mémoir finale 2008 - univ-ouargla.dz · 2014. 11. 26. · 01 pathogenèse du diabète sucré. 3 02...
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REPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEURE ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE DE KASDI MERBAH - OUARGLA
FACULTE DES SCIENCES ET SCIENCES DE L'INGÉNIEUR
DEPARTEMENT DE BIOLOGIE
MÉMOIRE DE FIN D'ETUDES
En vue de l'obtention du Diplôme d'Etudes Supérieurs en Biologie
Option : Biochimie
THÈME
Réalisé par :
- ADJAINE Amal - BENMALEK Amina - BOUDEHANE Khadidja Composition du jury :
Président Dr. MARAH M. (M.A.C.C.) (Université de Kasdi Merbah Ouargla)
Promoteur M r BENSACI M.B. (M.A.C.C.) (Université de Kasdi Merbah Ouargla)
Co-promotrice MmeBAZINE F. Néphrologue. Hôpitale Mohamed BOUDIAF
Examinatrice Melle GHENABZIA I. D.E.S. Biochimie (Université de Kasdi Merbah Ouargla)
Année universitaire 2007/2008
بسم الله الرمحن الرحيم
وقل رب أدخلين مدخل صدق وأخرجين خمرج
صدق واجعل يل من لدنك سلطانا نـصريا
80سورة اإلسراء اآلية
Je dédie ce modeste travail à :
Mes chères parents, qui m'ont beaucoup soutenu et encouragé jusqu'au bout et
Que Dieu leur accorde une longue vie.
Mes très chères sœurs : Zeineb,Mimi,Afaf,Rabab,Fatma.
Mes chères frères :Zineddine,Oussama.
A toute ma grande famille.
A mes très chères trinômes :Amina,Amel
A ma très chère. Amies:Aicha,Khadoj,Fatima
zohra,Nawar,Salhi f,Saida,fatiha,Fadila.
A toutes mes camarades de 4éme année BIOCHIMIE.
KhadidjaKhadidjaKhadidjaKhadidja
Je dédie ce modeste travail à :
Mes chères parents, qui m'ont beaucoup soutenu et encouragé jusqu'au bout et
Que Dieu leur accorde une longue vie.
Mes très chères sœurs : Faitma hassania,Aicha.
Mes chères frères :djamel, abdel wahed, Ishak,Oussama.
A toute ma grande famille.
A mes très chères trinômes :Khadidja,Amel
A ma très chère. Amies: Fatiha,Fadila,Aicha,Khadoj,Fatima
zohra,Nawar, Salhi f,Saida.
A toutes mes camarades de 4iéme année BIOCHIMIE. AminaAminaAminaAmina
Je dédie ce modeste travail à :
Mes chères parents surtout ma mére qui m'ont beaucoup soutenu et encouragé jusqu'au bout et
Que Dieu leur accorde une longue vie.
Mes très chère mari:Adjaine ben saddik
Mes chères frères:El hadj,omar. Mes très chéres sœurs:Soad,Nawel,Zohra,Ribha,Somia,Fatma.
A toute ma grande famille.
A mes très chères trinômes :Khadidja,Amina.
A ma très chère. Amies: Mariem,Zeineb,Razika,Noura,Siham benchikh.
A toutes mes camarades de 4iéme année BIOCHIMIE.
AmelAmelAmelAmel
RemerciementRemerciementRemerciementRemerciement Tout d'abord nous tenons à remercier notre Dieu qui nous a aidé de faire notre étude et de
réaliser notre mémoire.
Nous tenons à exprimer notre gratitude à notre encadreur Mr BENSACI MESSAOUD
BACHAGHA pour ses conseils et ses orientations
C'est avec un grand plaisir que nous adressons nos remerciements à Dr MERAH
MOUSTAFA pour avoir accepté le président de ce jury et Melle GHENABZIA IMANE d'avoir
accepté d'examiner ce travail.
Nous remercions : Mme BAZINE, Mr BOUMAEGAL ,qui nous ont permit de réaliser notre
travail dans l'hôpital MOHAMED BOUDIAF. nous remercions à l'occasion tout les personnels de
laboratoire de l'hôpital, surtout Mr DADAMOUSA et Mr BAHI.
Notre profonde gratitude aussi au bureau DALYA d'informatique:Mr ISHAK et à tout les
personnels de la bibliothèque de notre faculté et celle de l'école paramédicale.
Enfin à tout ceux qui sont ont contribué de prés et de loin à l'élaboration de ce travail.
Table de matière Dédicace………………………………………………………………………………. Remerciements ………………………………………………………………….… Liste des abréviations ………………………………………………………………… Liste des tableaux…………………………………………………………………..… Liste des figures …………………………………………………………………..… Liste des annexes……………………………………………………………………… Introduction…………………………………………………………………….……… 1
Partie bibliographique I- Rappel sur le diabète
1-Définition………………………………………………………….………………… 2 2-Classification………………………………………………………………...……… 4 3- Signes clinique…………………………………………………………..….……… 4 4- Facteurs favorisants… ……………………………………………..……….……… 4 5- Complication ……………………………………………………………….……… 4
5-1-Complication métabolique……………………..……………………...…… 5 5-2-Complication dégénératives……………………………………….………… 5
II- Etude du rein 1. Morphologie et anatomie du rein…….…………………….……………………….. 6
1-1- Structure général……………………………….…………………………… 6 1-2-Anatomie externe ……………………………….………………………….. 6 1-3- Anatomie interne……………………………….……………………..…… 1-4- Néphron……………………………….……………………………….…… 7
1-4-1 Définition…………………………………..….……….….…… 7 1-4-2- Parties de néphron ………………………………………………. 8
1-4-2-1- Corpuscule de malpighie ………………….……………. 8 1-4-2-1-1-Capsule glomérulaire (capsule de Bowman) …....... 8 1-4-2-1-2-Glomérule……………………………………… 9 *Membrane de filtration……………………………………….. 10
1-4-2-2- Le tubule rénal …………………………………………… 11 * Tube contourne proximal…………………………………….. 11 *Anse du néphron (de hanle)…………………………………… 11 *Tube contourne distal………………………………………….. 12 *Tube collecteur………………………………………………… 12
1-4-3- Types de néphron………………………………………..….…..… 12 1-4-3-1- Glomérule du néphron sous-cortical………………..…… 12 1-4-3-2- Glomérule du néphron juxta médullaire…………….…… 12
1-5-Vascularisation et innervation………………………………………………. 12 2- Physiologie du rein………………………..…………………..….………………… 13
2-1- Fonction du rein……………………………………….……………….…… 13 2-2-Filtration glomérulaire……………………………….……………….…… 15
2-2-1- Principe……………………………….……………………..…… 16 2-2-2-Circulation glomérulaire……………………………….…….…… 17
*- Distribution …………………………………………………. 17
2-2-3 Mécanisme de la filtration glomérulaire…………………….…….. 17 2-2-3-1- Composition du filtrat glomérulaire………………….…… 18 2-2-3-2- Pression nette de filtration………………………….…….. 18
III- Néphropathie diabétique 1-Definition……………………………………………………………………………. 19 2-Epidemiologie ………………………………………………….……………..…. 19
2-1-Au cours du diabète de type I…………….…………….…………..………. 19 2-2- Au cours du diabète de type II………………………….…………………. 20
3- Classification………………………………………………………………….…… 20 3-1- Stade I…………………………………………………...………………..……… 20 3-2- Stade II………………………...……………………………………….………… 20 3-3-Stade III…………………………………………………………………………… 20 3-4-Stade IV…………………………………………………………………………… 20 3-5-Stade V …………………………………………………………………………… 21
*Créatinine………………………………………………………………….. 21 4- Clinique…………………………………………………………………………… 23
4-1-Protéinurie…………………………………………………………………. 23 4-2-Syndrome néphrotique……………………………………………………… 23 4-3-Insuffisance rénale……………………………………………………….….. 24
5-Anatomopathologie…………………………………………………………………. 24 6- Physiopathologie…………………………………………………………………… 25 7-Evolution………………………………………………………………………..…. 25 7-1-Diabete de type I………………………………………….………………… 25 7-2- Diabète de type II………………………………………………..…..…… 26 8-Traitement………………………………………………………………………….. 27
Partie pratique I- Matériel et méthodes
1-Présentation de la région d'étude………………………………………………….... 29 2-Méthodologie de travail:…………………………………………………………... 29 2-1 -Méthodologie de l'enquête………………………………………..………..….. 29 2-2-Analyse au laboratoire……………………………………………….……..… 29 2-2-1-Prélévement………………………………………………….………. 29 2-2-2- Méthodes d'analyse au laboratoire ……………………………………. 29
2-2-2-1-Méthode……………………..………………………………… 29 2-2-2-2-Principe…………………………………………………………. 29 2-2-2-4-Materiel utilisé…………………………………………………. 30
2-2-2-5- Matériel opératoire ………………………………..……………. 30 2-2-2-6- Calcul…………………………………………………………… 32
II- Résultat et discussion 1 -Enquête ……………………..…………………………………………………….. 33
1-1-Résultats……………………………………………………………………. 33 1-1-1-Nombre d'individus atteints de la maladie………………………….. 33 1-1-2- Répartition de la maladie selon le type de diabète……………………. 34 1-1-3-Répartition de la maladie selon l'âge ………………………………. 34 1-1-4- Répartition de la malade selon les quartiers …………………………. 35 1-1-5- Répartition de la maladie selon la duré de diabète……………………. 36
2- Analyse au laboratoire……………………………………………………………… 37 2-1-Variation de créatininémie selon le sexe……………………………………. 37 2-2-Variation de clairance de créatinine………………………………………….. 39 3-Discusion……………………………………………………………………………. 41 Conclusion générale……………………………………………………………….... 42 Référence bibliographique…………………………………………………………. 43 Annexes………………………………………………………………………………. 46 Glossaire………………………………………………………………………..…….. 51
Liste des tableaux Tableau Titre Page
01 Principales fonctions du rein 15
02 Préparation de standard et m'échantillon pour le dosage de
créatinine
32
03 Nombre d'individus atteints de la maladie selon les deux sexes 33
04 Répartition de la maladie selon le type de diabète 34
05 Répartition de la maladie selon l'âge 35
06 Répartition des malades selon les quartiers 36
07 Répartition de la maladie selon la durée de diabète 37
08 Variation de créatininémie selon le sexe 38
09 Variation de clairance de la créatinine chez les patients 39
Liste des figures Figure Titre Page
01 Pathogenèse du diabète sucré. 3
02 Coupe Frontale du rein droit 7
03 Néphron cortical et sa vascularisation 8
04 Corpuscule rénal (vue interne) 9
05 Glomérule 9
06 Membrane de filtration 10
07 Détails de la membrane de filtration 11
08 Trajets du sang et du filtrat au cours de la formation de l'urine
Dans le néphron 13
09 Pression sanguine dans la circulation rénale 16
10 Les bandelettes réactives(Labstix) 21
11 Biosynthèse de créatinine 22
12 Représentation de l’histoire naturelle de la néphropathie diabétique
en fonction des 5 stades d'évolutions. 23
13 L’échantillon du sérum (Orignal) 31
14 Les micro pipettes (Orignal) 31
15 Spectrophotométre (Orignal) 31
16 Nombre d'individus atteints de la maladie selon des deux sexes 33
17 Répartition de la maladie selon le type de diabète 34
18 Répartition de la maladie selon l'âge 35
19 Répartition des malades selon les quartiers 36
20 Répartition de la maladie selon la durée de diabète 37
21 Variation de créatinémie selon le sexe 38
22 Sérum à créatinémie 39
23 variation de clairance de la créatininemie chez les patients 40
Liste des abréviations
AGE: Advanced Glycation End Products
Ca++:Ion de Calcium
Cl-:Ion de Chlore
DID: Diabète Insulino-Dépendant
DIND: Diabète Non Insulino-Dépendant
DO:Densité Optique
G/l:Gramme par Litre
H+: Hydrogène
HCO3-: Ionhydrogénotrioxo Carbonate
Hg:Mercure
HPO4-: Acide Phosphorique
HTA: Hypertension Artérielle
IgA: ImmunoglobulineA
IR: Insuffisance Rénale
K+:Ion de potassium
Na+:Ion de sodium
ND:Néphropathie Diabétique
NH4+: Ammonium
OMS:Organisation Mondiale de la Santé
SO2-: Tétraoxosulfate
TGFB:Transforming Growth Factor B
TFG:Taux de Filtration Glomérulaire
List des annexes
Annexe01 : Fiche de sondage
Annexe02 : La biosynthèse de la créatine et la créatinine à partir de l'arginine et de
la glycine
Annexe03 : Cycle de l’urée
Annexe04 : L’appareil d'hémodialyse
Annexe 05: Les réactifs de créatinine
Introduction
1
Introduction
Le diabète est un problème de santé publique parce que cette condition
pathologique est fréquente et parce que la maladie est longue et sévère dans ses
complications. C'est une maladie chronique imposant à la personne qui en est atteinte
un traitement dans la vie de tous les jours (ANDRE, 2001).
Le diabète est une maladie que l'on soigne mais que l'on ne guérit pas et qui
nécessite une éducation continue du malade (AGNES, 1989).
Le diabète sucré touche les structures et les fonctions du rein par différents
processus (HARRISON, 1988).
La Néphropathie Diabétique correspond à la localisation rénale du processus
général de microangiopathie diabétique. La structure atteinte est essentiellement le
glomérule rénal et on parle également de glomérulosclérose diabétique (AGNES,
1989).
Une Néphropathie Diabétique, autrefois appelée syndrome de Kimmelstiel et
Wilson, survient chez 35 à 40% des malades atteints de diabète sucré,
insulinodépendant ou non. Elle se manifeste de 15 à 20 ans après l'apparition du
diabète, généralement lorsque celui-ci mal équilibré, avec des glycémies (taux
sanguins de glucose) continuellement trop élevées (MORIN, 2004)
Toutes ces données nous ont incité à mener une étude sur les Néphropathies
chez des sujets diabétiques reçu à l'hôpital Mohamed BOUDIAF de Ouargla dans le
but:
-D'évaluer l'incidence actuelle de Néphropathie chez les sujets diabétiques.
-D'estimer la prévalence de cette maladie selon l'âge, sexe du patients, type et
l'ancienneté du diabète.
-Dosage de la créatininémie dans le but de calcule la clairance de créatinine qui est
suffisante pour évaluer les fonction rénales. C'est l'examen de base de l'exploration
fonctionnelle rénale. Elle permet d'affirmer l'intégrité des fonctions rénales ou de
mesurer le degré du déficit fonctionnel en cas d'insuffisance rénale.
-Pour ce faire, notre travail comporte trois parties: une recherche bibliographique, une
enquête au niveau de l'hôpital "Mohamed Boudiaf", et enfin des analyses au
laboratoire de l'hôpital.
◌Chapitre I Rappel sur le diabète
2
I- Rappel sur le diabète
1-Définition :
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit " le diabète comme une
affection métabolique caractérisée par la présence d’une d’hyperglycémie chronique
résultat d’une déficience de sécrétion d’insuline, d’anomalies de l’action de l’insuline
sur les tissus cible ou les deux" (ANDRE, 2005).
C'est un état caractérisé par une concentration excessive de glucose dans le sang
hyperglycémie (BEN HEDID et al, 2006)
Une augmentation de la glycémie (taux de glucose dans le sang) est
normalement roulée par l’insuline (MORIN, 2004)
L'insuline c'est une hormone polypeptidique sécrétée par les cellules B des îlots
de Langhérans du pancréas endocrine à pour rôle de faire pénétrer le glucose dans les
cellules de l’organisme et la transformation du glucose en glycogène, substance
énergétique emmagasinée dans le foie et les muscles (QUEVAUVILLER et
PERLEMUTER.L, 1986).
◌Chapitre I Rappel sur le diabète
3
L'insuline, hormone sécrétée par le pancréas, permet de réguler le taux du glucose sanguin, qui fournit l'énergie nécessaire à de nombreux processus métaboliques. Chez un sujet en bonne santé, lors de la digestion (1), la glycémie augmente (2). Le pancréas sécrète de l'insuline (3) qui permet aux cellules d'assimiler le glucose. L'insuline contribue en outre à la transformation du glucose en glycogène, substance énergétique emmagasinée dans le foie (4) et les muscles. Les hormones régulent l'insulinosécrétion en faisant chuter le taux de sucre dans le sang (5). En retour, le pancréas produit moins d'insuline (6). Chez un sujet atteint de diabète sucré, le pancréas ne sécrète pas assez d'insuline ou l'organisme est incapable d'utiliser l'insuline produite. Si, au terme de la digestion (A), le pancréas ne peut sécréter suffisamment d'insuline (B), l'organisme est contraint de puiser son énergie dans les graisses et non plus dans le glucose. Bien que partiellement excrétées dans l'urine (D), des substances toxiques, appelées cétones, s'accumulent dans le sang (E), ce qui contribue à l'apparition de l'acidocétose, maladie grave pouvant entraîner le coma ou la mort. Si l'organisme s'avère incapable d'utiliser correctement l'insuline, le glucose ne peut pénétrer dans les cellules et circule librement dans l'organisme sans être assimilé. Un taux élevé de sucre dans le sang (C) et dans l'urine (D) altère les défenses de l'organisme contre l'infection et peut entraîner l'acidocétose.
Figure.01: Pathogenèse du diabète sucré. (Encarta 2006)
◌Chapitre I Rappel sur le diabète
4
2- Classification:
2-1- Diabète de type I (Diabète Insulino – Dépendant (DID) :
Il est appelé Diabète Insulino – Dépendant, car l'administration de l'insuline est
indispensable au maintien de la vie du sujet qui en est atteint. Il représente environ
20% des cas de diabète et survient généralement avant 40 ans, c'est-à-dire chez
l'enfant, l'adolescent, l'adulte jeune .Il peut néanmoins apparaître à tout âge. Son début
est généralement brutal. (AGNES, 1989)
2-2- Diabète de type II (Diabète Non Insulino – Dépendant (DNID) :
Il est appelé Diabète Non Insulino–Dépendant, car l'administration d'insuline
n'est pas indispensable au maintien de la vie du sujet qui en est atteint.
Le DNID représente 80% des diabètes. Il apparaît généralement après la quarantaine.
Au cours du DNID l'hérédité et l'obésité jouent un rôle considérable (AGNES, 1989)
3- Signes cliniques:
Le signe clinique du diabète est suivant :
- Une polyurie:plus de 4 litres par 24 heures
- Amaigrissement, récemment aggravé (5kg en 3 semaines);
- Une polydipsie:4à5 litre en moyenne par 24 heures ;
Une polyphagie:l'enquête alimentaire atteint 3800 calories. "( BEN HEDID et
al, 2006)
4- Facteurs favorisants:
Plusieurs groupes de facteur se trouvent impliqués:
-les facteurs héréditaires:
Par la présence d'un terrain familial diabétique.
-Les facteurs immunologiques:
La carence en insuline pourrait provenir d'un lésion des cellules β du pancréas
suivant un processus dit: auto-immun.
-Les facteurs environnementaux:
Les agressions externes peuvent aussi être incriminées dans le processus de
déclenchement d'un diabète et ceci par les "affection virales"( BEN HEDID et al,
2006)
◌Chapitre I Rappel sur le diabète
5
5- Complication:
Le diabète responsable de nombreuses complications.
5-1-Complications métaboliques :
- la cétoacidose : Elle est caractérisée par une accumulation importante de corps
cétonique dans l’organisme due à une carence profonde en insuline (AGNES,1989).
- le coma hypersomolaire : hyperglycémie très importante avec déshydratation, est une
complication rare du DNID chez le sujet âgé (MORIN, 2004) .
L’acidose lactique : est la conséquence d’une accumulation excessive d’ion
lactate (AGNES, 1989) .
5-2-Complications dégénératives :
- Troubles neurologiques: c’est une atteinte nerveuse en rapport avec des troubles
métabolique liés à l’hyperglycémie et une atteinte des vaisseaux nourriciers des nerfs
par la microangiopathie (AGNES , 1989) .
- Artériosclérose: correspond à des lésions des grosses artères ou s’accumulent des
lipides (principalement du cholestérol). (TAZAIRTNEE, 2002).
La micro angiopathie intéresse plus particulièrement les artérioles et les capillaires
sanguins et se manifeste au niveau:
- de l'œil par la rétinopathie diabétique
- de rein par la néphropathie diabétique (MIMOUNI).
◌Chapitre I Etude de rein
6
II- Etude de rein
1- Morphologie et anatomie
1-1- Structure générale :
Les reins sont des organes pairs rougeâtres en forme de haricots (Figure 02)
situés juste au -dessus de la taille entre le péritoine et la paroi postérieure de
l'abdomen. Comme ils se trouvent derrière le péritoine tapissant la cavité abdominale,
on dit qu'ils sont rétropéritonéaux.
Les reins occupent un espace entre la dernière vertèbre thoracique et la
troisième vertèbre lombaire. Ainsi, ils sont partiellement protégés par la onzième et la
douzième paire de cote (TORTORA et GRABOWSKI, 2001).
Le rein droit est légèrement abaissé par rapport au rein gauche, à cause du grand
espace qu'occupe le foie (TORTORA et ANGNOSTAKOS, 1988).
1-2- Anatomie externe
Chez l'adulte, le rein normal mesure de 10 à 12 cm de long de 5 à 7,5 cm de
large et 2,5 à 3 cm d'épaisseur (TORTORA et ANGNOSTAKOS, 1988). Trois
couches de tissus entourent les reins :
- La couche interne, la capsule rénale, est une membrane fibreuse lisse et transparente
qui s'enlève facilement. Elle sert de barrière contre les traumatismes et empêche la
propagation des infections au rein.
- La couche moyenne, la capsule adipeuse, est une masse de tissu adipeux entourant la
capsule rénale. Elle protège aussi le rein contre les traumatismes.
- La couche externe, le faxia rénal, est une fine couche de tissu conjonctif fibreux qui
fixe le rein aux organes adjacents et à la paroi abdominale (TORTORA et
GRABOWSKI, 2001).
1-3Anatomie interne
Une coupe frontale du rein révèle deux régions distinctes :
- Zone superficielle rougeâtre, à texture lisse, appelée cortex rénal.
- Zone profonde, brune rougeâtre, appelée médullaire rénale (Figure 02). La
médullaire est constituée de 8 à 18 pyramides rénale de forme conique (TORTORA et
GRABOWSKI, 2001).
◌Chapitre I Etude de rein
7
Figure. 02 : Coupe Frontale du rein droit (TORTORA et GRABOWSKI, 2001).
L'ensemble, cortex rénal et les pyramides rénales de la médullaire constituent la
partie fonctionnelle, ou parenchyme du rein. Environ 1 million de structures
microscopiques appelées néphrons se trouvent dans le parenchyme (TORTORA et
GRABOWSKI, 2001).
1-4- Néphron
1-4-1- Définition
Le néphron est l'unité fonctionnelle du rein (Figure 03). Il est constitué de
plusieurs parties: le corpuscule de Malpighi (corpuscule rénale) composé du glomérule
et de la capsule de Bowman (capsule glomérulaire), le tube contourné proximal, l'anse
de Henlé, le tubule contourné distal, et le tube collecteur de BELLINI (CALAS et al,
1997).
◌Chapitre I Etude de rein
8
1-4-2-Parties de néphron
1-4-2-1- Corpuscule de Malpighi
Le corpuscule de Malpighi est une sphère située dans le cortex rénal
(TORTORA et ANGNOSTAKOS, 1988), dont le diamètre est de 150 à 250 microns
(Figure 04). Il possède un pôle urinaire ou s'insère, le tube contourné proximal et un
pôle vasculaire où pénètre l'artériole (MEYRIE et BERTI, 1993).
Le corpuscule rénal est formé de deux parties :
1-4-2-1-1-Capsule glomérulaire (capsule de Bowman)
La capsule de Bowman, sorte de coupe épithéliale à double paroi. La paroi
externe, ou feuillet pariétal, est formé d'un épithélium pavimenteux (Figure 04)
(TORTORA et GRABOWSKI, 2001).
La paroi externe est séparée de la paroi interne qui est appelée feuillet viscéral
est formée de cellules épithéliales appelées podocytes. Il entoure un réseau de
capillaire appelé glomérule (TORTORA et ANGNOSTAKOS, 1988).
Figure.03 : Néphron cortical et sa vascularisation
(TORTQRA et GRABOWSKI, 2001).
◌Chapitre I Etude de rein
9
1-4-2-1-2- Glomérule (capillaires glomérulaires)
Les capillaires glomérulaires (le flocculus) forment un système porte artériel
(Figure 05) situé entre l'artériole afférente et l'artériole efférente du corpuscule
(MEYRIER et BERTI, 1993).
Figure. 04 : Corpuscule rénal (vue interne)
(TORTORA et GRABOWSKI, 2001).
Figure. 05 : Glomérule (HANNEDQUCHE, 1999).
◌Chapitre I Etude de rein
10
Les glomérules font partie à la fois du système cardiovasculaire et du système
urinaire (TORTORA et GRABOWSKI, 2001).
* Membrane de filtration:
Le feuillet viscéral de la capsule de Bowman et l’endothélium du glomérule
forment la membrane glomérulaire (Figure 06).
Cette membrane est formée de différentes parties, que nous énumérons dans
l'ordre des étapes de la filtration :
-L'endothélium glomérulaire; couche unique de cellules endothéliales
(Figure07) pourvues de pores mesurant de 50 nm à 100 nm de diamètre (MEYRIER
et BERTI, 1993). La taille de ces ouvertures permet à tous les solutés de plasma
sanguin de quitter les capillaires glomérulaires mais s'oppose au passage des globules
sanguins et des plaquettes (TORTORA et GRABOWSK, 2001).
- La membrane basale glomérulaire; Membrane extracellulaire, située sous
l'endothélium, qui ne contient pas de pores (Figure 07). Elle est formée de fibrilles à
l'intérieur d'une matrice de glycoprotéine. Chez l'adulte, la partie périphérique de la
membrane basale est de 240 à 340 nm d'épaisseur (MEYRIER et BERTI, 1993).
L'essentiel du tamisage des macromolécules circulantes s'effectuent dans la
membrane basale glomérulaire. Elle fonctionne comme un filtre mécanique, mais
également comme un filtre électronique, car elle porte des charges anioniques
(MEYRIER et BERTI, 1993).
Figure. 06 : Membrane de filtration (TORTORA et GRABOWSKI, 2001).
◌Chapitre I Etude de rein
11
-L’épithélium du feuillet viscéral de la capsule de Bowman ; cellules
épithéliales qui, en raison de leur forme particulière, sont appelées podocytes (Figure
07). Les podocytes renferment des structures en forme de pied appelées pédicelles. Les
pédicelles sont parallèles à la circonférence du glomérule et recouvrent la membrane
basale, sauf les espaces qui les séparent qui est appelée les fentes de filtration, ou
fissures poreuses. Les charges négatives des membranes plasmiques podocytaires sont
indispensables au maintien de l'architecture des pédicelles (MEYRIER et BERTI,
1993).
1-4-2-2-Le tubule rénal
*Tube contourné proximal
La capsule de Bowman s'ouvre sur la première partie du tubule rénal, appelée
tube contourné proximal (Figure 03), qui se trouve dans le cortex (TORTORA et
ANGNOSTAKOS, 1988). Le terme proximal désigne la partie du tubule reliée à la
capsule glomérulaire. Le mot contourné indique que le tubule est en forme de
serpentin plutôt que droit (TORTORA et GRABOWSKI, 2001).
*Anse du néphron (de Henle)
La première partie de l'anse pénètre dans la médullaire rénale, ou elle devient la
partie descendante de l'anse (Figure 03). L'anse fait alors un virage en épingle à
Figure.07 : Détails de la membrane de filtration
(TORTORA et GRABOWSKT, 2001)
◌Chapitre I Etude de rein
12
cheveux et retourne au cortex rénal : elle porte alors le nom de partie ascendante de
l'anse (TORTORA et GRABOWSKI, 2001).
* Tube contourné distal
Dans le cortex, le tubule redevient tordu, en raison de la distance le séparent de
son point d'origine dans la capsule de Bowman (Figure 03), cette partie est appelée
tube contourné distal (TORTORA et ANGNOSTAKOS, 1988).
* Tube collecteur
Les tubules contournés distaux de plusieurs néphrons déversent leur contenu
dans un tube collecteur (Figure 03). Les tubules collecteurs convergent et s'unissent
pour former quelques centaines de gros tubules rénaux droits qui se jettent dans les
calices mineurs (TORTORA et GRABOWSKI, 2001).
1-4-3- Les types de néphron
On classe souvent les néphrons en deux types, le néphron sous-cortical et le
néphron juxta médullaire :
1-4-3-1-Le glomérule du néphron sous-cortical
Ce type de glomérule est situé dans la région corticale externe, 80 à 85 % des
néphrons sont des néphrons corticaux.
1-4-3-2- Le glomérule du néphron juxta médullaire
Ce type de glomérule situé bien à l'intérieur du cortex, prés de la médullaire,
alors que les autres parties du néphron pénètrent profondément dans la medulla
(TORTORA et ANGNOSTAKOS, 1988).
1-5- Vascularisation et innervation
La vascularisation du néphron est système porte, avec une artère rénale qui se
subdivise en artérioles et capillaires permettant une irrigation sur tout le trajet du
néphron (Figure 03) (BENDELLALI et al, 2006) Il reçoivent de 20% a 25% de débit
cardiaque au repos, chez l'adulte, le débit sanguin rénale et d'environ 1200 mL par min
(12 l/ min) (TORTORA et GRABOWSKI, 2001).
La plupart des nerfs du rein proviennent du ganglion coeliaques. Ces nerfs
appartiennent à la partie sympathique du système nerveux autonome. La plupart sont
des nerfs vasomoteurs qui innervent les vaisseaux sanguins, c'est à -dire qu'ils règlent
◌Chapitre I Etude de rein
13
le débit sanguin en modifiant le diamètre des artérioles (TORTORA et GRABOWSKI,
2001).
2-Physiologie du rein
2-1-Fonction du rein
Les reins sont les organes ou les principales fonctions du système urinaires
s'accomplissent, car les autres parties du système sont avant tout des conduits et des
lieux de stockage (TORTORA et GRABOWSKI, 2001).
Les reins filtrent le sang et forment l'urine. Ils contribuent ainsi à maintenir
l'équilibre des liquides de l'organisme, et ce de plusieurs façons (Figure 08).
Voici quelques fonctions du rein (Tableau 1 ):
• Régulation de la composition ionique de sang. Les reins participent à la régulation de
la concentration sanguine de plusieurs ions, dont les plus importants sont les ions
sodium (Na+), potassium (K+), calcium (Ca++), chlorure (Cl-) et phosphates (HPo4--)
(TORTORA et GRABOWSKI, 2001 ).
Figure. 08 : Trajets du sang et du filtrat au cours de la formation de l'urine
Dans le néphron (CHERWOOD, 2000).
◌Chapitre I Etude de rein
14
• Maintien de l’osmolarité sanguine. En réglant séparément la perte d'eau et celle des
solutés dans l'urine, les reins maintiennent l’osmolarité du sang à un niveau
relativement stable, soit prés de 290 milliosmoles par litre (mo.sm/L) (TORTORA et
GRABOWSKI, 2001).
• Régulation du volume sanguin. En conservant ou en éliminant l'eau, les reins ajustent
le volume sanguin et de ce fait, assurent la régulation du volume du liquide interstitiel
.Par ailleurs, une augmentation du volume sanguin provoque une élévation de la
pression artérielle, alors qu'une diminution du volume sanguin fait baisser la pression
artérielle (TORTORA et GRABOWSKI, 2001).
• Régulation de la pression artérielle. Outre leur action sur le volume sanguin, les reins
contribuent à la régulation de la pression artérielle de deux autres façons: ils sécrètent
la rénine, une enzyme qui active le système rénine-angio-tensine, et ils règlent la
résistance rénale, celle qui s'oppose à la circulation du sang dans les reins.
L'augmentation de la rénine ou de la résistance rénale a pour effet d'élever la pression
artérielle. (TORTORA et GRABOWSKI, 2001).
• Régulation du pH sanguin. Les reins excrètent dans l'urine des quantités variables
d'ions H et retiennent les ions bicarbonate (HCO3-) qui excrètent un important effet
tampon sur les ions H+. Ces deux fonctions contribuent à la régulation du pH sanguin
(TORTORA et GRABOWSKI, 2001).
• Libération d'hormones. Les reins libèrent deux hormones : le calcitriol, forme active
de la vitamine D, qui contribue à la régulation de l’homéostasie du calcium, et
l’érythropoïétine, qui stimule la production de globules rouges (TORTORA et
GRABOWSKI, 2001).
• Régulation de la glycémie. Les reins peuvent effectuer la désamination de la
glutamine, un acide aminé, l'utiliser pour la néoglucogenèse et libérer le glucose dans
le sang (TORTORA et GRABOWSKI, 2001).
• Excrétion des déchets et des substances étrangères. Grâce à la formation d'urine, les
reins participent à l'excrétion des déchets, c'est à dire des substances qui n'ont aucune
fonction utile dans l'organisme. Certains déchets excrétés dans l'urine proviennent de
réactions métaboliques, c'est le cas de l'ammoniaque et de l'urée produits par la
désamination des acides aminés, de la bilirubine provenant du catabolisme de
◌Chapitre I Etude de rein
15
l'hémoglobine, de la créatinine obtenue de la dégradation de la créatine phosphate dans
les fibres musculaires et de l'acide urique issu du catabolisme des acides nucléiques.
Certains déchets excrétés dans l'urine sont des substances étrangères telles que des
drogues, des médicaments et des toxines environnementales (TORTORA et
GRABOWSKI, 2001).
Tableau 1 : Principales fonctions du rein (HANNEDOUCHE ,1999).
• Maintien du volume et de la composition ionique des liquides de
l'organisme (homéostasie)
• Excrétion des déchets métaboliques terminaux (urée, créatinine, acide
urique, oxalate).
• Détoxification et élimination des toxines, médicaments et de leur
métabolites.
• Régulation endocrine des volumes extracellulaires et de la pression
artérielle (système rénine- angiotensine ; prostaglandines rénales ;
système kallikrérine
• Contrôle endocrine de la masse érythrocytaire (érythropoïétine)
• Contrôle endocrine du métabolisme minéral (calcitriol)
• Catabolisme des protéines de petit poids moléculaire (B2-
microglobuline, chaînes légères) et des hormones polypeptidiques
(insuline, glucagon, parathormone, calcitonine, hormone de
croissance,... etc. )
• Interconversion métabolique (néoglucogenèse, métabolisme lipidique)
• Synthèse de facteurs de croissance (IGF1 ; EGF).
2-2- Filtration glomérulaire
La filtration glomérulaire est la première étape de l'élaboration de l'urine
(Figure 08). La filtration, est un processus passif et passage forcé de liquides et de
substances dissoutes à travers une membrane sous l'effet de la pression
◌Chapitre I Etude de rein
16
(BENDELLALI I et al, 2006). Elle se produit dans les corpuscules rénaux, à travers la
membrane glomérulaire (TORTORA et ANGNOSTAKOS, 1988).
2-2-1-Principe :
Le principe de la filtration est l'utilisation de la pression pour forcer des liquides
et des solutés à travers une membrane. Ce principe est le même dans les capillaires
glomérulaires que dans les autres capillaires de l'organisme. Cependant, le volume de
liquide filtré par le corpuscule rénale est beaucoup plus grand que celui qui traverse les
autres capillaires, et ce, pour trois raisons :
• Etant longs et nombreux, les capillaires glomérulaires présentent une grande
superficie pour la filtration.
• La membrane de filtration est mince et poreuse.
• La pression sanguine dans les capillaires glomérulaires est élevée
(TORTORA et GRABOWSKI, 2001).
Les deux points où la résistance est la plus forte (et qui marquent des
diminution importantes de la pression sanguine) sont l'artériel afférente qui alimente le
glomérule et l’artériole efférent qui le draine (Figure 09).
Figure. 09 : Pression sanguine dans la circulation rénale
(MARIEB et al, 1999).
◌Chapitre I Etude de rein
17
2-2-2- Circulation glomérulaire
La circulation glomérulaire représente un des éléments essentiels de la
régulation de la circulation rénale (MEYRIER et BERTI, 1993).
* Distribution
Toute la circulation rénale passe par les glomérules. Le flux plasmatique rénale
(FPR) est de l'ordre de 600 ml/min (MEYRIER et BERTI, 1993). Le liquide qui
pénètre dans la chambre glomérulaire est appelée, filtrat glomérulaire (TORTORA et
GRABOWSKI, 2001).
2-2-3- Mécanisme de la filtration glomérulaire
Sous l'influence de la pression sanguine régnant dans les capillaires
glomérulaires ; il y a filtration du sang à travers la paroi capillaire et la paroi interne de
la capsule de Bowman. Si la pression sanguine chute en dessous de 60 mm Hg, il y a
arrêt du phénomène de filtration glomérulaire (Figure 09). Cette filtration est un
mécanisme passif et unidirectionnel. Le filtre est semi-perméable, laissant passer l'eau
et les éléments dissous dans le plasma (sels minéraux, glucose, acides aminés,
déchets), il ne laisse pas passer les grosses molécules comme les lipides, les protéines
d'un poids moléculaire de plus de 70 000 dalton (exemple : l'albumine) et les éléments
figurés du sang (globules rouges, globules blancs et plaquettes). Le filtra obtenu a une
composition identique à celle du plasma sanguin (même concentration pour chacun
des éléments que dans le plasma), on l'appelle les urines primitives (PEBRET, 1993).
Le débit sanguin rénal est de 25% du débit cardiaque (5 à 6 L/min). Il passe
donc dans les deux reins environs 1200 ml/min. Il y a 20% du sérum qui est filtré par
les glomérules toutes les minutes. Ainsi, il y a formation de 120 ml/min/rein d'urines
primitives, soit 180 L/jour. L'homme n'urine pas 180 litres / jour. Les urines primitives
subissent des modifications tout le long de leur passage dans les tubules des néphrons
pour aboutir à la fabrication d'un 1,5 L d'urines définitives. Le débit de fïltration
glomérulaire est donc de 120 ml/min (PEBRET, 1993).
La fraction du plasma qui quitte les artérioles glomérulaires afférentes des reins
pour devenir le filtrat glomérulaire est la fraction filtrée. En général, la fraction filtrée
est de 0,16 à 0,20 (de 16% à 20%), mais cette valeur varie considérablement, chez les
individus sains comme chez les malades. En moyenne, le volume quotidien de filtra
◌Chapitre I Etude de rein
18
glomérulaire chez l'adulte est de 150 L chez les femmes et de 180 L chez les hommes,
ce qui représente environ 65 fois le volume total du plasma sanguin.
Toute fois plus de 99% du filtrat glomérulaire retourne à la circulation sanguine
par réabsorption tubulaire, si bien que de 1 à 2L, seulement sont excrétés sous forme
d'urine (TORTORA et GRABOWSKI, 2001).
2-2-3-1- Composition du filtrat glomérulaire
Le liquide dans l'espace urinaire de Bowman est un ultrafiltration du sang mais
sans les cellules (globules rouges, globules blancs, plaquettes sanguines) et les
protéines plasmatiques qui ne traversent pas, à cause de leur taille, la membrane
glomérulaire. Le filtrat glomérulaire contient donc l’eau du plasma et ses constituants
non protéique. Les substances liées aux protéines plasmatiques, comme les acides gras,
de nombreux médicaments et une fraction du calcium plasmatique, ne peuvent pas non
plus traverser la membrane glomérulaire (QUERIN et VALIQUITE, 2000).
2-2-3-2- Pression nette de filtration
(moins Une pression de seulement 10 mm Hg assure la filtration d'une quantité
normale de plasma les protéines plasmatiques), du glomérule vers la chambre
glomérulaire (TORTORA et GARABOWSKI, 2001).
◌Chapitre I Néphropathie diabétique
19
III- Néphropathie diabétique
1- Définition :
La néphropathie diabétique correspond à l'atteinte de très petits vaisseaux
(Microangiopathie) du rein, liée au diabète (TAZAIRTNEE, 2002).
Elle est le plus souvent associée aux autres complications dégénératives de la
maladie, en particulier les complications oculaires (l'existence d'une rétinopathie
diabétique chez un malade ayant un syndrome néphrotique (JEAN-PIERRE, 1999)
Les lésions histologiques de la néphropathie diabétique apparaissent après
plusieurs années d'évolution d'un DID ou non mais en générale mal équilibrée
(DAMIENS, 1985).
Le témoin le plus précoce d'un lésion au niveau de rein est l'apparition de protéines
dans les urines (protéinurie = albuminurie) en effet, le rein a un rôle de filtre qui
normalement ne laisse pas passer les protéines dans les urines(TAZAIRTNEE,2002 ).
2- Epidémiologie
2-1-Au cours du diabète de type 1
Dans les années 80.30 % des diabétiques insulinodépendant présentaient, après
20à 25 années d’évolution, une néphropathie (diabète découvert dans les années 1950-
1960). A la suite d’une meilleure prise en charge du diabète (administration
fractionnée d’insuline sur le nyctémère, auto -contrôle de la glycémie),l’incidence de
la néphropathie a diminué de façon très important,touchant en 1994 seulement six à
neuf pour cent des diabétique de type 1 après vingt années d’ évolution .
.Des facteurs génétiques favorisent la survenue et la sévérité de la néphropathie
diabétique comme le démontre :
-la notion d’atteinte rénale limitée à certaines familles de diabétiques.
-la prédisposition familiale L’HTA essentielle, retrouvée chez les diabétiques atteints
de néphropathie.
La survenue d’une néphropathie au cours du diabète de type I proviendrait de la
conjonction d’un mauvais contrôle glycémique et d’une prédisposition génétique où
les gènes de L’HTA essentielle seraient déterminants(MARC et al,1997) .
◌Chapitre I Néphropathie diabétique
20
2-2-Au cours du diabète de type 2
La diabète de maturité représente en France la deuxième cause de mise en
hémodialyse (12% des nouveaux hémodialysé) derrière la néphropathie à lgA
primitive (14%). Dans certains pays de l’Europe du nord, le diabète de type II est la
première étiologie d’insuffisance rénale chronique terminale (MARC et al, 1997).
3- Classification:
3-1- stade I:
II correspond en fait à la découverte du diabète: il existe, en effet, dès le début
de l'évolution de la maladie diabétique une anomalie de fonctionnement du rein- par
ailleurs histologiquement sain- se traduisant par une élévation du débit de filtration
glomérulaire et du débit sanguin rénal associée à une augmentation du volume
glomérulaire. Ce stade est totalement muet cliniquement et biologiquement: il n'existe
en particulier aucune anomalie du sédiment urinaire (C.A.DUPUY et
J.M.RACE,1999).
3-2- stade II:
Toujours aussi muet cliniquement et biologiquement que le stade I, il survient 2
à 5 ans plus tard:le débit de filtration glomérulaire et le débit rénal sont toujours
élevés, les reins sont augmentés de volume et l'examen histologique rénal, s'il était
pratique, mettrait en évidence élargissement de la matrice mésangiale. (C.A.DUPUY
et J.M.RACE, 1999).
3- 3- stade III:
Ou stade de néphropathie incipiens se définit par l'apparition d'une micro
albuminurie, c'est-à-dire d'une élimination urinaire d'albumine supérieure à 30 mais
inférieure à 300mg/24h (comprise entre 20à200µg/min) (C.A.DUPUY et
J.M.RACE,1999).
3-4- stade IV:
5 à10 ans plus tarde,la micro albuminurie se transforme en une protéinurie
franche, supérieure à 300mg/24h(C.A.DUPUY et J.M.RACE,1999), appelée
macrproteinurie et facilement détectable par les bandelettes urinaires utilisées
habituellement « labstix »(figure 10) (MIMOUNI) ,associée à une HTA tout aussi
avérée .Le débit de filtration glomérulaire commence à diminue, témoignant de
◌Chapitre I Néphropathie diabétique
21
l'insuffisance rénale débutante et lésions histologiques sont les lésions de
glomérulosclérose nodulaire décrites par Kimmelstiel-Wilson ou celles de la
glomérulosclérose diffuse.( C.A.DUPUY et J.M.RACE,1999).
Le terme protéinurie désigne la présence de protéine dans les urines la
néphropathie organique, sa présence et reconnue étant un facteur de risque à la fois
cardio-vasculaire et rénale( P.CAMOUN et al,2002)
3-5- Stade V:
II est marqué par l'existence d'une protéinurie massive pouvant être responsable
d'une syndrome néphrotique avec syndrome oedémateux, d'une hypertension artérielle
sévère et d'un insuffisance rénale patente .Le débit de filtration glomérulaire est alors
effondre .Histologiquement,aux lésions de glomérulosclérose s'associent des lésions
hyalinose artériolaire,de fibrose interstitielle et d'atrophie tubulaire :20à25ans se sont
écoulés depuis que diabète a été découvert et l'heure du traitement substitutif a
sonné(C.A.DUPUY et J.M.RACE,1999).
Sur le plan fonctionnel, la fonction rénale est altérée; la clearance de la
créatinine est de plus en plus basse. Lorsqu'elle atteint des taux inférieurs à 10ml/mn
(MIMOUNI).
*Créatinine :
Figure.10: Les bandelettes réactives « labstix »
◌Chapitre I Néphropathie diabétique
22
La créatinine est un produit de dégradation de la créatine, éliminée en majeure
partie par les reins (PASCAL, 2002) Elle est une substance endogène provenant du
catabolisme musculaires. Pour un individu donné, la production de créatinine est à peu
fixe d’un jour à l’autre puisqu’elle est en rapports essentiellement avec sa masse
musculaire et qu’elle dépend peu de l’alimentation, l’élimination de la créatinine est
exclusivement rénale ; elle dépend essentiellement de la filtration glomérulaire
(HUBERT NIVET, 1978).
La créatine est un dérive de la guanidine corps structuralement voisin de l’urée
(O étant remplace par NH) : C’est l’acide méthylguanidine-acetique; la créatinine en
dérive par perte d’un molécule d’eau aux dépend du carboxyle et du groupement(
BOULANGER et al ,1997).
La prédiction de la clairance de la créatinine peut être estimée selon la formule
de Cockroft
Formule de Cockcroft et Gault:
- Pour une créatininemie exprimée en umol :
- Pour une créatininemie exprimée en mg/l :
HN=C
NH2
NH2
HN=C
N - CH2 - COOH
NH2
CH2 Créatine
Guanidine
HN = C
HN - CO
N – CH2
CH3 Créatinine
-H2O
+H2O
Figure. 11: Biosynthèse de la Créatinine ( BOULANGER et al ,1997).
(140-Age) x poids (kg)
7,2x créatininemie clairance créatinine (rnl/min) =
(140-Age) x poids (kg)
7,2 x créatininemie
Clairance de créatinine (ml/min) =
◌Chapitre I Néphropathie diabétique
23
Chez la femme, la valeur obtenue doit être multipliée par 0,85 (en raison de la masse
musculaire plus faible). (HUBERT NIVET, 1998)
Chez l'adulte, la valeur normale de la créatininemie est de :
-70à115µ mol /l(8à13mg/l)chez l'homme;
-55à95µmol/l(6à11mg/l)chez la femme. (HUBERT NIVET, 1998)
4- Clinique:
4-1- Protéinurie: Premier signe d'atteinte rénale.
Elle peut être réversible à son début mais son apparition chez le diabétique doit
toujours faire modifier l'attitude thérapeutique:c'est le signe d'alarme. Cette protéinurie
est d'abord intermittente puis permanente peu important(5g/24h) (DAMIENS, 1985).
4- 2-Syndrome néphrotique
C'est une étape supplémentaire de franchie.
II ne présente pas de spécificité clinique:
-les oedèmes peuvent être importants;
-l'hypoprotidémie avec hypoalbuminémie existe;
Figure 12 : Représentation de l’histoire naturelle de la néphropathie
diabétique en fonction des 5 stades évolutions (C.A.DUPUY et J.M.RACE,
1999).
◌Chapitre I Néphropathie diabétique
24
-par contre, la protéinurie reste ici massive et on remarque toujours une association à
une HTA et une rétinopathie diabétique ( DAMIENS, 1985).
4-3-Insuffisance rénale
Attestée par la baisse progressive de la clairance de la créatinine.
A ce stade, la protéinuruie persiste ainsi que le syndrome néphrotique.
La rétinopathie s'aggrave brutalement. L'évolution est souvent rapide du fait de
l'association à l'HTA.
Le malade doit être pris en charge par un service spécialisé le plus tôt possible
dès que la clearance de la créatinine n'est plus que de 30ml/min (DAMIENS, 1985).
5-Anatomopathologie: chez les malades dont le diabète est ancien, trois
néphropathies peuvent exister: glomérulosclérose intercapillaire, néphroangiosclérose
artériolaire et pyélonéphrite (HARISSON, 1975)
Chez environ 25p.100des malades atteints de diabète sucré, une lésion nodulaire
particulière des glomérules est vue à l'autopsie; elle a d'abord été décrite par
Kimmelstiel et Wilson sous le nom de glomérulosclérose intercapillaire
(HARISSON,1975). Elle est la lésion plus fréquente, peut être retrouvée chez un très
grand nombre de diabétique. Les lésions consistent en une augmentation modérée et
diffuse de la matrice mésangiale, associée à une augmentation de l'épaisseur de la
membrane basale glomérulaire. (HARISSON, 1988) même si le diabète est récent, si
la protéinurie et l'hypertension sont absentes, une hyalinose artériolaire touchant
surtout les artérioles efférentes (HARISSON, 1975)
Les vaisseaux avec l'athéro-artériosclérose; l'artérite vasculaire réalisent de
macroangiopathie avec une sclérose dans la paroi des vaisseaux aggravée par
l'existence d'une HTA.
Le tissu interstitiel avec la pyélonéphrite chronique; l'atteinte interstitiel n'est
pas spécifique du diabète. Elle est due à l'infection ascendante à partir de la vessie. II
s'agit d'une infiltration de polynucléaire et de leucocyte (DAMIENS, 1985).
◌Chapitre I Néphropathie diabétique
25
6-Physiopathologie:
Les dérèglements du métabolisme associé à une carence relative ou absolue en
insuline .traitée de façon insuffisante, provoquent au fil des ans ou après des dizaines
d'années des lésions irréversibles et importantes de l'organisme dans lesquelles
l'hyperglycémie joue un rôle majeur. (STFAN et FLORIAN, 2000)
Le glucose sera réduit en sorbitol par les cellules contenant l'aldose réductase.
Ce polyalcool ne peut pas traverser les membranes. si bien que sa concentration
intracellulaire augmente et provoque un gonflement cellulaire. L'accumulation de
sorbitol dans le cristallin provoque une rétention d'eau qui va altérer la transparence de
la lentille (cataracte) (STFAN et FLORIAN, 2000)
La liaison du glucose sur les groupements aminés libres des protéines, suivie de
la formation d'un dépôt irréversible (Amadori) conduit à la formation d'AGE qui sont
également augmentés au cours du vieillissement. Les protéines peuvent former des
réseaux via la formation de pentoses. Les AGE se lient aux récepteurs présents sur la
membrane cellulaire et peuvent ainsi stimuler. Entre autres, le dépôt de collagène sur
la membrane basale des vaisseaux. La formation de tissu conjonctif est en partie
stimulée par le TGFB. De plus, les fibres de collagène peuvent être modifiées par
glycosylation. Ces deux altérations vont se traduire par un épaississement de la
membrane basale associée à une réduction de la perméabilité et un rétrécissement de la
lumière (microangiopathie.)
-Au niveau de rétine, se produisent des changements dus à ces microangiopathies qui
peuvent finalement conduire à une cécité (rétinopathie.)
-Dans les reins apparaît une glomérulosclérose (stndrome de Kimmeistiel-Wilson) qui
peut entraîner une protéinurie, une chute du TFG due à la disparition des glomérule,
une hypertension et une insuffisance rénale .En raison de la teneur élevée des acides
amines dans le plasma, il se produit une hyperfiltration des glomérules encore intacts
qui vont alors être également touchés. (STFAN et FLORIAN, 2000)
7- Evolution:
7-1- Diabète de type 1 :
L'atteinte glomérulaire du diabète évolue progressivement sur plusieurs années
et pendant longtemps de façon asymptomatique. L'expansion mésangiale et
◌Chapitre I Néphropathie diabétique
26
I'épaississement de la membrane basale suivent la période initiale, marquée par
l'élévation du débit de filtration glomérulaire. Ces modifications entraînent souvent
une augmentation de la taille des reins à la période initiale. (PIERRE et al, 2004)
La présence d'une micro-albuminurie (30 à 300 mg/24 h) est un témoin précoce
des lésions glomérulaires débutantes. Surtout, elle est prédictive de l'apparition
ultérieure d'une néphropathie cliniquement patente et d'une rétinopathie. Elle est
observée plus fréquemment lorsqu'il existe une élévation du débit de filtration
glomérulaire ou une hypertension artérielle. Sa découverte conduit à renforcer les
mesures thérapeutiques visant à interrompre l'évolution vers le stade de néphropathie
avérée. Dans tout diabète de plus de cinq ans d'évolution, la micro-albuminurie doit
être dosée une fois par an. (PIERRE et al, 2004)
Une albuminurie permanente, supérieure à 300 mg/24 h, est beaucoup plus
tardive (habituellement après 15 à 25 ans d'évolution du diabète). Elle témoigne d'une
glomérulosclérose franche. À ce stade, la présence d'une rétinopathie diabétique avec
micro-anévrysmes est quasi constante. L'évolution habituelle de la néphropathie est
marquée par l'augmentation progressive de la protéinurie, sans hématurie
microscopique, puis l'apparition d'un syndrome néphrétique, d'une hypertension
artérielle, et enfin d'une insuffisance rénale. Cette évolution défavorable est d'autant
plus fréquente qu'il existe une hypertension artérielle ; elle survient chez environ 40 p.
100 des patients, dans les 3 à 10 ans qui suivent I'apparition d'une protéinurie franche.
(PIERRE et al, 2004)
7-2-Diabète de type 2:
L'évolution de la néphropathie est moins sévère au cours du diabète non
insulinodépendant. La micro-albuminurie est également le premier signe d'atteinte
glomérulaire, elle reflète aussi la diffusion des lésions vasculaires. Cependant, son
apparition n'est suivie de néphropathie patente que dans environ 20p. 100 des cas.
(Contre 80 p.100.au cours du diabète de type1) cela est en partie lie à L'âge moyen
plus grand des patients atteints de diabète de type2 et donc à un moindre recul évolutif.
Les diagnostic est habituellement évident devant I'installation progressive des singe,
sur de nombreuses années (PIERRE et al, 2004)
◌Chapitre I Néphropathie diabétique
27
8- Surveillance et traitement:
Afin de prévenir ou de retarder le plus possible le déclenchement de la
néphropathie diabétique, les facteurs modifiables sont les cibles de ces interventions.
Ainsi, le stade d'intervention est primordial. Le traitement est d'autant plus efficace
qu'il est précoce. (MIMOUNI).
La prévention débute déjà par la mise en œuvre de mesures visant à réduire
fortement les risques d'apparition de la micro albuminurie. ll est encore possible, alors,
de ralentir l'évolution de la néphropathie. (MIMOUNI).
Le traitement visera à normaliser autant que possible les chiffres glycémiques dès le
début de la maladie. En effet, des études ont démontré qu'une thérapie intensive de la
glycémie, visant à atteindre des chiffres quasi-normaux pouvait réduire de façon
significative le déclenchement et la progression de la néphropathie diabétique chez les
personnes atteintes de diabète.
Par ailleurs, la normalisation des chiffres tensionnels est aussi importante étant
donné l'impact de l'hypertension artérielle sur le rein. C'est pourquoi, il est même
recommandé de prescrire des médications qui ont Pour effet, en plus de baisser la
pression artérielle, de protéger le rein ; ce sont les inhibiteurs de l'enzyme de
conversion et les inhibiteurs du système rénine angiotensine.
Plus tard, et devant une protéinurie patente, la néphropathie étant déjà installée, le but
thérapeutique est de ralentir, le plus possible, l'évolution des anomalies histologique et
ainsi fonctionnelles rénales. (MIMOUNI).
En plus de la normalisation des chiffres glycémique par la correction de la
diététique et la réduction des apports glucidiques, l'apport protidique doit être limité à
moins d'un gramme par Kilo de poids et par jour.
Le traitement par les hypoglycémiants oraux doit être revu; les biguanides sont
formellement contre indiqués (risque d'acidose lactique) en cas d'insuffisance rénale.
Les sulfamides et en particulier ceux à élimination biliaire sont encore acceptés, à
condition que l'insuffisance rénale soit modérée (créatinémie < 30 mg/l). (MIMOUNI).
L'insulinothérapie lorsqu'elle est instituée, fait appel aux insulines d'action
intermédiaire pour éviter les accidents hypoglycémiques dus aux insulines rapides et
au défaut d'élimination des insulines lentes.
◌Chapitre I Néphropathie diabétique
28
Le traitement de l'hypertension artérielle est impératif dans la néphropathie
diabétique. Les chiffres tensionncls maintenus à des valeurs inférieures à 130 /85 mm
Hg, retenues par l'OMS comme limites pour les diabétiques, permettent de ralentir
l'altération de la fonction rénale.
Par ailleurs, des études prospectives indiquent qu'un taux de cholestérol sanguin
élevé agit en tant que facteur de risque indépendant de la néphropathie diabétique. Des
taux élevés de lipides sanguins sont fréquents chez les diabétiques. D'autres données
suggèrent que les statines, si efficaces dans la prévention des maladies cardio-
vasculaires, ont également un effet bénéfique sur la fonction rénale. (MIMOUNI).
De nombreuses études suggèrent que le tabagisme est un facteur de risque
indépendant de la néphropathie diabétique. En effet, il augmente le risque de micro
albuminurie et accélère la vitesse de progression vers l'insuffisance rénale terminale.
La stratégie optimale pour prévenir la néphropathie diabétique est celle qui cible les
multiples facteurs contribuant au déclenchement et à la progression de la maladie. Des
résultats probants soutiennent une approche thérapeutique combinée intensive de la
prévention de la néphropathie diabétique. (MIMOUNI).
Au stade de l'insuffisance rénale chronique terminale, le traitement n'est
plus seulement médicamenteux. Il fait appel à des méthodes d'épuration extra rénale:
hémodialyse et/ou dialyse péritonéale chronique ambulatoire (DPCA) ou la
transplantation du rein avec ou sans pancréas. Par ailleurs, le contrôle de la glycémie
est modifié à ce stade, d'abord parce que l'organisme devient plus sensible à l'insuline
rendant le risque d'hypoglycémie plus grand, mais aussi parce que l'élimination du
glucose est moindre, ce qui augmente aussi le risque d'hyperglycémie. Ces deux
tendances opposées, rendent nécessaire un contrôle glycémique encore plus strict
(MIMOUNI).
◌Chapitre II Matériel et Méthodes
29
1-Présentation de la région d'étude
Ouargla est situé au sud-est algérien au fond d'une cuvette très large de la vallée
de l'oued Mya, à environ 800Km d'Alger.
A nord par la wilaya de Djelfa et wilaya d'EL-oued;
A l'est par la Tunisie;
Au sud par la wilaya de Tamanrasset et la wilaya d'Ilizi;
Au west par la wilaya de Ghardaïa.
2-Méthodologie de travail:
2-1-Méthodologie de l'enquête
Notre enquête à été réalisée au niveau de l'hôpital Mohamed Boudiaf, (maison
diabétique, service médecine femmes, médecine hommes), dans chaque service nous
avons utilisé les registres des entrées et des sorties et les dossiers classés on archives.
Ces registres nous ont permit d'extraire le nombre, le sexe, l'age et le quartier
des patients.
2-2-Analyse au laboratoire
2-2-1-Prélevement
Il a lieu chez les patients, à jeun qui se présentent aux services. le prélèvement
est effectué dans des tubes héparines.
2-2-2-Méthodes d'analyse au laboratoire
Au laboratoire les analyses sont basées essentiellement sur la réalisation des
examens complémentaires,qui permettent de confirmer l'existence du ND.
2-2-2-1-Méthode de dosage de créatininémie
Le dosage de créatinine se fait selon la méthode cinétique au niveau de
spectrophotomètre
2-2-2-2- Principe
Mesure de la formation d'un complexe colorimétrique entre la créatinine et le
picrate alcalin. La vitesse de formation de ce complexe est proportionnelle à la
créatinine présente dans l'échantillon.
Par la méthode cinétique, les effets des substances interférentes sont réduits.
◌Chapitre II Matériel et Méthodes
30
*Préparation et stabilité
Mélange 1 volume de réactif 1 avec 1 volume de réactif 2
Stabilité
1mois à 20-25°C
*Echantillons
Sérum (Figure 13)
2-2-2-4Matériel utilisé
Les micro pipettes, les tubes à essai. (Figure 14)
2-2-2-5-Mode opératoire
La méthode ci-dessous est la méthode manuelle pour spectrophotométre.
(Figure15)
Ce réactif peut aussi être utilisé sur la plupart des automates.
Les adaptations sont disponible sur demande.
Longueure d'onde: 492nm(480-520)
Températeure: 37°C
Cuve: trajet optique 1cm
Zero de l'appareil: eau distillée (ELITECH ,2002).
◌Chapitre II Matériel et Méthodes
31
Figure. 13 : L’échantillon du sérum (Orignal)
Figure. 14 : Les micro pipettes (Orignal)
Figure. 15 : Spectrophotométre (Orignal)
◌Chapitre II Matériel et Méthodes
32
Tableau 04: préparation de standard et m'échantillon pour le dosage de
créatinine (BIOMAGHREB, 2005).
Standard Dosage
Standard 100uL _
Echantillon _ 100uL
Réactif de travail 1ml 1ml
Mélange et lire la densité optique (DO1)10secondes après l'addition de l'échantillon ou
de l'étalon. Lire une seconde fois la densité optique 2 minutes après la première lecture
(DO2).
2-2-2-6-Calcul
Mg/l n=20
Mg/dl n=2
µmol/l n=178,8
n=concentration de l'étalon.
(DO2-DO1) échantillon
(DO2 -DO1) étalon
◌Chapitre II Résultats et Discussion
33
RESULTATS ET DISCUSSION
1-Enquête
1-1-résultats
Les résultats obtenus de l'enquête sont présentés dans les tableaux ci-dessous
1-1-1-Nombre d'individus atteints de la maladie
Le tableau 03 montre que le nombre d'individus souffrant de la néphropathie
diabétique à l'hôpital Mohamed BOUDIAF est au nombre 134 pendant les 30 moins
Tableau 03: nombre d'individus atteints de la maladie
Année
2006 2007 2008
Nombre
d'individué
Féminin 8 11 8
Masculin 50 35 22
Figure .16 : Nombre d'individus atteints de la maladie selon deux sexes
8
50
11
35
8
22
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
Nom
bre
2006 2007 2008
Année
FémininMasculin
Année
◌Chapitre II Résultats et Discussion
34
1-1-2- Répartition de la maladie selon le type de diabète:
Les résultats de l'enquête montrent que permis les 30 malades questionnés
pendant Janvier- Mai 2008, 70% sont des diabétiques de type I et30% sont des
diabétiques de type II. (Figure 17)
Tableau 04:Répartition de la maladie selon le type de diabète
Types proportion (%)
Type I 70
Type II 30
1-1-3- Répartition de la maladie selon l'âge:
La figure (18) montre d'individus atteint N.D, des patients de deux sexes
appartenant à la tranche d'âge 20 à 40 ans représentent un pourcentage de 23,80%pour
type I et 0% pour type II, les patients appartenant à la tranche d'âge 41 à 61 ans
représentent un pourcentage de 52,40% pour type I et 77,77 pour type II, des patients
appartenant à la tranche d'âge 62 à 82 ans représentent un pourcentage de 23.80% pour
type I et 22,23 pour type II.
Figure.17 : Répartition de la maladie selon le type de diabète
30%
70%
Type IType II
◌Chapitre II Résultats et Discussion
35
Figure.18: Répartition de la maladie selon l'âge
Tableau 05:Répartition de la maladie selon l'âge.
Age Nombre Type I (%) Type II (%)
20-40 5 23,80 0
41-61 18 52,40 77,77
62-82 7 23,80 22,23
Totale 30 100% 100%
1-1-4- Répartition de la malade selon les quartiers:
Les résultats de l'enquête selon les quartiers montrent un nombre important de
diabétique (I et II) au centre ville de Ouargla et Rouissat. Au niveau de Mekhadma et
Sidi Khouiled, on rencontre plus de diabétique de type II que ceux de type I (figure19).
23,8%
0%
52,4%
77,77%
23,8%22,23%
0
10
20
30
40
50
60
70
80
prop
ortio
n%
20-40 41-61 62-82âge (année)
Type 1
Type 2
◌Chapitre II Résultats et Discussion
36
Tableau 06:Répartition de la maladie selon les quartiers.
quartiers Nombre Type I (%) Type II (%)
Ouargla 22 76,19 66,66
Rouissat 4 14,29 11,11
Mekhadma 3 9,52 11,11
Sidi Khouiled 1 0 11,12
1-1-5- Répartition de la maladie selon la durée de diabète:
Les résultats de l'enquête selon la durée de diabète montrent que; des patients
appartenant à la tranche de durée 1à 10 ans représentent un pourcentage de 40% des
malades, des patients appartenant à la tranche de durée 11 à 21 ans représentent un
pourcentage 43.33% des malades, des patients appartenant à la tranche de durée 22-32
ans représentent un pourcentage 13.33% des malades, des patients appartenant à la
tranche de durée 33–43 ans représentent un pourcentage 3.34% des malades(figure20).
76,19%
66,66%
14,29%11,11% 9,52% 11,11%
0%
11,12%
0
10
20
30
40
50
60
70
80
prop
ortio
n%
Ouargla Rouissat Makhadma Sidi khuild
Type 1Type 2
Figure.19 : Répartition de la malade selon les quartiers
◌Chapitre II Résultats et Discussion
37
Tableau 07 : Répartition de la maladie selon la durée de diabète
La durée %
1-10 40
11-21 43,33
22-32 13,33
33-43 3,34
2- Analyse au laboratoire
2-1-Variation de créatinémie
La (figure 21) montre le pourcentage de créatinémie selon le sexe.
La valeur normal 6-13 mg/l (Figure 22).
Les résultats montrent que l'homme représente un grand pourcentage
45,49%appartient à la tranche de 16-31mg/l,les femmes un grand pourcentage
50%appartient à la tranche de 32-47mg/l,(Figure 22)
Figure.20 : Répartition de la maladie selon la durée de diabète.
40%43,33%
13,33%
3,34%
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
pro
po
rtio
n
1-10 11-21 22-32 33-43duré de diabète
Année
◌Chapitre II Résultats et Discussion
38
Tableau 08: Variation de créatininémie selon le sexe
Variation de créatininémie (mg/l) Nombre Homme (%) Femme (%)
16-31 14 45,49 0
32-47 5 13,63 50
48-63 4 13,63 25
64-79 4 13,63 12,5
80-95 1 4,54 12,5
96-111 1 4,54 0
112-127 0 0 0
128-143 1 4,54 0
Figure.21: Variation de créatininémie selon le sexe
45,49%
0%
13,63%
50%
13,63%
25%
13,63%12,5%
4,54%
12,5%
4,54%
0% 0% 0%
4,54%
0%
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
prop
ortio
n%
16-31 32-47 48-63 64-79 80-95 96-111 112-127 128-143
mg/l
HommeFemme
◌Chapitre II Résultats et Discussion
39
2-2-Variation de clairance de créatinine:
La figure (23) montre la variation de clairance de la créatinine chez les patients.
Pour 6-37ml/mn représentent un pourcentage 70%
Pour 38-69ml/mn représentent un pourcentage 23,34%
Pour 70-101ml/mn représentent un pourcentage 6,66%
Tableau09: Variation de clairance de la créatinine chez les patients.
Clairance de créatinine (%)
6-37 70
38-69 23,34
70-101 6,66
Figure.22 : Sérum à créatininémie
12mg/l Normale
47mg/l Anormale
◌Chapitre II Résultats et Discussion
40
70%
23,34%
6,66%
0
10
20
30
40
50
60
70pr
opor
tion
06_37 38-69 70-101Variation de clairence de créatinèmie
ml/mn
Figure. 23 :Variation de clairance de la créatinine chez les patients
◌Chapitre II Résultats et Discussion
41
3-Discussion:
Le nombre de patient souffrant de la N D déclaré à l'hôpital Mouhamed
BOUDIAF semble élevé. En effet, les patientes déclaré sont en nombre de 134 durant
la période Janvier 2006àMai 2008 avec une moyenne de 44 personnes par année.
La N D de type I est prépondérant comme c'est confirmé par l'enquête en
effet,la N D se développe chez près d'un tiers des personnes atteintes de diabète de
type I et dans 7% de celles atteintes de diabète de type II.(MIMOUNI).
Les diabétique de type II sont plus âgés que les diabétique de type
I(C.A.DUPUY-J.M.RACE ,1999).peut s'expliquer du fait d'une diminution de la
sensibilité des tissus périphérique avec l'âge(THIVOLET,1992).
Elle se constitue très lentement sur un temps d'évolution du diabète de l'ordre de
vingt ans confirmer les résultats obtenus par( MARC COLOMBEL et al,1997).
L'existence d'un nombre élevé des l'hommes par rapport aux femmes peut
explique que:
La créatine et la créatinine sont présentes dans le plasma à des concentrations
qui ne dépendent pour un individu donné, que de sa masse musculaire. En
conséquence, les concentrations sont plus élevées chez l'homme que chez la femme car
sa masse musculaire est plus importante (JAQUES, 2001).
La baisse du début de filtration glomérulaire, lors d'une IR, est mesurable par un
baisse de la clairance de la créatinine la sévérité de l'IR peut alors être évalué par
rapport à la clairance de la créatinine corrigée ( JAQUES, 2001).
Conclusion
42
Conclusion
Néphropathie diabétique est une complication dégénérative qui résulte d’un
diabète male équilibre.
Dans le cas normale l’insuline est une hormone sécrétée par les cellules bêta des
ilôtes de langerhans du pancréas endocrine .C’est la seule hormone hypoglycémiante
de l’organisme. Le rein joue un rôle important dans la filtration de sang et la formation
des urines.
L’enquête réalisée au niveau de l’hôpital Mohamed BOUDIAF montre que le
nombre de patients atteints de la néphropathie diabétique est de 134, durant la période
Janvier2006-Mai 2008, cette maladie touche le diabétique type I plus que type II, la
prédominance de type II le fait que peut être expliquée par la durée d’évolution de
diabète I est courte. les analyse effectués au laboratoire montrent que la dosage de
créatinémie est plus élevée chez l’homme par rapport au femme en raison de sa masse
musculaire élevées .
Enfin, nous soutraitons pouvoirs sensibiliser et conseiller les malades :
-de bien contrôler leur sucre pour éviter son évolution au néphropathie;
-éviter de consommer du sucre ou des aliments sucrés ;
-faire régulièrement de l’exercice (par exemple marcher à un rythme ou faire tout
autres exercices pendant 40 minutes, au moins 3fois par semaine);
-un régime hypoprotidique et la diminution des chiffres de pression artérielle.
Référence bibliographique
43
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de boeck.pp :974, 977, 980, 983.
ORGANISMES
BIOMEGREB, (2005) fiche technique
ELITECH, (2002) fiche technique
Annexe
46
Annexe1
FICHE DE SONDAGE
Origine:
Age:
Poids:
Sexe :
Cause:
Hériditaire Oui Non
Type de diabète:
Duré de malade:
Œil:
Tension artérielle
Analyse de laboratoire:
Glycémie
Urée
Créatininémie
Annexe
47
Annexe 2
La biosynthèse de la créatine et la créatinine à partir de l'arginine et de la glycine (CHRISTIAN, 2002)
Annexe
48
Annexe 3
Cycle de l’urée (PETER N et al, 2002)
Annexe
49
Annexe 4 . Appareil d'hémodialyse
Annexe
50
Annexe 5
-Réactifs de créatinine:
Réactif1:
-Acide picrique 8,73m mol/L
Réactif2:
-hydroxyde de sodium. 300m mol/L
-Phosphate disodique 25m mol/L
.
Standard:créatinine. 20mg/L
2mg/dL
176,8µmol/L
Annexe
51
Glossaire
Acide urique:Déchet azoté sous forme de précipité.
Albuminurie :présence d'albumine dans les urines.
Amidino transférase: enzyme présente dans les reins.
Corps cétonique: L'acide acéto-acétique et l'acide β-hydroxybutyrique sont produits
par le foie à partir des acides gras libres dans les situation de jeûne prolongé ou de
carence insulinique. Les corps cétonique sont des carburants énergétiques facilement
consommés par les muscles,mais également par le cerveau après quelques jours de
jeûne. Leur production non contrôlée en cas de carence insulinique aiguë est
responsable d'une acidocétose.
Créatine phosphate kinase:enzyme présent dans les muscles
Fois:est la glande la plus lourde de l'organisme;Il pèse environ 1,4kg ,il a un rôle de
produit la bille,dans la métabolisme de glucides, lipides, protéines.
Glycagon:hormone hyperglycémiante sécrète par les cellules A des îlots de
Langerhans, utilisée dans le traitement du coma hypoglycémique induit par une
insulinothérapie.
Glycation:la glycation protéique correspond à la fixation non enzymatique de glucose
sur les radicaux lysine et hydroxylysine des protéines. L'importance de la glycation
d'un protéine plasmatique,dépond du taux moyen de la glycémie pendant la durée de
vie de cette protéine .La glycation, d'abord réversible, puis irréversible, aboutit à la
formation de produits terminaux susceptibles de réaliser des liaisons croisées entre
différentes chaînes peptidiques. Ces produits terminaux se rencontrent surtout dans les
protéines à longue durée de vie comme le collagène et pourraient intervenir dans la
pathogénie des complications dégénératives du diabète
Glycémie:taux de glucose circulant dans la compartiment sanguin ,à jeun est de l'ordre
de 0,7g/l,elle s'élève légèrement après le repas1,30g/l à1,40g/l.
Hyperglycémie:glycémie supérieur à la limite supérieure de la normale de
1,10g/l(plasma veineux ,glycose oxydase).Le diabète se définit par une hyperglycémie
à jeun 1,26g/l à deux reprises. Entre 1,10g/l et 1,26g/l,il existe donc une zone
d'hyperglycémie non diabétique .
Annexe
52
Hypertension artérielle:élévation anormale de la tension artérielle.
Insuffisance rénale : Réduction de la capacité des reins à assurer la filtration et
l’élimination des produits de déchet du sang, à contrôler l’équilibre du corps en eau et
en sels et à régulariser la pression sanguine. L’insuffisance rénale, aussi bien
chronique ou aigue n’est pas une maladie en soi ; elle résulte d’affections qui
atteignent les reins caractérisés par une diminution du nombre des néphrons.
Méthyle transférase: enzyme présente dans le foie.
Microangiopathie:l'altération touche les capillaires et consiste en un épaississement
de leur membrane basale avec diminution du calibre de la lumière vasculaire .
Pancréas: est une glande à la fois endocrine(sécrète l'insuline,glycagone) et exocrine
Parathormone:Hormone sécrétée par les glandes parathyroïdes et qui joue un rôle
essentiel dans le maintien de l'équilibre phosphocalcique de l'organisme.
Rénine:enzyme sécrète par une zone du rein située prés des glomérules et nomée
appareil juxtaglomerulaire.
Rétinopathie:La principale complication du diabète au niveau de l'œil,Il s'agit d'une
épaississement de la membrane basale par différents dépôts(collagène,lipides).
Urine : liquide sécrété par les néphrons (Unités fonctionnelles du rein), qui s’écoule
par les voies urinaires excrétrices (calices, bassinets, uretères) et s’accumule dans la
vessie avant d’être évacue par l’urètre.
Résumé L'objectif de notre étude est de connaître la maladie Néphropathie diabétique, ainsi la recherche de son existence et sa prévalence dans la région d'Ouargla. L'étude bibliographique fait ressortir l'étude de diabète et sa complication sur le rein, les symptômes, les causes, diagnostique et traitement de cette maladie.
L'enquête réalisé à l'hôpital Mohamed BOUDIAF (maison diabétique, service médecine femmes, hommes) fait apparaître un nombre élève de diabétique de type I par rapport aux type II.
L'analyse effectuée au laboratoire montrent que le dosage de créatinémie est élevé chez les hommes par rapport aux femmes. Mots clé: Néphropathie, Diabète, Rein, Créatinine.
Summary The objectify of our study is to know the frequency of (Nephritic diabetic) and
the seeks its existence and its prevalence in the Ouargla area The bibliographical study emphasizes the study the diabetic, the cause,
diagnostic, and treatment of this disease. The investigation carried out at the hospital Mohamed BOUDIAF (diabetic
home, women medicin service, men medicine service. Has shown the high number of diabetics of type I In relation to diabetics of type II.
The analyses carried out at the laboratory have shown dosage of creatinin as high in males than in females. Key words: Diabetes, Kidney, creatinin, Nephritic.
ملخص
الهدف من دراستنا هو معرفة مرض اعتالل الكلية السكري وكذا البحث عن وجوده ومدى انتشاره في
.منطقة ورقلة
تشخيصه هأسباب أعراض المرض،على الكلية السكري ومضاعفتهالدراسة النظرية سمحت بالتطرق لدراسة داء
.وكيفية التخلص منه
النساء وطب الرجال أظهر أن بكري و طبالبيت الس ف بوضيا محمد التحقيق الذي أجرى بمستشفى
. ن النوع الثاني بداء السكري من النوع األول أكثر م عدد المصابين
كرياتين يكون مرتفعا عند الذكور أكبر منه عند األثاث ةير التي أجريت بالمخبر أظهرت إن معاالتحاليل
: الكلمات الدالة
كلية، كرياتينالداء السكري، اعتالل الكلية، ال