigène". L
a réponse
à l'antigène
est assurée
par des
mécanism
es basés
sur des
globules blancs
spécialisés appelés
"lymphocytes". Il y en a deux types: les lym
phocytes-T et les lym
phocytes-B
, qui participent tous à la production de substances protectrices appelées"anticorps"
pour la destruction des agents pathogènes envahisseurs.
L’organisme hum
ain peut acquérir l’imm
unité naturellement, suite à une
infection ou artificiellement par la vaccination.
46
Chapitre 3 – A
nnexe 5
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
An
nexe 5
Vaccin
olo
gie et vaccin
s du
PEV
a.Im
munité
naturelle:L
orsque les
micro-organism
es envahissent
l’organisme, les globules blancs dans le sang ou le foie identifient et
interagissent avec
l'organisme
ou sa
toxine appelée
ci-dessusantigène. Suite à cette interaction, les lym
phocytes produisent unesubstance protectrice spéciale – les anticorps
(ou antitoxine en cas dediphtérie ou de tétanos). Q
uand les anticorps sont produits enquantités suffisantes, la personne infectée se rem
et et les lymphocytes
gardent en
mém
oire l'organism
e à
vie. La
prochaine fois
quel'organism
e attaque
la m
ême
personne, les
anticorps produits
précédemm
ent les attaqueront et protégeront la personne de lam
aladie. Il/elle n'arrivera ne sera plus malade à cause de l’im
munité
naturelleacquise.
Par exem
ple, si
un enfant
a eu
la rougeole
auparavant et
s’en est
remis,
les anticorps
dans son
organisme
l’empêcheront de contracter la m
aladie pour la deuxième fois ;
b.Im
munité
induite par
l’homm
e ou
artificielle:c’est
le type
d'imm
unité conférée
par adm
inistration de
vaccin ou
d'imm
unoglobuline. Un vaccin est com
posé d'un organisme ou d’une
toxine qui est tué ou vivant mais qui a été atténué (si c’est un
organisme) ou inactivé (si c’est une toxine). E
n d’autres termes ce
vaccin, mêm
e s’il est obtenu du micro-organism
e, a perdu sa nocivité.Il y a des vaccins vivants (polio, B
CG
, rougeole), des vaccins tués(coqueluche)
et des
anatoxines (anatoxines
tétaniques ou
diphtériques) ; c.
Imm
unité collective:E
lle développe quand une forte proportion dela population cible dans la com
munauté a été vaccinée avec des
vaccins vivants, habituellement 80%
et plus. Un effet protecteur se
développe pour le peu de personnes qui n'ont pas été vaccinées danscette com
munauté, puisqu’elles sont continuellem
ent "infectées" parles virus inoffensifs (atténués) de leurs hom
ologues vaccinés ; d.
Imm
unité passive:
Les
anticorps “em
pruntés" tem
porairement
peuvent protéger également une personne. Le sang d'un nouveau-né
contient des anticorps protecteurs contre la rougeole fabriqués par lam
ère (seulement si elle a contracté la m
aladie plus tôt dans sa vie) quipassent à travers le placenta et le lait m
aternel, si bien que le
nouveau-né est protégé pendant les premiers m
ois de vie. L'imm
unitépassive peut égalem
ent être produite artificiellement en adm
inistrantdes
imm
unoglobulines qui
contiennent des
anticorps spécifiques
contre des maladies.
2. V
accinatio
n et typ
es de vaccin
s
Après
qu'un vaccin
a été
administré,
l'imm
unité active
prendhabituellem
ent quelques
semaines
à se
développer. C
ertains vaccins
doivent être administrés en plusieurs injections, habituellem
ent dans unintervalle d’un m
ois, pour développer un niveau d'imm
unité protecteur(ex.: il faut 3 injections à 4 sem
aines d’intervalle pour le DT
C). D
’autres,com
me le vaccin contre la rougeole, peut protéger un enfant m
ême avec
une seule injection. Certains program
mes de vaccination fournissent
également des soi-disant doses de "rappel" pour étendre la protection de
l'enfant au-delà
de l’enfance.
Les
vaccins, contrairem
ent aux
imm
unoglobulines, confèrent une imm
unité durable.
La vaccination est généralement sûre. Les réactions ou effets secondaires
graves des
vaccins sont
très rares,
beaucoup plus
rares que
lescom
plications causées
par les
maladies
qu'ils préviennent.
Certaines
complications post-vaccinales, appelées m
anifestations post-vaccinalesindésirables (M
API) peuvent être liées aux vaccins eux-m
êmes ou à
l’hypersensibilité de
l'enfant à
certaines com
posantes du
vaccin.C
ependant, la majeure partie des épisodes de M
API est due aux erreurs
humaines suite à une m
auvaise formation ou à la négligence de l'agent de
santé vis-à-vis des normes rattachées au processus de vaccination.
Les vaccins sont des produits très fragiles; par conséquent ils doivent êtreconservés
d’une m
anière spéciale,
dans un
équipement
spécial -
réfrigérateurs, congélateurs ou chambres froides. Le transfert des vaccins
du fabricant à l'enfant ou à la femm
e éligibles doit être effectué avec dessoins spéciaux et dans des conditions de réfrigération que nous appelons"la chaîne de froid".
47
Chapitre 3 – A
nnexe 5
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
La vaccination n’est bénéfique que si elle confère à la majorité des
vaccinés un degré notable de protection contre une maladie, avec un
minim
um
d'effets secondaires.
Le
"vaccin idéal"
doit avoir
lescaractéristiques suivantes :
�Ê
tre imm
unogène, provoquant une bonne réponse imm
unitaire ; �
Conférer une
imm
unité durable ; �
Être sûr
sans ou avec des MA
PI très rares ; �
Être stable dans les conditions de terrain
et pouvoir être conservépendant
une durée
raisonnablement
longue sans
ou avec
desexigences de chaîne de froid très m
inimales ;
�Ê
tre combiné, avec plusieurs antigènes qui confèrent l’im
munité
contre plusieurs maladies ;
�Ê
tre administré en une dose unique, de préférence par des voies non-
injectables (orale ou par inhalation) ; �
Avoir un coût abordable
et être accessible à tous.
La plupart des vaccins en usage aujourd'hui rentrent dans l’une des troiscatégories suivantes :
(i)V
accins atténués
vivants: Ils
sont produits
à partir
de souches
virulentes originales de virus ou de bactéries qui ont été affaiblies, sibien qu’elles ne peuvent pas causer la m
aladie, mais sont capables de
provoquer une
réponse im
munitaire.
Ce
groupe com
prend les
vaccins viraux(ex.: vaccin polio oral, vaccin contre la rougeole, les
oreillons, la rubéole, la fièvre jaune) et les vaccins bactériens(ex. :
BC
G, vaccins contre le choléra, la tularém
ie, etc.). les vaccins vivants(surtout les vaccins viraux) produisent une réponse im
munitaire
bonne et durable. Dans l’autre sens, ils peuvent perdre rapidem
entleur activité en l'absence de chaîne de froid ou en cas de chaîne defroid m
al entretenue. Il y a également un risque théorique que les
agents pathogènes utilisés dans un vaccin vivant puissent conserverune certaine pathogénicité ou m
ême revenir à une form
e virulente etcauser ainsi la m
aladie ;
(ii)V
accins tués contenant des micro-organism
es qui ont été traités (tués)par la chaleur ou des produits chim
iques, si bien qu’ils ne sont plusnocifs, m
ais conservent leur imm
unogénécité. Les exemples sont
quelques vaccins
viraux: vaccins
hépatite A
ou
injectable polio
inactivé (vaccin polio Salk auquel on a donné le nom du créateur de
ce produit), ou vaccins à bactéries tuées, tels que celui contre lacoqueluche, une com
posante du vaccin combiné D
TC
, ou le vaccintué contre le choléra. B
ien qu’il n'y ait pas de danger de retourd’activité des souches pour les vaccins tués, ceux-ci n’induisent pas,en général, une im
munité forte et durable. Plusieurs doses peuvent
par conséquent être nécessaires pour développer l’imm
unité à longterm
e adéquate (le vaccin contre la coqueluche ne la développequ’après trois injections principales effectuées à quatre sem
ainesd’intervalle) ;
(iii)Vaccins à sous-unités
comprenant les anatoxines
(toxines inactivées):les exem
ples sont le vaccin à anatoxines antitétaniques (VA
T) utilisé
pour vacciner les femm
es en âge de procréer, y compris les fem
mes
enceintes, pour protéger les nouveaux-nés du tétanos néonatal et lespersonnes blessées du tétanos. C
ette anatoxine est également une
composante du vaccin D
TC
largement utilisé dans la vaccination
infantile.
Ce groupe est grand et com
prend également des vaccins développés par
la technologie moderne: les vaccins acellulaires, qui contiennent des
antigènes purifiés d’agents pathogènes sauvages (vaccin acellulaire contrela coqueluche); les vaccins obtenus par m
anipulation génétique(vaccin
contre l’hépatite B); les vaccins conjugués polysaccharides, qui sont des
liens ayant
des protéines
porteuses appropriées
(vaccin contre
l’Heam
ophillus influenza
de type
b –
Hib,
actuellement
en cours
d’introduction dans le PEV
par beaucoup de pays africains).
Les vaccins peuvent être une préparation unique appelée monovaccin
(telque le vaccin contre la rougeole) ou contenir plusieurs antigènes - vaccinscom
binésou polyvalents. Le D
TC
est un exemple classique de vaccin
48
Chapitre 3 – A
nnexe 5
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
combiné utilisé depuis des décennies dans la vaccination infantile en vue
de protéger les nourrissons et les jeunes enfants contre la diphtérie, lacoqueluche et le tétanos. Il est m
aintenant de plus en plus remplacé par
un quadri ou pentavaccin dans les programm
es nationaux de vaccination,qui contiennent le D
TC
des composantes de l’hépatite B
et/ou du Hib.
L’organisme
humain
a la
capacité m
erveilleuse de
développersim
ultanément une réponse im
munitaire contre 10 à 12 antigènes. C
ettepossibilité
a donné
le feu
vert à
une adm
inistration sim
ultanée de
plusieurs vaccins quand un enfant est amené au service de vaccination.
3. M
ise au p
oin
t des vaccin
s et recherch
e
La mise au point des vaccins et la recherche transitent par la découverte
de candidats vaccins, le traitement en vue d’am
éliorer son activité, lestests toxicologiques et les études anim
ales. Celles-ci sont suivies par des
études humaines focalisées sur la sécurité et la stim
ulation de la réponseim
munitaire ainsi que des études épidém
iologiques à grande échelle pourétablir son efficacité (si un vaccin évite réellem
ent des maladies com
me
prévu).
Cependant les vaccins contre des m
aladies qui sévissent dans les pays àfaible
revenu tels
que la
pneumonie,
la diarrhée,
le paludism
e, le
VIH
/SIDA
, ne sont pas mis au point avec une rapidité suffisante pour des
raisons techniques, les candidats vaccins contre ces affections n’étant passuffisam
ment im
munogènes pour une introduction à grande échelle. Par
conséquent il faut plus de recherche pour améliorer l’activité de ces
vaccins avant
qu'ils ne
puissent être
inclus dans
les program
mes
nationaux de vaccination pour usage de routine.
Pour stimuler la recherche et la m
ise au point de vaccins et améliorer
l’accès des
enfants aux
vaccins disponibles
et nouveaux,
l'Alliance
mondiale pour les vaccins et la vaccination (G
AVI) a été créée en 1999
par des organisations publiques et privées (OM
S, UN
ICE
F et autres). LaG
AVI
vise à
mettre
en place
des systèm
es pour
une vaccination
universelle durable,
efficace et
sûre, y
compris
l’usage des
vaccinsnouveaux et sous-utilisés (heam
ophillus influenza de type b, hépatite B et
fièvre jaune).
Un
certain nom
bre d’autres
nouveaux vaccins
ayant un
important
potentiel de
protection contre
les principales
maladies
infectieusesdirigeantes sont à des étapes de m
ise au point avancées. Parmi les
maladies ciblées par la V
ision et la stratégie mondiales pour la vaccination
(GIV
S) figurent la diarrhée à rotavirus, la maladie pneum
ococcique et lecancer du col de l’utérus, qui causent un nom
bre élevé de décès par an,la plupart dans les pays en développem
ent. De plus, des progrès sont
enregistrés sur
le vaccin
contre la
méningite
méningococcique
(sérogroupe A) qui cause de fréquentes épidém
ies dans la "ceinture de lam
éningite" africaine qui comprend tout ou partie des 21 pays s’étendant
au sud du Sahara, du Sénégal à l’Ethiopie.
Des efforts continus et intensifs sont égalem
ent en cours pour mettre au
point des vaccins efficaces contre le VIH
/SIDA
, le paludisme, la dengue,
la leishmaniose et la dysenterie de la shigellose, entre autres. Il est attendu
que tous ces vaccins seront disponibles pour large usage pendant lapériode biennale 2008-2009.
4. V
accins u
tilisés dan
s les pro
gram
mes n
ation
aux d
e vaccinatio
n
Depuis le lancem
ent du programm
e élargi de vaccination (PEV
), chaquevaccin a été sélectionné sur la base de la sécurité, de l’efficacité, du prixraisonnable et de la capacité à com
battre la maladie infantile revêtant une
importance considérable en m
atière de santé publique. Les six maladies
évitables par
la vaccination
ciblées à
l’origine en
1974 étaient
latuberculose, la poliom
yélite, la diphtérie, la coqueluche, le tétanos et larougeole. Par la suite, cette liste a été étendue pour y inclure certains desvaccins nouveaux et sous-utilisés: l’hépatite B
et la fièvre jaune (pour lespays endém
iques) ont été ajoutés pendant les années 1990; et trèsrécem
ment, vaccin contre l’H
eamophillus influenza de type b (H
ib) a étéintroduit en 1998. Le tableau ci-dessous résum
e les caractéristiquesgénérales des vaccins ci-dessus
49
Chapitre 3 – A
nnexe 5
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
Tableau 3.1
Caractéristiques des vaccins sélectionnés du P
EV
*
Vaccins (nombre de doses
Type de vaccins Form
eEfficacité
Durée de l'im
munité
Observations
de la série principale)du vaccin
(après la série principale)
BC
G (1
)M
ycobacterium
Lyophilisé 75-8
6%
Inconnue. L'im
munité
Prévient la tuberculose, la méningite et
bovis atténuédisparaît avec le tem
psla tuberculose m
ilitaire. Reconstitué
avant usage
Diphtérie (3
) A
natoxine Liquide
>87%
Environ 5
ans Prévient toutes les form
es de diphtérie
Anatoxine du tétanos (3
) A
natoxine Liquide
>95%
5 ans
Prévient néonatal & tétanos dans les
adultes
Coqueluche (3
) B
actérie à cellule Liquide
80%
Inconnue. L'im
munité
L'efficacité est plus grande contre la entière tuée
disparaît avec le temps
maladie grave
Polio (3)
Virus vivant atténué Liquide
72-9
8%
Toute la vie
Il n'y a pas d’imm
unité "croisée" entre les de 3
types: 1, 2
, 3types de vaccin
Rougeole (1
) Virus vivant atténué
Lyophilisé >
85%
Toute la vie
La durée est plus longue quand il y a à 9
mois
rappel avec un virus sauvage. Reconstitué
avant usage
Hépatite B
(3)
Antigène de surface
Liquide 75-9
5%
>
15 ans
L'efficacité est contre l’infection chroniquedu virus H
B
Hib (3
) Polysaccharide lié
Liquide >
95%
Au m
oins 3 ans
Prévient la méningite à H
ib et la à une protéine
pneumonie
Fièvre jaune (1)
Virus vivant atténué Lyophilisé
90-9
8%
Plusieurs décennies,
Reconstitué avant usage
peut-être toute la vie
* Adapté de W
HO
/V&
B/0
2.2
8 “C
ore Information for the D
evelopment of Im
munization Policy” (Inform
ations essentielles pour l’élaboration de la politique de vaccination). Mise à jour de 2
002
50
Chapitre 3 – A
nnexe 5
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
Prestation
des services d
e vaccinatio
n
(a) Toutes les formations sanitaires dans les pays fournissent les services
de vaccination au titre de leurs activités de santé familiale de routine
à la première occasion disponible aux enfants et fem
mes qui viennent
à la formation sanitaire pour y solliciter des services quelle qu’en soit
la raison ; (b) Les hôpitaux, centres de santé/cliniques/dispensaires organisent des
séances de
vaccination quotidiennes
ou à
des jours
spécifiquespendant la sem
aine convenue avec la comm
unauté locale ; (c) Les services de stratégie avancée sont organisés de préférence sur une
base m
ensuelle pour
les populations
largement
dispersées qui
tombent dans la zone de couverture des form
ations sanitaires fixes ; (d) Les services de santé m
obiles, qui nécessitent un coût d’entretienélevé, sont utilisés sélectivem
ent pour atteindre les comm
unautéséloignées ou pendant les cam
pagnes de masse.
Les M
inistères de
la Santé
dans beaucoup
de pays
ont adopté
lesdirectives de politique de l’O
MS pour fournir des services de vaccination
aux enfants et femm
es à des âges spécifiques pour s’adapter aux besoinslocaux.
Selon cette politique, la priorité est que tous les enfants reçoivent toutesles doses des vaccins protecteurs inclus dans le PE
V avant leur prem
ieranniversaire. Q
uelques pays continuent poursuivent les vaccinations parle program
me de santé scolaire.
!U
n "enfant complètem
ent vacciné" est un enfant qui a reçule B
CG
, la rougeole et trois doses de VPO
, le DTC
etl’H
epB quand il atteint l'âge de 12 m
ois (le VPO
0 à lanaissance étant une dose supplém
entaire, il n'est pasinclus dans cette définition).
Les services de vaccination sont intégrés avec d’autres aspects de la santéfam
iliale et de l'enfant: suivi de la croissance, administration de vitam
ineA
et
d’autres m
icronutriments,
planning fam
ilial, soins
prénatals,allaitem
ent et éducation et conseil de santé.
Groupes de populations cibles de la vaccination
Les groupes cibles de la vaccination comprennent :
�Pour la série principale de vaccinations:
les enfants de moins d’un
an;
�Les fem
mes en âge de procréer (15-45 ans) 1
avec l’accent sur lesfem
mes enceintes.
Vaccination de routine et calendrier national de vaccination
Chaque enfant doit avoir une dose de B
CG
, quatre doses de vaccin poliooral (V
PO), trois doses de D
TC
et trois doses de vaccin HepB
avant sonprem
ier anniversaire. Ces doses sont données à tem
ps indépendamm
entdes journées nationales de vaccination (JN
V) ou des activités de ratissage.
Les doses manquées de l'un des vaccins susm
entionnés doivent êtreadm
inistrées au prochain contact avec un intervalle minim
al de quatresem
aines entre les doses.
Le BC
G et le V
PO0 doivent être adm
inistrés à la naissance ou au premier
contact avec l'enfant.
Le VPO
0 ne doit pas être administré après 13 jours.
Les premières doses de diphtérie, coqueluche et tétanos (D
TC
1), HepB
1,H
ib1 et VPO
1 doivent être administrés à l'âge de 6 sem
aines au mom
entoù l'intervalle entre la prem
ière et la seconde, la deuxième et la troisièm
edoses est au m
oins de quatre semaines.
51
Chapitre 3 – A
nnexe 6
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
An
nexe 6:
Directives g
énérales su
r la prestatio
n d
es services de vaccin
ation
et l’adm
inistratio
n d
es vaccins
1C
ertains pays peuvent avoir une tranche d’âge différente pour les femm
es en âge de procréer.
Le vaccin contre la rougeole doit être administré à neuf m
ois ou dès quepossible par la suite.
Tableau 3.2
Calendrier vaccinal des nourrissons recom
mandé par le P
rogramm
e élargi devaccination (S
ource: “Vaccination Pratique”, Module 2
)
Vaccin
Age
Naissance
6
10
14
9sem
ainessem
ainessem
ainesm
ois
BC
GX
VPO
X*X
XX
DTC
XX
X
Hépatite B
Schéma A
ªX
XX
Schéma B
ªX
XX
Haem
ophilus influenzaetype b
XX
X
Fièvre jauneX
b
Rougeole
Xc
* D
ans les paysd’endémie de la poliom
yélite.a
Le schéma A
est recomm
andé dans les pays oû la transmission périnatale du virus de l’hépatite B
est fréquente (par exemple, en A
sie du Sud-Est).
Le schéma B
peut être appliqué dans les pays oû la transmission périnatale est m
oins fréquente (parexem
ple, en Afrique subsaharienne).b
Dans les pays oû la fiévre jaune constitue un risque.
c U
ne deuxiéme possibilité de recevoir une dose de vaccin antirougeoleux doit être offerte à tous les
enfants, et ce dans le cadre du calendrier de vaccination de routine ou à l’occasion d’une campagne
de vaccination.
Il est
important
pour un
enfant de
recevoir la
vaccination avant
l’exposition aux maladies, m
ais après une perte suffisante des anticorpsde sa m
ère, puisque ceux-ci influencent l'efficacité des vaccins. Lavaccination à un âge précoce s’est révélée efficace. C
ependant, les
enfants plus jeunes que l'âge recomm
andé ne doivent pas être vaccinés,sauf dans des circonstances exceptionnelles suggérées par les autoritésnationales. L
es enfants vaccinés à des âges plus jeunes ou à de pluscourts intervalles entre les doses que celles figurant sur le tableau ci-dessus risquent de ne pas être protégés contre ces m
aladies. Ce sont des
doses ‘non valides’.
Les enfants plus âgés, qui ne sont pas vaccinés, doivent recevoir les dosesm
anquées. Toutes les autres doses non administrées le sont ensuite aux
intervalles de temps norm
aux.
Ad
min
istration
des vaccin
s
�Les vaccins D
TC
, DT, V
AT
et Hépatite B
doivent être injectés parvoie intram
usculaire. Le site préféré pour l’injection intramusculaire
chez les nourrissons et les jeunes enfants est l'aspect antérolatéral dela cuisse, puisqu'il offre la plus grande m
asse musculaire. C
hez lesenfants plus âgés et les fem
mes en âge de procréer, le deltoïde est
recomm
andé pour l’administration. La fesse ne doit pas être utilisée
par routine comm
e site de vaccination pour les nourrissons, lesenfants ou les adultes à cause du risque de blessure du nerf sciatique
; �
Le vaccin contre la polio est un vaccin oral et est administré par la
bouche ; �
Le vaccin contre la rougeole est administré par voie sous-cutanée
dans le bras gauche ; �
Le BC
G (vaccin contre les form
es graves de tuberculose infantile) estadm
inistré par voie intradermique sur l'aspect externe de l'avant-bras
gauche.
Diluants et reconstitution de vaccins
Les diluants fournis avec certains vaccins sont spécifiques à chaquevaccin, puisqu'ils contiennent certains produits chim
iques qui stimulent,
stabilisent ou protègent le vaccin reconstitué contre la contamination à
cause de son effet bactéricide.
52
Chapitre 3 – A
nnexe 6
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
Il est
essentiel que
les diluants
soient stockés,
distribués et
utiliséscorrectem
ent. La manipulation inexacte des diluants peut causer des
manifestations post-vaccinales indésirables (M
API), y com
pris le décès.
Les diluants doivent être inclus dans le contrôle des stocks pour assurerleurs fourniture et distribution adéquates.
Les diluants doivent être transportés, stockés et distribués avec lesflacons des vaccins
pour lesquels ils seront utilisés pour la reconstitution.C
ependant, ils
n’est PA
S nécessaire
qu’ils soient
stockés dans
uncongélateur, et ne doivent PA
S être congelés. Ils doivent, cependant, êtreréfrigérés à m
oins de +8ºC
avant reconstitution. Ceci évite au vaccin le
choc thermique qui peut se produire si le diluant était tiède.
Les agents de santé doivent toujours vérifier que les vaccins ont étéfournis avec le diluant correct
et informer le superviseur en cas d'erreur.
Seul le diluant qui est indiqué pour chaque type de vaccin doit être utilisé.L'eau distillée pour les injections cliniques ne doit pas à être utilisécom
ment diluant des vaccins.
Le vaccinateur doit s’assurer que le volume du diluant est correct afin que
le nombre adéquat de doses par flacon soit obtenu.
Pour que chaque flacon de vaccin soit reconstitué, le processus exige uneseringue stérile et une aiguille stérile pour m
élanger la poudre dans leflacon ou dans l'am
poule de vaccin avec le diluant. Le vaccin reconstituédoit être conservé sur de la glace pour conserver son activité.
Les vaccins reconstitués peuvent être contaminés par les staphylocoques
et d’autres organismes suite à une m
auvaise manipulation. U
ne fois quecela arrive, un produit chim
ique appelé toxine se produit et peut êtrem
ortel s’il est injecté. Il peut causer un "syndrome de choc toxique" chez
la personne
vaccinée. Pour
l’éviter, les
vaccins reconstitués
BC
G,
rougeole (et fièvre jaune) doivent être conservés refroidis, et doivent êtrejetés 6 heures après reconstitution.
Chaîne de froid et logistique
La chaîne de froid est un système de personnes et de m
atériels qui permet
de s’assurer que des vaccins actifs quittent le fabricant pour atteindre lapopulation à vacciner. Les élém
ents d’une chaîne de froid efficace sont :
�l'agent de santé a form
é sur l’entretien de la chaîne de froid et lam
anipulation des vaccins ; �
le matériel fonctionnel approprié: cham
bre froide, réfrigérateurs,congélateurs, porte- vaccins et glacières, contrôleurs de tem
pérature,outils de réparation de réfrigérateurs, etc ;
�la fourniture et le transport des vaccins.
Le PEV
a besoin d'un système logistique solide pour adm
inistrer desvaccins sûrs et de haute qualité aux fem
mes et aux enfants. Pour cela il
faut des aiguilles, des seringues, du matériel de stérilisation (dans les pays
qui utilisent encore des seringues et des aiguilles réutilisables) et desboîtes d’élim
ination des matériels tranchants usagés. Trop souvent des
injections dangereuses se produisent simplem
ent à cause de pénuries dem
atériel d’injection.
Achat et stockage de vaccin et de m
atériel
L’achat des vaccins, du matériel de chaîne de froid et d’injection et des
boîtes d’élimination des m
atériels tranchants usagés se fait d’une manière
centralisée par le Ministère de la Santé en consultation avec les bureaux
UN
ICE
F et OM
S. Il est important de noter que seuls les vaccins et
matériels
approuvés par
l’OM
S et
l'UN
ICE
F et
spécifiés dans
lapublication de l’O
MS "Fiches d’inform
ation sur les produits" doivent êtreachetés pour le PE
V. Ceci assurera l'uniform
ité du matériel et la haute
qualité des vaccins importés parce que avant d'obtenir l’approbation de
l’OM
S ou de l'UN
ICE
F, ils sont soumis à des essais de laboratoire
méticuleux pour le contrôle de qualité. Il en est de m
ême pour les
réfrigérateurs, congélateurs, glacières et porte-vaccins.
53
Chapitre 3 – A
nnexe 6
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
À toute étape de la chaîne de froid, les vaccins sont transportés entre +
2et +
8ºC dans des véhicules réfrigérés, des glacières et des porte-vaccins
spécialisés et stockés dans les magasins centraux et de district et les
services de
santé aux
températures
requises. C
es tem
pératures sont
quotidiennement contrôlées par des therm
omètres et d’autres dispositifs
de suivi pour s’assurer qu'ils ne sont pas soumis à la chaleur ou à la
congélation.
L’OM
S ne recomm
ande plus que le BC
G (ainsi que le vaccin contre la
fièvre jaune) soit transporté et stocké à –20ºC. Le stocker à –20ºC
n'estpas néfaste m
ais est inutile et utilise le précieux espace de stockage ducongélateur ou de la section congélateur du réfrigérateur. Il doit plutôtêtre m
aintenu en réfrigération et transporté entre +2 et +
8ºC. Les
vaccins VPO
et rougeole doivent être maintenus congelés à –20ºC
auxniveaux central et de district. A
u niveau du service de santé, ils peuventêtre stockés entre +
2 et +8ºC
.
Intervalle entre les doses du mêm
e vaccin
Les vaccins DT
C, V
PO, V
AT
et hépatite B nécessitent l’adm
inistration deplus
d'une dose
pour le
développement
d'une réponse
imm
unitairesuffisante. Pour ces vaccins, l'intervalle entre les doses doit être d’aum
oins quatre semaines. A
dministrer les doses d'un vaccin à des intervalles
inférieurs aux quatre semaines recom
mandés peut réduire la réponse
imm
unitaire. Com
me m
entionné ci-dessus, ces doses sont considéréescom
me
étant ‘non
valides’. D
es intervalles
plus longs
que ceux
recomm
andés entre les doses ne réduisent pas les concentrations finalesd'anticorps.
!Si une dose de vaccin est adm
inistrée à un intervalleinférieur aux 4 sem
aines recomm
andées, elle ne doit pasêtre com
ptée dans la série principale et doit être répétéeau m
oment approprié (après quatre sem
aines ou par lasuite).
Un intervalle plus long que celui recom
mandé entre les doses ne réduit
pas les concentrations finales d'anticorps, bien qu'il étende le temps
pendant lequel l'enfant est à risque de contracter les maladies. Q
uand unenfant est en retard, essayez de faire com
mencer les doses dès que
possible. Si une dose de DT
C, H
epB ou V
PO est m
anquée, la vaccinationà l’occasion suivante doit être continuée com
me si l'intervalle habituel
s'était écoulé, et aucune dose supplémentaire n'est requise.
Par conséquent, les vaccinations interrompues n'ont pas besoin d’être
reprises, mais la ou les doses restantes doivent être adm
inistrées comm
esi l'intervalle prolongé ne s'était pas produit.
!En pratique, il n'y a pas d’intervalle m
aximal entre des
doses du mêm
e vaccin.
Adm
inistration simultanée de vaccins et de vitam
ine A
Tous les vaccins du PEV
sont sûrs et efficaces quand ils sont administrés
simultaném
ent, c’est-à-dire pendant la mêm
e séance de vaccination, mais
à des sites différents.
Les vaccinations multiples, par exem
ple BC
G, V
PO1, D
TC
1 et HepB
1doivent être adm
inistrées en mêm
e temps si l'enfant est éligible, ce qui
réduit le nombre de contacts nécessaires pour achever le program
me de
vaccination.
Mélanger différents vaccins dans une seringue avant injection, ou utiliser
un vaccin liquide pour la reconstitution d'un vaccin lyophilisé n'est pasrecom
mandé.
Pour les
vaccinations de
routine deux
vaccins viraux
peuvent être
administrés sim
ultanément, m
ais sinon, ils doivent être séparés par aum
oins 4
semaines
pour éviter
l’interférence. (C
ependant les
dosesprogram
mées de vaccins viraux vivants peuvent être adm
inistrées mêm
edans les quatre sem
aines d'une campagne de m
asse).
54
Chapitre 3 – A
nnexe 6
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
Le PEV
offre à la vaccination infantile une excellente occasion pourl’adm
inistration de suppléments de vitam
ine A. U
ne dose supplémentaire
de vitamine A
peut être administrée aux enfants en m
ême tem
ps que levaccin contre la rougeole pendant les deux vaccinations de routine,quand le program
me est suffisam
ment m
ûr et stabilisé, ainsi que pendantles cam
pagnes de vaccination de masse (JN
V).
Contre-indications à la vaccination
Le PEV
recomm
ande que les agents de santé utilisent chaque occasionpour
vacciner les
enfants éligibles
et évitent
les soi-disant
contre-indications. Sur la base des nom
breuses études sur cette question, l’OM
Sconfirm
e qu'il y a très peu de contre-indications absolues ou vraies auxvaccins du PE
V.
Le risque qu’il y a à différer une vaccination à cause d'une maladie
bénigne est que l'enfant peut ne plus revenir et l'occasion est perdue. Ilest im
portant de se rendre compte que les opportunités de vaccination
manquées à cause de fausses contre-indications sont la cause m
ajeure duretard dans l’achèvem
ent du calendrier, ou de la non-vaccination du tout.
Tous les enfants âgés de 9 à 59 mois doivent recevoir de préférence le
vaccin contre la rougeole à l’admission à l'hôpital (si l'enfant n'a aucune
preuve de vaccination précédente contre la rougeole) à cause du risque detransm
ission nosocomiale de la rougeole.
Les enfants atteints d’une maladie grave doivent être vaccinés dès que
leur état général s’améliore et au m
oins avant la sortie de l'hôpital. Lesbébés prém
aturés doivent être vaccinés à la sortie. Les vaccins doiventêtre adm
inistrés à tous les enfants éligibles qui sont amenés aux services
de consultation externe.
Dans
les cas
de m
aladies im
munodéficitaires
ou d’individus
imm
unodéprimés pour cause de m
alignité, il ne faut généralement pas
administrer de vaccins vivants.
Cependant, tous les antigènes, à l’exception du B
CG
et de la fièvre jaune,doivent être adm
inistrés aux enfants présentant un VIH
/SIDA
sympto-
matique.
Un effet secondaire grave consécutif à une dose de vaccin (anaphylaxie,
chute subite ou choc, encéphalite ou encéphalopathie, ou convulsionsnon-fébriles)
est une
contre-indication vraie
à la
vaccination. U
nedeuxièm
e ou une troisième injection de D
TC
ne doit pas être administrée
à un enfant qui a connu une telle réaction adverse à la dose précédente.L
a m
ère et
l'agent de
santé peuvent
facilement
reconnaître ces
manifestations.
Fausses contre-indications
Il est particulièrement im
portant de vacciner les enfants qui souffrent dem
alnutrition. La fièvre légère, l’infection respiratoire bénigne et les autresm
aladies mineures ne doivent pas être considérées com
ment des contre-
indications à la vaccination. La diarrhée ne doit pas être considéréecom
me une contre-indication au V
PO.
Affections qui ne sont pas des contre-indications à la vaccination :
�M
aladie m
ineure telle
qu’affection supérieure
respiratoire ou
diarrhée avec fièvre < 38,5ºC
;�
Allergie, asthm
e ;�
Malnutrition ;
�E
nfant allaité au sein ; �
Traitement avec des antibiotiques, des corticostéroïdes à faible dose ;
�D
ermatoses, eczém
a ou infection localisée de la peau ;�
Maladies chroniques du cour, des poum
ons, des reins et du foie ; �
Affections neurologiques stables, telles que la paralysie cérébrale et la
Trisomie 21 ;
�H
istorique de jaunisse après la naissance.
55
Chapitre 3 – A
nnexe 6
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
Certaines des rares contre-indications
sont les suivantes :
�Les vaccins vivants ne doivent pas être adm
inistrés aux individus quisont im
munodéprim
és pour cause de maladie m
aligne, qui suiventune thérapie à agent ou irradiation im
munosuppressive. C
ependant,tous les vaccins doivent être adm
inistrés aux personnes ayant uneinfection à V
IH ;
�Les enfants ayant une infection à V
IH sym
ptomatique, c’est-à-dire un
SIDA
franc, ne doivent pas être vaccinés avec le BC
G, m
ais doiventrecevoir tous les autres vaccins ;
�Le m
ême vaccin ne doit pas être adm
inistré à un individu qui avait euun
effet secondaire
grave (anaphylaxie,
chute subite
ou choc,
encéphalite/encéphalopathie ou
convulsions non-fébriles)
unévénem
ent adverse
grave qui
suit une
dose de
vaccin –il
est,anaphylaxie, chute subite ou choc, encéphalite/encéphalopathie ouconvulsions non-fébriles quand il recevait la dose précédente ;
�Les vaccins qui contiennent la com
posante cellulaire entière de lacoqueluche ne doivent pas être adm
inistrés aux enfants qui ont unem
aladie neurologique
en évolution
: épilepsie
incontrôlée,encéphalopathie progressive. Le vaccin D
T doit être adm
inistré enlieu et place ;
�Les personnes qui ont des antécédents d'urticaire généralisée, dedifficulté respiratoire, de gonflem
ent de la bouche et de la gorge, dechoc suite à une ingestion d’ouf ne doivent pas recevoir des vaccinspréparés sur des tissus d’ouf de poule : c’est-à-dire les vaccins contrela fièvre jaune et la grippe.
!Les m
ères et autres prestataires de soins doivent êtreencouragés à conserver les cartes de vaccination deleurs enfants au-delà de l’enfance, pour référence future
Infection par le VIH
et vaccination
Si une seringue et une aiguille stériles sont utilisées pour chaque injection,il n'y a pas de risque de transm
ission du VIH
ou de toute autre infectionvéhiculée par le sang à travers la vaccination.
Les individus ayant une infection à VIH
asymptom
atique connue oususpectée doivent recevoir tous les vaccins du PE
V le plus tôt dans la vie,
selon le calendrier de vaccination.
À cause du risque d'infection précoce et grave par la rougeole, ces
nourrissons peuvent recevoir une dose standard de vaccin contre larougeole à 6 m
ois et la seconde dose à 9 mois.
Individus ayant une infection à VIH
symptom
atique (ex. : SIDA
) peuventrecevoir tous les vaccins du PE
V, à l’exception du BC
G (et de la fièvre
jaune).
Nouvelle politique sur les flacons entam
és de vaccins à utiliser dansdes séances de vaccination ultérieures
�Le M
inistère de la Santé adoptera la nouvelle politique de l’OM
S surles flacons entam
és de vaccins, qui déclare : les flacons multidoses
des vaccins VPO
, DT
C, V
AT, D
T et H
épatite Bdesquels une dose ou
plus de vaccin a été prélevée pendant une séance de vaccination,peuvent être utilisés dans les séances de vaccination subséquentespour un m
aximum
de 4 semaines, pourvu que toutes les conditions
suivantes soient remplies :
i) La date de pérem
ption n'est pas passée ; ii)
Les vaccins sont stockés dans des conditions de chaîne de froidappropriées ;
iii) Le septum du flacon de vaccin n'a pas été subm
ergé dans l'eau ; iv)
La technique aseptique a été utilisée pour prélever toutes lesdoses ;
v)La pastille de contrôle du vaccin (PC
V), si jointe, n'a pas atteint
le point de rejet. �
La nouvelle politiquesur l'usage de flacons m
ultidoses de vaccinsentam
és s’appliqueaux flacons des vaccins à utiliser dans les séances
de vaccination fixes et de stratégie avancée, dans différents sites, surplusieurs jours, pourvu que les procédures de m
anipulation standardsusm
entionnées soient suivies ;
56
Chapitre 3 – A
nnexe 6
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
�La politique révisée ne change pas
les procéduresnorm
ales pour lam
anipulation de vaccins tel que le BC
G et la rougeole (et les autres
vaccins lyophilisés)
qui doivent
être reconstitués.
Une
foisreconstitués, les flacons de ces vaccins doivent être jetés à la fin dechaque séance de vaccination ou à la fin de 6 heures, quelle que soitla prem
ière condition réalisée.
!N
E
JAM
AIS
G
AR
DE
R
DE
S
FLAC
ON
S
EN
TAM
ES
D
ER
OU
GEO
LE O
U
DE
BC
G.
Ces
vaccins doivent
êtreadm
inistrés pendant les séances programm
ées et jetésaprès la séance.
Occasions m
anquées
Une occasion m
anquée se produit quand un enfant ou une femm
eéligibles pour la vaccination visite une form
ation sanitaire mais n’est pas
vaccinée par le personnel de santé.
Pour réduire les occasions manquées et fournir la vaccination à chaque
opportunité, toutes les formations sanitaires qui voient des fem
mes et des
enfants doivent :
�vérifier par routine leurs cartes de vaccination;
�adm
inistrer simultaném
ent tous les vaccins pour lesquels un enfantou une fem
me est éligible
�ignorer les fausses contre-indications à la vaccination, et
�ouvrir un flacon de vaccin m
ultidose mêm
e pour un petit nombre
d'enfants ou de femm
es éligibles.
Les formations sanitaires doivent égalem
ent améliorer l’organisation de
leurs services en ajustant autant que possible le programm
e aux besoinslocaux, y com
pris aux heures comm
odes pour les mères.
Tous les hôpitaux doivent fournir la gamm
e complète des services PE
Vchaque jour de la sem
aine, y compris les sam
edis et dimanches.
Taux d’abandon
Le taux d’abandon (DO
R) est une com
paraison du nombre d'enfants qui
comm
encent à recevoir des vaccinations avec le nombre qui ne reçoit pas
les dernières
doses pour
une vaccination
complète
et s’exprim
e en
pourcentage. O
n peut
estimer
l’abandon pour
les doses
de vaccin
suivantes :
BC
G par rapport à rougeole (B
CG
-Rougeole)
DT
C1 – rougeole
DT
C1 – D
TC
3 H
ep1-Hep3, etc.
En principe il peut s’appliquer à toute autres couple de vaccinations du
PEV
en fonction du but de votre analyse.
Cet indicateur est utilisé pour m
esurer le niveau d'utilisation de services devaccination. L
es taux d’abandon sont calculés en comparant le nom
bred'enfants
qui ont
comm
encé à
recevoir des
vaccinations au
nombre
d'enfants qui ont reçu toutes les doses requises de vaccins.
Sur l'exemple D
TC
1– rougeole, voyons comm
ent le taux d’abandon (%)
se calcule :
DTC
1 adm
inistré – vaccin rougeole adm
inistré D
OR
DTC
1 – R
ougeole =
X 100
DTC
1 adm
inistré
Après avoir analysé les données dém
ographiques, la couverture vaccinaleet le niveau d’abandon, vous devez les interpréter et répondre auxquestions spécifiques suivantes :
�D
ans quelle mesure la couverture vaccinale atteint-elle les objectifs?
�Q
uelle sont les chiffres de couverture par rapport à ceux de lapériode précédente?
57
Chapitre 3 – A
nnexe 6
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
�
Au regard de la couverture D
TC
1, quelle est la situation en ce quiconcerne l’accès physique aux services de vaccination?
�Tous ceux qui ont accès continuent-t-ils à utiliser les services? (tauxd’abandon entre D
TC
1/DT
C3 et D
TC
1/rougeole)? �
Les vaccins administrés au m
ême âge ont-ils les m
êmes niveaux de
couverture (VPO
3, DT
C3 et H
epB3)?
�Q
uelles sont les comm
unautés les plus désavantagées en ce quiconcerne l’accès et l’utilisation des services?
L'analyse ci-dessus peut révéler plusieurs problèmes liés à l’accès aux
services de vaccination et à la couverture vaccinale, aux taux d’abandonou aux occasions m
anquées. Il faudra nécessitera plusieurs actions à tousles niveaux du systèm
e de santé pour corriger la situation comm
e décritci-dessous.
Information et participation com
munautaires
L'agent de santé est chargé de s'assurer que le parent a les informations
suivantes avant de quitter la séance de vaccination :
�L
es raisons
de la
vaccination et
la m
aladie pour
laquelle la
vaccination est administrée ;
�Q
uand et où le tuteur doit revenir pour la prochaine dose ; �
Les effets secondaires possibles des vaccins administrés et que faire
pour la fièvre ;
�Les effets secondaires à signaler au centre de santé (abcès, etc.) ;
�L’im
portance de garder la carte de vaccination jusqu’à l’âge adulte.
Les agents de santé doivent également donner des conseils sur les progrès
de l'enfant, y compris discuter des résultats du suivi de la croissance de
l'enfant et conseiller sur la nutrition, les soins à domicile, et l’arrivée
rapide à la formation sanitaire en cas de m
aladie.
A l’achèvem
ent du calendrier de vaccination de l'enfant, les agents desanté doivent encourager les parents à continuer à am
ener régulièrement
leurs enfants aux séances de bien-être de l’enfant, pour le suivi de lacroissance, l’adm
inistration de supplément de vitam
ine A, etc.
Toutes les
séances doivent
être m
enées d’une
manière
amicale
etcourtoise, afin de ne pas dissuader les parents de revenir.
Les agents de santé doivent s'abstenir de critiquer le parent pour lesproblèm
es que connaît l'enfant ou pour les retards. Ils doivent toujoursgarder une perspective form
ative. Dites au parent que c'est bien qu’il/elle
ait amené l'enfant, m
ême s'il y a des problèm
es ou qu’il y a des retards, etdonnez des conseils form
ateurs pour l’amélioration; félicitez le parent si
l'enfant a fait des progrès.
58
Chapitre 3 – A
nnexe 6
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
Les enseignants peuvent consulter le Répertoire le plus récent des Vaccins
et Produits biologiques (disponible dans les bibliothèques des bureauxpays de l’O
MS) pour des inform
ations détaillées. Ceux qui ont accès à
l’Internet peuvent
visiter le
site http://w
ww
.vaccines.who.int/
pourlocaliser les docum
ents de référence.
L'annexe 7 contient des listes de différents matériels de référence et
audio-visuels, de
CD
-RO
M
et d’autres
logiciels liés
au contenu
duprogram
me de form
ation. La plupart de ces matériels sont disponibles
dans les services nationaux du PEV
ou aux bureaux pays de l’OM
S.
Parmi les cours de référence de cette annexe, deux sont directem
ent liésà
ce program
me
de form
ation et
constituent une
base pour
l’enseignement de la vaccination : Vaccination dans la pratique avec ses
8m
oduleset
le C
ours de
formation
de niveau
intermédiaire
pourgestionnaires du PE
Vdoté de14 m
odules essentiels. L'enseignement est
plus facile quand l'étudiant possède sa propre copie du module. Pour
cette raison, il convient de tenter d’obtenir à travers le directeur nationaldu PE
V suffisam
ment de copies pour la bibliothèque de l’établissem
entafin
que chaque
étudiant dispose
d’un exem
plaire. C
elui-ci peut
demander l'assistance du représentant pays ou du B
ureau régional del’O
MS pour l’approvisionnem
ent de ces matériels de cours sous form
epapier ou électronique, pour m
ultiplication au niveau pays.
59
Chapitre 3 – A
nnexe 7
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
An
nexe 7
Mo
du
les de fo
rmatio
n et au
tres matériels d
e référence liés au
con
tenu
du
pro
gram
me d
e form
ation
60
Chapitre 3 – A
nnexe 7
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
a. M
od
ules d
u co
urs
Modules du cours de niveau interm
édiaire (MLM
) pour différentes options
Blocs m
odulaires élargis : Option de cours com
plet O
ption de modules essentiels sélectionnés
BLO
C 1
: Modules introductifs (0
-3)
Module 0
:Introduction
Module 0
: Introduction
Module 1
:A
pproche de résolution des problèmes pour la gestion des
Module 1
:A
pproche de résolution des problèmes pour la gestion des services
services de vaccinationde vaccination
Module 2
: R
ôle du directeur du PEV
Module 2
:R
ôle du directeur du PEV
Module 3
:C
omm
unication pour les programm
es de vaccination M
odule 3 :
Com
munication pour les program
mes de vaccination
Référence : M
anuel de comm
unication pour la polio et le PEV
de routine
BLO
C II : P
lanification/Organisation (4
-6)
Module 4
:P
lanifier les activités de vaccination M
odule 4 :
Planifier les activités de vaccination
Module 5
: A
ugmenter la couverture vaccinale
Module 5
:A
ugmenter la couverture vaccinale
Module 6
:R
éduire les abandons et les occasions manquées
Manuel de référence : G
uide révisé de planification du PEV
BLO
C III : Logistique (7
-14)
Module 7
: P
lanification, suivi et supervision de la logistique du PEV
Module 8
:G
estion de la chaîne de froidM
odule 8 :
Gestion de la chaîne de froid
Module 9
: G
estion des vaccinsM
odule 9 :
Gestion des vaccins
Module 1
0 :
Sécurité de la vaccinationM
odule 10
: Sécurité de la vaccination
Module 1
1 :
Gestion du transport
Module 1
2 :
Gestion de la logistique pour la vaccination supplém
entaireM
odule 13 :
Logistique pour la surveillanceM
odule 14 :
Entretien
Manuel de référence : Fiches d’inform
ation sur les produits, OM
S/U
NIC
EF, 2000
BLO
C IV
: Nouveaux vaccins (1
5)
Module 1
5 :
Introduction de nouveaux vaccinsM
odule 15
:Introduction de nouveaux vaccins
Blocs m
odulaires élargis : Option de cours com
plet O
ption de modules essentiels sélectionnés
BLO
C V
: Vaccination supplém
entaire (16-1
7)
Module 1
6 :
Com
ment organiser efficacem
ent les JNV polio
Module 1
7 :
Com
ment organiser des cam
pagnes de masse avec les vaccins
injectables (rougeole, FJ, TN)
Manuels de référence : 1
. Guide de terrain sur les activités de vaccination supplém
entaire visant l’éradication de la polio (version révisée, 199
6)
2. D
irectives pour améliorer la qualité des JN
V 3. G
uide de terrain d’AFR
O pour des A
VS rougeole de qualité
BLO
C V
I : Surveillance de la maladie (1
8-1
9)
Module 1
8 :
Prise en charge des cas de m
aladies prioritairesM
odule 19 :
Surveillance intégrée de la maladie et réponse (voir les m
odules IDSR
)M
odule 19
: Surveillance intégrée de la m
aladie et réponse (voir les modules ID
SR)
Manuels de référence :
1. D
irectives techniques pour la surveillance intégrée de la maladie et la réponse dans la R
égion africaine 2
. Analyse des données de surveillance de l’équipe sanitaire de district
BLO
C V
II : Suivi et évaluation (2
0-2
3)
Module 2
0 :
Suivi et gestion des donnéesM
odule 20
:Suivi et gestion des données
Module 2
1 :
Supervision formative par les gestionnaires du P
EVM
odule 21
:Supervision form
ative par les gestionnaires du PEV
Module 2
2 :
Mener une enquête sur la couverture du P
EVM
odule 23 :
Mener une évaluation du program
me de vaccination
Module 2
3 :
Mener une évaluation du program
me de vaccination
Référence : G
uide pour la préparation de la liste de contrôle de supervision intégrée pour les activités de prévention et de lutte contre les maladies au niveau de district,
oct. 20
03
, AFR
O
BLO
C V
III : Matériels de form
ation du PEV
(24)
Module 2
4 :
Guide de l’anim
ateurM
odule 24
:G
uide de l’animateur
Autres m
atériels et guides de formation :
Trousse de formation sur le P
EV; Guide du directeur de cours
61
Chapitre 3 – A
nnexe 7
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
La vaccination dans la pratique – édition 2004
"La vaccination dans la pratique" est une publication de l’OM
S à 8m
odules destinée aux agents de santé qui administrent régulièrem
ent desvaccins aux fem
mes et aux enfants. E
lle contient des informations sur les
maladies qui figurent dans la plupart des program
mes et directives sur la
vaccination relatifs à la manipulation des vaccins, l’entretien de la chaîne
de froid, la sécurité des injections, la planification et la gestion desséances de vaccination avec l’appui de la com
munauté, l’adm
inistrationde la vaccination et le suivi de la couverture vaccinale.
La vaccination dans la pratique : Modules 1-8 (W
HO
/IVB
/04.06) M
odule 1 – Maladies cibles du PE
V
Module 2 – Vaccins
Module 3 – C
haîne de froid M
odule 4 – Assurer des injections sûres
Module 5 – Planifier des séances de vaccination
Module 6 – O
rganiser une séance de vaccination M
odule 7 – Suivre et utiliser vos données M
odule 8 – Susciter l’appui comm
unautaire pour la vaccination
Base im
munologique de la vaccination
C’est une série de 8 m
odules distincts développés pour une large gamm
ed'agents de santé et d’enseignants d'université en vue de fournir une baseconceptuelle de la vaccination en général et par rapport aux m
aladiescibles en particulier.
Module 1 : B
ases de l'imm
unologie M
odule 2 : Diphtérie
Module 3 : T
étanos M
odule 4 : Coqueluche
Module 5 : Tuberculose
Module 6 : Poliom
yélite M
odule 7 : Rougeole
Module 8 : Fièvre jaune
Logistique des soins de santé prim
aires
Préparé pour les agents des SSP, ce manuel traite de la logistique de cinq
programm
es, en particulier le paludisme, les m
aladies diarrhéiques, leprogram
me élargi de vaccination, la santé m
aternelle et de l'enfant et lesm
édicaments essentiels. Il com
prend 27 modules com
plets, qui peuventêtre sélectionnés selon les besoins de form
ation; ils varient du module le
plus simple sur le calcul des stocks nécessaires d'un m
agasin au manuel de
l'utilisateur plus complexe pour les réfrigérateurs à énergie solaire. B
ienvouloir consulter le R
épertoire le plus récent sur les Vaccins et lesProduits biologiques pour des inform
ations détaillées sur chaque module.
b.
Matériels au
dio
visuels
Affiches
Affiches sur le systèm
e de chaîne de froid et de logistique C
artes de suivi de la chaîne de froid Pastilles de contrôle des vaccins Sécurité des injections Vaccinez et protégez votre enfant C
es maladies peuvent être évitées
Tétanos néonatal
Diagnostic différentiel de la polio
Vitam
ine A
Autocollants
Logo du PEV
(également logo du V
AT
) D
égivrez quand la glace s’accumule
Étiquette
de la
pastille de
contrôle du
vaccin –
présente les
changements de couleur sur la PC
V
Jeu de diapositives
Reconnaître la m
aladie – Guide pour diagnostiquer 6 m
aladies – 30diapositives
62
Chapitre 3 – A
nnexe 7
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
Rougeole – Traiter la rougeole chez les enfants, et l’enfant atteint de
rougeole – 20 diapositivesE
nsemble de diapositives sur la stérilisation – m
atériel visuel pour lastérilisation à la vapeur – 48 diapositivesC
haîne de
froid –
Com
ment
suivre la
chaîne de
froid –
48diapositives
Vidéos
Rom
pre la chaîne des infections croisées. Le rôle des seringues et desaiguilles autobloquantes dans les activités de vaccination de routineet spéciales – injections dangereuses, 6 m
inutes.
c. C
D R
OM
�C
ours de formation des cadres du PE
V – N
iveau intermédiaire.
AFR
O, m
ars, 2004 – Version préliminaire 2. Il contient 14 m
odulesprioritaires
et des
documents
et outils
de référence
d’AFR
O(m
ho.int ) ; �
Operational Level Training M
anual for Health W
orkers. PEV
Kenya,
mai 2000.
�R
esources for Imm
unization Managers. U
NF.W
HO
/V7B
/Version 2.0.O
ctobre 2002 (epitraining@w
ho.int) �
Situation des vaccins et de la vaccination dans le monde (égalem
ent,W
WW
) �
Vitam
in A w
ith Imm
unization. An Inform
ation and Training Package.O
MS
(Vaccines@
who.int)
et H
elen K
eller International
�W
HO
M
aterials and
Methods
on Surveillance,
Monitoring
andA
ssessment (M
atériels et méthodes de l’O
MS sur la surveillance, le
suivi et l’évaluation), 4ème édition
d.
Log
iciels (tou
s disp
on
ibles p
ar le biais d
es bu
reaux p
ays de
l’OM
S)
�C
EIS
– système inform
atique du PEV
pour le suivi de la couverturedu
PEV,
l’enquête sur
la couverture
vaccinale, les
donnéesdém
ographiques, etc. �
CO
SAS 4.4
– Analyse de l’enquête avec échantillonnage par grappes
�E
PIC et E
-mate
– Analyse de l’étude sur la carte de contrôle de la
chaîne de froid �
EPI cost
– Estim
er le coût des programm
es de vaccination �
EPI Info
– Série de programm
es pour la compilation des données et
l’organisation de l’étude de la base de données �
Epim
ap, version 2 – pour les ordinateurs compatibles IB
M.
Le site
Internet est
une précieuse
ressource pour
les autodidactes,
puisqu'il contient les matériels qu'ils peuvent télécharger pour un usage
personnel. Outre les docum
ents offerts par l’OM
S/Genève, les m
odulesde form
ation pour le personnel de niveau intermédiaire peuvent être
consultés sur le site Internet de l’OM
S/AFR
O.
Ben vouloir consulter les répertoires les plus récents et les sites Internet
pour une source spécifique qui peut ne pas figurer dans ce document.
63
Chapitre 3 – A
nnexe 7
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
4Liste des D
ocuments de Référence
64
4.1
Do
cum
ents d
e référence d
e l’OM
S/AFR
O
An
In-depth A
nalysis of
Training N
eeds A
ssessment
Studies- W
HO
African R
egion, 2002-2004. WH
O/A
FRO
Bulletin
Building C
apacity to Reach E
very District w
ith Imm
unization Services inthe A
frican Region; Status and Perspectives. Vaccine Preventable
Diseases B
ulletin. WH
O/A
FRO
. March 2003 N
o. 033C
ours de formation en gestion des cadres du PE
V : N
iveau intermédiare.
Modules 0-24. Version 2. M
ars 2004. OM
S/AFR
O/V
PD. D
isponibleégalem
ent en CD
-RO
MD
ix étapes
pour am
éliore la
gestion logistique
dans les
districts.O
MS/A
FRO
/VPD
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HO
/AFR
OE
xpanded Programm
e on Imm
unization (EPI) in the A
frican Region.
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HO
/AFR
O 2001
Field Guide for Training H
ealth Workers on the Introduction of N
ewVaccines. W
HO
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PD. 2002
Integrated Supervision Checklist for D
isease Prevention and Control
Activities at D
istrict Level. WH
O/A
FRO
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. 2003M
id-Level Managem
ent Training in Imm
unization in the African R
egion,2000-2004. Sum
mative E
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ise en œuvre de l’approache atteindre chaque district. O
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Mutabaruka E
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esponse inthe A
frican Region. W
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/AFR
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munization C
apacity Building
in the African R
egion. WH
O/A
FRO
/VPD
. Nov. 2000
4.2
Pub
lication
s et do
cum
ents d
e référence d
e l’OM
S/Siège
Capacity
Building
for H
ealth Sector
reform.
Discussion
Paper 5.
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Indicators. A
selection
of im
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ulti-dose vials of vaccine insubsequent im
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O-recom
mended
standards for
surveillance of
selected vaccine-
preventable diseases. WH
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4.3
Do
cum
ents d
e référence d
es Etats mem
bres
Botsw
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evised Policy. MoH
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unization Programm
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Training T
hree-year C
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ealth Workers. K
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ay 2000Perform
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anagement
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Toolkit for
Health
FacilityM
anagers. KE
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ook for Medical A
ssistants. P.O.B
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Public Health N
ursing. Public Health N
urses’ School. Accra, G
hana.M
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NE
PI Standards. 1st Edition. U
ganda EPI. 2003
Vaccination Manual. E
xpanded Programm
e on Imm
unization in Zam
bia.M
ay 2000
4.4
Au
tres do
cum
ents d
e référence
Présentations Power Point des m
odules de formation A
FRO
MLM
. Mise
en oeuvre améliorée des program
mes. D
eux volumes- 1. Volum
egénéral base sur les m
odules de formation A
FRO
MLM
, et 2. New
Vaccine Introduction into the National E
PI. Draft. U
niversity ofA
ntwerp, D
epartment of E
pidemiology and Social M
edicine. 2004.N
etwork for E
ducation and Support in Imm
unization (NE
SI)
65
Chapitre 4 – Liste des D
ocuments de Référence
Section 1: Com
mentaires introductifs et annexes techniques sur le program
me de form
ation au PEV
SECTIO
N 2
Modèle de Program
me de Form
ation sur le PEV Pour la Prestation d’un Cours
sur la Vaccination aux Étudiants en Médecine
de la Région Africaine
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Section 2: Contenu du D
ocument du Program
me de Form
ation
Liste des Abréviations
...............................................................................................................................................................................................ii
Glossaire
..............................................................................................................................................................................................iii
1Introduction
.............................................................................................................................................................................................69
2Sujets de C
ontenu (S) du Programm
e de Formation
S-1 : Systèmes et opérations de vaccination
.......................................................................................................................................................71S-2 : N
ormes et politiques de vaccination
..........................................................................................................................................................72S-3 : Stratégies de prestation des services de vaccination et approches novatrices .............................................................................................73S-4 : M
aladies cibles de la vaccination et surveillance de la maladie .................................................................................................................74
S-5 : Fondement im
munologique pour la vaccination et vaccins actuels
............................................................................................................76S-6 :
Prestation des services de vaccination et administration des vaccins.........................................................................................................77
S-6.1 : Directives générales pour l’adm
inistration des vaccins..................................................................................................................77S-6.2 : C
omm
ent administrer les vaccins et la vitam
ine A........................................................................................................................79
S-6.3 : Chaîne de froid (C
F) et manipulation des vaccins. A
ppui logistique.............................................................................................80S-6.4 : Sécurité de la vaccination
.............................................................................................................................................................82S-6.5 : C
omm
ent organiser une séance de vaccination.............................................................................................................................83
S-6.6 : Mener une séance de vaccination
.................................................................................................................................................84S-6.7 : C
omm
unication pour les programm
es de vaccination..................................................................................................................85
S-7 : G
estion des programm
es de vaccination..................................................................................................................................................86
S-7.1 : Introduction à la formation sur la gestion
....................................................................................................................................86S-7.2 : Planification des activités de vaccination et gestion financière
......................................................................................................87S-7.3 : Supervision par les adm
inistrateurs de programm
e.......................................................................................................................88S-7.4 : Suivi du program
me de vaccination
..............................................................................................................................................89S-7.5 : É
valuation des programm
es de vaccination..................................................................................................................................91
3C
omm
ent Utiliser ce Program
me de Form
ation 3.1
Directives générales ................................................................................................................................................................................92
3.2 C
onception de programm
e de formation pour différentes catégories d'étudiants de la profession m
edicale ............................................95
67Section 2: M
odèle de programm
e de formation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en m
édecine Section 2: M
odèle de programm
e de formation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en m
édecine
4Seances Pratiques et C
omm
ent les Organiser ....................................................................................................................................................97
5 Placem
ent sur le Terrain des Étudiants ...........................................................................................................................................................104
6O
ptions d’Évaluation de l’É
tudiant 6.1
Évaluation de diagnostic .......................................................................................................................................................................121
6.2 É
valuation formative .............................................................................................................................................................................121
6.3 É
valuation globale ...............................................................................................................................................................................122
7M
odeles de Questions et d’E
xercices d'Exam
en du Programm
e de Formation ................................................................................................123
7.1 M
odeles de questions et d’exercices d'examen ......................................................................................................................................124
7.2 E
xercices et réponses ............................................................................................................................................................................152
8U
tiliser des Méthodes d'E
nseignement/A
pprentissage Actives .........................................................................................................................154
9Profil de L’enseignant Pour la Prestation d’un C
ours sur la Vaccination .........................................................................................................156
10C
onditions Favorables a l’Énseignem
ent/Apprentissage ..................................................................................................................................157
11Introduction et M
ise en Oeuvre du Program
me de Form
ation11.1
Désigner un point focal et créer un groupe de travail pour l’introduction du program
me de form
ation ...............................................15811.2
Élaboration d’un Plan d'action pour l’introduction et la m
ise en oeuvre du programm
e de formation ..................................................159
11.3 O
rganiser un atelier de consensus sur le contenu du programm
e de formation et le plan de m
ise en oeuvre ........................................15911.4
Approbation du Program
me de form
ation sur la vaccination nouveau/révisé.........................................................................................160
12Suivi et É
valuation du Programm
e de Formation
12.1 Processus du suivi..................................................................................................................................................................................161
12.2 Processus d'évaluation ...........................................................................................................................................................................162
12.3 R
évision du plan et du programm
e de formation suite à l'évaluation ....................................................................................................164
Annexes
Annexe 1
Plan d'action pour l’introduction du PEV
dans un programm
e académique ..........................................................................................165
Annexe 2
Stratégies de Mise en O
euvre et Plan D'action Pour L’introduction du Program
me de Form
ation sur le Pev 2006-2010 .....................168
68
Section 2 – Contenu du D
ocument du Program
me de Form
ation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
1Introduction
69
Le modèle de program
me de form
ation décrit à la section 2 donne lesdétails d'un cours conçu pour aider les étudiants en m
édecine à apprendreles
tâches qu’im
pliquent la
gestion et
la fourniture
des services
devaccination. Les étudiants qui achèvent ce cours devraient être en m
esurede :
�Planifier et diriger des services de vaccination intégrés à d’autresprogram
mes de santé de l’enfant ;
�Suivre et superviser les activités de vaccination ;
�G
érer la chaîne de froid et assurer la gestion des vaccins ;�
Mener une séance de vaccination, y com
pris une séance de stratégieavancée ;
�E
ffectuer la surveillance de la maladie ;
�C
omm
uniquer efficacement avec les intervenants ;
�E
ncourager les activités de vaccination dans la comm
unauté.
La structure du programm
e de formation com
prend les informations
suivantes :
�Le titre du sujet de contenu du program
me de form
ation (S).Il y a 17sujets de contenu divisés en 3 groupes principaux: les sujets généraux(1-5) qui fournissent des inform
ations vitales sur les opérations et lesélém
ents fondamentaux du program
me de vaccination, les m
aladiescibles, les bases de la vaccinologie et les vaccins actuels utilisés dansle program
me. Le deuxièm
e groupe de sujets (6.1-6.4) fait référenceaux
aspects opérationnels
du program
me
et com
prendl’adm
inistration des vaccins, l’organisation et la conduite des séancesde vaccination. Le dernier groupe de sujets (7.1-7.8) contient les
questions de gestion liées à la planification du programm
e, le suivi etla supervision, la chaîne de froid et la gestion des vaccins, la sécuritéde la vaccination, la com
munication et l’évaluation du program
me.
�L
es sous-sujets
spécifiquessous
chaque sujet
de contenu
quidevraient être couverts par la leçon ;
�Le tem
ps approximatif requis pour couvrir chaque sujet de contenu.
Cette colonne com
prend le temps nécessaire pour les séances en salle
de classe ainsi que les visites et le placement sur le terrain le cas
échéant ; �
Les objectifs de la formation
pour chaque sujet de contenu. Ceux-ci
énoncent ce que l'étudiant doit savoir et être capable de faire aprèsavoir achevé la leçon ;
�Le type et le lieu
des sessions décrivent si la leçon est enseignée enclasse, dans la form
ation sanitaire pendant la visite ou le placement
sur le terrain ; �
Les méthodes d’enseignem
ent/apprentissagefont référence à une
variété de méthodes pédagogiques à utiliser: conférences, jeu de
rôles, simulation, dém
onstration, etc. ; �
Les matériels d’enseignem
ent/apprentissage que les instructeurs et lesenseignants doivent utiliser. C
eci comprend des inform
ations de baseà apprendre au m
oyen de matériels de référence, de m
odules ducours,
de m
atériels didactiques,
d’échantillons d'articles
devaccination, etc. ;
�Les sources de référence
précisent la source, les chapitres, leurs titresdans les docum
ents de référence et les modules ;
�La colonne d'évaluation de l'étudiant
comprend des échantillons de
questions et d’exercices d'examen.
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Les sections 3 à 7 du programm
e de formation contiennent des directives
concernant organisation des séances pratiques et du placement sur le
terrain des étudiants avec des exemples de projets et de listes de contrôle
des observations de l’enseignant. Ces sections font égalem
ent référenceaux options d'évaluation de l'étudiant ainsi qu’aux m
odèles de questionsd'exam
en accompagnées de réponses pour aider les enseignants dans
l’évaluation de l'étudiant.
Les sections 8 à 12 donnent des directives sur les étapes de mise en
oeuvre du
programm
e de
formation:
planification, approbation,
introduction du programm
e de formation sur le PE
V dans le program
me
de formation général, son suivi et son évaluation.
70
Chapitre I – Introduction
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
2Sujets de C
ontenu (S) du Programm
e de Formation
71
Sujet 1 (S-1) : Systèm
es et op
ération
s de vaccin
ation
Objectif de la leçon :
Fournir des informations clés sur les objectifs et les opérations de vaccination, leurs rapports avec le systèm
e de santé et l’environnement externe
Durée :
Séance en classe : Théorie – 45 m
inutesPratique – 0
Placem
ent sur le terrain - 0
Objectifs de la form
ation : M
éthodes M
atériels Stage
Source de Évaluation de
Sous-sujets À
la fin de la session, les d’enseignem
ent/ d’enseignem
ent/Séance
Placem
entréférence
l’étudiantétudiants seront en m
esure de : apprentissage
apprentissagepratique
sur le terrain
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
a. Introduction au PEV
b. Environnem
ent externe et program
mes de
vaccination
c. Opérations de
vaccination
d. Com
posantes d’appuides services de vaccination
Décrire les buts et les
orientations du programm
e devaccination au plan m
ondial,dans la région africaine et dansle pays hôte
Décrire le rôle et le rapport de
l'environnement externe et du
système de santé avec le
programm
e de vaccination
Décrire cinq opérations clés de
la vaccination
Décrire trois com
posantesd’appui du program
me de
vaccination
Exposé introductifpar l’enseignant
Lecture individuellepar les étudiants
Questions et
réponses
Séance de réflexion
Copie papier ou
CD
du "Cours de
formation des cadres
du PEV – N
iveauinterm
édiaire"(O
MS/A
FRO
)
Manuel national de
formation sur la
vaccination de
––
Cours M
LM P
EVIntroductionM
odule 0,
points 2.1
-2.3
Cours M
LM P
EVM
odule 1,
points 2.1
-2.4
Texte narratifdans cedocum
ent:Annexe 1
:"Systèm
es etopérations devaccination"
Réponses aux
modèles de
questions d’examen
dans la section 7.
S-1, n° 1
-2
72Section 2: M
odèle de programm
e de formation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en m
édecine
a. Politiques nationales de vaccination
b. Politiques mondiales
et objectifs de développem
ent sanitaire
c. Norm
es
Décrire les buts et objectifs
des politiques nationales devaccination
Décrire les étapes de l’élaboration
des politiques nationales devaccination
Décrire les trois principales
orientations des politiquesm
ondiales de vaccination
Interpréter les normes générales
et les principes directeurs suivantsde la vaccination : o
Participation comm
unautaire; o
Intégration de la vaccination avec d’autres services de santéde l'enfant
oA
ccessibilité et équité o
Qualité et sécurité de la
vaccination o
Coordination et direction du
programm
eo
Rôle des A
utorités nationales de régulation D
roits et responsabilités des usagers
Exposé introductifpar l’enseignant
Lecture individuellepar les étudiants
Questions et
réponses
Docum
entation surles politiquesnationales etm
ondiales de lavaccination
––
Docum
entsnationaux sur lapolitique devaccination ou lasanté de l’enfant
Politique devaccination.Program
me m
ondialpour les vaccins etla vaccination.W
HO
GP
V/GEN
/95
.03
.Rev1
.Introduction, p.4
Cours M
LM A
FRO
,M
odule 2,
Chapitre
4, point 4
.1 sur les
étapes deform
ulation de lapolitique
Annexe 2
textenarratif dans cedocum
ent :"Politiques etnorm
es devaccination"
Réponses aux
modèles de
questions d’examen
dans la section 7.
S-2, n° 1
-3
Sujet 2 (S-2) : N
orm
es et po
litiqu
es de vaccin
ation
Objectif de la leçon :
Fournir des informations, discuter et expliquer le rôle des politiques du PEV, les objectifs m
ondiaux et nationaux, les normes
Durée :
Séance en classe : Théorie – 30 m
inutesPratique – 0
Placem
ent sur le terrain - 0
Objectifs de la form
ation : M
éthodes M
atériels Stage
Source de Évaluation de
Sous-sujets À
la fin de la session, les d’enseignem
ent/ d’enseignem
ent/Séance
Placem
entréférence
l’étudiantétudiants seront en m
esure de : apprentissage
apprentissagepratique
sur le terrain
Chapitre 2 – Sujets de C
ontenu (S) du Programm
e de Formation
73
a. Vaccination dans les form
ations sanitaires fixes (Stratégie fixe)
b. Vaccination par les services de stratégie avancée
c. Adm
inistration de la vaccination par les services m
obiles
d. Cam
pagnes de vaccination et AV
S
e. Intégration des services de soins infantiles
f. Stratégies novatrices : - V
ision et stratégie m
ondiales pour la vaccination (G
IVS)
- Stratégie Atteindre
Chaque D
istrict AC
D)
Décrire la stratégie "fixe"
Décrire les avantages de la
"stratégie fixe" D
écrire les limites de la "stratégie
fixe"
Décrire la "stratégie avancée"
Décrire les avantages de la
stratégie D
écrire les limites de la "stratégie
avancée"
Décrire les types de la stratégie
de "campagne" et quand
l’appliquer D
écrire les avantages de lastratégie D
écrire les limites
des"campagnes"
Décrire la stratégie "d’intégration"
Décrire les avantages de la
stratégie D
écrire les limites de l'intégration
Décoder "G
IVS" et expliquer cequi y est nouveau et com
ment
elle sera mise en oeuvre
Décoder "A
CD
" et décrire ses cinqcom
posantes stratégiques et lesdéfis
Exposé introductifpar l’enseignant etle directeur nationaldu P
EV
Lecture individuellepar les étudiants
Dém
onstrationd’une affiche/cartepar le gestionnairedu P
EV
Questions et
réponses
Séance de réflexion
Docum
entation surles politiquesnationales etm
ondiales de lavaccination
Carte m
uralem
ontrant les zones de couverture(form
ations sanitaireset sites de stratégieavancée)
Carte m
urale ouprésentation parvidéo-projecteurm
ontrant les districtsqui appliquent l’A
CD
––
Docum
entsnationaux sur lapolitique devaccination ou lasanté de l’enfant
Vision et stratégiem
ondiales pour lavaccination 2
006
-20
15
. A58
/12
Annexe 3
de cedocum
ent :"Stratégies devaccination etapprochesnovatrices"
La vaccination dans la Pratique.M
odule 5"P
lanifierles services devaccination".M
odule 6"O
rganiser uneséance devaccination"
Réponses aux
modèles de
questions d’examen
dans la section 7
S-3, n° 1
-3
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Sujet 3 (S-3) : Stratég
ies de p
restation
des services d
e vaccinatio
n et ap
pro
ches n
ovatrices
Objectif de la leçon :
Expliquer les stratégies actuelles et novatrices de prestation de services de PEV (GIVS, ACD
, etc.) et souligner la nécessité de la prestation intégrée des services
Durée :
Séance en classe : Théorie – 90 m
inutesPratique – 0
Placem
ent sur le terrain - 0
Objectifs de la form
ation : M
éthodes M
atériels Stage
Source de Évaluation de
Sous-sujets À
la fin de la session, les d’enseignem
ent/ d’enseignem
ent/Séance
Placem
entréférence
l’étudiantétudiants seront en m
esure de : apprentissage
apprentissagepratique
sur le terrain
Chapitre 2 – Sujets de C
ontenu (S) du Programm
e de Formation
74
a. Rougeole
b. Poliomyélite
c. Tétanos néonatal (N
T)
d. Tuberculose
e. Diphtérie
f. C
oqueluche
g. Hépatite B
h. Haem
ophilus Influenzae de type b (H
ib) Infection
i. Fièvre jaune
j. A
utres maladies
évitables par la vaccination :oreillonsrubéolem
aladie à rotavirusm
aladie à pneum
ocoque
k. Surveillance intégrée de la m
aladie
Évaluer le fardeau des maladies
cibles des pays africains et dupays hôte
Décrire les signes et la définition
de cas de chacune des maladies
cibles
Décrire le m
ode de transmission
de chaque maladie cible
Décrire les stratégies de
prévention et de lutte desm
aladies cibles
Décrire le concept (surveillance
active, passive, comm
unautaire) et les m
éthodes/outils desurveillance de la m
aladie
Décrire le rôle de la surveillance
dans la préparation et la réponseaux épidém
ies
Décrire les avantages de
l’intégration de différents systèmes
de surveillance sous l’IDSR
Analyser et interpréter les
tendances de la maladie
Préparer les cartes et graphiquesépidém
iologiques
Exposé introductifpar l’enseignant
Lecture individuellepar les étudiants
Questions et
réponses
Jeu de rôles (1) :
"Une épidém
ie a éténotifiée"
Dém
onstrationd'outils desurveillance(égalem
ent pendantle placem
entpratique)
Travail de projet surla surveillance de lam
aladie
Devoir sur les outils
de surveillance
Manuels actuels sur
les maladies
infectieuses
Publicationsnationales et del’O
MS
Diapositives sur les
maladies cibles
Feuillets sur le jeu derôles
Carte de la zone de
couverture
Trousses de collected’échantillons
–Pendant lelacem
ent surle terraind’unesem
aineà
la formation
sanitairedésignée :M
ener unprojet sur lasurveillancede la m
aladietel que décrità la section 4
: Place-
ment sur le
terrain, Projet1
La vaccination dansla pratique. O
MS
Genève, révision
20
04
. Module 1
"Maladies cibles"
Copie de Enhanced
Programm
eIm
plementation.
Volume: N
ewvaccineintroduction intothe national EP
I.N
ESI/WH
O-A
FRO
.20
05
. Section surl’épidém
iologie desm
aladies évitablespar la vaccination
Manuel
d'Épidémiologie
pour la gestionsanitaire de district.O
MS, 1
99
3.
Chapitres 5
& 6
Norm
esrecom
mandées
par l’OM
S pour lasurveillance dem
aladies évitablespar la vaccinationsélectionnées.W
HO
/V&B
/03
.01
Réponses aux
modèles de
questions d’examen
dans la section 7.
S-4, n° 1
-7
Observation
pendant le jeu de rôles
Observation
pendant la visite sur le terrain et leplacem
ent pratique
Rendre com
pte surle travail de projetachevé par lesétudiants pendant la visite sur le terrain et leplacem
ent pratique
Résultats dans le
formulaire de la
liste de contrôle del'évaluation pourl’exécution généraledes tâches cliniques
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Sujet 4 (S-4) : M
aladies cib
les de la vaccin
ation
et surveillan
ce de la m
aladie
Objectif de la leçon :
Présenter les maladies cibles et leur poids dans les pays africains et expliquer le rôle de la surveillance intégrée de la m
aladie
Durée :
Séance en classe : Théorie et jeu de rôle – 90 m
inutesPratique – 0
Placem
ent sur le terrain – 1 sem
aine
Objectifs de la form
ation : M
éthodes M
atériels Stage
Source de Évaluation de
Sous-sujets À
la fin de la session, les d’enseignem
ent/ d’enseignem
ent/Séance
Placem
entréférence
l’étudiantétudiants seront en m
esure de : apprentissage
apprentissagepratique
sur le terrain
Chapitre 2 – Sujets de C
ontenu (S) du Programm
e de Formation
75
Objectifs de la form
ation : M
éthodes M
atériels Stage
Source de Évaluation de
Sous-sujets À
la fin de la session, les d’enseignem
ent/ d’enseignem
ent/Séance
Placem
entréférence
l’étudiantétudiants seront en m
esure de : apprentissage
apprentissagepratique
sur le terrain
Examiner/extraire les inform
ationsde surveillance pertinentes desregistres des patients
Participer à la collecte et à l’envoi des échantillons aulaboratoire
Expliquer le rôle del’enregistrem
ent et de lanotification des m
aladies
Interpréter le taux de PFA
(paralysie flasque aiguë) comm
eindicateur clé de la surveillancepolio
Rem
plir un rapport mensuel de
surveillance
Annexe 4
de cedocum
ent :"M
aladies cibles des program
mes
de vaccination"
"Directives
techniques pour la surveillanceintégrée de lam
aladie et laréponse dans laR
égion africaine".O
MS/A
FRO
,C
DC
/Atlanta, G
A,
USA
Chapitre 2 – Sujets de C
ontenu (S) du Programm
e de Formation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
76
a. Imm
unité: Aperçu
général
b. Vaccination et types de vaccins
c. Mise au point de
vaccins et recherche
d. Vaccins utilisés dans les program
mes
nationaux de vaccination
écrire les différents typesd'im
munité et de m
écanismes
de réponse imm
unitaire
Citer les différents types de
vaccins : o
Monovaccins et vaccins
combinés
oVaccins atténués et tués
oVaccins bactériens et viraux
oVaccins à sous-unité (anatoxines, polysaccharides, etc.)
oVaccins liquides et lyophilisés (secs)
Citer les nouveaux vaccins les plus
courants ; caractériser le vaccindu futur (vaccin idéal)
Décrire les différences entre les
vaccins et les autres médicam
entsen term
es de mécanism
e d’action,de stockage et de conditions detransport
Citer les vaccins utilisés dans les
programm
es nationaux devaccination
Exposé
Lecture individuellepar les étudiants
Questions et
réponses
Séance de réflexion
Dém
onstrationd'échantillons devaccins
Copies d’exposé
Module de form
ation
Affiches des vaccins
Échantillon devaccins
––
La vaccination dansla pratique. O
MS
Genève, révision
20
04
. Module 2
"Les vaccins"
Manuels nationaux
de formation
Copies : Enhanced
Programm
eIm
plementation.
Volume : N
ewvaccine introductioninto the nationalEP
I. NESI/W
HO
-AFR
O. 2
00
5.
Section sur lavaccinologie et lesfondam
entaux desvaccins
Annexe 5
de cedocum
ent :"Vaccinologie etvaccins du P
EV"
Réponses aux
modèles de
questions d’examen
dans la section 7.
S-5, n° 1
-5
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Sujet 5 (S-5) : Fo
nd
emen
t imm
un
olo
giq
ue p
ou
r la vaccinatio
n et vaccin
s actuels
Objectif de la leçon :
Introduire les principes de la vaccinologie; décrire/démontrer les vaccins actuels du PEV et discuter la m
ise au point future des vaccins
Durée :
Séance en classe : Théorie – 45 m
inutesPratique – 0
Placem
ent sur le terrain - 0
Objectifs de la form
ation : M
éthodes M
atériels Stage
Source de Évaluation de
Sous-sujets À
la fin de la session, les d’enseignem
ent/ d’enseignem
ent/Séance
Placem
entréférence
l’étudiantétudiants seront en m
esure de : apprentissage
apprentissagepratique
sur le terrain
Chapitre 2 – Sujets de C
ontenu (S) du Programm
e de Formation
77
Sujet-6 : Prestatio
n d
es services de vaccin
ation
et adm
inistratio
n d
es vaccins
a. Groupes cibles pour
la vaccination
b. Calendrier de
vaccination
c. Adm
inistration sim
ultanée de vaccins
Citer les groupes cibles des
programm
es de vaccination dansla R
égion/les ays africains
Décrire la calendrier de vaccination
recomm
andé par l’OM
S et le payshôte : a) quels vaccins les enfants
devraient-ils avoir avant leur 1
er anniversaire (enfant com
plètement vacciné -FIC
) ; b) quand adm
inistrer le VAT aux fem
mes, le dosage, le nom
bre de doses, la période de protection
c)Q
uést-ce que "dose valide", "dose non-valide"?
Dire quels sont les groupes cibles
des programm
es de vaccinationdes pays de la R
égionafricaine/pays hôte
Pour chaque vaccin, dire lenom
bre de doses à administrer,
l'âge optimal pour chaque dose, le
dosage et la voie d'administration
Exposé
Lecture individuellepar les étudiants
Questions et
réponses
Copies d’exposé
Module de form
ation
Dém
onstration d’uncalendrier national devaccination
––
La vaccination dansla pratique. O
MS
Genève, révision
20
04
. Modules 2
,5
et 6
Manuels nationaux
de formation
Copies : Enhanced
Programm
eIm
plementation.
Volume : N
ewvaccine introductioninto the nationalEP
I. NESI/W
HO
-A
FRO
. 20
05
.Section surVacciner avec lesvaccins com
binés
Annexe 6
de ce docum
ent :D
irectives généralessur la prestation dela vaccination etl’adm
inistration des vaccins
Réponses aux
modèles de
questions d’examen
dans la section 7.
S-6.1
, n° 1-8
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Sujet 6.1 (S-6.1): D
irectives gén
érales po
ur l’ad
min
istration
des vaccin
s
Objectif de la leçon :
Fournir des informations sur les groupes cibles du PEV et décrire les calendriers de vaccination; expliquer &
discuter de la validité des doses de vaccin; taux d’abandon
Durée :
Séance en classe : Théorie – 45 m
inutesPratique – 0
Placem
ent sur le terrain - 0
Objectifs de la form
ation : M
éthodes M
atériels Stage
Source de Évaluation de
Sous-sujets À
la fin de la session, les d’enseignem
ent/ d’enseignem
ent/Séance
Placem
entréférence
l’étudiantétudiants seront en m
esure de : apprentissage
apprentissagepratique
sur le terrain
Chapitre 2 – Sujets de C
ontenu (S) du Programm
e de Formation
78
Objectifs de la form
ation : M
éthodes M
atériels Stage
Source de Évaluation de
Sous-sujets À
la fin de la session, les d’enseignem
ent/ d’enseignem
ent/Séance
Placem
entréférence
l’étudiantétudiants seront en m
esure de : apprentissage
apprentissagepratique
sur le terrain
Spécifier l'intervalle minim
alentre des doses du m
ême
vaccin
Expliquer le fondement de
l’administration sim
ultanée devaccins
Chapitre 2 – Sujets de C
ontenu (S) du Programm
e de Formation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
79
a. BC
G
b. Polio
c. DTC
d. Vaccins combinés
e. Rougeole
f. Fièvre jaune
g. Vitam
ine A
Vérifier l’état des vaccins et dudiluant avant usage
Reconstituer les vaccins en tant
que de besoin
Adm
inistrer le vaccin au sitecorrect, à l’aide de la techniquecorrecte (oral, ou par injection:intraderm
ique, sous-cutané,intram
usculaire)
Maintenir la technique stérile tout
au long de l’administration des
vaccins
Appliquer la pratique correcte
d’élimination des déchets après
injection
Indiquer l’âge de l’enfant et lesdoses de vitam
ine A à adm
inistrer
Décrire com
ment l'agent de santé
devrait avoir de bons rapportsinterpersonnels avec les clientspendant la séance de vaccination
Introduction parl’enseignant
Lecture individuellepar les étudiants
Questions et
réponses
Dém
onstration
Sim
ulation:"A
dministrer des
vaccins""A
dministrer la
vitamine A
à unenfant"
Copies d’exposé
Module de form
ation
Pour ladém
onstration et la sim
ulationo
Flacons de vaccinspérim
és o
Diluant périm
é o
Seringues autobloquantes
oC
oton o
Papier aluminium
o
Dossier
oA
ccumulateur de
froid o
Objet approprié
(ex.: fruit) pour la sim
ulation de l’injection
oB
oîte de sécurité
Séancepratique pour lesdém
onstrationsà effectuerdans unservice desanté procheou à laform
ationsanitairedépartem
entale
–La vaccination dansla pratique. O
MS
Genève, révision
20
04
. Module 2
"Les vaccins"
Manuels nationaux
de formation du
pays hôte
Annexe 6
de ce docum
ent :D
irectives généralessur la prestation dela vaccination etl’adm
inistration des vaccins
Réponses aux
modèles de
questions d’examen
dans la section 7.
S-6.2
, n° 1-7
Observation des
étudiants pendant lapratique sim
ulée
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Sujet 6.2 (S-6.2) : C
om
men
t adm
inistrer les vaccin
s et la vitamin
e A
Objectif de la leçon :
Dém
ontrer les techniques d'administration pour chaque vaccin et la vitam
ine A; pratiques d'injection sûres; interaction agent de santé-usager pendant la séance
Durée :
Séance en classe : Théorie et simulation – 6
0 m
inutesPratique – 6
0 m
inutesPlacem
ent sur le terrain - 0
Objectifs de la form
ation : M
éthodes M
atériels Stage
Source de Évaluation de
Sous-sujets À
la fin de la session, les d’enseignem
ent/ d’enseignem
ent/Séance
Placem
entréférence
l’étudiantétudiants seront en m
esure de : apprentissage
apprentissagepratique
sur le terrain
Chapitre 2 – Sujets de C
ontenu (S) du Programm
e de Formation
80
a. Gestion de la chaîne
de froid
b. Gestion des vaccins
c. Appui logistique
Décrire le systèm
e de la chaînede froid à partir du m
oment où
le vaccin quitte le fabricantjusqu’au m
oment où il atteint
l’enfant ou la femm
e cible
Choisir un m
atériel de chaîne defroid approprié
Citer les facteurs utilisés pour
calculer la capacité de stockagedes vaccins de la chaîne de froid
Charger et utiliser le
réfrigérateur/congélateur
Lire, enregistrer et interpréter latem
pérature du réfrigérateur
Gérer les urgences de la chaîne
de froid
Citer les tâches de l'agent de
santé pour l’entretien de lachaîne de froid
Maîtriser la technique du test
d’agitation
Interpréter les changements de
la pastille de contrôle du vaccin(P
CV)
Exposé introductif:enseignant
Lecture individuellepar les étudiants
Questions et
réponses
Réaction individuelle
sur les exercices
Dém
onstrationpar
l’administrateur
national de lachaîne de froid/m
agasin de vaccinssous-nationalpendant leplacem
ent sur leterrain
Copies d’exposé
Modules de form
ation
Vidéos, diapositives
Pour ladém
onstration auM
agasin national de vaccins :o
Réfrigérateurs et
congélateurs o
Cham
bre froide o
Portevaccins/glacières
oA
ccumulateurs de
froid o
Indicateurs de chaîne de froid
oPastille de contrôledu vaccin (P
CV)
oTherm
omètres
oG
raphiques de contrôle de tem
pérature o
Matériel d’injection
oFiches d’enregistrem
ent de approvisionne-m
ent et de la circulation des vaccins
–D
émonstrations
Pendant leplacem
ent surle terrain aum
agasinnational/sous-national devaccins pendant ½sem
aine
Mener un
projet: "C
alculdes besoinsannuels envaccin et desdifférentsniveaux destocks pour laform
ationsanitaire X" (telque décrit à lasection 5
)
Modules du cours
de PEV M
LMAFR
O: M
odule 8"G
estion de lachaîne de froid"M
odule 9"G
estiondes vaccins"
La vaccination dans la pratique.M
odule 3"La
chaîne de froid"
Manuel national de
formation sur la
vaccination
Réponses aux
modèles de
questions d’examen
dans la section 7.
S-6.3
, n° 1-1
2
Réponses à l’exercice
individuel du module
8 du P
EV MLM
,exercice 6
. (Devoir)
Observation pendant
la visite sur le terrainet le placem
entpratique
Résultats dans le
formulaire de la liste
de contrôle del'évaluation pourl’exécution généraledes tâches
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Sujet 6.3 (S-6.3) : C
haîn
e de fro
id (C
F) et man
ipu
lation
des vaccin
s. Ap
pu
i log
istiqu
e
Objectif de la leçon :
Expliquer le rôle de la CF; dém
ontrer le matériel de C
F; interpréter le système de contrôle des stocks, la politique du flacon entam
é, les résultatsde la P
CV et le test d’agitation
Durée :
Séance en classe : Théorie et démonstration – 9
0 m
inutesPratique – 0
Placem
ent sur le terrain - ½ sem
aine
Objectifs de la form
ation : M
éthodes M
atériels Stage
Source de Évaluation de
Sous-sujets À
la fin de la session, les d’enseignem
ent/ d’enseignem
ent/Séance
Placem
entréférence
l’étudiantétudiants seront en m
esure de : apprentissage
apprentissagepratique
sur le terrain
Chapitre 2 – Sujets de C
ontenu (S) du Programm
e de Formation
81
Objectifs de la form
ation : M
éthodes M
atériels Stage
Source de Évaluation de
Sous-sujets À
la fin de la session, les d’enseignem
ent/ d’enseignem
ent/Séance
Placem
entréférence
l’étudiantétudiants seront en m
esure de : apprentissage
apprentissagepratique
sur le terrain
Décrire les causes des pertes de
vaccin
Indiquer les données requisespour prévoir les vaccins et autres besoins logistiques(diluant, seringues, boîtes desécurité, etc.)
Citer les m
éthodes d'estimation
des besoins en vaccins
Calculer le niveau du stock de
réserve des vaccins
Définir quand com
mander les
vaccins
Interpréter la politique de l’OM
Ssur l’utilisation de flaconsentam
és de vaccins multidoses
Chapitre 2 – Sujets de C
ontenu (S) du Programm
e de Formation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
82
a. Sécurité de la vaccination : principes et pratique
Citer les facteurs qui affectent
la qualité des vaccins (ex.:contam
ination, chaleur,congélation des vaccins liquides,etc.)
Fournir des informations de base
sur les diluants des vaccins
Décrire les pratiques d’injection
sûres
Dire quelles sont les contre-
indications à la vaccination
Décrire les m
anifestations post-vaccinales indésirables (M
AP
I),les causes des M
AP
I etl’intervention appropriée à m
ener(rapport, enquête, inform
ation du public, etc.)
Expliquer les avantages desseringues autobloquantes parrapport au m
atériel stérilisable
Décrire com
ment utiliser les
boîtes de sécurité
Décrire les conditions d’une
élimination sans danger des
déchets de la vaccination
Exposé introductif :enseignant
Lecture individuellepar les étudiants
Questions et
réponses
Jeu de rôles (2) :
"L’agent de santé de la form
ationsanitaire A
a signalé un groupede M
AP
I"
Dém
onstration de seringuesautobloquantes, deboîtes de sécuritédans la classependant le jeu derôles
Copies d’exposé
Modules du cours
MLM
- CD
ou copiepapier
Affiches avec
seringuesautobloquantes,boîtes de sécurité,incinérateurs
Copie du graphique
d'action (Fig.3) du
Module 1
0 du P
EVM
LM
"Intervention del’agent de santé duniveau périphérique"
––
Cours P
EV MLM
AFR
O M
odule 10
"Sécurité de lavaccination"
La vaccination dans la pratique.M
odule 4"A
ssurerdes injections sansrisque"
Manuel national de
formation sur la
vaccination
Réponses aux
modèles de
questions d’examen
dans la section 7.
S-6.4
, n° 1-7
Observation pendant
le jeu de rôles
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Sujet 6.4 (S-6.4) : Sécu
rité de la vaccin
ation
Objectif de la leçon :
Présenter la sécurité comm
e un sujet central dans la vaccination; décrire les MAPI et les stratégies de réponse; dém
ontrer certaines des pratiques im
portantes de sécurité
Durée :
Séance en classe : Théorie et démonstration – 9
0 m
inutesPratique – 0
Placem
ent sur le terrain - 0
Objectifs de la form
ation : M
éthodes M
atériels Stage
Source de Évaluation de
Sous-sujets À
la fin de la session, les d’enseignem
ent/ d’enseignem
ent/Séance
Placem
entréférence
l’étudiantétudiants seront en m
esure de : apprentissage
apprentissagepratique
sur le terrain
Chapitre 2 – Sujets de C
ontenu (S) du Programm
e de Formation
83
a. Préparer une séance
de vaccination de stratégie avancée
Citer tous les m
atérielsnécessaires pour une séance devaccination
Estimer le nom
bre moyen de
séances de vaccination à organiser par m
ois/semaine
Estimer les quantités de m
atérielsd’injection et de vaccins requises
Préparer des porte-vaccins, desglacières et des accum
ulateurs de froid
Rem
plir un porte-vaccins avec des vaccins et des accum
ulateursde froid
Maintenir les vaccins à la
température correcte dans un
porte-vaccins
Protéger les vaccins pendant letransport
Introduction parl’enseignant
Lecture individuellepar les étudiants
Questions et
réponses
Dém
onstration
Sim
ulation :"Préparer uneséance devaccination destratégie avancée"
Copies d’exposé
Module de form
ation
Pour les calculs : o
Feuillets mobiles
et marqueurs
Pour la démonstration
et la simulation :
oPorte-vaccins
oA
ccumulateurs de
froid o
Thermom
ètre o
Flacons de vaccin périm
é o
Diluant périm
é o
Boîte de sécurité
Séance pratique pour lesdém
onstrationsà effectuer dans un service de santé proche ou à laform
ationsanitairedépartem
entale
–La vaccination dansla pratique. O
MS
Genève, révision
20
04
. Module 6
"Organiser une
séance devaccination"
Manuel national de
vaccination du payshôte
Réponses aux
modèles de
questions d’examen
dans la section 7.
S-6.5
, Nos 1
-6,
Observation des
étudiants pendant lapratique sim
ulée
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Sujet 6.5 (S-6.5) : C
om
men
t org
aniser u
ne séan
ce de vaccin
ation
Objectif de la leçon :
Dém
ontrer les étapes de préparation d’une séance de vaccination pour les visites de stratégie avancée et observer le niveau de réalisation
Durée :
Séance en classe : Théorie et simulation – 6
0 m
inutesPratique – 4
5 m
inutes Placem
ent sur le terrain - 0
Objectifs de la form
ation : M
éthodes M
atériels Stage
Source de Évaluation de
Sous-sujets À
la fin de la session, les d’enseignem
ent/ d’enseignem
ent/Séance
Placem
entréférence
l’étudiantétudiants seront en m
esure de : apprentissage
apprentissagepratique
sur le terrain
Chapitre 2 – Sujets de C
ontenu (S) du Programm
e de Formation
84
a. Préparer et m
ener une séance de vaccination
Préparer un site pour une séance de vaccination
Vérifier et maintenir au niveau
correct la température dans le
porte-vaccins; protéger les vaccinsde la lum
ière du soleil
Enregistrer les nouvellesassistances
Interroger chaque client etidentifier l’action correcte àentreprendre
Peser les bébés et donner auxm
ères des conseils alimentaires;
évaluer et traiter les enfantsm
alades
Vacciner les femm
es et les enfantsselon le calendrier de vaccination
Éliminer sans risque tout m
atérielusagé
Tenir des registres corrects desvaccinations exécutées
Com
muniquer les m
essages clésaux tuteurs après la vaccination
Exposé introductif:enseignant
Lecture individuellepar les étudiants
Questions et
réponses
Dém
onstrationd'arrangem
ents pour une séance de vaccination
Jeu de rôle (3) :
"Nous m
enonsm
aintenant uneséance devaccination"
Stage pratique
dans la formation
sanitaire désignée
Copies d’exposé
Module de form
ation
Pour la démonstration
et le jeu de rôles : o
Tables et chaises o
Registres
oB
alances et graphiques de croissance
oPorte-vaccins
oA
ccumulateurs de
froid o
Thermom
ètre o
Flacons de vaccinspérim
és o
Diluant périm
é o
Matériel d’injection
oC
artes de vaccination
oB
oîte de sécurité
Séance pratique pour lesdém
onstrationsà effectuer dans un service de santé proche ou à laform
ationsanitairedépartem
entalependant 6
heures
Placem
entsur le terrain àfaire dansuneform
ationsanitairedésignéependant 1sem
aine
La vaccinationdans la pratique.O
MS G
enève,révision 2
00
4.
Module 6
"Mener une séance
de vaccination"
Manuel national de
vaccination
Copie de
EnhancedProgram
me
Implem
entation.Volum
e : New
vaccineintroduction intothe national EP
I.N
ESI/WH
O-A
FRO
.2
00
5. Section sur
Vacciner avec lesvaccins com
binés
Réponses aux
modèles de
questions d’examen
dans la section 7.
S-6.6
, n° 1-4
Observation pendant
le jeu de rôles
Observation pendant
la visite sur le terrainet le placem
entpratique
Résultats dans le
formulaire de la liste
de contrôle del'évaluation pourl’exécution généraledes tâches cliniques
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Sujet 6.6 (S-6.6) : M
ener u
ne séan
ce de vaccin
ation
Objectif de la leçon :
Dém
ontrer les étapes à suivre dans l’organisation d’une séance de vaccination dans les environnements de stratégie avancée; relever les
messages clés à transm
ettre aux prestataires de soins /parents
Durée :
Séance en classe et jeu de rôle – 90 m
inutesPratique – 6
heures (1 journée)
Placem
ent sur le terrain – 1 sem
aine
Objectifs de la form
ation : M
éthodes M
atériels Stage
Source de Évaluation de
Sous-sujets À
la fin de la session, les d’enseignem
ent/ d’enseignem
ent/Séance
Placem
entréférence
l’étudiantétudiants seront en m
esure de : apprentissage
apprentissagepratique
sur le terrain
Chapitre 2 – Sujets de C
ontenu (S) du Programm
e de Formation
85
a. Le rôle de la com
munication dans
les programm
es de vaccination
Décrire le rôle et l’im
portance dela com
munication dans la
vaccination
Citer les m
éthodes decom
munication de base utilisées
dans la vaccination
Décrire le rôle des com
munautés
et comm
ent les mobiliser pour la
vaccination
Planifier les activités de
vaccination avec la comm
unauté
Fournir des informations sur la
vaccination aux groupes et auxindividus
Citer les m
essages clés àtransm
ettre aux parents après laséance de vaccination
Décrire com
ment faire face aux
rumeurs et fausses inform
ationssur la vaccination
Exposé introductif :enseignant
Lecture individuellepar les étudiants
Questions et
réponses
Jeu de rôle (4) :
"Nous som
mes
maintenant des
comm
unicateurspour la vaccination"
Modules de form
ation
Manuels sur
comm
unication
Affiches et brochures
locales sur lavaccination
Matériel de
comm
unication
–R
encontre avec une O
NG
comm
unautaire pendant unplacem
ent surle terrain ½journée
Cours M
LM A
FRO
Module 3
"Com
munication
pour lesprogram
mes
de vaccination"
La vaccinationdans la pratique,M
odule 8"Susciter l’appuicom
munautaire
pour lavaccination"
Manuel national
de formation sur
la vaccination
Réponses aux
modèles de
questions d’examen
dans la section 7.
S-6.7
, n° 1-5
Observation pendant
la visite sur le terrain
Observation des
étudiants pendant Le jeu de rôles
Résultats dans le
formulaire de la
liste de contrôle del'évaluation pourl’exécution généraledes tâches
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Sujet 6.7 (S-6.7) : C
om
mu
nicatio
n p
ou
r les pro
gram
mes d
e vaccinatio
n
Objectif de la leçon :
Présenter le sujet de la comm
unication comm
e faisant partie des opérations de vaccination et souligner le rôle de la comm
unauté dans l'appui à la vaccination
Durée :
Séance en classe et jeu de rôle – 90 m
inutesPratique – 0
Placem
ent sur le terrain - ½ journée
Objectifs de la form
ation : M
éthodes M
atériels Stage
Source de Évaluation de
Sous-sujets À
la fin de la session, les d’enseignem
ent/ d’enseignem
ent/Séance
Placem
entréférence
l’étudiantétudiants seront en m
esure de : apprentissage
apprentissagepratique
sur le terrain
Chapitre 2 – Sujets de C
ontenu (S) du Programm
e de Formation
86
2.7 : Gestio
n d
es pro
gram
mes d
e vaccinatio
n
a. Approche de
résolution des problèm
es comm
e essentielle à la gestion des program
mes
b. Rôle de
l’administrateur
du programm
e de vaccination
Décrire les principales étapes du
processus de résolution desproblèm
es pour la gestion desservices de vaccination
Décrire les rôle, responsabilités et
qualités d'un l’administrateur
national du PEV
Expliquer la gestion desressources hum
aines du PEV en
vue d’optimiser le rendem
ent del'équipe P
EV
Décrire les responsabilités de
direction assignées à chaqueniveau du systèm
e national desanté
Séance en sallepartagée entrel’enseignant etl’adm
inistrateurnational du P
EV
Introduction parl’enseignant etl’adm
inistrateurnational du P
EV
Lecture individuellepar les étudiants
Questions et
réponses avec lel’adm
inistrateurnational du P
EV
Dém
onstration
Devoir
Copies d’exposé
Modules du cours
de PEV M
LM A
FRO
- C
D ou copie papier
Organigram
me du
programm
e/uniténationale devaccination
Description de
tâches au point"2
.3.a" de ce
document
––
Modules du cours
de PEV M
LMAFR
O : M
odule 1"A
pproche derésolution desproblèm
es pour lagestion du servicede vaccination"M
odule 2"R
ôle de le gestionnairedu P
EV".
Manuel national de
formation sur la
vaccination
Réponses aux
modèles de
questions d’examen
dans la section 7.
S-7.1
, n° 1-4
Répondre à
l’exercice individueldu m
odule 2,
l’exercice 3, la
dernière puce " C
iter les qualités d'un adm
inistrateurdu P
EV que voussouhaitez voir envous chef de votreéquipe" (D
evoir)
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Sujet 7.1 (S-7.1) : In
trod
uctio
n à la fo
rmatio
n su
r la gestio
n
Objectif de la leçon :
Introduire la méthode de résolution des problèm
es comm
e concept clé des pratiques de gestion moderne; définir le profil et le rôle d'un
administrateur de PEV
Durée :
Séance en classe : – 45 m
inutesPratique – 0
Placem
ent sur le terrain - 0
Objectifs de la form
ation : M
éthodes M
atériels Stage
Source de Évaluation de
Sous-sujets À
la fin de la session, les d’enseignem
ent/ d’enseignem
ent/Séance
Placem
entréférence
l’étudiantétudiants seront en m
esure de : apprentissage
apprentissagepratique
sur le terrain
Chapitre 2 – Sujets de C
ontenu (S) du Programm
e de Formation
87
a. Planifier les activités
de vaccination
b. Gestion et pérennité
financières
Expliquer les principesfondam
entaux/concepts de basede la planification
Décrire les étapes de
l’élaboration d’un plan o
Analyse de la situation
oSélection des problèm
es prioritaires
oFixation des objectifs et cibles
oC
hoix des stratégies et activitéso
Quantification des ressources
et préparation du budget pertinent
oSuivi de la m
ise en oeuvre du plan
Décrire le concept de "m
icro plan"
Indiquer les conditions quiappuient la pérennité financièredes services de vaccination
Séance en classedivisée en deuxparties : o
Exposé introductif
oS
imulation
: Travaux de groupe pour élaborer desm
icroplans
Module de form
ation
Manuels sur la
planification
Feuillets mobiles
Marqueurs
––
Cours M
LM A
FRO
Module 4
"Planifier les
activités devaccination auxniveaux national,provincial et dedistrict"
Manuels de
formation et
directives deplanificationnationaux
Copies : Enhanced
Programm
eIm
plementation.
NESI/W
HO
-AFR
O.
20
05
. Section sur"P
lanificationam
éliorée de lavaccination"
La vaccinationdans la pratique,M
odule 5"P
lanifierdes séances devaccination"
Réponses aux
modèles de
questions d’examen
dans la section 7.
S-7.2
, n° 1-5
Observation pendant
les travaux de groupesur la m
icro-planification
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Sujet 7.2 (S-7.2) : Plan
ification
des activités d
e vaccinatio
n et g
estion
finan
cière
Objectif de la leçon :
Présenter la planification et la budgétisation comm
e bases de la pérennité des programm
es de santé, y compris le PEV; présenter le concept de
microplanification
Durée :
Séance en classe : – 45 m
inutesPratique – 0
Placem
ent sur le terrain - 0
Objectifs de la form
ation : M
éthodes M
atériels Stage
Source de Évaluation de
Sous-sujets À
la fin de la session, les d’enseignem
ent/ d’enseignem
ent/Séance
Placem
entréférence
l’étudiantétudiants seront en m
esure de : apprentissage
apprentissagepratique
sur le terrain
Chapitre 2 – Sujets de C
ontenu (S) du Programm
e de Formation
88
a. Rôle de la
supervision dans la gestion des program
mes
b. Visites/styles de
supervision
c. Supervision form
ative et intégrée
Décrire les buts/objectifs et
principaux avantages de lasupervision
Faire la différence entre lesconcepts de contrôle, desupervision, d’évaluation et desuivi
Décrire différents styles de
supervision
Décrire les avantages de la
supervision formative
Expliquer pourquoi la supervisionintégrée est plus appropriée pourles pays africains
Citer les principales questions
d'une liste de contrôle desupervision
Décrire les préparatifs et le
processus d'une visite desupervision
Concevoir un rapport de
supervision
Décrire les actions de suivi après
la visite de supervision
Exposé introductif :enseignant
Lecture individuellepar les étudiants
Questions et
réponses
Jeu de rôle (5) :
"J'ai été nomm
ésuperviseur auniveau de district"
Modules de form
ation
Manuels de form
ation
Liste de contrôle desupervision
Une copie d'un
rapport desupervision récent de l'U
nité PEV
Papier
Stylo/crayon
––
Cours M
LM A
FRO
Module 2
1"Supervisionform
ative par lesgestionnaires duPEV"
Manuels de
formation et
directives desupervisionnationaux du pays hôte
Copies :
Programm
e dem
ise en oeuvreétendue de lanouvelleintroduction de vaccins. Section sur"Processus desupervision"N
ESI/WH
O-A
FRO
.20
05
.
Réponses aux
modèles de
questions d’examen
dans la section 7.
S-7.3
, n° 1-5
Observation pendant
le jeu de rôles sur lasupervision
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Sujet 7.3 (S-7.3) : Su
pervisio
n p
ar les adm
inistrateu
rs de p
rog
ramm
e
Objectif de la leçon :
Expliquer et interpréter les approches "formative" et "intégrée" de la supervision; organiser le jeu de rôles pour dém
ontrer ses différents styles
Durée :
Séance en classe : – 60 m
inutesPratique – 0
Placem
ent sur le terrain - 0
Objectifs de la form
ation : M
éthodes M
atériels Stage
Source de Évaluation de
Sous-sujets À
la fin de la session, les d’enseignem
ent/ d’enseignem
ent/Séance
Placem
entréférence
l’étudiantétudiants seront en m
esure de : apprentissage
apprentissagepratique
sur le terrain
Chapitre 2 – Sujets de C
ontenu (S) du Programm
e de Formation
89
a. Suivre la mise en
oeuvre du program
me
b. Couverture vaccinale
et taux d’abandon (D
OR
)
c. Gestion et analyse
des données de vaccination
Identifier les sourcesd'inform
ations pour le suivi de lavaccination de routine
Sélectionner les indicateurs cléspour le suivi et la m
esure desprogrès
Recueillir les données de
vaccination par groupe cible,type, dose et m
ois
Préparer un graphique de suivi de la vaccination
Calculer les taux de couverture
vaccinale pour différents vaccins
Calculer les taux d’abandon
entre BC
G et rougeole, D
TC1
et D
TC3
Décrire com
ment réduire le taux
d’abandon
Citer les enquêtes les plus
courantes utilisées dans leprogram
me de vaccination (ex.:
enquête d’échantillonnage pargrappe du P
EV)
Exposé introductif :enseignant
Lecture individuellepar les étudiants
Questions et
réponses
Dém
onstrationdu graphique desuivi de lavaccination
Devoir sur l’exercice
9 du m
odule 20
duP
EV MLM
AFR
O
Copies d’exposé
Graphique de suivi
de la vaccination
Tableaux etgraphiques locaux sur la vaccinationeffectuée
Copie de l'exercice
9 pour le devoir
–P
lacement
sur le terrain
à laform
ationsanitairedésignée
Cours M
LM A
FRO
Module 2
0"Suivi
de la vaccinationde routine etgestion desdonnées" Éditionm
ars 20
04
La vaccinationdans la pratique.M
odule 7"Suivre
et utiliser vosdonnées"
Manuels nationaux
de formation du
pays hôte
Réponses aux
modèles de
questions d’examen
dans la section 7.
S-7.4
, n° 1-6
Réponses aux
exercices du module
20
: - Exercice 5 du
point 4.7
Observation pendant
la visite sur le terrain
Résultats dans le
formulaire de la liste
de contrôle del'évaluation pourl’exécution généraledes tâches
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Sujet 7.4 (S-7.4) : Su
ivi du
pro
gram
me d
e vaccinatio
n
Objectif de la leçon :
Présenter le processus de collecte et de gestion de l'information sanitaire; les indicateurs et outils clés du suivi; l’analyse et l’utilisation des
données produites
Durée :
Séance en classe : Théorie – 60 m
inutesPratique – 0
Placem
ent sur le terrain - 1 sem
aine
Objectifs de la form
ation : M
éthodes M
atériels Stage
Source de Évaluation de
Sous-sujets À
la fin de la session, les d’enseignem
ent/ d’enseignem
ent/Séance
Placem
entréférence
l’étudiantétudiants seront en m
esure de : apprentissage
apprentissagepratique
sur le terrain
Chapitre 2 – Sujets de C
ontenu (S) du Programm
e de Formation
90
Objectifs de la form
ation : M
éthodes M
atériels Stage
Source de Évaluation de
Sous-sujets À
la fin de la session, les d’enseignem
ent/ d’enseignem
ent/Séance
Placem
entréférence
l’étudiantétudiants seront en m
esure de : apprentissage
apprentissagepratique
sur le terrain
Analyser et interpréter les
informations recueillies
oFournir la rétro-inform
ation aux fournisseurs de données
oU
tiliser les résultats du suivi pour ajuster les interventions et am
éliorer la performance
du programm
e
Chapitre 2 – Sujets de C
ontenu (S) du Programm
e de Formation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
91
a. Évaluation des
programm
es de vaccination
Décrire le but de l'évaluation
Décrire les activités préparatoires
pour la réalisation d’uneévaluation : o
Com
piler les informations de
base o
Préparer les outils de collecte des données
oSélectionner des sites pour la visite sur le terrain
oIdentifier les ressources requises (équipe d'évaluation, ressources m
atérielles et financières)
Expliquer les étapes de laréalisation d’une évaluation : o
Recueillir les données
oA
nalyser les données (à l’aide de la m
éthode FFOM
) o
Interpréter les données o
Préparer le rapport avec les conclusions et les recom
mandations
Décrire les m
esures de suivi de la m
ise en oeuvre desrecom
mandations
Exposé
Lecture individuellepar les étudiants
Questions et
réponses
Copies d’exposé
Modules de form
ation
––
Cours M
LM A
FRO
Module 2
3"M
ener l’évaluationdu program
me de
vaccination"
La vaccinationdans la pratique.R
évision 20
04
.M
odule 7"Suivre
et utiliser vosdonnées"
Manuels nationaux
de formation
Copies : Enhanced
Programm
eIm
plementation.
Volume: N
ewvaccineintroduction intothe national EP
I.N
ESI/WH
O-A
FRO
.20
05
. Section surl’évaluation duprogram
me de
vaccination
Réponses aux
modèles de
questions d’examen
dans la section 7.
S-7.5
, n° 1-5
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Sujet 7.5 (S-7.5) : Évalu
ation
des p
rog
ramm
es de vaccin
ation
Objectif de la leçon :
Présenter et discuter le processus d'évaluation et les étapes pour le mener; décrire les m
esures de suivi pour la mise en oeuvre de ses
recomm
andations
Durée :
Séance en classe : Théorie – 60 m
inutesPratique – 0
Placem
ent sur le terrain - 0
Objectifs de la form
ation : M
éthodes M
atériels Stage
Source de Évaluation de
Sous-sujets À
la fin de la session, les d’enseignem
ent/ d’enseignem
ent/Séance
Placem
entréférence
l’étudiantétudiants seront en m
esure de : apprentissage
apprentissagepratique
sur le terrain
Chapitre 2 – Sujets de C
ontenu (S) du Programm
e de Formation
3.1
Directives g
énérales
Ce program
me de form
ation est conçu pour réorienter la formation de
base des
étudiants en
médecine
vers les
besoins de
la santé
comm
unautaire et combler les lacunes des program
mes de form
ationexistants
en m
atière de
vaccination identifiées
pendant plusieurs
exercices d'évaluation des besoins en formation effectués dans la R
égionafricaine.
Pour encourager l’apprentissage, il est recomm
andé que les sujets soientenseignés com
me une unité. D
e cette manière, les activités en classe
peuvent préparer les étudiants pour les visites sur le terrain, où ilspeuvent
imm
édiatement
mettre
en pratique
leurs com
pétencesnouvellem
ent acquises.
Cependant,
les program
mes
d'enseignement
actuels impliquant d'autres départem
ents sont serrés. Par conséquent lePE
V peut être enseigné en quinconce avec la santé com
munautaire, la
pédiatrie, la microbiologie et d’autres disciplines pertinentes.
Il faut environ 40 heures pour couvrir tous les 17 sujets de contenu, ycom
pris les visites sur le terrain comm
e montré dans le tableau ci-
dessous:
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
3C
omm
ent Utiliser ce Program
me de Form
ation
3.1
Directives g
énérales
Ce program
me de form
ation est conçu pour réorienter la formation de
base des
étudiants en
médecine
vers les
besoins de
la santé
comm
unautaire et combler les lacunes des program
mes de form
ationexistants
en m
atière de
vaccination identifiées
pendant plusieurs
exercices d'évaluation des besoins en formation effectués dans la R
égionafricaine.
Pour encourager l’apprentissage, il est recomm
andé que les sujets soientenseignés com
me une unité. D
e cette manière, les activités en classe
peuvent préparer les étudiants pour les visites sur le terrain, où ils
peuvent im
médiatem
ent m
nouvellement
acquises. C
epactuels im
pliquant d'autres déPE
V peut être enseigné en q
pédiatrie, la microbiologie et
Il faut environ 40 heures poucom
pris les visites sur le tedessous
:
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médec ine
Séance en classe Sujet (S)
Conférences
Dém
onstrationsJeu de rôles
S-1
Systèmes et opérations de vaccination
45 m
in
S-2
Politiques/normes de vaccination
30 m
in
S-3
Stratégies de prestation de services de vaccination et 90 m
inC
arte par le approches novatrices
gestionnaire du PEV
S-4
Maladies cibles du P
EV & surveillance de la m
aladie 90 m
in O
utils de surveillance U
ne épidémie a
été notifiée
S-5
Fondement im
munologique pour la vaccination et
45 m
in Échantillons de vaccins
les vaccins actuels
S-6.1
Directives générales pour l’adm
inistration des vaccins 45 m
in Program
me national
du PEV
S-6.2
Com
ment adm
inistrer les vaccins et la vitamine A
60 m
in Vaccins/m
atériel
92
ettre en
pratique leurs
compétences
endant, les
programm
es d'enseignem
entpartem
ents sont serrés. Par conséquent leuinconce avec la santé com
munautaire, la
d’autres disciplines pertinentes.
r couvrir tous les 17 sujets de contenu, yrrain com
me m
ontré dans le tableau ci-
Placem
ents
Simulations
Séance sur le
pratique terrain
1 sem
aine
Adm
inistrer 3
heuresdes vaccins
93
Chapitre
3–
Com
ment
Utiliser
ceProgram
me
deForm
ation
Section2: M
odèlede
programm
ede
formation
surle
PEVpour
laprestation
d’uncours
surla
vaccinationaux
étudiantsen
médecine
Séance en classe Placem
entsSujet (S)
Conférences
Dém
onstrationsJeu de rôles
Simulations
Séance sur le
pratique
terrain
S-6.3
Chaîne de froid et m
anipulation des vaccins. 90
min
Matériel de chaîne
½ sem
aineA
ppui logistiquede froid
S-6.4
Sécurité de la vaccination 90
min
Un groupe de
MAP
I notifiées
S-6.5
Com
ment organiser une séance de vaccination
60
min
Porte-vaccinsPréparer une
1 heure
séance de stratégie avancée
S-6.6
Mener une séance de vaccination
90
min
Nous m
enons 6
heures 1
semaine
maintenant la séance de vaccination
S-6.7
Com
munication pour la vaccination
90
min
Nous som
mes
½ sem
ainedes com
municateurs
pour la vaccination
S-7.1
Introduction à la gestion des programm
es45
min
Organigram
me de
l’unité PEV
S-7.2
Planification des activités de vaccination et
90
min
Préparer un gestion financière
microplan
S-7.3
Supervision pour les administrateurs de program
me
60
min
Je suis nomm
é superviseur
S-7.4
Suivi du programm
e de vaccination et gestion des 60
min
Tableau de suivi 1
semaine
donnéesde la vaccination
S-7.5
Évaluation du programm
e de vaccination 60
min
1140 min ou :
Durée totale requise:
19 heures 10 heures
4 semaines
Le but principal du programm
e de formation est de l'utiliser com
me un
ensemble pour s’assurer qu'après la form
ation, les étudiants sont capablesd’atteindre tous les objectifs du program
me de form
ation. Cependant,
enseigner tous les sujets énumérés com
me une unité ou un ensem
ble nepeut pas toujours être possible. Il peut ne pas y avoir assez de tem
ps pourajouter tous les sujets recom
mandés au program
me de form
ation existantde l'étudiant. Les visites sur le terrain peuvent être égalem
ent difficiles àorganiser au m
oment où ils sont recom
mandés. Par conséquent il est
proposé ce qui suit pour ajuster le programm
e de formation afin qu’il
couvre les domaines essentiels du program
me de vaccination. Si tous les
sujets ne peuvent pas être couverts pendant la formation de l'étudiant,
�N
e pas supprimer de sujets du program
me de form
ation en anticipantque de futurs arrangem
ents pourront être faits pour les insérer dansle program
me de form
ation révisé. On peut égalem
ent suggérercertains des sujets aux étudiants pour lecture à dom
icile et ils peuventégalem
ent être couverts pendant les visites ou les placements sur le
terrain ; �
Inclure les sujets les plus importants suivants (Tableau 3.1) dans le
programm
e de
formation
en indiquant
leurs em
placements
d'enseignement convenables
Prévoir autant de temps que possible pour les visites sur le terrain et les
travaux pratiques (exercices, démonstrations et jeux de rôle). A
u moins
50% du tem
ps devrait être alloué aux travaux pratiques. Ce program
me
de formation encourage le concept de form
ation des étudiants dans desenvironnem
ents réalistes, qui exigent que les enseignants et les étudiantsrésolvent
les problèm
es à
mesure
qu’ils se
produisent dans
unecom
munauté réelle.
94
Chapitre 3 – C
omm
ent Utiliser ce Program
me de Form
ation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Tableau
3.1
Lieu convenable p
our les enseignem
ents
Sujets de contenu prioritaires
Séances Placem
enten
Séancesur le
classep
ratique terrain
S-3 :
Stratégies de prestation des services de vaccination
Xet approches novatrices
XX
ed
ecna
lliev
rus
te s
elbi
c se
idal
aM
:
4-S
la maladie
S-5 :
Fondement im
munologique pour
la vaccination et les vaccins X
actuels
S-6.3
:Chaîne de froid et m
anipulation X
Xeu
qitsi
gol i
upp
A .s
nicc
av s
ed
S-6.4
: Sécurité de la vaccination X
S-6.6
: Mener une séance de vaccination
X X X
noit
anic
cav
al ru
op n
oitac
inu
mmo
C :
7.6-
SS-7.1
: Introduction à la gestion des X
se
mma
rgor
p
S-7.4
Suivi du programm
e de vaccination et gestion des
X X
données
3.2
Co
ncep
tion
de p
rog
ramm
e de fo
rmatio
n p
ou
r différen
tescatég
ories d
'étud
iants d
e la pro
fessio m
edicale
Les participants à l’atelier de Consensus sur les m
odèles de programm
ede form
ation sur le PEV
pour les facultés de médecine et les écoles
d’infirmiers/accoucheurs (D
ouala, Cam
eroun, 13-17 mars 2006) ont
considéré que tous les sujets du programm
e de formation proposé sont
importants pour enseigner les étudiants de la future profession m
edicale.E
n mêm
e temps, ils ont recom
mandé de tenir com
pte des différences deprofondeur et d’allocation de tem
ps pour la formation d'au m
oins troiscatégories
d'étudiants :
médecin
généraliste, m
édecin spécialiste
etm
édecin santé publique. Sur la base de ces délibérations, le modèle
d’horaires suivant a été proposé :
Tableau 3.2
Des différences de profondeur et d’allocation de tem
ps pour la formation
d'étudiants : médecin généraliste, m
édecin spécialiste et médecin de santé
publiqueContenu
Médecin
Médecin
Médecin santé
général spécialiste
publique
Politique du PEV/docum
ents fundam
entals +
++
++
++
Maladies cibles
++
++
++
+
Vaccinologie +
++
++
++
Vaccins actuels/ les nouveaux vaccines
++
++
++
++
Appui logistique et la chaine
de froid +
++
++
++
+
Vaccination pratique +
++
++
++
+
La sécurité des injections +
++
++
++
+
Élemination des déchets
++
++
++
+
Com
munication
++
++
++
+
Gestion des program
mes
++
++
++
+
Formation de base/prélim
inaire +
+ Form
ation essentielle/d’aspect àpprofondir +
++
Formation avancée/raconter en détail
95
Chapitre 3 – C
omm
ent Utiliser ce Program
me de Form
ation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Horaires en m
inutes
Sujets de contenu (S)M
édecin généralM
édecin spécialisteM
édecin santé publique
S-1
Systèmes et opérations de vaccination
45
30
60
S-2
Politiques/normes de vaccination
30
30
45
S-3
Stratégies de prestation de services de vaccination/innovations 90
60
90
S-4
Maladies cibles et surveillance de la m
aladie 90
60
12
0
S-5
Fondement im
munologique/ vaccins actuels
45
60
60
S-6.1
D
irectives générales pour l’administration des vaccins
45
30
30
S-6.2
C
omm
ent administrer les vaccins et la vitam
ine A30
30
30
S-6.3
C
haîne de froid et manipulation des vaccins. A
ppui logistique 90
90
90
S-6.4
Sécurité de la vaccination60
60
60
S-6.5
C
omm
ent organiser une séance de vaccination15
15
15
S-6.6
M
ener une séance de vaccination 90
60
60
S-6.7
C
omm
unication pour la vaccination90
90
90
S-7.1
Introduction à la gestion des program
mes
45
45
60
S-7.2
P
lanification et gestion financière90
60
90
S-7.3
Supervision pour les administrateurs de program
me
45
60
90
S-7.4
Suivi et gestion des données60
60
90
S-7.5
Évaluation du program
me de vaccination
45
60
90
1005
90
0
11
70
D
urée totale allouée au PEV
(1
7 heures)
(15
heures)(2
0 heures)
96
Chapitre 3 – C
omm
ent Utiliser ce Program
me de Form
ation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
4Seances Pratiques et C
omm
ent les Organiser
97
Les visites
pour séance
pratique sont
un com
plément
essentiel aux
activités d’enseignement/apprentissage en classe. E
lles ont pour objectifgénéral de perm
ettre aux étudiants de mettre en pratique les com
pétencesapprises en classe ou d’observer l'exécution d'une tâche spécifique dansune situation "réelle". Pour rendre efficaces les visites, il est préférabled’organiser un nom
bre limité de visites avec un petit groupe d'étudiants.
Quand on organise une visite pour séance pratique, il faut tenir com
ptedes facteurs suivants :
�La
visite a-t-elle
but pour
l’observation par
les étudiants
ou la
pratique? �
Le lieu (distance) du site de la visite ;�
La disponibilité de moyens de transport pour em
mener les étudiants
au site ;�
Le nombre d'étudiants im
pliqués ;�
La capacité de réception des étudiants par la formation sanitaire sans
perturbation des activités de routine ;�
La disponibilité du personnel qualifié de la formation sanitaire pour
apporter son assistance pendant la visite ;�
La formation sanitaire dispose-t-elle des fournitures et du m
atérielpertinents nécessaires aux objectifs de la visite?
�La form
ation sanitaire mène-t-elle l'activité pertinente à laquelle les
étudiants sont supposé assister pendant le jour de la visite (ex.: visitede vaccination)?
�La possibilité de com
biner la visite sur le terrain avec d’autresprogram
mes liés au PE
V (ex.: PC
IME
).
Pendant les visites, il est utile pour les étudiants d’avoir une liste decontrôle
destinée à
les aider
dans leurs
observations ou
pratique.L’enseignant devrait essayer d’organiser la visite sur le terrain dès quepossible après la visite en classe correspondante. Il/elle devrait inform
erles étudiants des objectifs et des arrangem
ents qui ont été faits pour lavisite. Pendant la visite l’enseignant devrait observer les activités desétudiants et s’assurer qu'il n'y a pas de problèm
es pratiques ou qu’il estrépondu aux questions techniques d’une m
anière satisfaisante. Après la
visite l’enseignant
devrait dem
ander à
chaque groupe
de résum
erbrièvem
ent la visite et de décrire tout problème que les étudiants ont
rencontré ou de comm
enter les avantages de l'exercice.
Dans le tableau de program
me de form
ation ci-dessus, 3 visites sontproposées com
me m
ontré ci-dessous pour renforcer la pratique de tâchesspécifiques
liées à
certains dom
aines prioritaires
du program
me
devaccination.
Num
éro Sujet de contenu
Durée
de la visite proposée
1.
S-6.2
: Com
ment adm
inister les vaccines du PEV et
la vitamine A
3
heures
2.
S-6.5
: Com
ment organiser une séance vaccination
1 heure
3.
S-6.6
: Mener une séance de vaccination
6 heures
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Séance pratique 1: C
omm
ent administrer les vaccins du P
EV
et la vitamine A
(S-6.2)
Objectives de la séance :
�m
ontrer les vaccins actuels du PEV et leurs diluants ;�
observer des conditions de ces vaccins et leurs techniques de reconstitution le cas échéant ;�
observer l'administration de vaccins du PEV et de la vitam
ine A ;�
observer la pratique d’élimination des déchets après injection.
Durée allouée : 3 heures
Connaissances préalables :
Sujets “Directives générales pour l’adm
inistration des vaccins”, “Comm
ent administrer des vaccins” sur le tableau du program
me de form
ation ; “La vaccinationdans la pratique” m
odule 2 (Vaccins) ainsi que l’annexe 6 de la Section 1 de ce document sur les directives générales pour l’adm
inistration des vaccins.
Tâches de l’enseignant :
�Inform
er la formation sanitaire des objectifs de la visite ;
�Accom
pagner les étudiants à la formation sanitaire ;
�D
emander aux étudiants de noter leurs observations, qui seront discutées après la visite ;
�D
emander au superviseur com
ment il/elle veut que le groupe d'étudiants travaille afin de causer le m
oins de perturbation possible aux activités de routinedu centre de santé ;
�S’assurer que les groupes d'étudiants suivent la rotation arrangée à l'avance pour donner à tous les groupes l'occasion d'observer toutes les tâchesqu’effectuent les agents de santé pendant la séance de vaccination ;
�S’assurer que les étudiants notent leurs observations sur l’adm
inistration de chaque vaccin et de la vitamine A ainsi que sur l’élim
ination des déchets aprèsinjection ;
�Après la séance, discuter avec les étudiants leurs conclusions. Leur dem
ander de décrire tous les problèmes qu’ils ont rencontrés pendant la séance et
résumer la séance.
98
Chapitre 4 – Seances Pratiques et C
omm
ent les Organiser
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Séance pratique 2: C
omm
ent organiser une séance de vaccination (S-6.5)
La séance a pour objectifs d’observer :
�les préparatifs d'une séance de vaccination.
Durée allouée : 1 heure
Connaissances préalables :
�Sujets "D
irectives générales pour l’administration des vaccins", "Se préparer pour une séance de stratégie avancée", sur le tableau du program
me de
formation ; "La vaccination dans la pratique", m
odules 2 (Vaccins), 5 (Planifier les séances de vaccination) ainsi que l'Annexe 6 de la section 1 de cedocum
ent.
Tâches de l’enseignant :
�Inform
er la formation sanitaire ou le service de consultation externe des objectifs de la visite ;
�Préparer une liste de contrôle sur la séance basée sur les objectifs de la séance, à utiliser par les étudiants ;
�Accom
pagner les étudiants à la formation sanitaire ;
�D
emander aux étudiants de noter leurs observations, qui seront discutées après la séance à l’aide de la liste de contrôle que vous avez préparée à l’avance
(voir modèle ci-dessous) ;
�D
emander au superviseur com
ment il/elle veut que le groupe d'étudiants travaille afin de causer le m
oins de perturbation possible aux activités de routinedu centre de santé ;
�S’assurer que les groupes d'étudiants suivent la rotation arrangée à l'avance pour donner à tous les groupes l'occasion d'observer toutes les tâchesqu’effectuent les agents de santé pendant la séance de vaccination ;
�S’assurer que les étudiants utilisent la liste de contrôle pour noter leurs observations sur la perform
ance des agents de santé ;�
Après la séance, discuter avec les étudiants de leurs conclusions notées sur les listes de contrôle. Leur demander de décrire tous les problèm
es qu’ils ontrencontrés pendant la séance et résum
er la séance.
99
Chapitre 4 – Seances Pratiques et C
omm
ent les Organiser
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Modèle de liste de contrôle pour la séance pratique 2
Sujet de la séance pratique : O
rganiser une séance de vaccination Form
ation sanitaire :
Nom
de l'étudiant :D
ate de la séance :
Procédures à exécuter par le personnel de la formation sanitaire :
Exécutées N
on-exécutées S/O
1.Préparer toutes les cartes/registres de vaccination nécessaires
��
�
2.Estim
er le nombre d'enfants et de m
ères pour la séance �
��
3.Créer des postes de travail, fournir suffisam
ment de tables et de chaises pour le personnel et les clients
��
�
4.Assigner le personnel aux postes, expliquer leurs tâches et donner les fournitures nécessaires
��
�
5.Préparer suffisam
ment de m
atériel d’injection et assurer leur stérilité/propreté �
��
6.Préparer suffisam
ment de m
atériel pour les déchets d’injection (ex.: boîtes de sécurité)�
��
7.Préparer suffisam
ment de vaccins (et diluants le cas échéant), vérifier les dates de pérem
ption �
��
100
Chapitre 4 – Seances Pratiques et C
omm
ent les Organiser
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Séance pratique 3: M
ener une séance de vaccination (S-6.6)
La séance a pour objectifs d’observer comm
ent les agents de santé :
�O
rganisent et mènent une séance de vaccination ;
�interagissent avec le tuteur/parent ;
�adm
inistrent les vaccins ; �
agissent après l’exécution de la vaccination.
Durée allouée : 6 heures
Connaissances préalables :
�Sujets "D
irectives générales pour l’administration des vaccins", "Se préparer pour une séance de stratégie avancée", "Com
ment adm
inistrer des vaccins" et"M
ener une séance de vaccination" sur le tableau du programm
e de formation ; "La vaccination dans la pratique", m
odules 2 (Vaccins), 5 (Planifier lesséances de vaccination) et 6 (M
ener une séance de vaccination); ainsi que l'Annexe 6 de la section 1 de ce document.
Tâches de l’enseignant :
�Inform
er la formation sanitaire des objectifs de la visite ;
�Préparer une liste de contrôle sur la séance basée sur les objectifs de la séance, à utiliser par les étudiants ;
�Accom
pagner les étudiants à la formation sanitaire ;
�D
emander aux étudiants de noter leurs observations, qui seront discutées après la séance à l’aide de la liste de contrôle que vous avez préparée à l’avance
(voir modèle ci-dessous) ;
�Pendant la visite, dem
ander au superviseur de la formation sanitaire de décrire l'organisation de la séance de vaccination ;
�D
emander au superviseur com
ment il/elle veut que le groupe d'étudiants travaille afin de causer le m
oins de perturbation possible aux activités de routinedu centre de santé ;
�S’assurer que les groupes d'étudiants suivent la rotation arrangée à l'avance pour donner à tous les groupes l'occasion d'observer toutes les tâchesqu’effectuent les agents de santé pendant la séance de vaccination ;
�S’assurer que les étudiants utilisent la liste de contrôle pour noter leurs observations sur la perform
ance des agents de santé ; �
Après la séance, discuter avec les étudiants de leurs conclusions notées sur les listes de contrôle. Leur demander de décrire tous les problèm
es qu’ils ontrencontrés pendant la séance et résum
er la séance.
101
Chapitre 4 – Seances Pratiques et C
omm
ent les Organiser
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Modèle de liste de contrôle pour la séance pratique 3
Sujet de la séance pratique : O
rganiser et mener une de la séance de vaccination
Formation sanitaire :
Nom
de l'étudiant :D
ate de la séance :
Procédures à exécuter :Exécutées
Non-exécutées
S/O
1.Préparer toutes les cartes/registres de vaccination nécessaires
��
�
2.Estim
er le nombre d'enfants et de m
ères pour la séance �
��
3.Créer des postes de travail, fournir suffisam
ment de tables et de chaises pour le personnel et les clients
��
�
4.Assigner le personnel aux postes, expliquer leurs tâches et donner les fournitures nécessaires
��
�
5.Préparer suffisam
ment de m
atériel d’injection et assurer leur stérilité/propreté �
��
6.Préparer suffisam
ment de m
atériel pour les déchets d’injection (ex.: boîtes de sécurité)�
��
7.Préparer suffisam
ment de vaccins (et diluants le cas échéant), vérifier les dates de pérem
ption �
��
8.Identifier les enfants/fem
mes qui doivent recevoir les vaccinations conform
ément au calendrier
��
�
9.Approcher les clients avec confiance et politesse (saluer, parler, etc.)
��
�
10.S’assurer que le tem
ps d’attente du client est minim
al �
��
11.Suivre les directives du PEV sur les contre-indications afin d’éviter les occasions m
anquées �
��
12.D
onner des explications sur les vaccins à administrer, les effets secondaires, com
ment y faire face
��
�
13.Prendre soin des vaccins pendant la vaccination (conditions de froid, protection contre la lum
ière solaire) �
��
14.Adm
inistrer d’abord le vaccin oral si une injection sera également donnée
��
�
15.U
tiliser uniquement une aiguille stérile et une seringue stérile pour chaque injection
��
�
16.Reconstituer le vaccin (le cas échéant) à l’aide de la procédure stérile et de diluant froid
��
�
17.N
e remplir la seringue qu’après que l’enfant (ou la fem
me) soit arrivé à la table
��
�
102
Chapitre 4 – Seances Pratiques et C
omm
ent les Organiser
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
18.Aspirer le vaccin dans la seringue et préparer le site d’injection approprié
��
�
19.Insérer l’aiguille à l’angle correct: i/m
. - 90º; s/c- 45º; i/dermique parallèle à la peau
��
�
20.Injecter la dose totale et retirer l'aiguille
��
�
21.Adm
inistrer le VAT aux femm
es si approprié �
��
22.Rem
ercier le client et lui dire quand/où revenir avec l'enfant ou pour elle-mêm
e �
��
23.Répondre à toutes les questions des clients
��
�
24.Élim
iner la seringue et l’aiguille usagées dans la boîte de sécurité sans re-capuchonner l'aiguille �
��
25.Prendre des m
esures appropriées quand une blessure survient (ex.: piqûre d’aiguille) �
��
26.Élim
iner correctement les vaccins reconstitués après la séance (ou après 6 heures)
��
�
27.Rem
ettre les flacons de vaccins inutilisés ou liquides dans le réfrigérateur et marquer "À utiliser en prem
ier" �
��
28.Rem
ercier le personnel et discuter avec lui de tout besoin pour les activités de suivi �
��
29.Préparer la séance suivante
��
�
103
Chapitre 4 – Seances Pratiques et C
omm
ent les Organiser
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
5Placem
ent sur le Terrain des Étudiants
104
Le placement sur le terrain perm
et à l’étudiant de mettre en pratique les
compétences et les attitudes en travaillant com
me stagiaire aux côtés d'un
agent de santé qualifié. Au début de chaque période de recherche, les
étudiants doivent clairement com
prendre pourquoi ils sont assignés à uncentre de santé, un dispensaire ou un hôpital de district spécifique. Parconséquent, au début du cours, les étudiants doivent recevoir la liste dessujets et des objectifs de form
ation liés au cours. Le placement sur le
terrain lié aux activités de vaccination fait partie intégrante d'un bloc surla santé com
munautaire dans le cadre duquel l'étudiant m
ettra également
en pratique des compétences en épidém
iologie, lutte contre la maladie,
prise en charge intégrée des maladies de l'enfant (PC
IME
), lutte contre lepaludism
e, lutte antivectorielle, etc. Il est par conséquent important
d'harmoniser les exigences et surtout la sélection des sites de placem
ent,la durée et la program
mation du placem
ent sur le terrain par rapport aubloc entier de la santé com
munautaire. A
cet effet, quatre sujets clés ontété sélectionnés pour le placem
ent sur le terrain des étudiants en ce quiconcerne la vaccination, com
me m
ontré ci-dessous :
Num
éro duplacem
ent Sujet du placem
ent sur le terrainD
urée sur le terrain
1S-4
M
aladies cibles et surveillance 1 sem
aine
2S-6
.3 C
haîne de froid et gestion des vaccins ½
semaine
3S-6
.6 M
ener une séance de vaccination 1 sem
aine
4S-6
.7 C
omm
unication pour les programm
es de vaccination
½ sem
aine
5S-7
.4 Suivi et gestion des données
1 sem
aine
Les objectifs
de form
ation énum
érés sous
chacun des
quatre sujets
susmentionnés constituent les bases de la sélection des sites de placem
entet perm
ettent d’atteindre ces objectifs. Le processus de sélection tiendracom
pte des facteurs suivants :
�Le type de form
ation sanitaire qui peut satisfaire au mieux les objectifs
du programm
e de formation (centre de santé, hôpital de district ou
service de consultation externe d'un centre hospitalier universitaire) ; �
Distance du site de l'établissem
ent de formation ;
�N
ombre de sites à sélectionner. C
eci dépendra du nombre d'étudiants
du groupe et de la capacité de la formation sanitaire à absorber ce
nombre. Si la capacité est faible, deux ou plus de sites pourraient être
sélectionnés ; �
Disponibilité de personnel qualifié (form
é sur la vaccination) en vuede superviser les étudiants pendant le placem
ent ; �
Disponibilité
de m
atériel de
vaccination et
de fournitures
à la
formation sanitaire.
Pour la sélection finale du ou des sites, une visite à la formation sanitaire
peut être faite pour vérifier la qualité du site et le nombre m
aximal
d'étudiants qui peuvent y être placés. Pour le site sélectionné, un plan decollaboration devrait être élaboré. C
elui-ci indiquera la période de lavisite, le superviseur responsable, la m
éthode d'évaluation des étudiantset d’autres détails.
Il est proposé qu’outre l'évaluation des étudiants pendant le placement
sur le terrain, que ceux-ci préparent un projet lié aux objectifs de chaqueplacem
ent. Le superviseur devrait allouer un étudiant ou davantage à unprojet et fournir les docum
ents nécessaires pour le réaliser. Ci-dessous
figurent quelques exemples de projets possibles qui peuvent être m
odifiésou rem
placés selon les circonstances locales et l’allocation de temps par
l’établissement.
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Placem
ent sur le terrain 1 : Maladies cibles du P
EV
et surveillance (S-4)
Objectifs de la séance :
�Perm
ettre aux étudiants de mettre en pratique les com
pétences de collecte et d’analyse des données pour la surveillance de la maladie à travers :
•L’exam
en et l’extraction des informations de surveillance pertinentes à partir des registres des m
alades ;•
La préparation des tableaux et graphiques de la maladie ;
•L’analyse et l’interprétation des tendances de la m
aladie.
Durée allouée : 1 semaine
Connaissances préalables :
�Sujet "l" du tableau du program
me de form
ation, section S-4, en utilisant l’annexe 4 de la section 1 de ce document, le Cours de form
ation de niveauinterm
édiaire, Module 20, annexes 6 et 8, "D
irectives techniques pour la surveillance intégrée de la maladie et la réponse", O
MS/AFRO.
Tâches de l’encadreur sur le terrain :
�Exam
iner avec les étudiants les objectifs de la séance pratique ; �
Assigner des tâches aux étudiants. Par exemple :
•Étudiants A et B – rechercher les cas suspects/confirm
és de tétanos néonatal dans le registre des malades ;
•Étudiants C et D
- rechercher les cas suspects/confirmés de polio dans le registre des m
alades ;•
Étudiants E et F - demander à la form
ation sanitaire de fournir des rapports mensuels d’une année com
plète (l'année dernière) et préparer desgraphiques pour interpréter les variations saisonnières des cas de rougeole ;
•Étudiants G
et H - en collaboration avec personnel de la form
ation sanitaire, préparer une carte montrant la répartition d’une m
aladie. Inclure d’autresdonnées liées à la transm
ission de la maladie que vous avez sélectionnées, etc.
�D
emander aux autres collègues de la form
ation sanitaire de coopérer avec les étudiants et de fournir les informations nécessaires, les rapports et les
registres des patients afin d’atteindre les objectifs de la séance. ;�
Décrire com
ment la surveillance de la m
aladie s’effectue dans ce centre de santé ; �
S’assurer que tous les étudiants savent clairement com
ment exécuter les tâches qui leur ont été assignées ;
�O
bserver le travail des étudiants et prendre des notes pour l'évaluation ; �
Après la séance, discuter avec les étudiants sur leurs conclusions. Dem
ander qu'ils décrivent tous les problèmes qu’ils ont rencontrés pendant la séance.
Leur faire part des résultats de votre évaluation et résumer la séance.
105
Chapitre 5 – Placem
ent sur le Terrain des Étudiants
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Modèle de projet lié au S
-4 : Maladies cibles et surveillance
Titre du Projet : Profil de la rougeole dans le district X
(Dans ce projet il est supposé que le placem
ent est à l'Hôpital de district ou au Bureau sanitaire du district. Si le placem
ent est dans une formation sanitaire,
les données devraient y faire référence et le titre devrait être changé en conséquence: “Profil de la rougeole dans la zone de couverture de la formation
sanitaire X”).
Étapes à suivre pour la préparation du projet :
1. D
onner un titre au projet: par exemple "Rougeole dans le district X" ;
2. D
onner le nombre de cas pour les 5-10 années passées dans le district ;
3. Si les données dém
ographiques pour les 5-10 années passées sont disponibles, donner le taux des cas pour 10 000 en vue d’obtenir le taux d'incidence dela rougeole dans le district. Si les données dém
ographiques ne sont pas disponibles, continuer avec le nombre de cas ;
4. Préparer une courbe m
ontrant les tendances des cas de rougeole pendant la période que vous avez couverte (5 ou années plus) ;5.
Observer la survenue périodique des cas pendant la période que vous avez couverte pour voir des variations périodiques de cas s’il y en a. (La rougeole
peut avoir des augmentations tous les 2-3-4 années quand la couverture vaccinale des enfants cibles est m
auvaise) ; 6.
Donner la répartition géographique des cas de rougeole par points pour l’année passée ou plus à l’aide d’une carte de district. M
ontrer des points dedifférentes couleurs pour les cas des différentes années ;
7. D
onner répartition mensuelle des cas de rougeole pour au m
oins les trois dernières années ; 8.
Donner la répartition par sexe des cas de rougeole pour au m
oins les trois dernières années ; 9.
Donner la répartition par âge des cas de rougeole à l’aide de l'échelle suivante: < 1 an, 1-4 ans, 5-14 ans, >15 ans ;
10. Donner la proportion des enfants parm
i les cas qui ont été vaccinés contre la rougeole ; 11.
Examiner, analyser et interpréter les données ci-dessus et préparer une brève conclusion de votre étude.
106
Chapitre 5 – Placem
ent sur le Terrain des Étudiants
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Placem
ent sur le terrain 2 : Chaîne de froid et gestion des vaccins (S
-6.3)
Les objectifs du placement sur le terrain pour la chaîne de froid et la gestion des vaccins sont les suivants :
�Com
prendre le rôle du magasin des vaccins, d'où viennent les vaccins, et com
ment ils sont distribués du m
agasin ;�
Voir différents appareils de la chaîne de froid et comm
ent ils fonctionnent ;�
Voir et comprendre com
ment s’effectue la gestion du stock de vaccins et l’utilisation de différentes fiches d’enregistrem
ent des entrées et sorties desvaccins du m
agasin.
Durée allouée : ½
semaine
Connaissances préalables :
�Sujet "Chaîne de froid et gestion des vaccins. Appui logistique" sur le tableau du program
me de form
ation, "La vaccination dans la pratique", module 3
(Chaîne de froid), "Cours de formation de niveau interm
édiaire pour les gestionnaires du PEV", modules 8 (G
estion de la chaîne de froid) et 9 (Gestion des
vaccins).
Tâches de l’enseignant :
�Inform
er l’administration du m
agasin principal de vaccins des objectifs du placement sur le terrain ;
�Préparer une liste de contrôle sur le chargem
ent par vaccin des réfrigérateurs, à utiliser par les étudiants pendant la visite ; �
Accompagner les étudiants au m
agasin de vaccins ; �
Dem
ander aux étudiants de noter leurs observations, qui seront discutées après la séance à l’aide de la liste de contrôle que vous avez préparée à l’avance(voir m
odèle ci-dessous) ; �
Pendant la séance, demander au m
agasinier principal comm
ent il/elle veut que le groupe d'étudiants travaille afin de causer le moins de perturbation
possible aux activités du magasin de vaccins ;
�O
bserver le magasinier principal :
•décrire le rôle du m
agasin de vaccins d'où viennent les vaccins, comm
ent ils sont distribués du magasin ;
•expliquer les principes de gestion du stock de vaccins, y com
pris les niveaux minim
um, m
aximum
et de réserve du stock ; •
démontrer les fiches et registres d’enregistrem
ent des vaccins pour le suivi de la circulation des vaccins ; •
démontrer les différents appareils de la chaîne de froid et expliquer com
ment ils fonctionnent ;
•dém
ontrer comm
ent vérifier et enregistrer la température du m
atériel de chaîne de froid ; •
démontrer com
ment charger et utiliser le réfrigérateur.
107
Chapitre 5 – Placem
ent sur le Terrain des Étudiants
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
�Si le m
agasin a un réfrigérateur qui n’est pas en usage, demander que 2 étudiants pratiquent le chargem
ent du réfrigérateur avec les différents vaccinssous la supervision du m
agasinier principal ;�
Dem
ander à d'autres étudiants dans le groupe de faire des observations à l’aide de la liste de contrôle pour le chargement des réfrigérateurs que vous
avez préparée à l’avance ;�
S’assurer que les groupes d'étudiants suivent la rotation arrangée à l'avance pour donner à tous les groupes l'occasion d'observer toutes les tâchesqu’effectue le personnel du m
agasin de vaccins ; �
S’assurer que les étudiants utilisent la liste de contrôle pour noter leurs observations sur la performance de leurs cam
arades de classe ; �
Après la séance, discuter avec les étudiants la séance et leurs conclusions notées sur les listes de contrôle (revue par les pairs). Leur demander de décrire
tous problèmes qu’ils ont rencontrés pendant la séance et résum
er la séance.
108
Chapitre 5 – Placem
ent sur le Terrain des Étudiants
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Modèle de liste de contrôle pour la placem
ent sur le terrain 2
Sujet de la séance pratique : Chaîne de froid et gestion des vaccins
Formation sanitaire :
Nom
de l'étudiant :D
ate de la séance :
Procédures de chargement des réfrigérateurs à exécuter par les étudiants au m
agasin de vaccins pendant la séance pratique
Exécutées N
on-exécutées S/O
1.Vérifier la dernière lecture de tem
pérature du réfrigérateur afin de s'assurer qu’elle se situe dans la "plage sûre"
��
�
2.Charger les accum
ulateurs de froid dans le compartim
ent de congélation pour les congeler �
��
3.Vérifier les dates de pérem
ption du VPO et des vaccins rougeole
��
�
4.Charger en prem
ier (près de la paroi postérieure) sur l’étagère supérieure (sous le compartim
ent de congélation) les vaccins VPO
et rougeole ayant une plus longue date de péremption
��
�
5.Charger sur l’étagère supérieure (sous le com
partiment de congélation) et près de la porte les vaccins VPO
et rougeole ayant une date de pérem
ption plus courte �
��
6.Laisser un espace libre entre les boîtes de vaccin et entre les boîtes et les parois du réfrigérateur pour faire circuler l'air
��
�
7.Vérifier les dates de pérem
ption des vaccins BCG, DTC, VAT, H
ib et HepB
��
�
8.Charger en prem
ier (près de la paroi postérieure) sur la première étagère centrale les vaccins BCG
, DTC, VAT, H
ib et HepB ayant une plus longue date de pérem
ption �
��
9.Charger sur la deuxièm
e étagère centrale et près de la porte les vaccins BCG, DTC, VAT, H
ib et HepB ayant
une date de péremption plus courte
��
�
10.Laisser un espace libre entre les boîtes de vaccin et entre les boîtes et les parois du réfrigérateur pour faire circuler l'air
��
�
11.Charger la deuxièm
e étagère centrale avec les diluants afin de les conserver au froid avant la reconstitution �
��
12.Charger l'étagère inférieure avec des accum
ulateurs de froid "de réserve" afin de les conserver au froid avant qu'ils puissent être transférés au com
partiment de congélation quand ce sera nécessaire
��
�
109
Chapitre 5 – Placem
ent sur le Terrain des Étudiants
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
13.Prévoir une boîte spéciale et m
arquer dessus "A utiliser en premier" pour les flacons ouverts de vaccins
liquides retournés du terrain selon la "politique du flacon entamé"
��
�
14.N
e pas mettre des vaccins ou du diluant sur les étagères de la porte
��
�
15.Ferm
er la porte du réfrigérateur �
��
110
Chapitre 5 – Placem
ent sur le Terrain des Étudiants
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Modèle de projet lié au S
-6.3 Chaîne de froid et gestion des vaccins
Titre du Projet : Calcul des besoins annuels en vaccins et de différents niveaux de stock pour la formation sanitaire X
Les étapes à suivre pour la préparation du projet sont données dans les tableaux ci- dessous. L'étudiant devrait obtenir les données initiales (de base), tellesque le nom
bre d'enfants cibles, et faire des calculs en remplissant les cases vides. Après avoir term
iné ce projet, en discuter les résultats avec votre superviseuret le point focal de la chaîne de froid/gestion des vaccins.
a) Calcul des besoins annuels en vaccin pour une formation sanitaire
A
B
C
D
E
Enfants
Doses dans le
Facteur de pertesTaux de couverture
Doses totales
0-1
1 m
oisx
calendrier de x
(prédéterminé)
xdésiré/cible
=requises/an
(nombre)
vaccination (%
)
BC
G
……
x 1
x 2
x …
…=
…
…
VPO
…
…x
4
x 1.3
3
x …
…=
…
…
DTP
…
…x
3
x 1.3
3
x …
…=
…
…
Rougeole
……
x 1
x 1.4
3
x …
…=
…
…
b) Calcul de la quantité à utiliser pendant la période d’approvisionnement
E
F G
D
oses D
urée de D
oses totales totales
xstockage
=requises pour une
requises/an3
mois
période donnée(3
/12
)(quarter)
BC
G
……
x 0.2
5
=
……
VPO
…
…x
0.2
5=
…
…
DTP
…
…x
0.2
5=
…
…
Rougeole
……
x 0.2
5=
…
…
111
Chapitre 5 – Placem
ent sur le Terrain des Étudiants
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
c) Détermination du stock m
inimum
G
H
I D
oses totalesStock de réserve qui
Stock requises pour une
xdevrait toujours
=m
inimum
période donnée
être au magasin
ou de réserve(3
mois)
(%)
(doses)
BC
G
……
x 25%
=
…
…
VPO
…
…x
25%
=
……
DTP
…
…x
25%
=
……
Rougeole
……
x 25%
=
……
d) Détermination du stock m
aximum
G
I L
Doses totales requises
Stock minim
umStock
pour une période donnée+
ou de réserve=
maxim
um(3
mois)
(doses)(doses)
BC
G
……
+
……
=
……
VPO
…
…+
…
…=
…
…
DTP
…
…+
…
…=
…
…
Rougeole
……
+
……
=
……
e) Calcul des quantités à comm
ander
L K
M
Stock m
aximum
–
Quantité en stock
=Stock à com
mander
(doses)(doses)
(doses)
BC
G
……
– …
…=
…
…
VPO
…
…–
……
=
……
DTP
…
…–
……
=
……
Rougeole
……
– …
…=
…
…
112
Chapitre 5 – Placem
ent sur le Terrain des Étudiants
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Placem
ent sur le terrain 3 : Mener une séance de vaccination (S
-6.6)
Les objectifs du placement sur le terrain pour la réalisation d’une séance de vaccination consistent à observer com
ment les étudiants :
�préparent et m
ènent une séance de vaccination ;�
interagissent avec le tuteur/parent ; �
administrent les vaccins ;
�agissent après l’exécution de la vaccination.
Durée allouée : 1 semaine
Connaissances préalables :
Sujets "Directives générales pour l’adm
inistration des vaccins", "Se préparer pour une séance de stratégie avancée", "Comm
ent administrer des vaccins" et
"Mener une séance de vaccination" sur le tableau du program
me de form
ation ; "La vaccination dans la pratique", modules 2 (Vaccins), 5 (Planifier les séances
de vaccination) et 6 (Mener une séance de vaccination); ainsi que l'Annexe 6 de la section 1 de ce docum
ent.
Tâches de l’enseignant :
�Inform
er la formation sanitaire des objectifs du placem
ent sur le terrain ; �
Préparer une liste de contrôle basée sur ces objectifs, à utiliser par l’encadreur sur le terrain pour l’évaluation des étudiants (voir modèle ci-dessous) ;
�D
emander aux étudiants de noter leurs observations, qui seront discutées après le placem
ent sur le terrain à l’aide de la liste de contrôle que vous avezpréparée (évaluation par les pairs) ;
�Accom
pagner les étudiants au site de vaccination ;�
Dem
ander au personnel de l’équipe de vaccination de décrire l'organisation de la séance de vaccination ; �
Dem
ander aux étudiants d’observer les séances de vaccination ;�
Dem
ander aux étudiants de mener la séance de vaccination sous votre supervision (ou celle de l’équipe de vaccination) pendant les 2-3 derniers jours du
placement sur le terrain ;
�U
tiliser la liste de contrôle pour noter vos observations sur la performance des étudiants ;
�Après la séance, discuter avec les étudiants vos conclusions et les leurs notées sur les listes de contrôle. Leur dem
ander de décrire tous les problèmes qu’ils
ont rencontrés pendant la séance et résumer les résultats du placem
ent.
113
Chapitre 5 – Placem
ent sur le Terrain des Étudiants
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Modèle de liste de contrôle pour la placem
ent sur lr terrain 3
Sujet de la séance pratique : O
rganiser et mener une de la séance de vaccination
Formation sanitaire :
Nom
de l'étudiant :D
ate de la séance :
Procédures à exécuter Exécutées
Non-exécutées
S/O
1.Préparer toutes les cartes/registres de vaccination nécessaires
��
�
2.Estim
er le nombre d'enfants et de m
ères pour la séance �
��
3.Créer des postes de travail, fournir suffisam
ment de tables et de chaises pour le personnel et les clients
��
�
4.Assigner le personnel aux postes, expliquer leurs tâches et donner les fournitures nécessaires
��
�
5.Préparer suffisam
ment de m
atériel d’injection et assurer leur stérilité/propreté �
��
6.Préparer suffisam
ment de m
atériel pour les déchets d’injection (ex.: boîtes de sécurité)�
��
7.Préparer suffisam
ment de vaccins (et diluants le cas échéant), vérifier les dates de pérem
ption �
��
8.Identifier les enfants/fem
mes qui doivent recevoir les vaccinations conform
ément au calendrier
��
�
9.Approcher les clients avec confiance et politesse (saluer, parler, etc.)
��
�
10.S’assurer que le tem
ps d’attente du client est minim
al �
��
11.Suivre les directives du PEV sur les contre-indications afin d’éviter les occasions m
anquées �
��
12.D
onner des explications sur les vaccins à administrer, les effets secondaires, com
ment y faire face
��
�
13.Prendre soin des vaccins pendant la vaccination (conditions de froid, protection contre la lum
ière solaire) �
��
14.Adm
inistrer d’abord le vaccin oral si une injection sera également donnée
��
�
15.U
tiliser uniquement une aiguille stérile et une seringue stérile pour chaque injection
��
�
16.Reconstituer le vaccin (le cas échéant) à l’aide de la procédure stérile et de diluant froid
��
�
17.N
e remplir la seringue qu’après que l’enfant (ou la fem
me) soit arrivé à la table
��
�
114
Chapitre 5 – Placem
ent sur le Terrain des Étudiants
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
18.Aspirer le vaccin dans la seringue et préparer le site d’injection approprié
��
�
19.Insérer l’aiguille à l’angle correct: i/m
. - 90º; s/c- 45º; i/dermique parallèle à la peau
��
�
20.Injecter la dose totale et retirer l'aiguille
��
�
21.Adm
inistrer le VAT aux femm
es si approprié �
��
22.Rem
ercier le client et lui dire quand/où revenir avec l'enfant ou pour elle-mêm
e �
��
23.Répondre à toutes les questions des clients
��
�
24.Élim
iner la seringue et l’aiguille usagées dans la boîte de sécurité sans re-capuchonner l'aiguille �
��
25.Prendre des m
esures appropriées quand une blessure survient (ex.: piqûre d’aiguille) �
��
26.Élim
iner correctement les vaccins reconstitués après la séance (ou après 6 heures)
��
�
27.Rem
ettre les flacons de vaccins inutilisés ou liquides dans le réfrigérateur et marquer "À utiliser en prem
ier" �
��
28.Rem
ercier le personnel et discuter avec lui de tout besoin pour les activités de suivi �
��
29.Préparer la séance suivante
��
�
115
Chapitre 5 – Placem
ent sur le Terrain des Étudiants
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Modèle de projet lié au S
-6.6 Mener une séance de vaccination
Titre du Projet : Stratégie Atteindre Chaque District (ACD) dans la zone de couverture
C’est une stratégie destinée à augmenter la couverture vaccinale dans le district. Elle s’applique égalem
ent au niveau de la formation sanitaire. Le projet vise à
vérifier comm
ent les cinq composantes opérationnelles de la stratégie ACD sont m
ises en oeuvre au niveau de la formation sanitaire. Il est dem
andé aux étudiantsde faire un certaine enquête en collaboration avec le superviseur pour trouver les réalisations et les lacunes et ce qui peut être fait pour répondre aux défis.
La matrice ci-dessous aidera l'étudiant pour recueillir les données locales, analyser et interpréter les conclusions. Si la stratégie ACD
n'a pas encore étéintroduite dans la zone de couverture de la FS, les projets peuvent toujours continuer en exam
inant la mise en oeuvre des activités par rapport à chaque sujet
du tableau sans faire référence à la stratégie "ACD". Par exem
ple, la première question du tableau peut être m
odifiée comm
e suit: “Les agents de santé sont-ils form
és sur la manière de m
ener des séances de vaccination de stratégie avancée?“
Com
posantes Les lacunes identifiées
Ce qui peut être
opérationnels de la C
e que la formation sanitaire (FS) a fait en réponse à cette com
posante en collaboration
fait pour répondre stratégie A
CD
avec le superviseur aux défis futurs
Vaccinations en stratégie –
Les agents de santé sont-ils formés sur la stratégie A
CD
? avancée
– Y a-t-il un plan pour les visites de stratégie avancée à la FS?
– Les visites sont-elles effectuées conform
ément au plan?
– La FS dispose-t-elle d’un m
oyen de transport fiable pour faire les visites de stratégie avancée?
– Les vaccins et m
atériels d’injection sont-ils disponibles pour les visites de stratégie avancée?
Supervision formative
– Y a-t-il un plan pour la supervision à la FS?
– Y a-t-il une liste de contrôle de supervision pour vérifier la m
ise en oeuvre de l’AC
D?
– Les visites sont-elles effectuées conform
ément au plan?
– La FS dispose-t-elle d’un m
oyen de transport fiable pour faire les visites de supervision?
Liens avec la comm
unauté –
La comm
unauté est-elle informée de la stratégie A
CD
? –
La comm
unauté est-elle impliquée dans la prom
otion de l’AC
D?
– Q
uand se sont tenues les 3 dernières réunions avec la com
munauté?
– Q
uels sujets ont été discutés dans ces réunions?
Suivi pour l’action –
Quelle est la couverture D
TC3
dans la zone de couverture de la comm
unauté/FS: avant l’introduction de l’A
CD
? - après l’introduction de l’AC
D?
Planification et gestion des
– Y a-t-il un plan/m
icroplan annuel de la FS pour l'année en cours? ressources
– L’estim
ation des coûts a-t-elle été faite et les ressources allouées conformém
ent au plan?
116
Chapitre 5 – Placem
ent sur le Terrain des Étudiants
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Placem
ent sur le terrain 4 : Com
munication pour la vaccination (S
-6.7)
Objectif de la séance :
�Perm
ettre aux étudiants de mettre en pratique les com
pétences liées aux activités de comm
unication avec la comm
unauté.
Durée allouée : ½ sem
aine
Connaissances préalables :
Sujet sur le tableau du programm
e de formation, section S-7. "Com
munication pour les program
mes de vaccination " en utilisant le Cours M
LM AFRO
MMoodduullee
33"Com
munication pour les program
mes de vaccination", édition de m
ars 2004, La vaccination dans la pratique, MMoodduullee 88
"Susciter l’appui comm
unautairepour la vaccination" ; m
anuel national de formation sur la vaccination.
Tâches de l’encadreur sur le terrain :
Cette séance est différente des séances sur le terrain précédentes. Il fait intervenir des interviews de la com
munauté plutôt que les observations de l'étudiant.
La tâche de l’enseignant consiste par conséquent à :
�Préparer à l’avance de courts questionnaires d'entrevue pour les enquêtés suivants: m
ères, chefs comm
unautaires, agent de santé comm
unautaire, agentde santé et personne d'O
NG
(voir des modèles de tous les questionnaires ci-dessous) ;
�Selon la taille du groupe d'étudiants, diviser le groupe en sous-groupes de 2 ou 3 étudiants et leur assigner pour les entrevues avec les enquêtéssusm
entionnés ; �
Informer la form
ation sanitaire et la comm
unauté des objectifs de la séance pratique. (Ce sera plus approprié si l’enseignant fait une séance préalable àla com
munauté où les étudiants m
èneront leurs entrevues et discute du but de la séance pratique) ; �
Prévoir le transport et accompagner les étudiants à la com
munauté ;
�S’assurer que tous les étudiants savent clairem
ent comm
ent exécuter les tâches qui leur ont été assignées ; �
Pendant la séance, superviser les groupes d'étudiants dans la comm
unauté ; �
Après que les étudiants ont terminé leurs entrevues, débriefer avec les chefs com
munautaires locaux et le personnel du centre de santé ;
�Après la séance, discuter avec les étudiants leurs conclusions. D
emander qu'ils décrivent tous les problèm
es qu’ils ont rencontrés pendant la séance ;D
iscuter avec les étudiants comm
ent ils peuvent utiliser l'expérience de cette séance pratique dans leur interaction future avec les comm
unautés et lesclients. D
emander que les étudiants fassent un rapport écrit de leur projet.
117
Chapitre 5 – Placem
ent sur le Terrain des Étudiants
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Modèle de questionnaires pour les étudiants :
1. Interview
de mères avec des questions telles que :
Pensez-vous que les vaccinations sont utiles? Q
uelles sont les maladies qui sont prévenues par la vaccination?
Passez-vous de longues heures à attendre la vaccination de votre bébé à la formation sanitaire?
Qu’en est-il du personnel de santé au dispensaire :
–Vous traite-t-il bien pendant votre séance?
–Vous dit-il quelle injection votre bébé reçoit?
–Vous dit-il quand et où vous devriez revenir pour les autres injections?
Qu’est-ce qui, selon vous, fera que vous am
eniez plus facilement votre enfant à la vaccination?
2. Ayez une entrevue avec le chef com
munautaire (responsable com
munautaire, enseignant, etc.) en posant des questions telles que :
Le dispensaire vous fait-il le compte rendu de la vaccination dans votre com
munauté?
Comm
ent aidez-vous les agents de santé à vacciner plus d'enfants dans cette zone? A votre avis, que faut-il faire pour am
éliorer les vaccinations dans votre comm
unauté?
3. Ayez une entrevue avec l'agent de santé com
munautaire (VH
W) en posant des questions telles que :
Que faites- pour encourager la vaccination dans la com
munauté?
Ayez-vous été formé par les agents de santé sur la vaccination?
Quel autre appui recevez-vous des :
–Agents de au dispensaire?
–Chefs com
munautaires de votre com
munauté?
4. Ayez une entrevue avec l'agent de santé au centre de santé en posant des questions telles que :
Quelles sont vos m
éthodes de comm
unication avec la comm
unauté? Com
ment la com
munauté vous aide-t-elle à am
éliorer les vaccinations dans votre région? Avez-vous des suggestions sur la m
anière d'améliorer la couverture vaccinale dans la région?
5. Ayez une entrevue avec l'O
NG
locale dans la zone en posant des questions telles que : Recevez-vous un com
pte rendu régulier sur ce qui se passe en matière de vaccination dans cette com
munauté?
Comm
ent appuyez-vous la vaccination dans cette comm
unauté? Pendant com
bien de temps fournirez-vous votre appui pour am
éliorer la vaccination dans cette comm
unauté?
118
Chapitre 5 – Placem
ent sur le Terrain des Étudiants
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Placem
ent sur le terrain 5: Suivi et gestion des données (S
-7.4)
Objectif de la séance :
�Perm
ettre aux étudiants de mettre en pratique les com
pétences liées à la collecte l’analyse et l’interprétation des données, en utilisant comm
e outil legraphique de suivi de la vaccination.
Durée allouée : 1 semaine
Connaissances préalables :
Sujet sur le tableau du programm
e de formation, section S-7.4 "Suivi de la vaccination de routine et gestion des données", en utilisant le Cours M
LM AFRO,
MMoodduullee 2200
: "Comm
unication pour les programm
es de vaccination" édition mars 2004 et La vaccination dans la pratique, MM
oodduullee 77"Suivre et utiliser vos
données" et le manuel national de form
ation sur la vaccination.
Tâches de l’encadreur sur le terrain :
�Préparer un graphique de suivi de la vaccination vierge pour distribution aux groupes d'étudiants ;
�Assigner aux étudiants des tâches différentes avant la séance pour gagner du tem
ps pendant la séance pratique comm
e suit : •
Un sous-groupe (deux étudiants) recueille et localise les données sur le graphique de suivi de la vaccination sur les vaccinations DTC1 et DTC3,
interprète les tendances et calcule le taux d’abandon DTC1 à DTC3 ; •
Un sous-groupe (deux étudiants) recueille et localise les données sur le graphique de suivi de la vaccination sur les vaccinations Polio1 et Polio3,
interprète les tendances et calcule le taux d’abandon Polio1 à Polio3 ; •
Un sous-groupe (deux étudiants) recueillir et localiser les données sur la vaccination qui contrôle le tableau sur la vaccination de la rougeole et
interprète des tendances ; •
Un sous-groupe (deux étudiants) recueille les données des trois sous-groupes susm
entionnés et calcule: (a) le taux d’abandon DTC1 à Rougeole; (b) letaux d’abandon Polio1 à Rougeole.
�Inform
er la formation sanitaire des objectifs du placem
ent ; �
Accompagner les étudiants à la form
ation sanitaire ; �
Dem
ander au personnel comm
ent il veut que le groupe d'étudiants travaille afin de causer le moins de perturbation possible aux activités de routine du
centre de santé ;�
S’assurer que les groupes d’étudiants exécutent les tâches assignées à l'avance ;�
Après la séance, discuter avec les étudiants leurs conclusions enregistrées sur les fiches de suivi de la vaccination. Leur demander de décrire tous les
problèmes rencontrés pendant leur travail, interpréter et résum
er les conclusions des groupes.
119
Chapitre 5 – Placem
ent sur le Terrain des Étudiants
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Modèle de projet lié au S
-7.4 Suivi et gestion des données
Titre du Projet : Vérification/validation des données rapportées
Ce projet vise à développer des compétences dans la vérification des données qui arrivent ou sortent de la form
ation sanitaire ou du bureau sanitaire du district.Ce projet convient m
ieux au placement sur le terrain au district, puisqu’il y a beaucoup de form
ations sanitaires qui rendent compte au bureau sanitaire du district.
Il peut également être utilisé dans les sites de form
ation sanitaire (FS) avec une légère modification, surtout où il y a des sous-centres, des postes santé et d’autres
sous-unités qui rendent compte au centre de santé principal. Ce projet est sensible et l'étudiant devrait toujours travailler en collaboration avec le superviseur.
Étapes à suivre pour la préparation du projet : 1.
Dem
ander au superviseur de vous fournir les rapports mensuels qu’il a reçus des FS pour la dernière année en ce qui concerne la notification des m
aladieset la vaccination ;
2. Com
mencer votre étude en vérifiant la com
plétudedes rapports. La com
plétude des rapports pour la période particulière se calcule sur la base du nombre total
de rapports attendus (dénominateur) et le nom
bre de rapports reçus (numérateur) des centres ou sous-centres de santé. Cette proportion est exprim
ée enpourcentage. Si les rapports ne sont pas com
plets pour un district, le chiffre cumulatif de couverture vaccinale baissera et ne reflétera pas la situation réelle.
3. Prom
ptitudedes rapports. Lorsque les rapports arrivent du terrain au district, une évaluation de la prom
ptitude des rapports devrait être faite. Vérifier lesdates auxquelles les rapports ont été envoyés au bureau de district ou centre de santé pour calculer la proportion (%
) des rapports qui ont été reçus dansla date lim
ite pour le rapport (numérateur) sur tous les rapports attendus pour la m
ême période (dénom
inateur). Le suivi de la promptitude est très
important. Les rapports tardifs entravent la réponse rapide aux épidém
ies ou autres problèmes.
4. Vérifier l'exactitude
du rapport et vérifiersi toutes les parties du form
ulaire de rapport sont remplies ;
5. Vérifier si les rapports reçus sont pour la période particulière
sous revue (mois particulier pour lequel les rapports sont supposés être envoyés) ;
6. Le rapport devrait être recoupé
pour voir s'il y a des erreurs de calcul ou des pertes de chiffres rapportés et vérifier s’ils concordent. Quelques trucs :
–Com
parer le chiffre de vaccination BCG < 1year avec le nom
bre de naissances vivantes (hôpital, dispensaire et domicile) - le prem
ier ne devrait pasêtre plus élevé que le dernie ;
–Les chiffres du DTC1 et du VPO
1 devraient être les mêm
es, puisque habituellement ces vaccins sont adm
inistrés pendant la mêm
e visite. Il en est dem
ême pour les chiffres des 2èm
e et 3ème doses de ces vaccins ;
–D
ans la vaccination de série (DTC, VPO, HepB, etc.) les doses initiales ne devraient pas être inférieures aux doses subséquentes. Les troisièm
es dosespeuvent être inférieures à cause de l'effet de "abandon" ;
–Si la vitam
ine A est donnée avec le vaccin contre la rougeole, alors les chiffres de la vaccination contre la rougeole et de la vitamine A devraient
généralement correspondre ;
–Il est conseillé aux pays de la zone de fièvre jaune dans la Région d’inclure la vaccination contre la fièvre jaune dans le calendrier de vaccination duPEV, à adm
inistrer avec le vaccin contre la rougeole à 9 mois. Si cette com
binaison est mise en oeuvre avec succès, les chiffres de perform
ance de lavaccination devraient égalem
ent correspondre ; 7.
Après avoir achevé votre travail, examiner les résultats avec votre superviseur.
120
Chapitre 5 – Placem
ent sur le Terrain des Étudiants
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
6O
ptions d’Évaluation de l’Étudiant
121
Ce sont les différents types d'évaluations à effectuer aux différentes
étapes du cours.
6.1
Évaluatio
n d
e diag
no
stic
Le cours devrait habituellement com
mencer avec une évaluation de
diagnosticdes préalables et attentes des étudiants, qui sera faite sous la
forme de discussions inform
elles ou d’un pré-test verbal sur un sujetdonné du cours de vaccination. Par exem
ple, l’enseignant peut poser auxétudiants des questions telles que :
�Q
uelles sont les maladies cibles du program
me de vaccination?
�Q
uelles sont les maladies cibles qui sont soum
ises à l’éradicationm
ondiale? �
Pouvez-vous citer
au m
oins trois
vaccins qui
sont utilisés
pourvacciner les enfants dans la R
égion africaine? �
Quelle unité adm
inistrative au Ministère de la Santé est chargée de
gérer le programm
e de vaccination dans notre pays?
Pendant cette
séance de
questions-réponses, l’enseignant
fera une
évaluation initiale du groupe dans son ensemble et identifiera égalem
entles étudiants du groupe qui m
anifestent un intérêt particulier pour le sujet
6.2
Évaluatio
n fo
rmative
Ce
cours applique
également
l’évaluation form
ativedu
processusd’apprentissage des étudiants pendant les leçons journalières, ce qui serarenforcé à travers des interactions à l’étape de synthèse à la fin de laleçon.
Ce program
me de form
ation offre plusieurs outils pour les évaluationsform
atives de la performance des étudiants. C
es outils sont décrits dansplusieurs chapitres de ce docum
ent. Ils sont résumés ci-dessous.
�Liste de contrôle d'évaluation - à utiliser par l’enseignant qui observela perform
ance de l'étudiant pendant le placement sur le terrain, les
visites sur le terrain ou en classe pendant la simulation ou le jeu de
rôles. C
ertaines m
odèles de
listes de
contrôle sont
présentéesconjointem
ent avec la Visite sur le terrain 2 (M
ener une séance devaccination) et 3 (C
haîne de froid et gestion des vaccins) ci-dessus ; �
Modèles de questions d'exam
en, qui peuvent être utilisées pourl’évaluation
globale l’évaluation
formative
en sélectionnant
desquestions appropriées liées à la leçon ;
�E
xercices pour un certain nombre de leçons en vue de rapproche les
étudiants des situations réelles de la vie ; �
Courtes
études assignées
à l'étudiant
pendant ses
visites sur
leterrain
;
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
122Section 2: M
odèle de programm
e de formation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en m
édecine
�Projets à réaliser pendant le placem
ent sur le terrain des étudiantsappuyés par les superviseurs sur le terrain ou l’enseignant;
�Livre de notes de l’étudiant. C
’est un outil d'évaluation formative à
utiliser par l’enseignant ou le superviseur du placement sur le terrain
pour enregistrer (noter) les réalisations des étudiants d’une manière
systématique. Il contient une liste des tâches ou com
pétences quel'étudiant devrait pouvoir assim
iler et exécuter. Si le superviseur oul’enseignant pense que la perform
ance de l’étudiant est suffisamm
entbonne, il/elle signe le livre devant chaque tâche. Si l'étudiant échoue,les erreurs sont expliquées et l'étudiant peut essayer à nouveau plustard. U
n modèle de section d'un livre de notes est m
ontré ci-dessous
Signature de Tâche
Date
l’enseignant/du superviseur
26
.Prend des m
esures appropriées quand une blessure se produit (ex.: piqûre d’aiguille)
27
. Élimine correctem
ent les vaccins reconstitués après la séance (ou après 6
heures)
28
. Retourne les flacons des vaccins
liquides inutilisés ou ouverts au réfrigérateur et m
arque "À utiliser en
premier"
6.3
Évaluatio
n g
lob
ale
À la fin du cours, une évaluation globale est proposée pour évaluer les
résultats réels de chaque étudiant pris individuellement. O
n peut le fairede différentes m
anières.
�E
xaminer et résum
er les résultats de l’étudiant pendant le cours del'étude sur la base des résultats de l'évaluation form
ative enregistrésdans le Livre de notes de l'étudiant ;
�A
ppliquer un
post-test écrit
à l’aide
des m
odèles de
questionsd'exam
en présentés
ci-dessous. Si
des notes
sont données,
ellespeuvent être enregistrées pour décider si l'étudiant passe ou échouefinalem
ent, ou les notes peuvent être utilisées uniquement pour
guider les étudiants.
Quel que soit le systèm
e suivi, l'évaluation continuelle offre des avantagesim
portants dans la mesure où elle aide les étudiants à apprendre et à faire
des jugements plus exacts et fiables sur le volum
e d’enseignements que les
étudiants ont assimilés
Chapitre 6 – O
ptions d’Évaluation de l’Étudiant
7M
odeles de Questions et d’Exercices d'Exam
en du Programm
e de Formation
123
Cette section du program
me de form
ation présente des modèles de
questions et
d’exercices d'exam
en avec
un guide
des réponses.
Lesquestions
et exercices
sont conçus
pour aider
l’enseignant dans
l'évaluation des étudiants au moyen d’exam
ens écrits tout au long de laform
ation ou à la fin du cours. La présentation des questions dans untableau perm
et de les lier aux objectifs de chaque élément de contenu du
programm
e de formation. Le tableau m
ène aussi l'utilisateur directement
aux réponses, ce qui fait gagner du temps et rend beaucoup plus facile la
référence.
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
RE
SU
LR
ES
ULT TA A
T T
CO
MM
EN
T?
CO
MM
EN
T?
ST
RA
ST
RA
TE
GIE
ST
EG
IESQ
UA
ND
?Q
UA
ND
?
QU
E P
EN
SE
Z-
QU
E P
EN
SE
Z-
VO
US
DE
?V
OU
S D
E?
124
Chapitre 7 – M
odeles de Questions et d’Exercices d'Exam
en du Programm
e de Formation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
7.1
Mo
deles d
e qu
estion
s et d’exercices d
'examen
S-1 : S
ystèmes et opérations de vaccination
Objectifs d’apprentissage/enseignem
ent Q
uestions/tâches/exercices R
éponses
1. Q
uelles sont les orientations mondiales ou régionales des
programm
es de vaccination?
2. C
iter cinq opérations clés de la vaccination et troiscom
posantes d’appui du programm
e de vaccination
Question 1
Atteindre et m
aintenir une forte couverture vaccinale de lapopulation cible (9
0%
et au-dessus) pour tous les vaccins
mettre en place une surveillance de la m
aladie fiable pour ladétection des cas et épidém
ies de maladie et assurer une
réponse adéquate
Sur la base des stratégies ci-dessus, pour mettre en oeuvre
la lutte contre la maladie, les initiatives d’élim
ination etd'éradication
Question (Tâche) 2
Les opérations de vaccination sont: la prestation de services,la logistique, la fourniture et la qualité des vaccins, lasurveillance de la m
aladie, le plaidoyer et la comm
unication.
Les composantes d’appui des services de vaccination sont :
la gestion, le financement durable, le renforcem
ent desressources hum
aines et institutionnelles
Décrire les buts et les orientations du
programm
e de vaccination au plan mondial,
dans la région africaine et dans le pays hôte
Décrire le rôle et le rapport de l'environnem
entexterne et du systèm
e de santé avec leprogram
me de vaccination
Décrire cinq opérations clés de la vaccination
Décrire trois com
posantes d’appui duprogram
me de vaccination
125
1. Q
uels sont les objectifs des politiques nationales devaccination?
2. Q
ui devrait coordonner les services nationaux devaccination (cocher la réponse correcte) : a. Tous les intervenants b. Le M
inistère de la Planification
c. la Com
munauté des donateurs
d. Le Ministère de la Santé
e. L'Organisation m
ondiale de la Santé (OM
S)
3. Q
uels sont les programm
es les plus convenables quipeuvent être intégrés aux vaccinations
Question 1
Fournir une base techniquement solide pour la vaccination
Assurer des vaccinations de bonne qualité, sans danger et
efficaces
S’assurer que les vaccinations et les activités de surveillancede la m
aladie sont effectuées avec les normes établies
Question 2
"d"
Question 3
Suivi de la croissance; Adm
inistration de vitamine A
;Éducation sanitaire; lutte contre le paludism
e et autresprogram
mes en fonction des priorités de pays
Décrire les buts et objectifs des politiques
nationales de vaccination
Décrire les étapes de l’élaboration des
politiques nationales de vaccination
Décrire les trois principales orientations des
politiques mondiales de vaccination
Interpréter les normes générales et les
principes directeurs suivants de lavaccination
: o
Participation comm
unautaire o
Intégration de la vaccination avec d’autres services de santé de l'enfant
oA
ccessibilité et équité o
Qualité et sécurité de la vaccination
oC
oordination et direction du programm
eo
Rôle des A
utorités nationales de régulation
oD
roits et responsabilités des usagers
Chapitre 7 – M
odeles de Questions et d’Exercices d'Exam
en du Programm
e de Formation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
S-2 : P
olitiques et normes de vaccination
Objectifs d’apprentissage/enseignem
ent Q
uestions/tâches/exercices R
éponses
126
1. Q
uels sont les avantages et inconvénients des stratégiesde prestation de la vaccination suivantes :-
"stratégie fixe"-
"stratégie avancée"-
campagnes de vaccination?
2. Q
ue signifie "GIV
S"? Citer au m
oins deux approchesnovatrices qu'elle encourage.
3. Q
ue signifie "AC
D"? Q
uelles en sont les cinqcom
posantes stratégiques?
Question 1
S
tratégie "fixe"Avantages : assure la pérennité, la qualité et la disponibilitédes services. Inconvénients : la couverture des zones éloignées peut nepas être assurée, les bons résultats dépendent du niveau dem
otivation des usagers.
"Stratégie avancée"
Avantages: rapproche les services des personnes "difficiles à
atteindre", contribue à l’équité en santé. Inconvénients
: coûte cher à cause de la nécessité du transportet du per diem
pour le personnel ; en saison des pluies lesvisites de stratégie avancée peuvent être interrom
pues, d’autressoins sont nécessaires pour la chaîne de froid, le transport desvaccins et autres m
atériels d’injection.
Stratégie "m
obile"Avantages : rapproche les services des personnes " difficilesà atteindre", contribue à l’équité en santé. Inconvénients
: onéreuse à cause de la nécessité dutransport et de l’allocation journalière pour le personnel, dessoins supplém
entaires pour la chaîne de froid, du transportdes vaccins et des autres m
atériels d’injection.
"Campagnes"
Avantages: assure une forte couverture en peu de tem
ps,interrom
pt la circulation de l'agent causal, encourage unesensibilisation accrue à la vaccination. Inconvénients
: coût élevé de la campagne. Les cam
pagnespeuvent égalem
ent éloigner les agents de santé de leursactivités quotidiennes. À
cause d’une charge de travailaccrue pendant une courte période, la qualité de lavaccination peut être com
promise.
Décrire les stratégies "fixe", "avancée" et
"campagne", leurs avantages et lim
ites
Décoder "G
IVS" et expliquer ce qui y estnouveau
Décoder "A
CD
" et décrire ses cinqcom
posantes stratégiques et défis
Chapitre 7 – M
odeles de Questions et d’Exercices d'Exam
en du Programm
e de Formation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
S-3 : S
tratégies de prestation des services de vaccination et approches novatrices
Objectifs d’apprentissage/enseignem
ent Q
uestions/tâches/exercices R
éponses
127
Question 2
GIVS– Stratégie et vision m
ondiales pour la vaccination(G
lobal Imm
unization Vision and Strategy). Parmi les
innovations majeures de cette stratégie figurent l’introduction
de plus de vaccins dans les programm
es de vaccination(contre le rotavirus et l’infection à pneum
ocoque, lepaludism
e, le VIH/SID
A et la tuberculose) et l’adm
inistrationde vaccinations aux enfants de plus d’un an
Question 3
AC
D– A
tteindre Chaque D
istrict. Les 5 com
posantesstratégiques sont: R
établir les services de stratégie avancée;supervision form
ative; liens entre la comm
unauté et lesprestataires de services; Suivi pour l’action; planification etgestion pour l’action
Chapitre 7 – M
odeles de Questions et d’Exercices d'Exam
en du Programm
e de Formation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Objectifs d’apprentissage/enseignem
ent Q
uestions/tâches/exercices R
éponses
128
1. C
iter les maladies cibles qui peuvent être évitées par la
vaccination
2. D
écrire trois moyens par lesquels un nouveau-né est
infecté par le tétanos
3. Q
uels sont les avantages de la surveillance intégrée dela m
aladie?
4. Pourquoi les définitions des cas de m
aladies cibles sont-elles im
portantes?
5. Q
uelles sont les maladies cible sous éradication ou
élimination en A
frique?
6. Q
ue vous devriez-vous faire pour être préparé contre uneépidém
ie des maladies cibles?
7. Q
ue signifie PFA
? (cocher la réponse correcte) : a. A
ctivité pour la poliomyélite
b. L'Afrique lutte contre la poliom
yélite c. Paralysie flasque aiguë d. A
ction pour la prévention e. Particules de form
ation des antigènes
Question 1
Tuberculose, poliomyélite, diphtérie, coqueluche, tétanos,
rougeole, fièvre jaune, hépatite B, haem
ophilus influenzae detype b
Question 2
oLe couteau ou un autre instrum
ent utilisé pour trancher le cordon est sale
oExcrém
ents de vache, cendre, terre, herbes placées sur le cordon
oLes m
ains de la personne qui retire le bébé ne sont pas propres
Question 3
Économ
ie de ressources, échange d’informations entre les
différents programm
es, suivi et supervision comm
uns,am
élioration de la capacité de laboratoire dans l’identificationde différents agents pathogènes
Question 4
Les définitions de cas aident à faire un diagnostic correct età fournir un com
pte-rendu exact sur les maladies cibles au
niveau de services de santé suivant. Elles facilitentégalem
ent le traitement rapide des m
aladies et la priseprom
pte de mesures de lutte pour prévenir des épidém
ies
Question 5
Poliom
yélite, tétanos néonatal, rougeole (également lèpre et
dracunculose)
Question 6
P
lanification, formation du personnel à la réponse aux
épidémies, constitution d’un stock d’urgence, y com
pris destrousses de prélèvem
ent d’échantillons, des réactifs delaboratoire
Question 7
"c"
Évaluer le fardeau des maladies cibles des pays
africains et du pays hôte
Décrire les signes et la définition de cas de
chacune des maladies cibles m
entionnées dansla colonne "Sujet"
Décrire le m
ode de transmission de chaque
maladie cible
Décrire les stratégies de prévention et de lutte
des maladies cibles
Décrire le concept et les m
éthodes/outils desurveillance des m
aladies
Décrire le rôle de la surveillance dans la
préparation et la réponse aux épidémies
Décrire les avantages de l’intégration de
différents systèmes de surveillance sous l’ID
SR
Analyser et interpréter les tendances de la
maladie
Préparer les cartes et graphiquesépidém
iologiques
Examiner/extraire les inform
ations de surveillancepertinentes des registres des patients
Participer à la collecte et à l’envoi deséchantillons au laboratoire
Expliquer le rôle de l’enregistrement et de la
notification des maladies
Interpréter le taux de PFA
(paralysie flasqueaiguë) com
me un indicateur clé de la
surveillance polio
Rem
plir un rapport mensuel de surveillance de
la formation sanitaire visitée
Chapitre 7 – M
odeles de Questions et d’Exercices d'Exam
en du Programm
e de Formation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
S-4 : M
aladies cibles pour la vaccination et la surveillance de la maladie
Objectifs d’apprentissage/enseignem
ent Q
uestions/tâches/exercices R
éponses
129
1. C
iter différents types d’imm
unité et donner desexem
ples
2. Q
u'est-ce que "l'imm
unité collective?" (cocher la réponsecorrecte) : a. im
munité qui se développe quand un groupe de
personnes sont vaccinés ensemble
b. imm
unité induite par des vaccins utilisés dans la pratique vétérinaire
c. imm
unité qui se développe chez des personnes non vaccinées qui vivent dans une com
munauté bien
couverte (vaccinée) avec un vaccin vivant d. im
munité qui se développe chez des hum
ains après qu’ils aient utilisé des vaccins testés sur des troupeaux d'anim
aux
3. C
iter les types de vaccins avec des exemples
4. C
ontre quelles maladies protège le vaccin D
TC? (cocher
la réponse correcte) : a. D
iphtérie, polio et tétanos b. D
iphtérie, coqueluche et tétanos c. D
iphtérie, coqueluche et tuberculose
5. D
écrire les caractéristiques d'un "vaccin idéal"
Question 1
Spécifique
(développé un antigène, ex.: des vaccins) et Non-
spécifique(résistance générale du corps com
me protection
de premier niveau). N
aturelle(après infection par la
rougeole) et Artificielle(vaccination contre la rougeole).
Active
(induite par des vaccins ou des anatoxines) et Passive(acquise au m
oyen de globulines gamm
a ou par le sang dela m
ère)
Question 2
"c"
Question 3
Vaccins atténués vivants :VP
O (Sabin), B
CG
et vaccinscontre rougeole, les oreillons, la rubéole, la fièvre jaune Vaccins tués :
polio tué (Salk) et vaccins contre la coqueluche Vaccins à sous-unités
: anatoxines (anatoxines tétaniques oudiphtériques) et vaccins acellulaires (vaccin acellulaire contrela coqueluche), vaccins obtenus par m
anipulation génétique(vaccin antihépatite B
) Vaccins viraux
: VPO
et vaccins contre la rougeole, lesoreillons, la rubéole, la fièvre jaune Vaccins bactériens
: Vaccins contre le choléra, la coquelucheVaccins liquides
: vaccins DTC
, contre la polioVaccins lyophilisés (secs)
: BC
G, vaccin contre la rougeole
Monovaccins
: Vaccins contre la rougeole, la fièvre jaune, lecholéra Vaccins com
binés: D
TC, D
T, polio (avec sérotypes 1, 2
, 3)
Question 4
"b"
Question 5
Le vaccin idéal doit être im
munogène, sûr, stable dans les
conditions de terrain, combiné avec plusieurs antigènes et
devrait conférer une imm
unité durable. Il devrait également
être d’un coût abordable
Décrire les différents types d'im
munité et de
mécanism
es de réponse imm
unitaire
Décrire l’im
munité par rapport à la vaccination
Citer les différents types de vaccins :
oM
onovaccins et vaccins combinés
oVaccins atténués et tués
oVaccins bactériens et viraux
oVaccins à sous-unités (anatoxines, polysaccharides, etc.)
oVaccins liquides et lyophilisés (secs)
Citer les nouveaux vaccins les plus courants
Caractériser le vaccin du futur (vaccin idéal)
Citer les vaccins utilisés dans les program
mes
nationaux de vaccination
Différencier les vaccins des autres
médicam
ents
Chapitre 7 – M
odeles de Questions et d’Exercices d'Exam
en du Programm
e de Formation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
S-5 : Fondam
ent imm
unologique de la vaccination et vaccins actuels
Objectifs d’apprentissage/enseignem
ent Q
uestions/tâches/exercices R
éponses
130
1. D
écrire le calendrier de vaccination recomm
andé parl’O
MS
2. U
n enfant de deux mois est am
ené pour la première fois
à la séance de vaccination. Il n'a encore reçu aucunvaccin. Q
uel vaccin l'agent de santé devrait-il luiadm
inistrer à cette première visite? (cocher la réponse
correcte) : a. D
TC, rougeole, V
PO
b. D
TC, V
PO
, BC
G
c. BC
Gd. D
TC et V
PO
e. D
TC et rougeole
3. Q
uelles sont les populations cibles du PEV
dans laR
égion africaine?
4. Q
u’est-ce qu’un "enfant complètem
ent vacciné" (FIC)?
5. Q
uel est l’"intervalle minim
al" entre le DTC
1 et le D
TC2?
(cocher la réponse correcte) : a. deux sem
aines b. trois sem
aines c. quatre sem
aines d. six sem
aines
6. L’adm
inistration simultanée de plusieurs vaccins (cocher
la réponse correcte) : a. est néfaste, non recom
mandée
b. peut perturber le développement de l’im
munité
contre chaque vaccin, non recomm
andéec. produit une bonne im
munité aussi bonne que celle
contre chaque vaccin, injection recomm
andée
7. Pourquoi devons-nous adm
inistrer cinq doses de VATaux fem
mes?
Question 1
Calendrier avec les vaccins traditionnels du P
EV
À la naissance- B
CG
, VPO
0
6 sem
aines- DTC
1, VP
O1
10
semaines- D
TC2
, VPO
2
14
semaines- D
TC3
, VPO
3
9 m
ois- rougeole Calendrier avec le pentavaccinÀ la naissance- B
CG
, VPO
0 (H
epB0
) 6 sem
aines- DTC
-HepB
/Hib1
, VPO
1
10
semaines- D
TC-H
epB/H
ib2, VP
O2
14
semaines- D
TC-H
epB/H
ib3, VP
O3
9 m
ois- rougeole
Question 2
''b''
Question 3
Enfants de 0-1
1 m
ois Femm
es enceintes Femm
es en âgede procréer (1
4-4
9 ans.)
Question 4
Un enfant qui a achevé sa principale série de vaccinations,
c’est-à-dire BC
G, D
TC3
, VPO
3 et rougeole
Question 5
''c''
Question 6
''c'' L'expérience et les études ont m
ontré que le corps humain
peut développer avec succès une réponse imm
unitaire pour10
à 12 et m
ême plus d'antigènes adm
inistréssim
ultanément ou dans un vaccin com
biné
Question 7
Pour induire l’im
munité tout au long de sa période de
procréation pour la protection de son nouveau-né contre letétanos néonatal
Décrire la calendrier de vaccination
recomm
andé par l’OM
S et le pays hôte : a) quels vaccins les enfants devraient-ils
avoir avant leur 1er anniversaire
(enfant complètem
ent vacciné -FIC)
b) quand administrer le VAT aux fem
mes,
le dosage, le nombre de doses, la
période de protection
Dire quels sont les groupes cibles des
programm
es de vaccination des pays de laR
égion africaine/pays hôte
Pour chaque vaccin, dire le nombre de doses
à administrer, l'âge optim
al pour chaque dose,le dosage et la voie d'adm
inistration
Spécifier l'intervalle minim
al entre des dosesdu m
ême vaccin
Expliquer le fondement de l’adm
inistrationsim
ultanée de vaccins
Chapitre 7 – M
odeles de Questions et d’Exercices d'Exam
en du Programm
e de Formation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
S-6.1 : D
irectives générales pour l’administration des vaccins
Objectifs d’apprentissage/enseignem
ent Q
uestions/tâches/exercices R
éponses
131
8. La prem
ière dose de VAT pendant la grossesse devraitêtre adm
inistrée (cocher la réponse correcte) : a. quand les m
ouvements foetaux sont perçus
b. le plus tôt possible pendant la grossesse c. le plus tôt possible pendant le 2
ème trim
estre d. au m
oins 2 sem
aines avant l’accouchement prévu
Question 8
''b '' L’adm
inistration du VAT tôt pendant la grossesse, mêm
ependant le 1
er semestre, ne nuira pas au foetus. Elle
augmentera les chances de la fem
me de recevoir deux doses
de VAT avant l’accouchement, et perm
ettra de s’assurer ainsique le nouveau-né sera protégé contre le tétanos néonatal
Objectifs d’apprentissage/enseignem
ent Q
uestions/tâches/exercices R
éponses
Chapitre 7 – M
odeles de Questions et d’Exercices d'Exam
en du Programm
e de Formation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
132
1. Indiquer au m
oins trois conditions dans lesquellesl'agent de santé devrait jeter le vaccin ou diluant?
2. Le B
CG
est administré (cocher la réponse correcte) :
a. oralement
b. par injection intradermique
c. par injection intramusculaire
d. par injection sous-cutanée
3. Le vaccin D
TC devrait être adm
inistré (cocher la réponsecorrecte) : a. par voie intram
usculaire dans la cuisse supérieure b. par voie intram
usculaire dans le bras c. par voie sous-cutanée dans la cuisse supérieure d. par voie sous-cutanée dans le bras
4. Q
uelle est la dose correcte de vaccin contre la rougeole(cocher la réponse correcte)? a. 0
,05
ml
b. 0,5
ml
c. 1 m
l d. 1
,5 m
l
5. U
ne seringue stérile et une aiguille stérile devraient êtreutilisées (cocher la réponse correcte) : a. pour l’enfant suivant si l'aiguille est changée entre
les enfants b. jusqu'à ce que tout le vaccin dans la seringue soit finic. pour tous les vaccins m
ais pour un enfant seulement
d. pour une injection seulement
6. Jusqu’à quel niveau faut-il rem
plir les boîtes de sécuritéavec des seringues/aiguilles usagées (cocher la réponsecorrecte)? a. 1
00
%b. 7
5%
c. 5
0%
7. N
omm
er deux infections qui peuvent être transmises par
la réutilisation d'aiguilles et de seringues non-stériles.
Question 1
Quand le vaccin est expiré
Quand le vaccin liquide a été congelé
Quand l’étiquette du vaccin ou du diluant s’est détachée
Quand la P
CV (pastille de contrôle du vaccin) a atteint le
point de rejet
Les vaccins reconstitués – BC
G, rougeole, etc., sont jetés
après 6 heures ou à la fin de la séance de vaccination
Question 2
''b''
Question 3
''a''
Question 4
''b''
Question 5
''d''
Question 6
''b'' (pour prévenir des piqûres au doigt pendant le rem
plissage)
Question 7
Infection par le VIH
Hépatite B
et autres hépatites d'originevirale
Vérifier l’état des vaccins et du diluant avantusage
Reconstituer les vaccins en tant que de besoin
Adm
inistrer le vaccin au site correct, à l’aidede la technique correcte (oral, ou par injection:intraderm
ique, sous-cutané, intramusculaire)
Maintenir la technique stérile tout au long de
l’administration des vaccins
Appliquer la pratique correcte d’élim
inationdes déchets après injection
Chapitre 7 – M
odeles de Questions et d’Exercices d'Exam
en du Programm
e de Formation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
S-6.2 : C
omm
ent administrer les vaccins et la vitam
ine A
Objectifs d’apprentissage/enseignem
ent Q
uestions/tâches/exercices R
éponses
133
1. D
écrire le système de la chaîne de froid à partir du
mom
ent où le vaccin quitte le fabricant jusqu’aum
oment où il atteint l’enfant ou la fem
me cible
2. C
iter les types de matériel de chaîne de froid, de fiches
de suivi et de gestion des stocks de vaccins
3. C
iter les facteurs utilisés pour calculer la capacité destockage des vaccins de la chaîne de froid
4. Q
uels sont parmi les vaccins du P
EV
ceux quideviennent endom
magés s’ils sont congelés? (cocher la
réponse correcte) : a. V
PO
b. D
TC
c. BC
G
d. Rougeole
e. VAT f.
HepB
5. Q
uelle est la température m
aximale de stockage des
vaccins du PEV
dans un centre de santé? (cocher laréponse correcte) : a. +
4ºC
b. +
6ºC
c. -2
ºC
d. +8
ºC
e. +10
ºC
f. +
12
ºC
6. Le test de "l’agitation" (cocher la réponse correcte) :
a. est utilisé pour mélanger entièrem
ent le vaccin contre la rougeole reconstitué
b. réactivera le vaccin qui a passé la date de péremption
c. indiquera si le DTC
ou le VAT ont été congelés d. réactivera le D
TC ou le VAT qui ont été congelés
e. est utilisé pour mélanger des différents vaccins dans
un flacon unique f.
est utilisé avant l'injection pour mélanger les
sédiments dans le flacon qui contient le com
posant actif du vaccin
7. U
n matin après un congé de deux jours, vous avez
vérifié le réfrigérateur de vaccins et découvert qu’il nefonctionnait pas. Q
ue devez-vous faire imm
édiatement?
Question 1
Fabricant →
Avion →C
hambre froide de l'aéroport →
Magasin central des vaccins →
Magasin de vaccin
provincial/de district →R
éfrigérateur du centre de santé/Porte-vaccins →
Site de vaccination →Enfant ou fem
me
cible
Question 2
Matériel: C
hambre froide, congélateur, réfrigérateur,
réfrigérateur-congélateur, glacière, porte-vaccins,accum
ulateurs de froid Contrôleurs de tem
pérature: Pastille de contrôle du vaccin
(PC
V), étiquette temps/tem
pérature (carte 3M
), indicateurd’expédition pour le VAT, indicateur Freezw
atch, Stop!Watch,
Thermom
ètres Fiches de gestion des vaccins
: Fiche de comm
ande, rapportd'arrivée des vaccins (VA
R), fiche de livraison, registre des
vaccins, fiches de stock des vaccins
Question 3
A : nom
bre total de la population cible pour l'année B
: taux de couverture vaccinale ciblée C
: nombre de doses pour chaque vaccin conform
ément au
calendrier D
: nombre total de doses nécessaires pour l'année
E : volume unitaire de chaque dose de vaccins em
ballés en cm
³ Les besoins annuels en volum
e peuvent ensuite être dérivéesen m
ultipliant Dpar E
Question 4
"b", "e" et "f"
Question 5
"d"
Question 6
"c"
Décrire le systèm
e de la chaîne de froid àpartir du m
oment où le vaccin quitte le
fabricant jusqu’au mom
ent où il atteint l’enfantou la fem
me cible
Choisir un m
atériel de chaîne de froidapproprié
Citer les facteurs utilisés pour calculer la
capacité de stockage des vaccins de la chaînede froid
Charger et utiliser le réfrigérateur/congélateur
Lire, enregistrer et interpréter la température
du réfrigérateur
Gérer les urgences de la chaîne de froid
Citer les tâches de l'agent de santé pour
l’entretien de la chaîne de froid
Maîtriser la technique du test d’agitation
Interpréter les changements de la pastille de
contrôle du vaccin (PC
V)
Indiquer les causes des pertes de vaccin
Indiquer les données requises pour prévoir lesvaccins et autres besoins logistiques (diluant,seringues, boîtes de sécurité, etc.)
Citer trois m
éthodes d'estimation des besoins
en vaccins
Calculer le niveau du stock de réserve des
vaccins
Définir quand com
mander les vaccins
S-6.3 : G
estion de la chaîne de froid et des vaccins. Appui logistique
Objectifs d’apprentissage/enseignem
ent Q
uestions/tâches/exercices R
éponses
Chapitre 7 – M
odeles de Questions et d’Exercices d'Exam
en du Programm
e de Formation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
134
8. C
iter six règles importantes à suivre quand vous
entreposez des vaccins dans un réfrigérateur au centrede santé
9. Interpréter les changem
ents de la pastille de contrôle duvaccin (P
CV
)
10. Q
uel est le taux de pertes de vaccin (cocher la réponsecorrecte) : a. un taux m
ontrant la proportion de vaccins reçus du fabricant par rapport au nom
bre de vaccins com
mandés
b. un taux montrant com
bien de vaccins ont été utilisés pendant une séance de vaccination
c. une quantité (proportion) de vaccins perdus pour plusieurs raisons: m
auvaise technique de vaccination,rupture de la chaîne de froid, date de pérem
ption passée, vaccins liquides congelés, etc.
d. un taux montrant la quantité de vaccins que vous
avez égaré et ne pouvez pas trouver pour utiliser pendant la séance de vaccination
11. À
partir de la liste ci-dessous choisir au moins quatre
éléments clés requis pour prévoir vos besoins en vaccins
contre la rougeole pour l’année prochaine : a. population totale du pays pour l’année prochaine b. nom
bre de cas de rougeole de année actuellec. nom
bre de mères/tutrices qui refusent d'am
ener leursenfants pour la vaccination contre la rougeole
d. nombre d’enfants de la m
aternelle pour la prochaine année
e. niveau désiré de couverture vaccinale contre la rougeole pour la prochaine année
f. taux de pertes du vaccin contre la rougeole
g. nombre de doses requises pour la vaccination contre
la rougeole conformém
ent au calendrier national de vaccination
h. nombre estim
atif de contre-indications pour la vaccination contre la rougeole pendant l’année prochaine
Question 7
a. Vérifier la tem
pérature du compartim
ent principal et s’il y a des accum
ulateurs de froid congelés dans le congélateur
b. Si la température est inférieure à +
8ºC
et il y a de la glace dans le com
partiment de congélation, les vaccins
ne sont pas encore endomm
agés et peuvent être transférés à un autre réfrigérateur ou em
ballés avec des accum
ulateurs de froid congelés dans un porte-vaccinsc. S'il n'y a pas d’accum
ulateurs de froid congelés dans le congélateur ou si la tem
pérature est supérieure à +8
ºC,
les vaccins ne peuvent pas à être utilisés, puisqu’ils peuvent être endom
magés, et le superviseur devrait en
être informé im
médiatem
ent
Question 8
La réponse devrait inclure six des règles suivantes :o
Conserver les vaccins sur les étagères supérieures et
centrales du compartim
ent principalo
Disposer les vaccins de telle m
anière que l'air peut circuler entre les boîtes
oD
isposer des bouteilles plastiques d'eau ou des accum
ulateurs de froid de rechange sur l'étagère inférieure du com
partiment principal
oD
isposer le diluant du vaccin contre la rougeole et le B
CG
dans le compartim
ent principal avec les vaccins parce que quand le diluant tiède est utilisé pour la reconstitution, le vaccin perd rapidem
ent son activitéo
Disposer une boîte spéciale dans le com
partiment
principal pour les vaccins" retournés" de la séance de vaccination
oC
ongeler les accumulateurs de froid et les cubes de glace
dans le compartim
ent de congélationo
Ne pas m
ettre de nourriture ou de boisson dans le réfrigérateur
oN
e pas mettre d'autres m
édicaments dans le réfrigérateur
oN
e pas entreposer de vaccin dans les étagères de la porteo
Ne pas conserver des vaccins périm
és dans le réfrigérateur
Interpréter la politique de l’OM
S surl’utilisation de flacons entam
és de vaccinsm
ultidoses
Objectifs d’apprentissage/enseignem
ent Q
uestions/tâches/exercices R
éponses
Chapitre 7 – M
odeles de Questions et d’Exercices d'Exam
en du Programm
e de Formation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
135
12. Q
uels sont parmi les vaccins ci-dessous ceux qui
peuvent être utilisés au-delà de 6 heures ou pendant les
séances de vaccination subséquentes si certainesconditions sont rem
plies (la date de péremption n’a pas
passé, le vaccin a été stocké dans une bonne chaîne defroid, la P
CV
n'a pas atteint le point de rejet) : a. V
PO
b. R
ougeole c. B
CG
d. D
TC
e. VAT v f.
HepB
oN
e pas ouvrir inutilement la porte du réfrigérateur
oEnregistrer la tem
pérature du réfrigérateur deux fois par jour sur le graphique de suivi de la tem
pérature
Question 9
Le P
CV est un appareil sensible à la chaleur étiqueté sur les
flacons des vaccins et qui change progressivement et
irréversiblement de couleur de clair à, à m
esure que levaccin est exposé à la chaleur. C
’est un carré dans un cerclefait de m
atière sensible à la chaleur. Si le carré intérieur estplus léger que le cercle extérieur, le vaccin peut être utilisé.Les flacons devraient être jetés quand le carré intérieur a lam
ême couleur ou est devenu plus som
bre que le cercleextérieur.
Question 1
0 "c"
Question 1
1 "a", "e", " f" et "g"
Question 1
2 "a", "d", "e" et "f"
La politique mondiale a introduit un changem
ent pour lesflacons ouverts des vaccins VP
O, D
TC, VAT, D
T, Hépatite B
.les flacons m
ultidoses de ces vaccins, à partir desquels unedose ou plus de vaccins a été enlevée pendant une séancede vaccination, peuvent être utilisés dans les séances devaccination subséquentes jusqu’à un m
aximum
de 4sem
aines, pourvu que certaines conditions soient remplies.
La politique révisée ne change pas les procédures normales
pour la manipulation des vaccins tels que le B
CG
etl’antirougeole ou d’autres vaccins lyophilisés qui doivent êtrereconstitués avant usage (une fois reconstitués, les flacons deces vaccins doivent être jetés à la fin de chaque séance devaccination ou après 6
heures)
Chapitre 7 – M
odeles de Questions et d’Exercices d'Exam
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Section 2: Modèle de program
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ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Objectifs d’apprentissage/enseignem
ent Q
uestions/tâches/exercices R
éponses
136
1. C
iter les facteurs qui affectent la qualité des vaccins
2. D
iluants (cocher les réponses correctes) : a. tout diluant peut être utilisé pour reconstituer un
vaccin b. les diluants sont spécifiques à chaque vaccin c. le diluant est une eau stérile utilisée pour reconstituer
les vaccins lyophilisés d. les diluants contiennent certains produits chim
iques qui am
éliorent, stabilisent ou protègent les vaccins reconstitués de la contam
ination e. le diluant peut être congelé avec les vaccins à
reconstituer f.
le diluant ne doit pas être congelé mais refroidi
au-dessous de +8
ºC avant reconstitution
3. M
arquer "faux" ou "vrai" devant chaque déclaration ci-dessous : a. la seringue autobloquantes se m
et hors fonction autom
atiquement après une injection et rend la
seringue prête pour une autre injection b. Les boîtes d’élim
ination des pièces tranchantes (boîtes de sécurité) ne doivent jam
ais être remplies à
100
%, m
ais à 75
% pour prévenir les piqûres
d'aiguille en les remplissant
c. Aucune aiguille ne doit jam
ais être re-capuchonnée après usage - cette pratique m
ène aux piqûres d'aiguille
d. Pour empêcher que la boîte de sécurité ne soit
endomm
agée par les aiguilles tranchantes, l'aiguille après l'injection doit être re-capuchonnée avec soin et m
ise dans la boîte de sécurité e. L'aiguille ne doit jam
ais être laissée insérée dans le goulot du flacon
f. B
rûler les boîtes de sécurité avec les seringues et les aiguilles dans un trou et les enterrer profondém
ent dans la terre (0
,5 m
sous la surface)
Question 1
Contam
ination, chaleur, congélation des vaccins liquides,usage de dose insuffisante, reconstitution de vaccinslyophilisés avec le m
auvais diluant, reconstitution de vaccinqui a été stocké dans un congélateur avec un diluantconservé à la tem
pérature ambiante, usage de vaccin/diluant
périmé
Question 2
'' b ‘‘, '' d '' , '' f ''
Question 3
''a'' - faux ''b'' - vrai
''c'' - vrai ''d'' - faux
''e'' - vrai ''f'' - vrai
Question 4
''d'' et ''h''
Question 5
Les causes sont de deux natures: réactions vaccinales eterreurs de program
me.
Les réactions vaccinalessont associées aux propriétés des
vaccins : réactions locales - rougeur, douleur au sited’injection ; réactions systém
iques bénignes rares - fièvre,irritabilité ; réactions systém
iques sévères très rares - chocanaphylactique, convulsions Erreurs de program
me – m
auvais site ou voie d’injection,dose inexacte de vaccin, m
auvais diluant, contamination du
flacon des vaccins ou des seringues/aiguilles, réutilisation desseringues/aiguilles jetables, etc.
Question 6
Traitem
ent, notification, enquête, information du public,
mesures correctives pour m
inimiser la M
AP
I (formation du
personnel, approvisionnement en fournitures nécessaires,
rotation du personnel, etc.)
Question 7
MAP
I
Citer les facteurs qui affectent la qualité des
vaccins (ex.: contamination, chaleur,
congélation des vaccins liquides, etc.)
Fournir des informations de base sur les
diluants des vaccins
Décrire les pratiques d’injection sûres
Dire quelles sont les contre-indications à la
vaccination
Décrire les m
anifestations post-vaccinalesindésirables (M
AP
I), les causes des MA
PI et
l’intervention appropriée à mener (rapport,
enquête, information du public, etc.)
Expliquer les avantages des seringuesautobloquantes par rapport au m
atérielstérilisable
Décrire com
ment utiliser les boîtes de sécurité
Décrire les conditions d’une élim
ination sansdanger des déchets de la vaccination
Chapitre 7 – M
odeles de Questions et d’Exercices d'Exam
en du Programm
e de Formation
Section 2: Modèle de program
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ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
S-6.4 : S
écurité de la vaccination
Objectifs d’apprentissage/enseignem
ent Q
uestions/tâches/exercices R
éponses
137
4. C
ocher les vraies contre-indications aux vaccinations àpartir de la liste suivante : a. m
aladie bénigne avec fièvre < 3
8ºC
b. m
alnutrition c. infection par le V
IH
d. Infection par le VIH
avec des symptôm
es (SIDA
) pour le B
CG
e. Infection par le V
IH avec des sym
ptômes (SID
A)
pour les vaccins du PEV
à l’exception du BC
G
f. enfant allaité
g. antécédents de jaunisse après la naissance h. le vaccin dont la dose précédente a causé une
manifestation postvaccinale indésirable grave à
l'individu (anaphylaxie, collapsus ou choc)
5. Q
uelles sont les causes des manifestations
postvaccinales indésirables (MA
PI)
6. D
écrire les mesures à prendre en cas de M
AP
I
7. U
n abcès au site d’injection est-il un effet secondairenorm
al après vaccination ou une MA
PI?
Chapitre 7 – M
odeles de Questions et d’Exercices d'Exam
en du Programm
e de Formation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Objectifs d’apprentissage/enseignem
ent Q
uestions/tâches/exercices R
éponses
138
Protéger les vaccins pendant le transport
1. C
iter tous les matériels nécessaires à une séance de
vaccination de stratégie avancée
2. Q
uelles sont les estimations courantes des proportions
de populations cibles à vacciner?
3. Q
uelle est votre population cible annuelle pour lesenfants <
1 an si votre centre de santé couvre une
population de 80
00
personnes? (cocher la réponsecorrecte) : a. 3
20
b. 3
75
c. 2
40
d. 2
75
4. Votre population cible d'enfants <
1 an est de 2
50
.C
haque enfant viendra quatre fois à votre centre desanté pour la vaccination (D
TC1
, DTC
2, D
TC3
et vaccincontre la rougeole). Vos séances de vaccination peuvents’occuper de 2
0 enfants par séance, afin que vous ayez
assez de temps pour chaque m
ère et enfant. Com
biende séances de vaccination est-ce que vous devriez-voustenir par m
ois dans votre centre de santé?
5. À
la fin d'une séance de vaccination du matin qui dure
habituellement plus de 6
heures, tout vaccin reconstituérestant devrait être (cocher la réponse correcte) : a. conservé avec soin recouvert d’une feuille
d'aluminium
et sur de la glace pour la séance de l'après-m
idi ou le jour suivant b. couvert de papier d'alum
inium pour protéger de la
contamination et utilisé pour la séance de
l'après-midi ou le jour suivant
c. marqué avec soin et m
is dans la boîte "retour" dans le réfrigérateur, et utilisé pour la séance de l'après-m
idi ou le jour suivant d. jeté et un nouveau flacon ouvert pour la séance de
l'après-midi ou le jour suivant
Question 1
Vaccins et diluants M
atériel de chaîne de froid: porte-vaccins/glacière,
accumulateurs de froid, therm
omètre
Matériel d’injection
: seringues/aiguilles autobloquantes pourles injections, seringues pour la reconstitution des vaccinssecs, forceps stériles, boîte de sécurité M
atériel et médicam
ents pour les autres tâches : balance,corde et sac, ciseaux, com
primés de vitam
ine A, paracétam
olM
atériels d'éducation sanitaire : affiches et feuillets M
atériel de bureau: cartes santé des enfants, feuilles de
pointage, stylo
Question 2
Enfants 0-1
1 m
ois - taux estimatif : 3
-4%
M
ères enceintes - taux estimatif : 3
-4%
Fem
mes en âge de procréer - taux estim
atif pour plusieurspays : 2
0-2
5%
Question 3
''c'' (8
000 : 1
00
) x 3 =
240
Question 4
4 séances/m
ois (250 x 4
) : (12
x 20) =
4 séances par m
ois(une séances par sem
aine)
Question 5
''d'' (U
ne fois reconstitués, les flacons de ces vaccins doivent êtrejetés à la fin de chaque séance de vaccination ou à la fin de6
heures, à la première condition réalisée)
Question 6
6
.1
Dans une casquette avec des cubes de glace ou sur
un accumulateur de froid congelé
6.2
A
l'intérieur du porte-vaccins fermé à l'om
bre
Citer tous les m
atériels nécessaires à uneséance de vaccination
Estimer le nom
bre moyen de séances de
vaccination à organiser par mois/sem
aine
Estimer les quantités m
de matériels
d’injection et de vaccins requises
Préparer des porte-vaccins, des glacières etdes accum
ulateurs de froid
Rem
plir un porte-vaccins avec des vaccins etdes accum
ulateurs de froid
Maintenir les vaccins à la tem
pérature correctedans un porte-vaccins
Chapitre 7 – M
odeles de Questions et d’Exercices d'Exam
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e de Formation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
S-6.5 : C
omm
ent organiser une séance de vaccination
Objectifs d’apprentissage/enseignem
ent Q
uestions/tâches/exercices R
éponses
139
6. C
omm
ent doit-on conserver les vaccins au froid à uneséance de vaccination? 6.1
flacon de vaccins ouvert qui est utilisé ; 6.2
flacons non ouverts
Objectifs d’apprentissage/enseignem
ent Q
uestions/tâches/exercices R
éponses
Chapitre 7 – M
odeles de Questions et d’Exercices d'Exam
en du Programm
e de Formation
Section 2: Modèle de program
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ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
140
1. C
iter trois points dont vous devriez vous souvenir quandvous choisissez un site de vaccination convenable pourune séance de vaccination de stratégie avancée
2. C
iter au moins cinq activités à m
ener par l'agent desanté dans la réalisation d’une séance de vaccination
3. E
n vérifiant les cartes de vaccination de trois enfants,l'infirm
ier a noté les dates suivantes pour lesvaccinations D
TC :
Prem
ier enfant : D
TC1
- 3/1
/20
04
D
TC2
- 26
/1/2
00
4
DTC
3 - 2
6/2
/20
04
D
euxième enfant : D
TC1
- 20
/3/2
00
4
DTC
2 - 1
9/4
/20
04
D
TC3
- 23
/7/2
00
4
Troisième enfant :
DTC
1 - 5
/6/2
00
4
DTC
2 - 5
/7/2
00
4
DTC
3 - 5
/8/2
00
4
Quels enfants parm
i les trois enfants ont achevé avecsuccès leurs vaccinations D
TC?
4. Q
uels sont les cinq messages clés que l'agent de santé
devrait comm
uniquer à la mère/tutrice
Question 1
La réponse devrait inclure trois des points suivants : o
Trouver un site ombragé
oTrouver un site plus ensoleillé
oTrouver un site bien aéré
oTrouver un site avec suffisam
ment d'espace
oTrouver un site protégé de la pluie
Question 2
La réponse devrait inclure cinq des points suivants : o
Saluer la mère/tutrice
oD
emander si l'enfant a des sym
ptômes ou une m
aladie o
Examiner l'enfant et soigner si approprié
oPeser l'enfant et donner des conseils nutritionnels
oVérifier les vaccinations adm
inistrées (cicatrice BC
G et
par la carte de vaccination) o
Dem
ander à la mère son statut VAT
oD
écider quelles vaccinations sont dues o
Donner des explications à leur sujet
oAdm
inistrer les vaccinations appropriées o
Enregistrer les vaccinations administrées (sur la feuille
de pointage et la carte de vaccination) o
Parler à la mère/tutrice des effets secondaires possibles
et comm
ent y faire face o
Dire à la m
ère/tutrice quand l'enfant devrait encore être ram
ené ou quand la mère devrait revenir pour sa
prochaine injection de VAT o
Rem
ercier la mère/tutrice et répondre à toutes questions
qu'elles pourraient avoir o
Éliminer sans risque les déchets d’injection
oJeter les vaccins reconstitués à la fin de la séance (ou après 6
heures) o
Am
ener les flacons ouverts de vaccins liquides au réfrigérateur pour utilisation pendant la prochaine session
oN
ettoyer le site de vaccination
Préparer un site pour une séance devaccination
Organiser les dom
aines d’activités et lepersonnel
Vérifier et maintenir au niveau correct la
température dans le porte-vaccins; protéger
les vaccins de la lumière du soleil
Enregistrer les nouvelles assistances
Interroger chaque client et identifier l’actioncorrecte à entreprendre
Peser les bébés et donner aux mères des
conseils alimentaires; évaluer et traiter les
enfants malades
Vacciner les femm
es et les enfants selon lecalendrier de vaccination
Éliminer sans risque tout m
atériel usagé
Tenir des registres corrects des vaccinationsexécutées
Com
muniquer les m
essages clés aux tuteursaprès la vaccination
Chapitre 7 – M
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en du Programm
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S-6.6: M
ener une séance de vaccination
Objectifs d’apprentissage/enseignem
ent Q
uestions/tâches/exercices R
éponses
141
Question 3
Le deuxième et le troisièm
e enfants ont achevé avec succèsleur série D
TC. B
ien que le deuxième enfant ait reçu son
DTC
3 plus de 3
mois après le D
TC2
, toutes ses injectionssont valides, puisqu n’y a pas d’intervalle m
aximum
entre lesdoses du m
ême vaccin. La vaccination du prem
ier enfantn'est pas com
plète; son DTC
2 n’est pas valide parce qu'il a
été administré dans un intervalle inférieur aux 4
semaines
(intervalle minim
al) requis. Il/elle a besoin d’une autre dosede D
TC après le 3
septembre 2
004 pour term
iner la sérieD
TC
Question 4
4.1
La date et heure de la prochaine vaccination
4.2
Le lieu de la prochaine vaccination
4.3
Le nom
bre de visites dont a encore besoin un enfant d’être com
plètement vacciné/les fem
mes doivent
achever leur série VAT 4.4
Q
uels effets secondaires peuvent se produire 4.5
C
omm
ent les effets secondaires peuvent être traités
Chapitre 7 – M
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Objectifs d’apprentissage/enseignem
ent Q
uestions/tâches/exercices R
éponses
142
1. Q
uel est le rôle de la comm
unication dans la vaccination?
2. Q
uelles sont les questions brûlantes dans la vaccinationque la com
munication peut traiter ou dans lesquelles
elle peut intervenir?
3. Q
ue peut contribuer la comm
unauté dans lacom
munication pour la vaccination?
4. Q
uels sont les barrières et défis à la comm
unicationdans la vaccination?
5. M
arquer "faux" ou "vrai" devant chacun des messages de
comm
unication suivants : a. La vaccination peut aider votre enfant à prendre du
poids b. U
ne seringue stérile et une aiguille stérile pour chaque injection
c. Le vaccin polio peut protéger votre enfant contre tous genres d'invalidités
d. La vaccination est efficace mais quelques enfants
vaccinés peuvent encore attraper la maladie
e. Soyez sage, vaccinez! f.
Un enfant ne peut pas éviter la rougeole
g. Si votre enfant est complètem
ent vacciné, il/elle sera le m
eilleur élève de l'école dans l’avenir h. Si vous vous faites adm
inistrer le VAT, vous-mêm
e et votre bébé serez protégés contre le tétanos néonatal et la rougeole
Question 1
La comm
unication figure parmi les com
posantes clés desopérations de vaccination. Elle encourage la prise deconscience, l’acceptation et la dem
ande de la vaccinationparm
i les usagers. Ceci aide le P
EV à atteindre une fortecouverture vaccinale, à réduire la m
orbidité/mortalité des
maladies évitables par la vaccination, à am
éliorer la qualitéde services et à m
obiliser des ressources grâce au plaidoyerparm
i les intervenants et partenaires
Question 2
oFaire face au taux élevé d’abandons de la vaccination
oAtteindre les populations difficiles d’accès grâce à la
stratégie AC
D (A
tteindre Chaque D
istrict)o
Participation des comm
unautés dans la surveillance de la m
aladie (surveillance comm
unautaire)o
Cam
pagnes de vaccination (AVS, JNV)
oSécurité de la vaccination, M
AP
Io
Introduction de nouveaux vaccins, etc.
Question 3
oFournir le site de com
munication pour s’adresser à la
comm
unautéo
Assurer la disponibilité des prestataires de soins
oFournir des volontaires com
munautaires
oFournir des m
otivations en argent ou en nature aux volontaires com
munautaire ou aux agents de santé
oFournir des outils de la com
munication (ex.: radio,
matériel de sonorisation, transport, etc.)
oD
iscuter des questions de comm
unication dans les com
ités de développement sanitaire
oParticiper à la planification, au suivi et à l’évaluation des program
mes de com
munication
Décrire le rôle et l’im
portance de lacom
munication dans la vaccination
Citer les m
éthodes de comm
unication de baseutilisées dans la vaccination
Motiver une com
munauté pour la vaccination
Facteurs à prendre en compte quand on
planifie pour la comm
unication
Planifier les activités de vaccination avec la
comm
unauté
Fournir des informations sur la vaccination aux
groupes et aux individus
Citer cinq m
essages clés à transmettre aux
tuteurs après la séance de vaccination
Décrire com
ment faire face aux rum
eurs etfausses inform
ations sur la vaccination
Décrire le rôle C
omité de coordination inter-
agences dans la comm
unication et le plaidoyer
S-6.7 : C
omm
unication pour les programm
es de vaccination
Objectifs d’apprentissage/enseignem
ent Q
uestions/tâches/exercices R
éponses
Chapitre 7 – M
odeles de Questions et d’Exercices d'Exam
en du Programm
e de Formation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
143
Question 4
oInform
ations insuffisantes données aux usagers (sur les dates et lieux des séances de vaccination, sur les effets secondaires des vaccins)
oFaibles com
pétences de comm
unication des agents de santé
oM
essages contradictoires sur la vaccinationo
Manque de participation com
munautaire à la
planification des activités de comm
unicationo
Résistance à la vaccination dans certains groupes de
population (''refuseurs'')o
Manque de m
atériels de comm
unication dans les langues locales
oR
umeurs sur la vaccination, etc.
oFréquentes occasions m
anquées de vaccination
Question 5
''a'' - faux
''b'' - vrai ''c'' - faux
''d'' - vrai ''e'' - vrai
''f'' - faux ''g'' - faux
''h'' - faux
Objectifs d’apprentissage/enseignem
ent Q
uestions/tâches/exercices R
éponses
Chapitre 7 – M
odeles de Questions et d’Exercices d'Exam
en du Programm
e de Formation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
144
1. E
xpliquer pourquoi la formation sur la gestion est
importante pour diriger des program
mes de vaccination
2. C
iter au moins cinq problèm
es/contraintes qui peuventaffecter l'exécution des program
mes de vaccination
3. Q
uelles sont les étapes générales du processus derésolution des problèm
es? Liez-les au programm
e devaccination
4. C
iter le titre d'au moins cinq responsables du systèm
ede santé qui sont im
pliqués dans la gestion duprogram
me de vaccination de votre pays
Question 1
La formation sur la gestion am
éliore la planification, le suiviet l’évaluation du program
me de vaccination. Elle contribue
également à une coordination et une com
munication
meilleures entre le personnel et les différents acteurs.
Elle est particulièrement utile pour les adm
inistrateursnouvellem
ent nomm
és et les enseignants dans lesétablissem
ents de formation
Question 2
La réponse devrait inclure cinq des points suivants :o
Manque de ressources hum
aines/financières o
Rupture du stock de vaccins
oR
upture de la chaîne de froid o
Absence de form
ation du personnel o
Faible motivation du personnel
oTaux d’abandon élevé
oÉpisode de M
AP
I o
Rum
eurs défavorables contre les vaccins o
Maladie survenant parm
i les enfants vaccinés o
Populations inaccessibles o
Absence d’appui com
munautaire
oPanne de transport
Question 3
Le cycle de résolution des problèmes :
Étape 1 : Identifier le problèm
e (faible couverture DTC
3)
Étape 2 : D
ocumenter le problèm
e (DTC
3 <
30%
) Étape 3
: Impliquer les autres (convoquer une réunion du
CC
I) Étape 4
: Citer les solutions possibles (1
- plus de fonds ; 2-
plus de personnel ; 3- plus de stratégie avancée)
Étape 5 : C
hoisir la meilleure solution (plus de stratégie
avancée) Étape 6
: Mettre en oeuvre (agir conform
ément au
microplan)
Étape 7 : Évaluer les résultats (6
0%
DTC
3!!!)
Étape 8 : R
ecomm
encer (cibler 80
% de D
TC3
l'année prochaine)
Expliquer les buts et objectifs du cours deform
ation de niveau intermédiaire (M
LM) et
son audience cible
Com
menter la m
éthodologie du cours MLM
qui met l’accent sur la form
ation participative
Citer et utiliser les m
odules du cours MLM
, laform
ation sur le PEV, les m
atériels audio-visuels et les références des m
édiasélectroniques
Décrire les principales étapes du processus de
résolution des problèmes pour la gestion du
service de vaccination
Identifier les rôles, responsabilités et qualitésd'un l’adm
inistrateur national du PEV
Expliquer la gestion des ressources humaines
du PEV en vue d’optim
iser le rendement de
l'équipe PEV
Décrire les responsabilités de direction
assignées à chaque niveau du système
national de santé
S-7.1 : Introduction à la gestion des program
mes
Objectifs d’apprentissage/enseignem
ent Q
uestions/tâches/exercices R
éponses
Chapitre 7 – M
odeles de Questions et d’Exercices d'Exam
en du Programm
e de Formation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
145
Question 4
La réponse devrait inclure cinq des responsables suivants : o
Ministre de la Santé
oSecrétaire général
oD
irecteurs des départements techniques
oC
hef du département des ressources hum
aines o
Chef du départem
ent des finances/administration
oC
hef de l'unité PM
I o
Chef du H
MIS
oAdm
inistrateur national du PEV
oAdm
inistrateur national de la chaîne de froid o
Responsable national de la surveillance de la m
aladieo
Chef du m
agasin central de vaccins
Objectifs d’apprentissage/enseignem
ent Q
uestions/tâches/exercices R
éponses
Chapitre 7 – M
odeles de Questions et d’Exercices d'Exam
en du Programm
e de Formation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
146
1. D
écrire les étapes de l’élaboration d’un plan devaccination
2. Q
ualifier les plans suivants comm
e étant "stratégique" ou"opérationnel" et expliquer votre raisonnem
ent a. P
lan PEV
pays de janvier 20
06
à janvier 20
07
b. M
icroplan de district en vue d’améliorer l'accès aux
comm
unautés difficiles d'accès pour le 1er trim
estre 200
6
c. Plan P
EV
pays 20
06
-20
10
d. P
lan de chaîne de froid de pays pour l'année 20
06
e. P
lan de pérennité financière 20
06
-20
10
3. C
iter les critères de base pour la sélection des priorités dans la planification des activités de vaccination. U
tiliserla rougeole com
me exem
ple
4. Q
u’est-ce qu’un "micro-plan"? (cocher la réponse
correcte) : a. un m
inuscule fragment d'un "m
acro-plan" b. un plan destiner à contrôler un m
icro-organisme qui
cause les maladies cibles du P
EV
c. un plan opérationnel détaillé avec une indication
claire des activités spécifiques, de la personne responsable, des ressources et de leurs sources, du lieu et de la période des activités
d. un plan qui ne traite que des visites de stratégie avancée aux zones difficiles d’accès
5. Q
uel doit faire le gestionnaire du PEV
pour parvenir à lapérennité financière du program
me de vaccination?
(cocher les réponses correctes) : a. R
ecruter un bon responsable financier dans l'équipe P
EV
b. P
réparer un plan stratégique solide en consultation avec les intervenants et les partenaires
c. Exclure les vaccins chers du calendrier de vaccination
afin de réduire les coûts du programm
e, un aspect im
portant de la pérennité
Question 1
oA
nalyse de la situation o
Sélection des problèmes prioritaires
oFixation des objectifs et cibles
oD
étermination des stratégies et activités
oQ
uantification des ressources et préparation du budget pertinent
oSuivi de la m
ise en oeuvre du plan o
Évaluation du plan
Question 2
a. Opérationnel
b. Opérationnel
c. Stratégique d. O
pérationnel e. Stratégique
Question 3
oAm
pleurdu problèm
e (ex.: forte mortalité due à la
rougeole)o
Gravité
du problème (contribue à une forte m
ortalité infantile)
oIm
pact socioéconomique
(perte de main d’ouvre future,
confiance minée dans les services de santé)
oPopulation à haut risque (enfants <
5)
oFaisabilité technique pour la lutte (très haute)
oD
isponibilité d'interventions à bon rapport coût-efficacité(le vaccin contre la rougeole a un très bon rapport coût-efficacité)
oA
ccessibilité financière (le vaccin est bon marché et
accessible) o
Perception des bénéficiaires (les bénéficiaires appuient la vaccination)
oPerception des acteurs/partenaires (appuient très fortem
ent la vaccination contre la rougeole, fournissent des ressources)
Expliquer les principes fondamentaux/
concepts de base de la planification
Décrire les étapes de l’élaboration d’un plan
oA
nalyse de la situation o
Sélection des problèmes prioritaires
oFixation des objectifs et cibles
oC
hoix des stratégies et activités o
Quantification des ressources et
préparation du budget pertinent o
Suivi de la mise en oeuvre du plan
Décrire le concept de "m
icro-plan"
Indiquer les conditions qui appuient lapérennité financière des services devaccination
S-7.2: P
lanification des activités de vaccination et gestion financière
Objectifs d’apprentissage/enseignem
ent Q
uestions/tâches/exercices R
éponses
Chapitre 7 – M
odeles de Questions et d’Exercices d'Exam
en du Programm
e de Formation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
147
d. Encourager le gouvernem
ent à contribuer progressivem
ent au financement des coûts du
programm
e (ex. : coût des vaccins) pour parvenir à une appropriation com
plète du programm
e dans l’avenir
Question 4
"c"
Question 5
"b" et "d"
Objectifs d’apprentissage/enseignem
ent Q
uestions/tâches/exercices R
éponses
Chapitre 7 – M
odeles de Questions et d’Exercices d'Exam
en du Programm
e de Formation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
148
1. Pourquoi supervision est-elle nécessaire?
2. Q
uels sont les avantages d'une supervision formative?
3. C
omm
ent s’effectue la supervision intégrée?
4. Q
uels sont les éléments du processus de supervision?
5. Indiquer quel style de supervision est représenté dans
les paroles suivantes de différents superviseurs? Utiliser
"D" -pour style dém
ocratique, "A" -pour style
autocratique, et "C" -pour style inform
el devant chaquedem
ande. a. A
pportez-moi le rapport sur la couverture VAT que je
vous ai demandé de préparer pendant m
a dernière visite.
b. Les gars, vous m’avez dem
andé d'expliquer com
ment calculer le taux de pertes de vaccin. Je
suis ici pour vous! c. Pourquoi n'avez-vous pas inclus ce cas de rougeole
dans votre rapport de janvier? d. Je suis sûr vous avez accom
pli la tâche que nous avons discutée ensem
ble pendant ma dernière visit
e.e. J'ai pris la note de votre besoin d’un nouveau
réfrigérateur. Je reviendrai à vous dès que j’y aurai trouvé une solution.
f. B
ravo, infirmier, excellent travail!
Question 1
oAssurer l’atteinte des objectifs du travail
oAider les agents de santé à fournir des services de qualité
oAssurer l’uniform
ité du rendement avec des norm
es établies
oIdentifier des besoins spécifiques en ce qui concerne la form
ation du personnel, les fournitures, les informations
techniques, etc. o
Maintenir les liens adm
inistratifs et techniques entre les niveaux supérieurs et inférieurs du systèm
e de soins de santé
Question 2
La supervision formative :
operm
et d’acquérir des compétences
ose focalise sur l’am
élioration de la performance grâce à
l’interaction formative entre le superviseur et le supervisé
ocom
prend la formation en cours d’em
ploi o
assure une rétro-information appropriée qui com
prend les enseignem
ents tirés d'autres expériences o
accroît la responsabilité et aide les agents de santé à voir les progrès qu’ils réalisent dans leur travail
Question 3
La supervision intégrée est effectuée par une équipepolyvalente bien form
ée qui utilise des outils de supervisioncom
prenant des questions clés des programm
es essentielsconform
ément à la stratégie des SSP. Elle renforce les
rapports internes dans le système de santé et une solution
collective aux problèmes identifiés
Question 4
Plan de supervision, liste de contrôle de supervision, visite et
rapport de supervision
Question 5
"a" - A"b'' - C
"c" - A
"d" - D
"e" - A
"f" - C
Décrire les buts/objectifs et principaux
avantages de la supervision
Faire la différence entre les concepts decontrôle, de supervision, d’évaluation et desuivi
Com
menter les différents styles de supervision
des superviseurs
Com
menter les avantages de la supervision
formative
Expliquer pourquoi la supervision intégrée estplus approprié pour les pays africains
Citer les principales questions d'une liste de
contrôle de supervision
Décrire les arrangem
ents et le processus d'unevisite de supervision
Concevoir un rapport de supervision
Décrire les actions de suivi après la visite de
supervision
S-7.3 : S
upervision par les gestionnaires de programm
e
Objectifs d’apprentissage/enseignem
ent Q
uestions/tâches/exercices R
éponses
Chapitre 7 – M
odeles de Questions et d’Exercices d'Exam
en du Programm
e de Formation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
149
1. C
iter cinq sources d'informations pour le suivi de la
vaccination de routine
2. Q
uels sont les critères de sélection des indicateurs?
3. E
xaminer la liste suivante et entourer l’élém
ent qui est :a. Indicateur d’intrant
a.1 : Taux d’abandon D
TC1
à DTC
3
a.2 : P
roportion de districts ayant un point focal PEV
a.3
: N
ombre annuel de nouveaux cas de polio
b. Indicateur de processusb.1
:P
roportion de pays ayant un plan de sécurité de la vaccination
b.2 : P
roportion de pays certifiés sans poliob.3
:%
du financement public des coûts des vaccins
c. Indicateur d’impact
c.1 : Taux de pertes de vaccin (%
) c.2
:<
5 taux de m
ortalité rougeole c.3
:P
roportion d'enfants vaccinés avec le DTC
1
4. C
iter cinq outils utilisés pour le suivi des programm
es devaccination
5. D
écrire le graphique de suivi de la vaccination
6. Vous avez 1
80
0 enfants cibles <
1an. dans votre zone
de couverture. À la fin de l'année, vous avez analysé vos
données et trouvé que vous n’en avez vacciné qu’uneproportion com
me suit :
- 120
0 ont reçu le D
TC1
- 800
ont reçu le DTC
3
Répondre aux questions suivantes :
a. Quelle est votre couverture D
TC3
? b. Q
uel est votre taux d’abandon DTC
1 à D
TC3
? c. Si votre taux d’abandon >
10
%, qu’en concluez-vous?
Question 1
La réponse devrait inclure cinq des sources suivantes : o
données de recensement dém
ographique o
carte de santé de l'enfant o
feuilles de pointage de vaccination o
fiches récapitulatives mensuelles de vaccination
oregistre de vaccination
ographique de suivi de la tem
pérature de la chaîne de froido
bons de comm
ande des vaccins o
registre des vaccins/cartes de stock o
registres des consultations externes et des hospitalisationso
rapports de supervision o
rapports de revue de programm
e, etc.
Question 2
Les indicateurs devraient être : pertinents, sensibles, spécifiques, techniquem
ent valides,réalisables à la collecte, sim
ples, compréhensibles et
vérifiables.
Question 3
Indicateur d’intrant - ''a.2
'' Indicateur de processus
- ''b.1''
Indicateur d’impact
- ''c.2''
Question 4
ographique de suivi de la vaccination
ocartes avec localisation des cas de m
aladie o
tableaux/graphiques montrant les tendances de la m
aladieo
base de données des maladies cibles sur la répartition
par âge o
inventaires de chaîne de froid o
rapports de vaccination de routine o
tableau de complétude et de prom
ptitude du rapport de vaccination
opastilles de contrôle du vaccin
ographique de suivi de la tem
pérature de la chaîne de froido
fiches de circulation du stock de vaccins o
Enquêtes PEV (ex.: échantillonnage par grappe), etc.
Identifier les sources d'informations pour le
suivi de la vaccination de routine
Sélectionner des indicateurs clés pour suivre et m
esurer les progrès
Recueillir les données de vaccination par
groupe cible, type, dose et mois
Préparer un graphique de suivi de lavaccination
Calculer les taux de couverture vaccinale pour
différents vaccins
Calculer les taux d’abandon des différents
vaccins
Citer les enquêtes les plus courantes utilisées
dans le programm
e de vaccination (ex.:enquête d’échantillonnage par grappe du P
EV)
Analyser et interpréter les inform
ationsrecueillies
Utiliser les résultats du suivi pour ajuster les
interventions et améliorer la perform
ance duprogram
me
S-7.4 : S
uivi du programm
e de vaccination
Objectifs d’apprentissage/enseignem
ent Q
uestions/tâches/exercices R
éponses
Chapitre 7 – M
odeles de Questions et d’Exercices d'Exam
en du Programm
e de Formation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
150
Question 5
C
e graphique est l'outil du suivi mensuel le plus im
portantaux niveaux de la form
ation sanitaire et du district. Il montre
si le programm
e se conforme aux cibles nationales et de
district pour la couverture vaccinale et les taux d’abandon.C
e graphique devrait être affiché dans la formation sanitaire
et le bureau sanitaire du district.
Question 6
a. C
ouverture DTC
3 =
(120
0 x 1
00
) : 18
00 =
67%
b. Taux d’abandon (D
OR
) DTC
1 à D
TC3
= [(D
TC1-D
TC3
) : D
TC3] x 1
00 =
33
%
c. DO
R est >
10%
, ce qui est au-delà du niveau acceptable (1
0%
). Le personnel de santé devrait prendre les mesures
appropriées (recherche des défaillants) en vue d’atteindre plus d'enfants pour qu’ils achèvent leur série D
TC
Objectifs d’apprentissage/enseignem
ent Q
uestions/tâches/exercices R
éponses
Chapitre 7 – M
odeles de Questions et d’Exercices d'Exam
en du Programm
e de Formation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
151
1. C
iter les activités préparatoires d’une évaluation
2. D
écrire les étapes de la conduite d’une évaluation
3. Q
u’est-ce que l’analyse FFOM
?
4. C
atégoriser les déclarations suivantes sous lescom
posantesFFO
M : Forces, Faiblesses, O
pportunités et Menaces
a. Avec l’approche de la saison des pluies, certains des
districts sélectionnés pour la stratégie Atteindre
Chaque D
istrict (AC
D) pourraient ne pas être
accessibles b. La stratégie A
tteindre Chaque D
istrict (AC
D) a été
introduite dans 10
districts du pays et la couverture D
TC3
montre des tendances croissantes dans ces
districts c. D
ans 3 des districts A
CD
, les ON
G locales ne
participent pas aux activités en disant que les indicateurs de m
esure de l'impact de l’A
CD
ne sont pas bien définis
d. Dans la dernière réunion sur l'extension de l’A
CD
, certains partenaires ont exprim
é leur intérêt à l’appuyer à la condition que le gouvernem
ent en fasse la dem
ande e. Le C
omité de développem
ent du district dans les districts nouvellem
ent sélectionnés a déjà alloué un budget pour appuyer l’A
CD
f.
Dans les districts A
CD
, les taux d’abandon DTC
1 à
DTC
3 ont substantiellem
ent diminué
g. Le gestionnaire du PEV
a dit que les hélicoptères de l'arm
ée pourraient être disponibles pour atteindre les villages difficiles d’accès en vue de l’A
CD
h. Il y a seulem
ent un agent de santé dans 4 des
districts nouvellement sélectionnés pour m
ener les activités
5. D
écrire le contenu du rapport final sur l’évaluation duprogram
me
Question 1
oLancer et planifier l'évaluation
oC
ompiler les inform
ations de base o
Préparer les outils de collecte des données o
Sélectionner les sites de visite sur le terrain o
Identifier les ressources requises :- équipe d'évaluation- ressources m
atérielles et financières
Question 2
oR
ecueillir les donnéeso
Analyser les données (à l’aide de la m
éthode FFOM
) o
Interpréter les données o
Préparer le rapport avec les conclusions et les recom
mandations
Question 3
FFOM
signifie Forces, Faiblesses, Opportunités et
Menaces. C
’est un cadre normalisé perm
ettant de montrer
les réalisations et les lacunes dans la mise en oeuvre de
projets ou programm
es ainsi que les facteurs formateurs et
négatifs potentiels qui peuvent affecter leur exécution. Sur labase de l’analyse FFO
M, les solutions aux problèm
es sontsuggérées et des recom
mandations pour le renforcem
ent duprogram
me dans ses com
posantes clés sont élaborées.
Question 4
Forces "b" "e" "f" Faiblesses "c" et "h" O
pportunités "d" et "g" M
enaces "a"
Question 5
Objectifs de l'évaluation
Méthodologie de l'évaluation
Le contexte environnemental
Constats
Conclusions et recom
mandations
Décrire le but de l'évaluation
Décrire les activités préparatoires pour la
réalisation d’une évaluation : o
Com
piler les informations de base
oPréparer les outils de collecte des données
oSélectionner des sites pour la visite sur le terrain
oIdentifier les ressources requises (équipe d'évaluation, ressources m
atérielles et financières)
Expliquer les étapes de la réalisation d’uneévaluation : o
Recueillir les données
oA
nalyser les données (à l’aide de la m
éthode FFOM
) o
Interpréter les données o
Préparer le rapport avec les conclusions et les recom
mandations
Décrire les m
esures de suivi de la mise en
oeuvre des recomm
andations
S-7.5 : É
valuation du programm
e de vaccination
Objectifs d’apprentissage/enseignem
ent Q
uestions/tâches/exercices R
éponses
Chapitre 7 – M
odeles de Questions et d’Exercices d'Exam
en du Programm
e de Formation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
152
Fiche de travail 1 :
Lescauses possibles peuvent com
prendre, entre autres : o
Le magasin de district lui-m
ême n’a pas reçu de vaccins du m
agasin provincial/central ; o
Il y a eu une panne de transport ou une pénurie de carburant aux niveaux supérieurs, par conséquent les vaccins n'ont pas été livrés à tem
ps ; o
Le responsable de la chaîne de froid /point focal de district n'a pas fait une comm
ande à temps pour réapprovisionner
son stock de vaccins ; o
Le responsable de la chaîne de froid /point focal de district ne savait pas quand comm
ander les vaccins ;o
Le responsable de la chaîne de froid /point focal de district n'a pas été formée en gestion des vaccins, etc.
Les solutions possiblespeuvent com
prendre, entre autres :o
L'agent de santé devrait parler du problème à son superviseur im
médiat au niveau district ;
oIl/elle peut m
odifier le plan de la formation sanitaire pour donner la priorité à des vaccinations urgentes (ex.: séances
de stratégie avancée confirmées) ;
oSi la raison de la pénurie des vaccins est due à un m
anque de formation du m
agasinier, le gestionnaire de district devrait dem
ander ou organiser sa formation en cours d’em
ploi le plus tôt possible ; o
Le gestionnaire de district devrait porter cette question à l'attention du gestionnaire du PEV au niveau provincial/central.
Fiche de travail 2 :
Lescauses possibles peuvent com
prendre, entre autres :o
L'agent de santé n'a pas fait les préparatifs adéquats pour les séances de vaccination de stratégie avancée en ce qui concerne les accum
ulateurs de froid ; o
Il/elle aurait dû congeler tous les accumulateurs de froid au m
oins 10 heures à l’avance (il/elle ne connaissait pas ces
conditions!) ;o
Il n’y avait pas assez d'accumulateurs de froid au centre de santé.
Les solutions possiblespeuvent com
prendre, entre autres :o
S’assurer que la quantité adéquate d’accumulateurs de froid est fournie à la form
ation sanitaire ; o
Former l’agent de santé du train (en cours d’em
ploi) sur l’utilisation des accumulateurs de froid pour les séances de
stratégie avancée ;o
Pour décider de la validité des vaccinations déjà exécutées, le superviseur devrait vérifier l’état des PC
V, et si déterm
iner des vaccins reconstitués ont été utilisés au-delà de 6 heures à partir du m
oment où ils ont été sortis du
réfrigérateur.
Fiche de travail 3 :
Les cases de cette carte doivent être remplies conjointem
ent avec les visites sur le terrain des étudiants.
Exercice du S-6
.3 (C
haine de froid etm
anipulation des vaccines. Appui
logistique)
Cours A
FRO
de niveau intermédiaire pour
les gestionnaires du PEV. M
odule 8,
Section 6, point 6
.4, Exercice 6
: “Identification des problèm
es etsolutions". (C
et exercice nécessitel’approche de résolution des problèm
esappliquée à la gestion de la chaîne defroid).
7.2
Exercices et répo
nses
Exercice
Réponse
Chapitre 7 – M
odeles de Questions et d’Exercices d'Exam
en du Programm
e de Formation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Exercice
Répondre selon les points :
153
C’est un exercice à réponse libre. C
ependant la réponse devrait inclure les fonctions de gestion de base d'un gestionnaire duP
EV décrites dans le module :
a. Fonctions continues :analyse des problèm
es, prise de décision et comm
unication ; b. Fonctions périodiques :
planification, mise en oeuvre et évaluation. Il est suggéré que cet exercice soit donné com
me
devoir. L’enseignant examinera les réponses et organisera une brève discussion avec le groupe.
Exercice du S-7
.1 (Introduction à la
gestion des programm
es)
Cours A
FRO
de niveau intermédiaire
pour les gestionnaires du PEV. M
odule2
, Section 3. Exercice 3
, dernière puce:“C
iter les qualités d'un gestionnaire duP
EV que vous souhaitez voir en vouscom
me chef de votre équipe".
Chapitre 7 – M
odeles de Questions et d’Exercices d'Exam
en du Programm
e de Formation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Exercice
Réponse
1faux (cependant, si la FIC
n'est pas disponible, le DTC
3 peut le rem
placer) 2
première ligne: vrai, deuxièm
e ligne: faux 3
faux 4
vrai 5
vrai 6
faux 7
faux
Exercice du S-7
.5
Cours A
FRO
de niveau intermédiaire pour
les gestionnaires du PEV. M
odule 20
,Section 4
, point 4.7
, Exercice 5 :
“Dem
ander aux participants de répondre(en cochant) par "vrai" ou "faux" auxquestions suivantes.
8U
tiliser des Méthodes d'Enseignem
ent/Apprentissage Actives
154
Les méthodes et techniques d’enseignem
ent/apprentissage recomm
andéesdans ce program
me de form
ation comprennent l'approche de résolution
des problèmes et d’autres m
éthodes et techniques participatives.
Ap
pro
che d
e résolu
tion
des p
rob
lèmes
La formation basée sur l'approche de résolution des problèm
es a pourobjectifs de m
otiver les participants à apprendre, les aider à développerdes com
pétences de raisonnement efficaces, développer des capacités
autodidactiques et utiliser méthodiquem
ent les informations. E
lle aide àidentifier les concepts et principes généraux qui peuvent être appliqués àbeaucoup
d'autres situations,
constituant ainsi
un investissem
entd’apprentissage
à long
terme.
Le succès
de cette
méthode
dépendgrandem
ent des
capacités de
l’enseignant et
des relations
interpersonnelles. C
ette m
éthode exige
plus de
ressources et
unem
eilleure préparation.
Une description détaillée de la m
éthode de résolution des problèmes est
présentée dans le module 1 du cours M
LM intitulé «A
pproche derésolution des problèm
es pour la gestion des services de vaccination».
Expo
sé avec présen
tation
s aud
iovisu
elles
L'avantage des exposés est qu'ils atteignent un grand nombre d'étudiants.
Cependant ils n'encouragent pas l’apprentissage actif ou la m
ise enpratique des com
pétences. Il est proposé de faire un usage sélectif destechniques audiovisuelles pour accom
pagner l’exposé de l’enseignant:feuillets
mobiles,
vidéo projecteur,
rétroprojecteur (transparents),
diapositives et bandes vidéos.
Discu
ssion
s
Elles constituent la principale m
éthode d'interaction entre les étudiants etl’enseignant.
Les techniques de discussion telles que les séances de réflexion, lesdiscussions en petits groupes sont particulièrem
ent recomm
andées pourencourager l’échange d'idées.
Exercice suivi p
ar des d
iscussio
ns d
e gro
up
e
Il est demandé aux étudiants de m
ettre par écrit leurs réponses et, à la finde l'exercice, l’enseignant m
ène une brève discussion de groupe en vued’analyser les réponses.
Dém
on
stration
s et exercices pratiq
ues
Certaines des leçons, surtout celles portant sur la gestion de la chaîne de
froid et de la logistique, comprennent des dém
onstrations qui aident lesétudiants à visualiser les points décrits. L’enseignant peut quelquefoisdem
ander à l'étudiant de répéter la démonstration.
Jeu d
e rôles su
ivi par d
es discu
ssion
s de g
rou
pe
Cette m
éthode requiert que les étudiants jouent le rôle d'une personnedans une situation qui peut se produire quand ils exécutent les tâches del'agent de santé. Par exem
ple, l'étudiant pourrait jouer le rôle d'un agentde santé qui discute avec une fem
me qui a besoin du V
AT. Pendant le jeu
de rôles, l’enseignant observe comm
ent les étudiants appliquent leursconnaissances et com
pétences. Après la saynète, l’enseignant m
ène unebrève discussion de groupe courte et relève les bons points ou les lacunesde la perform
ance des étudiants.
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Simu
lation
s
Au cours de certaines leçons, il peut être dem
andé aux étudiants derésoudre des problèm
es réels ou d’exécuter des tâches liées aux activitésde vaccination (ex.: vacciner un enfant contre la rougeole).
Séances p
ratiqu
es et placem
ents su
r le terrain
Ce
sont des
composantes
importantes
du processus
del’enseignem
ent/apprentissage actif
qui perm
et d’apprendre
par la
pratique. La visite et le placement sur le terrain développent des qualités
d'observation et de prise de décisions, assurent un contact plus rapprochéavec la réalité et perm
ettent des comparaisons entre la pratique et la
théorie. La visite et le placement sur le terrain sont les prem
ières étapesdu processus d’enseignem
ent/apprentissage, car les étudiants font le lienentre les leçons et leur travail futur. Par conséquent, lorsque les groupesd’étudiants
ont term
iné leurs
visites ou
placements
sur le
terrain,l’enseignant devrait les réunir à nouveau et dem
ander à chaque groupe derésum
er brièvem
ent ses
conclusions, ce
qui aide
les étudiants
quidiscutent
ou posent
des questions
sur l'application
pratique des
compétences.
155
Chapitre 8 – U
tiliser des Méthodes d'Enseignem
ent/Apprentissage A
ctives
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
9Profil de L’enseignant Pour la Prestation d’un C
ours sur la Vaccination
156
L’enseignant qui
enseigne la
vaccination devrait
justifier des
connaissances et des qualités suivantes :
�A
voir eu une formation récente en vaccination (au cours des trois
dernières années),
de préférence
avec le
Cours
de niveau
intermédiaire pour les gestionnaires du PE
V ;
�A
voir une
connaissance et
une com
préhension approfondies
duprogram
me de vaccination, notam
ment :
•L
es buts
et objectifs
stratégiques m
ondiaux, régionaux
etnationaux du program
me ;
•Les stratégies et orientations de politique du program
me, y
compris
les politiques
et stratégies
nationales et
mondiales
récentes (GIV
S, AC
D et autres) ;
•Les norm
es du programm
e de vaccination ; �
Maîtriser
la m
éthodologie d'enseignem
ent actif,
y com
pris les
simulations, les jeux de rôles, les discussions individuelles et de
groupe, les démonstrations, les présentations audiovisuelle et autres;
�B
ien connaître l’approche de résolution des problèmes et l’appliquer
dans son enseignement ;
�Pouvoir
interpréter correctem
ent le
processus de
gestion de
lavaccination dans son enseignem
ent aux étudiants en médecine – les
futurs gestionnaires de la vaccination ou d’autres programm
es desoins de santé de l'enfant ;
�Posséder
les com
pétences pédagogiques
et de
comm
unicationrequises pour enseigner efficacem
ent un programm
e complexe tel
que la vaccination. Les compétences requises sont, entre autres les
suivantes : •
Préparer un plan de leçon approprié pour chaque Élém
ent deC
ontenu du cours ; •
Utiliser
l’approche participative
dans l’enseignem
ent en
impliquant les étudiants dans des discussions individuelles ou de
groupe, des dialogues de questions-réponses, des observationspar les pairs et les interprétations m
utuelles de la performance,
etc. ; •
Présenter des exposés sur certains sujets avec des prestataires deservices (ex.: adm
inistrateur du PEV
) ;•
Superviser les exercices pratiques en les assortissant de l’appuitechnique nécessaire en tant que de besoin ;
•E
ncourager les étudiants à venir à n'importe quel m
oment poser
des questions à l’enseignant ou lui faire part de comm
entaires ;•
Évaluer
les progrès
des étudiants
et encourager
une bonne
conduite ou aider à surmonter des lacunes de perform
ance.
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
10C
onditions Favorables a l’Énseignement/Apprentissage
157
Il y
a plusieurs
conditions qui
peuvent appuyer
ou freiner
l’enseignement/apprentissage
en ce
qui concerne
le cours
sur la
vaccination. La
réponse "oui"
aux questions
suivantes perm
ettra un
enseignement approprié de la vaccination dans les facultés de m
édecine.
Les nouveaux changem
ents dans l’enseignement de la vaccination sont-
ils appuyéspar les doyens, les enseignants, les adm
inistrateurs et lepersonnel des sites de visite et de placem
ent sur le terrain?
L'enseignem
ent de la vaccination correspond-ilà ce qui est enseigné dansles autres cours connexes (épidém
iologie, imm
unologie, pédiatrie, santécom
munautaire, etc.)?
Les
ressources et
le m
atériel nécessaires
sont-ils disponibles
pourl’enseignem
ent (matériels de cours en quantités suffisantes, m
atériels dedém
onstration, littérature de référence, matériel audiovisuel)?
Tous les enseignants pertinents ont-ils été formés dans la théorie et la
pratique de la vaccination moderne? La form
ation a-t-elle préparé lesenseignants à utiliser des m
éthodes de formation actives pour enseigner
la vaccination?
Les anim
ateurs/personnels aux sites de visite et de placement sur le
terrain ont-ils été formés
dans la théorie et la pratique de la vaccinationm
oderne (ex.: avec les cours MLM
PEV
ou La vaccination dans lapratique)?
Les établissem
ents pour les visites ou placements sur le terrain des
étudiants ont-ils un approvisionnement suffisant
de vaccins, seringuesautobloquantes, boîtes de sécurité et autres m
atériels d’injection pourappuyer l'enseignem
ent des pratiques de vaccination modernes?
Le tem
ps imparti est-il suffisant
pour couvrir les domaines prioritaires
clés du programm
e de vaccination tels que décrits dans le programm
e deform
ation?
Y a-t-il un équilibre adéquat en term
es de temps entre l’enseignem
entthéorique et les tâches assignées sur le terrain?
L'environnem
ent didactique appuie-t-il la formation
(taille de classeoptim
ale, éclairage et espace suffisants, moins de bruit, etc.)?
Quelquefois le program
me du cours, la taille de la classe ou d’autres
facteurs peuvent ne pas permettre l’usage de la m
éthode d'enseignement
recomm
andée dans
le m
odule. A
lors l’enseignant
devra choisir
unealternative. Si une classe est trop grande pour que l’enseignant évalue lesexercices écrits et donne égalem
ent un avis individuel fréquent, il devraopter pour une autre m
éthode afin de dispenser la pratique et les conseils.Par exem
ple, si les jeux de rôles sont appropriés à utiliser pour mettre en
pratique une compétence, l’enseignant pourra observer les étudiants dans
les jeux de rôles en petits groupes et encourager les avis entre étudiantseux-m
êmes.
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Le tableau ci-dessous illustre en termes généraux le processus tout entier
de l’élaboration
du program
me
de form
ation. Jusqu’ici
nous avons
couvert les étapes I à V, qui sont les étapes initiales du processus.
Processus d’élaboration du program
me de form
ation
(Adapté du rapport du D
r. Mutabaruka. “D
éveloppement du C
urriculun SR -
Généralités” A
bidjan, 2000)
La Section VIII décrit les étapes V
I et VII avec les sous-étapes détaillées
suivantes.
11.1
Désig
ner u
n p
oin
t focal et créer u
n g
rou
pe d
e travail po
ur
l’intro
du
ction
du
pro
gram
me d
e form
ation
Au niveau de l'établissem
ent d'enseignement, la nom
ination d'un pointfocal de la form
ation en vaccination est essentielle. Il/elle devrait être unenseignant actif, form
é sur la gestion de la vaccination. Cependant, cette
personne a besoin de l’appui et de l’assistance d'un Groupe de travail sur
la vaccination
plus grand
afin de
planifier, coordonner
et soutenir
efficacement l'enseignem
ent du PEV. Les objectifs de la création d’un
Groupe
de travail
sur la
vaccination au
sein d’un
établissement
d'enseignement sont les suivants :
�E
ncourager la
pleine participation
du personnel
pertinent à
laplanification, la m
ise en oeuvre, l’examen et la re-planification de
l’enseignement de la vaccination ;
�Faciliter les activités clés de planification, de préparation, de m
ise enoeuvre, d’exam
en et de re-planification de l’enseignement de la
vaccination ; et �
Coordonner l’enseignem
ent de la vaccination entre les différentscours, départem
ents et sites de placement sur le terrain.
Le Groupe de travail sur la vaccination devrait inclure des représentants
des unités
d'enseignement,
départements
et services
de consultation
externe pertinents utilisés pour les visites et les placements sur le terrain.
Le groupe devrait inclure des représentants du Départem
ent de Pédiatrieou du D
épartement de Santé de l'E
nfant, des Départem
ents de Santécom
munautaire,
Maladies
infectieuses, É
pidémiologie
et M
édecinesociale.
11Introduction et M
ise en Oeuvre du Program
me de Form
ation2
158Section 2: M
odèle de programm
e de formation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en m
édecine
2Les sections 1
1 et 1
2 com
prennent les délibérations de l’atelier de Consensus sur les m
odèles de programm
esde form
ation sur le PEV
pour les facultés de médecine et les écoles d’infirm
iers/accoucheurs tenu à Douala,
du 13 au 1
7 M
arch 2006 et des m
atériels de WH
O/FC
H/C
AH
/01.0
9
ÉTAP
E I : B
esoins duprogram
me
ÉTAP
E II :Politique, norm
es etprocédures du
programm
e
ÉTAPE III :
Besoins de la
formation sur lePEV
����
ÉTAP
E VI : Introduire le
programm
e deform
ation sur le PEV
ÉTAP
E V :Élaborer le
programm
e deform
ation sur le PEV
ÉTAPE IV :
Profil decom
pétence sur le P
EV
����
ÉTAP
E VII : M
ettre en oeuvre le program
me de
formation
ÉTAP
E VIII : Suivi et évaluation du program
me de
formation
ÉTAPE IX :
Révision et m
ise àjour du program
me
de formation
����
��
��
Les activités proposées du Groupe de travail sur la vaccination sont les
suivantes :
�Ê
tre de brefs décideurs à l’intérieur et à l'extérieur de l'établissement
de l'enseignem
ent sur
l’état d’élaboration
du program
me
deform
ation, ce qui peut être fait au moyen d’un atelier national destiné
à conceptualiser le programm
e de formation ;
�Identifier où et com
ment le cours de vaccination peut être incorporé
dans les programm
es académiques existants ;
�É
laborer un plan d'action pour l’introduction des vaccinations dansles program
mes académ
iques pertinents ; �
Former
les enseignants
et le
personnel pertinent
aux sites
deplacem
ent sur le terrain ; �
Élaborer
et/ou adapter
des m
atériels pour
l’enseignement
etl’apprentissage de la vaccination et l’évaluation des étudiants ;
�Préparer des sites pour la pratique de la vaccination ;
�C
oordonner l’enseignement de la vaccination entre les différentes
unités et sous-unités d'enseignement ;
�Exam
iner les progrès de la mise en oeuvre du program
me de form
ation.
11.2
Élabo
ration
d’u
n Plan
d'actio
n p
ou
r l’intro
du
ction
et la mise en
oeu
vre du
pro
gram
me d
e form
ation
Le plan pour l’introduction de l’enseignement du PE
V doit :
�Ê
tre adapté aux besoins et ressources des établissements d’enseigne-
ment ;
�Inclure les objectifs d’apprentissage liés à toutes les opérations de lavaccination et à ses élém
ents fondamentaux ;
�C
iter les unités d'enseignement, départem
ents et sites de placement
sur le terrain clés qui devraient être impliqués dans l’enseignem
ent duPE
V ;
�Identifier des points d'entrée faisables pour la vaccination dans unprogram
me académ
ique pertinent ;
�D
écrire comm
ent les étudiants seront évalués pour les connaissanceset
les com
pétences relatives
au PE
V, y
compris
les évaluations
formatives et globales ;
�Identifier com
ment les enseignants et le personnel clinique pertinent
seront formés dans la théorie et la pratique m
odernes du PEV
; �
Indiquer comm
ent les matériels d’enseignem
ent, d’apprentissage etl'évaluation des étudiants seront développés ou adaptés ;
�Identifier des m
écanismes pour la création d’un approvisionnem
entdurable en m
atériels et enseignants formés ;
�D
écrire comm
ent la mise en oeuvre du plan sera suivie et exam
inée; �
Indiquer si le programm
e de formation form
el écrit devrait êtrerévisé, et si oui, quand et com
ment ;
�Le plan devrait égalem
ent comprendre un budget, un calendrier et
des sources de financement possibles.
Le Groupe de travail sur la vaccination devrait être chargé d’élaborer ce
plan.
L’annexe 1présente une description du plan pour l’introduction de
l’enseignement
de la
vaccination dans
le program
me
académique
existant. L’annexe 2sur les stratégies de m
ise en oeuvre et le plan d'actionpour l’introduction du program
me de form
ation sur le PEV
2006-2010 aété élaboré par les participants de l’atelier de C
onsensus sur les modèles
de programm
es de formation sur le PE
V pour les facultés de m
édecine etles écoles d’infirm
iers/accoucheurs tenu à Douala, C
ameroun, du 13 au
17 marche 2006.
11.3
Org
aniser u
n atelier d
e con
sensu
s sur le co
nten
u d
u p
rog
ramm
e de
form
ation
et le plan
de m
ise en o
euvre
C’est une activité im
portante qui regroupe les principaux intervenants del'établissem
ent d’enseignem
ent, du
ministère
de la
Santé, des
représentants des autorités nationales de régulation, des administrateurs
du programm
e de vaccination, des formateurs et des partenaires. Les
159
Chapitre 11 – Introduction et M
ise en Oeuvre du Program
me de Form
ation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
sujets essentiels
du program
me
tournent autour
du program
me
deform
ation sur la vaccination nouveau/révisé. Les objectifs principaux del'atelier de consensus devraient être les suivants :
�E
xaminer
le program
me
nouveau/révisé de
formation
surl’enseignem
ent de la vaccination ; �
Faire les
adaptations nécessaires
du program
me
de form
ationnouveau/révisé à la situation du pays ;
�Parvenir à un consensus sur le contenu et la m
ise en oeuvre duprogram
me de form
ation nouveau/révisé ; �
Exam
iner et approuver le plan de mise en oeuvre du program
me de
formation élaboré par G
roupe de travail sur la vaccination.
Pendant cet
atelier, un
petit groupe
de discussion
composé
dereprésentants de plusieurs agences peut être form
é pour examiner les
différentes parties du programm
e de formation ainsi que le plan de m
iseen
oeuvre et
produire des
comm
entaires, suggestions
etrecom
mandations.
Après
cet atelier,
le secrétariat
et un
groupe de
rapporteurs incorporeront ces suggestions et produiront la version finaledu program
me de form
ation et du plan de la mise en oeuvre.
11.4
Ap
pro
batio
n d
u Pro
gram
me d
e form
ation
sur la vaccin
ation
no
uveau
/révisé
Une fois le program
me de form
ation et le plan d'action finalisés, le pointfocal PE
V et le G
roupe de travail sur la vaccination devront mener un
plaidoyer intense
à l’intérieur
et à
l'extérieur de
l'établissement
deform
ation auprès
des décideurs,
intervenants, partenaires
et
organisations non-gouvernem
entales, y
compris
le secteur
privé. C
eplaidoyer
s’effectuera au
moyen
de la
circulation du
plan et
duprogram
me
de form
ation, pour
leur dem
ander d’approuver
cesdocum
ents et appuyer leur mise en oeuvre. Les organisations et groupes
suivants seront essentiels au processus de mise en oeuvre :
�A
u sein de l'établissement de form
ation•
Le Doyen de la faculté
•les
chefs des
départements
de l'enseignem
ent et
des unités
pertinents •
les mem
bres du Groupe de travail sur la vaccination
•les adm
inistrateurs et superviseurs des sites de pratique de lavaccination.
�A
l’extérieur de l’établissement de form
ation•
le Départem
ent des ressources humaines du m
inistère de la Santé •
le Départem
ent de la planification du Ministère de la Santé
•le M
inistère de l'Enseignem
ent supérieur •
l’Association des Facultés de m
édecine•
l’Association des écoles d’infirm
iers •
l’Ordre des m
édecins et le Conseils des infirm
iers•
l’OM
S, l’U
NIC
EF,
l’UN
ESC
O
et les
autres organism
esinternationaux intéressés
•les partenaires m
ultilatéraux et bilatéraux•
les ON
G et le secteur privé, etc.
Il sera
utile d’approcher
certains des
organisations et
partenairessusm
entionnés avec des propositions de projet en se servant du format de
demande spécifique à chaque organism
e.
160
Chapitre 11 – Introduction et M
ise en Oeuvre du Program
me de Form
ation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
12Suivi et Évaluation du Program
me de Form
ation
161
12.1
Processu
s du
suivi
Le
personnel enseignant
doit suivre
l'introduction du
nouvelenseignem
ent.
Les objectifs du suivi de l’enseignement sont les suivants :
�É
valuer si l’enseignement est m
is en oeuvre selon le plan d'action ; �
Identifier les réalisations et les difficultés du nouvel enseignement ;
�Préciser
les actions
requises pour
soutenir les
réalisations ou
surmonter les difficultés.
Le suivi devrait comm
encer quand l’enseignement de la vaccination
comm
ence conformém
ent au programm
e de formation nouveau/révisé. Il
est mieux de suivre l'enseignem
ent régulièrement tout au long d’une
année, d’un trimestre ou d’un cours.
Il est préférable de suivre l’enseignement de m
anière régulière tout aulong de l’année, du trim
estre ou du cours. Les enseignants eux-mêm
espeuvent suivre l'enseignem
ent. En outre, les points focaux ou groupes de
travail de vaccination (tant à l’intérieur qu’à l'extérieur des établissements
d'enseignement) peuvent aider les enseignants à développer des m
éthodeset m
atériels pratiques pour le suivi.
On peut recueillir deux principaux types d’inform
ations pour le suivi :
�Les données quantitatives. Par exem
ple, combien d'étudiants ont
achevé le
trimestre,
combien
d'heures ont
été passées
surl’enseignem
ent du PEV, com
bien de sessions PEV
ont été menées, et
les résultats des évaluations des étudiants ;
�Les
données qualitatives,
qui com
prennent des
suggestions des
étudiants et des enseignants sur la manière d’am
éliorer le contenu, lesm
éthodes et les matériels utilisés pour l’enseignem
ent du PEV.
Les données
sont habituellem
ent recueillies
sur quatre
aspects de
l’enseignement :
1.L
e contenu
de l’enseignem
ent. L
e contenu
tire-t-il parti
desconnaissances et capacités existantes des étudiants? Les étudiantscroient-ils
que les
nouvelles connaissances
et com
pétences sont
utiles? 2.
Le contextede l’enseignem
ent. Le nouvel enseignement est-il appuyé
par les doyens, les chefs de département et les enseignants? Le nouvel
enseignement est-il appuyé par les adm
inistrateurs et le personnel dessites de pratique? L’enseignem
ent correspond-il à ce qui est apprisdans
les autres
cours connexes?
Les ressources
et le
matériel
nécessaires sont-ils disponibles pour l’enseignement?
3. Le processus
de l’enseignement. C
ombien d'étudiants ont achevé le
trimestre?
Com
bien d’heures
a-t-on passé
à enseigner
le PE
V?
Com
bien de
sessions ont
été m
enées? Q
uel était
le ratio
étudiants/enseignants? Les étudiants ont-ils bénéficié des méthodes
utilisées pour l’enseignement, l’apprentissage et l’évaluation? Les
informations
ont-elles été
présentées d’une
manière
claire et
compréhensible? D
es matériels d’enseignem
ent, d’apprentissage etd'évaluation
appropriés ont-ils
été utilisés
(c.-à-d. m
atériel de
démonstration,
exercices ou
listes de
contrôle d'évaluation
etquestions d'exam
en adéquats)? 4.
Les résultats imm
édiatsde l’enseignem
ent. Les étudiants font-ils ladém
onstration des
niveaux de
connaissances et
compétences
escomptés?
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Les
méthodes
suivantes peuvent
être utilisées
pour recueillir
desinform
ations :
�D
iscussions ou entrevues avec les étudiants, les enseignants et lesanciens étudiants. Pour réduire le parti pris et accroître l'objectivitédes résultats, les interview
eurs devraient être sélectionnés avec soin.Par exem
ple, les étudiants peuvent se sentir intimidés et m
oinsenclins à fournir des réponses franches si leurs propres enseignantsles interview
ent. Pour cette raison, il peut être plus efficace derecruter et de form
er un étudiant pour mener les entrevues avec ses
camarades de classe ou avec d’autres enseignants.
�Q
uestionnaires.Ils peuvent être développés et adm
inistrés pourm
esurer le degré de satisfaction des étudiants et des enseignants parrapport
aux contenu,
contexte, processus
et résultats
del’enseignem
ent. �
Observation
des enseignants
et des
étudiants.L
es séances
d’enseignement
peuvent être
observées et
enregistrées. Il
estim
portant pour
l'observateur de
déterminer,
à l’avance,
quellesquestions
il/elle souhaite
répondre sur
les contenu,
contexte et
processus de l'enseignement
�R
evue des résultats d'examen.
La revue des résultats des examens
écrits et pratiques aidera les enseignants à déterminer dans quelle
mesure le nouvel enseignem
ent a atteint ses objectifs d’apprentissage. �
Une
fois les
informations
recueillies, les
enseignants devraient
examiner les résultats et identifier les interventions requises. Les
personnels enseignants peuvent suivre et ajuster individuellement
leur propre enseignement, ou ils peuvent travailler dans des équipes
pour partager les réalisations et difficultés, et réfléchir sur les actionsrequises pour surm
onter les difficultés.
12.2
Processu
s d'évalu
ation
L'évaluation a trait à la revue périodiquedu processus général et des
résultats de l'enseignement de la vaccination.
Quatre types d'évaluations s’appliquent à l’enseignem
ent: l’évaluation duprocessus, les résultats finals, l’efficacité et l’im
pact.
�Le processus
fait référence aux changements apportés à la m
anièredont
un program
me
académique
est enseigné,
les m
éthodes et
matériels
utilisés, et
comm
ent les
enseignants et
les étudiants
répondent à ces méthodes et m
atériels. �
Les résultatsfont référence aux résultats définitifs de l’enseignem
ent,en
particulier en
termes
de connaissances,
d’attitudes et
decom
pétences (c.-à-d.
performance)
des étudiants.
Les
résultatspeuvent être évalués en testant les étudiants au m
oyen d’un examen
à la
fin du
cours. C
ette évaluation
confirmera
si les
diplômés
possèdent réellement la com
pétence attendue à la fin du programm
eacadém
ique. �
L'efficacité
évalue la
capacité des
étudiants à
appliquer les
connaissances, attitudes et compétences à leur travail après la rem
isedes diplôm
es (c.-à-d. la performance). E
lle peut être évaluée endéterm
inant quel est le rendement des étudiants après qu'ils ont
quitté l'établissement d'enseignem
ent et comm
encé le travail. �
L'im
pactporte
sur les
améliorations
de l’état
de santé
d'unepopulation – qui peut être lié ou non – aux changem
ents dans laqualité des soins fournis par les diplôm
és.
162
Chapitre 12 – Suivi et Évaluation du Program
me de Form
ation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
La plupart des établissements d'enseignem
ent ont de l'expérience dansl’exam
en et l’évaluation du processus et des résultats de l’enseignement,
en particulier par rapport à la compétence des étudiants à la fin du
programm
e académique. L’évaluation de l'efficacité et de l’im
pact del’enseignem
ent étant difficile et onéreux, elle est considérée comm
e unetâche facultative qui ne devrait se faire qu’au titre d'un plus grand effortd'évaluation au niveau national.
Une évaluation du processus et des résultats
du nouvel enseignement
devrait porter sur :
�L
es changem
ents apportés
au program
me
académique
et aux
méthodes et m
atériels utilisés pour l’enseignement, l’apprentissage et
l’évaluation des
étudiants. C
eci com
prend l'organisation,
ledéroulem
ent et les rapports qu’entretiennent les différents cours dansle
programm
e académ
ique; les
environnements
dans lesquels
l’enseignement est m
ené; et les ressources et matériels disponibles
pour l’enseignement. Les sources des inform
ations sont les suivantes:enseignants,
administrateurs,
étudiants, docum
ents du
cours et
registres des étudiants. �
Les connaissances, attitudes et compétences clés que les étudiants
acquièrent grâce aux programm
es, méthodes et m
atériels révisés.Pour l’évaluation de ces qualités, un groupe d’étudiants devrait êtreévalué dans un ensem
ble clé de compétences à la fin de program
me
académique afin de m
esurer combien les étudiants ont appris et dans
quelle mesure ils ont atteint les objectifs d’apprentissage révisés. Les
évaluateurs ne
devraient pas
s’appuyer sur
les résultats
desévaluations qui ont été m
enées précédemm
ent au cours de l'étude. �
Les lacunes
entre ce
qui était
attendu et
ce qui
a été
atteint.L'évaluation devrait identifier ces lacunes et leurs causes. E
lle devraitégalem
ent recomm
ander quelles actions peuvent s’avérer nécessairespour surm
onter ou réduire ces lacunes.
L'évaluation des perform
ancesim
plique les méthodes suivantes pour la
collecte des informations destinées à m
esurer et évaluer la performance
des diplômés en m
atière de vaccination :
�L’observation directe des diplôm
és au travail pourvoir s’ils peuventm
ettre en pratique les compétences qu’ils ont développées pendant le
programm
e académique ;
�L’interview
des diplômés face à face ;
�L’exam
en des rapports, présentations, plans et autres documentations
préparés par les diplômés ;
�L’exam
en des informations statistiques des dom
aines de programm
esous la responsabilité des diplôm
és ; �
L’interview des superviseurs des diplôm
és ; �
L’interview des chefs ou m
embres de la com
munauté dans la zone de
couverture du service du diplômé ;
�L’interview
des partenaires qui travaillent avec les diplômés, etc.
Bien entendu, l'évaluation des perform
ances devrait se produire aprèsque les diplôm
és aient eu une opportunité et un temps suffisants pour
appliquer au travail leurs connaissances, attitudes et compétences. Par
exemple: le diplôm
é travaille-t-il à un poste lié à la vaccination? Si oui,depuis
combien
de tem
ps? (L
e m
eilleur m
oment
pour appliquer
l'évaluation à un diplômé individuel est 3 à 6 m
ois après la remise des
diplômes).
Il est crucial de partager les résultats de l'évaluation avec tous les partiesintéressées,
les organism
es de
financement
et les
établissements
d'enseignement pertinents pour faire la dém
onstration de ce qui a étéatteint
et de
ce qui
est encore
nécessaire. Il
est essentiel
pour les
établissements d’enseignem
ent d’utiliser les résultats de l'évaluation pourrenforcer leur enseignem
ent.
163
Chapitre 12 – Suivi et Évaluation du Program
me de Form
ation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
12.3
Révisio
n d
u p
lan et d
u p
rog
ramm
e de fo
rmatio
n su
ite à l'évaluatio
n
Les établissem
ents d’enseignem
ent devraient
considérer l'évaluation
comm
e un processus d’apprentissage – c’est-à-dire un moyen de refléter
et de démontrer un engagem
ent à atteindre des résultats spécifiques. Lebut de l'évaluation n’est pas de produire un rapport, m
ais d’utiliser lesconclusions pour identifier les forces et les faiblesses d’un program
me
d'enseignement et de planifier les m
esures futures. Une évaluation devrait
montrer dans quelle m
esure les résultats attendus ont été atteints etdonner des indications claires sur les élém
ents d'une intervention quidoivent être renforcés ou changés pour m
ieux atteindre les résultatsattendus.
En
plus d'orienter
l’attention vers
la planification
pourl’enseignem
ent futur, les résultats de l'évaluation peuvent également aider
à justifier l'usage des ressources et l'assistance technique, et démontrer la
nécessité de ressources et d’un appui supplémentaires.
Le personnel
enseignant devrait
examiner
les données
de suivi
etd'évaluation et prendre des m
esures pour surmonter les difficultés qu'il
peut résoudre lui-mêm
e. Cependant, certaines difficultés peuvent exiger
une action plus générale de plusieurs unités d'enseignement, du G
roupede travail sur la vaccination ou des autorités nationales. Les inform
ationsrecueillies devraient servir à am
éliorer le contenu, les méthodes et les
matériels de l'enseignem
ent. Si nécessaire, elles peuvent être utiliséespour
réviser le
plan d'action
d'enseignement
de l'établissem
ent ou
introduire des changements dans le program
me de form
ation.
164
Chapitre 12 – Suivi et Évaluation du Program
me de Form
ation
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Introduction
Informations
générales sur
la faculté
ou l’école,
ses étudiants,
sesm
éthodes et son programm
e d’enseignement.
Description du…
[insérer le nom du program
me de certificat, diplôm
e oulicence dans lequel le PE
V sera introduit en prem
ier]
Décrire brièvem
ent la mission et les objectifs du program
me général.
Nom
bre total d'années d'étude pour achever le programm
e. Nom
bretotal des étudiants qui entrent dans le program
me chaque année. D
écrirebrièvem
ent com
ment
la santé
de l'enfant
est enseignée
dans le
programm
e.
Pour chaque année d'étude, donner le nombre total d'heures dans les
rotations de santé de l'enfant.
Pour chaque année, indiquer le nombre d'heures de théorie et le nom
bred'heures de pratique clinique sur la santé de l'enfant.
Objectifs d’enseignem
ent/apprentissage du PEV
Donner une description générale de ce que les étudiants sauront et
pourront faire après avoir appris le PEV
(joindre comm
e annexe une listedétaillée des objectifs d’apprentissage).
Placement de l’enseignem
ent du PEV
dans le… [insérer le nom
duprogram
me de certificat, diplôm
e ou licence dans lequel le PEV
seraintroduit en prem
ier]
Décrire com
ment le PE
V sera enseigné dans le program
me académ
iquesélectionné. D
ans chaque section ou trimestre d’activités d’enseignem
ent,décrire les principaux objectifs d’enseignem
ent/apprentissage du PEV
quiseront atteints.
Citer les départem
ents d'enseignement, les sous-départem
ents et les sitesde pratique sur le terrain où l’enseignem
ent du PEV
sera introduit.
Matériels d’enseignem
ent, d’apprentissage et d'évaluation nécessaires pourle PE
V C
iter les principaux matériels utilisés par les enseignants et les étudiants
(y compris le m
anuel de formation principal et les livres de référence
utilisés) pour l’enseignement et l’apprentissage de la pédiatrie ou de la
santé de l'enfant. Indiquer parmi les m
atériels existants ceux qui doiventêtre révisés
afin d'y inclure le PEV, ou de le rendre com
patible avec celui-ci.
Identifier les types de nouveaux matériels à développer ou adapter.
Estim
er le coût de révision et/ou de développement des m
atériels, ainsique de reproduction et de distribution des m
atériels.
Identifier les sources de financement et d’assistance technique possibles.
Décrire com
ment les m
atériels seront fournis d’une manière durable.
165Section 2: M
odèle de programm
e de formation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en m
édecine
Annexes
An
nexe 1
Plan d
'action
po
ur l’in
trod
uctio
n d
u PEV
dan
s un
pro
gram
me acad
émiq
ue
(Adapté de W
HO
/FCH
/CA
H/01.09)
Méthodes et m
atériels d’enseignement et d’apprentissage
Pour chaque année ou trimestre d’enseignem
ent (ex.: théorie, pratiqueclinique,
etc.), citer
les types
de m
éthodes d’enseignem
ent et
d’apprentissage qui
peuvent être
utilisés, et
les types
de m
atérielsd’enseignem
ent et d’apprentissage qui seront nécessaires.
Méthodes et m
atériels d'évaluation des étudiants
Pour chaque
année ou
trimestre
d’enseignement,
citer les
types de
méthodes qui peuvent être utilisés pour l’évaluation des étudiants (ex.:
devoirs, exercices,
examens
écrits, observation
des com
pétencespratiques, etc.), et les types de m
atériels qui seront nécessaires pourévaluer les connaissances et les com
pétences des étudiants sur le PEV.
Formation des adm
inistrateurs, des enseignants et du personnel des sites deplacem
ent sur le terrain
Décrire
les types
de m
embres
du personnel
qui auront
besoin de
formation sur le PE
V, et comm
ent ils seront formés. N
e pas oublierd'inclure le personnel pertinent des sites de placem
ent pour la pratiqueainsi que les enseignants et les adm
inistrateurs des départements et sous-
départements pertinents tels que la m
édecine comm
unautaire ou sociale,les
maladies
infectieuses et
l’épidémiologie.
Décrire
comm
ent les
nouveaux adm
inistrateurs, enseignants
et personnel
pertinent qui
rejoignent l'école après l’introduction de l’enseignement du PE
V seront
formés sur le PE
V.
Préparation des sites de formation clinique
Décrire ce qu’il faudra pour préparer les sites de placem
ent sur le terrainpour l’enseignem
ent du PEV.
Suivi et évaluation
Expliquer com
ment l'établissem
ent d'enseignement suivra la m
ise enoeuvre du plan d’introduction de l'enseignem
ent du PEV. Le personnel
teindra-t-il des réunions régulières pour discuter des réalisations et desdifficultés de m
ise en oeuvre du plan d'action? Quand se tiendront les
réunions et qui y assistera? Le plan d'action sera-t-il examiné et révisé sur
la base de l’expérience initiale de l’enseignement du PE
V? Si oui, qui
examinera et révisera le plan et quand? L’enseignem
ent du PEV
sera-t-ilévalué? Si oui, com
ment et quand?
Budget E
stimer le coût des postes suivants :
�Form
ation des administrateurs, enseignants et autres personnels ;
�Planification et coordination ;
�É
laboration et
fourniture de
matériels
pour l’enseignem
ent,l’apprentissage et l’évaluation des étudiants ;
�Préparation des sites de pratique.
166
Annexes – A
nnexe 1
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Modèle de form
at pour la présentation des éléments spécifiques du plan
Activité
Résultats attendus
Date (date lim
ite) R
esponsable deC
oût Source d’appui
de mise en oeuvre
la mise en oeuvre
attendue
167
Annexes – A
nnexe 1
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
A. É
LAB
OR
ATION
DU
PR
OG
RA
MM
E D
EFO
RM
ATION
•A
nalyse de la situation •
Création du G
roupe de travail (GT) sur la
vaccination •
Recrutem
ent d’un formateur expert
•Élaboration du program
me de form
ation •
Réunion d’exam
en du GT
•R
éunion de planification du GT
•O
rganisation d’un atelier de consensus
•G
T créé •
Programm
e de formation
nouveau/révisé élaboré •
Consensus atteint sur le nouveau
programm
e de formation
•P
lan de mise en ouvre approuvé
B. IN
TRO
DU
CTIO
N
•Lancem
ent du plaidoyer pour l’approbation du nouveau program
me de form
ation •
Mobilisation des ressources
•Form
ation des superviseurs/ enseignants de terrain
•R
éunion de coordination avec les départements
•M
ultiplication des modules/copies de form
ation •
Préparation des matériels de dém
onstration •
Préparation des visites sur le terrain/sites de placem
ent •
Préparation des outils d'évaluation des étudiants •
Examen/m
ise à jour des méthodes d’enseignem
ent•
Utilisation du nouveau program
me de form
ation dans l’enseignem
ent
•Program
me de form
ation nouveau/révisé approuvé
•R
essources mobilisé com
me prévu
par le plan •
Préparatifs d’enseignement achevés
Nouveau program
me de form
ation fonctionnel
C. SU
IVI/É
VALU
ATION
•R
éunion du GT sur les outils de suivi/évaluation
•Suivi/exam
en des méthodes et m
atériels d’enseignem
ent •
Évaluation du processus et des résultats •
Évaluation de l’efficacité du nouvel enseignement
•R
évision du programm
e de formation sur la
base des résultats du suivi/évaluation
•O
utils et indicateurs de S&E
élaborés •
Suivi en cours •
Évaluations menées
•Program
me de form
ation révisé en usage
An
nexe 2
Stratégies d
e Mise en
Oeu
vre et Plan D
'action
Pou
r L’intro
du
ction
du
Prog
ramm
e de Fo
rmatio
n su
r le Pev 2006 - 2010 (Proposé par l’atelier de C
onsensus sur les modèles de program
mes de form
ation sur le PEV
pour les facultés de médecine et les écoles d’infirm
iers/accoucheurstenu à D
ouala du 13 au 17 mars 2006)
Stratégie/Intervention A
ctivité R
esponsable D
ate Lieu
Budget/M
oyens O
bservation
•Sensibilisation des décideurs
Rapports à
•Participants à l'atelier
•D
’ici mai
•O
MS
•M
SP, MO
E, Doyens,
•A
dministrateurs du
20
06
•M
SP/M
OE
Chefs des départem
ents P
EV•
UN
ICEF
pertinents, OM
S •
ICC
•A
nalyse de la situation/EBF
•N
ESI
•Form
ation des formateurs
•O
rganiser des cours •
MSP
•
A partir
•Inter-pays
•O
MS
/enseignantsnationaux M
LM
•Program
me P
EV d’août 2
00
6;
•N
ational•
MSP
/MO
E •
Participer au MLM
•
Universités/écoles
2 cours
•C
CI
inter-pays •
Partenaires par an
•U
NIC
EF•
NESI
•H
armonisation de
•R
éunions de consensus •
OM
S •
A partir de
•Form
er l’équipel’enseignem
entinter-départem
entales •
Doyens
novembre
d’enseignement du P
EV •
Participants à l'atelier 2
00
6pour qu’elle serve de
•A
dministrateurs P
EV com
ité composé de tous
les départements
pertinents
•M
ise en oeuvre du nouveau •
Révision
Président de l’équipe •
Janvier •
Universités
•P
laidoyer pour laprogram
me de form
ation intra-départem
entale du d’enseignem
ent du PEV
20
07
•
PEV nationaux
mobilisation des
programm
e de formation
•M
ars 20
07
et partenaires ressources (les
•2
ème réunion de
•A
nnée •
NESI
propositions de budget consensus
académique
peuvent être faites à inter-départem
entalesuivante
TALIF)
•Introduction du program
me de form
ation m
is à jour
•Suivi de la form
ation •
Développer les outils et
•Équipe
En cours •
Universités
Les indicateurs seront: indicateurs pour le suivi
d’enseignement
•P
EV nationaux •
Réunions de suivi
•Suivre les activités
du PEV
et partenaires •
Nom
bre d’enseignants •
Adm
inistrateur PEV
•N
ESI form
és •
Programm
es de form
ations mis à jour
•R
ésultats d'examen
168
Annexes – A
nnexe 2
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine
Stratégie/Intervention A
ctivité R
esponsable D
ate Lieu
Budget/M
oyens O
bservation
•Évaluation de la form
ation •
Développer les outils et
•Équipe
•A
nnuelle •
Universités
indicateurs pour d’enseignem
ent •
Biennale
•P
EV nationaux l’évaluation
du PEV
et partenaires •
Mener l'évaluation de
•A
dministrateur P
EV •
NESI
l'impact
•R
e-planification •
Réunions de revue
•Président du P
EV •
Tous les •
Universités
•A
dministrateur P
EV 2
ans après •
PEV nationaux
•O
MS et partenaires
l’évaluation et partenaires
169
Annexes – A
nnexe 2
Section 2: Modèle de program
me de form
ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine